ELLE Belgique - Magazine FR - Juillet & Août 2022

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ELLE BELGIQUE N° 220 • L’ÉTÉ 2022 • LE NUMÉRO VACANCES

BELGIQUE - L’ÉTÉ 2022 MENSUEL 5,90€

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« Alors, vous partez où cet été ? » La question tombe comme un coup de massue. Habituellement, je suis la première à la poser, consumée par l’envie de révéler mes propres projets de vacances. Mais pas cette fois. Je bois une gorgée de mon mimosa (cocktail désormais incontournable à l’heure du brunch) et j’annonce à la cantonade que je ne pars pas cette année. Littéralement. « On va rester à la maison. » Quatre paires d’yeux me jettent un regard apitoyé. « Encore ? », s’enquiert prudemment l’une de mes amies. Elle fait référence aux deux étés précédents, où les voyages étaient proscrits. Du moins les voyages lointains. Covid ou pas, mon chéri et moi menons un projet de construction depuis plusieurs années. Et cet été, nous n’avons rien trouvé de plus excitant que de faire des acrobaties sur une échelle entre la cave et le premier étage.

QUI PEUT CONTINUER À SE CONTENTER DU SABLE DE NOUVELLE-ZÉLANDE COINCÉ DANS SA VALISE ?

Jolien Vanhoof, rédactrice mode @jolene.vh

PRESSE

Maintenant que les cartons de déménagement sont presque déballés, nos valises ne demandent qu’à se remplir. Je ne les comprends que trop bien. Elles ne se contenteront pas éternellement des quelques grains de vieux sable néo-zélandais qui traînent dans leurs doublures. Ou du reçu de notre restaurant préféré à Lisbonne, oublié dans une poche latérale. Et donc, après une tournée générale de mimosas, je me promets d’entreprendre le voyage de mes rêves l’an prochain. Le carrelage espagnol de notre salle de bains est muy bonito, mais je préfèrerais un billet aller-retour pour l’Espagne. Ou encore mieux : un ticket gagnant pour le Mexique ! En attendant, je peux fort heureusement compter sur ce volumineux numéro estival et voyager au fil de ses pages à Majorque, Biarritz, Marrakech.

Cet édito est une ode à ceux·elles qui restent à la maison et passent une nouvelle fois l’été dans leur pré carré. Je compatis. Sur la terrasse de mon jardin, qui n’existe pas encore, la chaise longue et le mimosa frais sont prêts à l’emploi pour rêver de destinations lointaines. J’espère que vous ferez de même avec ce magazine. Bon voyage et rendez-vous en septembre !

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RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE

RÉDACTRICE EN CHEF

Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans

Marie Guérin, Marie.Guerin@elle.be @_marieguerin

DIRECTRICE ARTISTIQUE Iris Rombouts, iro@elle.be @imageboulevard

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION & ICONO Noemi Dell’Aira, nda@elle.be

@noemidellaira

EDITING

Juliette Debruxelles, jdb@elle.be

@juliettedebxl

MODE

Responsable : Marie Guérin, Marie.Guerin@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be @elisabethclauss

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Responsable : Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be

LIFESTYLE

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CULTURE

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CEO Bernard de Wasseige @jessicafine1

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PHOTOGRAPHES/VIDÉASTES Justin Paquay, jpa@elle.be

@paqju

Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard

TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be

@walt_wings

PHOTOGRAPHIE

Justin Paquay, jpa@elle.be

CORRECTEUR Geoffrey Favier

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

Juliette Debruxelles, Camille Vernin, Alice Herman, Jolien Vanhoof, Barbara De Munnynck, Eveline Janssens, Ringo Gomez-Jorge, Maya Toebat, Stephen Mattues, Delphine Dumoulin, Kim Theylaert, Alex Salinas

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SALES DIRECTOR

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COO Florian de Wasseige fdw@editionventures.be

IMPRIMERIE Quad/Graphics

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TRADUCTION

DIRECTEUR GÉNÉRAL Didier Henet

CEO Bernard de Wasseige

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Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys

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STEPHEN MATTUES, JUSTIN PAQUAY, JADE MADOE, IAN GAVAN, IMAXTREE, PRESSE

Panier-seau en cuir et osier, MaxMara.

Monoboucle d'oreille Lucky Move or rose et diamants, bracelet My Move cuir noir, or jaune et diamants, Messika.

Maillot de bain, ERES.

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MODE 20 Front row : sea, sex and sun, nos must-haves de l'été.

50 Rebel, Rebel : Zoë Chungong,, la bad girl aux airs de personnage de jeu vidéo ne craint pas les perruques aux couleurs vives.

62 Mannequins curvy en Belgique : où êtes-vous ?

68 Louis Vuitton,, l'histoire d'un Petit Poucet français.

81 Édito mode : destination Majorque,, chic et choc.

98 Shopping de l'été : à chacune sa personnalité.

REPORTAGES 24 Angeline Jolie : « Je suis invariablement choquée par l'injustice et l’impunité associées aux crimes contre les femmes. » 52 Sur les images de la vidéaste et photographe Jade Madoe,, l'été semble éternel.

56 Rencontre avec la chanteuse Celsa Maxwell, sourde d'une oreille.

72 Actu : quels sont les combats qui ont changé la vie des femmes belges ?

78 Psycho rigolo : quelle développée personnelle êtes-vous ?

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158 BEAUTÉ

LIFESTYLE 143 Spécial Knokke : 12 pages d'adresses incontournables, testées et approuvées par la rédac.

158 Les Belges à Marrakech : ils ont suivi leur rêve en ouvrant des lieux enchanteurs avec une touche de belgitude.

168 Biarritz, les meilleures recettes de l'Hôtel du Palais.

178 Barbara de Pauw, une artiste à l'univers passionnant.

182 Cyclodyssées : découvrir l'Europe à vélo.

EN COVER Choker Lucky Move charms or jaune et diamants pavé, collier Lucky Move Turquoise or rose et diamants, monoboucle d'oreille Lucky Move or rose et diamants, bague Lucky Move color onyx or rose et diamants, le tout de Messika. Maillot de bain, ERES. Modèle : Rozanne Verduin @100% Management Photographe : Stephen Mattues Direction artistique : Iris Rombouts. Make-up & coiffure : Kim Theylaert pour Dior Beauty.

JUSTIN PAQUAY, PRESSE

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109 Édito beauté : cap sur la couleur. Le fluo, même pas peur !

120 En pratique : quels sont les bienfaits du yoga du visage ?

128 Romy De Vries, la skin influenceuse nous inspire : « Il ne faut pas croire que les soins naturels sont par définition meilleurs. » 130 Beauty focus : que se passe-t-il cet été dans le monde fascinant de la beauté ?

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STEPHEN MATTUES

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EN SURFACE Pour un été léger et sans complexes, on se jette à l'eau... pour mieux flotter.

