Côte Nord Magazine No 128 by Travel-Iles by Côte Nord

TOURISME & ART DE VIVRE À L’ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L’OCÉAN INDIEN

Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

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Mai/Juin 2017 - Nº128

CÔTE NORD

Long Beach. Chapter 2

Feel the energy

ÉDITORIAL

« Duty-free island »

a destination Maurice se décline aujourd’hui en une offre qui comprend toujours la carte postale des débuts de l’industrie touristique à savoir le soleil, la plage et l’hospitalité proverbiale, des activités de loisirs qui sont à la fois en mer et sur terre, le patrimoine culturel et historique. Il faut ajouter à cela le shopping qui prend de plus en plus d’ampleur et qui comptait pour cinq milliards de roupies d’apport dans l’économie mauricienne en 2016, selon les chiffres de Statistics Mauritius. Dans le dossier que nous consacrons à ce sujet dans cette édition de Côte Nord, nous faisons un petit survol de ce que représente cette industrie. Nous nous appesantissons sur l’adjectif petit car le sujet est tellement vaste que nous nous rendons compte que nous avons seulement poussé la porte d’un secteur qui vaudrait beaucoup plus s’il y avait de meilleures incitations et réglementations. Il n’est un secret pour personne que l’actuel Premier ministre avait, alors qu’il était seulement ministre des Finances dans un précédent gouvernement, fait sienne l’ambition de faire de Maurice un « duty-free island ». Ce désir a été réitéré au début du mandat du gouvernement actuel. Sauf que jusqu’ici aucune nouvelle initiative n’a été prise alors que le niveau des boutiques hors taxes à l’aéroport laisse à désirer et se prête même à la polémique. Ne nous voilons pas la face, Maurice est loin des hubs que l’on prend en modèle, à savoir Dubaï et Singapour, en matière de destination shopping. Mais si l’on en croit la Chambre de commerce de l’île Maurice (MCCI), il existe un grand potentiel pour une destination régionale hors taxe. Il faudrait pour cela que le projet de corridor aérien Asie-Afrique décolle vraiment. Or, un an après son lancement, les résultats sont encore timides et le retrait d’Air Asia ne semble pas avoir arrangé les choses. Le positionnement de Plaisance comme un hub dans le couloir entre l’Asie et l’Afrique souffre peut-être encore du fait de la comparaison avec Dubaï qui a tellement plus à offrir non seulement en termes de shopping mais aussi en termes de connectivité. Si à ce niveau, il est difficile de se mesurer aux Émirats, il est par contre possible de rendre l’arrêt à Maurice intéressant si on élabore des forfaits d’escale et mettons en place des opportunités d’achats à proximité de l’aéroport avec des possibilités pour les passagers en transit de faire des achats hors taxes en se déplaçant physiquement par navettes spécialisées ou en faisant ses courses en ligne. Au-delà de ce couloir qui devrait néanmoins rapporter ses fruits si Maurice continue sur la voie de son développement intérieur avec notamment la construction des « smart cities » et l’expansion du port, il y a d’autres avenues à explorer si l’on veut que le shopping devienne un atout de la destination. Dans son rapport Insights 2016, la MCCI avance qu’il faudra « une infrastructure appropriée, une bonne combinaison de produits et un prix approprié avec un marketing agressif ». « De même, il est nécessaire de s’attaquer aux problèmes du manque de marques de luxe, des marges élevées résultant de la commission aux transporteurs et du forfait intégral (all-inclusive) dans les hôtels qui restreint la propension aux achats dans la chaîne traditionnelle ». Des préoccupations qui ne datent pas d’aujourd’hui et que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer dans ces mêmes colonnes. Voilà des sujets, nous n’en doutons pas, que le secteur touristique évoquera avec le ministre des Finances, par ailleurs Premier ministre, lors des prochaines consultations pré-budgétaires, à défaut des défunts « états généraux » du tourisme.

La rédaction

CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

SOMMAIRE

CULTURE 6-17

TOURISME 20

SHOPPING 30-38

- Dîtes-le avec « La Magie des Fleurs » - Imiloa : Un concept store pour promouvoir les entrepreneurs locaux - Goldfinger Jewels : Nouvelle collection et offre de fidélité - IN’AM : Les experts du cachemire - Associated Textiles : un savoir-faire unique à Maurice

- Petit Futé Mag : Une île Maurice effervescente et créative -

Fiona Novè tisse sa toile Christine Salem, le maloya au féminin Interview de Frank Vogel Des artistes de renommée mondiale en exposition à la Galerie 1,242 South-East

PROMOTION 22

LOISIRS 42-49

AÉRIEN 18 - Air Mauritius fait la promotion de l’Air Corridor en Asie - L’île Maurice connectée à Amsterdam - Corail Hélicoptères débarque à Maurice

- L’île Maurice présente sur le salon Destinations Nature - Maurice triomphe en Allemagne - Des agents de voyages indiens à Maurice

DOSSIER 24-29

- Un premier catamaran certifié CE fabriqué à Maurice - Beachcomber World Club 10s - Le Royal Raid accueillera l’élite nationale - Maritim Crystals Beach : Plongée fantasique au Diving Center - L’Arche de Noé : Un havre pour chevaux et autres animaux - Ile aux Cerfs Leisure Island : Un incroyable buffet dominical - Ce que vous réservent mai et juin

- Maurice : une destination shopping qui s’affirme

Côte Nord

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Fondé en 1991 par Claude Huc •

Editeur Côte Nord editions Ltd the Mezza, C 17 domaine Mont Calme, tamarin tél/Fax : 483 5675 info@cotenordmag.com www.cotenordmag.com

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Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer - t : 5 252 8631 e : beatrice.mayer@cotenordmag.com e : bmmayer@intnet.mu Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo - t : 5 750 6044 e : production@cotenordmag.com Rédacteur en chef Ajai daby - t : 5 933 3905 e : a.daby@cotenordmag.com Responsable de la Communication Web Béatrice Mélotte - t : 5 497 6770 e : communication@cotenordmag.com

Photo de couverture : Long Beach Golf & Spa CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Responsable de la Publicité Anielle Carver - t : 5 918 4636 e : publicité@cotenordmag.com Journalistes Karine raymond-Gloria - t : 5 499 3940 e : karine.raymond@cotenordmag.com Jonathan Bouic - t : 5 948 0173 e : jonathan.bouic@cotenordmag.com Secrétariat et comptabilité Nadia de robillard - t : 483 5675 e : secretariat@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd.

SOMMAIRE

PARCOURS CULTUREL 54-59

GOLF 82

GASTRONOMIE 88-109

- Ouest de l’île : Sur l’une des plus belles routes du monde

HÔTELLERIE 64-81

- AfrAsia Bank Mauritius Open 2017 : Une troisième édition encore plus prometteuse

BIEN-ÊTRE 83-87

- Long Beach Golf & Spa Resort : Chapter II : Feel the energy - Ouverture prochaine de l’Institut Escoffier - Run Positive Life by Club Med La Plantation - Reasons to go LUX* : toujours plus de nouveautés et d’expériences - Heritage Resorts pour des initiatives écoresponsables - La nouvelle résidence de luxe Premium du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita - So Sofitel Mauritius lance So Drone Aventure - Clifford Pierre-Louis : Une carrière prédestinée - Rudy Periatamby : Un parcours de battant - Le Shanti Maurice exporte Aquacasia en Suisse - Emmanuel Pauliat : Nouveau chef exécutif du Shangri La’s Le Touessrok

- Centre éveil des sens : De nouvelles techniques pour être en harmonie avec soi-même - Hilton Mauritius Resort & Spa : Une offre exceptionnelle pour se faire chouchouter ou garder la forme - Beachcomber Resorts & Hotels : The Art of Wellness pour un retour à l’essentiel

- LUX* Belle Mare : Nicolas Baubé veut une montée en gamme - Vinod Sookar, ambassadeur de la cuisine mauricienne - 1er Gourmet Festival à Anahita The Resort - Amback : un restaurant convivial et tendance - Le Shabu : une authentique expérience de la cuisine asiatique - Au Sofitel L’Impérial : Un Goût de France aux accents tropicaux - Le brunch du Suffren Hotel et Marina - Festival Culinaire Bernard Loiseau : Une édition 2017 savoureuse - Sands Suites Resort and Spa : Rocco Evola privilégie la fraîcheur, la simplicité et le goût - Croisière gastronomique à bord du Lady Lisbeth - Un chef, un menu : Sébastien Miraux

OCÉAN INDIEN 116-127

- La Réunion : Une île intense ! - Questions au nouveau ministre du Tourisme des Seychelles CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

CARNET

FORMATION

BEACH HUMOUR FESTIVAL

L’UNIVERSITÉ D’ANGERS PROPOSE DES COURS AVANCÉS EN TOURISME À TRAVERS LA CCIM

LE RIRE S’INSTALLE EN PLEIN AIR Ça vous dit d’assister au dernier spectacle de tex, etat des lieux, dans son intégralité. réservez donc votre samedi 3 juin pour le Beach Humour Festival. Le Beach Humour Festival c’est quoi ? Imaginezvous les pieds dans le sable, face à la mer, la tête sous les étoiles et devant vous une scène accueillant à tour de rôle des humoristes de haute voltige, venant de France, Belgique, Suisse et Maurice. Le lieu : la plage du Preskil Beach resort. La soirée débutera à 17h et verra défiler tex, l’animateur de l’émission mythique Les Z’amours. Brigitte rosset, qui représente l’humour au féminin à ce festival, réservera un pur moment de délire. L’humoriste elastic sera aussi sur scène le 3 juin. Le mauricien Alain Narainsamy sera aussi au rendez-vous. La plage du Preskil Beach resort sera aménagée pour accueillir les festivaliers, soit 1 700 m2. des tables hautes, des espaces bar, snacks, des coins sofas et coin VIP meubleront l’espace. Seules 1 000 places sont disponibles. Les intéressés auront le choix entre 5 catégories de billets avec la possibilité d’y ajouter le repas (buffet ouvert) : Aqua, Seat Privilège, Seat Lounge, Seat Smart et Up. Ceux qui opteront pour la catégorie Aqua auront la chance d’assister aux différentes performances dans l’eau et à bord d’un pédalo. L’organisateur réserve de surprises quant à le positionnement de la scène. La soirée se poursuivra aux sons d’un dj. Les billets sont vendus sur www.monticket.mu et www.monticket.re.

Il est désormais possible de faire des cours avancés en tourisme à l’université d’Angers tout en restant à Maurice. Cela est rendu possible grâce à un partenariat avec le Chambre de commerce et d’industrie de l’île Maurice (CCIM). À cet effet, Philippe Violier, directeur des Études Supérieures de tourisme et d’Hôtellerie (eStH) de l’Université d’Angers et auteur du livre tourisme et développement Local, était à Maurice pour en parler aux étudiants de l’École hôtelière. L’Unité de formation et de recherche (UFr) qu’il dirige accueille 3 000 étudiants sur une population de 22 000 inscrits à l’université d’Angers, dont 30% sont des étrangers. Il a ainsi encouragé les Mauriciens à y venir pour faire une Licence ou un Master. toutefois, pour ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement ou qui préfèrent rester à Maurice, les mêmes cours sont désormais disponibles à Maurice à travers la CCIM. Les cours de l’eStH qui sont sanctionnés par un diplôme d’État sont pluridisciplinaires et peuvent mener à un large éventail de métiers du tourisme. Ils comprennent des sujets comme le management, les finances, la culture, l’économie et les langues étrangères. À noter que cette dernière partie bénéficie d’un choix spécifique pour Maurice à savoir l’étude de langues étrangères venant des marchés émergents intéressant le pays. Il s’agit de la Chine et de l’Inde et par conséquent l’apprentissage concerne le mandarin et l’hindi.

ABSA CAPE EPIC : LUX* APPORTE SON SOUTIEN dominique Hardy et Mark oliver étaient en Afrique du Sud au mois de mars pour relever le défi de l’ABSA Cape epic. Soutenus par le groupe LUX*, ils se sont investis d’une mission : récolter des fonds lors de leur périple pour l’association Physically Handicapped Persons Sports Federation (PHYSFed). Pendant la semaine des courses, soit du 19 au 26 mars, des appels aux dons ont été faits sur plusieurs radios. La somme récoltée sera dévoilée lors d’une cérémonie pendant laquelle un chèque sera remis à l’association PHYSFed. L’ABSA Cape epic est la course de Vtt la plus télévisée au monde. et pour cause, elle est l’unique épreuve de 8 jours qui soit classée hors catégorie par l’Union Cycliste Internationale (UCI) ce qui fait d’elle une date importante du calendrier des vététistes professionnels. L’itinéraire change chaque année, conduisant les quelque 1 300 vététistes amateurs et professionnels, répartis en 650 équipes, à travers environ 700 km de paysage préservé et 15 000 m d’escalade sur certains des plus beaux cols de montagne d’Afrique du Sud. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

CARNET

LE SUGAR BEACH ACCUEILLE JUST 4 MAGIC Gus, Fred, Alistair et Clément, quatre garçons unis par la passion de la magie, c’est le quatuor qui forme Just 4 Magic. À Maurice dans le cadre d’un unique spectacle inédit et époustouflant, ils ont séjourné au Sugar Beach Golf and Spa resort. Les clients de l’hôtel ont pu apprécier leurs talents lors de dîners spectacle qui ont repris leurs prestations faites sur la scène du J & J Auditorium. Fred razon est le pickpocket de la bande qui vous fait les poches en vous complimentant alors qu’Alistair Kent met la technologie au service de la magie. Quant à Gus, qui était déjà venu à Maurice l’année dernière et qui s’était fait remarquer dans l’émission « La France a un incroyable talent », il est dans un registre plus classique d’illusion et de passe-passe. enfin, Clément, également comédien et dont le visage est familier en raison de ses pubs à la télé française a joué à l’humoriste et fait le lien entre les autres. Le spectacle de Just 4 Magic était organisé par titanium en collaboration avec Island Haze.

MORIS DIME LANCE LE STREET ART dans le cadre du projet Moris dime et des célébrations des 25 ans de notre république et des 50 ans de notre Indépendance, l’agence créative ‘Meta-Morphosis’, en partenariat avec Le Caudan Waterfront, a commencé une série de manifestations artistiques autour du Street Art. Le coup d’envoi a été donné au Caudan le 1er avril. Un premier événement qui a rencontré un vif succès auprès des Mauriciens, enfants et adultes, conviés à peindre des œuvres déjà préparées par cinq artistes. Ittish Shubham Hanuman, Joshila dhaby, Aungnoo Chiranjiv Mahesh Kumar, Nishal Purbhoo et Luchmun Neermal ont effectivement fait des dessins sur la clôture de la salle de spectacles du Caudan actuellement en construction. Une deuxième édition s’est tenue le 15 avril avec les mêmes artistes et également olivier Langevin et Gaël Froget. Cette initiative est appelée, tout comme celle de la capsule temporelle, à voyager à travers l’île Maurice et rodrigues et habiller les murs, les façades, les stores des magasins, les pirogues, les murs en tôle, le sol…

LE SAKIFO REVIENT À LA RÉUNION L’île de la réunion se prépare à accueillir l’évènement musical de l’année. en effet la 14e édition du Sakifo Musik Festival se déroulera les 2, 3, 4 juin prochains sur le site de la ravine Blanche à Saint-Pierre. Cette scène musicale est devenue une référence du paysage culturel musical de La réunion. Cet événement permet la rencontre d’univers musicaux différents. La programmation hétéroclite annoncée, mélangera des pointures internationales à des découvertes réunionnaises. Pop, rock, électro, chanson française, blues, reggae, funk, maloya, séga, musiques d’Afrique et de l’océan Indien seront au rendezvous. des djs seront aussi sur scène. Plus d’info sur : www.sakifo.com

PRÉVU POUR 2019

MARRIOTT OUVRE À PORT-LOUIS déjà solidement présent à Maurice à travers les hôtels, St. regis, Le Méridien et Westin, et bientôt avec le Sheraton, le groupe Marriott continue de renforcer sa présence sur l’île et annonce l’ouverture d’un business hôtel à Port-Louis en 2019. Cela se fera à travers sa marque Aloft avec la signature de l’Aloft Mauritius Port Louis. L’hôtel sera le premier projet de réutilisation adaptative de la marque en Afrique. Situé dans le quartier central des affaires de Port Louis, à proximité du Caudan Waterfront, l’hôtel s’installera dans un immeuble de 9 étages qui abrite des bureaux actuellement. Il se déclinera en 150 chambres spacieuses, de style loft, avec accessibilité aux dernières technologies dans une ambiance branchée et sociale. Propriété de Green east Master Limited, l’hôtel Aloft Mauritius Port Louis proposera le SPG Keyless, premier système d’entrée sans clé de l’industrie hôtelière qui permet aux clients d’utiliser leur téléphone intelligent ou la montre Apple comme clé de pièce. d’autres dispositifs incluront un centre de conditionnement physique re : chargeSM ; re : fuelSM par Aloft, ainsi que deux espaces de réunion modernes soutenus par une zone d’affaires « In-Touch ». Une connexion Wi-Fi rapide et gratuite sera disponible dans tout l’établissement.

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Artiste sur les réseaux sociaux

Fiona Nòve tisse sa toile Les réseaux sociaux ne sont pas que des espaces de frivolité, de sites de rencontres ou de défouloir. On peut y découvrir des artistes confirmés qui font leur communication ou des néophytes qui font leurs premiers pas dans le public. C’est le cas de Fiona Nòve qui diffuse sur Facebook son grain artistique à travers des illustrations qui mènent sur des sentiers envoûtants et mystiques.

critique mais aussi partager ce qu’elle aime faire. « Je souhaite être connue au niveau international, aussi faire des illustrations pour des artistes voire pour les albums d’artistes… » Si elle nous avoue avoir déjà créé une marque de T-Shirt, elle espère pouvoir, dans un proche avenir, voir ce projet aboutir. Contact : fionanove@gmail.com

C’est sous son nom d’artiste que nous vous présentons cette jeune femme. Après des études en Graphic Design au Charles Telfair Institute, elle trouve de l’emploi dans le domaine de la communication en tant que graphiste puis dans l’industrie du textile pour ensuite revenir à son premier métier. Toujours habitée par l’envie de créer librement, elle ressent depuis peu une envie de vivre de sa passion en utilisant les réseaux sociaux. Ses travaux laissent transparaître sa sensibilité. « Mes influences artistiques tournent autour du vintage, de l’abstrait. J’aime l’effet cosmique et tribal. J’ai beaucoup travaillé sur le noir et blanc mais j’éprouve également beaucoup de plaisir à jouer avec les couleurs ». Fiona Nòve excelle dans les illustrations et les photos mais avoue avoir un faible pour la première « J’aime aussi intégrer la mythologie à mes illustrations ». Fiona commence par prendre des photos puis les retravaille à travers le dessin ou l’aquarelle. Par sa créativité, elle donne son impact ou sa féerie à ses illustrations. Elle joue sur les décors, s’inspire de films pour en tirer des éléments qui peuvent lui être utiles dans son travail. Fiona Nòve travaille surtout à l’instinct. Obstinée, elle ne laisse jamais un travail incomplet, quitte à s’y pencher pendant des heures. Son plus grand rêve serait de faire une exposition afin de s’ouvrir au monde de la

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Christine Salem

Le maloya au féminin Christine Salem est une des rares voix féminines du maloya, une personnalité charismatique et forte. Avec sa voix grave et rugueuse, elle chante en créole réunionnais, malgache, comorien ou swahili au gré d’un maloya qui est le parfait mélange des rythmes de l’océan Indien et du continent noir. Invitée par l’Institut Français de Maurice, Christine Salem était en résidence avec trois musiciens de ravane mauriciens (Kurwin Castel, Samuel Dubois et Jeff Armand). Son concert à l’IFM le samedi 1er avril fut divin. Christine Salem est née un 20 décembre, jour anniversaire de l’abolition de l’esclavage à la Réunion. Heureux hasard ou prémonition de sa voie ? Toujours est-il que cette chanteuse et musicienne est éprise de sa culture et de ses racines. Ce n’est pas elle qui a choisi le maloya, c’est le maloya qui l’a appelée. Sa première rencontre avec le maloya a suscité en elle la curiosité. « J’étais encore enfant et j’ai vu un groupe jouer du maloya dans la rue… Cela m’a impressionné et ce fut une révélation ». Habitant Saint Denis, les Camélias, elle est inévitablement plongée dans un environnement où se réunissent des petits groupes à chaque coin de rue pour chanter le maloya et faire résonner les instruments traditionnels, comme le kayamb. Cette exposition à la musique la poussera à apprendre à maîtriser ces instruments, à jouer de la guitare, de la percussion. Christine Salem commence l’écriture très jeune et les nombreuses rencontres artistiques furent pour elle des souvenirs marquants. Avec sa guitare, elle chante dans la rue. Sa rencontre avec Danyel Waro lui ouvre les yeux sur les chemins à emprunter pour ensuite voler de ses propres ailes vers la création de son premier groupe, Salem Tradition. La chanteuse de maloya écoute beaucoup de blues et de musiques traditionnelles du monde entier. Ses nombreuses résidences avec d’autres groupes comme Mamar Kassey ou Moriarty l’ont aidé à grandir musicalement et artistiquement. Elle est allée plonger dans ses racines à Madagascar et aux Comores, ce qui lui a permis de mieux comprendre ces langues qu’on capte lorsqu’elle est en transe. Dans ses chansons, Christine Salem évoque des sujets qui touchent la société. Elle parle de ce quartier de Saint Denis où elle a grandi, les Camélias. Un quartier modeste… Elle parle aussi de la jalousie, de la nature humaine, des problèmes de la vie, des colons, des femmes… de la réalité. Sans jamais tomber dans la négativité, elle veut amener une prise de conscience pour que les choses bougent. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Livres

LE BESTIAIRE MAURICIEN L’Atelier des Nomades vient de publier un recueil de contes qui s’articule autour de la vie des animaux vivant sur le sol mauricien. Le bestiaire mauricien est né sous la plume de Shenaz Patel et prend vie à travers des illustrations d’emmanuelle tchoukriel. Le Bestiaire mauricien est un album de contes inédits et contemporains. Le lecteur se laisse facilement transporter par la poésie des histoires et la délicatesse des aquarelles de ce fabuleux voyage au cœur de la faune mauricienne. Ce livre nous invite à la rencontre des singes chapardeurs, des bébêtes-ciseaux qui n’ont peur de rien, d’un gecko qui se prend pour un papillon, d’un « courtpas » bien trop rapide. tangue, rat musqué, ourite, étoile de mer sont les protagonistes qui vous convient à regarder leur environnement naturel sous un autre angle. Shenaz Patel nous dévoile une fois de plus son imagination débordante et explore les mots et les expressions les plus intrigantes du monde animalier ou floral. disponible en versions anglaise et française, le Bestiaire mauricien regroupe neuf contes.

ÎLE RÊVÉE, ÎLE RÉELLE « Île rêvée, île réelle » est l’œuvre de Julie Peghini, anthropologue, maître de conférences à l’Université Paris 8, au département culture et communication, et chercheuse au CeMtI (Centre d’études sur les médias, les technologies et l’internationalisation). elle évoque à travers ce livre, les modes particuliers du vivre ensemble à l’île Maurice et le multiculturalisme, réel, rêvé ou utopique. Cette île arc-en-ciel, île-écriture et île-carrefour, car elle réunit l’Afrique, l’europe et l’Asie, est très souvent vantée et célébrée comme un paradis multiculturel. elle a développé, de par sa situation géographique, son passé colonial et sa construction nationale spécifique, un multiculturalisme singulier. Julie Peghini nous propose une incursion en terre mauricienne pour tenter de saisir contradictions et possibilités de l’île, avec ses artistes en première ligne. elle passe en revue les entraves à la créolisation, la littérature mauricienne, les artistes en parlant des précurseurs à l’instar de Malcolm de Chazal ou Hervé Masson entre autres.

HISTOIRE MARITIME DE L’ÎLE MAURICE 1500 – 1815 Jean-Marie Chelin nous livre dans son dernier livre, Histoire maritime de l’île Maurice 1500 – 1815, une compilation commentée qui rassemble les faits et gestes des navires et des marins sur trois siècles. L’auteur a fait de nombreuses années de recherches et a réuni toutes les sources possibles – livres, journaux, archives – qui lui ont permis de reconstituer la vie maritime de l’île depuis 1500 jusqu’à 1815. L’historien nous replonge dans le passé pour nous faire vivre l’histoire, au mois le mois et année par année, de ceux qui sont venus à la conquête de l’île. Histoire maritime de l’île Maurice 1500 – 1815 se dévoile en deux volumes de 400 pages chacun.

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Livres

LA LÉGENDE DE BEL OMBRE Le dernier né de la collection Tikoulou a été lancé le 14 mars dernier dans les locaux de rogers House. Intitulé La légende de Bel ombre, il se veut à la fois ludique, amusant et instructif. Ce 16e tome est le fruit d’une collaboration entre la rogers Foundation, les auteurs de l’oNG reef Conservation, Claire rose et François rogers, l’éditrice Pascale Siew et l’illustrateur Henry Koombes. La légende de Bel ombre a demandé plusieurs mois de travail pour réussir à capturer l’essence du domaine de Bel ombre. Le but est d’éveiller les consciences à la richesse, mais aussi à la fragilité de nos écosystèmes et de la biodiversité de notre île. Philippe espitalier-Noël, Ceo de rogers, a fait ressortir dans son discours, que cette publication vient en appoint de toutes les actions environnementales menées par le groupe rogers. « Durant la première année suivant sa publication, nous offrirons un exemplaire gratuit à quelque 2 800 écoliers entre 8 et 11 ans qui assisteront aux sessions pédagogiques de Bis Lamer. » Pour rappel le lancement de ce livre s’inscrit dans le cadre du programme « Protez nou lakot ».

UN ENFANT DES ÎLES À PARIS Né à Maurice en 1950, Jean-Jacques dupont rivalz de St Antoine quitte son île en 1971 pour Paris. Il nous fait le récit de ses années d’études universitaires à Paris de septembre 1971 à juillet 1975, des années merveilleuses, riches en souvenirs. L’auteur nous parle des faits marquants cette période de sa vie. de Georges Pompidou qui était président de la république, à l’économie française ou la création de l’avion supersonique Concorde par la France, la construction des autoroutes et le développement de l’énergie nucléaire. Le contexte international est alors marqué par une forte augmentation du prix du pétrole, des soubresauts dans le système monétaire, l’affaire du Watergate aux États Unis, la guerre du Vietnam et la poursuite de la Guerre Froide. Un enfant des îles à Paris retrace les quatre années fabuleuses de l’auteur à Paris jusqu’à l’obtention de son diplôme en juin 1975. Le livre décrit l’ambiance de la rue Saint Guillaume, aborde aussi le défi pour un Mauricien, venant d’une petite île tropicale et paisible, de s’adapter à une nouvelle vie dans une grande capitale au rythme de vie accéléré et soutenu. entre choc climatique, journées sombres, éloignement de la famille et nostalgie de son île, Jean-Jacques dupont rivalz de St Antoine retiendra les souvenirs d’une ville riche en histoire, en culture et en spectacles. Il prend plaisir à marcher dans le Quartier Latin, regarder couler la Seine, s’asseoir sur un banc dans un parc. Ce récit est aussi ponctué de deux grands voyages en europe pendant les vacances et qui lui ont permis de découvrir d’autres cultures et ont suscité en lui cette envie de connaître d’autres horizons. Les illustrations du livre sont signées Mary Kelly, une amie d’enfance de l’auteur.

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Photoreporter à Maurice dans le cadre du projet Moris Dime

Frank Vogel : les Mauriciens doivent prendre conscience de l’importance du patrimoine de l’eau Il s’est rendu célèbre à travers ses reportages photo sur la problématique de l’eau et surtout sur les Bishnoïs, considérés comme le premier peuple écolo de la planète. Frank Vogel était à Maurice à l’invitation de Meta-morphosis, concepteur du projet Moris Dime qui veut mettre en valeur les fiertés mauriciennes à l’occasion des 25 ans de la République et des 50 ans de l’Indépendance. Il nous parle de son engagement et des risques qu’encourent la planète et Maurice.

sécheresse cela prend toute son importance. Les gens vivent autour de l’eau. Il faut faire prendre conscience aux Mauriciens de l’importance de ce patrimoine. Le message derrière ce n’est pas de montrer l’eau des canalisations trouées mais que les Mauriciens prennent conscience que l’avenir de Maurice, puisque c’est Moris Dime, va se jouer maintenant et qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. Politiquement il faut faire des choses pour éviter un drame. A l’inverse, trop d’eau n’est pas bon également et engendre innodations, écoulements et pertes.

Frank Vogel, qui êtes-vous ?

C’est la gestion dans sa globalité qu’il faut améliorer ?

Je suis ingénieur agronome de formation, puis photographe. Je viens d’une famille alsacienne qui travaille dans l’agriculture et le vin notamment. J’ai toujours été sensible à l’environnement et l’eau en fait partie. Je travaille sur la problématique de l’eau dans le monde depuis fin 2011 et les tensions qui sont liées. J’ai un gros projet en cours sur les grands fleuves à travers le monde. J’ai déjà fait le Nil, le Brahmapoutre, le Colorado, le Jourdain et aussi le Mékong (dans le magazine Géo du mois de janvier). Les prochains sont le Gange, l’Amazone et le Zambèze.

Oui. Il faut bien gérer la problématique de l’eau. Moi je vais faire des photographies autour de la thématique de l’eau. Mais comment l’image peut-elle aider à résoudre ce problème pour les peuples ? À mon niveau, je me considère comme un messager et mon but c’est que le message soit le plus diffusé, sous forme de magazine, télé, radios, tous les médias possible. Mon rôle n’est pas de dire ce qu’il faut faire mais de sensibiliser, sans donner de leçons. Je mets juste un coup de projecteur sur les problèmes. J’ai des idées mais il ne m’appartient pas d’y apporter des réponses. Par contre, plus le message est diffusé, plus il y a de chances que les politiques l’entendent et essayent d’apporter leurs solutions.

Pourquoi spécifiquement l’eau ? L’homme peut vivre sans pétrole mais pas sans eau. L’eau potable représente moins de 5% de l’élément liquide sur terre. Cette quantité d’eau est souvent mal utilisée et gaspillée. Cette nécessité de l’eau mène à des tensions ; il y a déjà eu des guerres autour de l’eau, notamment pour le Jourdain. Le Nil a déjà été la source de conflits et le sera peut-être encore avec le barrage que le Soudan est en train de construire. Les Égyptiens vont perdre entre 12 et 25% d’eau en 10 ans, énorme pour un pays qui aura bientôt 100 millions d’habitants. L’eau est au centre de tout. Aujourd’hui, avec la fonte des glaciers, certaines régions vont avoir trop d’eau et d’autres pas assez. Certains pays comme le Canada, sont plutôt satisfaits de la fonte des glaciers. Ailleurs, le gaspillage comme exemple l’irrigation de terrains de golf dans le désert et les canalisations trouées, pose de gros problèmes.

