LIVRE BLANC
L’e-Paiement à l’heure de l’expérience client
Réalisé par la rédaction - Solutions IT, Solutions-numeriques.com
K-Now sarl, Paris
Edition 2016
L’e-paiement à l'heure de l'expérience client Par Christine Calais
Sommaire I. Les défis à relever dans un environnement omnicanal 1. Les attentes des consommateurs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05
- le consommateur digital - la simplicité - la sécurité et la confidentialité - les services
2. Les enjeux des commerçants
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 07
- fluidifier le parcours client - enrichir la relation client - la valorisation des données - les besoins de la grande distribution - la sécurisation des paiements
3. Le contexte réglementaire
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 09
- la directive révisée sur les services de paiement (PSD2) - Le règlement européen sur la protection des données personnelles
II. Les acteurs de la chaîne du paiement et leurs stratégies 1. Les prestataires de paiement
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
- les établissements de crédit - les établissements de monnaie électronique - les établissements de paiement
2. Les nouveaux acteurs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
- les GAFA - les FinTech - les grands commerçants
3. Concentration et collaboration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 - stratégies d’acquisitions récentes - stratégies collaboratives 2 / 48
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e-Paiement à l’heure de l’expérience client
III. Les solutions 1. Les solutions carte bancaire
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
- les réseaux internationaux Visa et Mastercard - vers une standardisation européenne des paiements par carte
2. Les portefeuilles électroniques
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
- de nombreux concurrents en lice - la guerre par les services
3. Les solutions de paiement mobiles
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
- des innovations technologiques en pagaille - les initiatives mPOS - l’essor irrésistible du paiement mobile
4. Les solutions sans contact
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
- des solutions technologiques diverses - le marché peine à décoller
5. L’objet connecté, nouveau canal de paiement sans contact
. . . . . 27
6. le compte sans banque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 7. Le paiement communautaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 - La bataille française entre banques - Autres cagnottes en ligne
8. Les monnaies virtuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 - la jungle des monnaies virtuelles - le bitcoin - la technologie blockchain, du bitcoin a de nouvelles applications
9. Le paiement instantané . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Annexe
p.34
Présentation de 6 acteurs Bankable, CentralPay, EBRC, IBM, Limonetik, Olkypay
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2016 est une année clé pour le marché international des moyens de paiement, en pleine mutation. Les moyens de paiement évoluent, pressés par les nouveaux comportements des consommateurs, les nouveaux entrants, les nouvelles réglementations comme la directive européenne PSD2. Le marché des paiements est très segmenté. Il y a beaucoup (trop) de candidats et peu d'élus, comme Paypal. De nombreuses initiatives lancées depuis quinze ans ont bel et bien été enterrées. Le consommateur, exigeant, veut disposer d’un panel de services de paiement robustes, simples, pratiques, rapides, universels et sécurisés, adaptés à son usage. Le paiement doit être efficace et rassurant, quel que soit le canal, dans le monde virtuel comme physique. Le paiement doit aussi répondre aux attentes des commerçants, qui rivalisent pour personnaliser la relation avec le client, pour conserver ou gagner des parts de marché. Aussi les différents acteurs du paiement cherchent à simplifier la fameuse « expérience client » tout en offrant des services adaptés aux différents usages au meilleur prix. I Christine Calais
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I. Les défis à relever dans un environnement omnicanal 1. Les attentes des consommateurs - le consommateur digital Le consommateur s’est petit à petit mué en une créature hybride, mi-humaine, midigitale, son smartphone toujours à portée de pouce, qu’il consulte régulièrement. Cet adepte des nouvelles technologies, toujours prêt à tester les dernières innovations, considère le paiement comme une commodité. Payer, c’est simple comme un clic. Les Français deviennent de plus en plus geeks. En France, selon Keyrus Management, sur les 25 milliards de paiements unitaires réalisés en espèces chaque année, de 5 à 7 milliards devraient disparaître dans les 5 ans, remplacés par des paiements électroniques. Et d’ici 2018, plus de 50% des consommateurs utiliseront leur smartphone ou un wearable, ou objet connecté portable, pour effectuer des paiements mobiles. Selon un sondage CSA pour la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad) sur les perspectives d’achats des Français sur Internet en 2016, les services prioritaires que doivent offrir les sites de e-commerce sont la sécurité des transactions (59%) et celle des données personnelles (54%). En 2016, la Fevad table sur plus de 37 millions d’e-acheteurs en France pour plus d’un milliard de transactions, représentant un montant total de dépenses de 71,5 milliards d’euros, dont 10 MdE réalisées sur mobile. Il devrait y avoir plus de 200.000 sites de e-commerce. L’Europe compte 331 millions d’e-acheteurs (Eurostat 2015), ayant dépensé
globalement 477 MdE (estimation Ecommerce Foundation 2015). En 2014, le Royaume-Uni est de loin le pays qui consomme le plus en ligne. Il représente 30% du volume total des transactions en Europe, loin devant l’Allemagne (16,8%) et la France (13,4%). - la simplicité Le paiement n’est pas la partie la plus réjouissante du parcours d’achat, loin s’en faut. Il faut qu’il soit simple et sans douleur pour faire passer la pilule. Plus il est rapide et facile à effectuer, moins le consommateur abandonnera son panier en cours de route, qu’il soit en magasin ou en ligne. Et plus il sera enclin à revenir faire ses emplettes dans la boutique, sur le site Internet ou l’application mobile. Le parcours client doit être souple et intuitif et offrir un moyen de paiement efficace et universel. L’acceptation du moyen de paiement doit être répandue et multicanal. - la sécurité et la confidentialité Les consommateurs attendent des moyens de paiement qu’ils assurent la sécurité des transactions et la confidentialité des données. En Europe, 56,3% déclarent prêter une grande attention aux données qu’ils divulguent selon les sites Internet. Ils sont 18,6% à déclarer ne pas être à l’aise lorsqu’ils délivrent des informations personnelles ou bancaires en ligne, 28% parmi les Français. C’est ce qui ressort de
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l’étude de Marketagent pour paysafecard, fournisseur de solutions prépayées, menée auprès de consommateurs de 18 à plus de 69 ans résidant dans 8 pays européens dont la France. A la question « pour quelle raison avez-vous déjà renoncé à effectuer un achat en ligne ? », 49,2% des Français invoquent une inquiétude envers le site web en question (47,9% à l’échelle européenne). En 2e et 3e position, on retrouve respectivement la complexité du processus de paiement (citée par 43% des Français) et le fait que les utilisateurs s’opposent à révéler les données qui leur sont demandées (30,6%). A l’échelle européenne, 32,9% des sondés regrettent également le manque de choix en termes de solutions de paiement lors d’une transaction sur Internet. Un résultat qui satisfait paysafecard, filiale du groupe
britannique Paysafe : à travers sa solution de paiement prépayé en ligne dans 43 pays, elle offre un moyen de paiement ne nécessitant aucune saisie de données hormis un code PIN à 16 chiffres. La sécurité passe par l’authentification au moment du paiement. Mais elle passe aussi par la sécurisation du matériel utilisé, elle ôte toute possibilité d’usurpation d’identité, protège contre les malwares et le phishing. - les services Le consommateur peut comparer les prix sur la toile. Son choix de s’orienter vers tel ou tel commerçant va se faire en partie sur le prix, en partie sur les services. Les services offerts doivent donner le sentiment au client qu’il est roi. Fidélité, couponing, livraison rapide... I
Chiffres du e-commerce Fevad Evolution des transactions en e-commerce en France 6 / 48
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2. Les enjeux des commerçants Les commerçants sont pragmatiques. Ils veulent des solutions au service de la relation client aux coûts maîtrisés, à valeur ajoutée et sécurisées. L’e-commerce représente 64,9 milliards d’euros de ventes en France en 2015, en hausse de 14,3% sur un an, selon iCE/Fevad, pour un panier moyen de 78 euros. 182 000 sites marchands sont actifs, soit +15% en un an. Près d’un quart des ventes des sites leaders (Amazon, Cdiscount, Fnac, vente-privée...) passent par des terminaux mobiles, un chiffre en augmentation de 50% en 2015. Dans ce contexte, « le paiement doit s'intégrer dans la chaîne de valeur du e-commerçant et être personnalisé dynamiquement, » met en exergue Yassine Essalih, responsable solutions clients, e-commerce et paiements, IBM Commerce.
finement les données clients pour leur proposer des offres personnalisées : identité, données de contact, historique d’achat, de navigation... Bref, ils souhaitent passer du Big Data au Smart Data. - les besoins des grandes entreprises
A l’heure de l’économie du partage, les commerçants craignent de se faire désintermédier. Ils souhaitent une relation client suivie, doublée d’une connaissance client enrichie. Ils veulent être en capacité de mettre en œuvre un marketing client contextualisé, enrichi par les données, de développer de nouveaux parcours d’achat et de nouveaux modèles de services.
Les grandes entreprises, et notamment la grande distribution, au-delà des enjeux clients, ont des enjeux financiers majeurs. Elles souhaitent disposer d’un écosystème monétique agile avec des coûts négociés et optimisés. Vis-à-vis des acquéreurs, c’est-à-dire les organismes financiers qui mettent à disposition des services d’acquisition de transactions de paiement électronique, elles aspirent à améliorer la gestion financière, massifier les volumes de transaction et bénéficier d’économies d’échelle sur les commissions. Il s’agit notamment d’optimiser les règles de routage en privilégiant le chemin incluant plusieurs acteurs (par exemple pour une carte de paiement : réseau carte et établissement bancaire acquéreur) qui propose le coût global le plus bas. En tant qu’accepteur - organisme acceptant le paiement - le distributeur souhaite une acceptation consolidée des pays et des canaux, afin de réaliser des gains opérationnels sur la plateforme et sur le matériel, sur la sécurité et les certifications. Il veut également adresser les nouveaux marchés plus facilement. Enfin, l’écosystème monétique doit pouvoir facilement intégrer de nouveaux services de paiement à valeur ajoutée.
