Côte Nord Magazine No 129

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Juillet/Août 2017 - Nº129

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Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €

CÔTE NORD TOURISME & ART DE VIVRE À L’ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L’OCÉAN INDIEN

ROYAL PARK Le rêve devient réalité



ÉDITORIAL

A

Encourageant, mais...

nnoncées depuis plus de deux ans, les Assises du Tourisme ont finalement eu lieu début juin. Un peu à la hâte, serait-on tenté de dire. Toujours est-il que pratiquement tous les acteurs de l’industrie ont répondu présent. Un signe que ce forum était plus que nécessaire. Il a aussi été réconfortant de voir que dirigeants d’hier et d’aujourd’hui de l’Office du Tourisme ont pu mettre de côté leurs différences légitimes pour apporter leur contribution à ce débat pour le futur de notre tourisme. Ainsi, on a pu voir l’ancien président de la Mauritius Tourism Promotion Authority, Arnaud Martin ainsi que l’ancien directeur Karl Mootoosamy aux côtés de leurs successeurs respectifs, Raj Bhukhory et Kevin Ramkaloan et du ministre du Tourisme, Anil Gayan. Ce dernier a réussi le tour de force de mettre à la même table toutes ces compétences et bien d’autres. Au-delà de la représentativité des différents secteurs du tourisme, ce qui aura encore agréablement surpris et rassuré, c’est la qualité des interventions. D’abord, celles des techniciens du ministère du Tourisme qui ont démontré une maîtrise remarquable des tenants et aboutissants du tourisme du XXIe siècle à Maurice. À commencer par l’aérien, où la pertinence de certaines nouvelles destinations et la non-performance de certaines lignes ont été évoquées sans détour. La question de la diversité des marchés et l’importance à accorder aux marchés émergents a aussi été mise sur la table en évoquant les stratégies à adopter vis-à-vis de ces voyageurs aux cultures différentes de celles de nos marchés traditionnels. L’épineux problème de l’équation du nombre de chambres disponibles et du nombre de touristes a également été abordé ainsi que les dépenses insuffisantes des nouveaux voyageurs. Le manque à gagner du tourisme de croisière et son impact sur notre main-d’œuvre ont suscité des questionnements intéressants. On saluera la démarche des techniciens visant à s’interroger sur l’éventualité de chercher une nouvelle identité pour la marque Maurice. Comment également ne pas se réjouir de voir mettre sur le tapis la nécessité de valoriser le tourisme culturel ? Pour n’avoir eu de cesse d’évoquer dans ces mêmes colonnes l’importance à accorder à la préservation de notre patrimoine, à sa valorisation, à la nécessité de promouvoir des événements culturels, de mettre en valeur les artisans et artistes de notre pays, à investir dans la formation de ceux qui sont les ambassadeurs au quotidien de notre tourisme, nous ne pouvons qu’applaudir le constat dressé par les experts du ministère du Tourisme. Un tableau peu reluisant qui demande des actions urgentes. Est-ce que le ministre Gayan a été réceptif aux préoccupations évoquées ? On serait tenté de répondre par l’affirmatif si l’on se réfère au discours du budget 2017-2018 effectué une semaine plus tard par le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, qui a fait part du souhait du gouvernement de renforcer le dynamisme et l’attractivité de l’industrie touristique. Parmi les mesures annoncées, au niveau du secteur aérien, un vol additionnel hebdomadaire sur Singapour par Air Mauritius est prévu afin de répondre à la demande croissante sur le couloir Asie-Afrique, en plus de l’arrivée de KLM d’Amsterdam qui offre des opportunités sur les marchés de la Scandinavie et des pays voisins. L’Office du Tourisme devrait également promouvoir les destinations Kenya-Maurice à travers une stratégie de « Bush & Beach Tourism ». Le plan directeur du développement aéroportuaire sera revu afin de permettre le projet de construction d’un second terminal et la rénovation de l’actuelle aérogare. Autre mesure, toujours pour les arrivées touristiques, un nouveau terminal devrait voir le jour aux Salines à Port-Louis pour accueillir aussi bien les croisiéristes que les passagers des trajets inter-îles par bateau. Afin d’encourager les touristes à dépenser lors de leur séjour, surtout sur les produits mauriciens, le gouvernement offrira un bon de réduction de Rs 200 sur un montant minimum de Rs 1 000 dépensées dans l’artisanat local. Et enfin, les hôtels auront désormais le droit d’installer des machines de jeux à l’intérieur de leur établissement, accessibles uniquement aux touristes, et ce, pour attirer principalement les touristes asiatiques. Sur un autre plan, la rénovation du Plaza et de l’hôtel de ville de Curepipe laisse croire que la Culture a de l’importance pour le gouvernement. Encourageant pour le moins. Mais il faut de toute euphorie nous garder. Ces mesures sont certes un pas dans la bonne direction ; un signe que les autorités prennent la mesure de toute l’importance du secteur et sa contribution dans l’économie mauricienne. Pour autant, elles sont des mesures de court terme. Il faut maintenant que les retombées des Assises débouchent sur l’élaboration d’un plan directeur pour les cinq voire dix prochaines années. C’est à ce prix que l’industrie pourra résister à une concurrence de plus en plus féroce. C’est à ce prix que l’industrie pourra satisfaire les voyageurs du Millénaire. C’est à ce prix que l’industrie pourra devenir pérenne et continuer à faire vivre des dizaines de milliers de Mauriciens et leurs familles. La rédaction

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SOMMAIRE

CULTURE 6-14

NOS AMBASSADEURS 22

LOISIRS 30-45

- Shenaz Patel : L’écriture pour partager et comprendre le monde

- Célébration des 100 ans de Serge Constantin - Festival : Vive Porlwi by Nature - Mauriciens, retrouvez vos ancêtres français ! - La question identitaire dépeinte par des artistes - Soh Boon Kiong : Artiste aux influences multiples - A l’initiative d’Adamah Fine Arts : Un premier festival international d’art contemporain à Maurice en 2018 - Maya Kamaty : L’incarnation du renouveau de la culture réunionnaise - Bande dessinée : Histoire de Maurice

TOURISME 24-25

- A la découverte d’Ebony Forest Reserve Chamarel - Christophe Pinna rêve de gloire olympique - Maritim Equestrian Centre : Seul centre équestre en milieu hôtelier à Maurice - Domaine de Frédérica : Une randonnée à la rencontre de la biodiversité et de l’émotion - Agenda

- Assises 2017 : L’industrie en ordre de bataille pour planifier l’avenir

SHOPPING 26-28

PARCOURS CULTUREL 46-49

AÉRIEN 16-17 - Air Mauritius fête son jubilé - Turkish Airlines : de nouveaux marchés pour les îles Vanille

- La nouvelle collection de Carl F.Bucherer au Maradiva Villas Resort and Spa - Dead Men’s Eye Skateboard : Des planches mauriciennes 100% artisanales

CÔTE NORD

Fondé en 1991 par Claude Huc •

Editeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : 483 5675 info@cotenordmag.com www.cotenordmag.com

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Photo de couverture : Royal Park CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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- Littoral sud : Beauté sauvage et envoûtante •

Responsable de la Publicité Anielle Carver - T : 5 918 4636 E : publicité@cotenordmag.com Journalistes Karine Raymond-Gloria - T : 5 499 3940 E : karine.raymond@cotenordmag.com Jonathan Bouic - T : 5 948 0173 E : jonathan.bouic@cotenordmag.com Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard - T : 483 5675 E : secretariat@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd.


SOMMAIRE

IMMOBILIER 52-55

- Royal Park : Les premières villas livrées : le rêve devient réalité - Tower 88 : toute la magie de Port-Louis de demain

HÔTELLERIE 58-77

GOLF 80-84

GASTRONOMIE 88-105

- Four Seasons Golf Club at Anahita : Dave Usendorff : une célébrité du golf à la direction - Interview d’Alain Lenoir, président de la MGTA - Heritage Resorts : Oosthuizen co-designer du deuxième parcours aux côtés de Peter Matkovich

- Sawasdee : saveurs et parfums de la Thaïlande - La Chamareloise propose une charcuterie artisanale - La Potinière : Quand passé et présent se conjuguent - Un Chef, Un Menu : Hemen Ramtohul - Festival culinaire créole by Azuli - St Regis Wine Experience : Un accord mets et vins tout en émotion - Nicolas Durousseau, Chef pâtissier au Constance Belle Mare Plage - Découvrez le Wapalapam Island Eatery - Shangri-La’s Le Touessrok : retour émouvant de Jacqueline Dalais là où tout a commencé - Shanti Maurice : La Kaze Mama : l’authentique cuisine mauricienne

OCÉAN INDIEN 106-114 - Retour gagnant du Rallye Beachcomber Tours - Constance Hotels, Resorts & Golf : « True by Nature », une nouvelle plate-forme pour grandir - Hilton Mauritius Resort & Spa : Des conférences plus riches et plus productives avec Meet with Purpose - AccorHotels : Avec Planet 21, le So Sofitel s’engage pour le développement durable - Veronique Jannot à Maurice - LUX* Resorts & Hotels : Encore plus d’ateliers pour des vacances intelligentes - Sun Resorts : Quatrième édition réussie pour les Experts Soléa - L’Electro Swing au Labourdonnais Waterfront - Emmanuel Richardet, nouveau directeur de The Westin Turtle Bay Resort & Spa - Beachcomber fête ses 65 ans

BIEN-ÊTRE 86

- Sofitel Mauritius L’Impérial Resort & Spa : Portrait de Premma Issur CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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La Réunion : - Laissez-vous séduire par le Sud Sauvage - Le Tamarinier de l’Inde - Ayapana vous invite à faire le plein de sensations - Roméo Egippa : le guide pei de Chemins Gadyamb Madagascar : - Le Festival des Baleines : une occasion de découvrir l’île de Sainte Marie Seychelles : - Le Carnaval international Victoria désormais couplé au Festival Créole


CARNET

RÉCOMPENSE

LUX* SOUS LES ÉTOILES EN APOTHÉOSE Comme chaque année, le groupe LUX* Resorts & Hotels avait convié ses meilleurs tour-opérateurs venant de France et du Benelux pour un voyage fabuleux à l’île Maurice. Durant leur séjour, ils ont visité les hôtels Tamassa, LUX* Le Morne, Merville, LUX* Grand Gaube et LUX* Belle Mare. C’est dans cet établissement que s’est tenue la fabuleuse soirée LUX* Sous les étoiles. Elle débuta par un cocktail d’accueil du directeur général Aatish Modak, suivi d’un dîner de gala au restaurant Beach Rouge du LUX* Belle Mare préparé par le chef exécutif Nicolas Baubé. Les gagnants, qui ont participé aux différents défis pendant la tournée à l’île de La Réunion et à Maurice ont été récompensés après le dîner avant que toute la bande n’envahisse la piste de danse.

DONALD PAYEN REÇOIT UNE DISTINCTION L’insigne de chevalier de l’ordre national du Mérite à été remis, le 15 mai dernier, à Donald Payen, Vice-Président exécutif d’Air Mauritius. L’ambassadeur de France à Maurice, Gilles Huberson a décrit Donald Payen comme « un citoyen et un professionnel exemplaire » ; « un pont entre la France et Maurice » et « un humaniste qui porte les valeurs de l’Ordre ». Cette distinction lui a été remise en présence de nombreuses personnalités dont la Présidente de la République de Maurice, du Président de la Région Réunion, Didier Robert, du Premier Ministre adjoint, Ivan Collendavelloo, de la Présidente de l’Assemblée Nationale, Maya Hanoomanjee, de plusieurs ministres, du Leader de l’opposition, et de Xavier-Luc Duval.

À L’OBITUAIRE

PHILIPPE REQUIN TIRE SA RÉVÉRENCE C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Philippe Requin. Ce grand hôtelier qui a travaillé pendant de nombreuses années à l’île Maurice a grandement contribué au développement touristique dans l’île. Ceux qui l’ont côtoyé ont gardé de lui le souvenir d’un homme chaleureux, aux qualités humaines exceptionnelles et surtout un grand professionnel. Philippe Requin, qui était affectueusement appelé « M. Sharky » par ses anciens employés, comptait plus de 30 ans dans l’industrie touristique. Il avait occupé le poste de directeur général au Touessrok pendant quatre ans, et celui de directeur des opérations chez Naïade pendant trois ans. Philippe Requin a aussi endossé le rôle de CEO de l’hôtel Voile d’Or - qui aujourd’hui porte le nom d’Outrigger Mauritius - et a participé à son ouverture. L’hôtelier a aussi travaillé à Singapour, à Chypre, au Royaume-Uni, en Nouvelle Zélande, en Thaïlande, au Sultanat de Brunei… D’origine française, Philippe Requin bénéficiait d’une grande expérience dans la gestion d’hôtels. Il était détenteur d’un diplôme en Business Management de la Surrey European School au Royaume-Uni et d’un diplôme en Hotel Management de l’École Hôtelière de Chamonix en France. Il lui aura fallu peu de temps pour gravir les échelons. Il avait fondé son entreprise, Event-Pro International à Londres en 2015. À tous ceux que ce décès afflige, sa famille, ses proches et ceux qui l’ont côtoyé et apprécié, Côte Nord présente ses sincères condoléances.

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CARNET

MORIS DIME CONTINUE DE SILLONNER L’ÎLE L’équipe de Meta-Morphis continue de sillonner l’île Maurice avec la capsule temporelle Moris Dime. Après le lancement au Caudan puis à Tamarin, elle était aux jardins du Château du Réduit pour sa troisième édition, le temps du week-end du 20 et 21 mai. Cet événement coïncidait avec l’Activity Week 2017 organisé par le bureau de la Présidence de la République. Outre la capsule où tout un chacun a exprimé ses vœux pour l’île Maurice dans 25 ans, les artistes Gael Froget, Joshila Dhaby, Shailee Elliah et Brian Lamoureux étaient là pour peindre et inviter le public à peindre. La capsule s’est également rendue au Caudan pour la journée de l’Europe et à Flacq au mois de juin. Moris Dime est une initiative de Meta-Morphosis lancée dans le cadre des célébrations des 25 ans de notre République et des 50 ans de notre Indépendance et qui permet de transformer les murs de Maurice et de Rodrigues en espace de rencontres pour les citoyens et de co-création pour les artistes.

CÉLÉBRITÉ

LE CHAUSSEUR JIMMY CHOO AU SUGAR BEACH GOLF & SPA RESORT Jimmy Choo, chausseur malaisien de réputation mondiale, était en vacances au Sugar Beach Golf & Spa Resort, au mois de mai. Il compte dans sa clientèle des célébrités comme Natalie Imbruglia, Madonna, Katie Holmes, Michelle Obama ainsi que la défunte princesse Diana. Issu d’une famille de cordonniers, Jimmy Choo a créé sa première chaussure à onze ans et après des études à la Cordwainers Technical College (maintenant le London College of Fashion), il a ouvert sa première boutique en 1986 à Londres. Son entreprise propose aussi des sacs à main, des accessoires et un parfum. Depuis, ses boutiques se sont multipliées dans les grandes capitales du monde. Jeremy a été décoré Officier de l’Ordre de l’Empire britannique par la Reine Elizabeth II. « L’univers de la mode n’est pas facile car la concurrence est rude. Mais encore ! Vous passez beaucoup de temps à travailler dans votre atelier... La famille passe malheureusement après », a-t-il confié. La gastronomie locale ainsi que l’accueil des Mauriciens lui ont beaucoup plu. Inspiré par son séjour à Maurice, le designer résidant à Londres, a dessiné un modèle de chaussure spécialement pour l’hôtel, avant de rentrer au pays le 23 mai.

ST REGIS MAURITIUS RESORT

ESTUARDO DE SAN NICOLAS, NOUVEAU RESIDENT MANAGER Estuardo De San Nicolas est le nouveau Resident manager du St Regis Mauritius Resort. Il n’est pas inconnu à Maurice pour avoir été le directeur général du Dinarobin Beachcomber Golf Resort & Spa entre 2012 et 2014. Estuardo a commencé sa carrière en 1993 en tant que réceptionniste et caissier chez Hyatt Regency en France et a ensuite étudié les nuances des opérations hôtelières dans le Front Office et dans la restauration travaillant dans plusieurs hôtels de pays tels que les Maldives, la France, Les Antilles françaises et le Sénégal. Il a ensuite assumé le poste de directeur général de Royal Cap Resort, au Sénégal en 2000 et a servi au Maroc, en Thaïlande, en France, à Maurice, en Azerbaïdjan, au Pérou et au Pakistan en tant que directeur général des hôtels. Originaire d’Espagne, il est multilingue et parle couramment le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et l’italien. Avant de revenir à Maurice, Estuardo De San Nicolas était directeur général de Marriott Islamabad. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Artiste, peintre et scénographe

Célébration des 100 ans de Serge Constantin Figure incontournable de la vie culturelle mauricienne, Serge Constantin aurait fêté ses 100 ans cette année. Ses enfants ont voulu, à travers une série d’événements, mettre en lumière le parcours de cet homme qui a laissé ses empreintes dans le paysage artistique. Né le 18 mai 1917, artiste-peintre, scénographe et décorateur du Théâtre du Plaza, Serge Constantin avait créé Le Groupe du Samedi, dont ont fait partie de nombreux peintres mauriciens. Aujourd’hui, seuls son fils David Constantin, Roger et Bernard Charoux ainsi que Jocelyn Thomasse font vivre ce groupe qui, tous les samedis, peint à Port-Louis. Pour rappeler l’histoire de cet homme et surtout transmettre l’héritage artistique de ce dernier, ses enfants, David et Rachel, lancent une Rétrospective Serge Constantin 2017. « Notre objectif est de remettre en lumière un artiste qui a marqué la peinture mauricienne et plusieurs générations d’artistes. Serge Constantin était un artiste cultivé, à l’écoute du monde, ouvert à la modernité. De plus, il a beaucoup travaillé avec les enfants. C’est cet esprit que nous voulons réinsuffler à travers cette rétrospective. » Loin d’être une revue nostalgique, David et Rachel et l’association « Les amis de Serge Constantin » ont voulu montrer que Serge Constantin était un artiste avant-gardiste, avec un esprit très ouvert, et que son art reste

toujours d’actualité. Pour démarrer ce bel hommage, un site web et une page Facebook ont été lancés au mois de juin. Une biographie suivra le 9 août, une exposition est prévue du 18 août au 14 octobre au Plaza, et l’Institut Français de Maurice accueillera à partir du 24 août une exposition thématique intitulée « Estampes ».

Festival

C

Vive Porlwi by Nature

’est l’image d’une capitale plus verte que veut présenter le Collectif Porlwi pour la troisième édition du festival Porlwi. Pousser le public ou les autorités à la réflexion, éveiller une conscience écologique, durable et verte, tels sont les objectifs de Porlwi by Nature qui se tiendra du 29 novembre au 3 décembre prochains. Placer la Nature au cœur de la ville de Port-Louis. Rendre la capitale plus verte, l’embellir pour faire ressortir au mieux ses plus beaux attraits. Porlwi by Nature s’annonce grandiose. Astrid Dalais, directrice et co-fondatrice du festival a fait ressortir, lors d’une première 2 présentation du festival, que la capitale « ne propose que 16 m 2 d’espace vert par habitant contre les 35 m recommandés par les experts ». Présenter la capitale sous un aspect plus verdoyant, tel est le but de cette édition 2017. « Il nous semblait évident de choisir la Nature car la survie de l’Homme en dépend. La nature, source vitale d’oxygène, tisse les liens entre humains et permet d’embellir notre environnement. » De nouveaux sites seront présentés et de nombreuses activités animeront les journées, à l’instar des balades vertes, des expositions,

des ateliers, des conférences, des visites guidées. Les moins de 12 ans auront cette fois une programmation qui leur sera réservée. Un appel à participation a été lancé pour les catégories suivantes : Street Art, Street Music, Street Light et Open Ideas. Les organisateurs veulent que cette célébration reste celle de la culture contemporaine. Les artistes seront amenés à remettre du vert dans les rues, aux balcons, sur les murs, ainsi que dans le quotidien des Port-Louisiens et des Mauriciens. D’ailleurs, ils sont appelés à se pencher sur des réalisations ayant pour inspiration la nature et devront privilégier des créations durables qui, pour certaines, resteront dans la ville, à l’instar des 23 murs de Street Art et les portraits de rue dans la ville. Une dimension éducative sera donnée à ce festival. Des actions seront menées auprès des écoles de la capitale. Le Collectif Porlwi encourage aussi les artistes à se tourner vers les ONGs pour la réalisation de leurs œuvres. Porlwi by Nature, qui fait partie des célébrations du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’île Maurice, aura donc lieu du 29 novembre au 3 décembre, pendant 5 jours, de 19h à minuit.

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1,242 South-East Gallery, Mon DĂŠsert - Old Sugar Mill (5' from the airport) Opening hours : from Tuesday till Saturday from 10 am till 5 pm - Tel : 57 32 13 48 www.1242southeastgallery.com


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Histoire

Mauriciens, retrouvez vos ancêtres français !

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l est désormais possible à tous ceux qui ont des Français dans leur arbre généalogique, aux passionnés (es) de généalogie, d’histoire de Maurice, ou simplement aux curieux, de retrouver des ancêtres de 1728 à 1811. L’initiative revient à l’ambassadeur de France, Gilles Huberson, qui a rendu possible ce service déjà disponible dans les territoires français et autres anciennes colonies françaises. « J’avais déjà eu l’occasion de consulter ces archives aux Antilles sur le site de l’Agence nationale de l’Outre-mer qui répertorie et

numérise l’ensemble des actes des territoires français d’outre-mer et des anciennes colonies françaises. En arrivant à Maurice, je me suis demandé s’il n’existait pas la même chose ici. Effectivement, mais cela n’avait pas été communiqué au public ». Pour y accéder il suffit d’aller sur un lien sur le site de l’Ambassade de France : https://mu.ambafrance.org/Retrouvez-vos-ancetres-francais-aMaurice-Ile-de-France-de-1728-a-1811-1385 Ce lien vous mène directement sur un instrument de recherche en ligne vous permettant d’accéder à divers actes de naissance, baptême, mariage, décès et affranchissement classés par districts selon la dénomination alors en cours sous l’ancienne colonie française: Flacq, Grand Port, Île de France, Moka, Pamplemousses, Plaines Wilhems, Port Bourbon (Mahébourg), Port-Louis, Rivière Noire, Rivière-du-Rempart, Savanne, Trois îlots. À noter que le site offre aussi la possibilité aux Mauriciens ayant des ancêtres venant d’anciens comptoirs français en Inde de faire les mêmes recherches.

Le premier acte enregistré figurant sur le site a été établi le 19 août 1728 dans la commune de Port-Louis. C’est l’acte de mariage entre Guillaume Des Baux et Louise Guillot, tous deux originaires de Bretagne, qui se sont mariés dans la paroisse de Saint Louis.

L’ambassadeur de France Gilles Huberson, montrant l’utilisation du site.

Un acte de baptême d’un enfant né à Pondichéry, surnommé Jacques Pillay

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Exposition à l’IFM

La question identitaire dépeinte par des artistes

L’Institut Français de Maurice avait accueilli en avril dernier une exposition sous le thème : « migrations, identités et appartenances » réalisée par une belle palette d’artistes locaux et étrangers invités par pARTage, une association d’artistes mauriciens travaillant sur des problématiques contemporaines. Fondée en 2003 par Krishna Luchoomun, pARTage fait partie de The Triangle Arts Network, réseau regroupant une vingtaine d’associations dans le monde. Parmi les nombreuses candidatures, seuls 30 artistes ont été sélectionnés pour participer à une résidence de deux semaines. Au programme : le partage des idées, de leur univers artistique, de leurs inspirations, leur expérience et surtout des échanges sur la question identitaire, la migration et l’appartenance. « Nous accueillons tous les deux ans des artistes étrangers. Ces derniers se retrouvent en atelier avec des artistes mauriciens. Le dialogue, la découverte, l’ouverture vers les autres genres artistiques sont primordiaux pour l’épanouissement d’un artiste. C’est une ouverture sur le monde. Chacun d’entre eux en ressort grandi et on retrouve une évolution dans le travail », explique Krishna Luchoomun. Ces deux semaines d’atelier et de découverte de sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO ont débouché sur une exposition qui révèle un aller-retour entre le passé et le présent pour mieux saisir les enjeux que représente aujourd’hui la migration. « Comment l’identité est-elle bouleversée par le déracinement ? Quels sont les souvenirs du pays natal ? Dans un contexte où fleurissent les extrémismes et l’intolérance envers la différence, comment se positionnent les artistes ? » Telles ont été les problématiques abordées par les artistes. Installations, gravures, peintures, assemblages, photographies et sculptures montrent la vision de chacun d’entre eux. Le thème évoque aussi la menace qui pèse sur nos cultures et de la réorientation de notre approche de la modernité.

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Les exposants Les artistes ayant exposé sont : Yann Pocreau (Canada), Zainou Elabidine Ali Mohamed (Comores), Dagrún Matthíasdóttir (Islande) Gunjan Tyagi (Inde), Li Cho Hsien Mathieu (Madagascar), Deepa Bahadoor (Maurice), Nirmala Luckeenarain (Maurice), Gerard Foy (Maurice), Nirmal Hurry (Maurice), Krishna Luchoomun (Maurice), Sultana Haukim (Maurice), Pamela Sunnee (Maurice), Alix Le Juge (Maurice), Vick Shibdoyal (Maurice), Nalini Gopaul (Maurice), Mala Ramyead (Maurice), Muntasir Koodruth (Maurice), Jean Yves Lonfle (Maurice), Reynald Alaguiry (La Réunion/France), Kako (La Réunion/France), Allen Barreau (Seychelles), Leonard Nigel Henri (Seychelles), James Patrick Agricole (Seychelles), Rude Robert Alexis (Seychelles), Meghan Judge (Afrique du Sud), Clemens Sou (Corée du Sud), Sydney Kacele Siansangu (Zambie), Seila Fernández Arconada (Espagne/Royaume-Uni), Takura Tawandaphilemon (Zimbabwe).


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Soh Boon Kiong

Un artiste aux influences multiples Il nous est rarement donné l’occasion de découvrir des artistes malaisiens à Maurice. Grâce à Gilles Huberson, ambassadeur de France à Maurice, cette lacune est désormais comblée. Soh Boon Kiong, qu’il avait côtoyé en Malaisie, est venu, à son invitation, partager son univers artistique à travers une exposition qui s’est tenue en juin dernier à l’Institut Français de Maurice. La Flânerie poétique était aussi un hommage à Charles Baudelaire. Soh Boon Kiong a choisi d’intituler l’œuvre majeure de cette exposition « Luxe, calme et volupté », selon le vers du poème « l’invitation au voyage » qui semble précéder au travail du peintre… D’origine chinoise, né en Malaisie et marié à une Japonaise, l’artiste partage une réelle passion pour la France, où il a étudié à l’école des Beaux-Arts de Paris. Sa présence à Maurice est liée à cet attachement qu’il porte à la culture française. Soh Boon Kiong est le seul de sa famille à avoir choisi les chemins artistiques. « Il y a des avocats, des ingénieurs, certains travaillant dans les affaires mais pas un seul artiste. Je pense avoir été influencé par mes racines, mon enfance, les paysages qui m’ont certainement envoûté et ce lien qui me lie à la France. » Si au départ ses études aux Beaux-Arts en Malaisie sont portées sur la photographie, la peinture s’avère peu à peu être une révélation. « J’étais attiré par la beauté des couleurs et par le fait de pouvoir peindre la vie comme on la voyait. » Après la Malaisie, Soh Boon Kiong s’envole pour Paris où il intègre l’école des Beaux-Arts et voit naître en lui un amour indescriptible pour cette culture qu’il trouve raffinée. Il ne tardera pas à apprendre le français et à découvrir une autre dimension de l’art. « Être à Paris pour un artiste est tout simplement grandiose. Je suis tombé amoureux de l’abstrait et de l’impressionnisme. Le fait de visiter de nombreux musées et sites culturels a contribué à mon épanouissement ». L’artiste malaisien aime les couleurs, privilégie l’acrylique sur toile et se laisse influencer par la nature, la musique… Soh Boon Kiong a un faible pour les grands formats et travaille sur le sol. Son travail s’apprécie comme un paysage de la dynastie Song, l’esthétisme japonais, le baroque, la calligraphie chinoise et les sonates de Chopin. Ses peintures aux couleurs franches ou pastel plongent le spectateur dans un vertige de douceur, traversant tantôt des brises océaniques, tantôt de tumultueuses tempêtes. Soh Boon Kiong compte une riche carrière. Il a été invité, de 2010 à 2014, en résidence à l’Université de Malaya, Kuala Lumpur en Malaisie. Il a fait plusieurs expositions notamment en Malaisie, au Japon, à Singapour et en Nouvelle Zélande. En 2002 il participe au French Art Festival, organisé par l’Alliance Française de Kuala Lumpur. Il avoue pouvoir vivre de sa passion que depuis 1996 bien que sa première exposition date de 1990, à Singapour. Aujourd’hui Soh Boon Kiong compte un atelier au Japon et un autre en Malaisie.

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À l’initiative d’Adamah Fine Arts

Un premier festival international d’art contemporain à Maurice en 2018

La travail de Mariela Garibay s’impose par la sensation de paix qui s’en dégage.

Les sculptures de François Van den Berghe frappent par leur sens du détail.

Le Directeur des poursuites publiques, Satish Boolell, impressionné par l’œuvre de Stéphane Braud.

