LE VILLAGE VIEUX CAMPEUR À LYON
autour du 57 Cours de la Liberté 69003 Lyon
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RUNNINGSanté
docdusport.com &TRAIL
DOCDUSPORTEST UNE PUBLICATION DE MÉDIATHLÈTE
294, avenue de la Capelette 13010 Marseille
Tél. 09 51 92 77 12
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ISSN 2649-6615
Directeur de la publication : docteur Bruno Emram Rédacteur en chef : docteur Stéphane Cascua Rédactrice en chef adjointe : Anne Odru
Directrice de la publicité et du développement : Muriel Hatem
Chef de projet : Juliette Raudrant
Comité scientifique : docteur Stéphane Cascua, docteur Marc Rozenblat, docteur Dany-Michel Marcadet, Mikael Bettan, Charles-Antoine Winter
Comité de rédaction : docteur Stéphane Cascua, Mikael Bettan, Guillaume Adam, Sandrine Nail-Billaud, docteur Patrick Basset, Anne Odru
Correctrice : Anne Vialletet
Les news du Doc : Anne Odru
Webmaster : Grégory Herlez
Réalisation : Charlotte Calament
Rotochampagne
2 Rue des Frères Garnier
ZI Dame Huguenotte 52000 Chaumont
Dépôtlégalàparution
Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit sous forme d’imprimé, photocopie, microfilm ou par tout autre procédé sans autorisation expresse des auteurs et de l’éditeur. Les articles de ce magazine sont rédigés sous la responsabilité de leurs auteurs et reflètent leurs opinions. Ils n’engagent en aucune façon la société éditrice. Les articles sont des articles de fond.
REJOIGNEZ LA COMMUNAUTÉ
Docteur Stéphane CASCUA
Triathlète adepte du cardio-training et de la musculation. Médecin du sport, traumatologue du sport et nutritionniste du sport. Diplômé en entraînement du sportif Rédacteur en chef
Anne ODRU
Triathlète aventurière. Journaliste de sport et sportive, formation universitaire en sciences de la nature et de la vie Rédactrice en chef adjointe
Docteur Bruno EMRAM
Triathlète, Ironman, boxeur. Médecin ORL et médecin de la plongée Directeur de publication
Mikael BETTAN
Coureur de demi-fond et de trail, également triathlète, golfeur et footballeur. D.U. podologie du sport. Membre ANPS Expert Préférences motrices Volodalen
Muriel HATEM
Triathlète, marathonienne Directrice de la publicité et du développement
Grégory HERLEZ
Runner et ultra-trailer Community Manager
Docteur Marc ROZENBLAT
Golfeur et cycliste. Président honoraire de la Société française de traumatologie du sport (SFTS) Président du Syndicat national des Médecins du Sport - Santé (SNMS Santé)
Professeur François CARRÉ Coureur et cycliste Cardiologue et médecin du sport au CHU de Rennes et à la Fédération Française de Cardiologie
Docteur Dany-Michel MARCADET
Golfeur, voile en compétition. Consultant FFT et FFG Cardiologue du sport
Docteur Philippe CHADUTEAU
Instructeur de plongée et de Krav Maga Médecin traumatologue du sport
Charles-Antoine WINTER
Ancien pratiquant de raids, cycliste amateur et passionné de courses d’obstacles
Diététicien nutritionniste, consultant et conférencier
Bientôt 70 éditions pour la Asics SaintéLyon, monument de l’histoire de la course à pied en France. La course nocturne et en hiver entre Saint-Étienne et Lyon, doyenne des courses d’ultra, est devenue un véritable phénomène et la plus grande course nature de l’Hexagone en termes de participants. Du froid aux déserts chauds du Marathon des Sables avec bientôt 56 éditions, c’est un défi aux enjeux médicaux non négligeables : courir de nuit avec une privation de sommeil dans des conditions météorologiques hors limite. C’est pour la société d’assistance médicale Dokever en charge de la médicalisation un défi depuis plus de 25 ans. Courir la nuit, soigner de nuit, au cœur d’un immense ballet de frontales sur les crêtes des Monts du Lyonnais et sur les dunes du Sahara est toujours, quelles que soient les conditions météo hivernales ou estivales, synonyme de magie. Mais la médecine se doit d’être une science la plus exacte possible. Pour cela, depuis plus de 10 ans, nous nous appuyons sur le digital pour identifier et quantifier la prévalence des pathologies liées à l’ultra-endurance. En trail running, les tendances sont dorénavant très claires avec une ou deux pathologies phares à surveiller en priorité à chaque distance : l’hyperthermie pour le 50 km-effort, l’hyponatrémie sur les 100 km-effort, l’hyponatrémie et la rhabdomyolyse pour les 100 miles-effort et bien sûr l’hypothermie en cas d’accident. Sur la base de ces études, il devient possible d’adapter à la fois les dispositifs déployés et les messages d’éducation transmis aux coureurs. À la pointe des technologies, depuis cette année nous rentrons dans une
nouvelle phase : les signaux faibles issus des dossiers de soins numériques saisis sur le terrain sont triés, recroisés et portés directement à la connaissance de la direction médicale de l’événement pour une action préventive et corrective plus rapide. Mis bout à bout, l’ensemble de ces outils et bonnes pratiques associées permettent de réduire à la fois la prévalence des pathologies graves en trail running et le nombre de médecins présents sur les événements sans augmentation du risque pour le participant. Après le retrait du certificat médical, cela sera une contribution certaine vers la pérennisation d’un certain nombre de trails à travers nos territoires, dont le maintien est un vecteur décisif de la pratique sportive et de la promotion du sport santé. DOKEVER, leader dans les activités sportives outdoor hors limite se fixe une mission : faire de chaque coureur un « finisher en bonne santé ». C’est grâce à la prévention, l’éducation, l’anticipation et les filières de soins ultraqualitatifs comme celle de la Clinique du Parc sur Lyon que l’on améliore l’expérience des ultra-fondus. De la neige au vent chaud des déserts avec les Marathons des Sables, on « monitore » la santé de nos coureurs pour les accompagner au mieux afin que chacun repousse « sa limite ». Du Marathon des Sables à la SaintéLyon, on a les extrêmes et le savoir pour encore mieux accompagner nos coureurs de demain.
DOCTEUR PATRICK BASSET, DIRECTEUR MEDICAL CHEZ DOKEVER
Octobre 2024
Novembre 2024
Décembre 2024
Janvier 2025
Février 2025
Doc du Sport est le magazine de tous les sportifs qui s'intéressent à leur santé. Chaque mois, Doc du Sport traite d'une discipline sportive différente, en partenariat avec sa fédération.
Avril 2025 Mai 2025 Juin 2025
Juillet 2025
RENDEZ-VOUS
Docteur, j’ai peur que ça s’aggrave 10
SÉANCE
Plan d’entraînement du traileur, quelles spécificités ?
12
PODOLOGIE
Assurez la santé de vos pieds et optimisez vos performances
16
FOCUS
Le syndrome de la savonnette… une douleur de cheville chez le coureur
20
LES NEWS DU DOC
28
PRÉSENTATION
La Clinique du Parc au cœur de la SaintéLyon 31
ENTRAÎNEMENT
Repoussez vos limites avec la nouvelle série fēnix 8 de Garmin 32
INTERVIEW
Amandine Ferrato : « L’idée est de faire mieux, pas de faire plus » 34
MISE AU POINT
L’hypothermie dans les activités outdoor, plus qu’un simple coup de froid ! 40
HYDRATATION
Hydratation et sport
ÉCLAIRAGE
L’organisation des soins et l’accidentologie sur la SaintéLyon
BLESSURE
La blessure physique, la pudeur du psychique ?
PAR LE DOCTEUR
STÉPHANE CASCUA, MÉDECIN DU SPORT
Laurent a 52 ans. Il fait du trail assidûment. Il a validé 60 kilomètres dans les Alpes. Il vient me voir pour une douleur dans la fesse qui descend dans la cuisse. Le diagnostic a été fait, étayé par une IRM. Il s’agit d’une tendinite des ischio-jambiers au point d’accrochage sur le bassin. Le traitement entrepris : repos et rééducation. Laurent est très ennuyé, il adore le sport ! Et ça n’avance pas !
Le Doc : Vous avez complètement arrêté de courir ?
Laurent : Oui ! On m’a dit que c’était nécessaire à la cicatrisation… alors à la moindre foulée, j’ai peur que ça s’aggrave.
Le Doc : À l’occasion de votre dernier footing, quelles étaient vos sensations ? Vous aviez mal… dès le début ?… ça passait avec l’échauffement ou ça augmentait au fil des kilomètres ?… et après la sortie ?
Laurent : Je souffrais un peu en commençant puis ça diminuait. Je sentais une petite gêne qui s’accentuait dans les côtes… Après, comme d’habitude, j’avais une douleur en position assise… notamment en voiture.
Le Doc : Classique ! Vous boitiez ?
Laurent : Non, pas du tout ! J’étais symétrique dans mes appuis et mes partenaires de running ne m’ont fait aucune remarque.
Le Doc : Et en kiné ? Vous avez mal ?
Laurent : Ah ça oui ! Les ondes de choc ! les étirements ! les exercices excentriques avec freinage de la flexion de buste ! Ça tire ! Mon kiné m’a dit que c’était pour assouplir puis aligner les fibres du tendon.
Le Doc : Alors, tout va bien ! Nous allons juste redonner un peu de liant… voire de cohérence à votre prise en charge ! On y ajoutera même une dose de plaisir ! Notre discussion, les tests médicaux et l’IRM mettent en évidence une cicatrice épaisse et fibreuse avec de petites fissures. C’est vrai qu’il faut la mécaniser sans la déchirer… tout en douceur ! Tout est une question de curseur ! Dans ce contexte, il arrive que les protocoles de rééducation soient trop énergiques car validés sur de jeunes sportifs… le genre sauteur de haie ou footballeur... À 52 ans, les tissus sont différents… et plus fragiles. De surcroît, inutile de vous préparer aux sprints et aux démarrages. Votre objectif : trottiner dans la montagne !
Laurent : Je crois deviner ! La course à pied peut constituer le bon dosage rééducatif !
Le Doc : Vous avez tout compris ! La douleur n’est pas contreindiquée puisqu’on vous l’impose en kinésithérapie… Peut-être un peu trop ! Les ischios ressemblent plutôt à un hamac fin et fragile. Rien à voir avec le gros câble du tendon d’Achille autour duquel on a échafaudé le fameux protocole de Stanish qui associe étirements et freinage. En revanche, en trottinant, il est possible de proposer des contraintes tissulaires plus spécifiques, plus bienveillantes, plus mécanisantes… et moins « lésantes ».
Laurent : Alors, je peux courir ?
Le Doc : Oui bien sûr ! J’ai été victime de la même blessure que vous ! J’en ai déduit un petit élément de langage : « J’aurais respecté ma douleur en course à pied, je serais resté cycliste ». La course à pied reste la meilleure rééducation à la course à pied. Tout est une question de modalité et de dosage. En pratique, je vous suggère de continuer à trottiner pour entraîner en douceur votre ischio, garder la gestuelle et préserver le conditionnement des autres tissus !
LA COURSE À PIED : LA MEILLEURE RÉÉDUCATION À LA COURSE À PIED… EN DOSANT LES MODALITÉS, LA DURÉE ET L’INTENSITÉ
Il ne manquerait plus que vous fassiez une périostite ou une fracture de fatigue à la reprise… On va commencer en restant raisonnable. Pas de relief, vitesse trail long et durée progressive : 30 minutes et vous ajoutez 10 minutes à chaque sortie. Pas de fractionné et encore moins de sprint pour ne pas rater votre train ! Ça, c’est dangereux, vous pouvez déchirer tout ou partie de votre tendon !
Laurent : Voilà qui reste léger pour garder la forme !
Le Doc : Ne vous inquiétez pas ! Nous allons dissocier les contraintes. Dans les activités imposant ni freinage ni tension des ischios, nous allons pouvoir mettre de l’intensité et prolonger les séances. En pratique, vous allez faire prendre l’air à votre vélo. Je crois que vous avez un VTT. Vous pouvez partir pour de longues virées sans scrupule. Vous allez préserver la caisse cardiovasculaire et améliorer la combustion de vos graisses. À la salle, je vous invite à pédaler à toutes les intensités. Programmez les mêmes fractionnés qu’en course à pied.
