NUMÉRO 14 MAI - JUIN 2014
LE MAGAZINE DES INITIATIVES POSITIVES
POUR CONSTRUIRE UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ
ENTRETIEN AVEC ZAZ
VIVRE NOS RÊVES LE BON PLAN
COLMAR
LE COWORKING,
UNE AUTRE APPROCHE DU TRAVAIL DOSSIER
BE/LUX 6.50 € IT/ESP/GR/Port Cont 6.90 € DE 7.50 € Canada 9.75 $C
M 05148 - 14 - F: 5,90 E - RD
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TOUT VA VITE ! ET SI ON RALENTISSAIT ?
SOMMAIRE
14 mai-juin 2014 05 Édito 07 Ils sont Kaizen
40 Portfolio
Xavier Zimbardo L'art, la voie du sacré ?
63 La voie du Kaizen
Florence Servan-Schreiber : La Panne
64 Portraits
08 Le journal des actus positives
Je travaille à vélo
10 Si on le faisait
Colmar
66 Le bon plan 70 Do It Yourself
Et si vous installiez une ruche chez vous?
14 Ensemble on va plus loin Cafés et baguettes en attente.
18 Vent du Sud L'écologie en graines dans des camps de réfugiés
50 Créateurs de culture Entretien avec Zaz. Vivre nos rêves
56 Infographie L'eau : du robinet à la source
20 Désenfumage
58 Changeons l'éco
La dette pour les Nuls
Le coworking va-t-il transformer le monde du travail ?
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Dossier Tout va vite ! Et si on ralentissait ?
Avocat & banane, mettent du soleil dans vos cosmétiques
74 Sauvage & délicieux L'asperge des bois
81 Les Rendez-vous Kaizen 83 Le sourire d’Yvan 88 Colibris reporters 90 Le regard de Pierre Rabhi | Mai - juin 2014 |
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Magazine bimestriel numéro 14 Mai - Juin 2014 Imprimé sur papier recyclé blanchi sans chlore Directeur de la publication Patrick Oudin Directeur de la rédaction Cyril Dion Rédacteur en chef Pascal Greboval Directeur Artistique Yvan Saint-Jours Secrétaire de rédaction Lucile Vannier Contact contact@kaizen-magazine.fr Abonnements abonnement@kaizen-magazine.fr Comptabilité et administration administration@kaizen-magazine.fr Rédaction redaction@kaizen-magazine.fr Couverture Fanny Dion Maquette et mise en page Schuller-Graphic SIREN : 539 732 990 APE : 5814Z Commission paritaire : 0317 k 92284 Numéro ISSN : 2258-4676 Dépôt légal à parution Impression Via Schuller-Graphic Corlet Roto (imprim’Vert) ZA Les Vallées 53300 Ambrières les vallées Régie de Publicité et distribution dans magasins spécialisés AlterreNat Presse, Sandrine Novarino Tél. 05 63 94 15 50 Distribution Presstalis Distribution export : Export Press Vente aux N° pour les diffuseurs : Alexandre Campi Groupe HOMMELL Tél : 01 47 11 20 12 diffusion-hommell@sfep.fr Aucun texte et illustration ne peuvent être reproduits sans autorisation du magazine. Merci.` En supplément à ce numéro « 11 magazines pour voir et vivre le monde autrement » (abonnés uniquement).
ralentir, un art de vivre Depuis des années déjà, le Slow est un marronnier (un sujet qui fait vendre) pour le type de presse que nous représentons. Ralentir est devenu une sorte de mantra pour les écologistes, les adeptes de l’économie sociale et solidaire, des circuits courts… Comme une réponse quelque peu mécanique à l’accélération de notre quotidien. Comme la décroissance est opposée à la croissance. Mais force est de constater que peu d’entre nous y parviennent. Le paysage des hommes et des femmes qui veulent changer la société est peuplé de visages épuisés par la suractivité et le stress. Nous parlons de ralentir, mais est-ce aussi simple que cela ? Bon nombre des éléments qui ont accéléré nos vies - emails, Smartphones, transports… sont des outils à deux faces. L’une nous oppresse, l’autre nous ouvre bien des accès et peut s’avérer extrêmement utile. Et nous mettons bien souvent ces outils à profit pour amplifier notre surcroît d’activité. Nous ne le faisons pas uniquement à cause de la pression extérieure ou des obligations, mais parce que nous avons de la passion pour ce que nous entreprenons. Il arrive d’ailleurs que nous n’ayons pas envie de ralentir, lorsqu’il s’agit de faire ce que nous aimons par dessus tout ! Nous sommes des mécaniques complexes qui ne se limitent pas à aller dans un sens ou dans l’autre (accélérerralentir, croître-décroître, piller-économiser). Nous devons faire cohabiter notre soif d’absolu et notre envie perpétuelle de repousser les limites avec la nécessité de partager, de préserver, de prendre soin. Plutôt que de ralentir, il s’agit peut-être alors de trouver un nouvel équilibre, comme le suggère notre entretien avec la chanteuse Zaz. Une façon d’appréhender notre époque, sans la subir. Un art de vivre mêlant le respect des rythmes biologiques et notre soif de création, de nouveauté, de relations. Bon début de printemps à tous !
