BRUXELLES CULTURE
2 avril 2024
Brussels Diffusion asbl
Contact et abonnement gratuit : pressculture4@gmail.com
RENCONTRE : FRANCISCO ROSADO
RENCONTRE : FRANCISCO ROSADO
Sur scène, il est maladroit, crie, casse de la vaisselle et désobéit. Son objectif : amuser les enfants. Dans la vie, il en va autrement. Francisco Rosado partage aujourd’hui sa vie entre un job rémunéré dans une école et des prestations humoristiques dans le cadre d’événements divers. Pour nous, il revient sur son parcours. Rencontre.
Où êtes-vous né ?
Je suis né le 14 septembre de l’an 1987 à Uccle, alors que mes parents sont Espagnols, installés en Belgique depuis bien longtemps. J’ai passé ma jeunesse dans cette commune verdoyante.
Quelles ont été vos études ?
J’ai étudié à l’Athénée Royale Uccle 1, ensuite j'ai suivi une formation d’animateur en Arts du Spectacle. Un cycle court basé sur des stages, qui m’ont appris énormément de choses, puisque je me suis retrouvé directement sur le terrain. Enfin, presque …
A quel âge avez-vous senti naître une âme de saltimbanque ?
J’ai toujours adoré faire le pitre et amuser la galerie. Petit déjà, je faisais rire mon frère et ma sœur. A l’école, je n’avais pas mon pareil pour amuser les copains, avec des blagues jamais méchantes et des grimaces diverses. A l’âge de quinze ans, je me suis lancé en dilettante dans l’animation de petits spectacles et autres festivités. Une manière agréable de me faire un peu d’argent de poche. Du moins, je trouvais cela plus drôle que d’aller jouer le caissier le week-end dans une superette ou de faire des assortiments dans les rayons.
En quoi consistaient les petits spectacles que vous présentiez à l’époque ?
Pour être drôle, je me suis habillé en clown, avec costume chamarré, énorme chapeau et grimage. Des numéros un peu fous qui proposaient des sketches courts, de la sculpture de ballons et de la magie. Par la suite, j’ai compris la nécessité d’évoluer. Le clown Bobby du cirque belge Monelly m’a pris sous son aile et m’a présenté soncomparseBob. J’ai ensuitefait d’autres rencontres, dont leclownPignolo,Serge Devos professeur à l’académie d’Ixelles et la troupe du cirque Pauwels
Pourquoi clown et non comédien classique ?
On ne choisit pas son destin. Disons que la vie nous lance et qu’on doit grimper dans le train lorsqu’il s’arrête en gare. Comme je ne dispose pas d’une formation de comédien classique, que je n’ai pas cherché à me produire dans ce milieu et que le monde du cirque me plaisait, je n’ai jamais été voir ailleurs. Puis, sincèrement, je crois que je possède le don de faire rire. Amuser les autres est un plaisir naturel. Je ne m’imagine pas dans la cuirasse du Cid oucelle de Don Quichotte à déclamer des répliques en vers.
Achetiez-voussystématiquementun ticketpouraccéderauxspectaclesdescirquesqui s’arrêtaient dans la capitale ?
J’ai toujours adoré assister aux spectacles de cirque. A l’époque, le cirque Bouglione installait chaque année son chapiteau à la place Flagey et le cirquePauwels plantait ses quartiers sur laPlaine duBourdon à Uccle. Il y avait alors d’autres cirques qui venaient régulièrement à Bruxelles. Je pense à Il Florilegio, dont je garde un excellent souvenir des représentations sur le site de l’Hippodrome de WatermaelBoitsfort. Impossible pour moi de ne pas me trouver dans le public. La télévision nous offrait également des représentations, avec des programmes différés du Festival du Cirque de Monte-Carlo, parmi quelques autres. Par contre, je suis beaucoup moins fan des cirques modernes façon Cirque du Soleil,
beaucoup plus théâtral et certainement moins familial, même si la qualité y est optimale avec des numéros millimétrés et des artistes de très haute tenue.
A l’âge où on pense faire carrière dans l’administration ou créer sa propre société, vous avez été engagé par le Cirque Pauwels. De quelle manière a eu lieu cette opportunité ?
Marquis Pauwels cherchait un clown. L’administration communale d’Uccle, qui me connaissait parce que j’avais souvent collaboré avec elle, l’a dirigé vers moi. Après un essai, il m’a pris sous sa tutelle. Unhommede spectacle humbleetformidablement humain. Alafoisàl’écoute desautres et sachant parfaitement ce qu’il souhaite. Il est issu d’une famille qui a toujours connu l’univers du cirque et qui n’a jamais quitté ce milieu. Durant une dizaine d’années, j’ai participé à leur saison sous chapiteau. Les représentations se déroulaient non loin de chez moi, presque à côté du parc du Wolvendael. Même si je suis passé à autre chose, lui et sa famille restent de vrais amis et nous avons gardé des contacts réguliers. Aujourd’hui, son fils Samuel fait toujours des tournées avec le cirque rebaptisé Tik Tak
Pouvez-vous nous parler de la famille Pauwels, circassienne de génération en génération ?
Oui, bien sûr ! Marquis Pauwels, le patron, se produisait à ses débuts avec son frère Charles et leur père, le célèbre clown Pepete, comme acrobate et trompettiste au Cirque d’Hiver à Paris. Son épouse Nelly effectuait un numéro aérien, avant de s’occuper de la billetterie, de l’accueil et du bar. Quant à leur fils Samuel, il est un excellent jongleur, tout comme sa sœur Alexandra qui, avec son époux et leurs enfants Sylvana et Richard, dirigent le Cirque Borreman en France. Enfin, le reste de la famille travaille au Cirque Pipo.
Lors de vos premiers spectacles, la troupe exhibait un numéro de dressage de fauves. Pourquoi avoir abandonné ce type d’exhibition ?
Comme dans tous les cirques, un numéro de fauves était prévu. Cela faisait partie des habitudes. Le public venait admirer le courage de celle ou de celui qui entrait dans la cage. Entretemps, la législation a changé et il a été interdit de montrer des animaux sauvages. Aujourd’hui, on parle de bien-être animal. Notion qui n’existait pas il y a deux ou trois décennies. Maintenant, le Cirque Pauwels traitait fort biensaménagerie. Les animaux étaientlogés dans des cages spacieuses et leur régime alimentaire était assuré avec soin. Maintenant, on ne peut plus montrer que des chiens, des chats, des oies, … Une autre manière de voir les choses !
D’où vient l’inspiration lorsqu’on prépare un numéro de clown ?
La vie de tous les jours est un miroir de ce qu’on peut présenter. L’inspiration peut naître de tout. Une situation, un bruitage, une réplique. Le clown du XXIe siècle puise également son inspiration sur les réseaux sociaux et doit évoluer avec son époque pour ne pas être déclassé. Bref, il reproduit pour déformer ce qu’il voit dans la vie de tous les jours !
Qu’est-ce qu’un bon clown ?
Un artiste qui parvient à amuser tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés.
Un clown doit-il être forcément triste ou peut-il faire rire avec des farces grasses et parfois appuyées ?
Le clown triste et nostalgique, voilà un peu le cliché ! Dans mon cas, j’ai toujours fait rire avec des farces grasses et, parfois, lourdes. Il ne faut pas avoir peur du ridicule, puisque le ridicule ne tue pas ! Puis, le public sait qu’il s’agit d’un jeu et que le spectacle n’est pas la réalité. Il attend le numéro du clown pour se détendre, oublier la dureté de la vie. Bref, s’évader !
Si vous deviez définir votre humour, à quel artiste vous compareriez-vous ?
Sans aucune prétention, je dirais à Louis de Funes que j’adore et qui reste ma référence. Comme lui je suis petit Espagnol très nerveux qui produit de multiples grimaces et mimiques.
De quelle manière avez-vous traversé la période Covid ?
Durant de nombreux mois, la culture a complètement été oubliée et les artistes n’ont pas été assez entendus par les pouvoirs publics. Heureusement, depuis quelques années, je suis entré dans une école avec la fonction d’éducateur et cela m’a assuré un salaire mensuel. Mais je connais de nombreux amis qui ont vécu cette situation dans des conditions extrêmement pénibles.
Dans vingt ans, où vous voyez-vous ?
Sans doute à la retraite, avec les orteils en éventail, quelque part en Andalousie, à profiter du soleil du sud de l’Espagne. Avec, vraisemblablement, quelquesmoments dela semaine pour faire rire les enfants.
Propos recueillis par Daniel Bastié
EXPOSITION : ONDES ET FORMES
Il y a des expositions dont l’intitulé épouse magiquement le but escompté par l’artiste. L’adéquation de « ondes » et « formes » illustre parfaitement l’âme de ces œuvres.
Ondes. Il y a, effectivement, du magnétisme dans cet univers infini de volutes virevoltantes, définissant la forme quilesassembleet leurconfère lemouvement. Des ondes créant des formes entrelacées à l’origine d’un discours pictural oùles corps dansent etse dilatent à l’intérieur d’une musique ondoyante de laquelle la forme, réduite à l’état de silhouette, capture l’espace en s’étirant à l’intérieur du cadre. Si nous osons le terme de « silhouette », c’est parce que les corps composant la forme ne sont qu’esquissés. Filiformes, élancés, leur volume n’est qu’à peine perceptible, tellement la délicatesse du trait, à la fois léger et prononcé, les enserre dans une verticalité vitale. À l’exception d’un couple, le personnage de référence est assurément la Femme. Une« Femme-fleur »dont lasophistications’avère être la signature del’artiste.Cet élancement de la forme s’inscrit à la fois dans la dimension verticale même de la toile (souvent longue et rectangulaire) mais aussi dans le chromatisme de l’arrière-plan, lequel est toujours monochrome, quelle quesoitl’intensitédelacouleur.Cequiassureàlaformesamiseenrelief. Deplus, lacouleurdéfinissant l’arrière-plan est toujours douce, qu’elle soit claire ou sombre. Une ligne médiatrice scinde la forme en son milieu, l’isolant du reste de l’ensemble. Ce qui fascine chez cette artiste, c’est la finesse déployée à l’extrême de son trait, associée à cette verticalité évoquée plus haut, donnant au visiteur l’illusion que ces personnages-silhouettes sont, au premier regard, privés de volume. Autodidacte, Dielle se définit comme étant née artiste. Bien qu’elle dessine depuis son enfance, beaucoup de temps s’est écoulé avant qu’elle ne se serve de l’Art comme véhicule de son humanité. Ayant réalisé des croquis de mode, elle privilégie, comme le démontre la qualité de son œuvre, la ligne Ces croquis sont à la base de ses productions transposées sur la toile. Un autre élément discrètement présent dans son œuvre actuelle et qu’elle a l’intention de développer dans le futur, est la calligraphie En effet, son grand intérêt pour la ligne se traduit par les volutes et les entrelacs laissés par les circonvolutions du trait, à l’origine d’une calligraphie embryonnaire, laquelle ne demande qu’à éclore. Elle privilégie la peinture à l’huile. À la question : « avez-vous des influences ? », elle répondparlanégative. Il est vraique,mêmesitout artiste est influencé, souvent à son insu, par l’œuvre d’un autre, force est de constater l’originalité ainsi que la mise en scène spatiale de son trait.
Dielle trouve son alter ego dans ses personnagessilhouettes, en tant qu’expression d’une humanité tendue au fil duquel elle est issue, se répercutant en ondes sonores au regard, dans les clapotis magnétiques d’une eau cosmique.
Cette exposition est à découvrir à Espace Art Gallery jusqu’au 28 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site officiel de l’organisateur www.espaceartgallery.eu Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles
François Speranza
FOIRE DU LIVRE 2024
Attendue au printemps comme le retour des hirondelles, la Foire du Livre de Bruxelles est un événement littéraire majeur qui se déroule chaque année dans la capitale belge. L'occasion pour les amateurs de littérature, les écrivains, les éditeurs et le grand public de se réunir autour de la passion commune des livres. Cet événement offre une plateforme unique pour découvrir de nouveaux auteurs et les diverses variétés de genres littéraires, autant que pour participer à des discussions captivantes. Les stands d'éditeurs nationaux et internationaux offrent une vitrine impressionnante de la diversité littéraire actuelle. Des milliers de livres, allant des classiques intemporels aux nouveautés, sont exposés et disponibles à l'achat. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir les allées, feuilleter les ouvrages et trouver des trésors qui correspondent à leurs goûts. Outre la vente, la Foire du Livre de Bruxelles propose également un programme culturel riche et varié. Des conférences, des débats, des rencontres avec des auteurs renommés, des ateliers créatifs et des séances de dédicaces sont organisés durant trois jours pour créer une atmosphère vivante oùles férus de littérature peuvent échanger des idées, partager leurs expériences et approfondir leur compréhension du monde littéraire. La Foire du Livre de Bruxelles ne se veut toutefois pas seulement un rendez-vous pour adultes, mais elle accorde une place spéciale aux enfants et aux jeunes lecteurs. Des espaces dédiés aux activités jeunesse, des lectures interactives et des animations ludiques sont prévus afin d'encourager la découverte précoce de la lecture. L'aspect international de la foire se manifeste à travers la présence d'auteurs étrangers, de traducteurs et de représentants de labels du monde entier. Cela contribue à jeter un pont entre les cultures et à favoriser la compréhension mutuelle à travers les livres. Bien entendu, quelques grosses vedettes seront présentes, prêtes à se laisser photographier en compagnie des visiteurs, à papoter avec leurs fans ou à dédicacer leur dernier roman ou recueil récent. La Foire du Livre de Bruxelles se tiendra cette année àTour et taxis du 4 au 7 avril 2024. Voyez tous les renseignements pratiques sur le site www.tour-taxis.com
Avenue du Port, 86C à 1000 Bruxelles
Sam Mas
FOIRE : ART BRUSSELS
Fondée en 1968, Art Brussels est l'une des foires d'art contemporain les plus renommées d'Europe et un incontournable du calendrier artistique international. Cet événement représente une occasion unique de découvrir la richesse de la scène artistique et culturelle de la capitale européenne et attire un nombre croissant de collectionneurs, galeristes, conservateurs, professionnels de l'art et amateurs du monde entier. Chaque année en avril, elle accueille près de vingt-cinq mille visiteurs. Depuis 2016, elle logeait dans le bâtiment emblématique de Tour & Taxis. Cette année, pour des raisons pratiques autant que stratégiques, elle retourne sur le site de Brussels Expo au Heysel pour occuper les Halls 5 et 6, icône Art Décoconstruitepourl'ExpositionInternationaledeBruxellesde1935.Réputéepourlaqualitédespièces exposées et pour la notoriété de ses exposants issus, elle s’ancre dans la vie bruxelloise comme un phare destiné à illuminer les passionnés d’art tant moderne qu’ancien. Pour sa trente-neuvième édition, Art Brussels se targue de pouvoir compter surla participation active de cent cinquante enseignes, dont l’AM art de Milan, la 418 Galery de Munich, l’ADN Galeria de Barcelone, l’Aking d’Amsterdam, l’Andersen’s de Copenhagen et Ashes-Ashes de New York. Une organisation qui n’hésite pas à mettre les petits plats dans les grands et dont l’objectif consiste à rutiler du 25 au 28 avril 2024 à Brussels Exo. Voyez le programme détaillé sur le site www.artbrussels.com
Place de Belgique, 1 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
BIFF 2024
Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles, parfois mieux connu sous l’acronyme BIFF, est un événement cinématographique majeur chez nous. Chaque année, il fédère des milliers de fans de cinéma de genre, curieux de découvrir les dernières productions cinématographiques punaisées au programme. Pour cette quarante-deuxième édition, les organisateurs ont prévu une panoplie riche et variée de titres passant de la série bis à la série Z, avec parfois un film de premier plan qui entrera dans les annales du septième art ou qui deviendra culte. Il y a longtemps, ce festival s’est singularisé en ovationnant Dario Argento, Wes Craven et, parmi quelques autres, David Cronenberg, bien avant que les critiques de la presse lambda ne leur offrent une colonne. On le sait, le BIFFF ne se limite pas à la projection de films, même si cela reste le poumon de l’organisation. Une multitude d’activités gravite autour des salles de projection, allant du traditionnel bal des vampires à l'incontournable concours de maquillage, en passant par des expositions artistiques et des animations spectaculaires. Les visiteurs peuvent également participer à des masterclass animées par des invités prestigieux, assister à des débats clivants sur des sujets liés au fantastique, à la science-fiction ou au thriller, acclamer les artistes qui recevront le trophée baptisé Le corbeau (sorte de César) et bien plus encore. Depuis sa création en 1983 par Annie Bozzo, Gigi Étienne, Freddy Bozzo et Guy Delmote, il a su rester fidèle à ses engagements en vantant les qualités du cinéma indépendant, les réalisateurs qui travaillent en contrebande, les productions fauchées mais surtout des longs métrages qu’on ne voit nulle part ailleurs. Un festival totalement indépendant qui attire des spectateurs du monde entier, passionnés de gore, de suspense, d’irrationnel, de créatures hybrides venues d’ailleurs, de légendes obscures ou de tueurs psychopathes. Pourceuxquisont enquêtedesensationsfortes, lesorganisateursveillent àleurproposeruneexpérience immersive et inoubliable, qui fait dire parfois que le spectacle avait davantage lieu dans la salle que sur latoile.Lesaînéssesouviennent dessoiréesfollesdansfeuLePassage44oùsedépliaitlesusdit festival. Que de souvenirs ! Si vous souhaitez découvrir la version 2024, soyez au rendez-vous du 9 au 21 avril 2024 à Brussels Expo. Voyez toutes les modalités pratiques sur le site www.bifff.net
Place de Belgique, 1 à 1020 Bruxelles
Sam Mas
VISITE DES SERRES ROYALES
La visite des Serres Royales est une expérience unique en son genre. Nichées au cœur du domaine royal, elles abritent une collection de plantes exotiques et tropicales parmi les plus belles et les plus variées d'Europe. Dès l'entrée, le visiteur est frappé par la majesté des bâtiments et des jardins qui les entourent. Les serres, conçues par l'architecte Alphonse Balat, ont été construites en 1874 à la demande du roi Léopold II, qui souhaitait y cultiver des plantes exotiques ramenées de ses voyages à travers le monde. La visite commence par la serre de l'Entrée, qui abrite une collection de palmiers et de fougères géantes. On y trouve également une grande variété de plantes carnivores, qui attirent l'attention avec leurs formes étranges et leurs couleurs vives. La serre suivante, appelée serre des Camélias, est dédiée aux plantes d'Asie et du Pacifique, notamment les camélias, les azalées et les magnolias. Les visiteurs peuvent également admirer une collection de bonsaïs, dont certains ont plus de cent ans. La serre des Bananiers, quant à elle, est consacrée aux plantes tropicales, avec une grande variété de palmiers, de bananiers et de bambous. On y trouve également une collection de plantes médicinales, ainsi que des orchidées et des plantes grimpantes. La serre de la Rotonde, qui est l'une des plus impressionnantes du parcours, se
caractérise bien sûr par sa forme circulaire et recense une large variété d’espèces, notamment des ficus et des cactus. La végétation y est si dense qu'elle crée une véritable forêt miniature. Enfin, la serre des Orchidées, comme son nom l'indique, est dédiée aux orchidées, avec plus de deux mille sortes différentes, dont des modèles extrêmement rares. Au-delà du plaisir de se promener dans ce lieu historique, la balade permet de découvrir l'histoire de la monarchie. Elles sont traditionnellement ouvertes au public une fois par an. Si les découvrir vous intéresse, sachez que vous avez du 26 avril au 20 mai 2024 pour les arpenter. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.monarchie.be
Rue Brederode, 16 à 1000 Bruxelles
Louis StrabelsSORTILÈGE
Un trésor médiéval fantastique attend d'être découvert par les aventuriers en herbe, les familles en quête d'une expérience unique en plein air et les amoureux de la nature. Sortilège est bien plus qu'un simple jeu d'aventure, il s’agit d’une véritable immersion dans un univers féerique. Armés d'une carte de jeu, d'un sac d'aventure et d'un parchemin mystérieux, les participants s'engagent sur des sentiers sinueux jalonnés de défis, d'embûches et de surprises. Leur objectif : accomplir une quête épique au milieu de la première forêt urbaine de Bruxelles. Mais attention, sur leur route, des personnages du Royaume du Val se dresseront tour à tour en amis ou en ennemis, rendant chaque pas encore plus palpitant. Pour les plus téméraires, le défi peut être associé à un parcours d'accrobranche suspendu à plusieurs mètres du sol. Un challenge à couper le souffle, offrant une perspective unique sur la forêt urbaine. Mais Sortilège ne se contente pas d'être un divertissement, il se distingue par son engagement en faveur de l'environnement. Ceparcd'aventureàzéroémissiondeCO2est construitentièrement enbois,s'intégrant parfaitement dans le cadre naturel qui l'entoure. De surcroît, Sortilège propose des activités de découvertes nature et des conseils verts pour sensibiliser le public à la biodiversité et à la protection de l'environnement, mais demeure avant tout une invitation à passer du temps hors de chez soi, non loin des faubourgs urbains, en famille, entre amis ou même en solo pour trois heures de rencontres avec des personnages étranges, des défisen tous genres oupour rassasier la soif de sensations fortes. Un ensemble de comédiens assure le rôle des intervenants. Bien entendu, chaque saison, le thème évolue ou se modifie pour éviter la désagréable impression de redite. A vivre à partir du 20 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.sortilege.be
Val du Bois des Béguines, 420 à 1120 Neder-Over-Heembeek
André HuguetEXPOSITION : MAGRITTE IMMERSIVE EXPERIENCE
René Magritte, né en 1898 à Lessines, en Belgique, est l'un des artistes surréalistes les plus emblématiques du XXe siècle. Sa carrière a été marquée par son approche unique de la représentation picturale et son exploration incessante des mystères de la réalité. À travers ses œuvres, il a défié les conventions artistiques, offrant au spectateur une expérience visuelle qui transcende les limites de la logique. L'une des caractéristiques les plus distinctives de son œuvre reste son utilisation fréquente d'objets familiers dans des contextes inattendus. Dans ses toiles, il dépeint des pommes flottant dans l'air, des pipes qui ne sont pas des pipes ou des hommes au visage caché par des pommes devenant ainsi des énigmes visuelles fascinantes. Cette démarche singulière cherche à remettre en question notre compréhension conventionnelle du monde qui nous entoure. René Magritte était également un maître de la technique, avec une précision méticuleuse dans la réalisation de ses peintures. Son style, marqué par des couleurs vives et des contrastes saisissants, a créé un univers visuel captivant. Les arrière-plans de ses tableaux sont souvent composés de ciels nuageux et d'espaces infinis, évoquant une atmosphère irréelle qui souligne le caractère onirique de son œuvre. Son art s'inspire fortement de sa fascination pour la philosophie, notamment le concept de la trahison des images" Une de ses toiles les plus célèbres présente une pipe avec la légende « Ceci n'est pas une pipe », soulignant la dissonance entre la représentation visuelle d'un objet et sa réalité tangible. Tout au long de sa carrière, René Magritte a également exploré le thème du mystère et du masque, utilisant fréquemment des personnages au visage voilé ou dissimulé. Cette obsession pour le voilement suggère une préoccupation profonde pour l'inconscient et la dualité de la réalité et de la perception. Après son décès, l’artiste a laissé un héritage pictural durable, influençant des générations d'artistes et laissant derrière lui un corpus de travaux qui continuent d'émerveiller et de susciter la réflexion dans le monde entier. Sa contribution exceptionnelle au mouvement surréaliste et son audace artistique ont solidifié sa place parmi les grands maîtres de l'art du siècle dernier, immortalisant son nom et son esprit novateur dans l'histoire de l'art. Outre un Musée à son nom près du Parc royal et une maison à Jette dans lequel il a passé quelques années après son retour de Paris, Bruxelles s’enorgueillie d’accueillir une exposition immersive qui revient sur ses toiles en plongeant le public à 360 degrés dans son univers, grâce à des projections numériques et à une scénographie inédite. L’opportunité de (re)découvrir près de trois cents œuvres différemment. Un ensemble reconstitué sur près de mille mètres carrés, passant au crible les événements majeurs de la vie de ce créateur hors-normes et son travail. Bien entendu, cette exposition n’est pas une exposition ordinaire, mais un défi virtuel bien plus surréaliste que certains le pensent. Elle se déroule à la galerie Horta dans le centre de la capitale. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.magritte-expo.com
Rue du Marché aux Herbes, 116 à 1000 Bruxelles
Daniel BastiéEXPOSITION : CRACKED PERSPECTIVE
Cette exposition met en lumière le travail d’artistes résidents. Ammo est illustrateur et affichiste. Elzo, grand détourneur d'images. Hell’O est un duo d'artistes peintres composé de Jérôme Meynen et Antoine Détaille. Studio Bliskt, duo multidisciplinaire associant la céramiste Charlotte Gigan au designer industriel Martin Duchesne. Portés par leur amitié et leur passion commune, ils unissent leurs forces pour donner naissance à une exposition d'envergure. Une ode à l'art, à l’amitié révélant ainsi l'harmonie cachée entre leurs univers distincts. Le lien entre ces artistes est davantage de l'ordre du concept, des influences (végétal, psychédélisme, motifs géométriques, …) se ressemblant surtout dans leur façon d'entreprendre et de vivre ce travail artistique. « Cracked Perspective » se veut être bien plus qu'un simple événement, mais une célébration de la diversité artistique, un témoignage de la puissance de la collaboration et une plongée profonde dans les esprits créatifs de ces artistes. Préparez-vous à être éblouis, déconcertés et transportés dans un monde où la perspective est délibérément fissurée pour révéler l'extraordinaire. Cela se déroulera du 12 au 28avril 2024 à La Vallée. Voyez les détailspratiques sur le site www.lavallee.brussels
RueAdolphe Lavallée, 39 à 1080 Bruxelles
EXPOSITION : ANNE FRAITURE
Anne Fraiture, artiste passionnée, a tracé son chemin artistique après des études de dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. C'est là qu'elle a nourri sa créativité et affiné ses compétences techniques. Cependant, son parcours ne s'est pas limité au dessin, car elle a ensuite orienté son regard vers la sculpture lors de cours du soir à l'Académie de Boitsfort. Au fil des années, elle a partagé son savoirfaire en animant avec enthousiasmedenombreuxateliers enarts plastiques,tant dans descentres créatifs que dans des écoles. Son engagement dans l'enseignement artistique a été une étape importante de son parcours, lui permettant de transmettre sa passionet d'inspirer d'autres artistes en herbe. Cependant, c'est dans le domaine de la peinture gestuelle que Anne Fraiture a trouvé son expression prédominante. Ses œuvres sont le résultatd'une exploration profonde de formes, de couleurs, de matières, detransparences, de vides et de pleins. Chaque tableau devient le témoignage visuel d'une construction émotionnelle, façonnée au gré des gestes spontanés qui l'accompagnent. Son œuvre se déploie avec une richesse de textures, où des couches successives se superposent, laissant entrevoir des strates d'intuitions plus anciennes. Chaque création devient ainsi le reflet d'un dialogue continu entre l'artiste et la toile, capturant l'évolution des émotions et des pensées au fil du processus créatif. Son travail pictural, ancré dans la spontanéité gestuelle, s'articule comme un langage visuel qui va au-delà les limites du figuratif et de l'abstrait. Anne Fraiture invite le spectateur à plonger dans son univers, à explorer les multiples facettes de savision artistique et à ressentir l'émotion qui émane de chaque toile, témoignage vivant de son cheminement artistique unique. Ses travaux sont à voir jusqu’au 15 avril 2024 au collectif de santé. Pour toute information complémentaire messa@edgarbreakfast.be
Chaussée de Forest, 183-1060 St Gilles
Sam Mas
PARCOURS DES ARTISTES D’ANDERLECHT
L’édition 2024 du parcours d’artistes d’Anderlecht ou Itinérart vous invite à faire la connaissance de plus de deux cents artistes, qui vous invitent à venir découvrir leurs travaux dans divers lieux publics et privés, répartis à l’intérieur du périmètre communal et accessibles gratuitement. Des concerts, du théâtre et des activités ponctueront le parcours. Il faudra parfois pousser une porte pour découvrir un monde insoupçonné. Anderlecht est une commune qui regorge de talents en tout genre, amateurs, amatrices ou professionnels, de passage ou installés ici depuis longtemps. Tous les deux ans, le Centre culturel d’Anderlecht Escale du Nord organise cet événement pour permettre au grand public de découvrir leurs travaux. Gravure, peinture, sculpture, photo, vidéo, théâtre, concerts… Cette huitième édition proposera un mélange original d’œuvres et de pratiques artistiques variées. Le vernissage du parcours aura lieu le vendredi 5 avril dès 19 heures au Centre communautaire De Rinck (place de la Vaillance). Sur place, les visiteurs pourront obtenir gratuitement un catalogue et un plan du parcours. Celui-ci sera également disponible en ligne. Lors du vernissage également, chacun des artistes du parcours exposera une œuvre. Deejay Jab y donnera une performance aux influences variées, accompagnée d’undrink. Leslieux d’expositiondans lacommuneseront ouverts de 10 à 18heures et le parcours sera jalonné dediversesanimations. Des excursionsgratuitesen minibus seront disponibles sur réservation, pour emmener chacun et chacune à la découverte des différents quartiers, où vous attendront ateliers d’artistes et expositions. Des rencontres à réaliser durant le weekend des 5, 6 et 7 avril 2024. Voyez les informations complémentaires sur le site www.escaledunord.brussels
Sam Mas
PARCOURS D’ARTISTES DE SAINT-GILLES
Depuis sa première édition, le Parcours d’Artistes est devenu une manifestation incontournable pour tous les amateurs d'art de la commune de Saint-Gilles, offrant une occasion unique de découvrir les talents locaux, qu’ils soient plasticiens émergents ou confirmés. Lors de cet événement, les créateurs ouvrent les portes de leur atelier ou de leur logement pour permettre aux amateurs de découvrir leur univers, montrer leurs dernières réalisations, expliquer leur démarche, faire une démonstration de leur technique et répondre aux questions. Comme chaque fois, une partie des participants exposent leurs travaux dans différents lieux publics tels que les bibliothèques, les écoles, les salles de concert, les centres culturels ou les galeries d'art. Du coup, le périmètre communal se transforme en un gigantesque muséequelesvisiteursdécouvrentaprèss’êtreprocuré uncatalogueouguidequilesmèned’uneadresse à l’autre. Quant aux artistes, ils auront peut-être l’opportunité de contacter des acheteurs potentiels, des journalistes ou des patrons de galeries. Afin de rendre, ce moment particulièrement festif, des concerts et des spectacles sont proposés ici et là, façon d’émailler le parcours en permettant à celles et ceux qui officient dans ces domaines de proposer une démonstration de leur talent. Mais ce qui rend ce Parcours d'Artistes unique demeure son atmosphère conviviale, avec un accueil chaleureux, sans barrières et avec sincérité, pour une immersion complète dans l’univers intime d’hommes et de femmes qui ont fait de la création leur moteur. Il s’agit enfin d’un moment inclusif, qui ne fait aucune distinction entre les générations, lesculturesoules niveaux deconnaissances techniques. Tout le monde est lebienvenupour découvrir et apprécier l'art sous toutes ses formes ou pour montrer ses réalisations. Soyez de cet événement du 13 au 21 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.parcoursdartistes.be
EXPOSITION : FAITES VOS JEUX !
Cette exposition propose une plongée fascinante dans l'histoire des jeux à travers des pièces soigneusement sélectionnées de la collection du Musée de la Ville de Bruxelles. Les jeux, omniprésents dans nos vies, ne se limitent pas à des activités de loisirs, mais sont également des éléments fondamentaux de la sociabilité. Cette exposition met en lumière cette réalité universelle en se penchant sur le riche patrimoine ludique des Bruxelloises et Bruxellois à travers les âges. Les réserves du musée regorgent de trésors, témoignant de la diversité des jeux pratiqués au fil du temps. Des jeux de cartes aux jeux de société, des tables à jeux aux jouets miniatures conçus pour les enfants, sans oublier les jeux optiques plus élaborés, chaque pièce raconte une histoire unique de divertissement et d'interaction sociale. Cesobjetsoffrent unaperçu précieux despratiques récréatives qui ont marquélaviequotidienne des habitants de Bruxelles. Cet événement ne se limite pas à la présentation des artefacts eux-mêmes. Pour contextualiser ces pièces, des peintures, sculptures, dessins et œuvres gravées ont été soigneusement sélectionnés pour illustrer des scènes de jeux. Les estampes et les porcelaines, où le jeu est souvent utilisé comme décor ou ornement, enrichissent davantage la compréhension de cet univers ludique. Au cœur de cette exposition, les visiteurs sont invités à plonger dans un monde où le divertissement prend des formes variées. Des moments de compétition intense aux instants de détente partagée, « Faites vos jeux ! » offre une exploration immersive de l'évolution des jeux et de leur impact sur la société. Une opportunité unique de voyager à travers les siècles tout en s'amusant pour capturer l'esprit ludique qui a transcendé les générations. Une exposition à voir jusqu’au 28 août 2024 au Musée de la Ville de Bruxelles/ Plus d’informations sur le site www.brusselscitymuseum.brussels
Grand-Place à 1000 Bruxelles
Sam Mas
LOISIRS : LE PETIT TRAIN À VAPEUR DE FOREST
Le PTVF est une association à but non-lucratif composée exclusivement de membres passionnés de trains. Il y a bientôt quarante ans qu’elle a installé les premiers rails de son réseau dans le parc du Bempt à Forest. De grandes étendues herbeuses, une plaine de jeu, un petit bois et deux étangs, voilà l’environnement florissant dans lequel circulent ses locomotives. L’ensemble a été conçu comme un complexe ferroviaire complet : une gare, un dépôt, des passages à niveaux, des signaux en tout genre, etc. Un lieu de découverte de la nature, mais aussi et surtout un accès pour les
visiteurs, avec la possibilité d’embarquer pour une balade. Venez donc admirez les trains dont les locomotives circulent sur un parcours long de près d'un kilomètre, propulsées par la vapeur, le diesel ou l’électricité. Des modèles réduits à l'échelle 1/8 réalisés en respectant scrupuleusement les caractéristiques des originaux. Devenu une attraction courue par les familles, les voitures permettent de prendre place à bord d’avril à octobre les samedis, dimanches et jours fériés de 14 à 18 heures. Voyez toutes les informations pratiques sur le site www.ptvf.eu
Chaussée de Neerstalle 323B, 1190 Bruxelles
Sam Mas
NUITS BOTANIQUE
Depuis 1988, le Botanique tient son propre festival à la fin du printemps. La 30e édition des Nuits Botanique se déroule cette année du 24 avril au 5 mai 2024. Avec une programmation éclectique de musiciensinternationauxetlocaux, LesNuitsBotaniquevisent àpromouvoirlascènelocalebelgeparmi des artistes de renommée internationale. Ce festival souhaite créer un espace où chacun et chacune se sent à l’aise et peut profiter pleinement de l’expérience live, que ce soit dans le cadre intime de la Rotonde ou à la grande scène extérieure du Chapiteau. Cet événement sera comme chaque année le premier événement à ouvrir la saison des festivals. Cette année encore, la programmation encourage la découverte, avec un paquet de bonnes surprises à la clé. Découvrez la programmation sur le site www.botanique.be
Rue Royale, 236 à 1210 Bruxelles
HOPLA !
« Hopla ! » est un festival de cirque qui se déploie depuis 2007 sur le territoire de la Ville de Bruxelles. Initialement organisé sur une seule journée, il s’est progressivement développé. Il a pour objectif de bâtir des ponts entre le cirque et la ville, les circassiens et les citoyens, les arts et leur public. Secteur de création en pleine effervescence, le cirque présente une richesse qui correspond bien à la réalité bruxelloise. Convivial, familial, il fédère, décloisonne les genres, les générations et les clivages sociaux. Il invite au dépassement de soi, à l’émerveillement, au respect de l’autre et à la curiosité. En créant cet événement en 2007, la Ville de Bruxelles s’est résolument engagée dans une politique en faveur du secteur des arts du cirque. Convaincue del’universalitéde cet art de la scène, elle a entrepris dele rendre accessible à des publics très diversifiés sur le territoire de la Ville de Bruxelles, via des collaborations avec différents acteurs culturels. Cette notion de lien demeure centrale au projet. Cette idée de décentralisationest guidéeparlavolontédufestival detoucherunpublicqui nesedéplacepasforcément dans les salles de spectacle ou en festival. Les organisateurs ont particulièrement à cœur de transporter ces spectateurs dans des univers où la narration et l’onirisme, la performance et la précision, l’agilité et la surprise se côtoient. La diversité des genres et des techniques est privilégiée. Le Festival « Hopla ! » se déroulera du 27 avril au 3 mai 2024 pour une dix-septième édition un peu partout dans le centre ville avec un accès 100% gratuit à toutes les représentations. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.hopla.brussels
EXPOSITION : CARTE DE VISITE
À l'occasion de la XIème édition de « Carte de Visite », un événement incontournable qui réunit de nombreux artistes bruxellois, qu'ils soient amateurs ou professionnels, ouvrira les portes de l’Espace Vanderborghtletempsd’unweek-endsursixétageset seralethéâtred'uneexpositiongrandiose,mettant en lumière lacréativité foisonnante delascène artistiquelocale.Avectroisœuvresprésentées par chaque exposant, ce seront près de huit cents créations qui s'offriront au regard des visiteurs, embrassant toutes les disciplines artistiques imaginables. Le public sera chaleureusement invité à explorer cette mosaïque artistique captivante. Chaque exposant, véritable ambassadeur de sonuniverscréatif, sera muni de cartes de visite, offrant ainsi aux amateurs une opportunité de prolonger la découverte au-delà de l'événement. Cette exposition multidisciplinaire a été conçue comme une plongée dans la diversité artistique, allant de la peinture au dessin, du collage à la photographie, de l'art textile à la sculpture, de l'installation à la projection, de la sérigraphie à la maquette, de la céramique à la mosaïque. Un voyage sensoriel où chaque coin des anciens établissements Vanderborght révélera une nouvelle facette de l'expression artistique contemporaine sur près de six mille mètres carrés. A cela, l’accès sera gratuit. Un événement à découvrir du 19 au 2& avril 2024 à l’Espace Vanderborght. Voyez les détails pratiques sur le site www.cartedevisite.brussels
Rue de l’Écuyer 50 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
EXPOSITION : TITANIC
De sa conception majestueuse à son tragique destin, l’histoire du Titanic demeure une épopée marquante dans les annales de l’humanité. Ce bâtiment, considéré comme insubmersible et annoncé telle une merveille de l’ingénierie maritime, a captivé les esprits depuis le début du XXe siècle.
Le Titanic, érigé comme le summum de l'ingénierie maritime de son époque, a vu le jour dans les chantiers navals de Belfast en 1909. Commandé par laWhite Star Line, il a été conçu pour être unnavire de luxe inégalé, avec une capacité de transport dépassant tout ce qui existait alors. Lancé en 1911, le paquebot géant représentait uneprouessetechnologique, symboledel'audace des hommesface auxmers tumultueuses. La nuit du 14 avril 1912 s’est néanmoins inscrite à jamais dans les souvenirs. Alors qu'il fendait les eaux glaciales de l'Atlantique Nord, le paquebot a heurté un iceberg, précipitant son destin vers l'obscurité abyssale. La catastrophe, dramatiquement rapide, a coûtéla vieà plus demille cinqcents personnes, laissant derrière elle un océan de désolation et une myriade de questions sans réponse. Pourquoi, près d'un siècle plus tard, le Titanic demeure-t-il ancré dans notre mémoire collective avec une telle force ? La première raison réside dans l'ampleur de la tragédie. La perte d'un navire réputé insubmersible, emportant avec lui une partie de l'élite de l'époque, a frappé les esprits de manière indélébile. Les récits des passagers, les témoignages des survivants et la découverte de l'épave ont perpétué la fascination pour cette tragédie. En outre, au fil du temps, le Titanic est devenu un emblème de la vanité humaine face à la nature. La confiance aveugle dans la technologie moderne et l'arrogance qui accompagnait le navire ont été balayées par un iceberg, rappelant à chacun sa vulnérabilité intrinsèque. L'industrie cinématographique a également contribué à entretenir la légende. Des films tels que « Titanic »de James Cameron ont capturé l'imaginaire populaire, ravivant l'intérêt pour cette tragédie dans les générations ultérieures. A cela, le Titanic incarne une multitude de récits personnels, avec des passagers de diverses classes sociales et nationalités. Ces histoires individuelles ajoutent une dimension humaine au drame, la transformant en une épopée où le luxe côtoie la modestie, où la bravoure rencontre la peur. L'impact du Titanic sur la culture contemporaine est enfin perceptible dans la commémoration régulière du naufrage. Des expositions dédiées, des hommages annuels, des recherches continues sur l'épave et même des répliquesmodernes témoignent d'un intérêt soutenu. Quoi qu’il ensoit, leTitaniccontinuedecaptiverlesespritsàtraverslesdécenniesenraisondesaconstruction grandiose, de sa fin que personne n’aurait prédite et de toutes les narrations qui se sont enchevêtrées par la suite. Après un franc succès à Paris, l’exposition Titanic arrive chez nous pour revenir sur l’un des plus grands désastres maritimes de l’histoire contemporaine. Grâce à deux cent soixante reliques récupérées sur l’épave du Titanic, des reconstitutions de lieux emblématiques du navire et des récits de passagers, cet événement s’annonce frappant de réalisme. Prêts à vous laisser submerger par les fantômes du Titanic ? Si oui, rendez-vous à Tours et taxis à partir du 15 mars 2024. Voyez tous les détails complémentaires sur le site www.titanicexpo.be
Avenue du Port, 86c à 1000 Bruxelles
Daniel Bastié
NEW EUROPEAN OF THE BAUHAUS FESTIVAL
Rejoignez le New European of the Bauhaus Festival, participez au Forum et à la Foire à Bruxelles, regardez leFestival enligneou assistez à des événements satellites à travers l'Europe et au-delà. Cet événement, où l'imagination rencontre la durabilité et l'inclusivité pour un bel avenir se déroulera au Parc du Cinquantenaire et au Musée Arts & Histoire avec des sessions interactives, des ateliers, des démonstrations et des performances artistiques. L’opportunité de découvrir et d’expérimenter la puissance innovante de l'Europe dans la construction d'un avenir commun non seulement visuellement époustouflant, mais également soucieux de notre bienêtre collectif. Ce festival comprendra également la cérémonie des nouveaux prix européens du Bauhaus 2024, récompensant vingt projets, conceptions et idées qui alignent et illustrent l'engagement du mouvement et incarnent les valeurs de l'ONE. Deux de ces projets gagnants seront issus du vote du public. L'édition 2024 mettra l'accent sur les régions del'UE confrontées à des contraintes socio-économiques plus intenses que d’autres, ainsi que sur les endroits les plus confrontés à la nécessité d'évoluer vers une économie neutre en carbone. Cela se passera du 9 au 13 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.new-europeanbauhaus.europa.eu
EXPOSITION : I������������
Dans un même mouvement dansé, la composition du dialogue entre les œuvres de Tatiana Bohm et de Manon Bara aborde une certaine fureur à dire la fragilité du vivant, l'animalité intérieure, le derme de la réalité. Narrer la peau humaine des choses engage une certaine forme de cruauté au sens qu'Artaud pouvait donner au concept de son Théâtre de la Cruauté.