Vous étiez ingénieur agronome, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir photoreporter ? Durant les quelques mois que j’ai passés dans un cabinet conseil américain, j’ai décidé de faire un voyage à travers le monde qui devait être sponsorisé par des entreprises. Sauf que les attentats du 11 septembre 2001 sont passés par là et j’ai perdu 90% de mes sponsors. Je me suis retrouvé avec 1 500 € pour un an. J’ai décidé alors de faire le voyage en stop. J’ai appris à me débrouiller seul, sans rien et à être très ouvert avec les gens. Je me faisais inviter par tous, même les plus démunis qui sont souvent les plus généreux. Je prenais des photos parce que c’était ma passion. Au fond, je suis parti pour une quête de mon moi intérieur. En Birmanie, je me suis retrouvé dans un monastère et c’est là que j’ai compris ce que je voulais faire : ce n’était pas ingénieur mais voyager, faire des photos, être le témoin de ce qui se passe et passer des messages. Quand je suis rentré, on m’a pris pour un fou et j’ai pris cinq ans pour vivre de ce métier grâce à un reportage sur les Bishnoïs en Inde, qui fut un scoop à l’époque. Le reportage fut publié dans les

Comment votre préoccupation est-elle liée au projet Moris Dime ? Elle n’est pas directement liée mais comme l’eau est aussi liée au patrimoine mauricien, mon apport peut être intéressant. Certes, c’est plus petit comme problème mais c’est intéressant aussi. Comme on est sur une île, entourée d’eau, l’eau est cruciale. Avec la

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magazines, puis est devenu un documentaire qui a fini par être prophète en 1485 et pour lequel 500 000 personnes viennent en diffusé dans les écoles. pèlerinage deux fois par an. J’y ai rencontré un homme qui passait Les Bishnoïs forment un peuple de gens qui sont les premiers pour un fou. Celui-ci m’a confié que les Bishnoïs, qui étaient écolos au monde (depuis le XVe siècle). Ils ont changé supposément les premiers écolos au monde, utilisaient leur mode de vie pour s’adapter au changement. Ils en fait énormément de plastique pour un acte de suivent vingt-neuf principes édictés par leur foi qui consiste à agrandir des dunes, où sont gourou, (Jambeshwar Bhagavan) et se caracenterrés des hommes saints, en y apportant Mon rôle n’est pas térisent par leur végétarisme, un respect strict du sable. Autrefois cela se faisait au moyen de toute forme de vie (non-violence, ahimsâ), d’une écharpe mais la modernité avait amené de dire ce qu’il faut la protection des animaux et des arbres, les sacs en plastique dont les pèlerins se faire mais leur tenue vestimentaire particulière. débarrassaient dans la nature une fois leur C’est extrême mais ils y sont parvenus. Ils rituel terminé. À raison d’un million de sacs de sensibiliser, ont créé l’écotaxe et vivent en symbiose par an, on peut imaginer les dégâts sur 20 sans donner complète avec la nature. C’est un sujet qui ans. m’a beaucoup inspiré, m’a permis de vivre Au final, ce « fou » a réussi à convaincre les de leçons. grâce à la photo et a contribué à ma notoriété Bishnoïs d’utiliser des sacs en toile réutilisables mondiale. qu’il distribuait. Je l’ai emmené en France en 2008 au Forum mondial de l’environnement à Après toutes ces années, pourriez-vous dire que Courchevel. Il a découvert les poubelles publiques à votre investissement est en train de payer aujourd’hui ? Paris et m’a demandé de l’aider. Grâce au film, où l’on montre la fabrication d’une poubelle à Jodhpur, le lieu était totalement Oui. Pour les Bishnoïs, ça a payé. Il existe un lieu créé par leur propre en deux ans. L’espoir est donc permis. ◆ CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Galerie 1,242 South-East à Mon Trésor

Des artistes de renommée mondiale en exposition Ouverte en décembre dernier, la Galerie 1,242 SouthEast à Mon Trésor dans le sud de l’île commence à faire parler d’elle notamment pour la qualité des œuvres exposées mais aussi pour son souci d’innovation. Ainsi, Zemba Luzamba, un Congolais d’origine qui vit en Afrique du Sud, est venu rejoindre la quinzaine d’artistes déjà présents. Impressionnant par le réalisme de ses huiles, il s’est déjà fait un nom en Europe à l’instar de Botalatala et de Freddy Tsimba que nous vous présentons également. Zemba Luzamba est né en 1973 en République démocratique du Congo. Après avoir étudié à Lusaka en Zambie, il s’est installé en Afrique du Sud en 2000. Privilégiant la peinture à l’huile, il se spécialise dans les œuvres très réalistes montrant le quotidien des gens. On note l’absence de repère géographique et de notion de temporalité s’opposant au réalisme des personnages. C’est une mise en avant d’un geste de la vie quotidienne, d’un geste simple qui pose des interrogations sur le mode de vie, sur le temps qui passe. En renvoyant au spectateur le choix de l’interprétation de la toile, Zemba veut communiquer avec lui. C’est peut-être ce qui explique le succès de cet artiste dont les œuvres ont déjà été largement exposées. Freddy Tsimba est un artiste déroutant qui travaille à partir des déchets comme les capsules qu’il récupère dans les nganda (bars de Kinshasa) et les cuillères et fourchettes qu’il rachète des enfants de rues. Il utilise aussi des douilles et des cartouchières récupérées, en se déguisant en simple d’esprit dans des zones de guerres. Parmi les créations de Freddy Tsimba, ce sont ses « silhouettes effacées » qui frappent – des troncs d’hommes, de femmes et d’enfants nés de la soudure de ces objets collectés dans sa ville et ailleurs. Sa démarche est militante, tentant de confronter l’homme aux dégâts qu’il cause. On trouve beaucoup de femmes dans ses sculptures. Dans une déclaration au journal Le Monde, il expliquait cela en déclarant vouloir « soigner la mort ». « Les femmes dans mes œuvres, c’est la vie que je cherche à scander à travers elles, à travers ces éléments de récupération qui dorment, jetés, qui ont tué. Je cherche à soigner la mort. Par elles, c’est la résurrection. La femme incarne la vie, c’est aussi elle qui souffre le plus dans les moments de guerre [] » Freddy Tsimba a déjà exposé en Belgique, au Canada, en Chine, en France, en Allemagne et en Afrique du Sud, entre autres pays. Un autre artiste travaille également à partir des déchets, Botalatala, autoproclamé « Ministre des Poubelles ». Il crée des œuvres d’art à partir de déchets qu’il sculpte et intègre dans des compositions collées sur des panneaux de bois ou de carton peints de sa main. « Le terrorisme : un virus à combattre ou le reflet de soi-même ? » : le titre de cette œuvre éclaire l’approche de l’artiste. Chaque

Une œuvre de Botalatala.

composition est l’aboutissement d’un processus de réflexion profonde, lente et patiente, porteuse de multiples sens. Botalatala « court derrière l’actualité », mais en réalité il la précède, l’analyse, anticipe le devenir du monde, pose des questions et force des propositions, provoque le débat, simplifie les questions majeures en traçant un chemin de réflexion complexe parce qu’humain, refuse de trancher le nœud gordien des thèmes posés à plat, interpelle depuis la Cité de Kinshasa. L’habitant Ministre tourmenté crée de l’espoir dans ce rejet de poubelles, et nous recevons le choc de plein fouet, sans autre choix que de réfléchir avec lui. Il a été exposé en RDC, en Belgique, en Angleterre. Un film consacré à Botalatala sort en salle en Europe début juin. La galerie 1,242 South-East organisera une exposition Botalatala à Maurice en juin 2017. Pour rappel, la galerie est ouverte du mardi au samedi, de 10 à 17 heures. Pour s’y rendre, rien de plus facile, il suffit de suivre les flèches après le Holiday Inn de l’aéroport. Ce sera un excellent arrêt lors d’une excursion dans le sud historique de l’île, berceau de la colonisation et théâtre de la fameuse bataille de Grand Port. Notons que la galerie est en exposition temporaire au musée Blue Penny à Port-Louis depuis le 13 avril et ce jusqu’au 13 mai. Contact : Chris Oorlynck 57 32 13 48 chris@africabomoko.com www.1242southeast.com

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1,242 South-East Gallery, Mon DĂŠsert - Old Sugar Mill (5' from the airport) Opening hours : from Tuesday till Saturday from 10 am till 5 pm - Tel : 57 32 13 48 www.1242southeastgallery.com

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Les artistes mauriciens à l’honneur Sandrine Fanchette et toute son équipe, avaient mis les petits plats dans les grands. De nombreux amateurs avaient fait le déplacement pour découvrir les œuvres artistiques de Tristan Chaillet, Patrick Laverdant, Chloé Ip, Stéphanie Desvaux, Roy Zetisky, Djuneld Dulloo, Azim Moollan et Keivan Cadinouche. Quelques clichés du cocktail et des œuvres présentées.

Sandrine Fanchette, directrice de Roche Bobois Maurice, prestigieuse marque française d’ameublement, a lancé début mars, un nouveau concept de vernissages dans son showroom situé à Forbach et magnifiquement agencé pour l'occasion, afin de donner l’opportunité aux artistes mauriciens de mieux se faire connaître. Nous avons pu découvrir tout le talent de plusieurs d’entre eux réunis autour d’un cocktail pour lequel

Stephanie Desvaux.

L'expo dans le showroom de Roche Bobois à Cape Town.

Tristan Chaillet. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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L'équipe de Roche Bobois Maurice.

Patrick Laverdant.

Les artistes aux côtés de Sandrine Fanchette, Laetitia Lor et Alicia Maurel.

Béatrice Mayer, Directrice de Côte Nord Editions Ltd et Béatrice Melotte, Responsable Communication chez Côte Nord Editions Ltd.

Keivan Cadinouche.

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AÉRIEN

AIR MAURITIUS

TOURNÉE ASIATIQUE POUR PROMOUVOIR L’AIR CORRIDOR

AMSTERDAM AVEC AIR MAURITIUS ET KLM ROYAL DUTCH AIRLINES La compagnie aérienne KLM royal dutch Airlines lancera à partir du 30 octobre 2017 une nouvelle liaison entre Amsterdam et l’île Maurice. Cette route sera opérée en coopération avec Air Mauritius. La compagnie nationale néerlandaise proposera trois vols par semaine entre sa base à Amsterdam-Schiphol et l’aéroport de Sir Seewoosagur ramgoolam, opérés en Boeing 787-9 dreamliner pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires, 45 en Premium et 219 en economie. de son côté et dès le 26 mars 2018, Air Mauritius proposera deux rotations hebdomadaires entre l’aéroport SSr et Amsterdam, opérés en Airbus A340 pouvant accueillir 28 passagers en classe Affaires et 264 en economie. Un vol supplémentaire est prévu au mois d’août et d’octobre. Air Mauritius, partenaire stratégique d’Air France, rappelle via raja Buton que la nouvelle route met en évidence son objectif de développement « non seulement sur le marché hollandais, mais aussi dans toute l’europe grâce au réseau de KLM ». « Amsterdam et notre hub de Paris renforcent la coopération de longue date que nous avons avec le groupe Air France-KLM », et l’offre aux clients.

La compagnie aérienne nationale poursuit ses efforts pour promouvoir l’Air Corridor. Plusieurs ateliers de travail ainsi que des tournées ont été organisés sur différents marchés asiatiques et africains depuis l’année dernière. en sus des ateliers qui se sont tenus au Japon et en Corée en décembre 2016, Air Mauritius, en collaboration avec la MtPA et Changi Airport Group, a fait plusieurs tournées à Bangkok et au Vietnam à la fin du mois de février. L’accent a été mis sur les avantages d’Air Corridor et les différentes options de vol pour relier l’Asie à l’Afrique à travers Maurice et Singapore. des rencontres avec la presse avaient aussi été organisées.

CORAIL HÉLICOPTÈRES : PREMIER OPÉRATEUR INDÉPENDANT À MAURICE Corail Hélicoptères Ltd, le premier opérateur indépendant d’hélicoptères, survole le ciel mauricien depuis le mois de mars. Présente à La réunion depuis 13 ans, la compagnie possède six appareils pour ses activités et opère également sur l’île de St Martin dans les Caraïbes, avec deux hélicoptères. elle sera désormais la concurrente d’une filiale d’Air Mauritius qui était la seule à proposer des vols commerciaux en hélicoptère jusque-là. Corail Hélicoptères Ltd offre des transferts aéroport-hôtels, ou des survols pour des activités professionnelles et de loisirs (baptême de l’air, découverte touristique, photographie aérienne et observations scientifiques, notamment), à l’aide d’un Airbus AS355N bimoteur, basé à l’aéroport international SSr. L’hélicoptère pourra également assurer des vols entre Maurice et La réunion en moins d’une heure et demie, à la demande. Les tarifs varient selon les types de vols et le nombre de passagers, et sont alignés sur ceux pratiqués dans de nombreux autres pays pour ce niveau de prestation. Les demandes de réservation peuvent être adressées par e-mail à l’adresse : info@corailhelicopteres.com.

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TOURISME

Publication

Petit Futé Mag : Une île Maurice effervescente et créative Charmes envoûtants, richesses culturelle et religieuse, architecture typique, muséographie, agenda des festivals mettant en scène les talents mauriciens sans oublier une palette d’activités entre terre et mer : c’est l’île Maurice effervescente et créative que Cathyline Dairin nous décrit dans le Petit Futé Mag Printemps 2017, Numéro 53.

passant par Dombeya, Kaz’Out, One Live Muzik Festival, Moris Dime ou le Festival Île Court…Toute une multitude d’événements culturels que l’île propose désormais faisant ainsi la part belle aux artistes locaux et la créativité mauricienne. Et comment ne pas mentionner les musées qui renferment un pan de l’histoire et qui attirent un grand nombre de touristes avides de connaissance. Le Musée de la Photographie, le musée de l’Aventure du Sucre, l’Aapravasi Ghat, le Château de Labourdonnais, le Blue Penny Museum sont les quelques sites que le Petit Fûté Mag cite. Sans oublier les terres intérieures et les sublimes plages tout autour de l’île et qui offrent une panoplie d’activités permettant de vivre la destination intensément.

Dans cette nouvelle édition du Petit Futé Mag, Cathyline Dairin a choisi de dévoiler tous les atouts d’une île Maurice bouillonnante et multiculturelle au travers d’un très beau reportage de 11 pages. Passionnée et habituée de l’île, la journaliste y brosse le portrait d’une île dynamique et pleine de richesses : calendrier des différentes fêtes religieuses (Thaipoosam Cavadee, la fête Holi, Divali, la Fête du Printemps, la Toussaint, Pâques…), ferveur des Mauriciens peu importe leur foi, processions bigarrées d’hommes et de femmes en tenue traditionnelle, cohabitation flamboyante entre les différentes communautés, tout un pan culturel mis en avant comme une véritable identité de l’île, et que le visiteur est amené à découvrir. Une immersion qui se fait également dans les hôtels où les touristes sont invités à vivre l’expérience chez les locaux. Le reportage décrit également un PortLouis atypique et trépidant, ponctué de centres d’intérêt comme la Place d’Armes, l’Hôtel du gouvernement,ou encore le Quartier Chinois… Les différents festivals sont aussi mis en valeur, et c’est une nouveauté. De Porlwi by Light, au Festival International Kreol en

HAUSSE DE 3,6 % DANS LES ARRIVÉES AU PREMIER TRIMESTRE Le tourisme semble bien se porter pour la destination mauricienne. Selon les derniers chiffres publiés par le bureau des statistiques, une hausse de 3,6 % a été notée dans les arrivées touristiques. Cette hausse concerne les arrivées enregistrées pour les trois premiers mois de l’année. Ils sont 339 682 visiteurs à avoir choisi de visiter l’île de janvier 2017 à mars 2017 contre 327 836 pour la même période en 2016.

L’europe conserve son fauteuil de leader avec 24,3% de visiteurs. La France métropolitaine se classe en tête du classement en enregistrant 80 119 arrivées. La réunion occupe la deuxième place avec 40 305 arrivées. Le royaume-Uni, l’Allemagne et la Chine complètent le top 5. Si une légère baisse est notée sur le marché indien, les Malaisiens étaient plus nombreux à avoir visité l’île Maurice.

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PROMOTION

DESTINATIONS NATURE

SATISFACTION AFFICHÉE POUR UNE PREMIÈRE PRÉSENCE À PARIS L’île Maurice et l’île rodrigues étaient présentes pour la première fois au Salon destinations Nature qui s’est tenu du 16 au 19 mars à Paris Porte de Versailles. Cette participation très fructueuse, a vu la présence d’un grand nombre de visiteurs sur le stand île Maurice,mettant en avant les atouts des deux îles afin de faire découvrir aux visiteurs, les activités nature qu’elles proposent. La MtPA représentée par roselyne Hauchler, Caroline Victoire et Morgane Vincent (AVIArePS), affichait un grand taux de satisfaction. Un premier contact fut établi avec Marie Berney, commissionnée par la mairie de Perigueux, pour discuter d’un projet de collaboration entre Perigueux et l’île Maurice. L’objectif de ce projet serait de créer une passerelle culturelle et touristique entre les deux destinations. Le stand Maurice/rodrigues a reçu la visite d’un amoureux de ces deux îles, Julien Lepers. Roselyne Hauchler, à g., en compagnie de Julien Lepers et Maguy Gassian.

INTERNATIONAL TOURISMUS-BÖRSE

MAURICE TRIOMPHE EN ALLEMAGNE

Le ministre du Tourisme Anil Gayan recevant l’Award de L’île avec les plus beaux hôtels de l’océan Indien.

La délégation mauricienne.

La délégation mauricienne a été plébiscitée lors de l’International tourismus-Börse qui s’est tenu du 8 au 12 mars dernier à Berlin. La destination a reçu l’Award de L’île avec les plus beaux hôtels de l’océan Indien de Jt touristik, l’un des principaux tour-opérateurs en Allemagne et reçu le prix de La meilleure destination 2016 du magazine Luxus Insider. Le ministre du tourisme, Anil Gayan, qui accompagnait l’équipe mauricienne pour l’occasion, a indiqué que

« Maurice reste une destination attrayante pour les touristes allemands pour de nombreuses raisons, dont sa réputation d’être une destination très sûre et ses nombreuses attractions touristiques ». L’International tourismus-Börse (ItB) 2017 a été une réussite pour l’île Maurice avec de nombreux contacts commerciaux et médiatiques qui ont eu lieu avec des tour-opérateurs clés et des acteurs du tourisme.

LA MTPA LANCE UNE NEWSROOM EN FRANCE

dossier de presse de l’office du tourisme de l’île Maurice, les communiqués de presse, photos, vidéos, évènements, actualités, contacts et autres documents. La newsroom met également en avant les dernières publications Facebook, Instagram et twitter. La Newsroom de l’île Maurice en France : http://www.mynewsdesk.com/fr/ilemaurice-tourisme/

L’office du tourisme de l’île Maurice a lancé en mars dernier une newsroom sur le marché français contenant toutes les actualités de l’île Maurice. Cette newsroom qui s’adresse aux médias, aux touropérateurs et aux agents de voyages français a pour but de fournir un maximum d’informations en temps réel. La newsroom contient le

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PROMOTION

Agents de voyages indiens à Maurice

Il faut augmenter la desserte entre l’Inde et Maurice

Il faut une augmentation du nombre de vols entre l’île Maurice et l’Inde. Tel est le souhait formulé par des agents de voyages indiens qui étaient à Maurice dans le cadre d’un éductour organisé par Holiday Seven Ltd, représentant de Travstarz India, avec le soutien de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), et des groupes Beachcomber, Constance, Sun Resort et l’hôtel Shanti Maurice. Ils sont aussi d’avis que l’image de Maurice en Inde, perçue comme une destination lune de miel, ne reflète pas la réalité, car le pays a beaucoup plus à offrir et se présente plutôt comme une destination familiale.

comme le cristal. Je ne comprends pas les Mauriciens qui la trouvent polluée. Ils devraient venir en Inde ». Le couple Chablani, Prince et Nathalie, de Bollywood Travel, partagent cet avis. « L’eau est propre, l’air est propre, ce que cherchent les Indiens ». Leur agence travaille avec les stars de Bollywood. Ils comptent ainsi parmi leurs clients des acteurs comme Madhuri Dixit, Amitabh Bachan ou Shah Rukh Khan. De son côté, Venuraj Janakarajan, qui vient de Bangalore, la Silicon Valley de l’Inde, assure qu’il y a un énorme potentiel pour la clientèle des jeunes geeks, toujours en quête de nouvelles expériences décalées, des activités en mer ou sur terre. Pour sa part, Melle Hiral Somani, d’Ahmedabad, affirme que « les Mauriciens sont accueillants, et que l’île est une destination pour tous les budgets ». Harish Nagpal, de New Delhi, a, quant à lui, été ébahi par la qualité et la variété de la nourriture. Un constat partagé par Sourabh Sharma de New Delhi et Payal Shah, d’Ahmedabad qui trouvent que la cuisine indienne présente sur l’île est une garantie pour les voyageurs de la Grande Péninsule. « On trouve même de la cuisine végétarienne, essentielle pour les Jains », s’exclame Payal, ravie. Pourtant Maurice pourrait encore mieux faire selon les agents de voyages indiens. Venuraj Janakarajan souligne qu’il y a un manque d’informations sur les liens géographiques (l’Inde s’est détachée de l’Afrique et de Madagascar) et historiques entre Maurice et l’Inde. Or, les Indiens « seront ravis de se connecter avec les Mauriciens, car il y a comme un air du pays natal en débarquant à Plaisance », assure-t-il. D’autre part, ils sont unanimes à demander une augmentation des vols entre l’Inde et Maurice car « la demande est là ». Le couple Chablani assurant même que cela pourrait augmenter le nombre de nuitées à Maurice qui passerait de quatre à six.

Douze agents de voyages des plus grandes villes indiennes, New Delhi, Mumbai, Ahmedabad, Lucknow et Bangalore, avaient fait le déplacement début mars. Ils étaient accompagnés de Sucheeta Nagpal, fondatrice et CEO de Travstarz India. C’était une récompense pour eux car ils travaillent pour Maurice depuis longtemps et ont envoyé des milliers de voyageurs indiens sur l’île. Le voyage leur a permis de se familiariser avec les nouvelles offres et découvrir l’expérience d’une hôtellerie de luxe. Accueillis et guidés par Fardeen Ebrahimsaib, fondateur et directeur de Holiday Seven, ils ont été émerveillés par la destination. Ainsi pour Sucheeta Nagpal, Maurice offre la même sérénité, la nature verdoyante et une mer propre aux couleurs extraordinaires comme les Maldives et les Seychelles. Mais Maurice a aussi tout pour être une destination familiale. Sandeep Jain, de New Delhi, pense que les infrastructures de l’île sont de bonne qualité. Il est aussi impressionné par la qualité de nos lagons. « La mer est claire

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DOSSIER

Tourisme

Maurice : une destination shopping qui s’affirme Il est 10 h 30 et un autocar débarque une dizaine de touristes venant d’un hôtel de l’est du pays, au marché de Port-Louis. Parmi, Rachel, une Alsacienne qui en est à sa première visite à Maurice. « Aujourd’hui, c’est journée shopping. On nous a dit que le marché de Port-Louis était incontournable. Effectivement, c’est très coloré et rempli de parfums », nous confie-t-elle. Épices, artisanat local mais aussi produits textiles, le marché de Port-Louis est un concentré de ce qu’offre l’île pour le meilleur et pour le pire, produits authentiques mais aussi contrefaçons. Si certains s’en offusquent, comme Heidi, une Allemande qui s’étonne de trouver un T-Shirt Ralph Lauren à moins de 25 €, d’autres comme Bianca, une touriste italienne au teint hâlé, estime que « tant qu’il y a l’étiquette et le label, on se moque de savoir si c’est du vrai ou du faux ». Pour être assurés d’acheter des produits de marques authentiques, il faut se rendre dans des magasins agréés. Le site www.taxfreeshopping.mu, créé par la Chambre de commerce l’île Maurice (MCCI) et dédié au Tax Refund, vise à promouvoir de véritables marques représentées par des distributeurs autorisés et une prestation de services de haut niveau avec des opérateurs ayant des antécédents prouvés sur le marché et reconnus dans leur domaine d’activités respectif. Pour renforcer l’authenticité des marques sur le site, MCCI a signé un accord écrit avec chacun des opérateurs concernés, dans le cadre duquel ces derniers doivent également soumettre le certificat du siège social des marques qu’ils peuvent représenter. Une initiative

a destination Maurice s’est fait connaître au tout début de l’industrie touristique comme un paradis sous le soleil avec une hospitalité sans égale. Au fil du temps, d’autres atouts comme les activités terre et mer et la dimension culturelle se sont ajoutés à cette offre. Mais comme toutes les destinations de voyage, le shopping a toujours été un à côté non-négligeable pour l’île. Produits locaux mais aussi hors taxes, sont proposés dans les boutiques autour des sites touristiques et désormais également dans les centres commerciaux contribuant significativement à l’économie mauricienne, soit Rs 5 milliards en 2016, selon Statistics Mauritius.

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DOSSIER

La dernière collection Hugo Boss.

saluée par le prestigieux guide touristique français Le Petit Futé qui note que le portail « veille à l’authenticité des enseignes référencées, s’attache à repérer et mettre en avant des marques locales intéressantes, lutte activement contre la contrefaçon, assure la qualité et la traçabilité de toutes les enseignes rassemblées sur le site – qu’elles soient locales ou internationales ».

produits bien locaux fabriqués par des artisans soucieux de proposer du « mauricien authentique ». Si certains se sont regroupés au sein du label Made in Moris (voir plus loin), d’autres plus petits, perpétuent des traditions de famille. On retrouve ainsi dans le village de Vieux Grand Port, des femmes qui fabriquent des tentes de vacoas. Un peu plus loin à Mahébourg, un artisan propose des pirogues colorées, symbole de ce village chargé d’histoire, où les régates constituent encore aujourd’hui une

Duty-free island Une démarche qui va dans le bon sens et tend à soutenir l’ambition du gouvernement de faire de Maurice, une « duty-free island ». Désormais, un peu partout à travers l’île, plus d’un millier de boutiques hors taxes ont vu le jour avec le logo de la Mauritius Revenue Authority (MRA). On y trouve de tout. Au niveau du prix, c’est presque pareil qu’en Europe, nous assure Cédric, un Français qui scrute avec attention un polo Lacoste dans un magasin du centre de l’île, mais avec la détaxe à l’aéroport, c’est plutôt intéressant. « Si beaucoup de ces produits sont souvent d’origine étrangère car l’industrie textile mauricienne est devenue peu compétitive en raison de la suppression des quotas internationaux, l’île compte encore environ 200 entreprises, dont plusieurs de luxe, des maroquiniers ou encore des bijoutiers », explique une ancienne directrice de l’association des producteurs mauriciens (MEXA). Toutefois toutes les entreprises n’accordent pas la licence pour vendre sous leur nom. Le bijoutier londonien Graff, qui fait fabriquer des bijoux à Maurice, accepte de vendre sur l’île avec un rabais de 30% de réduction par rapport à la Grande-Bretagne mais le bijoutier australien Cargyle interdit la vente de ses bijoux à Maurice. Au-delà des produits de marque, le shopping concerne aussi des

TÉMOIGNAGES Ismet Akdag – Turquie « On nous a surtout vendu l’île Maurice comme une destination plage et nature. Je suis à ma première visite à Maurice et j’ai été surpris de voir le nombre de centres commerciaux et la palette d’enseignes qui est proposée. À la base nous n’étions pas venus pour le shopping mais nous nous sommes laissés tenter par des magasins comme Hugo Boss, Coton des Îles et Adamas. Avoir la possibilité d’acheter des produits hors taxes est très intéressant et certains produits sont nettement moins chers ici que chez nous. »

Oriana Hoarau – La Réunion « Je viens à Maurice au moins deux fois par an depuis maintenant 8 ans. Certes les prix ont pris l’ascenseur depuis deux ou trois ans mais ils restent tout de même très intéressants. Je viens essentiellement pour le shopping et on privilégie le textile. Outre la foire de Quatre Bornes, on trouve aussi quelques magasins affichant des prix intéressants à Bagatelle Shopping Mall. On achète du local car cela correspond à notre budget qui tourne aux alentours de Rs 20 000 à Rs 25 000. »

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DOSSIER

attraction certains dimanches. Maurice est aussi connue pour ses maquettes de bateaux. Plusieurs boutiques proposent des modèles de voiliers un peu partout mais l’atelier du plus ancien, Comajora à Curepipe, qui fête ses 50 ans cette année, se laisse visiter et offre sans doute le plus grand choix de maquettes de bateaux en tout genre sans compter un musée qui retrace les grandes avancées de la navigation maritime. On trouve

également des fabricants de petits objets décoratifs ou de bijoux faits à partir de coquillages ou de bois, dans différents coins de l’île qui constituent des souvenirs pas chers et très couleurs locales. Il est souvent possible de rencontrer les artisans qui acceptent d’ouvrir leurs ateliers et ramener plus que des objets mais aussi un peu d’histoire et de chaleur humaine.

Les Chinois, les plus dépensiers

touristes viennent d’Asie, ce sont eux, et notamment les Chinois, qui dépensent le plus dans les magasins hors taxes comparé aux Africains et même aux Européens sur une base individuelle. On note une baisse des achats des touristes sud-africains. L’augmentation du nombre de vols et l’arrivée de nouvelles lignes aériennes (Austrian Airlines, Lufthansa, Turkish Airlines, Air Asia, TUI Airlines, Edelweiss, Evelop et Euro-wings), ont contribué pour 4 % des ventes dans les magasins hors taxes en 2016, même si la valeur des achats hors taxe est relativement faible pour les compagnies aériennes low-cost. Selon la MCCI, pour augmenter considérablement les dépenses touristiques à l’île Maurice, il faudrait une infrastructure appropriée, une bonne combinaison de produits et un prix adéquat avec un marketing agressif. De même, il est nécessaire de s’attaquer aux problèmes du manque de marques de luxe, des marges élevées résultant de la commission aux transporteurs et du forfait intégral (all-inclusive) dans les hôtels qui restreint la propension aux achats dans la chaîne traditionnelle.

Les touristes européens ont maintenu la plus grande part des achats sans taxes enregistrés en 2016 à 43,5%, selon les chiffres de la MCCI et de Statistics Mauritius. Il convient de noter que, même si seulement 16,3 % des

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DOSSIER

LES LIEUX DE SHOPPING LE NORD Grand Baie Le principal centre balnéaire de l’île regorge de nombreuses boutiques. On y trouve deux grands centres commerciaux dont le Grand Baie La Croisette et le Super U (Grand Baie Cœur de Ville) où boutiques locales et internationales s’accordent afin d’offrir un vaste choix de produits. Ceux préférant les produits de marque aimeront le Sunset Boulevard composé de plusieurs magasins sous des allures de rue commerçante. Comptoir des Mascareignes Le Comptoir des Mascareignes, espace de shopping haut de gamme en face du Jardin des Pamplemousses.Les vingt-quatre boutiques du centre commercial (dont certaines sont déjà très réputées à Maurice), proposent une sélection de produits d’artisanat local, maquettes de bateaux, prêt-à-porter, joaillerie, un excellent caférestaurant, ainsi qu’un bureau de change, un parking. Le Comptoir des Mascareignes possède tous les atouts pour les touristes et Mauriciens adeptes du shopping.

L’EST Flacq Flacq est un endroit propice au shopping de par son marché particulièrement achalandé. Ce marché ou bazar, regorge de nombreux produits tels que vêtements, accessoires ou encore meubles. Présent durant certains jours précis de la semaine, le marché de Flacq est toujours bondé.

Goodlands Ce village du nord de l’île Maurice est idéal pour ceux désirant trouver des vêtements traditionnels indiens. On en trouve pour tous les âges en longeant la route principale de Goodlands. Pour les amateurs de maquettes de bateaux, une visite s’impose à l’usine Historic Marine qui est la plus grande fabrique de l’île.

L’OUEST Flic en Flac Ce village touristique de l’ouest de l’île Maurice comporte de nombreuses boutiques offrant des produits locaux. En longeant la route principale de Flic en Flac, ceux en quête d’artisanat local trouveront de quoi les ravir. Quant à ceux préférant les produits de marque, ils préféreront sans doute faire du shopping au centre commercial de Cascavelle où se trouvent de nombreuses boutiques de luxe.

Arsenal Magasins de marque, vêtements en cachemire et éclairage de luxe, Arsenal est propice au shopping haut de gamme. Cette région du nord est le rendez-vous des amateurs de produits de qualité.

Tamarin La Place Cap Tamarin loge plusieurs enseignes sous le même toit, et offre un cadre convivial et confortable pour faire du shopping en toute sérénité. Son environnement calme et spacieux permet d’y flâner en toute tranquillité dans les allées bordées de magasins en tout genre.

Port-Louis Du Caudan Waterfront en passant par le marché après un détour à Chinatown, Port-Louis est sans doute l’endroit de prédilection en ce qui concerne le shopping à l’île Maurice. Nombreux sont les marchands ambulants présents dans les rues de la capitale, offrant différents types de produits à des prix défiant toute concurrence. Ceux préférant les produits de haut de gamme trouveront leur bonheur au Caudan Waterfront alors que pour les produits artisanaux, le marché de Port-Louis reste inégalable. Grâce au Chinatown, PortLouis offre la possibilité d’acheter des produits chinois typiques et insolites tels que les herbes médicinales.

Rivière Noire Situé non loin de La Balise Marina, projet IRS de l’ouest de l’île Maurice, Le Ruisseau Créole est la touche élégante de cette région. Son cadre raffiné invite les amateurs de chic et de glamour à de longues séances de shopping.

CENTRE

LE SUD

De par ses 130 magasins, le centre commercial Bagatelle est l’endroit rêvé pour les amoureux du lèche-vitrines. Marques locales et internationales, supermarchés, galeries d’art et librairie s’y trouvent afin de garantir du choix et de la qualité. Il y a aussi les centres de Trianon Shopping Park et de Phoenix Mall. À ne pas manquer la foire de Quatre Bornes, un souk qui se tient les jeudis et les dimanches dans la place du marché au centre-ville. À Curepipe, la Galerie des îles et le Garden village offrent des boutiques également intéressantes.

Mahébourg La région sud abrite un des quartiers les plus folkloriques de l’île Maurice, Mahébourg. Chaque lundi se réunissent des marchands proposant divers produits artisanaux. On y trouve différents produits locaux dans un cadre typique et dans une ambiance propre aux marchés aux puces.

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DOSSIER

Made in Moris

Repartez avec du 100% local Made in Moris est un mouvement qui met en avant diverses causes. Il ne s’arrête pas à un simple logo mais engage le patriotisme à travers plusieurs entreprises. Le label Made in Moris, marque déposée et protégée, a été créé il y a quatre ans par l’Association of Mauritian Manufacturers. Il regroupe aujourd’hui 55 entreprises, représente 200 marques, pour un total de 2 500 produits. C’est une grande palette de produits locaux que propose le label Made in Moris. Ce label qui a débuté avec 11 membres fondateurs, connaît un très grand succès. Le label qui ne cesse de s’enrichir, inclut de nouveaux secteurs comme le textile, le secteur culturel et créatif, l’artisanat d’art ou l’agribusiness entre autres. Le « Made in Moris » est soumis à un cahier des charges précis attestant l’origine locale d’un produit, selon des critères de transformation et de valeur ajoutée. Ce processus est réalisé avec le soutien de SGS, le leader mondial de l’inspection, de la vérification, de l’analyse et de la certification. Le label Made in Moris sert à mobiliser les fabricants locaux pour booster l’industrie mauricienne, promouvoir auprès des autorités l’importance stratégique de la production locale, tout en respectant le cahier des charges de la marque. La marque valorise les produits locaux, les compétences et le savoir-faire, la qualité, l’innovation. Cette vitrine du savoir-faire mauricien a, en seulement quatre ans, su acquérir une notoriété et une crédibilité auprès des Mauriciens. C’est aussi un élément de différenciation dans une offre commerciale dominée par des produits importés. Cette quatrième année d’opération s’annonce riche en développements avec notamment une offre encore plus étoffée des marques labellisées. Aussi, le rassemblement des marques Made in Moris autour d’une offre s’adressant aux boutiques d’hôtels et à l’aéroport ainsi que le démarchage des hôtels et leur département « Procurement » pour promouvoir la qualité des produits fabriqués localement, est au programme.

H.Rault, entreprise familiale. Ces biscuits sont fabriqués à partir d’une méthode artisanale restée inchangée depuis sa création il y a maintenant plus de 140 ans. Ils peuvent être dégustés en plusieurs saveurs : chocolat, au lait, au beurre, à la cannelle, au coco, à la vanille et à l’anis. Le Thé Corson Le thé mauricien est très demandé sur les marchés extérieurs. Impossible donc de ne pas y goûter lors de vos vacances à Maurice et pourquoi pas ne pas en ramener dans vos bagages. Le Thé Corson est la seule marque labellisée Made in Moris. Enseigne incontournable, Corson a su au fil des années, adapter sa production à la demande des consommateurs. De nombreuses saveurs sont disponibles. Les Vergers de Labourdonnais Difficile de ramener des fruits dans ses valises mais il est possible d’en retrouver les saveurs grâce aux pâtes de fruits et des confitures. Depuis 1995, Les Vergers de Labourdonnais proposent ces produits à côté de jus de fruits frais, sorbets, glaces et pâtes de piment aux fruits. « Aujourd’hui, nous produisons 13 types de confiture, 10 parfums de pâtes de fruits. Le fait d’utiliser des fruits locaux pour réaliser des produits pleins de saveurs, sans conservateurs ou arômes artificiels, est très apprécié par nos clients. Nos produits sont développés suivant des recettes authentiques d’antan », dit Reaz Gunga, Agro Industry Manager - Food Processing Department.