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Coordination Iris Rombouts & Jolien Vanhoof

ODE À L’OCÉAN

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GIORGIO ARMANI

La mode s’empare des vagues cette saison. Plongez dans un monde sous-marin mystérieux de silhouettes ondulées, de matériaux transparents et de tons bleus rafraîchissants et lumineux. Une ambiance tropicale s’en dégage, littéralement.

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FERRETTI

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CHLOE

Si en 2013 nous suivions encore docilement la tendance normcore (« just do normal »), nous nageons désormais à contre-courant. Le nouveau « mermaidcore » est tout sauf basique et implique un coffre au trésor rempli de coquillages et de perles.

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interview

Texte Virginie Dolata Photos Ian Gavan pour Guerlain

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EINE DES ABEILLES ANGELINA JOLIE

Actrice, réalisatrice, productrice, scénariste, militante de longue date, Angelina Jolie est aussi la marraine du programme entrepreneurial et environnemental lancé par Guerlain et l’UNESCO, « Women for Bees ». Au Cambodge, un pays cher à son cœur, la Jolie abeille encadre douze femmes qui se forment au métier d’apicultrice. Une initiative qui est tout sauf édulcorée.

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interview

18 heures, un vendredi d’avril Angelina Jolie apparaît sur l’écran de mon ordinateur. Non, je ne suis pas en train de regarder « Les Éternels » sur Netflix, et ce n’est pas non plus le fruit de mon imagination. C’est bien elle, sur Zoom.

Souriante, sa peau parfaite à peine maquillée, ses longs cheveux lâchés, balayant par moments son visage. Et je ne rêve pas, elle est bien en train de répondre à ma première question. Une sorte de complicité s’instaure rapidement entre nous, deux femmes, deux mères. Angelina Jolie a le don de vous faire sentir que vous appartenez à la même communauté. Enfin, à quelques différences près, dont elle est parfaitement consciente. Nous voilà sur le point d’évoquer un formidable groupe de femmes qui se forment à l’apiculture, avec à la clé une autonomie accrue, des retombées économiques individuelles et locales, et un impact environnemental positif pour tou·te·s, abeilles comprises.

Angelina Jolie est une femme de conviction et d’action qui met depuis des années sa notoriété au service de causes humanitaires, environnementales et féministes. Guidée par une empathie sincère pour les autres, elle a développé une vision du monde personnelle. Depuis près de vingt ans, cette mère de six enfants (dont trois adopté·e·s) travaille au Cambodge avec sa fondation MJP (Maddox Jolie-Pitt), qui se bat pour réduire l’extrême pauvreté rurale et protéger l’environnement ainsi que la faune sauvage. MJP soutient également des programmes dans les domaines des soins de santé, de l’éducation, de l’agriculture et de l’empowerment au féminin.

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Aujourd’hui, l’égérie Guerlain (dont le symbole est, depuis la naissance de la maison en 1853, l’abeille impériale) est l’heureuse marraine du programme « Women for Bees », qui prend désormais place au Cambodge, après une première phase en France, en 2021.

Cette année, douze femmes cambodgiennes seront formées à Siem Reap (district de Samlout) et au lac Tonlé Sap, reconnu comme réserve de biosphère de l’UNESCO située sur le site historique d’Angkor. Ces femmes, cheffes d’entreprise, apprendront à créer et gérer un système apicole durable. Elles en sauront aussi davantage sur l’importance des abeilles dans leur environnement et dans la culture khmère.

Rencontre avec Angelina Jolie à propos de l’engagement, la solidarité féminine, l’empathie et les abeilles, aussi travailleuses que l’actrice elle-même.

Vous avez passé vingt ans à travailler sur la crise des réfugié·e·s et les questions de conservation des espèces, vous avez fondé plusieurs écoles pour filles et votre propre fondation au Cambodge, MJP. En d’autres termes, vous êtes super active. Qu’est-ce qui a déclenché ce besoin d’engagement ?

Quand on a la chance de rencontrer les personnes que j’ai rencontrées – en particulier celles qui ont été déplacées par des conflits et qui ont vécu des choses terribles –, on se sent profondément connecté à la condition humaine à travers ces survivant·e·s et ces familles qui reviennent de loin. Par ailleurs, on est honoré et heureux de pouvoir rendre service, de quelque façon que ce soit. J’ai travaillé avec des écoles de filles en Afghanistan et dans d’autres parties du monde, ainsi qu’au Cambodge pendant une vingtaine d’années aux côtés de gens merveilleux à Samlout. Ce projet est géré localement à 100 %, ce qui est très important pour moi ; c’est donc un véritable plaisir d’y participer.

Comme si tout ça ne suffisait pas, Angelina Jolie est également Ambassadrice de bonne volonté du Haut-Commissariat des Nations unies : « Je travaille majoritairement comme envoyée spéciale auprès des Nations unies, notamment dans le cadre de la crise en Ukraine et dans d’autres régions du monde. Récemment, j’ai défendu à Washington D.C. la loi sur la violence contre les femmes », déclare-t-elle. Avec 69 films à son actif, nous évoquons brièvement les projets cinématographiques à venir : « Je n’ai rien de prévu cette année. Je participerai peut-être à un film intitulé “Sans sang”, réalisé par Alessandro Baricco, un écrivain italien incroyable. C’est un film sur la vie au terme d’une guerre civile, sur les traumatismes et la condition humaine. » Un thème qui lui sied on ne peut mieux, comme c’était déjà le cas pour « D’abord, ils ont tué mon père » (2017) ou « Au pays du sang et du miel » (2012).

« LORSQU’UNE FEMME DÉCROCHE UN EMPLOI, ELLE EST AUSSI PLUS PROTÉGÉE, ET C’EST AINSI QUE SE MET EN PLACE UN CERCLE VERTUEUX » magazine ELLE 25

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interview

« IL S’AGIT DE TROUVER DES MOYENS D’ÉTUDIER, PROTÉGER ET COMPRENDRE LES ABEILLES »

Aujourd’hui, vous êtes à nouveau la marraine de l’initiative « Women for Bees » menée par Guerlain et l’UNESCO, en collaboration cette année avec MJP, votre fondation. Quels sont l’objectif et la mission ?

Cette initiative s’est fixé plusieurs missions réalistes. Souvent, on emploie de grands mots, on affiche une envie de sauver le monde.

Et on évoque tous les pollinisateurs, leur disparition et leur importance dans le monde. Mais ce qui me plaît ici, c’est l’aspect scientifique et concret : il s’agit de trouver des moyens d’étudier, protéger et comprendre les abeilles, les différentes espèces et les meilleures pratiques possible.

L’enjeu, c’est aussi la compréhension et le respect du patrimoine culturel des différents pays du monde. Chacun a développé des méthodes d’apiculture uniques qu’il faut préserver. Et puis, au cœur de tout ça, il y a aussi la formation des femmes, leurs compétences et leur capacité à devenir elles-mêmes entrepreneuses et prendre en charge leur subsistance. Lorsqu’on associe la science et la lutte pour la survie de l’espèce à la capacité de la communauté à prospérer et à survivre, le puzzle commence à prendre forme, et c’est précisément ce que fait ce projet. Il contribuera également à favoriser le potentiel de croissance économique de ces communautés. Lorsqu’une femme décroche un emploi, elle est aussi plus protégée, et c’est ainsi que se met en place un cercle vertueux.