représentation du schème est assurément reliée à la décomposition des cellules. De quoi engager les deux artistes en territoire sépulcral comme une trajectoire inéluctable mais sur laquelle il est toujours envisageable de ne pas chercher à estomper la couleur. Cette exposition est à découvrir du 19 avril au 26 mai 2024 au Poelp. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.poelp.be Rue Bara, 123 à 1070 Bruxelles
LOISIRS : CHASSEAUX SCHTROUMPFS
Devenez chasseur de Schtroumpfs, ces créatures sorties dumondedelabande dessinée etquisemblent avoir trouvé refuge dans le monde ferroviaire, jouant à cache-cache au cœur de l'histoire du rail. Leur création est due à l'imagination fertile du dessinateur belge Peyo, alias Pierre Culliford, qui les a dessinés pour la première fois en 1958 dans un album de « Johan et Pirlouit ». Ces petits lutins bleus vivent dans un village caché au cœur de la forêt, mais apparemment, certains d'entre eux ont récemment décidé de s'aventurer jusqu'à Train World pour amuser les enfants. L’endroit, situé à Bruxelles, est le lieu idéal pour une telle aventure puisque le musée renferme une collection impressionnante de trains datant de différentes époques, offrant un terrain de jeu fascinant pour les Schtroumpfs fugitifs, cachés entre les roues des locomotives ou les sièges des wagons exposés. Une chasse aux Schtroumpfs qui s’annonce d’ores et déjà un moment ludique dont les gosses se souviendront longtemps. Cela se déroule du 31 mars au 12 mai 2024. Voyez tous les détails sur le site www.trainworld.be
Place Princesse Elisabeth, 5 à 1030 Bruxelles
Sam Mas
EXPOSITION : INSPIRED BY LOVE - BELFIUS ART COLLECTION
Cette exposition transporte les visiteurs dans un parcours artistique profondément imprégné d’amour pour les talents belges et présente fièrement les œuvresrécemment intégrées à la collection. Chacune de ces créations émane de talents locaux et révèle l'essence d'un artiste passionné pour déployer derrière chaque toile une histoire authentique autant qu’unique. La collection elle-même célèbre depuis sept décennies l'amour inébranlable pour la création de chez nous, arborant fièrement les couleurs tricolores. Depuis « Le Jardin » de Fernand Khnopff, l'une des premières acquisitions aux enchères chez Georges Giroux en 1956, qui a jetéles bases d'une collection d'art renommée, jusqu'à latoile contemporaine « It's Like A Shot That Gets There, Bang ! » de Hilde Overbergh, l'une des acquisitions les plus récentes, la Belfius Art Collection continue d'apporter un soin méticuleux à son expansion. Aujourd'hui, plus que jamais, cette démarche accorde une place centrale non seulement à l'œuvre, mais aussi à l'artiste. La présente exposition invite les visiteurs à s'immerger dans l’univers de créateurs locaux et à comprendre leurs passions et motivations. Elle se poursuit jusqu'au 22 juin 2024. Pour en savoir davantage, rendezvous sur le site officiel www.belfius.be
Place Rogier, 11 à 1210 Bruxelles
EXPOSITION : DANGEREUSES TISSEUSES
Lara Pérez Dueñas trouve beaucoup d’inspiration dans les arts antiques et dans les histoires mythologiques. Si le Musée d’Art et Histoire duCinquantenaire est un deses lieuxde prédilection, elle ne cache pas son admiration pour l’art moderne. Jeune, elle était fascinée par les corps déformés de Francis Bacon et les mondes cauchemardesques de Salvador Dalí. Alors, au moment de créer, elleconcentretouteslesinfluencesqui l’entourentetlaissegermer un monde qui lui est propre. Sa technique : prendre le temps pour laisser un sujet mûrir et gribouiller ses idées dans des petits carnets avant de les concrétiser. Il est important pour elle de cerner le message à transmettre, car une œuvre ne doit pas uniquement demeurer esthétique.Atravers la présente exposition elle s’interroge sur que faire de la mythologie, quand elle est basée sur des interprétations patriarcales qui cantonnent les femmes aux métiers-à-tisser ? Par le truchement de singulières linogravures brodées à la main, elle relit la puissance des mythes au-delà des lignes. Cet événement présente les portraits de ces déesses et femmes ordinaires qui, en tissant, ont marqué l’histoire. Il est à découvrir à la Vénerie jusqu’au 14 avril 2024. Plus de détails sur le site www.lavenerie.be
Place Gilson, 3 à 1170 Bruxelles
EXPOSITION : KINTSUGI D’HINDE KEBBACHE
L’humanité, dans toute sa splendeur et sa complexité, est un chef-d’œuvre d’imperfections qui se tissent harmonieusement pour former une perfection singulière. C’est dans la nature même de l’Homme d’être imparfait, de porter en lui des fissures et des failles qui, loin d’être des défauts, sont les fils invisibles tissant la trame de sa grandeur. L’ambition de cette exposition est dans un premier temps de rendre hommage à des blessures qui ont tracées la vie de ces différents portraits, tout en faisant un parallèle avec le Kintsugi. Cet artJaponais ancestral qui invite à réparer un objet cassé en soulignant ses cicatrices de poudre d’or, au lieu de les cacher. Réparé, consolidé, embelli, il porte fièrement ses blessures, et il devient. Paradoxalement d’autant plus précieux qu’il a été brisé… En fin de compte, c’est la fragilité de l’humanité qui la rend riche et éternellement fascinante. Les imperfections ne sont pas des obstacles à la perfection, mais plutôt les éléments qui la définissent. C’est dans la danse délicate entre lumière et ombre que l’Homme trouve sa véritable splendeur, créant un chef-d’œuvre toujours en évolution, toujours inachevé, mais infiniment inestimable. D’origine marocaine et kabyle, Hinde Kebbache est née et a grandi à Bruxelles. Petite, elle collectionnait de nombreux souvenirs : ticketsde concerts, de métros, objets trouvés… qui lui rappelaient un moment précis. Cet attrait nostalgique de sa personnalité se traduit aujourd’hui à travers sa photographie ; cet art qui capture de manière immuable des instants uniques dans le temps. Un événement à découvrir à l’Espace Magh du 12 avril au 10 mai 2024. Découvrez les modalités pratiques sur le site www.espacemagh.be Rue du Poinçon, 17 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : VOLKSWAGEN GOLF
En 1974, le concept de la VW Coccinelle ne répondait plus aux normes en vigueur. Le successeur sera équipé d'une traction avant et bien sûr d'un moteur refroidi par eau à l'avant. Un grand hayon et une banquette arrière rabattable assurent une utilisation plus pratique de l'intérieur. Giogretto Giugiaro sera responsable de la conception. Le résultat est une voiture très compacte, qui sera disponible en version deux et quatre portes. Grâce à des techniques de production optimisées et à un prix de vente 600 DM plus élevé en Allemagne que la VW Beetle, ce nouveau modèle est prêt pour le succès. Mais le public suivrait-il également ?Volkswagen n’attendra pas longtemps la réponse. Les ventes de la nouvelle Golf, du nom du GulfStream, se déroulent très bien. D'ici la fin de la production de la 1ère génération en 1983, 6,9 millions de Golf auront été construites. EnAfrique du Sud, la production de ce modèle se poursuivra jusqu'en 2009 ! Presque immédiatement, Volkswagen fait également évoluer la Golf. Aucun type de voiture ne propose autant de variantes. EnAmérique, on l'appelle le Lapin, au Mexique, on l'appelle les Caribes. Il existe bien sûr les mythiques versions GTI, diesels, pick-up et cabriolets. La Golf continue de surprendre. La deuxième génération est plus grande pour répondre à la demande de plus de confort. Mais le concept de base reste inchangé. Cette fois, le design vient de notre propre maison de Wolfsburg et la production est pour la première fois entièrement automatisée. Les niveaux d'équipement C, CL et GL suivent. Bien entendu, il y aura également une version GTI, une homologation spéciale Rallye de160ch etquatre rouesmotrices, ainsi qu'une version Country tout chemin. La Garde Nationale belge emploie également des Golf GTI en réponse aux temps turbulents des gangs et des vols. Et Volkswagen se montre extrêmement prévoyant avec la CitySTROMer II, une variante électrique dont 70 exemplaires avaient déjà été produits en 1985. Un prototype hybride est introduit en 1987. Et une fois de plus, VW rase les arrêts de vente élevés. En 1988, la dix millionième Golf sortait des chaînes de production. La Golf III suivit en 1991. Le modèle se caractérise par des caractéristiques de sécurité considérablement améliorées pour leconducteur et lespassagers. Le designest beaucoup plusrond, plus moderne, plus aérodynamique et aussi plus intemporel. On retrouve là encore les versions CL, GL, GT, GTSpecialet GTI, enplusd'unpremierbreakVariant et encoreuncabriolet, qui n'ajamaisétédéveloppé pour la Golf II. La version la plus spectaculaire est le VR6 avec un six cylindres de 174 ch sous le capot. La Golf IV s'engage pleinement en faveur de la qualité de construction et d'encore plus de confort. Avec une longueur supplémentaire de 13 centimètres et une largeur accrue de 4 cm, la Golf devient beaucoup plus spacieuse pour ses utilisateurs. Le design a été largement salué et est désormais considéré comme unpionnierpourlaclasse. D'innombrablesvariantessont ànouveauconstruites, cettefoislaR32comme version la plus extrême, bonne pour 241 ch, quatre roues motrices et une boîte de vitesses DSG à six rapports en option. La Golf V s’engage pleinement dans la démocratisation des systèmes d’aide à la conduite et de sécurité. Quatre freins à disque, contrôle électronique de stabilité (ESP), antipatinage (ASR), différentiel à glissement limité électronique (EDS), ABS et coussins gonflables multiples, aucune voiture de sa catégorie n'offre autant de sécurité. Outre les variantes sportives, il y aura également un fourgon compact Golf Plus, un petit SUV CrossGolf, le nouveau break Golf Variant et le BlueMotion. La Golf VI est présentée en 2008 et est une conception de Walter de Silva. Une fois de plus, la Golf dépasse les normes actuelles en matière d'équipement de sécurité. La Golf VII était encore une fois légèrement plus grande que son prédécesseur, mais selon la version, environ 100 kg plus légère. Après les CitySTROMer de première et deuxième génération, il y aura également une Golf électrique, la e-Golf, tandis qu'une hybride rechargeable est également proposée. La version GTI Clubsport a battu le record du tour des voitures à traction avant sur le mythique Nürburgring en 2016. Cette même année, il y aura également un lifting de la Golf 7.5, qui sera suivi par la Golf VIII en 2019. Autoworld rend hommage aux cinquante ans de Volkswagen Golf du 1er mars au 28 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.autoworld.be Parc du Cinquantenaire à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : ACCUMULATOR
Maren Dubnick, plasticienne, et Clémentine Davin, historienne de l’art et critique d’art, se sont rencontrées à Bruxelles en 2018. Depuis, elles collaborent de manière régulière au développement de leurs projets respectifs et, plusspécifiquement, surlesquestions relatives àla médiation et à la place de l’art dans la société́. Leurs préoccupations communes sont multiples mais, avant tout, elles partagent un intérêt marqué pour les démarches artistiques collaboratives qui visent à démocratiser l’art. En 2021, elles travaillent ensemble à l’élaboration d’un projet de résidencelaboratoire intitulé «Axis-Mundi de l’ancrage au Monde », soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de son appel à projets Un Futur pour la Culture 2021-22.À l’heure où la Centrale s’engage dans un important processus de transformation de ses espaces dédiés à l’accueil de ses expositions et de ses publics, réaffirmant, de fait, sa nouvelle identité, toutes deux réactivent la fonction initiale du lieu, dans le but de proposer une traversée sociale et historique du centre d’art, autrefois 1ère centrale électrique de la Ville de Bruxelles. Via une installation, le duo pose un regard sur l’évolution des usages de l’électricité et de leur impact sur nos sociétés contemporaines, tel un trait d’union métaphorique entre les vies passée et future du lieu, avec des stratégies d’empilement et d’enroulement qui visent à questionner notre rapport au temps. Telle une représentation de l’infinité́, sa pratique s’exerce selon un procédé́ répétitif voire méditatif qui requiert à la fois maitrise et patience. Un événement à découvrir à la Centrale du 4 avril au 1er septembre 2024. Voyez davantage d’informations sur le site www.centrale.brussels
Place Sainte Catherine, 13 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : REGENERATIVE FUTURES
Face au plus grand défi qui nous traverse, celui qui engage à préserver l’habitabilité de la terre pour les générations futures, comment les créateurs engagent- ils et elles, aujourd’hui, des réflexions et des pratiques à même de réinventer nos façons d’être au monde ? En dialogue avec les sciences, l’artisanat, les technologies, les diverses formes d’intelligence – de la main, collective, animale, bactérienne, artificielle … –ils et elles ont beaucoup cherché, et trouvé des solutions. Pour autant, ces dernières n’ont souvent pas été vues, écoutées, ni partagées ou proposées à une échelle plus grande, industrielle, planétaire et urgente qu’appellentla crise etle désastre écologique quenousvivons. Conçue àl’occasion des dix ans de la Fondation Thalie, cette exposition trouve son origine dans la mise en œuvre depuis quatre ans de son programme Créateurs Urgence Climat. Il propose de faire se rencontrer, dans le cadre d’une exposition et d’un programme de rencontres, créateurs et experts issus de différentes disciplines, afin de mettre en commun et en perspective ces recherches transformatrices. En dialogue avec des œuvres de sa collection, la Fondation s’ouvre à cette occasion à un dispositif expérimental et prospectif, au croisement de l’art, du design et de l’écologie. Chacune des salles de l’exposition – espace à la fois intime et propice au temps long et à la rencontre – s’organise autour d’un thème spécifique, et d’une série de questions particulières : face à la crise climatique, quelles solutions les plasticiens proposentils? Comment, avec les moyens de l’art et du design, rendre visible la recherche scientifique qui y travaille ? Comment perpétuer la beauté des savoirs et traditions, la profondeur des gestes et des techniques, à l’ère de l’hyper connectivité technologique ? Ce parcours est composé d’œuvres de la collection, d’invitations et de commissions nouvelles àdes artistes et designers, ainsi que d’installations vidéo ouvrant de nouvelles narrations prospectives. La scénographie, à partir de matériaux biosourcés et de techniques de construction écologiques, est conçue par le studio bruxellois Bento Architecture. Elle unit, à travers un geste responsable et symbolique, ces différents éléments de réponse aux questions urgentes à partir de laquelle la Fondation Thalie, non seulement a déterminé ses engagements depuis une décennie, mais construira ses actions pour les années à venir. Une exposition à voir à la Fondation Thalie du13 avril au 28 septembre 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.fondationthalie.org
Rue Buchholtz, 15 à 1050 Bruxelles
EXPOSITION : PASSAGE
Dernière exposition du Musée Juif de Belgique avant la fermeture pour travaux fin 2024, Passage est une réflexion sur l’idée de transformation. Elle explore la manière dont le spirituel se mêle à la vie profane, comment le rite s’allie à l’ordinaire, ce qu’il se passe quand l’intime et le collectif se nouent. L’exposition se compose de trois parcours complémentaires. Le premier nous plonge dans l’univers de Charlemagne Palestine. Dans une installation intitulée « Aa Batt Bearr Barr Mitzvahh Inn Meshugahlanddd », l’artiste réinterprète le passage à l’âge adulte dans la tradition juive. Ancré dans l’héritage du schmattès, mot yiddish qui désigne le chiffon ou la fripe, il réinvente les gestes de collecte, de couture et de raccommodage du tissu qui marquent l’histoire des mondes juifs. En écho aux assemblages de Charlemagne Palestine, le deuxième parcours propose un dialogue autour du textile, en croisant les collections du Musée Juif de Belgique, celles du Centre de la Culture JudéoMarocaine et les interventions de quatre artistes contemporains : Jennifer Bornstein, Richard Moszkowicz, Elise Peroi, Arlette Vermeiren. Ce jeu d’associations libres rappelle que le travail du textile est, en soi, une pratique rituelle. La place des femmes y est centrale. Il montre aussi que les tissus ne sont jamais de simples parures : ils sont tour à tour des lieux de mémoire, les symboles d’une célébration, ou des accès au sacré. À travers un programme de performances, le troisième parcours interroge la résurgence contemporaine des croyances et des rites. Hilal Aydoğdu, David Bernstein, Barbara Salomé Felgenhauer et Zinaïda Tchelidze repensent ici l’espace muséal, pour créer un laboratoire intime et sensoriel, dans une tentative de réenchantement du monde. Geste symbolique, cette exposition n’est pas seulement le point final d’un programme d’expositions déployé dans ce bâtiment depuis plus de vingt ans. Cette exposition est aussi un questionnement sur le nouveau Musée Juif à venir, qui imaginera, lui aussi, de nouvelles formes de passage. A découvrir au Musée juif de Belgique jusqu’au 1er septembre 2024. Voyez les informations complémentaires sur le site www.mjb-jmb.org
Rue des Minimes, 21 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : LACULTURE TRADITIONNELLE CORÉENNE
Voilà une exposition qui se cristallise sur le Hanok, une maison traditionnelle coréenne composée de différents espaces et pièces. Ressemblant à des kits, les boîtes présentées sont des répliques d'éléments traditionnelscoréens, offrantauxvisiteursunaperçudetroisaspectsdelavielocale: uneboîteconsacrée à l’existence d'un homme, une autre à celle d'une femme et une troisième qui incarne la culture coréenne en général. Chaque boîte se veut un microcosme composé de divers éléments uniques. Cet événement présente également des instruments traditionnels et des meubles habilement fabriqués. En outre, elle invite à participer à une expérience Hanbok, où le public peut essayer les vêtements traditionnels et immortaliser le moment par des photographies. Dans le Hanok, des zones distinctes sont attribuées aux
hommes et aux femmes, reflétant leur rôle dans la société traditionnelle. C'est pourquoi l'exposition présente différents types de boîtes. Cellede lafemmeillustre sonrôledansla couture, tandis que celle de l'homme rappelle son devoir d'étudier et d'apprécier les arts, tels que le dessin ou la pratique d'un instrument. Dans le Sarangbang, oul'espace réservé aux hommes, ontrouve ainsi un bureau équipé d'une papeterie composée de quatre fournitures d'écriture, parmi d'autres éléments conçus pour rendre la session d'étude plus agréable et davantage confortable. De plus, reconnaissant l'importance de l'exercice physique, un arc et des flèches y trouvent également leur place. Dans la culture coréenne traditionnelle, les hommes jouaient souvent leur rôle en dehors de l'espace de vie, dans une pièce privée située sur le territoire de la maison. La boîte des femmes, connue sous le nom d'Anbang, témoigne du rôle traditionnel de celles-ci dans la culture coréenne. L'Anbang, qui se traduit par "un endroit où l'on élève les enfants qui perpétueront le nom de la famille", est souvent considéré comme la pièce la plus privée de la maison. Généralement cachée dans un coin isolé, il s’agit d’un endroit où les hommes ne sont pas autorisés à pénétrer librement. La boîte Anbang est remplie d'objets qui reflètent le rôle de la femme dans le foyer. Elle contient des ustensiles de couture, une planche à repasser, un brasero, des accessoires décoratifs pour les cheveux et d'autres éléments liés aux soins des enfants et à l'entretien de la maison. Parmi ces objets, les visiteurs peuvent découvrir de magnifiques travaux au crochet réalisées par les femmes ellesmêmes.Cestâchesétaient d'uneimportancecapitaledanslaculturecoréennetraditionnelle,carleHanok représentait un élément important et l'éducation des enfants déterminait les valeurs des générations futures. Malgré les rôles et les devoirs différents attribués à chaque sexe dans la société coréenne traditionnelle, il existe un terrain d'entente sous la forme de la boîte Annyeong. Cette dernière sert de répertoire complet de tout ce qui est coréen et contient le Taegeukgi, l'alphabet coréen et un globe terrestre. La boîte Annyeong représente une ressource inestimable pour ceux qui souhaitent apprendre la langue, car elle permet de s'exercer à l'écriture, de se familiariser avec la prononciation des mots et de comprendre la situation géographique du pays. Ne manquez pas cette occasion d'explorer et d'apprécier la culture coréenne de l'intérieur jusqu’au 31 mai 2024 au Centre culturel coréen de Bruxelles. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.brussels.korean-culture.org Rue de la Regence, 4 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : MAÏC BAXANE
Maïc Baxane, graphiste émérite dans la lumière du jour, se métamorphose en sérigraphe-affichiste et super-héros une fois que la nuit enveloppe la ville. Son parcours artistique débute par une formation classico-classique à l'école Estienne, puis se poursuit auxArts-Déco de Paris de 2002 à 2008. Cependant, c'est dans les recoins subversifs de la création qu'elle trouve son inspiration la plus authentique.
Au fil de son périple, Maïc découvre l'univers fascinant des fanzines, plonge dans la richesse de la culture queer et adopte l'état d'esprit DIY (Do It Yourself) comme un mantra créatif. Elle scelle son destin artistique en contractant un mariage inédit avec une photocopieuse, véritable complice de ses audacieuses expérimentations graphiques. Chimères-collages et créations audacieuses, Maïc Baxane peuple son imaginaire d'adultes non conformistes et d'enfants sauvages. Son univers déborde de couleurs vives, oscillant entre la joie débridée et la rage contestataire. Chaque œuvre qu'elle façonne devient une manifestation visuelle de son engagement envers la liberté d'expression et la célébration de la diversité.
Dans le tumulte de la nuit, elle se transforme en super-héroïne des arts visuels, combattant l'ordinaire avec des pinceaux et des écrans, défiant les conventionsartistiques pour ériger un monde où la créativité est une force libératrice. Maïc Baxane, une artiste qui, telle une éclatante étoile filante, illumine l'obscurité avec son talent inimitable et sa vision résolument rebelle. Ses travaux seront à découvrir au Sterput du 11 au 21 avril 2024. Voyez les informations pratiques sur le site www.sterput.org
Place du Jeu de Balle, 68 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : JURICTUS & SAM RICTUS
Jurictus, né en 1981, vit et crée dans la ville d'Alençon. Ayant également résidé à Marseille, il a laissé son empreinte sur la scène underground, notamment au sein du mouvement Dernier Cri. C'est là-bas qu'il a plongé dans l'univers singulier qui alimente son imaginaire artistique. Son inspiration tire ses racines du Black Metal, manifestant à travers ses œuvres des figures massives et monstrueuses, ornées de dessins veineux, de pointes et de pics, formant un réseau complexe d'organes alambiqués. Ses créations visuelles s'inscrivent dans une quête de la forme, explorant des motifs arborescents d'une grande minutie, où le regard du spectateur peut se perdre dans la richesse des détails. Ses dessins sont incantatoires, faisant surgir un bestiaire fantastique, peuplé de monstres et de chimères. Son monde artistique requiert une exploration patiente et opiniâtre, invitant le public à plonger dans une complexité narrative où chaque détail contribue à la construction d'une atmosphère tourmentée. Au cœur de ce chaos émerge parfois une lueur d'espoir. Avec une touche douce et naïve, Jurictus insère dans ses créations des figures de bonhommes, d'animaux joyeux et souriants. Ces apparitions, éclats de lumière dans l'obscurité, offrent une dimension plus légère à son univers, démontrant que même au sein dutumulte, lapossibilité d'une émergence positivepersiste. Également présentes aux cimaises, les créations de Sam Rictus (aussi natif d’Alençon), avec des dessins inspirés de la bédé et qui présentent des monstres et cyborgs dans des compositions chargées et grandiloquentes en noir et blanc, empruntant à la culture populaire et aux mythologies dans lesquelles l’imagination du monstre se veut sans cesse réactivée, jusqu’aux créations modernes du manga, du jeu vidéo, Leurs œuvres sont exposées au Sterput jusqu’au 21 avril 2024. Voyez les informations pratiques sur le site www.sterput.org
Place du Jeu de Balle, 68 à 1000 Bruxelles
SALON WONDERFOODADVENTURE
Manger de manière responsable, aujourd’hui et demain, Wonderfood Adventure propose de s’y atteler tout en éduquant et en amusant. Ce festival déploie plusieurs objectifs : offrir aux visiteurs une expérience inoubliable sous la forme d’une journée attractive, éducative et inspirante pour petits et grands. Ensuite, il ambitionne d’informer le plus grand nombre de consommateurs au sujet des aliments présents aujourd’hui dans leurs assiettes, de leur origine aux choix conscients qu’il est possible de faire pour manger de manière plus responsable. Enfin, d’offrir des conseils pratiques et faciles à suivre, de manière à prouver que, ensemble, on peut facilement faire du mieux manger une véritable habitude ancrée dans notre quotidien. Dans l’espace du Palais 3 de Brussels Expo, une méga cuisine géante accueillera les visiteurs, marquant le début de l’aventure. Alors que le food market proposera une sélection de recettes gourmandes, innovantes, saines et durables, dépliées dans cinq salles thématiques baptisées le Frigo, le Garde-manger, le Jardin, le Four et la Poubelle, véritables héros du parcours. Chacune de ces salles promet une immersion totale dans un univers particulier, offrant des voies distinctes qui viendront compléter et enrichir l’expérience. Sur la grande scène, de nombreux experts, chefs renommés et créateurs de contenu animeront des conférences et des débats dynamiques sur l’alimentation, un lieu privilégié pour échanger et en apprendre davantage sur les enjeux futurs de l’alimentation. Wonderfood Adventure, peut être interprété comme une quête ludique, une chasse au trésor XXL qui guidera les participants à travers les différents univers. En résolvant des énigmes et en découvrant des indices cachés, les jeunes explorateurs et leurs familles accumuleront des jetons qu’ils pourront échanger contre un sac cadeau personnalisé à composer avec les produits présentés dans les divers univers. Cette récompense, loin d’être un simple souvenir, sera le fruit de leur curiosité et de leur implication tout au long de l’aventure, enrichissant ainsi leur expérience éducative avec une touche de magie et d’excitation. La toute première édition de la Wonderfood Aventure se déroulera au Palais 3 du Heysel à Bruxelles, les samedi 20 et dimanche 21 avril 2024. Voyez les informations pratiques sur le site www.brussels-expo.com
Avenue Impératrice Charlotte, 4 à 1020 Bruxelles
EXPOSITION : GENESIS BELANGER
Genesis Belanger, née en 1978 aux États-Unis, se distingue par son approche singulière consistant à traiter les objets comme des substituts du corps. Son travail artistique est marqué par des installations sibyllines, travaillées à partir de céramiques et d'objets en béton coulé. Les sculptures qu'elle crée à partir d'objets du quotidien prennent des apparences humaines, oscillant entrela séductionet unelégère étrangeté. Derrière les tonalités douces deses travaux œuvre, se dévoile une dimension plus sombre. Les motifs récurrents de ses élaborations incluent divers éléments du quotidien et de la société de consommation qui traitent du pouvoir manipulateur, ainsi que du sentiment d'insatisfaction engendrés par le capitalisme et la publicité dans notre monde surinformé. Avec une valeur de signes et de symboles, acquérant une nouvelle signification dans des espaces psychologiquement chargés créés par l'artiste, cette contextualisation accentue l'effet inquiétant de son travail, jouant sur les contrastes entre le confort et l'inquiétude, le beau et l'étrange. En 2019, Genesis Belanger a marqué son empreinte artistique avec une installation dans la vitrine du New Museum à New York. En mai 2020, le Aldrich Contemporary Art Museum à Ridgefield dans le Connecticut a accueilli sa première exposition personnelle aux States. Une autre exposition dédiée à son travail a eu lieu au Consortium à Dijon en 2020, confirmant ainsi la reconnaissance grandissante de Genesis Belanger dans le monde de l'art contemporain. Ses œuvres pastel seront exposées à la galerie Rodolphe Jansen du 13 avril au 18 mai 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.rodolphejanssen.com Rue de Livourne 35, 1050 Bruxelles
EXPOSITION : SHERRIE LEVINE
La troisième exposition de l’artiste américaine Sherrie Levine à Bruxelles rassemble de nouvelles peintures et sculptures faisant référence à certains des artistes les plus marquants de l’ère moderne. VincentvanGoghet PietMondriansont lesinspirationsdesnouvelles œuvres àl’huiledecettecréatrice, qui s'approprie depuis longtemps des classiques bien connus pour façonner son monde personnel. En revisitant des images spécifiques sous différents angles techniques et conceptuels au fil des ans, elle a créé des corpus interdépendants qui parlent à la fois au canon de l'histoire de l'art et qui dialoguent entre eux. Si ceux-ci peuvent êtreanalysésd’unpoint devuethéorique, ilsconstituent tout autant unhommage aux créateurs qu’elle admire. Sherrie Levine est récemment revenue aux œuvres de Van Gogh et de Mondrian afin de produire deux nouvelles séries de peintures. En termes de références, les maîtres hollandais ne pourraient pas être plus différents : Van Gogh, le peintre expressionniste et poétique de la nature, et Mondrian, le champion rationnel de l'abstraction géométrique. Sherrie Levine distille chacune des peintures vibrantes de Van Gogh en un seul ton. Sa palette multicolore devient monochrome, l'expressionnisme se transforme en minimalisme abstrait, l'émotion cède la place à la sobriété, les variations sont moyennées, les formats se standardisent et la main de l'artiste s'évanouit. Ses monochromes de Levine deviennent un développement de la série Meltdown qu'elle a commencée en 1989. Dans ces œuvres antérieures, elle a réduit numériquement les palettes de couleurs de peintures à douze pixels, transformant chaque valeur en une gravure sur bois. Ce processus a désormais abouti à une conclusion logique : au lieu de douze rectangles colorés représentant chaque œuvre, il n'y en a plus qu'un. Bien entendu et dès le premier regard, on devine que l’esprit de Mondrian n’est pas loin. Ses travaux sont à découvrir à partir du 16 avril 2024 à la galerie Xavier Hufkens. Plus de détails sur le site www.xavierhufkens.com
Rue Saint-Georges,6-8 à 1050 Bruxelles
EXPOSITION : CLITO
Cette exposition propose un voyage dans l'univers méconnu du clitoris, offrant aux visiteurs un regard inédit sur son histoire et sa représentation à travers le temps. Au cœur de cet événement, une collection diversifiée d'œuvres contemporaines avec des peintures, dessins, sculptures, projections, installations, films d'animations et documentaires réalisés par Sam Hil Atalanta, Tamina Beausoleil, Diane Bogaerts, Natacha de Locht, Cynthia Evers, Franca Franchi, Galia Ganga, Catherine Geoffray, Isa Kaos, Rachel Labastie, Christian Mahy, Lori Malépart-Traversy, Sara Júdice de Menezes, Aïda Patricia Schweitzer, Valérie Provost, Brigitte van de Kerchove, Bénédicte Vanderreydt, Catherine Versé et Godfrey Williams-Okorodus, qui se succèdent pour donner vie à la richesse et à la diversité de la représentation artistique de ce petit organe richement innervé qui joue un rôle déterminant dans le plaisir sexuel au féminin. Les exposants y explorent non seulement sa forme physique, mais également les notions liées à l’orgasme, aux tabous et à l’émancipation dela femme. Des documentsprovenant dudomaine médical et de la sexologie sont également exposés. Cette approche multidisciplinaire vise à démystifier cet organe souvent intriguant et à favoriser une compréhension approfondie de son rôle crucial lors de l’activité sexuelle. A cela, des textes littéraires et des manifestes féministes ajoutent une dimension sociale et culturelle à cet accrochage, en mettant en lumière des écrits qui ont contribué à redonner au clitoris sa place légitime dans les discussions sur la sexualité et qui sont devenus un témoignage de la lutte pour la reconnaissance de la pleine autonomie du corps féminin. Enfin, cette manifestation s'inscrit dans une démarche éducative, cherchant à informer et à sensibiliser le public sur le clitoris, longtemps sous-estimé et marginalisé, afin d’encourager une vision plus éclairée et inclusive de la diversité corporelle. Elle est à découvrir à la SalleAllende (ULB) du mardi au vendredi de 12 à 18 heures et du 9 mars au 7 juin 2024. Voyez toutes les informations pratiques sur le site www.culture.ulb.be
Avenue Paul Héger (bâtiment F1, 2e niveau) à 1050 Bruxelles
Jeanne Henry
EXPOSITION : LES CROCODILES SONT TOUJOURS LÀ
Cette exposition se présente comme la prolongation de la bande dessinée portée par le scénario et les illustrations engagés de Juliette Boutant et Thomas Mathieu. Dans ce travail à quatre mains, paru en septembre 2019, le duo d'artistes explore avec finesse et sensibilité les thèmes liés à la vie quotidienne des femmes dans le monde d'aujourd'hui. Bien que le mouvement #metoo ait marqué des avancées significatives, « Les Crocodiles sont toujours là » souligne la persistance du sexisme, justifiant ainsi la nécessité continue des mises en garde, de la prévention et de l’éducation. Ce livre part de témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue et de misogynie, adoptant une approche originale en représentant les hommes sous la forme de crocodiles. L'œuvre ne se limite pas à dénoncer la violence dans l’espace public, maisexplore également dessphères moins ouvertes. Lesviolences gynécologiques et obstétricales,le sexisme danslesinteractions aveclapolice, enmilieuprofessionnel, dansla sexualité, et à l'école sont autant de thématiques abordées avec une profondeur et une nuance inédite. Juliette Boutant et Thomas Mathieu mettent en lumière la réalité complexe des femmes à travers des récits qui résonnent au-delà de l’apparence. Les illustrations, accompagnées d'un scénario riche, dénoncent et
questionnent les normes sociétales avec une sincérité déconcertante. À travers cet ouvrage, se pose la question de savoir quand changeront les choses et de quelle manière s’y prendre concrètement, appelant à une réflexion collective sur les multiples facettes de ce qui est vécu parfois à côté de chez soi, sans le savoir, en fermant les yeux ou en ne voulant pas faire évoluer les esprits. Un événement à découvrir du 08 mars au 10 mai 2024 au centre culturel de Schaerbeek. Plus de détails surle site www.culture1030.be Rue de Locht, 91-93 à 1030 Bruxelles
Jeanne HenryEXPOSITION : RIRE ET JOUÏR
Gilda Fêlée, derrière ce nom se cache une artiste talentueuse qui affiche bien haut son combat pour les femmes et leurs libertés. Feutres, marqueurs, encres, risographie, crayons de couleurs ou encore aquarelle sont ses armes utilisées avec simplicité pour créer des images douces, poétiques, inspirées tantôt par la pop culture, tantôt par les petites choses duquotidien et questionner notre jugement et notre regard sur le corps et sur les droits que l’on accorde ou pas, aujourd’hui, à nos mères, épouses, sœurs ou filles. À travers son travail artistique, elle explore des thèmes complexes liés aux rapports de genre, à l'affirmation de soi et à la diversité des expériences féminines. Chaque œuvre dévoile ainsi une palette de couleurs qui renvient à des réalités souvent tues, voire méconnues, lançant des messages sous-jacents, invitant le spectateur à une contemplation doublée d’un long moment de réflexion. Au cœur de son travail, elle aborde des questions cruciales, mettant en lumière les réalités vécues par les femmes. De la sorte, ses illustrations deviennent le reflet authentique de leurs émotions et de leur force intérieure. L'humour, subtilement distillé dans son travail, devient un outil de subversion qui permet d’apporter une légèreté bienvenue à des sujets parfois lourds, offrant une vision directe et honnête, contribuant ainsi à la remise en question des normes sociétales. Une exposition à découvrir du 8 mars au 10 mai 2024 au centre culturel de Schaerbeek. Plus de détails sur le site www.culture1030.be
Rue de Locht, 91-93 à 1030 Bruxelles
Jeanne HenryEXPOSITION : FOREVER BREAD - DU GRAINAU PAIN
Cet événement propose une plongée dans l'univers de la production du pain, depuis la source même du grain jusqu'à la cuisson finale. Les céréales, étant la clef de voûte de l'alimentationhumaine, ontété cultivées depuis les débuts de l'agriculture. Cette exposition explore l'importance cruciale de garantir la production et l'approvisionnement de celles-ci, des enjeux qui ont perduré à travers les siècles pour assurer notre survie. Plus que jamais, les agriculteurs manifestent leur colère en rappelant leur utilité et le danger de les voir disparaître de certains pays, maltraités par une concurrence venue de l’étranger, de règles de plus enpluscontraignantes et coûteuses et la pression des grandes surfaces qui entendent agrandir leurs marges bénéficiaires au détriment de ce qui est payé aux producteurs. Au cœur de cette visite se trouve le pain, une préparation culinaire ancestrale, qui demeure l'aliment de base par excellence pour de nombreuses personnes à travers le monde. « Forever Bread » dévoile les étapes clés de la filière, offrant une perspective détaillée depuis la sélection minutieuse des graines jusqu'aux coulisses de l'atelier du boulanger. Elle voyage à travers les siècles, insistant sur l'évolution constante du mode de production, des méthodes traditionnelles aux innovations contemporaines. Les visiteurs ont l'occasion d'explorer différentes variétés de céréales cultivées pour comprendre leur importance culturelle et nutritionnelle. Des images et des artefacts racontent également l'histoire de l'agriculture céréalière, rappelant l'ingéniosité humaine dans la transformation du grain en un aliment essentiel. Les visiteurs ont enfin la chance de découvrir les aspects techniques de la fabrication du pain, depuis la mouture du grain jusqu'à la préparation minutieuse de la pâte, afin de s'immerger dans l'art du façonnage du pain, soulignant l’art millénaire du savoir-faire artisanal du boulanger. Ouverte au public jusqu'au 29 juin 2024, cette exposition promet une expérience enrichissante et sensorielle, apte à faire apprécier le voyage du grain au pain de manière ludique. Elle se déroule au Moulin d’Evere. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.moulindevere.be
Rue du Moulin à vent, 21 à 1140 Bruxelles
André Metzinger
EXPOSITION : THESE CIRCUMSTANCES
L’exposition de groupe « These circumstances » rassemble les œuvres de Katinka Bock, Greet Billet, Manon de Boer, Willy De Sauter, Céline Mathieu, Guy Mees et Johanna von Monkiewitsch. Ce qui intéresse à travers les œuvres équilibrées et subtiles des sept artistes est de stimuler la perception et de mettre en évidence une autre réalité, la limite de l’espace ou de ce qui s’y cache. Ici, il s’agit d’appuyer sur des thèmes clés tels que l’absence et la présence simultanées, l’espace pictural illimité, la construction, la déconstruction, lalumière, le jeu, la mémoire et le temps. Cette exposition fait dialoguer plusieurs générations d’artistes qui explorent la relation entre l’image et la réalité. Celle-ci est ce qu’on en fait et ce que notre pensée nous laisse voir. Elle explore également l’impact de la lumière et de l’expérience esthétique sur notre perception visuelle. Elles nous invitent à regarder ces œuvres de plus près. A découvrir l’image fluidifiée de l’espace lorsque l’on se déplace autour des surfaces miroitantes des œuvres de Greet Billet. À remarquer qu’une tache de peinture bleue apparait comme un trou ou une lucarne dans l’œuvre murale aux néons de Johanna vonMonkiewitsch. À observer que le champ négatif fait partie intégrante de l’image des œuvres de Guy Mees. À percevoir les changements de couleur dans les travaux en bois peint à la craie de Willy De Sauter. A se laisser surprendre par les interventions ludiques transformées en film du fils de Manon de Boer dans leur maison. À comprendre les références historiques du site de la Fondation CAB à travers le petit-déjeuner du mineur de Céline Mathieu ou, encore, à révéler la pierre bleue belge de Katinka Bock adossée au mur, ainsi quelafaçondontsasériedestructuresenacierfait del’architecture de l’espace un élément constitutif de l’œuvre. Une exposition à découvrir à la Fondation CAB du 13 mars au 13 juillet 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.fondationcab.com Rue Borrens, 32-34 à 1050 Bruxelles
EXPOSITION : FOLON INSOLITE
A travers ses affiches, ses illustrations, ses animations télévisuelles et ses nombreuses expositions, Jean-Michel Folon a mondialement marqué l’imaginaire collectif du dernier tiers du XXe siècle. Humaniste, l’artiste belge, décédé en 2005, laisse une œuvre figurative et poétique ancrée dans des techniques traditionnelles et, de ce fait, atypique dans le panorama artistique de son temps. Alors que de nombreux artistes de sa génération se sont lancés sur les voies de l’art conceptuel, il (1934−2005) a exploré avec bonheur et tout au long de sa carrière les techniques traditionnelles de l’art comme l’aquarelle, la sculpture en bronze, la céramique, la gravure à l’eau-forte, le vitrail et même la tapisserie ! Il a aussi chiné des objets en tout genre, en vue de les utiliser comme points de départ pour des œuvres futures. Cette exposition, inédite et sur mesure, met à l’honneur un Folon méconnu et passionnant, collectionneur compulsif, avide de confronter son univers à une multitude de médias. Prenant place dans les espaces à la fois majestueux et intimes d’une des premières maisons de Victor Horta, elle présente une centaine d’œuvres et objets qui traduisent la créativité sans fin, intrigante et foisonnante, de ce créateur horsnormes. Cet événement nous dévoile une facette peu explorée, mettant en lumière sa curiosité insatiable et son désir constant d'expérimenter de nouvelles formes artistiques. Les visiteurs auront l'occasion d'admirer des œuvres qui se partagent différentes disciplines artistiques, du dessin à la sculpture, de la couleuràlatexture. Chaquepièceraconteunehistoireettémoignedel'attachement profondduplasticien au passé tout en révélant sa capacité à innover et à se réinventer. L'exposition offre un regard inédit sur son processuscréatif, dévoilant descroquispréliminaires, desobjetsduquotidientransformés enœuvres d'art et des influences variées qui ont façonné son univers singulier. Folon insolite célèbre ainsi l'esprit éclectique et visionnaire d’un homme dont la palette se voulait aussi vaste que fascinante. Les visiteurs sont invitésàplongerdansl'intimitédel'artiste, àtraversunesélectionminutieused'œuvresquicaptivent l'œil et l'esprit à la MaisonAutrique du 20 mars au 29 septembre 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.autrique.be
Chaussée de Haecht, 266 à 1030 Bruxelles
EXPOSITION : MAGALI VAN DE WIELE
Née à Bruxelles, Magali Van de Wiele est une artiste peintre travaillant principalement à l’acrylique sur toile ou techniques mixtes (feuilles d’or, paillettes). Elle produit aussi un travail de peinture sur porcelaine, d’aquarelle, de dessin, de photographie, d’illustration et même de perles à repasser. Formée dans les années 90 aux Arts plastiques à la haute école de Saint Thomas d’Aquin à Bruxelles et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, elle part s’installer au Portugal en 2006 où elle devient membre permanente de l’atelier d’Art F. Duhamel à Braga, avant de créer un centre collectif et ouvert sur l’extérieur. De retour à Bruxelles, elle gère un temps la galerie EXPArT dans le quartier Saint-Jacques non loin du Sablon, puis se consacre exclusivement à son travail et réalise diverses expositions, surdifférentsmédias: photographie,dessinet peinture. Avec l’exposition intitulée, « Les jardins suspendus », elle propose desvisionsimaginairessouventinfluencéesparlessouvenirsdeson enfance bruxelloise. Lors de ses balades dominicales, ces paysages l’entouraient de cette mélancolie typiquement belge à la beauté particulière. Pour cette expo, elle invite le public à entrer au sein de ces jardins d’écoline et d’aquarelle pour une balade hors du temps. Une exposition à découvrir au Ploef ! du 14 mars au 7 avril 2024. Voyez les informations pratiques sur le site www.ploef.eu Rue Bonaventure, 100 à 1090 Bruxelles
EXPOSITION : CHANTALAKERMAN
L'exposition consacrée à Chantal Akerman offre une plongée fascinante dans l'univers singulier de cette cinéaste, écrivaineet artistebelgenéeàBruxellesen1950 et disparue à Paris en 2015. Chantal Akerman, figure emblématique du cinéma d'auteur, a marqué son époque par son approche novatrice et son exploration audacieuse de la condition humaine à travers ses films et ses écrits. Le parcours atypique de Chantal Akerman débute à Bruxelles, où elle réalise ses premiers pas dans le monde du cinéma. L'exposition retrace minutieusement cette période initiale, mettant en lumière les influences et les expérimentations qui ont façonné son œuvre. Des images et des documents de production inédits provenant de ses archives personnelles offrent un regard privilégié sur le processus créatif de l'artiste. L'exposition se déploie ensuite à travers les différents lieux et moments de la carrière. Des rues de Bruxelles au désert mexicain, elle a su capter la diversité des paysages et des expériences humaines. L'aspect multidisciplinaire de Chantal Akerman est mis en avant, englobant non seulement le cinéma mais aussi la télévision et l’écriture. Cette approche globale offre une vision complète desonœuvre, soulignant sa capacité à explorer différents médias pour exprimer sa visionartistique. Desextraitsdeses écrits, des photographiesdetournage et desinstallations immersives contribuent à enrichir cette expérience. Il s'agit de la première grande exposition consacrée à cette artiste de chez nous, qui présente des images et des documents de production et de travail uniques et inédits provenant de ses archives. Cela se passe à Bozar du 14 mars au 21 juillet 2024. Découvrez tous les détails pratiques sur le site www.bozar.be Rue Ravenstein, 23 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : MITJA TUSEK
Mitja Tusek se déplace librement dans la toile du tableau. Travaillant par séquences qui se succèdent, il examine les différentes options de couleurs, de matières et de techniques. Une base très tactile à partir de laquelle il s'écarte pour générer image et sens. Le résultat est à première vue très différent, mais s'efforce continuellement de créer une tension entre abstraction matérialisée et figuration abstraite. Il y a de l’abstrait dans le sens où il n’y a pas de représentation claire. Les peintures figuratives sont presque abstraites et, dans les peintures abstraites, la présence de l'image n'est jamais complètement évacuée. Les matériaux qu'il utilise s'inscrivent dans cette ambivalence : cire, plomb, pigment, … Parleur pouvoir d'absorptionoude réflexion, ilsinduisent une perception ambiguë de l'image et, bien qu’on la devine plus quenousne la voyons, nousgardons d’elleune présence presque palpable. Mitja Tusek a attiré l'attention du monde de l'art avec ses peintures à la cire, exposées en 1992 à la Documenta 9, événement alors organisé par Jan Hoet à Kassel. Certaines de ses œuvres y étaient figuratives, alors que les couches successives de pigments et de cire conféraient un caractère fantomatique aux éléments figuratifs qui, sous certaines conditions, semblaient presque disparaître. Il expose à la galerie Baronian du 14 mars au 20 avril 2024. Référez-vous aux détails pratiques mis en ligne sur le site www.baronian.eu
Rue Isidore Verheyden, 2 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : JULES FRANÇOIS CRAHAY - BACK IN THE SPOTLIGHT
Jules-François Crahay, né à Liège le 21 mai 1917 et décédé à Monte-Carlo le 5 janvier 1988, était un couturier méconnu du grand public, malgré son influence significative dans le monde de la mode. Sa carrière débute dans les années 1930 à Paris, où il étudie, avant de retourner en Belgique pour travailler aux côtés de sa mère. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier, mais cela ne l'empêche pas de poursuivre sa passion pour la création vestimentaire. En 1951, il tente de lancer sa propre Maison à Paris en collaboration avec Germaine de Vilmorin, mais cette initiative n'aboutit pas à un succès commercial. Il rejoint ensuite la Maison Nina Ricci, dirigée par Robert Ricci, où il reste pendant une décennie. C'est avec la collection féminine Tomboy en 1959 qu'il obtient son premier succès notable. Par la suite, il travaille chez Lanvin pendant environ vingt ans, créant des collectionsremarquées, notamment celle de 1964. L'influence de Jules-François Crahay sur la mode française demeure indéniable. Il introduit un style léger, ludique, romantique et légèrement théâtral, mais toujours méticuleusement maîtrisé. Ses créations attirent l'attention de personnalités telles que Claudia Cardinale, la princesse Paola et mêmeJackie Kennedy. Son indépendance d'espritet sacréativitésingulièretracent lavoiepourd'autres créateurs belges tels que Martin Margiela, Olivier Theyskens et Nicolas di Felice, qui dirigent aujourd'hui des maisons de couture renommées à Paris. Bien que JulesFrançois Crahay ait été injustement oublié pendant de nombreuses années, un musée lui consacre enfin une exposition, offrant aux amateurs de mode une opportunité unique de découvrir sontravail. L'expositionmet en lumière sa collection unique, composée de soixante-cinq silhouettes, accompagnées de croquis, de photographies, de films et de documents d'archives. Ces éléments ressuscitent la figure et l'œuvre du couturier, laissant entrevoir son impact durable sur le monde de la mode. Ainsi, l'héritage de Jules-François Crahay perdure, soulignant son empreinte indélébile sur la mode contemporaine. Son influence sur la scène de la haute couture et du prêt-à-porter continued'inspirerde nombreux créateurs, assurantainsi sa place parmi lesgrandsnoms delamodebelgeetfrançaise. L'exposition"Jules FrançoisCrahay-Backinthespotlight" est àdécouvrir au Musée Mode & Dentelle jusqu’au 10 novembre 2024 rappelle son génie et sa singularité dans l’univers de la haute couture et rappelle son importance historique dans le monde de la mode. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.fashionandlacemuseum.brussels Rue de la Violette, 12 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : JAMES ENSOR INSPIRED BY BRUSSELS
Au cœur de l’art belge du XIXe siècle, émerge une figure singulière et énigmatique : James Ensor. Ce peintre et graveur, souvent considéré comme le père du symbolisme belge, a laissé derrière lui un héritage artistique riche et intrigant. Né en 1860 à Ostende, James Ensor a passé la majeure partie de sa vie dans l’ombre des conventions artistiques de son époque. Rejetant le réalisme et impressionnisme qui prédominaient alors, Ensor a opté pour une voie plus personnelle, explorant des thèmes sombres et souvent macabres. Sonœuvre, parfoisqualifiéedefantastique, dépeint ununiverssurréel oùlegrotesque côtoie le sublime. L’une des œuvres les plus emblématiques d’Ensor est sans doute « Les Masques de la Mort », une composition saisissante où des masques grotesques et des squelettes dansent dans une danse macabre. Cette fascination pour la mort et le masque deviendra une constante dans son travail, témoignant d’une profonde introspection et d’une critique subtile de la société de son temps. Mais l’artiste ne se contente pas de choquer. Son utilisation innovante de la lumière et de la couleur donne à ses œuvres une intensité particulière. Les jeux d’ombres et de lumières accentuent le caractère dramatique de ses scènes, créant une atmosphère mystérieuse et captivante. Ses œuvres, bien que souvent sombres, révèlent une maîtrise exceptionnelle de la technique artistique. Le peintre n’a pas manqué de susciter la controverse. Son refus des conventions artistiques a parfois été mal compris, et ses critiques ont oscillé entre l’admiration et le rejet. Cependant, avec le recul, l’œuvre de James Ensor est aujourd’hui saluée comme un jalon important dans l’histoire de l’art belge. On l’oublie souvent, il était davantage qu’un peintre de masques. Son œuvre est d’une diversité exceptionnelle, autant sur le plan technique que thématique. Ses peintures, dessins et gravures présentent un large éventail de styles et de sujets, allant du réalisme au symbolisme, en passant par les portraits, les natures mortes ou encore un bestiaire fait demonstres épars. Du22 février au 2juin 2024, plongez-vous dans lemondeimaginaire de l’un des plus grands artistes belges. Découvrez ses peintures et travaux graphiquesdans unlieu où Ensor a souvent fait escale durant les années passées à Bruxelles : le palais de Charles de Lorraine. À l’époque d’Ensor, ce palais abritait le Musée d’Art moderne. Dès 1887, l’artiste y a exposé, conjointement avec des cercles artistiques tels que « Les XX » et « La Libre Esthétique », des œuvres qui ont beaucoup fait parler d’elles. Ce palais historique était alorsle lieu de rencontre par excellence de l’avant-garde. Cette période a d’ailleurs été le théâtre de changements dans le monde de l’art jusque dans ses fondements. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.kbr.be
Mont des Arts, 28 à 1000 Bruxelles
Michel WeyoEXPOSITION : STOCLET 1911 RESTITUTION
Cette exposition a été initiée à l’occasion de l’année Art Nouveau Brussels 2023 et est présentée dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne. Cet événement et la reconstitution numérique qui estprésentée sous formede film ont pourambitiondepermettre auxvisiteursdeparcourir les intérieurs du palais Stoclet, inscrit sur la liste très fermée des quelques bâtiments bruxellois repris au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2009 et, pourtant, encore peu connu du grand public. La reconstitution virtuelle de ce palais (qui reproduit l’état du palais entre 1911 et 1918 et qui ne représente pas la situation existante) est basée sur des sources archivistiques précises puis sur une analyse architecturale fine de ses espaces ; un travail qui a occupé pendant presque deux ans l’équipe d’experts. Son réalisme renforce l’impression d’immersion des visiteurs dans un état d’origine du bâtiment : nous découvrons le palais exactement comme l’ont rêvé le couple Suzanne Stevens et Adolphe Stoclet. Nous sommes tous aujourd’hui, le temps de cette exposition, leurs invités. Cet endroit est peut-être le chefd’œuvre de Josef Hoffmann, un architecte qui marque profondément l’architecture européenne. A la fin du siècle, les créateurs, architectes et artistes, vont progressivement s’autonomiser, cherchant à se distinguer des courants artistiques qui les précédents. C’est le début d’une succession effrénée de mouvements artistiques qui s’enchaînent au cours de cycles de plus en plus courts. Cette dynamique, motivée par la recherche de modernité et de progrès, marque une bonne partie de la fin des années 1900 et l’ensemble du XXe siècle. La société désigne alors, pour chacun de ces mouvements artistiques, quelques individus, généralement des hommes, présentés comme des mentors : Victor Horta, Frank Lloyd Wright, Henry Van de Velde, Le Corbusier, Mies Van der Rohe, Rem Koolhaas, Frank Gehry et d’autres deviennent, tout au long de cette histoire, une référence absolue placée au sommet de cette pyramide hiérarchique. On leur accorde le statut de génies, occultant par là-même ceux et celles qui développent parfois des carrières moins radicales, mais néanmoins intéressantes. Hoffmann fait partie de ces génies qui fascinent et alimentent ce mythe. Par son enseignement, sa présence dans de nombreuses expositions internationales et sa longévité, il touche plusieurs générations. Mais c’est surtout sa quête de modernité, d’élévation spirituelle à travers la beauté et de pureté des formes qui inspire des centaines d’architectes et designers de notre culture occidentale. Son œuvre, si radicale, a inspiré étonnement aussi bien les futurs modernistes des avant-gardes que les adeptes de l’Art Déco, pourtant si différents dans leur essence. Une fascination qui a perduré certainement jusqu’aux années 2000 avec le postmodernisme. À travers cette recherche, la Région bruxelloise souhaite non seulement rendre cette connaissance accessible au plusgrandnombre, maisaussi construire une based’information scientifique sur la spatialité du bâtiment et ses décors remarquables. Une reconstruction à voir jusqu’au 14 avril 2024 au Musée Arts et Histoire. Plus de détails sur le site www.artandhistory.museum Parc du Cinquantenaire à 1000 Bruxelles
EXPOSITION DE SCULPTURES EN PLEIN AIR
C’est une première ! Faisant suite à un appel lancé en 2021 par le Centre culturel Escale du Nord, le Parc des Etangs (Anderlecht) s’est transformé en écrin pour accueillir les œuvres monumentales de six sculpteurs, prouvant à quel point l’art ne doit pas se cantonner aux galeries et aux seuls musées. Il a pour vocation d’éduquer, de sensibiliser, d’émouvoir, de questionner et de générer des débats, tout en permettant aux riverains de découvrir des œuvres contemporaines dans leur environnement lors d’une promenadepédestre, enallantfaireleurscoursesouensedéplaçant expressément pour venir à leur rencontre. Enfin, il s’agit de promouvoir le travail de celles et ceux qui pratiquent la sculpture en dilettante ou en professionnels, pour prouver la vitalité de notre royaume, ainsi que pour rendre la culture accessible gratuitement à tous. Une formule très éloignée des univers figés des académies et la présentation dans un espace public agréable et verdoyant de pièces faisant chacune plusieurs mètres pour une confrontation immédiate avec le public. La disposition des œuvres dans le parc offre plusieurs points de vue pour les contempler, sansordre de visite nécessaire. On passe allègrement de l’une à l’autre pour unarrêt ou pour passer son chemin … si on n’a pas été séduit ! Une balade qui permet également de s’évader du bitume en côtoyant des canards et des oies, des joueurs de pétanque, des familles, des séniors et des jeunes s’échangeant le ballon. Les artistes retenus sont José Sahagun, Hubert Verbruggen, Jean Boghossian, François Canart, Brigitte Danse et Isabelle Van Wylick Zazie. Des identités artistiques peu banales ! Cette exposition en plein air est à voir jusqu’au 22 avril 2024.