QUELQUES LABELS Biscuiterie H.Rault Qui ne connaît pas les fameux biscuits manioc de la biscuiterie

Coton des îles Ltd Une marque 100% mauricienne de prêt à porter entièrement en coton dont le maître mot est : originalité. Vous y trouverez des tuniques, chemises, pantacourts, pantalons, robes, le tout offrant douceur, confort et légèreté de la fibre naturelle. Une seule couleur prédomine, le blanc. Ravior Ravior est une des références de la bijouterie portant le sceau Made in Moris. La marque témoigne d’un savoir-faire ancestral, de l’innovation, de la passion mais surtout de la créativité. Les collections s’inspirent des traditions, du vécu, d’une émotion ou tout simplement d’une phrase. Ravior propose une fusion des cultures en utilisant les

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DOSSIER

différents matériaux : argent, or, titane, acier mais aussi diamant et autres pierres précieuses. Studio 44 Studio 44 Mauritius est un atelier de créativité où le verre est façonné avec talent et imagination. Dirigé par Jean-Claude et Barbara Desvaux de Marigny qui dévoilent leur passion commune pour le verre soufflé, et particulièrement pour la verrerie de Murano. Vous trouverez à Studio 44, un souvenir de l’île mais surtout un objet unique. Éditions Vizavi « Faire du 100% mauricien dans le domaine de l’édition à l’île Maurice » tel était l’objectif que s’étaient fixé les Éditions Vizavi et qui a été brillamment relevé. Elles possèdent un catalogue de près de 80 titres qui fait vivre la richesse multiculturelle du pays, ses traditions et son patrimoine. Parmi, le fameux personnage Tikoulou qui nous conte ses nombreuses aventures. E.C. Oxenham Fondée en 1932 par Edward Clark Oxenham, cette compagnie se lança d’abord dans la fabrication de vin à partir de raisins secs importés. Dans les années 1960, lorsque le pays commença à s’industrialiser et que la famille compta un premier œnologue sorti de l‘université de Dijon en France, la fabrication de vin se fit à partir de concentrés de pur jus de raisin de cépages aussi nobles que le Cabernet Sauvignon et le Cinsault, importés de divers pays. Depuis 1987, la compagnie s’est lancée dans la production du brandy, du rhum et autres spiritueux. Les rhums Bougainville sont reconnus pour leur excellence et primés dans de nombreux concours internationaux. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

SHOPPING

Sodnac, Quatre-Bornes

Dîtes-le avec « La Magie des Fleurs »

Soyez très attentif si vous empruntez le rond-point du Centre Commercial de Phoenix pour vous rendre à Sodnac. Une nouvelle boutique s’adressant aux amoureux des fleurs et des orchidées a pris place à une centaine de mètres sur votre gauche. Prenez le temps de vous y arrêter. Marie-Hélène Carver vous y accueillera non seulement avec le sourire mais également avec un amour incommensurable pour les fleurs. Ouverte depuis le 2 février, La Magie des Fleurs est un must si vous aimez les fleurs et surtout si vous aimez faire plaisir à vos proches. Cette adresse est le fruit d’une passion que Marie-Hélène a mise en veilleuse pendant 46 ans. Aujourd’hui à la retraite, elle a décidé de la vivre au grand jour en ouvrant une boutique qui renferme bien des surprises. Ne vous attendez pas à voir un fleuriste classique. Marie-Hélène aime l’innovation, se différencier des autres mais surtout proposer quelque chose d’unique. Les orchidées en vitrine donnent le ton. Elle nous avoue fièrement qu’elles viennent de la serre de son époux Sylvio, située à Highlands. Ce dernier les cultive depuis de nombreuses années. Phalaenopsis, dendrodium, cymbidium, vanda font partie des variétés en vente. « Nous avons une grande variété d’orchidées et pour toutes les bourses. Je voulais, en créant La Magie des fleurs, rendre les orchidées accessibles », nous dit-elle. On retrouve aussi des roses, des anthuriums provenant de la serre du beau-frère de Marie-Hélène et quelques fleurs importées. La fraîcheur des fleurs est primordiale. Quant à la créativité, elle est innée chez Marie-Hélène. Ses parents adoraient les fleurs, sa mère, âgée aujourd’hui de 103 ans, était artistiquement douée et avait la main verte. Des qualités qui ont été transmises à Marie-Hélène. Bien qu’elle soit à l’affût de nouvelles idées, elle se laisse plutôt guider par sa sensibilité créative et cette envie de toujours vouloir faire plaisir à ses clients et de les surprendre en confectionnant des bouquets. « Je m’éclate dans ce nouveau métier qui n’en est pas un car je vis ma passion à fond et je la partage aux clients ». Une chose est sûre, vous repartirez avec de nombreux conseils et astuces. La Magie des Fleurs offre également un service pour le moins

original et unique à Maurice. En effet, Marie-Hélène et Sylvio ont une franchise qui leur permet de proposer des roses sur lesquelles ils peuvent graver un mot, un nom, une petite phrase ou pour plus d’originalité une photo. Très prisée, la gravure sur rose convient à des occasions comme un anniversaire, une demande en mariage, des fiançailles, un mariage ou tout simplement pour faire plaisir à quelqu’un qui vous est chère. Vous n’avez qu’à choisir la couleur et le message, Marie-Hélène fera la conception et son mari la production. « Pour marquer la St Valentin nous avons, par exemple gravé, Mo mari Kontan twa sur les roses. Ça a connu un grand succès. Nous pouvons également graver uniquement sur les pétales. » En portugais, en mandarin, en espagnol, en allemand rien n’est impossible pour le couple Carver. Il suffit de le demander ! Contact : 489 3712 / 5918 1574

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SHOPPING

Pointe aux Canonniers

Imiloa : un concept store pour promouvoir les entrepreneurs locaux L’importance d’acheter et de consommer les produits locaux commence à faire son chemin. Cela permet d’une part de soutenir les entrepreneurs locaux mais aussi de réduire notre empreinte carbone. Imiloa, un « concept store » installé à Pointe aux Canonniers, promeut le travail d’artistes, d’artisans, de photographes, de peintres locaux… À l’initiative de ce projet, un petit bout de femme déterminée, à l’énergie débordante et communicatrice. Priya Ramkissoon, une Anglaise née de parents mauriciens. Imiloa se trouve sur la route principale de Pointe aux Canonniers, à l’étage d’un bâtiment bleu abritant au rez de chaussée une quincaillerie et se situant presque en face de la route côtière qui mène vers l’hôtel le 20°Sud. Nous retrouvons Priya au milieu d’une belle collection de vêtements, de bijoux, d’objets de toutes sortes. Elle finit d’empaqueter des vêtements destinés à être distribués aux pauvres. Elle nous explique que cela provient d’une journée de ventes et de dons. Un peu surpris, nous essayons de comprendre l’entreprise de Priya. Son histoire est fascinante. Priya est née et a grandi à Londres. Si sa mère est née à Maurice, son père, indien d’origine, était arrivé sur l’île enfant puis s’est établi en Angleterre à l’âge de 18 ans. Journaliste, Priya a un rythme de vie effréné et un agenda démentiel. Ce qui la pousse à s’interroger sur le sens de sa vie. La récession va précipiter les choses. « Londres devenait dépressif. Je décide alors de partir à l’aventure à l’étranger, sans plan. J’ai envoyé des CV un peu partout et c’est un journal économique de Mumbai qui me recrute finalement. Je découvre alors une autre philosophie de vie ». Elle voyage à travers tout le pays, à la découverte de ses habitants et de leurs talents. Il lui vient alors l’idée de créer

une plate-forme pour aider les gens à exposer leurs créations. Mais l’Inde n’est qu’une étape dans le cheminement de Priya. C’est à Maurice que son rêve prendra forme. Arrivée en 2012, elle ouvre la première boutique éphémère (pop-up store). « Le choix de Maurice était un choix de cœur. On a ici les mêmes problématiques quant à la visibilité des artisans et entrepreneurs locaux ». Sa détermination sera payante et c’est une famille de Bell Village

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SHOPPING

qui lui donnera son premier emplacement. Utilisant ses connaissances des médias et de la communication, Priya fait le buzz et le succès est au rendez-vous. Un autre pop-up store ouvre à Tamarin puis un autre dans le nord. Convaincue du business model, elle décide de lancer le « concept store » à Trianon. « C’est un lieu de rencontre où la communauté immédiate, les artisans, les expatriés et les touristes se cotoient. Il donne l’occasion à différents entrepreneurs de venir montrer leur savoir-faire. C’est une vraie galerie où l’on promeut le business local, les produits locaux ». Avec le concept store, Priya peut désormais gérer le travail plus librement. Elle organise des ateliers, inclut les étudiants des institutions tertiaires, travaille avec des femmes entrepreneurs et la Small and

Medium Entreprise Developement Authority (SMEDA). « S’agissant du textile, la matière première vient de l’Inde mais le travail se fait par des mains locales. Il n’y a pas de limite à la création, origami, photographie, art méditatif, macramé, couture, peinture, etc. ». Dernière trouvaille de Priya, un café éphémère dans le concept store où chaque semaine une personne viendrait proposer petit encas et pâtisseries de sa création et des boissons. Mais Priya voit plus loin et voudrait essaimer ce concept store partout à travers l’île et dans l’océan Indien. Pour cela, elle aimerait avoir le support du secteur hôtelier afin que ces créations puissent trouver encore plus d’exposition et un marché pouvant garantir des revenus aux entrepreneurs. Infos : 263 1325 ou 5 936 7935

Habillement

Hugo Boss désormais représenté par FI Luxury Retail Ltd

La boutique de Bagatelle.

L’équipe d’Hugo Boss.

’est désormais l’entreprise FI Luxury Retail Ltd qui représente la marque Hugo Boss à Maurice. Le magasin Hugo BOSS est toujours à Bagatelle sur un espace commercial couvrant un total de 280 mètres carrés. Celui-ci présente en ce moment, les nouvelles collections Printemps / Été 2017 de BOSS Hommes, BOSS Hommes Sports, BOSS Femmes ainsi que les chaussures et accessoires. « Ce partenariat a pour objectif de permettre au gestionnaire, d’asseoir sa réputation sur le marché du luxe à Maurice en prêt à porter. Nous avons aussi la distribution et les magasins LACOSTE à travers une autre société Indian Ocean Spirit Ltd. Notre but est de demeurer dans ce segment Premium et d’offrir aux Mauriciens la possibilité d’acheter les dernières collections de marques internationales à des prix compétitifs comme ceux pratiqués en Europe », déclare le directeur général des deux entreprises Ivan Montocchio. Le magasin Hugo BOSS s’inspire d’un concept de décor épuré,

révélant la personnalité propre de BOSS et offre ainsi, un cadre idéal pour les dernières collections de la marque. Les collections BOSS Hommes et Femmes proposent des modèles sophistiqués, épurés et tendance qui se démarquent par leur matière haut de gamme et leur élégance indéniable. La collection Hommes s’inscrit dans une allure sportive - inspirée des tissus parachutistes légers, munis de pièces légères, sur-mesure et soyeuses. La collection Femmes, quant à elle, s’inspire des tableaux colorés de l’artiste David Hockney - comprenant une somptueuse palette de couleurs vives, allant du bleu électrique au rouge écarlate et vert forêt. De plus, sur plusieurs étagères du magasin, sont exposés les nouveaux modèles d’accessoires ; qu’il s’agisse de porte-documents stylé ou classique en cuir fin et texturé pour les hommes ou encore des sacs à main décontractés de couleurs vives et des chaussures pour les femmes.

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SHOPPING

Goldfinger Jewels

Nouvelle collection et offre de fidélité Continuant dans sa philosophie d’innovation, Goldfinger Jewels vient de lancer une nouvelle collection de bijoux, Rainbow et également une offre de fidélité avec le Club Goldfinger. Selon JeanMarie Baratte, responsable des ventes et du marketing, la collection Rainbow est une « alliance créative de contrastes éternels aux couleurs de l’arc-en-ciel et du savoir faire Mauricien ». « L´indigo de nos lagons, le violet de nos fleurs, le bleu de notre océan, le vert des champs de canne, le jaune de nos plages, l´orange de notre coucher de soleil, le rouge de nos flamboyants exprimant ainsi la sagesse multicolore de l´Île Maurice » : voilà comment se décline cette magnifique collection.

D’autre part, le lancement du Club Goldfinger vous donnera l’occasion de profiter de la sélection exclusive de la maison à des prix incroyables ainsi que de nombreux avantages. Le club Goldfinger est une « histoire unique et authentique où líntensité de la relation fait la différence, comme la définition dún amour véritable », explique Jean-Marie Baratte. À travers la carte membre, Goldfinger Jewels entend concrétiser le « lien profond qui nous unit vers la confiance et lássurance dún compromis réel de fidélisation exclusif ». Renseignements dans les boutiques Goldfinger ou sur le site www.goldfinger.mu

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IN’AM Les experts du cachemire Nulle compagnie de textile mauricienne ne maîtrise mieux la fabrication de vêtements en cachemire qu’IN’AM. Grâce à une expérience de plus de 30 ans dans le secteur, l’entreprise peut même se targuer de faire partie des meilleures au monde…

Beaucoup le savent : à Maurice, le cachemire, c’est IN’AM. À la fois conceptrice et boutique de mode, l’entreprise s’est depuis longtemps imposée dans le paysage textile mauricien, aussi bien pour la qualité exceptionnelle de ses produits que pour le design sophistiqué de ses collections. Ses sept magasins sur l'île présentent régulièrement de nouveaux produits sortis tout droit de l’atelier de confection traditionnel de Goodlands et de l’imagination de son équipe de stylistes. L’histoire d’IN’AM à Maurice est liée à celle d’une autre marque célèbre dans l'île et au-delà : Maille Street. C’est sous ce label que la compagnie Bonair, pionnière du textile à Maurice, exporte au début des années 90 sa marque en Europe. Bien que proposant un large éventail de textures et de matières, Maille Street se fait surtout un nom grâce à son cachemire de grande qualité. L'idée vint ensuite de développer une marque de cachemire haut de gamme pour répondre aux besoins des Mauriciens, mais aussi des touristes et des expatriés : c’est la naissance d’IN’AM, dont le nom vient d’un mot persan qui signifie « cadeau ». Employant les couturiers et concepteurs qui ont participé au succès de Maille Street, IN’AM bénéficie d’un savoir-faire artisanal inestimable. La compagnie comprend aujourd’hui une centaine d'employés, tous extrêmement qualifiés dans leur domaine. Kamlesh Puttay et Kate Desvaux, les stylistes, travaillent sur les collections de la marque en s’inspirant des dernières tendances internationales. Leurs modèles prennent ensuite vie dans l’atelier, entre les mains expertes des artisans. Le procédé est compliqué et fastidieux. Chaque pièce est le résultat de longues heures de travail. Ceux qui visitent le Outlet de la marque, à Goodlands, peuvent effectuer une visite guidée de l’Atelier pour mieux apprécier le travail et le savoir-faire que demande l'élaboration de chaque pièce. Le résultat : un produit entièrement fait main d’une qualité exceptionnelle, digne des plus grandes marques de cachemire mondiales, ce qui explique le succès continu de la marque auprès des connaisseurs. Une grande partie de la clientèle est faite d'habitués,

qui reviennent fidèlement dans les boutiques à chacune de leur visite sur l’île. En sus d’un savoir-faire unique, l’accueil est l’une des plus grandes vertus d’IN'AM. Souriantes et serviables, les vendeuses sont « formées pour répondre aux besoins des clients, et non l’inverse comme ça se fait souvent. Par exemple, elles ne vont jamais vous vendre un vêtement qui ne vous va pas ». En pariant sur le haut de gamme et en maintenant ses standards de qualité, IN’AM récolte aujourd’hui les fruits de ses efforts. La ligne « Atelier IN’AM », lancée en 2014 avec pour but de proposer le summum du luxe en utilisant les meilleurs fils italiens, a été un véritable succès. Atelier IN’AM est la première marque mauricienne à être proposée en vente en ligne et son site sera bientôt reconstruit sur la base de l’expérience de ces deux dernières années. Le site devrait sous peu avoir une grande importance stratégique pour la marque, car son rayonnement international se fera en ligne. Outlet INAM, Route Royal, Mapou Leclezio, Goodlands

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SHOPPING

Associated Textiles : un savoir-faire unique à Maurice

Présent sur le marché mauricien depuis 1989, Associated Textiles est spécialisé dans la confection et le commerce de linges de maison . Ses atouts: une créativité et une qualité sans égales dans l'île.

depuis longtemps trouvé sa niche dans un marché pourtant ultracompétitif. Renommée, copiée mais jamais égalée, elle mise sur une force créatrice unique dans son domaine de spécialisation, comme l’explique Christian Regnard: « Notre force vient du fait que nous sommes capables de créer des pièces uniques faites sur mesure, mais aussi de la qualité de nos produits ». La fabrique d’Associated Textiles est en effet la mieux équipée sur le marché mauricien. « Certaines de nos machines ont été spécialement conçues pour nous, et nous sommes sans cesse à l'affût d'améliorations », soutient Christian Regnard. Cette quête quotidienne de qualité et l’investissement dans une technologie de pointe permet à la compagnie de proposer des pièces totalement uniques, voire entièrement réalisées selon les envies et les goûts des clients. « Par exemple, si quelqu’un souhaite avoir des rideaux de telle couleur, en telle matière, et avec tel motif assortis avec ses serviettes ou sa vaisselle, nous sommes les seuls à Maurice en mesure de le faire. C’est un peu comme la cuisine, il faut choisir les bons ingrédients et avoir un bon four », affirme notre interlocuteur en souriant. Une recette infaillible qui a fait le succès de cette petite entreprise de 150 personnes, dont le rayonnement dépasse aujourd’hui les frontières de l'île avec 20% d’exportation dans la région (La Réunion, Seychelles, Comores). Un succès qui ne diminue en rien l’engagement social et environnemental d’Associated Textiles. Christian Regnard ne cache pas sa fierté pour le système de récupération d’eau de pluie de Saint-Pierre, qui alimente en grande partie l’usine. Les chutes de tissus sont également remises à des artisans à mobilité réduite, leur permettant de confectionner de belles pièces sans quitter leur domicile.

La plupart des Mauriciens ont au moins une fois dans leur vie tenu entre leurs mains un produit Associated Textiles, qu’il s’agisse de serviettes de bain, de torchons, de rideaux, de draps, d’oreillers ou de couettes, entre autres… On les reconnaît à leur qualite exceptionnelle, et souvent aux magnifiques imprimés, broderies, sérigraphies ou motifs dont ils sont ornés. A ses débuts, la compagnie fabriquait uniquement du linge de maison pour l'hôtellerie. Elle s’est lancée il y a une dizaine d'années dans la vente au détail, avec dans ses bagages une longue expérience et un gage de qualité supérieure. « Nous nous sommes dits : ‘pourquoi ne pas proposer aux Mauriciens des produits de la même qualité que ceux des hôtels?’ », se souvient Christian Regnard, Managing Director de l’entreprise. Extrêmement vaste, la gamme de produits d’Associated Textiles va du linge de maison aux barres de rideaux en passant par les coussins, le garnissage ou les matelas de plage. Les matières naturelles comme le lin, le coton ou le bambou côtoient les matières synthétiques de très haute qualité comme la microfibre ou le polyester. Depuis quelques années, la compagnie s’est également lancée dans la vente de vaisselle et d’objets décoratifs. Certaines marques internationales bien connues sont aussi représentées, telles que les serviettes Christy, les parfums d’ambiance et les savons Esteban, ou encore les oreillers Foss Flakes. Une grande partie de ces produits sont visibles dans les trois magasins d’Associated Textiles situés à Saint-Pierre, Forbach et Cap Dal (Tamarin). Avec presque 30 ans de présence à Maurice, Associated Textiles a

Pour plus d’informations: 433 50 50/ 433 10 46

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NOS AMBASSADEURS

Plasticien et illustrateur

Henry Koombes, le père de Tikoulou Depuis plus d’une quinzaine d’années, un petit garçon espiègle, Tikoulou, nous fait voyager dans l’île Maurice et l’océan Indien. Son 16e album, La Légende de Bel Ombre, vient de paraître toujours dessiné par Henri Koombes. Ce dernier s’est effacé derrière son « fiston ». Pourtant, Henri Koombes est beaucoup plus qu’un illustrateur. Plasticien, autodidacte, il est un artiste dont l’œuvre révèle une sensibilité et une innocence qui cache mal ses interrogations sur les questions existentielles.

ntre Henri Koombes et l’art, c’est une histoire d’amour qui remonte presque à l’enfance. Premier en classe de dessin au collège Saint-Joseph dans les années soixante, il sera encouragé par son père, modeste employé d’une grande compagnie d’assurances, qui lui offre des leçons particulières auprès d’un professeur du Collège Royal de Curepipe, Clément d’Unienville. Ce dernier, outre les techniques, lui donnera le goût de la vie de bohème. Son père lui présentera également le maire de Beau Bassin/Rose Hill, André Decotter, qui lui permettra de faire sa première exposition à la galerie Max Boullé, à l’âge de 19 ans. Après le collège, son père ne pouvant lui payer des études universitaires, Henri travaille dans une banque pendant une année, avant de « fuir » en Afrique du Sud en 1970, chez sa sœur. Là, il travaille dans une usine textile et continue de peindre. Il fera ainsi une quinzaine d’expositions en cinq ans. Il arrête ensuite de travailler pour se joindre à un groupe d’amis cohabitant sur une ferme dans le pur style de vie communautaire de l’époque. L’aventure ne durera toutefois pas plus de cinq ans et après la dissolution du groupe, Henri va, avec des copains, ouvrir une boîte de nuit à Cape Town. « Nous étions ouverts à tous. Il n’y avait pas de racisme, pas de sexisme et pas d’alcool ». Néanmoins, dans le contexte particulier de l’apartheid, les tracasseries de la police devaient pousser à la fermeture de la boîte. Cette expérience sud-africaine nourrit Henri et provoque chez lui, un éveil de sa conscience politique. Il revient à Maurice en 1985.

Sans le sou, il essaye de vivre de son art et fait des expos, puis devient galeriste pendant quelque temps avant de travailler comme designer pour une célèbre marque de produits textile. Alors que sa collaboration avec l’entreprise prend fin, Pascale Siew lui présente le projet de Tikoulou et d’un album illustré. Henri est tout de suite séduit par le texte « car il véhicule des messages de solidarité, de paix, de mauricianisme,d’écologie ». Il aime aussi le fait de faire revivre des personnages de légende comme Pac-Pac (devenu Pic-Pac dans Tikoulou à la Citadelle) et le loup-garou. Après les difficultés inhérentes à une première publication, le succès vient très vite et les albums s’enchaînent. Aujourd’hui, après 16 albums, Henri souhaite un rythme bimensuel en dépit du fait que sa situation financière est plutôt difficile. Il faut dire qu’il travaille aussi sur Ludo le Dodo, une publication pour les 3 -4 ans, et qu’il souhaite se consacrer à des œuvres destinées à des lecteurs adultes. Le travail de plasticien d’Henri tient de la figuration libre des JeanMichel Basquiat, Keith Haring et autres Matisse. Mais, on note aussi des inspirations venues des surréalistes et de Malcolm de Chazal, par le côté de l’innocence, le côté primaire, celui de la poésie, de l’humour, et du sans tabous. Intéressé par les humanistes mais aussi les hédonistes, grand lecteur de Michel Onfray, Henri Koombes laisse voir son intérêt pour ses passions. On retrouve ainsi dans son œuvre les thématiques Eros et Thanatos, deux figures antinomiques, parce que « philosophiquement il n’y a que ça dans la vie, la naissance, le sexe et la mort ».

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LOISIRS

Taylor Smith Boatyard

Un premier catamaran certifié CE fabriqué à Maurice

C’est une grande fierté pour l’équipe de Taylor Smith Boatyard qui a dévoilé, le 30 mars dernier, le premier catamaran construit à Maurice certifié aux Conformités Européennes (CE) et aligné aux récentes normes d’opérations mises en place par la Tourism Authority sur la sécurité en mer. Le Rayvin 452 DC, qui fait 45 pieds, peut accueillir jusqu’à 40 personnes pour des croisières journalières autour des îlots de Maurice. Avec un intérieur spacieux et confortable, ce modèle correspond aux attentes des grands opérateurs plaisanciers à la recherche de catamarans à voile offrant la combinaison parfaite entre confort et plaisir de navigation. Élégant et agile, le Rayvin 452 DC offre également accès aux eaux peu profondes, grâce à son faible tirant d’eau. La concrétisation de ce projet a pu se faire grâce à une collaboration entre l’équipe de Taylor Smith Boatyard et des professionnels hollandais. Ce magnifique catamaran est équipé des dernières technologies notamment d’un système de caméra de surveillance, le Wifi, et un système de sonorisation incorporé pour agrémenter le confort et la sécurité. L’intérieur propose un espace commun avec des casiers fermés pour les clients qui souhaitent y ranger leurs affaires personnelles, ainsi que deux larges cabines d’une hauteur moyenne de 2 mètres, offrant aussi le confort d’un lit double et d’une salle de bains spacieuse. L’extérieur est très ergonomique et aménagé de

manière pratique et fonctionnelle. « Cette réalisation est le fruit d’une longue et étroite collaboration avec la Tourism Authority, qui nous a accompagnés tout au long du processus de construction et de certification ; ceci dans le but de répondre aux ambitions de l’industrie touristique qui souhaite se professionnaliser de manière transversale, y compris au niveau des activités de loisirs en mer », devait faire ressortir Colin Taylor, CEO du groupe Taylor Smith. Le Rayvin 452 DC a rejoint la flotte d’Aquasail Watersports Company Ltd.

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LOISIRS

Beachcomber World Club 10s

Du beau monde au rendez-vous L’île Maurice sera pour la deuxième année consécutive le pays hôte du Beachcomber World Club 10s. La première édition avait été marquée par une belle brochette de joueurs qui s’était déplacée et des matchs qui ont tenu en haleine les spectateurs. Le World Club 10s revient les 17 et 18 juin prochains au stade Anjalay. Ce tournoi regroupera huit clubs de rugby, répartis en deux poules de quatre, parmi les meilleurs au monde venant principalement de l’Europe ou encore de l’hémisphère nord. Cette compétition est sanctionnée par le World Rugby ainsi que le Rugby Afrique et la Rugby Union Mauritius. L’équipe Britannique, Saracens, championne d’Europe et d’Angleterre, les Toyota Cheetahs, vainqueurs de la South Africa’s Currie Cup, le club emblématique de la Grande Bretagne, Harlequins, l’Africa Pacific Dragons et le club Français, les Pyrénées, ont déjà confirmé leur participation. La grande innovation de cette année demeure la tenue, en même temps que le World Club 10s, de la Coupe d’Afrique des Nations 10s pour donner plus d’ampleur à cet événement unique en Afrique et qui verra la création du World 10s Championship. La Coupe d’Afrique des Nations 10s réunira, quant à elle, six équipes. Gilbert Espitalier-Noel, CEO de Beachcomber Resorts & Hotels, un des principaux partenaires du tournoi, a souligné que « cet événement est un formidable divertissement sportif qui permet aussi de profiter

de tous les atouts de l’île Maurice et nous sommes convaincus qu’il est appelé à devenir un rendez-vous majeur sur la planète rugby ». « Beachcomber partage de nombreuses valeurs avec le rugby, telles que la passion, le travail d’équipe, l’honnêteté et la camaraderie. Nous nous réjouissons d’accueillir tout ce beau monde dans nos hôtels et sur notre belle île Maurice », a-t-il ajouté.

Le Royal Raid accueillera l’élite régionale La 12eme édition du Royal Raid, qui sera courue le 13 mai prochain, verra la participation des meilleurs traileurs de la région. L’île de la Réunion qui est habituellement bien représentée comptera cette fois sur son top 5 féminin et masculin dont Freddy Thévenin, Jeannick Sery, Perrine Tramoni, Camille Bruyas et Raymond Fontaine. Ils seront au départ du 80 km et du 35 km. La présence de ces champions offrira un plateau relevé et promet une belle lutte avec nos champions mauriciens dont le niveau progresse de façon spectaculaire année après année. « Nous nous attendons à un spectacle encore plus beau que les années précédentes. Simon Desvaux, vainqueur l’année dernière du 80 km, aura à faire face à une rude concurrence. Mais que ce soit des coureurs aguerris ou des amateurs, on note au niveau de l’organisation un engouement certain pour le Royal Raid. C’est vraiment de bon augure pour cette discipline à Maurice », soutient Albert d’Unienville, manager de LUX* Sports, Coorganisateur de l’événement. La nouveauté cette année, c’est la tenue du Salon du Trail, les 11 et 12 mai, sur l’aire d’arrivée devant l’hôtel Tamassa. Lors de cet événement, les participants pourront entre autres découvrir les courses partenaires du Royal Raid à l’île de la Réunion mais aussi ailleurs. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Maritim Crystals Beach

Plongée fantastique au Diving Center Ouvert, il y a à peine deux ans, le Diving Center du Maritim Crystals Beach s’est déjà imposé comme l’un des meilleurs centres de plongée de l’île. À vos bouteilles ! Peu d’hôtels de Maurice sont aussi bien situés que le Maritim Crystals Beach pour la pratique de la plongée sous-marine. Posé au bord du lagon cristallin de Belle Mare, l’un des plus beaux et des plus vivants de l’île, l’établissement se trouve à quelques encablures d’une vingtaine de « spots » fantastiques aux noms évocateurs : Japanese Gardens, Lobster Canyon, l’Aquarium, Sea Fan Forest, Barracuda Grand… Mais le plus beau d’entre eux, pour les moniteurs du Maritim Diving Center, reste sans conteste la passe de Belle Mare. « On y croise d’énormes bancs de carangues, beaucoup d’espèces pélagiques, des tortues, des raies, des murènes, de superbes coraux, et quantité de poissons tropicaux multicolores », précise Rajay Neyhaul, l’un des deux moniteurs certifiés du centre. Celui-ci compte également un Dive Master, un skipper ainsi qu’un responsable administratif. Une équipe jeune, professionnelle et dynamique, pour qui le sourire reste l’arme de prédilection. Ce qui n’est pas bien difficile quand on travaille dans un tel environnement… Le centre est d’ailleurs le mieux classé de la région de Belle Mare sur Trip Advisor, une belle performance sachant qu’il n’a ouvert ses portes qu’en 2014. Propre, vaste et situé sur l’une des plus belles plages de l’île, le local en lui-même est une vraie invitation aux escapades sous-marines. Les murs sont tapissés de magnifiques clichés pris par l’équipe durant leurs sorties face à l’hôtel, donnant un aperçu du paradis bleu qui attend ceux qui fréquentent les lieux. La plongée est l’une des activités les plus demandées au Crystals Beach, qui propose aux débutants des baptêmes gratuits dans la piscine de l’hôtel. « Nous avons beaucoup de clients réguliers qui

ne viennent que pour la plongée, et certains d’entre eux laissent même leur matériel ici en permanence », confie Rajay Neyhaul. Les Mauriciens ne sont pas en reste : ils profitent en effet de tarifs préférentiels tant pour les initiations que pour la location de matériel et les sorties. Sans oublier un très beau package pour la certification PADI. Les meilleures périodes pour la plongée se situent de novembre à mi-février et de mars à fin avril. Toutefois, lorsque la mer est trop forte, des sorties peuvent toujours être organisées dans le Nord grâce à une remarquable coordination avec le centre de plongée du Maritim, à Balaclava. Le Maritim Diving Center est ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 16 heures. Deux à trois plongées sont organisées par jour, dépendant du niveau des plongeurs et des conditions en mer. Les enfants peuvent effectuer leur baptême en piscine à partir de 8 ans et passer leur brevet à partir de 10 ans. Renseignements et réservations Maritim Diving Center 402 7800 - crystal.info@maritimdiving.com

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L’Arche de Noé

Un havre pour chevaux et autres animaux

C’est un coin de Belle Mare qu’on connaît moins, jouissant d’un calme absolu et surtout à l’écart des hôtels… Nous sommes dans le petit paradis qu’ont voulu créer Noémie Barragan et son compagnon Philippe Paronneau pour héberger leurs chevaux et aussi recueillir d’autres animaux. On vous invite à découvrir L’Arche de Noé. Ils sont tombés amoureux de l’île Maurice et caressaient tous deux le rêve d’y habiter un jour. Noémie et Philippe ont décidé de tenter l’expérience en 2016. Le couple n’est toutefois pas venu qu’avec ses valises mais a souhaité ramener ses dix chevaux et ses chiens. Il va sans dire que c’est leur passion pour les animaux, et plus particulièrement pour les chevaux, qui les a réunis. C’est en cherchant l’endroit idéal pour accueillir ce petit monde que Noémie et Philippe sont tombés sur ce domaine qui recèle bien des surprises ; une ancienne prison datant de 1783 et qui renfermait des esclaves, une cloche des années 1800 et une bâtisse du XIXe siècle. Conquis par le cachet de l’endroit, ils concrétisent la première étape de leur rêve. Les défis n’ont jamais été un obstacle pour eux et c’est avec une détermination inimaginable qu’ils décident d’aménager le lieu pour accueillir leurs chevaux. Le nom est tout trouvé : l’Arche de Noé. Pas surprenant car Noémie accueille des animaux blessés ou abandonnés. Elle s’engage corps et âme dans des campagnes de stérilisation avec le MSAW (voir HT). Avec une riche expérience dans le domaine équestre en France, - Noémie possédait trois écuries dans la région parisienne - la jeune femme et son futur mari voient très vite l’écurie prendre forme. Dans les box se trouvent des races de chevaux qu’on retrouve uniquement à l’Arche de Noé. « Ce ne sont pas des chevaux de courses. Nous avons des chevaux de barrel race, d’obstacle, de dressage, de Trec (Techniques de Randonnée Équestre de Compétition) et de reining venant de pays différents. » Effectivement nous découvrons, le temps d’une visite des box, un demi-sang arabe venant du Maroc, un Paint Horse et un Appaloosa des USA, une Lusitanienne du Portugal, un KWPNxSF de France d’1m89 au garrot, un Frison Sport de France, un Frison Baroque de Hollande, le cheval

utilisé par les rois. L’écurie compte aussi dans son effectif un cheval miniature américain. Ne vous y méprenez pas, malgré ses 60 cm, il n’est pas considéré comme étant un poney. Le plus grand cheval de l’écurie fait quant à lui 1 m 89 au garrot. Toutes ces raisons font que l’Arche de Noé est une adresse unique à Maurice. Mais le projet qui lui tient à cœur serait de mettre sur pied des spectacles avec des chevaux et autres animaux pour les hôtels.