L

e tout premier festival international d’art contemporain de l’île Maurice se tiendra en 2018 dans le cadre d’Anahita The Resort. L’initiative en revient à Serge Patetta, directeur et propriétaire de la galerie Adamah Fine Arts. En prélude à ce festival, la galerie de Beau Champ a accueilli une soirée dédiée à l’art contemporain le 19 mai dernier toujours dans le cadre enchanteur d’Anahita. Une soirée au cours de laquelle les invités triés sur le volet, dont le Premier ministre Pravind Jugnauth, ont pu admirer et acheter les œuvres de onze artistes de renommée internationale. Serge Patetta, explique que Adamah Fine Arts est aujourd’hui « la seule galerie sur l’île Maurice représentant un si grand nombre d’artistes exposant dans les plus grandes galeries internationales ». « Le choix de nos artistes, peintres, sculpteurs, céramistes, exposés tout au long de l’année, est avant tout dicté par la qualité des œuvres, leur évolution artistique et leur reconnaissance internationale », ajoute-t-il. L’idée de ce festival vise à « les promouvoir au mieux sur le sol mauricien et créer une émulation autour de l’art contemporain afin de faire partager cette culture au plus grand nombre, avec la possibilité de découvrir des œuvres de grande qualité ». En attendant le festival, la galerie mettra en avant cette année Mariella Garibay, une artiste péruvienne de renom, récipiendaire en deux fois du prix Winternitz et premier prix au concours national du

Marina Latta a créé des œuvres uniques pour la galerie Adamah montrant des personnages de Maurice et de Rodrigues notamment.

dessin au Pérou en 2005. Onze de ses sculptures sont exposées. « La sculpture de Mariella est positive et généreuse ; elle immortalise un instant de bonheur saisi par l’artiste, un moment de paix, un bon souvenir, un sourire, une surprise, la joie simple et sincère ». Les invités de la galerie Adamah ont pu également découvrir lors du vernissage, dix autres artistes : Yves Cass, Vincent Lignereux, Isabel Miramontes, Marie Marziac, Jean-Louis Corby, Carlos Orive, Jacques Van den Abeele, François Van den Berghe, Jorge Marin, Mylène Mai, Marina Latta, Stéphane Braud et Jean-François Debongnie.

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Maya Kamaty

L’incarnation du renouveau de la culture réunionnaise Maya Kamaty a été bercée par des sonorités africaines et indiennes. Elle a fait ses gammes entre les accords de son père et les contes de sa mère. Pourtant cela lui a pris du temps avant de découvrir qu’il lui était important de retourner à ses sources, à ses racines pour pouvoir parler d’elle à travers ses chansons. Maya Kamaty trace sa voie entre maloya traditionnel et saveurs plus personnelles, incarnant le renouveau de la musique réunionnaise.

tracé dans sa tête. Elle se met à l’écriture de ses textes. Le créole occupe une place prédominante dans ce travail. Du maloya, Maya Kamaty fait le fil conducteur du folk contemporain qu’elle crée en compagnie de son groupe. Elle évolue à travers les vibrations artistiques. Elle porte le maloya dans son cœur, dans notre sang, dans notre corps. « Le maloya et les influences que je peux avoir en ce moment, les gens que j’écoute, c’est totalement différent mais ils réunissent tout ce que j’aime dans la musique. » Maya Kamaty peut écouter à la fois Alain Peters ou Bjork. Avec son groupe, elle se produit pour la première fois sur scène en 2012. L’année suivante sera pour elle une année révélatrice. Maya Kamaty se voit remettre le Prix Alain Peters et devient par la même occasion la première femme à s’illustrer. L’artiste recevra aussi le Prix des Musiques de l’Océan Indien. Avec un album à son compteur, Santié Papang, dans lequel le créole se fait hospitalier, Maya Kamaty travaille déjà sur un deuxième album. « Le créole réunionnais est omniprésent. Mais j’ai aussi une chanson en créole mauricien, écrite par Michel Ducasse, avec qui j’ai travaillé sur le premier album ». Des projets, Maya en a tout plein. Parmi, elle se prépare à s’envoler pour la Canada en juillet prochain avec le groupe Ziskakan. Et papa il en pense quoi de sa carrière ? « Il n’est pas tout le temps d’accord avec mes choix mais c’est ça le plus intéressant. Il me conseille et on partage énormément autour de la musique ».

La Réunionnaise était à Maurice au mois de mai le temps de quelques jours de vacances et pour animer une master class à l’Institut Français de Maurice. Fille du musicien-chanteur, Gilbert Pounia de Ziskakan et d’une mère conteuse, Maya ne se voyait pas emboîter le pas de ces derniers. C’est en quittant sa terre natale pour étudier la médiation et l’administration culturelle en métropole qu’elle ressent cet attachement à ses racines. « Quand on grandit dans une maison qui vit aux rythmes de la poésie, des contes et de la musique, tout cela finit par vous envahir. Il m’a fallu du temps avant de me rendre compte que j’ai été nourrie de tout ce que m’ont transmis mes parents et les amis de ces derniers qui faisaient le va-et-vient à la maison ». Maya a laissé entrer en elle la richesse de la culture réunionnaise dont ses parents sont des ardents défenseurs. Lorsqu’elle regagne son île, son chemin artistique semblait tout

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C U LT U R E

Bande dessinée

« Histoire de Maurice » : la genèse d’une « nation en construction » L’histoire de Maurice reste largement méconnue de la population, mis à part sans doute les grandes dates comme la découverte, la prise de l’île par les Français puis par les Britanniques et l’Indépendance. Une ignorance due largement au fait que l’histoire est absente du cursus scolaire et que les ouvrages qui existent sont très techniques voire rébarbatifs. Quelques Mauriciens passionnés par leur pays ont décidé de vulgariser l’histoire de cette « nation en construction », à travers une bande dessinée. « Histoire de Maurice » est un travail colossal en quatre tomes signé Shenaz Patel, journaliste et romancière, Jocelyn Chan Low, historien, et mis en images par Laval Ng et Christophe Carmona.

Laval Ng, Shenaz Patel, Christian Riehl, Michel Coquet, Jocelyn Chan Low et Christophe Carmona.

et britannique. Le Tome I couvre la période 1598-1767, avec les premiers pas de la colonisation d’une île-carrefour. Le Tome II se consacre à la période 1767-1885 qui marque l’expansion d’une colonie très convoitée. Le Tome III couvre la période allant de 1885 à 1992 qui marque la consolidation démocratique et enfin le Tome IV sera consacré à Rodrigues. Le premier tome a été lancé dans le cadre du 25e anniversaire de la République. Les trois autres tomes suivront à intervalle de quelques mois, l’objectif étant de sortir le coffret regroupant les quatre tomes en mars 2018, à l’occasion des 50 ans de l’indépendance de Maurice. « L’île Maurice étant une nation-archipel, c’est pourquoi l’île Rodrigues, qui a une place importante dans l’histoire de Maurice, a un tome entièrement dédié à elle seule », a expliqué Jocelyn Chan Low. Histoire de Maurice a pu voir le jour grâce également au passionné Michel Coquet, directeur de l’Imprimerie et Papeterie Commerciale (IPC) qui s’est associé pour l’édition au tout aussi passionné Christian Riehl des Éditions du Signe, en France, spécialisé dans la BD et les beaux livres. Les deux ont lancé un vibrant appel lors du lancement officiel afin que le ministère de l’Éducation mettre ces livres à la disposition des jeunes Mauriciens dans chaque école. Par ailleurs, il est à noter que ces albums peuvent faire l’objet de tirage personnalisé pour des entreprises désireuses de les offrir en cadeau, par exemple, a souligné Christian Riehl dont les éditions ont déjà réalisé un magnifique ouvrage pour le groupe Constance. La bande dessinée sera également disponible en anglais sous peu et possiblement dans d’autres langues. En vente à Rs 470 en librairie, Histoire de Maurice est le cadeau idéal à offrir et à emporter comme souvenir de l’île.

Le lancement officiel s’est déroulé au Blue Penny Museum fin avril en la présence de la présidente de la République, Mme Ameena Gurib-Fakim. Pour revisiter l’histoire de Maurice, Shenaz Patel a choisi deux jeunes d’aujourd’hui qui remontent l’histoire avec Simon Van der Stel comme guide. « Ce qui m’intéresse, en tant que romancière, c’est la petite histoire à l’intérieur de la grande Histoire. Et je pense que ce sont les gens, trop souvent oubliés, qui font l’histoire. L’histoire ce n’est pas une série de dates, une chronologie. Il a fallu trouver un fil conducteur, un fil narratif », explique l’auteure qui a signé deux tomes de Tintin en kreol et récemment la bande dessinée Paul et Virginie avec Laval Ng. « Le déclic a été le personnage de Simon Van der Stel, fils d’Adrian van der Stel, gouverneur hollandais et de Maria Leviens, fille d’une esclave indienne affranchie, Monica de Coromandel. C’est la première personne dont la naissance a été déclarée à Maurice, et donc le premier Mauricien, et il est métis ». Pour la petite histoire, Simon Van der Stel s’établira au Cap en Afrique du Sud et la région de Stellenbosch sera nommée en son hommage. Le but de cet ouvrage explique Jocelyn Chan Low, ancien doyen de la Faculté des Lettres et des Humanités de l’Université de Maurice, est que « l’histoire scientifique doit être connue du plus grand nombre pour que l’on ne tombe pas dans le piège d’une histoire nationale fragmentée, ethno-particularisée ». « Ce n’est pas seulement l’histoire d’un pays mais l’histoire d’une nation en construction ». La bande dessinée se décline en quatre tomes. Il n’y a pas le traditionnel découpage de l’histoire de Maurice selon l’occupation, hollandaise, française

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AÉRIEN

Turkish Airlines : de nouveaux marchés pour les îles Vanille

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esservant l’île Maurice et Madagascar depuis décembre 2015 et plus récemment les Seychelles, Turkish Airlines réitère une nouvelle fois son engagement à promouvoir les îles Vanille sur de nouveaux marchés. En effet, Fatih Mehmet Kursun, le General Manager de Turkish Airlines dans l’océan Indien, et Pascal Viroleau, le CEO des îles Vanille ont signé un accord de partenariat dans ce sens. La compagnie aérienne turque s’engage ainsi à faire la promotion des îles Vanille dans les

pays qui sont desservis par Turkish Airlines. D’ailleurs, les Offices de Tourisme et les professionnels des îles Vanille ont participé à un roadshow organisé avec Turkish Airlines, du 1er au 7 avril en Europe Centrale et Europe de l’Est, à la rencontre des professionnels du voyage sélectionnés par Turkish Airlines. Après Sofia en Bulgarie, le roadshow a fait escale à Belgrade en Serbie avant de se conclure à Ljubljana en Slovénie.

PREMIER TRIMESTRE POSITIF POUR AIR SEYCHELLES VELING LTD LOUE UN A380 À EMIRATES

Air Seychelles a enregistré un solide premier trimestre 2017 en transportant 143 761 passagers, soit une augmentation de 12,4% par rapport aux résultats obtenus au cours de la même période en 2016. Les opérations domestiques de la compagnie aérienne ont contribué de manière significative aux résultats du premier trimestre de 2017, les volumes de passagers ayant augmenté de 13,7% par rapport à l’année précédente, à 55 431. Cette croissance du trafic intérieur a été influencée par Air Seychelles, qui augmente la fréquence quotidienne des vols inter-îles entre Mahé et Praslin, offrant plus d’options de voyage pour les résidents, les voyageurs du jour et les touristes arrivant sur les vols internationaux aux Seychelles. Sur son réseau international, Air Seychelles a vu le nombre de passagers croître de 11,5% à 88 330. Les itinéraires les plus fréquentés sont Seychelles-Abu Dhabi et SeychellesJohannesburg.

Veling Ltd, société de leasing d’avions basée à Maurice, a pris livraison d’un Airbus A380 flambant neuf le 12 mai dernier en Allemagne. L’avion a été immédiatement loué à Emirates Airline et devient ainsi le 95e Airbus A380 à intégrer sa flotte, renforçant, par ce même élan, son positionnement comme le plus important exploitant d’Airbus A380 au monde. « C’est, en effet, un honneur d’être partenaire d’Emirates Airline et de conclure un contrat de location pour notre premier A380. Pour l’équipe de Veling, ce contrat est une preuve de notre engagement et de nos propositions de valeur auxquelles nous avons adhéré à notre création en 2002 », déclarent Uday Nayak et Nirvan Veerasamy, cofondateurs de Veling. L’A380 est le plus gros avion commercial au monde, complétant en moyenne 300 vols quotidiennement.

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AÉRIEN

Célébrations

Air Mauritius fête son jubilé Il y a cinquante ans, un peu avant l’indépendance de Maurice, naissait la compagnie d’aviation nationale. Air Mauritius a voulu marquer ce jubilé en organisant une série d’activités le 14 juin dernier, date de son anniversaire. À cette occasion, une couverture commémorative spéciale a été émise par Air Mauritius et Mauritius Post, autre institution clé dans l’histoire de Maurice. Un timbre de la série des fleurs indigènes de Maurice, en l’occurrence ici le Hibiscus fragilis a ainsi été émis. Les deux institutions ont souvent tenu de tels événements philatéliques pour commémorer ses principaux jalons historiques. Le 13 septembre 1973, Air Mauritius avait publié une « couverture de premier vol » à l’occasion du premier vol du Piper Navajo vers Rodrigues. Quatre ans plus tard, le premier vol international fut aussi marqué ainsi que son 25e anniversaire. Deux couvertures commémoratives ont aussi été émises à l’occasion du lancement des opérations à Zürich et à Genève. Les employés d’Air Mauritius n’ont pas été oubliés lors ces célébrations et divers événements ont été organisés. Les employés de la compagnie qui étaient en shift ou en vol, ont eux été conviés à des festivités ultérieures. Air Mauritius a aussi lancé plusieurs tarifs promotionnels sur son réseau pour marquer l’occasion. Un tirage au sort a eu lieu pour

GENÈVE / MAURICE EN VOL DIRECT Air Mauritius déploiera ses ailes sur la Suisse pendant la prochaine saison hivernale dans l’hémisphère nord. Un vol quotidien sera donc proposé du 18 novembre 2017 au 23 février 2018. Ce vol sera opéré, dans un premier temps, les samedis pour ensuite décoller les vendredis à partir du 22 décembre. L’A340-300 d’Air Mauritius quittera le sol mauricien à 9h15 et effectuera son vol retour de Genève à 21h05. Cette liaison, qui intervient après l’annonce des vols sur Amsterdam, viendra renforcer la présence d’Air Mauritius en Europe. En offrant un vol direct entre Maurice et Genève, Air Mauritius a pour ambition, de répondre à la demande croissante durant la haute saison. En 2016, les arrivées de Suisse ont connu une croissance de l’ordre de 18%. Ils étaient 36 272 Suisses à avoir foulé le sol mauricien l’année dernière.

Photo souvenir pour le lancement de la couverture commémorative spéciale.

récompenser 50 clients chanceux qui ont acheté des billets entre le 15 mai et le 13 juin 2017 alors que des réductions ont été offertes le jour anniversaire. Un concours à destination des collégiens avec à la clé, une visite d’Airbus Industrie à Toulouse, a aussi été organisé. Les 50 ans seront aussi marqués par la réception prochaine des deux premiers A350-900 dans le cadre d’une commande pour 8 avions de nouvelle génération.

CODE SHARE ENTRE AIR MAURITIUS ET CHINA EASTERN AIRLINES Air Mauritius a signé, le 18 avril dernier, un accord de partage de codes avec la compagnie aérienne chinoise, China Eastern Airlines. Cet accord concerne les vols de la compagnie mauricienne vers Shanghai, Beijing, Guangzhou et Chengdu en Chine. Ce partenariat devrait augmenter les ventes sur les destinations chinoises grâce à ces vols d’Air Mauritius qui seront disponibles sur le réseau de China Eastern Airlines.

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ENVIRONNEMENT

Beach Cleaner Initiative

Pour des plages propres et sans risque sanitaire Quel plaisir de marcher pieds nus dans le sable fin de nos plages ! Quelle joie pour les enfants d’y jouer ! Toutefois, on peut avoir de mauvaises surprises si la plage n’a pas été bien nettoyée. Capsules, mégots de cigarettes, morceaux de verre cassé entre autres déchets, restent enfouis sous quelques centimètres de sable que les râteaux classiques ne peuvent enlever. Il existe désormais un système de nettoyage qui peut y remédier. Il est proposé par Beach Cleaner Initiative depuis quelques mois. Le promoteur Anthony Bellot nous en parle. « Jusqu’ici cela existait un peu en France et en Afrique du Sud mais surtout aux États-Unis où ce sont de grosses machines en raison de l’immensité des plages. À la base, c’est un motoculteur, un appareil utilisé dans les champs et les jardins pour enlever les gros cailloux. Il a été adapté pour le sable en incorporant des chenilles. C’est le même système qu’un tamis de sable d’enfant avec un fonctionnement en escalier », explique Anthony Bellot. Toutes les grosses particules sont enlevées, coraux cassés, feuilles, mégots de cigarettes, verre cassé, bouchons, etc. Les lames de la machine peuvent aller jusqu’à 10 cm de profondeur et la hauteur est réglable. Ce service coûte à partir de Rs 10 000 les 1 000 mètres carrés. « Au départ on vient chaque semaine et puis, une fois la plage normalisée, c’est une ou deux fois par mois. Tous les déchets enlevés sont triés en deux parties. Les déchets organiques sont regroupés en un endroit et mis à la disposition de l’hôtel. Ils sont, soit intégrés dans le traitement des déchets organiques ou laissés dans un coin de la plage s’il s’agit de morceaux de coraux qui finiront par devenir du sable. Tous les autres déchets sont mis dans le système de ramassage de déchets collectifs de Maurice ». L’initiative d’Anthony Bollet est, certes, commerciale mais aussi mû par un souci environnemental. « Près de 1,3 million de visiteurs sont arrivés à Maurice en 2016. Une grande majorité pour un tourisme de plage. Tous ne sont pas nécessairement soucieux de l’environnement et leur impact peut être considérable. Aujourd’hui, le nettoyage se fait par le passage du râteau. C’est comme passer le balai sur une moquette. En surface cela a l’air bien mais en profondeur c’est autre chose. Il va falloir traiter la pollution que génèrent ces millions de

personnes. On y participe en réduisant le risque sanitaire sur les plages ». Beach Cleaner Initiative a même proposé de nettoyer gratuitement certaines plages publiques. Jusqu’ici les autorités n’ont pas répondu à l’initiative. Anthony Bollet précise qu’il ne souhaite pas entrer en concurrence avec les entreprises de nettoyage mais apporter un complément là où le système traditionnel ne peut intervenir. « Si 60% des hôtels de Maurice souscrivaient à ce service, on pourrait nettoyer gratuitement quasiment toutes les plages publiques », ajoute-t-il. À ce jour, le groupe VLH, le Sugar Beach Golf and Spa Resort, Shangri-La’s Le Touessrok, Le Seapoint, Le Méridien, le Westin, le Prince Maurice ont déjà fait appel au service. Il est aussi proposé à travers un partenariat avec Top Turf. Infos : Anthony Bollet - 59821112

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ÉVÉNEMENT

Un anniversaire à marquer d’une pierre blanche :

les 50 ans d’Air Mauritius

Cette année verra bien des anniversaires. Après les 25 ans de la République, et tandis que les préparatifs des 50 ans de l’Indépendance de Maurice sont déjà en cours, un autre anniversaire important a été célébré. C’est en effet le 14 Juin 1967 qu’Air Mauritius a vu le jour. 50 ans de bons et loyaux services plus tard et des millions de passagers transportés tout au long de ces années, Air Mauritius et son célèbre emblème du Paille en Queue desservent aujourd’hui pas moins de 24 destinations entre l’Afrique, l’Europe, l’Australie, l’Asie et bien évidemment l’océan Indien. Forte d’une équipe de près de 2800 employés, notre compagnie nationale est fière d’afficher un taux de remplissage de presque 80% et d’annoncer la venue de ses deux nouveaux Airbus A350-900 qui devraient être opérationnels d’ici fin 2017. Un tel anniversaire se devait d’être dignement fêté, et c’est à Impact Production Group qu’a été confiée la mission d’organiser les différents évènements qui ont marqué les célébrations. En effet, si le SVICC a accueilli la principale soirée, l’aéroport et le building du Pailles en Queue se sont eux aussi vu équipés simultanément de grands écrans afin que l’ensemble du personnel n’ayant pu se déplacer à Pailles, puisse profiter des messages et des films. Les mille quatre cent invités de la soirée du SVICC ont pu assister à une soirée prestigieuse qui s’est déroulée dans un somptueux décor aux couleurs de la compagnie nationale. Dès l’entrée, une reproduction de l’Ornithoptère de Léonard da Vinci, suspendue dans l’Atrium, donnait le ton. La grande salle a quant à elle, accueilli un décorum aux couleurs de la compagnie aérienne nationale bardé d’objets, de clins d’œil, de rappels à tout

ce qui touche à l’aérien, comme cet étonnant photo-booth réalisé dans une cabine de pilotage. Après les discours de circonstance, différents spectacles se sont succédés mettant en exergue des talents Mauriciens. Les invités ont ensuite eu la chance d’assister au célèbre numéro de ballet aérien d’avions télécommandés des frères Chaix (finalistes de l’émission « La France a un Incroyable Talent »). Pour cet événement, rempli de passion, d’émotion, de musique et de poésie, les équipes d’Air Mauritius et d’Impact Production Group ont réalisé un sans faute pour le plus grand plaisir des invités présents. Un anniversaire de haut niveau et une reconnaissance pour toutes celles et ceux qui ont œuvré, tout au long de ces années, afin de hisser Air Mauritius à un niveau de qualité reconnu dans le monde entier.

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NOS AMBASSADEURS

Shenaz Patel

L’écriture pour partager et comprendre le monde L’écriture comme moyen pour changer le monde : une vision utopique et humaniste que beaucoup d’écrivains et de journalistes ont eue à leurs débuts. Shenaz Patel est de ceux-là. Plus de trente ans après ses débuts, son regard est plus lucide et son œuvre plus en phase avec une démarche visant plutôt à comprendre le monde. Éditorialiste très critique et avisée de la presse écrite, elle a assis sa notoriété avec deux romans, Sensitive et Le Silence des Chagos avant de se lancer dans une autre aventure exaltante : la bande dessinée. D’abord pour s’amuser avec Tintin et maintenant pour raconter l’histoire de son pays avec Histoire de Maurice. Portrait d’une journaliste-écrivaine à la plume versatile et au talent désormais reconnu au-delà de l’océan Indien, en Europe et même jusqu’aux États-Unis.

Sous le grand arbre qui habille le restaurant de l’Institut Français de Maurice, Shenaz nous accueille avec ce sourire qui semble ne jamais la quitter. Le choix du lieu n’est pas anodin. Ce temple de la culture où le livre est roi, est symbolique pour la journaliste-écrivaine. C’est dans les livres que son père ramenait par caisses de ventes à l’encan que Shenaz commence son histoire d’amour avec la littérature. « Je fouillais dans les caisses et lisais tout ce que je pouvais », avoue-telle. À tel point que quand elle entre au collège, elle a l’impression d’avoir lu tous les rayons de A à Z. Mais la maison Patel, ce n’était pas seulement les livres. « J’ai eu la chance de grandir dans une famille où on aimait aussi la musique, le théâtre. Très tôt, j’ai eu le sentiment que les arts dans leurs diverses expressions apportaient un sens à la vie ou en tout cas une profondeur, une intensité. Très vite, j’ai eu le sentiment que la littérature m’offrait de connaître le monde, de connaître les gens, ce que la vie ne permet pas toujours ». Pour Shenaz, il y a un mystère en chaque être humain qu’il est très difficile d’approcher. « On peut vivre 30 ans avec une personne et se dire que l’on ne la connaît pas alors que dans la littérature, on ouvre un roman et on pénètre tout de suite dans l’intériorité des gens. Du coup, cela m’a permis d’aller à l’intérieur des personnes et de ce que je suis moi-même, de me découvrir. Il y a le double mouvement de sortir de soi pour aller vers le monde et le mouvement d’aller très profondément à l’intérieur de soi. »

Utopie et humanisme C’est sans doute cela qui va participer, avec la vision utopique et humaniste comme l’écriture pouvant changer le monde, à pousser Shenaz vers le journalisme. Après avoir eu son bac Littéraire à 16 ans, elle écrit aux principaux journaux pour être stagiaire. Après des tentatives infructueuses, elle finira par décrocher un essai au Nouveau Militant en 1985. « On était une toute petite équipe. C’est là que j’ai appris à connaître mon pays. C’était une école extraordinaire, sans doute la plus belle époque dans ce métier », affirme-t-elle. En 1991, elle sera même rédactrice en chef, à l’âge de 25 ans, mais va démissionner après un an en raison de la nouvelle ligne éditoriale qui la mettait mal à l’aise. Elle rejoint alors l’hebdomadaire Week-End pour créer un cahier arts et culture, car elle sent que « c’est important dans la construction et le développement d’un pays ». Elle y restera à plein temps jusqu’en 2008 quand elle rejoint le Lycée Labourdonnais, son alma mater, comme documentaliste. Une parenthèse de sept ans qui donnera un autre rapport à l’écriture penchant vers le partage et la transmission du savoir aux plus jeunes. C’est là qu’elle approfondit son registre littéraire qui était plus difficile en tant que journaliste à plein temps. « Les idées pour des romans et des pièces de théâtre s’accumulaient mais n’ayant pas le CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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NOS AMBASSADEURS

temps, la frustration s’installait ». Malgré tout, elle s’est déjà fait remarquer avec des romans comme Le Portrait Chamarel (2002), Sensitive (2003) et Le Silence des Chagos (2005) parmi une production très riche comprenant aussi des nouvelles et des pièces de théâtre. Shenaz s’intéresse aussi à la littérature de jeunesse. L’activité devient tellement prenante qu’elle abandonne son poste de documentaliste pour assurer seulement un éditorial hebdomadaire avec Week-End. Une nouvelle situation qui lui permet de s’orienter vers des créations ludiques comme la traduction de deux albums de Tintin, à la demande d’un éditeur réunionnais. « Tintin, c’était le fun et pour contribuer à la reconnaissance du créole. Il s’agissait de démontrer que le créole pouvait aussi être une langue littéraire ». Shenaz rappelle que la langue créole « est née de la violence, née d’une confrontation des colons et des esclaves ». « La langue naît pour permettre un échange. Ce qui montre également la richesse de la construction de pays. La richesse de Maurice, c’est sa population ».

l’aéroport de Gillot à l’île de La Réunion quand brusquement lui vient cette possibilité de non-retour dans son pays. « Je me suis mise à la place de ces hommes et femmes sacrifiés « au nom du monde libre », des gens privés de leur liberté, de leur pays pour le monde libre. Il faut que le monde libre le sache ». Cette contribution à l’histoire de la souffrance des Chagossiens, elle a aussi eu l’occasion, lors d’un récent séjour aux USA, d’en parler dans différents forums dont le Congress Library. Paradoxalement, c’est à travers la fiction qu’elle trouve ce moyen de raconter cette histoire. Ce devoir de mémoire la poursuit en constatant que l’on n’enseigne pas notre histoire dans les écoles. « C’est triste que les jeunes sont de moins en moins au courant de l’histoire de leur pays, de leur histoire. Cette histoire est toujours à défricher. À Maurice on est dans un récit fantasmé et très fragmenté. On raconte toujours l’arrivée de colons de France, d’esclaves d’Afrique, de travailleurs engagés d’Asie mais c’était beaucoup plus mélangé dès le départ. On voudrait faire croire que l’on descend tous de comtes, de barons, de maharadjahs, de rois. Il y a de ça mais il y a aussi le fait qu’on est descendant de bagnards, de forçats, de criminels, de filles de joie, d’esclaves etc. » Ce besoin d’écrire sur l’histoire de son pays, elle le réalise avec l’historien Jocelyn Chan Low dans une série de quatre bandes dessinées intitulée Histoire de Maurice. Un choix dicté par l’engouement des jeunes pour la BD. « Il faut utiliser tous les moyens pour amener les jeunes à la connaissance, même certains jeux vidéo ». Un acte de foi qui la rend heureuse car elle fait ce qu’elle aime. Elle est en phase dans la création, en phase avec ce qu’elle a envie de faire dans la vie, heureuse de pouvoir contribuer à l’élargissement de la connaissance.

« La souffrance des Chagossiens » L’écrivaine, en toute humilité, perçoit son travail comme une brique dans la construction et le développement de la société mauricienne. C’est cette même motivation qui l’avait poussé à écrire Le Silence des Chagos, pour raconter « la souffrance des Chagossiens ». « L’histoire des Chagossiens est l’injustice par excellence. J’ai découvert cela à travers une photo de presse sur six colonnes : des femmes pieds et mains nus affrontant la police armée. Une de mes premières tâches journalistiques fut d’aller rencontrer ces femmes et de raconter leur histoire. » La révélation de ce roman lui vint lors de l’attente de l’avion à

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TOURISME

Assises 2017

L’industrie en ordre de bataille pour planifier l’avenir

Les intervenants des Assises.

Les principaux acteurs du tourisme avaient répondu présent.

Attendues depuis début 2015, les secondes Assises du Tourisme se sont finalement tenues le 2 juin dernier à l’hôtel Hennessy Park à Ébène. Même si la réunion a été convoquée dans l’urgence (Budget oblige ?), elle aura démontré que tous les acteurs sont d’accord qu’il faut travailler ensemble pour l’avenir de la destination. Ainsi, on a pu voir l’ancien président de la Mauritius Tourism Promotion Authority, Arnaud Martin. mais également l’ancien directeur Karl Mootoosamy aux côtés des nouveaux dirigeants que sont Raj Bhukhory, Kevin Ramkaloan, ainsi que le ministre du Tourisme, Anil Gayan.

stratégies et les nouvelles orientations politiques pour repositionner le secteur du tourisme dans le nouvel environnement commercial, a ensuite été présenté au ministre du Tourisme et à d’autres parties prenantes. Un panel composé des capitaines de l’industrie et des décideurs a échangé des points de vue et des expériences partagées sur les orientations futures de l’industrie du tourisme.