Avenue Marius Renard à 1070 Bruxelles
EXPOSITION : ANNA PUIGJANER / MAIO UNWORLDING CUBEX
L'emblématique système de cuisine CUBEX de Louis Herman De Koninck a commencé à être commercialiséen1931, diffusant lesprincipesdela cuisinemoderneenBelgiquependantdesdécennies. Basé sur un système modulaire fonctionnel de 60 cm, son agencement favorisait l'efficacité et les principes hygiéniques tout en renforçant les constructions de genre autour de la reproduction. L'architecture et les espaces domestiques en particulier ont historiquement contribué à promouvoir et à perpétuer des modèles sociaux biaisés autour des pratiques de soins. L'exposition Unworlding CUBEX revisite de manière critique le design original, en spéculant sur de nouvelles formes potentielles de parenté et de travail domestique.Anna Puigjaner (MAIO) est la deuxième chercheuse à réexposer les collections du CIVA dans le cadre du programme de Research in Residence, référant sa recherche Kitchenless Cities, où l'élimination de la cuisine de la maison permet la domestication de la sphère urbaine. Une exposition à découvrir au CIVA jusqu’au 28 avril 2024. Découvrez les informations pratiques sur le site www.civa.brussels
Rue de l'Ermitage, 55 à 1050 Ixelles
EXPOSITION : PAYSAGES ABSTRAITS
Le changement de saison donne droit à un accrochage thématique autour du paysage. Il est souvent admis que les artistes abstraits composent leurs œuvres sans sujet d’inspiration : seule compte la mise en rapport –spontanée ou réfléchie – de formes et de couleurs. Et pourtant, bon nombre d’entre eux observent leur environnement quotidien pour investir l’espace de la toile ou sonder leurs émotions. La relation entre l’artiste et le paysage témoigne de l’évolution du rapport qu’il entretient avec le monde qui l‘entoure. Le XXième siècle apporte avec lui son lot de grands bouleversements : ouverture à de nouvelles perspectives avec les premiers pas de l’homme sur la lune, industrialisation et, entre autres, changements climatiques. Tant d’éléments qui auront un impact sur la création des œuvres d’art. Qu’il soit imaginaire ou réel, lespeintres abstraitsréinvententle paysage en expérimentant un nouveau langage formel. Leurs points de vue, très divers, pourraient être envisagés par le spectateur comme des itinéraires de promenade pour s’éloigner de la réalité afin de mieux l’envisager. Pourdécouvrir cet événement et vous rendre compte dela richesse de leurscréations, rendez-vous au Musée Magritte de Jette jusqu’au 2 juin 2024 inclus. Voyez tous les détails sur le site www.magrittemuseum.be Rue Esseghem, 137 à 1090 Bruxelles
MUSÉE DES ILLUSIONS
Plongez dans l'univers captivant du Musée des Illusions, où chacun de vos sens sera mis à contribution, transformant une simple visite en une aventure inoubliable. Ce monde singulier est conçu pour défier les esprits les plus cartésiens, tout en offrant une expérience éducative enrichissante. Êtes-vous prêt à suivre un parcours qui bouscule les frontières de l'imagination ? Faites preuve d'audace et osez plonger les yeux fermés dans l'univers tridimensionnel créé par le Tunnel Vortex ! Sous une apparence de stabilité apparente, cette illusion a le pouvoir de rendre totalement inopérant votre sens de l'équilibre. En essayant de marcher, vous vous retrouverez incapable d'avancer. Pouvez-vous y croire ? Observez votre propre reflet déformé dans la Salle des Miroirs, bravez le comportement imprévisible de la Salle de l'Infini et défiez les lois de la gravité et des dimensions. Capturez des images de vous-même dans toutes les positions possibles ! Situé au cœur notre capitale, ce lieu pas comme les autres se veut autant intrigant qu’interactif. L'espace extraordinaire de l'ancien théâtre « La Gaité » sert de toile de fond à cette exposition unique, basée sur la science des illusions d'optique. Partagez cette expérience exceptionnelle avec votre famille, vos amis ou vos collègues. Les visiteurs de tous âges s'amuseront à explorer les limites de leur propre perception, élargissant ainsi leur compréhensiondelaréalitéqui lesentoure. Vous êtes un groupe d’au moins dix personnes et vous souhaitez découvrir pourquoi vos yeux perçoivent des choses que votre cerveau a du mal à comprendre ? Planifiez votre visite à l’avance afin de vous assurer d’obtenir la date qui vous convient. Voyez tous les détails pratiques sur le site officiel www.museumofillusions.be
Rue du Fossé aux Loups, 18 à 1000 Bruxelles
Sam MasEXPOSITION : HISTOIRE DE NE PAS RIRE. LE SURRÉALISME EN BELGIQUE
Bruxelles commémore les cent ans du surréalisme avec une exposition consacrée au célèbre mouvement d'avant-garde belge sur une période de pas moins de soixante ans. Le surréalisme, ce mouvement artistique audacieux qui a émergé au début du XXe siècle, a trouvé en Belgique un terrain fertile pour son épanouissement créatif. Enraciné dans la volonté de libérer l'imaginationdescontraintesrationnelles, le surréalisme belge a apporté une contribution distinctive à ce mouvement international. Menés par le célèbre peintre René Magritte et le poète André Breton, les artistes belges ont cherché à transcender la réalité tangible, plongeant dans les profondeurs de l'inconscient. Les rêves, les visions énigmatiques et les jeux de mots absurdes sont devenus des outils d'expression privilégiés, permettant aux artistes de créer des œuvres empreintes de mystère et de questionnement. Le travail de Magritte, en particulier, a capturé l'essence du surréalisme belge. Ses peintures, souvent caractérisées par des éléments surréalistes juxtaposés de manière inattendue, ont défié les attentes de la réalité. "La trahison des images", avec son célèbre "Ceci n'est pas une pipe", incarne parfaitement l'approche subversive des artistes belges envers la représentation conventionnelle. Outre la peinture, le surréalisme belge a également prospéré dans la poésie, avec des poètes tels que Paul Nougé et Louis Scutenaire explorant le langage de manière expérimentale. Les mots deviennent des portes d'entrée vers des mondes imaginaires, créant des paysages linguistiques aussi étranges que les tableaux de Magritte. L'héritage du surréalisme belge persiste aujourd'hui, influençant des générations d'artistes qui continuent à puiser dans les profondeurs de l'inconscient pour inspirer la créativité. La Belgique demeure une terre d'émerveillement artistique, où le surréalisme a laissé une empreinte indélébile, invitant chacun à plonger dans les mystères de l'esprit humain. Les surréalistes singuliers de Belgique vont audelà de l'esthétique pure et veulent transformer le monde avec leur art subversif. L’exposition Histoire de ne pas rire accorde une attention particulière à leurs contacts internationaux, au contexte politico-historique et aux femmes artistes importantes. L’occasion de voir des œuvres signées, entre autres, Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Marcel Mariën, Rachel Baes, Leo Dohmen, Paul Delvaux ainsi que Max Ernst, Yves Tanguy, Salvador Dalí, Giorgio De Chirico et bien d'autres. Un événement qui se tient à Bozar jusqu’au 16 juin 2024. Découvrez les modalités pratiques sur le site www.bozar.be
Rue Ravenstein, 23 à 1000 Bruxelles
Andrea Cerasi
EXPOSITION : MAGRITTE-FOLON
Cette exposition célèbre la rencontre imaginaire et le dialogue fécond entre les œuvres de René Magritte et celles de Jean-Michel Folon, deux artistes belges majeurs. Alors que Bruxelles commémore les cent ans du surréalisme, le Musée Magritte saisit l'occasion pour jeter un pont entre l'univers fascinant de Magritte (1898-1967) et les créations poétiques de Folon (1934-2005). Cette réunion artistique se présente comme davantage qu'une simple exposition et représente une exploration des connexions profondes entre deux imaginaires singuliers. L'impact de René Magritte sur Jean-Michel Folon remonte à 1954, lorsque ce dernier, âgé de vingt ans, découvre la série de peintures murales intitulée le Domaine enchanté, réalisée par Magritte à la demande du casino de Knokke. Pour Folon, cette expérience fait office de révélation, l’assurant que tout est possible en peinture, y compris l'invention de mystères. Bien que Magritte et Folon n'aient jamais eu l'occasion de se rencontrer en personne, la présente exposition met en lumière les connexions profondes entre leurs univers picturaux. Folon considérait Magritte, trente-six ans son aîné, comme l'un des pères de sa génération. Magritte, en explorant les chemins du surréalisme en peinture, a semé les graines de l'art de Folon qui, à son tour, s'est consacré à explorer les voies de la poésie visuelle. Cet événement crée une résonance entre les œuvres de ces deux artistes, mettant en lumière leurs liens artistiques et les langages spécifiques qu'ils ont développés. Il est à découvrir jusqu'au 21 juillet 2024 au Musée Magritte, offrant aux visiteurs une plongée immersive dans l'univers enchanteur de deux plasticiens qui nous ont malheureusement quittés. Pour plus d'informations sur les modalités de visite, veuillez consulter le site www.musee-magritte-musuem.be
Place Royale, 1 à 1000 Bruxelles
André Metzinger
EXPOSITION : POPCORN
Quinze artistes qui peignent avec une dose de surréalisme comparable à celui des années 30, voilà ce que propose cette exposition. Chacun de ces artistes contribue à créer une image colorée, décalée et onirique de notre société contemporaine. Cette expérience artistique, teintée d'humour, promet d'être à la fois un choc pictural et un antidote à la mélancolie hivernale. Popcorn ne se limite pas à être une simple exhibition, mais plutôt une fenêtre atypique, offrant une perspective locale et vivante sur l'art d’aujourd’hui. Réunissant des acteurs jeunes et expérimentés, cet événement explore les multiples facettes de la créativité à travers le prisme de ce qui se peignait durant l’entre-deux guerres autour d’André Breton. Les plasticiens qui participent à ce projet sont Mrzyk et Moriceau, Pol-Edouard, Fabien Karp, Gary Card, Adèle Aproh, Elene Usdin, Michael Polakowski, Julien Colombier, Amandine Urruty, Delphine Somers, Antoine Carbonne, Davor Gromilovic, Nina Vandeweghe, Silio Durt, Mrzyk et Moriceau. Leurs travaux sont à découvrir au Mima jusqu’au 26 avril 2024. Voyez tous les détails techniques sur le site www.mimamuseum.eu Quai du Hainaut, 39-41 à 1080 Bruxelles
EXPOSITION : JEF GEYS
Indisciplinée et inclassable dans les catégories classiques de l’histoire de l’art, telle est généralement la description qui est faite de l’œuvre de Jef Geys (1934-2018). Bien quel'exposition ambitieuse organisée au WIELS insiste sur l’attitude subversive et non académique de l’artiste elle révèle tout autant l’humour et la sensualité de sa pratique, à la fois engagée et socialement critique. L’œuvre de Jef Geys, qui part toujours de questions et de problèmes particuliers, peut être comprise comme un processus d’apprentissage à vie, correspondant à une acquisition continue de connaissances, à laquelle il a associé divers publics, principalement en marge des cercles artistiques et académiques traditionnels. Dès le début des années 1960, Jef Geys accumule sa documentation dans son archive personnelle, qu’il organise à l’aide de « listes d’œuvres » de toutes les activités qu’il considérait comme faisant partie de sa pratique artistique. Sa liste finale, qui comporte 844 numéros, s’ouvre sur desphotoset des dessins datant deses années d’école chez les Frères de la Charité, pour donner ensuite un aperçu de quelque 60 ans de travail. Du case-study d’un cycliste débutant à la réalisation d’une étude botanique pour l’automédication; de la conception de pédagogies alternatives pour sa classe à l’organisation de conseils de quartier pour une démocratie directe dans son village; de dessins d’étude de formes et des peintures modèles qui s’amusent des goûts et des genres traditionnels aux poupées laquées et aux reliefs sensuels de fruits; d’actions performatives à la photographie conceptuelle; de textes « ouverts » aux films instructifs, les œuvres répertoriées sont très hétérogènes, dialoguant avec la pratique artistique mais aussi d’autres disciplines comme la biologie, l’architecture, la sociologie et l’anthropologie, faisant de l’artiste un précurseur de l’approche interdisciplinaire. Cette exposition est à découvrir au Wiels jusqu’au 19 mai 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.wiels.org
Avenue Van Volxem, 354 à 1190 Bruxelles
EXPOSITION : OSCAR MURILLO
Oscar Murillo (né en 1986 en Colombie) vit et travaille à Molenbeek, Londres et La Paila. Il a obtenu un bachelier enBeaux-Arts à l’Université deWestminster en 2007 et un master du Royal College ofArt, à Londres, en 2012. En 2019, Murillo a été undes quatre artistes à recevoir collectivement le prestigieux Prix Turner. Oscar Murillo est un des artistes les plus marquants et inventifs de sa génération. Cette exposition individuelle, intitulée Masses, établit une cartographie des masses – liquide, matérielle, sonore – à travers une installation à grande échelle, qui s’ouvre sur un panorama de vastes peintures gestuelles. Ces nouvelles œuvres sont fortement marquées de différentes nuances de bleu, telle une marée obscure déferlant dans l’espace. Elles sont le résultat de la situationactuelle dans laquelle Murillo se trouve, près d’une décennie après avoir lancé un projet à long terme, dans le cadre duquel lui et son équipe de collaborateurs ont distribué des toiles brutes dans des écoles du monde entier. Après les avoir fixées sur leurs pupitres, les écoliers les ont couvertes de dessins, de graffitis et d’illustrations pendant plus de six mois, avant de les renvoyer à l’artiste.
Oscar Murillo traite ces toiles comme des dispositifs d’enregistrement analogiques, dont le seul volume lui permet de puiser dans une conscience collective – une fréquence culturelle et sociale – loin de subtilités anecdotiques comme le lieu ou la personne qui ont créés les dessins. Ancrés dans une tradition abstractionniste, ils sont fondés sur une profonde compréhension des réalités matérielles et sociopolitiques actuelles. Cette exposition solo est à découvrir au Wiels jusqu’au 28 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.wiels.org
Avenue Van Volxem, 354 à 1190 Bruxelles
EXPOSITION : ART NOUVEAU, UN ART POUR TOUS·TES ?
Présentée en fin de programmation de l’année Art Nouveau, l’exposition “ART NOUVEAU, un art pour tous·tes ?” invite à se réapproprier les objets et sujets des maisons musées de l’Art Nouveau bruxellois. Par le biais d’une expérience participative et pluridisciplinaire, le projet fait dialoguer des enjeux sociaux contemporains et ouvre de nouvelles perspectives narratives. Exposés au sein d’un Salon des Fascinations, divers chemins d’explorations invitent à se captiver et s’interroger sur l’Art Nouveau. Les ambivalences de ce mouvement, présentées sous forme de stands fascinants, mènent à des interprétations multiples et subjectives. L'exposition questionne les défisdu post-musée par la création d’un espace où les visiteurs peuvent s'exprimer, toucher et entendre des voix multiples. Le programme Art Nouveau Bruxelles 2023 est porté conjointement par urban.brussels et visit.brussels. Ce projet réunit un groupe hybride composé de chercheurs, d'associations, d'artistes et de citoyens. L’exposition de ce laboratoire raconte des nouveaux regards et réinterprète le slogan de l’époque : l’Art nouveau est un art pour tous ! Une exposition à découvrir aux Halles Saint Gery jusqu’au 14 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.hallessaintgery.be
Place Saint Géry à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : VAN GOGH – THE IMMERSIVE
EXPERIENCE
Vincent van Gogh, l'undesmaîtresincontestésdel'art postimpressionniste, alaisséunhéritage artistique empreint de passion et de couleur. Né en 1853 aux Pays-Bas, sa vie tumultueuse a été marquée par des hauts et des bas, mais c'est son génie artistique qui perdure à travers les âges. La réputation du peintre porte surtout sur ses œuvres emblématiques telles que « La Nuit étoilée », « Les Tournesols » et « La Chambre à coucher ». Sa technique distinctive, caractérisée par des coups de pinceau expressifs et une palette de couleurs audacieuse, a redéfini la façon dont nous percevons l'art. Révolutionnaire dans son approche artistique, il a souvent été incompris de son vivant. Cependant, son impact sur le monde de l'art s'est amplifié au fil des décennies. Afin de rendre hommage à son génie créatif, des expositions immersives ont émergé, transportant les visiteurs dans l'univers vibrant et tourmenté du maître néerlandais. Ces expositions d’un nouveau gente permettent de fusionner l'art visuel avec la technologie moderne. À travers des projections dynamiques, des effets sonores et des animations 3D, les visiteurs sont plongés dans les toiles tourbillonnantes de van Gogh. Chaque détail, chaque coup de pinceau est amplifié, créant une expérience presque mystique qui transcende le simple fait d'admirer une peinture. L'interaction entre la musique, la lumière et les mouvements visuels crée une atmosphère envoûtante, révélant l'âme tourmentée de ce créateur hors-normes. Les visiteurs ont donc l'impression de marcher à travers ses pensées, de ressentir la passion qui a animé son pinceau et d'explorer les recoins les plus profonds de son imagination.Après avoir conquis plusde cinq millions de personnes à travers le monde et après une première édition en 2019, cette exposition revient à Bruxelles avec un dispositif technologique et immersif complètement revisité à la Galerie Horta. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.vangoghexpo.com
Rue du Marché Aux Herbes, 116 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
EXPOSITION : THE WORLD OF BANSKY
Banksy, l'artiste énigmatique dont l'identité demeure un mystère, amarquélemondedel'art contemporainparson style distinctif et son engagement social. Ses œuvres, souvent politiquement chargées, se manifestent à travers des graffitis, des peintures murales et des installations provocantes. En dépit de son succès mondial, Banksy reste dans l'ombre, se cachant derrière le voile de l'anonymat. Son talent artistique transcende les frontières conventionnelles, fusionnant l'art de la rue avec une critique audacieuse de la société. Ses images emblématiques, telles que la fillette relâchant un ballon en forme de cœur ou le manifestant jetant un bouquet de fleurs, sont devenues des symboles de la contestation pacifique et de la quête de justice sociale. Banksy utilise l'art comme moyen de communication, mettant en lumière des questions cruciales telles que les inégalités sociales, les conflits politiques et les méfaits environnementaux. Ses œuvres transmettent souvent un message puissant, incitant le spectateur à réfléchir sur le monde qui l'entoure. L'artiste se sert de l'espace urbain comme supports, transformant des murs gris en toiles vibrantes qui suscitent la réflexion. Sa renommée mondiale n'a pas émoussé son engagement envers l'anonymat. Sa capacité à rester incognito malgré la célébrité témoigne de son désir de focaliser l'attention sur ses créations plutôt que sur sa personne. Cette mystérieuse aura entourant sa personne alimente le mystère et l'intrigue, renforçant l'impact de ses œuvres dans le monde entier. Bien que certaines critiques considèrent son travail comme purement subversif, d'autres louent son ingéniosité et son audace. Son influence sur le street art contemporain est indéniable, ouvrant la voie à de nouveaux dialogues sur la place de l'esthétique dans l'espace public et son pouvoir de provoquer des changements sociaux. The World of Banksy propose une exposition qui rassemble le plus grand nombre d’œuvres murales grandeur nature de cet artiste. Ces œuvres reconstituées à la perfection, ainsi que d’autres pièces relatant la riche carrière de Banksy, ont été installées dans les locaux mythiques d’une ancienne maison de tissus au cœur de la ville de Bruxelles. On le sait, la plupart des travaux exposés et reconstitués à l’identique d’après des photographies ont disparu. Une occasion unique de faire connaissance avec la figure la plus énigmatique du monde de l'art moderne ! Voyez tous les détails pratiques sur le site www.theworldofbanksy.be Rue de Laeken, 28 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
EXPOSITION : DINOS ALIVE
Bienvenue dans l'univers extraordinaire de Dinos Alive, une immersion palpitante dans le passé lointain où d'imposants monstres gouvernaient la Terre. Cette expérience unique, récemment débarquée à Bruxelles, propose aux visiteurs un voyage dans le temps, plongeant petits et grands au cœur de l'ère des dinosaures, une période qui a façonné la vie sur notre planète pendant cent quarante millions d'années. Dinos Alive vous invite à aller à rebours des millions d'années dans le passé et à fouler un monde gouverné par des dinosaures redoutables, des majestueux herbivores aux prédateurs redoutables, créant un écosystème préhistoriqueunique. L'expositionoffre une opportunité exceptionnelle d'observer des reproductions grandeur nature et articulées de quatre-vingts spécimens, recréant de manière réaliste l'atmosphère unique de l'ère du Jurassique et du crétacé. Parmi les vedettes incontestées, on compte les redoutables T-rex, les majestueux Stégosaures, les imposants Ankylosaures, les mélodieux Parasaurolophus, les agiles Vélociraptors, les redoutables Suchominus et bien d'autres encore. Au fil de la visite, explorez les abysses à travers un aquarium virtuel, permettant de croiser la route des créatures marines qui peuplaient les océans à l'époque de ces reptiles imposants. Plongez dans les différentes époques de ces créatures préhistoriques, découvrez leurs secrets et vivez une expérience encore plus intense avec la réalité virtuelle. Les jeunes sont également à l'honneur grâce à un espace interactif, qui propose de devenir de véritables apprentis paléontologues. Pour les moins de douze ans, un manège à thème Dino garantit une aventure ludique et captivante. DinosAlive représente bien plus qu'une simple exposition. Il s’agit d’un retour en arrière vers une époque lointaine, alliant éducation et divertissement. Pourtant, malgré leur domination indiscutable, les dinosaures demeurent entourés de mystères fascinants, notamment en ce qui concerne leur extinction massive. La question de ce qui a conduit à la disparition soudaine de ces géants mystérieux reste l'une des énigmes les plus intrigantes de l'histoire de la planète, même si les scientifiques proposent différentes théories pour expliquer leur disparition, avec l'hypothèse de l'impact d'une météorite en tête de liste. Selon cette théorie, un astéroïde aurait frappé la Terre il y a environ soixante-six millions d'années, créant le cratère de Chicxulub au Mexique. L'impact aurait déclenché des incendies massifs et obscurci le ciel avec des particules, entraînant un refroidissement climatique, perturbant l'équilibre écologique et contribuant ainsi à la fin des dinosaures. D'autres facteurs tels que l'activité volcanique intense sont également envisagés comme des contributeurs potentiels à cet événement cataclysmique. Les mystères entourant la disparition des dinosaures ajoutent une couche de fascination à leur histoire déjà captivante, alimentant l'imaginaire collectif et incitant les chercheurs à percer les secrets enfouis dans les strates du temps. La période où les dinosaures régnaient en maîtres reste un chapitre extraordinaire de l'histoire de notre planète, imprégné de questionnementsquicontinuentd'inspirer la curiositéscientifique et lafascination du grand public.Cescréatures, jadisomniprésentes,ontlaisséderrièreellesunhéritagedemystèresqui perdurent, invitant les esprits avides de connaissances à veiller à en apprendre toujours davantage et se tient dans le métro Rogier. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.dinosaliveexhibit.com
Place Rogier à 1000 Bruxelles
Paul HuetEXPOSITION : LE LOMBARD, UNE
AFFAIRE DE FAMILLE
Depuis presque quatre-vingts ans, les Éditions du Lombard sont un acteur majeur de l'univers de la bande dessinée francophone. Fondée en 1946 par Raymond Leblanc, cette maison d'édition belge a su marquer de son empreinte l'industrie de la BD grâce à un catalogue riche, varié et de grande qualité. Aujourd'hui, les Éditions du Lombard continuent de briller grâce à leur engagement envers la créativité, la diversité et la narration graphique. Dès ses débuts, les Éditions du Lombard se sont distinguées en publiant des œuvres de renom, notamment les aventures de Tintin, créées par Hergé. Tintin est devenu un pilier de la culture populaire et un exemple de la qualité éditoriale de cette maison. En plus de Tintin, cet éditeur a publié des séries iconiques telles que "Ric Hochet", "Alix", "Blake et Mortimer" et bien d'autres. L'engagement envers la qualité et l'originalité a toujours été au cœur de la mission, avec des albums qui représentent le fruit du travail acharné de talentueux scénaristes et dessinateurs, encouragés à explorer de nouveaux horizons narratifs et visuels. Avec le temps, les Éditions du Lombard ont su élargir leur catalogue pour accueillir une grande variété de genres et de styles. Des thrillers aux comédies, en passant par la science-fiction et le fantastique, la maison d'édition propose une gamme diversifiée de titres qui répondent aux goûts de tous les amateurs. De plus, elles ont su rester à la pointe de l'innovation en intégrant des éléments high tech à leurs publications. Les lecteurs peuvent désormais accéder à des versions numériques de leurs bandes dessinées préférées, chose qui facilite la découverte de nouvelles histoires et l'expérience de lecture. Les Éditions du Lombard ont également joué un rôle majeur dans la promotion de la bande dessinée en tant qu'art à part entière. Elles ont soutenu des initiatives visant à mettre en lumière la créativité des artistes, que ce soit par le biais de festivals, d'expositions ou de collaborations avec des institutions culturelles. Le Centre belge de la Bande Dessinée renoue avec l’esprit initial des anciens magasins Waucquez et accueille une rétrospective avec un dispositif inédit. Conçue comme un showroom d’ameublement, cette exposition revient sur la genèse, la mythologie, les pionniers, les têtes d’affiche, es défricheurs et les francs-tireurs qui ont donné les lettres de noblesse au neuvième art. De pièce en pièce, les visiteurs découvrent l’extraordinaire richesse d’un catalogue d’abord construit autour du mythique journal Tintin et de la ligne graphique chère à Hergé, puis réinventé au gré des évolutions de la société et du monde de l’édition. Un regard à la fois ludique et inventif au travers de documents inédits, d’images, d’archives, de projections et de somptueux originaux… cachés dans de faux meubles. A voir jusqu’au 24 août 2024 au Centre belge de la Bande dessinée. Plus de détails sur le site www.cbbd.be
Rue des sables, 20 à 1000 Bruxelles
Raphael HautecœurEXPOSITION : JOSEF HOFFMANN - SOUS LE CHARME DE LA BEAUTÉ
En octobre 1955, l’architecte et designer viennois Josef Hoffmann (1870-1956) se rend à Bruxelles à l’occasion du 50e anniversaire de la maison Stoclet, projet qui deviendra connu sous le nom de « palais Stoclet » et marquera un tournant dans sa vie et sa carrière. Le mythe entourant ce bâtiment et la culture du produit ayant émergé du savoir-faire du Wiener Werkstätte (Atelier viennois) influencent encore aujourd’hui l’étude de son œuvre. Pour la première fois en Belgique, l’exposition JOSEF HOFFMANN - Sous le charme de la beauté apourambitiondeprésenterdemanièrepluscomplèteletravail del’artiste autrichien et son évolutionau coursdeses six décenniesd’activité. La beautéintemporelledes créations de Hoffmann démontre sa pertinence non seulement en tant que figure historique, mais aussi en tant que source d’inspiration pour différentes générations d’étudiants, que ce soit à l’École des arts appliqués de Vienne ou ailleurs, ce qui fait de lui une référence internationale pour les pratiques postmodernes. Cette rétrospective, la première consacrée à Hoffmann à Bruxelles, vise à offrir une analyse plus approfondie des idéaux de l’artiste et de leur évolution, à la fois en raison et indépendamment des diverses circonstances idéologiques et sociales dans lesquelles ils ont pris forme. L’exposition présente un éventail d’œuvres connues ainsi que plusieurs pièces rares provenant de collections privées. Le récit est émaillé de détails biographiques et de nouvelles analyses d’aspects précédemment négligés permettant d’approfondir notre compréhension de cette figure centrale du design moderne. Chaque section de l’exposition est centrée sur une ou plusieurs maquettes, dont une nouvelle maquette du pavillon imaginé par Hoffmann pour l’exposition du Werkbund à Cologne en 1914, qui font figure d’exemples et de références clés pour appréhender une constellation de meubles, d’objets, de designs, de textiles et de documents. Une juxtaposition de récits est ainsi proposée, couvrant chaque aspect de la production artistique de Hoffmann : architecture, design, arts décoratifs, scénographie, écriture et enseignement. L’exposition se penche en outre sur sa méthode créative et son utilisation de la couleur. L’exposition Josef Hoffmann - Sous le charme de la beauté se tient au Musée Art & Histoire jusqu’au 14 avril 2024. Plus de détails sur le site www.artandhistory.museum
Parc du Cinquantenaire à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : RATTUS
Le rat, cet habitant discret des égouts de Bruxelles, est un animal qui suscite à la fois fascination et répulsion. Il évolue dans l'obscurité des souterrains de la capitale, souvent invisible pour les habitants de la surface, mais néanmoins omniprésent dans le sous-sol de la ville. En tant qu'espèce, il possède une histoire longue et complexe avec l'humanité, souvent considéré comme nuisible en raison de sa capacité à se reproduire rapidement et à causer des dégâts matériels. Cependant, il est important de noter qu’il joue un rôle écologique essentiel en tant que prédateur d'insectes et de déchets organiques. Dans nos égouts, sa présence contribue à maintenir un équilibre biologique fragile. Au fil du temps, il a évolué pour prospérer dans les environnements urbains, où la nourriture foisonne et où les recoins sombres et humides des égouts offrent un abri idéal. Bien que sa réputation soit souvent entachée par des maladies transmissibles, il importe de souligner que la plupart des variétés ne présentent pas de danger direct pour l'homme, tant qu'elles ne sont pas provoquées ou dérangées. Les rats des égouts de Bruxelles reflètent l’image d'une ville en constante évolution. Au fil des décennies, ils sont devenus le symbole de la coexistence complexe entre l'être humain et l’animal sauvage dans un environnement bétonné et macadamisé. Les efforts de gestion des populations de rats maintiennent un équilibre entre les besoins des habitants humains et les habitants plus discrets à quatre pattes. Le rat mérite-il donc une exposition ? Les égoutiers vous l’affirmeront : Le rat ne manque ni d’intérêt, ni de qualités. Il constitue même un atout précieux pour nos sous-sols en ingérant une partie des déchets et évitant par ce fait les bouchons dans notre réseau. Intitulée « Rattus » (du nom d’un genre de gros muridés originaires d'Asie, dont deux espèces ont colonisé l'Europe et le reste du monde : le rat noir et le rat brun ou surmulot, cette manifestation se veut avant tout didactique et entend faire tomber les préjugés. Outre un parcours dans les égouts, elle permet d’être au plus près de ce rongeur grâce à des photographies et des vidéos. Si l’expérience vous tente, elle est menée jusqu’au 16 juin 2024 au Musée deségouts.Plusdedétailssurlesitewww.bruxelles.be
Ported’Anderlechtà1000Bruxelles
SamMas
EXPOSITION : ART(S) NOUVEAU(X) BELGE(S)
L'Art Nouveau se définit comme étant un mouvement artistique qui a émergé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il est apparu en réaction à l'esthétique rigide et conservatrice de l'époque victorienne, cherchant à créer un nouveau langage qui exprime la modernité de l'époque. Egalement connu sous le nom Jugendstil, il s'est développé dans différents domaines tels que l'architecture, le design d'intérieur, les arts décoratifs, les arts graphiques, la peinture, la sculpture et même la mode sous l’impulsion de visionnaires qui ont tenté de moderniser leur environnement, en faisant place au neuf et au beau. Ce mouvement se caractérise par l'utilisation de formes organiques inspirées de la nature, telles que des courbes élégantes, des lignes sinueuses et des motifs floraux. Les artistes de l'Art Nouveau ont également intégré des éléments géométriques et stylisés dans leurs créations, tout en mélangeant les matériaux. Plus que tout autre courant, l'Art Nouveau a cherché à fusionner les arts et l'artisanat, en mettant l'accent sur le travail manuel et l'attention aux détails. Les créations sont souvent ornées, luxuriantes et empreintes d'une certaine sensualité. On parle évidemment d’un état d’esprit et d’une foi insatiable dans la modernité. Pour sa première exposition, la Maison Hannon souhaite présenter l’Art Nouveau dans sa pluralité, au travers d'œuvres majeures, issues des plus grandes collections d'art belge, inédites pour la plupart. On ne le rappelle pas suffisamment, mais notre capitale s’est avéré le terrain d’expérimentations audacieuses en la matière, grâce à la révolution industrielle qui battait son plein et qui avait généré une classe bourgeoise bien nantie, soucieuse d’exposer sa richesse aux yeux d’autrui en faisant appel aux meilleurs ouvriers et en se référant à une poignée d’architectes ayant le vent en poupe. Si Victor Horta est le plus souvent cité dans les manuels, il importe de ne pas oublier Paul Hankar, Henry van de Velde et Gustave Serrurier-Bovy dont les interventions se sont avérées notables dans ce changement de cap, intervenant pour une existence plus décorsetée, un style simple et dépouillé. Cette exposition est à voir jusqu’au 5 juin 2024 à la maison Hannon. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.maisonhannon.be
Avenue de la Jonction, 1 à 1060 Bruxelles
Daniel BastiéEXPOSITION : EXPERIENCE EUROPE
Le travail, les priorités et les principales politiques de la Commission européenne sont des éléments cruciaux pour la construction et le fonctionnement. LaCommission européenne est l'une des institutions clés de l'Union, responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre des politiques internes. Son rôle consiste à veiller à ce que les traités et les décisions prises par les États membres soient appliqués de manière cohérente dans tous les pays. Son travail repose sur plusieurs piliers fondamentaux.Asavoir, la Commissionest chargée de proposer de nouvelles politiques et de réviser celles existantes. Elle s'efforce de promouvoir le bien-être économique et social des citoyens européens, tout en respectant les valeurs et les principes sur lesquels ratifiés par les Etats membres. Elle élabore de fait un programme de travail quinquennal, définissant ses priorités pour la période à venir. Ces dernières peuvent varier en fonction des circonstances et des défis auxquels l'Union est confrontée. Par exemple, l'une des priorités de la Commission actuelle est la relance économique post-COVID, la transition vers une économie verte et la numérisation. Une fois que de nouvelles décisions ont été adoptées par le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne, la Commission est chargée de les mettre en œuvre. Cela implique la coordination avec les pays affiliés, la gestion des fonds de l'UE et la surveillance de la conformité. Bien entendu, les principales politiques de la Commission européenne demeurent vastes et variées. Elles comprennent l'Union économique et monétaire (UEM, la politique agricole commune (PAC.), la politique de cohésion qui contribue au développement économique et social des régions de l'UE en finançant des projets d'investissement, la politique environnementale, la politique de concurrence, la politiquedemigrationetlapolitiquedenumérisation. Chacuneévolueenfinavecletempspourrépondre aux défis changeants. Une exposition aide à saisir ses mécanismes de manière ludique et interactive. Elle est accessible tous les jours (saufs jours fériés) gratuitement de 10 à 18 heures. Voyez les détails pratiques sur le site www.commission.europa.eu
RueArchimède, 1 à 1000 Bruxelles
André Metzinger
EXPOSITION : N'APPELEZ PAS ÇA ART BRUT
A l’instar d’un K-Way des années 80, le Musée Art et Marges se retourne sur lui-même pour déployer une étendue de couleurs et de formes que vous ne soupçonniez pas !Au fond d’une poche, une mise en garde de Jean Dubuffet, le rhétoricien de l’Art brut : « Il vous faudra trouver une autre désignation ». La lettre date de 1984. Cette balise terminologique posée,Art en Marges commençait ses prospections pour trouverdescréateursqui poussent dansleslisières. Depuis, l’associationest devenueunvéritablemusée. Comment a grandi sa collection, comment ont évolué ses ambitions et le champ tout autour, garni de toutes les appellations nées de l’interdiction dubuffetienne ? Les initiatives se sont succédé, mettant à l’honneur l’art des autodidactes, collecté ou non dans le secteur de la santé mentale. Pour célébrer son quarantième anniversaire, le lieu a choisi de se dévoiler tout entier pour montrer sa collection et ses moyens de diffusion, en passant par la conservation, la recherche et la médiation. C’est aussi rappeler l’exposition en 1983 d’Anne-Marie Potvliege, mise à l’honneur dans cet espace, et qui a fait partie des premiers artistes à être montrés par Art en Marges. Depuis, l’institution a glané quatre décennies de créations contemporaines. Au fil du temps, le regard porté sur ses collections a souvent amené à en ressortir les écritures les plus épurées, là où l’œuvre d’art brut trouve sa justification dans ses similarités avec l’œuvre d’art conceptuelle. À l’heure où l’on réhabilite la couleur et la matière, cet événement propose une sélection de ce que les réserves recèlent de plus grouillant, contrebalancée par des travaux plus sobres qui semblent (et qui sont !) d’une autre époque. La réserve récence actuellement plus de quatre mille travaux, toutes techniques confondues, qui constituent un immense patrimoine rangé en sous-sol de l’espace d’exposition. Jusqu’au printemps prochain, l’idée est de se mettre au service du travail muséal, de recréer un lieu d’étude des travaux additionnées, de faire prendre conscience de l’intérêt de ceux-ci, mais surtout de libérer des zones de rangement, afin de mieux les réorganiser. Dans cette exposition, les gestionnaires ne se sont pas cantonnés à montrer des créations déjà bien connues, mais de sortir des choses plus rares, voire confidentielles, et qui ont rarement eu droit à l’honneur des cimaises. Un événement à découvrir jusqu’au 21 avril 2024 au Musée Art et Marges. Voyez les détails pratiques sur le site www.artetmarges.be
Rue Haute, 314 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
EXPOSITION : OCEANA
Cette exposition vise à mettre en lumière les paysages marins, tout en permettant à chaque artiste d'exprimer sa vision unique des mondes aquatiques à travers divers médiums artistiques. On le sait, les océans qui couvrent plus de 90 % de notre planète et abritent une multitude d'espèces sont des réservoirs cruciaux de biodiversité. Malheureusement, cette biodiversité marine est en déclin depuis plus de cinquante ans, principalement en raison des activités humaines, notamment la surpêche, la pollution des cours d'eau, des estuaires, des ports et des zones côtières. Cinq artistes talentueuses donnent vie à cet événement. Brigitte Ber utilise avec habileté le procédé photographique ancien du cyanotype pour créer des tirages photographiques monochromes en bleu de Prusse, capturant ainsi la beauté des oursins marins. Corine Lescop s'inspire de l'art chinois et japonais et fait briller le corail et la biodiversité en utilisant des feuilles d'or et d'argent dans ses œuvres, créant ainsi des pièces d'une grande finesse. Antonia Donate peint des coquillages multicolores avec une touche de positivité, transmettant ainsi la joie et la vitalité des océans à travers son art. Victoria Calleja explore le jeu de la lumière pour donner pour façonner des sensations d'étrangeté et des vibrations qui nous plongent dans les profondeurs mystérieuses des eaux marines. Irène Philips donne vie à des céramiques évoquant la nostalgie des origines et des sculptures sur os de seiche, en utilisant la technique ancestrale de la gravure. Enfin, Valérie Alter propose des œuvres uniques, en transformant les détails de ses photographies en tableaux saisissants. Son style distinctif se démarque par l'utilisation habile de l'impression sur miroir et de la matière résine. À la frontière de l'abstraction, ses œuvres évoquent une fusion entre réalité et interprétation, invitantlesspectateursàs’immergerdansununiversvisueloùlabeautéserévèleàtravers la métamorphose de l'ordinaire en extraordinaire. Valérie Alter transcende les limites de la photographie traditionnelle pour offrir une expérience artistique sensorielle, où la lumière, la texture et l'émotion se conjuguent harmonieusement. Une exposition à découvrir à la Galerie Arielle d'Hauterives jusqu’au 21 avril 2024. Découvrez les détails pratiques sur le site www.arielledhauterives.be Rue Blaes, 118 à 1000 Bruxelles
EXPOSITION : GIANTS
Cet événement propose un fascinant voyage à travers les ères, remontant à il y a soixante-six millions d'années, à un moment où une météorite bouleversa la planète, provoquant l'extinction de nombreuses espèces emblématiques telles que les dinosaures, plésiosaures et mosasaures. Cette tragédie a ouvert la voie à de nouvelles opportunités pour des petits animaux qui, jusque-là, avaient évolué dans l'ombre des géants. « Giants » se veut une immersion temporelle du Paléogène au Quaternaire, mettant en avant onze créatures spectaculaires, dont le redoutable Otodusmegalodon, le plus puissant des requins de tous les temps, et le Gigantopithecus blacki, un singe asiatique dont la taille défie l'imagination, équivalant à troisorangs-outangs. Lesvisiteurspeuvent également admirersixreprésentationsanimalesen3Dàtaille réelle, ainsi que cinq squelettes presque complets. Comme de véritables paléontologues, ils sont invités à mener leurs propres recherches à l'aide d'interactifs et d'images multimédias. L'exposition explore la vie de ces géants, dévoilant leurs identités, les avantages que leur procurait leur gigantisme, et les mystères entourant leur extinction. Au fil du parcours, le public se confronte confrontés à une question cruciale : d'autres géants ont émergé depuis, mais pour combien de temps encore ? Des animaux contemporains de grande taille tels que les éléphants, les rhinocéros et les baleines font face à des pressions environnementales croissantes. « Giants » incite ainsi à la réflexion sur la préservation de ces actuels titans, tout en éveillant la conscience sur les défis auxquels ils sont confrontés dans un monde en constante évolution. Une expérience immersive qui transcende le temps et l'espace, Giants offre une occasion unique d'explorer les merveilles et les mystères des géants qui ont dominé la Terre et ceux qui la peuplent encore aujourd'hui. Une exposition à découvrir au Musée des Sciences naturelles jusqu’au 25 août 2024. Voyez les informations complémentaires sur le site www.naturalsciences.be
Rue Vautier, 29 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
ROOFTOP BRUCITY
Un rooftop ou toit-terrasse panoramique est un espace situé en haut d'un immeuble, généralement sur le toit, qui est aménagé pour offrir une vue plongeante sur la ville ou sur les environs. Ces endroits sont souvent utilisés comme bars, restaurants, lounges ou espaces de détente et bénéficient d’une réelle popularité dans les zones urbaines pour profiter de la vue tout en socialisant. Acela, ils se caractérisent généralement par une décoration élégante, avec des plantes vertes pour créer une atmosphère conviviale et relaxante. Ils sont naturellement particulièrement prisés lors des soirées d'été, lorsque les clients peuvent profiter de l'air frais tout en sirotant des boissons et en dégustant des plats. En quelques années, ils sont devenus des lieux branchés. Un peu à la traîne, Bruxelles a inauguré le rooftop de Brucity, juché au sommet du centre administratif de laVille, avec projection du regard à trois cent soixante degrés pour sortirdutumultedelacapitale. Ils’agittout simplementduplusgrand modèle du genre d’Europe avec un panorama stupéfiant. Il est accessible au public sept jours sur sept, à des heures pouvant varier. Voyez les horaires actualisés sur le site www.bruxelles.be/rooftop Rue de l’Evêque, 1 (niveau De Brouckère) à 1000 Bruxelles
Guy DuguetLES ZOEGEMEEL FONT LA LOIRE
La famille Zoegemeel*, tu connais ? Treene et Jef et le ket Lowieke, car la fille elle vit mennant avec son mari en Roumanie quelque part je sais plus bien où.