édito KAIZEN “Changer le monde pas à pas”
Cyril Dion Directeur de la rédaction
Kaizen késaco ? Kaizen est un mot japonais qui signifie littéralement “changement bon”. Mais c’est également une méthode : celle du changement par les petits pas. La perspective de changer brutalement, de passer du tout au tout, réveille nos peurs et attise nos résistances. Commencer par un petit pas, prendre courage, en faire un second puis toute une multitude, chaque jour, avec régularité, peut nous conduire aux plus grandes transformations. Cela s’est déjà vu dans l’histoire et c’est ce que nous espérons, à nouveau. | mai - juin 2014 |
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© Michel Leynaud
Editeur SARL EKO LIBRIS au capital de 59 000 €. 95, rue du Faubourg-Saint-Antoine 75011 Paris www.kaizen-magazine.com
Et si vous
in stalliez
une
ruche
chez vous Texte Nathalie Ferron
Fabriquer son propre miel est désormais un rêve à la portée de tout citadin. Voici quelques conseils pour bien démarrer dans l’apiculture urbaine.
E
ffet de mode ou réelle prise de conscience écologique, de plus de plus de ruchers essaiment dans les grandes villes1. Si l’engouement pour l’apiculture tient parfois lieu d’une opération de communication - certaines entreprises choisissent d'aménager une ruche sur leur toit pour afficher une image écolo -, de nombreux particuliers et des entreprises réellement engagées veulent s’investir dans l’apiculture. Un projet qui peut s’avérer salutaire : indispensables au maintien de la biodiversité, les abeilles sont 10
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aujourd’hui en danger. Depuis la fin des années 1990, les spécialistes pointent le phénomène du « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » désignant leur anormale surmortalité (30% en moyenne)2. Avec l’usage intensif des pesticides, cette hécatombe représente un réel fléau écologique. « Installer des ruchers en ville est une bonne chose, cela permet de reconstituer le maillage des pollinisateurs. Toutes les abeilles n’ont pas vocation à vivre en milieu urbain mais c’est important qu’elles y soient aussi présentes. Par ailleurs, la biodiversité est parfois plus importante
dans les agglomérations que dans les zones cultivées, en raison de l’épandage de traitements chimiques qui déciment la faune et la flore », estime Nicolas Géant, apiculteur depuis 30 ans et gérant de la société Nicomiel. La pollution urbaine, incompatible avec l’installation de ruchers ? Idée reçue ! « Cela peut sembler paradoxal mais les villes sont aujourd’hui moins polluées que les zones agricoles, l’image de la cité polluée par l’industrie du charbon au XIXe siècle n’a plus lieu d’être. La pollution automobile dans les agglomérations reste faible au regard de
et si on le faisait ? © DR
celle générée par l’usage des traitements chimiques dans le secteur primaire », poursuit l’apiculteur.
L’installation d’un rucher : beaucoup de plaisir et peu de contraintes
« Tous les apiculteurs sont des passionnés. S’ils n’abandonnent pas leur activité au bout de six mois, ils resteront apiculteurs à vie. La condition sine qua non pour installer une ruche, c’est d’aimer les abeilles », résume Nicolas Géant. Mais avoir approché des ruchers dans son environnement familial ne suffit pas à s’improviser apiculteur, l’apprentissage est important. « Il n’est pas obligatoire de suivre des formations longues mais c’est indis-
─ C’est beaucoup moins astreignant que l’entretien d’un jardin ─ pensable d’être initié. L’abeille est un animal fragile : si l’on ne s’en occupe pas consciencieusement, elle meurt », explique Guy-Noël Javaudin, exploitant apicole en Normandie et créateur du Rucher-école de Montreuil3. Soyez patients, les listes d’attente pour ces formations sont souvent longues. Côté contraintes, elles sont rares : s’occuper d’une ruche demande peu de temps dans l’année. Si l’installation a lieu en février-mars, le plus gros du travail s’effectue au moment de la récolte en été. « C’est beaucoup moins astreignant que l’entretien d’un jardin », témoigne Guy-Noël Javaudin. Quant au budget
d’équipement nécessaire, il reste accessible au plus grand nombre (voir fiche pratique). Face aux abeilles, quelques précautions s’imposent : approchez-les lorsque vous êtes calme et veillez à ne pas commettre de gestes brusques. « Si vous êtes fatigué ou tendu, les abeilles le sentent », explique Olivier Desprez, apiculteur formateur. Elles sont aussi sensibles aux odeurs : « Je déconseille de porter du parfum ou même du déodorant. Mesdames, attention également au maquillage et aux produits cosmétiques utilisés pour le visage et les bras », ajoute Eric Picard, apiculteur amateur aux jardins du Ruisseau | Mai - juin 2014 |
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CAFUEES TTES
BAG & : E T N E T En AT
s e l l e v u o N
S E T I R A D I SOL
S E N N E CITOY TEXTE ET PHOTOS PHILIPPE BOHLINGER
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T
out est parti d’un post publié il y a un an sur la page Facebook des Indignés. Une blogueuse y relatait sa découverte de la tradition napolitaine du « caffè sospeso » ou « café suspendu » lors d’un séjour en Italie en mars 2013. « Nous entrons dans un petit café avec un ami et passons notre commande. Deux personnes arrivent à leur tour et vont vers le comptoir : Cinq cafés, s'il vous plaît. Deux pour nous et