Collaboration avec la MSAW

Noémie Barragan est une protect rice des animaux. C’est pour cela qu’elle travaille en étroite collaboration avec la MSAW (Mauritius society for animal welfare) pour mener à bien la campagne de stérilisation et de castration gratuite des chiens et chats. L’objectif de la campag ne de stérilisation est de diminuer la population des chiens et chats errants, d’éduquer les propriétaires sur l’importance de prendre soin de son animal et comment le faire. « Nou s sommes confrontés à des proprié taires qui malheureusement n’ont pas de moyen de transport pour nous emm ener leurs animaux pour la stérilisation et la castration. Nous lançons un appel aux personnes qui voudraient nous aider en mettant leur véh icule à disposition. Pour les remercier, nou s leur donnerons la possibilité, ou à la personne de leur choix, de monter à cheval. » Elle propose aussi la pos e de la puce électronique qui est 100% gratuite. Les prochaines dates de stérilisa tion et de castration sont du 5 au 11 juin. Mail : noemie-barragan@hotma il.fr

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Île aux Cerfs Leisure Island

Un incroyable buffet dominical

Depuis plus d’une quarantaine d’années, l’île aux Cerfs connaît un succès d’affluence qui ne s’est jamais démenti. Carte postale par excellence de l’île Maurice, l’île accueille chaque jour des milliers de visiteurs emmenés par différents opérateurs dans des conditions pas toujours idéales. Pourtant, le gérant historique des lieux, Sun Resorts, offre un service à la hauteur de ce grand groupe hôtelier mauricien. Et le dimanche, une offre spéciale imbattable, incluant un buffet gourmand, est proposée. Nous en avons fait l’expérience et avons été conquis. Pour profiter de ce package, il suffit d’appeler Île aux Cerfs Leisure Island et faire sa réservation. Le prix est de Rs 800 par adulte et Rs 450 par enfant. Ce qui donne droit à la traversée aller-retour par bateau, un transat sur l’île et le buffet ouvert. Le paiement se fait directement à l’entrée du point d’embarcation à Pointe Maurice. Une fois la barrière de sécurité relevée, vous pouvez garer votre voiture dans un grand parking ombragé. Un détail qui a son importance quand on va passer toute une journée au bord de mer. Vous accédez ensuite au débarcadère où les embarcations partent toutes les 30 minutes. Le ticket remis à l’entrée vous sera demandé. Il est important de bien le garder car il sera également exigé sur l’île pour le transat et le buffet. La traversée d’une durée de 10 minutes vous permet de jouir de la beauté des lieux, de la richesse des mangroves attestée par la présence de nombreux pêcheurs. À la différence de nombreux opérateurs particuliers qui fendent l’eau à toute vitesse créant des remous désagréables, les skippers de l’Île aux Cerfs Leisure Island, dûment formés, vous laissent le temps d’apprécier. Vous arrivez sur l’île au débarcadère faisant face au restaurant Masala, une autre excellente adresse gastronomique toujours gérée par le groupe Sun. Mais ce sera pour une prochaine fois… Direction le restaurant Paul et Virginie où vous serez accueillis par un cocktail rafraîchissant. Comme vous n’avez pas eu à préparer votre piquenique, vous êtes arrivé bien avant le buffet qui débute à 12 h 30, et vous avez eu le loisir de lézarder sur un transat, de faire trempette dans les eaux magiques de l’île, de faire de belles photos et des selfies qui feront jalouser vos proches ou de faire une des nombreuses

activités proposées sur l’île. Tout ceci vous aura excité l’appétit mais le buffet, très mauricien, aura largement de quoi satisfaire les plus gourmands. Salades variées, farata et ses caris traditionnels, mine et boulette, poissons et viandes grillés, et même des pizzas cuites au four à bois, sans compter toute une sélection de desserts. En certaines occasions, comme pour La Pâques, des plats spéciaux sont aussi proposés. Après vous être sustentés, retour au transat pour une sieste à moins que vous ne choisissiez de faire une marche pour une bonne digestion. Puis ce sera l’heure du retour et vous quitterez l’île avec un petit pincement au cœur, mais heureux d’avoir passé une journée inoubliable et surtout avec l’envie d’y revenir au plus vite Réservation : 402 0000

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Agenda

Ce que vous réservent mai et juin HERITAGE CLASSIC – CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE VTT La course Heritage Classique UCI qui est prévue pour le 14 mai fera office de Championnats d’Afrique. Les épreuves seront le XCo le XCr (relais5 coureurs) et le XCM (65 km). Les coureurs sillonneront donc la région de Bel ombre du 9 au 14 mai. Les inscriptions se font auprès de roAG www.roag.co.za . Cette épreuve a pour vocation de devenir une manche de la World Cup Series.

DRAGON BOAT FESTIVAL

KITESURF FESTIVAL À RODRIGUES

Le dragon Boat Festival est célébré pour commémorer Qu Yuan (340 278 av. J.-C.), un ancien poète patriotique. Pour l’occasion, une compétition de course de bateaux dragon sera organisée le 21 mai au Caudan Waterfront. La course verra la participation de huit à dix équipes avec cette année possiblement des invités de rodrigues et l’île de La réunion. Une troupe culturelle et des artistes locaux se produiront grâce au soutien de l’Ambassade de la république Populaire de Chine.

Le rodrigues International Kitesurf Festival se tient depuis 2013 sur la côte sud-est de l’Île. organisé par la rodrigues Kite Surf Association, le festival se donne pour objectif de faire connaître rodrigues comme une destination à la fois écologique, sportive et touristique. Il comprend à la fois des compétitions, des soirées, des balades dans le lagon et un barbecue. Cette année, l’événement se tiendra du 28 juin au 2 juillet.

AUTRES ÉVÈNEMENTS : 13 mai : royal raid 18 au 20 mai : Mauritius tour Beachcomber – Mountain Bike race 3 et 4 juin : tropicadingue 26 juin – 1er juillet : Surfskiweek – Mauritius ocean Classic

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REWIND 80’S/90’S ONLY À L’AVENTURE DU SUCRE Après avoir réuni des milliers de fans de différentes générations les fois précédentes, rewind 80’s/90’s revient sur scène. L’événement est organisé par des Mauriciens pour des Mauriciens de 30 à 45 ans, avec un line-up de deejays particulier et un thème différent à chaque fois. rendez-vous est pris pour le 6 mai à l’Aventure du Sucre pour danser et chanter aux rythmes des tubes de Queen, téléphone, eurythmics, Police, A-Ha ou Black Box, entre autres. L’évènement est organisé par event Creators. Billets : www.monticket.mu et www.otayo.com

STATIONNEMENT ALTERNÉ POUR UN MOMENT DE DÉLIRE

LE FILS DE BOB MARLEY EN CONCERT Immedia et Sakifo Production vous présentent un concert damian ‘Jr Gong Marley, le 4 juin au Swami Vivekananda à Pailles. damian Marley, connu sous le nom de « Junior Gong » et, plus récemment, « Gongzilla », est le fils de la légende Bob Marley. À l’âge de 13 ans, damian a commencé à jouer avec the Shepherds, puis a commencé à faire des tournées avec ses frères aînés Stephen, Ky-Mani, Julian et Ziggy. Il a travaillé avec Stephen sur son premier album fortement influencé par du dancehall, « Mr. Marley ». damian est le seul artiste reggae jamaïcain de l’histoire à remporter deux Grammy Awards la même nuit. Il est également le seul artiste de reggae à gagner dans la catégorie Best Urban / Alternative Performance aux Grammy Awards.

Le théâtre Serge Constantin accueillera la pièce Stationnement Alterné. Cette pièce de ray Cooney, conte l’histoire d’un chauffeur de taxi bigame qui mène une double vie. Marié à 2 femmes, il se partage entre 2 appartements, jongle parfaitement avec son emploi du temps surchargé, jusqu’au jour où, à la faveur d’un accident de la route, son double jeu est en passe d’être découvert par 2 inspecteurs de police. Particularité originale de la pièce : elle se déroule simultanément dans les 2 appartements des 2 épouses. Les dates : 13 mai, 17 au 20 mai, 24 au 27 mai à 20h. Billets : otayo

KALASH SUR LA SCÈNE MAURICIENNE LE 27 MAI Les fans de la star du dancehall, Kalash, seront ravis d’apprendre que l’artiste sera à Maurice pour une unique représentation au Stade Anjalay le 27 mai prochain. en première partie une pléiade d`artistes mauriciens : the Prophecy, osmose, Mr Love, Laura Beg, djs: Bigpapa , Nick Farell, Miiguel, Prince Hans et Giovanni J. Le chanteur sera accompagné par son dj. Billets en vente sur www.monticket.mu CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

ENVIRONNEMENT

Yann Arthus-Bertrand, photographe-écologiste

La beauté, c’est ce qui nous aide à mieux vivre Invité par le groupe LUX* pour une conférence, le photographe-écologiste Yann Arthus-Bertrand en a aussi profité pour présenter son film Human et préparer le prochain, Woman. Avant la conférence, il a bien voulu recevoir Côte Nord et partager sa vision du monde. On le sent parfois désillusionné et même amer mais pas découragé. Avec le temps, il semble s’être fait une raison que changer le monde relève de l’utopie. Alors, il préfère voir la beauté là où elle existe et surtout chez l’homme. Aujourd’hui, il choisit le discours d’amour.

Et puis, j’ai l’impression que les gens qui s’engagent ou sont dans les ONG, sont plus heureux que les autres. Moi, je ne fais pas de publicité mais j’essaye toujours de donner du sens à ce que je fais. Je suis un écolo mais aujourd’hui je m’aperçois ce que c’est d’aimer les arbres, la nature mais aussi les gens… …La vie… …Oui. C’est quelque chose qui n’a pas été assez exploré à mon avis. Pour changer les gens, peut-être qu’il faut les aimer d’abord. Peut-être que c’est utopique, naïf mais quand je dis dans mes « speeches » que l’amour est la seule solution, je le pense sincèrement. De regarder l’autre avec moins de cynisme, moins de scepticisme dans ce monde très compliqué et déstabilisé qu’il y a en ce moment ; de regarder les gens avec amour, ça ne veut pas dire grand-chose mais il ne faut pas se laisser envahir par la haine. […] L’homme est une espèce empathique. On naît avec une empathie, c’est l’échec qui nous rend différents. Notre civilisation est basée sur la croissance qui a un effet négatif sur la Terre. Nous épuisons nos ressources, nous polluons, l’océan est devenu une poubelle. Cette civilisation nous apporte la richesse, nous vivons plus vieux, ça paye les hôpitaux, l’éducation ; tout n’est

Je crois qu’une présentation de Yann Arthus-Bertrand serait superflue. Expliquez-nous votre engagement viscéral pour l’environnement, les humains, la Terre… Je suis un activiste depuis l’âge de 20 ans. J’aime les animaux, j’avais un macaron WWF (World Wildlife Fund) sur ma voiture. J’aime l’engagement, j’aime convaincre, c’est dans ma nature. Si je vois un bon film, j’essaie de convaincre les autres d’aller le voir ; si je lis un bon livre, j’en achète 10 pour les donner à mes amis. C’était donc une évidence que mes photos soient engagées.

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ENVIRONNEMENT

pas négatif, loin de là, mais je pense que notre futur est moins important que celui de nos enfants. Ce qui frappe d’abord dans votre travail, c’est la beauté de l’image, que ce soit pour la photo ou pour les films. Quelle est votre définition de la beauté ?

Peut-être que c’est utopique, naïf mais quand je dis dans mes « speeches » que l’amour est la seule solution, je le pense sincèrement.

travailler sur le sujet. Pourquoi tant de haine et comment certains y arrivent alors même que nous savons que cela ne mène à rien.

Et nous, les pays riches, nous vendons des armes, des Rafales à l’Inde par exemple. On est le pays des Droits de l’Homme !!! Dernièrement, un activiste d’une ONG italienne parlait d’interdire la guerre. Cela peut paraître idiot et pourtant cela ne l’est pas. Pourquoi ne pas passer une résolution des Nations Unies pour interdire la fabrication d’armes et créer une seule armée supranationale des Nations Unies ?

La beauté, c’est ce qui nous aide à mieux vivre. Quand tu es photographe, tu es un peu obsédé par la beauté. La beauté m’attire et m’interpelle et c’est pourquoi je trouve que l’art contemporain, c’est souvent moche. C’est aussi pourquoi je ne suis pas apprécié par les critiques d’art qui trouvent que je fais de la carte postale. Mais la carte postale c’est bien. C’est ce qu’on envoie aux gens qu’on aime. […] Certainement, j’ai développé en moi un sens de la beauté

Quand on voit la montée des extrêmes, des populistes comme Trump qui prennent le pouvoir, peut-on croire en un avenir meilleur ?

Peut-on tout photographier ou filmer?

Ça, c’est une virgule de l’histoire. Il y a une montée des populistes parce qu’il y a une faillite des politiques et des écarts de richesses scandaleux. Moi, je travaille avec des entreprises capitalistes mais je leur dis que le capitalisme est en train de détruire le monde. Pourtant, le capitalisme n’est pas toujours négatif. On peut être capitaliste et être quelqu’un de bien, comme Bill Gates. Il faut regarder le monde avec moins de cynisme. Et, les journalistes, je les trouve parfois d’une méchanceté gratuite. On ne croit plus aux bonnes choses.

Oui. Je le pense. Même les choses les plus épouvantables. Je ne parle pas de la sexualité ou de la pornographie mais de l’actualité de ce qui se passe dans le monde. Oui, tout peut-être photographié. Le changement climatique est une réalité mais les accords comme la COP21, sont peu respectés… Moi, je n’y crois plus. L’idée que « je peux continuer de polluer, la COP21 est là », est utopique. Je pense sincèrement que les politiques font leur boulot. Mais nous sommes loin de la réalité. Nous sommes dans l’urgence. Moi je voudrais que l’on consomme moins de viande mais cela implique moins de travail pour beaucoup de gens. Il y a toujours une raison économique qui freine la volonté de tout changer. Notre vie aujourd’hui se résume à une consommation excessive : changer sa voiture tous les 2 ans, son smartphone aussi, même moi je le fais. Nous sommes envahis par la publicité, partout. Bref, si vous voulez être un bon citoyen, il faut consommer. C’est le monde que nous avons créé. À mon avis, nous devons nous diriger vers une croissance plus raisonnée. Et cela doit avant tout passer par le vivre ensemble.

Vous êtes à Maurice pour un projet précis, Woman. Pouvez-vous nous en parler ? J’ai été invité par le groupe LUX* pour une conférence. En parallèle, j’ai souhaité mettre mon projet en avant. J’ai contacté la MCB en ce sens. Nous sommes toujours à la recherche de financement mais nous avons déjà pris contact avec des femmes à Maurice dont votre présidente de la République avec qui nous avons eu une entrevue extrêmement intéressante et émouvante. Ce film Woman est la suite de 6 milliards d’hommes. C’est mettre la parole des gens en avant, être à leur écoute à travers leur singularité. La beauté vous amène à l’émotion. C’est aussi ce que je veux faire passer dans mes films.

Plusieurs personnalités écologistes, dont vous-même, viennent de réaliser un test de cheveux qui a révélé la présence d’un nombre impressionnant de perturbateurs endocriniens. Que vous inspire tout cela ?

Quel message aimeriez-vous adresser aux Mauriciens ? Pas de message mais une chose importante que j’ai notée : la gentillesse des Mauriciens. C’est assez étonnant. Toutes ces personnes qui travaillent avec des salaires vingt fois inférieurs aux touristes qui vous rendent visite, ils pourraient être différents. Et pourtant, ils parlent avec leur cœur et on sent bien que c’est sincère. Je pense même que c’est l’endroit au monde où les gens sont les plus gentils. Ne perdez jamais cette qualité. C’est quelque chose d’exceptionnel qui vaut de l’or. Le respect de l’autre, c’est ce qu’il y a de plus important au monde. ◆

Cela veut dire que je porte en moi ce qu’est notre monde d’aujourd’hui. Dire que l’océan est pollué de plastique c’est bien, mais moi aussi je suis pollué. C’est très intéressant car cela montre qu’il n’y a pas d’un côté, l’homme et de l’autre la nature. Je fais partie de cette nature et je souffre tout autant qu’elle. Prenons l’exemple du diesel ou de la cigarette. Nous savons qu’ils sont cancérigènes. Pourtant, nous continuons à les produire. L’État y a tout à gagner. C’est scandaleux. Cet argent gagné devrait être consacré uniquement aux campagnes antitabac. Et mes copains écolos ! Ils mangent bio mais ils fument comme des malades. Nous avons perdu la notion de bon sens. J’aimerais

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ENVIRONNEMENT

Initiatives communes

Réhabilitation des zones humides de Pointe d’Esny Les zones humides sont extrêmement importantes pour notre écosystème et une Journée mondiale leur est consacrée chaque année, le 2 février. C’est à cette occasion, mais quelques jours plus tard soit le 16 février, qu’a débuté la réhabilitation des « zones humides » de Pointe d’Esny à l’initiative d’Air Mauritius, en partenariat avec le Preskil Beach Resort, Cie de Beau Vallon Ltee, EcoSud et la Mauritian Wildlife Foundation avec le soutien du ministère de l’Agroindustrie. Une quarantaine de participants provenant des différentes entreprises et ONG citées plus haut, ont participé au nettoyage ainsi qu’au reboisement de cette zone. En effet, près de 200 arbres endémiques ont été mis en terre ce jeudi matin. « Cette journée est le commencement d’un projet à long terme, la prochaine étape sera la plantation de mangroves dans les zones marécageuses, nous souhaitons également entamer une campagne de conscientisation sur l’importance des zones humides », a expliqué Maga Ramasamy, Manager Corporate Sustainability and Social Responsibility d’Air Mauritius. De son côté, Jean-Phillipe Macquet, directeur du Preskil Beach Resort, a soutenu que la participation de l’hôtel s’inscrivait dans son « engagement pour soutenir un développement durable à travers le projet « Southern Cross Legacy », ayant pour but de protéger l’environnement ». Les études démontrent que, dans la plupart des régions du monde, les zones humides subissent un déclin continu dans leur superficie et leur qualité. En conséquence, les services écosystémiques qu’elles apportent aux populations sont compromis. « Il est en effet important de protéger les zones humides car elles sont indispensables pour notre écosystème ; de l’apport d’eau douce à l’alimentation et aux matériaux de construction en passant par la biodiversité, la maîtrise des crues, la recharge des nappes souterraines et l’atténuation des changements climatiques », a expliqué le Dr Vikash Tatayah, Conservation Director de la Mauritian Wildlife Foundation.

Une importante quantité de déchets a été récupérée dans cette zone humide.

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PA R C O U R S C U LT U R E L

Ouest de l’île

Sur l’une des plus belles routes du monde Désert, aride, chaleur torride, climat sec, l’ouest de l’île Maurice a pendant longtemps été la région dédaignée de l’île. L’implantation des hôtels et le développement foncier autour de Tamarin principalement, ont apporté un intérêt croissant pour cette côte riche d’histoires mais aussi d’une beauté sauvage époustouflante. Il faut pour cela, visiter les lieux au rythme de la vie des villages côtiers. La route, parfois sinueuse, s’y prête et la mer et la montagne se disputeront votre regard.

Rivière-Noire, le plus haut sommet de l’île . Les formes des montagnes laissent la place à l’imagination et, sans se prendre pour Malcolm de Chazal, on pourrait croire qu’elles ont une âme. Nous atteignons le village de Tamarin. A l’entrée, derrière une grille,

Nous commençons notre randonnée sur les hauteurs de Cascavelle, petit village accolé à la montagne du Rempart. Il tient son nom d’une plante, la cascavelle jaune. De là, on a une vue magnifique sur la côte ouest d’Albion jusqu’au Morne. On peut remarquer le toit de la salle de conférence de l’hôtel La Pirogue qui dépasse des cocotiers à Wolmar. Mis à part la plage, les hôtels et restaurants, Wolmar et Flic en Flac, offrent peu d’intérêt. On contourne le village de Cascavelle pour déboucher juste avant Casela et prendre à gauche pour aller vers Tamarin. On passe devant la montagne du Rempart qui se dresse fièrement comme un pic. On aperçoit juste derrière les Trois Mamelles, alors que droit devant pointe le Piton de la Petite

La saline de la famille Maingard.

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PA R C O U R S C U LT U R E L

Le bureau de poste de Rivière Noire.

La vue des hauteurs de Cascavelle.

La chapelle de Petite Rivière Noire.

Tour Martello À deux kilomètres de là, un petit chemin mène vers la plage de La Preneuse. Très fréquentée et offrant une vue imprenable sur le Morne, elle abrite également une Tour Martello. Elle témoigne du génie des ingénieurs britanniques qui en construiront 200 dans le monde pour protéger l’Empire. Entre 1831 et 1834, cinq tours similaires furent construites à Port-Louis et Rivière Noire afin de protéger l’île contre une éventuelle attaque des Français qui seraient venus en aide aux colons opposés à l’abolition de l’esclavage. Elles ne furent toutefois jamais utilisées. Aujourd’hui, seulement trois sont toujours conservées. Celle de La Preneuse a été restaurée et transformée en musée par Friends of the Environnement avec des fonds collectés auprès d’entreprises mauriciennes et de chancelleries étrangères. Un peu plus loin une petite bicoque charmante en pierre et en bois semble s’abriter du soleil de Rivière Noire sous un imposant banian. Il s’agit d’un ancien poste militaire qui a aussi servi de morgue avant d’être converti en bureau de poste aujourd’hui. C’est un petit édifice qu’il faut absolument préserver. Nous continuons notre route vers le sud, traversant le village de Rivière Noire. Tout au bout, un chemin conduit vers le Parc national et les Gorges de la Rivière-Noire, un des rares endroits encore préservés de l’île. Bifurquons plutôt à droite vers Petite Rivière Noire. Un peu avant le village au détour de la route, la montagne du Morne surgit brusquement offrant une scène extraordinaire. À l’entrée du village, la petite chapelle de Fatima rappelle les chapelles africaines. Elle n’a pas de porte et le public peut assister aux services sur des bancs disposés à ciel ouvert dans la cour.

À l’intérieur du musée de la Tour Martello de La Preneuse.

un grand espace soigneusement divisé et habillé de pierres noires attire l’attention. On peut y voir parfois des femmes qui raclent le sol pour construire de beaux cônes blancs. Ce sont les salines de la famille Maingard. Les dernières encore en activité sur l’île. Témoin d’un autre temps, elles semblent faire un véritable pied de nez au développement foncier qui a envahi les lieux jusqu’aux hauteurs de la Tourelle de Tamarin. On peut s’y arrêter pour acheter du sel en gros et parler aux ouvriers même s’il n’y a pas de visite organisée. En face des salines, le chemin mène vers la plage de Tamarin, connue comme un des meilleurs spots de surf sur l’île. Si l’on continue tout droit sur la grande route, nous passons devant une autre saline qui a cessé ses activités et qui abritait jusqu’à peu, un petit musée du sel. Destinée à devenir un site de développement immobilier.

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Terre de sept couleurs

15 m d’épaisseur et contiennent des traces d’anciennes activités géoclimatiques. Les couleurs indiquent la présence d’éléments comme l’aluminium et le fer sous des formes oxydées. Le chemin qui y mène passe par une magnifique cascade, devenue lieu incontournable pour se prendre en photo. En face de l’entrée de la « Terre de sept couleurs » s’est installé depuis maintenant trois ans, le « Curious corner ». Un lieu plein de surprises renversantes pour des fous rires à foison. À visiter avec un appareil photo.

Nous voici à présent à Case Noyale. Arrêt à l’embarcadère pour s’émerveiller de la majesté des banians, aussi appelé « pyé lafouche ». Arbre d’une grande importance dans l’hindouisme et le bouddhisme, il aurait été apporté par les immigrants indiens. Son ombre était réconfortante pour les voyageurs autrefois. Aujourd’hui on peut y voir les pêcheurs se mettre dessous pour construire et réparer leurs filets de senne ou pour jouer aux cartes. Après Case Noyale, nous prenons la direction de Chamarel. Le chemin monte vertigineusement en lacets laissant voir à chaque tournant un peu du magnifique plan d’eau qui se dévoile plus bas. Juste à l’entrée du village, un mirador a été aménagé pour jouir d’un point de vue époustouflant. (Il est conseillé de garer votre véhicule plus haut dans un parking aménagé afin de ne pas gêner le passage). Le village de Chamarel est pittoresque avec sa chapelle Sainte-Anne qui date de 1876 et qui fait l’objet chaque année d’un pèlerinage à l’occasion de la Fête de L’Assomption et son nombre incroyable de restaurants (près d’une quinzaine pour une population de moins de 1 000 personnes). Il est aussi connu pour sa « rhumerie », sa « Terre de sept couleurs » et, depuis peu, son « Curious corner ». Les dunes de la terre de sept couleurs peuvent atteindre jusqu’à

Pêcheurs à Case Noyale.

Surprises et sensations fortes à Curious Corner.

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La « Terre de sept couleurs », carte postale de Maurice.

Le café de Chamarel.

Au détour de la route, la montagne du Morne surgit brusquement.

Les chutes de Chamarel.

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Macondé, passage obligé pour se prendre en photo.

Patrimoine mondial

l’Angleterre était de nouveau en guerre contre la France, Flinders fut retenu prisonnier par le gouverneur français, le général Charles Decaen. En dépit du fait que le gouvernement français, suite à la demande de Londres, exigeât sa libération, Flinders resta consigné sur l’île pendant près de sept ans, où il fut néanmoins reçu dans les meilleures familles. Du monument, on aperçoit le rocher de Macondé, passage obligé pour se prendre en photo et admirer d’une part les eaux turquoise

Après ces émotions, descendons par Fantaisie, vers Baie du Cap, petit village de pêcheur avec un très beau front de mer. Nous tournons à droite, direction le Morne. Un premier arrêt au monument dédié à Matthew Flinders, célèbre navigateur et explorateur britannique et un des plus remarquables cartographes de son époque. Obligé de s’arrêter à Maurice en 1803 (alors île de France) et ignorant que

À La Prairie CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

PA R C O U R S C U LT U R E L

Le monument dédié à Matthew Flinders.

Les eaux turquoise du sud vues du rocher de Macondé.

et de l’autre une végétation luxuriante. Pas étonnant, qu’elle a été désignée 10e plus belle route du monde par Le Petit Futé. En face du rocher, un marchand propose un jus de fruits et légumes dont il garde jalousement le secret. Un must pour son côté rafraîchissant mais aussi pour une saveur inconnue et délicieuse. Nous continuons ensuite vers le Morne en suivant la route qui s’étire paresseusement le long du littoral où la mer est une invitation de tout instant à une baignade. Le Morne, autre village de pêcheurs,

Le site du Patrimoine mondial de l’humanité au Morne.

est aujourd’hui un site du Patrimoine mondial de l’humanité. C’est sans doute un des plus beaux sites de l’île avec un paysage presque intact. Il est très important au point de vue historique et pour la mémoire collective car il fait partie de l’histoire de l’esclavage et reste connu comme un symbole de résistance. Un monument est dédié à cette histoire sur le flanc ouest de la montagne. Ce dernier qui culmine à 556 mètres est désormais accessible à l’ascension. De difficulté moyenne, elle offre une vue panoramique imprenable sur la côte ouest et sud de l’île et sur le plateau central de Yemen jusqu’à Quatre Bornes et aussi vers Plaine Champagne. Il faut compter une demi-journée pour l’ascension. En attendant, terminons la journée, sur la plage du Morne avec comme décor un magnifique coucher du soleil. ◆

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OBJECTIF

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LEUR PHOTO PRÉFÉRÉE

FABRICE BETTEX L’île Maurice, théâtre d’une vie sauvage insoupçonnée. J’aime me fondre dans la nature afin d’observer l’incroyable diversité de la vie sauvage qui nous entoure : des oiseaux colorés et bruyants, d’intrigants lézards, une petite couleuvre furtive et inoffensive ou des insectes bien étranges surgissant de nulle part et disparaissant la minute suivante. Cet univers naturel nous montre que l’évasion est parfois à notre porte. Le va-et-vient des serins (tisserins gendarme) me fascine tout particulièrement. Méthodique et besogneux, le mâle passe ses journées à construire et reconstruire son nid en le tissant à l’aide de filament végétal. Il est très actif pendant la saison de reproduction. Lorsque le nid est construit, il va attirer une compagne en s’accrochant au-dessous de son nid et en agitant ses ailes. Après avoir inspecté un certain nombre de nids, la femelle se reproduit avec le propriétaire du nid qui reçoit son approbation. Une fois le premier nid construit et la première femelle incubée, le mâle construit un autre nid et essaie d’en attirer une autre. Pas très fidèle notre ami « zwazo » ! Bio Fabrice Bettex est un photographe franco-suisse qui vit à Maurice depuis 16 ans. Sa passion est la photographie animalière et les reportages de voyages. Il collabore avec des magazines, des maisons d’éditions et des banques d’images internationales. Polyvalent, il travaille également au service des entreprises et des structures touristiques mauriciennes . www.fabricebettex.photography

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HÔTELLERIE

Formation

Ouverture prochaine de l’Institut Escoffier

Le nom d’Auguste Escoffier reste indélébilement attaché à la gastronomie française. Et pour cause. C’est lui qui a codifié la cuisine française, référence absolue de tout chef de cuisine. Pour ces derniers, devenir Disciples d’Escoffier est un privilège, une reconnaissance. Le chemin pour faire partie de cette corporation est long mais aujourd’hui il est désormais possible de commencer dans le métier avec des bases de référence en suivant une formation et en décrochant un diplôme de l’Institut Escoffier qui ouvrira bientôt ses portes à Maurice.

l’hôtel Labourdonnais à Port-Louis en présence de l’ambassadeur de France, Gilles Huberson. Jérôme Fabre a expliqué que l’idée de cet institut est née de sa rencontre avec Michel Escoffier, arrièrepetit-fils d’Auguste Escoffier. Il s’est ensuite entouré d’Yves Bouvier, président de l’Ordre international des Disciples d’Escoffier, (Zone océan Indien), de Michel Giacomino, président des Disciples d’Escoffier (Île de La Réunion), Philippe Battist, proviseur du Lycée Hôtelier La Renaissance à La Réunion et d’Yves Dumont. Si l’entreprise a été incorporée à Maurice en 2014, il a fallu deux ans pour construire le projet, déclare Jérôme Fabre. L’institut, dont les locaux sont actuellement en construction à Saint Pierre, devrait accueillir sa première promotion début 2018. La formation initiale technique bénéficie d’un accord de partenariat avec le Lycée hôtelier La Renaissance de l’île de La Réunion pour la délivrance de certificat niveau CAP et diplôme niveau BTS. Pour rappel, l’Institut assure un accompagnement technique depuis 2016 dans des domaines comme l’agro-industrie (création de nouveaux produits, ateliers de goût, audits…), hôtellerie et restauration (signature culinaire, ingénierie des cartes et menus et élaboration de fiches techniques…) et service authentique (CRM, charte d’engagement client, offre de service adaptée aux engagements de la marque…).

Après la France, les États-Unis, le Costa Rica et le Japon, l’Institut Disciples Escoffier (Océan Indien) Ltd (dénommé l’Institut Escoffier) est désormais implanté à Maurice, à Kendra, Saint Pierre. Dirigé par Jérôme Fabre, l’institut bénéficie d’un conseil de gestion où figurent le professeur Goeffrey Moingeon, Roland Dubois et Yves Dumont, Administrateur général de l’Ordre international des Disciples d’Auguste Escoffier à Maurice. Une équipe de 22 formateurs de Maurice et La Réunion assureront les cours. On note le nom de quelques grands chefs mauriciens comme Jacqueline Dalais et Nizam Peeroo, du maître fromager Yan Bonfils, du maître glacier Patrick Astier ou encore du mixologue Joao Balzani. Lors de la présentation du projet qui s’est faite le vendredi 3 mars à

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Run Positive Life by Club Med La Plantation

Une course familiale et solidaire Une course ludique, sportive, mauricienne et familiale pour la bonne cause, voilà de quoi attirer les foules. La seconde édition du Run Positive Life, un événement signé Club Med, n’a d’ailleurs pas manqué de soulever un large enthousiasme à Albion…

étroite collaboration avec le Club Med La Plantation depuis quelques années. L’association œuvre pour l'éducation et la prise en charge des jeunes en situation précaire, notamment à travers plusieurs centres d’accueils qui opèrent comme des cellules familiales, ou encore un centre d'éveil financé par le Club Med. Alain Muneean, directeur de l’ONG, est d’ailleurs ravi du succès de la Run Positive Life auprès du public mauricien: « L’engouement est général, et il y a une super ambiance. C’est un bon moyen de s’amuser en famille et de profiter d’un beau dimanche, tout en aidant son prochain ». Sachant que Terre de Paix apporte réconfort et pourvoit à l'éducation de jeunes sans défense, le jeu en vaut largement la chandelle.