Des vrais Brusseleirs avec l’accent de là-bas dans les Marolles.
Cette année pour les congés payés, ils sont partis faire la Loire.
C’est plein de châteaux comme à Grand Bigard mais avec une rivière qui coule devant. Fallait quand même aller voir ça, newo ?
Mais ça a pas été de la tarte, t’sais ? La France, c’est plein de Français et ces peïs ils font rien comme nous, ça tu vas voir.
Sur l’autostrade A1, tu dois déjà commencer par payer pour savoir rouler dessus, fieu. Oué bon tu sais faire du 130 au lieu de comme chez nous du 120, mais c’est pas une raison, tu trouves pas ? Et puis ils ont des drôles de noms, ça je te le dis. Le Jef il cherchait un parking pour s’arrêter et boire une Mort Subite au goulot, mais il trouvait pas. Des dizaines de kilomètres qu’il a fait sans rien voir. Partout des airs, mais pas de parking potverdekke ! C’est finalement Treene qui a découvert le poteau rose.
T’as vu, Jef ? Qu’est-ce que c’est ces airs ici sur leurs autostrades. On va peut-être une fois aller voir si on sait s’arrêter car je vois que tu es bliek van den deust.
Le sens de l’aventure de Treene les mène dans une vaste aire où les voitures de touristes abondent. Des NL, des PL, des DK, tant de désignations inconnues.
Ça c’est un Kees, grogne Jef. Tu vois ça à sa caravane Château et les rollmops dans un bocal contre sa fenêtre. Je vais pas m’arrêter à côté, ça tu vois d’ici. Tu vois pas une plaque belge, Treene ? Ça est blanc avec des chiffres rouges.
Là tiens ! Un cadeï avec une Haudi et un Fox qui gueule pour sortir dedans. Ouïe ouïe, c’est un 2 sur sa plaque, il vient juste d’acheter son auto. Mais alleï, c’est quand même une bagnole allemande, hein ? Alors ça peut aller.
À ce qu’il paraît que les Français ils achètent que des Deuch ou des Pijot. Et ils ont des phares jaunes pour qu’on les reconnaît bien. Des flierefloeiters moi je dis.
Le Lowieke se marre sur la banquette arrière. Ses poepa-moema sont encore de la vieille génération, ils savent même pas qu’en France on roule en C4 électrique ou en Zoé. Lui, il sait tout ça grâce aux réseaux sociaux et au matraquage de la pub sur son smart dernier cri. Il sait même que Poutine souffre d’hémorroïdes comme Napoléon, pourtant lui il va plus rarement à cheval, il préfère les tanks. Le contournement de Paris s’avère difficile.
Potverdoumme, Treene, c’est pire que chez nous. Leur ring il a plein de portes mais il y a personne qui sort.
Ils appellent ça leur périph. Tu sais quand tu rentres mais pas quand tu sais sortir, fieu, ici c’est comme le parking du Heysel les jours où il y a match international. Une fois que tu es dedans tu dois t’arrêter mais tu es obligé de rester dans ton auto. Alleï couraach, tiens regarde, c’est marqué autoroute du soleil. Nous c’est ça qu’on a besoin. Orléans leur a paru semblable à Bruxelles. Une ville avec des rues où tu te perds et qu’il y a janvermille pas une plaque pour te dire ton chemin. Tu tournes en rond et finalement tu gares ta voiture un peu n’importe où car tu as drôlement attrapé soif.
Pour trouver une demi-gueuze ici ça va pas être facile.
Nous sommes au pays du vin, monsieur, le vin de Loire est de réputation mondiale.
Oué, oué, men, ça vaut quand même pas une bonne lambic net sortie du tonneau, t’sais. Alleï, donne seulement un verre pour goûter et un cafè pour madame.
Crème ?
Hauda crème ? Tu vas pas mettre de la crème la glace dans son cafè, dis, tu viens de Liége ou quoi ? Je sais pas mais vous causez pas comme nous, vous autres, et vos manières, c’est pas non plus clair et net.
Laisse, hein, Jef, ilfaut toutgoûter, toiduvinetmoidu cafè à lacrème. Pourle ket ça sera uncacolac, astableeft.
Le Jef regarde son ballon de rouge avec une déception non dissimulée : Ocherme dis ! Juste un tout petit verre comme ça. Un sloek et c’est vide, cameroet. Et tu va me faire payer pour ça ? Chez nous tu reçois un 33cl sans faux col. Tu sais m’en apporter trois ou quatre comme ça tellement j’ai soif.
Gênée, Treene appuie un coude discret sur le bras de son mari :
Dis Jef, on va aller au boulanger ici à côté pour acheter à manger, et j’ai vu un boucher là plus loin.
Tu veux un pistolet fourré ?
Non peut-être ? Même deux t’sais, car si ils mangent autant qu’ils boivent ici, tu dois pas recevoir beaucoup dans ton assiette.
Chez le boulanger, le couple s’extasie devant l’étal :
Oïe dis, tu as vu tous les pains français qu’il a ce peï ?
Tous mes pains sont français, madame. Sans exception. Farine du pays exclusivement.
Il ajoute avec un sourire narquois :
Même l’eau et la levure sont français.
Oué mais moi je voudrais quatre pistolets. Deux pour mon mari et un pour le ket et un pour moi. Indécis, le boulanger se gratte la tête :
Je suis boulanger, madame, pas armurier.
Awel ça c’est une bonne. Je te demande pas des revolvers je te demande des pistolets.
Le visage du boulanger vire au rouge de Loire :
Désolé, madame, je ne vous comprends pas.
Ça là, dans le bac, c’est ça que je veux.
Des petits pains ? Des picolos ?
Non de twie, Treene, laisse tomber ! Il dit que ses pains sont français mais lui il est resté un peu trop longtemps au four, et quand tu lui causes il comprend pas la moitié. Alleï, prends ses petits pains français, paie et on s’en va.
Horeusement qu’on paie en euros, dis, qu’est-ce que ça devait être avant !
Chez le boucher, c’est Jef qui dirige la manœuvre :
Salue, makker ! Une livre d’américain préparé, s’il te plaît.
…
Podekke Treene encore un qui vient du Filikistan ouje sais pas quoi ! Il a bien troiskilos d’américain devant lui et il sait même pas qu’est-ce que c’est. Tu sais quoi ? Moi je reviens plus par ici ! Il disent tous qu’ils sont Français et ils comprennent même pas leur langue. Mets une fois ta tête tout près de ça.
Chez nous, même Brahim de la rue du Réservoir tu sais causer normalement avec lui, pas comme avec ces omnuzele avec leurs petits pains français.
Ils onttout demême entr’aperçu Amboise– c’est unpeucommelechâteau deBouillon –et Chenonceau – janvermille il plonge comme ça dans l’eau, tu dois faire attention quand tu te penches à la fenêtre – et se sont extasiés devant Chambord :
Awel ça c’est grand, dis ! Et le Susse Pommier il habite tout seul là-dedans ? J’espère qu’il a une trottinette électrique pour aller d’un côté à l’autre car aussinon il doit avoir des crampes à ses mollets le soir, ce peï.
Lorsqu’ils retrouvent leur belle capitale, les Zoegemeel ne se sentent plus de joie et s’empressent d’aller manger une carbonade au faro chez Ploegmans, non mais qu’est-ce qu’ils croivent, ces Français ? La bonne gastronomie, c’est dans les Marolles, avec un (ou deux ou trois) bon(s) verre(s) de gueuze pour arroser.
Pour paraphraser Boileau (qui il faut déjà être pour s’appeler comme ça ?) moi je dis : « il n’est de bon bec que de Brusselles. »
Ara.
Georges Roland
* voir « Je zwanze donc je suis », paru aux éditions Le Livre de votre Région
Petit rappel : Les expressions bruxelloises utilisées dans les textes se basent sur les travaux de Louis Quiévreux, de Jean-Pierre Vanden Branden et de Jean-Jacques De Gheyndt, d'autres me viennent de mon père. Je les remercie tous vivement.
CONCERT : CARMEN REVISITÉ
François Gremaud a entrepris de revisiter Carmen de Bizet, l'une des figures féminines tragiques les plus emblématiques des arts vivants classiques. Carmen, opéra renommé, narre l'histoire d'une jeune bohémienne rebelle et séductrice, destinée à une tragique fin, assassinée par son ancien amant. Dans sa démarche singulière, axée sur l'élévation de la pédagogie au rang d'art, l'auteur et metteur en scène propose une "réduction" de l'œuvre de Bizet, spécialement conçue pour une interprète unique, en l'occurrence Rosemary Standley, chanteuse du groupe Moriarty. Sur scène, elle partage non seulement le récit de Carmen, mais aussi l'esthétique musicale et textuelle de cet opéra, ainsi que le contexte historique de sa création. Malgré le dénouement tragique de l'intrigue, l'expérience promet d'être empreinte de joie et d'émerveillement. Ces émotions naissent de la magie propre aux arts dits vivants, qui, contre vents et marées, persistent à célébrer le bonheur profond d'exister dans le monde. Les arts vivants continuent ainsi à défier les sombres aspects de la réalité pour offrir une célébration constante de la vie. Une performance à découvrir au Théâtre National du 9 au 13 avril 2024. Voyez plus de détails sur le site www.theatrenational.be
Boulevard Emile Jacqmain, 111-115 à 1000 Bruxelles
THÉÂTRE : LE PRÉSENT QUI DÉBORDE
La contrainte àl'exode dans plusieursrégionsdumondeest une réalitépoignantequi touchedes millions de personnes. Les causes de cette migration forcée sont nombreuses et complexes, allant des conflits armés et des persécutions aux conditions économiques difficiles, aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques. En Afrique, certains pays font face à des situations politiques instables, des conflits ethniques et des violations des droits de l'homme, poussant de nombreux individus à chercher refuge ailleurs. Les conditions économiques précaires, la corruption et l'absence d'opportunités peuvent également contraindre les populations à entreprendre des voyages périlleux à la recherche d'une vie meilleure. Par ailleurs, les effets du changement climatique ont des répercussions dévastatrices sur de nombreuses régions du monde, où des phénomènes tels que la désertification, les sécheresses et les inondations compromettent la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Ces facteurs
environnementaux contraignent souvent les gens à abandonner leurs foyers et à chercher refuge ailleurs. L'exode forcé n'est pas uniquement une réalité africaine ; il sévit également dans d'autres parties du globe. Les conflits au Moyen-Orient, les crises humanitaires en Amérique latine, les conditions de vie difficiles enAsie du Sud-Est sont autant de causes qui poussent des individus et des familles à entreprendre des déplacements dangereux. Pendant un an, Christiane Jatahy est allée à la rencontre de ces existences contraintes à l’exil. De la Palestine au Liban, en passant par la Grèce, l’Afrique du Sud et le Brésil, la cinéaste et metteuse en scène brésilienne a recueilli les témoignages de réfugiés sous le prisme d’Homère et de son Odyssée. Elle leur donne la parole dans un espace vivant, sensible, où le spectateur devient partie prenante de la création artistique. Deuxième opus d’un diptyque dont Ithaque - Notre Odyssée 1, constituait le premier volet, Le Présent qui déborde aborde la suite de cette plongée dans un univers dont le public lambda ignore tout ou presque.Adécouvrir au Théâtre National du 25 au 27 avril 2024. Toutes les modalités pratiques ont été mises en ligne sur le site officiel www.theatrenational.be Boulevard Emile Jacqmain, 111-115 à 1000 Bruxelles
André Metzinger
THÉÂTRE : ZORRO
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro,Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois !
Personne n’a oublié les paroles de la chanson du générique de la série “Zorro”, produite par les studios Disney et qui a longtemps bercé nos oreilles. Depuis, le héros masqué a vécu d’autres aventures sur grand écran, en bande dessinée et à la télévision, sans jamais nous lasser de sa présence qui, du bout d’une lame, traquait les méchants pour faire triompher la justice et redonner une note d’espoir aux pauvres gens. Qui mieux qu’Othmane Moumen pour camper ce héros sur les planches, après ses prestations réussies dans “Chaplin” et “Le tour du monde en quatre-vingts jours. Un comédien doué d’un mimétisme extraordinaire et capable d’évoluer tel un funambule sur n’importe quel fil tendu. L’acteur était une évidence pour Thierry Debroux, au moment de débuter l’écriture de cette pièce inédite. Il fallait absolument éviter de raconter des épisodes vus et revussur petit commesur grand écran et porter un regard neuf sur le personnage, sans pour autant réinventer une grammaire qui déboussolerait les fans de toujours. L’opportunité surtout de faire connaître le redresseur de torts à la nouvelle génération qui a été biberonnée à coups de Pikachu et autre Dora l’Exploratrice. La pièce débute avec un Zorro quarantenaire qui n’a rien perdu de sa détermination, mais qui aspire à une existence rangée, même s’il sait que le mal règne partout. Une fois encore, il sera amené à sortir de son repaire pour faire face à l’injustice. Catherine Couchard et Émilie Guillaume ont conjugué leur talent pour mettre en cette histoire remplie de rebondissements et de bagarres, le tout chorégraphié de manière extrêmement visuelle, presque cinématographique, dans des décors de toute beauté qui évoquent le Mexique d’autrefois, dans la pure tradition des filmsd’aventure. Un spectacle à découvrir au Théâtre du Parc du 25 avril au 25 mai 2024. Découvrez tous les détails pratiques sur le site www.theatreduparc.be Rue de la Loi, 3 à 1000 Bruxelles
Daniel BastiéTHÉÂTRE : LE MISANTHROPE
Pour la troisième fois au Théâtre Royal du Parc, et avec le succès que l’on sait, Patrice Mincke s'empare de l'un des textes les plus célèbres du répertoire de Molière : « Le Misanthrope ». Foin cette fois, de sujets d’ordre domestique où sont livrées à notre risée des études de caractère cinglantes qui suscitent les bienfaits. Ici s’engage un délicat débat de société : Philinte ou Alceste ? Dixit La Bruyère : « Ne nous emportons point contre les hommes en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l’amour d’eux-mêmes et leur oubli des autres : ils sont ainsi faits, c’est leur nature : c’est pouvoir supporter que la pierre tombe ou que le feu s'élève » (De L’homme) Philinte, pour sa part est … catégorique « Et mon esprit n’est pas plus offensé de voir un homme fourbe, injuste, intéressé que de voir des vautours affamés de carnage, des singes malfaisants et des loups pleins de rage. »
Ce nouveau « Misanthrope » millésimé 2024 est une splendeur d’interprétation et de jeu théâtral. Acrobatiques, les comédiens jouent tous « haut et sans filets » avec l’énergie de la jouvence et du renouveau théâtral éternels. Ici, on est au sommet de l’art, dans un gratte-ciel de la ville moderne, avec les nuages pour témoins… Et l’herbe tendre pour la tentation. Femmes et marquis s’ébattent dans de superbes liaisons dangereuses. Pas moins de 1.808 alexandrins volent avec saveur exquise et modernité, La troupe est éblouissante, jetant à tout moment des brassées de rires parmi les spectateurs. Que du bonheur.
Touché coulé : Alceste, le super-héros de la rumination atrabilaire a une faiblesse. Il a sans le moindre scrupule déclaré la guerre à Philinte, son meilleur ami, l’accusant de comportements hypocrites avec de vains quidams, au nom de la politesse. Mais en même temps, le voilà paradoxalement envahi par un brûlant désir de reconnaissance et d’intimité avec sa jeune maîtresse, une glamour girl frivole qui manipule ses courtisans avec une adresse aussi féroce qu’ingénue. Solaire, sulfureuse, pleine de verve, la Gossip Girl occupe la scène avec une énergie démentielle. Mais que donc est venu faire Alceste dans cette galère ?
Dès la première scène, il enrage : « Je ne trouve partout que lâche flatterie, / Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie » On penche bien sûr aussitôt pour Alceste, nous qui vivons dans un monde en plein dérèglement planétaire, nous qui sommes glacés d’effroi devant l’effondrement de nos modes de vie, de nos valeurs. Ne sommes-nous pas assaillis de sujets qui fâchent, comme jamais on aurait pu être fâché ? Même l’essence de notre pensée humaine semble être en danger… Mais, voyez, vigoureuse à jamais, malgré tous ses défauts et les accusations graves qui l’accablent et la confondent, Célimène, intrépide Pauline Desmet, ne baissera pas la tête et voguera sur les vagues de la modernité. N’ayez aucune crainte pour elle !
« Moi, renoncer au monde avant que de vieillir, / Et dans votre désert aller m’ensevelir ! » Majestueux, les colosses de l'économie numérique GAFA président à la mise-en-scène et la scénographie. Ce miroir nous force à regarder en face le monde qui change. À nous, cependant, les aînés ... et les suivants, de continuer à transmettre perles et joyaux du passé, comme ces illustres textes du patrimoine culturel français, mais, se mettre en travers ? Alceste souffre-t-il d’un défaut d’hubris doublé d’un douloureux aveu d’échec devant le monde en marche ? Or, qui n’a jamais pu entraver l’évolution ? Bref, notre Alceste est un formidable paquet d’humanité, et c’est pour cela qu’on l’aime, lui et son merveilleux interprète, nul autre qu’Itsik Elbaz avec à ses côtés, un être d’une tout aussi belle tranche, d’une rare sensibilité pourincarner la sagesse et la modérationde Philinte: Stéphane Fenocchi. Quant à Molière, il est tour à tour les deux, non ? Et vous, qu’en penserez-vous ? Une pièce à voir au Théâtre du Parc jusqu’au 6 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.theatreduparc.be
Rue de la Loi, 3 à 1000 Bruxelles
Dominique-Hélène Lemaire
THÉÂTRE : LES FEMMES DE BARBE-BLEUE
Dans l'obscuritéducabinet secret deBarbe-Bleue, unlieu interdit etsinistre, réside le lourd fardeau des vies éteintes. Les murs témoignent silencieusement des destins tragiques de toutes les femmes qu'il a aimées avant de les conduire à une fin funeste. Chacune de ces âmes maudites murmure sa propre histoire, une histoire de séduction et de trahison. Au commencement, ily avaitl'excitationetl'éclat séduisant deBarbe-Bleue qui captivait leur cœur. Elles nous révèlent comment elles ont été ensorcelées, comment ses mots doux les ont envoûtées, les conduisant sur le chemin de l'amour, une route pavée de tromperies. Les récits résonnent du doux murmure des promesses brisées et des serments trahis. Puis vient le piège, l'enfermement dans les couloirs secrets de son monde. Elles racontent la terreur qui a pris racine en elles, de quelle manière elles ont découvert la véritable nature de celui qu’elles chérissaient, un monstre caché derrière le masque d'un amant passionné. L'angoisse grandissante, la conscience de leur captivité et l'incapacité de s'échapper forment une toile sombre autour de leurs récits. Ces femmes, maintenant liées par la tragédie commune de leur destin, cherchent des fins alternatives. Elles explorent ensemble des scénarios imaginaires et des échappatoires qu'elles n'ont pas pu prendre de leur vivant. À travers ces récits réinventés, elles s'entraident dans l'au-delà, cherchant une libération posthume de la prison éternelle où Barbe-Bleue les retient. Les murs du cabinet secret deviennent le théâtre de leur résilience, dont chaque narration partagée se métamorphose en une bougie vacillante dans la pénombre. À travers ces témoignages de souffrance et de courage, les protagonistes tentent d’aller au-delà de leur tragédie commune, aspirant à une rédemption nécessaire. Pauline Stassin, Marie De Potter, Savina de Gerlache, Ophélie de Traux et Maud Burrus donnent vie à ce spectacle mis en scène par Thibaut Nève et Thibault Packeu et présenté au Centre Culturel d'Auderghem du 10 au 20 avril 2024. Voyez davantage de détails sur le site www.ccauderghem.be
Boulevard du Souverain, 183 à 1160 Bruxelles
Sam Mas
THÉÂTRE : LE SONGE
La Compagnie Les nouveaux disparus va inaugurer son nouveau chapiteau flambant neuf sur la Place De Brouckère pour lareprésentation desonnouveau spectacle « Le songe » !Plusieursjoursdemontage et de (re)démontage seront nécessaires pour maîtriser ce théâtre mobile conçu pour accueillir encore plus de public lors de ses représentations. Dans Le Songe, le public se retrouve plongé au sein d’une troupe théâtrale sélectionnée pour l’adaptation de la célèbre pièce de Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été. D’abord sceptiques quant à l’orientation de la mise en scène, des tensions émergent entre la metteuse en scène Lila et son équipe. Elles seront vite écartées lorsque certains artistes accueillent incognito dans le théâtre… des migrants en détresse. L’occasion de découvrir des extraits de la pièce de Shakespeare, mais l’intérêt de cette quasi-adaptation réside davantage dansles thématiques du spectacle qui vont de la solidarité à l’empathie, sans omettre l’humanité. Bien entendu, il s’agit d’une réécriture fidèle du texte original, pensée comme une comédie dramatique destinée à faire autant rire qu’à émouvoir L’idée est d’amener les spectateurs à quitter le chapiteau avec un élan d’espoir. Les représentations se dérouleront du 12 au 20 avril 2024. Découvrez les détails pratiques sur le site www.lesnouveauxdisparus.be
Place de Brouckère à 1000 Bruxelles
OPÉRA : RIVOLUZIONEE NOSTALGIA
Dans ce projet en deux parties, les plus beaux passages musicaux de seize opéras de jeunesse de Giuseppe Verdi ont été réunis pour former la trame d’une nouvelle histoire. Focalisé sur deux périodes – la fin des années 1960 et le début du XXIe siècle –, le récit explore le sentiment de camaraderie, le tumulte de la jeunesse, la violence, la défense de certains idéaux, abandonnés ensuite au profit du confort. Séparés par le temps, unis par leur passé commun etunmystère irrésolu, les protagonistes tentent de distinguer levrai du faux dans leurs souvenirs. Ces deux soirées distinctes, qui font la part belle aux grandes scènes chorales du maître italien, notamment avec le « Va, pensiero » de Nabucco, sont portées par une distribution regroupant deux générations de chanteurs spécialistes des rôles verdiens. Fin des années 1960. Une vague croissante d’agitation sociale envahit l’Europe. Trois amis, Carlo, Giuseppe, et Lorenzo, militent auseindumêmemouvement contestataire. Touslestroisgravitent autour de Laura, jeune violoniste et activiste. Alors que la protestation se transforme peu à peu en affrontement physique avec les autorités, des conflits personnels et sentimentaux naissent aussi entre les membres du groupe, et la réalité semble prendre le pas sur les idéaux de résistance pacifique de Laura. Dès lors, jusqu’où ira son engagement ?
Fin des années 2000. Un vernissage a lieu dans une luxueuse galerie d’art, où l’exposition est consacrée aux mouvements protestataires des années 60. Parmi les invités figurent Carlo, Giuseppe et Lorenzo, qui se retrouvent après des années de séparation. Au sein de l’installation, un documentaire contenant des images de leur jeunesse révolutionnaire est projeté. Et l’ombre de Laura, disparue quarante ans plus tôt, plane sur la soirée. Chacun des protagonistes se remémore une version différente de ce qu’il s’est passé… Cela se déroule à La Monnaie jusqu’au 7 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.lamonnaie.be
Place de la Monnaie à 1000 Bruxelles
OPÉRA : ALI
Nul ne fuit par plaisir. Ali a douze ans quand il quitte la Somalie. Il emprunte la dangereuse route qui mène de la Corne de l’Afrique au cœur de l’Europe. En chemin, des amitiés se lient malgré les épreuves, l’espoir côtoie l’horreur. Il lui faut traverser plusieurs pays, un désert et la Méditerranée, au milieu de centaines de migrants en quête d’un avenir meilleur. Quand il arrive, seul, à la gare de Bruxelles-Midi en 2019, ne connaissant pas un mot de français ni de néerlandais, il a quatorze ans…
Cette épopée est l’histoire vraie d’Ali Abdi Omar, adaptée en opéra par le compositeur et artiste multimédia Grey Filastine et le metteur en scène Ricard Soler Mallol. Réalisée en collaboration avec Ali lui-même, avec la musique de Filastine, Walid BenSelim et Brent Arnold, cette création reconstruit avec émotiontouteslesétapesde sonvoyage. Une expérience sensorielle oùmusiqueélectronique, voix, instruments à cordes et à vents, percussions et danse rendent un vibrant hommage à la résilience d’un jeune garçon forcé, comme tant d’autres, de quitter sa famille et son foyer pour survivre. Un opéra à applaudir au KVL du 21 au 27 avril 2024. Plus de détails sur le site www.lamonnaiedemunt.be
Rue de Laeken, 146 à 1000 Bruxelles
HUMOUR : LAURALAUNE
Laura Laune, humoriste belge au talent singulier, s'est imposée sur la scène comique avec son humour décalé et provocateur. Née en 1986, cette artiste atypique a conquis le public français avec son audace et sa capacité à aborder des sujets sensibles avec légèreté. Dès son passage remarqué dans l'émission "La France a un incroyable talent" en 2017, Laura Laune a suscité l'attention par son style débridé et son humour noir. Ses sketches mêlent l'absurde, la satire sociale et des commentaires caustiques sur la condition humaine. Elle jongle avec les tabous et les préjugés, les confrontant de manière franche et directe. Son spectacle "Le diable est une gentille petite fille" a confirmé son statut d'humoriste iconoclaste. Laura Laune utilise l'humour pour questionner les normes sociales et explorer les côtés sombres de l'existence, tout en conservant une authenticité déconcertante. Pourtant, derrière la façade humoristique, l’artiste dévoile une sensibilité certaine. Ses talents de musicienne et de chanteuse enrichissent son répertoire, ajoutant une dimension supplémentaire à sa performance. Elle utiliselamusiquepouraccentuer ses blagues et créer une expérience comique unique. Bien que son humour puisse diviser en raison de sa nature provocatrice, Laura Laune a réussi à établir une connexion avec un public qui apprécie son originalité et son courage. Son approche franche et sans compromis a ouvert des discussions sur la liberté d'expression dans le domaine de l'humour. Elle incarne une nouvelle génération d'humoristes qui repoussent les limites et remettent en question les conventions. Avec son charme déconcertant, sa blondeur de jeune communiante et son regard angélique, elle enfonce toutes les portes. Elle sera au Cirque Royal le 13 avril 2024 pour encore faire grincer des dents et déclencher d’énormes éclats de rire. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Willy SmedtHUMOUR : FRANÇOIS PIRETTE
François Pirette, humoriste belge aux talents multiples, a conquis le cœur du public avec son humour décalé et sa capacité à faire rire aux éclats. Né en 1953, il a bâti une carrière exceptionnelle en jonglant avec les subtilités du langage, l'absurde et les situations du quotidien, devenant familier des dimanches soirs sur RTL-TVI, capable de fédérer un panel de téléspectateurs fidèles depuis des décennies Son style unique, mêlant stand-up et sketches, a fait de lui l'une des figures incontournables de l'humour en Belgique francophone, excellant dans l'art de raconter des histoires loufoques, parsemées de jeux de mots ingénieux et de situations cocasses. Son langage visuel et gestuel, ainsi que sa capacité à incarner une variété de personnages, ajoutent une dimension supplémentaire à ses performances. Depuis ses débuts sur les planches dans les années 80, François Pirette a exploré divers formats, de la radio à la télévision en passant par le théâtre. Son humour, teinté de bon sens et d'auto-dérision, séduit un large public. Il aborde des thèmes universels avec une légèreté qui permet à chacun de se reconnaître dans ses anecdotes. Il faut dire qu’avec quarante ans de carrière au compteur, une collection de records d’audience inégalés et plus d’une cinquantaine de spectacles et shows de télévision, il est aujourd’hui plus qu’une figure familière, devenant une part de notre patrimoine à lui tout seul. Après nous avoir bluffés avec un show virtuel inédit, écrit et réalisé seul en pleine pandémie (souvenez-vous du salut final
qui nous aura tous laissés sans voix !), il nous revient cette fois pour de vrai avec un nouveau spectacle qui promet encore de ravir les fans qui se comptent désormais sur trois générations et qui s’intitule : X, Y et Z. Une performance à applaudir au Cirque Royal le 15 avril 2024. Référez-vous aux détails pratiques sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be
Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Willy SmedtHUMOUR : FRANÇOIS MOREL
Jean-Michel Ribes est le premier à avoir fait appel à François Morel, en lui confiant en 1988 le rôle du groom dans sa série télévisée « Palace ». L'année suivante, l’acteur a intégré la troupe des Deschiens sur Canal+. Sa carrière est lancée ! En tant que comédien de théâtre, François Morel a brillé dans des rôles divers, naviguant entre classiques et créations contemporaines. Sa présence scénique magnétique et son jeu raffiné ont été salués par la critique et le public. Il a également prêté sa voix à des personnages d'animation tel Rantanplan Sa plume s'est exprimée à travers l'écriture. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont des recueils de chroniques et des romans. Sa sensibilité littéraire transparaît dans ses textes, empreints d'une poésie délicate et d'une observation fine de la société. En musique, il s'est aventuré dans la chanson avec succès. Ses albums, porteurs de textes ciselés et de mélodies envoûtantes, reflètent sa diversité artistique. Ses chansons, parfois mélancoliques, parfois humoristiques, dévoilent une palette émotionnelle riche. Son nouveau spectacle « J’ai des doutes » prend le titre d’un de plus fameux sketches de Raymond Devos, qui interrogeait l’univers, la folie de l’existence et l’incommunicabilité avec son talent inégalé. Fasciné par ce grand clown au «grain de folie capable d’enrayer la mécanique bien huilée de la logique, de la réalité, du quotidien , François Morel s’est plongé corps et âme dans sa prose pour inventer un spectacle musical en son hommage. Son tact pour évoquer « cet amour de jeunesse », son plaisir du verbe et sa propension à flirter avec la poésie sonnent comme une promesse d’un temps suspendu. S’il resta le souffle coupé devant cet homme en apesanteur, gageons que ses mots accompagnés au piano par Antoine Sahler donneront le vertige. Le charme de ce duo inséparable est à applaudir au Cirque Royal le 17 avril 2024. Découvrez les détails pratiques sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Guy DuguetHUMOUR : ANNE ROUMANOFF
Dans son spectacle "L'expérience de la vie",Anne Roumanoff se présente comme une observatrice taquine et enjouée des bouleversements majeurs qui façonnent notre société contemporaine. Elle soulève avec humour et sarcasme des questions sur la maturité et la curiosité, se demandant si être une femme d'expérience signifie simplement avoir accumulé des années ou si cela implique toujours être en quête de nouvelles expériences. Le fil conducteur de ce spectacle réside dans la capacité de l’humoriste à disséquer les évolutions de notre société. Elle explore avec finesse l’évolution du langage, les comportements et même les nouveaux métiers qui ont émergé dans un contexte en perpétuelle mutation. Au cœur de ce spectacles, on découvre une coach américaine spécialisée dans les relations de couple, offrant ainsi une satire décapante des tendances actuelles en matière de conseils amoureux. Les contes de fées subissent également une réinterprétation délirante, tandis qu'un poème caustique dédié aux influenceurs fait écho aux préoccupations de notre époque hyperconnectée. Anne Roumanoff n'épargne pas non plus l'actualité politique et sociale, parsemant son spectacle de commentaires délicieusement sarcastiques. Sa perspective unique et affûtée transforme les sujets sérieux en anecdotes humoristiques, tout en invitant le public à réfléchir de manière légère sur le monde qui l'entoure. Son humour piquant et sa vision lucide font de ce spectacle une expérience divertissante et réfléchie à découvrir le 18 avril 2024 au Cirque Royal. Voyez les détails pratiques sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Guy DuguetHUMOUR : ANTHONY KAVANAGH
Venu de Québec, Anthony Kavanagh s'est imposé comme un champion du rire, capable de réchauffer les cœurs et de faire oublier les tracas quotidiens. Il a débarqué sur la scène humoristique française avec un dynamisme contagieux, prêt à conquérir le public hexagonal, belge et suisse. Son dernier spectacle, prévu au printemps à Bruxelles, promet d'être une explosion de joie et de bonne humeur. Sous le titre évocateur « Happy », Anthony Kavanagh entend répondre à celles et ceux qui doutent du bonheur, de tous les bonheurs ! Une question cruciale qui réclame assurément une réponse hilarante. Il se présente donc comme un bienfaiteur de l'humour, un homme venu du froid pour apporter sa dose de chaleur et de rires au public francophone. Cet artiste incarne le showman par excellence, jonglant avec les mots, les mimiques et les expressions pour créer un spectacle vivant et interactif. Il a la capacité rare de transformer ses expériences personnelles en moments comiques universellement appréciés, touchant le cœur du public tout en le faisant éclater de rire. Cinq ans que vous ne l'avezpasvu, autantdirequ'ilenadeshistoiresàvousraconter le 19 avril 2024 au Cirque Royal. Découvrez toutes les informations complémentaires sur le site www.cirque-royalbruxelles.be
Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Henri BodsonTHÉÂTRE : LES PIGEONS
Voilà la première pièce de théâtre écrite par Michel Leeb, qui met en scène une situation hilarante impliquant deux comédiens ratés et rivaux, contraints de partager un casting. Les protagonistes, joués par Francis Huster et Michel Leeb lui-même, incarnent des personnages faussement amis, offrant au public une comédie teintée d'autodérision et de puérilité inconsciente. L'action se déroule dans la salle d'attente d'un appartement transformé en agence de casting. Sur un canapé au cuir suranné, trône Serge (Michel Leeb), vêtuen matador, arborant une moustache grise et affichant une assurance démesurée. En contraste, Bernard (Francis Huster) se présente comme discret, sentimental et modeste, ayant également une expérience dans des rôles mineurs. Ces deux comparses, amis depuis quarante ans, ont partagé les hauts et les bas de la télévision, auditionnant aux côtés de grands acteurs pour des rôles souvent insignifiants. Le texte propose une comédie sur les coulisses du métier d’acteurs, mêlant fauxsemblants et complicité feinte entre deux hommes qui ont roulé leur bosse sans jamais connaître le vedettariat. L'histoire prend un tournant inattendu lorsqu’une femme surgit de la nappe opaque des souvenirs, venue proposer un projet qui réveille le passé des deux bonhommes. La comédie bascule alors dans le fantastique, avec humour et malice, offrant une revanche aux femmes. Une comédie entre rires et émotions avec, également, Chloé Lambert et Philippe Vieux à voir au Cirque Royal le 20 avril 2024. Découvrez toutes les informations complémentaires sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
CONCERT : GOLDMAN MANIA
L'influence de Jean-Jacques Goldman dans la chanson actuelle est indéniable et continue de marquer les générations. Bien que dépourvus de longs cheveux et ne présentant aucune ressemblance physique, des musiciens actuels ont choisi de reprendre le meilleur de son répertoire, en adoptant une voix au timbre et une qualité d’interprétation qui donnent l’impression d’être à un concert du vrai JJG ! Cette volonté de partager la passion et le respect envers cet artiste emblématique se manifeste à travers cet hommage quidébarquecheznous, aprèsavoirconquisl’hexagone.Ceshowpromet uneexpérienceexceptionnelle, avec des instrumentistes hors pair, recréant magistralement les arrangements musicaux caractéristiques et originaux. Malgré l'absence physique du créateur de tous ces tubes, l'énergie et l'émotion sont préservées, transportant les spectateurs dans l'univers musical inimitable de Goldman. L'initiative va audelà de la simple reproduction musicale en aspirant à recréer l'humour, la mise en scène, le partage et l'ambiance des tournées légendaires de Jean-Jacques Goldman et font que cette célébration ne se limite pas à une simple transposition, mais vise à capturer l'essence même de ce qui a fait de JJG une icône. Les retours du public confirment sans équivoque que ce spectacle est considéré comme brillant. Ainsi, le rendez-vous à Bruxelles devient une occasion de revivre les moments magiques d’une époque. Les fans peuvent s'attendre à une soirée mémorable, bercés par les mélodies intemporelles et transportés dans l'univers unique de cet artiste exceptionnel. Un moment de communion qui a été fixée le 27 avril 2024 au Cirque Royal. Voyez tous les détails concrets sur le site www.cirque-royal-bruxelles.be Rue de l’Enseignement, 21 à 1000 Bruxelles
Raphaël Hautecœur
CONCERT : STARACADEMY
La Star Academy, concept érigé pour découvrir de nouveaux talents musicaux, revient sur le devant de la scène avec une toute nouvelle saison depuis mars 2024. Cependant, cette fois-ci, l'expérience ne se limite pas aux écrans, car une sélection d'élèves prometteurs aura l'opportunité exceptionnelle de partir en tournée à travers la France et la Belgique. Baptisée "StarAcademy Tour 2024", cette édition promet d'emmener le spectacle directement aux fans, investissant les plus grandes salles de concert. Les candidats choisis au cours des primes auront ainsi l'occasion de partager avec le public les moments forts de la saison, interprétant en live les plus grands titres qui ont marqué leur parcours à la Star Ac. Ce show exceptionnel ne se contentera pas de reproduire les performances de l'émission, mais il offrira également un grand spectacle multi-artistes baigné par une diversité qui saura satisfaire tous les goûts. Le public aura ainsi l'opportunité de revivre les émotions intenses de ce qu’il a vu dans la petite lucarne, mais également de découvrir de nouvelles facettes artistiques et des surprises inattendues. Enfin, l’occasion d’applaudir certaines stars de demain dans une course à élimination sur la scène de Forest National le 6 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.forest-national.be Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
Sam MasCONCERT : STARMUSICAL
Préparez-vous à vivre une expérience musicale hors du commun avec Starmusical, un spectacle époustouflant qui revisite les plus grands succès des meilleures comédies musicales des cinquante dernières années. Cet événement exceptionnel, mettant en vedette des acteurs, des chanteurs et des acrobates talentueux, se tiendra bientôt chez nous, promettant une soirée magique et mémorable. Sur scène, entendez-vous à être transporté à travers le temps et les genres, avec des interprétations vibrantes des plus grands titres des comédies musicales emblématiques. De Hair à Priscilla Folle du Désert the musical, en passant par Notre Dame de Paris, Mamma Mia, Les Dix Commandements, Mozart, Roméo et Juliette et bien d'autres encore. Une madeleine de Proust qui fera revivre la magie de ces productions exceptionnelles. Que vous soyez un fervent amateur de ce type de spectacles ou que vous découvriez cet univers pour la première fois, il a l’heur de rassembler le meilleur du meilleur pour que la fête soit belle, que la musique résonne et que l'émotion soit au rendez-vous. Ne manquez pas cette sorte de bestof qui vous transportera dans un tourbillon de sons, de danses et de souvenirs agréables. Une performance live à acclamer à Forest National le 21 avril 2024. Regardez les détails mis en ligne sur le site www.forest-national.be
Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
Michel Weyo
CONCERT : QUEEN EXTRAVAGANZA
Le groupe, qui tourne depuis plus d'une décennie, est composé d'un casting de musiciens talentueux, tous triés sur le volet par Roger Taylor et Brian May. Queen Extravaganza est réputé pour ses tournées aux États-Unis, au Canada, en Australie, à Hong Kong, au Brésil et en Europe. Ce show spectaculaire présente plus de vingt classiques du groupe : Bohemian Rhapsody, Another one bites the dust, Crazy little thing called love, Under pressure, We will rock you, We are the champions, A kind og magic, Radio Ga-ga, Something to love, Killer queen, etc. Malgré la disparition prématurée de Freddie Mercury, Queen reste l’un groupe de rock emblématique qui a marqué l'histoire de la musique depuis sa formation en 1970 à Londres, grâce à son mélange innovant de rock, de pop, de glam et d'opéra. Au fil du temps, il demeure un pilier de la variété, célébré pour sa créativité sans limite, son ingéniosité musicale et son impact indélébile sur la scène musicale mondiale. Sa musique continue d'inspirer des générations entières, faisant de lui un véritable monument dans le marbre des meilleures ventes de disques. Legroupehommageofficiel àQueenvousdonnerendez-vouslevendredi 12avril2024àForest National. Si vous êtes ou curieux, référez-vous au site www.forest-national.be
Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
André Metzinger
CONCERT : STARS 80
Personne n’y croyait et pourtant ! Depuis que le concept a été mis en place, la tournée "Stars 80", véritable voyage dans le temps musical, s'est imposé comme l'un des événements incontournables pour les amateurs de la musique des eighties. Lancée il y a quelques années, l’idée a connu un succès phénoménal en rassemblant sur scène des artistes emblématiques de cette décennie légendaire. La magie réside dans sa capacité à ramener le public à l'âge d'or de la musique pop. Des tubes inoubliables, des looks excentriques et une énergie débordante caractérisentchaquespectacle. Lesartistesquiontmarquétouteunegénération montent sur scène pour offrir au public une plongée nostalgique au cœur de leur jeunesse. Des icônes de la variété se succèdent sur scène, ravivant les souvenirs et les émotions des jeunes d’hier et d’avant-hier. L’occasion de retrouver en live les stars qui ont boosté les charts et dont on a entonné les refrains à tue-tête. Au programme de cette dernière édition : Sabrina, Patrick
Hernandez, Emile et Images, Jean-Pierre Mader, Vivien Savage, Zouk Machine, Début de Soirée, Zouk Machine, Partenaire Particulier et quelques invités de dernière minute. Le spectacle, soigneusement orchestré, combine performances, effets spéciaux et jeux de lumières pour recréer l'ambiance électrique des concerts d’alors. Une grande messe qui sera célébrée à Forest national le 19 avril 2024. Voyez comment vous procurer votre ticket via le site www.forest-national.be Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
Louis StrabelsHUMOUR : JEFF PANACLOC ADVENTURE
Partez à l’aventure avec Jeff Panacloc ! Ce voyage contient beaucoup d’humour, entouré d’un univers musical et d’un décor sur mesure. Grimpez dans la nacelle et laissez-vous emporter pour un grand voyage. Pour ce spectacle inédit, c’est avec une émotion non dissimulée que Jeff Panacloc vous invite à embarquer dans sa nouvelle attraction. Bienvenue dans la « Jeff Panacloc Adventure » ! Attachez vos harnaisdesécuritéetlaissez-vousguiderparJeff, Jean-Marcet leursnouveauxamis, tousplusdégénérés les uns que les autres. Entouré d’un univers musical et d’un décor sur mesure, Jeff vous réserve une performance redoutable avec un humour sans concession ni interdit dont lui seul a le secret. Jeff et JeanMarc ont hâte de vous retrouver. Quand on veut très fort quelque chose on finit toujours par y arriver. La preuve le samedi 20 avril 2024 sur les planches de Forest National. Si vous êtes fan de son humour impertinent, voyez tous les détails sur le site www.forest-national.be Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
CONCERT : PATRICK FIORI
Patrick Fiori, chanteur d'origine corse, incarne l'excellence dans l'univers de la variété française depuis plusieurs décennies. Né le 23 septembre 1969 à Marseille, il a su conquérir le cœur du public avec sa voix puissante et émouvante, ainsi qu'avec son charisme sur scène. Dès ses débuts au cours des années 90, il s'est distingué par sa capacité à interpréter un florilège de genres musicaux, allant de la pop au rock, en passant par la chanson française. Son premier album, "Puisque c'est l'heure" (1994), a marqué le début d'une carrière exceptionnelle. Cependant, c'est en 1998 qu'il atteint une renommée nationale avec sa participation à l'opéra rock "Notre-Dame de Paris", où il incarne le personnage de Phoebus. L'album "Chrysalide", sorti en 2001, consolide sa place dans le paysage musical, révélant la diversité de son talent. Patrick Fiori a également représenté la France à l'Eurovision en 1993 avec la chanson "Mama Corsica", démontrant son attachement à ses racines corses. Son engagement artistique et sa quête perpétuelle de nouveaux défis l'ont conduit à collaborer avec de grands noms de la musique, tels que Jean-Jacques Goldman. Ensemble, ils ont créé des titres inoubliables comme "Belle" en duo avec Tina Arena.Au fil desannées, l’artiste a élargi son répertoire en explorant des thèmespoignantset universels. Sa chanson "Je sais où aller" aborde les questions d'identité et de quête de soi, reflétant une profondeur émotionnelle qui caractérise son œuvre. Sur scène, Patrick Fiori captive son public avec une présence charismatique et une énergie communicative. Ses concerts sont de véritables expériences musicales, où il revisite ses succès tout en présentant de nouvelles compositions. Si vous souhaitez l’acclamer, il sera à Forest National le 21 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.forest-national.be
Avenue Victor Rousseau, 208 à 1190 Bruxelles
Sam Mas
FESTIVAL : (PAS SI) FRAGILE
(Pas si) Fragile ! the Next Performance Art Generation est un tremplin biennal, mettant en lumière de jeunes artistes impliqués dans l’art de la performance, avec une formule spécifique à chaque édition. La version 2024 se déroulera au StudioThor, porteur duprojet depuis2020, aux Halles de Schaerbeek et à la Balsamine. On y découvrira de jeunes artistes issu·es des écoles d’arts visuels de WallonieBruxelles (La Cambre, ERG, ISAC, Le 75, Beaux-Arts de Liège,Arts2…) Ces écoles consacrent en effet une partie de leur cursus à l’art performance, répondant ainsi à la dynamique nouvelle de ces pratiques dans le champ artistique professionnel. En 2024 l’opération s’étendra à la présentation de travaux de jeunes artistes venus d’Europe : Finlande, Grèce, Irlande, Pologne et Slovénie.Au total, une trentaine de jeunes artistes composeront ce programme intensif de trois jours, au croisement des pratiques d’ici et de deux projets internationaux : Performing Identity et Time For Live Art. Voyez la programmation complète sur le site www.balsamine.be
HUMOUR : VIRGINIE FORTIN
Issue du milieu de l’improvisation, Virginie Fortin devient, en 2007, une joueuse régulière à la LNI. En 2009, elle se rend à Chicago puis à Toronto pour étudier à la célébrissime école d’improvisation Second City. Après le succès critique et (presque) populaire de « Du Bruit dans le Cosmos », son premier spectacle, elle présente son deuxième one-woman-show, dont le titre suggère qu’il sera beaucoup plus personnel et sans doutemême plus drôle.Toujoursdansun stylemi-philosophiemi-blague, quelque part entre l’existentialisme et l’humour, il a été conçu tel un voyage à travers le temps, la vie,et les feelings qui font que, au final, c’est bizarre d’être quelqu’un de toute façon. A priori, ça n’a techniquement rien de drôle, l’espace-temps. Mais un monologue de l’humoriste montréalaise rend le concept hilarant. D’entrée de jeu, sous un ciel étoilé, elle installe le ton et entend nous parler de ses pensées existentielles et de notre présence sur Terre, le temps qui passe, celui de l’enfance, celui de la vie qui suit. Il s’agit bien sûrdesongenre d’humour bien àelle. Qu’elleévoque parentalité, anxiété, stress, études, privilèges, réussite… chacune de ses vannes fait naviguer entre réflexion profonde et rire aux éclats. VirginieFortin n’est pas une humoriste engagée. Son humour d’observation, comme elle l’appelle, n’est pas volontairement militant. Mais quand même ! Entre existentialisme et humour, elle a choisi son camp ! L’existentialisme comme matière à rire. Soyez présents au Centre culturel d’Uccle le 6 avril 2024 pour l’applaudir. Découvrez les détails complémentaires sur le site www.ccu.be
Rue Rouge, 47 à 1180 Bruxelles
THÉÂTRE : PARTI EN FUMÉE
Dans Parti en fumée, Othmane Moumen tente de déchiffrer l’énigme de son père. Il y a six ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal ! Depuis, il ne lui reste qu’un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Comme un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope. « Le poumon, c’est l’organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il.Alors, jeme demande… Pourquoi il s’inflige ça ? Pourquoi il n’arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd’hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Ce n’est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suisallé l’interroger. Je l’ai enregistré. J’ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. » Lors d’un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propresmainsundoubledesonpèrepourlefaireparler.Cetempsgagné sur la mort est une occasion pour lui d’approfondir l’enquête, de laisser son père se raconter par l’intermédiaire de la marionnette, avant qu’il ne parte définitivement en fumée … Othmane Moumen livre un dialogue attendrissant et non dénué d’humour entre un fils et son père. Une performance à applaudir le 9 avril 2024 au Centre culturel d’Uccle. Voyez toutes les informations complémentaires sur le site www.ccu.be Rue Rouge, 47 à 1180 Bruxelles
THÉÂTRE JEUNESSE : LAGNEAU
Ça y est, la peinture est enfin terminée ! Jan (Van Eyck) y a travaillé longtemps. Des jours ! Des semaines ! Des mois ! Dans les moindres détails, il a cherché les meilleures couleurs, la plus belle composition et, aujourd’hui, le nouveau chef-d’œuvre est enfin finalisé, prêt à être admiré par tous.