VÉLO ET CARDIO-TRAINING INDOLORE POUR L’INTENSITÉ ET LA DURÉE
N’hésitez pas à faire du 30/30 en danseuse pour mimer le mouvement du crapahutdans les côtes. Essayez les cours collectifs de spinning en musique du type RPM ou dynamo. L’elliptique est aussi bien adapté. Vous y engagez les bras comme si vous utilisiez des bâtons. Attention aux escaliers dont le pas de marche est peutêtre trop haut pour le confort des ischios ! En revanche, la marche sur tapis en pente très progressivement croissante rééduque en douceur vos tendons… et vous ramène à une spécificité gestuelle.
Laurent : Ça, c’est un bon programme ! Mais ce concept est-il réservé aux ischios ou peut-il se décliner pour d’autres blessures ?
Le Doc : Excellente question ! Cette notion est valable pour l’immense majorité des blessures. Les muscles, les ligaments, les tendons et même les os bénéficient d’une mécanisation douce qui oriente la cicatrice dans l’axe des contraintes. Pour le cartilage aussi, un mouvement bien adapté permet de lisser les surfaces et d’oxygéner les cellules. Au-delà de l’entretien physique qui ne reproduit pas les contraintes lésionnelles, la poursuite de l’activité spécifique correctement dosée en modalité, en intensité et en durée peut faire partie intégrante d’une stratégie thérapeutique pertinente. Aucun souci en cas de gêne disparaissant à l’échauffement.
ARRÊT COMPLET = DÉCONDITIONNEMENT
LOCOMOTEUR = SPIRALE DE LA BLESSURE
Fréquemment, une petite douleur est autorisée si elle n’entraîne ni boiterie, ni modification du geste ! Laissez-vous guider par votre médecin du sport. En revanche, une rééducation trop engagée… un soupçon commando… peut dépasser le seuil de tolérance de la cicatrice et abîmer le tissu. Prudence ! En pratique, continuer en douceur son activité contribue souvent à la guérison, sans oublier qu’elle entretient votre coordination et l’ensemble de votre appareil locomoteur, vous évitant ainsi de tomber dans la spirale des blessures de déconditionnement ! Bref, « ça n’aggrave pas » ! Bien au contraire ! ✱
Guillaume Adam en plein effort lors d’une course de trail, serein grâce à sa préparation avec Runmotion.
Le trail running est une discipline exigeante et demande une préparation adéquate. Les principales difficultés viennent de terrains techniques ou du dénivelé en montagne. Tu as l’habitude de courir sur du plat ou sur la route et tu commences le trail ? Ou tu cherches à te perfectionner en trail courtes ou longues distances ? Retrouve ici les principes d’un plan d’entraînement trail.
PAR GUILLAUME ADAM, ANCIEN MEMBRE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE D’ATHLÉTISME, COFONDATEUR DE L’APPLICATION RUNMOTION COACH
Quelles sont les spécificités du trail ?
Le dénivelé et le terrain constituent la difficulté principale. Lors de trails en montagne, la descente est même plus exigeante que la montée au niveau musculaire. En descente, les muscles freinent celle-ci et travaillent en excentrique. Lorsqu’on commence le trail running, une descente de 300 à 400 m de dénivelé négatif laisse déjà des traces ! Il faut donc prendre en compte cet aspect musculaire dans l’entraînement et ton plan d’entraînement trail. Plus le trail que tu vas courir en compétition sera long, plus cette composante musculaire sera importante. Le trail demande aussi un minimum de préparation logistique suivant la durée prévue de l’effort. En montant en altitude, la température a tendance à baisser et la météo à changer et c’est important de s’équiper en conséquence. Pense également à prendre à boire et une barre énergétique pour ta sortie.
Quelles sont les composantes d’un plan d’entraînement trail ?
La performance en trail dépend, comme sur la route, d’au moins 3 paramètres : la VO2max, l’économie de course et l’endurance. De plus, la résistance musculaire et mentale sera importante pour les efforts de plusieurs heures. L’une des bases de ton plan d’entraînement trail, c’est l’endurance fondamentale. Les rando-courses
DES PASSERELLES ENTRE ROUTE ET TRAIL
DE PLUS EN PLUS IMPORTANTES
D’après une étude réalisée en avril 2024 par RunMotion
Coach auprès des coureurs réguliers en France
Leurs courses :
48 % route et trail ;
34 % route ;
18 % trail.
78 % ont débuté par la route !
41 % ont changé de discipline, 29 % ont rencontré des difficultés à changer de discipline.
POURQUOI CHANGENT-ILS ?
Route au trail : nature, parcours, moins traumatisant, varier les plaisirs, moins de pression du chrono ; Trail à route : plus accessible, aime la vitesse, avoir des temps de référence, tenter un marathon.
permettent d’alterner marche et course à pied sur plusieurs heures. Pour des trails longs, tu pourras réaliser des randocourses de 5 à 6 heures. Une partie du volume d’entraînement peut aussi être réalisé à vélo, pour travailler l’endurance en réduisant les chocs sur les genoux et articulations. La VO2max et l’économie de course en montée et en descente se travaillent avec du fractionné, sur du travail de côtes courtes et de côtes longues. Le travail d’intensité se réalise dans les montées mais aussi parfois dans les descentes pour s’habituer à mettre de l’engagement en descente. Ton plan d’entraînement trail doit donc inclure ces séances d’intensité. La résistance musculaire se travaille avec du renforcement musculaire et de la musculation. On pense notamment à la proprioception, la préparation physique en excentrique et le travail d’endurance/ force à vélo. La gestion de course et de son matériel est également importante. L’entraînement permet de valider ses choix de matériel, d’alimentation et d’hydratation (500 à 800 ml de boisson par heure). Les problèmes gastriques sont la première cause d’abandon en trail. Rien ne doit être laissé au hasard… Si tu utilises des bâtons le jour de la course, utilise-les régulièrement à l’entraînement.
La progressivité de ton plan d’entraînement trail est importante
En trail, comme sur le plat, la progressivité est primordiale. On ne peut pas se lancer sur ultra-trail lors de sa première saison… Il est nécessaire de valider certaines étapes, et les ultra-trails ne doivent pas être envisagés avant 2 à 3 saisons de trail abouties. Chaque format a ses propres spécificités et
apporte ses propres joies. À l’entraînement, la progressivité est aussi importante. Les premières sorties de ton plan d’entraînement trail doivent commencer par 200 m à 400 m de D+ avant d’augmenter le dénivelé. Tes fibres musculaires te remercieront !
Prendre en compte le dénivelé en montagne
Le profil de la course est à prendre en compte dans sa préparation. Une course peut faire 1 000 m de dénivelé positif et faire seulement 4 kilomètres : c’est un kilomètre vertical. Si ta course fait 20 ou 30 kilomètres, ces 1 000 m de D+ seront plus lissés. Plus le ratio dénivelé/distance est faible, plus la composante vitesse sera importante. Il faut alors plus travailler la foulée et la capacité à tenir des allures moyennes sur de longues distances. C’est aussi le cas pour les courses longues qui ont ce ratio peu élevé. En fonction des courses, tu peux aussi avoir des terrains techniques, avec des pierres, des rochers, des racines ou autres passages techniques. Si c’est le cas pour ta course, entraîne-toi régulièrement dans ces conditions. Pareillement si tu cours la nuit. Ton plan d’entraînement trail personnalisé doit aussi prendre en compte tes terrains d’entraînement. Si tu habites en ville, tu pourras trouver des astuces pour te renforcer les cuisses. Aller dans une salle de musculation, utiliser des escaliers ou des côtes courtes.
Les plans d’entraînement trail dans RunMotion Coach Les plans d’entraînement trail dans l’application RunMotion Coach prennent en compte ces différents paramètres. Nos algorithmes te donnent des séances sur mesure quelle que soit la distance que tu prépares. Si tu coches « montagne » dans tes terrains d’entraînement, tu auras des séances de côtes longues (par exemple 3 x 10 min en côte) et de descente (par exemple 8 x 1 min en descente). Si tu es en ville, tu auras aussi des rando-courses et des côtes courtes. Dans le mois précédent ta course, tu recevras des conseils spécifiques pour arriver fin prêt pour ton objectif trail. Plus que jamais, soigne la récupération et peaufine les détails matériels et nutritionnels pour le jour J. Un mois avant la course, tu peux aussi faire une reconnaissance de ta course (tout ou partie) pour connaître ce qui t’attend. En Premium, tu auras aussi accès à un module complet de PPG pour le trail (tu n’auras plus qu’à suivre ta séance, en direct, en mode « Spotify ») et à de la préparation mentale. Si tu le souhaites, tu auras aussi des entraînements croisés à vélo et en natation. Le vélo en sport croisé est un excellent moyen pour développer ta force musculaire, notamment dans les quadriceps. Basé dans les Alpes, RunMotion Coach collabore avec des trails renommés comme la MaXi-Race, le Trail de Haute Provence, le Festival des Templiers et est coach officiel de la Asics SaintéLyon. Tu es donc entre de bonnes mains pour ton plan d’entraînement trail personnalisé ! ✱
Lien entre le trail (course en sentier) et la podologie, en lien avec la santé des pieds et les enjeux spécifiques pour les traileurs. Cet article met en lumière les défis et les considérations pour les traileurs, soulignant l’importance d’une approche intégrée pour assurer la santé des pieds et optimiser la performance.
PAR MIKAEL BETTAN, D.U. PODOLOGIE DU SPORT, MEMBRE ANPS
La course en sentier, ou trail, a gagné en popularité ces dernières années, attirant des coureurs de tous niveaux grâce à son mélange d’aventure et d’exercice en pleine nature. Cependant, cette activité présente des défis uniques, notamment en ce qui concerne les exigences biomécaniques et la prévention des blessures. La podologie joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des traileurs, contribuant à la santé des pieds et à la performance globale.
Les études ont montré que la biomécanique des coureurs en trail diffère significativement de celle des coureurs sur route. Selon **Bourguignon et al. (2015)**, les surfaces irrégulières nécessitent une adaptation constante du mouvement et de la posture, sollicitant les muscles stabilisateurs du pied et de la cheville. Les variations de terrain imposent une flexibilité et une réactivité accrues, ce qui peut augmenter le risque de blessures si les coureurs ne sont pas correctement préparés.
Les blessures chez les traileurs varient, les plus fréquentes étant les entorses de la cheville, les douleurs au tendon d’Achille et les problèmes de fasciite plantaire. Une étude par **Heiderscheit et al. (2016)** a révélé que la nature du terrain et les variations d’intensité de la course augmentent les risques de blessures. Les coureurs en trail peuvent souffrir de traumatismes répétés, souvent dus à des chutes ou à des torsions des pieds sur des surfaces inégales.
Le choix des chaussures est crucial pour les traileurs. Selon **Nielsen et al. (2014)**, des chaussures adaptées peuvent significativement réduire le risque de blessures. Les chaussures de trail sont conçues pour offrir un meilleur amorti, une traction accrue et un soutien optimal. Une étude a montré que les chaussures dotées d’une semelle extérieure plus adhérente aident à améliorer la stabilité, ce qui est essentiel sur les surfaces instables.
La podologie joue un rôle préventif essentiel en évaluant la biomécanique des pieds et en proposant des solutions personnalisées. **Levine etal. (2013)** soulignent l’importance de l’évaluation podologique pour détecter les anomalies qui pourraient entraîner des blessures. Des orthèses plantaires sur mesure peuvent corriger ces problèmes, offrant ainsi un meilleur alignement et un confort accru.
La préparation physique spécifique au trail est essentielle pour minimiser le risque de blessures. Des études comme celles de **Rogers etal. (2016)** montrent que des programmes d’entraînement ciblés, incluant des exercices de renforcement et d’équilibre, sont bénéfiques. Les exercices de proprioception, en particulier, sont efficaces pour améliorer la stabilité et la coordination, réduisant ainsi le risque de chutes.