Recommandations En ce qui concerne l’accessibilité, des mesures sont nécessaires pour combler la fracture entre la capacité des sièges d’Air Mauritius et les chambres d’hôtel. Les vols supplémentaires, le point sur la connectivité ponctuelle, le partage de code avec Air India, la qualité de l’expérience de vol, le potentiel énorme du marché de l’Allemagne et les vols saisonniers avec la Scandinavie et la Suisse ont été mis en évidence lors des Assises. Dans le but d’améliorer la visibilité de la destination, les participants ont convenu d’un nouvel exercice de marque (rebranding) et de l’organisation de grands événements à Maurice qui attireraient davantage de touristes. Le développement des composants a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la propreté, la sécurité et le dynamisme du pays. La formation des ressources humaines et le développement de la vie nocturne ont également été abordés. La durabilité de notre destination reste l’un des aspects clés des Assises. Le tourisme vert englobe un voyage responsable vers des lieux qui préservent l’environnement, le maintien du bien-être des populations locales et implique l’interprétation et l’éducation en même temps. Les mesures visant à promouvoir un tourisme respectueux de l’environnement comprendront : un meilleur suivi des activités de la nature, que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne ; l’application de la réglementation en matière de protection de nos atouts naturels et la surveillance active des méthodes novatrices dont Maurice peut développer davantage ses initiatives du tourisme vert.

L’objectif des Assises du Tourisme 2017 était de tracer une feuille de route pour le secteur du tourisme et d’obtenir l’engagement de toutes les parties prenantes envers la vision du gouvernement afin d’offrir une expérience touristique unique dans une destination sûre. Environ 250 acteurs des secteurs public et privé étaient présents. Les Assises ont été divisées entre les quatre thèmes généraux suivants : Accessibilité à la destination ; Visibilité - segments de marque, de marché et de niche, diplomatie culturelle, tourisme culturel, médias sociaux, diversification et pénétration du marché ; Attrait - Transport terrestre, sûreté et sécurité ; La propreté, la facilitation des affaires, le développement des ressources humaines et le développement de produits ; et développement du tourisme durable. Plusieurs sous-comités avaient été mis en place avant les Assises pour engager une discussion avec les différentes parties prenantes sur les différents thèmes afin de proposer un ensemble de recommandations pour la validation aux Assises. Au cours de la séance plénière, le président de chaque sous-comité a présenté ses conclusions et ses recommandations. Chaque présentation a été suivie de discussions. Un résumé de cette séance, mettant en évidence les principales

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TOURISME

Sandrine Petit Group Director of Marketing & Communication, Sun Resorts Les Assises du Tourisme sont un rendezvous nécessaire et essentiel pour sensibiliser l’ensemble des acteurs du tourisme sur les enjeux de notre destination et mobiliser sur les axes proposés : accessibilité, visibilité, attractivité et durabilité, qui seront la base d’une feuille de route. C’est une initiative très positive si nous souhaitons être cohérents et faire du tourisme une industrie performante et innovante. C’est toujours une excellente occasion de retrouver nos collègues du secteur hôteliers et d’échanger sur divers sujets. Les présentations étaient très intéressantes et bien documentées. Il faut maintenant aller plus loin avec de vrais projets et une vision à long terme.

Philippe (Popo) Hitié Directeur de Summertimes Je pense que c’est une excellente initiative. Nous sommes à un tournant de notre industrie touristique qui comprend la réunion de tous les acteurs afin de discuter les points communs et créer une synergie afin de s’aligner sur un objectif commun qui est de porter l’industrie plus haut. Aujourd’hui avec l’expérience et les acquis, que sont la qualité et la réputation, on a une assise extrêmement solide que l’on ne peut que construire et améliorer afin que tout le monde puisse en tirer profit. Je crois que l’on doit aussi capitaliser sur le fait que l’on soit une destination sûre qui offre sécurité, hygiène, animation, variété de prestations… Il est temps de réconcilier les équipes privées et publiques pour que nous puissions tous aller dans la même direction. Maintenant que les Assises ont eu lieu, il faut l’implémentation et les directives à mettre en place pour qu’on puisse réaliser certains des projets.

François Eynaud, CEO, Veranda Luxury and Hospitality Si on peut regretter que ces Assises aient été convoquées à la dernière heure, il faut reconnaître que les acteurs présents ont fait des commentaires intéressants avec de bonnes idées. Je pense que cela fait partie de la première étape de consultations et l’idéal serait que cela débouche sur un plan stratégique pour les cinq à six prochaines années. L’Ahrim a toujours demandé que l’on mette par écrit ce plan stratégique afin que tous les acteurs soient alignés sur un même objectif. Il faudrait que cette première consultation débouche sur un comité de travail qui découle lui-même sur un plan stratégique. J’ai eu l’impression d’un sentiment de « togetherness » de tous les acteurs et j’espère que l’on pourra arriver à quelque chose ensemble et non les uns contre les autres. J’ai trouvé que le ministre était très positif sur certains problèmes par exemple quand il a demandé aux propriétaires de taxi opérant près des hôtels de revoir leur business model, nécessaire avec la digitalisation.

François Venin, Chief Sales and Marketing Officer, Beachcomber Je dois avouer avoir été agréablement surpris par ces Assises convoquées un peu à la dernière minute. Mon collègue Lothar Gross, GM du Shandrani, et moi-même avons trouvé que les présentations des différents intervenants étaient très pertinentes et de grande qualité. La formule de libre parole permet à tous, petits et grands de s’exprimer, ce qui est une excellente chose, car nous pensons qu’il est fondamental que tous les acteurs et les Mauriciens en général, se sentent impliqués dans ce secteur primordial à notre économie. Nous avons apprécié également la pertinence et la franchise des réponses faites par notre ministre du Tourisme aux nombreuses questions posées par l’auditoire. Je pense que tout le monde est sorti satisfait d’avoir participé à cet événement. A refaire de manière plus constante.

Jean-Jacques Vallet, CEO de Constance Hotels, Resorts & Golf Je salue l’initiative du ministère du Tourisme, il était important de réunir tous les stakeholders du secteur pour réfléchir ensemble à l’avenir du tourisme mauricien, autour de thèmes de réflexions précis et avec un objectif clair : assurer la performance et la qualité de la destination Maurice dans la durée, dans un contexte d’économie globalisée où nous avons de plus en plus de destinations concurrentes.

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SHOPPING

Au Maradiva Villas Resort and Spa

Carl F. Bucherer propose sa nouvelle collection « Made in Lucerne »

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’île Maurice a été témoin d’un grand événement en matière d’horlogerie au mois d’avril. En effet, pour l’inauguration de la nouvelle boutique toujours au sein du Maradiva Villas Resort and Spa, le CEO de la compagnie Carl F. Bucherer (CFB), Sasha Moeri avait fait le déplacement avec dans ses valises, la nouvelle collection de montres présentée à Baselworld, la plus grande exposition de montres et de bijoux, fin 2016. Maurice est le premier pays en dehors de la Suisse à proposer cette collection. Les « happy few », conviés pour cet événement, dont le Premier ministre, Pravind Jugnauth, ont pu découvrir de magnifiques pièces de précision et d’orfèvrerie. La nouvelle collection utilise l’or et le côté baroque avec le bleu du blason de Lucerne et du lac de la ville pour rappeler les origines de la marque et mettre en avant son identité. La spécificité d’une montre CFB, c’est que c’est la seule montre fabriquée dans le cœur de la Suisse, à Lucerne, explique Sasha Moeri, directeur de cette entreprise familiale indépendante depuis 1888 sur trois générations, dans un entretien exclusif à Côte Nord, L’esprit de famille ne s’est jamais démenti. « On fabrique des montres pour des gens passionnés par les montres, pour les connaisseurs pas pour ceux qui vont acheter une montre pour la première fois. Autre caractéristique : l’exclusivité : seulement 25 000 personnes dans le monde peuvent acheter une montre Carl F. Bucherer », assure Sasha Moeri. Parmi la nouvelle collection, Mister Blue et Mister Green, avec leur

propre manufacture mouvement à 1011 avec le retour périphérique, un concept révolutionnaire en horlogerie, et également le Patravi Scuba Tec dont seulement 188 pièces ont été fabriquées. Les femmes n’ont pas été oubliées avec la collection Manero Peripheral. Sasha Moeri explique qu’acheter une montre Carl F. Bucherer apporte de la valeur émotionnelle. « Aujourd’hui, on n’achète plus une montre pour regarder l’heure. Chaque montre CFB est vraiment parfaite au niveau qualité et dans le détail. On peut aussi personnaliser les montres en y gravant des inscriptions à la demande du client ». Pour visiter la boutique 4538199.

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SHOPPING

Dead Men’s Eye Skateboard

Des planches mauriciennes 100% artisanales

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i vous êtes passionné de skateboard et que vous souhaitez que votre planche soit unique et à nul autre pareil, retenez bien ce nom, Dead Men’s Eye Skateboard. Cette marque locale qui fait timidement son entrée sur le marché, propose des pièces fabriquées sur commande et selon vos désirs : de véritables objets de collection. Derrière Dead Men’s Eye Stakeboard, ce n’est pas mordu de skate mais un véritable artisan. Très discret, Arnaud Govinden a voulu en quelque sorte suivre les pas de son père, métallurgiste. Arnaud a baigné, dès son jeune âge, dans un environnement où le travail manuel est un art. Moduler le fer et autres matériaux était pour lui inné. En grandissant, Arnaud développe un intérêt croissant pour les illustrations et la customisation. Il se passionne également pour les peintures murales. Après des cours en Graphic Design, il trouve de l’emploi au sein d’une compagnie de textile. Mais le désir de création le mine jusqu’au jour où il tombe sur une vidéo sur youtube consacrée à la création de skateboard. « Je n’ai reçu aucune formation dans le métier du bois mais j’ai voulu relever le défi car cette vidéo a été pour moi un déclic. On montrait comment fabriquer un longboard. » Il visionne de nombreuses autres vidéos. Arnaud rassemble les matériaux nécessaires qui traînaient chez lui. Il s’arme d’outils appropriés et commence à travailler le bois. Le premier skate naîtra après de longs jours de labeur. Quand Arnaud est enfin satisfait du travail fini, il lance Dead Men’s Eye Skateboard en 2016. Depuis ce jour son esprit et son imagination bouillonnent et le poussent à continuer à créer et à venir avec de nouvelles idées. Le concepteur travaille le design et personnalise les planches tout

en gardant un côté vintage dont il en fait sa signature. « J’utilise le blanc et le noir qui sont les deux couleurs les moins difficiles à travailler sur les skates. Je laisse libre court à mon imagination pour la création du design qui embellira la planche. » Dead Men’s Eye Skateboard se démarque par son originalité, sa durabilité, son côté pratique et surtout pour l’utilisation de produits de qualité. Les planches et les décorations sont uniques, dans un souci de rajouter des valeurs au skateboard actuel, devenu industriel et parfois sans identité ! Tout est fait de façon artisanale. Pour tester ses bébés, il fait confiance à un ami qui pratique cette discipline. Dead Men’s Eye Skateboard travaille uniquement sur commande car chaque produit est unique. N’ayant pas de magasin, vous pouvez voir les skateboards sur le page Facebook de la marque locale. Contact : 5 890 8072 Facebook : Dead Men’s Eye Skateboard

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DECO-B

Habillez votre terrasse avec la Pergola BIOCLIMATIQUE La pergola est devenue un élément incontournable des terrasses modernes. Véritables pièces à vivre extérieures, les pergolas sont en constante évolution. DECO-B vient avec une solution personnalisable et sur mesure, la Pergola BIOCLIMATIQUE de SOLISYSTEME. DECO-B propose LA solution destinée aux hôtels, restaurants et promoteurs immobiliers pour aménager un espace de vie chaleureux et qui se laisse apprécier au gré des changements météorologiques. À peine quelques mois après son lancement à Maurice, la Pergola Bioclimatique SOLISYSTEME connaît déjà un succès. En six mois, DECO-B a installé une douzaine de pergolas BIOCLIMATIQUE SOLYSYSTEME à Maurice, souligne Didier Koenig le directeur de DECO-B. La Pergola BIOCLIMATIQUE c’est quoi ? Cette solution de lames orientables qui offre une alternative aux stores et aux vérandas, en s’inscrivant dans une démarche bioclimatique. C’est la solution idéale pour notre style de vie et notre climat tropical. Plus qu’une simple pergola, elle permet l’ajustement de la température et de l’ensoleillement des pièces attenantes en maîtrisant l’entrée des rayons du soleil. Elle permet de régler l’intensité de la lumière naturelle et de profiter de la luminosité aux heures douces. Aussi, elle favorise la circulation de l’air et crée une ventilation naturelle. Elle récupère également les eaux de pluie. Un éclairage LED peut aussi être ajouté dans la structure. La pergola BIOCLIMATIQUE SOLISYSTEME s’intègre parfaitement à toutes les architectures. La Pergola BIOCLIMATIQUE SOLISYSTEME c’est avant tout une structure en aluminium sur mesure et évolutive. Ce produit s’avère

La pergola affiche une bonne résistance au vent et a passé les tests CSTB.

idéal car il résiste aux nombreuses conditions climatiques qui prévalent à Maurice. Par exemple, la pergola affiche une bonne résistance au vent et a passé les tests CSTB (Centre Scientifique Technique du bâtiment). L’acheteur reçoit aussi une garantie de 10 ans sur l’aluminium (lames et structure) et une garantie de 3 ans sur les mécanismes. DECO-B propose aussi de nombreuses solutions pour l’aménagement de la pergola

La pergola est la solution idéale pour notre style de vie et notre climat tropical. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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à l’instar des volets (shutters). Trois raisons ont poussé DECO-B à faire confiance à SOLISYSTEME, l’inventeur de ce produit innovant. « D’abord pour la fiabilité, la créativité et la durabilité du produit. SOLISYSTEME est le leader historique des pergolas brise-soleil orientables. Cette entreprise française est devenue une référence dans plus de 20 pays », indique Didier Koenig. Chez DECO-B, l’accent est mis sur la qualité. Mais la relation humaine est aussi une valeur essentielle : l’entreprise a su bâtir des partenariats de confiance et garantit à ses clients une qualité de service fondée sur l’écoute et l’anticipation de leurs besoins. DECO-B se démarque aussi pour son excellent service après-vente. Présent depuis une dizaine d’années sur le marché mauricien, DECO-B est la référence pour les stores, le revêtement de sol et les solutions extérieures. Contact : DECO-B Industrial Zone, Phoenix, Tel : 603 2990 info@deco-b.mu


Ebony Forest Reserve Chamarel

Tout pour restaurer un monde perdu Saviez-vous qu’il existe un refuge par excellence pour les espèces endémiques à Maurice ? Il s’agit du dernier né des projets écotouristiques de l’île. Ebony Forest Reserve Chamarel a vu le jour grâce à Owen et MaryAnn Griffiths. L’idée de restaurer cette partie de Chamarel leur est venue instinctivement parce qu'ils ont à cœur la protection de la flore et la faune menacées. Nous vous invitons à découvrir ce petit joyau vert dont nous sommes tombés amoureux. Une fois le seuil franchi, oubliez votre téléphone portable, - le réseau téléphonique peut-être interrompu- le stress quotidien et encore mieux votre montre. Ce n’est pas une simple visite que vous propose l’équipe d’Ebony Forest Reserve Chamarel, c’est une expérience à vivre en laissant vos sens en éveil. Préparez-vous à faire un bond au XVIe siècle, à l’époque où l’île Maurice était une île où seules les espèces endémiques avaient élu domicile et que l’île était envahie d’ébéniers. Faites le vide dans votre tête et imaginez ce qu’était cette île avant l’arrivée des humains. La découverte se fait en plusieurs étapes. Vous pouvez commencer par le musée qui a bien été pensé pour éveiller la curiosité et rendre la visite très attractive. Le couple Griffiths a fait confiance à Julian Hume, un paléontologue britannique, - qui possède une grande connaissance de l’histoire de l’île Maurice -, pour les illustrations, la conception et toute la partie documentation. Ce musée retrace 8 millions d’années d’histoire ; des éruptions volcaniques en passant par les animaux qui jadis vécurent dans l’île pour ensuite évoquer la conquête de l’île par les Portugais, Hollandais, Français et parler de la déforestation causée par l’Homme et contre laquelle toute l’équipe d’Ebony Forest Reserve Chamarel se bat pour réparer les dégâts. C’est en jeep que se poursuit cette expérience. Notre guide, Nethy, nous invite à pénétrer dans cette forêt qui fait partie des 2% de forêt endémique restante à l’île Maurice. On apprend que le lieu a été baptisé ainsi pour sa forêt d’ébène abondante. C’est justement

La visite de la réserve se fait en jeep.

dans un lieu unique et magique que nous emmène un des quatre guides de la réserve. Notre chemin croise celui de l’équipe qui s’occupe de la reforestation, dont fait partie Saoud. « Nous enlevons les plantes exotiques pour introduire les plantes endémiques ou indigènes à l’exemple du Bois café, bois chandelle, trochetia, bois cabris… Nous comptons 145 espèces indigènes sur le site », nous explique-t-il. « L’objectif de ce projet de conservation et de restauration vise à rétablir complètement les 50 hectares de forêt, protéger la flore et la faune menacées de Maurice, informer le public sur l'importance de la conservation de la biodiversité et développer l'écotourisme pour soutenir les activités à venir », confie Christine Griffiths d’Ebony Forest Reserve Chamarel. « À ce jour, 130 000 arbres indigènes ont été replantés. Des 50 hectares faisant partie de la réserve, seuls 13 hectares ont jusqu’à présent été restaurés. C’est un travail qui a débuté en 2006 », souligne pour sa part Nethy. Les nuances de vert s’étalent à l’infini. L’air est frais et agréable. Le calme nous rappelle à quel point on est chanceux de découvrir cet

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endroit. La jeep s’arrête à Flycatcher Forest, une des dernières forêts d’ébéniers et la mieux préservée. Une passerelle de 300 mètres nous attend pour une immersion totale dans une forêt d’ébène, l’occasion d’étreindre un arbre qui a vécu à l’ère du Dodo. Des 11 espèces d’ébéniers à Maurice, la réserve en abrite sept. « La forêt est également un important refuge pour le coq des bois d’où le nom Flycatcher Forest, et de trois espèces de geckos endémiques », mentionne Nethy. Notre regard aiguisé par la curiosité croise celui d’espèces en danger d’extinction comme le bois corail. En rejoignant la jeep qui nous conduira vers un autre site à découvrir, nous tombons sur un beau panorama donnant sur les terres des sept couleurs, la cascade et sur une partie de Bel Ombre. Mais la vue la plus spectaculaire c’est celle que nous offre notre deuxième arrêt, le Sublime Point. Là encore une passerelle surélevée vous mène au cœur de l’habitat des geckos, oiseaux et espèces endémiques. Cette visite se fait sans guide, des panneaux informatifs ici et là permettent de mieux apprécier le lieu. Au bout de la passerelle, une plateforme permettant de contempler une vue panoramique sur la

Deux passerelles ont été aménagées pour permettre une vraie immersion dans la réserve.

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Une vue époustouflante...

partie sud-ouest, ouest et plateau central de l’île s’offre à nous. La beauté est tout simplement majestueuse. « Un petit coin snack offre la possibilité de se restaurer, et nous proposons des faratas chauds, des gâteaux piment entre autres… », précise Christine. Une fois cette reconnexion avec la nature faite et après avoir pris la mesure de l’impact de l’Homme sur notre biodiversité et s’être remémoré de l’importance de la conservation et la protection de cette dernière, nous regagnons notre véhicule pour nous rendre au Takamaka, le restaurant de la réserve dont la spécialité est les pizzas au feu de bois. Vous y trouverez également des paninis, burger, frites… L’utilisation des herbes du domaine est privilégiée. L’équipe d’Ebony Forest Reserve Chamarel a aussi développé un programme d’éducation environnementale pour inciter les enfants des écoles primaires et secondaires à devenir Gardiens de la forêt. Le site compte aussi une boutique de souvenirs. À n’en point douter, cette découverte du cœur de l’île reste une expérience incontournable pour tous les amoureux de la protection de notre nature trop souvent délaissée. Le couple Griffiths nous offre là un bel exemple de préservation de notre patrimoine naturel indispensable à la survie de nos espèces endémiques. Contact T : 5 865 5383 ou 5 856 3819 info@ebonyforest.com

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Champion du monde de karaté

Christophe Pinna rêve de gloire olympique Champion de France, champion d’Europe et champion du monde, le karatéka français Christophe Pinna a connu tous les succès possibles dans sa carrière. Tous ? Non, un seul lui manque : une médaille olympique. Alors, que cette discipline a été mise au programme des Jeux de Tokyo en 2020, il est sorti de sa retraite de 17 ans pour se lancer un nouveau défi encore plus fou. Nous avons eu une chance exclusive de le rencontrer alors qu’il terminait un atelier à Anahita The Resort. Pour les lecteurs de Côte Nord, il revient sur sa carrière et explique son rêve olympique.

Comme un peu partout dans le monde, Bruce Lee a été une influence phénoménale. Il a bercé mon enfance Après il y a une différence entre le cinéma et la compétition. Il y a eu aussi Pinda et Montama surtout.

Vous avez commencé le karaté très tôt à l’âge de 5 ans. Pourquoi ce sport ?

Faut-il des qualités spécifiques pour devenir un champion de karaté ?

Comme j’étais un élève turbulent, le directeur de l’école a conseillé à mes parents de m’inscrire à des cours d’arts martiaux, judo ou karaté, pour apprendre une discipline et canaliser mon énergie. Il y avait des cours de karaté à l’école deux fois par semaine et mon frère et moi-même avons été inscrits. Cela a donc commencé comme une punition, puis comme j’aimais donner des coups de poing et de pieds, je me suis intéressé de plus près à cette discipline pour arriver à mon rêve ultime,celui de devenir champion du monde. À la perte de ma mère lorsque j’avais 17 ans, je me suis réfugié dans le karaté. J’ai fait mon service militaire, puis je me suis engagé au

La morphologie idéale serait celle d’une personne longiligne, très saillante, très rapide mais mon expérience des différents adversaires montre qu’il y a des personnes plus petites, parfois trapues ou légèrement obèses qui viennent perturber les règles.

Bataillon de Joinville avant de me lancer à fond dans la compétition. Je suis devenu champion de France et d’Europe junior et enchaîné les succès jusqu’à devenir champion du monde par équipe et enfin en individuel en 2000. Des influences ?

C’est aussi dans le mental ? Oui. Je pense qu’au karaté, chacun peut avoir sa chance. Il suffit d’adapter sa morphologie. Quel était votre rythme d’entraînement au moment le plus fort de votre carrière ? Beaucoup d’heures d’entraînement. Je passais le plus clair de mon temps dans la salle de gym. Réveil à 7 h 00, course de 7 h 30 à 8 h 30, puis petit-déjeuner suivi de 10 heures à 12 heures du travail de fond avant la petite sieste. Puis massage, et travail des techniques spéciales pendant 1 heure, pause avant les combats de 18 heures à 20 heures. Le mercredi c’était repos et les week-ends les compétitions. Les plus belles satisfactions de votre carrière ? Quand on fait un sport, on rêve de devenir champion du monde mais je trouve que la plus belle des choses c’est d’avoir le courage et la possibilité d’exploiter au maximum son potentiel. Si mon potentiel était moindre et que j’avais été au bout de mes possibilités, je serais déjà heureux d’être champion de France. Le plus beau des combats à faire, c’est celui de vous transformer d’une pierre brute en une pierre la plus travaillée possible et cela, quel que soit votre niveau. Au final, c’est le chemin que vous prenez qui importe. La vraie satisfaction, c’est d’aller jusqu’au bout. Comme je suis dans un sport individuel, la seule personne avec laquelle on peut tricher c’est soi-même. Je peux donc dire en toute honnêteté que je suis allé au bout de moi-même.

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Vous avez arrêté la compétition en octobre 2000 et vous revenez après 17 ans pour essayer de gagner la seule médaille qui vous manque, la médaille olympique. Ce n’est pas un peu tard ? Pour gagner en 2000, j’ai énormément souffert, j’avais 33 ans et j’étais le plus vieux de l’époque. J’ai alors rangé mon kimono en me disant que la compétition, c’était terminé pour moi. Bien sûr, aimant relever les défis, j’ai pris part à des événements comme le Marathon des sables, ou la Diagonale des Fous. Je n’ai eu aucun regret et je n’ai jamais regardé en arrière. Quand ils ont annoncé aux Jeux de Rio que le karaté deviendrait l’une discipline olympique, je me suis réjoui pour les jeunes mais sans plus. Et puis je me suis dit, pourquoi pas moi. Parfois, on ne choisit pas ses rêves…. Finalement, je me suis dit que j’irai « au bout de mes rêves pour gagner cette médaille olympique, et ce, peu importe sa couleur ». Est-ce que vous êtes déjà dans la sélection de France ?

programme a été conçu par Lionel Faccenda, titulaire d’un doctorat en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et chercheur associé à l’Université de Nice, et moi-même. Comme il est prouvé médicalement que l’on peut ralentir l’ostéoporose par des micro-impacts, on a intégré cela dans le programme sportif. Il y a environ 6 000 personnes qui font du sport tous les matins avec ma société.

Même pas ! Mais ce n’est qu’en janvier 2018 que chaque athlète commencera à engranger des points sur les compétitions K1, les championnats d’Europe, les championnats du monde. Il faudra commencer à être fort à partir de janvier. Et votre corps, il répond à ces nouvelles sollicitations ?

Et quid des défis comme le Marathon des Sables ou la Diagonale des Fous ?

Je pratique beaucoup de sports mais dès que l’on entre dans le sport de haut niveau on a d’autres contraintes physiques. Du coup, je souffre beaucoup de mon dos et pour le moment j’ai de grosses difficultés à m’entraîner mais j’espère que cela va entrer dans l’ordre prochainement. Les médecins sont confiants. Pendant votre retraite du haut niveau, vous vous êtes impliqué dans beaucoup de choses, parleznous-en. Aujourd’hui mon activité principale c’est le sport pour les personnes âgées. Depuis quatre ans, j’ai une société, Capacity, qui travaille avec 160 maisons de retraite. On a fait un programme d’activités physiques adaptées reconnues en France comme moyen thérapeutique non-médicamenteux. Le

C’est le moment de se retrouver seul et de se poser les bonnes questions, il y a des gens qui préfèrent aller en retraite, moi j’associe la souffrance à la solitude.

Le plus beau des combats à faire, c’est celui de vous transformer d’une pierre brute en une pierre la plus travaillée possible ...

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Et le trail ? J’ai vu que Maurice organise pas mal de beaux trails. Si le calendrier le permet, je serais bien intéressé de venir courir ici, peut-être au Ferney Trail.


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Maritim Equestrian Centre

Seul centre équestre en milieu hôtelier à Maurice

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e Maritim Resort & Spa Mauritius à Balaclava possède des atouts assez uniques. Situé face à la Baie aux Tortues, il abrite notamment un ancien site historique, les Ruines de Balaclava, monument national du XVIIIe siècle. C’est tout près de ce site et non loin de l’entrée de l’hôtel bordée d’arbres banians centenaires, que se trouve l’unique centre équestre en milieu hôtelier à Maurice. Que vous soyez un débutant ou un cavalier averti, vous aurez la possibilité de faire une balade à cheval sur la plage ou à travers les beautés naturelles de son jardin de 25

hectares élu « Plus beau Jardin de l’Île Maurice ». Dirigé par Jean-François Elladoo, le centre dispose de moniteurs expérimentés pour adultes et enfants qui proposent des cours privés ou en groupe, des ateliers, des cours dans le manège, sur la plage ou dans les jardins tropicaux du Domaine du Maritim. Ce joli manège abrite en son sein une dizaine de magnifiques chevaux, originaires d’Amérique, d’Afrique du Sud, d’Irlande et d’Australie. Tél : 204 1000

Jean François Elladoo, troisième génération de palefrenier Jean-François Elladoo baigne dans l’univers des chevaux depuis son plus jeune âge. Aujourd’hui responsable du magnifique centre équestre du Maritim Resort & Spa Mauritius, il aime partager sa passion et la relation très particulière qu’il entretient avec ses protégés. Jean-François est un palefrenier de troisième génération et a toujours été proche des chevaux depuis tout petit. Son grand-père et son père étaient eux-mêmes palefreniers, et lui ont transmis leur amour pour ces animaux extraordinaires. Comment expliquer autrement la relation quasiment fusionnelle qu’il entretient avec les pensionnaires dont il s’occupe aux écuries du Maritim Resort & Spa Mauritius. Jean-François a travaillé notamment au sein de la Fédération équestre de l’île Maurice, au Domaine les Pailles, pour des écuries locales notamment au Domaine de l’Étoile mais aussi en Afrique du Sud et au Botswana, contribuant toujours à faire le bonheur de chaque cheval qu’il a croisé sur sa route. Cette précieuse expérience est un atout formidable non seulement pour les chevaux du Maritim, mais aussi pour les nombreuses personnes qui viennent monter chaque jour ces animaux majestueux. Depuis 2011, Jean-François a rejoint l’équipe du Maritim en tant que superviseur principal. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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LUX* Royal Raid by City Sport

Jannick Sery confirme son statut de champion C’est une douzième édition qui déjà s’annonçait grandiose avec la participation de l’élite réunionnaise mais aussi d’un nombre record de participants. Ils étaient 1 132 sur la ligne de départ du LUX* Royal Raid by City Sport qui s’est couru le 13 mai dernier. Une compétition qui a confirmé un grand champion, Jannick Sery. Le Réunionnais, Jannick Sery, qui était considéré comme l’os dur des 80 km, a confirmé ses bonnes conditions en prenant la première place avec un chrono de 7 h 05 mn 56s, le 2e meilleur temps jamais réalisé sur la distance. Francesco Cucco est quant à lui arrivé neuf minutes plus tard. Ce dernier avait pris la 10e place lors du Grand Raid 2016. C’est le Mauricien Simon Desvaux de Marigny, vainqueur 2016, qui a terminé au pied du podium avec un temps de 7 h 26 mn 13s. Le podium féminin du 80 km est composé d’Alexandra Clain (en 8 h 47 mn 30s), Camille Bruyas et Assoumani Alexandra. Vishal Ittoo s’est imposé sur 35 km. Chez les femmes, la Mauricienne Marie Perrier signe la performance de la journée en remportant en un temps record de 2 h 55 mn 53s le 35 km. Le grand champion réunionnais Raymond Fontaine remporte comme prévu le 15 km dans un temps record de 52 mn 38s et chez les dames, c’est la Française Mélanie Lebeau qui s’impose en 1 h 26 mn 42s. Albert d’Unienville, Manager de LUX* Sports, co-organisateur de l’événement, a fait ressortir que cette course est très connue et respectée par les amateurs de trail dans le monde. « Jannick Sery, le grand vainqueur du 80 km a établi le 2e meilleur temps sur le RR80 cette année et d’autres records sont tombés. Les passionnés du trail savent que cela ne fera que motiver les autres coureurs qui chercheront certainement à faire encore mieux lors de la prochaine édition. Nous sommes sûrs que l’an prochain, nous verrons encore plus de nouveaux talents émerger sur les différents parcours, car l’engouement pour cette discipline qui allie la passion du sport au bonheur de découvrir les plus beaux paysages de l’île est de plus en plus fort », Cette 12e édition a également vu la tenue du premier salon du trail qui s’était installé devant l’hôtel Tamassa.