Mais, sans rien pouvoir expliquer, « l’agneau » a disparu. Que s’est-il passé ? Il y a un trou dans le tableau ! Avec sa bouille et ses expressions inimitables, un personnage loufoque mène l’enquête. Une bulle de poésie visuelle où les enfants rencontrent le beau, la dérision et l’intelligence de l’art dès le plus jeune âge. Le mystère de la disparition de l’Agneau mystique à portée de caniche … Voilà un spectacle écrit et interprété avec malice et intelligence par Déborah Marchal. Il s’adresse au jeune public et est à découvrir du 23 au 24 avril 2024 au Centre culturel d’Uccle. Voyez toutes les informations complémentaires sur le site www.ccu.be
Rue Rouge, 47 à 1180 Bruxelles
CIRQUE : RÉALITÉS
Après les formidables Evidences inconnues, présentées en 2021 au CCU, Kurt Demey revient défier les lois du vraisemblable. Sachez-le d’emblée : en sortant de Réalités, on pense avoir compris certaines choses, on a des soupçons sur certains points, mais il y a beaucoup d’éléments qu’il faudra accepter de ne pas maîtriser. Avec ses fidèles complices, le contrebassiste Joris Vanvinckenroye et le photographe Fabien Gruau, Kurt Demey amène l’ici là-bas, fait passer le passé pour du présent et transforme l’absence en présence. Au point que l’on se demande s’il ne serait pas capable de lire dans le futur. Réalités offre un bouleversement des sens qui rappelle qu’il ne faut pas forcément croire tout ce qu’on voit et que ce que l’on voit n’est qu’une petite partie de ce qui est. De quoi perdre positivement les pédales. Et s’il y avait des failles dans le réel ? Vertige mental assuré le 25 avril 2024 au Centre culturel d’Uccle. Voyez toutes les informations complémentaires sur le site www.ccu.be
Rue Rouge, 47 à 1180 Bruxelles
THÉÂTRE : UNE IDÉE GÉNIALE
Arnaud forme un couple heureux avec Marion. Mais un jour, en visitant un appartement, il se rend compte que sa dulcinée craque pour l'agent immobilier. Quelques jours plus tard, totalement par hasard, il croise dans la rue le parfait sosie de ce jeune homme. Lui vient alors une idée formidable : il l'engage, lui demande de se faire passer pour le véritable agent immobilier et de jouer au goujat, afin de dégoûter Marion. L'affaire se corse lorsque débarque le frère jumeau du sosie ! Après le succès de « J’ai envie de toi », Sébastien Castro se pose plus que jamais en héritier de Georges Feydeau. Il livre ici une pièce de boulevard pure, comme on l'aime, où les situations ubuesques et les quiproquos s'enchaînent à un rythme effréné́. Pour cause : le metteur en scène et comédien incarne lui-même les trois sosies et met toutenœuvrepourquecestroispersonnagesnesecroisent jamais. Une pièce menée tambour battant et remarquablement menée. La mécanique implacable ne laisse aucun temps mort et déroule avec efficacité et inventivité des situations aussi incongrues qu’hilarantes. « Une idée géniale » est un excellent remède à la morosité pour une soirée pleine de quiproquos et de rebondissements ! José Paul, Sébastien Castro, Agnès Boury et Laurence Porteil sont à applaudir du 9 au 14 avril 2024 au Centre culturel d’Auderghem. Voyez tous les détails supplémentaires sur le site wwwccauderghem.be
Boulevard du Souverain, 183 à 1160 Bruxelles
THÉÂTRE : LE COUP DE PELLE
Dans un petit village reculé, Stéphanie Spielberg, une auteure de renom spécialisée dans les romans d'épouvante, décide de s'isoler dans un manoir de province, afin de trouver l'inspiration pour son prochain chef-d'œuvre. Le manoir, cependant, n'est pas aussi tranquille qu'elle l'aurait espéré. Dès son arrivée, elle est accueilliepar NestorCogne, ledirecteurexcentrique et passionnéde l'hôtel local. Nestor, grand admirateur des œuvres de Stéphanie, voit en sa présence une opportunité en or pour promouvoir son établissement. Il est bien décidé à faire de son hôtel le cadre idéal pour le nouveau roman de l'écrivaine, persuadé que cela attirera une clientèle avide d'expériences paranormales. Cependant, Stéphanie, en quête de quiétude, n'est pas du tout enchantée par l'idée d'être l'attraction principale de l'hôtel. La tension monte alors entre la célèbre auteure et le directeur déterminé. Les rebondissements commencent lorsque Nestor, prêt à tout pour satisfaire Stéphanie, se retrouve impliqué dans des situations comiques et loufoques. Entre les tentatives farfelues de Nestor pour créer une atmosphère effrayante dans l'hôtel, les malentendus hilarants et les dialogues savoureux entre les deux protagonistes, la pièce prend des airs de comédie déjantée. Coup de pelle, coup de boule et coup de génie se mêlent dans un enchaînement de scènes où l'absurde côtoie l'hilarité. Stéphanie, loin de trouver la quiétude recherchée, se retrouve plongée dans une situation aussi hilarante qu'inattendue. La question devient alors cruciale pour le public : rire de cette absurdité délirante ou succomber à une fin inattendue. Entre rire et suspense, la comédie "Le coup de Pelle" offre aux spectateurs une expérience unique, les invitant à choisir entre l'éclat de rire et la surprise macabre. Une pièce où chaque coup, qu'il soit de pelle ou de génie, réserve son lot de péripéties dans ce manoir de folie. Elle est à applaudir le 18 avril 2024 au Centre culturel d’Auderghem. Voyez tous les détails supplémentaires sur le site wwwccauderghem.be Boulevard du Souverain, 183 à 1160 Bruxelles
Sam Mas
THÉÂTRE : MON VOISIN NU
De l’autre côté du boulevard Montparnasse, il y a un homme qui vit au sixième étage. Jusque-là, tout va bien, n’importe qui peut vivre au sixième étage du boulevard Montparnasse, sauf que cet homme là a une singularité : il vit nu ! Il ne se cache pas, ne s’exhibe pas et ne tire jamais les rideaux. Il ne quitte pratiquement jamais son petit appartement dans lequel, du matin au soir, il vit nu. Quand François, en face, a repéré cet étrange voisin, il n’arrive plus à travailler au roman qu’il débute. Il fait venir Victoire, son amoureuse, et Paul, son meilleur ami, pour leur montrer ce voisin effarant. Ils sont sciés. Le fait est qu’il y a de quoi être scié. Jusqu’au jour où … « Mon voisin nu » est une pièce de théâtre pétillante et singulière. Un pied de nez judicieux face à l'adversité. Un remède contre la morosité hivernale. Sous ses faux airs de clown au nez rouge, cette satire s’étire sur plusieurs degrés. L'auteur, Patrice Leconte, est célèbre côté ville en tant que cinéaste et réalisateur. On lui doit la fameuse saga « Les Bronzés » avec Gérard Jugnot, Michel Blanc et les autres, « Tandem », « Monsieur Hire », etc. « Mon voisin nu » a été bâti comme une mise en abîme perfectionniste et réjouissante. Une pièce dévorante d'humour. Patrice Leconte s'amuse comme un fou à nous bousculer avec cette histoire à la fois sociologique et psychologique et pointe du doigt nossidérations face à la marginalité. Cette comédie-vaudeville est riche de signaux. Qui est le plus nu ? Quel est le voyeur ? Être nu toute la journée, est-ce finalement anormal ? Le récit décortique nos conformités. Etsi être habillé devenait contre nature ?ArnaudTsamere, Cyrille Eldin et Pauline Lefèvre campent lespersonnagesprincipauxetsont àapplaudirle19avril 2024 auCentreculturel d’Auderghem. Découvrez tous les détails supplémentaires sur le site wwwccauderghem.be
Boulevard du Souverain, 183 à 1160 Bruxelles
Sam Mas
CONCERT : HOMMAGE À EDITH PAF PAR MORGANE
On se souvient de Morgane, révélée au public par Claude Barzotti dans les années 90, qui lui avait offert deux albumsàsuccès, dontletitre « Nousonveutdesviolons »l'a propulséeàl'Eurovision, représentant fièrement la Belgique. Les hits tels que « Un amour aussi grand », « Pieta », « C'est une histoire d'amour », « Comme tous les enfants du monde » et « Héloïse » ont également marqué sa carrière, la plaçant régulièrement dans les hit-parades. Durant deux décennies, elle a été la choriste vedette de son mentor lors de ses concerts. Aujourd’hui, elle signe son retour avec un gala entièrement centré sur le répertoire d’Edith Piaf, la grande dame disparue il y a plus d’un demi-siècle et qui a laissé des chansons devenues des classiques. Dans un spectacle empreint d'émotion et de nostalgie, elle interprète magistralement les plus grandes chansons de la Môme : « La vie en rose », « Non, je ne regrette rien », « Milord », « Mon manège à moi », « Padam Padam », « La foule », « Hymne à l'amour » et bien d'autres. Portant avec grâce l'héritage musical d’Edith Piaf, Morgane brille sur scène et émerveille son public avec un talent intemporel, prouvant que la passion pour la musique demeure une source inépuisable de création et d'émotion. Vous pourrez l’applaudir le 28 avril 2024 au Centre culturel d’Auderghem. Voyez les informations complémentaires sur le site wwwccauderghem.be Boulevard du Souverain, 183 à 1160 Bruxelles
Sam Mas
THÉÂTRE : ENTRACTE
Voilà une pause entre deux moments d’agitation, un arrêt qui offre une place à la divagation, et c’est ici le récit de deux solitudes : celles d’une actrice et d’un acteur, maquillés, costumés, accessoirisés, mais sans partenaire et sans public. Revêtus des habits des rôles shakespeariens qu’ils ont joués ou rêvés de jouer – ceux d’Elisabeth Ire, d’HenryV, de Macbeth, deLady Macbeth, d’Hamlet, de Roméo, de Juliette -, usant d’eux comme d’un bouclier pour se protéger de leurs angoisses, ils cherchent, loin des théâtres éteints, à résister à l’étouffement de l’isolement, retrouver du sens à leurs destinset à ne pas tomber dans l’oubli. Reclus l’une et l’autre dans leur cabane respective, ils effectuent inlassablement les gestes du quotidien, qui, sans jamais perdre en force, s’atténuent au fil du temps et de l’usure des corps affaiblis, faute de n’expérimenter que le nécessaire : manger, dormir, se changer, se laver. Entracte c’est le pari audacieux de revivre l’enfermement pour mieux s’en libérer : Lady Macbeth renverse du ketchup et la voilà avec les mains ensanglantées, Hamlet coupe du saucisson et le voilà avec un poignard dans la main. Un spectacle qui n’hésite pas à tirer les ficelles de l’absurde et du poétique pour nous plonger dans un univers de fantaisie dans lequel Delphine Bibet et Alexandre Trocki excelleront à n’en pas douter. Une pièce à découvrir au Théâtre Les Martyrs du 6 au 12 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.theatre-martyrs.be
Place des Martyrs, 22 à 1000 Bruxelles
THÉÂTRE : FROU-FROU, UNE VIE SAUVAGE
Louis est un homme un peu esseulé. Bénévole dans uncentre de revalidation pour oiseaux, il croise une cane blessée, à l’œil vif mais fuyant, dont il va prendre soin chez lui et qu’il nomme Frou-Frou. Pourrat-elle voler de nouveau ?Au prix de quelles péripéties ? Et dans cette rencontre lumineuse et poignante, qui aide l’autre finalement ? Premier texte du recueil Nous sommes à la lisière consacré aux alliances délicates entre la vie sauvage et le monde des humains, Frou-Frou, une vie sauvage, parabole d’une émancipation conjointe, étonne, bouscule et touche. Avec sa lucidité coutumière, Caroline Lamarche aborde les enjeux contemporains de la biodiversité tout en déployant une « histoire de bêtes » aussi concrète qu’extraordinaire. Elle nous enjoint àla nécessité de protéger le vivant, elle nous dit la violence sous-jacente de notre monde, la difficulté à s’y faire une place, nous alerte du risque aussi d’avoir un jour un ciel sans volatiles ; son écriture ramifiée trouve en Gaëtan Lejeune l’interprète idéal d’une narration aérienne et précise. Un seul en scène sur le fil, intime et fluide, mais aussi vif et sauvage, sur les interdépendances de l’animal et l’humain, et leurs fragilités mutuelles. En prise constante avec la terre, Frou-Frou, une vie sauvage nous fait rêver très haut, sourire au cœur. Un spectacle à découvrir au
Théâtre Les Martyrs du 9 au 26 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.theatremartyrs.be
Place des Martyrs, 22 à 1000 Bruxelles
THÉÂTRE : LE MYSTÈRE DU GANT
Mon mari pourrait surgir à toutmoment, et nous trouver là tousles deux, étendus, nus, l'un contre l'autre ! Moi, sa femme, et toi, son principal concurrent, son ennemi ! « J’aime faire rire. Pour moi, c’est une politesse. » dit Léonard Berthet-Rivière. Quiconque a vu ou verra le spectacle qui plonge dans les arcanes d’une histoire abracadabradantesque, trouvera ce jeune homme et sa complice Muriel Legrand de fait immensément polis. Qu’on en juge un peu : soit un vaudeville à table (ou presque), quatre actes, treize personnages, un acteur et une actrice ; soit une vendetta ourdie par Gérard contre son concurrent Raymond, le jour où celui-ci vient enlever sa maîtresse, Inès, femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond vient demander la main de Sophie, la fille de Gérard, enceinte jusqu’au yeux. Tous les ingrédients d’un vaudeville roboratif et d’une folle journée réunis sous la plume magistrale de Roger Dupré dans laquelle s’engouffrent l’actrice et l’acteur surfant sur l’absurdité d’une partition frénétique où la fantaisie mène le bal, et dans lequel on passe de la lecture savoureuse à deux têtes à une danse endiablée à mille bras. Symbolique et poétique, loufoque mais jamais dingue, Le mystère du gant pousse la tradition vaudevillesque à son paroxysme, touche l’absurde et ne se refuse aucune astuce pour nous redonner goût aux histoires. Un pied denez salutaireà lasériositéet à la morosité qui fait beaucoup de bien à applaudir du 16 au 26 avril 2024 au Théâtre Les Martyrs. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.theatre-martyrs.be Place des Martyrs, 22 à 1000 Bruxelles
THÉÂTRE : MACC(H)ABÉES
Se préparer à la mort, c'est plonger au cœur de l'existence avec une conscience aigüe de notre propre finitude. Dans le spectacle Macc(h)abées, la mort n'est pas abordée de manière métaphorique, mais plutôt dans toute sa réalité corporelle. Le spectacle explore les recoins du deuil, de l'adieu, et du rapport complexe que nous entretenons avec un corps devenant progressivement moins productif. Les protagonistes de Macc(h)abées font face aux questionnements profonds liés au choix de la mort. À travers une période de recherches approfondies, notamment sur la question de l'euthanasie, le spectacle nous entraîne dans des expériences immersives, troublantes mais indispensables. Il invite le public à plonger dans l'intimité du soin des morts, une tâche délicate et nécessaire, souvent occultée dans notre société. Les rencontres bouleversantes avec des médecins, des patients, des psychologues et des professionnels de la mort sont au cœur de cette exploration. Macc(h)abées ne se contente pas de narrer l'histoire de la mort, mais plutôt celle de l'impossible rencontre avec elle. Les acteurs nous guident à travers des scènes poignantes, révélant les fragilités et les forces qui émergent lorsque la vie touche à sa fin. Le spectacle ne se limite pas à une réflexion sur la mort, il offre une plongée profonde dans le sens que nous donnons à la vie. À travers les expériences et les engagements des personnages, il interroge la signification de notre existence. La mort devient ainsi le catalyseur d'une exploration existentielle, incitant le public à réfléchir sur ses propres expériences et choix de vie. Macc(h)abées souligne la nécessité de regarder en face la réalité de la mort, de la comprendre et de l'accepter comme faisant partie intégrante de notre existence. Ce n'est pas seulement un acte final, mais une transition inévitable qui donne un sens particulier à chaque moment que nous vivons. En fin de compte, se préparer à la mort devient une invitation à vivre pleinement, à apprécier chaque instant, et à construire un sens profond et personnel à notrepropre existence. Unepièce à découvrir au Rideau deBruxellesdu 16 au27avril 2024. Découvrez les informations pratiques sur le site www.lerideau.brussels
Rue Goffart, 7a à 1050 Bruxelles
André
MetzingerDANSE : NOS FEUX
Deux figures sont en quête d’exploration. Emplis de violence gracieuse, entre amour et haine, ces deux corpscherchentleurvoie.Atraversleurpériple, ilsattaquent et défendentdesterritoires, ilsydécouvrent le cratère d’une montagne. En éruption, ce volcan délivre le feu. La lave rouge nourrit leur rage intime et délivre leur voix. Dans une atmosphère en tension oùrien n’est prévisible, les deux performeurs nous embarquent dans leur voyage, interchangeant constamment leurs rôles pour en faire un jeu chorégraphique absurde, un duo exaltant entre cruauté et douceur. Nos Feux déploie ce qui bouillonne à l’intérieur d’un volcan imaginaire et de deux corps : lave, pulsions, désirs, chansons, rêves et visions. Une création à applaudir au Marni les 9 et 10 avril 2024. Découvrez davantage d’informations sur le site www.theatremarni.com
Rue de Vergnies, 25 à 1000 Bruxelles
DANSE : MAPART D’OMBRE
« Mon physique est la pièce maîtresse de mon parcours » Surscène, uncorpshorsnormedéfieles codes de la danse et les lois de la physique. Danseur et chorégraphe, Sofiane Chalal l’assume sans ambages : « On me rencontre deux fois, comme si mon corps prenait toute la place, même la mienne. » Cette dualité presque schizophrène entre sa vie sur scène et sa vie à la ville est le sujet de Ma part d’ombre, son premier spectacle en tant que chorégraphe et son premier solo. Presqu’un rite initiatique, où il est question de sujets très personnels, donc universels : le corps comme allié et ennemi, et le paradoxe, parfoisstimulant, parfois douloureux, entre ce que nous percevons de nous-mêmes et ce que voient les autres. Sofiane Chalal les aborde avec beaucoup de sensibilité, et une gestuelle caractéristique qui charrie à la fois la puissance du hip hop et la fragilité du mime. Aussi à l’aise dans les battles que dans les théâtres, à la fois lauréat de nombreux concours et interprète pour Farid Berki, Brahim Bouchelaghem et Christophe Piret, auteur de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux qui sont autantde courts métrages chorégraphiques, il bouscule toutes les idées reçues et ne rentre dans aucune case. Il se met ici à nu dans une proposition qui mêle danse, texte et image, et explore à sa manière singulière et intuitive la position de l’artiste et la façon dont la scène le transforme. Un spectacle à découvrir au Marni les 26 et 27 avril 2024. Voyez toutes les informations pratiques sur le site www.theatremarni.com
Rue de Vergnies, 25 à 1000 Bruxelles
CONCERT : TRIO WAJDI RIAHI
Après un premier album qui a séduit autant la presse que le public, le trio de Wajdi Riahi revient avec un nouveau répertoire. Si les nuances orientalespeuvent toujourstransparaitre, c’est biende jazz affirmé et actuel qu’il s’agit ici. Bien entendu, c’est la mixité qui donne toute la saveur et la singularité à ce groupe. La complicité est évidente entre le contrebassiste (Basile Rahola), le batteur (Pierre Hurty) et le pianiste.Avec eux, on ne sait plusde quel côté de l’Atlantique nous sommes, ni sur quelles rives dunord de l’Europe ou d’Orient on s’enivre d’effluves iodées ou de parfums sucrés. Avec eux, la fête peut exploser à tout moment. La musique devient frénétique, les doigts du pianiste cavalent sur le clavier, percussions et contrebasse imposent un groove unique… puis elle s’assagit. Elle reprend son souffle, respire et nous laisse des étoiles plein les oreilles. Si les voyages sont pleins d’émotions, le jazz en propose aussi beaucoup. Le touché net, le phrasé dense, la musicalité et le sens du suspens déployés rappellent The Bad Plus, Brad Mehldau, voire E.S.T. Quant aux vocalises émaillées de modulations du pianiste, elles renforcent le caractère oriental de la musique. Situé au carrefour du jazz moderne et contemporain, le trio propose une musique sophistiquée, mélodieuse et contemporaine, qui met l’accent sur les sons acoustiques des instruments. Il est à applaudir le 30 avril 2024 au Marni. Voyez toutes les informations pratiques sur le site www.theatremarni.com
Rue de Vergnies, 25 à 1000 Bruxelles
CONCERT : REQUIEM -MOZART
Le Requiem deMozart, chef d’œuvre àlafoisposthume, emblématiquedesonauteur, et mythiquequant à sa propre mort à trente-cinq ans, est le fruit d’une commande anonyme passée en juillet 1791, et achevée après sa mort cinq mois plus tard, par ses élèves Joseph Eybler et Franz Xaver Süssmayr. Ce n’est qu’en 1827 que son épouse Constance révéla les modalités d’achèvement d’une commande auréolée de mystère, jusque dans la fragmentation des manuscrits autographes, et suscitant encore toujours de nouvelles révisions. Dans la présente version complétée par Süssmayr, le chœur sera véritablement mis à l’honneur, dans une lecture sondant les liens entre le texte musical et le texte sacré. L’Orchestre Zelig est composé de jeunes musiciens issus des Conservatoires Royaux belges qui se destinent à une carrière professionnelle. C’est au Conservatoire que les liens se sont tissés entre eux et le chef d’orchestre Diego Borrello. C’est naturellement que, soutenus par la CoCoF depuis 2015, ils ont continué à collaborer sur de multiples projets allant de Mozart à la musique contemporaine. L’ensemble vocal Gran Cantoria rassemble deux chœurs dirigés par Diego Borrello : Gran Legato, de Grand-Leez, et Cantoria Lirica de Forest. Il est composé de chanteurs amateurs qui évoluent dans ce mélange subtil de bonne humeur et d’esprit d’exigence. Gran Cantoria figure depuis 2018 au catalogue Art et Vie au niveau « Excellence ». Ce concert est organisé au bénéfice de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, avec le soutien du Rotary Club de Belgique est présenté à Flagey le 13 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.flagey.be
Place Sainte-Croix à 1050 Bruxelles
CONCERT : QUATUOR LOUISE VAN DEN HEUVEL
La jeune Néerlandaise Louise van den Heuvel connaît une ascension irrésistible. Cela lui donne carte blanche pour constituer un tout nouveau quatuor, composé de jeunes musiciens qui, aujourd'hui, marquent chacun de leur empreinte le jazz belge. En bref : si vous voulez savoir ce qui se passe maintenant sur nos scènes, vous devez entendre Sonic Hug. C'est d'emblée un projet personnel pour cette artiste, qui a utilisé ses souvenirs pour de nouvelles compositions qu'elle interprétera avec d'autres musiciens qui l'inspirent. Hendrik Lasure (schntzl, An Pierlé Quartet, solo) est l'un des musiciens les plus recherchés et acclamés de sa génération. Le joueur d'anche irlandais Sam Comerford (Thunderblender, Hot Bath, AugustoPirodda) est tout aussi remarquablement présent dans des contextes variés. Le dernier morceau est le batteur Daniel Jonkers, connu de Profound Observer, et également actif dans d'innombrables coins du spectre du jazz. Ce tout nouveau groupe travaille actuellement sur un album qui sera présenté lors de la tournée. Van den Heuvel dit qu'il regarde vers le Grand Nord, avec des groupes comme ADHD comme source d'inspiration, mais il y aura sans aucun doute aussi beaucoup de groove. Etbeaucoup d’imagination, il nepourrait guère en être autrement chez ces musiciens. Un son à découvrir le 19 avril 2024 à Flagey Plus d’informations sur le site www.flagey.be
Place Sainte-Croix à 1050 Bruxelles
MUSIQUE : LIGETI DÉCONSTRUIT
Tout dans la vie de Florestan Bataillie tourne autour de la musique ! Il est un pianiste, compositeur et un conteur enthousiaste qui aime partager sa passion pour la musique classique avec le public. Depuis le piano, il plonge dans les œuvres phares du répertoire, les coupe jusqu'à l'os et donne aux auditeurs un aperçu unique de la vie et de l'œuvre de brillants compositeurs. Cette fois, il attaque György Ligeti, qui a travaillé sur son concerto pour piano pendant 8 ans de1980 à1988, faisant de cette partition une œuvre impressionnante en cinq parties pleines de défis rythmiques. Durant cette période, il a réinventé la technique du piano avec son premier livre Etudes et ces influences sont clairement perceptibles dans son concerto. Vous en apprendrez davantage sur le contexte historique, la structure de cette œuvre et les termes comme polymétrie et « aksak » n'ont plus de secrets. Que vous soyez déjà expert ou simplement curieux : tout le monde est le bienvenu et aucune connaissance préalable n’est requise ! Cela se passe à Flagey le 26 avril 2024. Voyez davantage de détails sur le site www.flagey.be
Place Sainte-Croix à 1050 Bruxelles
SPECTACLE : PAT PATROUILLE – EN AVANT LES PIRATES
La Pat' Patrouille est de retour sur scène avec une nouvelle aventure captivante, intitulée « En avant les Pirates ». La série télé, dont l'action se déroule principalement dans la ville pittoresque de La Grande Vallée (Adventure Bay en anglais), entre montagnes majestueuses, vastes plaines et étendues marines, offre aux fans une expérience live inoubliable. Au cœur de l'aventure, on retrouve les six intrépides chiots de la Pat' Patrouille : Marcus, Zuma, Ruben, Chase, Rocky et Stella, tous dirigés par le jeune et futé Ryder, âgé deseulement onze ans. Ensemble, ilsselancent dans une série d'exploitshéroïques, prêts àrésoudretouslesproblèmesqui surviennentdansleurcharmanteville. Cenouveauspectacletransporte le public dans une aventure musicale pleine d'humour et d'action. La maire Goodway organise une grande fête pour la Journée des Pirates à Adventure Bay, mais quand le Capitaine Turbot se retrouve piégé dans une caverne sombre, la Pat' Patrouille entre en action pour le sauver. La découverte d'une carte au trésorsecret de pirate déclenche uneaventure épique, avec Chase, Marcus,Ruben,Stella,Rocky et Zuma à la barre. Cependant, les choses prennent une tournure compliquée lorsque le maire Hellinger de Foggy Bottom décide de trouver le trésor en premier. La petite équipe de héros à quatre pattes doit alors prendre la mer pour sauver la situation, mettant en avant l'esprit d'équipe, la résolution de problèmes et le courage. Les enfants sont invités à rejoindre la Pat' Patrouille lors de cette nouvelle mission interactive, où le tout nouveau membre, Tracker, se tient prêt à relever les défis.