Pensez-vous que les femmes ont un rôle clé à jouer dans notre société ?

Bien sûr. Et c’est triste d’avoir encore à le dire. Ce n’est pas compris ni respecté. Il y a des femmes en Afghanistan qui se battent pour avoir droit à une éducation au-delà de la sixième année, et tant d’autres injustices sont commises contre les femmes dans le monde. J’étudie la question depuis des années, et pourtant j’ai l’im-

pression de découvrir chaque jour une nouvelle forme d’oppression. Je suis invariablement choquée par l’injustice et l’impunité associée aux crimes contre les femmes.

Sommes-nous en mesure de tirer des leçons du passé ?

Nous en sommes capables, mais nous répétons aussi trop souvent les mêmes erreurs et, dans certains domaines où nous pourrions être beaucoup plus avancés, nous ne faisons que reculer. Mais je suis pleine d’espoir, car je constate que lorsque les femmes se rassemblent, leur voix se fait davantage entendre, elles gagnent en présence et en puissance. Elles se tirent mutuellement vers le haut quand elles travaillent main dans la main. C’est ce que je trouve très beau dans l’initiative « Women for Bees ». J’étais avec les femmes en France lors de leur formation (l’année dernière, dans le massif de la Sainte-Baume, en Provence), puis avec l’une des apicultrices, Aggelina Kanellopoulou, qui a accompagné les femmes cambodgiennes. Je les ai vues commencer à travailler ensemble et j’ai assisté à l’éclosion d’une vraie sororité. Elles comprennent la science, elles font des affaires, elles parviennent à accomplir tout ça les unes grâce aux autres. On va voir de plus en plus d’initiatives de ce genre dans les années à venir.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur « Women for Bees » au Cambodge ?

Mon projet au Cambodge existe depuis 18 ans et nous protégeons donc l’environnement là-bas depuis près de deux décennies, en collaboration avec la communauté locale. Nous sommes fiers que de nombreux braconniers se soient mués en gardes forestiers, car nous leur avons confié d’autres tâches leur permettant de protéger la nature au lieu d’y chasser. Et puis, il y a quelques années, nous avons commencé à travailler avec des abeilles, en synergie avec les populations locales. C’est à peu près à cette époque également

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interview

que Guerlain m’a suivie pour réaliser un tournage au Cambodge (elle a fait venir Guerlain au Cambodge en 2019 pour filmer la dernière campagne Mon Guerlain, NDLR). À travers différents projets, Guerlain et l’UNESCO s’entraident depuis longtemps pour protéger les abeilles.

Une collaboration de ce genre, est-ce unique ? À première vue, oui. Mais quand on réfléchit aux liens entre l’industrie des parfums, les fleurs, les abeilles, ça tombe sous le sens.

Guerlain s’approvisionne de façon consciente, en respectant les besoins des abeilles, mais aussi l’ensemble du cycle. Les trois entités (si j’inclus MJP) ont œuvré avec les abeilles, chacune à sa façon. La maison Guerlain s’est engagée à contribuer au travail de l’UNESCO. Maintenant, en travaillant à leurs côtés, nous sommes en mesure de donner une formation aux femmes du monde entier.

Comment s’est passée votre première rencontre avec ces apicultrices ?

Elles étaient merveilleuses. J’ai été bouleversée, car elles ne se sont pas contentées de suivre quelques cours pour décrocher un certificat. Elles ont travaillé dur, elles ont transpiré pour apprendre.

Je suis très impressionnée. Certaines d’entre elles ont changé de vie… Elles ont dû mettre en place un tas de choses de façon à pouvoir disposer ne fût-ce que de quelques semaines pour suivre une formation !

Ce programme a commencé avec huit jeunes femmes l’année dernière en France et douze cette année au Cambodge. Qui sont-elles ?

Elles ont des parcours différents, mais elles sont animées par le même engagement. Elles sont dévouées, professionnelles, sérieuses et compétentes, en théorie et en pratique. J’ai été bluffée de les voir ensemble à l’œuvre. Ça a dû représenter un partage

de connaissances et un apprentissage mutuel incomparables.

D’ailleurs, je me suis rendu compte qu’une Française pouvait être très surprise par les abeilles du Cambodge.

Y a-t-il différentes sortes d’abeilles ?

Les abeilles et les ruches sont différentes. Je ne le savais pas avant d’aller au Cambodge. Petit à petit, on commence à connaître les différentes espèces, leur importance respective, comment elles font leur apparition… Puis on tente d’aider aussi la communauté en cherchant d’autres cultures ou des moyens alternatifs de gagner de l’argent. Beaucoup de gens causent des dommages involontairement ! Leurs besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits et ils ne disposent pas de la formation adéquate. Au sein de notre fondation, de jeunes enfants jouent le rôle de « gardien·ne·s de l’environnement ». Ils ont aussi participé au programme d’apiculture, aux côtés des femmes. Elles leur ont appris à connaître les abeilles, et c’était formidable de voir la transmission des connaissances à la jeune génération, sans distinction de genre. Bien sûr, nous nous concentrons sur les femmes, mais nous savons qu’à leur tour elles formeront les hommes.

Aujourd’hui, près de 75 % de toutes les plantes cultivées et 90% des plantes à fleurs sauvages dépendent des pollinisateurs, et notamment des abeilles. Pensez-vous qu’on réalise à quel point leur survie est déterminante pour la nôtre ?

Au fond de nous-mêmes, nous sommes tous conscients de l’importance des forêts et des écosystèmes. Nous connaissons tous les dangers que représente le changement climatique. Nous le savons. Mais parfois nous sommes paralysés par la situation. Nous en sommes attristés, mais nous ne savons pas quoi faire pour l’arrêter. Il est très important que nous cherchions des solutions pratiques adaptées pour changer les choses ensemble, tout en continuant à développer notre prise de conscience, car nous avons encore tant à apprendre.

« NOUS NOUS CONCENTRONS SUR LES FEMMES, MAIS NOUS SAVONS QU'À LEUR TOUR ELLES FORMERONT LES HOMMES »

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Texte Marie Guérin

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SHE JUST WANNA HAVE FUNK !

« C’était une très jolie rencontre, en février 2021… » Voilà comment s’entame le récit de Diane. L’animatrice du « Feel de Diane » sur La Première est une raconteuse de musique.

Sa voix chaleureuse et solaire donne envie de fermer les yeux pour mieux l’écouter parler avec passion de ce qui l’anime : la musique, son écho, ses artistes, sa communauté.