trois en attente », raconte-t-elle. Née dans la cité transalpine au début du XXe siècle, cette coutume repose sur un principe enfantin : en plus de sa propre consommation, le client règle par avance un ou plusieurs cafés qui sont laissés « en attente » et bénéficieront à une personne en situation de précarité. Un geste de solidarité porteur de sens dans un pays où prendre un expresso au comptoir est une véritable institution. Grâce à la puissance des réseaux sociaux et au relai médiatique, l’idée a essaimé dans tout l’Hexagone en quelques mois, principalement dans les grandes agglomérations. Des groupes Facebook locaux ont vu le jour dans l’Orléanais, à Nice, dans les Pyrénées, etc. À Strasbourg, dans le quartier de la gare, les clients de l’enseigne Tapas
Toro ont ainsi offert une quarantaine de cafés suspendus en à peine trois mois. « Un homme de quarante ans m’a confié qu’il avait hésité dix minutes devant le restaurant avant d’oser entrer pour demander un café suspendu. Dans ce quartier plutôt populaire, il y a aussi beaucoup d’étudiants qui touchent juste assez pour payer leur loyer. Or, le café, c’est la première boisson autour de laquelle on peut se rencontrer » témoigne Hombeline, une jeune serveuse. L’arrivée de l’hiver et la morosité d’une époque ternie par la crise économique ont convaincu son patron, Maxence Kilinc, de démarrer l’opération : « D’autant plus que quelque part, nous avons pour mission sociale de rapprocher les gens », insiste-il.
─ Le mot fraternité n’est-il pas inscrit au fronton des mairies ? ─
Boulangerie Bischheim
Maxence Kilinc
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Ensemble on va plus loin
Pour conjurer une crise sans fin, de nouvelles solidarités émergent. C’est ainsi que sont apparus des cafés et baguettes « en attente », ou « suspendus ». Reportage à Strasbourg.
LA
DETTENULS POUR LES (E N F I
!) I O U Q S U O N, P O U R N
TEXTE CYRIL DION / DESSIN JULIE GRAUX
On parle de plus en plus du poids écrasant de la dette des États. Qu’en est-il en France ? Et pourquoi cette dette existe-t-elle ?
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DÉSENFUMAGE
J
e ne sais pas si vous y entendez quelque chose. Pour ma part, il m’a fallu un certain temps avant de comprendre comment des pays entiers, La Grèce, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, les États-Unis, la France pouvaient se retrouver au bord de la faillite et endettés jusqu’au cou. Commençons par dresser un état de la situation. En septembre 2013, le montant de la dette publique française (dette brute de l’ensemble des administrations publiques) s’élevait à 1912 milliards d’euros, soit 93,4% du PIB1. Si tous les créanciers du pays venaient frapper à notre porte pour se faire rembourser, chaque Français devrait , en théorie, rembourser environ 29 500 euros.
POURQUOI LA DETTE ? La première raison est très simple, elle rejoint l’explication d’un découvert sur votre compte en banque : depuis 1975, l’État dépense chaque année plus qu’il ne perçoit. Or, dans le même temps, le budget a explosé, passant de 16,5 milliards de dépenses en 1960 à 1150 milliards en 2012. Investissements massifs pour la décentralisation et les infrastructures de transport (autoroutes, TGV, aéroports) et de production
milliard en 1980 contre 98 milliards en 2012. La seconde raison est plus complexe : elle est liée à la façon dont l’État refinance son « découvert ». Affublé d’un trou béant sur son compte, il envisage deux solutions pour le combler : augmenter ses recettes ou emprunter à la banque. Lorsqu’il ne peut pas opter pour la première, il met en branle la seconde. Hic, cela coûte cher. De plus en plus cher. Jusque dans les années 1980, l’État refinançait l’essentiel de ses déficits en empruntant à taux zéro et même parfois à taux négatif. Cette possibilité a été fortement restreinte par la loi Pompidou de 1973 (limitant le droit de se refinancer auprès de la Banque de France), par la fin des accords de Bretton Woods et par la libéralisation
─ Depuis 1975, l’État dépense chaque année plus qu’il ne perçoit ─ d’énergie (centrales nucléaires, modernisation du réseau…) ; augmentation massive du nombre de fonctionnaires (+36% depuis 1980) : l’État est un ogre qui demande toujours plus de ressources. Quant aux pertes annuelles, elles suivent le même chemin : 1,2
financière mondiale de l'économie2. Résultat : la France accumule désormais des intérêts étourdissants. En 2012, sur une dette totale de 1833 milliards, ils s’élevaient à 1185 milliards d’euros, soit 65% de la dette du pays. Et c’est ici que le serpent se mord la queue : plus la dette augmente, plus les
intérêts pour la rembourser sont élevés et… plus la dette augmente. En 2011, les recettes de l’impôt sur le revenu (49,2 milliards3) ne suffisaient plus à rembourser les seuls intérêts de la dette4 (52,6 milliards). La charge de la dette (c’est-à-dire le remboursement annuel) est le premier poste de dépense de l’État, devant l’enseignement : accaparant 16% du budget.