Il n’y a pas à dire, les courses en nature et autres trails sont en vogue à Maurice. Cependant, Run Positive Life, une initiative du Club Med La Plantation d’Albion dont la seconde édition a eu lieu le dimanche 26 mars, s’inscrit dans une toute autre démarche. Un regard sur la foule grouillante d’environ 2 000 personnes qui s’est réunie du côté de la plage publique en dit long sur cette course pas comme les autres: beaucoup de familles, d’enfants, mais aussi beaucoup d'athlètes habitués des trails… On se trémousse pour s'échauffer au rythme d’une puissante sono et d’un animateur surchauffé, on s’amuse avec les mascottes des Minions et les clowns, et on prend le départ avec le sourire aux côtés de ses parents, ses grands-parents ou ses enfants. Ce n’est pas le spectacle compétitif et sérieux qu’on a l’habitude de voir sur les événements de ce type. Et pour cause: le Club Med y a apporté sa signature, comme l’explique Mehdi Kamali, chef de village au Club Med La Plantation: « Nous souhaitions avant tout un événement fun et amusant, et surtout très mauricien, mais aussi avec le style propre au Club Med ». A voir avec quel enthousiasme petits et grands s'élancent pour les trois courses prévues dans la matinée, cet objectif semble pleinement atteint. Même si la compétition reste très amicale, la présence de quelques têtes d’affiche donne une dimension sportive et spectaculaire à l'événement. Les deux courses principales, un semi-marathon de 21 km et une course de fond de 10 km, ont d’ailleurs été organisées conjointement avec la Fédération Mauricienne d'Athlétisme. Les familles se sont données rendez-vous pour le Fun Run de 3 km, course gratuite et très populaire. Si les mots d’ordre sont le sport et le « fun », la Run Positive Life est avant tout une course pour la bonne cause. La totalité de l’argent récolté est en effet remis à Terre de Paix, une ONG qui travaille en

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Long Beach Golf & Spa Resort

Chapter II : feel the energy

Il y a six ans, un nouvel hôtel s’élevait à la place du Coco Beach. Tranchant avec le style village de vacances tropicales de l’ancien établissement, le Long Beach proposait une architecture et un concept résolument avant-gardiste qui avaient surpris plus d’un.

exclusivité, un petit bout de voile sur ce nouveau « Place To Be » de la côte est. « Nous avons une propriété unique. Le Long Beach est à l’épicentre d’un lieu énergétique. C’est un resort pour une détente active, à quelques pas d’une plage de près d’un kilomètre, avec plein de restaurants à l’offre culinaire gourmande, des bars et de l’animation. Nos 255 chambres sont le mélange parfait de détails abstraits d’un resort et de la sensibilité du design contemporain. Toutes offrent une vue imprenable sur le grand front de mer le long de la superbe plage de Belle Mare. La propriété parle d’elle-même », explique Jean-Marc Ma-Poon. Dans une interview à Côte Nord en septembre dernier, il nous faisait part de son ambition de faire du Long Beach un « luxury playground ». Aujourd’hui, le projet, travaillé en collaboration avec le studio Notion de Londres, est sur le point d’éclore. « Il s’agit de développer le Long Beach autour des centres de passion, des expériences uniques

Les professionnels du tourisme et la clientèle traditionnelle, habitués à l’architecture tropicale, avaient eu du mal à accepter le design contemporain « lifestyle ». Mais le temps semble avoir évolué en faveur de ce bijou du groupe Sun Resorts. De nouveaux marchés se sont développés, une nouvelle clientèle plus friande du concept a commencé à fréquenter le Long Beach. Petit à petit les chambres de l’hôtel se sont fondues dans l’immense jardin, les expériences proposées ont séduit, et le Long Beach a commencé à écrire son histoire. Aujourd’hui, un autre chapitre va débuter. Le lancement officiel est prévu pour le mois de juin mais Côte Nord lève, en

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qui seront la signature de l’établissement : le wellness, la gastronomie, les arts et la musique. Nous allons donner vie à ces expériences avec les partenaires de chaque secteur ». Sans vouloir révéler le programme, il nous fait comprendre que des chefs de renommée internationale viendront faire des soirées et des ateliers. Il y aura également des changements au niveau de l’offre culinaire existante qui est déjà très vaste. Une nouvelle dimension sera amenée à la mixologie et à la sommellerie. Le Long Beach accueillera des ateliers de bien-être et sera associé avec un grand nom des produits de beauté et du corps. S’agissant des arts, l’hôtel recevra une palette d’artistes mauriciens et internationaux qui se succéderont en résidences.

Enfin, un des concepts initiaux du Long Beach, la prépondérance de l’écologie et l’environnement, sera mis en avant grâce à une balade « nature trail » qui mettra en valeur le patrimoine des plantes endémiques au sein de l’hôtel qui compte une soixantaine de plantes endémiques parmi ses 4 500 arbres et palmiers, et plus de 500 000 arbustes répartis sur 20 hectares de terrain. Bien évidemment, au centre de ce renouveau, le personnel, dont l’uniforme a été entièrement revu par un designer de mode renommé afin d’exprimer cette nouvelle identité. « L’histoire du Long Beach s’écrit en ce moment », assure Jean-Marc Ma-Poon qui nous donne rendez-vous au mois de juin pour la découvrir. ◆

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HÔTELLERIE

LUX * Resorts & Hotels

« Reasons to go LUX* » : toujours plus de nouveautés et d’expériences Fidèle à sa philosophie de mettre l'innovation au cœur de son offre, LUX* Resorts & Hotels a lancé ses « Reasons to go LUX* » pour l’année 2017. Toute une panoplie de nouvelles expériences est proposée afin « de célébrer la vie d’une manière plus légère et plus brillante ». Nous faisons un tour d’horizon de ce qui vous attend dans les différents hôtels et resorts du groupe. PhotoFanatics

Afin de réaliser les meilleurs souvenirs photographiques de vos vacances, LUX * a créé un studio et lancé des ateliers de photographie dans chaque hôtel à l'île Maurice, à la Réunion ou aux Maldives. En partenariat avec le célèbre photographe Michael Freeman, le groupe hôtelier a produit la brochure PhotoInspire pour compléter les nouveaux ateliers de PhotoFanatics, offrant des conseils techniques et créatifs sur les meilleurs moyens de capturer les moments qui comptent, en utilisant un smartphone, une caméra traditionnelle ou un SLR. Les clients peuvent louer les derniers équipements et transformer ces souvenirs précieux en photobooks, calendriers ou cadeaux imprimés. Dans chaque chambre, LUX * fournit également un PhotoFinder - un guide pratique pour localiser les meilleurs spots pour capturer les vues les plus spectaculaires et propre à chaque île.

Wanderlust Library

Puisque les vacances sont aussi des opportunités de lâcher prise pourquoi ne pas se laisse tenter par un moment de tranquillité dans un espace dédié, calme et cool pour stimuler les sens et élargir les horizons. Cette idée a inspiré la création de la bibliothèque ultime de livres et de magazines pour les clients, la bibliothèque Wanderlust. Il ne faut pas être un rat de bibliothèque pour trouver son bonheur parmi la large gamme de genres et de sujets.

Junkart Studio & Gallery

Les vacances sont un moment idéal pour explorer quelque chose de nouveau ou revisiter les anciennes passions et les clients de tout âge sont invités à apporter leurs idées les plus créatives aux cours d'art et aux ateliers. On peut ainsi trouver un immense plaisir à faire des œuvres d'art ponctuelles et des souvenirs durables à partir de matériaux recyclés dans le nouveau Junkart Studio and Gallery.

Ateliers d’experts

Si vous êtes en quête de nouvelles expériences que vous pourrez continuer chez vous, LUX* offre un calendrier unique d'ateliers dirigés par des experts et destinés à inspirer des esprits curieux. Les professionnels, des experts du monde entier, seront hébergés par LUX * offrant leur expérience dans une variété d'activités passionnantes pour une courte période seulement. Les ateliers pour 2017 vont des retraites de yoga aux tutoriels de photographie, en passant par des leçons d'art, des dégustations de vins et des cours de cuisine de chef pour toute la famille. Autant de bonnes raisons de choisir LUX* pour vos prochaines vacances. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

HÔTELLERIE

Tourisme Durable – Green Key

Heritage Resorts pour des initiatives écoresponsables

Les hôtels Heritage Le Telfair et Heritage Awali se sont vus décerner le label écologique Green Key et rejoignent ainsi les 2 500 établissements touristiques des 54 pays du monde qui adhèrent aux normes environnementales définies par l’initiative Green Key, un point de référence dans le secteur hôtelier sur les sujets écologiques.

rentre dans une phase de rénovation. Cela nous donne l’opportunité de revoir certaines choses et de nous améliorer afin de conserver ce label que nous sommes pour le moment les premiers à Maurice à avoir », devait-il nous confier. Ce label, selon lui, sera un atout pour le positionnement des deux établissements. Il relève également l’effort fait par les employés « Ils ont été formés aux gestes écologiques et nous nous sommes rendu compte qu’ils ramenaient chez eux ces petits gestes qui ont été adoptés à l’hôtel ». Cette démarche a été hautement saluée par les clients qui sont déjà habitués à ces gestes écolos. Les certificats ont été remis, aux Hotel Managers, Christophe Ramdiane et Michel Fredric, le 17 février dernier, par le Chief Executive Officer de la Foundation for Environmental Education (FEE), Daniel Schaffer. Etaient également présents, Jacques Charles et François Rogers de Reef, ONG ayant travaillé sur le Lagoon Directory. (Notre photo). Changer les habitudes pour adopter des gestes écoresponsables n’a pas été difficile pour l’équipe de Michel Fredric. L’Hotel Manager de Heritage Le Telfair se dit fier de voir se concrétiser des projets qui lui tenaient à cœur, comme le recyclage des végétaux, une meilleure gérance des déchets, l’installation de dispositifs d’économie d’eau dans les chambres et les espaces communs entre autres. Pour Christophe Ramdiane, ce certificat vient récompenser un travail de longue haleine qui a été entrepris dès 2004, soit depuis les débuts d’Heritage Awali. Sa plus grande fierté est de servir aux petits-déjeuners une banane provenant de la bananeraie de l’hôtel ou voir une bouteille d’eau sur la table d’un restaurant Voir notre vidéo. et embouteillée dans l’enceinte du resort.

Green Key est un label réputé attribué aux établissements touristiques qui s’engagent à respecter les normes établies par la Fondation pour l’éducation environnementale (FEE). Cette reconnaissance est d’autant plus la bienvenue en cette Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement, lancée officiellement le 18 janvier dernier. Pour Taleb Rifai, secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), « la déclaration de l’ONU de 2017 en tant qu’Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement est une occasion unique de faire progresser la contribution du secteur touristique aux trois piliers de la durabilité - économique, sociale et environnementale, tout en sensibilisant aux dimensions réelles d’un secteur souvent sous-évalué ». Heritage Resorts, déjà engagé dans la protection de l’environnement par de nombreuses initiatives, entreprend actuellement un certain nombre de projets tandis que d’autres seront menés progressivement. La collecte de piles, les économiseurs d’eau, l’introduction de nombreux panneaux solaires, la création d’un jardin d’épices, l’embouteillage de leurs bouteilles d’eau, l’utilisation de produits bio pour le nettoyage des chambres sont les quelques efforts qui ont été effectués au niveau des hôtels Heritage. Pour Jacques Charles, l’obtention du label Green Key est la première étape d’une longue série, « Comme vous le savez Heritage Le Telfair

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Four Seasons Resort Maurtius at Anahita

Nouvelle résidence de luxe Premium :

Une certaine idée de l’exclusivité

Imaginez que les premiers rayons du soleil viennent caresser votre visage, vous ouvrez lentement les yeux et alors, devant vous, le vert d’un green scintille de la rosée du matin puis cède la place au bleu vivifiant du lagon où glisse une voile de pêcheur devant l’île aux Cerfs. Vous êtes bien au Four Seasons Resort Maurtius at Anahita dans la toute nouvelle résidence de luxe Premium No 402. La vie est belle.

les clients pourront profiter des matins tranquilles, ou d’un cocktail décontracté au coucher du soleil. En outre, la villa dispose de trois chambres doubles et salle de bains attenante, dont une parentale avec des lits « king size » et literie très haut de gamme, ainsi qu’une chambre avec des lits jumeaux et salle de bains attenante. Une salle à manger pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes, un salon TV room et un quartier pour le personnel viennent compléter les prestations. Cette rénovation a apporté un design contemporain et sophistiqué décliné dans des tons doux de blanc et taupe, des meubles de caractère et des œuvres d’art authentiques créant ainsi un lieu ultrachic mais décontracté. Posée dans un jardin luxuriant de plantes exotiques bordant la pelouse expansive, la résidence de luxe est disponible à la location. Les clients séjournant dans la villa peuvent profiter du golf gratuitement et en illimité ainsi que de l’accès à l’ensemble des installations du resort, qui comprend un choix de trois restaurants, des soins signature et des cours de bien-être à l’unique spa de l’île sur pilotis, une gamme de sports nautiques, des plages isolées, d’un Kids Club renommé et d’un centre pour adolescents offrant des divertissements pour tous les âges.

Cette nouvelle villa d’exception a subi une importante rénovation lors de l’exercice entrepris pendant quatre mois l’année dernière, mené par la designer d’intérieur d’origine sud-africaine, Virginie Dalais. Surplombant le parcours de golf Ernie Els Design et le lagon de Beau Champ, la Villa Premium comprend 4 chambres et bénéficie d’un emplacement privilégié, avec plus de 510 mètres carrés d’espace habitable. Un salon spacieux et lumineux, ouvert sur la piscine privée, invite à une vie familiale décontractée, tandis que sur la terrasse extérieure, un barbecue complète l’offre d’une cuisine entièrement équipée. La villa offre également une toute nouvelle terrasse privée sur le toit, unique concept sur le resort, surplombant le golf et le lagon, où

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SO Sofitel Mauritius

SO Drone Aventure,

un must pour une expérience unique Comment proposer une expérience innovante, unique et mémorable à sa clientèle tout en protégeant l’environnement ? Cette formule, le SO Sofitel Mauritius semble l’avoir trouvée. L’établissement hôtelier a lancé une toute nouvelle activité le 31 mars dernier, le SO Drone Aventure que nous avons découvert pour vous.

C’est une expérience qui mérite d’être vécue au moins une fois dans sa vie. Mais attention, c’est addictif. Le SO Drone Aventure s’insère dans le cadre du programme Planet 21, qui concerne l’ensemble des marques du Groupe Accor, et qui permet de mettre en place des actions et initiatives pour la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes. Le SO Drone Aventure,uniquement proposé au So Sofitel Mauritius, est une activité loisirs à l’empreinte

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HÔTELLERIE

carbone parmi la plus faible au monde. La concrétisation de cette activité innovante est le fruit d’une collaboration entre Drone Aventure®, de Jean-Christophe Chauvet, avec l’opérateur SAR Production, qui est agréé pour des vols et détenteur d’une licence professionnelle. Également associé au projet, le fondateur de Dronastagram, Eric Dupin, qui avait fait le déplacement à Maurice pour le lancement et pour y apporter son expertise. La marque PARROT, fournisseur de drones BEBOP FPV2 a été choisie pour cette première mondiale. C’est quoi le SO Drone Aventure ? Pour le vivre, installez-vous confortablement. Vous serez tout d’abord équipé d’une paire de Parrot Cockpitglasses, des lunettes FPV, pour une véritable immersion. À côté de vous, un pilote de drone professionnel et licencié, se chargera du pilotage du drone. Pour l’épauler, un spotter permet de l’orienter et une deuxième personne contrôle la caméra. Détendezvous et respirez, l’aventure commence. Le drone quitte le sol et vous plonge instantanément dans une immersion totale de l’image. Pas de tournis à l’horizon, l’effet est tout simplement bluffant. On découvre la splendeur du lagon sous un angle jamais vu auparavant. Le cadre enchanteur du SO Sofitel Mauritius vous laisse bouche bée. Entre lagon translucide et environnement verdoyant,

on découvre avec stupéfaction la beauté du lieu. Ce qui surprend, c’est l’interaction entre vous et le drone via la caméra. L’espace d’un instant, on se sent libre comme un oiseau, toujours curieux d’aller plus loin. Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir des dauphins qui remontent vers la côte ouest ou des cerfs dans les hauteurs de Bel Ombre. D’une durée de 10 à 15 minutes, le So Drone Aventure est une activité indispensable à découvrir lors de votre séjour au So Sofitel Mauritius. De plus, vous repartirez avec un carnet de « baptême de vol » et une clé USB contenant les enregistrements de votre vol. « Cette activité sera offerte aux clients en Villa et proposée à la vente aux clients de l’hôtel, pendant leur séjour. Elle n’altère en rien l’environnement et c’est une grande fierté pour nous de la proposer à nos clients en toute première mondiale dans le cadre de PLANET 21 », déclare Christine Souillac, Sales and Marketing Director du SO Sofitel Mauritius. Et d’ajouter « qu’avec cette nouvelle activité nous souhaitions sensibiliser encore d’avantage les visiteurs de Maurice, à la beauté de notre île qu’il faut préserver. Chacun d’entre eux vivra des expériences uniques qu’il pourra ensuite faire partager à tous en conservant la vidéo de son vol. »

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General Manager du Veranda Pointe aux Biches

Clifford Pierre-Louis une carrière prédestinée manager de l’hôtel. Pourtant, rien ne semblait le prédestiner à faire carrière dans le tourisme. En 1989, en attendant ses résultats de fin d’études secondaires, il cherche un petit boulot et trouve un emploi au Grand Gaube Hôtel, dans la restauration. C’est une révélation, presque « un coup de foudre » nous dira-t-il. « Les nombreuses assiettes à essuyer ne me faisaient pas peur, car mon père m’avait inculqué les valeurs du travail . L’hôtellerie m’a permis de développer mon autonomie. C’est un secteur qui n’est pas figé, il y a toujours une multitude de possibilités d’apprendre, de changer. » Le jeune Clifford découvre la méticulosité, grâce au directeur italien, Marcelo Jobe. Il va d’ailleurs le suivre quand ce dernier est muté aux Comores pour l’hôtel du groupe Sun International, le Galawa Beach, Seul, loin de sa famille, il trouve refuge dans le travail. Il gravit ainsi les échelons et devient alors maître d’hôtel, puis assistant directeur de restaurant. Après deux ans, il revient à Maurice et intègre le groupe Beachcomber au Mauricia comme maître d’hôtel où il travaillera six ans avant de partir aux Seychelles comme directeur de restaurant du Sunset Beach. À son retour, il est recruté comme directeur de la restauration de l’hôtel Le Labourdonnais qui ouvre alors ses portes. Il y restera quatre ans avant d’être employé au Constance Le Prince Maurice en 2000 où il sera le premier Food and Beverage Manager mauricien. Il n’y restera qu’une année, préférant un nouveau défi proposé par Jean-Michel Pitot, alors CEO de VLH : son premier poste de manager d’hôtel au Veranda Palmar pendant trois années. Il travaillera ensuite au Veranda Grand Baie pendant sept ans avant de prendre la direction du Veranda Pointe aux Biches, un troisétoiles, fraîchement acquis par le groupe VLH en 2011. Il aura pour tâche de mettre en place la montée en gamme de l’établissement, désormais quatre-étoiles. Une tâche accomplie encore une fois avec le sens du devoir et la rigueur qui l’ont toujours caractérisé. Aujourd’hui, Clifford se dit heureux de travailler dans un groupe qui « valorise le travail et la compétence des Mauriciens » mais aussi dans un secteur qui est représentatif de la société mauricienne. Il avance d’ailleurs que « la plus grande démocratie se trouve dans l’hôtellerie parce que tout le monde a droit à la parole, même si on n’a pas de syndicat ». Homme de foi, Clifford, père de quatre enfants, dont l’aîné termine des études en droit, est aussi très impliqué dans le social, notamment dans son village natal de Grand Gaube, qu’il n’a jamais quitté.

Le hasard n’existe pas. Voici un postulat scientifique qui pourrait s’appliquer à la carrière de Clifford PierreLouis, manager de l’hôtel Veranda Pointe aux Biches. Alors qu’il voulait suivre les pas de son oncle, médecin en Angleterre, un stage en hôtellerie va le guider vers un monde qui, dès l’âge de 12 ans, le séduit. Le jeune Clifford fait connaissance avec l’hôtellerie à l’âge de 12 ans, aux côtés de son père alors gardien sur le site en construction du Veranda Bungalow Village (qui deviendra le Veranda Grand Baie). Ce dernier devait subséquemment devenir le premier employé de l’hôtel comme agent de sécurité. Clifford se souvient de ses visites à l’hôtel qu’il trouve comme « beau et rempli de fleurs ». Il se souvient avoir été reçu lors d’un de ses passages à l’hôtel, par la directrice de l’époque, Mme Koenig, qui le fit venir dans son bureau sous les bougainvilliers, « un endroit hors du monde. Elle me reconnut comme le fils de Tonfils. C’était le sobriquet de mon père ». Des années plus tard, Clifford occupera ce même bureau comme

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HÔTELLERIE

Executive Assistant Manager, Le Méridien

Rudy Periatamby : Un parcours de battant Il suffit parfois de peu de chose pour décider et infléchir la carrière d’une personne. C’est ce qui est arrivé à Rudy Periatamby. Alors qu’il se destinait à une carrière d’ingénieur mécanique, un stage en hôtellerie le pousse à embrasser une carrière dans cette industrie. Un choix qu’il ne regrette pas malgré des coups durs. Après une quinzaine d’années, il a déjà accédé au poste d’Executive Assistant Manager à l’hôtel Le Méridien et ambitionne de grimper encore dans la hiérarchie. Après des études dans une filière scientifique au collège Saint Joseph, le jeune Rudy, poussé par son père, s’apprêtait à partir en France pour des études d’ingénieur. En attendant sa lettre d’admission, il fait un stage dans un hôtel et prend goût au métier. Quand il reçoit la fameuse lettre d’acceptation de sa candidature, il va la cacher à ses parents. Son père insistant qu’il fasse au minimum un Bac +3, va le pousser à faire l’École Hôtelière. Ce n’est qu’après avoir été reçu qu’il révélera la vérité Après des études, Rudy débute au Sugar Beach comme Service Supervisor puis au Dinarobin comme Management trainee. Au bout d’un an, il devient Food and Beverage Supervisor, puis assistant F&B Manager. Mais sa carrière devait connaître un coup d’arrêt après un terrible accident qui l’immobilisa pendant plus de six mois. Grâce au soutien de son directeur, il retrouve une volonté extraordinaire pour marcher de nouveau et reprendre son métier. Pour ce sportif accompli, footballeur et kickboxeur, l’accident allait forger son caractère et en faire un battant. Rudy va ensuite devenir directeur au Sofitel L’Impérial qui venait de rouvrir après rénovation. Un poste qu’il occupera ensuite au tout nouvel Intercontinental. Puis il traversera une période un peu moins florissante lorsqu’il se joint au groupe Appavou qui connaît des difficultés financières à ce moment. Il décide alors d’ouvrir son propre restaurant à Port-Louis, le Café des Îles et un autre, le Lighthouse à Flic-en-Flac. Mais, l’aventure fut de courte durée et au bout d’une année, il décide de revenir dans l’hôtellerie. Recruté comme directeur F&B au Méridien, il est promu, fin 2015, Executive Assistant Manager, responsable de la gestion et des opérations de l’hôtel. Lui qui n’avait connu jusqu’ici que des hôtels 5-étoiles, appréhende ses débuts au Méridien, un quatre-étoiles plus. Mais il sera vite enchanté par l’âme de cet établissement dont l’extraordinaire solidarité, l’engagement, la chaleur humaine de l’équipe et l’excellence du service en font un hôtel unique. « Comme c’est un groupe international, il faut toujours se mettre aux normes qui sont sans cesse revues. C’est un hôtel qui pose beaucoup de défis en raison de son âge, mais surtout du taux d’occupation très élevé, avec une moyenne de 85% sur l’année ».

Homme de défis et ne se laissant jamais décourager, Rudy adore son métier « car il n’est pas monotone mais passionnant ». « C’est un métier dur, peut-être frustrant au début, car il faut démarrer au bas de l’échelle alors que les camarades qui choisissent d’autres secteurs sont à un niveau plus haut. Il faut affronter les brimades des anciens qui testent votre résistance. Et même quand on grimpe dans la hiérarchie, cela devient encore plus dur ». En dépit de toutes les contraintes, il trouve que comme c’est une industrie de service, le retour est immédiat. « On peut juger de l’impact de son travail tout de suite. C’est un métier où votre engagement est payant et valorisé ».

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HÔTELLERIE

Promotion et gastronomie

Le Shanti Maurice exporte Aquacasia en Suisse

Le chef Willibald, à gauche, arborant fièrement le drapeau mauricien.

construit en 1906. Les hauts sommets de plus de 3 000 m combinés à l’eau cristalline, créent un paysage spectaculaire pour la marche et le VTT, que ce soit en longeant le lac ou en explorant les prairies alpines. Les sentiers panoramiques empruntent d’anciennes pistes de mule, qui servaient autrefois à transporter des marchandises à travers cette région inaccessible. Le lac Silvaplana est célébré comme l’un des meilleurs spots en Europe pour la planche à voile et le kite surf et il devient rapidement l’endroit pour être vu pour les chercheurs d’adrénaline. La vallée jouit d’un climat très doux avec une moyenne de 322 jours de soleil chaque année.

Aquacasia, la cuisine de l’océan Indien, fruit du travail du chef exécutif du Shanti Maurice, Willibald Reinbacher continue de s’exporter au-delà de la région. Du 23 au 25 mars, il a été proposé à la carte du Stars, restaurant principal du Nira Alpina, un hôtel 4 * supérieur situé dans la station de ski suisse de St. Moritz. Pendant trois jours, l’hôtel suisse s’était habillé aux couleurs de l’île Maurice. Décoration tropicale, mais aussi ambiance des îles avec des cocktails de rhum pour le sentiment authentique. Situé au dernier étage de l’hôtel, le Stars est le paradis des gourmets, offrant une vue spectaculaire sur le paysage couvert de neige des montagnes. Traditionnellement, le menu du soir propose une cuisine internationale qui invite à la découverte de la gastronomie culinaire du monde entier. Avec Aquacasia, le chef Willibald a transporté les clients du Nira Alpina dans un formidable voyage dans les îles et les pays riverains de l’océan Indien : de l’Afrique du Sud à l’Australie, en passant par Madagascar, Bali et bien évidemment l’île Maurice. Le Nira Alpina surplombe l’extrémité supérieure de la vallée de l’Engadin, longue de 80 km. Il est perché à une altitude de 1 800 mètres et dans l’une des plus hautes vallées d’Europe avec vue imprenable sur le lac Silvaplana. Entouré de tous côtés par les sommets enneigés, le lac est agrémenté d’un château néoromantique

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HÔTELLERIE

Nouveau chef exécutif du Shangri-La’s Le Touessrok

Emmanuel Pauliat : la cuisine et rien d’autre

n poste depuis fin février, le nouveau chef exécutif du ShangriLa’s Le Touessrok, Emmanuel Pauliat est un homme qui ne vit que pour la cuisine. Son parcours révèle que toute sa vie s’est construite autour d’une passion née dans la cuisine familiale. Emmanuel Pauliat est originaire de Limoges. Si personne dans sa famille ne travaillait dans la restauration, il avoue avoir été inspiré par la cuisine de sa grand-mère et de sa mère et ses meilleurs souvenirs se conjuguent avec des après-midi où la grand-mère préparait des gâteaux ou les week-ends de repas familiaux. Malgré cette influence, il se laisse d’abord tenter par la menuiserie, « un métier d’art au contact de la matière ». Mais finalement, il s’en retourne aux fourneaux avec une forte hésitation entre la pâtisserie et la cuisine. Il finit par opter pour cette dernière en raison d’un champ de possibilités plus large. Emmanuel a fréquenté l’École hôtelière de Saint-Yrieix-La-Perchet, d’où il est sorti avec un BEP et un CAP. Ce qui ne l’empêche pas de commencer par la plonge. « C’est frustrant mais cela donne encore plus de niaque pour avancer », affirme-t-il. « De toute façon les études représentent un microgramme d’une vie de chef de cuisine ». Emmanuel fait ses débuts sans aucun plan de carrière,dans un restaurant de campagne. Puis, il rencontre une personne qui l’emmène à Paris et lui donne l’occasion de travailler dans un restaurant étoilé. Et c’est là qu’il commence à comprendre la finesse de la cuisine. Il reconnaît avoir été marqué par la cuisine d’Alain Sandorens et de Bernard Loiseau à travers des chefs qui avaient travaillé avec eux. Après deux ans et demi à Paris, il fera son service militaire, travaillant

dans la cantine de l’armée, puis retourne dans la restauration dans un Relais et Châteaux. Commence alors un Tour de France, de Chartres à Strasbourg, de Lille à Aix les Bains en passant par Cannes. À chaque fois, il est envoyé par le chef avec lequel il travaille. « On pouvait à peine donner son opinion ». Ce sera près de huit années d’accumulation d’expériences qui vont forger son caractère. À Cannes, le chef va l’envoyer en Roumanie, juste après la chute de Ceaucescu. Après deux ans à Bucarest, il ira au Koweït qui sera son premier choc culturel même s’il est posté au Sheraton Luxury Collection. Son aventure au Moyen-Orient va durer 14 ans durant lesquels il connaîtra Charm el Cheik, l’Égypte en 2005, Oman, et aussi Doha. Emmanuel aspire à connaître d’autres pays, et ce sera l’Asie ou Maurice. Il optera pour notre île où il a retrouvé un de ses anciens camarades, Rodolphe Medard, chef exécutif au Hilton Resort & Spa. Déjà bien installé, il fourmille d’idées mais désire prendre son temps pour mettre en place sa signature. Déjà il pense à une meilleure occupation des espaces dédiés à la restauration et souhaite créer des tables spéciales, genre dîner les pieds dans l’eau. Le tout sera pour lui de rester près des produits, rappelant qu’il a eu la possibilité de devenir directeur F & B en plusieurs occasions, mais qu’il n’est pas intéressé par le côté administratif. Pour le plus grand bonheur des clients de ses restaurants.

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GOLF

AfrAsia Bank Mauritius Open 2017

Une troisième édition encore plus prometteuse

George Coetzee, premier vainqueur de l'AfrAsia Bank Mauritius Open en démonstration.

La troisième édition d’AfrAsia Bank Mauritius Open 2017 promet d’être encore plus somptueuse que les deux précédentes qui, déjà, avaient été des succès retentissants pour le golf et l’île Maurice. Lancé officiellement le 16 mars dernier dans le cadre magique de l’Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort, le tournoi se déroulera cette année du 30 novembre au 3 décembre, représentant ainsi le deuxième événement comptant pour la Race to Dubai 2018.

Pour sa part, Keith Pelley, directeur général de l’European Tour, a déclaré qu’il était ravi de voir l’AfrAsia Bank Mauritius Open « revenir au calendrier international plus tard cette année, et remercie les sponsors AfrAsia Bank et tous les nombreux autres, la Mauritius Golf Federation et toute l’équipe de l’Heritage Golf Club pour leur travail acharné. Il est primordial d’offrir des possibilités de jeu à nos membres et l’augmentation de la taille des terrains est une bonne nouvelle, tout comme la possibilité de continuer à faire connaître ce merveilleux pays - à travers notre réseau mondial de télévision comme une destination touristique de classe mondiale » a-t-il ajouté. De son côté, Sanjiv Bhasin, directeur général d’AfrAsia Bank, principal sponsor du tournoi a souligné qu’« au départ, l’objectif du tournoi était de mettre Maurice à l’avant-plan et depuis son lancement en 2015, nous avons assisté à une excellente collaboration entre le gouvernement, les secteurs privé et public, rendant ce tournoi unique avec un travail commun pour une vision commune » Le lancement de cette troisième édition a vu la participation de nombreuses personnalités dont le ministre du Tourisme, Anil Gayan, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Stéphane Toussaint, le CEO du groupe Rogers, Philippe Espitalier-Noël et les golfeurs sudafricains, Jaco Van Zyl et George Coetzee qui avait remporté la toute première édition du tournoi sur ce même green de l Heritage Golf Club en 2015. Dans une déclaration à Côte Nord, il s’est déclaré confiant que cette année, il sera en mesure de défendre ce titre alors qu’en raison de blessures, il a dû laisser la victoire au Sud-coréen Jeunghun Wang l’année dernière.

Alors que les deux précédentes éditions s’étaient tenues au mois de mai, la troisième édition propose un changement de date qui positionne le tournoi tri-sanctionné entre le Sunshine Tour, l’European Tour et l’Asian Tour pour en faire un événement de choix sur le calendrier international golfique. Ce choix permet en effet à plus de professionnels d’être disponibles. C’est ainsi qu’ils seront 156 professionnels sur le green de l’Heritage Golf Club qui accueille le tournoi pour la deuxième année. 48 professionnels de chacun des trois Tours et 12 participants sur invitation concourront pour un championnat de 72 trous qui compte pour l’Ordre de mérite individuel des Tours, y compris la compétition Race to Dubai, et le Classement officiel du Golf mondial. Doté d’un fonds de 1 million d’euros, le tournoi accueillera des joueurs venant de plus de 30 pays. « C’est une année marquante pour le tournoi le plus important dans le partenariat croissant entre le Sunshine Tour, l’European Tour et l’Asian Tour pour renforcer le golf dans l’hémisphère sud. La force de nos partenariats se reflète dans la rapidité avec laquelle ce tournoi est devenu Le plus grand événement sportif dans l’océan Indien », a déclaré Selwyn Nathan, directeur exécutif du Sunshine Tour.