Son talent, c’est de dépeindre une époque à travers le prisme de sa culture sonore. Elle nous raconte l’histoire de Dabeull, DJ et producteur de funk français. « J’étais invitée à une visite guidée de la Villa Empain, sur fond musical et performance de DJ, et il s’y trouvait aussi.

Je lui explique que je joue sa musique depuis ses débuts.

Il s’en étonne et me répond avec humour : “Quelqu’un joue ma musique en radio ?” Dabeull est un artiste reconnu mondialement, mais dans une niche un peu underground. Si le funk est réapparu avec Daft Punk, l’Impératrice, Bruno Mars, Tuxedo, et plein de groupes, il n’y a pas encore de vraie scène, des clubs où on ne joue que ça. Bref, nous entamons une discussion de passionné·e·s qui se finit par un cadeau incroyable : il m’offre un nouveau générique pour l’émission ! » Quelques mois plus tard, en septembre, c’est la rentrée en radio avec le nouveau générique. Pour le lancement de l’émission, Dabeull est invité au micro de Diane. Il lui annonce qu’il part à Los Angeles sur invitation de la communauté chicanos.

Les héritiers de cette culture de gangs aux voitures montées sur système hydraulique (low riders) avec sound systems surpuissants

se sont transmis des vinyles entre générations, devenant les gardiens du temple du funk. Diane précise : « Il était invité à Orange County et la même semaine, Snoop Dog organisait un festival avec les légendes du funk, de la soul et du hip-hop West Coast. Dabeull faisait l’ouverture d’une des scènes.

C’est quelque chose d’incroyable pour un Français non seulement d’être adoubé par cette communauté très fermée, mais aussi de jouer à un festival avec toutes les légendes du mouvement. C’est très symbolique. Je n’avais qu’une option : prendre une caméra et partir avec lui (rires) ! » La voilà embarquée dans un road trip à L.A pour réaliser un documentaire en trois épisodes, narré à la première personne. « Le producteur m’avait dit : “Diane, on n’est pas en Belgique ni en France ici. Si tu te fais braquer, tu lâches la caméra et tu te casses !” Belle ambiance.

Mais quand on est arrivé là-bas, nous étions avec les Funk Freaks, il ne pouvait rien nous arriver. » Ou presque. C’est précisément la force de ce documentaire à l’esthétique visuelle imparable, au groove, aux bonnes vibes, mais aussi à la réalité sociale rude incarnée par le personnage attachant de Debo, le boss des Funk Freaks. Nous découvrons une vie dure, entre gangs et police, beats lourds et coups de feu. Comme un bouquet final, le troisième épisode nous emmène à la rencontre de superstars planétaires. « Dabeull m’a fait entrer dans son monde, aux États-Unis. Si je devais le résumer : c’est l’exigence, le cœur et l’élégance. Le rythme de sa musique est positif, mais il y a quelques notes mélancoliques dans sa mélodie qui touchent au cœur. C’est un honneur et un bonheur qu’il m’ait fait confiance et je pense que l’aventure n’est pas finie… » Le documentaire « Funky Diary » est à découvrir le 5 juin sur Tarmac.be

PRESSE

C’est l’histoire d’un road trip incroyable à Los Angeles, celle d’un coup de foudre musical.

La journaliste et animatrice Diane Marois dévoile son « Funky Diary » : un documentaire en trois épisodes qui nous immerge dans le quotidien passionnant de la communauté chicanos de Los Angeles.

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OSCAR DE LA RENTA

Marie Guérin I Jolien Vanhoof I Noemi Dell'Aira I Elisabeth Clauss

COMME UN SOLEIL

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Quelles sont les choses à savoir pour briller cet été ?

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LIBERTY CRUSH Cet été, c’est aux cabas de la marque Gianni Chiardini que nous confierons la garde de nos crèmes solaires et autres joyeusetés de plage.

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En vente chez Kelly (Bruxelles), 275€.

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GRIFFÉ LA MODE JUSQU’AU BOUT DES ONGLES

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1 Sac shopper, Gianni Chiarini, 275 € 2 Maillot de bain à armatures, Tory Burch, 320 € 3 Robe à fleurs, Molly Bracken, 56,42 € 4 Lunettes de soleil, Loewe, 300 € 5 Blouse à manches bouffantes , Peony, 195 € 6 Mules à plateforme, Oscar de la Renta, 685,54 €.

Salomé Dudemaine est arrivée à l’histoire de la mode par l’histoire de l’art. Intéressée par le vêtement comme marqueur social, elle décode le contexte qui précède l’émergence d’un vêtement ou d’un style. Avec Julien Sanders, Belge installé à Paris pour y lancer une boutique de seconde main, passionné aussi par les enjeux écologiques et sociologiques du vintage, il et elle s’appuient sur les étiquettes pour dater l’évolution et remonter l’histoire des maisons de mode. Maison Margiela est la première mise à l’honneur, elle dont les étiquettes sont signalées à l’extérieur par quatre fils blancs iconiques. « C’est celle qui nous a le plus inspirés pour la première édition du magazine, parce que nous avons immédiatement pu remonter le tissage de récits qui nous sortaient du répertoire des étiquettes, plutôt destinées aux professionnel·le·s,

pour entrer dans l’histoire pure de la création. Nous avons rencontré des fabricants, des ancien·ne·s assistant·e·s. Nous avons appris comment s’organisent le travail et la communication entre les stylistes, jusqu’aux compétences et savoir-faire des usines. Ces histoires ne sont ni racontées par les maisons ni par les archives. C’est le contre-pied des paillettes visibles de la mode, ce sont les métiers, les gestes. Et l’étiquette, c’est la dernière chose qu’on fixe avant l’envoi en magasin, c’est le point final de la production ». Dans la revue publiée en français et en anglais en collaboration avec le studio de graphisme bruxellois Feelink, ils décousent la doublure, ils racontent la création qui touche à l’intime : l’étiquette se niche dans le cou ou sur le cœur, à l’intérieur, au plus proche de notre corps. grifferevue.fr IMAXTREE, PRESSE

FAITHFULL THE BRAND

Une historienne de la mode et un spécialiste du vintage lancent une revue qui paraîtra une fois par an pour décrypter les dessous de la mode par ses étiquettes.

Secrets de conception, de confection, de fabrication, tout est y écrit, de l’usine à la poésie, dans le pli contre la hanche.

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IL EST MINUIT, DÉJÀ?

La marque espagnole Hoff nous raconte des histoires. Son but ? Rivaliser avec la pantoufle de verre de Cendrillon et rendre la basket aussi précieuse qu’un chausson. Nous, on retient la qualité du cuir, son haut degré de confort (il y a des coussinets sur la semelle) et ses vibes très seventies avec le modèle Metro, notre préféré !

C’est définitivement la marque de celles qui veulent porter des sneakers sans en avoir l’air.

125€ sur Thehoffbrand.com

POWER DRESSING

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Vous aimez « Dynasty », en version originale ? Vous aimez le design italien ?