Podium RR35 Femmes

Podium RR35 Hommes

Podium RR80 Femmes

Voir notre vidéo Podium RR80 Hommes CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Mauritius Tour Beachcomber

Une deuxième édition réussie Il y a eu l’effort, des sentiers ardus, sensationnels, et des paysages fabuleux. Mais surtout quatre étapes très disputées. Le deuxième rendez-vous du Mauritius Tour Beachcomber a tenu toutes ses promesses avec plus d’une centaine de vététistes sur la ligne du départ.

inédits, de la montagne du Morne en passant par les champs de canne, longeant les falaises du sud-est, puis traversant la forêt de Ferney pour emprunter les pentes de Camisard, les champs de Sans-Souci et les pavés du vieux Chemin Français. La compétition a aussi été très disputée. Au tableau général, c’est Yannick Lincoln qui s’impose chez les hommes avec un chrono de 7 heures 22 minutes et 40 secondes devant les réunionnais Quentin Soubadou et Gregory Maillot. Chez les dames, Aurélie HalbwachsLincoln termine sur la plus haute marche du podium. La Mauricienne a bouclé les quatre étapes en 8 heures 22 minutes et 36 secondes. Au niveau des équipes, Les Zebras ont devancé l’équipe d’ENL (Moka Rangers) et Lovebridge. Les organisateurs ont voulu apporter un aspect social à cet évènement sportif. Ainsi, trois vététistes, notamment Gregory Mayer, Patrick Mayer et Johan Pilot, ont porté les couleurs de l’ONG Lovebridge. Le but était de récolter des fonds pour la construction d’une maison pour Lalita, une habitante de Tamarin. Des maillots appartenant entre autres à Yannick Lincoln et Aurélie Halbwachs ont été mis aux enchères pour récolter des fonds pour cette bonne cause.

Une réussite à tous les niveaux, c’est ainsi qu’Arianne DevienneBellepeau, Leisure & Events Manager chez Beachcomber, a qualifié la deuxième édition du Mauritius Tour Beachcomber qui s’est tenue du 18 au 20 mai derniers. Le MTB a réuni des habitués de compétitions VTT, en l’occurrence Quentin Soubadou, Gregory Maillot (l’ambassadeur de MTB 2017), Mathieu Desserprit de l’île de la Réunion, ou encore Yannick Lincoln et Aurélie Halbwachs. « Nous avons eu une belle participation des Mauriciens, des Réunionnais, des Sud-Africains. Cela nous motive davantage pour préparer la troisième édition en 2018 », devait déclarer Arianne DevienneBellepeau. Ce qui ressort de cette compétition c’est le tracé exceptionnel qui a été fait pour les vététistes. Ces derniers ont parcouru des sentiers

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Domaine de Frédérica

Une randonnée à la rencontre de la biodiversité et de l’émotion La randonnée commence au centre d’accueil situé derrière le château. Vous y serez accueillis et pris en charge par un guide qui vous expliquera d’abord l’histoire du domaine et ce qu’il recèle. Le domaine a été créé en 1823 et 32 ans après, une sucrerie du même nom a vu le jour. Son isolement va toutefois pousser à sa fermeture en 1874 et ses cannes sont dirigées vers le moulin de Bel Ombre. Le domaine reste sous culture de cannes jusqu’au début des années 2000 quand les terres sont reboisées et transformées en réserve naturelle. Plusieurs formules de randonnée sont proposées. En choisissant le quad ou le buggy, vous avez la possibilité d’aller tout en haut du domaine presque à la limite de la forêt endémique qui se trouve dans le parc national de Rivière Noire. Outre la vue imprenable, vous traversez des vallées où serpentent des ruisseaux chantants, et où l’épais manteau de verdure vous transporte dans un autre temps. Chants d’oiseaux, complainte du vent dans les branches, écoulement de l’eau, la réserve respire la vie. Dans les plaines, vous verrez souvent des cerfs de Java traversant à toute vitesse ou paissant tranquillement au loin. Si vous avez choisi le parcours Découverte, vous aurez un condensé de Frédérica en deux heures, avec une exposition à différents types de terrains et à une richesse de paysages. Deux circuits sont proposés : Dalsing et Sentier Goyaves. Le premier convient davantage aux pilotes débutants. Il commence sur un sentier plat au milieu des cannes, puis longe un étang avant de déboucher sur les fascinantes ruines de l’ancienne sucrerie de Frédérica, juste à l’orée des plaines de Dalsing, qui sont habitées par une faune abondante. Vous arrivez ensuite à un point de vue offrant une vue éclectique sur la réserve, les champs de canne et la côte, à quelques pas de la Cascade L’Exemple où vous pourrez vous rafraîchir avant de reprendre la route. Plus technique, le Sentier Goyaves présente un dénivelé plus important qui conviendra davantage aux pilotes expérimentés et aventureux. Une incursion dans la réserve naturelle vous mettra en contact avec une abondante flore tropicale. Avec un peu de chance

Le Sud de l’île Maurice regorge d’endroits plus ou moins cachés qui ne demandent qu’à livrer leurs secrets. Il en est ainsi du Domaine de Frédérica, niché dans le Domaine de Bel Ombre, qui s’étend entre la mer turquoise et le vert émeraude des forêts endémiques. Frédérica c’est 1 300 hectares de verdure à l’état pur et des vues à couper le souffle se visitent à pied, en quad ou en buggy.

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vous pourrez apercevoir le Merle de Maurice, un paille-en-queue ou des oiseaux endémiques tels que le pigeon des mares, la crécerelle ou encore la grosse cateau verte sauvée in extremis de l’extinction par la Mauritian Wildlife Foundation (MWF). En collaboration avec la MWF, l’équipe de la réserve a commencé des projets de conservation dans le but de protéger cet écosystème fragile. C’est ainsi que vous pourrez aussi croiser des plantes rares comme le bois chandelle, le bois de natte, ainsi qu’une variété d’orchidées et de fougères sauvages. Les points culminants de ce parcours : une vue époustouflante sur le Domaine de Bel Ombre et un détour par la Cascade des Hirondelles qui invite à la baignade. Le parcours Aventure, alliant sport motorisé et trek, est d’une durée de 3 h 30 et vous conduit au plus profond de la réserve de Frédérica, sur des sentiers peu fréquentés. Après avoir traversé les champs de canne et les plaines de Dalsing en quad ou buggy, les randonneurs s’enfoncent dans les hauteurs boisées, à la découverte de terres sauvages. Un magnifique trésor caché attend ces nouveaux explorateurs au bout de quelques minutes de trek : l’impressionnante Cascade Quintré, qui reflète la nature dans toute sa pureté. Vous pouvez aussi tenter le Safari-photo avec un guide passionné de photographie ou réveiller votre instinct naturel de chasseur en essayant le trek du tir à l’arc avec une dizaine de cibles, au cœur de la réserve tropicale. Quelque que soit la formule choisie, vous êtes sûrs d’en revenir conquis. Infos et réservations T : 623 5615 / 5729 4498 E-mail : frederica@domainedebelombre.mu

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LOISIRS

AGENDA

CONFÉRENCE : L’AVENIR ÉCONOMIQUE DE L’EUROPE VU PAR AGNÈS BÉNASSY-QUÉRÉ Crise de la zone euro, Brexit : Quel avenir économique pour l’Europe ? C’est le thème qui sera abordé par Agnès Bénassy-Quéré lors de la conférence du 13 juillet à l’IFM. Cette brillante économiste française, spécialiste du système monétaire international et de la politique macroéconomique en Europe, explore les perspectives de l’Europe et les conséquences dans le reste du Monde. La conférence sera l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés depuis le début de la crise et sur ce qu’il reste à faire, dans le nouveau contexte du Brexit et de la nouvelle présidence française. L’entrée est libre et gratuite.

IAM AU DOMAINE DE GROS CAILLOUX Pour fêter les 20 ans de L’École Du Micro d’Argent, le classique des classiques hip-hop, IAM, le groupe de rap français, proposera une tournée à la hauteur de la légende. Une date a été retenue pour l’île Maurice. IAM se produira ainsi le 14 octobre prochain au Domaine de Gros Cailloux. Originaire de Marseille, le groupe a été formé en 1989, il se compose d’Akhenaton (Philippe Fragione) et Shurik’n (Geoffroy Mussard) au chant, de Kheops (Éric Mazel), Imhotep (Pascal Perez), Kephren (François Mendy) aux platines, et anciennement de Freeman (Malek Brahimi).

BHARTI SINGH LE 16 JUILLET La Reine incontestée de la Comédie Bharti Singh vous présente un spectacle exceptionnel, en français, le 16 juillet, en compagnie du comédien, Chirag Wadhwani, et deux chanteurs bollywoodiens, Yasser Desai et Aakansha Sharma. Au cours du spectacle, Bharti Singh vous dévoilera ses meilleures performances avec l’aide de Chirag Wadhwani, tandis que les chanteurs Yasser Desai et Aakansha Sharma chanteront des duos Bollywoodiens pour vous offrir une soirée très divertissante et amusante à la fois. Bharti Singh a remporté plusieurs prix notamment le « ITA Award for Best Comedy Actress » en 2012 ; « Indian Telly Jury Award for Best Actress in Comic Role » en 2014 ; « Big Star Most Entertaining Jury/Host (TV non-fiction) » en 2015 ; « Golden Petal Awards for Best Comedian » en 2017 ; « Punjabi Music Best Comedy Album Award » en 2015 ; et le titre de la reine de la comédie au « Nickelodeon’s Kids Choice Award » entre autres.

ZAPERO15 LE 28 JUILLET AUTRES ÉVÈNEMENTS Ultratrail Raidlight Beachcomber : 8 et 9 juillet Dodo Trail : 16 juillet LUX* Mauritius Marathon : 16 juillet Kiteival Mauritius : 23 juillet au 1er août Heritage Golf Open : 30 juillet Anahita Golf Open : 16 septembre

Le Zapero mérite bien le détour pour le mois de juillet. Huit ans, un quintet, un groupe avec Johan Leste à la tête, on parle bien de Bwa Marron. Passionné de mandingue, de djembé précisément, le groupe propose une musique mélodieuse et ethnicisée avec du « djembefola » et les instruments d’antan tels que le bolon, la kora et le balafon. Seront présents également les groupes : Sango & Sedley et Koro Dantan et Sophie Sénèque, artiste de Mahébourg, qui fait des tableaux en s’inspirant des couleurs, formes et textures qui l’entourent. Rendez-vous le 28 juillet à l’IFM. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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LOISIRS

AGENDA

EXPOSITION, ATELIERS, CONFÉRENCE

NOOS LE 16 SEPTEMBRE Ils courent, s’étreignent, s’élèvent et chutent… Noos, duo de portés acrobatique questionne la relation à l’autre, la confiance, la manipulation et l’apprivoisement des corps, dans un spectacle délicat, émouvant, d’une très grande beauté. Issu de la plus prestigieuse école de cirque française, le Centre national des arts du cirque (Cnac), Noos est un duo éblouissant. Noos, c’est un porteur et une voltigeuse, qui posent la question de la relation à l’autre, comme un essai de philosophie, mais avec l’immédiateté du sensible… Entre force et faiblesse, prouesses et relâchés, Noos est un duo sans artifice, à fleur de peau. Le duo sera à l’IFM le 16 septembre.

A sa disparition en 1961, on retrouva ses carnets de cuisine... Chez Tante Athalie retrouvez un certain art de vivre en goûtant à cette cuisine traditionnelle de la période coloniale. Situé au coeur d’un domaine familial du 19ème siècle, dans le quartier légendaire de Pamplemousses, le restaurant offre une terrasse donnant sur un magnifique jardin créole.

En marge des Rétrospectives de Serge Constantin, l’IFM présentera une exposition du peintre « Estampes ». Aussi une conférence intitulée « la gravure dans l’histoire de l’art » est prévue avec Phillipe Piguet. De plus, quatre ateliers sur la gravure avec Khalid Nazroo seront organisés. L’idée est d’apprendre la gravure, en marge de l’exposition sur les estampes de Serge Constantin. Au programme : découverte de techniques de gravure (linogravure, pochoirs et monotypes), accompagnement artistique et soutien à la création d’une œuvre. L’Institut Français de Maurice fait ainsi appel aux intéressés. Une sélection sera faite sur envoi d’une lettre de motivation + photos de 5 à 10 œuvres (technique libre) avant le 15 juillet à contact@ifmaurice.org. Ces ateliers sont à destination des personnes déjà engagées dans une démarche artistique, souhaitant approfondir ou développer leur pratique. Seuls 10 à 15 participants seront choisis.

When she died in 1961, she left her recipes... Rediscovering this traditional cuisine from the colonial times. Chez Tante Athalie gives a taste of a certain art of living. Situated in the heart of a 19th century family domain, in the historic district of Pamplemousses, the restaurant boasts of a terrace overlooking a luxurious garden.

Chez Tante Athalie TABLE D’HÔTES

Cuisine traditionnelle • Traditional cuisine Mon Repos, Pamplemousses CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Ouvert le midi du lundi au samedi samedi soir sur réservation (minimum 20 personnes) dimanche au déjeuner sur réservation (minimum 10 personnes)

Tel : (230) 243 9266 - Fax : (230) 261 7036 Email : cheztanteathalie@intnet.mu


Littoral sud

Beauté sauvage et envoûtante

Baie de Jacotet.

On dit de la côte sud de Maurice qu’elle est sauvage. Exposé directement aux houles de l’océan Indien, le littoral a été, de tout temps, négligé et peu habité. La construction de quelques établissements hôteliers autour de Bel Ombre au début des années 2000 a apporté un nouveau regard sur cette région et rappelé qu’elle regorge de sites touristiques et environnementaux. Entre Bel Ombre et Souillac, il y a moins de douze kilomètres mais des coins et recoins à explorer qu’une journée ne suffirait peut-être pas à découvrir. En route.

d’arriver à la Baie de Jacotet, qui offre un beau spot pour les surfeurs. Ce site fut le théâtre de la première tentative infructueuse des Anglais de prendre l’île en 1810. L’Îlot Sancho qui garde la baie est aussi célèbre pour avoir supposément abrité des pirates et des corsaires, ce qui a donné naissance à de nombreuses légendes sur des trésors cachés. Si aucun trésor n’a pu être trouvé, l’île possède quelques ruines témoignant de son utilisation comme poste de surveillance. L’île regorge également d’arbustes fruitiers donnant la « pomme jacquot ».

Ancien village sucrier, Bel Ombre vit aujourd’hui principalement des activités liées à la pêche et au tourisme. L’ancien moulin est toujours là et fait le lien entre ce passé riche, ancré dans la terre et la montagne, et le présent tourné vers le littoral. Il est la porte d’entrée vers les établissements hôteliers. De l’autre côté du chemin, le château de Bel Ombre est un bel exemple de maison créole et de la vie sur les plantations d’autrefois alors que derrière cette belle demeure, commence le Domaine de Frédérica, une réserve naturelle privée qui peut se visiter (voir plus loin). En continuant vers Souillac, on passe sur une belle allée bordée de cocotiers, assez rare sur nos routes au bord desquelles on trouve surtout des flamboyants. Puis le chemin devient sinueux avant

La plage de Rivière des Galets.

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PA R C O U R S C U LT U R E L

L’hommage au Vicomte de Souillac au Batelage.

À quelques dizaines de mètres de là, débute la plage de Rivière des Galets, unique à Maurice pour son tapis de pierres polies par leur voyage dans la rivière du même nom et rejetées par les vagues sur le littoral. Étonnamment, Riambel, à peine un kilomètre plus loin, offre une belle plage de sable immaculé. Cette partie de la côte semble privilégiée car juste après, Souillac est battu par les vagues déchaînées de la mer australe.

Vicomte de Souillac Ce côté exclusif de Riambel a donné lieu à un site intriguant, un vortex énergétique. Mis en activation le 31 juillet 2007, il est le premier de 14 centres similaires tenus par l’association des Travailleurs de l’Amour (TDA) (cela ne s’invente pas). Il s’agit d’un espace, ou plutôt d’un tunnel qui, selon les membres de l’association, est « unique en ses vibrations et vertus », « le but de ces vortex correspondant principalement à la guérison tant physique que spirituelle ». Ce qui est certain, le centre, situé en pleine nature sur 4 500 m² ouvert à tous, est un excellent endroit pour se recueillir et méditer. Juste après, à droite toujours, à 200 m de la route de Savane, un chemin mène vers le cimetière marin de Souillac. Battu par les flots, il offre une vue imprenable sur une partie du village du même nom, tous deux baptisés après le Vicomte de Souillac. On y retrouve les tombes de plusieurs personnalités dont le grand poète mauricien, Robert Edward Hart. Le cimetière préfigure du cachet historique du village qui se trouve en fait de l’autre côté du bras de mer. Avant d’y entrer, faisons un tour au site incontournable des chutes

Robert Edward Hart

Le vortex énérgétique de la TDA.

On descend ensuite vers le village, chef-lieu du district de Savane, pour s’arrêter au Batelage. Restauré il y a quelques années grâce au jumelage avec la ville de Souillac en France, ce lieu témoigne de l’importance de l’endroit dans l’histoire du pays et rend hommage à celui qui lui a donné son nom, François Vicomte de Souillac. Gouverneur général de l’île entre 1779 et 1787, il fonda Port Souillac. Immensément populaire, il réclama l’abrogation des lois inhumaines contre les esclaves. Toutefois, il quitta l’île sans fortune et mourut pauvre dans son château de Bardou en France. Les travaux entrepris par le vicomte permirent une grande activité portuaire car la communication à l’intérieur des terres étant encore difficile, les denrées, le bois et le sucre étaient acheminés jusqu’à Port Louis sur des barques. Mais vers 1825, le niveau de l’eau baissa considérablement et n’accueillit plus que des pirogues de pêcheurs. Le toponyme perdit dès lors son préfixe et sera connu comme Souillac.

Le cimetière de Souillac.

de Rochester. On y accède soit par le village de Surinam (prendre à gauche sur la route de Savane) ou à gauche après le pont qui enjambe le bras de mer. Il faut parcourir quelque trois kilomètres à travers les champs de canne pour y accéder mais le lieu vaut le déplacement. Le cours d’eau dévale le long de coulées de lave datant de plusieurs milliers d’années qui se sont cristallisées en forme de colonnes. L’eau est projetée en milliers de gouttes offrant un spectacle visuel saisissant. Le nom du lieu est celui du domaine sur lequel il est situé et provient d’un personnage du roman « Jane Eyre » de Charlotte Brontë, publié en 1847, date à laquelle le domaine fut baptisé. Plusieurs villes d’Angleterre portent également ce nom.

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PA R C O U R S C U LT U R E L

Le travail de la nature est saisissant...

Les chutes de Rochester. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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La plage de Gris Gris, belle et dangereuse.

L’ancienne magistrature de Souillac.

Une fontaine publique toujours en service au cimétière de Souillac.

Autre point historique du village, l’ancienne gare ferroviaire reconvertie en bureau de poste. Le bâtiment est plutôt bien conservé alors qu’en face, l’ancienne magistrature tombe tristement en ruines même si un panneau du ministère du Tourisme signale son importance passée. Un peu plus loin, on arrive devant la NEF, maison du cher poète mauricien et personnage iconique de Souillac, Robert Edward Hart. Le lieu fut transformé en musée. Construite en corail, la demeure y a gardé tout son charme. On y retrouve, outre les objets chers au barde, l’ambiance d’autrefois empreinte de rusticité et de simplicité. Il est vrai que Robert Edward Hart était riche de ses mots mais aussi du bonheur de vivre dans un lieu exposé à la grandeur de l’océan.

Cette impression, le visiteur la revit à Gris-Gris face à la fureur des flots qui, depuis des siècles, se déchaînent inlassablement contre les falaises inspirant à la fois envoûtement et peur. À quelques centaines de mètres plus loin, la Roche qui Pleure offre un spectacle encore plus saisissant avec des vagues qui donnent vie à la pierre en lui prêtant des larmes de pierres qui se forment au retrait des vagues. La roche a aussi une autre vie, celle du poète Robert Edward Hart dont le profil semble y avoir été sculpté comme un hommage éternel à son talent. Une sculpture naturelle qui ajoute à la beauté majestueuse des lieux.

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OBJECTIF

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LEUR PHOTO PRÉFÉRÉE

YANN ARTHUS-BERTRAND Photographe, reporter, écologiste, cinéaste, Yann Arthus Bertrand se passe de présentation. Il préside la fondation GoodPlanet. De passage à Maurice pour la présentation de son film HUMAN et pour y préparer le prochain, WOMAN, il nous a fait l’amitié de cette photographie montrant un lionceau mordant la queue d’un lion adulte dans le parc de Masaï Mara au Kenya.

Une des photos emblématiques de mon travail, mon premier livre « Lions ». En effet en 1976, je pars vivre pendant 3 ans dans la réserve du Massaï Mara au Kenya accompagné de mon épouse, Anne, avec qui je réaliserai une étude sur le comportement d’une famille de lions. Pour compléter et consigner les observations écrites, très vite je vais faire appel à la photographie car je me suis aperçu que cela donnait un autre sens à notre travail. La photo apportait une information différente que le texte ne donnait pas. C’est à cette époque que j’ai compris que je devenais un photographe à part entière.

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IMMOBILIER

Royal Park

Les premières villas livrées : le rêve devient réalité Lancé il y a trois ans, le projet immobilier Royal Park est aujourd’hui une réalité. Les premières villas ont été délivrées ce mois-ci à leurs propriétaires qui peuvent dès à présent profiter de ce cadre de vie unique. Plongez dans l’univers de Royal Park et de ses villas de prestige.

Le domaine Royal Park

de vie où la détente et le bien-être sont une priorité. On peut y lézarder au soleil et voir les pêcheurs apporter les prises du jour qui vont être préparées par le chef. R discovery, l’organisateur d’excursions de Royal Park, met également à disposition le Sunseeker, un luxueux hors-bord basé à Mont Choisy, idéal pour partir explorer la côte mauricienne et ses nombreuses îles. Ceux qui préfèrent avoir une expérience inédite dans les terres pourront, quant à eux, embarquer à bord d’un des nombreux Land Rovers qui les emmèneront à la découverte des 500 hectares de réserve naturelle de Royal Park à Salazie. Fondé sur un mode de vie et un esprit de communauté jusque-là inconnus sur l’île, Royal Park a été soigneusement conçu tant pour les Mauriciens que pour une clientèle internationale. Ce domaine exclusif associe l’héritage et la vraie personnalité de l’île Maurice à un ensemble d’activités de bien-être et de loisirs.

Niché sur 90 hectares d’un domaine boisé débouchant sur une plage de 160 mètres de long à Balaclava, Royal Park commence progressivement à prendre vie. Au centre, se trouve un majestueux parc de faune et de flore tropicales qui a été aménagé par l’architecte paysagiste mondialement reconnu, Colin Okashimo. Celui-ci offre à Royal Park un cadre de vie où la nature luxuriante est omniprésente. Le Club House qui ouvre bientôt ses portes sera un point essentiel dans le projet. Avec son restaurant, son club de gym, sa piscine et ses courts de tennis, le club promet d’être un lieu de rencontre et de partage au quotidien pour les visiteurs ou les résidents. Mais l’offre de Royal Park dépasse les frontières du domaine. En effet, le R Beach Club de Mont Choisy est déjà ouvert. Restaurant, spa et boutique… Ce havre de paix aux multiples facettes prône un mode

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IMMOBILIER

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IMMOBILIER

Découverte des villas Savanah Situé au cœur de Royal Park, le programme Savanah propose une sélection exclusive de dix-neuf villas. Chaque une d’entre elles est située sur un terrain individuel à la pelouse soignée qui offre à ses propriétaires une excellente intimité et aucun vis-à-vis. Le design épuré crée une harmonie entre les espaces intérieurs et extérieurs parfaitement adaptés au climat tropical. Les perspectives jouent un rôle très important dans la conception de Savanah. En effet, à l’intérieur, les espaces ont été conçus avec peu de murs et de cloisons pour favoriser un réel sentiment de liberté. Ce sentiment est renforcé par le fait que la quasi-totalité des pièces ont une ouverture sur la piscine, lui donnant alors un rôle précieux.

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IMMOBILIER

Royal Park propose aux propriétaires un choix de meubles et de décorations choisis avec goût et expertise par la talentueuse designer d’intérieur : Bénédicte Perez de Germay. Déniché aux quatre coins du monde, chaque objet trouve parfaitement sa place dans cet environnement contemporain. Les couleurs sobres telles que le beige, le blanc et le noir sont prédominantes. Cependant on retrouve régulièrement des touches de doré qui viennent réchauffer l’atmosphère.

Le futur de Royal Park Le début des livraisons de ces villas marque une nouvelle étape dans l’histoire de Royal Park. Mais le domaine n’en restera pas là et souhaite continuer son ambitieux développement. En effet, la construction de trois projets immobiliers va débuter prochainement : Benares, Britannia ainsi que Bel Air Crescent. Sans oublier l’aménagement du bord de mer composé de son Beach House et d’une plage privée… Vous l’avez compris, Royal Park vous réserve bien des surprises !

www.royalpark.mu CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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IMMOBILIER

Tower 88 : toute la magie du Port-Louis de demain

par les autorités, et dont les axes principaux sont l’embellissement et la modernisation de la ville tricentenaire. Tower 88 est par conséquent le tout premier projet immobilier pensé dans ce contexte, ce qui augure un excellent investissement à moyen et long terme, au cœur même du Port-Louis renouvelé. Trois types de résidences sont proposées: des appartements comptant deux ou trois chambres, ainsi que de magnifiques penthouses. Certains des appartements comprennent une vaste terrasse qui a été pensée pour accueillir un petit jardin. Les résidents pourront également profiter du Club House privé qui occupera tout le 14e étage, le clou du projet. Véritable havre de paix verdoyant au milieu de la ville, cet étage exclusif comprendra entre autres, une grande piscine à débordement, un espace restauration, une bibliothèque, un magnifique jardin tropical à ciel ouvert parsemé de palmiers royaux, ou encore un espace dédié à des activités sportives (fitness, yoga, tai-chi…). À la cime de la tour, les penthouses allieront luxe, espace, calme et volupté pour offrir le meilleur de Port-Louis aux résidents. Les acheteurs ont la possibilité d'aménager l’espace intérieur à leur goût grâce à un concept innovant, les Déco Packs. Ceux-ci comprennent non seulement la décoration mais aussi, dans la mesure du possible, certains aménagements intérieurs. La vue, face à la mer, sera d’une beauté à couper le souffle, et englobera une large portion de la côte Nord. Cerise sur le gâteau: la proximité de la tour avec la Buffer Zone de l’Aapravasi Ghat garantit qu’aucun bâtiment ne viendra gâcher ce paysage spectaculaire. Tower 88 sera un véritable paradis urbain pour les amoureux de la capitale, les professionnels, voire les compagnies qui souhaitent s’offrir un beau pied à terre à Port-Louis pour recevoir leurs clients. À la fois moderne, confortable, et surtout proche des nombreuses activités professionnelles, commerciales, culturelles et de loisirs au sein du bouillonnant foyer multiculturel de Port-Louis. Website: www.tower88.city Email: sales@tower88.city Tel: 5 727 65 68 (Nathalie Leung)

Projet immobilier aussi beau qu’innovant, Tower 88 côtoiera sous peu le ciel de la capitale mauricienne. Découvrez le sublime d’un Port-Louis réinventé à travers cette magnifique tour ultramoderne mêlant espaces résidentiels et commerciaux. Imaginez-vous dans votre petit jardin luxuriant ou flânant au bord de la piscine tout en admirant depuis les hauteurs la magnificence de Port-Louis, de la rade, et même d’une grande partie de la côte Nord-Ouest jusqu’au Coin de Mire, avec en prime, le spectacle éblouissant du coucher du soleil... Ce qui n'était encore il y a peu qu’un rêve pour les promoteurs immobiliers Brigitte Kwong et Pascal Fok est en passe de se réaliser. La seconde phase de construction de Tower 88, projet immobilier novateur au coeur du Port-Louis historique, est en effet imminente. Ce superbe bâtiment de 19 étages, imaginé par l’architecte de renom Gaëtan Siew et son cabinet VISIO, comprendra pas moins de 88 appartements, des espaces commerciaux, un club privé, une grande piscine à débordement, des jardins privés, une bibliothèque… Le tout, dans un style architectural lumineux et résolument contemporain faisant la part belle aux lignes fluides et épurées. Et ce, à deux pas de l’Immigration Square (gare du Nord), du quartier historique de China Town, et à quelques minutes à pieds du centreville et du Waterfront. Un projet qui s’inscrit parfaitement dans le Port-Louis de demain. La capitale entre en effet dans une phase de restructuration plus que méritée à travers un plan directeur de développement urbain avalisé

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HÔTELLERIE

Promotion

Retour gagnant du Rallye Beachcomber Tours

François Venin (au micro) et l’équipe de Beachcomber Tours.