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BIEN-ÊTRE

Centre Eveil des Sens

De nouvelles techniques pour être en harmonie avec soi-même Le Centre Eveil des Sens a ouvert depuis peu ses portes au Domaine Mont Calme à Tamarin. Sophie Sew, qui en est l’instigatrice, a voulu apporter une approche peu conventionnelle pour harmoniser les corps. Le petit cocon qu’elle a aménagé pour recevoir ses clients respire le bien-être. Sophie Sew est coach de vie, énergéticienne, thérapeute craniosacrale. Elle propose, à travers le Centre Eveil des Sens, une formule qu’elle est la seule à pratiquer à Maurice. Cela comprend une combinaison de thérapies craniosacrale, coaching, d’energy healing et du Janzu Water Therapy. « J’ai développé ma propre formule qui aide à travailler sur les différents corps : le corps physique, énergétique, spirituel, mental et émotionnel ». Avant de commencer une thérapie, elle dresse d’abord un bilan pour mieux situer les besoins du patient et les techniques à appliquer. « Pour la femme enceinte je préconise la méthode craniosacrale mais aussi le Janzu Water Healing, qui est un voyage aquatique. L’élément eau sert à unifier les corps. » Le rôle de Sophie Sew, est de réactiver la force qui est en vous et d’harmoniser les corps. Elle vous libère de votre stress et vous donne des outils pour traverser la vie en pleine conscience. Du bébé à l’adulte en fin de vie, Sophie adapte sa thérapie en fonction du besoin du patient. « Je vous libère de ce poids qui pèse à l’intérieur et vous encombre, j’aide à retrouver la vie et la légèreté qui sont en vous, à mettre des mots sur vos maux, à libérer les tensions physiques occasionnelles et chroniques (maux de dos, migraines, insomnies, etc...) à lâcher les mémoires familiales et transgénérationnelles, à décristalliser les énergies bloquées pour favoriser la libre circulation de l’énergie vitale, à relier les différents plans énergétiques de l’être et vous sentir unifié dans vos corps, à retrouver une sexualité épanouissante et à harmoniser votre vie de couple. » Les bienfaits sont ressentis normalement dès la première séance. Les tensions ou douleurs s’atténuent. L’anxiété, le mal-être la dépression ou le stress laissent peu à peu place à un sentiment de

Sophie Sew : « J’aide aussi les personnes à mieux vivre leur cheminement sur terre... »

La technique craniosacrale C’est une pratique douce et profonde. Elle consiste à entrer en communication avec le 'système' du patient. Cela englobe la structure physique, les muscles, les fascias, les os, les nerfs etc., et aussi les énergies plus subtiles et les émotions situées dans le corps et ses mémoires cellulaires. quiétude. Les effets de cette thérapie peuvent être bénéfiques aux migraines, vertiges, sinusites, bourdonnements d’oreille, l’insomnie et la fatigue chronique, des traumatismes physiques et psychiques. « J’aide aussi les personnes à mieux vivre leur cheminement sur terre, à vous reconnecter à votre âme et votre enfant intérieur, à réaligner les énergies masculines et féminines chez l’homme, la femme, le couple et l’enfant. » Sophie Sew conseille de faire plusieurs séances pour obtenir tous les bénéfices de cette thérapie. « L’accompagnement peut être soit ponctuel (pour donner un coup de pouce) soit plus profond (tous les mois pendant une certaine période ou selon son ressenti). Les séances régulières deviennent un chemin d’exploration de soi et de toute son incarnation. Un suivi régulier permet d’être coaché et réussir à mettre en place de nouvelles habitudes, d’y voir plus clair et de mieux vivre son quotidien ». Sophie Sew est à Tamarin les lundis, mardis, jeudis et samedis de 8 heures à 17 heures Elle se déplace au Business Park de Grand Baie les vendredis. Elle propose aussi des « corporate workshops » pour ré-harmoniser l’équipe et se déplace en entreprise. Des retraites exclusives destinées au couple peuvent aussi être organisées. Sophie Sew sera au Heritage Le Telfair à partir du mois de septembre. Contact : 5926 2900 sophiesew@hotmail.com www.eveildesens.com

Le Janzu « Janzu » signifie « Rivière pacifique » en chinois. Méthode de guérison très efficace, le Janzu permet un déblocage énergétique et mental ainsi qu’un équilibrage profond et un réalignement du corps et de l’esprit. Le Janzu aide à accéder à un sentiment de plénitude et de détente profond.

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BIEN-ÊTRE

Hilton Mauritius Resort & Spa

Une offre exceptionnelle pour se faire chouchouter ou garder la forme

Jouir du luxe et du confort d’un hôtel cinq étoiles sans être résident, c’est désormais possible. Si vous souhaitez être chouchouté au spa ou garder la forme dans une salle de gym dernier cri, alors inscrivez-vous au Spa Club ou au Fitness Club du Hilton Mauritius Resort & Spa. Cette nouvelle offre originale donne droit aux Mauriciens et résidents à Maurice, à des remises sur les soins au spa dans le cadre paisible et enchanteur de l’hôtel. Corinne Vellin, Spa Manager, nous explique que la formule Spa Club a été pensée pour que les adhérents, « individuels, couples, familles ou compagnies », bénéficient de divers avantages dont des remises sur les soins, les produits spa, le coaching et la coiffure. Devenir membre du Fitness Club, c’est avoir accès à une salle de près de 70 m2 offrant des équipements haute technologie de la marque Life Fitness. « La formule Fitness Club, idéale pour les adeptes du sport, inclut les classes de yoga, de taî-chi ainsi que l’accès au hammam et au sauna sur réservation. Les membres de cette formule ont accès à la salle de fitness tous les jours », explique Corinne Vellin. Quant à la formule Spa Club, c’est une aubaine pour se faire chouchouter par une équipe de thérapeutes expérimentées et formées. Une chance aussi de nourrir votre corps des produits Aromathérapie Associates, leader mondial en provenance de l’Angleterre et votre visage, des produits de la fameuse marque Thalgo, la Beauté Marine, en provenance de France. Et si vous optez pour des soins ayurvédiques, vous ferez l’expérience des produits Sundari, fabriqués en Inde sous le label américain. Huit cabines de soins dont une incluant la balnéothérapie, une cabine de « Mud Therapy » et un salon de coiffure sont à votre disposition pour votre bien-être. Vous aurez l’embarras du choix parmi les massages signature Aromathérapie Associates pour le « Déstressant Musculaire Intensif », l’Aromathérapie, le « Rituel du Sommeil » ou « Rituel pour la Bonne Humeur », ou encore le « Rituel pour Clarifier les Pensées ». Pour des moments romantiques, des Soins Signature Couple tels que « La Complicité Sensorielle », le

« Twilight Indulgence » qui se pratique sur la plage au coucher du soleil, vous sont proposés. Enfin pour les traitements ayurvédiques, vous avez le choix entre l’Abhyanga et le Shirodhara. Rien que du bonheur Infos Spa Manager T : 403 10 11

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Beachcomber Resorts & Hotels

The Art of Wellness : retour à l’essentiel Continuant dans le projet d’entreprise autour du concept « The Art of Beautiful » lancé en septembre 2016, le groupe Beachcomber Resorts & Hôtels propose désormais un nouveau concept Spa : « The Art of Wellness ». C’est une approche holistique avec des massages ancestraux à la carte et des programmes personnalisés, ainsi qu’une gamme de produits 100% naturels puisée au cœur du terroir Mauricien. En bref, un retour à l’essentiel pour votre mieux-être.

Cieslik, Wellness Expert, donne aux thérapeutes plus de moyens pour mieux comprendre les besoins du client et le guider vers un programme taillé sur mesure. « Ils peuvent désormais établir un bilan de santé confidentiel et conseiller sur les soins. Les programmes sur mesure proposés s’adaptent aux envies et rythme de chacun. Ils se composent de massages et peuvent aller plus loin grâce à la pratique d’Arts Affinitaires (SantaYoga, Qi-gong et autres techniques de mieux-être ancestrales) ou encore de conseils en hygiène de vie », explique Christine Fleury. Les enfants ne sont pas en reste. Pour ceux âgés de 6 à 15 ans, une collection a été créée et pensée : « L’Art d’un Monde Merveilleux » qui comprend, entre autres, des massages adaptés et gommages doux pour qu’ils comprennent l’importance de se sentir bien dès leur jeune âge. Le nouveau concept est accompagné d’une gamme de produits 100% naturels, créée spécialement pour le groupe Beachcomber, en suivant les normes strictes de certification européennes.

Le nouveau concept met en valeur l’expérience et le savoir-faire des thérapeutes en s’appuyant sur une formation poussée assurée par le centre spécialisé du groupe, mis en place et dirigé par Christine Fleury, la fondatrice de Santayarea, école française de formation professionnelle aux métiers du bien-être qui existe depuis plus d’une quinzaine d’années. L’enseignement dispensé par l’équipe de Santayarea, dont David

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École de formation Christine Fleury a une riche carrière et débute à la Place Vendôme, chez Cartier, comme adjointe à la responsable boutiques France. Gravissant les échelons pour occuper notamment des postes de responsable commerciale et de produits, elle voyagera beaucoup en Asie où elle découvrira les soins de bien-être ancestraux. Passionnée par les Arts traditionnels de bien être, et forte de ses propres expériences et des connaissances prodiguées par des maîtres asiatiques, Christine Fleury a su très tôt préparer les voies entre l’Orient et l’Occident pour devancer et anticiper les besoins et développements des futurs acteurs du marché du bien-être en France et en Europe. Approchée par le groupe Beachcomber, elle a mis sur place une école à Maurice. Les ateliers et cours dispensés dans le centre qui se trouve à Trou aux Biches, sont assurés par des intervenants référents pour garantir un enseignement de qualité. Les thérapeutes, en formation continue, peuvent y obtenir plusieurs diplômes ou certificat d’équivalence qui sont reconnus en Europe. L’école sera également ouverte aux personnes intéressées en dehors du groupe Beachcomber tant à Maurice que dans les pays de l’océan Indien.

« Des recettes authentiques qui utilisent des matières premières issues de l’alimentaire et du monde végétal des îles minutieusement étudiées ont été formulées en laboratoire afin de lancer une gamme exclusive de qualité. Son nom : ‘Be Beautiful’. Son attrait majeur : une collection de produits, fruit d’une recherche pointue qui casse les codes de la cosmétique de synthèse pour une vision et un retour réfléchi à la naturalité. Les ingrédients utilisés possèdent les vertus millénaires sagement préservées par une dame nature mauricienne luxuriante. Ces ressources originelles de bienfaits contiennent tous les actifs essentiels nécessaires au bon soin de la peau et à l’équilibre du corps et de l’esprit ». Sucres, noix de coco, amandes, miel, cacao, plante de canne, roucou… sont ici au menu d’une cosmétique gourmande, addictive, subtilement mélangée à des matières végétales sélectionnées (huiles, beurre de karité, cire d’abeille, poudre de nacre, argiles purifiées) pour donner naissance à des concentrés de nature offrant bien-être

et bienfaits universels. La collection, travaillée en produits retail « Made in Mauritius » et répondant aux certifications européennes ,sera mise en vente sous peu dans les Spa Beachcomber. En mettant en place « The Art of Wellness », Beachcomber souhaite offrir à ses clients des vacances dont ils se souviendront. Ainsi, faire un parcours au Spa Beachcomber, permet au client de repartir « avec un supplément bien-être pour bagage » : il sera reposé, profondément ressourcé, revitalisé….

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GASTRONOMIE

Nouveau chef exécutif au LUX* Belle Mare

Nicolas Baubé veut une montée en gamme chef invite à un vrai voyage et à une exploration des saveurs. Tartare de thon rouge et daïkon japonais, espuma au lait de coco ; Je te vois dans ma Boule de cristal, filet de rouget, pétale d’ail confit et brède de chine, écume coco Fume au thym citron ; Bonbon de cerises au Foie gras des landes et croustille de pain d’épices ou encore Marinière de fruit de mer local, sauce bourride au safran sont quelques-unes des nouvelles suggestions. Quant au Food Truck, emblématique du groupe LUX*, il n’est pas négligé et proposera un mélange de cuisine japonaise et péruvienne, en gardant les classiques burgers et burritos. On sent que Nicolas Baubé a envie de laisser son empreinte très

Le LUX* Belle Mare a un nouveau chef exécutif depuis le début de cette année. Il n’est pas inconnu, tant s’en faut, car il s’agit de Nicolas Baubé, chef étoilé qui a déjà travaillé à Maurice au Hilton, au Grand Mauritian (aujourd’hui Westin) et au Méridien. Après un épisode de deux ans aux Seychelles pour le groupe Constance, le chef Nicolas est tout simplement heureux de revenir au pays. Heureux aussi de se joindre à un groupe qui l’aide dans ses ambitions, de trouver une excellente équipe qui ne demande qu’à progresser et de pouvoir proposer ses belles créations aux touristes mais aussi aux Mauriciens qui aiment sa cuisine. Il a déjà mis la main à la pâte et les nouvelles cartes seront bientôt dans les restaurants du LUX*Belle Mare. Nicolas Baubé apporte au LUX* Belle Mare « son énergie, sa cuisine du soleil, la qualité des produits, régionaux et de saison ». Il affirme que « la qualité y est déjà très bonne, le niveau également et les bases excellentes mais qu'il faut passer au niveau supérieur ». « Je veux une montée en gamme de la carte du Beach Rouge ». Elle devrait être proposée dans quelques mois mais Côte Nord a déjà eu un aperçu. Il s’agira de tapas relevant d’une recherche culinaire poussée où le CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

vite. Normal pour quelqu’un qui tout jeune avait déjà comme objectif de devenir chef de cuisine. Et pour cause ! Fils et petit-fils de chefs étoilés, il est né dans une cuisine et y a grandi. De père Parisien et de mère Marseillaise, il a passé toute son enfance à Aix-en-Provence. Ce qui explique les influences méditerranéennes de sa cuisine. Aidant le week-end dans le restaurant de son père, le Relais de Saint Ser, à Puyloubier, il maîtrise très jeune le taillage des légumes et l’émulsion des sauces notamment. Après l’école hôtelière, Nicolas a la chance de travailler dans de grandes maisons : l’hôtel Martinez à Cannes, chez Le Nôtre, à Paris, le Bar Bréeau à Barbizon et enfin chez Roger Vergé au Moulin de Mougins, trois étoiles au Michelin. Il y est rentré petit commis et

sorti au bout de dix ans comme chef de cuisine. C’est dans cet établissement qu’il se présentera au concours du Meilleur Ouvrier de France, où il sera finaliste. Il acceptera ensuite une proposition du Domaine de Chateauneuf, un Relais et Châteaux, près d’Aix en Provence, où il obtiendra une étoile au Guide Michelin, alors qu’il n’a que 27 ans. Nicolas y restera deux ans et demi avant d’être approché par le groupe Méridien en Arabie Saoudite, pour un hôtel du roi. C’est durant cette période qu’il rencontre, en Suisse, celle qui deviendra son épouse Aruna, une Mauricienne. Ce qui l’emmènera sur nos côtes, où il a posé définitivement ses valises. Pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne cuisine.

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GASTRONOMIE

Chef en Italie

Vinod Sookar, ambassadeur de la cuisine mauricienne

Le chef Vinod Sookar à gauche.

Les Mauriciens ne laissent pas indifférents là où ils passent et particulièrement dans le secteur de l’hôtellerie. C’est le cas du chef Vinod Sookar qu’on ne présente plus en Italie. Si c’est pour des raisons de cœur qu’il a quitté l’île Maurice il y a maintenant plus de 19 ans, c’est aussi par amour pour son île qu’il ne manque jamais d’ajouter une touche mauricienne dans la cuisine du restaurant Al Fornello da Ricci en Italie. Le Mauricien a su marquer les esprits et surtout les papilles par son talent de chef d’orchestre culinaire.

travers des produits et aussi les modes de cuisson. Nous avons tout de même pu trouver le juste équilibre de nos deux univers. Je transforme légèrement les plats traditionnels en y apportant une touche de mon pays… un brin d’épice ». Ses années passées dans les cuisines des hôtels mauriciens, notamment celles du Victoria, lui ont permis d’acquérir une parfaite maîtrise du métier de chef. Si on y ajoute 19 ans au sein d’un établissement étoilé, Vinod peut être légitimement fier de son parcours. « Travailler dans un restaurant étoilé requiert de la rigueur, de l’assiduité et surtout de la constance. Le client nous attend toujours au tournant » Son expérience et sa passion, Vinod les partage aux côtés de sa femme dans divers salons culinaires à travers le monde, en Europe mais aussi à Singapour, à Dubaï et aux États-Unis. « Je ne rate pas une occasion de parler de là où je viens et de promouvoir la cuisine qui m’a bercée durant mon enfance. Je suis très curieux. Je goûte à toutes les cuisines ». Le couple s’investit aussi dans la formation des jeunes. « Nous avons une école de cuisine depuis maintenant 4 ans. Nous y inculquons

C’est à Pouilles, au sud de l’Italie, que Vinod Sookar a posé ses bagages. Il a suivi sa femme Antonella et travaille à ses côtés dans une des plus belles adresses gastronomiques d’Italie, Al Fornello da Ricci. Depuis 26 ans, ce restaurant arbore une étoile au guide Michelin. Et c’est avec un regard nouveau et une nouvelle philosophie que Vinod Sookar a su s’affirmer dans ce lieu appartenant à ses beaux-parents .« Mon épouse qui est aussi Chef est très conservatrice. Elle témoigne, dans sa cuisine, son attachement aux traditions, à

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GASTRONOMIE

Le chef Vinod Sookar et son épouse Antonella.

Le restaurant Al Fornello da Ricci en Italie.

les règles et les bases du métier de Chef à la jeune génération. C’est un moyen de lui transmettre mon amour du métier. Nous faisons également la promotion du terroir italien car nous sommes très attachés aux bons produits et à la fraîcheur de ces derniers. » Tous les ans, Vinod Sookar accueille dans sa région, le temps du festival A World in a dish, des chefs venant de différents pays. C’est l’occasion d’un grand partage autour de la cuisine. Le Mauricien avoue avoir un faible pour la cuisine espagnole qu’il trouve avantgardiste et très savoureuse. Le Chef Sookar est aussi un chef médiatisé. Sa visite à Maurice en

L’étiquette de la bière Grand Bay signée chef Sookar.

mars dernier a été suivie par la télévision nationale italienne. « Une occasion de faire la promotion de mon île et de la dévoiler sous d’autres angles ». Il a profité de son passage dans l’île pour présenter un produit qu’il a créé en 2015 en Italie, la bière Grand Bay.

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GASTRONOMIE

1er Gourmet Festival à Anahita The Resort

Marc de Passorio : la cuisine, c’est la sensualité de la femme Rénové en 2016, Anahita The Resort veut imprimer sa marque dans le paysage hôtelier mauricien. Cela passe notamment par la gastronomie avec une offre culinaire exceptionnelle dans les cinq restaurants du resort. Le chef exécutif Hemen Ramtohul, pleinement soutenu par la direction, a ainsi accueilli au mois de février le chef étoilé Marc de Passorio pour le tout premier Festival gourmet. Originaire de l’île de La Réunion, Marc de Passorio est le chef et propriétaire du restaurant L’Esprit de la Violette à Aix-en-Provence. La rencontre des deux hommes a débouché sur des créations culinaires qui ont enchanté les clients du restaurant gastronomique Signature qui a affiché complet pendant les deux semaines du festival. Le succès de cette première édition devrait en appeler d’autres. Et si les habitués du Signature connaissaient déjà la maîtrise du Chef Hemen, ils ont découvert l’imagination et les créations bluffantes du Chef Marc. Ce dernier ne cache pas sa joie de pouvoir s’exprimer et surtout de partager sa passion à la brigade locale. Car, entre Marc et la cuisine, c’est une véritable histoire d’amour. D’ailleurs, pour lui, la cuisine « c’est comme une femme, c’est de la sensualité, de la tendresse, de l’amour et de l’attention ». Une passion qui date de

Hemen Ramtohul et Marc de Passorio

son enfance. Réunionnais du côté de sa mère, le jeune Marc passe son enfance et sa jeunesse à l’île sœur. En vacances sur une autre île française, La Corse, il allait faire son pain à 5 heures du matin à la boulangerie du village alors qu’il n’avait que sept ans. À 15 ans, il avoue au Maître Lucien Mongelin, qu’il veut « devenir le premier chef étoilé de l’océan Indien ». Ce dernier ne le prend pas au sérieux, de quoi vexer le jeune Marc. Commence alors son ascension. À 17 ans, il décroche son CAP/BEP cuisine au Lycée Hôtelier de Gros Cailloux (Saint-Paul) de la Réunion. Nous sommes en 1985 et l’année suivante, il quitte La Réunion pour Paris.

Coulis de mon enfance.

Caviar Ti Punch. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

GASTRONOMIE

Langouste ivre au vieux rhum agricole.

Ventre de thon cuit à la plancha servi tiède et rosé.

Pigeonnneau poché au lait et fini à la feuille de caloupillé.

Saint Jacques cuites au sucre mélasse.

Malgré la situation difficile, loin de sa famille, il s’accroche. Six ans plus tard, il est déjà chef de cuisine au « célèbre restaurant de la publicité » à Toulouse. Puis il enchaîne à l’hôtel Punta Lara (Châteaux et Hôtels Particuliers) sur l’île de Noirmoutier. Il gérera ensuite Le Petit Pigeonnier à Chinon puis le Clocher Saint Médard à Thouars avant de devenir Chef au Château de Marçay (Relais & Châteaux) à Chinon d’où il obtient, en 2004, sa première étoile au Michelin. Bonheur de courte durée puisqu’il s’envole vers Moscou pour exercer au restaurant Nostalgie et à la Marée pour le président Vladimir Poutine (pour qui il lui arrive encore de servir dans certaines occasions à travers le monde). La reconnaissance ne s’arrête pas là. En 2006, il est intronisé à l’Ordre international des Disciples d’Auguste Escoffier. Trois ans plus tard, il obtient trois toques au Gault et Millau et une première étoile au Michelin, pour son restaurant Marc de Passorio à SaintRémy-de-Provence. En 2014, Marc de Passorio réalise un rêve et devient propriétaire de l’ancienne maison « Le Clos de la Violette » à Aix en Provence et ouvre l’Esprit de la Violette. La même année, il reçoit 3 toques au Gault & Millau et le Gault & Millau d’Or pour la région PACA. L’année suivante, Marc de Passorio obtient une étoile au Guide Michelin 2015 pour l’Esprit de la Violette. Serait-il en quête d’une seconde étoile désormais ? À cela, il répond que « le plus difficile est de rester simple, c’est dans la simplicité que l’on trouve la complication ». « Le goût, le goût et encore le goût », telle est la philosophie de Marc qui ajoute que pour faire

ressortir ce goût du produit, « il faut déjà en avoir sa quintessence tout en restant dans la saisonnalité du produit ». C’est ce qu’il pratique dans son restaurant de l’Esprit de la Violette où sa femme s’occupe la salle. « C’est une cuisine d’auteur, de cœur et de mes envies ; une cuisine de produits du terroir et de saison ». C’est cela qu’il est venu partager à Anahita The Resort. Marc de Passorio a voulu mettre en avant la cuisine étoilée de métropole et les produits locaux Mauriciens. « L’idée étant à terme de faire venir d’autres chefs étoilés à Maurice ». Une idée qui a germé en 2014 lors de la première rencontre avec Hemen Ramtohul, grâce à Pierre Bruneau, responsable Marketing pour Anahita en Europe, « un Corse, un homme des îles, comme nous », explique-til. C’était lors d’une soirée à L’Esprit de la Violette pour la promotion de l’île Maurice et d’Anahita. Toujours Réunionnais dans l’âme, Mauricien de cœur, (ses meilleurs amis sont Mauriciens et Réunionnais, précise-t-il), Marc de Passoria a décidé de partager son savoir aux côtés de Hemen Ramtohul, notamment sur la formation du personnel d’Anahita. Pour le festival, les deux chefs avaient concocté un menu dégustation à quatre mains au restaurant Signature : Langouste fumée à la minute au rhum agricole avec une bouillabaisse mauricienne ; Pigeonneau poché au lait et fini à la feuille de caloupilé ou encore Coulis de mon enfance ; les noms parlent d’eux-mêmes et évoquent le voyage des sens exceptionnel auquel ont eu droit les clients du Signature. Vivement la prochaine édition.

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Allées d’Helvétia, Moka

Amback : un restaurant convivial et tendance

Si vous cherchez un restaurant dans le centre de l’île, , une adresse qui offre, à la fois, une cuisine simple mais goûteuse, faites un tour à Amback, dans les Allées d’Helvétia, à Moka. Steak-house et grill mais aussi, et surtout, restaurant de fruits de mer et pizzeria, Amback est à la fois convivial et tendance.

explique Perry Rungen, responsable de communication d’Amback. Le projet du restaurant a été réalisé en tenant compte à la fois de la demande pour une restauration de qualité mais aussi pour satisfaire les tendances du moment, ajoute Perry précisant que « le concepteur a été une des chevilles ouvrières de la première chaîne de grill and steak house à Maurice ». La qualité des viandes et les cuissons montrent en effet une bonne maîtrise de ce type de cuisine. Des steaks généreux et juteux feront le bonheur des amateurs avertis tout comme les propositions terre-mer avec des crevettes géantes. Toutefois, la force première d’Amback est sans conteste sa carte de fruits de mer. Étant importateurs de ces produits, les propriétaires sont en mesure de proposer toute une variété de poissons, langoustes, crevettes géantes (Tiger prawns) à la fraîcheur et au goût garantis. Poisson grillé, cuit à la vapeur, le classique Fish and Chips ou les choix gourmands de plateau de fruits de mer, de kebab de crevettes ou de langoustes grillées, il y a de quoi satisfaire les plus difficiles. Et si vous optez pour une restauration plus rapide, vous ne perdrez pas en qualité avec les pizzas à base de farine bio cuites dans un four à bois. Ouvert de 11 heures du matin à 11 heures le soir, du mardi au samedi, le restaurant est fermé le dimanche pour le déjeuner et le lundi soir. Amback se prête aussi pour les événements, anniversaires, et dîners d’entreprise, et peut accueillir jusqu’à 60 personnes en incluant la terrasse. Infos et réservations 433 5938 cosmique@intnet.mu

Opérationnel depuis février 2015, Amback s’est tranquillement installé dans le cadre bucolique d’Helvétia. D’accès facile, avec parking suffisant, c’est le lieu idéal pour une pause déjeuner ou un dîner familial, entre amis ou en tête à tête. Aménagé avec soin, le restaurant séduit par son accueil et un service irréprochable. « Notre personnel est formé pour l’accueil et le service. Nous accordons beaucoup d’importance à la touche humaine. Et même si le wifi est proposé, on suggère aux clients de mettre de côté leur smartphone pendant le dîner afin de passer un moment agréable »,

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LES CHEFS DU CŒUR

RÉUNIR DES CHEFS POUR LA BONNE CAUSE Les Chefs avaient mis du cœur dans la réalisation et l’organisation de la première soirée ayant pour but d’aider les enfants souffrant de maladies graves. Cette soirée sous le thème de la Havane s’est tenue au campement de chasse du Links Golf Course de Belle Mare. « L’idée de créer l’association caritative Les Chefs du Cœur a germé autour d’un verre et en l’espace d’une dizaine de jours nous sommes venus avec le projet d’organiser un dîner pour aider les enfants souffrant de maladies graves », nous relate Emmanuelle Coquet qui est une des instigatrices de ce projet. Elle s’entoure très vite de ses amis Chefs travaillant dans les plus grands hôtels et restaurants de l’île. Ce premier dîner a eu lieu le 11 mars, Les Chefs du cœur ont voulu le dédier à Cédric. Cet adolescent de 15 ans, dont la mère travaille au Constance Belle Mare Plage, est atteint d’une tumeur au cerveau. Ils étaient nombreux à avoir répondu présent à cette belle initiative. Le dîner, composé de six plats, avait été concocté par les chefs Dominique Grel, Dominique Arsenius, Dominik Ambros, Olivier Belliard, Rocco Evola, Nizam Peeroo, Fabio Zanforlini, Pascal Galette, Nicolas Baubé, Philippe Rozel, Jean-Eric Lebrasse, Stéphane Jean entre autres. La soirée a été animée par un one-man-show de Stéphane Gébert, une vente aux enchères de bonnes bouteilles de vin et des tableaux signés Vaco Baissac et Gael Froget, deux peintres qui ont tenu à participer à leur manière. Un week-end au Constance Belle Mare Plage et un dîner pour huit personnes offert par L’Epicerie étaient aussi proposés aux enchères. Les Chefs du cœur ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et pensent déjà à l’organisation d’autres évènements. D’ailleurs le prochain rendez-vous est prévu le 4 juin autour d’un brunch au Shangri La’s Le Touessrok.

GOÛT DE FRANCE

LE PROCESSUS DU FROMAGE EXPLIQUÉ AUX ÉLÈVES La troisième édition du Goût de France a accueilli Yann Bonfils, fromager et Maitre affineur basé à la Réunion. Outre sa participation lors des dîners au restaurant La Clef des Champs, ainsi qu'au dîner organisé par l’ambassadeur de France à Maurice, Yann Bonfils s’est aussi rendu au Lycée La Bourdonnais. Accompagné d’Yves Dumont, administrateur général de l’Ordre international des Disciples d’Escoffier de Maurice, Yann Bonfils, a rencontré les élèves des classes du primaire et du secondaire et leur a expliqué le processus de fabrication du fromage et d’affinage. Cette initiative, impulsée par l’Ambassade de France, a permis aux enfants de découvrir sous forme d’échanges interactifs, la notion de présure et de nombreux fromages. D’autres sessions se sont également tenues à l’École du Nord, le 23 mars, avec des interventions sur le métier d’affineur, puis un échange avec les enfants.

MAURICE ACCUEILLERA LA YOUNG AFRICAN CULINARY CUP EN SEPTEMBRE Si la réputation de l’île Maurice en tant que destination touristique n’est plus à faire, celle d’une destination gastronomique se confirme. Le succès du Festival Culinaire Bernard Loiseau ne se dément plus. Maurice accueillera également cette année, le Young African Culinary Cup, qui se tiendra du 28 au 30 septembre 2017, a annoncé Mooroogun Coopen, président de la Mauritius Chefs Association (MCA), à l’occasion du concours présélection qui s’est tenu fin mars à l’École Hôtelière Sir Gaëtan Duval, à Ébène. Ce concours organisé en collaboration avec la WACS (World Association of Chefs Societies) rassemble les jeunes chefs de moins de 25 ans venant d’Afrique et du Moyen Orient, et vise à promouvoir leur expérience et leur talent culinaire tout en côtoyant des professionnels de la cuisine venant de différents horizons. Les pays représentés à Maurice sont l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, Abu Dhabi, Dubai et l’île Maurice. Cinq candidats mauriciens ont été retenus pour représenter le pays. Ils sont Darshini Cunniapen (Hôtel Ambre), Fabrice Lemême (Le Mauricia), Banchaman Arjoon et Kevin Licho (École Hôtelière) et Nitin Rawjee (St Regis). Par ailleurs, Steven Emma (Hôtel Le Canonnier) qui a remporté le concours de présélection représentera, quant à lui, Maurice au mois d’octobre en Égypte pour une autre compétition culinaire africaine, les demi-finales de la Hans Beauschkins Cup. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Grand Baie

Le Shabu : une authentique expérience de la cuisine asiatique

Si vous avez tenté des expériences de cuisine asiatique et que vous avez été déçu, voici une adresse qui devrait satisfaire vos attentes : Le Shabu. Sis à la Swami Dayanand à Grand Baie (à 25 m de Dalon), le restaurant qui a ouvert il y a huit mois (à la place du Dalon By Night) s’est lentement mais sûrement construit une solide réputation pour la cuisine asiatique et en particulier, son fameux Shabu, qui à lui seul, vaut le déplacement.

plongée dans le bouillon chaud. Gilian propose une variante du Shabu-Shabu. Tout en gardant le grand bol de bouillon de légumes et de viande, elle a mis tout autour une plancha pour faire un barbecue. « J’avais un peu peur que les gens ne soient pas trop tentés par cette expérience culinaire surtout en été à Grand Baie. Mais je suis heureuse de constater que tel n’est pas le cas et le shabu connaît un vrai succès ». L’intérêt du shabu,c’est son côté très convivial. Il faut être au moins deux pour l’apprécier mais une plus grande table est encore mieux. Après avoir fait installer la plaque chauffante et le bol de bouillon au milieu de la table, Gilian s’amène en personne avec un grand plateau où sont disposés viande émincée, fruits de mers, légumes, tofu, champignon, crevettes, moules, nouilles… Elle vous explique alors comment procéder et très vite,on se prend au jeu. Les ingrédients sont plongés dans le bouillon en ébullition puis trempés dans les sauces, traditionnellement une sauce soja parfumée au sésame et une autre au yuzu. Au fur et à mesure que les ingrédients sont plongés dans le bouillon, celui-ci s’enrichit des différentes saveurs et à la fin, vous y plongez les nouilles qui n’en sont que plus savoureuses. Et la plancha dans tout ça ? « Pour ceux qui aiment également les grillades, nous avons déjà préparé les pièces de façon à ce que la cuisson dure très peu de temps. Il faut seulement rajouter du beurre ail », explique Gilian. En tout cas, cuit au bouillon ou grillé, vous être sûrs d’adorer le shabu de Gilian. Et n’oubliez pas de terminer ce repas par un délicieux dessert sagou au lait de coco ou un sorbet aux saveurs bien de chez nous.