Comme nous, vous allez adorer Sylvian Heach. Pour sa collection été 2022, la marque s’est inspirée du feuilleton emblématique et de ses personnalités féminines. Elle se décline tout en couleurs, manches bouffantes, imprimés zébrés et robes satinées. Loin des clichés, elle va au-delà des codes stéréotypés des années 80 en apportant une touche de modernité avec de chouettes pièces à combiner comme une slip dress minimaliste ou un gilet zippé à galon dans l’esprit nautique. Les modeux aventureux y trouveront leur bonheur. Les autres aussi.

Silvianheach.com

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PINK FEVER Du blush au fuchsia : optez pour un look entièrement rose à combiner avec cette autre couleur à la mode, le vert-bleu océan.

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ISABEL MARANT

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1 Surchemise, IKKS, 125 € 2 Bikini en crochet, Banana Moon, 64 € et 58 € 3 Jupe à imprimé floral, Paco Rabanne sur farfetch.com, 309 € 4 Crop top, Molly Bracken, 38,95 € 5 Boucles d'oreilles avec cristal, JW Anderson, 375 € 6 Sac shopper en cuir, Gianni Chiarini, 275 € 6 Sandales à lacets en cuir, Amen, 395 €.

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COQUILLAGES Un sentiment de vacances

EN TRANSPARENCE

instantané avec la nacre sur votre

Autrefois stagiaire chez ELLE, aujourd’hui créatrice au cœur vert : voici Babette Debouver.

Après ses sacs signature en résille recyclée, elle présente cet été sa première collection de vêtements, entièrement tissés à la main par un collectif de femmes au Népal. Wild Gems est une ode à la nature sauvage et consiste en une série limitée de robes, pantalons, jupes, kimonos et sarongs transparents fabriqués à partir d’orties. Joli et aéré et — pour celles et ceux qui se demandent —, il ne pique pas du tout.

poignet et autour de votre cou.

Vous pouvez, bien sûr, ramasser les coquillages par vous-même, mais pour celles et ceux qui préfèrent se détendre : surfez sur la boutique en ligne de la société belge Victoria. Le choix est vaste !

Collier et bracelet Amara, 45,90 € en 35,90 €. victoria-benelux.com

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LA DOUCE FRANCE Ellen et Marie Martens, le duo de sœurs derrière Rosie Antwerp, ont laissé leur cœur il y a des années au Lavandou, où elles passaient des étés avec leurs amis et leur famille. Dans leur dernière collection, le charme décontracté de la Côte d’Azur continue de résonner. On retrouve des minirobes aux manches bouffantes, des blouses et des pantalons à la coupe ample, de magnifiques imprimés floraux et des tissus fluides. Vous prévoyez des vacances dans le coin cet été ? Vous savez ce que vous devez emmener dans vos bagages.

Veste Poppy, 325 €. rosieantwerp.com

WATCH THE STEP !

Malheureusement, nous ne pouvons pas garantir votre sécurité (évitez tout de même le sable et les pavés), mais

Sandales à talons aiguilles avec brides en satin, 689 €. theattico.com

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vous avez notre vote pour le pied le plus élégant de l’été !

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DESTINATION RIVIERA Delvaux dévoile une nouvelle collection qui sent

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bon les vacances. Incarnée par l’actrice française, Gaïa Weiss, Canvas Story mélange, comme son nom le suggère, une jolie toile naturelle aux éléments en cuir. Inspirée par le glamour de la Riviera méditerranéenne, c’est une collection qui nous parle

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de la légèreté et de l’insouciance des vacances.

RUN BABY RUN

Avec un peu de nostalgie des films passés, on porte

Vous pourrez ainsi contrebalancer votre prochaine coupe de fraises et crème fouettée.

notre sac avec un joli foulard noué.

Delvaux.com

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1 Veste bomber, Gucci, 2.500 € 2 Sneakers souples en mesh, Mephisto, 175 € 3 Top asymétrique, Jacquemus, 180 € 4 microsac à bandouillère, MSGM, 210 € 5 Boucles d'oreilles "I scream", Happy Pills by Jasmien Witvrouwen, 175 € 6 Bikini à volants, Gucci sur mytheresa.com, 210 € et 190 € 7 Short, Lacoste, 250 € 8 Gilet à motif monogramme, Off-White, 545 €.

Une idée pour les nageurs et nageuses des Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris ?

Body à sequins, 2.200 €. loewe.com

CYCLADISSIMO Le chausseur Christian Louboutin a déposé ses valises à Athènes pour rendre visite à son amie (imaginaire) Mrs Tependris, un personnage haut en couleur imaginé par l’illustrateur Konstantin Kakanias.

De cette joyeuse escapade, il décline une collection capsule composée de souliers, de sacs et, surtout, de son célèbre cabas. Le Greekaba rend hommage au patrimoine artisanal grec. Une partie de ses bénéfices est reversée à l’association grecque Together For Children qui aide les enfants dans le besoin.

Louboutin.com

BERT MACHIELSEN, PRESSE

TOUT FEU TOUT FLAMME

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Texte Elisabeth Clauss

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LA PIÈCE QU’ON N’AVAIT PAS VUE VENIR

LA SCIENCE-FICTION DU COIN DE L’OEIL Est-ce le contrecoup modeux d’une spéculaire remontée en pente raide de la pratique du vélo et de la marche en ville ? Toujours estil que les collections inspirées des grosses cylindrées flirtent avec l’augmentation du prix des sens.

LOUIS VUITTON

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LINDA FARROW

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NAMILIA

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Montrer tout ce qu’on veut cacher En particulier quand elles sont noires, les (très grosses) lunettes de soleil composent une barrière entre soi, le monde, les contacts visuels inopinés et les UVA-UVB. Elles n’ont que des avantages, gomment les excès de la veille et sentent le pouvoir, sous le parfum neutre de la crème 50+. Une paire siglée représente aussi souvent la possibilité de s’offrir un produit fantasmé au rez-de-chaussée d’une marque de luxe dont on ne peut pas se payer les pièces du premier étage. Si dans le monde il s’en vend 1.800 paires à la minute, ça doit bien être que personne ne résiste à leur message de protection distanciée. Une impassible neutralité, aussi : si Anna Wintour ne les quitte jamais en défilé, c’est pour qu’on ne guette pas ses réactions au fond des pupilles. Le regard ne ment pas (ou il faut être bien entraîné), alors, dès ce printemps, que le miroir de nos âmes s’amuse derrière un écran délirant.

1 Emporio Armani Exclusive Boutique, prix sur demande 2 Oakley, 228 € 3 Balenciaga, 555 € 4 Aude Herouard chez Norui, 350 € 5 Kuboraum, 370 € 6 Carrera, 295 €.