Le spectacle transporte les spectateurs à travers les lieux emblématiques de la série animée, démontrant qu’aucune tâche n'est tropdure et qu’aucun chiot pirate n'est troppetit !Une leçon d'entraideet dedéterminationquiprometd'enchanterlesfamilles et de créer des souvenirs mémorables. Alors, hissez les voiles et plongez dans l'univers captivant de la Pat' Patrouille les 27 et 28 avril 2024 à l’ING Arena. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.ing.arena.brussels
Avenue de Miramar à 1020 Bruxelles
Julie Plisnier
THÉÂTRE : LES PALMES DE MONSIEUR SCHUTZ
On se souvient du film. Un long métrage de Claude Pinoteau (“La boum” et “La boum II” avec Sophie Marceau) sortien 1997etdéfendu àl’écran par IsabelleHuppert, Charles Berlinget Philippe Noiret. Un succès moyen au box-office, malgré des qualités intrinsèques évidentes. La faute à un sujet relativement peu fédérateur pour le grand écran et qui n’intéressait pas ou peu une jeunesse en quête de superhéros ou de films d’action.Ala base, "Les Palmes de M. Schutz" est une pièce de théâtre écrite par Jean-Noël Fenwick, créée en 1993 et qui met en scène la vie du physicien français Pierre Curie et son épouse Marie, célèbres pour leurs recherches sur la radioactivité. Pas un sujet drôle, sauf si on l’analyse par la tangente et qu’on y insère quelques anecdotes ou qu’on fasse intervenir la truculence de l’un ou l’autre personnage mobile autour du couple. Ici, le professeur Rodolphe Schutz, qui brigue les fameuses Palmes, citées dans le titre, et qui font office de récompense prestigieuse décernée par le gouvernement françaispourhonorerlescontributionsexceptionnellesdansledomainedel'éducationet delarecherche. Le Schutzenquestion, protagonistefictif, incarne ici l'autorité et l'institutionacadémique.Afind’assurer sa promotion, il essaie par tous lesmoyens de s’attribuer les découvertes de ses subalternes. Sa dernière trouvaille pour doper le rendement du laboratoire : intégrer dans le laboratoire une étudiante polonaise du nom de Marie Sklodowska, que Pierre Curie est bien obligé d’accepter. De ce chercheur timide, intègre et réservé, Marie n’en fera qu’une bouchée. Avant même de comprendre ce qui lui arrive, Pierre voit son laboratoire transformé en cuisine où mijotent des plats slaves, où se fabrique de la dynamite destinée aux résistants polonais et où macère une vodka aux vertus explosives. Il comprend bien vite les réelles aptitudes scientifiques de la nouvelle venue, nécessaires pour satisfaire aux exigences de Schutz autant que pour relever le défi le plus hardi que la science dresse devant eux. Audrey D’hulster, Alexis Goslain, Catherine Decrolier, Frédéric Nyssen, Benoît Van Dorslaer et Marc De Roy incarnent avec conviction les protagonistes sur les planches, dirigés de main de maître par Cécile Florin. Une pièce à applaudir sans modération jusqu’au 7 avril 2024 au Théâtre royal des Galeries. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.trg.be
Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles
Daniel Bastié
THÉÂTRE : OUBLIER
« Oublier » de Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine, avec le portrait d'une famille en crise, réunie par la maladie d'Alzheimer qui consume leur mère, Juliette. Quatre sœurs, Jacqueline, Judith, Joanne et Micheline, convergent vers la maison maternelle lors d'une tempête de neige, traînant avec elles des années de rancœurs et de souvenirs douloureux. La pièce met en lumière la complexité des relations, exacerbées par une mère dominante etméprisante, dont le prénom imprègne celui destrois filles aînées. La souffrance des filles face à une mère ingrate transparaît et les vieilles blessures
ressurgissent, alors qu'elles tentent de faire face à la détérioration mentale de leur maman. Jacqueline, la fille aînée, se démarque en idéalisant la malade, même si elle admet ses défauts. L'ombre d'une carence affective plane sur le texte avec Micheline, la quatrième fille, présentant une amnésie sélective, résultat d'un traumatisme lié à un secret dévoilé par Juliette, et qui la prive de souvenirs émotionnels, ajoutant une dimension tragique à son personnage. La maison maternelle, décrite comme étouffante, devient le reflet des souvenirs d'enfance. Les lieux résonnent des échos de la jeunesse, mais aussi des tensions et des conflits refoulés. Le dialogue entre les sœurs révèle la difficulté à effacer les douleurs accumulées et à laisser derrière soi les blessures anciennes. La révélation du désir de Juliette de se faire avorter provoque un choc, entraînant la haine de Micheline envers sa mère. Les couloirs du passé familial sont parfois obscurcis par des secrets enfouis, dont les conséquences déchirantes de la vérité enfin révélée demeurent palpables des années durant. "Oublier" propose une méditation poignante sur la difficulté de faire face au passé, aux non-dits et à la maladie. Les personnages, tourmentés par leurs propres démons intérieurs, cherchent à oublier ce qu’ils ont traversé, mais la mémoire, parfois impitoyable, les confronte à une réalité incontournable. La pièce de Marie Laberge offre une exploration profonde et émotionnelle des liens familiaux, des traumatismes enfouis et de la quête universelle du pardon autant que de l'oubli. Stéphanie Moriau, Bernadette Mouzon, Loriane Klupsch, Amélie Saye et Simon Willame donnent vie aux protagonistes servis par la mise en scène de Michel de Warzée. Une performance à applaudir à la Compagnie royale Claude Volter du 27 mars au 21 avril2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.comedieroyaleclaudevolter.be
Avenue des Frères Legrain, 98 à 1150 Bruxelles
Paul HuetTHÉÂTRE : AND NOBODY ELSE
Cette création chorégraphique joint intime et universel And Nobody Else évoque la recherche d’une identité enconstantetransformation, une quêted’un«soi» libre dans une enveloppe étriquée. Ahmed Ayed, accompagné du chorégraphe et danseur Hamza Damra et du batteur et chanteur Timothée Philippe, explore ses questionnements identitaires, questionne la liberté d’être soi au- delà des masques qu’on s’impose. Est-ce que nous arrivons à atteindre pleinement notre identité profonde ou vivons-nous d’une série de compromis qui nous façonnent malgré nous ? Comment être nous-mêmes quand nous ne faisons que jouer des rôles que nous ne choisissons pas ? A travers le mouvement, la métamorphose constante du corps et de l’espace et la pulsation brute d’une batterie, …And Nobody Else nous emmène dans un voyage initiatique à la rencontre de différentes versions de soi-même. Une performance aux accents rock qui explore la frontière entre nos identités et la réalité qui nous entoure. Un spectacle à découvrir au Théâtre de la Vie du 19 au 27 avril 2024. Plus de détails sur le site www.theatredelavie.be
Rue Traversière, 45 à 1210 Bruxelles
THÉÂTRE : LES GRANDES MARÉES
A l ‘improviste, un père débarque chez son fils. Un an qu’ils ne se sont plus vus. Le fils est surpris. On devine une tension palpable. Aussi du ressentiment. Des blessures toujours à vif. Mais le père, lui, reste bonhomme et sourit. Il ne compte pas tarder. Il vient juste causer un peu. Un père, un fils qui ne se comprennent plus, c la chose arrive. Mais pourquoi cette urgence ? Le fils est-il en danger ? On sait bien qu’on n’est pas maîtres de nos enfants, même si on a du mal à les lâcher. Surtout quand on sent que quelque chose ne tourne pas rond et qu’on ne voit plus comment renouer le contact. Alors, on se répète : Pourquoi cela arrive à mon enfant ? Qu’est-ce que je n’ai pas vu, pas dit, trop dit... ? Se construisent-ils en miroir ? En opposition ? Et si leurs choix allaient à l’encontre de nos valeurs ? Ces questions sont assurément infinies. Pas les réponses ! Dans cette pièce, tous lesparents se retrouvent et tousles enfants comprennent, parce qu’un jour, ils ont voulu prendre la tangente. Mené comme un polar, ce suspense vous prend et ne vous lâche plus jusqu’au dénouement final. Une écriture magnifique, tendue. Une paire d’acteurs sur le fil du récit qui nous tendent le reflet de nous-même. Une histoire ordinaire de notre temps qui nous interpelle, car il s’agit de nos enfants. Une performance live à découvrir au Théâtre Le Public du 14 mars au 21 avril 2024. Référez-vous aux détails complémentaires sur le site officiel www.theatrelepublic.be
Rue Braemt, 64-70 à 1210 Bruxelles
THÉÂTRE : PRIMA FACIE
C’est l’histoire d’un procès. Celui de Tessa, une avocate pénaliste qui défendait des hommes auteurs d’agressions sexuelles. Elle était la meilleure de son cabinet, elle gagnait souvent et les faisaient acquitter. Une nuit, c’est elle qui est violée par un collègue, qu’elle aimait bien pourtant. Meurtrie dans sa dignité et dans sa chair, elle se retrouve à la place de celles dont elle n’a jusqu’ici pas tenu compte Commence alors son combat sans relâche pour que les victimes ne soient pluspunies deuxfois. D’abord agressées, puis traitées comme des accusées, obligées de se défendre. Sa connaissance de la machine judiciaire lui permet d’identifier et de dénoncer la source du problème. En l’occurrence, les lois censées protéger les femmes ont été édictées par des hommes et leurs sont, de fait, favorables. Succès mondial, auréolé de nombreux prix, Prima facie est un appel à s’engager pour la crédibilisation de la parole des victimes. Un récit puissant porté par une artiste concernée, qui tient en haleine de bout en bout. Un uppercut, une réflexion qui nous pousse à revoir la question du consentement, afin de faire évoluer un
système pour qu’il garantisse aux victimes des protections équivalentes à celles des agresseurs. Mathilde Rault, seule sur les planches du Théâtre Le Public du 12 mars au 23 avril 2024, défend bec et ongles le texte de Suzie Miller. Découvrez toutes les informations pratiques sur le site www.theatrelepublic.be Rue Braemt, 64-70 à 1210 Bruxelles
THÉÂTRE : LA CHATTE SUR UN TOIT BRÛLANT
C’est l’anniversaire de Big Daddy, propriétaire de la plus grande plantation de coton du Mississippi. Toute la famille se rassemble. Le patriarche est malade, le fils se noie dans le whisky, les autres se répandent en jérémiades, et Maggie, la belle fille au tempérament de feu, se débat comme une chatte surun toit de tôle brulant pour retrouver l’amour de son homme, et défier une famille rongée par les préjugés, la jalousie, la cupidité́. Dans la lumière aveuglante du sud américain, sur fond de fascination mêlée de répulsion pour la sexualité́ féminine, s’alternent des moments de violence et de sensualité́, de drôleries aussi. Car cette société́ prise dans les filets d’une morale extriquée, transpire le besoin de liberté́. Le combat d’une femme vibrante en quête d’amour dans une famille bâtie sur le mensonge et le dégout de soi. Une famille gangrenée par les ressentiments et les passions inassouvies. Où seul l’alcool permet d’affronter les démons inavouables. À l’heure où l’Europe cède aux sirènes réactionnaires, plongez dans les années 50, patriarcales et paternalistes, qui, sous des dehors de « trente glorieuses », invisibilisait les maux d’une société́ malade de sa toute-puissance et sa morale rétrograde. La colère d’une femme qui n’en peut plus du mensonge, de la dissimulation. Un spectacle comme un appel d’air, un coup de sang, un plaidoyer pour le droit d’être qui l’on est à voir au Théâtre Le Public du 4 avril au 18 mai 2024. Un classique de Tennessee Williams avec Emile Falk-Blin, Michel Kacenelenbogen, Cachou Kirsch, David Leclercq, Wendy Piette, Pierre Poucet, Tristan Schotte et Aylin Yay. Voyez toutes les informations complémentaires sur le site www.theatrelepublic.be Rue Braemt, 64-70 à 1210 Bruxelles
THÉÂTRE : KONTAINER KATS
Les Kat’s, c’est une bande de filles hors-la-loi, une bande de bras cassés un tantinet foireuses, un brin immorales, qui braquent une banque. Cinq femmes au bout du rouleau qui font un casse. Parce que faut prendre le blé́ là où il on le prend. C’est-à-dire dans les banques ! Mais, elles se retrouvent dans une planque avec les diams et ... une otage enceinte. Pour se sortir de ce guêpier faudra choisir, le chacun pour soi ou l’entraide. Reste à voir. L’argent ne faisant pas le bonheur des pauvres, elles manquent d’expérience et n’en touchent pas une en matière de hold-up. Faudra faire preuve de pas mal de sangfroid et d’une solide dose d’humour et d’audace, pour se tirer d’affaire. Un huis clos façon « Réservoir dog » de Quentin Tarantino, ça vous parle ? Remake d’une version présentée au Public en 1998, revoici les Kat’s. Une nouvelle bande de comédiennes se réapproprie le texte de Valérie Lemaitre et se lance dans l’aventure d’un braquage ... à la sauce belge. Elles sont sans foi ni loi, craquantes, drôles et punchies. Retrouvez avec bonheur les Kat’s dans une distribution au poil, pour tous les publics. Une distribution menée avec la rage aux poings par Mélissa Diarra, Morgiane El Boubsi, Jeanne Kacenelenbogen, Shérine Seyad, Chloé Struvay. Leur prestation est à voir au Théâtre Le Public du 12 avril au 18 mai 2024. Référez-vous à toutes les informations complémentaires sur le site www.theatrelepublic.be
Rue Braemt, 64-70 à 1210 Bruxelles
THÉÂTRE : GEORGES DE MOLIÈRE
Entre danse, musique et humour ravageur, une inventivité sans borne, au service d’un pur moment de jubilation théâtrale. Paysan enrichi, George Dandin a épousé Angélique, fille de Monsieur et Madame de Sotenville, un couple d’aristocrates désargentés. En échange de sa fortune, il a pu obtenir ce qui lui faisait défaut : un mariage, un rang, et surtout un titre, « Monsieur de la Dandinière ». Pourtant, rien ne se passe comme il l’avait espéré. Refusant cette union qui lui fait honte, son épouse le délaisse, et ses beaux-parents n’ont de cesse de lui faire comprendre qu’ils ne pourront jamais appartenir au même monde. Un jour, voyant Angélique tomber sous le charme d’un gentilhomme de passage dans la région, George tente maladroitement de démasquer sa femme pour rompre leur mariage, ce cruel marché de dupes qui le rend si ridicule. Mais la situation finit par se retourner contre lui… Trublionincontournable delascène belge francophone, la Clinic OrgasmSociety nous ahabitués depuis plus de vingt ans à son univers haut en couleur, d’une liberté déjantée. Une façon irrévérencieuse
d’aborder la création de plateau, volontiers exubérante et toujours extraordinairement festive. Jamais repu de nouvelles aventures théâtrales, le duo formé par Ludovic Barth et Mathylde Demarez a cette fois-ci décidé, pour la toute première fois, de se confronter à un texte de répertoire, et non des moindres: George Dandin L’unedespièceslesplussombresdeMolière, portrait auvitriold’unesociété
ensablée dans des règles et des convenances sociales écrasantes. Une farce tragique, aussi drôle que cruelle, sur le destin d’un homme impuissant et désespéré, pris dans un naufrage sans fin entre deux mondes qui ne parviennent pas à se rencontrer. Couronné meilleur spectacle de l’année 2022 aux prix Maeterlinck de la Critique, le « Grand Divertissement Royal de la Clinic Orgasm Society » fait son retour Musique live, costumes délirants, chorégraphies endiablées : ce George de Molière s’autorise toutes les outrances. Une relecture jouissive et iconoclaste, comme un pied de nez au classicisme, qui malmène les stéréotypes sexistes et les totems sociaux. L’histoire d’un monde qui tourne en rond sur lui-même, jusqu’à en devenir fou, et perdre pied dans une hallucination d’un humour ravageur. Clin d’œil malicieuxàlapastoralemusicaleet danséequi encadrel’intrigueoriginale, cecarnaval férocement loufoque nous offre un moment de pure jubilation théâtrale, servi par des interprètes d’une inventivité folle. Une relecture contemporaine de l’un des textes les plus cruels de Molière à découvrir au Théâtre
Varia du 4 au 13 avril 2924. Découvrez les informations pratiques sur le site www.varia.be
Rue du Sceptre, 78 à 1050 Bruxelles
THÉÂTRE : PUISSANT.E.S
La nuit venue, trois jeunes femmes se faufilent dans le noir. Ce qu’elles s’apprêtent à faire est interdit. Pourtant, rien ne peut les arrêter. Ni la police, qui rôde dans la ville. Ni cette peur, qui fait trembler leurs jambes. Ni le danger, qui n’est jamais bien loin. Ensemble, elles ne se dérobent pas. Elles tiennent bon, se protègent, se réchauffent. Elles soudent leurs destins pour passer à l’action. Elles avancent, corps furtifs bravant l’obscurité, jusqu’à ce mur immense qui leur servira de page blanche, pour écrire leur colère en lettres capitales. Dénoncer l’injustice, qui écrase leur monde et engourdit leurs muscles, en inscrivant desmots que chacun pourra lire, partager, peupler de ses propres peines, deses propres désirs. Des mots qui résonneront, qui réveilleront l’espoir et la puissance inouïe qui fait vibrer les corps lorsqu’ils se mettent en lutte. Des mots qui feront foule, lorsque le jour viendra … Que faire de notre rage, dans une société qui fait passer sa violence structurelle pour un mécanisme d’auto-défense, et considère les élans de résistance populaire comme un poison séditieux à combattre
sur-le-champ ? Tirant soninspiration del’engagement des colleuses d’affiches féministes et nourri d’échanges avec des adolescents lors d’ateliers de recherche, Puissant.e.s nous entraîne sur les traces de trois jeunes héroïnes contemporaines, aux prises avec labrutalité du monde. Rassemblées dans l’espace public, elles décident de rompre avec l’impuissance et de faire converger leurs combats pour mener une action considérée comme illégale : inscrire leur révolte sur les murs de la ville. Un groupe solidaire qui les renforce, et au sein duquel ces figures opprimées vont peu à peu mettre leurs corps en jeu. Des corps à nouveau habités, instinctifs et agiles, qui fusent, se soulèvent, courent, escaladent les obstacles et déchirent les interdits. Des gestes qui résistent et se déploient, porteurs d’une force insoupçonnée qui transforme leur rapport au monde et leur sert de tremplin pour retrouver la joie. Sur le plateau, les comédiennes Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie Vanderlinden, qui signe également la mise en scène de cette nouvelle création de la Compagnie 3637, tissent un imaginaire lumineux et combattif, d’une immense liberté, qui mobilise aussi bien les jeunes spectateurs que les publics adultes. Entourées de leur équipe, elles incarnent ce récit porteur d’alternative, qui s’infiltre dans les brèches de notre époque pour documenter une forme contemporaine de militantisme et questionner nos espoirs et nos indignations. Entre poésie brute et images fortes, passages musicaux et chorégraphies des corps en lutte, Puissant.e.s nous plonge au cœur d’une expérience intime et sensorielle, qui ravive ennousuneenvie certaine d’émancipation. Comment souder nos rages, et regrouper nos corps pour passer à l’action ? Découvrez-le au Théâtre Varia du 17 au 20 avril 2024. Découvrez les informations pratiques sur le site www.varia.be Rue du Sceptre, 78 à 1050 Bruxelles
THEATRE : BRÈCHES
Face à un choc émotionnel trop intense, il arrive à notre cerveau de disjoncter. C’est ce qu’on appelle la dissociation. Partant de cette expérience, Medea Anselin co-signe avec Alice Valinducq unpremier long spectacle, dans lequel le plateau est utilisé comme laboratoire d’exploration, pour recréer des liens entre le corps et l’esprit. Sur scène, les quatre interprètes AFAB (assignés au genre féminin à la naissance) questionnent la construction et la perception de leur propre corps. Ils tentent de se réapproprier leur paysage intérieur, influencé par la culture popdes années 90, SexySushi et LadyGaga, tout en célébrant l’héritage de Piaf et Barbara, rêvant de Lara Croft, mais pourtant bercés par des comédies romantiques. Tiraillés entre des idéologies néocapitalistes et écoféministes. Entre l’invention d’un monde plus inclusif, et la persistance d’un patriarcat qui les met sans cesse face à de nouvelles violences. Que faire de leur corps, qui transporte une mémoire peuplée de tant de paradoxes ? Entre l’imaginaire collectif dans lequel ils baignent, et les souvenirs traumatiques qui affectent leurs sensations, comment colmater les brèches que ces corps portent en eux, pour leur réinsuffler une capacité d’agir ? Portée par une écriture collective, Brèches agence des fragments de vie que les interprètes, en français et en catalan, déposent au creux d’un récit collectif, d’une fiction qui les relie l’un à l’autre. Tantôt frondeuses, tantôt réparatrices, et souvent les deux à la fois, ces voix intimes nous surprennent par l’humour ravageur qu’elles déploient, afin d’explorer de nouvelles dynamiques du désir et de déjouer les images que les corps dit féminins renvoient. Fruit d’un passionnant travail de composition dramaturgique et esthétique, cette création à vif nous fait traverser tout le prisme des émotions. Une expérience sensorielle, qui ouvre au fond denosimaginairesdenouveauxsentiersde résilience et d’émancipation. Une création interdisciplinaire à découvrir de toute urgence au Studio Varia du 18 au 27 avril 2024. Voyez l’ensemble des informations pratiques sur le site www.varia.be
Rue Gray, 154 à 1050 Bruxelles
THÉÂTRE : HÉROÏNE
Dans un bureau de police, une salle d’interrogatoire. Delphine Ysaye y fait sa déposition. La sienne et celle de toutes les autres, auxquelles elle s’identifie : les bad girls. Les filles du rock. Les héroïnes. Drogue, sexe, violence… Ces artistes se sont toutes retrouvées un jour dans leur vie face à la police, victimes ou coupables. Sans cesse ballotées entre le délit de sale gueule et l’outrage aux bonnes mœurs. Est-ce la raison pour laquelle ces femmes ont, elles aussi, voulu prendre une guitare et se mettre à crier ? Comment le rock leur a-t-il permis de briser leurs chaines – cellesdelamorale, des conventionsetdeleur condition? Dans ce spectacle résolument musical, Delphine Ysaye nous raconte combien la musique la plus populaire des six dernières décennies invite à la révolte, bouscule, corrompt, abime, résonne. Définitivement rock and girl, cette performance est à découvrir au Théâtre de la Toison d’Or jusqu’au 13 avril 2024. Voyez les détails complémentaires sur le site www.tto.be Galeries de la Toison d’Or, 396-398 à 1050 Bruxelles
THÉÂTRE : CENDRILLON, CE MACHO
Découvrez de quellemanière onpeuttordre lecouàunconte intemporel. SébastienMinistru yvafranco avec l’histoire de Cendrillon, avec une touche contemporaine à des lieues du classique des studios Disney, transformant l’héroïne en personnage gay au masculin. Un pari audacieux, plein de malice et d’une drôlerie décapante. Cette pièce, qui a vu le jour il y a quinze ans, est devenue un classique incontournable du Théâtre de la Toison d'Or, au point d’être régulièrement reprise au programme. Cette version 3.0 propose une partition de ripolinée et remise à neuf, revisitée et modernisée, avec un texte réécrit avec brio. Sous la direction minutieuse de Nathalie Uffner, la mise en scène brille, offrant un éclat nouveau à cette comédie déjà mémorable. De la cave au grenier, le casting a été soigneusement renouvelé pour apporter une énergie revitalisante à l'ensemble. « Cendrillon, ce Macho ! » raconte l'histoire actuelle d’un beau garçon relégué au bas de l'échelle sociale. Au cours d'un bal mémorable, il succombe aux charmes del'héritier de lacouronne, défiant ainsi les conventions éculées des contes de fées. Sébastien Ministru décoche des flèches satiriques contre les stéréotypes, transformant l'histoire de Perrault en une comédie politiquement impertinente et hilarante. Laissez-vous emporter par une playlist irrésistible, des costumes flashy et des chorégraphies festives qui éveilleront en vous le désir de danser, de manquer le carrosse et de rentrer bien après minuit. Une pièce à voir ou à ravoir du 10 avril au 1er juin 2024 auThéâtre delaToisond’Or, avec Maxym Anciaux, Clément Corrillon, Catherine Decrolier, Emmanuel Dell’Erba, Sasha Delongueil, Fabian Dorsimont, Lucas Fabry Martinez et Nicole Oliver. Découvrez les informations complémentaires sur le site www.tto.be
Galeries de la Toison d’Or, 396-398 à 1050 Bruxelles
Sam Mas
THÉÂTRE JEUNESSE : 10 :10
Dans une cour de récré, le spectacle « 10 :10 » prend vie, transformant ce territoire familièrement bruyant en une scène vibrante de danse et de créativité.Au centre d'un carré de sable, deux danseurs et une danseuse attendent avec impatience, prêts à dévoiler leurs prouesses artistiques. À leurs côtés, un musicien, armé de sa batterie, prêt à rythmer chaque mouvement, chaque émotion. Le compte à rebours résonne, et avec un enthousiasme débordant, le spectacle démarre. C'est une heure de magie oùla réalité s'efface pour laisser place à une course au ralenti, capturant les moments éphémères de l'enfance. Les disputes deviennent des ballets, les jeux de ballon des pirouettes, les marelles des pas de danse, et les dessins dans le sable des œuvres éphémères. Tout l'éventail de l'énergie enfantine s'exprime à travers des chorégraphies suspendues, où les danseurs semblent défier la gravité, et des acrobaties enjouées qui révèlent la joie pure de vivre. Le son cadencé de la batterie se mêle aux rumeurs lointaines de rigolades et de chuchotements, créant une ambiance immersive qui captive le public. Le spectacle sublime avec brio le talent inné des enfants à inventer des jeux à partir de presque rien. Tresses tirées deviennent des pas de danse, saute-moutonsetransforme en envoléesgracieuses, et serouler par terre devient une partie intégrante d'une chorégraphie ludique. Chaque geste, chaque expression, révèle l'authenticité et l'ingéniosité de l'enfance. Un monde où l'enfance règne en maître récréé au Théâtre de la Montagne Magique le 6 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.lamontagnemagique.be
Rue du marais, 57 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
THÉÂTRE JEUNESSE : BOK
Des élèves bien rangées, l’une derrière l’autre, dans la salle de gymnastique. Selonles règles, les enfants se tiennent sagement, observant attentivement les mouvements de leurs camarades. Marcher, courir, décoller, sauter, tout en respectant l'ordre établi. Et par-dessus tout, le Bok ! Dans cette performance captivante, la compagnie Batmat plonge dans l'exploration des codes et des normes qui régissent la vie dans la salle de gymnastique. Une règle tacite émerge : celles qui ne sont pas physiquement fortes doivent compenser par l'intelligence. Celles qui ne veulent pas être choisies en dernier doivent être encore plus intelligentes. Cependant, le quotidien n'est pas toujours clément. Que faire si une nuit agitée vous laisse épuisé ? Que se passe-t-il si, par mégarde, votre sac de sport reste à la maison ? Et si, au lieu de sauter gracieusement par-dessus le Bok, l'idée de ramper dessous vous semble plus attrayante ? Au fur et à mesure que les maladresses et les petits incidents de l'enfance deviennent le terrain de jeu, la fantaisie débridée des quatre artistes envahit l'espace. Le spectacle devient une exploration visuelle et physique des réalités scolaires des enfants, où les rires débordants résonnent comme une mélodie enjouée. BOK va au-delà les limites de la performance pour devenir une célébration vivante de la spontanéité de l'enfance. Les règles strictes deviennent des occasions d'ingéniosité, les erreurs des opportunités de création. Un ballet ludique qui capture l'essence même de l'enfance, où l'imagination règne en maître et où chaque pas, chaque mouvement, est une invitation à la joie pure. Ce spectacle est
à découvrir le 10 et le 13 avril 2024 au Théâtre de la Montagne. Référez-vous aux détails pratiques sur le site www.lamontagnemagique.be
Rue du marais, 57 à 1000 Bruxelles
Sam MasSPECTACLE JEUNESSE : NUISIBLES
Un coin de terre, quelque part dans un bout d'espace vert, se transforme en un microcosme mystérieux. Un univers oùlavie fourmille, rampante, et frétille, dévoilant unspectacle insolite. Des insectes vaquent à leurs occupations, absorbés par leur routine, chacun portant en lui des pensées fugaces et profondes. Au cœur de cette scène, le bousier rêve de changer de nom, la guêpe se perd dans l'infini des étoiles pendant que ses larves méditent sur la nature des cailloux. La mouche exprime sa gratitude envers l'oiseau mort, reconnaissantpourlesprotéinesoffertes. Les lucioles, quant àelles, tracent des arabesques lumineuses dansl'obscurité, dansant leur propre ballet enchanteur. Pourtant, aumilieu de cette harmonie fragile, le danger gronde, menaçant ce vaste petit monde. À travers des marionnettes magnifiques, l'histoire se dévoile comme une ode aux forces vitales, à l'entraide et à la métamorphose imminente. Le spectacle « Nuisibles » offre un appel d'air, une invitation à considérer nos relations avec le vivant sous toutes ses formes. C'est une célébration de la diversité et de la complexité de la nature, où chaque créature, aussi petite soit-elle, contribue à l'équilibre délicat de l'écosystème. À travers cette épopée microscopique, le public est invité à ressentir la pulsation commune qui unit toute forme de vie, à s'émerveiller devant la beauté simple et profonde qui émane de ces nuisibles souvent méconnus.
Sandrine Bastin, Perrine Ledent et Chloé Struvay nous éblouissent les 20 et 24 avril 2024 au Théâtre de la Montagne. Référez-vous aux détails pratiques sur le site www.lamontagnemagique.be
Rue du marais, 57 à 1000 Bruxelles
Sam Mas
HUMOUR : YAPAS D’URGENCE
Dans la froideur blanche de la salle d'attente des urgences, chacun est assigné à un numéro, condamné à patienter. C'est la loi implacable de ces lieux où le temps semble suspendu, à une exception près : l'ennui n'aura pas sa place cette fois-ci. Astrid, avec son regard aiguisé et son humour piquant, nous offre un aperçu de la vie trépidante d'une infirmière aux urgences. Son récit, à la fois drôle et captivant, dévoile un univers étrange où la frontière entre la vie et la mort s'estompe à chaque instant. Des poignards plantés dans des corps à la secrétaire en plein burn-out, jusqu'au patient en proie à une attaque de panique, Astrid nous entraîne dans ce monde blanc, loin de l'image aseptisée que l'on pourrait imaginer. Car ici, la réalité dépasse souvent la fiction.Astrid, infirmière dans ce service depuis huit ans, nous offre bien plus qu'un simple spectacle. Son témoignage, empreint d'humanité, nous plonge dans les méandres d'un système de santé parfois défaillant. Entre les éclats de rire partagés, les longues attentes et les larmes versées face au financement au rabais des hôpitaux, elle nous conduit à une conclusion ironique : finalement, y a pas vraiment d'urgence ! À travers son récit, c'est une invitation à la réflexion sur le quotidien tumultueux des professionnels de la santé et sur les enjeux cruciaux auxquels nos institutions hospitalières font face. Un spectacle à applaudir les 12 et 13 avril 2024 au Magic Land Théâtre. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.magiclandtheatre.com
Rue d’Hoogvorst, 8 à 1030 Bruxelles
THÉÂTRE : LES TROIS MOUSQUETAIRES
Dans ce tourbillon théâtral, quatre comédiens talentueux se métamorphosent à vue d'œil pour incarner pas moins de vingt-cinq personnages, jonglant habilement entre fiction et réalité. Le rideau se lève sur une parodie déjantée des "Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas, où l'humour règne sans vergogne. D'Artagnan, Athos, Portos et Aramis prennent des détours inattendus dans cette adaptation revisitée, entraînant le public dans un univers burlesque où l'épée côtoie la loufoquerie. La première partie du spectacle dévoile un récit palpitant où les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné. Les scènes cultes se déforment avec humour, les situations dramatiques se transforment en cocasseries et les mousquetaires, loin de leur élégance habituelle, se retrouvent plongés dans des quiproquos hilarants. Le public est convié à un festin de rires où l'absurde et l'inattendu règnent en maîtres. Après l'entracte, la seconde partie du spectacle prend une tangente historique surprenante. Les comédiens, toujours aussi débordants d'énergie, nous transportent à travers le royaume de France, de Paris à St Jean de Luz, de Lupiac à Pignerolles. Cette fois, c'est la vie mouvementée de Charles de Batz de Castelmore qui est mise en lumière. Loin du personnage romanesque de Dumas, le véritable mousquetaire dévoué à Louis XIV prend vie sous un jour nouveau. Les péripéties historiques s'entremêlent avec des touches musica-les envoûtantes, créant une ambiance unique. Roland Abadie, Pitto Campa, Victor Campa et Clothilde Huet embarquent les spectateurs dans un périple où le comique et l’histoire se télescopent joyeusement. Ils sont à applaudir entre rire et Histoire les 15 et 16 avril 2024 au Magic Land Théâtre. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.magicland-theatre.com Rue d’Hoogvorst, 8 à 1030 Bruxelles
MARIONNETTES : MERLIN L’ENCHANTEUSE
Il était une fois, en l'An de Grâce Matinée, le Royaumede Bretagne était plongé dans le chaos des guerres internes. L'absence d'un roi avait laissé place à la discorde et les clans se disputaient sans relâche pour déterminer qui prendrait le trône. C'est dans ce tumulte que naquit Merlin l'Enchanteuse, une femme dotée de pouvoirs magiques extraordinaires. Son destin était lié à celui du royaume et elle grandit dans l'ombre des forêts mystiques. Dès son plus jeune âge, elle démontra des talents exceptionnels en manipulant les éléments et en communiquant avec les créatures magiques qui peuplaient la contrée. Adaptant la légende de Merlin l’Enchanteur et le déclinant ici au féminin, le Théâtre royal des Cœurs de Bois nous propose sa version libre d’un classique pour marionnettes à l’attention du jeune public. La Compagnie tire son nom de l'histoire de Pinocchio. « Mon Petit Cœur de Bois », c'est de cette manière que Gepetto appelait le fils qu'il avait fabriqué dans une bûche. C'est donc tout naturellement que Félix Bonjean et Antoine Durer, deux amis passionnés par lesmarionnettes, donnèrent ce nom àla compagnie qu'ils créèrent en 1946. Ils connurent assez vite des partenariats divers en travaillant avec « Mickey Magazine », en animant la garderie d'enfants de l'Expo 58, ou en collaborant avec la Metro Goldwin Mayer pour le lancement du film « Lili ». Depuis les années 60 jusqu'en 2015, le Théâtre a vagabondé dans Bruxelles entre le Bois de la Cambre, au Chalet Robinson et dans les Parcs de Bruxelles, de Robebeek et Josaphat, créant sur son passage « Guignolet dans le Parc » (2002) et insifon (d'abord sous le nom de « Guignol au Goûter », en 2005). Antoine Durer est décédé en 1980. Félix Bonjean, quant à lui, a continué à jouer jusqu'en 2013, avant de nous quitter également. Depuis 2015, le Théâtre s'est installé à Laeken, dans le bâtiment de l'ancien Hôtel de Ville. A deux pas du Palais Royal et de l'Atomium. « Merlin l’Enchanteuse » est à découvrir du 06 avril 2024 au 12 mai 2024. Plus de détails sur le site www.lescoeursdebois.be
Rue Hubert Stiernet (entre le 2F et le 4) à 1020 Bruxelles
MARIONNETTES : L’ENFANT MOZART
La jeunesse de Wolfgang Amadeus Mozart fut marquée par un talent musical sans précédent. Né le 27 janvier 1756 en Autriche, le petit Wolfgang Amadeus montra très tôt des signes de génie musical. Son père, Leopold Mozart, lui-mêmemusicien, remarqua letalent exceptionnel de son fils dèsson plusjeune âge. À seulement trois ans, il montrait un intérêt inégalé pour la musique, passait des heures à écouter attentivement les compositions de son père et à imiter les sons qu'il entendait. À cinq ans, il commença à composer ses premières œuvres, étonnant son entourage par sa capacité à créer des mélodies harmonieuses. Leopold décida de l'emmener en tournée à travers l'Europe pour présenter son don extraordinaire aux cours royales. Sa virtuosité au piano et son habileté à improviser suscitèrent l'admiration partout où il se produisit. Malgré son succès musical, la jeunesse de Mozart fut également marquée par des périodes de difficultés financières. La mort prématurée de sa mère, Anna Maria, fut une épreuve déchirante. À l'adolescence, il devint un compositeur prolifique, créant des opéras, des symphonies, des concertos et des sonates avec une aisance déconcertante. Sa maîtrise des formes musicales et sa capacité à innover firent de lui une figure centrale de la musique classique. Plus encore qu’une légende, nous pouvons parler de féérie, car comment expliquer sinon le destin d’un enfant peuordinaire. Danscespectacle adaptépourmarionnettes, lesartistes duPeruchetretracentlaviedecetenfant augrédesesrencontresavec divers professeurs et dans son évolution auprès des grands de son époque. Clavecin, violon, pianoetopérasuivront l’enfantMozart afin de proposer une initiation à la musique de Mozart. A découvrir au ThéâtreroyalduPeruchet du6au21avril2024.Voyeztouslesdétails pratiques sur le site www.theatreperuchet.be
Avenue de la Forêt, 50 à 1050 Bruxelles
André Metzinger
TOONE : HAMLET
Voilà une histoire faite d'intrigues, mettant en scène des marionnettes bruxelloises dans une adaptation tout à fait spéciale de l'incontournable « Hamlet » de Shakespeare. Lorsque Hamlet découvre que le roi, son père, est décédé dans des circonstances mystérieuses, il est visité par le spectre de ce dernier, qui révèle avoir été empoisonné par Claudius, frère du défunt : « Fiske, je grille mon pauvre derrière tout nu sur le feu du Purgatoire ! ». Déterminé à ne pas laisser ce meurtre impuni, le jeune homme se lance dans une quête rocambolesque. Bien entendu, sous la lunette de Toone, il devient un personnage flanqué d’un accent brusseleir typique. La fameuse scène du « To be or not to be » se transforme en numéro de cabaret, ajoutant un décalage bienvenu et loufoque à un drame initialement destiné à faire pleurer dans les chaumières. Comme chacun le sait, chez Toone, les spectacles se déroulent dans un contexte local, mêlant humour, références à la capitale et quelques clins d'œil à la culture des Marolles. La marionnette Ophélieke, dépeinte avec une émotion poignante, se noie évidemment dans les canaux de Bruxelles, ajoutant une dimension pittoresque à la tragédie. Comme dans la pièce originale, le protagoniste est amené à croiser le fer avec l’infâme Claudius, offrant un bel exemple de ce qu’est un spectacle de kipkap et d’épée. Un classique réinventé avec brio dans l'esprit singulier des marionnettes bruxelloises. Suite sur la scène ! Pour parodier ce que vous pourrez découvrir : on ne fait pas d’Hamlet sans casser des œufs (sic !). Un spectacle à voir chez Toone jusqu’au 4 mai 2024. Découvrez toutes les informations complémentaires sur le site www.toone.be
Rue du marché-aux-herbes (impasse Sainte-Pétronille), 66 à 1000 Bruxelles
Daniel BastiéTHÉÂTRE : ERREUR JUDICIAIRE
Autrefois acclamée virtuose du piano, une femme d'une innocence éclatante, se retrouve injustement condamnéeet jetéederrièrelesbarreaux.Accuséeàtortd'uncrimequ'ellen'avait pascommis,lamélodie de sa viese transforme en unsinistre crescendo carcéral. Cependant, la rouede lajustice finitpar tourner en sa faveur. Quelques années plus tard, de nouvelles preuves émergent, prouvant son innocence. La justice reconnaît l'erreur et la libère, mais le sinistre passage derrière les barreaux laisse des cicatrices indélébiles sur son âme autrefois pure. Désormais libre, mais brisée et meurtrie, elle nourrit une seule ambition : la vengeance. Elle se jure de fairepayerceuxquil'ont injustementprivéedesalibertéet desaréputation et se plonge dans une quête obsessionnelle de justice personnelle, cherchant à dévoiler les véritables coupables de son calvaire. Elle utilise son talent de virtuose pour composer des symphonies de vengeance, des mélodies tourbillonnantes empreintes de colère et de détermination devenant une déclaration de guerre. La pièce de Marc Helsmoortel, mise en scène par JackiePréseau sera interprétée parStéphane Delvigne, PierreOlivier Ferry, Sullyvan Grard, et Jackie Préseau. A découvrir au Théâtre La Flûte enchantée du 19 avril au 5 mai 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.lafluteenchantee.be
Rue du printemps, 18 à 1050 Bruxelle
THÉÂTRE : LA TRAGÉDIE COMIQUE
Créée en 1988, La Tragédie Comique fait partie des spectacles qui ont tellement marqué l’histoire du théâtre qu’elle en est devenue mythique. Un surprenant face à face entre l’homme et l’imaginaire. Un miracle scénique. Cette pièce originelle d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad est d’autant plus précieuse à (re)découvrir qu’elle est l’entrée idéale dansleur œuvreatypique. A la croisée du théâtre élisabéthain et de la création contemporaine, elle joue avec la représentation, son cortège d’impostures et de dévoilements, ses limites et son infinité. Seul en scène, Yves Hunstad, avec une maîtrise du verbe hors du commun, invente un fabuleux personnage cosmique, humain, grave et fragile, qui nous embarque, séance tenante, pour un voyage jusqu’au cœur d’un grand mystère : celui du théâtre. Le comédien brasse le plaisir du jeu, l’intelligence alliée à l’émotion et nous livre un inoubliable moment de grâce. Pourquoi reprendre au Poche - théâtre de création s’il en est -, un spectacle joué près de mille fois dans le monde entier et traduit en plusieurs langues ? Parce qu’il a donné à toute une génération le goût et la curiosité du théâtre et, à ce titre, il demeure probablement d’utilité publique. Venez l’applaudir du 3 au 28 avril 2024 au Théâtre de Poche. Voyez les modalités pratiques sur le site www.poche.be Chemin du Gymnase, 1A à 1000 Bruxelles
CONFÉRENCE : HARCÈLEMENT ET VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE
Comment prévenir le harcèlement scolaire et périscolaire ? Comment réagir efficacement face à ce phénomène ? C’est à ces questions essentielles que cette conférence propose de répondre en donnant aux enseignants comme aux parents des pistes concrètes. Brimades, rejet, ostracisme, moqueries, insultes, harcèlement, cyber-harcèlement, … Toutes ces formes de violence visibles ou invisibles, scolaires ou périscolaires, échappent, pour la plupart d’entre elles, au contrôle des enseignants et des éducateurs qui, dans l’état actuel du fonctionnement des écoles, ne disposent pas de moyens méthodologiques pour en repérer l’occurrence, en prévenir la manifestation et en contrôler les effets délétères. Que faire ? Comment agir efficacement pour la prévenir ? Comment réagir ensemble pour contrôler le phénomène ? Qui sont les harceleurs ? Qui sont les harcelés ? Comment sortir du cycle de harcèlement ? Comment aider son enfant qui en est victime ? Comment l’enseignant peut-il intervenir au sein de sa classe lorsqu’il est confronté à ce type de phénomène ? Comment mettre en place un projet d’école efficace pour en formaliser la prévention et en maitriser les composantes ? C’est à ces questions essentielles que cette conférence propose de répondre en donnant aux enseignants comme aux parents des pistes concrètes. L’accès est gratuit. Une conférence à suivre à l’Espace Senghor le 23 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.senghor.be Chaussée de Wavre, 366 à 1040 Bruxelles
CONCERT : AISHINKA
Émerveillée dès la première écoute par les polyphonies envoûtantes de Les Mystère des voix bulgares, Louise Andri, passionnée de musique, décide de créer son propre projet musical avec la complicité d’Emmanuelle Duvillard. Ainsi naît Aishinka, un nom qui résonne comme l'évolution de l'amour, un voyage musical qui transcende les frontières et les genres.
Ces deux amies fédèrent autour d'elles des musiciens aux profils et origines variés, formant ainsi un ensemble musical atypique. Aishinka se positionne à la croisée des chemins entre le jazz, les musiques traditionnelles, le classique et les sonorités urbaines. L'ensemble est composé d'une base de trois voix féminines, offrant des polyphonies originales et brutes. À ces voix s'ajoutent les riches sonorités d'un saxophone soprano, d'un piano, d'une contrebasse et d'une batterie, créant un ensemble aux textures sonores variées. Chaque membre du groupe devient une nuance dans le tableau musical d'Aishinka, une palette de couleurs dans une fresque évoquant de vastes plaines verdoyantes, des grottes aux acoustiques saisissantes et des costumes chatoyants inspirés des danseurs folkloriquesde villages. Aishinka ne tarde pas à être reconnu pour son talent musical exceptionnel. Le groupe remporte le prestigieux “B-Jazz International Contest 2019”, marquant ainsi son ascension sur la scène internationale. Le Maastricht Jazz Awards 2020 vient par la suite couronner leur créativité et leur maîtrise de l'art musical. Au-delà des récompenses, Aishinka se distingue par sa capacité à créer une musique qui transcende les frontières culturelles et explore les profondeurs émotionnelles. Chaque note, chaque harmonie raconte une histoire, témoignant de l'évolution constante de l'amour et de l'expression artistique bien au-delà des limites conventionnelles, proposant une force musicale innovante, prête à emmener son public dans un voyage sonore atypique. Le groupe est à applaudir à l’Espace Senghor le 2 mai 2024. Les détails pratiques pour assister à cette performance ont été mis en ligne sur le site www.senghor.be Chaussée de Wavre, 366 à 1040 Bruxelles
JEUNE PUBLIC : GLOW
Quelque part sur une planète habite Caniche Royal. Il aime ce qui brille intensément, comme Idole. Il occupe toutes ses journées à essayer de lui ressembler. Mais rien n’y fait : Caniche Royal ne brille pas. Il est désespéré. Un jour pourtant… l’inattendu se produit… Un être venu d’une autre planète débarque. Caniche Royal lèvera-t-il assez le museau pour le voir ? Saura-t-il sentir le glow qui se trouve là juste sous sa truffe ? Pourra-t-il ré-enchanter son regard au contact de cette étrange créature ? Dans ce spectacle visuel, les metteuses en scène Audrey Dero & Oriane Varak s’associent pour créer une forme pop, ludique et décalée. Ensemble, en duo, elles explorent notre capacité à l’émerveillement autour de la rencontre fortuite entre Caniche Royal et Alien. Un spectacle complètement déjanté à découvrir à Wolubilis le 6 avril 2024. Voyez les détails pratiques sur le site www.wolubilis.be
Cours Paul-Henri Spaak, 1 à 1200 Bruxelles
CONCERT : DIDIER LALOY SYMPHONIC
L’accordéoniste Didier Laloy voit les choses en grand pour célébrer ses 30 ans de carrière : une création exceptionnelle mêlant la rareté de la rencontre entre un accordéon diatonique et un orchestre symphonique et, l’originalité et la finesse des arrangements proposés autour de son univers. Pour cela, Didier Laloy confie son répertoire à deux grands nomsde la scène classique belge, Jean-Luc Fafchamps et Gwenael-Mario Grisi. Ensemble, ils réarrangent en version symphonique les morceaux emblématiques de sa carrière. Cette rencontre étincelante est également nourrie par les compositions originales de Pepe Gavilondo, Jorge Amado et René Baño, trois figures marquantes de la musique contemporaine cubaine. Considéré comme l’un des représentants les plus actifs du renouveau de l’accordéon diatonique en Europe, le nouveau projet de Didier Laloy nous enchante une nouvelle fois. Cespectaclemusical promet des moments surprenants, tendres et festifs. Cesera également l’occasion pour lui de nous livrer quelques anecdotes savoureuses d’une vie de musicien, la sienne. Un concert à découvrir à Wolubilis le 13 avril 2024. Plus d’informations sur le site www.wolubilis.be Cours Paul-Henri Spaak, 1 à 1200 Bruxelles
THÉÂTRE : COUPURES
Cette comédie satirique qui aborde la place que le citoyen occupe, ou plutôt celle qu’il n’occupe pas, dans le débat démocratique, est un de nos coups de cœur du Festival Off d’Avignon 2022. Une mise en scène vive, un texte subtil et engagé, quand le théâtre secoue les consciences avec une telle intelligence, on en ressort ragaillardi. « Si vous voulez que votre voix compte, levez-vous ! ». Ce soir, devenez les administrés d’une petite commune rurale française éloignée de tout, et assistez à un conseil municipal extraordinaire. Pourquoi Frédéric, maire écologiste, a-t-il donné son accord, sans concertation, pour l’installation d’antennes-relais nouvelle génération sur le territoire de la commune ? Comment ce jeune père de famille, agriculteur, engagé, rêveur, adepte des circuits courts et de recyclage, a-t-il pu trahir ses idéaux et ses électeurs pour en arriver à cette décision ? C’est ce que nous raconte ce spectacle captivant en compagnie de June Assal, Michel Derville, Paul-Eloi Forget, Valérie Moinet et Samuel Valensi. Il est à découvrir à Wolubilis les 18 et 19 avril 2024. Plus d’informations sur le site www.wolubilis.be
Cours Paul-Henri Spaak, 1 à 1200 Bruxelles
THÉÂTRE : MÉDUSE.S
La culture du viol est un sujet grave et complexe qui nécessite une discussion attentive. En lien avec le personnage mythologique de Méduse, cela peut être abordé en considérant la manière dont l'histoire de Méduse est souvent interprétée dans le contexte de la culture du viol. Dans la mythologie grecque, Méduse était une gorgone avec des serpents pour cheveux et son regard pouvait pétrifier ceux qui la regardaient. Cependant, la version la plus connue de son histoire raconte comment elle a été violée par Poséidon dans un temple d'Athéna. En représailles, Athéna transforma Méduse en une créature monstrueuse. Cette narration mythologique soulève des questions cruciales sur la culture du viol, mettant en évidence la victimisation du personnage principal et son ostracisation ultérieure. Souvent, dans la société contemporaine, les victimes de viol sont blâmées, jugées et parfois bannies, plutôt que de recevoir le soutien et la compassion nécessaires. Le mythe de Méduse offre également une opportunité de discuter du pouvoir et du contrôle. Dans l'histoire, les dieux ont utilisé leur pouvoir pour victimiser Méduse, la transformant en une créature monstrueuse. Cela peut être interprété comme une représentation de la manière dont la culture du viol fonctionne, où le pouvoir est utilisé pour assujettir et déshumaniserles victimes. Parler de laculture du viol à partirde cemythepermet d'explorer comment les mythes anciens reflètent et influent sur les attitudes contemporaines et souligne l'importance de remettre en question les normes sociales qui perpétuent la victimisation des survivants et encourage la discussion sur la nécessité de changer ces normes pour promouvoir un environnement respectueux, compréhensif et compatissant. Héloïse Meire s’associe au Collectif La Gang pour interroger la thématique de la culture du viol et les conséquences qui en découlent. Dans un univers plastique et audiovisuel saisissant, les artistes réécrivent l’histoire de Méduse, en questionnant l’héritage patriarcal de notre société. Le réel se joint à la fiction à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de « Méduses » possibles. Un spectacle à découvrir à Wolubilis le 25 avril 2024. Découvrez les informations pratiques sur le site www.wolubilis.be
Cours Paul-Henri Spaak, 1 à 1200 Bruxelles
Julie PlisnierBALLET : LE LAC DES CYGNES
L’histoire du Lac des Cygnes est un mélange captivant de romance, de tragédie et de magie. Le prince Siegfried, lors de sa quête de l’amour, rencontre la mystérieuse princesse cygne Odette, victime d’un enchantement maléfique la condamnant à se transformer en cygne le jour et à retrouver sa forme humaine la nuit. Le maléfique sorcier Rothbart, manipulateur de destins, complique davantage cette histoire d’amour en créant une duplicité fascinante entre Odette, le cygne blanc, et sa double maléfique Odile, le cygne noir. Au-delà de cette intrigue captivante, ce ballet doit sa renommée à la partition magistrale de Tchaïkovski. Des morceaux emblématiques, dont le célèbre Acte II – Scène du Cygne, qui accompagne les danseurs dans des variations envoûtantes et des pas-de-deux passionnés. Les costumes et les décors évocateurs contribue également à renforcer la magie du spectacle. Le Lac des Cygnes demeure une expérience inoubliable, alliant la virtuosité technique des danseurs, la puissance émotionnelle de lamusique et la magie intemporelle d’une histoire d’amour. Le ballet radie les époques, captive les cœurs et les esprits de générations de spectateurs et reste une pièce maîtresse du répertoire classique des spectacles incontournables. Le Brussels International Ballet présente ce chef-d’œuvre intemporel à Wolubilis les 27 et 28 avril 2024. Vous trouverez les informations complémentaires sur le site www.wolubilis.be
Cours Paul-Henri Spaak, 1 à 1200 Bruxelles
THÉÂTRE : LA QUESTION QUI FAUCHE (OU L’AUTRE OTHELLO)
Dans « Othello » de Shakespeare, il y a le racisme, la guerre, la jalousie, les manipulations, les jeux de pouvoirs… et l’amour aussi ! Dans « La question qui fauche (ou l’autre Othello) » il y a les mêmes thèmes, le même canevas. À ceci près qu’on se situe dans une société d’anticipation, dont le système néo-fascisant est post-pandémique. Çase passe en2028: onretrouve Othello, Iago, Desdémone, Émilia, Myckael, Branbantia, Montana, Rodrique, Ludovic, Bianca… Mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu « L’Othello » originelavant. On peutvenir lesmains dans les poches et se laisser bercer par la narratrice Guillemette qui nous livrera secrets, méandres et dénouements en commentaires, tandis que nos personnages heurtent leur condition humaine à l’incapacité d’aimer ; quoique… et si tout à coup le pardon arrivait d’on-ne-sait-où, pour se poser sur la personne qui s’y attend le moins ? Un spectacle à découvrir aux Riches-Claires du 10 au 26 avril 2024. Voyez tous les renseignements complémentaires sur le site www.lesrichesclaires.be
Rue des Riches-Claires, 24 à 1000 Bruxelles
DANSE : COQUELICOT
Avec un travail chorégraphique, musical et narratif qui leur est propre, Nono Battesti et son équipe enchaînent les tableaux dont nous sommes tous les personnages. Puissant, poétique et troublant de sincérité, Coquelicot avance la question de l’héritage moral dont découlent nos décisions, nos actes et notre courage.Dans cette fable chorégraphique, on se perd dans un monde accéléré et urbain, un univers dont on ne semble pas pouvoir s’échapper. À la recherche d’un nouveau souffle, quatre protagonistes en « burn-out sociétal » se rencontrent et se réinventent dans la découverte de l’autre. Ensemble ils bâtissent un monde plus serein. Mais le passé ressurgit pour les mettre à nouveau à l’épreuve. Une écriture qui s’inspire des codes du conte et du cinéma pour dérouler un travail scénique unique. Il est difficile de dire qui de la danse ou de la musique a emmené l’autre pour nous raconter l’histoire de cette graine de pavot, de cette révolte interne, de Coquelicot. Une performance à découvrir du 10 au 26 avril 2024. Voyez tous les renseignements complémentaires sur le site www.lesrichesclaires.be
Rue des Riches-Claires, 24 à 1000 Bruxelles
DANSE : HARMONY
Dans un quartier résidentiel aux abords d’une ville, nous suivons les trajectoires d’une dizaine de personnages à travers des nœuds de tensions multiples et des conflits sociaux générationnels. Ce microcosme au quotidien tranquille se découvre de nouvelles peurs et angoisses à la suite d’un événement extraordinaire. Véhiculant échecs, fantasmes et souvenirs, cet épisode va bouleverser la vie du voisinage. Chacun devra négocier avec plus ou moins de réussite la finitude de son existence. Poursuivant le travail collectif de mise en scène entamé dans leurs précédents spectacles, la compagnie Fany Ducat développe pour ce nouveau projet une dramaturgie pluscadrée avec un texte écrit à six mains. « Harmony« permet de faire coexister une multiplicité de lieux dans un même espace scénique au service d’un récit rythmé. Le spectacle mélange les codes et les genres, souhaite surprendre en articulant son histoire autour de sujets contemporains comme la paranoïa, le complotisme et la sécurité, mais aussi à l’aide de sujets plus intimes tels que la famille, le passage à la vie adulte, la séparation amoureuse… En traitant ces sujets sociétaux et intimes de manière absurde mais sans cynisme, le spectacle nous permet de rire de ces conflits. En s’inspirant de l’univers de romans graphiques, la compagnie Fany Ducat propose un récit mosaïque. Le spectacle nous plonge au cœur des mécanismes quotidiens d’un groupe d’individus avant qu’un événement ne vienne bousculer leurs habitudes et est à découvrir au Théâtre Les Tanneurs du 16 au 26 avril 2024. Voyez les informations pratiques sur le site www.lestanneurs.be Rue des Tanneurs 75-77 à 1000 Bruxelles
DANSE : SOLEIL CONSTANT
Louise Baduel entourée de ses collaborateurs orchestre ses spectacles avec poésie et humour en réunissant la danse, la musique, le théâtre, la performance et les arts visuels. Après Loop Affect, on la retrouve dans Soleil Constant avec la même équipe et le même mélange des genres, jouant de nos incohérences et de nos paradoxes en matière d’écologie. Par le mouvement et les matières textiles, elle crée un univers visuel coloré qui évoque à la fois la force de la nature et l’artificialité́ de nos modes de vie. Peut-on surpasser le fatalisme et son corollaire d’inaction climatique pour le remplacer par un optimisme et une mise en mouvement collective ? Entre fiction et réalité́, Louise Baduel et Pascale Gigon bousculent nos habitudes avec dérision et raison. Une création à découvrir au Théâtres Les Brigittines du 23 au 27 avril 2024. Référez-vous aux détails pratiques sur le site www.brigittines.be Petite rue des Brigittines, 1 à 1000 Bruxelles
LA MAISON MAURICE CARÊME CLASSÉE !