Les surfaces de course ont un impact majeur sur les types de blessures rencontrées. **Kramer etal. (2018)** ont constaté que les surfaces dures, comme le bitume, peuvent entraîner des problèmes articulaires, tandis que les terrains plus souples, comme les sentiers forestiers, réduisent l’impact sur les articulations. L’adaptation progressive à différents types de surfaces est cruciale pour la prévention des blessures, permettant au corps de s’habituer aux variations de terrain.
L’âge et le niveau d’expérience des coureurs peuvent également affecter le risque de blessures. Les recherches indiquent que les coureurs plus âgés peuvent avoir des muscles et des tendons moins flexibles, ce qui augmente leur vulnérabilité aux blessures. Les études menées par **Silva etal. (2017)** soulignent que les coureurs expérimentés développent souvent des stratégies de course plus efficaces et sont moins susceptibles de se blesser, grâce à une meilleure connaissance de leur corps et des techniques de course adaptées.
Les recommandations podologiques pour les traileurs incluent :
**Évaluation régulière** : Un suivi régulier tous les 3-6 mois en fonction de la pratique avec un pédicure-podologue pour évaluer la santé des pieds et détecter les troubles posturaux ;
**Choix de chaussures** : Investir dans des chaussures de trail adaptées, en tenant compte des spécificités du terrain et de la préférence naturelle propre a chacun ;
**Renforcement musculaire** : Intégrer des exercices de renforcement pour les pieds et les chevilles dans le programme d’entraînement ;
**Soins préventifs** : Pratiquer une bonne hygiène des pieds et surveiller les signes de blessures potentielles.
Le trail est une discipline enrichissante mais exigeante, nécessitant une attention particulière à la santé des pieds et à la biomécanique. La podologie joue un rôle essentiel dans la prévention des blessures et l’optimisation des performances des traileurs. Des recherches futures devraient se concentrer sur les effets des différents types de chaussures, l’impact des surfaces variées et les adaptations biomécaniques chez les coureurs de différents âges et niveaux d’expérience. En intégrant ces éléments, les traileurs peuvent améliorer leur sécurité, leur confort et leur plaisir de courir. ✱ L’ADAPTATION
La cheville est une articulation à étages. Le niveau supérieur est appelé « tibio-talienne ». Elle correspond à l’emboîtement de l’os cubique, appelé « talus », situé entre le tibia et le péroné désormais nommé « fibula ». Il s’agit d’une pince qui n’assure que la flexion et l’extension. En dessous, on trouve la soustalienne… qui est sous le talus… en contact avec le calcanéum, l’os du talon. Cette fois, les mobilités sont tridimensionnelles.
LA SOUS-TALIENNE ROULE, TANGUE ET VIRE POUR ASSURER LE DÉROULÉ DU PIED
Les anatomistes disent que le calcanéum roule, tangue et vire sous le talus comme un bateau qui absorbe les vagues. Cette articulation est conçue pour amortir les irrégularités… de sapiens qui marchait pieds nus dans la savane ! La donne est désormais différente…
AVEZ-VOUS UN SYNDROME
DE LA SAVONNETTE ?
Cette blessure correspond à la glissade vers l’intérieur du talus sur la pente du calcanéum. Ce mouvement excessif provoque des frottements et une irritation du cartilage, ce revêtement articulaire fragile. Il engendre également un tiraillement du gros ligament en haie, le tissu fibreux qui relie les deux os. Ce phénomène se produit souvent chez le débutant qui manque de tonicité… notamment quand la fatigue est précoce. Il réceptionne bruyamment sur le talon puis déroule sa foulée en s’effondrant vers l’intérieur du pied. On parle de « pronation excessive ».
DÉBUTANT, PRONATION, CHAUSSURES AXE COURBE Ce phénomène est favorisé par des pieds plats mais aussi par des chaussures inadaptées. Ces dernières possèdent un axe
courbe, c’est-à-dire un creux en regard de votre voûte plantaire qui laisse basculer votre pied. Certains modèles qualifiés d’« antiblessures » font le pari d’un amorti dont la mollesse n’assure plus aucun maintien latéral. En cas de syndrome de la savonnette, vous avez plutôt mal en arrière de la cheville, sous les bosses osseuses du tibia et du péroné nommées « malléoles ».
Vous avez été soigné pour une souffrance de cheville, plus exactement de tibio-talienne, vous avez bénéficié de kiné, voire d’une infiltration. On vous a parlé de tendinite d’Achille à son point d’insertion à moins qu’on ait évoqué un surmenage du tendon tibial postérieur qui soutient la voûte plantaire et passe à côté. Toutes ces pistes se sont révélées sans grande efficacité ! À l’examen fonctionnel, à l’appui sur une seule jambe, votre pied s’écrase et votre genou bascule vers l’intérieur. C’est sûr, vous êtes pronateur ! À la palpation, votre médecin du sport provoque votre douleur quand il appuie précisément sur l’interligne de la sous-talienne.
Souvent, on ne trouve que ce qu’on cherche ! Cette articulation n’est pas toujours analysée systématiquement et sa souffrance tissulaire n’est pas toujours mentionnée. Mais votre médecin du sport, orienté par son examen clinique exhaustif, risque bien d’y voir des lésions caractéristiques. La surface articulaire apparaît souvent irritée et teintée d’œdème. Le ligament en haie, avec ses fibres verticales orientées comme des genêts, est parfois taché de blanc et inflammatoire. Dans certains cas, cette structure souple est remplacée par un pont rigide d’os ou de cartilage. Cette anomalie constitutionnelle se nomme « synostose » ou « synchondrose ». Les conséquences sont doubles.
INFLAMMATION DU LIGAMENT, IRRITATION
DU CARTILAGE OU PONT RIGIDE
Premièrement, elle se tord insidieusement quand vous courez et devient douloureuse. Deuxièmement, le déficit de mobilité se compense dans la tibio-talienne supérieure qui n’est pas conçue pour l’assumer… et vous souffrez aussi au-dessus !
PREMIER TRAITEMENT : SÉCURITÉ PASSIVE !
Pour vous soulager, il est impératif de réduire le glissement du talus sur le calcanéum. Une chaussure à axe droit, avec une semelle pleine en regard de la voûte plantaire est indispensable. Une semelle orthopédique avec soutien de voûte s’effondrerait à la verticale d’une chaussure courbe. En revanche, l’intervention d’un podologue peut se révéler nécessaire en cas de pronation majeure. Il faudrait alors associer chaussures antipronation et semelles antipronation ! c’est loin d’être une hérésie !
CHAUSSURES AXE DROIT PLUS OU MOINS SEMELLES CORRECTRICES, PARFOIS INFILTRATION Si cette stratégie biomécanique ne suffit pas… ou si l’irritation et la douleur sont trop importantes, un traitement biologique est envisageable. Une infiltration experte sous radiographie calme l’inflammation et permet de rependre la course dans de meilleures conditions… voire d’enclencher le cercle vertueux en améliorant la foulée !
Vous l’avez compris, le glissement de la sous-talienne est provoqué par un effondrement de vos appuis ! Vous devez aussi gagner en tonicité et ne plus réceptionner sur les talons ! La foulée médio-pied est vivement recommandée. En quelques mots ! Vous posez le pied à plat à la verticale du buste. Vous compensez la réduction de l’amplitude par une augmentation de la fréquence de votre geste. Comme disent les entraîneurs d’athlétisme, il faut faire rebondir votre appui en ayant l’impression que le sol brûle.
FOULÉE MÉDIO-PIED MOINS AMPLE ET PLUS TONIQUE !
Vos muscles tendus assureront une bien meilleure verticalisation de votre arrière-pied. Calcanéum et talus resteront plus alignés. Et, au cours des mois qui suivent, rien ne vous empêche de vous initier très progressivement à la foulée avant-pied. Cette fois, le talon ne prendra plus aucun appui au sol… votre sous-talienne sera tranquille ! Elle fonctionnera comme chez sapiens, elle se consacrera au déroulé du pied… à l’occasion de la marche ! ✱
La nouvelle technologie d’amorti DNA Tuned assure une propulsion vers l’avant et un retour d’énergie maximal, dans une bulle de confort incomparable.
La Glycerin Max est née des besoins uniques de chaque coureur en matière d’amorti et de soutien. Souvent, améliorer un aspect, tel l'amorti, peut entraîner des compromis, comme une réduction de la réactivité. Les coureurs ont également remarqué que de nombreuses solutions sur le marché semblaient trop similaires. Notre objectif avec DNA Tuned était de créer un système d’amorti et de soutien offrant la meilleure expérience sans compromis, en utilisant différents matériaux dans une même semelle intermédiaire. Le résultat est une technologie brevetée composée de mousse supercritique (DNA Tuned) qui optimise l’amorti et l’expérience de course grâce à deux tailles de cellules distinctes placées stratégiquement dans la semelle intermédiaire. Des cellules plus grandes au talon offrent des atterrissages plus doux, tandis que des cellules plus petites et réactives à l’avant-pied permettent des poussées puissantes. Le DNA Tuned constitue la technologie de semelle intermédiaire la plus avancée de Brooks, offrant les niveaux les plus élevés d’amorti et de retour d’énergie de toute notre gamme. Cette technologie de pointe améliore le confort et la réactivité, offrant une expérience de course inégalable. Les transitions sont plus fluides et les foulées plus efficaces. Depuis des décennies, Brooks est à la pointe du développement de solutions d’amorti adaptatives qui répondent aux besoins uniques des coureurs. La Glycerin Max est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et de développement, s’appuyant sur cette riche histoire pour introduire une nouvelle génération d’amorti. La semelle intermédiaire DNA Tuned ne contient pas de couches supplémentaires ni de colle, ce qui rend la chaussure extrêmement légère et durable, tout en offrant une expérience de course inégalée. Associée à la technologie GlideRoll Rocker de Brooks dans la semelle intermédiaire, elle maximise le confort, la réactivité et la facilité des transitions du talon aux orteils.
TÉMOIGNAGE DE JÉRÉMY MASSIAS, RÉFÉRENT PRODUIT POUR LA FRANCE
Jérémy travaille depuis 9 ans pour la marque Brooks et a suivi l’évolution de la Glycerin Max pendant près de 2 ans, depuis la genèse jusqu’à la mise en vente du produit.
« C’est un produit qui a surtout été testé afin de développer l’alliage des 2 mousses qui la compose sans mettre de la colle pour gagner en poids et en confort. Nous avons mis plus d’épaisseur et de douceur au niveau du talon, ce qui permet de diminuer l’effort du coureur. Nous avons également remplacé l’air dans la mousse par de l’azote qui est plus léger et plus réactif pour donner un rebond plus efficace. L’idée principale est de réduire la dépense énergétique du coureur grâce à cette mousse et à la forme de la semelle afin de pouvoir courir plus vite, plus longtemps et d’avoir une meilleure récupération. Physiquement, le coureur va bénéficier d’un gain musculaire et tendineux ainsi que d’une meilleure stabilité pour respecter l’alignement bassin/genou/ cheville. La semelle plus large permet d’éviter l’affaissement. La Glycerin Max est un produit polyvalent qui convient à tous les types de coureur ».
Ses matières techniques et innovantes résistent à toutes les épreuves : l’eau, le froid, le chaud. Des produits conçus pour tous, aux coutures fines pour un confort optimal et une sensation de liberté… Style, confort et technologie se disputent la première place. Chacun son style, chacun ses objectifs, DIM Move réveille les champions qui sont en nous.
CamelBak®, leader mondial des produits d’hydratation personnels, lance Apex™ Pro Run, le sac de trail running ultime qui fait passer l’expérience du trail au niveau supérieur. L’Apex Pro Run Vest est le CamelBak le plus avancé et le mieux conçu pour les coureurs de trail qui exigent ce qu’il y a de mieux. Disponible en 4 tailles (XS-S-M-L), avec une capacité de chargement de 12 litres (dont 1 litre d’eau), il comporte tous les composants nécessaires, offrant des performances inégalées pour les courses d’ultra-longue distance avec des exigences élevées en matière d’équipement.