- la valorisation des données
- la sécurisation des paiements
Les commerçants ont in fine la volonté de générer des revenus sur les segments clients cible. Ils veulent être en mesure d’exploiter
Les innovations dans le domaine des moyens de paiement doivent être pour les entreprises économiquement efficientes et stan-
- fluidifier le parcours client Le parcours client omnicanal doit être fluide. En ligne, l’acte d’achat doit être raccourci, pour améliorer le taux de conversion (ratio acheteurs/visiteurs). Dans les magasins, il s’agit de gagner du temps à l’encaissement. - enrichir la relation client
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dardisées, proposer des solutions interopérables et fiables. La sécurité et la lutte contre la fraude représentent un enjeu majeur. Il faut garantir la confidentialité, l’intégrité et la protection des données. Selon le rapport de sécurité globale 2016 de Trustwave, 60% des attaques dans le monde ont concerné des données de cartes de paiement : 31% des données de cartes enregistrées en point de vente via la bande magnétique, 29% des données de cartes ciblées provenant d'environnements ecommerce. 23% des attaques ont visé le secteur de la distribution. Les professionnels du paiement sont conscients des enjeux et sont venus en parler au Payforum, le salon professionnel de la monétique et des moyens de paiement organisé par Newsco Events à Paris les 16 et 17 mars 2016. ThreatMetrix, fournisseur de solutions d’authentification, de prévention des fraudes et de détection des menaces, a analysé en 2015 15 milliards de transactions dans le monde. Il a constaté une augmentation de 80% de la cybercriminalité durant cette période. Selon lui, les attentes des commerçants sont nombreuses. Il est notamment important, outre le fait de sécuriser l’accès aux données sensibles, de stopper les fraudeurs déjà identifiés par les concurrents et les partenaires, et de réduire le taux de rejet pour les transactions à distance transfrontalières afin d’éliminer les faux positifs. « La donnée de base c’est l’identité numérique de l’individu, » souligne Pascal Podvin, vice-président, opérations terrain, ThreatMetrix. Les comptes frauduleux sont l’une des données
du problème. Les comptes « mules », peuvent être détectés par le profil (victimes manipulées ou sous la contrainte, intermédiaires consentants, professionnels), souvent nouveaux dans le pays ou résidents temporaires. De nombreux matériels sans lien apparent accèdent au compte ; de nombreuses géolocalisations sont détectées. Plus largement, la confiance est un maître mot en matière de paiement sécurisé. Pour Nicolas Fort, responsable produit, Vasco Data Security, fournisseur de solutions et services d’authentification forte et de signatures électroniques, spécialisé dans la sécurité des applications et transactions par Internet, « la confiance repose sur cinq piliers : une gestion des risques de l’écosystème, une application mobile sécurisée, la sécurité des transactions, un utilisateur dont l’identité numérique est garantie, une authentification forte. » Sibylle Denis, ingénieur commercial de Lyra Network, précise : « l’authentification forte, utilise différents facteurs pour preuve de l’identité de l’acheteur : - la personne (empreinte digitale, identification biométrique, veineuse, autre...) ; - le matériel utilisé ; - l’intelligence des systèmes : applications, mot de passe, code PIN, QR Code, RFID... ; - le comportement et les traces : signature manuscrite, attitude sur le web, traces ; - les réseaux : architecture technique redondée, géolocalisation, connexion, traçabilité IP, adresse de livraison. » Les objectifs sont de protéger contre la fraude, le vol, l’usurpation d’identité, le vol de données bancaires. I
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3. Le contexte réglementaire - la directive révisée sur les services de paiement (PSD2) En Europe, les régulateurs européens souhaitent faire de l’Union Européenne un marché unique des paiements en euro fondé sur l’interopérabilité, l’accessibilité, la protection du consommateur, un service de base unique, une tarification équivalente et un marché ouvert qui facilite les paiements transfrontaliers. « Les prestataires de services peuvent maintenant se développer sur un marché des traitements de 100 milliards de transactions, qui se fonde sur l’efficacité opérationnelle et les économies d’échelle », met en exergue Narinda You, secrétaire général du Crédit Agricole et vice-présidente de l’European Payments Council (EPC), lors de la conférence inaugurale de Payforum. Cet axe fort de développement du marché unique européen des paiements vient d’être renforcé par l’adoption de la Directive révisée sur les Services de Paiement (PSD2) par le Parlement européen le 23 novembre 2015. La transposition par les Etats membres est prévue d’ici janvier 2018. Les objectifs sont d’encourager une baisse des prix des transactions et d’améliorer la protection et la qualité d’expérience des utilisateurs en matière de moyens de paiement. Elle intègre de nouveaux acteurs, les prestataires tiers (Third Party Service Payment Provider, TPP) : - Services d’initiation de paiements (Payment Initiation Services, PIS) : initiation d’un ordre de paiement à la demande d’un utilisateur à partir d’un compte de paiement détenu auprès d’un autre PSP ;
- Services d’information sur les comptes (Account Informations Services, AIS) : fournir des informations consolidées concernant un ou plusieurs comptes de paiement détenus par l’utilisateur auprès d’un ou de plusieurs autres Prestataires de Services de Paiement (PSP). Le législateur européen a créé un droit des utilisateurs d’accès aux comptes de paiement tenus par les PSP gestionnaires de comptes lorsque ces comptes sont accessibles par voie électronique. Ce droit d’accès concerne les PSIP et les PSIC, mais également les PSP émetteurs d’instruments de paiement liés à une carte. L’enquête de CA Technologies - Finextra Research « Explorer les impacts métiers et technologiques de la nouvelle directive PSD2 » montre que certaines banques et prestataires tiers ont déjà mis en route les processus nécessaires afin de respecter les recommandations de la PSD2. Pour Jurgen Vroegh, responsable mondial des paiements chez ING : « PSD2 est une étape majeure vers l’ouverture du marché des services financiers et est l’occasion de revoir nos propres modèles économiques. » Selon la banque néerlandaise ABN AMRO, « cette directive offre de nombreuses opportunités, comme celle de créer une plateforme bancaire ouverte et sécurisée, permettant d’offrir une place de marché pour les Fintech, et de développer de nouveaux services financiers. » L’impact de PSD2 dépendra de la réussite de sa mise en application localisée. D’après Diane Mullenex, associée et respon-
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sable mondiale des télécommunications du cabinet d’avocats Pinsent Masons, « Les écarts de comportement en matière de paiements sur les différents marchés représentent un défi : en France, la majorité des paiements se font par carte. Outre-Rhin, l’argent liquide est fortement utilisé. Le RoyaumeUni est de loin le marché de paiements via PayPal le plus important. Le paiement sans contact y est également largement répandu. » Grâce à cette directive, les opérateurs télécoms et les commerçants pourront proposer leurs propres plateformes de paiement, réduire les commissions liées aux transactions, renforcer leurs relations avec leurs clients, et se positionner en tant que fournisseurs d'identités. Mais qui aura à la fois la volonté et la capacité de le faire ? La PSD2 exige d’investir sur le plan de la conformité, voire de créer des entités professionnelles distinctes. L’enquête CA Technologies - Finextra Research contient plusieurs recommandations à destination des banques et des prestataires tiers : - s’impliquer : participer aux phases de consultations qui auront lieu au niveau européen, tandis que des efforts seront fournis au niveau national afin de dégager des orientations ; - penser dès maintenant à une stratégie pour monétiser les investissements liés à la directive PSD2 ; - commencer à expérimenter et à élaborer des tests en amont ; - identifier et faire face aux défis liés à la fourniture d’API ouvertes.
Malgré des incertitudes concernant des normes techniques, les services informatiques ont un rôle essentiel. La directive obligera les banques à faciliter l’accès aux comptes de leurs clients et à fournir des informations sur ces comptes à des applications tierces avec l’accord préalable de leurs titulaires. Certaines personnes interrogées aspirent à l’utilisation d’interfaces de programmation (API) ouvertes pour gérer l’accès de tiers aux informations. Il faut évaluer les conséquences en termes d’infrastructures et de gouvernance informatiques ; repérer les lacunes et définir les options permettant de les combler. - Le règlement européen sur la protection des données personnelles Le règlement européen relatif à la protection des données a été adopté par le Parlement européen le 14 avril 2016. En tant que règlement européen, il est valable dans toute l’Union Européenne sans transposition nationale. Sa mise en œuvre est prévue pour 2018. Il vient renforcer les obligations et la responsabilité des entreprises chargées du traitement des données personnelles : elles devront dans les meilleurs délais (si possible 24h), notifier à l’autorité de contrôle nationale les violations graves. « Les autorités nationales indépendantes pourront sanctionner financièrement les responsables », précise Cathie Rosalie, avocate du cabinet Ulys. I
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II. Les acteurs de la chaîne du paiement et leurs stratégies Tous les acteurs cherchent des économies d’échelle, de nouveaux modèles et plus de valeur ajoutée. Intrépides, puissants ou innovants, l’avenir appartient à ceux qui sauront saisir les (bonnes) opportunités. Des partenariats et acquisitions agitent tous les domaines : banques, fabricants de cartes et TPE, éditeurs de logiciels, processeurs monétiques…
1. Les prestataires de paiement - les établissements de crédit Les établissements de crédit peuvent effectuer des opérations de banque, émettre et gérer de la monnaie électronique et fournir des services de paiement. Il est assez courant de dire qu’aux vieilles dames bancaires manquent l’agilité et l’état d’esprit axé sur l’expérimentation des FinTech, ces start-up spécialisées dans les technologies numériques dans le monde de la finance. Toutefois, nombre d’entre elles lancent leurs forces dans la bataille et lancent des produits et services innovants. Ainsi, BNP Paribas, La Banque Postale, Société Générale, Crédit Mutuel Arkéa et le groupe Crédit Agricole se sont regroupés pour offrir depuis
septembre 2013 Paylib. Cette solution de paiement en ligne a été aujourd’hui adoptée par plus d’un demi-million de consommateurs et 1 500 e-commerçants, dont une quinzaine parmi les grands e-commerçants français : Vente-privee, Rue du commerce, Priceminister, Voyages SNCF, Sarenza, Showroomprive... - les établissements de monnaie électronique Les établissements de monnaie électronique peuvent émettre et gérer de la monnaie électronique et fournir des services de paiement. En France au 1er janvier 2016, 94 habilitations en tant qu’établissement de monnaie
Panorama des acteurs dans les activités sous agrément 11 / 48
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électronique ont été délivrées par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Parmi les établissements habilités, six ont reçu l’agrément de l’ACPR : Edenred Paiement, Fivory, S-Money, société financière du porte-monnaie électronique interbancaire, Ticket surf international, W-HA. Filiale d’Orange, W-HA a traité en 2015 130 millions de transactions de paiement représentant un montant total de 370 millions d’euros chez plus de 7 000 marchands.
- les établissements de paiement Au 1er janvier 2016, 415 établissements de paiement sont habilités par l’ACPR à exercer en France, dont 44 qui sont agréés, parmi lesquels Hipay, Lemon Way, Slimpay. Les établissements de paiement fournissent des services de paiement, se positionnant en partenaire de confiance pour les banques, autres fournisseurs de systèmes de paiement et les commerçants. Leur enjeu est d’associer coûts faibles, sécurité et volumétrie de traitement. I
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2. Les nouveaux acteurs Sur un marché international des moyens de paiement fondé sur la confiance et la sécurité, les nouveaux entrants développent des approches centrées soit sur le consommateur soit sur les commerçants, ou les deux. Il s’agit de comprendre les besoins des clients, de faciliter les usages.