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GUCCI

Elles sont rectangulaires (format écran plat géant), quasi configurées pour le ski, en ailes de papillon, en yeux de chat. Massives, Matrix. Outre la plus-value stylistique, on bénéficie de l’effet parasol sur tout le contour des paupières, la moitié du front, le quart des joues. La jeunesse irradie de partout : de la dimension mode de cette pièce statement, comme des radicaux libres qui se heurtent à plusieurs centimètres carrés de verres polarisés. Autre atout pour le regard, les couleurs pop quasi obligatoires cette année déroulent une palette de tons forts et psychédéliques, pour des accessoires osés qui habillent entièrement la silhouette. La discrétion, ce sera pour l’été prochain, si on veut (mais on ne voudra pas).

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Texte Alice Herman

PRENDRE DU B ON TEMPS L’été est là, le rythme ralentit. C’est le moment parfait pour se poser avec un bon bouquin, les doigts de pieds en éventail, à la cool. Voici de quoi faire.

LE PAGE-TURNER

LE RÉCIT INTIME

Banlieue chic de Los Angeles, fin des années 50. Une charmante mère au foyer disparaît en plein jour et Ruby, la femme de ménage, se retrouve vite injustement suspectée... Prenez un décor digne de « Desperate Housewives », ajoutez-y une intrigue policière rondement menée sur fond de ségrégation raciale et d’émancipation féminine, vous obtenez un cocktail parfait pour l’été, un roman léger, mais pas trop, addictif à souhait.

Sortie en poche pour ce très joli récit de Maureen Wingrove, alias Diglee, bien connue pour son travail d’illustratrice et de fervente féministe, qui fait ici une première incursion réussie en littérature. Elle y raconte sa retraite d’une semaine dans une abbaye bretonne, loin de tout, à la recherche d’un apaisement et d’un émerveillement perdus. Un texte à la fois doux et électrisant, poétique et salvateur. Une parenthèse enchanteresse pour prendre le large.

Un long, si long après-midi, Inga Vesper, La Martinière, 22,90 €

Ressac, Diglee, La ville brûle/Points, 7 €

L A BD <3 Incroyable histoire que celle de Manilanni, surnommée La Malinche, jeune Amérindienne vendue comme esclave puis devenue traductrice (et maîtresse) du grand conquistador espagnol Hernán Cortés qui, grâce à ses talents d’interprète, s’empara de l’Empire aztèque. Une aventure historique flamboyante et fascinante, brillamment racontée et dessinée par l’autrice qui donne à voir une autre facette de cette femme

LE GRAND CLASSIQUE

Publiée en six tomes, comme six épisodes d’un feuilleton, cette étrange saga familiale embarque les lecteurs et lectrices à Perdido, petite ville imaginaire d’Alabama encerclée par deux rivières aux eaux tourbillonnantes, où une mystérieuse jeune femme apparaît à la suite d’une inondation ravageuse. Qui est-elle et que cache-t-elle ? On plonge dans cette fresque romanesque à l’atmosphère légèrement surnaturelle avec délice, comme dans une bonne série.

Quel meilleur moment que les vacances d’été pour découvrir un grand classique de la littérature ? Se plonger dans un roman de Marguerite Duras, Jane Austen, Edith Wharton, les sœurs Brontë, Virginia Woolf ou Simone de Beauvoir. Se délecter d’une lecture intemporelle, d’une langue brillante éternellement belle, d’un ouvrage culte qui traverse les décennies sans perdre de son élégance. Reste à choisir lequel, car les possibilités sont innombrables…

Blackwater, Michael McDowell, Monsieur Toussaint Louverture, 8,40 € le tome

Raison et sentiments, Jane Austen, Livre de poche, 7,80 €

au destin exceptionnel.

Celle qui parle, Alicia Jaraba, Bamboo, 24,90 €

PRESSE

LE ROMAN-FEUILLETON

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L’ÉTÉ DE L’INSOUCIANCE Se baigner, paresser au soleil, contempler les étoiles… Cet été sera à nouveau l’occasion d’engranger une foule de souvenirs inoubliables.

Que vous la passiez ici ou ailleurs, profitez de la vie en enfilant votre plus belle tenue de plage.

La toute dernière collection de maillots de bain de C&A transcende cette joie de vivre dans des imprimés colorés, des notes vintage et des détails raffinés.

Les coupes flatteuses mettent chaque silhouette en valeur. Découvrez notre sélection de bikinis, maillots une pièce et autres tenues de plage et surtout croquez la vie.

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1 Haut de bikini, 9,99 €, Bas de bikini, 7,99 € - 2 Haut de bikini, 14,99 €, Bas de bikini, 12,99 € - 3 Paréo, 19,99 € - 4 Chapeau à fleurs, 12,99 € - 5 Maillot 1 pièce à fleurs, 34,99 € - 6 Sac de plage, 19,99 € - 7 Sandales de plage, 19,99 € - La collection de maillots de bain est disponible dans une sélection de magasins C&A et sur c-a.com, jusqu’à épuisement du stock.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC C&A. WWW.C-AND-A.COM

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Inno

INNO SOUFFLE SES 125 BOUGIES

AVANTAGES ET IT-PIECES BOHO À NE PAS MANQUER L’expression populaire veut que la mode soit un éternel recommencement. Mais loin d’être un simple recyclage dénué d’originalité, ce « fashion reboot » s’enrichit à chaque cycle de vie. N’importe quelle fashionista sera d’ailleurs d’accord avec cette affirmation : c’est dans les anciennes tendances que l’on va puiser les meilleurs styles. Et des tendances, INNO en a vu passer. L’unique department store de notre pays célèbre actuellement son 125e anniversaire.

TOUJOURS AU SERVICE D’UN SHOPPING INNOVANT Plus d’un siècle après sa naissance, INNO continue de nous faciliter le shopping. Vêtements, accessoires, lingerie, chaussures, sport, décoration et maroquinerie, kids, beauté, maison et loisirs… Qu’importe nos envies, on trouve toutes les marques les plus en vogue sous un même toit : Tommy Hilfiger, Calvin Klein, De Witte Lietaer, Aubade, Guerlain, IKKS, Le Creuset, The North Face, Fila, Levi’s, Swarovski, Furla, UGG….

Une valeur sûre pour shopper en toute décontraction et déambuler au milieu des dernières tendances en matière de beauté, de mode ou d’aménagement intérieur.

BOHO CHIC, LA TREND À NE PAS MANQUER En 125 ans, INNO a vu passer et repasser tous les styles. Cette saison, faites place à la tendance « boho », ou bohème. Une trend directement puisée dans les 70s et qui met en avant la douceur de vivre et la liberté. Niveau dressing, on opte pour des coupes amples,

des tissus naturels ou des imprimés psychés. Les influences boho sont savamment dosées : une pochette en raphia, un body sexy, une maxi-dress fleurie, une paire de mules plateforme, des bracelets qui carillonnent… Niveau déco, on s’enroule dans du linge de lit en lin et des plaids patchwork, on déambule sur des tapis en crochet et on s’affale sur une multitude de coussins colorés pour refaire le monde lors des douces soirées d’été. Quel que soit le style qu’on aime, INNO est toujours là pour nous proposer les articles qui feront toute la différence.