Le gouvernement bruxellois a décidé de classer l'ancienne maison du poète Maurice Carême et son jardin sis avenue
Nellie Melba à Anderlecht. Cette bâtisse bourgeoise à trois façades a été érigée en 1933 selon les plans de l'architecte Charles Van Elst pour le poète. Maurice Carême et son père se sont activement dans sa construction. D'inspiration régionaliste, elle est réalisée dans un style évoquant les anciens béguinages. L'architecte Charles Van Elst est en outre réputé pour la restauration de la Maison d'Erasme et du Béguinage d'Anderlecht en 1932. Selon la secrétaire d'Etat en charge duPatrimoine, AnsPersoons, onpeut faire un parallèle avec l'œuvre de Maurice Carême, qui puise également son inspiration dans le passé. A travers ses textes, il évoquesouventsonenfance, lesmétiersagricoles, les artisans et les croyances populaires. Né en 1899 à Wavre, il était instituteur. Il a poursuivi en parallèle une carrière littéraire, concrétisée notamment parla publication de quatre-vingts ouvrages. Sa renommée a franchi nos frontières pour atteindre une aura internationale. Ses vers s'inspirent également de son Brabant natal, de la Mer du Nord, de l'Abbaye d'Orval et de ses séjours réguliers en France. Son logis et son jardin l'ont également fortement inspiré et tout un recueil y est consacré (La Maison blanche, 1949). Le désir d'ouvrir cette maison au public a été souhaité dès sa construction. En 1975, Maurice Carême a créé la Fondation qui porte son nom et qui a pour objectif de pérenniser et d’assurer la promotion autant quela diffusion continue deson œuvre, tant enBelgique qu'à l'étranger. A la mort du poète, le bien, conservé dans son état originel, est devenu un musée
FESTIVAL LIVR’ÉMOTIONS : UN ÉVÉNEMENT À TAILLE HUMAINE !
Foires du livre, salons du livre, festivals de rencontres littéraires, nous en rencontrons quasi partout et parfois l’on s’y perd. On ne sait où donner de la tête tant cela foisonne en tous sens avec une multitude d’auteurs en dédicaces. Sur le devant de la scène ? Pas tous malheureusement, certains se sentant perdus dans la masse, ignorés du public davantage tourné vers les “pointures”. Inégalités, déception, frustration parfois inévitable. Ce ne sera point le cas avec le Festival Livr’émotions (FLE) proposé durant un weekend au cours duquel rencontres, séances de dédicaces etexposés se succéderont, l’entrée gratuite. Répartis sur deux après-midis, neuf auteurs y seront présents avec leurs plus récentes publications, raison principale pour ne pas les louper ! Fans, amoureux, simples amateurs de littérature, vous êtes tous les bienvenus dans cette prestigieuse galerie ouverte également aux Lettres. Symbiose.
Le programme (sous réserve de désistements) : Samedi 27 avril
14h - 17h : Dédicaces avec Geneviève Guevara, Patricia Duterne, Pierre Ost, Manuel Verlange et Thierry-Marie Delaunois.
17h :“La poésie, des ressentisà lajoie” par GenevièveGuevara. (fin vers 18h15)
Dimanche 28 avril
14h - 17h : Dédicaces avec Sabine Jean, Nora Balile, Tina Noiret, Gaëtan Faucer et Thierry-Marie Delaunois.
17h : “George Sand, Musset et Chopin” par Gaëtan Faucer. 18h15 : Drink des amitiés littéraires.
A découvrir les 27 et 28 avril 2924 à Espace Art Gallery Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles Thierry-Marie Delaunois
FESTIVAL DE CINEMA LATINO-AMERICAIN
L’initiative d’organiser un festival de cinéma dédié à l’Amérique Latine est née en 2021 de la rencontre de plusieurs cinéastes de nationalité́ belge, dont la trajectoire professionnelle était fortement ancrée en Belgique et qui partageaient une origine commune qui trouve ses racines sur le continent américain. Comme on le sait, l’Amérique latine est traversée par une multitude de tensions politiques et sociétales, dont la dimension demeure universelle : immigration, féminisme, avortement, démocratie, LGBTQI+, climat, luttes sociales, expression des peuples autochtones, etc. Ces éléments constituent autant de thématiques citoyennes dont les organisateurs souhaitent rendre compte à travers les films sélectionnes. Ceux-ci feront systématiquement l’objet de communications spécifiques et de débats accompagnés, afin que puisse se dégager une impression poétique, loin de toute stéréotypie ou représentation paternaliste. Le concept compte sur l’intelligence et l’esprit critique du public pour éveiller en lui des questions latentes qui ne peuvent que le traverser, que ce soient dans les champs politiques, sociaux ou éthiques. Le meilleur du cinéma latino-américain en Belgique se joue à travers quatorze long-métrages et treize courts de fiction, des documentaires et des films d’animation sont en compétition dans le cadre de cette deuxième Edition de Kinolatino, qui sera également délocalisé à Liège, Anvers, Namur et à Nivelles, basé sur des rencontres avec des réalisateurs venus de loin, des tables rondes, des concerts et bien sûr… un côté festif ! La cérémonie d’ouverture se tiendra le vendredi 12 avril à 19 heurs au cinéma Palace. La projection du film sera suivie d’une soirée festive, animée par un groupe de musique … Quant à la cérémonie de clôture, elle aura lieu le samedi 20 avril à 19 heures au cinéma galeries. La projection du film sera suivie d’une rencontre avec Valeria Sarmiento et d’un drink convivial. Enfin, la compétition officielle de courts métrages démarrera avec une première partie au Jacques Franck le jeudi 11 avril 2024 à 20 heures. La seconde partie aura lieu le 20 avril à 14 heures au Cinéma Galeries. Treize films seront projetés, pour une durée totale de 199 minutes de pur plaisir cinématographique. Pour les Bruxellois, troislieuxparticipent activement. Enl’occurrenceleCinéPalace, leCinéGalerieet leCentre culturel Jacques Franck. Un événement à découvrir du 11 au 20 avril 2024. Voyez tous les détails pratiques sur le site www.kinolatino.be
L’HEURE DE L’UKRAINE. UN PARCOURS DU CINÉMA UKRAINIEN
Les organisateurs ont sélectionné six films qui illustrent la grande diversité du cinéma ukrainien. Deux classiques des années soixante produits dans les studios de l’Ukraine soviétique, deux films récents de fiction et deuxdocumentaires récents. Cesfilmspermettent desemettreà l’heurede l’Ukraine, demieux découvrir la force et les tensions de la société ukrainienne, de comprendre pourquoi la guerre actuelle n’est pas simplement une guerre de conquête territoriale de la part de la Russie. Il s’agit aussi et surtout d’une guerre pour détruire une société dont la diversité est perçue comme un danger existentiel par les autorités du Kremlin. Chaque projection de film sera suivie d’une discussion. Dans la mesure du possible, les cinéastes interviendront en visioconférence. L’ensemble des projections se déroulent dans l’auditoire AZ1.101 à l’ULB L’entrée est libre. Nous solliciterons une contribution volontaire dont le montant intégral ira à des projets concrets de solidarité en Ukraine. Les films sont projetés en version originale (ukrainien ou russe) avec des sous-titres français. Inscription à l’événement sur https://bit.ly/screening_film_ULB
Avenue Franklin-Roosevelt, 50 à 1050 Bruxelles
AU SECOURS, MON JARDIN CREVE DE CHAUD !
Le jardin, autrefois refuge de fraîcheur et d'éclatantes couleurs, semble aujourd'hui étouffer sousles assautsrépétés d'une chaleur implacable. Les saisons ne suivent plus le rythme bien établi auquel nous avions pris l'habitude de nous adapter. Les caprices du climat, qu'il s'agisse de sécheresses accablantes, de pluies torrentielles ou de tempêtes dévastatrices, transforment notre coin de verdure en un terrain de combat permanent. Au cœur de ces préoccupations, la montée inquiétante des températures et la rareté grandissante de la ressource en eau créent un défi sans précédent pour les jardiniers aguerris. Ces gardiens de la terre, autrefois maîtres de l'art de travailler avec les saisons, se voient maintenant confrontés à l'urgence d'adopter de nouvelles stratégies et méthodes pour préserver la beauté et la productivité de leurs plantations. Ce guide, rédigé par un expert conscient des enjeux, offre des clés essentielles pour comprendre ces bouleversements climatiques. Il propose des solutions pragmatiques, invitant chacun à revoir ses pratiques culturales, à repenser sa consommation d'eau, à ajuster ses méthodes d'arrosage et à protéger soigneusement lesol etles plantesqui en dépendent.Aujardin comme aupotager, lasélection deplantes résistantes et adaptées à la zone climatique devient une nécessité. L'auteur encourage à explorer de nouvelles variétés capables de faire face aux caprices météorologiques et de prospérer malgré des conditions changeantes. L'anticipation des problèmes sanitaires devient également cruciale. Voilà donc des remèdes maison pour une bonne identification des symptômes, afin de réagir promptement aux menaces qui planent sur les plantations.
Ed. Larousse – 144 pages
JeanneAlexandre
MON POTAGER SURÉLEVÉ AU FIL DES SAISONS
Le potager surélevé s'impose comme la solution idéale pour ceux qui aspirent à cultiver des légumes sains et délicieux, mêmedans les espaces les plus restreints. Imaginez récolter vos propres légumes avec un minimum d'efforts, tout au long de l'année, de janvier à décembre. Si cette perspective vous séduit, alors vous êtes prêt à plonger dans l'univers fascinant du potager surélevé. Ce guide complet offre une réponse à toutes vos interrogations. Que semer et quoi planter et à quel moment précis ? Comment organiser judicieusement vos plantations dans votre potager surélevé pour en tirer le meilleur parti ? De quelle manière reconnaître le moment opportun pour récolter ? Toutes ces questions, et bien d'autres, trouvent des réponses claires et concises dans ce planificateur annuel conçu pour simplifier la vie des jardiniers tout au long des saisons. Découvrez des instructions détaillées, étape par étape, pour construire et installer votre potager surélevé. Suivez les conseils saisonniers qui vous guideront à travers tous les travaux nécessaires pour maintenir vos plantations en pleine forme, quel que soit le mois. Afin de maximiser vos récoltes, ce livre propose huit plans spécialement conçus pour garantir des rendements abondants. Ces plans stratégiques vous indiqueront quelles plantes associer pour une croissance optimale et des résultats savoureux. Enfin, apprenez à choisir judicieusement parmi une variété de légumes, fruits et herbes aromatiques pour une combinaison parfaite. Grâce à ce guide, la culture en potager surélevé n'aura plus de secrets pour vous et votre petit espace se transformera en une source infinie de saveurs et de bienfaits.
Ed. Larousse – 166 pages
JeanneAlexandre
60 SUPER RECETTES DE BOUDDHA BOLS
Le bouddha bol est un repas équilibré composé d'une variété d’aliments soigneusement agencés sur une base de grains tels que le riz brun, le quinoa ou l'orge. Conçu comme un concentré de produits sains, ce plat s'inscrit dans l'esprit yoga de la côte ouest américaine. Les recettes privilégient une approche naturelle, diminuant ou supprimant souvent la présence de viande ou de dérivés de produits animaux, bien que cela ne relève pas d'une prescription. L'essence de ces mets réside dans le plaisir de manger sainement, tout en explorant un mixage harmonieux de saveurs, de couleurs et de textures. Le bouddha bol n’entend pas se présenter comme un régime alimentaire pour perdre du poids ou se libérer des toxines, mais à encourager une expérience gustative épanouissante. En suivant cette approche, on aspire à nourrir le corps par le truchement d’ingrédients riches en nutriments, tout en célébrant la diversité des végétaux ou des protéines, créant ainsi un équilibre entre bien-être et délectation. Cet ouvrage propose soixante recettes faciles et gourmandes qui mettent en relief des saveurs, basées sur l’idée de concocter des préparations promptes à être partagées en famille ou en compagnie de convives. Ce livre se scinde en quatre parties : viandes et volailles, fruits de mer, légumes et ce qui contient du sucre. Evidemment, les sauces entrent en compter pour twister les mets !
Ed. Larousse – 95 pages
CathyAumbert
PROGRAMME MINCEUR : SPORT ETALIMENTATION Êtes-vous prêt à embrasser une transformation totale de votre bien-être par une approche qui conjugue l'activité physique stimulante et une alimentation équilibrée ? Si oui, découvrez un parcours de quatre semaines qui vous aidera à modifier votre vie et qui ravira vos papilles tout en sculptant votre silhouette. Commencez en douceur par une série d’exercices revitalisants tels que la danse cardio ou le yoga dynamique. Adoptez des recettes qui bannissent les produits sucrés issus de l’industrie, ainsi que la farine blanche en la remplaçant par du blé complet. Sans jamais forcer, lancez-vous dans des séances d'entraînement comme le circuit training, la natation oule cyclisme. Élargissez votre horizon culinaire avec des plats tels queles viandes blanches, les légumes et les fruits. Vivez l'excitation de la variété tout en n’ayant pas faim. Des plats délicieux demeurent la clé d'une alimentation saine, sans sacrifier le plaisir. L’approche de ce livre va bien entendu au-delà de la simple perte de poids. Elle favorise une connexion profonde entre le corps et l’esprit, pour faire de vous le champion de votre propre bilan de santé. Découvrez le pouvoir de combiner le mouvement avec une nouvelle manière de penser le contenu de votre frigo, de regarder autrement l’instant d’aller remplir votre caddie et surtout de combiner astucieusement les aliments, pour passer des journées dont vous ne soupçonnez pas encore le bonheur.
Ed. Larousse – 113 pages
Julie PlisnierRÉÉQUILIBRAGE ALIMENTAIRE : ADIEU PICS
GLYCÉMIQUES
Les professionnels de la nutrition le répètent : pour ne pas avoir de soucis de santé, il importe de bouger et d’adopter une alimentation équilibrée. Or, de nos jours, un Belge sur deux serait menacé par la malbouffe et l’obésité, facteurs de risques cardiovasculaires, de troubles musculosquelettiques, de diabète et de nombreuses formes de cancer. Si tout le monde s’accorde pour reconnaître que la sédentarisation et le désordre alimentaire se font cortège, le résultat n’a rien d’une fatalité et il importe de se retrousser les manches pour veiller à ne pas tomber dans le piège ou à s’en sortir. Posséder déjà la volonté de modifier sa manière de vivre constitue un excellent pas vers uneamélioration. Ensuite, il faut revenir à une base de nourriture saine, en s’éloignant des plats tout préparés vendus dans les grandes surfaces en barquette et proposés pour être réchauffés tels quels au micro-ondes. Des menus trop sucrés, trop salés ou chargés d’additifs de toutes sortes. Refaire la part belle aux aliments à index glycémique bas, de quoi s’agit-il ? L’index glycémique a été érigé en une mesure qui classe les aliments en fonction de leur capacité à élever le taux de sucre dans le sang après leur ingestion, basé sur une échelle de 1 à 100. Ce que nousmangeons à taux IG élevé peut endommager à long terme notre pancréas et offrir moins de résistance à l’insuline. Cet ouvrage propose donc des recettes pour reprendre son existence en main et éviter le pire. Apprendre à cuisiner pour le plaisir, à manger ce qu’on mitonne dans le bon ordre et à prendre soin de son métabolisme, voilà des raisons de ne pas procrastiner ! Les recettes sont décortiquées dans le détail et sont illustrées, afin de susciter le plaisir gourmand.
Ed. Larousse – 143 pages
Julie PlisnierMOINS DE SUCRE DANS MONASSIETTE
Restreindrelaconsommationdesucreprésentedenombreuxavantagespourlasanté, enraisondeseffets négatifs associés à une consommation excessive de cette matière. Les aliments riches en sucre sont souvent caloriques et peuvent contribuer à un apport énergétique excessif. Une consommation trop forte de sucres ajoutés favorise la prise de poids, qui représente un facteur notoire de risque pour divers problèmes de santé, dont le diabète de type 2 et une résistance à l'insuline, pouvant perturber la régulationduglucosesanguin. Uneconsommationtropfortedeproduitssucrésresteassociéeàunrisque accru de maladies cardiovasculaires et peut contribuer à l'hypertension artérielle. Bien que le sucre puisse fournir une énergie rapide, il entraîne également des baisses d'énergie après la digestion, état qui peut affecter la concentration et les niveaux d'énergie. Maintenant, on le sait, le sucre se trouve partout dans l’alimentation et de trop nombreux produits en regorgent bien plus qu’il ne faudrait. Si vous êtes de ceux à résister difficilement aux attraits de la vitrine d’un pâtissier ou à craquer devant la camionnette du glacier, il s’agit de vous astreindre à une nouvelle discipline, en réduisant progressivement le sucre, en apprenant à le détecter là où il se cache insidieusement, à saisir des alternatives et en ne vous refusant pas demanger parplaisir, tout endemeurant vigilant.Ce livre regroupe une trentaine de recettes gourmandes pour repenser le contenu des assiettes et ne pas s’infliger des régimes punitifs.
Ed. Larousse - 141 pages
Julie PlisnierRECONNECTEZ-VOUS À LANATURE
Nous vivons une époque marquée par d'importantes transitions écologiques, au cours de laquelle la population urbaine ne cesse de croître et entraîner un sentiment de déconnexion avec la nature. Un des impératifs consiste à renouer avec notre environnement. Malheureusement, la tendance actuelle consiste à percevoir la ville et la nature comme deux entités distinctes, voire antagonistes, instaurant ainsi une séparation artificielle entre l'humanité, les plantes et lesanimaux. Cette sécession n'engendre que des effets néfastes sur notre bien-être. Dans son ouvrage qu’elle a souhaité optimiste, Mélusine Martin s'appuie sur les toutes dernières avancées scientifiques pour dévoiler, de manière détaillée, les multiples aspects de notre connexion au vivant. Elle met en lumière la manière dont notre identité est intrinsèquement liée à la nature et nous invite à intégrer les éléments de celle-ci dans notre quotidien et mettre en avant ses bienfaits, aussi bien sur le plan physique, psychique qu’émotionnel. Parmi les pratiques recommandées figurent l'hortithérapie, les bains de forêt, la cueillette urbaine et l'aromathérapie. Plutôt que de rédiger un énième essai sur les dangers qui nous guettent, cet ouvrage propose une approche holistique à travers une exploration méticuleuse des bienfaits que peuvent apporter ces diverses méthodes, Mélusine Martin encourage chacun à redécouvrir cette richesse et cette vitalité en apprenant à être à son écoute et à s’employer à la mettre en œuvre dans nos gestes quotidiens. Des petits efforts pas bien contraignants et combien bénéfiques dans nos activités.
Ed. Larousse – 255 pages
Sam Mas
LES INTELLIGENCES À HAUT POTENTIEL
Les intelligences à haut potentiel (HPI) captivent notre fascination en raison de leur puissance mentale exceptionnelle, un don qui peut évoluer en un talent remarquable. Évalué scientifiquement par le test de quotient intellectuel (QI), le seuil de 130 devient le portail révélateur de ces esprits brillants. Ce livre, structuré sous la forme d'une série de questions et réponses, plonge dans l'exploration des mystères de ces esprits étonnants, révélant leur développement, leur manifestation et offrant des perspectives sur les défis qu'ils rencontrent. Quels sont les facteurs qui contribuent à ce don mental hors du commun. L’occasion d’explorer les fondements de ces personnes, de la génétique aux environnements stimulants et de dévoiler les éléments qui donnent naissance à des esprits exceptionnels. Une fois le potentiel identifié, comment ces intelligences brillent-elles? L’opportunité dese pencher sur la manifestation des talents et d’explorer divers domaines tels que les arts, les sciences, la créativité et l'innovation. L'évolution de ces dons est également examinée, en soulignant comment ils se transforment en compétences exceptionnelles. Le fonctionnement cognitif renvoie aux mécanismes internes et examine les aspects de la penséedivergente, delarapiditédetraitementet delasensibilitéaccrue aux stimuli intellectuels. Enfin parmi d’autres points traités, il importe de parler des défis rencontrés au cours de l’existence, malgré des capacités supérieures, avec ses aspects émotionnels, sociaux et éducatifs. Cet ouvrage pose un regard approfondi sur ces esprits brillants, dévoile les mystères de leur développement, leur manifestation et ouvre des pistes concrètes pour surmonter les embûches inévitables.
Ed. Ellipses – 197 pages
André Metzinger
SEPT VIEILLES DAMES ET LAMORT
De nos jours, les seniors sont de plus en plus nombreux, portant avec eux des questions cruciales sur la fin de vie. L'exploration des rivages du très grand âge nous conduit inévitablement à croiser le chemin de femmes pionnières, des figures emblématiques de la première génération à affronter les défis inhérents à cette étape de l’existence. Toutes possèdent en commun d'avoir traversé le siècle de l'émancipation féminine, marqué par des bouleversements sociaux, politiques et culturels d'une ampleur exceptionnelle. Nées dans les années 30, elles se prénomment Annette, Solange, Reinette, Marcelle, Simone et Josiane. Véronique Fournier, à travers leurs histoires singulières, tisse les fils d'une réflexion profonde sur la question complexe du faire bien mourir à l'aube de la vieillesse.Au cœur de son récit se dessine la préoccupation centrale : comment garantir une fin de vie digne, évitant les écueils du mal mourir ?Une interrogation qui résonne particulièrement à l'heure où la société s'apprête à réviser la législation sur ce sujet sensible. La médecine, en tant que gardienne de la santé et de la vie, se retrouve au centre de cette problématique en osant se demander jusqu'où peut-elle, et surtout, jusqu’où doit-elle aller pour accompagner les individus au seuil de leur existence ?Ala jonction de l'intime et du politique, l’auteure dévoile les contours d'un récit qui transcende les frontières personnelles pour s'inscrire dans une dimension collective. Elle explore les dilemmes éthiques, les enjeuxmoraux et les choix individuels qui jalonnent le chemin vers le terme définitif du parcours terrestre.Au-delà du récit de ces femmes, elle rappelle le droit fondamental de chacun à décider des conditions de sa mort. Dans le dernier chapitre, intervient un septième protagoniste. En fait, il s’agit de Véronique elle-même qui revient sur ces rencontres, sur ce qu’elle en a tiré comme leçon et sur son propre avenir.
Ed. Michalon – 349 pages
Jacques Brisson
ET SI LES VIEUXAUSSI SAUVAIENT LAPLANÈTE ?
Accuser l'ancienne génération de tous les maux du siècle, de destruction planétaire et de pollution ne fait que creuser le fossé entre les différentes tranches d'âge, sans faire avancer le débat. Face aux défis incontournables du réchauffement climatique et de la transition démographique, il devient impératif d'abandonner cette opposition stérile et de mettre en place des mesures tangibles. Des changements d'imaginaires, de pratiques et de consommation s'imposent. La réhabilitation des logements, la revalorisation de l'échelle locale, l'emploi des seniors, le soutien aux métiers du care, les innovations sociales et intergénérationnelles, ainsi que l'entraide de proximité sont autant de pistes à explorer pour construire ensemble une société solidaire et durable, axée sur la longévité. Il apparaît crucial de dépasser le contraste simpliste entre les seniors et leurs descendants. La réflexion et l'action intergénérationnelles et communes appellent à l’urgence. Non sans une dose d’humour, Serge Guérin défend ici l'idée d'une véritable démocratie de coopération, plaçant le lien social, la prévention et le désir au cœur des sociétés décarbonées à venir. Il appelle à sortir des clivages pour œuvrer de concert à la construction d'un avenir où chacun contribue à résoudre les défis complexes qui se dressent. Travailler main dans la main devient de la sorte la clé d'une société plus équilibrée, plus résiliente et tournée vers la durabilité.
Ed. Michalon – 254 pages
Raphaël Hautecour
LES MILLE ET UNE VIES DE LUCIE
Karine Lebert nous propose une biographie romancée de Lucie DelarueMardrus, figureemblématique dudébutduXXe siècle.L’occasion de revenir sur le destin particulièrement chargé de cette poétesse à la plume singulière, marquant la littérature française de son époque. Née en 1874, elle a navigué dans un monde littéraire majoritairement masculin avec une audace et un talent exceptionnels, faisant preuve d’une polyvalence artistique loin du rôle alloué aux femmes de son temps. Poussée par le goût de l’aventure, son instinct l’a amenée à parcourir le monde, lui permettant de se retrouver au Maghreb et en Orient pour vivre pleinement, sans oublier les Amériques. Après que ses parents ont refusé d’accorder sa main au capitaine Philippe Pétain, elle finit par épouser l’orientaliste Joseph-Charles Mardrus, un hymen malheureux et vite dissout. Elle s’engage ensuite dans le saphisme, en entretenant des relations suivies avec, notamment, plusieurs personnalités féminines de son temps. Fort vite, son talent de plume la distingue par une sensibilité exquise et une exploration de thèmes souvent intimistes. Elle offre à lire une œuvre imprégnée de romantisme et de symbolisme, qui dévoile une profonde réflexion sur l'amour, la nature et la condition humaine. Scandaleusement libre, Lucie s’est engagée sans calcul dans undestin d’une modernitéabsolue. Revenir sur son parcours a pour but de rappeler que, à toutes les époques, certaines femmes se sont affranchies de la domination patriarcale pour assumer pleinement leurs envies et aimer sans contraintes. Autant qu’un roman passionnant, cet ouvrage suscite chez le lecteur l’envie de découvrir une écrivaine oubliée et de se plonger dans ses vers salués pour leur audace formelle, témoignant d'une poésie en constante évolution.
Ed. Presses de la Cité – 332 pages
Jeanne HenryUN OCÉAN D’ÉTERNITÉ
Aventure et passion se hissent au menu de ce roman de Marie-France Desmaray. Une évasion romanesque au cœur d’une île inhospitalière et qui met en scène des protagonistes au caractère fort. Dès l’âge de seize ans, Yann sait qu’il ne passera pas toute son existence dans sa Vendée natale. L’air du large et l’odeur des embruns lui titillent les narines.Alors, tiré par le goût de l’action, il s’engage comme pêcheur sur un dundee en partance pour la mer d’Irlande. Une expérience dont il découvre rapidement le double aspect. Si l’évasion se trouve au rendez-vous, il convient de savoir faire face aux éléments déchaînés, avec des tempêtes d’une rare intensité, des violences à bord et des mauvaises rencontres. Puis, le hasard le secoue et le destin le rattrape. Balayé par une vague d’une puissance exceptionnelle, il échoue sur une plage au sud-Ouest de l’Irlande. Un lieu rude et qui présente un large paysage de désolation. O’Connor le recueille et l’héberge. Il s’agit d’un médecin élevant seul ses deux filles. Deux beautés dont le marin s’éprend immédiatement. Mais qui choisir entre la fougueuse Maureen et la sibylline Kiara ?Alors, sans précipiter sa décision, il se laisse imprégner par le désir de prolonger sa halte, de s’intégrer à la population insulaire et de profiter de chaque matin quise lève pour découvrir les habitudes de l’endroit, ses mœurs et profiter des veillées rythmées par les légendes locales racontées par la vieille Peig. Être heureux tient finalement en fort peu de choses et le bonheur se consume au quotidien. Comme dans ses romans précédents, l’autrice parle de la vie simple de gens simples, appelés à passer de petites choses à d’autres et qui apprennent que chaque porte qui s’ouvre ou se referme débouche forcément sur une occasion à nulle autre pareille. Bien entendu, le contexte bien documenté vient ajouter une couche supplémentaire de plaisir à la lecture.
Ed. Presses de la Cité – 345 pages
Daniel BastiéÀ NOS RÊVES PERDUS
Avec cette plongée au cœur des terres lozériennes, Carole DuplessyRoussée nous fait rencontrer le clanSéverac, là où un corbeau augure des malheurs. À Castelbouc, Jean et Latifa ont bâti une vie harmonieuse pour échapper aux difficultés qui ont marqué leurs débuts sous le soleil d'Algérie. Le temps a apporté la douceur à leur existence, avec une belle demeure nichée dans les gorges du Tarn, un savoir-faire dans la lauze, l'arrivée de trois enfants, puis de Ninon, dont l'amour pour ses grands-parents a pris des proportions infinies. Toutefois, cette sérénité vacille lorsque Jean reçoit une lettre anonymel’accusantd'êtreunassassin. Unmutismeincompréhensible s'empare alors de lui, imposant l'omerta aux siens. Le maîtrechanteur devient de plus en plus menaçant, pratiquant du vandalisme et tenant des propos qui tiennent du chantage. Les Séverac persistent dans le silence jusqu'à la disparitionde l'aîné dela fratrie. Face à cette épreuve, Jean n'a pas d'autre choix que de parler. Les secrets enfouis remontent à la surface et dévoilent un passé qu’il ne convient pas toujours d’exhumer. Rattrapé par les non-dits, le clan Séverac doit se serrer les coudes pour ne pas imploser. Mêlant mystère, drame familial et nature sauvage, ce roman nous parle d’un temps révolu, mais de problèmes toujours actuels, tels que la délation, les non-dits et la résurgence de souvenirs qu’on s’efforce d’enterrer. Le suspense bat son plein et se focalise sur la personnalité et les motivations du corbeau. Également sur la manière dont Jean devrait se dépêtrer de la situation dans laquelle il s’enchevêtre.
Ed. Presses de la Cité – 480 pages
Louis Strabels
LACONSTANCE DE LALOUVE
Au cours de l’hiver 1835, La Lozère, enveloppée dans un manteau de neige épaisse, semblait figée dans le temps. Les rues de Saint-Alban étaient bravées par quelques rares téméraires qui osaient défier le froid glacial. Mais ce matin-là, la découverte macabre d'un jeune étudiant en médecine devant l'asile d'aliénés jeta une ombre sur la quiétude hivernale. Le juge de paix, également lieutenant de louveterie, se lança dans une enquête minutieuse. Accompagné d'une infirmière de l'asile, il fouilla les recoins de l'établissement à la recherche de réponses. Des incohérences troublantes émergèrent, remettant en question la version officielle du décès. La piste les mena bientôt vers le canton voisin, où des mystères plus anciens et plus obscurs semblaient ensevelis sous la neige. Des notables paraissaient impliqués d’une manière ou d’une autre, jetant un voile de suspicion sur la haute société locale. Durant cette période où les avancées scientifiques tardaient à atteindre les campagnes reculées, le souvenir de la bête du Gévaudan planait toujours sur les monts de la Margeride. Mais au-delà de cette légende, une question se posait : y avait-il un prédateur encore plus redoutable qui rôdait dans l'obscurité des vallées de la Lozère ? Cécile Baudin mitonne ici un thriller addictif, qui nous renvoie dans la France profonde du XIXe siècle, là où les superstitionsse mêlaient à la ferveur populaire pour les choses de l’église. Loin des moyens scientifiques de la police actuelle, le protagoniste n’a pas d’alternative que celle de se fier à son instinct de limier et à accumuler les indices pour résoudre une énigme en train de peser lourdement sur la région, sans savoir qu’il s’est lancé dans une enquête ténébreuse, doublée d’une vengeance implacable : celle de femmes et de mères face à l’iniquité. Une narration solide qui secoue !
Ed. Presses de la Cité – 427 pages
Jean BergiersTINTINAU-DELÀ DES IDÉES REÇUES
Les Aventures de Tintin et son créateur, Hergé, continuent d'exercer une fascination plus de quarante ans après la disparition de ce dernier. Le domaine de la tintinologie et de l'hergéologie s'est développé au fil du temps en devenant des disciplines rigoureuses. Malgré cela, des idées préconçues persistent dans la presse, certains livres et les cercles de fans, parfois même dans des textes approuvés par les héritiers d'Hergé. C'est dans ce contexte que Patrice Guérin a entrepris une analyse minutieuse de plusieurs centaines de documents écrits, audiovisuels et sonores pour identifier vingt-deux contre-vérités parmi les plus répandues. Chaque erreur est traitée en un petit chapitre où les informations erronées sont confrontées à la réalité des faits. Des questions telles que la localisation du quartier de Bruxelles où vit Tintin, l'emplacement réel du château de l'île Noire, l'inspiration de Rascar Capac par une momie possédée par le Musée Art et Histoire, l'ascendance royale de Georges Remi ou, encore, les allégations entourant « Tintin et le Thermozéro » sont abordées. Ce livre propose également des éclaircissements sur des aspects moins connus d'Hergé, tels que sa fréquentation assidue des cinémas, son attitude envers les enfants et la légende entourant les origines des insultes du capitaine Haddock, qui, selon certaines théories, seraient issues d'un pamphlet de Céline. Cet essai s'inscrit dans l'ère contemporaine où la société est de plus en plus exposée aux fausses affirmations, offrant ainsi une mise au point nécessaire pour les amateurs de Tintin et les chercheurs, tout en contribuant à la préservation de la vérité historique.
Ed. Les Impressions Nouvelles – 205 pages
André MetzingerENTRE PARENTHÈSES
Avec son premier recueil de poèmes édité, le plasticien José Mangano a choisi de parler de sagesse. Ses petits mots rassemblés évoquent des sentiments qui apaisent, destinés à colorer l'existence. Il y a chez lui des vérités qui éclairent le regard, loin du marasme du monde toujours en train de s’embrouiller dans une confusion qui trouble les esprits. L’intention de l’artiste consiste à toucher directement le cœur des lecteurs, en positivant tout ce qui peut l’être. Ici, aucun ordre de lecture. On peut ouvrir cet ouvrage au hasard, en se laissant guider par la muse Erato ou sélectionner un texte afin de se laisser bercer par la douceur des phrases, la combinaison des mots et la musicalité de ceux-ci. Bien sûr, chaque poésie transmet un message qui doit être compris comme une leçon de vie, une bouffée d’oxygène. Plus que tout, José Mangano demeure un humaniste, toujours prêt à partager ses expériences et à user de son intarissable talent pour engendrer le dialogue. Véritable touche-à-tout, il suffit de se référer à son curriculum vitae pour attester de sa propension à ne jamais s’enliser dans les modes ou dans une formule. Au fil des ans, on a pu le retrouver graphiste pour Oxfam, clown, chanteur, musicien, peintre, organisateur de soirées poétiques, imprimeur, ... Que de cordes à son arc ! Lire « Entre Parenthèses » permet d’entrer sur la pointe des pieds dans une part de son intimité pour le découvrir en tant qu’homme et artiste.
Ed. du Poème Vivant - 98 pages
Sam Mas
LATHÉORIE DES ONDES
La nuit du carnaval à Châlons-sur-Saône bat son plein, mais la liesse s’avère de courte durée, puisque le cadavre d’une adolescente est découvert dans la rivière. Un corps qui porte les marques d'une violence indicible, évoquant des souvenirs d'assassinats non résolus et qui hantent toujours la région depuis des années. Catherine Gauthier, autrefois flic, s'était fait remercier des forces de l'ordre à la suite d'une bavure. Désormais, elle travaille pour l'avocat Pierson, qui cherche à rendre justice pour ceux qui sont tombés entre les mailles du système. Ce nouveau crime lui évoque desdossiers laissés en latence, l’amenant à penser au retour d’un tueur en série toujours actif. Accompagnée de son patron, elle se lance dans une quête difficile pour convaincre les familles des victimes à faire rouvrir leur dossier. Pendant ce temps, le commissaire Jean-Pierre Renaud de la brigade criminelle tente d’accumuler des indices, flanqué d’un instinct professionnel aiguisé par des décennies d'expérience. Très vite, les médias s’emparent de ce nouveau crime et baptisent les victimes : Les petites mortes de la Saône. Pascale Chouffot, autrice de nombreux scripts pour la télévision, signe ici un thriller mitonné aux petits oignons, avec tout ce que doit comporter pareille narration : suspense, personnages hantés par les fantômes du passé, tueur invisible, pression populaire, désir de vengeance. Pas de superhéros, mais des gens ordinaires qui entendent remettre les pendules à l’heure, tout en emportant le lecteur dans un maelström d’émotions et de rebondissements.
Ed. du Rouergue – 428 pages
Daniel BastiéTEMPÊTE SUR KINLOCHLEVEN
Cameron Brodie, flic de Glasgowet veuf solitaire, se situe au seuil desa carrière, mais assiste également aux effets dévastateurs du changement climatique, qui transforme l'Écosse en une terre quasi polaire, une réalité implacable que tout un chacun ne peut ignorer. Alors que les courants océaniques sont perturbés, sa hiérarchie l’envoie dans les Highlands pour enquêter sur le meurtre d’un journaliste d'investigation, dont le cadavre a été découvert dans un tunnel de glace.Avant de partir, son médecin lui annonce qu’il ne lui reste plus que six mois à vivre. Plutôt que de se retirer du métier pour tenter de profiter de ce laps de temps, il fonce tête baissée, bien décidé à résoudre son ultime enquête. Mais, pour lui, il s’agit surtout de revoir Addie, sa fille unique, avec laquelle il avait perdu tout contact depuis trop longtemps. Et, par un étrange concours de circonstances, c’est précisément cette dernière qui atrouvéle corpsdujournaliste décédé. Au cœur dece futurproche, Peter Maynousplonge danslespaysages grandioses mais inquiétants des Highlands. Ces montagnes lointaines, hantées par des secrets dangereux, deviennent le théâtre de rebondissements qui n’arrêtent pas de … rebondir ! Puis, sur le plan intime, ce thriller nous permet d’assister aux retrouvailles d’un père et sa fille, séparés par un gouffre d’incompréhensions. L'histoire sebâtit parpetitestouches, augrédesrévélations, proposant unesorte puzzle dont lespièces ont étééparpillées par les non-ditset l'amnésie. Avancer les pions ravive les plaies et en crée de nouvelles.
Ed. du Rouergue – 345 pages
Daniel BastiéPOLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE : LE CHOC DU FUTUR
La technologique progresse à une allure que personne n’aurait imaginée voilà encore quelques décennies. Des progrès dont tous les domaines s’emparent pour améliorer leurs performances. La police scientifique a connu d’amples bénéfices en exploitant des découvertes qui permettent aux enquêtes de bondir à une vitesse inimaginable autrefois. Finie l’époque du seul recueil de témoignages pour confondre un coupable. On les voit débarquer dans les séries de TF1 et de A2, ces experts qui travaillent pour ce que l'on nomme police scientifique, criminalistique ou, maintenant, science forensique. Ils font partie intégrante des enquêtes et sont présents sur les scènes de crimes, avec une constante remise à jour des techniques d'investigation et l'émergence de nouveaux outils parfois futuristes, tels que les algorithmes pilotés par l'intelligence artificielle, la promesse du portrait-robot ADN ou la collecte des traces numériques, par définition invisibles à l'œil nu. Jacques Pradel et François Daoust nous proposent de découvrir ces nouveaux outils qui mènent la vie de plus en plus dure aux criminels. Ces innovations constituent une étape supplémentaire dans la lutte que mène la justice contre le mal. D’innombrables affaires ont ainsi pu être résolues, même s’il importe d’établir la part entre fantasmes et la réalité du nouveau matériel dont disposent les forces de l’ordre. Comme par le passé, ces moyens ne remplaceront par les hommes et les femmes de terrain, mais les aideront au moment de confondre un suspect, d’orienter leurs investigations ou d’ouvrir de nouvelles pistes. Mais encore, fautil avoirminutieusementchoisis, prélevésetbienconservés, envued’expertise, voiredecontre-expertise, les éléments. Tout l’enjeu de cet ouvrage repose sur une stricte documentation auprès de spécialistes des derniers développements de la criminalistique et sur leur expérience. Passionnant !
Ed. du Rocher – 350 pages
Paul HuetON NE CLOUE PAS LES JEUNES FILLES AUXARBRES
Il suffit d’un événement tragique pour bousculer la tranquillité d’une communauté rurale. Jusqu’ici, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pas un mot plus haut que l’autre, des voisins qui se parlent avec aménité et une existence qui s’égrène au rythme des saisons. Puis, un fait dramatique chahute le calme apparent. Saulège est retrouvée clouée à un grand chêne, transpercée par un trait d’arbalète. De là à susciter maintes questions. Qui a bien pu commettre pareille atrocité ? S’agit-il d’un accident ou d’un meurtre prémédité ? Pourtant, on ne connaissait pas d’ennemis à la jeune femme, jolie et appréciée par tous. Le dernier à l’avoir vue vivante est son amoureux, le gentil Sylvain. Ilsse serraient échangés des baisers et des caresses, allongés entre les racines d’arbres centenaires, avant de se séparer. Appelé sur le lieu du crime, l’inspecteur Barbulet ne peut pas cacher son émotion. Pour lui, il s’agit d’une première affaire du genre. De surcroît, comme il est originaire du coin, il sait qu’il n’aura aucun mal à se glisser dans la population pour glaner des informations toujours bonnes à collecter lorsqu’il s’agit de faire progresser les investigations. Bruno Dinant n’est pas un inconnu des amateurs de polars. Après une trilogiepolicièrepubliéeauxéditionsAcademiaetunsuspensesortiaux éditions Deville, il revient en grande forme avec ce cinquième ouvrage qui n’a pas à rougir de sa trame narrative. En sa compagnie, le lecteur plonge dans les forêts ardennaises et va à la découverte d’un monde qui ne ressemble en rien à celui des métropoles. Ici, les secrets ne doivent pas être ébruités et les habitants se rangent dans un silence qu’il convient de décapsuler pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette enquête.
Ed. Deville – 322 pages
Daniel BastiéMAXALIAS JEAN MOULIN
Celui dont les papiers prêtent l’identité de Jacques Martel, en fait Jean Moulin, est bien plus qu'un simple marchand de tableaux. Plongé au cœur de l'Histoire, il porte enlui le fardeau de la résistance face à l'occupation ennemie, mandaté par le général de Gaulle, réfugié à Londres. Alors qu'il ne sait pas qu’il lui reste six mois à vivre, son destin le mène à rencontrer Agathe, une étudiante des Beaux-arts, dans un café de Lyon. C'est là que leur histoire commence, au milieu des toiles et des pinceaux, dans une France occupée où l'ombre de la liberté se dessine timidement. Agathe apparaît à ses yeux telle une lueur d'espoir dans ce pays assourdi par le bruit des bottes nazies. Leurs échanges deviennent comme des bouffées de chaleur qui lui permettent d’oublier momentanément la guerre. Entre eux, des mots s'échangent et des émotions se tissent. Michel Quint, à travers son récit, dévoile un Jean Moulin lucide sur son destin imminent. La conversation entre Agathe et Jean Moulin devient le théâtre où se joue la tragédie d'un homme prêt à sacrifier sa vie pour la liberté et la nation. Chaque phrase résonne comme une déclaration de principes et une affirmation de valeurs. La jeune femme apparaît sous les traits d’un miroir où se reflète la détermination de celui qui lui fait face et, ensemble, ils esquissent les contours d'une lutte résolue pour la dignité et la souveraineté nationale. Ils ne le savent pas encore, mais le le temps qui leur reste devient précieux et chaque instant passé à deux se métamorphose en peau de chagrin.