POURQUOI TANT D’INTERETS ? On peut s’interroger sur l’origine de cette spirale infernale du crédit. Pour cela, il faut s’intéresser aux mécanismes de la création monétaire. Pour qu’une économie soit en équilibre il faut que la quantité de monnaie en circulation soit proportionnelle aux richesses réelles du pays. 15% de la monnaie créée émane des banques centrales, qui émettent pièces et billets et peuvent les détruire s’il en circule trop. Les 85% restants proviennent des banques privées, qui créent la monnaie ex nihilo par le crédit, par une simple procédure informatique qui équilibre la monnaie mise à disposition sur le compte de l’emprunteur avec l’échéancier de remboursement auquel celui-ci s’engage par contrat. Cet argent est | MAI - JUIN 2014 |
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Tout va
Et si on ralentissait
RĂŠalisĂŠ par Jean-claude Mengoni
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vite
Dossier
Dossier Début du 21ème siècle. Homo modernus voue une dévotion sans faille au culte de l'instant et de la vitesse. Le présent constitue le seul horizon, l'immédiateté est le seul credo. La vitesse est « la » modernité. Une grande partie de l'intelligence collective est dévolue à l’invention de machines à accélérer. Produire plus, gagner plus d'argent en un laps de temps toujours plus court, sans regard vers l'autre, constitue un pilier de la philosophie libérale. Face à ce galop incessant, face à ce monde qui s'emballe, qui tourne à toute vitesse, le mouvement slow prône pour sa part la lenteur, la décélération. Et si on passait du « plus vite, plus haut, plus fort » à « plus lent, plus solidaire et mieux vivre », si on favorisait la convivialité, le plaisir, la réflexion, l'imagination, le respect, l'émerveillement, la qualité, la rencontre, le savoir-faire local, l'échange ? Si nous décidions de reconquérir notre vie et son humanité ? Si on optait pour une métamorphose profonde de la société et de la place qu’on y tient ? Bref, si on freinait...
© P Greboval
Pour aller plus loin : www.kaizen-magazine.com/slow
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Portfolio
L’ART, La VOIE Du Sacré? PORTFOLIO XAVIER ZIMBARDO
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Créateurs de culture
Entretien
zaz avec
Vivre nos rêves
Zaz est devenue en quelques années une figure incontournable de la chanson française. Pour elle, faire ce que nous aimons est la première façon de changer le monde. Entretien… Interview de zaz par cyril dion photos fanny dion
Cyril Dion : Avez-vous toujours été musicienne ?
Zaz : Mes parents nous ont inscrits au conservatoire avec mon frère et ma sœur. Ma famille raconte que petite, je chantais tout le temps. À quatre ans j’ai décrété que je serais chanteuse. Quand j’en parlais autour de moi les gens me riaient au nez mais dans ma tête il n’y avait aucun doute. J’ai toujours senti que cela serait utile, que j’étais sur terre pour aider à changer des choses.
Que vouliez-vous changer ?
Ma vision du monde ne collait pas avec ce que je voyais à l’extérieur. Je trouvais que les gens ne se respectaient pas, ne faisaient pas attention à la nature… J’avais tendance à excuser tout le monde mais en grandissant je me suis
rendu compte qu’être gentil ne marchait pas. Alors je suis devenue plus dure. En colère. J’étais très en colère à l’adolescence.
Contre quoi ?
L’injustice. La société qui tournait à l’envers. Comme j’étais très émotive, très sensible, je me suis sentie de plus en plus mal. Et forcément à attirer des personnes qui n’allaient pas bien non plus, à provoquer des situations conflictuelles, difficiles. Jusqu’à un point de rupture, à 21 ans. Je me suis dit que le monde ne changerait pas mais que moi, je le pouvais. Plutôt que de continuer à me positionner en victime, j’ai décidé de tout faire pour être heureuse. J’ai compris que mes difficultés venaient aussi de moi, même s’il y avait de réelles incohérences dans le monde qui m’entourait.
Et ça a marché ?
Quand j’ai décidé de lâcher cette carapace de rebelle, de provocatrice, j’ai perdu une certaine force. J’avais conscience que c’était inévitable si je voulais me construire une base plus solide. Et j’ai constaté qu’en faisant quelque chose qui rend heureux, on apprend beaucoup plus vite. C’est magique ! La connexion à la nature m’a aidée à passer ce cap. J’y ai trouvé un lien plus simple qu’avec les humains. Sans méchanceté. Et j’ai beaucoup lu.