- les GAFA Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) auxquels on peut ajouter Samsung, sont en embuscade et représentent une menace supplémentaire pour le secteur financier. Si les standards technologiques à base d’API sont définis à temps pour PSD2, ces acteurs n’hésiteront pas à se lancer en s’appuyant sur une matière qu’ils maîtrisent : les API ouvertes. Google propose Android Pay, disponible dans un million de commerces aux EtatsUnis pour l’heure. Cette plateforme ouverte offre aux émetteurs des modèles de collaboration flexibles. La priorité est donnée à l’expérience utilisateur. En juin 2016, Apple a annoncé qu’il allait étendre « dans les prochains mois » son système de paiement virtuel Apple Pay, disponible sur iPhone et AppleWatch à de nouveaux pays, dont la France. L’identification se fait par le capteur d’empreinte digitale Touch ID. Le traitement du paiement s’effectue à l’aide du numéro de compte de l’appareil et d’un code de sécurité dynamique propre à la transaction. - Les FinTech Les FinTech sont petites par la taille, grandes par l’innovation. Le succès de la start-up californienne Stripe, créée en 2010 qui édite une suite d’API pour gérer de façon complète
les paiements, est l’une des nombreuses perles que recèle l’océan des paiements. Elle offre des API modulaires pensées pour les développeurs des sites d’e-commerce ; les interfaces Stripe peuvent répondre à de nombreux besoins, du stockage des informations des cartes de paiement à la gestion d'une place de marché en passant par le traitement des abonnements. Les entreprises web et mobiles comme Twitter, Kickstarter, Shopify, ou Salesforce utilisent Stripe. En juin 2016, Stripe a annoncé la disponibilité de ses outils en France pour tous, après plus d’un an de tests et déploiements chez Withings ou Dailymotion, des places de marché comme Drivy (location de voitures entre particuliers) ou des plateformes de financement participatif comme KissKissBankBank. La « vieille » FinTech Lyra Network, créée en 2001, offre une plateforme d’e-paiement sécurisée, certifiée GIE Cartes Bancaires, adoptée par plus de 35 000 e-commerçants, Payzen. La plateforme de l’entreprise toulousaine permet au commerçant en ligne de définir ses propres règles de contrôle en fonction de six familles de critères : le contenu du panier, le moyen de paiement choisi, le montant de la transaction, le résultat du paiement 3D Secure utilisé par la solution Payzen, les informations pays, la fréquence d’utilisation (email, IP, carte...). >>>
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La start-up parisienne Limonetik a lancé en 2009 sa plateforme de paiement enrichi en ligne (PaaS) connectant les moyens de paiement offerts par les PSP aux e-marchands. Elle constitue une interface entre tous types de moyens de paiement et le back-office des e-marchands. Son cofondateur, Christophe Bourbier, explique : « il faut être agile, créatif, réactif pour répondre aux multiples exigences, que ce soit en termes de délai de mise sur le marché, d’adaptabilité, de régulation ou de service. C’est le lot quotidien des start-up des FinTech ! » - les grands commerçants Les grands distributeurs sont dans la coopétition avec les autres catégories d’intervenants, clients, partenaires, ou développant
leur propre solution selon les cas de figure. Ainsi la banque Edel, créée par le mouvement E. Leclerc et le Crédit coopératif en 1991, propose PayWe.l, solution sur l’ensemble de la chaîne de valeur des paiements, optimisée financièrement en tirant profit des effets volumes générés par les plus de 600 millions de transactions des Magasins E. Leclerc. Ouverte à tous les distributeurs, modulaire, elle mutualise les coûts d’infrastructure sur une seule plateforme. Elle a été pensée dans le souci de faciliter l’intégration des services à valeur ajoutée nécessaires aux grands commerçants (panier multidevises, paiement oneclick, paiements alternatifs, mobile POS, paiement mobile, programmes de fidélité, cartes cadeaux coupons...). I
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3. Concentration et collaboration Dans un marché où les nouveaux entrants sont pléthore, les enjeux sont d’identifier les vrais concurrents et les partenaires potentiels, de mutualiser les investissements, et de tendre vers un modèle économique durable.
- Stratégies d’acquisitions récentes Atteindre une taille critique en rachetant un concurrent, ou acquérir la FinTech qui a le vent en poupe sont autant de moyens possibles pour se renouveler et gagner des parts de marché sur des segments porteurs. Ainsi, l’établissement de paiement Worldline a annoncé l’acquisition fin 2015 du hollandais Equens. Celui-ci fournit des services de traitement de transactions de paiement à environ 50 institutions financières, et des services d’acquisition à 120 000 commerçants dans 4 pays clefs, par l’intermédiaire de sa filiale PaySquare. La filiale d’Atos a décidé « d’anticiper le changement climatique de l’industrie du paiement » en créant une combinaison industrielle d’envergure paneuropéenne dans les services de paiement. Pour Gilles Grapinet, directeur général de Worldline, « ceci marque une étape décisive qui reflète notre ambition stratégique de devenir un des leaders de la consolidation des paiements en Europe. » Les établissements de crédit ont vu émerger le risque d’être sortis de la relation client pour ne devenir qu’un énorme back-office de virement, surtout vis-à-vis de la clientèle de jeunes. Cette dernière est adepte du paiement communautaire, Aussi Crédit Mutuel Arkéa a racheté en septembre 2015
Leetchi qui affiche 4 millions de contributeurs. Un mois plus tard, rebelote : la filiale du groupe BPCE S-Money, établissement de monnaie électronique, acquiert le concurrent, le Pot Commun, qui en compte 2 millions. - Stratégies collaboratives Les acteurs n’ont pas d’autre choix que de collaborer entre eux pour créer et distribuer auprès d’un nombre suffisant de consommateurs et de commerçants des produits et services innovants. La directive européenne PSD2 permettra à de nombreux nouveaux concurrents d’émerger sur le marché. Les acteurs établis devront également s’associer et collaborer avec d’anciens et de nouveaux prestataires. « L’ère digitale impose de rester en mouvement, d’innover afin de coller au besoin du client, met en avant Laurent Ovion, en charge de l’innovation et de la transformation digitale, Crédit Mutuel Arkéa. Les méthodes de paiement connues vont disparaître dans les parcours traditionnels. Les banques doivent s’associer aux marchands pour construire les modes de paiements de demain. La création de valeur se fera par l’exploitation de la donnée de paiement et de comportement. » Le réseau carte bancaire Visa Europe, qui vient de rejoindre à nouveau le giron de Visa Inc. après 9 années d’indépendance, a lancé
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Visa Europe Collab, espace de cocréation de nouveaux services financiers. Visa ambitionne, selon Charlotte Desbons, directrice marketing et communication France de VISA Europe, de « devenir la plateforme du paiement digital, via une plateforme ouverte, flexible et adaptée, et en misant sur l’open innovation pour développer de nouvelles solutions de paiement, avec notamment l’ouverture de Collab, hub dédié à l’innovation. » Pour profiter de la force de frappe d’Apple qui a annoncé en juin 2016 étendre Apple Pay à de nouveaux territoires, les prestataires n’ont guère attendu longtemps pour annoncer leur collaboration. Ainsi, Visa Europe a indiqué que les porteurs de carte de crédit ou de débit Visa en France seront éligibles à Apple Pay dès son lancement
cet été. Les clients de Banque Populaire et Caisse d’Epargne (groupe BPCE) seront parmi les premiers à pouvoir bénéficier d’Apple Pay en France, en partenariat avec Visa. IBM a aussi déclaré qu’il proposerait cet automne le service de paiement Apple Pay à ses 12 000 clients e-commerce. Et la plateforme de commerce Demandware Commerce Cloud sera parmi les premières à accepter Apple Pay. En outre, les acteurs traditionnels des moyens de paiement investissent et collaborent avec les FinTech. Ainsi, l’éditeur d’API Stripe, mentionné plus haut, a reçu environ 300 M$ (263 M€) d'investissement de Sequoia Capital, Visa, American Express, Peter Thiel, Elon Musk. I
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III. Les solutions 1. Les solutions carte bancaire - les réseaux internationaux Visa et Mastercard La carte bancaire est depuis longtemps l’instrument de paiement électronique phare. Ce moyen de paiement est ouvert à l'international et interopérable via des « schemes », c’est-à-dire les réseaux mondiaux comme Visa ou Mastercard, dotés d’un marketing offensif proposant de nombreux services associés. Visa compte ainsi 17 100 institutions financières partenaires à travers le monde, dont 3 000 en Europe. La carte est acceptée par 40 millions de magasins. Les acteurs traditionnels du monde des cartes de paiement cherchent toujours à innover en termes de services. Ils cherchent également à personnaliser la relation avec le porteur, en collectant des données et en développant leurs offres de programme relationnel (Card Link Offers, CLO dans le jargon). Mastercard collabore également sur 244 projets de CLO avec des partenaires émetteurs dans le monde grâce à une meilleure maîtrise de la donnée. Laurent Mathis, directeur marketing Mastercard France, explique : « Aujourd'hui nous sommes dans une phase de collecte des données des utilisateurs du programme Priceless que nous finançons nous-mêmes à 100%. Dans un second temps nous les utiliserons. » - vers une standardisation européenne des paiements par carte Aujourd’hui, le marché européen des paiements par carte est très fragmenté. Il est basé sur une série de règles, de pratiques
opérationnelles et de standards nationaux. L’association nexo a été fondée en octobre 2014 pour développer, promouvoir et assurer la maintenance de la nouvelle génération de standards approuvés par ISO 20022 et de spécifications techniques, ouverts et universels, en matière de paiement par carte. La soixantaine de membres de nexo comprend toute la chaîne de valeur des paiements par carte : - des fournisseurs de systèmes de paiement par carte tels que Groupement des Cartes Bancaires et Visa Europe ; - des fournisseurs de solutions de paiement comme ACI Worldwide, Ingenico, Verifone, Wincor-Nixdorf ; - des organismes de paiement tels que Crédit Agricole Cards & Payments, Equens, First Data, Unicredit et Worldline ; - des banques acquéreuses dont American Express, Banque Accord, Crédit Mutuel, Groupe Desjardins et Poste Italiane ; - des enseignes comme Auchan, Carrefour et Total ; - des associations. « Les solutions conformes aux standards nexo auront un impact positif sur le rythme d’innovation en matière de paiements, » a expliqué un groupe multinational de distribution alimentaire, dans le cadre d’une étude d’EDC pour le compte de nexo, publiée en juin 2015. I
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2. Les portefeuilles électroniques - de nombreux concurrents en lice Les acteurs spécialisés dans le portefeuille électronique livrent aussi une farouche bataille pour se faire une place au soleil. Sur ce créneau, les banques et les réseaux carte ont beaucoup investi. Le « wallet » permet d'accéder à un ou plusieurs moyens de paiement dématérialisés notamment en situation de mobilité, via une authentification simple et pratique. En lien avec un ou plusieurs moyens de paiement (cartes, comptes prépayés...), il peut intégrer des contenus (bon de réduction, coupon, ticket...) et proposer des services pour les commerçants et les consommateurs. « L'enjeu pour les acteurs en présence est d'être les premiers
sur le marché, de viser l'interopérabilité, d'atteindre la masse critique de clients et marchands », explique Cédric Peltier, senior manager, Capgemini Consulting. Ont un fort potentiel sur ce marché les fabricants comme Apple et Samsung et les géants du Web Paypal, Google et Facebook, du fait de leur base importante d'utilisateurs, ainsi que les établissements bancaires de par leur légitimité et leur crédibilité fortes, même si certains ont un rayonnement international faible. A côté, d’autres acteurs sont en lice : - les marchands: possèdent des atouts en termes de services à valeur ajoutée autour
Les Wallets en France sont aujourd’hui encore nombreux, et proposent des usages et propositions de valeurs variés.