Prix : 211, 95 €
Classique incontournable revisité, le maillot de running à manches longues Everyday Mid Zip de chez Gorewear offre une protection thermique légère grâce à son tissu de poids intermédiaire. Ce maillot à fermeture à glissière 1/4 est un excellent choix pour améliorer n’importe quel équipement de course à pied. Il est fabriqué dans un tissu texturé de poids intermédiaire qui offre une protection thermique légère et limite l’effet d’adhérence lié à la transpiration. Il peut être porté seul ou sous une veste pour plus de confort par temps froid. Prix : 79,95 €
Après avoir lancé la barre énergétique Long Distance saveur fruits rouges en juin 2024, Nutripure propose de prolonger l’été avec sa nouvelle saveur fruits exotiques La barre énergétique Long Distance est reconnue pour ses bienfaits nutritionnels tout en maintenant une liste courte d’ingrédients dont 70 % de fruits et sans additifs inutiles. Elle apporte à elle seule 30 g de glucides par barre et un ratio équilibré proche de 2/1 (glucides/sucres) tout en assurant un confort digestif optimal. Elle est riche en vitamines C, B1, B2 pour réduire la fatigue et soutenir le métabolisme énergétique.
Sa texture moelleuse facilite sa prise durant l’effort et, associée à un goût authentique, positionne la barre
Long Distance comme référence incontournable sur le marché des barres énergétiques
Prix : 2,30 € la barre6 barres : 12,50 €1 étui (16 barres) : 31,90 €
Les observations montrent qu’environ 1 coureur sur 2 dans le monde se blesse pendant l’entraînement, et 30 % craignent de ne pas atteindre leur objectif. Pour répondre à ces deux problématiques, l’application KIPRUN PACER vise à offrir aux coureurs une expérience pour les aider à relever leur prochain défi, à partir du moment où ils s’inscrivent à une course jusqu’au jour de l’événement. KIPRUN PACER crée des plans d’entraînement personnalisés gratuitement, adaptés à l’objectif de temps précis de chaque coureur (à la minute près), à son niveau et à ses disponibilités. Les courses proposées ? Semi-marathon, 10 km et trail allant de 5 km à 400 km. Pour plus d’informations : https://kiprun.com/pacer/
VOTRE MEILLEUR PARTENAIRE
Avec seulement 121 g, le nouveau Neotrail Pro FX.One Superlite est le bâton le plus léger jamais conçu par LEKI. La nouvelle poignée Spartan conçue avec les athlètes allie minimalisme et polyvalence. Taillée dans une mousse légère et respirante, elle est équipée d’une sangle réglable ultralégère. Le tube « Superlite » de seulement 14 mm est optimisé pour un poids minimal tout en rigidité grâce à un carbone haut de gamme.
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IZIPIZI, la marque française de lunettes fun et colorées, agrandit sa gamme sport et dévoile un nouveau modèle très polyvalent : la HORIZON. Ces solaires aux lignes épurées ont été imaginées pour encourager les sportifs à aller toujours plus loin dans leur pratique, sur terre comme sur mer. Dotées de verres polarisés de catégorie 3 à effet miroir, elles couvrent entièrement le champ de vision, alliant ainsi technicité et confort pour une protection optimale et un style athlétique.
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The North Face continue d’innover sur le marché du trail running et lance sa collection Offtrail intégrant deux nouveaux modèles de chaussures de trail, qui proposent protection progressive, traction et durabilité pour les sentiers difficiles et techniques : la Summit Off-Trail & la Offtrail TR Gore-tex® S’appuyant sur le savoir-faire de la marque en termes d’innovation et de technologie, les modèles Offtrail offrent protection et durabilité pour une immersion totale sur les sentiers, procurant aux coureurs un sentiment de sécurité sur des terrains variés et imprévisibles.
Prix : à partir de 160 €
Pour répondre aux besoins spécifiques des ultra-traileurs, RGENtec propose des produits issus des recherches avancées du laboratoire français OTR3. Ces produits sont conçus pour offrir des solutions efficaces aux maux courants rencontrés lors de ces courses extrêmes. La gamme de produits comprend : BYE BYE BURN, une crème réparatrice ; SHOCK AND ROLL, le sérum apaisant et AFTER SPORT RITUAL, une crème après-sport qui favorise une régénération tissulaire optimale.
Toutes les informations sur https://rgentec.com/fr/ Prix : 29 € le tube
Rudy Project présente Astral X, la lunette de sport idéale pour toutes les activités de plein air. Légère, élégante et dotée d’une protection UV exceptionnelle, elle offre une vision claire, nette et confortable en toutes circonstances. C’est le compagnon parfait pour relever tous les défis en extérieur. Astral X représente l’évolution naturelle d’Astral, le best-seller de Rudy Project. En conservant les caractéristiques qui ont fait la renommée du modèle original, comme la légèreté et la stabilité sur le visage, Astral X introduit un verre plus large pour une protection encore plus élevée contre le vent et la lumière, tout en améliorant la visibilité.
Prix : 139, 90 €
Aborder les sentiers avec la chaussure de trail Altra la plus confortable ! La Olympus 6 présente une durabilité améliorée qui permet de courir toute la journée. Cette chaussure offre amorti, adhérence, confort et confiance. Altra a conservé la mousse de la semelle intermédiaire, douce et réactive et mis à jour l’empeigne en mesh, avec un nouveau design pour améliorer la respirabilité pendant les longues sorties. La marque a également ajouté un coussin premium pour le tendon d’Achille, conçu pour une sensation de confort encore meilleure à l’enfilage. Descendre les pentes, grimper les sommets et profiter des meilleurs sentiers avec une chaussure confortable, durable et conçue pour accompagner tous les traileurs.
Prix : 180 €
LES PROMENADES EN FAMILLE
CYBEX, leader mondial des solutions de mobilité pour enfants, est heureux d’annoncer le lancement de la AVI SPIN, sa nouvelle poussette trois roues. Idéale pour se déplacer en ville, se balader en pleine nature ou bien encore pratiquer la course à pied avec son enfant, la AVI Spin est la poussette parfaite pour toutes les aventures !
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Brillez avec la nouvelle gamme REFLECT signée BV SPORT ! Boosters, chaussettes et gants dotés de fil réfléchissant pour rester visible et performant lors de vos sorties nocturnes. Technicité et visibilité pour vous dépasser, jour et nuit !
Le savoir-faire d’Odlo dans la conception de baselayer est inégalé. S’appuyant sur près de huit ans d’expertise dans le design de vêtements de sport et cherchant sans cesse à repousser les limites, la marque norvégienne basée en Suisse continue d’offrir une gamme de baselayers de qualité supérieure, créée spécialement pour optimiser les aventures en plein air. Les pièces de la collection Automne-Hiver 2024 promettent un confort ultime par temps froid, quelle que soit l’activité et son intensité.
Prix : à partir de 94, 95 €
Brooks Running lance la Glycerin MAX, dernière innovation en matière de chaussures de running conçue pour révolutionner l’expérience de course. Au cœur de cette nouvelle chaussure se trouve la technologie révolutionnaire d’amorti DNA Tuned de Brooks, conçue pour rendre chaque pas plus fluide en équilibrant parfaitement des atterrissages doux avec des relances réactives. La technologie DNA Tuned est un amorti inédit, mélangeant plusieurs volumes de cellules infusées d’azote qui s’ajustent stratégiquement pour offrir un confort et des performances optimales à chaque foulée. Prix : 200 €
Difficile parfois de faire son choix face à la multitude de produits et équipements sportifs ! Nos vendeurs experts sont là pour vous conseiller et proposer des produits adaptés à votre pratique. Running Conseil, un des spécialistes majeurs de la course à pied, regroupe 73 magasins spécialisés en France. Découvrez nos produits et le magasin le plus proche de chez vous sur notre nouveau site Internet : running-conseil.com
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CLASSÉE N°1 « MEILLEURE BOISSON EN QUALITÉ PURE » PAR NICOLAS AUBINEAU
Partenaire pour la 4e année consécutive de la Asics SaintéLyon, la Clinique du Parc Lyon est un centre d’excellence situé au cœur du 6e arrondissement qui accompagne aussi bien les athlètes amateurs que confirmés. Elle offre un suivi médical adapté, un soutien pour l’optimisation des performances, ainsi qu’une prise en charge globale pour la rééducation et le traitement des blessures.
99,9 % DES COUREURS SE BLESSERONT AU MOINS UNE FOIS DANS LEUR VIE D’ATHLÈTE !
Avec son expertise reconnue en orthopédie et avec une équipe composée de 23 chirurgiens ultraspécialisés dans leur domaine, la Clinique du Parc Lyon est une référence en matière de santé et de suivi des coureurs. L’établissement bénéficie d’un écosystème diversifié qui enrichit ses services, notamment grâce à la présence de 15 radiologues au sein de l’Imagerie du Parc, installée au rez-de chaussée. Les patients peuvent également profiter d’un centre de balnéothérapie, de kinésithérapie, et d’un pôle de médecine du sport situé au dernier étage. Parallèlement, à travers son centre de podologie et grâce à ses trois orthopédistes, la clinique propose la création ➔
de semelles orthopédiques sur mesure. Cet accompagnement est particulièrement adapté aux sportifs, notamment les coureurs qui sont régulièrement sujets à ces problématiques. Enfin, le Traumaparc désigne un centre de traumatologie accessible sans rendez-vous. Celui-ci permet donc un diagnostic rapide suite à une chute ou une blessure. À deux pas du parc de la Tête-d’Or, lieu d’entraînement privilégié des coureurs lyonnais, la clinique est donc historiquement reconnue pour sa prise en charge des sportifs et développe ainsi ses activités afin de toujours mieux prendre en charge les sportifs, qu’ils soient amateurs ou confirmés.
Pour la 4e année de suite, la clinique est le partenaire santé de l’Asics SaintéLyon avec un objectif commun : diffuser des messages de prévention et de santé pour les coureurs de la 70e édition de la mythique course entre Saint-Étienne et Lyon. « La course à pied, et le trail plus particulièrement, connaît toujours plus d’engouement sur notre territoire. La Clinique du Parc Lyon est très heureuse de participer en tant que partenaire santé à cette édition anniversaire de la mythique SaintéLyon », déclare Thierry ESMILAIRE, directeur de la Clinique du Parc Lyon. À travers un partenariat digital et la publication des capsules vidéo de la « Santé Lyon » (rendez-vous sur Instagram @asicssaintelyon et @cliniqueduparclyon), les spécialistes de la clinique partagent de nombreux conseils concernant les blessures des coureurs, des messages de prévention aux participants. Ces vidéos ont pour objectif de favoriser les préparations des athlètes ainsi que prévenir des blessures et risques liés à la pratique de la course à pied ! ✱
OYONNAX RUGBY
Quelles sont les pathologies les plus récurrentes que vous traitez après la SaintéLyon ?
Il y a 2 sortes de traumatologie :
La blessure aiguë traumatologique, la plus classique qui touche la cheville et le genou, surtout sur une course en hiver ;
La blessure chronique d’origine microtraumatologique, causée par les microtraumatismes répétés sur les articulations et les ligaments tout au long de la préparation et de la course par conséquent. C’est ce qui provoque des pathologies de surcharge comme l’aponévrosite plantaire, les tendinopathies rotuliennes, les fractures de fatigue ou encore les périostites tibiales (typiques des coureurs).
Nous n’avons pas beaucoup plus de patients après la course car les blessures arrivent très souvent pendant la préparation, c’est à ce moment-là qu’on commence l’accompagnement. Les pathologies chroniques des traileurs sont présentes toute l’année chez le coureur.
Comment traitez-vous les patients à la Clinique du Parc ?
On travaille en réseau, ce qui permet d’orienter les patients à la suite de l’étude d’un diagnostic. On peut mettre en place des examens rapides pour soigner au mieux et le plus vite. Nous avons un rôle d’aiguilleur mais nous pouvons également immobiliser le patient si besoin. Nous pouvons nous appuyer sur le Traumaparc qui est un centre d’accueil sans rendez-vous très bien équipé afin de réaliser les radiographies, échographies avant la mise en place des soins et la redirection vers le bon service si besoin. Pour ceux qui sortent des urgences générales, nous pouvons rectifier le diagnostic et réorienter les coureurs qui seraient par exemple victimes d’entorse afin de leur fournir des examens plus précis. Le système d’imagerie ostéo-articulaire est très performant à la Clinique du Parc. Nous avons la chance de travailler en bonne entente entre les différents services pour proposer la meilleure chaîne de soins et d’examens possible.