LOYALTY INNO, LE BON PLAN FIDÉLITÉ Toujours à l’occasion de ce bel anniversaire, INNO lance un tout nouveau programme de fidélité qui permet de bénéficier de nombreux avantages, services et offres. Le principe ? On accumule des points en fonction de nos dépenses et on profite d’avantages de plus en plus importants sur le shopping en ligne ou en magasin. Demandez maintenant votre carte Loyalty gratuite et profitez des avantages qu’offre ce nouveau programme.

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1 Robe cache-coeur, Garcia, 69,99 € 2 Coussin extérieur œil grec, MX Home, 75,00 € 3 Plume & Laurier Bracelet-jonc Plume, Orfée Paris, 48,00 € 4 Robe Laure B courte, Caroll, 99,00 € 5 Pochette Flamingo Bulaggi, 39,95 € 6 Sandales Femme Katie, Camper, 99,00 €. 1 et 4 disponibles dans les magasins INNO. 2,3,5 et 6 disponibles sur inno.be.

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LA PÉPITE CINÉMA DE L’ÉTÉ

« LA OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES »

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Sony Pictures

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LE BEST-SELLER PRODUIT PAR REESE WITHERSPOON Tiré du roman à succès de Delia Owens (« La où chantent les écrevisses » (« Where the Crawdads Sing », 4,5 millions d’exemplaires vendus aux États-Unis), le long-métrage produit par Reese Witherspoon et Lauren Neustadter met en scène Kya (Daisy Edgar-Jones), sublime jeune femme à l’enfance sauvage. Abandonnée par sa mère à l’âge de 10 ans, Kya grandit seule dans les dangereux marais de Caroline du Nord, pèche, survit, fait corps avec la nature, devenant la source d’histoires farfelues et rocambolesques chuchotées par les habitant·e·s de Barkley Cove, la ville la plus proche. Durant des années, la « fille des marais » — supposée analphabète et féroce — fera l’objet de rumeurs et de moqueries.

UNE HISTOIRE INTENSE REMPLIE DE ROMANCE ET DE MYSTÈRE Kya mène une vie solitaire, jusqu’à ce qu’elle prenne contact avec le monde qui la craint grâce à deux garçons avec lesquels elle se lie d’amitié. Lorsque l’un d’eux est retrouvé mort au pied d’une tour dans la forêt, elle est immédiatement considérée par la communauté comme la principale suspecte. La police locale semble déterminée à rendre justice et se lance dans une véritable traque.

Au fil des découvertes liées à l’affaire, la vérité s’éloigne, mais de nombreux secrets cachés dans les marais menacent d’être révélés… Entre plongée en pleine nature hostile et découverte de la noirceur de l’âme humaine, « Where the Crawdads Sing » nous transporte dans une atmosphère brumeuse rendue lumineuse par le talent du casting.

La bande-son, interprétée par Taylor Swift, envoute les spectateurs et spectatrices.

UNE STAR RÉVÉLÉE Découverte dans la série Irlandaise « Normal People », Daisy Edgar-Jones impose des grands yeux sombres et vifs non seulement sur les écrans de cinémas, mais aussi sur Instagram où ses 1,3 millions de followers suivent assidument ses shootings, tournages et red carpets. Même Poppy Delevingne en atteste à coup de likes et commentaires : Daisy est LA fille à suivre à Hollywood.

Laissez-vous captiver par « La où Chantent les Écrevisses », dès le 17 août 2022 en salle

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SONY PICTURES RELEASING. SONYPICTURES.BE

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Texte Barbara De Munnynck

MOTHERING SUNDAY

BULLET TRAIN

TO OLIVIA

1924. Une famille britannique d’aristocrates déjeune chez des amis. Ce qu’ils ignorent (encore), c’est que leur bonne est la maîtresse du fils de cette famille. Un grand scandale dans une société top-down ! Basé sur le roman éponyme de Graham Swift, « Mothering Sunday » est un drame en costumes, une histoire d’amour, une fête visuelle dans les années 1920, et une reconstitution de la journée qui va bouleverser la vie de la bonne, Jane (Odessa Young).

Une belle brochette de stars pour jouer dans ce film d’action déjanté de David Leitch (« Deadpool » et « Fast and Furious »). Une bande d’assassins traverse le Japon à bord d’un train à grande vitesse.

Leur mission ? Récupérer une mystérieuse mallette. Entre Tokyo et Morioka, on croise Brad Pitt face à Joey King (« The Kissing Booth ») et Michael Shannon (« Revolutionary Road », « Nine Perfect Strangers »).

Au péril de notre vie, bien entendu.

Ses livres font rire les enfants aux éclats depuis des générations, mais la vie de Roald Dahl a connu des périodes sombres. En 1962, l’écrivain et sa femme, l’actrice Patricia Neal, perdent leur fille aînée atteinte de la rougeole. Leur mariage déjà vacillant — il boit, elle a du mal à percer — est mis sous pression. « To Olivia » est un film captivant, basé sur la biographie de l’épouse de Roald Dahl, qui montre comment un couple touche le fond et se remet en selle.

À partir du 27 juillet au cinéma À partir du 3 août au cinéma

À partir du 29 juin au cinéma

LE MUST SEE DU MOIS

La comédie romantique de l’été 2022 vient d’Allemagne ! Voici eins, zwei, drei raisons d’aller voir « I’m Your Man » de Maria Schrader (réalisatrice de la minisérie « Unorthodox »).

1. VOUS ÊTES AMOUREUSE DE VOTRE TRAVAIL . À Berlin, Alma est une tren-

tenaire célibataire qui participe à une expérience. Pendant trois semaines, cette scientifique doit vivre avec Tom, un robot humanoïde, spécialement programmé pour correspondre à sa définition de l’homme idéal. Mais ce n’est pas pour trouver l’amour

2. VOUS (N’)AIMEZ (PAS) LA PERFECTION.

Après chaque bug (« Tes yeux bleus ressemblent à des lacs de montagne »), Tom devient plus attentif aux besoins d’Alma. Tant qu’il n’est pas question de sentiments. Le film pose une question clivante sur nos relations les uns aux autres, tout en essayant de conceptualiser le bonheur.

3. VOUS N’ÊTES JAMAIS CONTRE UNE HAPPY END. Le sexe fait partie intégrante d’une comédie romantique. La friction entre la femme et le robot ? Elle n’a jamais semblé aussi tendre et réelle que dans ce film. Laissez l’histoire conquérir lentement votre cœur. Et demandez-vous, comme Alma : « L’amour d’un robot est-il un piètre lot de consolation s’il vous rend vraiment heureuse ? » À partir du 29 juin au cinéma

SHUTTERSTOCK, PRESSE

I'M YOUR MAN

qu’elle se laisse convaincre par son boss, mais bien pour obtenir une bourse pour ses recherches.