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de l'analytique, des coupons et des paiements de proximité, et devraient se regrouper ; - les réseaux carte: capitalisent sur leur réseau international d'acceptation et leur crédibilité, mais ont un accès relativement limité aux clients et aux commerçants, dépendant d'autres acteurs comme les banques ; - les opérateurs télécom dont le positionnement initial repose sur le secure element embarqué (SE) dans le SIM, associé aux Trusted Services Manager ; - les start-up qui pour s'imposer face aux acteurs majeurs ont un travail de titan à accomplir. - la guerre par les services Pour attirer et fidéliser le chaland, la compétition passe par une offre forte en termes de services qui lui simplifient la vie. Tout d’abord, offrir une palette de services de paiement simples et sécurisés répond à l’attente fondamentale des consommateurs vis-à-vis d’un portefeuille électronique. JeanPierre Peron, directeur des opérations clients de Transaction Network Services, prévient : « De nombreux dangers sont présents lors d’un paiement électronique : installation d’un malware, utilisation d’un sniffer pour décoder le trafic et récupérer les données du porteur, vol et détournement des informations contenues dans le wallet. » Ainsi, La Banque Postale propose depuis mai 2015 dans une même application, baptisée Mes Paiements, un portefeuille de services de paiements sécurisés pour le paiement à distance comme en proximité.
Il contient déjà les solutions PayLib, 3D Secure, SEPAmail et, en test, le paiement sans contact. Il simplifie l’accès aux différents services de paiement qu’il regroupe via l’usage d’un code à 5 chiffres à saisir dans l’application mobile dédiée. Ainsi, que le client règle son achat en ligne avec la solution de paiement Paylib, effectue un paiement sécurisé par le dispositif 3D-Secure ou, désormais génère, un cryptogramme dynamique avec LBP Pay, la cinématique d’authentification est la même pour toutes ses opérations de paiement. La solution d’authentification par la voix de la FinTech parisienne Talk to Pay viendra compléter à l’été 2016 LBP Pay. « La biométrie vocale a été testée par 620 clients pour plus de 5 000 paiements sur 1 200 sites différents, avec un taux de satisfaction de 86 %, se félicite Aurélien Lachaud, directeur du développement des marchés de paiement à La Banque Postale. C’est universel, simple et sécurisé. » En outre, LCL a démarré une phase d'expérimentation visant à tester le remplacement du cryptogramme visuel apposé au dos de la carte par un cryptogramme dynamique à usage unique généré, par la solution vocale de Talk to Pay. Elle souhaite diminuer la fraude et mesurer l'appétence de ses clients pour la biométrie. Talk to Pay est également expérimenté par Carrefour Banque, le Crédit Agricole. Par ailleurs, de nombreux services peuvent être intégrés au portefeuille: programmes de fidélité, bons de réduction, bons d’achat, tickets de transport, tickets digitaux, informations sur les paiements. Les grandes
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enseignes ont des moyens de proposer un ensemble de services couvrant la proximité, le e-commerce, les drive, mettre en avant les promotions. Le commerce de proximité peut trouver ici les moyens de communiquer et de faire des promotions sur une base plus large avec des moyens limités. « Le niveau de détail des informations dont disposent les commerçants ainsi que la relation directe sont des atouts majeurs, » souligne Jean-Michel Chanavas, délégué général de Mercatel. Pour Sopra Banking Software, l’avenir passe par l’interconnexion des portefeuilles électroniques avec les applications e/mcommerce via des API. L’interface de
programmation permet à un logiciel d’offrir des services à d'autres logiciels. Par exemple, les cartes de crédit American Express éligibles au programme de fidélité font gagner des points AmEx lors de trajets Uber. Un trajet Uber peut aussi être payé en points AmEx. Le groupe bancaire australien ANZ propose aux commerçants un catalogue d’API. Selon Olivier Perrin, responsable du conseil sur le paiement pour les grands comptes chez Sopra, « une démarche ‘API driven’ nécessite la mise en place d’une plateforme API pour fabriquer, déployer et opérer les API pour les portefeuilles digitaux en tenant compte des aspects sécurité, convivialité de l’interface utilisateur, et interopérabilité. » I
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3. Les solutions de paiement mobiles - des innovations technologiques en pagaille Les nouvelles technologies font du marché du paiement mobile un environnement changeant. Aucune technologie de paiement mobile ne s’est imposée, des premières solutions comme Buyster, l’initiative française des opérateurs télécom et d’Atos Worldline qui s’est éteinte en 2014, aux technologies QR Code et Bluetooth développées par les distributeurs Auchan (Flash’N Pay) ou Leclerc, en passant par les technologies fondées sur l’architecture Host Card Emulation (HCE) choisies par Samsung aux Etats-Unis et Google. La sécurité est là encore un enjeu crucial. Threatmetrix identifie quatre problématiques : l’authentification de l’utilisateur, celle de l’appareil mobile, la sécurité et l’intégrité de l’application, l’intégration des données d’arrière-plan.
Le paiement par mobile se développe rapidement, mais sur des solutions « classiques » de paiement online (saisie du numéro de carte, one click), tandis que d’autres technologies tentent de percer. MasterCard supporte plus de 25 projets HCE dans 15 pays avec notamment Sabadell, Santander, Unicredit. Visa n’est pas en reste. Benoît Barre, chef de projet, direction des projets et évolutions du groupement des Cartes Bancaires, indique : « le groupement est en train de mettre en place un cadre de fonctionnement du paiement mobile HCE dans le système CB pour les déploiements commerciaux des banques CB en 2016. Les 3 piliers en sont l’interopérabilité, l’universalité et un niveau de sécurité suffisant à recueillir la confiance des clients. La première version des référentiels fonctionnels et sécuritaires a été publiée début 2016. En parallèle, un service de tokenisation décidé collectivement par les Membres CB en avril
Les technologies du paiement mobile. Modèle d’architecture. 21 / 48
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2015 est en cours de construction, avec une feuille de route allant jusqu’à mi-2018. » La tokenisation remplace les numéros de cartes par un « token », ou jeton sécurisé. La tokenisation déplace les données de la carte « claires » hors du contrôle du marchand, renforçant la sécurisation du processus pour une protection des données. Le groupement CB assure la maîtrise d’ouvrage, l’opérateur de compensation interbancaire STET assure la maîtrise d’œuvre, la commercialisation et l’exploitation. Il n’y a pas d’obligation pour un membre CB d’utiliser ce service de tokenisation ; il est proposé aux émetteurs et également à d’autres acteurs du paiement mobile (fournisseurs de solution, acquéreurs, accepteurs). Pour ne pas être noyé dans la masse, il faut, encore et toujours, se distinguer, au-delà de la technologie, par les services. La plateforme de commerce connecté Fivory offre au mobinaute une solution de paiement mobile « enrichie » intégrant plusieurs moyens de paiement sous-jacents (cartes, IBAN...) associée à un agrégateur personnalisé de services des commerçants de proximité ou en ligne. Ainsi, elle facilite la vie du marchand en termes de services : il propose en marque blanche un outil de gestion de programmes de fidélité, des outils de communication ciblée, un système de notification lorsqu’un produit devient disponible, un outil de création d’offres personnalisées ou géolocalisées. Le commerçant enrichit sa base client automatiquement à chaque transaction. Et les commerçants de proximité peuvent, via l’application Fivory Pro, encaisser sur leur tablette ou téléphone portable les clients possédant sur leur smartphone l’app’
consommateur Fivory qui permet de présenter le QR Code correspondant à la transaction. - les initiatives mPOS Le smartphone et la tablette se muent en terminaux d’acceptation des transactions, remplaçant le terminal de paiement électronique (TPE) pour les règlements en carte bancaire. Les cibles naturelles sont les magasins éphémères, les professionnels nomades ou ayant un besoin occasionnel. A la rencontre des mondes physique et virtuel, les applications de mobile Point of Sale (mPOS), sont apparues en 2009. Elles combinent une application mobile à un lecteur de carte connecté ou intégré au mobile du professionnel qui permet d’accepter les paiements par carte. C'est simple à installer, puis à utiliser, permettant au client de s'assurer qu'il peut payer avec sa carte bancaire un peu partout. Les nouveaux entrants viennent ici aussi concurrencer les acteurs traditionnels du paiement. L’opérateur Orange propose son mPOS paiement Pro en France aux marchands. WorldPay a lancé son lecteur Zinc. Le Crédit Agricole déploie également son offre mPOS : en 2015, 70 % des professionnels équipés ont eu au moins un encaissement carte sur l’année. Le panier moyen est de 59 euros. Il y a 19 transactions par client actif par mois en moyenne. Plus de la moitié travaillent dans le transport ou le commerce. La dernière offre mPOS en date en France est celle de la société toulousaine Lyra Network: PayZen mPOS, agréée par le GIE
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Cartes Bancaires, est commercialisée depuis mi-mai 2016. Le lecteur de carte mPOS (mobile Point Of Sale) est relié par Bluetooth à une tablette dotée de l’application iOS ou Android ad hoc, et permet d’effectuer des paiements, des annulations, des remboursements, et de garder l'historique de la journée. Tous les paiements sont directement visibles dans le back office PayZen permettant une meilleure gestion des transactions. Un kit de développement (SDK) est proposé pour une intégration simple dans une application métier déjà existante chez le commerçant. L’opérateur monétique OSB (Océanienne des Services Bancaires), partenaire et client en marque blanche de la plateforme de paiement PayZen, la proposera à la rentrée 2016 aux commerçants en Polynésie française. Au-delà des professionnels nomades, le mPOS met une caisse mobile dans les mains de chaque vendeur en magasin, évitant les abandons de panier liés à la longueur des files d’attente.