L’équipe rouge gagnante du rallye dont les membres gagnent chacun cinq nuits dans un hôtel du groupe Beachcomber à Maurice.

Plus de dix ans après la dernière édition, le Rallye Beachcomber Tours a fait un retour fracassant cette année avec 60 participants pour cette aventure légendaire. Le mérite revient à Guy Zekri, directeur général de Beachcomber qui voulait absolument refaire ce rallye touristique mythique, qui réunit des agents de voyages français, avec comme objectif, leur faire découvrir l’île Maurice authentique. Du premier 01 au 4 juin, 40 meilleurs agents de voyages français, 8 commerciaux de Beachcomber Tours France et 12 représentants des partenaires de l’événement, se sont lancés sur les routes mauriciennes, hors des sentiers battus, à la rencontre de nombreux sites historiques et d’une grande diversité culturelle. Pendant trois jours, les participants ont été invités à parcourir l’île, à pieds ou en voiture allant des villages pittoresques aux sites incontournables. De Pamplemousses, en passant par La Nicolière, ou encore Saint Pierre, Montagne Blanche, Bel Air, Grand Bassin, Chamarel, ou encore Le Morne, cette aventure leur a permis de découvrir les nombreuses richesses que la destination peut offrir. Ils ont aussi été appelés à résoudre des énigmes qui leur ont permis de se familiariser avec la culture locale. « Cette expérience est aussi une manière de leur permettre d’aller à la rencontre de la population afin de mieux s’imprégner de l’Art de vivre mauricien », explique François Venin, Chief Sales et Marketing Officer, lors de la dernière soirée tenue dans une villa privatisée du Dinarobin. Pour cette occasion, Guy Zekri n’aura pas manqué de raconter, « encore une fois » l’anecdote qu’il a vécue avec sa compagne lors de sa première venue à Maurice. Perdus en maillot de bain dans les champs, ils furent « sauvés et ramenés à leur hôtel par des travailleurs des champs ».

Patrice Clozier et Guy Zekri.

Le départ du rallye.

La soirée a aussi été l’occasion de revoir et d’écouter celui qui avait été l’initiateur de l’aventure, Patrice Clozier, « sorti du musée » pour cette occasion. Il a égayé la soirée par un beau discours tout en rime et en humour pour le plus grand plaisir des participants qui à coup sûr garderont un souvenir impérissable de cette aventure mauricienne.

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HÔTELLERIE

Constance Hotels, Resorts & Golf

« True by Nature », une nouvelle plate-forme pour grandir

Le ministre du Tourisme, Anil Gayan, à gauche, Jean-Jacques Vallet, CEO du groupe Constance et Claude Narain de Constance Academy.

Après 40 ans d’existence, le groupe hôtelier Constance Hotels and Resorts prend un nouvel envol visant à conforter sa position de leader de l’hôtellerie de luxe dans la région. L0’objectif est de se développer encore plus en y ajoutant une nouvelle marque d’établissements sur le segment premium. Désormais, le groupe sera connu comme Constance Hotels, Resorts & Golf avec une nouvelle plateforme de marque, « True by Nature »

introduit une nouvelle plate-forme de marque : « True by Nature ». Cette plate-forme met en évidence l’art de voyager et l’art de vivre Constance Hotels, Resorts & Golf, avec un accent particulier sur les relations sincères et authentiques, réitérant ainsi sa promesse d’une réelle rencontre avec la nature et d’un retour à l’essentiel dans un environnement luxueux. La stratégie de marque ainsi revisitée par Constance Hotels, Resorts & Golf, amène également à la création d’une marque sur le segment premium : C Hotels by Constance. Il s’agit d’une nouvelle marque à part entière, avec une identité visuelle propre et une promesse de vacances orientées autour de la découverte, dans une ambiance bohème chic. Le lancement de cette nouvelle marque se fera en 2018. Par ailleurs, le groupe Constance, pionnier dans le secteur du golf à Maurice, avec plus de vingt ans d’expertise et propriétaire de trois des plus beaux golfs de l’océan Indien, dont le Legend Golf Course, qui fait partie des European Tour Destinations, Constance Hotels, Resorts & Golf lance la marque « Constance Golf ». Ce choix de distinguer le golf, avec la création d’une marque dédiée, vise à renforcer le positionnement de son offre, et affirmer le savoir-faire du groupe en termes de création et gestion de parcours, ainsi que de management de clubs et d’académies de golf. Un service amené à grandir ces prochaines années.

« Au fil du temps, nos établissements et notre groupe ont évolué afin de s’adapter aux besoins changeants de notre clientèle, mais aussi afin d’atteindre nos objectifs de croissance et de développement pour nos équipes. Aujourd’hui, nous sommes au début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de notre groupe, avec la création de plusieurs sous marques spécialisées, notamment C Hotels by Constance ou encore Constance Golf, à travers laquelle nous pourrons assurer la gestion de parcours de golf, mais aussi des activités annexes comme les académies, les clubs houses, à Maurice comme dans la région. À terme, notre objectif est d’avoir un portefeuille d’une vingtaine d’établissements. Toutefois, cette nouvelle stratégie reposera sur nos valeurs et sur ce qui fait l’ADN de notre groupe : l’engagement de nos équipes, qui délivrent un service de grande qualité tout en restant authentiques, chaleureuses et sincères. Ainsi, tous les membres de Constance Hotels, Resorts & Golf ont été formés pour véhiculer encore mieux, dès aujourd’hui, nos nouvelles valeurs, car l’humain restera au cœur de notre entreprise », explique Jean-Jacques Vallet, CEO du groupe. En repensant son positionnement, le groupe hôtelier a également

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HÔTELLERIE

Hilton Mauritius Resort & Spa

Des conférences plus riches et plus productives avec Meet with Purpose

Formation du personnel de votre entreprise, promotion de vos produits et concepts, réunions de prospection sont autant de raisons parmi d’autres qui nécessitent des lieux de rencontres propices pour réussir. Pour les organiser dans les meilleures conditions possibles, le groupe Hilton met à votre disposition le programme Meet with Purpose en ligne avec sa philosophie d’engagement au développement durable.

nous proposons une large palette de services. Allant d’une restauration à base de produits locaux, équilibrée et énergétique, au mini-cours de stretching en passant par la bonne température dans la salle de réunion. Toutes ces attentions vous permettront de donner une autre dimension à vos séminaires ! », explique Jacques Brune, le directeur général. Meet with Purpose met la problématique de la durabilité au cœur de son concept et permet aussi aux participants de rester dans leurs objectifs de responsabilité sociale des entreprises. Le programme est constitué de trois parties qui agissent en synergie : « Mindful meeting, mindful eating et mindlful being ». Le « Mindful Eating » invite les professionnels à opter pour des choix sains dans le menu. Celui-ci est élaboré à partir de produits locaux autant que faire se peut de façon à diminuer l’empreinte carbone. Une démarche rendue aussi possible en privilégiant l’utilisation de conteneurs réutilisables, minimisant par là même les déchets. « Mindful Meeting » propose aux professionnels de faire une utilisation intelligente des ressources « classiques ». Ainsi, on peut diminuer largement la consommation de papier en privilégiant des enregistrements digitaux. Enfin, le « Mindful Being » permet de rendre les réunions plus productives en garantissant une meilleure attention des participants grâce à des activités de courte durée comme le yoga, le stretching ou des exercices pour combattre la fatigue, accessibles à tous et sans avoir à se changer. Plus d’infos sur le 403 1000 Mail: cb.mauritius@hilton.com

« Ce concept propose une approche plus écologique et plus saine des séminaires, de manière à en optimiser le retour. D’autre part, afin de s’assurer que votre auditoire est pleinement attentif, et non occupé à traiter ses e-mails sur son téléphone, surfer sur le net ou avoir des difficultés à garder sa concentration après le déjeuner,

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AccorHotels

Avec Planet 21, le SO Sofitel s’engage pour le développement durable

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epuis de nombreuses années, le groupe AccorHotels est engagé dans le développement durable et n’a eu de cesse de faire bouger les lignes. Avec le programme Planet 21, le groupe affiche des objectifs ambitieux à l’horizon 2020, autour de 4 axes stratégiques : agir auprès de ses collaborateurs, impliquer ses clients, co-innover avec ses partenaires, agir avec les communautés locales . Cette année, l’accent est mis sur l’alimentation et le SO Sofitel a choisi de privilégier la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’alimentation saine et durable et les potagers urbains. En s’inspirant de la Charte AccorHotels, l’équipe du SO Sofitel a monté une campagne pour combattre le gaspillage sous toutes ses formes. Afin de faire participer les ambassadeurs, l’équipe de la cantine, sollicitée en premier lieu, a fait preuve d’imagination en

démontrant comment un produit, en l’occurrence la banane, pouvait se prêter à des utilisations diverses. Démonstrations et dégustations ont ravies les équipes. Un menu spécial respectant les spécificités saisonnières et locales selon le programme Planet 21 avait également été préparé au restaurant La Plage et proposé aux clients. L’équipe du bar eux ont proposé des ateliers « cocktails » à base de plantes et d’herbes issues du jardin potager de l’hôtel et distribué des fiches recettes et des fiches présentant les bienfaits des plantes. Un autre volet de l’engagement du SO Sofitel fut l’engagement au niveau d’une initiative destinée aux enfants. Des ateliers de jardinage ont été organisés par le Kids’ Club pour montrer aux jeunes comment entretenir un potager sans recourir à des produits phytosanitaires.

Initiative des enfants à l’entretien durable d’un potager.

Des cocktails préparés à base de plantes et d’herbes issues du jardin potager. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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HÔTELLERIE

Véronique Jannot

Le retour de « Virginie » à Maurice

Arjoon Suddhoo, Donal Payen, Arnaud Dalais et Véronique Jannot.

Arnaud Dalais, Véronique Jannot et André Koenig.

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lle a redécouvert l’île Maurice plus de 40 ans après y avoir tourné dans la série télévisée Paul & Virginie. Véronique Jannot, celle qui incarnait Virginie, était à Maurice en mai dernier et a séjourné à Anahita Mauritius. Pour marquer sa visite sur l’île, une belle soirée intitulée « Le Retour de Virginie » a été organisée le 26 mai en partenariat avec Air Mauritius, pour les 50 ans de la compagnie, et Anahita Mauritius. C’était l’occasion pour célébrer l’histoire de l’île, sa culture mais aussi le tourisme. La soirée a réuni une soixantaine d’amis d’Anahita Mauritius et d’Air Mauritius au Domaine de l’Étoile, l’un des lieux principaux du tournage de la série. Arnaud Dalais, CEO du groupe Ciel, Donald Payen, Executive Vice President d’Air Mauritius, Véronique Jeannot ainsi qu’André Koenig ont fait part de quelques mots au cours de la soirée. Véronique Jannot s’est dite émerveillée de retrouver cette île qu’elle a découverte

alors qu’elle n’avait que 16 ans et de côtoyer ses habitants qui lui sont chers. Son séjour lui a permis de raviver ses souvenirs. Cette soirée a aussi vu la présence de quelques personnes ayant participé, d’une façon ou d’une autre, à la série Paul & Virginie. Parmi eux, on retrouve Denis Maujean qui a été le facilitateur qui a insisté pour que la série soit tournée à Maurice, André Koenig, assistant à la production et au casting des figurants, Arnaud Dalais et Thierry Vallet (en tant que bébé). Le rôle de Virginie fut le deuxième grand rôle à l’écran pour Véronique Jannot. Elle enchaînera ensuite de nombreux tournages notamment auprès de grands acteurs français comme Alain Delon ou encore Thierry Lhermitte. L’actrice s’est aussi aventurée sur les planches des théâtres et dans le monde de la musique avant de se tourner vers le métier d’écrivain.

VICTOIRE DU TOURISME « C’est une grande fierté pour toute l’équipe de Sun Resorts et Sun Resorts France, qui fête ses 10 d’existence cette année, de recevoir une telle récompense. C’est grâce notamment au nouveau souffle et à la nouvelle dynamique insufflée par notre CEO, David Anderson, que nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui », a déclaré Alexandre Espitalier Noël, vice-président Europe de Sun Resorts qui représentait le groupe en compagnie de Yann Lloret, directeur des ventes & marketing France & Belgique. « Cette distinction vient renforcer la position de Sun Resorts sur le marché français mais aussi en Europe. Je salue les efforts de toute l’équipe de Sun pour son dévouement à offrir à nos hôtes un séjour authentique doté de Timeless Memories », a ajouté, de son côté, le CEO de Sun Limited David Anderson.

SUN RESORTS ÉLUE MEILLEURE CHAÎNE HÔTELIÈRE 2017 Le marché français a sacré le groupe Sun Resorts comme la meilleure chaîne hôtelière 2017 lors de la 3e édition des « Victoires du Tourisme » qui s’est tenue le 31 mai à Paris. Beachcomber et Lux* occupent les deux autres places du podium. Solea, filiale à 100 % de Sun Resorts figure également dans le top 3 des meilleurs tour-opérateurs du marché français. Les « Victoires du Tourisme » sont un événement majeur placé sous le haut patronage du secrétariat d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger au sein du ministère des Affaires étrangères et du Développement international.

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POUR DES JOURNÉES ACTIVES ET MÉMORABLES Passer une journée dans un établissement Club Med est un excellent moyen de se dépenser tout en s’amusant. On peut profiter de nombreuses activités sportives et ludiques, à terre, sur l’eau ou dans les airs… Et tout cela est compris dans le tarif d'entrée ! Voici un petit florilège des plus belles activités disponibles au sein des établissements Club Med de l'île, à Albion et à la Pointe-aux-Canonniers. Le matériel est prêté pour toutes les activités.

DÉCOUVREZ L’ACROBATE QUI SOMMEILLE EN VOUS La haute voltige vous tente ? L’École de Cirque du Club Med La Plantation, à Albion, est faite pour vous ! Apprenez à réaliser d’incroyables acrobaties aériennes au trapèze volant, une discipline qui garantit un sacré push d'adrénaline. On peut aussi s’essayer au trampoline acrobatique ou au jonglage, le tout sous l’œil expert des coaches.

BULLEZ SOUS LA SURFACE Immergez-vous dans le monde du silence… De nombreux sites de plongées magnifiques entourent les établissements Club Med de l'île. Si le snorkeling est compris dans le tarif journalier, il faut s’acquitter d’un supplément pour la plongée avec bouteilles.

DEVENEZ UN TIGRE DES GREENS Le Club Med La Plantation d’Albion est l’endroit rêvé pour parfaire son swing. Améliorez votre drive, vos putts et vos sorties de bunker avec les coaches professionnels mis à votre disposition. Les leçons collectives sont incluses dans le prix d'entrée.

TAPEZ DANS LA BALLE COMME UN PRO Les mordus de la petite balle jaune sont toujours les bienvenus au Club Med. Prenez des leçons collectives, faites des parties libres ou entraînez-vous à volonté sur les superbes courts des villages du Club !

DÉCOCHEZ DANS LE MILLE Transformez-vous en Robin des Bois le temps d’une journée, et apprenez à faire mouche à chaque flèche !

PARTEZ À L’ASSAUT DES FLOTS Voguez à la découverte des richesses du lagon à bord de kayaks, stand-up paddleboards et catamarans. Les boatmen sont toujours disponibles pour prodiguer conseils et astuces aux apprentis marins.

TRANSPIREZ POUR VOTRE SANTÉ Profitez des salles de gym ultramodernes du Club pour parfaire votre physique et affiner votre silhouette !

Contact Club Med La Pointe : 209 1000 Contact Club Med Albion : 206 0700


HÔTELLERIE

LUX * Resorts & Hotels

Encore plus d’ateliers pour des vacances intelligentes Les vacances dans les établissements du groupe LUX * Resorts & Hotels ont toujours un côté surprenant, innovant et intelligent. Tout au long de cette année, un calendrier unique d’ateliers dirigés par des experts a été aménagé pour inspirer les esprits curieux : des artistes créatifs et des spécialistes de premier plan partageront leurs secrets, tous conçus pour inspirer de nouvelles idées. Les avantages de ces master classes pilotées par LUX * ne concernent pas seulement les conseils que vous prenez ou ce que vous faites - il s’agit de profiter d’un moment de qualité avec des amis ou des proches. À travers ces séances spéciales, le groupe LUX * vous invite à produire des souvenirs inoubliables, découvrir des talents cachés, profiter d’une bonne compagnie et bien plus encore. Dans ces temps numériques, un séjour chez LUX* est une opportunité pour (re) découvrir les activités à l’ancienne et les bons passe-temps aujourd’hui oubliés. En voici le calendrier :

plus imaginatives et attrayantes et apprendre à mieux transmettre vos expériences. C’est aussi une occasion de comprendre comment utiliser le langage de manière plus amusante, de cultiver un style d’écriture plus original et d’explorer le partage des histoires de voyage plus fortes sur les réseaux sociaux.

AUX MALDIVES ET À MAURICE EN JUILLET 2017

AUX MALDIVES ET À MAURICE EN JUILLET 2017

Technique de guérison tibétaine par le son avec Phoebe Joel : C’est l’occasion de comprendre comment accéder à votre intuition et gagner en confiance dans l’écoute de votre voix intérieure grâce à l’équilibrage et à l’ancrage de votre énergie à l’aide d’outils yogiques. Découvrez les vibrations profondes et les sons apaisants des anciens bols de chant tibétains pendant une méditation sonore ainsi que par des activités de groupe amusantes.

L’art et l’écriture de voyage avec Juliet Kinsman : Deux heures d’atelier qui vous rendront enthousiaste et plein d’idées et de conseils perspicaces pour remplir un journal de voyage avec des histoires intéressantes. Vous pourrez écrire des histoires de voyage

AUX MALDIVES EN AOÛT 2017 À L’ÎLE MAURICE EN SEPTEMBRE 2017 Fabrication de kombucha et de boissons toniques avec Gillian Kozicki d’Artisans Culturels. Le kombucha est une boisson de santé fermentée originaire de Chine, qui est censée être la clé pour améliorer la digestion et stimuler le système immunitaire. Découvrez l’art de la fermentation dans cette classe d’une heure et demie et explorez les avantages de la fabrication de la kvass de betterave, du master tonic et du rejuvelac.

À L’ÎLE MAURICE EN SEPTEMBRE ET OCTOBRE 2017 AUX MALDIVES EN AOÛT ET OCTOBRE 2017 Les thérapies de la médecine chinoise avec le Moxa Punk : Cet ancien système de thérapies de santé est également une philosophie de maintien de sa propre vitalité. Le Tai-Chi, le qi gong et l’alimentation sont autant une partie de la médecine chinoise que l’acupuncture et les herbes chinoises. Apprenez les techniques de ventouse et de grattage pour soulager les maux et douleurs et la rigidité musculaire, pour guérir le rhume et la grippe.

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HÔTELLERIE

À L’ÎLE MAURICE TOUTE L’ANNÉE L’art de la pirogue mauricienne avec Ti Régate : Une activité à découvrir tout au long de l’année au LUX* Le Morne où vous aurez l’opportunité d’apprendre l’histoire de la pirogue mauricienne avec un instructeur de navigation spécialisé, Ti, avant de profiter d’une virée dans ces bateaux étroits traditionnels dans le lagon bleu turquoise.

À L’ÎLE MAURICE EN SEPTEMBRE ET NOVEMBRE 2017 AUX MALDIVES EN NOVEMBRE 2017 Reliure japonaise avec Michelle Lackenby de Paperazzi Design Studio : Dans cette classe de reliure de trois heures, les invités seront formés aux techniques de reliure et créeront leurs propres livres dans de beaux papiers marbrés de suminagashi faits à la main. Découvrez le point japonais, la reliure à la punaise japonaise, le point de chanvre et la reliure de coquille de tortue et créez des journaux japonais à utiliser comme album de photos et agenda.

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HÔTELLERIE

Sun Resorts

Quatrième édition réussie pour les Experts Soléa

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’est désormais un grand moment de la promotion de l’île Maurice et des hôtels du groupe Sun Resorts à l’île Maurice : la venue des Experts Soléa. Comme les précédentes, la quatrième édition a été un grand succès pour les agents venus découvrir, pour 90% d’entre eux, la destination de rêve qu’ils vendent. 38 agents de voyages avaient fait le déplacement cette année, accompagnés par les dirigeants de Soléa, notamment Yann Lloret, directeur de ventes et marketing pour la France et la Belgique, de Pascal Boyer, directeur commercial et Clémentine Perries-Joly, responsable marketing. Les agents ont ainsi pu s’émerveiller devant les mille et une facettes de l’île Maurice et des hôtels du groupe Sun, à savoir Ambre, La

Pirogue, Sugar Beach et Long Beach, ainsi que le Shangri-La’s Le Touessrok sans oublier l’île aux Cerfs. Ils ont participé à de nombreux jeux qui leur ont permis de tester leur connaissance de la destination. C’est Tiphaine Raulet de Havas Voyage qui s’est montrée la plus forte et a remporté le titre d’Expert Soléa 2017. Elle a gagné cinq nuits pour deux personnes dans un hôtel du groupe qui lui ont été remises lors de la dernière soirée tenue au Long Beach Golf & Spa Resort. La belle aventure des Experts Soléa est organisée en collaboration avec l’Office du Tourisme de Maurice, Corsair, Présence Assistance et SummerTimes. Soléa est un opérateur BtoB, filiale à 100% du groupe Sun.

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HÔTELLERIE

Labourdonnais Waterfront

Electro Swing : nouvelle ambiance vintage chic du vendredi soir

Ambiance lounge, modern jazz, bar à gin et champagne… C’est avec grande classe que le bar du Labourdonnais Waterfront fait son retour sur le devant de la scène « hype » port-louisienne, à travers ses débuts de soirées Electro Swing du vendredi. Immersion dans ce nouvel univers tout en velours…

« C’est un concept unique à Maurice », souligne Warren Bacchus, Resident Manager du Labourdonnais Waterfront. L’objectif, continuet-il, était de revenir au concept des pianos-bars d’autrefois, où l’on venait prendre un verre dans un endroit chic et sophistiqué pour se détendre et discuter tranquillement, tout en appréciant de la bonne musique. Un retour aux années 20 agrémenté d’une dose de savoirfaire contemporain, en quelque sorte ». Warren Bacchus promet de régulières prestations live par des artistes talentueux. Lors de la soirée de lancement, les convives ont d’ailleurs eu droit à un très beau tour de chant de Marc Gris, jazzman français établi à Bali, accompagné par un trompettiste . Ajoutons à cela des employés aux petits soins, de sympathiques attentions telles que de petits bols d’olives ou de noix de macadamia à grignoter disposés sur le bar et les tables basses, un sens du détail pointu jusque dans les petits fours (de véritables œuvres d’art), et l’on obtient un concept « vintage chic » qui ne peut que ravir les noctambules du vendredi soir. Après une bière bien fraîche, certains n’ont d’ailleurs pas manqué de faire honneur au superbe bar à gin et champagne mis à leur disposition. « Nous ne proposons que des gins produits de manière traditionnelle. C’est d’ailleurs généralement le cas de toutes les boissons et hors-d’œuvre que vous trouverez au bar », assure le Resident Manager, toujours attentif aux moindres détails.

Le bar extérieur du Labourdonnais Waterfront, bel établissement du groupe Indigo, avait déjà fait peau neuve l'année dernière, se dotant d’un magnifique jeu de lumières et d’un beau style « bistrot moderne » accueillant et convivial. Il ne manquait plus qu’un événement capable d’attirer les travailleurs épuisés de Port-Louis après une dure semaine de labeur. C’est désormais chose faite avec l’Electro Swing, événement hebdomadaire qui tire son nom d’un genre de musique mélangeant les mélodies du jazz et du swing avec des rythmes plus modernes tels que la house, l’electro et le hip-hop. Ce mariage de l’esprit vintage et de la modernité est d’ailleurs l’essence même de ce nouveau concept du Labourdonnais. Tenues élégantes, excellente musique assurée par un in-house DJ talentueux en la personne de David Jay, lumières tamisées et ambiance zen au possible… On adore! D’autant plus que la musique n’est nullement intrusive ; le son permettant à la fois de tenir une conversation et d'apprécier le rythme entraînant des lignes de basse.

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HÔTELLERIE

Nouveau directeur de The Westin Turtle Bay Resort & Spa

Emmanuel Richardet : je veux être un ambassadeur de Maurice

Emmanuel Richardet est venu en vacances à Maurice il y a deux ans. Comme d’autres avant lui, il est tombé sous le charme de l’île. Directeur d’hôtel du groupe Mariott, il n’a eu depuis qu’un désir, celui de venir travailler ici. Son rêve a été exaucé, puisqu’il est le nouveau directeur du Westin Turtle Bay Resort & Spa à Balaclava. Séduit par l’accueil de cette « île fantastique et sa gastronomie », il veut en être un digne ambassadeur.

opérations lui manquant, il passe à l’organisation de conférences et de banquets dans le département de la restauration. Mais Emmanuel veut voir le monde. Il commencera dans le sud de la France au Méridien Garden Beach à Juan-les-Pins en tant que directeur de la restauration. Deux ans plus tard, il quitte enfin l’hexagone pour le Portugal en tant que directeur des opérations au Méridien Penina. Il en deviendra le directeur en 2007 avant de prendre ce poste au Méridien Dona Filipa et San Lorenzo Golf Course. Emmanuel a ensuite enchaîné au Sheraton La Caleta Resort & Spa à Tenerife, en Espagne, de 2009 à 2014 avant de rejoindre The Westin, Vendôme, à Paris. « C’était une belle expérience mais les cocotiers me manquaient et quand l’offre pour le Westin Turtle Bay m’a été faite, je n’ai pas hésité », avoue-t-il. D’autant plus qu’Emmanuel a de la famille à Maurice et un oncle qui vit entre l’île et la France. Heureux d’être enfin ici, il affirme que sa « mission est de continuer à maintenir la réputation de la marque Westin et de construire une nouvelle dynamique avec le staff, de renforcer son positionnement et personnaliser encore plus le service ». Ce « fanatique des personnes » est aussi passionné par la famille, le golf et les Harley Davidson. Gageons qu’il ne risque pas de s‘ennuyer à Maurice.

Originaire de la Picardie, Emmanuel Richardet est venu dans l’hôtellerie par un coup du destin. Après avoir échoué au Bac, il pensait tenter sa chance de nouveau mais il est invité par sa maman à prendre sa valise et aller trouver sa vocation à Paris. Le jeune Emmanuel a la chance de trouver un ami concierge dans un établissement qui lui conseille de faire une formation en conciergerie. On est en 1986, il commence par être bagagiste, puis groom, voiturier… Emmanuel rejoint ensuite Starwood Hotels & Resorts en 1989 en tant que concierge « Clef d’Or » au Méridien Montparnasse Paris. Séduit par le métier de commercial il se met en congé pour poursuivre des études en vente et marketing. À son retour, il occupe plusieurs rôles dans les ventes. Très vite lassé par ce secteur, les

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Le Park Hotel.

Pionnier de l’hôtellerie mauricienne

Beachcomber fête ses 65 ans Il y a 65 ans, Rogers & Co. Ltd, représentant de la compagnie aérienne australienne, Qantas, décide d’ouvrir le premier hôtel de standard international dans l’île – par l’entremise de sa filiale nouvellement créée, Mauritius Hotels – pour accueillir les passagers et équipages en escale sur la ligne Perth-Johannesburg. Sous l’impulsion d’Amédée Maingard et de Michel Pitot, le château Mallac, une belle maison coloniale à Curepipe, est transformée en Park Hotel, un établissement de 40 chambres. La belle aventure de Beachcomber et de l’industrie hôtelière mauricienne venait de commencer.

Canonniers, vient élargir davantage la collection en 1997. Durant la même période, NMH décide de regrouper le Méridien Brabant et le Paradis, qui deviennent alors Le Paradis Hotel & Golf Club. Le XXIe siècle verra l’exportation du savoir-faire de Beachcomber avec l’ouverture en 2001 du Sainte Anne Resort & Spa sur une île privée de 220 hectares au cœur d’un parc marin aux Seychelles. Puis en 2013, l’implantation de la marque Royal Palm au Maroc qui opère depuis mai 2017 sous le nom de Fairmont Royal Palm Marrakech après la signature d’un accord de gestion avec la marque de luxe du groupe Accor. Le groupe a, en outre, lancé en 2016 sa première franchise, Beachcomber French Riviera, sur la Côte d’Azur en France. Beachcomber compte actuellement 10 resorts offrant un choix d’hébergement allant des villas et suites aux appartements et chambres. Chaque pièce de cette prestigieuse collection est empreinte d’une histoire et d’un cachet particulier, incarnant une image de luxe discret. New Mauritius Hotels englobe aussi une entreprise de restauration aérienne, Beachcomber Catering, et trois tour-opérateurs à l’étranger.