Si le restaurant est relativement nouveau, la propriétaire et chef, est dans le métier depuis sept ans. C’est son quatrième restaurant avec notamment le Rice and Roll qui a désormais pignon sur rue à Ébène. Gilian Lee est une vraie passionnée de cuisine qui a abandonné une belle carrière d’hôtesse de l’air à Air Mauritius pour se retrouver derrière les fourneaux. « J’ai toujours aimé cuire et mes voyages m’ont permis de découvrir les cuisines de la Thaïlande, de la Malaisie, de Singapore, de Hong Kong et d’autres pays encore », raconte Gilian pour expliquer le choix du concept culinaire. Sur la carte, les plats invitent au voyage en Asie : Cornets de Poisson, Gyoza de crevettes, Salade de bœuf thaïe, Salade de marlin fumé au wasabi, le Tom Yam (soupe thaïe épicée à la citronnelle), Nasi Goreng (riz frit à l’indonésienne), Mee Siam (vermicelles de riz sauté façon malaise) le Poulet Kung Pao à la noix, sont un aperçu des plats proposés. Le centre d’attraction, dans tous les sens du terme, est, néanmoins, le Shabu décliné en trois façons, le Shabu Terre, le Shabu Mer ou le Shabu Terre et Mer. À l’origine, il faut savoir que ce mets prend sa source en Mongolie et a ensuite voyagé en Chine avant d’arriver au Japon où il devient très populaire. Il sera connu comme Shabushabu, l’onomatopée japonaise correspondant au bruit de la viande

Réservations 658 2888 (Ouvert à partir de 18 h 30)

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Au Sofitel L’Impérial

Un Goût de France aux accents tropicaux Le Sofitel L’Impérial a une nouvelle fois, fait honneur à la France en proposant un dîner dans la pure tradition française pour l’événement Goût de France/Good France tenu dans le monde entier le 21 mars dernier. Cette initiative du grand Chef Alain Ducasse et du ministère des Affaires étrangères, a vu la participation de 2000 chefs à travers 150 pays dont Maurice, où 12 chefs dont un à Rodrigues, étaient de la partie. L’opération Goût de France / Good France fête l’excellence gastronomique française pour la troisième fois, avec comme mots d’ordre, la modernité et ses valeurs que sont le partage et le plaisir. Cet événement international fait également suite à l’inscription du « repas gastronomique des Français » en 2010 sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Cette année encore, le Sofitel L’Impérial avait choisi de continuer dans la voie tracée l’année précédente. Un restaurant éphémère avait été installé sur la superbe plage de l’hôtel. Une expérience gastronomique typique de Maurice avec les pieds dans le sable et les étoiles au-dessus de la tête. Le cadre se prêtait à la fois à un dîner romantique ou un repas très convivial. Le nouveau chef exécutif Philippe Grondin avait choisi de faire confiance à l’équipe du souschef Darren Armoogum qui avait déjà enchanté les clients l’année dernière. Le menu de cinq plats a une nouvelle fois conquis les épicuriens : en amuse-bouche Huître fine claire, émulsion citronnée sur son lit de glace, suivi d’une entrée, La Passion du saumon et son sablé à l’encre de seiche, accompagnée d’une gelée au citron et glace au basilic. En plat principal, une Trilogie de viandes : médaillon de bœuf Wagyu, carré d’agneau et suprême de canard, avec une mousseline de céleri à la truffe, mini-légumes glacés, croustilles de céréales et jus corsé. Bien évidemment, un plateau de fromages

Le directeur du Sofitel L’Impérial, Antonio Ferreira de Sousa et l’ambassadeur de France, Gilles Huberson.

d’Hervé Mons est venu compléter le tout, pour finir par un dessert, Les Douceurs de Napoléon : un crémeux praliné sur croustillant chocolat noisette et crème à l’orange. Tout au long du repas, les hôtes ont aussi eu l’occasion de goûter à une grande tradition française : le pain, décliné en différentes variétés. L’ambassadeur de France, Gilles Huberson, qui a fait la tournée des restaurants participant à l’évènement, n’a pas manqué de souligner la qualité de la prestation des différents établissements et en particulier du Sofitel L’Impérial. Enchanté par le cadre, il a félicité toute l’équipe pour l’excellence de leur travail.

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Le Suffren Hotel & Marina

Un incroyable brunch pieds dans le sable en plein Port-Louis Un brunch les pieds dans le sable à Port-Louis ! Vous avez bien lu. C’est possible et cela se passe au Suffren Hotel et Marina. C’est l’Urban Oasis Brunch qui se tient de midi à 18 heures.

Aller au Suffren comporte toujours un charme particulier. Après avoir garé votre voiture en face sur le parking du Caudan, vous prenez une navette pour la traversée du chenal. Vous êtes accueilli avec une flûte de champagne, au son de la musique de Monkey Mau et de Yoni Saxo qui assurent l’ambiance toute l’après-midi. Enlevez vos chaussures, installez-vous dans des poufs géants aux couleurs acidulées disposés à même le sable et profitez de la magnifique vue sur la marina. À gauche, la mer s’ouvre sur le large alors qu’à droite c’est la chaîne de montagnes de Moka qui veille sur la capitale. Attention à ne rester dans ce confort car des cocktails originaux vous attendent avant le buffet dont les effluves titillent déjà vos narines. Salades gourmandes, variété de charcuterie, multitude de bruschettas aux saveurs estivales, l’incontournable barbecue, brochettes de fruits de mer juste grillés, et une sélection gourmande de desserts pour finir le repas sur un vrai moment de douceur… Après le déjeuner, vous pourrez paresser autour de la piscine et vous laisser tenter par l’eau rafraîchissante. Une expérience à renouveler.

Nous avons tenté l’expérience le dernier dimanche du mois de mars. Et nous avons été à la fois surpris et ravis tant par le cadre et l’ambiance que l’offre gourmande.

Renseignements et réservation 202 4900 CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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A sa disparition en 1961, on retrouva ses carnets de cuisine... Chez Tante Athalie retrouvez un certain art de vivre en goûtant à cette cuisine traditionnelle de la période coloniale. Situé au coeur d’un domaine familial du 19ème siècle, dans le quartier légendaire de Pamplemousses, le restaurant offre une terrasse donnant sur un magnifique jardin créole.

When she died in 1961, she left her recipes... Rediscovering this traditional cuisine from the colonial times. Chez Tante Athalie gives a taste of a certain art of living. Situated in the heart of a 19th century family domain, in the historic district of Pamplemousses, the restaurant boasts of a terrace overlooking a luxurious garden.

Chez Tante Athalie TABLE D’HÔTES

Cuisine traditionnelle • Traditional cuisine Mon Repos, Pamplemousses

Ouvert le midi du lundi au samedi samedi soir sur réservation (minimum 20 personnes) dimanche au déjeuner sur réservation (minimum 10 personnes)

Tel : (230) 243 9266 - Fax : (230) 261 7036 Email : cheztanteathalie@intnet.mu

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Festival Culinaire Bernard Loiseau

Photos Yahia Nazroo

Une édition 2017 savoureuse

Le chef français William Ledeuil, à gauche et Kevin Hook, chef au Constance Belle Mare Plage.

Le plus célèbre festival culinaire de l’île Maurice a une nouvelle fois fait rêver cette année. Dans l’esprit de partage cher au chef qui l’a inspiré, le FCBL a réuni certains des plus grands talents culinaires de Maurice et d’ailleurs pour une semaine riche en goûts et en émotions.

Voilà déjà douze ans que le Festival Culinaire Bernard Loiseau (FCBL) nous régale. Pour les gourmands qui ne le savent peut-être pas, cet événement est un hommage au grand chef que fut Bernard Loiseau, mais surtout un moyen de propager sa passion pour la grande cuisine et le partage des connaissances. Des valeurs qui sont l’essence même du concours culinaire, événement principal du festival. Les équipes participantes sont en effet composées de chefs issus des établissements Constance Hotels & Resorts, groupe hôtelier dont l’excellence culinaire n’est plus à établir, ainsi

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Photos Yahia Nazroo

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cœur de palmiste en entrée, et enfin du turbot sauvage et des oursins locaux en plat principal. À ce petit jeu, c’est le binôme composé du chef français William Ledeuil et de Kevin Hook, chef au Constance Belle Mare Plage, qui s’est imposé. Notons aussi la superbe performance de Stéphane Labastide, du Constance Belle Mare Plage, qui a remporté le concours de pâtisserie dont il était le tenant du titre, ainsi que celui du café gourmand. N’oublions pas également les succulents dîners préparés par deux des meilleurs chefs au monde, Patrick Bertron et Orjan Johannessen. Inutile de préciser que les convives en sont sortis ravis… Mais au-delà des concours et des trophées, retenons aussi et surtout de ce festival extraordinaire ses parfums, ses saveurs, ses textures et ses couleurs mélangées qui en font un melting-pot exceptionnel au profit de la grande cuisine et du partage. On ne peut que souhaiter longue vie à ce festival culinaire unique au monde, et surtout… Bon appétit !

que de chefs internationaux étoilés. Pour pimenter les choses, le menu doit être réalisé avec certains aliments imposés venant des îles et que beaucoup de chefs étoilés ne connaissent pas. Une recette savoureuse qui a fait ses preuves depuis le début du festival, sans compter les événements parallèles tels que le concours de pâtisserie, le concours de sommellerie, les cocktails, l’art de la table, et enfin celui du café gourmand. Ajoutez à cela de grands noms de la gastronomie internationale tels que Pierre Hermé, le « Picasso de la pâtisserie », Patrick Bertron, le digne héritier de Bernard Loiseau, Dominique Loiseau, l’épouse de ce dernier, ou encore Orjan Johannessen, Bocuse d’Or 2015, et vous obtenez un plat irrésistible pour tout amateur de haute gastronomie… Lors de la dernière édition du festival, qui a eu lieu du 25 mars au 1er avril, les chefs participants ont fait des prouesses pour offrir au jury le meilleur de leur cuisine. Durant l’épreuve principale, il s’agissait d’accommoder de la dorade en amuse-bouches, du jacques et du

Les gagnants Concours culinaire : Kevin Hook (Constance Belle Mare Plage) et William Ledeuil (chef étoilé, France) Amuse-bouches : Keishi Sugimura (chef étoilé, France) Pâtisserie : Stéphane Labastide (Constance Le Prince Maurice) Cocktails : Pascal Curpanen (Constance Belle Mare Plage) Sommellerie : Jason Bender (Constance Belle Mare Plage) Arts de la Table : Gunesh Preshal (Constance Belle Mare Plage) Café Gourmand : Stéphane Labastide (Constance Le Prince Maurice)

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Sands Suites Resort & Spa

Rocco Evola privilégie la fraîcheur, la simplicité et le goût

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En poste depuis maintenant une année, le chef exécutif du Sands Suites Resort and Spa, Rocco Evola, a désormais imposé sa marque. Sa cuisine respire bon la fraîcheur, la simplicité et le goût authentique du produit. Puisant dans ses origines italiennes (il est natif de la Sardaigne) et ses expériences mauriciennes, il propose un style qui jongle entre les deux influences et promet un pur moment de bonheur autour de la table. Sans provoquer une révolution et s’appuyant sur une brigade expérimentée et volontaire disposant de beaucoup de champs de manœuvre, le chef Rocco a commencé par épurer la carte du soir du restaurant Spice. « La carte est maintenant équilibrée. Il y a toujours un choix varié mais sans être un menu kilométrique. Pour moi, c’est le produit qui est la star. L’assaisonnement et l’accompagnement, sont comme le maquillage ; quand il y en a trop ça devient laid ». Pour arriver à cette primauté du goût, le chef Rocco utilise un maximum de produits locaux. « On travaille de plus en plus avec les producteurs aux alentours de Flic en Flac : des agriculteurs, des éleveurs, notamment le Domaine de Wolmar pour les produits de la chasse, un producteur qui fait de l’agriculture raisonnée du côté de Domaine Anna. Je veux proposer une expérience de la ferme à la table. On garantit la fraîcheur en coupant les intermédiaires ». Le producteur vient même au-devant du client, affirme Rocco, prenant pour exemple l’ostréiculteur qui propose une dégustation de ses huîtres. Il faut ajouter à cela que le Sands a son propre potager, le Karo du chef, qui fournit l’essentiel des herbes aromatiques et quelques légumes fins. La cuisine du Sands, même au petit-déjeuner et pour le buffet du soir, propose des produits faits maison, « même si cela nous prend plus de temps », insiste Rocco Evola. Ainsi, les saucisses, les pommes paillasson, entre autres plats qui sont cuisinés à partir de produits surgelés dans certains établissements, sont ici préparés par la brigade du chef Rocco. « Nous voulons garder l’originalité et l’authenticité. Nous voulons mettre en valeur la cuisine d’antan, en la revisitant ». Pour le chef Rocco, « dans la cuisine, si on veut rester dans l’originalité, il faut de l’amour, de l’art et de la passion ». Le menu qu’il nous a fait goûter en atteste. Si vous voulez être conquis, rendez-vous au Sands Suites Resort and Spa. Infos et réservations 403 1200 CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Au 20° Sud, Relais et Châteaux

Croisière gastronomique à bord du Lady Lisbeth

Si vous rêvez d’un dîner exclusif, en tête à tête ou avec un petit groupe d’amis, romantique ou fun ; une soirée hors du temps, loin des côtes mais dans un endroit protégé, avec un service soigné et surtout une offre gastronomique gourmande, ne cherchez plus. Réservez le Lady Lisbeth du 20° Sud, le seul Relais et Châteaux de l’île Maurice. C’est une expérience que vous n’oublierez pas de sitôt. Monter sur le M/S Lady Lisbeth est déjà un voyage dans le temps. C’est le plus ancien bateau à moteur de l’île encore en service. Tout en teck et d’une longueur de 17 m, le bateau a été construit en 1929. Grâce à des photos retrouvées au Musée de la marine Taylor Smith à Port-Louis, il a pu être entièrement restauré par les soins du 20° Sud alors que seule la coque était encore en bon état. L’hôtel a fait reconstruire toutes les superstructures, fait fabriquer des mâts identiques à ceux d’origine et l’accastillage d’époque a été acheté dans un chantier de démolition de bateaux, proche de Mumbai en Inde. Le Lady Lisbeth appareille tous les soirs (sauf le dimanche et en cas de mauvais temps). Vous êtes accueillis par le capitaine et ses trois autres membres d’équipage qui comprend un assistant, un chef de cuisine et un serveur. Alors qu’un apéritif est servi, le bateau fait d’abord une petite virée dans la baie de Grand-Baie, avant de venir mouiller en face du Sunset Boulevard dans un lieu très calme, presque au centre de la baie.

L’équipage du Lady Lisbeth

Quand le bateau a jeté l’ancre, arrive les amuse-bouches et un autre cocktail si vous le souhaitez. C’est l’occasion des complicités amoureuses, ou de faire connaissance sous le ciel étoilé de la ville côtière. On voudrait pouvoir rester sur le pont mais le dîner est servi. Produits frais, pêche du jour, c’est un moment de gourmandise. Les plats sont pleins de saveur et très copieux. Après, le digestif est servi sur le pont arrière. Il est bientôt 23 heures et l’heure de revenir à l’hôtel. On aimerait que la soirée dure encore et encore… Infos & réservation : 20°Sud T : 263 5000

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Un chef, Un menu

Sébastien Miraux : Un plat, c’est comme un opus culinaire À côté de leur métier, des chefs ont d’autres passions qui apportent un équilibre à leur vie. Pour certains c’est le golf, pour d’autres c’est la pêche, pour Sébastien Miraux, c’est la musique classique. Si cela le change des bruits de casseroles, pour lui, elle est complémentaire à la cuisine. Sébastien trouve d’ailleurs que la cuisine est comme la musique classique. On le voit dans ses assiettes, où chaque plat semble composé comme une partition. Sébastien Miraux est aujourd’hui le chef exécutif du Radisson Blu Azuri Resort & Spa. Cela fait maintenant plus de huit ans qu’il travaille à Maurice. Né en France, d’un père français et d’une mère mauricienne, il n’avait jamais songé à venir faire carrière ici. C’est poussé par sa sœur, professeur dans un lycée du nord de l’île, qu’il accepte l’aventure. Il s’est d’abord joint au groupe Veranda (il a travaillé au Paul et Virginie puis à Pointe aux Biches), ensuite au Sofitel l’Impérial puis a ouvert la Demeure Saint Antoine avant d’aller au Blu Poste Lafayette Resort & Spa et enfin au Radisson Blu Azuri Resort & Spa. Avant de venir à Maurice, Sébastien a fait un peu le tour du monde : du Brésil à Bali en passant par Bora Bora. Pourtant avant de quitter la France, il avait fait très peu d’hôtellerie. Après ses études à l’EMPMTH de Paris, (école de gastronomie dans le 17e parrainée par Joël Robuchon d’où il sort après six ans avec une licence), il côtoie de belles enseignes comme Taillevent, Michel Rostand et le Belvédère en Corse (un macaron au Michelin). Cette formation auprès de grands maîtres le pousse à rentrer dans les Compagnons du Tour de France du devoir uni, une confrérie autour de l’excellence en cuisine. Ce souci d’excellence, Sébastien l’a sans doute développé grâce à ses parents qui ne voulaient pas qu’il « vieillisse avec le nez sur le fourneau ». D’où des études poussées jusqu’à la licence mais aussi parallèlement des études en finance. Si finalement Sébastien opte pour la cuisine c’est peut-être parce que l’image du père, chef de cuisine de l’Unesco à Paris, marquera son enfance. « J’ai toujours été dans les cuisines, fasciné par l’habit blanc. Ça criait, ça rigolait ». Cette fascination, Sébastien va la transformer en passion pour l’excellence. C’est ainsi que sa cuisine se conjugue avec le sens du détail. S’il est exigeant avec son équipe, il l’est d’abord avec luimême. « J’aime la cuisine simple de mes parents et des grandsparents. J’aime le goût avant la présentation mais je suis vigilant sur le détail. La cuisine c’est comme la musique classique où l’on essaye d’écouter tous les instruments, le clavecin, la clarinette, le piano, le violon, le hautbois etc., pour comprendre la musique. La cuisine est

comparable à la complexité d’une symphonie, d’une partition. Un plat c’est un opus culinaire. On ne peut pas manger sans comprendre ce qu’il y a dedans. Je sens la cannelle, et puis le combava derrière, c’est subtil, mais je les sens. Ce que j’aime, c’est que, quand la personne goûte, il y a le questionnement, le voyage dans le goût et dans le temps, souvent dans l’enfance. Mon métier c’est de faire plaisir, d’apporter du bonheur ». Dans son amour de la nourriture du corps et l’esprit, Sébastien reste pourtant un homme simple. « Je suis resté connecté à la cuisine mauricienne grâce à ma maman. Chez nous il y avait toujours du rougaille corned-beef, du bouillon brède, satini, poisson salé… » Aujourd’hui, il est heureux de pouvoir travailler sur la terre de sa mère. Son souhait à ses pairs est qu’ils puissent « travailler au moins une fois à Maurice ».

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GASTRONOMIE

FILET DE VIEILLE ANANAS (OU ROUGE), PESTO DE MURRYA KOENIGGI, ÉMULSION D’ÉPINARD, PETIT OIGNON GRELOT À L’ANGLAISE, COPEAUX DE CHAMPIGNONS FRAIS, SHAWARMA DE LÉGUMES ET RÉDUCTION DE FRUITS DE LA PASSION EN SAUCE D’HYPOCRAS - Pour la vieille ananas 4 filets de vieille Ananas ou vieille Rouge de 170 g chacun 4 beaux champignons de Paris frais à couper en fines tranches 20 g d’oignons grelots frais 1 barquette de fleur comestible 1 barquette de pousse de betterave 100 g de tomates cerise 4 belles gousses d’ail frites en chemise - Pour le pesto de murrya Koeniggi 50 g de feuille de caloupilé (caripoulé) 20 cl d’huile d’olive 10 gr d’amandes effilées torréfiés 5 belles gousses d’ail - Pour l’émulsion d’épinard 2 échalotes 200 g d’épinard (jeunes pousses) Sel et poivre 500 ml de lait de soja 15 g ou une cuillère à café de lécithine de soja - Pour le shawarma de légumes Préparation des légumes 80 g de courgette en julienne 80 g de carotte en julienne 20 g de dattes dénoyautées et ciselées 10 g d’échalote 10 g de persil plat 10 g de coriandre fraîche 10 g de feuille de menthe 20 g de raisin de Corinthe regonflées à l’eau chaude

3 g de cumin (ti l’anis) Sauter le tout 5 minutes à la poêle sans les feuilles de menthe. - Pour la préparation du petit pain Libanais 250 g de farine 250 g de semouline 1 c.à s. de Levure sèche 2 c.à s. d’huile d’olive 30 cl d’eau tiède (+ ou -) 5 g de sel fin Dans un bol, Mettre la levure et 15 cl d’eau tiède. Laissez reposer 10 minutes. Ajoutez 100 g de farine et 1 cuil. à soupe d’huile d’olive. Mélangez. Couvrez d’un torchon humide Reposer 30 minutes dans un endroit tiède. Ajoutez le reste d’eau tiède, de farine et de semouline (semoule fine) ainsi que le sel. Pétrir le tout en rajoutant de l’eau si nécessaire. La pâte doit être souple et lisse. Faites une boule. Enduisez-la avec la cuillère d’huile d’olive restante. Couvrez d’un torchon humide. Laissez lever 1 h 30. Divisez-la en 12 boules. Recouvrez d’un torchon humide et laissez lever 15 minutes. Farinez le plan de travail Abaissez chaque pita en rond de 2 mm d’épaisseur avec le rouleau à pâtisserie. Préparez des feuilles de papier absorbant (deux pour chaque pain). Déposez chaque pain sur une feuille et couvrez-le avec l’autre. Laissez lever encore 30 minutes. Chauffez une poêle. Faites cuire les pitas. Dès que vous apercevez des bulles, tournez-le et

laissez cuire. Vous allez vous apercevoir qu’il va bien gonfler… c’est prêt. Monter les pains comme des rouleaux de printemps en rajoutant la menthe fraîche a l’intérieur. - Pour la sauce hypocras 2 fruits de la passion (récupérer la pulpe) 7 cl de Vinaigre de Xérès - Pour le vin, macérer 4 jours au frigo avec les épices 25 cl de vin rouge 5 g de miel 5 g de Cannelle 2 g de cardamome 3 clous de girofle 3 g de gingembre frais 1 anis étoilé

SOUFFLÉ D’ANANAS VICTORIA AU RHUM BRUN ET MIEL DE RODRIGUES Pour le soufflé d’ananas 1 ananas bien mûr 4 feuilles de caloupile (caripoulé) haché 30 g de beurre 1 cas de cassonade 1 cas de miel de Rodrigues 2 cl de rhum brun 2 jaunes et 3 blancs d’œufs 40 g de sucre glace 1 c. à soupe de fécule 1 c. à soupe de crème liquide

saupoudrez de cassonade et de miel. Dans un saladier, mélangez les jaunes d’œufs et 20 g de sucre glace, ajoutez la fécule et la crème. Fouetter jusqu’à l’obtention d’un mélange mousseux. Ajoutez le rhum et le jus d’ananas. Fouetter les blancs en neige en incorporant peu à peu le reste de sucre glace. Mélangez-les délicatement aux jaunes d’œufs préparés. Remplir les ramequins, préalablement beurrés, au ¾ de cette mousse et passer au four pendant 10 minutes Servir immédiatement.

Préchauffez le four th.7 (200 °C). Coupez l’ananas en deux. Évidez la chair de chaque moitié. Coupez la chair en dés en prenant soin de retirer la partie dure. Recueillez et Récupérer le jus. Dorer les cubes dans une poêle avec le beurre,

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R. Beach Club Le nouveau havre de paix mauricien Admirer le coucher de soleil de l’océan indien, déjeuner les pieds dans le sable, profiter des services du spa, ou bien encore faire une balade à bord du somptueux speed boat.. Voici quelques-unes des activités que propose le R. Beach Club de Mont Choisy, qui ouvre bientôt ses portes.

sensation de fraîcheur et de luminosité rehaussée par les uniformes azur du personnel. Le mobilier, typique du style de vie balnéaire, ajoute quant à lui une touche de zénitude et influe sur notre envie de lâcher prise. Ouvert de 7h30 à 22 heures tous les jours de la semaine, le club est un lieu de vie et d’échange dont le but est de favoriser les liens entre résidents, expatriés et locaux, comme nous l’explique Laurence Camarasa. « Nous sommes ouverts à tout le monde: Mauriciens, étrangers et résidents du Royal Park.Le club dispose d’un restaurant, d’un spa de deux cabines, d’une boutique où l’on trouvera la presse et les objets de première nécessité et bien sûr d’une plage exclusive. Nous proposons aussi en location des appartements d’une à deux chambres. »

Ce nouveau club offre une multitude de possibilités à sa clientèle et prône un mode de vie détendu dans un cadre idyllique au bord du lagon. Ancien campement complètement remis à neuf et décoré avec goût par Benedicte Perez de Germey et Laurence Camarasa, Club manager, le R. Beach Club offre une ambiance chaleureuse qui saura vous séduire. Le blanc, omniprésent dans le club, offre une

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Sur la plage de sable fin qui mène à une mer aux eaux turquoise, des transats sont disposés à même le sable sous des paillotes de chaume, pour vous faire encore mieux profiter du cadre idyllique du « Coin de Mire ». Vous souhaitez déjeuner sur la plage ou à l’ombre des arbres magnifiques qui jouxtent la page ? Tout est possible! Les serveurs assurent une présence discrète et se feront un plaisir de vous servir. Au R. Beach Club, le bien-être des clients est une priorité et leur satisfaction un objectif constant. Toute l’équipe est donc aux petits soins afin que vous ne manquiez de rien. De plus, tout est pensé pour maximiser le confort des visiteurs : douches extérieures, serviettes mises à disposition, et même une petite bibliothèque au cas où l’envie de paresser en lisant un bon livre vous prend. Le club possède également un programme d’animation culturelle riche et varié. « Nous pouvons accueillir jusqu’à 60 personnes, assure Laurence Camarasa. Mais la plage et le restaurant ne sont pas nos seules offres. Nous proposerons un programme d’animations culturelles, musicales, littéraires et ludiques avec, très probablement, des séances de cinéma en plein air. Gastronomiquement parlant, nous accueillerons début juin, Anne Françoise Crouzet, Maître sommelier de l’Union de la Sommellerie Française et 4e “nez” mondial à Bruxelles, pour des cours d’œnologie et de découverte mets et vins. » Autant d’activités qui montrent déjà la volonté dynamique de faire de ce lieu « The Place to Be » tout en conservant un mode de vie très convivial des « vacances à la mauricienne ». Outre les activités thématiques et ponctuelles, le club propose chaque vendredi des « happy hours » entre 17 heures et 19 heures. L’occasion rêvée de « chill out » entre amis en profitant de la musique et surtout du magnifique coucher de soleil. Vivement l’ouverture du R. Beach Club. Suivez les actualités du R. Beach Club sur notre Page Facebook.

Restauration signée Jacques Ledu Le R. Beach Club n’a pas fait dans la dentelle pour sa restauration en proposant les services d’un grand chef qui a déjà enchanté les clients de nombreux hôtels de luxe à Maurice, comme Constance, le Sofitel L’Impérial et le SO Sofitel, notamment. Corporate chef du Royal Park, c’est lui qui a mis en place la carte du R. Beach Club. « C’est un restaurant de plage proposant un concept culinaire au croisement de la Méditerranée et de Maurice. Pour vous donner une idée de ce que vous pourrez déguster, en entrée des tapenades d’olives noires aux anchois et thon local, sablé de parmesan avec un chatni d’aubergine, salade de palmistes aux petits limons ou encore une salade de chèvre chaud. En plats chauds, nous proposons par exemple une dorade cuite sur galet, une estouffade de cerf et ratatouille du pays, avec des légumes locaux et du cari poulet. Pour le dessert, outre une belle sélection de glaces, nous avons un moelleux de chocolat au bilimbi, dessert signature s’il en est, ou un cheesecake à la vanille ». Jacques Ledu est un grand fan des fruits de saison qu’il propose dans différents plats ou en confiture que vous pourrez acheter dans la boutique du club. Le restaurant propose une seule carte pour le déjeuner et le dîner. Ce dernier se fait sur le deck sauf en cas de réservation spéciale. « Nous allons aussi organiser des événements culinaires liés à des soirées à thèmes. Ainsi, pour la saison de chasse, nous aurons une semaine sur le cerf et le cochon marron. Par ailleurs, nous proposerons aussi des classes de réflexologie yoga sur la plage, accompagnées de jus détox », ajoute Jacques Ledu.

Envie d’aventure ? Partez à la découverte de l'île ! Le R. Beach Club propose également des excursions exclusives dans le nord de l’île. Embarquez à bord du magnifique bateau Sunseeker pour une balade dans la baie des Tortues ou vers les îles du nord. Si vous préférez une randonnée dans le cœur de l’île, le R Discovery vous emmènera dans le magnifique chassé de Salazie. Réservations possibles directement auprès de l’équipe du Beach Club.

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ÉVÉNEMENT

Un nouvel évènement d’Impact Production Group

et un projet colossal enfin « sur les rails » !

Le 10 mars 2017 a été une date très importante pour notre pays. C’est en effet ce jour-là que la première pierre du Metro Express a été posée et que le lancement officiel de ce gigantesque projet est devenu une réalité. Pour ce jour historique, il fallait une prestation de haute facture, et le bureau du Premier Ministre a confié cette tâche à Impact Production Group. La cérémonie s’est déroulée dans le parking IBL du Caudan, un choix très pertinent puisque ce bâtiment accueillait autrefois les locomotives à vapeur de notre ancien réseau ferroviaire.

Impact Production Group a une fois de plus séduit l’audience par l’originalité de son concept en créant deux zones distinctes : l’espace d’accueil des invités axé sur « letan lontan » en hommage à notre passé ferroviaire, et une seconde zone axée sur le futur, permettant à ces mêmes invités de vivre une expérience d’immersion totale dans une rame de métro reconstituée par nos magiciens de l’événementiel. Pour « letan lontan », Impact Production Group avait transformé la première partie du parking en y posant un magnifique plancher à l’ancienne, en y exposant des objets de l’époque ferroviaire et en créant un happening avec un acteur déguisé en contrôleur.

e film du réalisateur Wassim Sookia « Once upon a train » était diffusé sur un immense écran LED, tandis que des photos d’époque rappelaient aux invités la nostalgie de notre rail d’antan. Une magnifique réalisation mettant en scène et en lumière les structures du bâtiment et l’architecture de ces anciens dépôts de train. Si cette première partie de la soirée a été très appréciée par les trois cents invités de marque conviés à cette soirée, la découverte du futur fut le réel clou du spectacle, lorsque l’écran LED s’est ouvert sur un concept encore jamais vu à Maurice et mis sur pied par Impact Production Group : une expérience de sept minutes durant lesquelles se succédèrent quelques-unes des plus grandes stations, ponctuées par des images de paysages mauriciens, représentant fidèlement le tracé de notre futur Métro Express.

’originalité de ce concept, outre le décor (la reconstitution d’une de nos futures rames), les images et les sons, se trouvait dans les scènes de la vie mauricienne représentées à chaque station où la rame s’arrêtait, avec son lot d’écoliers, d’artistes musiciens ou encore de vendeuses de fleurs. Plus qu’un simple exercice de projection, il s’agissait bien là d’une immersion sensorielle et visuelle à part entière, une expérience unanimement saluée par l’audience. Par ailleurs, la totalité de la cérémonie et de l’expérience virtuelle a pu être suivie par la population mauricienne puisque tout était retransmis en direct sur la chaîne nationale. Une nouvelle opération couronnée de succès à mettre à l’actif des équipes d’Impact Production Group. À noter que le mois de mars a vu une succession d’autres évènements dont notamment le lancement de la BMW série 5 au Château Labourdonnais qui sera relaté dans une prochaine édition de Côte Nord.

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NOUVELLE CARTE INTERACTIVE

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La Réunion

Une île intense ! La Réunion… Une île aussi bien fascinante qu’intense, aux pouvoirs de séduction envoûtants. Cette île séduit par ses multiples facettes. Tantôt verdoyante, tantôt savoureuse, tantôt exaltante, tantôt festive… On ne s’en lasse jamais. La Réunion nous a dévoilé, le temps d’un séjour de quatre jours, ses plus beaux atouts et surtout ses multiples facettes. Ce voyage, organisé par les soins de l’île de La Réunion Tourisme (IRT), est un parfait résumé d’un riche patrimoine dont peut être fière « l’île intense ».

Jeremy Laup, le Chef de Villa Marthe.

Une halte…

croquants. Ce qui plaît dans cet atelier c’est la convivialité, le partage du patrimoine culinaire et surtout les conseils du chef. La règle d’or : toujours mettre la main à la pâte et s’imbiber des saveurs, des odeurs et surtout des épices. L’atelier, qu’on vous recommande vivement, peut accueillir jusqu’à 10 personnes et dure entre une et deux heures. Il comprend la préparation du plat principal, du dessert et leur présentation.

… culinaire

Fraîchement atterri à l’aéroport Roland Garros, l’exploration peut commencer. Pour ce premier jour dans l’île sœur rien de mieux que de goûter à sa cuisine locale. Direction l’un des cirques le plus accessible, Salazie. C’est ici, dans le village de Hell-Bourg, réputé pour son chouchou, que nous allons nous essayer à cette fameuse cuisine authentique. Hell-Bourg présente une architecture où se marient l’identité créole et le patrimoine Belle Époque issu de son activité thermale passée. Il est classé parmi Les plus beaux villages de France. La vie semble paisible et le charme des lieux opère immédiatement. La chaleur ressentie sur la côte, est vite oubliée une fois arrivé. Nous sommes attendus au restaurant Villa Marthe où un guétali (petit kiosque typiquement réunionnais utilisé autrefois pour surveiller la rue sans se faire voir) fait office d’accueil. Cette adresse propose une cuisine réunionnaise, asiatique mais aussi métropolitaine. C’est Jeremy Laup qui nous reçoit et nous fait partager ses astuces lors d’un atelier. Le chef qui travaille en partenariat avec l’Office de Tourisme Intercommunal de l’Est propose de façon conviviale la découverte de la cuisine locale et permet au visiteur de repartir chez lui avec quelques recettes péi.(traduisez pays). Ce jour-là, le chouchou, légume emblématique de l’île sœur qui a même son festival, était à l’honneur à travers un gratin et sa petite touche créole et accompagnera un poisson en croûte et ses légumes

INFOS PRATIQUES Le cirque de Salazie mérite qu’on y séjourne au moins une nuit (si vous n’optez pas pour les randonnées), le temps de vivre au cœur du village d’Hellbourg et d’apprécier la tranquillité et la simplicité de l’environnement. Le Relais des Cimes qui se trouve au centre du village touristique d’Hellbourg, vous accueillera dans la tradition. Cet hôtel deux étoiles compte aussi un restaurant. Autre hébergement : Les Jardins d’Héva, un hôtel vernaculaire. Cette adresse propose dépaysement et repos dans un hôtel aux charmes créoles. L’hôtel est équipé de sauna/hammam et d’un spa pour une détente complète. Un restaurant y est aussi attaché. Si vous visitez Hell-Bourg, n’oubliez surtout pas de vous arrêter à la Maison Morange, Musée des musiques & instruments de l’océan Indien, qui renferme un espace d’exposition de 450 m², présentant les instruments, les musiques et les cultures traditionnelles des peuples fondateurs de La Réunion. Réservation atelier culinaire Villa Marthe : la centrale de réservations de l’office de tourisme Intercommunal de l’est.