- l’essor irrésistible du paiement mobile Objet de toutes les convoitises et promesses, parfois excessives, le paiement mobile est un réel succès dans les pays émergents, pas encore totalement dans les pays matures, en particulier en paiement de proximité. De très nombreux modèles et combinaisons cohabitent en termes de technologies, de contenus, de partenariats. Les jeux ne sont pas encore faits. Le sens de l’histoire : parc de téléphones et TPE NFC, extension géographique de l’ApplePay, Android Pay, Samsung Pay, offres des opérateurs de réseaux mobiles virtuels (MVNO). Au 4e trimestre 2015 en France, 25 % des ventes en ligne ont été effectuées sur mobile ou tablette, selon l’étude « Etat du commerce mobile » de Criteo (21% au 4e trimestre 2014). Dans le monde, la part des ventes sur mobile est de 35 %, contre 30 % un an auparavant. Les marchés matures sont le Japon, le Royaume-Uni et la Corée du Sud. I
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4. Les solutions sans contact
4 transactions via téléphone mobile dans le monde, rapport 4e trimestre 2015 sur le cybercrime de Threatmetrix
- des solutions technologiques diverses
avec validation biométrique par l’empreinte digitale.
Les solutions technologiques abondent sur les supports que sont la carte sans contact et le téléphone portable. Talk to Pay, cité plus haut, est en cours de développement de Talk to Purse, qui permet d’utiliser son téléphone NFC comme une carte prépayée pour les paiements sans contact de proximité. Le client sélectionne le montant et le laps de temps nécessaire à partir d’une application bancaire compatible, s’authentifie par la voix grâce à un appel de sa banque, grâce à l’analyse du signal vocal et du numéro de téléphone. Il paie chez le commerçant sans contact. Crédit Mutuel Arkea a lancé à l’automne 2015 l’expérimentation du paiement mobile sans contact fondé sur la technologie HCE,
- le marché peine à décoller Au Royaume-Uni, 2,5 Md£ (3,3 Md€) ont été dépensés en utilisant des solutions sans contact au 1er semestre 2015. La limite par transaction est passée de 20 à 30 £ en septembre 2015. En janvier 2016, 135,8 millions de transactions sans contact y ont été réalisées. La France est loin derrière. Huit ans après les premières expérimentations, 234,8 millions de transactions sans contact y ont été effectuées en 2015, pour un montant moyen de 10,5 euros. Si le parc de cartes bancaires a basculé en cartes sans contact, seuls 27,3% des commerçants sont équipés. Et ceux qui le sont n'ont pas toujours les automatismes pour
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le proposer lors du passage en caisse. Aussi les porteurs utilisent très rarement le paiement sans contact, faute d'acculturation ou de sollicitation du commerçant. Le constat est similaire côté mobiles NFC,
malgré 8,6 millions de mobiles de ce type. L'essentiel de l'utilisation du paiement se situe dans la restauration et le commerce de bouche. Il permet d’encaisser rapidement. >>>
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Les acteurs souhaiteraient la généralisation du paiement sans contact de proximité, jusqu’ici limité à un montant de 20 euros. Néanmoins l'environnement est devenu favorable au déploiement du sans contact dans les transports, la santé, l'hôtellerie et la distribution. Pour Frédéric Maserati, directeur conseil Keyrus Management, « la démocratisation du sans contact passera par l'effet volume du parc d'émetteurs et d'acquéreurs et par plus d'usages dans les services disponibles en sans contact. L'enjeu n'est pas technologique mais repose sur la diffusion des usages. » La carte Visa sans contact peut être utilisée pour payer son voyage sur le réseau de transports en commun TAG de la métro-
pole de Grenoble. BNP Paribas, La Banque Postale, Société Générale, Crédit Mutuel Arkéa et le groupe Crédit Agricole lancent Paylib sans contact. En complément du service de paiement en ligne Paylib, dès la fin de l’année 2016, le nouveau service permettra de payer avec son mobile NFC (Near Field Communication) Android, pour tous les achats, y compris supérieurs à 20 euros, chez les commerçants équipés de terminaux de paiement sans contact, en France comme à l’étranger. Il s’appuie sur les procédés HCE (Host Card Emulation) et de tokenisation. Un nombre à 16 chiffres à usage unique remplace le numéro de la carte de paiement, évitant de stocker ce dernier dans le smartphone. I
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5. L’objet connecté, nouveau canal de paiement sans contact Les objets connectés, en premier lieu les « wearables » comme l’Apple Watch, représentent un nouveau canal de paiement pour renforcer la relation avec le client. PayPal, Apple, Samsung ou Google ont développé des applications de paiement adaptées aux objets connectés, en particulier les montres intelligentes pour proposer des paiements sans contact (« pay-by-the-wrist »). Comme les systèmes d’authentification par mots de passe ne sont guère pratiques sur des objets connectés portables, la biométrie apporte des solutions d’authentification plus adap-
tées. La montre Swatch Bellamy permet de régler ses achats via la technologie NFC. Certains acteurs envisagent la télévision connectée ou la voiture connectée comme canal de paiement. Samsung Pay on TV est l’offre lancée par le géant coréen à l’été 2015 pour fournir un moyen de paiement via la télévision connectée. L’authentification par code PIN permet de payer rapidement par le moyen de paiement préenregistré (carte de débit, de crédit ou Paypal). I
Les wearables proposant une fonctionnalité de paiement se multiplient.
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6. Le compte sans banque Le compte sans banque est une réalité qui se prépare. En France, la Financière des Paiements Electroniques (FPE), établissement de paiement agréé, propose le compte Nickel, un compte de paiement sans découvert autorisé relié à une carte Mastercard à débit immédiat. Elle déclare avoir 323 869 clients au 29 juin 2016. Anytime, start-up belge créée en 2012, filiale de Raphaels Bank, veut être la première banque FinTech en Europe : elle offre un compte sans banque, relié à une carte Visa internationale émise par Raphaels Bank et des services dispo-
nibles via applications mobiles : cagnotte, transfert d'argent, gestion des notes de frais. Elle vise les segments des 12-18 ans et des professionnels. La jeune pousse allemande Number 26 propose un « compte aussi mobile que vous, simple, transparent et partout, » associé à l'établissement financier de Wirecard, acteur allemand du paiement créé en 1999, qui offre depuis 2006 des comptes en ligne. Elle propose d'ouvrir un compte bancaire, relié à une carte Mastercard, en 8 minutes depuis son portable grâce à une identification vidéo. I
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7. Le paiement communautaire - La bataille française entre banques Les établissements bancaires voient un potentiel de croissance important dans les Fintech spécialisées dans le paiement communautaire. Sa forme la plus courante est l’alimentation d’un compte commun par plusieurs internautes, destiné à un bénéficiaire ou une opération déterminée. Les cagnottes en ligne allient des solutions de paiement pour la collecte (carte, virements...), le suivi et la protection des fonds le temps de la collecte de la cagnotte, des solutions de virement ou d’utilisation marchande de la cagnotte, mais aussi d’animation des communautés (invitation et suivi des contributeurs, présentation de l’objet de la cagnotte, bons plans pour l’usage de celle-ci...). Ce modèle « many to one » est un mélange de modèles existants : transfert financier pair à pair, financement participatif et sites de partage (covoiturage, location...). « Pendant plus d’un an et demi, nous avons fourni le service de gestion des comptes et le processing au Pot Commun, raconte Olivier Tilloy, DG adjoint de S-Money, filiale du groupe BPCE. Au vu des synergies commerciales, de la croissance très forte du Pot Commun et du potentiel de marché très intéressant, nous les avons acquis. Nous sommes au début d'une étape de dématérialisation des événements de la vie quotidienne. L’atout de la cagnotte en ligne
est sa viralité. L’organisateur invite des participants. La confiance s'installe; les participants deviennent, à leur tour, organisateurs. Notre objectif est de faire toujours plus simple pour l'organisateur et l'utilisateur de la cagnotte. » S-Money se fonde sur deux axes de développement: se déployer dans d’autres pays européens avec des marques différentes, offrir de nouveaux services B2B. Ainsi S-Money opère l'achat de billets de groupe pour Voyages SNCF. Chez Crédit Mutuel Arkea, explique AnneLaure Navéos, « face à un environnement incertain, nous réinventons la façon de proposer des services financiers aux clients. Nous étions la banque de Leetchi depuis sa création en 2009. » En acquérant Leetchi, Crédit Mutuel embarque aussi dans sa besace Mangopay solution de paiement créée en 2011, qui compte parmi ses 700 plateformes clientes dans 22 pays Sharepay, des acteurs de l'économie collaborative comme Ulule ou des places de marchés en ligne comme Vestiaire Collective, spécialisé dans la mode d'occasion. - d’autres cagnottes en ligne En France, les cagnottes se sont multipliées comme des petits pains : Cagnotte, Colleo, Kwendoo, Papayoux, Morning, Pikari, Tilt, Yoongo, Ruedescadeaux... I
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8. Les monnaies virtuelles - la jungle des monnaies virtuelles Des monnaies virtuelles, décentralisées, indépendantes des systèmes monétaires, anonymes ont émergé. Leur création résulte de l’utilisation de logiciels libres via un réseau décentralisé de type peer-to-peer. Les transactions sont validées par les ordinateurs connectés en réseau. L’offre et la demande définit le cours de la monnaie. Plusieurs crypto-monnaies circulent : Ethereum, Ripple, Dash, MaidSafeCoin, Litecoin, et bien sûr, le Bitcoin, créé en 2009 par Satochi Nakamoto. Des wallets permettent de stocker ces monnaies, comme My Wallet, le wallet Bitcoin libre et open source qui comptent plus de 7 millions d’utilisateurs. - le bitcoin La monnaie bitcoin est la plus répandue des monnaies virtuelles. Au 28 juin 2016, 15 709 350 bitcoins sont en circulation, avec une valeur du bitcoin de 651,61$, soit un volume total de 10,2 Md$. Bitcoin est un réseau Peer-to-Peer (P2P) qui maintient une base de données décentralisée sur
laquelle sont stockés des actifs numériques, les bitcoins. Ce grand livre comptable est assuré par un réseau d’ordinateurs (Miners) qui auditent et archivent les transactions en échange d’une récompense (Mining >création des bitcoins). L’émission de bitcoins est limitée à 21 millions d’unités qui peuvent être divisées au 100 millionième. Le transfert de propriété d’un bitcoin est réalisé par un simple message signé dont la signature numérique est vérifiée par les noeuds du réseau. Chaque transaction contient les empreintes numériques des transactions précédentes qui la financent pour qu’on ne puisse pas introduire de faux bitcoins. - la technologie blockchain, du bitcoin à de nouvelles applications La blockchain est un registre public distribué qui peut consigner de façon sécurisée toutes sortes d’informations et relier tout actif à son propriétaire. Les transactions réalisées par ce biais s’effectuent en une poignée de minutes, voire de secondes. « La blockchain est un mode prometteur qui peut contribuer à réduire les coûts des échanges », indique
Blockchain. Les ingrédients d’une infrastructure décentralisée et transparente 30 / 48
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e-Paiement à l’heure de l’expérience client Le mécanisme transactionnel de la blockchain
Christophe Van Cauwenberghe, responsable innovation paiements et programme FinTech, Société Générale. « Toutefois le modèle économique reste à établir. » La technologie blockchain, qui peut être utilisée dans différents domaines, ne fait l’objet d’aucune règlementation, c’est son usage qui la définit. Qu’on utilise la technologie blockchain et/ou une cryptomonnaie pour effectuer des transactions, la règlementation reste valable pour les entités régulées que sont les établissements et prestataires de paiement. Mais l’usage est dans les faits très partiellement régulé. La gouvernance en communauté est complexe. Une initiative de standardisation est en cours. Le projet collaboratif de la fondation Linux, Hyperledger, a pour but de former un standard ouvert et intersectoriel. De grandes entreprises y sont engagées en première ligne comme IBM, Accenture, Deutsche Börse Group, J.P. Morgan... Selon une enquête réalisée par Marketforce, pour Pegasystems et Cognizant auprès de 500 responsables des secteurs de l’assu-
rance et de la banque dans 56 pays, 35 % n’ont jamais entendu parler de la blockchain, et 23 % de ceux qui connaissent les principes ignorent simplement le fonctionnement de cette technologie. Parmi ceux au fait du principe de la blockchain, 53% jugent cette technologie à même de bouleverser les marchés de compensation et de règlement des titres, 36 % le marché des comptes courants. 45 % estiment que les portefeuilles blockchain, couplés aux prêts entre particuliers, pourraient même « sonner le glas du système bancaire tel que nous le connaissons ». « Un jour viendra peut-être où banques et assurances auront à gérer les données de clients stockées via la blockchain, qu’il s’agisse d’informations personnelles, du détail de leur portefeuille d’actifs ou même de données en temps réel liées à des liquidités virtuelles. Elles doivent d’ores et déjà s’y préparer », prévient Graham Lloyd, directeur et responsable du secteur des services financiers chez Pegasystems. I
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9. Le paiement instantané 18 systèmes de paiement instantané fonctionnent aujourd’hui dans le monde, notamment en Chine, en Inde ou au Brésil.