Ce livre romancé dessine le destin exceptionnel et tragique de Jean Moulin.
Ed. Serge Safran – 254 pages
Daniel Bastié
LARAGE DE VIVRE
Le génocide des Tutsis a été l'un des événements les plus tragiques de l'histoire récente. Il a été perpétré par le gouvernement hutu au pouvoir à l'époque, constitué principalement de milices. La propagande, diffusée par les journaux ou la radio s’est avérée un élément important de conditionnement des esprits qui a favorisé le susdit génocide. Celui-ci s'appuie sur l'hypothèse, héritée du colonialisme, d’une différence raciale entre Hutus et Tutsis et enseignée dans les écoles. Les Tutsis y sont présentés comme des envahisseurs étrangers. Cette narration assimile également les Tutsis de l'intérieur du Rwanda aux Tutsis del'extérieur. Le7 avril 1994, l’assassinatdu président Habyarimana sert deprétexte à de violents déchaînementscontrelesTutsisetencourageledébutdemassacres généralisés qui, en cent jours à peine, provoquent la mort de huit cent mille personnes. Seul survivant de sa famille, Martin a trouvé asile en Belgique. Mais lorsque son bourgmestre lui demande de plaiderenfaveurdel’accueilderéfugiéssyriensdanssacommune, les souvenirs affleurent et lui décochent de sérieux coups. Il revoit le visage des siens, le pays qu’il a laissé derrière lui, sa fuite pour quitter un territoire qui ne semblait plus vouloir de lui, sa route pour trouver un avenir ailleurs, le racisme, l’intolérance et sa résilience. François-Xavier Nsanzuwera a été procureur de la République au Rwanda et avocat général au bureau du procureur duTribunal pénal international pour leRwanda. Il a témoigné dans plusieurs procès pour génocide devant les cours internationales et les cours d’assises de Bruxelles et de Paris. Parler de ce qu’il a vécu est pour lui une nécessité. Un. Pour ne pasoublier la mémoire des disparus. Deux. Pour que de pareilles exactions ne puisent plus se perpétrer.
Ed. Michalon – 158 pages
Sam Mas
L’ÉTRANGER
Il y a des écrivains qui s’imposent par la force du temps et font éclipser un grand nombre d’auteurs, étant donné la figure emblématique qu’ils représentent à leur époque ou l’exemple fécond qu’ils incarnent pour la postérité !
À n’en pas douter, Albert Camus fut cette figure et reste encore un tel exemple, pour ses lecteurs actuels. Son histoire commence dans son pays natal, l’Algérie française. Il grandit dans la misère. Un oncle lui enseigne son propre métier : tonnelier. Son avenir était tout tracé : aider la famille à joindre les deux bouts, en exerçant cette profession. C’est ce qui fut décidé, de bonne heure, par sa grand-mère, autoritaire, n’hésitant pas à recourir aux châtiments corporels, ainsi que sa mère, personne effacée, taciturne, en raison de sa surdité. Seules, elles veilleront à son éducation car son père rendit son dernier souffle, vu ses blessures mortelles, reçues sur le champ de bataille, lors de la 1ère Guerre mondiale.
En dépit de la pauvreté qui accablait sa famille, il vivait heureux, épris de ce ciel algérien, où resplendit le soleil caniculaire de midi. Rien ne vint assombrir sa jeunesse, entouré des siens et de ses amis, sauf la maladie. En effet, il connaîtra les premiers symptômes de la tuberculose, à 17 ans. Il en sera soigné.
Lors de sa vie d’adulte, il composa une fiction la plus représentative de son talent de romancier. Il s’agit de « L’Étranger ». Ce roman narre l’histoire de Meursault, le personnage principal, qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère. Ce fait significatif ne restera pas sans conséquences catastrophiques sur l’existence de ce personnage.
Une des forces de cette fiction, c’est qu’elle n’a rien perdu de son efficacité narrative : pas d’analyses psychologiques qui peuvent assommer le lecteur, ni de longues descriptions qui peuvent l’ennuyer mais une narration toute simple qui va droit au but, en serrant de près possible le fil de l’intrigue.
De surcroît, le style est très accessible : les phrases de ce roman sont courtes et le vocabulaire relève du langage courant. Mais ce qui n’empêche nullement, lors de quelques passages, un lyrisme flamboyant. Pour la jeunesse de chaque génération, ce livre semble une source inépuisable d’interrogations fondamentales : qui suis-je ? Quel sens assigné à mon existence ? Autrui joue-t-il un rôle déterminant dans la connaissance de moi-même ? Parmi toutes les valeurs, la société, dans laquelle je vis, a-t-elle le droit de choisir la mort pour punir un criminel ? …
« L’Étranger » est donc une œuvre des plus singulières, que chaque lecteur peut s’approprier avec facilité et en saisir les leçons de vie ou les valeurs, à travers la trame de son récit.
Ed. Folio - 192 pages
Serge Vassang
PILOTE DE GUERRE
L'écrivain s’emploie à composer une œuvre, qui résistera aux injures du temps. Il peut arriver que sa trajectoire sorte des sentiers battus, entraîné par les aléas de l’histoire. Ainsi, il peut devenir un personnage, élevé à la première place, au panthéon des héros. Ce fut le cas du romancier français, Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).
Arrivé à l’âge adulte, il accomplit son rêve d’enfant de piloter un avion. Il commence son métier d’aviateur dans une compagnie pionnière de l’aéropostale. Au fil de ce métier, il change d'employeurs, à plusieurs reprises. Il n’évita pas les accidents, qui faillirent lui coûter la vie. Il perdit des amis chers, qui comme lui exerçaient la même profession que lui, sans bénéficier de sa chance.
Comme un coup de tonnerre, la 2ème Guerre mondiale éclate. Il est mobilisé comme tout citoyen français dans l’armée. Il lui faut défendre sa patrie. Malgré son âge, il insiste pour lutter contre le nazisme, en qualité de pilote de guerre. Rien ne peut lui être refusé, puisqu'il s’est acquis une grande renommée dans le monde des lettres. En tant qu’écrivain, il a déjà donné aux lecteurs, disséminés dans lemonde, deslivresdegrandequalité, dont « Courriersud », en1929, « Vol denuit », en1931ouencore « Terre des hommes », en 1939, qui fut un triomphe grandiose, auprès des lecteurs. Le Régime de Vichy essaie de le rallier à sa politique. Les partisans du Général De Gaulle, à la cause de la résistance. Il ne souhaite pas être récupéré politiquement, quel que soit le camp.
Il décide de partir pour les Etats-Unis. Il y cherche l’engagement de la nation américaine contre le péril nazi. Il finit par y publier, en 1942, un de ses chefs-d’œuvre, un roman prémonitoire, qui annonce dans quelle circonstance il tombera, tué à l’ennemi. C’est « Pilote de guerre ». Ce roman rencontra un succès retentissant aux USA, ainsi qu’en France. La raison de ce succès s’explique aisément car l’auteur réussit à restituer pour le lecteur la sensation de plaisir et de toute-puissance que l’on éprouve, lorsqu’on pilote un avion et qu’on s’envole si haut dans le firmament. Mais cette sensation est combattue, dans le même temps, par ce sentiment d’un danger imminent : la menace de la mort. Car le narrateur de ce roman, qui est aussi le personnage principal, est envoyé en missionde reconnaissance, avec un co-pilote, enterritoire ennemi. Ils ont décollé. Leur avion survole la zone en question. À n’importe quel instant, ils peuvent être abattus, soit par un stuka (un avion allemand de l’époque), soit par des artilleurs nazis. Depuis le décollage jusqu’à ce survol, le narrateur, avec une écriture qui fait de lui un des plus grands prosateurs de langue française, décrit ce qui se passe tant dans son environnement proche que dans son for intérieur. Ce livre, dans le cadre d’une fiction, annonce la mort de son auteur car ce dernier, en mission de reconnaissance, à bord de son avion, sera abattu par un pilote allemand, en 1944.
« Pilote de guerre » dévoile un Saint-Exupéry combatif, plein de lucidité et ayant une haute exigence morale. Il est à (re)découvrir car l’image, restée de lui dans les manuels scolaires, c’est celle d’un écrivain doucereux, qui ne s’adresse qu’à un public d’enfants, celle précisément de l’auteur du « Petit Prince ».
Ed. Folio - 224 pages
Serge Vassang
CORPS ÉTRANGERS
Le deuxième roman de FedericoAriu nous plonge dans un futur où la frontière entre l'esprit et le corps devient ténue, mise au point par la société Soul Travel qui permet désormais le transfert d'âme. Tom Brody, accompagné de sa famille, se lance dans une aventure inédite en Thaïlande grâce à cette technologie révolutionnaire. Néanmoins, l'excitation du début vire rapidement au cauchemar. Au cœur de Bangkok, il se retrouve piégé dans le corps d'un redoutable mafieux chinois et sa nouvelle identité le place au centre d'une traque incessante, aussi bienpar lapolice que pardes clansrivaux. Prisonnier d'une identité dangereuse, Tom s’engage dans une course effrénée pour sauver les siens. Entre évasion des autorités et confrontations avec le milieu criminel, il doit compter sur l'inspecteur Paitoon Thongkham pour résoudre le mystère de son transfert d'âme défaillant. Sa quête désespérée pour retrouver sa vie d'autrefois le conduit à dévoiler les zones sombres de Soul Travel, révélant les effets pervers de cette avancée inédite pour la race humaine. « Corps Étrangers » se révèle un thriller haletant, qui explore les questions profondes de l'identité et des liens familiaux dans un monde où la technologie prend toujours davantage de place. Tom Brody, confronté à des choix moraux déchirants, lutte pour sa survie tout en remettant en question les sacrifices nécessaires pour protéger ceux qui lui sont chers. À travers cette histoire, l’auteur nous plonge dans un monde cauchemardesque qui combine aventure, thriller et science-fiction.
ArtFusion Editions – 289 pages
Sam Mas
VOTRE HAINE NE DÉTRUIRAPAS NOTREAMOUR
Marie, flic de son état, a été violée par des crapules de banlieue et abandonnée dans une cave de l’immeuble où habite Amin, chef d’un réseau de trafiquants. Il la découvre et prend soin d’elle, sans reconnaître immédiatement celle qui l’a envoyé en prison quelques années plus tôt. Après un instant de surprise, il décide de prendre soin d’elle, puisque son code d’honneur l’empêche de ne pas secourir une femme, et il décide de châtier ceux qui l’ont violentée sur son territoire. Assez vite, il découvre qu’un complot a été ourdi, afin de le faire tomber et de s’emparer de son business. En même temps, il comprend qu’il doit protéger Marie, car les salauds n’ont pas achevé leur travail. Des sentiments ambigus naissent entre eux et se tissent lentement en amour réciproque. Elise Jane signe un roman qui oppose les contraires, part de la crasse, des cicatrices et du sang pour glisser lentement vers la lumière. Les premiers chapitres sont limite soutenables, avec les horreurs subies par Marie, la rage qui étreint Amin, ses coups de gueule et le plan qu’il est amené à mettre en place pour ne pas être accusé de ce qu’il n’a pas commis, conscient que son passé de délinquant pourrait se retourner contre lui et que les flics ne croient pas forcément un « arabe ». Heureusement, Marie est là pour l’innocenter, même si rien n’est simple. Au fil des pages, on découvre la vie des protagonistes et leurs proches. La mère d’Amin qui entend lui faire épouser Sarah, une musulmane bien comme il faut, et Jack le meilleur ami de celui-ci, gigolo et strip-teaseur professionnel. Du côté de Marie, on fait la connaissance de Sybille, collègue en uniforme et sa meilleure amie, ainsi que de ses deux ex, Marc qui a choisi d’épouser sa sœur et Paul qui la trompe honteusement avec une fliquette du commissariat. Mais comme rien n’est jamais simple, les avanies du sort pleuvent entre résilience, nécessité de tout remettre en question, embrouilles avec les familles qui peinent à accepter leur amour à des lieues de ce qu’ils avaient planifié pour leur progéniture et des anciens partenaires qui n’entendent pas lâcher l’affaire. Un livre dur servi exclusivement par des dialogues et qui pourrait être transposés en série du jeudi soir. Belle découverte !
Independent Publishing – 539 pages
Daniel BastiéLES QUATRE SAISONS DE L'ÉTÉ
"Nous nous sommes immédiatement reconnus. Ces quatre années n'avaient pas encore cogné nos visages. Nous n'avons pas parlé tout de suite. Nous ne nous sommes pas souri tout de suite. Il y eut juste cette terrifiante seconde d'incertitude, les yeux qui cherchent les signes. Une alliance à l'annulaire. Un jeune enfant caché derrière le grand manteau. Une voix claire qui crie maman ! Un homme ou une femme qui rejoint l'autre, avec du pain, un journal, un bouquet de fleurs; une vie en train de s'écrire..." Pierre et Rose se sont-ils trouvés, même retrouvés? Est-ce l'amour le grand vainqueur ? Le grand, le véritable, ce ciel bleu azur pour la vie qu'aucun orage ne détruira jamais ? Après une si longue séparation due à la seconde guerre et ses atrocités ... Victoire et Louis, Isabelle et Jérôme, Monique etRobert, RoseetPierre, quatre singulières histoires de cœurs et de corps, de blessures intimes et d'élans les plus fous égrènent "Les quatre saisons de l'été", roman à la fois solaire et lunaire de Grégoire Delacourt, l'auteur inspiré de "La liste de mes envies". Rappelez-vous... Ces mots simples, plaisants, la souplesse de style, une langue fraîche, une belle expression... Dans cette œuvre épique qui nous présente quatre trajectoires de vie émaillées de curieuses arabesques, aux titres savoureux - Pimprenelle, Eugénie Guinoisseau, Jacinthe, Rose -, Delacourt nous mène au cœur de cet été où Cabrel chantait Hors saison, où tout le monde fredonnait Cabrel, où sur la plage du Touquet se nouaient bien des destinées... Les quatre saisons évoquées ici ? Un premier chagrin d'amour traumatisant, un désespoirmêléd'espoiretd'optimismemalgréunesolitudecertaine, une passion démesurée à la mesure de nos rêves les plus fous, et un amour pour la vie, le tout imprégné de toutes ces petites choses qui font les jours et les nuits, de souvenirs souvent poignants, de nostalgiques
réminiscences, point de convergence : le 14 juillet 1999 où certains de nos protagoniste se croisent pour notre plus grand bonheur de lecteur aimant chercher, fureter, découvrir qui finit par rencontrer qui d'une histoire à l'autre ... Ecrivain français dont c'est le cinquième ouvrage, Delacourt se montre habile, réfléchi : nous ne perdons point le fil, les fils, quatre générations de personnages évoluant ici sous nos yeux scrutateurs sans que l'on s'emmêle les pinceaux, sur la fin sa maîtrise se révélant lorsqu'il choisit de conclure chaque destinée évoquée de la plus belle des manières... Comment ? A vous le découvrir ! Louis et Victoire ont quinze et treize ans, Jérôme et Isabelle la belle trentaine, Monique et Robert la cinquantaine frappée tel un bon vin, Rose et Pierre bien plus en cette dernière année précédant l'inquiétant an 2000 ! La peur d'un sacré bug ? Une certaine appréhension règne... Est-ce là le dernier été de notre planète ? Delacourt est un érudit et sait créer les atmosphères, ses mots nous touchant au cœur en continu, nous amusant parfois, nous menant à l'occasion à verser une larme de compréhension, de compassion, les rencontres entre les personnages nous prouvant qu'au cœur de l'été, on peut bel et bien trouver quatre saisons. Quant à Pierre et Rose, un avenir commun est-il réellement envisageable ? "Alors nos bras s'ouvrirent. Nous avions traversé ces deux dernières années de guerre ensemble, nous nous étions perdus pendant quatre ans, mais nous nous étions attendus. Sans nous être choisis, comme la plupart des gens. Nos lèvres tremblaient. Notre premier baiser avait eu la maladresse d'un vrai premier baiser. Nous riions et pleurions en même temps; survivants retrouvés." Et après ? Et quelle est cette folle promesse qu'ils se sont un jour faite, qu'ils accompliront à l'heure où les premières rosaces rouges et jaunes du feu d'artifices du 14 juillet déchireront le soir du Touquet, illuminant le ciel, l'éclairant d'or et de couleur sang ? Jetons-nous dans ces quatre saisons sans hésiter et sans contraintes pour découvrir si, au final, l'été est toujours fatal aux histoires d'amour ... ou pas !
Ed. Livre de Poche – 286 pages
Thierry-Marie Delaunois
LES PROMISES
"Soudain, la silhouette se profila devant elle, au pied d'une grue. Le manteau. Le chapeau - un fedora, elle le distinguait à présent. Elle n'eut le temps ni de hurler, ni de réfléchir : elle tourna les talons et s'enfuit dans la direction opposée. C'est la fatigue qui allait la tuer. Elle allait renoncer, faute de sang, faute de forces ..." Faire face ? Vraimenttrès risqué ! Fuir ? La meilleure solution! "Le roman historique s'enchevêtre au thriller. Un coup de tonnerre." Libération. "Une véritable prouesse littéraire." Le Figaro magazine. Roman-fleuve d'excellente facture, au cœur duquel les personnages ne sont jamais ménagés, bien au contraire, "Les Promises" de Jean-Christophe Grangé (Editions Albin Michel, 2021 ; Le Livre de Poche, 2023), auteur et journaliste né en 1961, dont c'est ici le seizième roman, ne manquera pas de secouer le lecteur au point de lui faire ressentir une peur quasi viscérale face au redoutable assassin qui rôde dans l'ombre des dames du salon de thé de l'hôtel Adlon. De grandes dames du Reich. Berlin, 1939, veille de la seconde guerre mondiale, soudain le meurtre, atroce, de l'une de ces dames non loin d'une nappe phréatique, cette dame étant l'épouse d'un haut dignitaire nazi. L'affaire est alors étouffée mais il y a fuite, trois personnes s'attelant à l'enquête, au départ chacune dans son coin, mais bientôt Simon Krauss, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, Franz Beewen, colosse sans pitié de la Gestapo, et la baronne Minna von Hassel, psychiatre et riche héritière quelque peu portée sur la bouteille, finissent par unir leurs forces pour découvrir la vérité. Les chemins sont nombreux, hasardeux, douteux, les fausses piste et surprises multiples, l'assassin ne se limitant pas à une seule victime, suspense, stress, fortes émotions au menu, le mal ne se trouvant pas toujours là où on l'attend. Minna, Simon et Franz parviendront-ils à mettre lamain sur le coupable qui réussitmême à s'introduire dans l'esprit de ses futures victimes ? "Vaincue par abandon. Elle attendait presque la lame du bourreau comme un soulagement, quand elle repéra une voiture. Pas la sienne. Une Mercedes 170V ..." Bien qu'en grande difficulté, Minna était-elle à présent sauvée ? Rendez-vous, pour le savoir, dans "Les Promises", 794 pages en format Poche, un roman foisonnantdontvousressortirezl'espritfortpensif, voiremêmeendéroute, qui sait ?
Ed. Livre de Poche – 800 Pages
Thierry-Marie Delaunois
BILLY SUMMERS
Le protagoniste central du dernier chef-d'œuvre de Stephen King se révèle être un tueur à gages exceptionnel, ancien tireur d’élite, choisissant soigneusement ses victimes parmi les véritables crapules de la société. Malgré un talent inné pour ôter des vies, Billy aspire à une retraite méritée.Avant de se retirer, il se prépare méticuleusement pour une dernière mission. Ce roman peut être défini à la fois comme un thriller, un récit de guerre, un road trip et une déclaration d'amour aux petites villes américaines, tout en dévoilant la complexité du personnage principal. La narration se déroule avec une double perspective. D'une part, le lecteur suit l'intrigue tissée par Stephen King, et, d'autre part, Billy Summers lui-même intervient pour relater les étapes de son parcours, depuis son enfance jusqu'à ses années de sniper pendant la guerre en Irak. Une nouvelle fois, Stephen King démontre sa maîtrise du roman noir, en créant une intrigue glauque et sans avoir recours au surnaturel qui a longtemps été son fonds de commerce, surprenant de la sorte le lecteur, tout en conservant sa puissance d'évocation, ses tendresses et ses obsessions. Les critiques ont salué cette radiographie de l'Amérique trumpienne, à la fois belle et terrifiante. La traduction de l'anglais (États-Unis) a été assurée par Jean Esch.
Ed. Le Livre de Poche – 736 pages
André Metzinger
LADIAGONALE DES REINES
Bernard Werber orchestre un duel épique entre deux femmes aux destins diamétralement opposés, chacune portant une vision distincte du monde. Nicole O’Connor incarne la conviction en la force du groupe, tandis que Monica MacIntyre prône l'individualisme. Leur affrontement, inévitable se déroule sur fond de décennies tumultueuses, allant des années 1970 à 2050, marquées par des guerres, des attaques terroristes et de l'espionnage.Au cours de cetteépopée, elles se livrent un combat acharné, sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s'étend aux quatre coins de la planète, transformée en un immense échiquier où les humains sont transformés en pièces manipulées par les deux rivales. L'auteur s'interroge sur la place des individus dans un monde dirigé par des forces qui les dépassent et les réduisent à de simples pièces serrées dans une partie complexe et mystérieuse. De la stratégie à l'espionnage, en passant par les jeux de pouvoir, il imagine un récit feuilletonesque qui explore des thèmes contemporains, tout en offrant une vision anarchique de l’avenir. Le livre est divisé en huit parties qui couvrent toute la vie de Nicole et Monica depuis leur adolescence. On assiste ainsi à la montée en puissance des moyens qu'elles utilisent pour se nuire et l’attention se focalise sur leur stratégie respective. Bien sûr, tout cela ne prétend pas à une once de réalisme. Il s’agit seulement d’une lecture de pur divertissement, sans autre prétention que celle de faire oublier les avanies du monde et d’entraîner le lecteur dans une aventure qui louche du côté de la SF.
Ed. Le Livre de Poche – 504 pages
André Metzinger
18e RAPT
James Patterson, maître incontesté du thriller, dévoile son dernier opus captivant, inscrit dans la célèbre série The Women’s Murder Club. Mettant en scène l'infatigable sergent Lindsay Boxer, cette fois en tant qu'enquêtrice en chef, le romanplongeleslecteurs au cœur d'une affaire complexe mêlant viols, tortures et pendaisons. Le récit débute de manière intrigante avec un prologue se déroulant à la Cour pénale internationale de La Haye, oùSlobodanPetrović est soumis à un procès médiatisé. Rapidement, l'intrigue bascule vers San Francisco, où après un dîner au restaurant, trois collègues enseignantes disparaissent mystérieusement. Les événements prennent une tournure sombre lorsque le cadavre d'une femme est découvert pendu dans la salle de bains d'un hôtel de passe, plongeant la ville dans une tourmente médiatique sans précédent. Face à cette pression, le sergent Lindsay Boxer s'allie à ses amies du Women’s Murder Club, et ensemble, elles suivent les méandres de l'enquête, révélant des surprises macabres jusqu'à l'horreur ultime. Parallèlement, le mari de Lindsay, Joe Molinari, se retrouve plongé dans une histoire complexe impliquant une Bosniaque affirmant avoir croisé un criminel de guerre serbe déclaré mort depuis des années à San Francisco. Lorsqu'elle disparaît mystérieusement, Joe se trouve contraint de collaborer avec le Women’s Murder Club pour affronter un monstre sanguinaire qui hante la ville. La structure narrative du roman de Patterson est une toile complexe qui remonte cinq ans en arrière, révélant le mystère entourant la disparition des trois enseignantes. Entre les rebondissements inattendus, les secrets enfouis et les alliances inattendues, "18e Rapt" promet une plongée captivante dans l'univers sombre et complexe du crime, tout en maintenant le suspense jusqu'à la dernière page.
Ed. Le Livre de Poche – 384 pages
VICE
Ce roman oscille entre le thriller psychologique et la romance féministe à la manière d'un western moderne. Alors qu'Esperanza se laisse séduire par un gentil père divorcé, elle ignore encore que des forces extérieures considèrent les femmes comme elle comme des sujets à châtier. L'intrigue se développe autour de la question brûlante de la liberté des femmes et de la manière dont la société réagit face à celles qui refusent de se conformer aux normes établies. La plume piquante et la gouaille vive de Laurent Chalumeau entraînent les lecteurs dans les tourments d'une femme en quête de son indépendance. Esperanza, quarante balais au compteur et croyant être libre, découvre les limitations imposées par la société aux femmes qui entendent vivre selon leurs règles propres. Ce récit offre une réflexion profonde sur la signification d'être une femme aujourd’hui, dans une société inflexible et patriarcale. Avec un style direct, percutant et mordant, "Vice" nous confronte à la réalité décrite avec une pertinence troublante. Ce livre se déguste comme une conversation entre amis, sans artifice, mais avec une puissance narrative qui suscite parfois le rire jaune face à une vérité exposée sans détour. L’auteur. Esperanza se croyait libre, séparée de son mari, active, amoureuse ou non, elle mène sa vie comme elle l'entend, s'assume, assume et n'enquiquine personne. Pourtant … Ed. Le Livre de Poche – 216 pages
Henri BodsonLES FOURMIS
L'histoire commence lorsque l'entomologiste Pierre Foret découvre un manuscrit mystérieux, lequel raconte l'histoire d'une autre civilisation : celle des fourmis. Le narrateur de ce manuscrit, Jonathan Wells, est un homme qui a mystérieusement acquis la capacité de communiquer avec elles. À travers les yeux de Jonathan, les lecteurs sont entraînés dans un monde souterrain, où les fourmis mènent une existence complexe et organisée. La trame narrative explore les différents aspects de la vie des fourmis, mettant en lumière leur société, leurs rites,et leurs défis quotidiens. Au fur et à mesure que l'intrigue progresse, Jonathan tisse des parallèles intrigants entre le comportement des fourmis et celui des humains. Des interrogations émergent, remettant en question la nature de la vie et le rôle de chaque individu dans l'univers. "Les Fourmis" est le premier tome de la trilogie écrite par l'auteur français Bernard Werber. Publié en 1991, ce roman de science-fiction explore le monde fascinant et complexe des fourmis, en les présentant comme une civilisation avec sa propre culture, sa hiérarchie sociale et ses conflits.
Le récit souligne l'importance de l'écologie et de l'harmonie avec la nature, mettant en garde contre les conséquences de l'exploitation irresponsable des ressources, tout en veillant à répondre à des questions philosophiques profondes, y compris la signification de la vie, la destinée, et la place de l'homme dans l'univers.
Ed. Livre de Poche – 315 pages
Sylvie Van Laere
LES ARCANES DU CHAOS
Le Cycle du Chaos est une série de romans de l'auteur français Maxime Chattam. Cette saga se compose de trois tomes, à savoir "Les arcanes du chaos", "Prédateurs" et "La théorie de Gaia". Publiée entre 2006 et 2008, cette saga se veut un ensemble de thrillers sombres et captivants, mêlant suspense, horreur et mystère. Dans ce premier volet, l’auteur plonge le lecteur dans une enquête où Yaël, une célibataire parisienne sans histoires, est loin de se douter qu'il existe des secrets qui mettent en danger ceux qui les découvrent. Le jour où des ombres apparaissent dans ses miroirs pour lui parler codes secrets et sectes millénaires, elle se croit folle ou possédée. Projetée dans un jeu de piste infernal, pourchassée par des tueurs, Yael se retrouve au cœur d'une lutte ancestrale. Des catacombes de Paris au gorges hantées de Savoie, jusqu'au NewYork des milliardaires, la vérité ne doit pas survivre. Qui n' a jamais rêvé de tout savoir sur l'assassinat de JFK ? Sur le 11 septembre ? Et si l'histoire n'était que manipulation ? Quand le diable s'en mêle, la terreur ne fait que commencer... Ce récit est salué pour son mélange réussi de thriller psychologique, d'horreur et de paranormal, avec une atmosphère sombre et une intrigue noueuse. Maxime Chattam y dépeint un monde où le mal se manifeste sous des formes insoupçonnées, plongeant les protagonistes dans un voyage oppressant et haletant. Sommes-nous maîtres de nos vies ou de simples pions entre les pattes d'individus tapis dans l'ombre ?Aquel point les vérités de nos histoires, de nos vies et, finalement de l'Histoire, sont-elles manipulées ?Avis aux amateurs de sensations fortes !
Ed. Pocket – 560 pages
Julie PlisnierMILK-BAR
Depuis son accouchement, une jeune femme traverse les jours comme une ombre errante dans son propre appartement, dont les murs semblent se refermer sur elle. La vie qu'elle connaissait s'est évanouie, remplacée par un quotidien monotone et oppressant, rythmé par les pleurs incessants de son nourrisson, les séances d'allaitement épuisantes et l'inévitable routine des couches sales. Anciennement une traductrice chevronnée, elle se trouve désormais prisonnière de sa propre existence, unmilk-baroùlesmotsetlesphrasesontcédélaplaceauxgémissements du nouveau-né et aux demandes incessantes de soins. Entre l'instinct maternel de protection et les pulsions obscures qui émergent, elle s'interroge sur la manière dont elle en est arrivée là, dépossédée de son identité et plongée dans l'abîme de la dépression post-partum. Refusant obstinément de quitter son antre, elle tisse lentement des liens avec son voisin, Peter, un octogénaire au charme discret. Ses visites régulières deviennent des bouées salvatrices, l'aidant à rompre partiellement sa solitude étouffante. Cependant, la frontière entre la réalité et la fiction commence à s'estomper, car la jeune mère se demande si le vieil homme est bien tangible ou simplement une illusion réconfortante. Ce récit clinique despremiers jours post-partum, dépeint avec une sincérité brutalelesméandres de ladépression qui s'abat sur cette jeune mère. Dans une prose crue et inventive, Szilvia Molnar secoue les représentations idéalisées de la maternité, dévoilant une réalité sombre et complexe. Son roman suggère une plongée émotionnelle éclairée par des touches d'humour déconcertantes, ajoutant une dimension inattendue à cette histoire poignante et désespérée.
Ed.Actes Sud – 224 pages
Henri BodsonMAMÈRE, LANUIT
Déconcerté par le vide laissé par la disparition de sa mère, une femme qu'il a constamment tenté d'éviter tout au long de sa vie, l'auteur se trouve confronté à un sentiment de manque profond. Dans une quête de compréhension, il entreprend de reconstituer le portrait de celle qu'il a tant fuie, cherchant à dévoiler les mystères de son existence, mais également à décrypter les contours de sa propre identité façonnée par cette relation tumultueuse. Les notes nocturnes de sa mère deviennent alors le fil conducteur d'une exploration introspective, un voyage à travers le temps où les souvenirs éparpillés se rejoignent pour former un récit cohérent. Ces fragments de vie, juxtaposés aux souvenirs intimes de l'auteur, tissent l'histoire émouvante d'une mère hantée par la terreur de vivre et d'un fils qui a longtemps rêvé d'être quelqu'un d'autre.
À travers cette démarche, l'auteur se confronte à des vérités délicates, remettant en question ses propres choix et aspirations. Il découvre la complexité de cette femme qu'il a jadis tenté de fuir, percevant en elle une humanité qu'il n'avait jamais pris le temps de voir. La quête devient alors une rencontre posthume au-delà des barrières du temps. Les pages se remplissentde confessionsetde révélations, dévoilantune trame narrative où se mêlent les tourments d'une mère en quête de sens et les aspirations d'un fils en quête d'identité. Le portrait qui émerge de cette exploration est à la fois douloureux et libérateur, un témoignage poignant sur les intrications complexes des relations familiales. La disparition devient, paradoxalement, une rencontre authentique, révélant les liens indissolubles qui persistent au-delà de la mort et les vérités qui émergent lorsque le voile du temps se déchire.
Ed.Actes Sud – 240 pages
Willy Smedt
LE NAUFRAGE DE STANISLAS
Emporté par le tumulte des vagues de l’existence, Stanislas Warliss, marin pêcheur au crépuscule de sa carrière, voit son monde s’effondrer lorsquelemoteurdesonchalutiers’embrase. Confrontéàdesréparations coûteuses et à la perspective d’une retraite anticipée non désirée, il se retrouve à la croisée des chemins. Dans une quête désespérée de fonds, il décide de s’engager dans des détournements de marchandises à l’insu de ses fils, gendarmes peu enclins à comprendre les choix controversés de leur père. Cependant, le destin prend un virage inattendu le jour où Stanislas découvre Opiyo, un enfant africain clandestin, dissimulé dans uncolisdestinéàunedestinationincertaine.Faceàcedilemme,Stanislas se résout à partager son secret avec sa femme, faisant d’elle sa complice involontaire dans cette entreprise risquée. Ce choix les entraîne dans une aventure humaine inattendue, les propulsant aux confins du rêve et de la réalité, là où les frontières entre le bien et le mal s’estompent. Ce roman, signé Philippe Pollet-Villard, se déploie comme une fable sociale contemporaine, mêlant habilement drame, sentiments profonds et touches d’humour. L’histoire se transforme en une toile complexe où les choix moraux seconfrontent à laréalité impitoyable dela vie. Stanislas, longtempsétranger à l’affection de ses fils, découvre que cette rencontre fortuite avec Opiyo est bien plus qu’un simple hasard, mais le catalyseur d’une aventure bouleversante quipourrait enfin éluciderune énigme ancienne et douloureuse. Dans ce récit captivant, les personnages évoluent au fil des épreuves, révélant des couches inexplorées de leur humanité. Entre les ombres du passé et les espoirs du futur, Philippe Pollet-Villard tisse une trame narrative complexe qui plonge le lecteur au cœur de l’âme humaine, oùles choix difficiles forgent les destins personnels.
Ed. Flammarion – 320 pages
André Farago
CE QU’ON DEVIENT
Au creux des murs familiers de la maison parentale, Sophie découvre le trésor du passé qu'elle s'était soigneusement préservé à seize ans. A savoir, une lettre, écrite avec l'innocence de l'adolescence, contenant les rêves brûlants de devenir une écrivaine accomplie, vivant de sa plume. Vingt années plus tard, devenue professeure de français et maman de deux filles, elle se confronte à ce symbole d'une époque où l'avenir s'étendait devant elle comme une vaste toile à peindre. Le contraste avec la réalité la brutalise. Les espoirs d'autrefois semblent lointains, éclipsés par la routine de la vie quotidienne. Devenue une femme qui jongle entre ses responsabilités professionnelles et sa vie de mère, elle se questionne sur le chemin quil'a éloignée de ses rêves d'écriture. Qu'est-il advenu de l’adolescente pleine de promesses à qui l'on prédisait un bel avenir littéraire ? À travers une introspection déchirante, Sophie choisit de s'adresser directement à son alter ego adolescent et explore, avec une sincérité déconcertante, les méandres de son parcours de femme, marqué par les désillusions cuisantes, les rivalités féminines et les amitiés qui forgent l'identité. Anne-Sophie Brasme transforme ces souvenirs d'apprentissage en une épopée personnelle. Son récit dévoile les tumultes de la vie, les chemins sinueux de l'amitié et les compromis inévitables entre les rêves de jeunesse et les réalités du quotidien. Véritable exploration de l'âme féminine, ce roman propose une réflexion profonde sur la constante métamorphose que la vie impose. À travers les yeux de Sophie, le lecteur va à la rencontre d’un récit intimiste où la quête de soi se mêle aux tumultes du temps, révélant la complexité et la beauté d'une existence vécue pleinement.
Ed. Flammarion – 288 pages
Jacques Pousseur
16 ANS, RÉSISTANT
Le lendemain de cette sombre journée marquée par la rafle du Vel d’Hiv., un jeune Français juif du nom de Robert Birenbaum, âgé de presque seize ans, s'apprêtait à entrer dans l'épicerie familiale. C'est alors qu'il croise le regard de sa tante Dora, une femme jeune et magnifique, sa préférée. Elle lui narre le douloureux destin de son oncle, arrêté en tant que résistant. En quête de confiance, elle lui propose une voie audacieuse : entrer en contact avec des jeunes juifs communistes et résistants. Toutefois, ceci devait demeurer un secret entre eux, une alliance silencieuse. Sans hésiter, Robert accepte cette proposition de lutte contre l'ennemi et plonge dans la Résistance armée. Plus de quatre-vingts ans après avoir pris cette décision cruciale sans en mesurer toute l'ampleur, il reçoit, le 18 juin 2023, la Légion d'honneur des mains du Président Emmanuel Macron au Mont Valérien. Un lieu chargé d'histoire où reposent tant de camarades décédés au champ d’horreur. C'est là qu'il rend hommage à ceux qui ont partagé sa lutte. Il y a certes longtemps, Robert Birenbaum, sous le pseudonyme de Guy, avait, malgré sa jeunesse, joué un rôle crucial dans le recrutement de des résistants FTP MOI, une triste ironie de l'Histoire, puisqu'il avait envisagé de les rejoindre juste après leur arrestation. À presque cent ans, il dévoile enfin, dans un récit palpitant, les deux années extraordinaires de sa vie aux côtés d'autres jeunes, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents qui comme lui, ont bravé les collabos et les nazis dans Paris et ses environs. Lancer de tracts, voler des armes, des machines à écrire, participer à des attentats contre l’occupant, saboter à tout-va et ne pas parler lors des interrogatoires musclés, voilà tout ce qui compose le tableau de cette période tumultueuse. Témoin de cette époque, l’auteur raconte, encore et encore, une histoire de courage, derésilience et de sacrifice pourquene soient pas oubliés les sacrifices de toute une génération.
Ed. Stock – 175 pages
Guy Duguet
LAHYÈNE DU CAPITOLE
Dominique Mihrage, surnommée La hyène du Capitole, émerge tel un présage funeste au cours d'un dîner à Rome, un soir d'automne dans les années 70. Taïné etAlexis, les séduisants frères Tcherepakine, orchestrant la réunion de leurs compagnons d'insouciance et de succès, créent une ambiance enchanteresse autour d'une table ornée de fleurs de cimetière, éclairée par la lueur des flambeaux. Helmut Berger, Truman Capote, Andy Warhol et d'autres démons de l'époque se délectent d'une zuppa inglese tout en tissant des récits, inconscients qu'ils incarnent le tournant entre la fin de la Dolce Vita et le début d'une ère plus meurtrière et électrique. Au sein des longues soirées romaines, bercées par une atmosphère molle, Dominique Mihrage, personnage toxique, devient le catalyseur du malheur. L'amour et la mort s'abattent sur Taïné et Alexis. La première, photographe talentueuse mal protégée par son Nikon F des tourments de ses fantasmes, semble n'exister que dans l'anticipation de sa propre chute. Le second, écrivain en herbe, se trouve confronté à la question cruciale de savoir si la vie mondaine, légère et pailletée, peut-elle réellement engendrer une littérature digne de ce nom ? La destinée de ces protagonistes se voit scellée par une fatalité instaurée par la mystérieuse nouvelle venue. À travers son regard toxique, elle propulse ceux qu’elle croise dans une spirale de passion et de tragédie Dans cette toile complexe où se mêlent glamour, mystère et décadence, elle devient l'architecte d'une époque troublée. L'amour, la mort et la recherche de sens s'entrelacent dans un récit électrique, dépeignant les méandres de la vie artistique et mondaine d’un temps révolu sous la plume de Simon Liberati.
Ed. Stock – 303 pages
CathyAumbert
FILLES UNIQUES
Paloma, Céleste, Sierra,Apolline... Le destindePaloma, Céleste, Sierra, Apolline était sur le point de converger, mais sans l'impulsion de Chélonia, sans son désir ardent de les rassembler, ces jeunes filles demeureraient éternellement confinées dans l'ombre de leurs tourments. Le club des Mal-Barrées, malgré son nom pessimiste, représente en réalité la bouée salvatrice qui a transformé leur existence : la fin de la solitude pour Paloma, la résurgence de laconfiance chezCéleste, l'apaisementdelacolère pour Sierra, et l'éclosion d'une nouvelle assurance chezApolline. Pourtant, se demande-t-on, qu'apporte véritablement Chélonia, qui semble si assurée, de ces amitiés salvatrices ? La création de ce club ne serait-elle pas le résultat d'un dessein plus complexe que la simple volonté de rassembler des âmes solitaires ? Seraitelle la conséquence d'un secret déchirant ? Pour percer ce mystère, les adolescentes devront remonter le fil d'une histoire poignante, débutant sur les plages de Mayotte, là où de jeunes tortues, fraîchement sorties de leurs œufs, luttent pour atteindre l'océan – le récit déchirant de l'enfance de Chélonia. Ce dernier volet de la série nous offre une cascade de révélations. Porté par les dialogues toujours justes de BeKa et le style graphique assuré de Camille Méhu, il nous plonge dans un récit touchant où nos cinq héroïnes se retrouvent plus solidaires que jamais pour affronter cette ultime épreuve.
Ed. Dargaud – 56 pages
Erica Beghin
LANEIGE ÉTAIT SALE
Voilà sans doute l’un des romans les plus durs de l'écrivain belge Georges Simenon. Ce récit nous transporte dans l'obscurité et la complexité de l'Occupation pendant la Seconde Guerre mondiale. L'action se déroule dans un Paris occupé par les nazis, où l'auteur explore les sombres recoins de l'âme humaine. L'intrigue tourne autour de Frank Friedmaier, un jeune homme qui évolue dans un univers trouble et marqué par la dépravation. Simenon dresse le portrait d'un personnage torturé, tiraillé entre ses propres démons et les circonstances extérieures oppressantes. Frank se trouve empêtré dans une toile d'intrigues, de trahisons et de compromis moraux, soulignant ainsi la difficulté de rester intègre dans un contexte aussi sinistre. Sans savoir ce qu'il cherche, le protagoniste se laisse glisser sur la pente du banditisme et assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ?C'est laquestionlancinante quesoulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire.
Ed. Dargaud – 104 pages
Erica Beghin
PRENDRE SOIN DES FEMMES
Dans la réflexion sur l'obstétrique de demain, il est impératif de placer au cœur des préoccupations la quête d'une médecine bientraitante. Les femmes, actrices centrales de ce processus, méritent un accompagnement respectueux, attentif et empreint d'humanité. Les praticiens de la santé, en tant que facilitateurs de ce moment crucial, ont également droit à des conditions de travail épanouissantes. Pour atteindre ces objectifs, des changements significatifs sont nécessaires. Premièrement, investir dans la formation continue des professionnels de l'obstétrique est crucial. Les avancées médicales et les approches empathiques doivent être intégrées dans les pratiques quotidiennes. La connaissance des nouvelles techniques, ainsi que la compréhension des aspects psychologiques et émotionnels sont fondamentales pour une prise en charge complète. Deuxièmement, l'environnement hospitalier doit être repensé. Des espaces dédiés au bien-être des parturientes, favorisant une ambiance apaisante, devraient être instaurés. La promotion des méthodes alternatives de soulagement de la douleur, telles que l'acupuncture ou la méditation, doit également être encouragée. Troisièmement, la collaboration entre les différents acteurs de la santé, y compris les sage-femmes, les obstétriciens et les psychologues, doit être renforcée. Une approche holistique, prenant en compte tous les aspects de la santé physique et mentale, garantira une prise en charge complète et adaptée à chaque femme. Quatrièmement, il est impératif de promouvoir la participation active des femmes dans le processus décisionnel de leur accouchement. L'éducation préventive et la mise à disposition d'informations claires permettront aux femmes de faire des choix éclairés et de se sentir en contrôle de leur expérience. l'obstétrique de demain doit être fondée sur des valeurs d'empathie, de respect et de collaboration. À travers un récit bouleversant mais incroyablement fertile, Amina Yamgnane nous entraîne sur le chemin de l’alliance thérapeutique.
Ed. Flammarion - 320 pages
Amélie Collard
LE BANQUET
Le Banquet, œuvre majeure de Platon, est un dialogue qui se déroule lors d'un banquet organisé par le poèteAgathon. Au cœur de la conversation, plusieurs philosophes, dont Socrate, exposent leurs visions de l'amour, évoquant ses multiples facettes et incarnations. L'œuvre commence par des éloges poétiques en l'honneur de l'Amour, considéré comme un dieu. Chacun des convives propose une définition de l'amour, illustrant ainsi la diversité des perspectives. Parmi les discours les plus marquants, celui d'Aristophane se démarque, présentant une vision mythique de la naissancedel'amouràtraversl'idéedesâmescomplémentaires. Socrate, quant à lui, offre une interprétation plusphilosophique, mettant en avant l'idée que l'amour est le désir de la beauté et de la sagesse. Ce repas est également le théâtre d'une célèbre anecdote, où Socrate relate une conversation avec une prêtresse, Diotime, qui l'initie à la nature divine de l'amour et à son rôle dans l'élévation spirituelle. Ce discours de Diotime souligne l'importance de l'amour dans la recherche de la vérité et la quête de l'idéal. Cette œuvre explore les différentes dimensions de l'amour, qu'il soit physique, intellectuel ou spirituel, et invite de la sorte à une réflexion profonde sur la nature humaine et la recherche de la perfection. « Le Banquet » de Platon demeure une source d'inspiration inépuisable pour la compréhension de l'amour, invitant les lecteurs à méditer sur les multiples nuances de ce concept intemporel. Revoilà ce texte dans une nouvelle traduction à un prix riquiqui de deux euros !
Ed. Flammarion – 80 pages
André Metzinger