Une décennie plus tard, deux hôtels balnéaires, Le Morne Plage et ses fameuses « rondavelles » ainsi que Le Chaland, à proximité de l’aéroport, furent lancés. Commence alors une série de développements qui vont voir d’abord la fusion entre Le Morne Plage Vatel et Mauritius Hotels pour créer New Mauritius Hotels (NMH). S’ensuit la construction du Morne Brabant pour remplacer Le Morne Plage. Cet établissement accueillera les invités aux célébrations de l’accession du pays à l’indépendance. Le Trou aux Biches Village Hotel, aujourd’hui l’un des joyaux de la collection Beachcomber, voit le jour en 1971 puis l’année suivante, l’aménagement du Dinarobin Pierre Desmarais, rattaché au Morne Brabant. En 1980, ce sera la création de la marque Beachcomber et cinq ans plus tard, l’inauguration à Grand-Baie du Royal Palm, premier palace du pays. La décennie suivante sera marquée par la reconstruction en 1991 du Chaland, rebaptisé Le Shandrani, et le rachat un an plus tard du Pullman, à Grand-Baie, qui deviendra Le Mauricia. En 1994, le Mariya, à Pointe-aux-Piments, est racheté et refaçonné pour donner naissance à l’hôtel Le Victoria. Le rachat du Canonnier, à Pointe aux

Les « rondavelles » du Morne Plage.

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HÔTELLERIE

L’entrée du Trou aux Biches au tout début.

Beachcomber n’est pas qu’une collection d’hôtels. C’est aussi l’histoire de quelque 5 000 artisans dédiés et passionnés par leurs métiers. Piliers du groupe, ces hommes et ces femmes ont façonné et pérennisent l’âme du groupe et lui ont permis de jouer un rôle clé dans le développement économique du pays, avec un chiffre d’affaires annuel de presque Rs 10 milliards. Beachcomber c’est aussi un pionnier en matière de responsabilité sociale de l’entreprise. C’est ainsi que la Fondation Espoir Développement (FED) met en place, depuis 1999, les stratégies de développement social du groupe. Elle soutient également son engagement envers les communautés avoisinantes de ses hôtels et la population mauricienne dans son ensemble à travers des actions telles que le Projet Employabilité Jeunes (PEJ) pour l’insertion professionnelle de jeunes déscolarisés, une collaboration avec des ONG, écoles et associations, ainsi que des projets régionaux d’encadrement des jeunes. Lancé en 2006, le programme Beautiful LocalHands soutient aussi les petits artisans locaux en leur offrant une formation et un accompagnement adéquats. L’arrivée d’une nouvelle direction, avec à sa tête Gilbert EspitalierNoël comme Chief Executive Officer, a permis de consolider la dynamique du groupe. Un nouveau projet d’entreprise s’est mis en place à l’aube du 65e anniversaire de Beachcomber, avec un certain nombre d’initiatives visant à mieux armer le groupe pour faire face aux enjeux d’une industrie touristique mondiale en constante évolution. L’un des axes prioritaires a été le repositionnement de la marque Beachcomber et le dévoilement en septembre 2016 d’une nouvelle identité visuelle articulée autour du concept « The Art of Beautiful ».

Concierge au Paradis Beachcomber

Aneerood Chunwan, l’homme à la moustache Parmi les milliers d’artisans de Beachcomber, certains se démarquent du lot par leur engagement hors du commun où leur personnalité. Aneerood Chunwan, concierge au Paradis Beachcomber, est de ceux-là. Facilement reconnaissable à sa moustache, unique et superbe, il a accompagné Beachcomber et le Dinarobin depuis le temps des « rondavelles », soit plus de 40 ans. Il faut préciser qu’Aneerood a fait connaissance avec le monde de l’hôtellerie à l’âge de 12 ans quand il venait faire le caddie boy les week-ends sur le golf du Morne. Habitant le village de La Gaulette, il aidera ensuite les jardiniers avant d’entrer en cuisine en 1974, à l’âge de 17 ans, comme « cleaner ». Voulant se présenter correctement, il va se raser la petite moustache. Mal lui en prit, car il sera renvoyé du bureau trois fois avant que le responsable lui fasse comprendre que sa moustache était sa marque de fabrique et qu’il fallait la garder à tout prix. Malgré cette anecdote amusante, ses débuts furent difficiles. « Il fallait rester dans la chambre froide sans protection adéquate pendant une demi-journée. Ce qui m’a donné une bronchite. J’ai alors fait une demande de transfert vers le Front Office », raconte-t-il. Là, il sera tour à tour, bagagiste, standardiste, chef bagagiste puis concierge. Membre des Clefs d’Or depuis une vingtaine d’années, il sera nommé Chef concierge en 2015. Marié, ce père de trois enfants, dont une fille est responsable d’un lotissement immobilier de luxe dans le sud de l’île, est fortement engagé dans le social auprès du temple de son village. Il a aussi été président du conseil de village et président du conseil de district de Rivière Noire en 2007. À ce titre, il sera impliqué au niveau local lors de l’inscription du site de Morne au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Aujourd’hui, même s’il n’est plus conseiller, il reste toujours disponible pour aider les gens qui le sollicitent. Il agit aussi comme facilitateur auprès de clients réguliers de l’hôtel qui aident la communauté locale à travers des dons comme pour les fêtes de fin d’année. Cet engagement dans le social l’aide dans son métier, affirme-t-il car « la conciergerie demande un bon réseau de connaissances pour satisfaire la demande du client ».

Le Beachcomber Sainte Anne aux Seychelles. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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ARTS & MÉTIERS

Route du Club, Vacoas

Suresh Mungra : ferblantier, un métier de plus en plus difficile

Sur la route du Club, à Vacoas, à une centaine de mètres après la quincaillerie A-1, des objets en ferblanc : épis de faîtage, arrosoirs, boîte à lettres, entre autres, attirent le regard. Une enseigne indique Ferblantier National. À l’intérieur, un homme, seul, polit un réservoir d’essence de moto, non pas pour terminer son travail, mais plutôt pour ne pas voir le temps s’écouler. L’atelier est étonnamment propre. Suresh Mungra, le regard perdu dans le vide, semble attendre un client qui se fait désirer.

journée de travail ». Et Suresh semble soudain reprendre foi dans ce métier qu’il a embrassé il y a 40 ans, alors qu’il n’avait que 10 ans. « Je n’aimais pas l’école alors mon père m’a mis en apprentissage chez Chand Deonanan (plus connu comme Chand Ferblantier), dont l’atelier, aujourd’hui repris par son fils, est toujours à Eau Coulée, Curepipe, face à la pharmacie Simonet ». C’est là qu’il apprend la fabrication et la réparation de lampes, de réchauds, d’arrosoirs, de boîtes condamnées (tirelire), des « hawan koon » (réceptacle pour les cérémonies religieuses hindoues), de lambrequins, d’épis de faîtages, de boîtes à lettres, et autres objets en fer-blanc très en vogue à une époque où le plastique était inconnu. Après 20 ans chez Chand, il décide de voler de ses propres ailes et ouvre son propre atelier à Vacoas, route du Club, près du rond-point de la gare. Il y restera 15 ans avant que le propriétaire ne lui demande de libérer l’emplacement le temps de la construction d’un nouveau bâtiment, soit six mois. « 15 ans après, j’attends toujours de revenir dans mon atelier », déclare-t-il, ironique. Suresh semble s’être fait à l’idée qu’il ne sert à rien de lutter contre plus fort que lui. Alors, face à l’adversité, il trouve toujours les mots pour s’adapter à sa situation. « C’est un métier où l’on ne finit pas

« Depuis un plus de deux ans, le travail a considérablement baissé », soupire-t-il. « On vit à l’époque du prêt à jeter, on trouve plus facile d’acheter un nouvel objet quand celui que l’on possède est abîmé, que de le faire réparer ». Sur le mur, toute une collection d’arrosoirs semble attendre d’éventuels acquéreurs. « Les arrosoirs traditionnels des agriculteurs ont cédé la place à des arrosoirs mécaniques. C’est le progrès ». Il nous raconte avec fierté la difficulté de réaliser cette pièce. « Pour un arrosoir, il faut 15 pièces différentes. C’est plus d’une demi-

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ARTS & MÉTIERS

d’apprendre, il faut s’adapter à la demande et développer parfois des techniques pour réaliser un travail demandé », affirme-t-il avec philosophie. Ainsi, nous déclare-t-il, un tôlier de voiture ne pourrait réparer le réservoir d’essence qu’il tient en mains, cela en raison de la soudure au gaz qui pourrait causer une explosion. Suresh nous explique que ce genre de travail demande de la délicatesse et une bonne technique. « Il faut utiliser la soudure à l’étain qui est bien meilleure que la « scotch welding », technique de soudure où l’on fond les parties à souder par la chaleur mais qui garantit une tenue permanente ».

Il nous raconte aussi que le fer-blanc a pratiquement disparu et que désormais on travaille plutôt la tôle galvanisée. Par contre, les outils, soigneusement rangés sur un mur, sont restés les mêmes : marteau, cisaille, pince, « bordoir », tranche, compas, ciseau froid, tournevis. Et si les arrosoirs ne trouvent plus preneurs, ce sont les barbecues et les baquets, qui sont aujourd’hui en demande. Ainsi, Suresh trouve encore de quoi gagner sa vie honnêtement. Pour combien de temps encore ? Suresh Mungra 686 32 22

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GOLF

Four Seasons Golf Club at Anahita

Dave Usendorff : une célébrité du golf à la direction Si vous avez suivi les deux tournois de l’Afrasia Bank Mauritius Open et le lancement de la troisième édition au Heritage Le Telfair, vous n’aurez pas été insensible à la chaude voix teintée d’humour du présentateur. Et pour cause, Dave Usendorff est un nom associé au golf depuis des décennies en Afrique du Sud et il est devenu très populaire pour avoir assuré les commentaires sportifs sur la chaîne de golf de Supersport pendant 18 ans. Golfeur émérite, membre du conseil d’administration sud-africain de la Professionnel Golf Association (PGA), il a accepté pour la première fois un poste hors de son pays natal comme nouveau directeur du Four Seasons Golf Club at Anahita. Une recrue de choix pour un parcours hors pair. Entre Dave et le golf, c’est une longue histoire d’amour qui a débuté il y a plus de 40 ans. Le jeune Dave a effectivement commencé à arpenter les greens en tant que caddie pour son père. Une situation assez anecdotique dans l’Afrique du Sud de l’apartheid car ce job était surtout occupé par les jeunes Noirs. Mais Dave n’en avait cure. Cela lui permettait d’avoir de l’argent de poche, de s’amuser et de trouver du plaisir. De caddie, il est passé au rang de professionnel. Il a joué dans la cour des grands pour le Sunshine Tour de 1992 à 1994. Mais il se dirigera très vite vers l’administration de ce sport. Après des études en Afrique du Sud et aux États Unis, Dave assumera sa première mission en tant que Directeur de Golf à Pretoria en Afrique du Sud. « Je voulais être en mesure de façonner les expériences des golfeurs sur le parcours du golf et au club-house, en veillant bien à ce qu’ils soient à leur convenance et que leur temps passé soit mémorable. Et, à ce qu’ils songent à revenir. » Dave est aussi actif hors du green. Il a dirigé des cliniques de golf, les PGA Pro Ams et la commercialisation d’événements amateurs de golf nationaux, tout en mettant en place sa propre organisation de charité, le Dave Usendorff Charity Trust, qui récolte des fonds pour soutenir les jeunes dans leur éducation. « Investir dans les jeunes venant de milieux pauvres est la meilleure chose que l’on puisse faire pour l’avenir d’un pays », explique-t-il. Dave compte continuer sur cette voie à Maurice, un pays qu’il connaît bien pour l’avoir déjà visité 38 fois avant d’y poser ses valises définitivement. En effet, l’un de ces précédents voyages a été pour l’ouverture du Four Seasons Golf Club Mauritius at Anahita. « J’ai eu la chance d’être présent pour l’ouverture de ce magnifique parcours de golf avec Ernie Els, et donc de revenir ici en tant que directeur de Golf est un véritable privilège. » Dave s’est déjà mis à l’ouvrage et parmi ses premières mesures on trouve des programmes pour faire découvrir la discipline aux jeunes de la région. « Peut-être pourrons-nous dénicher un ou deux joueurs

professionnels futurs mais c’est aussi bien de donner la possibilité à ces jeunes de découvrir un monde où ils viendront peut-être travailler un jour ». Dave se sent très impliqué dans son nouveau pays et se sent concerné par l’avenir de ce sport ici mais aussi du tourisme. « C’est une destination formidable mais il faut que tous les acteurs travaillent de concert. Que Maurice parle d’une seule voix. Il faut faire attention également à l’image que le voyageur reçoit du pays. Les bords de route mal entretenus sont malheureusement souvent la première image que le visiteur a en sortant de l’aéroport ». À bon entendeur !

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Alain Lenoir – Président de la Mauritius Golf Tourism Association

« La promotion du golf doit se faire indépendamment du resort » D’ailleurs, nous leur apportons notre expertise en les conseillant sur les foires qui méritent notre présence. De plus, nous avons une parfaite connaissance des marchés porteurs ou à développer. Nous sommes ravis de ce partenariat qui tend vers des objectifs communs. Quels sont, selon vous, les marchés qui méritent d’être développés ? Le marché européen connaît déjà les atouts de Maurice. La Chine demeure un marché très intéressant mais assez complexe. Nous avons constaté que le golfeur chinois apprécie de jouer sur 4 à 5 parcours différents. Ses connaissances sur la destination sont très limitées. Aussi, la Chine compte de nombreux parcours de golf qui pour la plupart, proposent un service équivalent à celui de Maurice. Nous devons, pour les inciter à venir jouer à Maurice,revoir notre stratégie en mettant l’accent sur nos hôtels de luxe et la beauté de nos terres. Nous avons aussi la Suède qui est un marché à fort potentiel. L’accès aérien était le grand frein mais avec l’appui de KLM je pense que cela pourrait changer. Comment voyez-vous l’évolution de la clientèle golfique ? C’est une clientèle qui reste très spéciale, c’est une clientèle « dite » haut de gamme qui demande à être traitée différemment par sa complexité. Les demandes et l’attention qui doivent être portées au client ne sont pas les mêmes que pour un autre client. C’est d’ailleurs une des principales raisons pour laquelle la promotion du golf doit se faire indépendamment du resort auquel il est attaché. Le golfeur recherche une expérience golfique mémorable qui commence dès son arrivée. Il joue 5 à 6 fois pendant son séjour et veut découvrir les différents parcours. Il ne choisit pas obligatoirement un resort qui est attaché à un golf. L’hôtelier doit connaître les attentes de ce type de client. Encore une fois le rôle de la MGTA est primordial car elle éduque les hôteliers, les DMC et les TO sur les choses à faire et à ne pas faire.

Regroupant les professionnels du golf, la MGTA a pour objectif de promouvoir le golf à l’étranger et de répondre aux besoins d’une clientèle dite « haut de gamme ». Alain Lenoir, président de la Mauritius Golf Tourism Association, revient dans l’entretien qui suit sur le lancement du Golf Pass en mai dernier, la présence de la Mauritius Golf Tourism Association (MGTA) sur les différents salons et la collaboration avec la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA). Alain Lenoir, quel a été l’objectif premier en créant la MGTA ? La MGTA existe depuis 4 ans mais qui a commencé à prendre forme en 2016. Elle regroupe les différents directeurs de golfs à Maurice, soit les représentants des neuf parcours présents sur l’île. Notre objectif premier est de promouvoir le golf à Maurice et sur les différents salons à l’étranger. Nous mettons en avant les différentes expériences golfiques proposées par la destination mauricienne et communiquons aussi sur le fait que le golf n’est pas uniquement réservé aux résidents d’un golf resort.

Le Golf Pass revient pour la troisième année consécutive. Y a-t-il eu des retombées des deux précédentes années ? Le Golf Pass a pour objectif de venir booster le golf pendant la basse saison et de permettre aux golfeurs de jouer sur un minimum de deux parcours différents. C’est un concept qui a été adopté ailleurs et qui pourrait être bénéfique pour la destination. Malheureusement les résultats ne peuvent être mesurés que sur le long terme.

En quoi la MGTA apporte-t-elle un plus dans la promotion du golf mauricien ? La MGTA permet une promotion plus cohérente du golf. Nous ne faisons pas la promotion d’un golf mais du golf dans son ensemble. Lorsque vous rencontrez un golfeur de Chine ou d’Europe il s’intéresse à ce que peut lui offrir l’île Maurice en termes d’expérience golfique. Se réunir sous une seule ombrelle permet de parler d’une même voix et d’aller dans la même direction. Il est aussi bon de souligner que la MGTA travaille de concert avec la MTPA pour promouvoir la discipline sur les différents marchés.

Quels sont les projets à venir pour la MGTA ? Le plus gros projet que nous avons avec la MTPA c’est de créer deux évènements golfiques et ainsi faire la promotion de la destination sur certains marchés. Cela apporterait plus de visibilité. Aussi nous sommes en concertation avec la MTPA pour que le golf soit représenté sur les principaux salons. Il est aussi important de recadrer les professionnels du tourisme afin qu’ils parlent le même langage et que le produit vendu corresponde au produit que retrouvera le golfeur à son arrivée à Maurice.

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Hospitality Plus réunit les professionnels du tourisme autour du golf

L

es professionnels du tourisme s’étaient réunis le 22 avril dernier sur le parcours de golf de Tamarina pour disputer la troisième édition du Mauritius Tourism Golf Trophy. Cette compétition organisée par Hospitality Plus a vu la participation de 120 professionnels du tourisme. Ce challenge très convivial était placé sous le signe de la bonne humeur et de la camaraderie. La plus haute marche du podium est revenue à Hugo de Senneville. Raoul Maurel et Manuel de la Rosa complètent le trio. De nombreux lots ont récompensé les plus performants, à

SUCCÈS DU PREMIER SUN GOLF TOUR

l’instar des billets offerts par Air Mauritius, des séjours dans les hôtels, des machines à café Nespresso. Ce rendez-vous désormais inscrit dans l’agenda des décideurs hôtelier confirme l’importance du networking, la solidarité des acteurs du secteur privé et donne au golf une reconnaissance supplémentaire dans le cadre du développement et du management des activités touristiques. Devant le succès de cette édition, Philip Taylor, CEO de Hospitality Plus et organisateur de l’événement, a, d’ores et déjà, donné rendez-vous en 2018 pour un nouveau challenge.

LA RÉUNION

La première édition du Sun Golf Tour qui s’est tenue les 3 et 4 juin n’a pas déçu. Cette compétition golf de Sun Resorts en partenariat avec Bourbon Voyages a connu un franc succès avec plus de 30 Réunionnais inscrits. Les différents rounds de la compétition ont eu lieu sur les prestigieux parcours de l’île aux Cerfs Golf Club et du Four Seasons Golf at Anahita. Pour clôturer ce beau week-end golfique, une remise de prix suivie d’un superbe dîner de gala a eu lieu le dimanche 4 juin au Long Beach. Dans la catégorie homme, c’est Lucien Hoareau qui a remporté le tournoi tandis que Sylvie Rivière a remporté la catégorie femme. Grâce à un tirage au sort, Philippe Hoareau, un des participants est reparti, quant à lui, avec un séjour pour deux personnes au Long Beach. Sun Resorts continue de se positionner comme une destination golfique pour consolider sa stratégie, SunGolf. En effet, le Sun Golf Tour sera désormais un événement mensuel à Maurice avec le concours de trois golfs connus de l’île de La Réunion à savoir : le Golf Club du Colorado, le Golf du Bassin Bleu et le Golf Club de Bourbon.

SUN RESORTS PARTENAIRE DU GOLF CLUB DU COLORADO Sun Resorts est désormais partenaire du Golf Club du Colorado de l’île de La Réunion. Le premier événement commun organisé par les deux partenaires s’est tenu le week-end du 28 au 30 avril derniers. C’était la première des neuf médailles dont le groupe hôtelier mauricien est le partenaire officiel, et qui avait réuni plus de 110 golfeurs réunionnais. Le CEO de Sun Resorts, David Anderson, Marc Amelot, directeur de l’île aux Cerfs, ainsi que l’équipe de vente du groupe étaient également présents à cette compétition. Le week-end golfique s’est terminé par un superbe cocktail regroupant tous les participants. Cette première manche de la compétition a été remportée par Sabine Passelac et Adham Choucair, alors que Martine Grenier et Romuald Stervinou ont remporté respectivement un billet aller-retour pour l’île Maurice offert par Bourbon Voyages, et un séjour de trois jours pour deux au Long Beach. Pour Sun Resorts, ce partenariat avec le Golf Club du Colorado permet de consolider la stratégie « Sun Golf » du groupe. « Le groupe Sun Resorts est ravi de ce partenariat […] La proximité de l’île de La Réunion fait que les golfeurs peuvent profiter, le temps d’un week-end de nos hôtels ainsi que nos parcours de golf de qualité », a d’ailleurs déclaré Priscilla Guranna, responsable Marketing et Communication Golf pour le groupe Sun.

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GOLF

Heritage Resorts

Louis Oosthuizen co-designer du deuxième parcours aux côtés de Peter Matkovich Le deuxième parcours de golf 18 trous d’Heritage Resorts sera conçu par Louis Oosthuizen, vainqueur d’un Majeur, et par le célèbre designer Peter Matkovich. Le Heritage Golf Club a reçu le titre de « Meilleur parcours de golf » de l’océan Indien au cours des trois dernières années lors des World Golf Awards, récompensant la qualité et la notoriété du golf, et faisant apparaître le besoin pour le développement d’un deuxième parcours.

Pour sa part, Jonathan Menteath, directeur général de Heritage Golf Club a assuré que « c’est un véritable honneur pour Heritage Resorts d’impliquer Louis Oosthuizen et Peter Matkovich dans la coconception de notre deuxième parcours de golf ». « Leur expérience combinée de golfeur professionnel et de designer ainsi que leur passion commune pour les espaces naturels représentent la collaboration parfaite pour créer ce qui sera l’un des plus beaux parcours de l’océan Indien », a-t-il ajouté. En associant Louis et son expérience en tant que golfeur émérite et Peter Matkovich et sa longue expérience dans le design de golf, le deuxième parcours prévu pour fin 2019 sera une véritable œuvre d’art. Depuis son premier design, développé en 1975, Matkovich s’est imposé comme l’un des principaux concepteurs de parcours de golf dans le monde avec une capacité singulière à utiliser le cadre naturel pour créer des configurations intemporelles qui s’adressent aux golfeurs de tous niveaux. Grâce à sa passion pour la nature et son expérience de golfeur professionnel, il a créé des parcours parmi les plus spectaculaires d’Afrique : Arabella Golf Club, Pinnacle Point, Leopard Rock Golf Club, Silver Lakes Golf Club et Heritage Golf Club, et d’autres encore. Le deuxième parcours sera construit selon les standards du championnat, offrant ainsi aux clients de Heritage Resorts le choix entre 2 golfs de championnat. Le second parcours de championnat 18 trous se tiendra au pied des montagnes de Savanne, au milieu d’une nature luxuriante, bordant la réserve naturelle de Frédérica. Le paysage alentour conférera à ce nouveau parcours un caractère unique, les cours d’eau existants y seront intégrés pour proposer de superbes coups et enrichir le design du parcours.

Devenu joueur professionnel en 2002 à l’âge de 19 ans, Louis a aujourd’hui un beau palmarès à son actif en ayant remporté huit tournois européens tels que le Volvo Golf Championship (2013, 2014), et un Majeur, l’Open Britannique (2010). Il a également marqué l’histoire en marquant le premier Double Eagle sur le second trou d’Augusta, une première dans l’histoire du Masters. Louis est maintenant classé 17e mondial (mai 2017) et sa riche carrière de golfeur apportera énormément au design du nouveau parcours, faisant de celui-ci un passage obligé pour tout golfeur en visite à l’île Maurice ou dans l’océan Indien. « Ma passion pour le jeu m’a amené à explorer une autre de mes passions, le design de parcours de golf et je suis ravi de concevoir ce second parcours Heritage Resorts avec Peter Matkovich. Un projet plutôt exotique pour une première collaboration. Qui ne rêverait pas de concevoir un parcours sur une île paradisiaque comme l’île Maurice et plus précisément dans l’un de ses plus beaux resorts : Heritage Resorts. Je suis vraiment impatient de travailler sur les magnifiques terres de Bel Ombre et de créer un parcours de golf qui combine parfaitement challenge et plaisir », a-t-il déclaré.

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BIEN-ÊTRE

Premma Issur

Le bien-être à fleur de peau Elle épouse une philosophie du bien-être qui s’accorde à une parfaite harmonie du corps et de l’esprit. Premma Issur est la Spa Manager du Sofitel Mauritius L’Impérial Resort & Spa. Arrivée les idées plein la tête, cette adepte du bien-être absolu ne cesse de proposer de nouvelles expériences pour de nouvelles experiences sensorielles. Premma Issur compte 20 ans d’expérience dans le bien-être. Adolescente, elle avait un penchant pour l’esthétique, mais elle est entrée dans le métier un peu par hasard. « Après avoir découvert l’hôtellerie et plus particulièrement le spa, je me suis rendu compte que c’était ce à quoi j’étais destinée. J’ai, avant tout, été séduite par le côté relationnel, l’approche avec les clients, et les nombreuses rencontres. » Premma Issur se fera très vite remarquer. « On m’a dit que j’avais des mains guérisseuses et que je faisais du bien aux gens. » Si Premma commence sa carrière comme simple thérapeute, elle gravit très vite les échelons. Elle fera partie de l’équipe d’ouverture de l’hôtel Oberoi et accédera pour la première fois au poste de Spa Manager. L’envie de toujours approfondir ses connaissances et d’apprendre de nouvelles techniques ne la quittera pas. Les 10 années suivantes ont été marquées par de nombreux voyages mais les destinations ne sont pas anodines. « Je suis allée en Inde au Kerala pour me perfectionner dans l’ayurvéda. Mes séjours en Afrique du Sud m’ont permis de revenir avec de solides bases en réflexologie plantaire, massages aux pierres chaudes, bambou massage et les techniques de manucure entre autres. » Après l’Oberoi, Premma est appelée à gérer le spa du Maritim pendant plus de 6 ans. Après, une petite parenthèse sur le marché hors hôtellerie, elle descend à Bel Ombre pour s’occuper du Spa du SO Sofitel Mauritius. Elle y contribuera à la mise en place de plusieurs projets. « Ce fut très difficile de quitter le SO Sofitel après avoir donné beaucoup de moi-même. Mais j’avais besoin de challenge et le besoin de développer d’autres projets. » En septembre dernier, elle quitte Bel Ombre pour un autre hôtel du même groupe, le Sofitel Mauritius L’Impérial. Aujourd’hui Premma dit vouloir « Rallier les standards des SO Spa du groupe Accor, créer un spa menu en ligne avec les quatre piliers du groupe que sont le Sport, l’Alimentation, le Spa, le Sommeil. » Adepte du yoga, de la méditation, du reiki, - qui explique cette constante zénitude qui la suit – elle souhaite les intégrer au sein de l’établissement. « Mon but est d’offrir aux clients un séjour comprenant des expériences qui contribueront à leur bien-être. L’acupuncture, la naturopathie et la médecine chinoise pourraient venir compléter cette offre. Je veux aussi proposer des soins à base de produits locaux comme la papaye, le lait de coco, le sucre de canne. »

« Après avoir découvert l’hôtellerie et plus particulièrement le spa, je me suis rendu compte que c’était ce à quoi j’étais destinée. J’ai, avant tout, été séduite par le côté relationnel, l’approche avec les clients, et les nombreuses rencontres. » Premma est toujours à l’affût des nouvelles tendances. Elle avoue avoir tout récemment découvert la musique organique. Ses connaissances, elle les partage avec son équipe et les encadre en leur donnant des outils pour gérer les énergies.

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GASTRONOMIE

Flic en Flac

Sawasdee : saveurs et parfums de la Thaïlande Sawasdee, c’est le nouveau lieu de rencontre des amateurs de la cuisine asiatique, en particulier thaïlandaise. Situé sur la route principale de Flic en Flac, à gauche juste avant le rond-point devant Spar, le restaurant ouvert à la mi-avril, offre un cadre agréable à la fois pour le déjeuner et le dîner. Kannika Kaew Ka Long (plus connue comme Kanni), à Maurice depuis maintenant 15 ans, s’est investie à fond pour proposer une belle expérience culinaire de son pays d’origine. Kanni n’était pas chef dans son pays. Elle travaillait comme réceptionniste au Clud Med. Mais « comme tous les Thaïlandais, elle a appris à cuire dès son jeune âge ». Et c’est forte de ses connaissances qu’elle s’est lancée dans la restauration, il y a cinq ans, en s’installant à Flic en Flac. Devant subvenir seule aux besoins de sa fille, elle commence à faire des plats à emporter de chez elle, puis, se lance dans la confection de nems et autres wantan, ces succulents amuse-bouches désormais connus à travers le monde. Kanni fournit ainsi plusieurs restaurants dont celui du Hennessy Park

Kanni (à dr) et sa nièce qui fait la cuisine.

à Ébène avant d’ouvrir son premier restaurant au Morcellement du Domaine Anna. Bien vite, celui-ci s’avère trop petit, d’où la décision de s’installer dans le local du jour. Le Sawasdee offre une belle terrasse et quatre beaux kiosques dans un jardin où un bar richement décoré propose une ambiance très contemporaine. Au fond du jardin, un petit potager d’herbes apporte une belle touche de fraîcheur et surtout des parfums exotiques comme celui du galanga, du combava, du basilic thaï sans compter la citronnelle, tout ce qui est au cœur même de la cuisine thaïlandaise. « Je n’utilise que des produits frais et nous fabriquons nous-mêmes nos pâtes alimentaires ainsi que les pâtes de curry », explique Kanni. Assurément c’est ce qui donne à sa soupe Tom Yam, à son curry vert et à ses Pad Thaï, ce goût suave rempli de fraîcheur et de notes épicées et sucrées. En tout cas, c’est une belle expérience qui ne vous laissera pas indifférent. Réservation : 59089996

Nems et Wantans.