En Europe, l’Euro Retail Payments Board (ERPB) a défini les paiements instantanés comme des solutions de paiement : • disponibles en permanence (« 24/7/365 ») ; • permettant un crédit du compte du bénéficiaire immédiat ou quasi-immédiat (quelques secondes), avec confirmation à l’émetteur du paiement ; • indépendantes du moyen de paiement sous-jacent et des méthodes de compensation et de règlement. L’ERPB a appelé en décembre 2014 l’European Payments Council (EPC), qui représenta la communauté des PSP en Europe, à préparer un projet de solution paneuropéenne et interopérable de paiements instantanés. L’EPC travaille au développement d’un scheme paneuropéen optionnel fondé sur le virement SEPA (SCTinst, message Instant SEPA Credit Transfer). Les objectifs du virement instantané sont de mieux adapter les moyens de paiement aux nouveaux enjeux, notamment aux nouveaux usages des utilisateurs (commerce électronique, paiements P2P,…), d’accélérer les transactions via l’automatisation des processus, et favoriser le développement de moyens de paiement paneuropéens. Il pourra servir de moteur au développement de solutions innovantes, notamment dans le paiement mobile, faciliter les paiements électroniques de proximité. La version finale du SCTinst
et des grandes lignes directrices doit être publiée en novembre 2016, pour un lancement en novembre 2017. Ce projet représente une opportunité à ne pas rater pour les établissements bancaires pour reprendre le leadership sur les paiements. Pour Frédéric Perrin, associé du cabinet Exton consulting, la construction de l’offre devra être réalisée par marché (entreprise, professionnel, particulier) et par situation de paiement, en fonction de la valeur client et de la volumétrie. Elle devra prendre en compte à la fois le payeur et bénéficiaire et l’ensemble des coûts directs dans le modèle de tarification, disposer de solutions fortes contre la fraude. « La qualité de l’expérience client est au cœur du succès des offres de paiement par virement instantané », assure-t-il. Olivia Bernanose, responsable gestion du risque de fraude de Syrtals, prévient : « les fraudes applicables aux virements classiques devraient s’appliquer au SCT instantané, et il faudra anticiper les fraudes applicables aux transactions en temps réel. Il sera indispensable de disposer de dispositifs de surveillance de la fraude et de réponses sécuritaires en temps réel. Il faudra notamment utiliser des systèmes d’analyse comportementale en temps réel : bien adaptés aux paiements de masse, ils présentent aussi l’avantage de détecter des comportements atypiques pour des volumes plus faibles en nombre d’opérations, mais souvent très élevés en montant. » I
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Conclusion « Le bleu restera gris tant qu’il n’aura pas été réinventé. » Ce slogan de Mai 68, les Fintech l’appliquent quotidiennement. Les nouvelles technologies et les nouveaux entrants ont bouleversé l'écosystème des paiements. Mais les acteurs traditionnels ont des atouts en main, en termes de gestion des fraudes, de back office et de confiance, leurs connaissances des contraintes locales. Ils doivent aujourd’hui réinventer la relation avec le consommateur et le commerçant. Les solutions de paiement se bousculent au portillon. Mais toutes n’atteindront pas la première marche du podium. Les facteurs clefs de succès sont : • l’universalité de l’équipement des clients et des commerçants ; • la capacité à générer rapidement de gros volumes chez les consommateurs et chez les commerçants ; • de faibles coûts pour les usagers et les marchands ; • la simplicité dans l’enrôlement et dans l’usage ;
• l’utilité des services dépassant le seul paiement, personnalisables ; • la confiance dans l’utilisation des données et dans la sécurité ; • la facilité d’intégration au front office des commerçants grâce à l’utilisation de standards techniques et fonctionnels ; • un modèle économique tirant parti des données au profit de ceux qui les génèrent ; • être global au travers d’alliances avec l’objectif d’imposer un standard.
Les acteurs qui parieront sur la simplicité, la sécurité et le choix offert en termes de moyens de paiement devraient pouvoir tirer leur épingle du jeu. Le paiement de demain saura se rendre invisible dans un parcours client personnalisé et riche en services à valeur ajoutée. Nous ne sommes qu’au commencement d’une nouvelle ère de transformation profonde des moyens de paiement. I
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Annexe
Une sélection de solutions Solutions présentées par les sponsors
BANKABLE CENTRALPAY EBRC IBM LIMONETIK OLKYPAY
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Bankable « Banking as a Service » Eric Mouilleron, fondateur et PDG, a créé la société Bankable dans le but de remplacer les inefficacités des solutions de paiement traditionnelles par des solutions de paiement électroniques accessibles en temps réel, flexibles et adaptables.
Bankable facilite la mise en place de solutions de paiement globales et innovantes en tant qu’« enabler » « Banking as a Service ». « Notre système de gestion de comptes virtuels est accessible par notre plateforme en marque blanche ou notre API et permet à toute société, régulée ou non, de déployer des solutions de paiement fondées sur les comptes virtuels (e-ledgers), les portefeuilles électroniques (e-wallets), les programmes de cartes prépayées virtuelles et physiques, et les solutions bancaires simplifiées (light banking). Bankable se positionne aujourd’hui comme un partenaire innovant et privilégié des entreprises multinationales, banques et assurances en passant par les PME et les Fintechs, qui utilisent notre plateforme pour simplifier leur processus de paiement et générer de nouvelles opportunités de revenus », détaille Eric Mouilleron.
L’offre et la technologie de Bankable L’avantage majeur de la plateforme est de permettre à nos clients de développer des solutions de paiement à partir d’un point de contact unique. « Notre plateforme technologique interopérable est au cœur des solutions globales de paiement que nous permettons de déployer. Notre système est construit autour de la gestion de comptes virtuels et un moteur de traitement des transactions (processing engine) multicanal permettant aux institutions financières, aux entreprises multinationales et aux Fintechs de déve-
lopper des solutions de paiement ciblées adaptés aux besoins des entreprises », poursuit Eric Mouilleron. « Notre solution est intégrée à celle de divers partenaires clés de l’écosystème financier, ce qui nous permet de fournir à nos clients une solution clé-en-main via notre plateforme multicanale unique. Les clients peuvent choisir d’opérer leurs solutions de paiement via notre plateforme en marque blanche ou notre API. Cette infrastructure permet à nos clients de déployer rapidement et à moindre coût des solutions de paiement par un partenariat unique avec Bankable », précise-t-il.
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e-Paiement à l’heure de l’expérience client
Quelques applications concrètes Avec la solution innovante “Virtual Ledger Manager”, les banques offrent à leurs clients grands comptes la possibilité de réduire le nombre de comptes bancaires opérés et d’automatiser la réconciliation des paiements entrants et sortants grâce à la gestion de comptes virtuels et d’IBAN. De plus, les banques et les sociétés dotées d’un portefeuille de clients important (opérateurs télécoms, compagnies d’assurance, gouvernements, etc.) peuvent également lancer des programmes de cartes prépayées professionnelles (corporate) ou personnelles (consumer) afin de cibler de multiples catégories d’utilisateurs. Les grands groupes et les PME utilisent notre plateforme libre-service en marque blanche pour émettre des cartes prépayées Visa/MasterCard pour les dépenses professionnelles et achats de leurs employés et la gestion des salaires et des primes. Par ailleurs, notre plateforme permet aussi la mise en place de solutions bancaires simplifiées pour les particuliers (consumers), offrant ainsi des services financiers essentiels à des consommateurs ou travailleurs étrangers n’ayant pas nécessairement accès à un compte bancaire. De la même manière, les entrepreneurs peuvent faire appel à notre API pour mettre en œuvre des solutions de paiement innovantes et flexibles comme des cartes multidevises, des cartes « argent de poche » pour promouvoir la gestion des finances des adolescents, des services peer-to-peer, et autres.