Ce lien à la nature est-il toujours quelque chose d’important pour vous ?
Elle me fait du bien, c’est un professeur incroyable. Le drame de l’humanité est d’avoir perdu le contact avec elle. Nous en avons besoin, physiquement et | Mai - juin 2014 |
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le va-t-il transformer le monde du travail
?
© Anne Sophie Mauffré
Deux photographes, une prof de yoga : une association de coworkeurs originale à Bergerac
Pour encourager le travail collaboratif, l’innovation et soutenir les travailleurs indépendants, le coworking est de plus en plus souvent adopté. Une nouvelle façon de s’organiser, qui permet de mieux articuler travail et temps libre et remet la notion de lien au centre du travail. texte Xavier de Mazenod
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types d’organisation se trouvent dès lors réunis en un seul endroit. Ces lieux se multiplient très vite : on compte en France une centaine d’espaces de coworking actifs et à peu près autant en projet1... Aujourd’hui, 40% de ces espaces ont moins d’un an d’ancienneté. Dans un article de mars 2014, le site Frenchweb avance
changeons l'éco
L
e coworking est une nouvelle façon possible d’aborder le monde du travail. Il regroupe dans le même espace des travailleurs non salariés désireux de ne pas rester isolés à domicile ou cherchant une communauté pour échanger. Cet aspect fondamental est présent dès l’origine du coworking : en août 2005, Brad Neuberg décide d’ouvrir à la journée son loft de San Francisco (The Hat factory, aujourd’hui fermé) à d’autres travailleurs indépendants pour qu’ils bénéficient d’un environnement collectif de travail comme dans une entreprise, tout en gardant la liberté des indépendants. Par ce système, les avantages des deux
Le coworking, une bonne affaire Travailler dans un espace de coworking est économique et particulièrement adapté aux budgets et aux modes de fonctionnement des travailleurs indépendants, des PME ou des start-ups. Les « loyers » sont relativement abordables (200 à 300€ par mois pour un poste de travail permanent) et donnent généralement accès à tous les services (salles de réunion, Internet, café, réseautage, contacts, etc.). Avantage non négligeable par rapport à de la location de bureau, l’espace de coworking est flexible : pas de coûts fixes, pas de bail mais juste une location au mois. Pour les accros à la souplesse, ces tiers-lieux proposent aussi souvent des formules à la journée destinées aux utilisateurs ponctuels, avec des carnets d’abonnement (de 5 à 20 € par jour).
─ Le coworking favorise l’innovation permanente et génère une meilleure harmonie entre vie privée et vie professionnelle ─
le nombre de 100 000 coworkers en France2. Souvent dotés de noms décalés (l’Arrêt minute, la Cantine, l’Usine, la Plage, la Poudrière, la Mutinerie, le Lawomatic…),
ces lieux offrent tous les services nécessaires pour travailler ensemble en bonne intelligence, à demeure ou épisodiquement. Mais surtout, et c’est là leur plus bel atout, ils fédèrent une communauté d’utilisateurs. | Mai - juin 2014 |
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Texte et photos Pascal Greboval
À Colmar, l’esprit de Rudolf Steiner souffle sur la ville…
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C’est dans un bâtiment rénové avec des matériaux écologiques qu'est né en 2009 le Jardin des petits, une éco-crèche inter-entreprises. Ici tout est fait pour que les enfants se sentent bien et pour que les parents puissent travailler en toute tranquillité, sachant leurs petits entre de bonnes mains. Dans la lignée pédagogique de Rudolf Steiner, l'équipe suit un projet d'éveil du tout-petit et d'élan vers l'autonomie. La directrice, Maaike, diplômée dans le cursus Steiner aux Pays-Bas (bac + 4), développe l'art de la relation à l'autre. Fait rare, l'alimentation est assurée par une cuisinière qui travaille sur place et propose des repas bios et végétariens ! La crèche est aussi un lieu où les adultes se rencontrent, partagent et peuvent assister à des conférences organisées par l'équipe. Quand ils seront plus grands, les enfants pourront poursuivre toute leur scolarité à l'École Steiner de Colmar. Toujours dans l'inspiration de Steiner, la biodynamie a également sa place ici. Face à la gare, la Maison de l'agriculture biodynamique met en avant la santé du sol et des plantes pour favoriser celle des animaux et des hommes. La littérature spécialisée ainsi que les formations proposées permettent aux professionnels et aux particuliers de s’initier à la biodynamie. La maison abrite d’autres associations, notamment Kerna ùn Sohma (qui a pour vocation de préserver les graines anciennes) ainsi que Demeter, l’organisme de contrôle et de certification de l’agriculture biodynamique sur le territoire français.
De la graine à la moisson Les graines c'est bien, les faire pousser c'est mieux, avec des méthodes saines c'est encore meilleur. C'est le principe
appliqué par la ferme des Chants de la Terre, qui cultive ses légumes aux alentours de Colmar, en plein champ et sous abri, pratiquant la biodynamie pour le respect des cultures et de l'environnement. Retrouvez leurs paniers au marché couvert sous la nouvelle et belle halle de Colmar, au stand les Six Saveurs, où ils côtoient ceux de cinq autres producteurs regroupés pour proposer leurs produits au plus grand nombre dans un cadre agréable. Les producteurs sont présents une demi-journée par semaine sur le stand pour échanger avec les consommateurs. Les « jus de fruits minute », concoctés par Hélène, Saida et Alice, sont déjà une très bonne raison de se rendre sous la halle. Autre point de ralliement pour les amateurs de bons fruits et légumes : rendez-vous à Sonneblüem, la coopérative bio de Colmar. L'une des premières dans son genre et l'une des dernières à fonctionner en autonomie, elle est aussi rayonnante que son nom l'indique (Sonneblüem signifie « tournesol » en alsacien). Ancienne gérante de la coopérative, Christine Ackermann, diététicienne, propose aujourd’hui des cours de cuisine bio et végétarienne. Elle tient également un stand très prisé sur la nutrition alternative à la foire éco-bio de Colmar. Anne rêvait d'ouvrir un jour une boutique bio ou l’on trouverait un peu de tout, un rêve aujourd'hui accompli, à l'Esprit bio sur la place Saint-Joseph. Si vous voulez des conseils en nutrition, un petit détour par chez elle ne saurait que vous faire du bien. Dans le même esprit, au pied de la cathédrale, retrouvez la boutique Nature'L. De la cosmétologie aux compléments alimentaires, des produits phares de la biodynamie à ceux de la diététique, voilà deux adresses à visiter pour retrouver un peu de bien-être.
LE BON PLAN
À la source
Les Six Saveurs
Sonneblüem et ses cours de cuisine
Le Jardin des petits
Esprit bio
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Fais-le toi-même
D.I.Y fais-le toi-même AVOCAT & BANANE
mettent du
dans vos
Soleil
cosmétiques Texte S Hampikian Photos P Greboval
Après la rose, l’argile et l’amande, qui sentent bon le terroir français, la rubrique DIY cosmétiques vous propose deux ingrédients poussant sous des cieux plus lointains et tout droit sortis de la corbeille de fruits… exotiques. Ce sera aussi l’occasion de réfléchir sur l’intérêt des cosmétiques venus des quatre coins du monde. LE DUO « AVOCAT-BANANE » SOUS LA LOUPE L'avocat est le seul fruit de consommation courante dont la chair soit riche en matières grasses. Il contient, en effet, environ 15% de lipides, la plupart étant des acides gras insaturés (plus de 80% de polyinsaturés oméga-6 et de monoinsaturés). On en extrait une huile riche très réputée dans les soins cosmétiques. Mais l'avantage du fruit entier par rapport à l’huile, c'est qu'il apporte également de l'eau, des protéines, des acides organiques, des minéraux (notamment magnésium), des vitamines (B, C, E, béta-catotène et tocophérols). Il a également un effet exfoliant (gommant) très doux. Au final, l’avocat constitue un soin très complet,
pour la peau, qu’il nourrit, comme pour la chevelure, qu’il embellit. La banane est riche en sucres, en amidon et autres polysaccharides (mucilages) qui lui donnent sa texture visqueuse. Elle apporte aussi des vitamines (A, D, E, C, B) et elle est riche en minéraux. En masque sur la peau, la banane est calmante, adoucissante et nourrissante. Mais elle est surtout réputée pour les cheveux abîmés, qu’elle renforce et répare efficacement. Elle les lisse et leur donne du brillant, notamment grâce aux polysaccharides qui gainent la cuticule du cheveu.
COSMETIQUES EXOTIQUES : EST-CE BIEN RAISONNABLE ? Avocat et banane, qui se rencontrent dans les recettes proposées ici, ont des
origines lointaines mais bien distinctes. L’avocat est natif d’Amérique centrale et son principal pays de production demeure le Mexique. La banane, pour sa part, semble native du Sud-Est Asiatique et de Papouasie NouvelleGuinée, mais sa culture s’est très tôt étendue à l’Asie et l’Afrique. A leur image, d’autres produits exotiques ont depuis des lustres trouvé une place dans nos garde-manger. Par contre, parfums mis à part, leur usage en cosmétique est longtemps resté anecdotique, limité à quelques ingrédients comme le bois de Panama, le benjoin, la poudre de riz… Mais depuis quelques décennies, le nombre et la réputation des cosmétiques exotiques ont explosé : monoï, beurre de karité, huile d’argan ou de jojoba, aloe vera… Pour les initiés de la cosmétique | Mai - juin 2014 |
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Cuisine SAUVAGE &DÉLICIEUX !
L'asperge bois des
...une grande dame a croquer 74
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REcettes
Elle passe souvent inaperçue dans son milieu, sa tête en forme d'épi de blé et sa tige fine se confondant dans le camaïeu de verts des sous-bois... Texte et Photos Linda Louis
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ès que l'on repère une première asperge des bois, c'est gagné ! S'offre alors à nous tout un espace forestier dans lequel on voit s'ériger de manière éparse une myriade de jeunes pousses graciles. Une fois glanées, elles forment de jolis bouquets à croquer... vendus parfois à prix d'or sur les marchés. La cueillette est donc de mise pour celui ou celle qui aime arpenter les bois et profiter gracieusement d'un des meilleurs légumes sauvages qui soit. Asperge des bois ou aspergette pour certains, ornithogale des Pyrénées pour les puristes, elle n'a pas réellement le goût de l'asperge cultivée mais plutôt de petits pois ou de haricots verts crus, sans aucune pointe d'amertume. Elle est pourtant parfois montrée du doigt par certains amateurs de l'asperge sauvage dite « des collines », Asparagus acutifolius, majoritairement présente dans le sud-est de la France. Celle-ci se plait spécifiquement dans un environnement sec, contrairement à l'asperge des bois, avide d'ombre et d'humidité. On lui reproche entre autres de ne pas être une véritable asperge botaniquement parlant... Seulement, c'est un argument qui ne tient pas (ou plus) la route. Tout d'abord, la plante a été rebaptisée au niveau botanique. L'ancienne Ornithogalum pyrenaicum de la famille des Liliacées est désormais nommée Loncomelos pyrenaicum et classée chez les Asparagacées. Ensuite, les botanistes s'accordent à qualifier d'asperge toute jeune pousse sauvage se préparant comme des asperges classiques. On estime ici que le nom vernaculaire de la plante vient plus de son usage (culinaire donc) que de ses caractéristiques botaniques. Mais on peut aller plus loin dans cette analyse si l'on se penche sur l'étymologie du mot asperge. Il vient du latin asparagus issu du verbe aspergere, signifiant arroser. Pourquoi ce rapprochement ? Parce que les pousses de certaines plantes, en sortant de terre, forment un jet (un rejet). D'emblée, il nous vient alors à l'esprit l'expression « asperger quelqu'un » ! Galien confirme également que les grecs appelaient asperge « toute forme de jet tendre ». Sont classées dans cette catégorie fourre-tout : l'asperge des bois, l'asperge sauvage, mais aussi les pousses de tamier, de fragon et de houblon. L'ornithogale des Pyrénées a été beaucoup convoitée et si elle prolifère dans certains départements, elle reste menacée
dans d'autres. Et même dans les coins où elle abonde, soyez raisonnables, ne ramassez qu'une asperge sur trois ou quatre, pour en laisser aux autres et pour permettre sa régénération l'année suivante.
Identification de Loncomelos pyrenaicus (Asparagacées) * • Plante vivace bulbeuse, de 30 cm à 1m de hauteur, ressemblant à un jeune épi de blé vert clair, à la tige parfaitement lisse (glabre). •F euilles en forme de ruban, très longues (de 30 à 80 cm) et fines (pas plus de 1 cm de large), vert grisé (parfois jaunies quand l'épi se forme), lisses. • Fleurs agglomérées au départ en un bouton floral en forme d'épi et de pointe d'asperge verte, tendre à l'état jeune, puis formant une hampe florale composée d'une multitude de fleurs étoilées et blanches. • Habitat dans les sous-bois clairs, les lisières de forêts ou de prairies humides, toujours à l'ombre et à la fraîcheur. • Récolte des jeunes pousses entre avril et juin. La plante est surtout connue pour ses vertus diurétiques. Les personnes souffrant de calculs rénaux doivent s'abstenir d'en consommer à cause de sa forte teneur en raphides d'oxalates de calcium. Confusion possible avec... • L'asperge sauvage, Asparagus acutifolius, qui pousse spécifiquement dans un habitat sec (bois clairs ou collines mi-ombre/mi-soleil du sud-est de la France), comporte des feuilles très fines (rappelant celles de l'aneth) et une multitude d'épines. • La pousse de tamier, Dioscorea communis, qui prospère dans les haies (plante grimpante, comme une liane) et non à même le sol comme l'asperge des bois. • La jeune pousse d'ornithogale des Pyrénées ne peut pas être confondue avec celle de sa cousine, l'ornithogale à ombelles (Ornithogalum ombellatum, étoile de Bethléem), trop différente. Son bulbe, toxique à haute dose, est récolté pour un usage médicinal (fleurs de Bach). | Mai - juin 2014 |
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Agenda Kaizen 14 – mai/juin 2014
LES RENDEZ-VOUS Mai 2 mai - Centre de Congrès Pierre Baudis / Toulouse / Haute Garonne Forum de Toulouse, La transformation sociale et économique de notre société avec Sophie RABHI, Cyril DION, Philippe DERUDDER, Philippe DESBROSSES Contact : www.editions-ariane.com 3 au 4 mai - Châteldon / Puy-de-Dôme 2ème foire écobiologique Humus Contact : 04 73 94 68 08 8 mai - Parc Joubert / Mens / Isère Fête des plantes et du jardinage bio Contact : 04 76 34 33 87 8 au 11 mai - Monts d'Arrée/ Bretagne ParKours du vivant, retrouver le chemin de soi, organisé par l’école de la nature et des savoirs. Contact : www.ecolenaturesavoirs.com 8 au 11 mai - Les Amanins / La Roche-surGrâne / Drôme Transition Network – Rencontre form’action. Contact : 04 75 43 75 05 www.lesamanins.com 10 au 11 mai - Domaine de la Souvine / Montfavet Avignon /Vaucluse NATURAvignon 19ème fête écobiologique. 16 au 18 mai - Lyon / Rhône Festival pour un Renouveau de l’Education Contact : www.colibris69lyon.org 17 mai - Salle des sports / Noirétable/ Loire 4ème édition Festival les troncs sonnés « Le bois dans tous ses états » Contact : 04 77 24 93 04 17 au 18 mai - Parc du grand veneur / Soisysur-Seine/ Essonne 6ème édition de la Fête des jardins 17 au 18 mai - Les Amanins / La Roche-surGrâne / Drôme Stage « danse Nature » avec Luc Baumont, chorégraphe. Contact : 04 75 43 75 05 www.lesamanins.com 18 mai - Paris / Fairpride : Un carnaval éthique et solidaire pour promouvoir les valeurs du commerce équitable. Contact : www.fairpride.fr
21 au 25 mai - Fête de la nature (événement national) Thème 2014 : “Herbes folles, jeunes pousses et vieilles branches ” – 5 000 manifestations gratuites en France. Contact : www.fetedelanature.com 24 mai - Esplanade du 8 mai 1945 / Vernouillet / Eure et Loire 7ème édition - Marché bio et équitable. Contact : 02 37 62 80 79 24 mai - Mas de Beaulieu / La Blachère / Ardèche Fête de la nature - Animation Land Art Terre et Humanisme. Contact : 04 75 36 64 01 www.terre-humanisme.org 24 au 25 mai - Parc du château / Verteuilsur-Charente / Charente 23ème exposition florale du pays du Ruffecois. « L’art de la récup au jardin » (en lien avec l’année européenne contre le gaspillage alimentaire). Contact : 05 45 20 34 94 24 mai - Comptoir Urbain Paris 20e 5 Rue Olivier Métra Evénement sur le thème de la revégétalisation de la ville. Kaizen partenaire et présent 29 mai au 1er juin - Parc des expositions / Colmar / Haut Rhin 33ème édition – Foire éco-bio d’Alsace – Thème : quelle métamorphose pour sortir des crises. Contact : 09 77 69 11 23 www.foireecobioalsace.fr
Passons à l’acte Cours de cuisine : • Kaizen / Paris 18e le 7 mai Recettes pour ne rien gâcher le 4 juin Comment s’approvisionner local et de saison ? www.kaizen-magazine.fr - Tél : 01 56 03 54 71 Décoration : • Atelier Terra Originalis Breuillet /Essonne Le 17 mai Réalisation d’enduits naturels, en terre, plâtre et chaux www.terra-originalis.com • Atelier du Mathais St Etienne de St Geoirs / Isère Les 4 et 5 juin Initiation aux peintures pour menuiserie (porte, fenêtre, volets, parquets...) www.lesateliersdumathais.fr Jardinage : Du 26 au 30 mai Froidevaux / Doubs • Stage « Jardiner en climat froid et humide » Découverte de la permaculture. Animé par Bernard Alonso et Josiane Goepfert. Contact : Josiane Goepfert - Tél : 03 81 93 33 87 • Centre Terre Vivante Mens/ Isère Je démarre un potager bio Les 8, 9 et 10 mai www.terrevivante.org Kaizen partenaire et présent 14 juin Monteruil / Seine-St-Denis le Marché des cadeaux bio et écolo Contact : www.marche-bio-ecolo.com 13 au 16 juin - Porte de Versailles / Paris 12ème édition « Naturally », Vivez Nature. Contact : www.viveznature.com 14 au 15 juin - Site de la Coupe Icare, RD 1090, Lubin / Isere 3ème édition - Eco festival en Grésivaudan Contact : www.ecofestival.fr
30 mai au 1er juin - Rendez-vous aux jardins (événement national) 12ème édition – thème : l’enfant au jardin
19 au 21 juin (événement national) 5ème édition - APIdays - Journées nationales de l’abeille sentinelle de l’environnement. Contact : 04 99 61 30 12
Juin
26 au 29 juin - Place Martin Bastard - Niort / Deux-Sèvres 3ème édition - «Téciverdi », le festival de la diversité biologique et culturelle. Thème : Migrations. Contact : 05 49 78 71 84 melteciverdi@mairie-niort.fr
7 au 8 juin - Les Amanins – La Roche-surGrâne / Drôme Formation aux bases de la communication non violente avec Anne Gosselin – Module 1. Contact : 04 75 43 75 05 www.lesamanins.com
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