Le Green Curry.

Le Pad Thai. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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GASTRONOMIE

La Chamareloise

Une charcuterie artisanale d’exception

Si vous êtes amateurs de charcuterie et que vous aimez les produits artisanaux, les merveilles de La Chamareloise devraient vous plaire. Ouverte depuis décembre dernier, sur les hauteurs de Chamarel, cette charcuterie artisanale propose des produits de qualité faits par un passionné. Biltong de cerf, burger de cerf, fromage de tête, jambonneau demi-sel, jarrets de porc caramélisés, pâté, rillettes, saucisses… La liste des produits est encore longue.

recherche constante et conquête du marché : le défi était grand. Les pièces de charcuterie La Chamareloise sont issues d’élevages privés, gage d’une qualité 100 % artisanale. « Étant sur un terrain de chasse, nous sommes chanceux de pouvoir avoir nos propres cerfs. Il y a également des sangliers et nos cochons d’élevage viennent de Fabien Sauzier, éleveur porcin dont les bêtes sont sur les terres de Patrice d’Hotman à Mont sur Mont », souligne Éric Verger. Fabien Sauzier est un autre passionné de son métier. Ses bêtes sont ainsi élevées en semi-captivité. Le grand plus de La Chamareloise, c’est qu’Éric Verger reste flexible dans la fabrication de ses produits. Il est à l’écoute de ses clients et ne cesse d’apprendre pour améliorer ou élargir la gamme. Patrice d’Hotman n’est jamais très loin. Il apporte des idées constructives pour le bien de la marque. Pour découvrir les produits La Chamareloise, retenez trois adresses : The Market Restaurant à Curepipe, Point G à Rivière Noire et La Corbeille à Mapou. La Chamareloise propose aussi des plats préparés, du parmentier de canard ou encore un cochon à la broche pour les grandes occasions entre autres. Contact : 54 45 1213 Facebook : La Chamareloise

Derrière La Chamareloise, se cachent Éric Verger, dont la passion pour la charcuterie date de son enfance et Patrice d’Hotman de Villiers qui l’épaule dans cette nouvelle aventure. D’ailleurs, c’est sur les terres de ce dernier qui jonchent un terrain de chasse que La Chamareloise a ouvert ses portes. Un parfum gourmand émane des marmites en ébullition. Éric Verger s’adonne tous les jours à la préparation de ces délices. Il use de ses connaissances qu’il a puisées dans des bouquins, de ses années passées à travailler dans un Relais & Châteaux et dans un hôtel 5 étoiles, mais surtout de la chance qu’il a eue de côtoyer le meilleur ouvrier de France Charcutier, pour faire ce qu’il aime. Ne vous attendez pas à voir une cuisine avec un piano dernier cri ou un aménagement digne d’une cuisine d’hôtel de luxe. Éric Verger travaille avec les moyens du bord. Et c’est cette envie de toujours s’améliorer qui rendent ses produits uniques. Dégustations répétées,

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GASTRONOMIE

La Potinière : quand passé et présent se conjuguent

Adresse incontournable de la restauration à l'île Maurice, le restaurant La Potinière a récemment été relocalisé dans les champs de thé de la rue Lees, à Curepipe. Ce, pour le plus grand plaisir de ses fervents habitués et des amoureux de la bonne cuisine. Visite guidée des nouveaux locaux.

qui ont régalé tant de gourmets depuis une cinquantaine d'années. L’objectif de Priscille Desvaux de Marigny est de proposer une cuisine familiale, généreuse, et surtout authentique, et sans impasse sur la qualité toujours au top niveau. Le choix des ingrédients est donc crucial, raison pour laquelle le restaurant dispose d’une carte d'été et d’une carte d’hiver. Ainsi, les mets sont toujours de saison. Par exemple, les entrées d'été font la part belle aux crudités, carpaccios et autres plats froids, tandis qu’en hiver on se régale de soupes, potages et autres veloutés. Parmi les nouveautés, notons la présence d’une délicieuse tempura de légumes aux trois sauces, d’un filet de bœuf baignant dans son jus parfumé aux truffes, ou encore d’une succulente bavaroise à la goyave de Chine et son crumble, entre autres. Les habitués se jetteront quant à eux volontiers sur le fameux gratin de crabe, le soufflé de palmiste et de crevettes en sauce rouge, et surtout sur l’incontournable « bougrement bon », célèbre moelleux au chocolat signé La Potinière. Des recettes classiques datant toutes de l'époque de l’ouverture du restaurant… Cette cuisine raffinée et généreuse est sublimée par une très belle carte des vins, comprenant des crus soigneusement sélectionnés par des cavistes expérimentés pour s’accorder avec les plats. Lesquels sont très accessibles, car vendus avec une marge minime. Voilà de quoi s’offrir un bon festin dans un cadre charmant, convivial et esthétique où vous serez assuré de divinement bien manger.

Posé au milieu des champs de thé centenaires de la famille Corson, le nouveau La Potinière a de l’allure. Le fameux restaurant de Curepipe a quitté fin mars son adresse historique de l’avenue Churchill où il résidait depuis son ouverture en 1968, pour un nouveau cadre enchanteur. Que l’on soit installé en terrasse ou en salle (l'intérieur est doté de grandes baies vitrées), le regard est sans cesse attiré par les extérieurs verdoyants et les cueilleuses de thé en plein travail. Difficile de croire que l’on puisse être autant dépaysé dans un restaurant de Curepipe, et pourtant... « L’ancien restaurant ayant fait son temps, nous voulions lui donner, avec cette nouvelle adresse, un nouveau départ, le rendre un peu plus moderne, tout en gardant l’esprit qui a fait son succès », explique Priscille Desvaux de Marigny, la gérante. Le nouveau local est l’incarnation même du mariage entre la riche histoire de La Potinière et ce nouvel élan de modernisme. Les baies vitrées et les murs blancs, tout comme les plantes vertes suspendues, sont résolument d’inspiration contemporaine. Toutefois, de nombreux éléments du décor donnent un cachet vintage aux lieux, à l’image d’immenses portes en bois du XIXe siècle. Il en est de même pour un antique piano à queue ou un vieux sofa de l'ère victorienne posé face à un poêle d’aspect beaucoup plus moderne. La carte a également été revue pour répondre aux attentes culinaires de la nouvelle génération, tout en conservant les plats incontournables

Tél : 676 2648 / 670 2648 Email: management@lapotiniere.mu

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GASTRONOMIE

Un chef, un menu

Hemen Ramtohul : le succès grâce à l’humilité et la persévérance Le succès d’une carrière se construit souvent à force de persévérance. Ce n’est pas le chef exécutif d’Anahita The Resort qui nous dira le contraire. Venant d’une famille modeste, Hemen Ramtohul est entré dans le monde de la cuisine relativement tard car il a dû s’essayer à d’autres métiers avant de pouvoir se payer une formation. Maçon, laboureur, aide chauffeur sur les camions, ouvrier textile, il aura tout connu avant de tenter sa chance dans l’hôtellerie, un secteur qui l’attirait. Et même si sa candidature est acceptée une première fois à l’École Hôtelière d’État, alors aux Casernes, il ne pourra pas suivre les cours faute d’argent, le transport étant trop cher de son village, Caroline, près de Bel Air, jusqu’à Curepipe. Il va de nouveau retourner au travail et économiser suffisamment pour une nouvelle application. La seconde sera la bonne et lui ouvrira la porte vers une belle carrière. C’est Mougam Periatambee, responsable de formation, qui va lui faire une première ouverture sur le monde de l’hôtellerie. Puis, durant ses études, il a la possibilité de faire un stage au St Géran et sera remarqué par le chef Mesh Boyjonauth et le sous-chef, Virjanand Kallooa (aujourd’hui chef exécutif de l’hôtel Ambre). « Ils m’ont appris la discipline, la rigueur et le sens du devoir ». Après ses études, il entre au Touessrok où il restera 15 ans sous l’aile bienveillante du chef, Nalam Nastilly. Ce dernier, confiant en ses capacités, lui offre la possibilité de faire de nombreux stages à Singapour et surtout en France dans des établissements étoilés. Il ira ainsi à Tours chez le Chef Jean Bardet, dans le Périgord au restaurant Le Centenaire et à Nice au restaurant Le Negresco. Le jeune Hemen a aussi beaucoup appris des chefs qui venaient faire des semaines culinaires au Touessrok, dont Michel Roux et Jacques Duvelec. Au début des années 2000, Hemen Ramtohul tente une nouvelle aventure à l’ex-Legend (aujourd’hui LUX* Grand Gaube) comme Executive sous-chef. Il y restera sept ans pendant lesquels il travaillera avec Christophe Basso, Fabio di Poli et Jean-Jacques Huchet, notamment. « C’était des chefs différents avec des styles différents. J’ai pris tout le meilleur d’eux. Après 15 ans passés en opération pure, j’ai aussi appris les bases de l’administration ». Ce qui va l’aider quand il reçoit la proposition de travailler comme Chef exécutif à Anahita The Resort il y a cinq ans de cela. Après l’appréhension du début, il est rassuré par le soutien de JeanJacques Huchet, devenu entre-temps Resident Manager d’Anahita. Hemen Ramtohul impose très vite sa signature. Aujourd’hui, outre le restaurant Origin, présent dès le début, il s’occupe aussi du restaurant du Domaine de l’Étoile et du tout nouveau restaurant gastronomique,

Signature. Homme de défis, Hemen reste très humble dans son succès et attaché à ses racines. Il se sent ainsi très concerné par la cuisine mauricienne et son développement futur et regrette que jusqu’ici « dans la plupart des grands hôtels mauriciens, la cuisine mauricienne soit reléguée au traditionnel buffet ». Lui œuvre pour que la cuisine mauricienne soit rétablie dans ses droits et c’est ainsi qu’il nous propose dans son menu inspiré du terroir, une entrée en hommage à son père, Solaye, vendeur de dal puris.

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CAMARON SAUCE ROUGE, DAL PURI DE MON ENFANCE ET ACHARDS SOLAYE Ingrédients pour 10 personnes Camarons U10 1,5 kg Ail 100 g Gingembre 100 g Oignons rouges 200 g Cumin 100 g Coriandre fraîche 200 g Échalote 150 g Pomme d’amour 400 g Tamarin 100 g Thym 50 g

Purée de tomate 200 g Piment sec 20 g Huile végétale 20 cl Feuille de cari Grain de coriandre 20 g Sel fin 5 g Poivre noir 3 g Brèdes songe 1 kg Dal puri 10 pièces Achards mangue

Préparation Après avoir décortiqué les camarons, les assaisonner avec du sel et du poivre. Puis les poêler avec de l’huile d’olive et beurre mousse quelques minutes. Réservez.

pendant 25 minutes Ajouter de la coriandre fraîche à la fin et passer au mixer. Étouffée de Brèdes songe Suer oignon, ail, gingembre écrasé et feuilles de cari, thym et piment sec. Ajouter les brèdes songe et laisser cuire doucement jusqu’à obtenir une purée. Ajouter le tamarin et la pomme d’amour. Assaisonner et garnir avec la coriandre et l’échalote.

Sauce rouge Suer les carapaces de camarons dans une marmite d’huile végétale bien chaude avec la moitié de la garniture oignons, thym, ail, gingembre et feuilles de cari, cumin, pomme d’amour, purée de tomate et piment sec. Mouiller à hauteur des ingrédients et cuire pendant 45 minutes à feu doux. Passer le bouillon au chinois et réserver. Suer le reste de garniture. Rajouter le bouillon et laisser réduire

Dressage Garnir les dal-puri de l’étouffée de brèdes songe étouffées et achards de mangue. Roulez bien serré. Posez les camarons et accompagnez de la sauce rouge.

CARRÉ D’AGNEAU EN CROÛTE DE FEUILLE DE CARI, AROUILLE AU BEURRE SALÉ, CHUTNEY DE BRINGELLE Ingrédients pour 10 personnes Carré d’agneau 3,5 kg Aubergine (ou bringelle) 3 kg Arouille violette 2 kg Chapelure 50 g Feuille de cari 50 g Thym 50 g Beurre salé 100 g Sel fin 10 g

Poivre noir 10 g Oignon 100 g Coriandre fraîche 10 g Pomme d’amour ou tomate 100 g Bringelle «Angive» 100 g Citron 50 g Huile d’olive 5 cl Jus de viande 1 lt

Préparation Mélanger de la chapelure avec des feuilles de cari préalablement frites dans de l’huile chaude, bien égouttées et écrasées dans un mixer. Mariner le carré d’agneau avec sel, poivre et la croûte de feuille de cari. Poêlez à l’huile olive et beurre mousse. Terminez la cuisson au four à 180 degrés environ 25 minutes. Grillez l’aubergine au feu de bois quatre épices ou au four. Enlevez la peau délicatement et faire une purée avec les oignons ciselés, dès de tomates, coriandre, jus de citron, huile d’olive et sel.

Épluchez l’arouille et faites blanchir à feu doux. Découpez en tranches épaisses et rissolez avec du beurre salé. Coupez les bringelles « angive » en fines lamelles. Faire dégorger au sel. Frire comme des chips Dressage Dressez le chutney dans une assiette et posez le carré d’agneau dessus. Posez deux tranches d’arouille, herbes fraîches et chips « d’angive ». Accompagnez avec une sauce au thym.

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Festival culinaire créole by Azuli

Toutes les saveurs des Mascareignes dans votre assiette Belle initiative que celle du Radisson Blu Resort pour mettre en lumière la réouverture de son restaurant à la carte situé au cœur du Domaine d’Azuri. À l’image du menu concocté par le chef Sébastien Miraux, l’Azuli fait la part belle tout en finesse et en élégance aux plats créoles typiques des îles des Mascareignes.

toutefois en rien la recherche de saveur du chef Miraux. Dans l’assiette, cela a peut-être un air très moderne, mais en bouche, les ingrédients ont les mêmes goûts ensoleillés que ceux des recettes traditionnelles de nos îles. Les ourites rodriguaises sont sublimement safranées, la viande du Ti jacques boucané est boucanée à point, la purée d’arouille mauricienne est d’une rare délicatesse… « L’objectif est de proposer des plats typiques de chaque île en les présentant de manière contemporaine, tout en conservant tous les arômes et le goût de la recette d’origine », explique Mehdi Mora, Cluster General Manager des établissements Radisson Blu à Maurice. Un concept bien ficelé qui a régalé les convives du festival culinaire créole, tous ravis de pouvoir goûter aux mets typiques de la région « rehaussés » par le savoir-faire du chef Miraux. Le tout servi dans un cadre enchanteur, qui rappelle les vieilles maisons coloniales d’antan avec les carreaux en céramique noir et blanc qui tapissent le sol et des lustres en cages d’oiseaux suspendus aux poutres en bois du plafond. L’Azuli accueillera d’ailleurs régulièrement des expositions photos ou de peinture, des concerts live, et bien d’autres performances artistiques ou culinaires, toujours dans le thème des îles des Mascareignes. Un vrai sanctuaire de la grande cuisine des îles…

Pour fêter la réouverture de son superbe restaurant dînatoire, l’Azuli, le Radisson Blu Azuri Resort & Spa a frappé fort. Durant un weekend de découvertes gustatives, le restaurant a accueilli un chaleureux festival culinaire créole, dont les vedettes n’étaient autres que les traditions gastronomiques des Mascareignes. La carte proposée par le nouveau chef Exécutif, Sébastien Miraux, met en effet en lumière les plats typiques de La Réunion, de Maurice et des Seychelles, tout en les présentant de manière élégante et moderne. Le résultat est un véritable feu d’artifice visuel et gastronomique. La présentation est réellement sublime, chaque plat étant conçu avec une précision infinie et un sens du détail inouï. « On dirait de petites villes miniatures » s’exclamera, charmée, l’une des invitées durant la soirée. Cet effort presque architectural dans la présentation n’éclipse

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St. Regis Wine Experience

Un accord mets et vins tout en émotion Faire une association de vins issus d’une viticulture qui préserve l’environnement et laisse le terroir s’exprimer avec des plats d’un chef grandement doué et dont la cuisine est très audacieuse. C’est le résultat de la première soirée St. Regis Wine Experience de The St. Regis Mauritius Resort qui s’est tenue le 3 juin dernier. L’émotion était au rendez-vous. La cuisine du chef exécutif de The St. Regis Mauritius Resort, Nicolas De Visch, peut être qualifié d’audacieuse. Il joue avec les différentes saveurs pour sublimer des produits et maîtrise à la perfection les associations pour nous laisser cette impression que nous redécouvrons les plaisirs d’une cuisine hautement raffinée. Cette soirée a débuté par la présentation d’un vin d’exception, Château de la Selve, Saint-Régis 2014, un vin blanc avec un nez aromatique et minéral aux arômes de pêche, agrumes et note mentholée. Les vignerons du domaine, Benoît et Florence Chazallon avaient fait le déplacement pour présenter quelques vins de leur domaine et notamment le Saint-Regis issu d’une culture biologique et biodynamique.

Pour la première du St. Regis Wine Experience, le chef exécutif s’est entouré de sa brigade pour travailler sur des plats en accord à la perfection avec des vins du Château de la Selve et du Domaine Jolivet, dans la région de la Vallée du Rhône en France et du Domaine Bernard Defaix en Bourgogne. « C’est un travail très délicat

L’Ombrine dorée au miso et miel, Bok choy pimenté à l’ail.

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GASTRONOMIE

Le canard mariné, son cromesquis au foie gras et sa purée de céleri-rave.

qui nous a demandés deux semaines pour arriver au résultat souhaité. Il nous a fallu goûter les différents vins et trouver les bons accords qui permettent un équilibre parfait. » L’accord le plus évident fut d’associer le Domaine Jaegar Defaix Rully 1er Cru Rouge 2014 à un canard mariné, un cromesquis au foie gras et une purée de célerirave. Pour sublimer ce vin, le chef avait mariné le canard dans du vin rouge, de l’anis étoilé, de la cannelle et de l’écorce d’orange. Ce Rully Premier cru s’est quant à lui avéré être une énorme gourmandise avec des notes de cerise et de cassis. Le plat le plus surprenant fut l’Ombrine dorée au miso et miel, Bok choy pimenté à l’ail. Un plat très puissant en bouche mais qui a su être apaisé par un Château de la Selve Rose l’Audacieuse 2015.

Benoit Chazallon, le vigneron, n’a pas manqué de souligner ce beau mariage avec ce vin qui en bouche, apporte de la finesse, de la fraîcheur et une grande persistance sur le fruit. Avec un Bernard Defaix Chablis 1er cru Cote de Lechets 2014, le chef a voulu apporter un côté crémeux en l’associant à un Rouget poêlé, risotto de palourde, Emulsion d’oursins et kalamansi. L’accord le plus complexe à réaliser selon le Chef Nicolas, fut celui du dessert. Le chef exécutif a travaillé de concert avec son chef pâtissier pour proposer une Variation de chocolat à la framboise Compote de cerise Morello et épices douces avec un Saint Joseph L’Instinct Domaine Jolivet, 2014.

Smitesh Heeroo, le F&B Operations Manager.

Benoît Chazallon expliquant la qualité de ses vins. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Chef pâtissier au Constance Belle Mare Plage

Nicolas Durousseau : la pâtisserie a désormais ses lettres de noblesse Après avoir longtemps fait la part belle à la création culinaire, le Festival Bernard Loiseau accorde désormais une place à part entière à la pâtisserie. La venue de Pierre Hermé y a grandement contribué, explique Nicolas Durousseau, chef pâtissier au Constance Belle Mare Plage, très content d’avoir pu travailler aux côtés du meilleur pâtissier du monde. Une collaboration qui lui a permis d’agrandir ses connaissances et travailler sur de nouvelles créations dans la mouvance de la rénovation de l’hôtel en 2016. « Avec la rénovation du Constance Belle Mare Plage, on a créé le Blue Penny Cellar, un restaurant à thème autour du vin. Il m’est alors venu l’idée de créer des « dessert-boutique » avec des rotations de pâtisseries sur deux semaines. On travaille avec des produits importés mais aussi locaux. On a ainsi créé un macaron au chocolat Orelys fabriqué par Valrhona à partir du sucre dark muscovado de Maurice, où l’on trouve des notes de réglisse qui se marient très bien avec la banane », nous dit Nicolas. « Au milieu, on met une ganache rafraîchissante comprenant une compotée de banane, d’ananas victoria de Maurice, de fruit de la passion et de la mangue. Tout autour il y a des boules surmontées de ganaches émulsionnées Orelys avec sur le dessus une fine gelée de yuzu pour apporter une amertume. Le macaron est jaune pour rappeler une des couleurs du drapeau mauricien ». Nicolas ajoute que d’autres créations sont proposées sur les restaurants Indigo, La Case et Deer Hunter à partir du thème prédominant. Mais Nicolas ne se contente pas de faire de belles et délicieuses créations. Il est aussi très impliqué dans la transmission de connaissances. Depuis quatre ans, il s’occupe de formation à l’académie de Constance. Une formation qui n’est pas cantonnée aux techniques de base mais aussi à l’histoire de la pâtisserie. « La

formation est essentielle sinon on perd ses standards et la qualité s’en ressent. S’ensuivent de mauvais commentaires et une désertion de la clientèle. Mais il est important de connaître l’histoire de son métier. La pâtisserie a une histoire d’une dizaine de siècles. Il faut donner des repères historiques : qui a créé la pâte à choux, comment la fève de cacao est partie de Vera Cruz au Mexique pour arriver en Europe, comment le cacaoyer a été planté en 1822 en Afrique », explique-t-il avec passion. Pour Nicolas, aujourd’hui les jeunes font ce métier parce qu’ils ont vu le côté bling-bling à la télé ou sur les réseaux sociaux. D’où l’importance de leur expliquer qu’il y a « un côté sensoriel, tactile à développer en travaillant aux côtés de différents chefs, se construire son propre édifice à partir de différentes expériences ».

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Le Morne

Découvrez le Wapalapam Island Eatery Sur la route du Morne, au rond-point en face de l’hôtel Le Paradis, nous avons découvert une nouvelle adresse gastronomique, le Wapalapam Island Eatery. Début juin, le restaurant n’était pas encore ouvert officiellement mais le chef Willibald Reinbacher nous a fait l’amitié de nous présenter ses créations culinaires qui à coup sûr, raviront le palais des connaisseurs. Les lecteurs de Côte Nord sont désormais familiers du Chef Willi qui a fait les beaux jours du Shanti Maurice. Il s’est fait remarquer par sa créativité débordante et sa quête inassouvie de goûts nouveaux et anciens. Une quête qui a abouti à une cuisine de l’océan Indien dont il en a fait un livre, Aquacasia, qui est devenu un best-seller au niveau mondial. Aujourd’hui, le Chef Willi a décidé de voler de ses propres ailes et d’offrir à un public plus large la possibilité de goûter sa cuisine remplie de saveurs d’ici et de la région. Pour cela, il s’est associé à Rock Flanders qui s’est occupé de tout l’aménagement et la décoration. Le résultat est bluffant. Dans un décor épuré, des meubles faits à partir de bois de mahogany et de teck apportent une touche chaude et conviviale. Il y a comme une ambiance de « taverne chic », tout à fait dans l’esprit insulaire. D’où, l’appellation « Island Eatery ». La cuisine du chef Willi est à la fois saine et goûteuse. Ouvert tôt le matin pour le petit-déjeuner et jusqu’au soir pour le dîner, le Wapalapam Island Eatery, offre un choix de plats à la fois simples et travaillés dans la présentation et la recherche des saveurs. Entrée froide ou chaude, le Tiffin classique de curry, riz et chutney, les grillades et les sautés au wok vous sont proposés, soit une

Rock Flanders et Willi Reinbacher.

trentaine de plats à l’appellation qui fait saliver. Salade César Wapalapam au poisson salé, calamar fondant au sel et au poivre, poisson en feuille de bananier au coco et limon, crevettes géantes à la sauce au beurre citronné, filet de bœuf au beurre persillé et riz frit rodriguais au poisson salé en sont quelques-uns qui devraient vous inciter à découvrir cette nouvelle adresse désormais incontournable dans le sud-ouest de l’île. Infos réservations 4505641 Facebook Wapalapam Mauritius

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Shangri-La’s Le Touessrok

Retour émouvant de Jacqueline Dalais là où tout a commencé On ne présente plus Jacqueline Dalais, véritable monument de la gastronomie mauricienne, dont le talent a depuis longtemps dépassé nos frontières. Propriétaire d’une des meilleures tables de l’île, La Clef des Champs à Floréal et traiteur au Parlement, Jacqueline avait ouvert,il y a fort longtemps, son premier restaurant à l’est de l’île sur le terrain qui abrite aujourd’hui le Shangri-La’s Le Touessrok. 40 ans après, elle a fait un retour émouvant sur les terres de ses débuts pour proposer un menu bien à elle.

Le restaurant d’avant.

Le chef exécutif du Shangri-La’s, Emmanuel Pauliat avec Jacqueline Dalais.

Capuccino d’oursins.

Les douceurs de Jacqueline. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Ce vendredi 2 juin quand nous arrivons au Republik Beach Club & Grill du Shangri-La’s Le Touessrok, nous retrouvons Jacqueline, en véritable maîtresse de maison, se déplaçant de table en table, toujours avenante et souriante, expliquant avec volubilité la préparation de ses plats. Elle semble n’avoir jamais quitté ses lieux. Pourtant, elle nous confie, la larme au bord l’œil, son émotion de revenir ici. « Je suis heureuse de pouvoir proposer ma cuisine ici de nouveau. Depuis l’ouverture de l’hôtel, aucun directeur ne m’avait jamais invitée. Je remercie Bernhard Haechler pour ce geste qui me touche énormément ». A la veille des 40 ans de l’établissement, le directeur de l’hôtel a souhaité ancrer l’établissement dans son histoire. L’hommage à Jacqueline Dalais est effectivement un geste très fort car elle apporte à la fois un brin de nostalgie mais aussi un souffle nouveau à cet établissement iconique. Son menu inspiré des plats traditionnels que l’on servait aux hôtes prestigieux parmi lesquels la Princesse Anne, le chanteur belge Jacques Brel et l’actrice française Brigitte Bardot, tout au long des années 1960 et 1970, sera proposé une fois par mois au Republik Beach Club & Grill, un restaurant stylé en bord de mer avec son bar élégant, son lounge au style bohème et ses tables conviviales. Ce sera l’occasion de goûter le célèbre cappuccino d’oursins de Jacqueline, sa langouste à la sauce rouge sur des cœurs de palmier braisés, son filet de poisson enrobé dans une feuille de banane, sauce citronnelle et gingembre, sa longe de cerf rôti dans sa marinade d’antan, sans oublier ces douceurs. « C’est une cuisine française qui parle le créole », précise Jacqueline avec malice. Ce qui est sûr c’est que ce menu est bon, unique et empreint d’émotions. Réservation 402 7400 sltr@shangri-la.com

Langouste à la sauce rouge.

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Shanti Maurice

La Kaze Mama : l’authentique cuisine mauricienne Dîner chez l’habitant est une belle expérience pour les voyageurs à Maurice. Mais parfois quand le déplacement pose des inconvénients, il est tout aussi bien que l’habitant vienne à l’hôtel. C’est ce que propose le Shanti Maurice à ses clients mais aussi aux non-résidents à travers La Kaze Mama. Un voyage culinaire dans les saveurs mauriciennes traditionnelles avec la chaleur de Grand-mère qui prépare les plats avec amour.

La Kaze Mama est synonyme pour les Mauriciens d’ambiance familiale, de confort et du bien manger. En installant cette cuisine dans le jardin potager de l’hôtel, le Shanti y a ajouté un cadre champêtre qui donne une atmosphère bucolique. C’est sous un long préau recouvert de lianes de fruits de la passion que sont installées les tables en bois brut. En face, Grand-mère et ses filles s’affairent dans la bicoque en bois et tôle à préparer les faratas qui vont accompagner les plats qui attendent dans les marmites noires en fonte. Curry d’agneau, fricassée de fruit à pain, rougaille de poisson, soupe de dal, soupe de chouchou… Bien évidemment dans la pure tradition mauricienne, il ne faudra pas oublier les chutneys de coco, les salades de palmiste, les achards de légumes, le piment écrasé. Le choix est difficile. « Le mieux est de prendre un ou deux mets à la fois avec le farata ou le riz afin de mieux apprécier », nous conseille une des filles. Et pour manger bien mauricien, oubliez les couverts et prenez plaisir à manger à même les doigts. Pour finir, vous aurez au dessert un choix de « mithai », les sirupeuses pâtisseries indiennes, parmi les ladoos, les gulab jamoons, les gâteaux coco ou le sutalfine. Bon appétit. Réservations 603 7200

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Laissez-vous séduire par le Sud Sauvage

CREDIT IRT : Emmanuel Virin

La Réunion


CREDIT IRT : Stéphane Godin

Le Sud de l’île de la Réunion séduit les visiteurs pour de nombreuses raisons. Cette partie de l’île, communément appelée le Sud sauvage, offre de très beaux paysages, de belles rencontres et des émotions intenses. En sillonnant la côte sauvage battue par l’océan on découvre des plages, des terres volcaniques, des traces d’éruptions des années 70 à 2000 et des villages créoles au charme fou. Découvrir le Sud de l’île sœur, c’est apprécier son art de vivre et son accueil chaleureux. Avec un riche patrimoine et des panoramas renversants, cette partie de l’île est un concentré de tout ce que peut vous offrir l’île de la Réunion. Depuis le mois d’avril, Air Mauritius propose deux vols quotidiens Maurice-Pierrefonds. Ajoutez à cela les vols directs qu’opère Air Austral sur Maurice, l’Aéroport de Pierrefonds booste les arrivées en vantant ses atouts. Le salon Vetyver, salon de l’aéroport, vous accueille avant votre départ et offre de nombreux avantages comme profiter d’un service d’exception avec petits canapés, champagnes ou boissons péi, wifi gratuit… Le Sud Sauvage, c’est aussi le Cirque de Cilaos, l’Entre-Deux, l’Etang-Salé, Le Tampon, la Plaine des Cafres, Les Makes, Les Avirons, le village du Tévelave, Petite Île, Grande Anse, Saint-Joseph, SaintPhilippe, Saint-Louis et Saint-Pierre. Choisir un hébergement dans le Sud, notamment à Saint Pierre, offre la possibilité de faire du shopping, de profiter de la night-life, d’un front de mer très animé en fin de semaine et en week-end, d’un marché forain coloré et parfumé, et d’être à proximité de nombreux sites incontournables de l’île. Parmi, le Cirque de Cilaos avec ses thermes dont la réputation n’est plus à faire, la maison de la broderie unique au monde, les nombreux sentiers de randonnées et surtout l’ascension du Piton des Neiges. Après Cilaos, place à une route où le parfum du curcuma se mêle à celui de la vanille. Vous l’aurez compris, nous sillonnons la route

entre St Joseph et St Philippe. Appelée capitale du « safran péi » par les habitants de l’île, la Plaine des Grégues est un des arrêts incontournables. Vous pourrez découvrir l’histoire de la fabrication de la poudre d’or en visitant La maison du curcuma. Profitez de cette virée pour un petit pique-nique au bord de la rivière Langevin à St Joseph. Cet endroit est très fréquenté en week-end. Si vous avez de la chance de tomber sur un producteur de vanille, ne manquez pas de l’accompagner sur sa plantation pour qu’il vous fasse découvrir sa passion pour cette gousse tant convoitée dans la cuisine. Mais c’est pour l’Entre-Deux, situé entre St Louis et St Pierre que nous avons craqué. Ce village qui réunit douceur de vivre et charme des maisons créoles, montre l’attachement des habitants au patrimoine architectural. C’est d’ailleurs l’un des deux seuls villages de La Réunion où toutes les maisons possèdent une architecture particulière. Elles sont généralement en bois, possèdent un toit en tôle et une varangue (petite terrasse à l’avant des maisons). L’Entre-Deux regorge

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OCÉAN INDIEN

aussi de magnifiques paysages dont on ne se lasse pas. De nombreux sentiers de randonnées invitent famille ou randonneurs aguerris à découvrir autrement cette partie l’île. N’hésitez pas à visiter les artisans qui travaillent le Choca.

Et les plages…

CREDIT IRT : Emmanuel Virin

Parmi les plages qui méritent un arrêt figure celle de l’Étang Salé avec son immense plage de sable noir et que se partagent baigneurs, plongeurs et surfeurs. Puis à St Joseph, vous avez Manapany-lesbains, une halte idéale pour la baignade, et qui offre une piscine maritime composée d’enrochement basaltique. Cet espace littoral assure un spectacle magnifique, celui du battement incessant des vagues à l’encontre des côtes abruptes du Sud Sauvage. Sur la route menant au bassin de baignade, vous découvrirez les ruines de l’embarcadère des Kervéguen ainsi que les vestiges d’un vieux four à chaux. Notre coup de cœur reste incontestablement la plage de Grand Anse. Avec ses cocotiers, Grand Anse mérite qu’on s’y attarde pour apprécier la beauté des lieux. C’est une plage de sable blanc qui se situe entre le piton Grands Bois et les falaises vives à l’est de Grands Bois. C’est la dernière du sud avant que ne commence un linéaire côtier composé essentiellement de falaises qui s’étendent de Petite-Île à Sainte-Rose. A visiter/ A faire : Croc Parc, ferme de crocodiles Fenêtre des Makes : point de vue sur Cilaos Saga du Rhum Domaine du café grillé La Maison du Volcan Maison du curcuma à la Plaine des Grègues

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La Réunion

Le Tamarinier de l’Inde : Là où règne l’authenticité Les chambres d'hôtes ont une place bien à elles dans le paysage touristique réunionnais. Elles convoitent de nombreux touristes pour leur authenticité et cette rencontre avec la population locale. Les maisons d'hôtes, c'est une histoire de terroir, de partage et d'accueil sur mesure. Mais c'est aussi la garantie d'un séjour unique. Le Tamarinier de l’Inde, à l’Éperon, regroupe toutes ces valeurs. En faisant route vers l’Éperon, dans la région ouest de La Réunion, on était loin de se douter qu’on pourrait tomber sur une petite adresse discrète mais unique. Ce village connu pour l’artisanat local dans lequel règne une atmosphère reposante, est le lieu idéal pour la flânerie, la rencontre avec les artisans et créateurs d'aujourd'hui. C’est ici que Jean Claude et sa compagne Fernande ont ouvert une maison d’hôtes ; Le Tamarinier de l’Inde. Le charme de cette maison créole opère d’entrée. Le jardin tropical, très ombragé, compte plusieurs arbres fruitiers. La petite varangue est une invitation au farniente dans un calme absolu. Le Tamarinier de l'Inde est labellisé Gîtes de France et met deux chambres, dont une accessible aux personnes à mobilité réduite, à disposition des clients. D'une superficie de 72 m² environ, cette maison créole offre tout le confort nécessaire pour un séjour inoubliable. Climatisation, TV écran plat, salon, CanalSat et WIFI sont disponibles. Chaque chambre bénéficie de son parking privé. Une cuisine est aussi disponible avec supplément. Mais le charme de cette maison authentique est sans conteste ses propriétaires. Ce couple de retraités représente toute l’hospitalité réunionnaise. Jean Claude excelle en vous contant l’histoire de la Réunion, de la vie sur cette île et partage sa bonne humeur autour d’un petit verre de rhum péi. Quant à Fernande, elle ne manque jamais de vous faire découvrir la richesse culinaire de La Réunion. Discret mais à la fois disponible, le couple fera de son mieux pour rendre votre séjour mémorable. Outre le calme et ce sentiment de bien-être que peut procurer l’endroit, Le Tamarinier de l’Inde possède des atouts considérables. Il se situe proche de toutes les randonnées notamment du Maïdo et de Mafate mais également des plages de l’ouest à l’instar de La Saline ou de l’Ermitage. Le musée de Villèle, l’aquarium de Saint-Gillesles-Bains et le marché artisanal de l’Éperon sont à proximité. Contact : (+262) 9 70 35 26 43

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La Réunion

Ayapana vous invite à faire le plein de sensations La Réunion est connue pour être le paradis des randonneurs, et de ceux avides de moments intenses et inoubliables. Rien de mieux que chausser ses baskets pour vivre l’île Intense. Plusieurs prestataires offrent différentes activités comme la rando, le VTT, le trail ou tout simplement l’animation nature. Ayapana Île de la Réunion en fait partie.

Emprunter un sentier qui vous mène à un point de vue à couper le souffle, faire l’expérience d’un dépaysement verdoyant où quiétude se mêle aux sensations fortes. Voilà en quelques mots ce que vous propose Alexis Vincent, guide professionnel et moniteur VTT (BEES d’Alpinisme 1°). Ce passionné de l’agroécologie tropicale est également animateur nature. Ce sont de circuits incontournables qu’on retrouve chez Ayapana :

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CREDITS PHOTOS : Teten Prod

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le Piton de la Fournaise, le Piton des Neiges, Mafate, Cilaos, Salazie, Grand Étang, Grand Bassin, le Maïdo, le Grand Bénard, la Roche Écrite, Bélouve, le Trou de Fer et tant d’autres. Découvrir les charmes de cette île à travers plusieurs activités avec une bonne dose d’authenticité est possible avec Alexis. Il vous emmène en randonnée dans le cirque de Mafate, le vrai paradis des randonneurs, ou au bord du cratère du Piton de la Fournaise pour contempler un paysage lunaire. Ayapana Île de la Réunion offre aussi la possibilité de faire une randonnée au cœur de la forêt primaire pour admirer la cascade du Trou de Fer. « Que vous soyez en famille, entre amis, en couple ou seul, Ayapana compte un large éventail de randonnées qui répondront à vos attentes, à votre niveau d’aptitude physique, à vos envies de découvrir les trésors de l’île », précise Alexis Vincent. Vous avez le choix entre plusieurs formules : demi-journée, journée, 2 jours, mini-trek, bivouac sous tente ou en gîte et refuge de

montagne, randonnée privative, sortie pleine lune au volcan, combiné rando-VTT, sortie naturaliste, animation pédagogique pour les enfants. À VTT, Alexis vous embarque dans l’Ouest, à Cilaos, Salazie, au Volcan… Balade familiale, culturelle, traversée à VTT sur une ou deux journées sont au choix. « Je propose également des offres combinées avec la possibilité aux clients d’aller à la rencontre des locaux à travers des visites d’exploitations agricoles, avec un repas, une dégustation, une animation culturelle, musicale, la visite d’un temple, d’un lieu historique ou d’un musée. » Ces activités ont lieu sur toute l’île, de la côte jusqu’aux sommets. Contact : +262 693 02 26 68 Info@ayapana-reunion.com

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Roméo Egippa :

Le guide pei de Chemins Gadyamb

On peut dire de lui qu’il est une encyclopédie de La Réunion. Découvrir l’île sœur à ses côtés vous ouvre les portes de l’histoire de cette île, de sa population, de ses nombreuses richesses et surtout vous enivre d’une passion dévorante pour cette terre qui l’a vu grandir.

Je me dois de pouvoir répondre aux questions des clients c’est pour cela que je continue ce travail de recherche et de documentation. » Roméo reconnaît chaque plante et ses spécificités. « J’éduque mon regard à lire des paysages », nous dit-il. L’histoire de son île, la richesse culturelle, l’histoire de ces hommes qui ont contribué à l’avancement de La Réunion et les anecdotes, figurent parmi ses domaines de prédilection. Il en parle durant des heures sans jamais être à court d’éléments. « Ce métier me mène au cœur de nos villes, de nos villages pittoresques, à la découverte d’une nature luxuriante ou d’un désert minéral, en passant par le battant des lames pour ensuite prendre de l’altitude. » Chacune des visites guidées de Roméo est unique. « Tout dépendra du client, de ce qu’il recherche et de sa curiosité. » Mais il y a une chose qui ne changera jamais, c’est ce désir de partage et la bonne humeur de Roméo. « Ce métier exigeant, requiert d’un guide qu’il soit toujours inspiré afin de rendre le contenu de sa visite intéressant et que la sortie soit interactive. » Les touristes ne sont toutefois pas ses seuls clients car Roméo encadre aussi les élèves lors des sorties pédagogiques. « L’objectif étant la découverte et l’appropriation de notre patrimoine naturel, historique et culturel. »

Roméo Egippa est le guide patrimoine de Chemins Gadyamb. Cet enfant de l’océan Indien est né à Madagascar d’une mère malgache et d’un père réunionnais. Cette mixité des cultures fait de lui un assoiffé de connaissances, peut-être en quête de son histoire, un héritage que lui a légué son père. Il a aussi connu Mayotte, où il a travaillé, mais l’appel de La Réunion fut plus fort. Partager une partie de vos vacances aux côtés de cet habitant de Bras-Panon est une révélation si vous souhaitez découvrir le riche patrimoine de l’île. Pourtant, rien ne présageait que Roméo Egippa serait un jour guide d’autant qu’il débute comme serveur puis barman, main-d’œuvre dans le bâtiment, pour finir comme contractuel dans l’enseignement primaire. Mais tout commence à son retour de Mayotte, après avoir eu un réel déclic pour la formation professionnelle d’animateur de tourisme local. Pour parfaire ses connaissances, il aiguise sa curiosité en passant des heures et des journées entières dans les bibliothèques et aux archives. « On ne finit jamais d’apprendre. D’ailleurs, j’apprends à chacune de mes sorties et de mes randonnées.

Contact : +262 692 80 60 42 cheminsgadyamb@gmail.com

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Madagascar

Le Festival des Baleines : une occasion de découvrir l’île de Sainte Marie

offrant décoration et spectacle vivant ; une foire-exposition sur le village du festival ; des concerts avec restauration sur place, des projections de films avec CinéMada, des conférences, une soirée spéciale le vendredi 14 juillet avec élection de Miss et bien évidemment des sorties d’observation des baleines d’une durée de deux heures minimum. Le festival des baleines, c’est aussi des compétitions sportives avec inscriptions ouvertes à tous : tournoi de football, trail des baleines (45 km le 8 juillet, 10 km le 16 juillet), course VTT (45 km, le 12 juillet) et des courses de pirogues (les 11 – 12 – 13 juillet). À l’occasion de ce festival, certains opérateurs touristiques locaux proposent des offres promotionnelles à l’intention des touristes résidents ou internationaux. Au mois de juin, le Festival des baleines sera présent à Antananarivo à l’occasion de la 6e édition du salon du tourisme ITM, qui aura lieu cette année au Village VOARA (exFrancophonie). Pour plus d’informations et réservations : contact@festivaldesbaleines.com

Du 8 au 16 juillet, Nosy Boraha sur l’île de Sainte Marie, Madagascar accueille le Festival des Baleines. L’événement vise à fêter ces mammifères marins tout en contribuant à leur protection. Mais c’est aussi l’occasion de découvrir cette petite île paradisiaque de l’est de Madagascar, son authenticité et son incessant défilé de baleines au travers de nombreuses manifestations en marge du festival. Le Festival des Baleines a toujours été très populaire et haut en couleur. Cette édition ne dérogera pas à la règle et comportera plusieurs animations tant culturelles que sportives. Deux défilés sur le thème des ethnies de Madagascar réuniront plus de 20 chars

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OCÉAN INDIEN

Seychelles

Le Carnaval international Victoria désormais couplé au Festival Créole

L

e célèbre « Carnaval International de Victoria » annuel des Seychelles ne s’est pas tenu en avril cette année. Une décision qui suit la proposition de la nouvelle Agence des industries créatives et des événements nationaux (Creative Industries and National Events Agency (CINEA)), rapporte Seychelles News Agency (SNA). À partir de cette année, la CINEA a proposé que le carnaval - un élément régulier du calendrier des évènements aux Seychelles au cours des six dernières années - soit intégré au Festival Créole, qui aura lieu dans l’archipel en octobre. « C’est ce que nous sommes en tant que créoles, en tant que Seychellois, un mélange de cultures, il est donc approprié que le carnaval se tienne pendant le Festival Créole, un moment où nous célébrons notre identité, notre culture riche et diversifiée », a déclaré le chef exécutif de la CINEA, Gaelen Bresson. Le « Carnaval International de Victoria » a débuté aux Seychelles en 2011. Baptisé « le mélange des cultures », il a eu lieu en avril de

chaque année pendant trois jours consécutifs. L’événement a permis aux participants et spectateurs non seulement de mettre en valeur les cultures, mais aussi d’en apprendre plus sur la diversité culturelle des uns et des autres. La CINEA a déclaré que les participants extérieurs ont été informés. « Nous les avons informés de la proposition et leur avons demandé de confirmer leur intention d’y assister, et beaucoup d’entre eux sont toujours intéressés. Nous verrons encore une façade multicolore et multiculturelle dans les rues de Victoria », a indiqué Bresson à la SNA. La CINEA, a été créée en août 2016 afin de promouvoir le développement de la créativité, des compétences et des talents chez les individus et collectivement dans les domaines du visuel, de l’interprétation et de la littérature, des arts. La CINEA organisera et coordonnera également des manifestations nationales.

CREDIT IRT : Emmanuel Virin

LA RÉUNION : EXCELLENT PREMIER TRIMESTRE Selon les derniers chiffres publiés par la Fédération Réunionnaise de Tourisme (FRT), le secteur touristique se porte bien à La Réunion. Plus de 110 000 visiteurs ont ainsi foulé le sol réunionnais sur les trois premiers mois de l’année. C’est 16% de plus comparativement aux trois premiers mois de l’année 2016. On note 15 000 touristes de plus, venus du monde entier, dont une augmentation significative de 9% pour la métropole seule. Le nombre de touristes issus de l’île Maurice s’est accru de 22,8% par rapport à la même période en 2016. Ils étaient 25 000 Mauriciens à avoir choisi de résider dans un hôtel. Sur la saison 2016-2017 (octobre 2016 à avril 2017), La Réunion a accueilli 27 navires de croisière, dont 12 Costa, pour un total de 34 588 croisiéristes et 15 642 membres d’équipage.

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CARNET D’ADRESSES

Nord - Sud - Ouest - Est - Centre


NORD AGENCES IMMOBILIÈRES

ALIMENTATION

The Oberoi Mauritius

Voile Bleue

Chocolats & Dragées

Baie aux Tortues Balaclava, Terre Rouge 20108 Tél : (230) 204 3600 Fax : (230) 204 3625 reservations.mauritius@ oberoihotels.com www.oberoihotels.com

Route Royale, Pointe-aux-Piments Tél : (230) 265 6800 Fax : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue

PORT-LOUIS

Maritim Tropical Flower Spa Royal Road, Grand Bay Tél : 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com

Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie Tel : (230) 263 7777 Fax : (230)263 0967 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties

L’Adresse Immobilier

Maritim Resort & Spa, Turtle Bay, Balaclava - T : 204 1070 E : meeting.mau@maritim.com

Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis - Tél : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes Tél : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu

Maison de Thé

St François, Cap Malheureux Tél : 5928 2808 - Fax : 283 6724 E: kusmitea.maurice@gmail.com www.kusmitea.com

Vins

MCL Immobiler

L’Atelier Littéraire Ltée 12 rue Saint Louis, Port-Louis Tel : 208 2915 Fax : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com

Route Royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village Tél : 234 5466 Fax : 234 5803 Email : edimages@orange.mu www.flickr.com/photos/christianbossu-picat/sets

HÉBERGEMENT

Paradise Cove Boutique Hotel Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie Tél : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

ARTISANAT Galerie d’Art

Royal Road, Anse La Raie Tél : 204 4000 Fax 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com BAIN-BOEUF

Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T. +230 204 9900 F. 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com

Galerie Hélène de Senneville

AGENCES DE VOYAGES & TOUR OPÉRATEURS Air Lane Travel and Tours IATA Accredited Air Grand Bay Road, Grand Bay 23 Bis Jemmapes St. Port-Louis Tel : 269 1068, 263 1408, 2127500 Fax : 263 7620, 212 7280 info@airlanetravel.com sales@airlanetravel.om www.airlanetravel.com

Route Royale, Pointe-aux-Canonniers Tél : 263 7426 Email : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com

BALACLAVA

BIEN-ÊTRE/BEAUTÉ Forme/Spa

I Spa Fitness & Wellness Club Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 30 20 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd Tél : 204 3800 Fax : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com

Royal Road, Calodyne Tél : 204 9800 Fax : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com

Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritimresortandspa.mu

The Ravenala Attitude Baie aux Tortues, Balaclava Tél : 204 3000 - Fax : 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE

The Address Boutique Hotel GRAND-BAIE

Veranda Grand Baie Hotel & Spa Route Royale, Grand Baie Tél : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com GRAND-GAUBE

LUX* Grand Gaube Grand Gaube Tél : 204 9191 - Fax : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube Tél : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY

Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy Tel : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com POINTE-AUX PIMENTS

Maritim Resort & Spa Mauritius*****

PORT-LOUIS

Labourdonnais Waterfront Hotel

Le Suffren Hotel & Marina CALODYNE

Zilwa Attitude

ENCADREMENTS

Hôtels

Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0078 - Fax : 263 6768 Email : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com

Park Lane Properties

CAFÉ LITTÉRAIRE

Editions L’île aux Images

Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0360 - Fax : 263 2019 Email : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com

Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T: +(230) 263 7575, +(230) 525 57676 F: +(230) 263 7500 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu

CALEBASSES

Attitude Resorts (Head Office)

Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments Tél : 261 0444 Fax : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com

Veranda Pointe aux Biches Hotel Route Royale, Pointe aux Piments Tél : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com

Villas de luxe PÉREYBÈRE

C.G Villas Ltd Route Côtière, Péreybère Tél : 262 5777 / 5 727 8422 E : reservation@villas-maurice.com www.villas-maurice.com

Villa Vie Ltd Route côtière, Péreybère Tél : 263 8778, 263 5683, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com

IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096


NORD INFORMATIONS UTILES

LOCATION DE VOITURE

Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs)

RESTAURANTS

SANTÉ

Créole et Européen

Clinique Dentaire

Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 211 4758

AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Les Jamalacs, Port-Louis Tél : 208 3013 / 208 3041

Air Mauritius Tél : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations Tél : 207 7575 Aéroport Tél : 603 6000 Dépannage Telecom 150

Hôpital du Nord

La Demeure Saint Antoine Soleiro Car Rental Kovil Street, Grand Bay T : 5 734 0468, 5 907 1291 E : nitish_nk@hotmail.com www.soleiro-carrental.com

LOISIRS Centre Équestre

Route Royale, Goodlands Tél : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com

Le Pescatore Route côtière, Trou aux Biches Tél : 265 6337, 265 6973 Fax : 265 6337 Email : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com

Tél : 264 1661

La Terrasse

Immigration

Domaine de Labourdonnais, Mapou Tél : 266 8495- Fax : 266 6415 Email : laterrasse@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Tél : 210 9312

Ministère du Tourisme Tél : 211 8704, 211 7930

MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) Tél : 210 1545 - Fax: 212 5142

Maritim Equestrian Centre

Police de Grand-Baie

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 E : info.mau@maritim.com

Tél : 263 8558 / 263 5128 / 263 8330

Police du Tourisme Tél : 213 3894

Police de l’Environnement Tél : 210 5151

Pompiers

Golf

995 - 999 et Piton 264 15 22

Cusine moderne

Le Gourmet Grill (at Banana) Banana Grill Ltd Coastal Rd, Grand Baie, T : 263 8540 E : banana@intnet.mu The.grill/facebook

Européen

Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers 263 1810

Château Mon Désir

National 150 - International 100 90

Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu

213 8910

Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995

Plongée Centre de décompression SMF Vacoas 686 1011, 686 3048

Maritim Golf Club Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 E : info.mau@maritim.com

Musée

Mauritius Underwater Group 6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/

Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation Tél : 211 2228, 211 1749

Friends of the Environnement Tél : 466 0558, 466 0138

Mauritius Marine Conservation

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com www.meeting.mau@maritim.com

Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou Tél : 266 9533 - Fax : 266 6415 Email : leisure.marketing@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com

Hôtel Labourdonnais Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.

Society c/o MUG Phœnix 696 5368

Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis Tél : 212 6444, 210 8583

Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis Tél : 210 9312 - 17

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Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou Tél : 2662685 Fax: 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés

Dentistes

Les Filaos Beach BBQ

Dr Shamma Ramlugon

Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava Tél : 204 1000 Email : meeting.mau@maritim.com

Chirurgien dentiste Sterling Tower 14, rue La Poudrière Port-Louis Tél: 52581767

The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes

Le Suffren

Renseignements Enquiries SAMU 114 Tourism Authority

Le Banyan Asian Fusion Restaurant

Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne audacieuse


SUD HÉBERGEMENT

Heritage The Villas

Hôtels / Bungalows

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

BEL OMBRE

RESTAURANTS BEL OMBRE

C Beach Club

TOURISME

Les Cerfs Volants

Randonnées

(Sud) Tél : 422 3117 www.lescerfsvolants.com

Domaine de La Grave (Sud)

Heritage Awali Golf & Spa Resort

Ile des Deux Cocos

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu

Domaine de Bel Ombre Tél : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu

Blue Bay Tél : 698 9800 - Fax : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Château De Bel Ombre

Domaine de l’Etoile (Sud-Est)

Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu

Tél : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com

SPORTS/LOISIRS

La Vanille Réserve des Mascareignes

Kitesurf

(Sud) Tél : 626 2503 www.lavanille-reserve.com

Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tél : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu

BLUE BAY

IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620

KiteGlobing

Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en

Tél : 570 1849 www.parclagrave.com

Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta Tél : 423 4549, 423 4550

Parc Aventure Chamarel (Sud-Ouest) Tél : 234 5385 www.parc-aventures-chamarel.com

GALERIE D’ART

1,242 South-Eat Gallery Mont Trésor Tél : 5 732 1348 E : chrisoorlynck@gmail.com

OUEST ALIMENTATION Vins

La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.

RIVIÈRE NOIRE

Big Willy’s Soirées à thèmes. T : 483 7400

IMMOBILIER Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 - F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu

AVENTURES ET FUN

Mauritius Sotheby’s International Realty La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160

Park Lane Properties 4, Cap-Dal, Tamarin T: +(230) 483 7575, +(230) 5253 7474 E : office@parklane.mu www.parklane.mu

LOISIRS

Casela Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828

Safari Adventures Casela (Marche avec les lions) T : 452 2828

FORME Fitness

The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839

HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows CHAMAREL

Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 Fax : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com

Cinéma

Casela « Cinéma 4D » - « Films d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »

Croisières

TAMARIN

Dr Gary Ragoo

Location de voiture

Easy Drive

T : 453 8557, 453 8571

Le Dix-Neuf

Wolmar Car Hire

Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019

T : 453 8569

Les coquillages Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com

SERVICES ESSENTIELS Banques

Banque des Macareignes

Dolphin Swimming and Catamaran Cruise L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 Fax : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu

Tamarin T : 483 8600

Equitation

Rivière-Noire, T : 483 5741

Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999

La Madrague

WOLMAR, FLIC EN FLAC

Barclays

Médecins

West Care (Dr Bernard Piat) Rivière-Noire T : 483 8900

Dr Paul de Gersigny Tamarin T : 483 7362

Dr David Camus Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489

Dr Dominique Crépet Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T: 483 5734

Dr Yves Treguer Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@orange.fr

MCB Le Morne MCB Ruisseau Créole T : 483 8890

State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884

Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine. CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

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Chirurgien dentiste

Rte Royale (près de l'école du Gouvernemetn) Flic en Flac T : 5 983 3273

SPORTS NAUTIQUES

MCB (Cascavelle) T : 450 4300

Mathieu Opticien

Jet’s Rent A Car T : 453 9600

Flic-en-Flac T : 453 8072 T : 453 6215

Opticien

Green Cross Medical laboratory

Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150

JPH Charters

La Vieille Cheminée

Laboratoire

RESTAURANTS

Pêche au gros

JPH Charters

Big Game Fishing and Speed Boat Trips L’Estuaire, Commercial Centre Block 33, Black River T : 5 729 0901 / 5 727 6188 F : 483 5038 E : pascal@jph.mu www.jph.mu


EST HÉBERGEMENT

Veranda Palmar Beach Hotel

Hotels/Bungalows

Route côtière Belle Mare Tél : 402 3500 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com

Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare Tél : +230 401 1400 Fax: +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotelmauritius.com

LUX* Belle Mare Belle Mare Tél : 402 2000 Fax : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com

Maritim Crystals Beach Hotel & Spa****

TROU D’EAU DOUCE

Friday Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 402 7070 - Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com

Tropical Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 480 1300 Fax : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com

LAND PROMOTER AND PROPERTY DEVELOPER

RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE

Anahita Mauritius

Auberg’inn La Maison d’été

Beau Champ, Grande Rivière Sud Est Tél : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com

Les produits frais de la mer dans un décor élégant Tél : 410 5354

SANTÉ Médecins

Dr Arya Bhugoo Tél : 413 2658 Dr Baguant Mahendra Tél : 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) Tél : 413 2061 Dr Joorawon Tél : 413 2623 Dr. Koonja Tél : 413 2071

LOISIRS

Dr Rosunee Satyavrat

Croisières

Tél : 413 2712

Dr S. K. Bissumbhur

Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd)

(Chirurgien dentiste) Tél: 413 0978

Pharmacies

La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 - F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com

Pharmacie de L’Est Tél : 413 2341 Pharmacie Harris Tél : 413 9983 Pharmacie Jhumun Tél : 413 2894 Pharmacie Seebaluck

Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu

Tél : 413 0933

Pharmacie Vial Tél : 413 0330

CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT

RESTAURANTS/ TRAITEURS

PHOENIX

Le Connoisseur

CUREPIPE

I Spa Fitness & Wellness Club

La Potinière Restaurant Traiteur

Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com

Rue Winston Churchill, Curepipe T : 676 2648 - 670 2648 - 5 492 2712 Fax : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux Tél : 5 729 7945

HÉBERGEMENT Hôtels EBÈNE

Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

IMMOBILIER

Mauritius Sotheby’s International Realty 227B, Bagatelle Mall of Mauritius, Moka T : +230 404 9660

MATÉRIELS POUR RESTAURANTS ET HÔTELS

La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal Tél : 686 3458 - Fax : 697 7353 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu

VINS

(E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix Tél : 696 7950 Fax : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

RODRIGUES

EBÈNE

Backstage Pizza Bar

CUREPIPE

Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cybercity, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

Le Connoisseur

Grain d’SEL

Le Connoisseur

Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

(E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe Tél : 676 3240 Fax : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

La Potinière Restaurant Traiteur Tower 111, Nexteracom Building Ebène, Réduit Tél : 467 2676 - Fax : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Ulcoq Tél : 5 738 8844

Adapro

SushiMe

Mahatma Gandhi Avenue, Moka Tél : 433 6220, 433 6550 Fax : 433 6765 Email : adapro@orange.mu www.adapro.com

Bar à sushi très prisé Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com

MOKA

Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka Tél : 433 5652 - Fax : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu

CÔTE NORD Nº129 - JUILLET/AOÛT 2017

120

(E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street, Port-Mathurin Tél : 832 1944 Fax : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu


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