Bankable aujourd’hui
équipe est composée de collaborateurs passionnés experts dans le secteur financier, les systèmes de traitement des transactions et la sécurité. Aujourd’hui, la plateforme peut être utilisée pour déployer des solutions de paiement globales dans 32 pays de la zone EEA grâce au sponsor des banques locales. Deux banques globales et plus de 200 entreprises utilisent aujourd’hui les solutions de Bankable. En février 2016, Bankable a été inscrit sur la liste des « Leading Global 100 FinTech Innovators » de KPMG et H2 Ventures en tant qu’ « Emerging Star » (star émergente) et a reçu le prix « Top 10 Global Emerging Stars 2015/16 » lors de la Soirée Fintech 100 Awards. En avril 2016, Bankable a été nommé parmi les Fintech les plus innovantes en Europe aux « European Fintech Awards Top 100 » et dans le top 3 des sociétés de paiement en Europe. La solution « Virtual Ledger Manager » (gestion de comptes virtuels) de Bankable a été nommée parmi les « Innovators 2016 » par le magazine Global Finance. I
A propos du fondateur et PDG Eric Mouilleron, fondateur et PDG, a précédemment cofondé la société Valtech et a supervisé sa transformation en une multinationale cotée sur l’Euronext d’une capitalisation boursière d’un milliard d’euros avec 12 bureaux dans 8 pays et plus de 1500 employés.
Le siège social de Bankable se situe au Level 39, Canary Wharf, à Londres. Nous disposons également de bureaux à Paris. Notre
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Plus d’information :
www.bnkbl.com
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Solution globale de paiement dédiée aux e-commerçants et places de marché CentralPay accompagne commerçants et marketplaces dans leur gestion globale et multicanale des paiements.
C
onçue pour fluidifier le parcours d’achat, optimiser le taux de conversion et sécuriser les transactions à l’échelle locale et internationale, CentralPay couvre tous les besoins du e-commerçant.
Gestion de l’anti-fraude et des impayés Définissez les paramètres de gestion du risque liés à votre activité pour prévenir la fraude et les impayés sans perdre de ventes. 1-clic et portefeuille électronique
• Réseau d’acquisition mondial • Paiements en multidevises • Détection de la fraude et des impayés • Optimisation des formulaires de paiement (desktop, mobile et apps) • Fonctions portefeuilles électroniques et 1-clic • Gestion des activités de Places de Marché • Règles de routages des transactions • 3 modes d’intégration des fonctions de paiement
DES FONCTIONNALITES AVANCEES Paiements internationaux multidevises CentralPay vous permet d’accepter des règlements dans la devise de votre client, grâce à notre réseau de banques acquéreurs en Europe, Amérique du Nord ou Asie.
Le service de portefeuille électronique unifie l’ensemble des fonctions de paiement délivrées à vos clients, quel que soit le support. Les moyens de paiement sont stockés dans un portefeuille électronique sécurisé (aussi appelé e-wallet) que le consommateur peut rappeler en 1-clic pour simplifier ses achats.
GESTION DES PLACES DE MARCHE CentralPay apporte toutes les fonctions nécessaires à la gestion des places de marché depuis une interface unique : tableau de bord complet pour piloter l’activité, statistiques de ventes détaillées par sous marchands et sites, répartition des revenus…
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e-Paiement à l’heure de l’expérience client
DES PAGES DE PAIEMENT ADAPTEES A VOS BESOINS Fonctions de paiement optimisées tous supports web, mobile et apps depuis une seule API Parce qu’une page de paiement défaillante peut engendrer un taux d’abandon de plus de 60%, il est primordial de maintenir une expérience de paiement simple et transparente. Afin de répondre à ces attentes, CentralPay vous apporte une API complète dans un environnement PCI DSS niveau 1. Vous êtes ainsi libre de choisir le niveau d’intégration qui vous convient sans contrainte de stockage des données cartes pour gérer vos propres formulaires. Page de paiement hébergée Vous disposez d’une page de paiement personnalisable avec votre logo, adaptée aux desktop, tablettes et mobiles. Formulaire de paiement sans redirection
PCI DSS grâce aux fonctions Javascript + Token depuis l’API REST. Ce système vous permet ainsi de : • conserver l’acheteur sur votre site grâce à un parcours simplifié, de la mise en panier à la confirmation de paiement • proposer une expérience d’achat fluide sur desktop, site mobile, application, etc. en utilisant vos propres pages de paiement
CENTRALPAY, UNE MARQUE DE NORDPAY FINANCIAL CentralPay est une marque du groupe NordPay Financial. Fintech spécialiste du paiement en ligne, NordPay Financial met à disposition de ses clients des fonctionnalités de paiement avancées, centralisées depuis une API. Grâce à un réseau de partenaires bancaires international, NordPay Financial traite les opérations de plus de 10.000 e-commerçants, que ce soit au sein de l’Espace Economique Européen (EEE) ou à l’international. I
Gardez vos clients sur votre site en leur proposant un formulaire de paiement hébergé en Iframe. Plus d’information : Paiement intégré Ajax + Token Gérez vos propres formulaires de paiement sans contraintes
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Nordpay.eu Paysite-cash.com CentralPay.fr
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EBRC, faites l’expérience de la confiance ! Créé en 2000, EBRC (European Business Reliance Centre) adresse les problématiques et enjeux de la gestion de l’information et des infrastructures sensibles. Positionnées au cœur de l’Europe économique, les infrastructures d’EBRC permettent d’accéder à 70% du PIB de la zone dans un rayon de moins de 700 km à partir de Luxembourg, seconde place mondiale après New York en gestion de fonds.
EBRC a développé des savoir-faire à même de répondre aux critères d’exigences de résilience de l’industrie de la Finance recherchant la fiabilité, la haute disponibilité, la sécurité, l’intégrité et la confidentialité des informations, le tout dans un environnement fortement régulé. C’est sur ce cahier des charges qu’EBRC a développé son offre intégrée et certifiée « Trusted Services Europe » destinée aux clients les plus exigeants parmi lesquels figurent naturellement les acteurs FinTech.
De par son expertise et sa politique encourageant le développement de l’industrie numérique, le Grand-Duché Luxembourg attire de plus en plus les entrepreneurs FinTech qui y établissent leur siège social. La place démontre une grande réactivité : par exemple, moins de six mois dans l’étude et la délivrance d’une licence d’établissement de monnaie électronique, et dispose d’une maîtrise reconnue internationalement dans les métiers de la banque, de la finance et de l’assurance, pour lesquels elle s’est
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dotée d’infrastructures parfaitement adaptées. EBRC a accompagné une quarantaine de FinTech d’envergure internationale telles que Leetchi-MangoPay, Limonetik, Olkypay ou encore Bankable dans le conseil, l’hébergement, les opérations informatiques de leurs solutions, tout en garantissant le respect du cadre règlementaire contraignant du secteur. Avec un chiffre d’affaires de près de 60 millions d’euros et 200 collaborateurs, EBRC a structuré ses services autour de trois axes principaux : • La réduction du Time to Market dans l’implémentation de projets Fintech • La transformation digitale des entreprises • La protection des informations et la résilience du business
Par l’adoption des normes et certifications internationales les plus exigeantes (PCI DSS, ISO 20000, ISO 27001, ISO 22301, ISO 27018, ISO 9001, ISO 14001, ISO 50001), EBRC assure la maîtrise de ses services ICT ainsi que sa capacité à accélérer la montée en maturité de ses clients. Elaboré sur ces niveaux d’exigence, EBRC Trusted Cloud Europe offre, depuis 2011, des services de Cloud Computing totalement sécurisés fournissant une réponse fiable aux besoins des start-ups et de toute entreprise recherchant de la flexibilité. I
Plus d’information :
www.ebrc.com EBRC gère un parc de 15.000 m répartis sur trois Data Centres certifiés Tier IV Design/ Fault Tolerant Constructed Facility permettant d’obtenir 100% de disponibilité mesurée depuis 16 ans et interconnectés avec les grandes capitales européennes mettant Paris à 4,8 ms et Londres à 8 ms. 2
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IBM Payments Gateway (IPG) Le paiement est la concrétisation d'une expérience client réussie. Avec des consommateurs hyper-connectés et de plus en plus exigeants, les entreprises font face aujourd’hui à un dilemme. D’une part, offrir à leurs clients une diversité de moyens et canaux de paiements répondant à leurs attentes, et d’autre part, optimiser la gestion opérationnelle et financière de ces différents canaux et moyens de paiement, et ce à un niveau international… e marché des paiements a par conséquent considérablement changé et reste encore en pleine mutation. Le paiement, qui faisait partie d’un écosystème rigide assez bien défini dans un marché banalisé, est maintenant considéré comme un atout stratégique qui permet de différencier les entreprises et les industries dans leurs secteurs d’activités, avec une vraie valeur ajoutée apportée au consommateur.
La solution IPG bénéficie d’une expérience de 20 années. Développée initialement pour répondre aux besoins propres d’IBM pour accepter plusieurs types et moyens de paiements à travers le monde, la solution a par la suite continué à évoluer pour devenir une solution logicielle riche et complète destinée à aider les entreprises à exploiter le potentiel de cette nouvelle dynamique sur le marché du paiement.
IBM grâce à sa solution IBM Payments Gateway (IPG) permet aux entreprises de repositionner le paiement au cœur de la chaîne de valeur globale et d’en faire un levier d’efficience opérationnelle et de satisfaction clients…
Les entreprises sont à la recherche d'une solution solide et éprouvée, et de plus en plus souvent en quête d’un accompagnement dans les quatre grands domaines suivants :
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• Sécurité / Conformité A la suite d'un certain nombre de violations et de fraudes dans le domaine du paiement en ligne, les entreprises et leurs conseils d'administration ont augmenté leur attention sur la sécurité des données et la conformité PCI pour rassurer leurs consommateurs et protéger la valeur et l’image de leur marque. Rappelons que la sécurité est parmi les premiers freins 42 / 48
mentionnés par les e-consommateurs. IPG intègre un puissant et intelligent moteur IBM de détection de fraude en temps-réel appelé IRIS, utilisé par ailleurs par de grandes institutions bancaires et financières en France et dans le monde. IPG est une solution de type « Global Enterprise Class » certifiée PCI-DSS v3.1 et qui supporte une charge de 6000 transactions/seconde. C’est donc une soluLivre Blanc e-Paiement - Edition 2016
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fondir l'analyse et la compréhension de l’impact de ces technologies sur leurs environnements de vente physique et numérique. Dans un « monde ultra-connecté » les marchands ont besoin d’une solution comme IBM Payments Gateway pour fournir une capacité transactionnelle omni-canal entièrement intégrée.
tion globale sécurisée qui relie tout dispositif de paiement partout dans le monde, permettant ainsi aux entreprises d'acquérir un avantage concurrentiel.
• Flexibilité / Indépendance La croissance des méthodes alternatives de paiement et le coût de traitement des transactions ont permis une nouvelle dynamique dans le marché de l'acquisition conférant aux solutions indépendantes des acquéreurs, telles qu’IPG, plus d'attractivité et de souplesse par rapport aux solutions captives des banques et acquéreurs.
• Personnalisation
Par conséquent, IPG veille depuis toujours à être agnostique vis-à-vis des acquéreurs et processeurs de paiement via sa “Connector Factory” (équipe dédiée à l’intégration rapide des « nouveaux schémas de paiement » et des liaisons directes avec les processeurs et acquéreurs à travers le monde). IPG intègre aussi un moteur d’automatisation de la réconciliation financière des transactions qui permet aux entreprises de gagner en efficacité opérationnelle. A ce jour, plus de 330 moyens de paiement classiques et alternatifs sont gérés dans IPG ainsi qu’une connexion à plus de 225 banques et acquéreurs/ processeurs dans plus de 94 pays.
• Omni-canal / Cross-canal Les silos entre paiement de proximité et paiement à distance ne sont plus pertinents pour un client aujourd’hui. Par ailleurs, les technologies de paiements alternatifs obligent les entreprises à appro43 / 48
La personnalisation est clé pour attirer plus de consommateurs en magasin comme en ligne. Les entreprises doivent être en mesure de personnaliser le paiement pour chaque consommateur en fonction de son contexte et de ses préférences. Les entreprises recherchent des solutions de paiement comme IBM Payments Gateway qui leur permettent de se développer dans un marché mondial, en utilisant des méthodes de paiement auparavant pas ou peu accessibles mais aujourd’hui très demandées par les consommateurs. Avec la solution IPG, et avec l’apport complémentaire des solutions d’analyse de parcours clients d’IBM Commerce, le paiement n’est plus considéré comme une commodité, mais réintégré au cœur de la chaîne de valeur globale, et devient un levier d’efficience opérationnelle et de satisfaction des clients… Que ces clients soient des individus ou des entreprises. I
Plus d’information :
www.ibm.com/commerce/fr -fr/payments/ Livre Blanc e-Paiement - Edition 2016
L’internationalisation, facteur clé de succès pour l’ensemble des acteurs du e-commerce De nombreux facteurs contribuent à l'explosion du commerce transfrontalier : le phénomène de mondialisation, les outils de mobilité, les besoins d'immédiateté des consommateurs, la facilité de voyager, etc. Les e-commerçants, les Marketplaces et les moyens de paiement peuvent eux aussi bénéficier de cette forte tendance dans la mesure où ces entreprises sont aptes à adapter leurs organisations. Les enjeux et contraintes du Business international sont nombreux et, pour réussir son internationalisation, il est nécessaire de comprendre le comportement culturel d'achat des consommateurs et le cadre réglementaire local.
De quelques moyens de paiement à un choix exponentiel Avant 2010, les consommateurs utilisaient généralement des espèces, des chèques ou leur carte bancaire pour payer leurs achats. Depuis, de plus en plus de méthodes de paiement ont vu le jour ; elles semblent souvent plus sécurisées et plus faciles à utiliser, proposent des services complémentaires, sont disponibles pour un usage par smartphones et appareils mobiles, fonctionnent quel que soit le canal d’achat… Ces solutions répondent pour beaucoup à l'évolution des besoins en matière de consommation et de paiement des clients. Aujourd'hui, les consommateurs veulent acheter des produits et des services partout dans le monde, à toute heure, avec leur device préféré et le moyen de paiement qui leur parait le plus pertinent et cela dans un environnement responsive design et personnalisé. De leur côté, les e-commerçants se réorganisent, adaptent leurs structures et leurs processus, repensent leurs stratégies et cherchent à rejoindre des
Marketplaces généralistes ou adressant un marché vertical pour s’exporter et vendre leur marchandises à plus de clients tout en minimisant les impacts sur leur système d’information. Grâce à leur portée, les Marketplaces sont en effet un excellent levier de performance pour les marchands qui bénéficient d’une audience maximisée et de systèmes et technologies plus aboutis. Mais il n’y a pas de secret. Pour que les Marketplaces se développent, elles doivent déployer beaucoup d'efforts pour être conformes à la réglementation et proposer les moyens de paiement utilisés localement. Ces enjeux ont naturellement véhiculés de nouvelles contraintes pour tous les acteurs de la chaîne Business. Elles ont d’énormes conséquences pour les ecommerçants et les places de marché qui doivent, pour développer leur marque, adapter leur entreprise aux langues, réglementations, devises, cultures et ainsi de suite. Il est aussi capital d’intégrer de nouvelles méthodes de paiement, ce qui n’est pas une chose facile car cela demande de planifier des développements,
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avoir recours à des spécialistes, étudier les marchés locaux et leur législation, adapter les paramètres des systèmes d'information, pour ne citer que quelques points de vigilance. Il faut aussi comprendre la valeur réelle apportée par chaque moyen de paiement et mesurer son impact potentiel sur les ventes. Pourquoi et où les consommateurs utilisent des portefeuilles électroniques ? Lequel est le plus utilisé ? Pour quels produits ? Quelle méthode de paiement prépayée est la plus pertinente pour une géographie spécifique ? Quels sont leurs protocoles d'intégration ? Comment les rendre compatibles avec les attentes des services financiers de marchands ?
Dynamiser les paiements, connectez le monde ! Le processing est devenu un « utilitaire » ; proposer des solutions de paiement ne se résume plus seulement à une connexion et une mise à disposition. Il est nécessaire d’apporter une « valeur » supplémentaire, un service « plus ». Une offre de paiement doit combiner le traitement et le service à valeur ajoutée comme la réconciliation des flux, la collecte de fonds, des caractéristiques liées à l’activité spécifique des places de marché, être connectée à des opérateurs financiers locaux, etc. Elles doivent aussi rester suffisamment agiles pour intégrer rapidement de nouveaux moyens de paiement complexes, permettre aux consommateurs de payer avec plusieurs méthodes de paiement et également des programmes de
fidélisation... Tout cela est exactement la proposition de valeur Limonetik ! Agréger des moyens de paiement, simplifier et accélérer leur déploiement sur Internet, fut la première étape de l'acteur de FinTech. Limonetik, entreprise innovante par excellence, positionnée parmi les entreprises du secteur les plus disruptives par le Gartner, toujours à l'écoute du marché et des nouveaux usages des consommateurs, affirme son leadership sur le marché dans la gestion globale des moyens de paiement internationaux. La plateforme Limonetik propose une solution de paiement unique : connexion des moyens de paiement aux sites marchands et Marketplaces en direct ou via leur PSP, collecte et réconciliation des flux financiers, payout et dispatch des fonds, création de pages de paiement responsive design personnalisées... Ceci a été rendu possible grâce à l’agilité et à l'interopérabilité de la solution Limonetik avec des moyens de paiement européens, asiatiques, russes ou latino-américains, de très grands sites de commerce électronique, plusieurs places de marché, de nombreux PSP ainsi des partenaires financiers ou métier de premier plan comme UATP qui permet, grâce au partenariat signé avec Limonetik, à 260 compagnies aériennes dans le monde d’accéder à un portefeuille de moyens de paiement élargi et donc à un nouveau potentiel de clients. I
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www.limonetik.com Livre Blanc e-Paiement - Edition 2016
SIO4, plateforme pour optimiser les encaissements Créée en 2011, Olky Payment Service Provider (Olkypay) est le premier établissement de paiement spécialisé dans les opérations de paiement par Sepa Direct Debit. Etablissement financier agréé au Luxembourg, Olkypay est une S.A. au capital de 2 271 111 €, soumise à la surveillance prudentielle de la CSSF et autorisée à exercer en France par l’ACPR au titre du libre établissement.
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onsacrant plus de 20 % de son budget à la Recherche et Développement, Olkypay est une FinTech reconnue et récompensée en France et au Luxembourg pour son ingénierie en matière de services et d’instruments de paiement.
• Une interface multi-moyens de paiement (SDD, SCT, TIP-SEPA, CB et Cash) • Des mécanismes performants d’encaissement des impayés (représentation, fractionnement, …) • D’un reporting adapté au créancier (vision Finance, Trésorerie, Back-Office comptable, Back-Office clientèle) • De solutions d’intégration aisées à tout système d’information (plateforme de monitoring des flux, webservice, …)
Innovation 2016 en matière de réduction des impayés : Un système expert démultipliant les performances d’encaissement intégré à SIO4
SIO4, la plateforme d’Olkypay pour optimiser les encaissements La plateforme SIO4, distribuée en mode SaaS, est une solution dédiée à la gestion de flux financiers aux normes SEPA. Elle intègre des mécanismes permettant d’optimiser les encaissements en étant notamment dotée de :
Depuis son lancement, la plateforme SIO4 propose aux créanciers d’améliorer leurs performances d’encaissement grâce à des règles de représentation et de fractionnement. Des paramétrages simples, mis à disposition des créanciers, permettent d’ajuster l’intensité de ces mécanismes et d’optimiser l’efficacité de l’encaissement.
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De grands créanciers traitent déjà leurs encaissements clients avec la plateforme SIO4. L’efficience de ces principes de gestion est démontrée sur des échantillons représentatifs de centaines de milliers d’opérations. Certains bénéficiaires hésitent néanmoins à maximiser leur taux de succès en matière de réduction des impayés, craignant de dégrader leur relation clients. Dans ce contexte, Olkypay annonce le lancement de son nouveau système expert d’analyse de comportements de paiement permettant de cibler au mieux les encaissements futurs. Basés sur l’observation et l’analyse statistique des historiques de paiement, les nouveaux algorithmes de la plateforme SIO4 simulent la solvabilité des clients à risque pour proposer les dates et montants optimaux des opérations de paiement. Cette évolution majeure répond à un double objectif : • Améliorer la relation entre le créancier et son client en réduisant le risque de débiter un compte non approvisionné et consécutivement l’application systématique de frais bancaires. • Minimiser le nombre de rejets supportés par le créancier, réduire ses efforts de relance et améliorer son BFR. Leader des solutions intelligentes de gestion des encaissements et partenaire privilégié des grands créanciers, le système expert d’Olkypay renforce efficacement l’adéquation entre l’amélioration des performances d’encaissement et la qualité de la relation clients.
TIP-SEPA d’Olkypay Olkypay a émis un instrument de paiement le TIP-SEPA, offrant une forte sécurisation des paiements et pouvant se substituer au TIPSEPA One-Off, au chèque et au télérèglement. Il élimine le risque de contestation inhérent au prélèvement étant régi par ses propres conditions d’utilisation générales. Dans sa version dématérialisée, le TIP-SEPA d’Olkypay offre aux e-commerçants une solution de remplacement efficace à la carte bancaire et facile d’intégration. Le TIP-SEPA d’Olkypay est : • Compatible avec les processus de facturation des créanciers • Compatible avec la majorité des centres de traitement du TIP. I
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www.olkypay.com Livre Blanc e-Paiement - Edition 2016
Un Livre Blanc réalisé par la rédaction de SOLUTIONS IT et www.solutions-numeriques.com
Auteur : Christine Calais - Directeur de la publication : Jean Kaminsky © Know sarl Siège social 21 rue de Fécamp, 75012 Paris
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