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de temps dégagé, nous ne pourrons malheureusement pas survoler le Piton de la Fournaise cette fois, qui quelques jours avant notre arrivée, était toujours en éruption. Au programme les trois cirques : Mafate, Cilaos et Salazie puis une partie du lagon. C’est à l’Éperon que nous décollons. Nous survolons le tapis des champs de canne à sucre pour voir ensuite défiler sous nos yeux La Réunion sauvage et intense. En l’espace de quelques minutes nous sommes plongés au cœur de Mafate. Entre sourires et frissons, les émotions sont indescriptibles. Nous comprenons très vite que la beauté pure de cette île se trouve à l’intérieur des terres. C’est une cascade de nuances de vert qui se laisse apprécier le temps de notre survol de ce cirque qui est uniquement accessible à pieds. Les explications de notre pilote, Jean-Sébastien, nous apprennent un peu plus sur la vie dans les cirques et sur l’histoire du peuplement de La Réunion. Ce sentiment d’avoir le vide sous les pieds, un horizon de remparts verdoyants autour de soi et les crêtes qui dessinent dans le cirque un formidable labyrinthe, laisse bouche bée. Ce cirque de Salazie, que nous avons visité la veille est, cette fois, vu d’en haut. Le Trou de Fer, dans lequel l’hélicoptère s’enfonce avec précaution pour ne pas heurter les parois végétales verticales,nous laisse sans voix. Au loin, le Piton des Neiges semble nous suivre alors que nous nous dirigeons vers Cilaos. Nous survolons ensuite le lagon du littoral ouest avant de retourner à la base.

… Incontournable Au chapitre des pures émotions, nous inscrivons en tête de liste le survol en hélicoptère avec Helilagon. C’est au petit matin qu’il faut décoller avant que le blanc des nuages ne se masse autour des sommets pour descendre ensuite le long des hautes pentes. Faute

INFOS PRATIQUES Helilagon propose plusieurs formules : - Le Must qui permet de faire un survol de l’île à travers ses cirques, ses rivières, ses cascades, le volcan et le littoral de l’ouest et son lagon. - L’Incontournable avec les trois cirques, le Tour de Fer, le volcan et le littoral de l’ouest et son lagon. - Le Cœur de l’île qui vous emmène aux trois cirques, au Trou de fer et sur le littoral ouest et son lagon. - Le Magique comprend Mafate et Salazie, le Trou de Fer, le littoral ouest et son lagon. D’autres prestations sont aussi proposées. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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… Magique et insolite

lave, des forêts de stalagmites, un requin… Plus loin, nous découvrons de magnifiques stalagmites bulbeuses ou encore, des troncs d’arbres insérés dans la paroi. La visite que nous avons faite est facilement accessible aux enfants à partir de 7 ans. À éviter si vous êtes claustrophobe.

Poursuivons notre belle découverte. Direction le volcan, avec la compagnie Ricaric, responsable de notre périple. Le départ se fait à St Philippe, auprès de la coulée de lave de 2004. Emeric Beaucheron sera notre guide pour cette demi-journée placée sous le signe de la spéléologie. Une fois équipés d’un casque, d’une lampe individuelle et d’une genouillère, nous marchons sur la lave cordée pour rejoindre l’entrée du tunnel de lave formé en 2004. Très souvent debout, parfois courbés, de temps en temps accroupis, nous progressons lentement dans les tunnels de lave du Piton de la Fournaise,insolites et uniques sur l’île. C’est un tout autre regard que nous avons de ce volcan qui est l’un des plus actifs au monde. Passionné par la spéléologie et la volcanologie, Emeric ne lésine pas sur les explications. Les entrailles du Piton de la Fournaise réservent de bien belles surprises et si vous laissez voguer votre imagination, vous trouverez certainement au plafond du chocolat noir fondu, des banquettes de

INFOS PRATIQUES Il est nécessaire de porter un pantalon, de bonnes chaussures de marche, d’apporter une bouteille d’eau et des vêtements de rechange car la température dans la cavité peut être relativement élevée.

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CREDIT IRT - Gabriel Barathieu

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Mickael Gresset

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entrailles de la Terre. Les visiteurs peuvent y découvrir les spécificités géologiques et géographiques et l’évolution de sa naissance. Des technologies de pointe contribuent à une immersion complète. Un cinéma 4D donne l’impression que nous sommes dans le cratère du volcan tandis qu’un film panoramique est diffusé pour admirer les volcans extraterrestres présents dans le Système solaire. La veille scientifique, le milieu naturel et les risques volcaniques sont également développés. Un espace est aussi dédié au jeune public avec des jeux sur la thématique des volcans. De nombreux dispositifs innovants et interactifs tels que la projection holographique, la réalité augmentée, les surfaces « multitouch » grand format, les ambiances sonores et visuelles sont utilisés pour rendre La Cité du Volcan dynamique.

… Volcanique

Studio Lumière

Île volcanique par excellence, La Réunion permet au public de se plonger dans la vie du volcan grâce à une muséographie ludique et interactive, La cité du Volcan. L’architecture du musée s’apparente à un volcan par sa forme proche de celui d’un cratère. Situé à la Plaine des Cafres entre le massif du Piton des Neiges et celui du Piton de la Fournaise, ce lieu de 6 000 m² permet de découvrir le monde fascinant du Piton de la Fourniase, l’un des volcans les plus actifs et les plus productifs au monde. Il est d’ailleurs le principal site touristique de l’île. À l’entrée, un tunnel de lave donne l’impression qu’on pénètre les

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Notre coup de cœur

Un pique-nique à la créole

Le pique-nique est une tradition à La Réunion. Donc, impossible de déroger à la règle et passer à côté de cette chance qui réunit cuisine créole et convivialité. C’est à la piscine du Baril, dans le Sud sauvage, que Willem Robert nous a donné rendez-vous. Il s’est levé à 3 heures du matin pour nous concocter le premier repas authentique créole que nous avons pu goûter durant notre séjour. En apéritif des chips de patate douce faites maison et un gâteau songe. Pour se désaltérer, rien de mieux qu’un jus de tamarin très frais. Willem travaille à son propre compte. Sa passion pour la cuisine et son envie de la transmettre lui ont permis de lancer sa petite entreprise : Anime Pique-Nique. Le menu est typiquement créole : riz, grain, cari crevette ti-jacques et cari poulet « la cour ». Un véritable régal ! Le dessert n’est pas en reste avec à l’honneur un gâteau patate. Ce pique-nique fut beaucoup plus qu’un simple déjeuner, c’était l’occasion de se poser un instant pour contempler le cadre époustouflant, d’apprécier la danse traditionnelle du maloya, de s’essayer au kayamb, et surtout d’avoir une bonne dose de fous rires en participant au jeu questions/réponses, histoire de mieux connaître l’île de La Réunion et surtout, de nous inciter à y revenir. ◆ CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Les atouts de la région nord Que vous soyez dans le Nord, dans le Sud sauvage, dans l’Est ou dans l’Ouest, l’île de la Réunion se laisse découvrir de façon intense. Oubliez les idées reçues… . Éloignez-vous de l’idée que seule la côte Ouest bouillonne ou encore qu’à l’exception de Saint Denis, la région nord n’a pas d’intérêt. C’est précisément dans cette région que débute cette première immersion des régions de La Réunion que nous vous proposerons dans les prochains numéros. Saint-Denis, le chef-lieu du département, est connu pour ses maisons créoles, ses bâtiments de la Compagnie des Indes, ses musées à l’instar de Léon Dierx ou celui d’Histoire Naturelle, ses bâtiments religieux, ses nombreuses scènes de théâtre ou de spectacles sans oublier son Barachois. La seule maison créole qu’il est possible de visiter à Saint Denis est la Maison Carrère. Une balade à pied dans la rue de Paris avec votre guide Roméo, de « Chemins Gadyamb », vous fera découvrir la façade des nombreuses villas créoles qui s’y trouvent. L’artisanat réunionnais se laisse apprécier à travers un atelier de tressage de palmes de cocotier qui se tient dans l’arrière-cour de la Maison Carrère. Si vous êtes adepte de farniente, il ne faut surtout pas manquer l’occasion de faire un tour au Carré cathédrale. Très animé en fin de semaine, vous trouverez dans une ambiance bon enfant, un coin pour manger ou tout simplement boire un verre en appréciant le cadre. Le Nord, c’est aussi Sainte Suzanne avec son unique phare encore en activité sur l’île (réouverture prévue pour le 2e semestre 2017). La cascade Niagara, parfaite pour une pause détente, n’est pas très loin. La biodiversité est aussi un point fort de cette partie de l’île et se découvre lors de plusieurs visites notamment celle du jardin des Affouches à La Montagne ou La Vallée Heureuse au Brûlé. L’Office du Tourisme du Nord est aussi fier de proposer des activités

La Maison Carrère.

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Le phare de Bel Air.

CREDIT IRT - dronecopters

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Le Far Far Kreol, un atelier de cuisine fort intéressant. CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Où se loger ? Saint Denis – Le Juliette Dodu

Le Juliette Dodu est situé au centre de Saint Denis, dans la Maison natale de Juliette Dodu, héroïne locale. Bâti comme un petit palais créole, dans un monument historique de la Compagnie des Indes orientales, il possède un charme typiquement créole. L’hôtel abrite 43 chambres et suites, imaginées par Madame Catherine Rennie. Le mobilier et la décoration des chambres ont été rénovés en octobre 2012. Son cachet et sa situation géographique font du Juliette Dodu une adresse à retenir lors de votre séjour à Saint Denis. L’hôtel compte un restaurant et une piscine.

Saline-les-Bains : Dina Morgabine

CREDIT IRT - Stéphane Godin

Situé sur la côte ouest, l’hôtel Dina Morgabine affirme un authentique raffinement, un esprit décalé et une atmosphère décontractée… Sa décoration illustre l’âme et les traditions de l’île. Le Dina Morgabine est entièrement tourné vers le plaisir et le bien-être de ses clients : piscine de 25 m chauffée l’hiver, Spa, practice de golf et pitch and putt mitoyen, salle de sport, restaurant gastronomique, service de petit-déjeuner… Vous aurez au choix des chambres standard ou des chambres avec kitchenette.

Saint-Pierre : Le Saint Pierre

Au cœur du centre-ville de Saint-Pierre, l’hôtel Le Saint Pierre offre un confort trois étoiles supérieur. Il réunit la proximité du lagon et du front de mer animé, l’effervescence du centre-ville et de ses rues commerçantes, et le calme de son patio avec jardin agrémenté d’une piscine. Ses 57 chambres, possédant toutes de spacieuses terrasses, sont réparties en 15 chambres supérieures et 37 studios avec de belles kitchenettes entièrement équipées. L’hôtel dispose en outre de suites qui sont partagées en trois suites juniors de 30 m2 vue jardin, et terrasses particulièrement spacieuses (25 m2), et deux suites luxe vue mer de 45 m2 chacune bénéficiant d’une terrasse panoramique de 40 m2.

La cascade Niagara est le lieu idéal pour se détendre.

qui sortent de l’ordinaire. Ainsi, les gourmets et gourmands peuvent se joindre au Far Far Kreol, un atelier de cuisine créole au feu de bois. Rougail saucisses et boucané, camaron sauce vanille, zembrocal gros pois, civet coq sont les quelques délices à déguster. Avec sa visite guidée du marché forain de Sainte-Marie ou du Vieux SaintDenis, l’After work Parlons Créole, la randonnée d’une journée pour suivre les pas des Anglais, la randonnée nocturne au Cap Bernard ou encore le Goûter Lontan, la région nord mérite qu’on s’y attarde au minimum quatre jours. ◆

Autres sites à visiter : Cascade Maniquet, Bassin Bœuf, Cathédrale Saint-Denis, Jardin de l’État, Roche Écrite, La Vanilleraie du Domaine du Grand Hazier à Sainte-Suzanne, Cascade Délices.

Adresses utiles Helilagon +262 262 55 55 55 helilagon@helilagon.com

Maison Morange +262 262 46 72 23 maisonmorange.fr

Le Dina Morgabine +262 262 61 88 88 reservation@dinamorgabine.com

Office de tourisme Intercommunal du Nord info@lebeaupays.com www.lebeaupays.com

Le Relais des Cimes +262 262 47 81 58 info@relaisdescimes.com

Le Juliette Dodu +262 262 20 91 20 hotel@hotel-juliette-dodu.fr

Le Saint Pierre +262 262 28 22 01 reservation@hotellesaintpierre.fr

Anime Pique-Nique +262 692 17 11 81 animepiquenique@gmail.com

Les Jardins d’Héva +262 262 47 87 87 contact@jardinsdheva.re

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La Cité du Volcan +262 262 59 22 26 Ricaric +262 692 86 54 85 Office de tourisme Intercommunal de l’Est www.est.reunion.fr

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Nouveau ministre du Tourisme des Seychelles

Maurice Loustau-Lalanne :

Si la croissance diminue et que les dépenses augmentent, je serais heureux Après le départ d’Alain St Ange, les Seychelles ont rapidement choisi son remplaçant au poste de ministre du Tourisme, de l’Aviation civile, des Ports et de la Marine : Maurice Loustau-Lalanne, déjà connu pour avoir commencé sa carrière, il y a plusieurs décennies, avec l’Autorité de l’aviation civile des Seychelles, en passant par des postes clés dans de nombreuses organisations tournées vers le tourisme : Air Seychelles et le Seychelles Tourism Board dont il a assuré la présidence. Il a bienveillamment répondu aux questions de Côte Nord avec la collaboration de Inside Seychelles.

j’ai l’impression que la plupart des gens sont satisfaits de leur performance. Il y a un ou deux secteurs au sein de l’industrie qui aimeraient avoir un peu plus de part du gâteau et, à certains égards, ils se sentent mis à l’écart. Nous devons leur parler et leur faire comprendre le modèle d’entreprise. Nous ne pouvons pas simplement attraper un touriste à tout moment ou en tout lieu, pour en tirer profit. Il y a une bonne façon de fournir tout type de service. Sinon, je pense que tout le monde est logé à la bonne enseigne. Le gouvernement est heureux et nous faisons des progrès importants pour améliorer la performance économique des Seychelles dans cette industrie.

Comment décririez-vous l’état actuel de l’industrie touristique Seychelloise ?

Vous avez quitté la présidence du Seychelles Tourism Board en 2010. Comment voyez-vous l’évolution de ce secteur depuis votre départ ?

Je pense qu’elle est en bonne santé. La plupart des investisseurs que j’ai rencontrés jusqu’ici en parlent positivement et dans l’ensemble,

Quand je suis parti, nous n’étions pas bien établis dans le tourisme

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OCÉAN INDIEN

de croisière. Nous l’avions perdu parce que l’industrie aussi ce que j’ai entendu. Je veux encourager a changé d’orientation. Mais je pense que les davantage cela. Je veux que les Seychellois soient Nous ne pouvons choses ont changé maintenant. Toutefois, je ne plus responsables dans l’industrie du tourisme. suis pas particulièrement intéressé par les grands Donc, oui, j’ai de grands défis à relever, mais je pas simplement navires de croisière qui viennent ici pour un vais porter toute mon attention à cela. attraper un touriste jour ou deux. Je pense plutôt que nous devrions à tout moment continuer à travailler plus dur pour trouver un Les Seychelles accueillent autour de 300 000 ou en tout lieu, pour tourisme de croisière plus petit, plus scientifique, visiteurs par an. Quelle est votre vision en car nos îles se prêtent très bien à cela. Nous termes de chiffres pour l’industrie ? en tirer profit… avons une flore et une faune exceptionnelles à montrer. Cela me marque vraiment. Après mon Pour moi, la question est simple : combien d’argent départ, beaucoup de travail a été réalisé et pas seulement voulons-nous faire ? Quelle doit être la part du tourisme dans le tourisme, mais aussi avec le Port et la Marine. Je comme contribution à l’économie ? Nous pouvons faire venir n’oublie pas le travail de sécurité mis en place pour repousser la quelques personnes et les amener à dépenser beaucoup d’argent piraterie et qui a demandé un grand effort international. ou à l’inverse, avoir un grand nombre de personnes qui ne dépensent Nous avons également eu l’arrivée de quelques hôtels haut de pas autant, mais qui nous permettent d’atteindre un objectif chiffré. gamme. Raffles et Félicité, un ajout plus récent qui me viennent à Personnellement, je préfère la première option pour diverses raisons. l’esprit. Nous avons d’autres hôtels qui évidemment continuent à 300 000 est un chiffre de croissance à deux chiffres et cela a été la faire confiance à la destination parce qu’ils ont réinvesti, que ce soit tendance pour les deux dernières années que je qualifierais dans la rénovation ou l’expansion. Ceci pour moi est un signe de d’exceptionnelle. Si le taux de croissance devait diminuer et qu’en confiance et l’un des jalons majeurs de cette période. même temps les dépenses augmentent, je serais encore très heureux. J’ajouterais aussi le lancement du Carnaval de Victoria par l’ancien Si vous deviez me demander combien de personnes ces îles peuvent ministre St. Ange. Son engagement avec la presse internationale et accueillir, je vous répondrais : pas beaucoup plus. Nous devons voir la tenue d’un tel événement aux Seychelles, ont été une grande comment les visiteurs peuvent se déplacer afin d’éliminer les densités réussite. actuelles sur Mahé, Praslin et La Digue. Il y a une étude de la capacité de charge que nous voulons faire et ensuite, nous essaierons Justement, certains seraient tentés de dire que les chaussures de mettre certaines limites. Nous voulons conforter nos marchés de votre prédécesseur seraient difficiles à chausser. Quelle sera traditionnels d’abord et ensuite les diversifier. Pour ces derniers, il votre politique ? Comment allez-vous vous démarquer ? est important de voir si nous pouvons faire une offre appropriée avant d’aller chercher cette clientèle. La chose la plus importante que je veux est l’appui de l’industrie afin que je puisse améliorer le secteur et les investissements pour de Durant votre mandat chez STB, vous avez conduit un exercice meilleurs rendements. Jusqu’à présent, l’impression que je ressens de re-branding et « Seychelles… Another World » a été lancé. des investisseurs locaux et étrangers au sein de l’industrie, c’est Pensez-vous qu’il est temps pour un autre exercice qu’ils sont satisfaits malgré certaines questions telles que le coût similaire ? d’exploitation élevé. Je vais voir comment je peux les aider en cela. Nous faisons également une distinction dans l’investissement, en Nous avons dit à l’époque, que nous voulions que la nouvelle raison du moratoire récent sur la construction de grands hôtels dans marque dure aussi longtemps que possible, étant donné que nous le pays. Pour le moment, nous n’autorisons que la construction de avions déjà fait cet exercice plusieurs fois auparavant. petits hôtels jusqu’à 15 chambres par les Seychellois. Cette distinction La bonne chose est que celle-ci a duré. Il n’a pas été copié, mais il a doit également être surveillée correctement parce que la prolifération été adapté par d’autres acteurs de l’industrie, comme Air Seychelles des hôtels de 15 chambres peut aussi causer un déséquilibre. Nous qui a modifié sa marque pour refléter la marque STB. D’autres nous devons donc aider les investisseurs intéressés à choisir le bon ont demandé l’autorisation d’utiliser notre police pour qu’ils puissent emplacement afin que nous puissions répondre aux plaintes écrire de la même façon que nous. que nous recevons. Quand nous avons lancé cette marque, c’était comme Pour ceux qui sont déjà établis, ce moratoire leur un rêve. Le lancement était un début mais nous donne un peu d’espace pour améliorer leurs savions que nous devions le vivre, le travailler et produits. Je m’attends à ce qu’entre maintenant aspirer à cela. Je pense que c’est pourquoi cette Oui, j’ai de grands et 2020, ils musclent leurs produits et améliorent marque a duré si longtemps et nous travaillons défis à relever leurs services. encore pour faire des Seychelles… un autre mais je vais porter Je tiens également à souligner l’importance de monde. Nous n’en sommes pas encore là, la formation. Quelque chose d’intéressant que mais pour le moment,gageons que rien ne toute mon j’ai noté est que la plupart des Seychellois que change. ◆ attention à cela. j’ai rencontrés dans l’industrie, de l’investisseur à l’employé, sont très bons dans ce qu’ils font. Ce n’est pas seulement moi qui le dis, mais je répète

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CARNET Dâ&#x20AC;&#x2122;ADRESSES

Nord - Sud - Ouest - Est - Centre

NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

Maison de Thé

ENCADREMENTS Editions L’île aux Images

Royal Road, Grand Bay Tél : 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

St François, Cap Malheureux Tél : 5928 2808 - Fax : 283 6724 E: kusmitea.maurice@gmail.com www.kusmitea.com

Vins

L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0360 - Fax : 263 2019 Email : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com

HÉBERGEMENT Hôtels

Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie Tel : 263 7777 Fax : 263 0967 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties

Route Royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village Tél : 234 5466, 234 0648 Fax : 234 5803 Email : edimages@orange.mu www.flickr.com/photos/christianbossu-picat/sets

Paradise Cove Boutique Hotel Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie Tél : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

ARTISANAT Galerie d’Art

Royal Road, Anse La Raie Tél : 204 4000 Fax 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com BAIN-BOEUF

Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T. +230 204 9900 F. 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com

Galerie Hélène de Senneville MCL Immobiler Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0078 - Fax : 263 6768 Email : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

AGENCES DE VOYAGES & TOUR OPÉRATEURS Air Lane Travel and Tours IATA Accredited Air Grand Bay Road, Grand Bay 23 Bis Jemmapes St. Port-Louis Tel : 269 1068, 263 1408, 2127500 Fax : 263 7620, 212 7280 info@airlanetravel.com sales@airlanetravel.om www.airlanetravel.com

Route Royale, Pointe-aux-Canonniers Tél : 263 7426 Email : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

Forme/Spa

Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 30 20 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

ALIMENTATION Chocolats & Dragées PORT-LOUIS

Maritim Tropical Flower Spa Maritim Resort & Spa, Turtle Bay, Balaclava - T : 204 1070 E : meeting.mau@maritim.com

CAFÉ LITTÉRAIRE Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis - Tél : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes Tél : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

L’Atelier Littéraire Ltée

Royal Road, Calodyne Tél : 204 9800 Fax : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com

Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com

Le Suffren Hotel & Marina GRAND-BAIE

Veranda Grand Baie Hotel & Spa Route Royale, Grand Baie Tél : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE

GRAND-GAUBE

LUX* Grand Gaube Grand Gaube Tél : 204 9191 Fax : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube Tél : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY

The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com

Villas de luxe PÉREYBÈRE

C.G Villas Ltd Route Côtière, Péreybère Tél : 262 5777 / 5 727 8422 E : reservation@villas-maurice.com www.villas-maurice.com

Mon Choisy Beach R

Villa Vie Ltd

Route Royale, Mon Choisy Tel : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com

Route Royale, Péreybère Tél : 263 8775, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com

Maritim Resort & Spa Mauritius*****

Récif Attitude

Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritimresortandspa.mu

Royal Road, Pointe aux Piments Tél : 261 0444 Fax : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com

POINTE-AUX PIMENTS

The Ravenala Attitude

Veranda Pointe aux Biches Hotel

Baie aux Tortues, Balaclava Tél : 204 3000 Fax : 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com

Route Royale, Pointe aux Piments Tél : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

The Oberoi Mauritius

Voile Bleue

Baie aux Tortues Balaclava, Terre Rouge 20108 Tél : (230) 204 3600 Fax : (230) 204 3625 reservations.mauritius@ oberoihotels.com www.oberoihotels.com

Route Royale, Pointe-aux-Piments Tél : (230) 265 6800 Fax : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue

CALEBASSES

Attitude Resorts (Head Office) 12 rue Saint Louis, Port-Louis Tel : 208 2915 Fax : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

PORT-LOUIS

Labourdonnais Waterfront Hotel

BALACLAVA

BIEN-ÊTRE/BEAUTÉ I Spa Fitness & Wellness Club

CALODYNE

Zilwa Attitude

The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd Tél : 204 3800 Fax : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096

NORD INFORMATIONS UTILES

LOCATION DE VOITURE

Clinique Dentaire

RESTAURANTS

CHALLENG THIRTY TWO LTD

Créole et Européen

Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs)

Avenue des Rougets, Morc. Jhuboo, Trou aux Biches Tél : 265 5050 E : info@challenge32.net www.challenge32.com Facebook : centre de chirurgie esthétique de l’océan Indien

Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 211 4758

AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis Tél : 208 3013 / 208 3041

Air Mauritius Tél : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations Tél : 207 7575 Aéroport Tél : 603 6000 Dépannage Telecom 150

Hôpital du Nord

La Demeure Saint Antoine Soleiro Car Rental Kovil Street, Grand Bay T : 5 734 0468, 5 907 1291 E : nitish_nk@hotmail.com www.soleiro-carrental.com

LOISIRS Centre Équestre

Route Royale, Goodlands Tél : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches Tél : 265 6337, 265 6973 Fax : 265 6337 Email : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com

Tél : 264 1661

La Terrasse

Immigration

Domaine de Labourdonnais, Mapou Tél : 266 8495- Fax : 266 6415 Email : laterrasse@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Tél : 210 9312

Ministère du Tourisme Tél : 211 8704, 211 7930

MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) Tél : 210 1545 - Fax: 212 5142

Maritim Equestrian Centre

Police de Grand-Baie

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 E : info.mau@maritim.com

Tél : 263 8558 / 263 5128 / 263 8330

Police du Tourisme Tél : 213 3894

Police de l’Environnement Tél : 210 5151

Pompiers

Golf

995 - 999 et Piton 264 15 22

Cusine moderne

Le Gourmet Grill (at Banana) Banana Grill Ltd Coastal Rd, Grand Baie, T : 263 8540 E : banana@intnet.mu The.grill/facebook

Européen

Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers 263 1810

Château Mon Désir

National 150 - International 100 90

Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu

213 8910

Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995

Plongée Centre de décompression SMF Vacoas 686 1011, 686 3048

Maritim Golf Club Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 E : info.mau@maritim.com

Musée

Mauritius Underwater Group 6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation Tél : 211 2228, 211 1749

Friends of the Environnement Tél : 466 0558, 466 0138

Mauritius Marine Conservation

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com www.meeting.mau@maritim.com

Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou Tél : 2662685 Fax: 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

Dentistes

Les Filaos Beach BBQ Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com

The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes

Centre de Chirurgie Esthétique et Soins Dentaires de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morcellement Jhuboo Trou aux Biches Tél : 265 5498 E : info@implant-maurice.com www.implant-maurice.com Facebook : centre de chirurgie esthétique de l’océan Indien

Dr Pavish Mahadooa Chirurgien dentiste Sterling Tower 14, rue La Poudrière Port-Louis Tél: 52581767

Le Suffren

Renseignements Enquiries SAMU 114 Tourism Authority

Le Banyan Asian Fusion Restaurant

Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou Tél : 266 9533 - Fax : 266 6415 Email : leisure.marketing@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne audacieuse

Hôtel Labourdonnais Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.

SANTÉ Chirurgie Plastique

Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis Tél : 212 6444, 210 8583

Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis Tél : 210 9312 - 17

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Blanchisserie CASSIS

Dry Cleaning Services Route Royale, Cassis (en face de la NTA) Tél : 212 3000 Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi GRAND BAIE

Centre de Greffe de Cheveux, d’Esthétique et Soins Dentaires et de Chirurgie Plastique de l’Océan Indien Avenue des Rougets, Morc. Jhuboo, Trou aux Biches Tél : 265 5050 E : info@esthetiqueoceanindien.com www.esthetiqueoceanindien.com Facebook : centre de chirurgie esthétique de l’océan Indien

Society c/o MUG Phœnix 696 5368

SERVICES ESSENTIELS

Dry Cleaning Services Rue la Salette - Grand Baie Aquavillage (en face de Super U) Tél : 263 5144 Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

SUD HÉBERGEMENT

Heritage The Villas

Hôtels / Bungalows

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

BEL OMBRE

RESTAURANTS BEL OMBRE

C Beach Club

TOURISME

Les Cerfs Volants

Randonnées

(Sud) Tél : 422 3117 www.lescerfsvolants.com

Domaine de La Grave (Sud)

Heritage Awali Golf & Spa Resort

Ile des Deux Cocos

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu

Domaine de Bel Ombre Tél : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu

Blue Bay Tél : 698 9800 - Fax : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Château De Bel Ombre

Domaine de l’Etoile (Sud-Est)

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

Tél : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com

SPORTS/LOISIRS

La Vanille Réserve des Mascareignes

Kitesurf

(Sud) Tél : 626 2503 www.lavanille-reserve.com

Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tél : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu

BLUE BAY

IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620

KiteGlobing

Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Tél : 570 1849 www.parclagrave.com

Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta Tél : 423 4549, 423 4550

Parc Aventure Chamarel (Sud-Ouest) Tél : 234 5385 www.parc-aventures-chamarel.com

GALERIE D’ART

1,242 South-Eat Gallery Mont Trésor Tél : 5 732 1348 E : chrisoorlynck@gmail.com

OUEST ALIMENTATION Vins

La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

RESTAURANTS RIVIÈRE NOIRE

Dry Cleaning Services

Soirées à thèmes. T : 483 7400

La Place Cap, Tamarin T : 483 5909 F : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

TAMARIN

La Madrague (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 - F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828

Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828

FORME Fitness

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839

Mauritius Sotheby’s International Realty La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160

LOISIRS Cinéma

Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150

WOLMAR, FLIC EN FLAC

Les coquillages

d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »

Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

Croisières

Dolphin Swimming and Catamaran Cruise L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 Fax : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu

Equitation

Laboratoire

Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019

Casela « Cinéma 4D » - « Films

JPH Charters

TAMARIN

Big Willy’s

IMMOBILIER Le Connoisseur

Blanchisserie

SERVICES ESSENTIELS Banques

Green Cross Medical laboratory

Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999

Location de voiture

Easy Drive

T : 453 8557, 453 8571

T : 453 8569

Médecins

West Care (Dr Bernard Piat)

Barclays

Rivière-Noire T : 483 8900

MCB (Cascavelle)

Dr Paul de Gersigny

T : 453 6215

Tamarin T : 483 7362

La Vieille Cheminée

MCB Le Morne

Hôtels - Bungalows

T : 450 4300

Dr David Camus

MCB Ruisseau Créole

Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489

State Bank Flic-en-Flac

Dr Dominique Crépet

T : 453 8884

Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T: 483 5734

Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 Fax : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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Rte Royale (près de l'école du Gouvernemetn) Flic en Flac T : 5 983 3273

SPORTS NAUTIQUES Pêche au gros

Big Game Fishing and Speed Boat Trips L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 F : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu

Wolmar Car Hire

Route principale, Chamarel T : 483 4249 F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.

Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel

Chirurgien dentiste

Dr Gary Ragoo

T : 453 9600

Banque des Macareignes

T : 483 8890

Rivière-Noire, T : 483 5741

JPH Charters

HÉBERGEMENT

CHAMAREL

Opticien

Mathieu Opticien

Jet’s Rent A Car

Tamarin T : 483 8600 Flic-en-Flac T : 453 8072

Dr Yves Treguer Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@orange.fr

EST HÉBERGEMENT

Veranda Palmar Beach Hotel

Hotels/Bungalows

Route côtière Belle Mare Tél : 402 3500 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare Tél : +230 401 1400 Fax: +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotelmauritius.com

LUX* Belle Mare Belle Mare Tél : 402 2000 Fax : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Maritim Crystals Beach Hotel & Spa****

TROU D’EAU DOUCE

Friday Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 402 7070 - Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com

Tropical Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 480 1300 Fax : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com

LAND PROMOTER AND PROPERTY DEVELOPER

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE

Anahita Mauritius

Auberg’inn La Maison d’été

Beau Champ, Grande Rivière Sud Est Tél : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

Les produits frais de la mer dans un décor élégant Tél : 410 5354

SANTÉ Médecins

Dr Arya Bhugoo Tél : 413 2658 Dr Baguant Mahendra Tél : 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) Tél : 413 2061 Dr Joorawon Tél : 413 2623 Dr. Koonja Tél : 413 2071

LOISIRS

Dr Rosunee Satyavrat

Croisières

Tél : 413 2712

Dr S. K. Bissumbhur

Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd)

(Chirurgien dentiste) Tél: 413 0978

Pharmacies

La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 - F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

Pharmacie de L’Est Tél : 413 2341 Pharmacie Harris Tél : 413 9983 Pharmacie Jhumun Tél : 413 2894 Pharmacie Seebaluck

Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu

Tél : 413 0933

Pharmacie Vial Tél : 413 0330

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT

RESTAURANTS/ TRAITEURS

VINS CUREPIPE

CUREPIPE

I Spa Fitness & Wellness Club

La Potinière Restaurant Traiteur

Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

HÉBERGEMENT

Rue Winston Churchill, Curepipe T : 676 2648 - 670 2648 - 5 492 2712 Fax : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux Tél : 5 729 7945

Hôtels

EBÈNE

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Backstage Pizza Bar Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cybercity, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Grain d’SEL

IMMOBILIER

Mauritius Sotheby’s International Realty 227B, Bagatelle Mall of Mauritius, Moka T : +230 404 9660

MATÉRIELS POUR RESTAURANTS ET HÔTELS

Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

La Potinière Restaurant Traiteur Tower 111, Nexteracom Building Ebène, Réduit Tél : 467 2676 - Fax : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Ulcoq Tél : 5 738 8844

Adapro

SushiMe

Mahatma Gandhi Avenue, Moka Tél : 433 6220, 433 6550 Fax : 433 6765 Email : adapro@orange.mu www.adapro.com

Bar à sushi très prisé Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

MOKA

Le Connoisseur

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal Tél : 686 3458 - Fax : 697 7353 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

SERVICES ESSENTIELS Blanchisserie BEAU BASSIN/ROSE HILL

Dry Cleaning Services

(E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka Tél : 433 5652 - Fax : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe Tél : 676 3240 Fax : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

Rue Van Der Meesch Tél : 467 8101 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi

PHOENIX

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix Tél : 696 7950 Fax : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

FLOREAL

Dry Cleaning Services Route Floreal (à l’arrière de la station d’essence L’Express Shell) Tél : 696 1759 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs – midi QUATRE BORNES

Dry Cleaning Services Avenue Buswell, Centre Ivory Tél : 467 7297 - Fax : 208 4193 info@drycleaning.mu www.drycleaning.mu Lundi-Vendredi : 8hrs-17hrs Samedi : 8hrs - midi CÔTE NORD Nº128 - MAI/JUIN 2017

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RODRIGUES

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street, Port-Mathurin Tél : 832 1944 Fax : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu