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Pascal Viroleau, président des Îles Vanille « Le tourisme de croisières décolle » géographiques, ont plutôt tendance à voir les mêmes choses ; c’est un nouveau produit qui plaît, ce qui explique l’augmentation des visiteurs », nous indique le président Viroleau. Il faut ajouter à cela qu’il n’y a pas de souci de visa pour les Européens, les principaux passagers jusqu’ici. Madagascar, les Seychelles et Maurice ont des politiques de visa souples alors que La Réunion et Mayotte sont des territoires européens. Et même pour les non-Européens, ils sont considérés comme passagers en transit dans ces îles. En 2018, quelque 25 bateaux de croisières ont visité la région faisant une cinquantaine d’escales. Les croisières de l’océan Indien se font en 14 jours, chaque navire passant au moins une nuit sur chacune des îles. « Ce qui permet aux passagers de disposer de deux jours au minimum pour visiter les îles ; ce n’est peutêtre pas assez, mais déjà pas mal dans le monde des croisières. On met en avant le travail qui est fait par les réceptifs des îles sur la spécificité de leur île : à Maurice on va travailler sur la culture ou les lieux iconiques comme le jardin de Pamplemousses, même chose à La Réunion avec les cirques ; sur Madagascar, ce sera la faune et la flore avec Tamatave et Nosy Be. » Quant aux revenus générés par ce secteur, ils peuvent ne pas être trop visibles encore parce que 50 000 passagers, ce n’est pas énorme ; « ceux qui descendent dépensent dans le port, le transport, les guides, la nourriture, les produits artisanaux ; en moyenne on est entre 70 à 90 € par personne par jour mais cela peur monter à quelques milliers d’euros dépendant des bateaux », assure Pascal Viroleau.
Les îles de l’océan Indien sont tellement belles et remplies de charme que l’on aimerait pouvoir toutes les visiter lors des vacances. Une possibilité qu’offrent les croisières, une activité en nette croissance, comme l’explique Pascal Viroleau, président de l’association des Îles Vanille.
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4 000 passagers se sont rendus dans l’océan Indien en 2014, date à laquelle l’association des îles Vanille a commencé à s’occuper des croisières. A fin 2018, ce chiffre était passé à 50 000 passagers, un objectif que s’était fixé l’association pour 2020. Et cette croissance devrait durer, assure Pascal Viroleau à Travel-Iles by Côte Nord en marge du Forum sur la connectivité du tourisme dans l’océan Indien qui s’est tenu au Sugar Beach, à Maurice, fin mai. Le décollage de ce sous-secteur touristique est tributaire d’une stratégie qui a été mise en place, avec les compagnies, et particulièrement avec Costa Croisières, pour trouver les points d’intérêts communs. « Et le fait que Costa vienne dans la région a incité d’autres compagnies à venir. Après, vu que nous sommes une zone assez sécurisée, avec des paysages de biodiversité différente, cela apporte un plus aux passagers qui, dans certaines zones
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