Comment prévenir ces pathologies ?
Grâce à la prévention sportive qui permet d’anticiper au mieux les blessures. Les professionnels peuvent s’appuyer sur un staff spécialisé qui leur permet de très bien gérer leur préparation. Pour les amateurs, c’est très compliqué, surtout pour ceux qui se mettent à la course à pied et qui n’ont jamais appris. Il faut une bonne préparation physique avec un programme d’entraînement adapté. Il faut également bien se chausser, bien se nourrir et apprendre à courir en passant par un club d’athlétisme, un groupe d’entraînement ou un coaching qui donnera les bons conseils. Il ne faut pas griller les étapes en vue d’une course et bien jauger sa progression sans la précipiter.
Comment bien récupérer et se soigner après la course ?
Je fixe des étapes clés à mes patients pour les revoir régulièrement en fonction de leur blessure. Il faut suivre l’évolution et la remise en forme du coureur avant de lui faire reprendre la course à pied et la réathlétisation. Il ne faut pas bâcler la récupération !
Pour tout coureur ou traileur, l’amélioration des performances passe par une compréhension fine de ses capacités, l’adaptation de son effort et une gestion intelligente de l’environnement. Que vous soyez en pleine nature, sur route ou sur piste, la pratique de la course demande des repères fiables et des outils capables de vous accompagner dans vos défis. C’est ici que la Garmin fenix 8 entre en jeu, comme un atout essentiel, pour optimiser et enrichir votre expérience. -
Pour les coureurs réguliers, la gestion de l’effort est cruciale. Connaître ses capacités, savoir à quel moment accélérer ou ralentir, et adapter son allure au terrain permettent d’éviter les coups de fatigue et d’améliorer ses performances. La fe - nix 8 devient alors un véritable guide : elle analyse vos données grâce à des métriques d’entraînement avancées. En calculant notamment la VO2max et en suivant votre charge d’entraînement, elle vous aide à mieux comprendre vos zones de progression et à éviter le surentraînement. Lors des montées, la fonction ClimbPro constitue une aide précieuse pour gérer votre effort. Elle vous indique en temps réel les dénivelés en cours et à venir, vous permettant de mieux gérer votre énergie sur ces portions exigeantes, pour arriver au sommet sans vous épuiser.
DANS LES ENVIRONNEMENTS INCONNUS
Les traileurs le savent : se se perdre en pleine nature peut vite transformer une sortie agréable en expérience stressante. Pour les longues distances ou les terrains complexes, il est essentiel de pouvoir se repérer facilement. La fe - nix 8 répond à ce besoin avec sa navigation sur carte routable. Elle vous permet de suivre des itinéraires prédéfinis et de visualiser les contours du terrain grâce aux cartes TopoActive1, ce qui est particulièrement utile pour les sentiers escarpés. Vous pouvez également utiliser la fonction de calcul d’itinéraires pour créer des parcours adaptés à la distance souhaitée, garantissant ainsi un retour serein à votre point de départ.
Pour les coureurs qui ne s’arrêtent jamais, même lorsque le soleil se couche, l’entraînement nocturne demande de la préparation. La sécurité et la visibilité sont des éléments essentiels à prendre en compte. La fe - nix 8 intègre une puissante lampe de poche LED directement contrôlable depuis l’écran de la montre. Ce dispositif vous permet d’adapter l’intensité lumineuse à votre environnement : un mode lumière rouge pour rester discret, ou encore un mode stroboscopique pour vous signaler efficacement auprès des autres. Ce simple accessoire renforce la sécurité tout en vous permettant de vous concentrer sur vos performances, même dans des conditions de faible luminosité.
AUTONOMIE ET CONFORT POUR DES ENTRAÎNEMENTS PROLONGÉS
L’un des grands défis des coureurs de longue distance, notamment en ultra-trail, est de disposer d’un matériel fiable sur la durée. Une montre qui ne tient pas la distance est un véritable frein. Avec la f e - nix 8, vous bénéficiez d’une autonomie impressionnante : jusqu’à 29 jours sans recharger (13 jours avec l’écran AMOLED allumé en permanence). Vous pouvez ainsi vous concentrer sur vos performances et profiter de longues aventures sans craindre que la montre s’éteigne.
Pour tout athlète, il est primordial d’ajuster ses entraînements en fonction des résultats obtenus lors des précédentes séances. Grâce aux métriques de performance fournies par la fe - nix 8, chaque sortie devient une opportunité d’apprentissage. Que ce soit pour évaluer votre endurance, adapter vos futures séances ou simplement suivre vos progrès, cette montre est une véritable valeur ajoutée afin de vous guider pas à pas vers vos objectifs. Les données sont ensuite synchronisées avec l’application Garmin Connect, où vous pouvez consulter des programmes personnalisés adaptés à votre niveau. ✱
1 Versions Sapphire uniquement. Les versions autres que Sapphire doivent télécharger les cartes, via le logiciel Garmin Express.
Amandine s’est illustrée en tant qu’athlète de haut niveau, vice- championne du monde de trail et championne du monde par équipe en 2017. À 43 ans, elle continue de performer.
Elle a combiné cette expertise sportive à son expérience de vie riche et atypique. Désormais, elle met ses compétences au service de tous ceux qui souhaitent atteindre un objectif sportif et/ou personnel.
RECUEILLIS PAR ANNE ODRU
Pourquoi avez-vous choisi le trail comme discipline sportive dans votre quotidien ?
Ça s’est présenté à moi après avoir fait un tour du monde à travers 13 pays pendant un an. Durant ce voyage, j’ai souhaité vivre comme les locaux et la nourriture n’était pas toujours facile à digérer… À mon retour en 2013, je me suis sentie agressée par l’industrialisation et l’aspect commercial autour de la surconsommation, ça m’a fait un choc ! Je me suis mise à aller courir sur la colline autour de chez moi pour m’en défaire. Je courais tous les jours puis je me suis inscrite à mon premier trail, que j’ai gagné ! J’ai tout de suite aimé la rencontre avec les gens et partager cette activité. J’ai ensuite découvert un nouveau monde à travers le haut niveau en devenant semi-pro.
Quel était votre rythme d’entraînement ?
Je faisais ma journée de boulot puis j’allais courir de 18 h 30 à 20 h 30. Je faisais des entraînements biquotidiens les week-ends. J’ai de la chance d’avoir un conjoint qui me soutient et m’aide à m’investir à ce niveau. Aujourd’hui, j’ai arrêté le haut niveau même si je continue de faire de belles performances en course. Je m’en sors grâce à mon expérience et ma maturité. J’ai besoin de plus d’énergie dans ma vie professionnelle désormais mais je continue de m’entraîner 6 jours sur 7 en adaptant mes séances avec moins d’intensité qu’avant. Le week-end, je combine mes longues séances avec du vélo. Je fonctionne en charge d’entraînement et non en volume car l’idée est de faire mieux mais pas forcément plus.
Vous avez un partenariat avec la marque Anita, qu’est-ce qui vous plaît dans leur gamme sport ?
Je porte cette marque depuis 2017, j’aime beaucoup leur authenticité et le fait qu’ils restent fidèles à leurs valeurs. Leur gamme est très large et adaptée à toutes les pratiques, de l’amateur à la recherche de performance. J’aime leurs modèles colorés très sympas qui peuvent plaire à tout le monde. J’apprécie particulièrement leurs brassières sans couture pour éviter les frottements.
En quoi le trail fait-il du bien à l’esprit ?
Le sport permet de se reconnaître, de prendre du temps pour soi, et de (re)prendre confiance en soi. Le travail doit être un facteur d’épanouissement et non une contrainte, il en va de même pour la pratique sportive. Je partage mon expérience à ce niveau à travers mes séances de coaching, afin de transposer cette sensibilité dans le quotidien et gérer le stress. Il faut trouver un équilibre en fonction de ses ambitions et pourquoi pas, repousser ses limites. De mon côté, j’ai appris à transformer les difficultés en opportunités. Les poids du quotidien me musclent pour ensuite porter les réussites. ✱
Si l’être humain possède de remarquables facultés d’adaptation lui permettant de pratiquer des activités sportives dans des conditions environnementales extrêmement défavorables, il faut savoir que les désordres de la température corporelle, que ce soit en excès avec une hyperthermie ou en défaut avec une hypothermie, sont des pathologies graves et souvent rencontrées dans les pratiques sportives extérieures. En effet, lors de la pratique d’un sport, l’organisme doit réagir aux variations de température et notamment à sa diminution en cas de pratique dans un milieu froid. Le corps en exercice face au froid s’adapte bien mieux que face au chaud, car quand on fait du sport, on produit de la chaleur. Dans certains cas, la capacité de réaction du corps est dépassée et un accident peut arriver et on parle alors d’« hypothermie » ou « cryoplexie ». Ce sont les conditions météorologiques qui sont bien sûr à prendre en compte mais aussi le terrain de pratique comme l’altitude, la neige, la présence d’eau glacée sur le parcours…
La définition et les causes de l’hypothermie liées au sport : l’hypothermie survient lorsque l’organisme perd plus de chaleur qu’il n’en produit : la température corporelle chute et l’hypothermie se produit quand celle-ci descend en dessous de 35 °C et il faut alors redouter un arrêt cardio-respiratoire ou des troubles cardiaques si des mesures appropriées ne sont pas prises rapidement. Attention, en pratique, il est difficile de connaître la température en cas d’hypothermie puisque la plupart des thermomètres courants sont gradués en général à partir de 36 ou 36,5 °C.
Toute personne ayant subi un traumatisme au cours de sa pratique du sport et étant immobilisée peut souffrir d’hypothermie, quelle que soit l’origine du traumatisme. C’est pour cette raison qu’il faut toujours avoir une couverture de survie (cette fine feuille de papier métallique se plie et se transporte très aisément dans un sac) et en couvrir la victime ;
Les sports et séjours en montagne (et en haute montagne, surtout l’été) sont des circonstances à risque d’hypothermie. Avec notamment une avalanche ou une chute qui peuvent provoquer une hypothermie brutale. Attention, une chute en eau glacée produit également une hypothermie très rapide ;
Lors d’une immobilisation forcée pendant la pratique de son sport liée à des conditions météorologiques difficiles ou à des problèmes techniques. Dans ce cas, l’hypothermie est plus progressive et elle est souvent accompagnée de gelure et déshydratation.
Il faut également savoir que différents facteurs peuvent prédisposer au risque d’une hypothermie en plus de la pratique sportive prolongée au froid comme :
Le vent ;
Un équipement non adapté ;
La consommation d’alcool ou de cannabis/drogues ;
Déshydratation, consommation de boissons énergisantes ;
Prise de médicaments augmentant la sensibilité au froid : benzodiazépines, antidépresseurs, bétabloquants etc. ;
Certains états prédisposants : diabète, atteinte de la sensibilité, démence, certains troubles endocriniens…
La sensibilité individuelle et l’âge.
En conclusion, il est important de noter que l’enfant est très peu résistant au froid.
Les signes et symptômes d’une hypothermie sont liés à la température du corps :
34 °C : il s’agit d’une hypothermie modérée : le sujet est fatigué, il a du mal à parler, ses mains et pieds sont engourdis, il frissonne beaucoup et sa peau est froide. À ce stade, des mesures de réchauffement peuvent être prises sur place pour que l’hypothermie ne s’aggrave pas : c’est le fameux point chaud détaillé dans le chapitre suivant ;
32 °C : la peau est cadavérique et surtout signe très important : le sujet ne frissonne plus. Il peut tenir des propos incohérents, parfois violents et peut même prétendre avoir trop chaud ; 30 °C : il est en état de stupeur, ses muscles sont raidis et sa peau est violacée ;
28 °C : le sujet est dans le coma mais réagit encore, ses mâchoires sont crispées, sa respiration est irrégulière et son pouls est très lent ;
25 °C : il ne réagit plus, la respiration s’est arrêtée, on ne sent plus son pouls et ses pupilles sont dilatées : c’est un état de mort apparente. Cependant, il n’est pas rare que, même à ce stade, le sujet puisse récupérer sans séquelle si une équipe spécialisée a pu mettre rapidement une réanimation en place. Car même privé d’oxygène, le cerveau est préservé plus longtemps si la température du corps est très basse ; en revanche, à 37 °C, le cerveau ne supporte l’absence d’oxygène que 3 minutes.
Quand le niveau d’hypothermie est léger entre 34 et 32 degrés si le sujet n’est pas incohérent, les consignes sont de bouger, d’utiliser des vêtements secs, de s’alimenter, de boire tiède si possible ou des boissons sucrées, de s’abriter du vent et d’essayer de se mettre à un endroit plus chaud.
C’est alors qu’il convient d’avoir sur soi un Kit point chaud et de l’utiliser : en effet si les secours peuvent isoler le sportif avec du papier bulle, le Kit Point Chaud contient 2 couvertures de survie à utiliser ainsi :
Utilisation du Kit Point Chaud en 4 points
1• Isolez-vous du sol avec une des couvertures de survie renforcée
2• Changer vos vêtements pour vous mettre au sec et mettez la couverture de survie classique directement sur la peau
3• Avec la 2nde couverture de survie renforcée, créez un abri
4• Dans l’abri bien fermé, faites le point chaud : utilisez la bougie et le briquet
Lien vers la vidéo : https://www.ultrasportsscience.org/ action-hypothermie-hyperthermie-sport.php
LES SIGNES PRÉCURSEURS DE L’HYPOTHERMIE
CHEZ UN COUREUR PEUVENT INCLURE :
Frissons : Un des premiers signes, souvent accompagné d’une sensation de froid intense ;
Engourdissement : Sensation d’engourdissement, surtout dans les extrémités comme les doigts et les orteils ;
Fatigue : Une sensation accrue de fatigue et de faiblesse, même pour un effort modéré ;
Perte de coordination : Difficulté à effectuer des mouvements précis, avec une baisse de la dextérité ;
Confusion mentale : Difficulté à se concentrer, à parler ou à penser clairement, pouvant mener à des décisions irrationnelles ;
Changements d’humeur : Irritabilité ou comportement inhabituel, souvent causés par le stress physique ;
Respiration lente : Un ralentissement du rythme respiratoire peut également être un indicateur ;
Peau pâle et froide : La peau peut devenir froide au toucher et perdre sa couleur normale, notamment sur les extrémités. Avec des complications cutanées à envisager puisque l’exposition au froid peut également causer des brûlures comme des engelures au niveau de la peau.
Reconnaître ces signes précoces est crucial pour intervenir rapidement et éviter une aggravation de l’hypothermie.
Lorsque la température corporelle est plus basse que 32 °C, il s’agit de ne pas bouger brutalement le sujet, de ne pas le réchauffer trop rapidement et surtout de prévenir les secours. Attention : les phases de réchauffement peuvent être parfois très douloureuses et s’accompagner de nausées et vomissements. Mais avant d’arriver à ces stades d’hypothermie avérés, en montagne ou dans des zones possiblement froides, c’est l’équipement vestimentaire qui est bien sûr primordial avec des textiles isolant du froid et composés de soie, laine, fibres synthétiques du type polaire. Plusieurs couches de vêtements sont nécessaires, ainsi qu’un bonnet car le cuir chevelu, riche en vaisseaux sanguins, est une source majeure de perte de chaleur. Se munir si possible de boissons chaudes et de nourriture riche et sucrée. Attention : les boissons alcoolisées ne protègent pas contre le froid et ne permettent pas de réchauffer, bien au contraire. En cas d’immobilisation forcée, il est très important de trouver un abri qui, même précaire, protégera des effets du vent (qui aggrave en général considérablement le froid ressenti). Il est par ailleurs indispensable de ne pas avoir la peau mouillée. Porter un vêtement mouillé refroidit le corps encore plus vite que de ne pas porter de vêtements (froid + humidité = danger). Aussi, il est primordial de ne pas garder des vêtements humides sur soi car l’humidité multiplie les effets néfastes du froid.
La prévention consiste à toujours consulter la météo avant de partir en montagne même l’été et avoir avec soi des outils d’orientation : carte, boussole, GPS, téléphone. Le respect des horaires est aussi très important pour éviter de s’égarer à la tombée de la nuit. Des équipements vestimentaires sont bien sûr nécessaires et doivent être adaptés à l’activité, et notamment des gants et bonnets pour éviter les refroidissements rapides car toute partie du corps non couverte est sujette à refroidir le sportif.
Les équipements individuels ne sont surtout pas à négliger :
Équipement adapté : taille, épaisseur ;
Protection suffisante aux extrémités du corps : gants, bonnet, cagoule, chaussettes.
EN PRATIQUE ON SE COUVRE :
d’une couche de transfert : c’est celle qui ne garde pas l’eau ;
d’une couche d’isolation : c’est celle qui garde la chaleur en laissant évaporer l’eau (laine polaire ou laine). Elle agit comme tampon thermique ;
d’une couche de protection contre le vent et les intempéries (Gore-Tex®).
Depuis 1964, Cimalp est le partenaire de tous les passionnés de montagne et amoureux des grands espaces. La marque outdoor française, qui a fait son arrivée dans l’univers du trail il y a 10 ans, a su asseoir son savoir-faire à travers une gamme de produits techniques, innovants et durables.
À l’aube de son entrée dans l’univers du trail, Cimalp frappe un grand coup. Développée à l’origine pour la randonnée, sa technologie Ultrashell®, une membrane imper-respirante qui définit de nouveaux standards avec une imperméabilité de 20 000 Schmerber et une respirabilité de 80 000 MVP, est utilisée pour la pratique du trail running. La marque l’intègre notamment dans un de ses modèles aujourd’hui devenue phare, la veste de trail STORM PRO !
La marque développe une ligne de vêtements de trail compressifs pour offrir un excellent maintien musculaire et prévenir les risques de crampes et de douleurs. Elle utilise la technologie 3D-Flex® utilisée dans les pantalons de randonnée Cimalp 10 ans plus tôt. Ce tissu ultra stretch améliore considérablement la liberté de mouvements des pratiquants outdoor !
Nouveau coup d’éclat pour la marque avec le lancement de sa première chaussure de trail : la 864 Drop Control. Imaginée en collaboration avec le cabinet d’innovation lyonnais Spark Lab, elle permet d’évoluer vers une foulée plus naturelle et moins traumatisante grâce à ses 3 semelles interchangeables de drop 8, 6 et 4 mm.
Cimalp se démarque par ses produits mais également par son incroyable team d’athlètes ! Avec Maryline Nakache, Rémy Brassac, Aurélie Grange-Paul, Bastien Fleury ou encore Sabine Ehrström, le Team Trail Cimalp a rejoint le classement des Teams Élite France niveau international.
Cimalp remporte le French Outdoor Award au salon international de Friedrichshafen avec sa technologie CIMADRY CYCLONE® qui aspire l’eau depuis l’intérieur du tissu pour la rejeter vers l’extérieur. Elle permet un transfert jusqu’à 10 fois plus rapide de l’humidité pour rester au sec durant l’effort.
La collection French Montagnard voit le jour. Véritable ode à l’état d’esprit montagnard, cette gamme technique et intemporelle reflète le savoir-faire innovant de Cimalp et se distingue par son ultra-légèreté, sa compactabilité et sa respirabilité. Le « French Montagnard » au logo et aux couleurs distinctifs, est devenu un emblème de la marque !
Découvrez l'univers trail Cimalp en scannant le QR code.
Pour la protection vestimentaire, il convient d’appliquer le principe des trois couches (transfert, isolation et protection) : voir encadré
Ne pas oublier la protection des mains, des yeux et de la tête. Si les conditions extérieures deviennent extrêmes, on augmente la couche d’isolation. Autrefois, en alpinisme par exemple, il fallait se parer de sept ou huit couches pour ne pas avoir froid. Il faut se rappeler également qu’en milieu froid, il y a une forte perte de chaleur par la tête, qu’il faudra donc couvrir. Dans l’eau, le refroidissement est 20 à 30 fois plus rapide que dans l’air sec, aussi lorsqu’on est bloqué dans l’eau froide, il est paradoxalement préférable de ne pas bouger car l’exercice produit des calories qui s’échappent de la surface du corps sans le réchauffer. De plus, nager dans l’eau froide épuise, il faut donc si possible maintenir la nuque hors de l’eau car c’est là où se trouvent les récepteurs de la régulation de la température. ✱
Onglée : engourdissement douloureux au bout des doigts.
Engelure : papules violacées siégeant aux extrémités préférentiellement aux pieds s’accompagnant d’œdème et de prurit.
Gelure : lésion profonde avec nécrose tissulaire par défaut de vascularisation.
RÉACTION DU CORPS HUMAIN AU FROID EXTRÊME PAR PLUSIEURS MÉCANISMES PHYSIOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX POUR MAINTENIR SA TEMPÉRATURE
INTERNE :
Vasoconstriction : Les vaisseaux sanguins se contractent pour réduire le flux sanguin vers la peau, minimisant ainsi la perte de chaleur. Cela peut entraîner une peau pâle et froide ;
Frissons : Le corps génère de la chaleur par des contractions musculaires involontaires, ce qui produit de la chaleur pour réchauffer le corps ;
Augmentation du métabolisme : Le métabolisme de base peut augmenter pour produire plus de chaleur. Cela nécessite plus d’énergie, ce qui peut entraîner une augmentation de la consommation de calories ;
Comportements adaptatifs : Les individus peuvent adopter des comportements tels que se déplacer pour générer de la chaleur, s’habiller plus chaudement ou chercher un abri ;
Activation de la graisse brune : La graisse brune est une sorte de tissu adipeux, qui peut être activée pour produire de la chaleur sans frissons, en brûlant des calories ;
Modification de la respiration : La respiration peut devenir plus rapide et plus superficielle pour limiter la perte de chaleur par les voies respiratoires ;
Sensation de froid : La perception du froid peut inciter à des actions préventives, comme éviter les environnements froids ou s’engager dans des activités pour se réchauffer.
Être passionné d’outdoor, c’est aimer pratiquer des activités variées, dans toutes les conditions, avec ou sans neige, de jour comme de nuit. S’équiper d’un éclairage fiable, puissant et performant vous assure de pouvoir profiter pleinement de chaque instant, comme ici en trail running près d’Annecy (France). Polyvalente par nature, SWIFT® RL est la lampe frontale qui vous accompagnera dans toutes vos aventures !
Choisir une eau bicarbonatée plutôt qu’une eau minérale pour la pratique sportive présente plusieurs avantages spécifiques liés à ses propriétés uniques et en particulier à sa capacité à influencer positivement l’équilibre acido-basique de l’organisme.
LES EFFETS D’UNE EAU BICARBONATÉE POUR LA PRATIQUE SPORTIVE DÉMONTRÉS PAR 2 ÉTUDES SCIENTIFIQUES NOVATRICES
ÉTUDE N°1*
ENTRETIEN AVEC ÈVE TIOLLIER, DR ÈS SCIENCES EN NUTRITION DU SPORT, COORDINATRICE DE L’ÉTUDE
Les chercheurs en physiologie de la performance sportive de l’INSEP et du Laboratoire de Biologie de l’Exercice pour la Performance et la Santé (LBEPS) de l’université d’Évry ont tout d’abord proposé à 24 sportifs de participer à une étude en double aveugle pour évaluer l’impact de l’hydratation avec de l’eau bicarbonatée St-Yorre sur la lactatémie.
PROTOCOLE
« Pendant 4 semaines, les participants ont été divisés en 2 groupes : l’un suivant un régime acidifiant, l’autre un régime alcalinisant. Au cours des 2e et 4e semaines, de manière croisée et randomisée, les participants ont été hydratés soit avec St-Yorre, soit avec une eau placebo. Chaque semaine se terminait par un test de Wingate (puissance et capacité anaérobie) sur rameur, avec des prélèvements sanguins avant et après le test. »
« Les résultats de cette première étude scientifique montrent une augmentation du pouvoir tampon du corps humain grâce à la consommation de bicarbonate présent dans l’eau minérale St-Yorre. »
Concrètement, l’eau bicarbonatée permettrait :
Une élévation de la concentration d’ions bicarbonates dans le sang et les urines ;
Une augmentation du lactate sanguin pendant l’effort ;
De plus, cette eau atténuerait les effets d’une alimentation acidifiante.
* Influence of Ingestion of Bicarbonate-Rich Water Combined With an Alkalizing or Acidizing Diet on Acid-Base Balance and Anaerobic Performance By François Chiron, Claire Thomas, Joffrey Bardin, Florence Mullie, Samuel Bennett, Jérémy Chéradame, Laurine Caliz, Christine Hanon, Eve Tiollier - 2024 https://johk.pl/wp-content/ uploads/2024/05/jhk-2024-InPress-93-9.pdf
LE BON REFLEXE
St-Yorre se distingue par sa richesse minérale (4774mg/L) soit près de 4 fois plus que la moyenne des eaux gazeuses vendues en grandes surface et par sa teneur exceptionnelle en bicarbonates (4368mg/L).
ÉTUDE N°2**
ENTRETIEN AVEC CLAIRE THOMAS-JUNIUS, PROFESSEUR À L’UNIVERSITÉ D’ÉVRY PARIS-SACLAY EN PHYSIOLOGIE DE L’EXERCICE, COORDINATRICE DE L’ÉTUDE
Forts des résultats extrêmement encourageants de la première étude, les chercheurs en physiologie de la performance sportive de l’INSEP et du Laboratoire de Biologie de l’Exercice pour la Performance et la Santé (LBEPS) de l’université d’Évry ont ensuite proposé à 22 sportifs de participer à une deuxième étude. Le but ? Examiner l’impact d’un régime alimentaire alcalinisant (plus végétal) et d’une hydratation avec de l’eau bicarbonatée St-Yorre sur les performances des athlètes.
LE PROTOCOLE
« Pour cette nouvelle étude, 22 athlètes hautement entraînés ont été répartis aléatoirement en 2 groupes : l’un recevant de l’eau placebo et l’autre de l’eau bicarbonatée. À noter que les participants ont également suivi un régime alimentaire alcalinisant et ont consommé 2 litres d’eau par jour pendant 6 jours. En ce qui concerne les tests, des échantillons d’urine et de sang ont été collectés et les scientifiques ont utilisé des évaluations de force de préhension (faculté de saisir des objets) et de sauts accroupis. »
« Les résultats de cette deuxième étude démontrent que la combinaison d’un régime alcalin et d’une hydratation spécifique permet d’améliorer les performances et de favoriser une meilleure récupération métabolique. »
L’eau bicarbonatée et un régime alimentaire alcalinisant permettraient :
Une amélioration de 1,05 % de leurs performances moyennes sur la 3e course de 400 m par rapport à la première. Plus précisément, la vitesse est accrue dans la dernière moitié de la course ;
Une meilleure clairance du lactate après 20 minutes de récupération post-course par rapport au groupe placebo ;
L’équilibre acido-basique est aussi positivement influencé par le régime alcalin et l’hydratation avec l’eau bicarbonatée.
** Exploring the Influence of Acid-Base Status on Athletic Performance during Simulated Three-Day 400 m Race By François Chiron, Mégane Erblang, Bora Gulören, Federica Bredariol, Imad Hamri, Damien Leger, Christine Hanon, Eve Tiollier and Claire Thomas - 2024 https://doi.org/10.3390/nu16131987
PARTENAIRES MÉDIAS
PARTENAIRES OFFICIELS
PARTENAIRES
PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
Le trail est une discipline en plein essor depuis le début des années 2000. Devant la popularité croissante des courses de trail, de nombreuses autres épreuves sont créées chaque année dans la région Rhône-Alpes mais s’il en est une qui existe depuis très longtemps, il s’agit bien sûr de la SaintéLyon, qui fêtera sa 70e édition en 2024.
PAR LE DOCTEUR SANDRINE NAIL-BILLAUD, FONDS DE DOTATION ULTRA SPORTS SCIENCE ET LE DOCTEUR PATRICK BASSET, MÉDECIN ANESTHÉSISTE RÉANIMATEUR, DOKEVER
L’organisation des soins au sein de ce type d’épreuve est quelque chose d’extrêmement complexe puisque, en plus de la spécificité de terrain, de condition et de climat, il s’agit d’une course nature, de nuit et souvent dans le froid, la boue, la neige. Dans quel type d’épreuve peut-on classer la SaintéLyon ?
La Fédération Française d’Athlétisme définit le « trail », aussi appelé « épreuve de moyenne distance », comme une course pédestre se déroulant en milieu naturel sur un parcours formé de sentiers d’une distance comprise entre 42 et 80 kilomètres, dont la totalité des surfaces goudronnées n’excède pas 15 % de la distance totale du parcours et se déroulant en autonomie ou en semi-autonomie. Il est souhaitable que le dénivelé soit environ de 2 000 mètres lorsque cela est possible. On parle de « course nature » ou de « trail découverte » pour des épreuves d’une distance inférieure à 21 km et de « trail court » pour les trails entre 21 et 42 km. Au-dessus d’une distance de 80 km, la course est qualifiée « d’ultra-trail » pour les épreuves se déroulant sur le territoire français.
OBLIGATIONS DE SECOURS ET COMMENT S’ADAPTER ?
La réglementation impose la présence d’une équipe de secours chargée de l’assistance aux participants (coureurs et spectateurs). L’équipe de secours est composée de secouristes et éventuellement d’infirmiers et de masseurs-kinésithérapeutes. Elle a à sa disposition une tente médicale, du matériel médical d’urgence (oxygénothérapie, défibrillateur portable, matelas coquille, principales immobilisations…), un véhicule médicalisé et des moyens permettant d’assurer la communication avec la régulation.
D’après la réglementation, la présence d’au moins un médecin est obligatoire dans les situations suivantes :
Manifestations de plus de 500 participants, quel que soit le type d’épreuve ;
Courses de plus de 42 kilomètres, quel que soit le terrain ;
Courses en nature (trails) de plus de 21 kilomètres. Le médecin est responsable des moyens médicaux nécessaires à la couverture de la compétition, ainsi que de l’organisation de l’équipe de secours. Il doit être à même de fournir les moyens médicaux adaptés à la compétition. La Fédération Française d’Athlétisme préconise que le médecin soit si possible diplômé en médecine d’urgence ou en médecine du sport.
C’est le Dr PATRICK BASSET, médecin anesthésiste réanimateur, président de la fondation Ultra Sport Science qui a créé, avec son frère, il y a plus de 20 ans, une société ayant pour but de proposer l’assistance médicale durant les grands événements sportifs. Le drame du Mercantour en juin 2009 (NDE*, rois quinquagénaires, deux hommes et une femme, étaient décédés d’hypothermie au cours du Grand Raid du Mercantour dans les Alpes-Maritimes) a changé les choses. La Fédération Française d’Athlétisme a alors créé un groupe de travail pour bâtir un cadre sécuritaire normé afin de préserver le trail.
Ce qui a alors permis de mettre en place un tableau de bord avec cette idée qu’en plus des données traditionnelles sur le nombre de participants, la typologie de la course, le terrain, tous les autres signaux doivent être intégrés comme la météo notamment. Il faut également prendre en compte sur une course comme la SaintéLyon le nombre d’acteurs qui interviennent, médecins, infirmiers, secouristes, hélicoptères, ambulances. La coordination est essentielle, y compris avec les hôpitaux et les cliniques. La réactivité de cette grande chaîne est fondamentale. Les outils informatiques et digitaux ont bien évidemment beaucoup aidé dans l’anticipation. Les décisions doivent être rapides pour éviter les catastrophes.
Il y a 2 niveaux de préoccupations médicales après la coordination des acteurs de la santé secours :
Les pathologies dites communes et non graves mais très fréquentes que sont les troubles musculo-squelettiques ;
Les pathologies vitales fort heureusement moins fréquentes que sont l’arrêt cardio-respiratoire, l’hyponatrémie, l’hypo et hyperthermie.
Enfin, il faut être très vigilant sur l’automédication : c’est une pratique très fréquente et qui tue sur un événement de trail running. En effet, une automédication injustifiée peut être mortelle. Parmi les médicaments les plus à risque d’entraîner des complications de santé pouvant aller jusqu’à un besoin de transplantation ou un décès, se trouve la classe populaire des anti-inflammatoires (AINS). Un marché évalué à 100 milliards de dollars US par année ! Ce type de médicament est grandement surprescrit : plus de 60 % des consultations médicales pour problèmes musculo-squelettiques se soldent par une prescription d’AINS. Il est aussi surconsommé chez les coureurs à l’entraînement (jusqu’à 90 % des coureurs ont consommé des AINS dans la dernière année) et durant les compétitions (plus de 50 % des coureurs en utilisent durant l’épreuve). Pourtant, ce type de médication est associé à plusieurs complications et particulièrement, les problèmes rénaux chez le coureur.
En ultra-trail, on relève en moyenne 2 cas cliniques pour 1 000 inscrits pour lesquels il ne faut pas passer à côté du diagnostic. Si la pathologie en devenir est bien identifiée, le patient dort chez lui le soir sans être passé par l’hôpital. Si l’équipe médicale passe à côté du diagnostic, en particulier dans un contexte de prise d’AINS, dans le meilleur des cas, le patient passe une semaine dialysé en réanimation. Dans le pire des cas, il est transplanté hépatique 3 jours plus tard. Mais comment expliquer alors ces différentes conséquences ?
C’est toute l’expérience et la formation des personnels soignants sur une épreuve comme la SaintéLyon et d’autre part, c’est surtout la formation en amont des participants sur le risque à prendre ce genre de médication au cours d’une épreuve sportive.
Finalement, les pathologies graves rencontrées durant les événements sont assez peu variées. Un médecin régulateur expérimenté dans les sports d’endurance posera toujours les mêmes questions. Et il sera possible alors de soigner et de sauver des vies avec de la soupe (salée), des bains de glace (contre l’hyperthermie) et du sérum hypertonique (en cas d’hyponatrémie due à une hydratation trop importante) !
En effet, sur une épreuve comme la SaintéLyon et sur beaucoup d’épreuves de trail running en général, on compte 4 principales pathologies critiques, lesquelles demandent des temps de réaction plus ou moins rapides :
L’arrêt cardiaque. Peu fréquent en trail running, on le voit plus souvent en course sur route (en moyenne 1 arrêt pour 40 000 inscrits sur route). Lors d’un arrêt cardiaque, il faut agir très vite. Chaque minute compte et la défibrillation sauve des vies. Au Marathon de Paris, nous avons un professionnel de la santé équipé d’un défibrillateur externe automatisé, disponible à tous les 1 000 m !
L’hyperthermie d’effort. Ce cas demande d’agir dans les 30 minutes et d’amorcer la décroissance de la température centrale avant le transfert à l’hôpital. La manière la plus efficace de réduire la température d’un athlète passée au-dessus de 41 °C est par immersion complète en eau froide, soit le bain de glace. Sans une intervention adéquate, la défaillance de plusieurs organes se déclenche conduisant rapidement au décès ;
L’hyponatrémie est un déséquilibre de la concentration du sodium dans le corps à la suite d’une absorption trop importante d’eau. En bref, il s’agit d’une intoxication à l’eau. Il faut agir dans l’heure, car le cerveau va s’œdématier et gonfler. Des conséquences pouvant mener au coma et à la mort. Les conseils préventifs (aussi simples que de boire à sa soif et saler au goût), ainsi qu’un traitement rapide consistant à restreindre l’apport en liquide et à consommer un bouillon ultra-salé suffisent à prévenir et à limiter les dommages ; La rhabdomyolyse est une dégradation du tissu musculaire occasionné par trop de stress excentrique (descendre des côtes à haute vitesse, par exemple). Elle s’observe par des urines très foncées (ton Coca-Cola) et elle peut conduire à l’insuffisance rénale aiguë, c’est-à-dire un arrêt de fonctionnement des reins qui empêche d’uriner. Il faut agir dès l’apparition des symptômes, lesquels peuvent survenir durant l’effort intense, immédiatement après ou plus tardivement, soit 24 à 48 h suivant l’effort.
Les pathologies les plus fréquemment retrouvées sur une course comme la SaintéLyon se répartissent ainsi : Parmi les pathologies graves évoquées auparavant, elles sont également diagnostiquées sur la SaintéLyon et nécessitent pour la plupart une évacuation vers un lieu de prise en charge spécialisé : hôpital, médecin spécialiste ou vers un médecin de ville. Pour la SaintéLyon, ces évacuations représentent un total sur 5 années de 73 évacuations, soit une moyenne d’environ 14,6 évacuations par an. Parmi elles, 10 ont lieu vers un hôpital chaque année, 4 vers un spécialiste et 1 vers un médecin généraliste.
La solution idéale repose sur une formation préalable de qualité de l’ensemble des intervenants aux pathologies liées à l’endurance. Cela peut passer par l’organisation de briefing santé et d‘exercices de mise en pratique organisés en amont de l’événement. Si l’on veut aller encore plus loin , il existe des formations dédiées en 1 week-end, finançables, par le DPC pour les médecins (lien https://www.perfsante.com/products/ formation-eso-medecin-urgence-sport) et même un diplôme universitaire de trail running, organisé sur 5 week-ends par l’université de Franche-Comté (http://u-sports.univ-fcomte.fr/ download/usports/document/du-2023-2024/2023----2024_ brochure-du-trail-running.pdf). Ce modèle, c’est la Rolls. Néanmoins, ce modèle n’est pas généralisable sur l’immense majorité des trails, tant en termes de places de formation disponibles, de coût de formation, de disponibilité des soignants et de pratique suffisamment régulière de ceux-ci.
Bien que Dokever intervienne sur de grands événements, nous intervenons aussi sur un ensemble de petites manifestations et rassemblons des soignants qui n’ont qu’un ou deux week-ends
par an à consacrer à la médicalisation événementielle. Ainsi, du côté soignant, la direction médicale de Dokever est confrontée aux mêmes problèmes que n’importe quel organisateur d’un petit trail.
Enfin, du côté patient, la probabilité intrinsèque de développer une pathologie grave est en théorie indépendante de la taille de l’événement, alors que la probabilité d’être pris en charge rapidement va augmenter avec la taille et les moyens disponibles sur l’événement (hélicoptère dédié, biologie déportée, radiologie, etc.). Pour Dokever, la solution est donc venue du digital, via les outils proposés par la société Logicoss Digital Healthcare. Désormais, chacun des soignants sur ce type d’événement suit systématiquement une formation en e-learning en amont de sa participation à un événement. Les enjeux sont dorénavant bien circonscrits et les protocoles thérapeutiques éprouvés : cette formation est donc rapide et appréciée ! Du côté des participants, tous sont invités à répondre à un questionnaire santé en ligne (disponible sur https://education.logicoss.com/ logicoss_fr), suivi de conseils santé et de prévention en 5 minutes, que ce soit sur la prise d’automédication, sur la gestion de sa température corporelle, sur la réalisation d’un point chaud, de la préparation des pieds pour les épreuves d’ultra ou de conseil
Le poste central (PC course) pour le suivi en temps réel des coureurs. Pathologies fréquentes SaintéLyon 2017-2023 en %
Traumatisme cranien
Malaise vagal
Hématome sous ongle
Douleur thoracique cardiaque
Plaie suturable
Entorse foulure
Douleurs articulaires diverses
Fracture
Traumatisme mineur des membres (pied, mains, épaule...)
Interface mobile de Logicoss pour la prise en charge des coureurs.
d’hydratation. Ce module s’adresse aux participants, en tant qu’athlète mais également en tant que témoin ! En effet, cette sensibilisation peut les conduire à solliciter plus facilement les services médicaux de l’événement s’ils sont amenés à constater des troubles sur lesquels ils ont été sensibilisés sur un autre participant. Enfin, en complément de la formation de tous, durant la course, à chaque poste de secours, les dossiers médicaux saisis dans l’application « logicoss » remontent en direct au médecin manager de l’événement. Ces dossiers sont triables et filtrables selon des critères choisis par ce médecin, de sorte que celui-ci peut rapidement identifier les cas les plus à risque de complications. Enfin sur les trails découvertes où il n’y a pas forcément de médecin présent sur place, les dossiers remontent directement à la direction médicale d’astreinte pour avis et orientation spécialisée. Cela peut paraître pointu, mais c’est une organisation rodée depuis plusieurs années qui reste facile à mettre en place !
La nouvelle gamme de soins pour les sportifs RGENtec® est développée par le laboratoire OTR3. Pouvez-vous nous en dire plus sur la technologie innovante derrière ces produits ?
La gamme RGENtec® s’appuie sur une technologie de pointe, les RGTA® (ReGeneraTingAgents), développée par le laboratoire OTR3 après plus de 30 ans de recherche scientifique. Les RGTA® sont des agents biomimétiques des héparanes sulfates, des molécules qui jouent un rôle clé dans la régénération naturelle des tissus. Lorsque les tissus sont endommagés, par exemple du fait de l’impact sur la peau d’un effort physique intense (frottements, abrasions, ampoules…), les héparanes sulfates peuvent se dégrader, freinant le processus de réparation naturelle du corps. C’est ici que la technologie RGTA® intervient. Elle permet de restaurer et de protéger l’architecture moléculaire autour des cellules, optimisant ainsi la régénération des tissus. Ce principe actif, utilisé initialement dans le domaine médical pour favoriser la cicatrisation, a été adapté pour notre gamme de soins, permettant ainsi à tous les sportifs d’accéder à cette innovation. En synergie avec l’acide hyaluronique (association brevetée), qui maintient une hydratation
Pour les grands événements, la réglementation est bien adaptée. Il y aurait probablement quelque chose à faire pour la météo, mais d’une manière générale, le trail ne semble pas trop impacter les structures hospitalières locales et les événements ont de quoi payer les services médicaux nécessaires. Pour les petits événements en revanche, avec un recul sur plus de 300 courses ayant réuni plus de 250 000 participants, on se rend compte que les contraintes de médicalisation sont trop strictes. Les organisateurs n’arrivent plus à suivre financièrement et les médecins manquent. Voir ces événements disparaître serait contreproductif en termes de santé publique. Nous devons tout faire pour promouvoir la pratique sportive qui est importante pour maintenir une population en bonne santé. Par exemple, jusqu’à 1 000 participants, pour les trails découvertes (21km), on devrait pouvoir se passer de médecin. Pour les trails courts (42 km), le médecin pourrait être remplacé par un infirmier protocolé et supervisé, également jusqu’à 1 000 participants. C’est un chantier que nous avons envie d’ouvrir et nous allons rapidement aborder le sujet avec France Outdoor ! ✱
optimale de la peau, le RGTA® aide non seulement à réparer les microtraumatismes de l’épiderme, mais aussi à prévenir les blessures en renforçant les tissus.
Comment ces innovations profitent-elles concrètement aux sportifs dans leur routine quotidienne ?
Nos produits s’intègrent facilement dans la routine de récupération des sportifs, avec des solutions adaptées à chaque besoin. Par exemple, notre crème après-sport After Sport Ritual aux effets prorégénérants aide à apaiser et réparer la peau après une séance d’entraînement, tandis que notre sérum roll-on ShockandRollcible les zones sensibles, comme les articulations, pour réduire l’inconfort rapidement. L’objectif est simple : permettre aux sportifs de réparer leur peau et de récupérer plus vite, de prévenir les blessures et de préserver leur bien-être physique sur le long terme. 29 € TTC - https://rgentec.com/fr/
Le sportif est habitué à gérer la douleur, à tolérer la fatigue et à poursuivre sa route ! Pour lui, exprimer un mal-être est complexe, surtout quand il est mal défini, enfoui, enkysté ou inconscient.
PAR LE DOCTEUR STÉPHANE CASCUA, MÉDECIN DU SPORT ET RÉDACTEUR EN CHEF DE DOC DU SPORT
Lorsque l’athlète ne parvient pas à verbaliser, le traumatisme, à le classer, à régler ses problèmes, à apaiser sa souffrance émotionnelle, sa psyché dispose de moyens de communication annexes, de voyants lumineux, voire d’alarmes de secours ! Le corps et les organes constituent des opportunités pudiques pour exposer la douleur morale. Bien évidemment, ce sont les points faibles et les zones fusibles qui vont parler… puis hurler en cas de sourde oreille.
L’ÉMOTION CONTRAINTE AU SILENCE FAIT
PARLER LES FUSIBLES DU CORPS
Le migraineux a mal à la tête. Le colopathe voit son ventre gonflé et spasmé. Le lombalgique se plaint du dos en faisant son lit. Le musicien entend des acouphènes. Le trader ressent des contractures cervicales en balayant ses 6 écrans… Et le sportif souffre à l’entraînement ! Son activité physique est un point culminant de ses valeurs, il est normal que sa psyché s’en empare pour être entendue ! Voilà qui saisit l’athlète : « Actuellement, c’est ma soupape, c’est le seul moment pendant lequel je parviens à me détendre !… Imagine ! Si je ne peux plus courir ! »
Alors, il surveille, il écoute, il apprend par cœur cette douleur. Elle devient handicapante ! Et le patient ajoute : « Cette blessure me mine, si je pouvais guérir de cette lésion, j’irais bien ! »… Et là, il se trompe !
MAL… SÛREMENT !
Le doc éponge et bienveillant rectifie en douceur : « Je crois aussi que si vous alliez mieux, vous auriez moins mal !… Disons que c’est un cercle vicieux… Vous n’avez pas rien, vous avez une petite tendinite qui vous envahit, véhicule souffrance et surmenage ! » Souvent, le sportif ne peut pas accepter l’information… parfois, son mode de fonctionnement l’empêche même de comprendre cette interprétation iconoclaste ! Tant pis, il faut que le thérapeute transmette le message. Il initie alors le long chemin qui mène au soulagement et à l’harmonie. Le médecin du sport expérimenté a le droit et le devoir de faire le diagnostic d’expression
locomotrice et pudique d’une souffrance émotionnelle. Il détermine la lésion, il confirme qu’elle est sans gravité et que son patient peut continuer à faire du sport ! Il précise que l’activité ne doit pas être trop intense. C’est valable pour le corps comme pour l’esprit… il s’agit même d’un message du premier vers le second ! L’objectif du sport n’est pas de s’épuiser pour s’apaiser !
LE PREMIER TRAITEMENT
Désormais, il est impératif d’emprunter un autre itinéraire pour retrouver la sérénité. Dans un premier temps, il est indispensable de cesser toute surenchère diagnostique et thérapeutique. Avec cette pile d’examens complémentaires normaux ou presque, à l’issue des multiples avis experts non contributifs, toute agitation médicale ferait fausse route. Cette procédure a été suffisamment anxiogène, chronophage et énergivore ! Il faut commencer à se reposer, à régénérer les messagers chimiques du cerveau ! Démembrer, décrypter, soigner le mal-être profond n’est plus du ressort du médecin du sport. Il se doit de déléguer ce versant de la prise en charge au spécialiste ! Ce praticien expert peut même envisager un traitement antidépresseur si la douleur morale intense et l’épuisement organique du cerveau empêchent le sportif de faire le travail mental nécessaire à sa guérison. ✱
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C’est très simple, envoyez-nous un mail à contact@docdusport.com avec votre nom, votre adresse postale et votre justificatif professionnel. sera dans votre boîte aux lettres.
C’est très simple, envoyez-nous un mail à contact@docdusport.com avec votre nom, votre adresse postale et votre justificatif professionnel. Le mois prochain, Doc du Sport sera dans votre boîte aux lettres. Merci à tous les professionnels de santé du sport qui diffusent déjà DocduSport à travers toute la France depuis 6 ans !
La Glycerin Max o re un confort extrême et une réactivité inégalable, optimisées à chaque centimètre de chaque foulée. Comment ? Deux types d’amortis avec nitro-injection, parfaitement intégrés dans une semelle intermédiaire optimisée : voici la nouvelle définition du running. Let’s run there. UN