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radar

Texte Grégory Escouflaire

musique

IL JOUAIT DU PIANO DE OUF Mozart, Beethoven, Satie, Chostakovitch… « Je veux être dans la même cour, ouais ! Je veux me donner cette ambition-là. » Sofiane Pamart l’affirme certes avec le sourire, mais il tient à le rappeler aux tristes sires : « Ces mecs-là, à la base, ils faisaient de la musique populaire… Chopin, il jouait dans les salons ! Et moi, j’ai le même objectif : désacraliser la musique classique à fond, mélanger les publics, donner envie aux gens de venir dans des lieux très classieux, comme s’ils étaient chez eux. » Petit rappel des faits : Sofiane Pamart, 32 ans, est ce qu’on appelle une « resta » du piano, l’un des dix pianistes les plus streamés au monde, celui que tous les rappeurs, de Vald à Scylla, de Dinos à SCH, s’arrachent, le premier de son genre à remplir Bercy, et le dernier à avoir enregistré avec feu notre légende du rock, Arno. T’ajoutes à tout ça la panoplie du thug (chaîne en or, bob, grillz et lunettes de soleil en mode écran de fumée), et t’as plus ou moins le personnage…

Sauf que Pamart est avant tout un musicien, un vrai : c’est sa mère qui découvre son oreille absolue à l’âge de 4 ans, alors qu’il s’amuse à reproduire tels quels, sur un petit piano jouet, les génériques de ses dessins animés préférés. Inscrit au Conservatoire de Lille à 6 ans, il y restera une quinzaine d’années à parfaire son Ravel et son Brahms. Face aux codas et aux doctes il sait faire preuve de résilience, mais il n’a déjà qu’une seule idée en tête : devenir le number one du game… Mais pas comme interprète : comme compositeur de ses propres albums. « Moi, la vie que les musiciens classiques mènent, ça ne m’a jamais donné envie ! Moi, je veux être libre et vivre dans les extrêmes, pas dans un monastère ! » Même s’il respecte à mort de grands solistes comme Glenn Gould (« Il casse tout ! »), Horowitz (« Mon interprète ultime ! »), Martha Argerich ou Thelenious Monk en jazz (« Génie pur ! »), son trip à lui c’est de populariser le classique par la bande, bref sans condescendance mais avec de l’attitude, de l’audace, du « wild style » et de la mise en scène. D’où cette connexion avec le monde du hip-hop, qui semblait pour lui toute trouvée : « Dans le rap, on y va sans trop se poser de questions, alors qu’en classique c’est l’inverse : tu passes ton temps à te préparer et tu n’es jamais prêt ! En fait, pour moi, le hip-hop, c’est comme dans la vie : tu t’améliores en faisant et en t’exposant. » Et en te frottant aux autres… D’où toutes ces collabs avec des rappeurs de tous bords, qui apprécient son doigté et ses envolées « à la Chopin », qui donnent à leurs tracks bitumés une teinte mélancolique, un air de cinéma, une vraie gueule d’atmosphère. « Moi, ce que j’ai envie de créer avec ma musique, c’est vraiment de l’émotion. Et par mes récitals de piano solo, rendre le classique vraiment populaire, sans l’élitisme et le jeu social qui vont avec. » On peut l’écrire sans trop se tromper : à voir les cartons qu’il enchaîne sur scène comme sur disque, Sofiane Pamart a déjà réussi son pari. Fortissimo.

En concert à l’Ancienne Belgique les 4 et 5 juillet (sold out !) et à Bercy le 17 novembre.

sofianepamart.com,

@sofianepamart

Sofiane Pamart

PRESSE

Trois albums récents : « Letter », « Vivre » (l’album ultime d’Arno) et « Loving Life » (avec Dabeull), chez 88 Touches/[PIAS].

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Texte et photo Ringo Gomez-Jorge

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REBEL REBEL

Chaque génération a ses figures rebelles qui font bouger les lignes du paysage urbain. Qui sontelles aujourd’hui ? Rencontre avec Zoë Chungong (20 ans), une bad girl aux airs de personnage de jeu vidéo, qui ne craint pas les perruques aux couleurs vives.

e change très souvent de coiffure. Selon ce que j’ai envie de dégager, je peux avoir recours à une perruque. Par exemple, il y a une semaine, j’arborais un afro naturel. Pour la perruque, je me suis inspirée de Nicki Minaj qui, avec Rihanna, est une véritable icône à mes yeux. De toute façon, les perruques sont plus un truc de femmes non blanches. Tout simplement parce que les colorations abîment les cheveux afros. Idem pour les lisseurs. C’est pourquoi nous avons tendance à opter pour une perruque. » « Ces cheveux bleus sont réservés aux endroits où je me sens à l’aise. Je peux être très timide quelquefois, et il m’arrive de ne pas oser aller quelque part si je ne connais pas grand monde. À l’inverse, en tant que danseuse professionnelle – en ce moment pour Jan Martens –, je ne ressens aucun trac sur scène, même devant un millier de personnes. » « Les regards des inconnu·e·s dans la rue ne me dérangent pas vraiment : aujourd’hui, j’arrive à passer outre. En fait, je les prends comme un compliment. Si une personne habillée de manière banale me lance un regard réprobateur, alors je sais que je suis dans le bon (rires). » « Le harcèlement de rue est également monnaie courante, quels que soient mes cheveux ou ma tenue. Certains jours, je récolte plus de réactions en pantalon.

Une femme qui porte un short, juste parce qu’il fait chaud, peut tout autant faire parler d’elle. Vous savez, l’important n’est pas

ce qu’on porte, mais qui on croise dans la rue. Ça relativise la question de la tenue. » « La plupart des gens pensent que je suis très féminine, mais je ne vois pas les choses comme ça. Malgré mes robes courtes et mes ongles longs, je me considère comme non binaire. Les vêtements pour femme sont juste une idée que la société a inventée. À mes yeux, ces vêtements iraient aussi bien à un homme. Si j’étais née garçon, j’aurais adopté le même style. Il y a une différence entre le genre et le sexe. Mon sexe est féminin, mais mon genre est neutre.

Le genre est une construction de codes autour du sexe, et notamment un certain nombre de normes ayant trait aux vêtements et au comportement. Je rejette ces codes, ils limitent notre liberté. » « Dans cette tenue, j’ai l’impression d’être le personnage d’un jeu ; mes mouvements et mon comportement changent. Une tenue trop basique affecte mon humeur. J’ai peur qu’on pense que je suis banale à l’intérieur. Tout est une question d’attitude et de présence. Lors d’une interview, Marylin Monroe marchait dans la rue avec un journaliste. Personne ne la regardait. Soudain, elle a dit : “Vous voulez me voir devenir Marylin ?” Puis elle s’est mise à marcher de ce pas flamboyant qui l’a rendue légendaire. Et tout le monde s’est retourné. » « En choisissant ces vêtements, je renvoie aussi une forme de vulnérabilité. Après tout, je montre mon vrai moi. Le courage vient de la prise de conscience qu’on ne peut jamais plaire à tout le monde. Il y aura toujours des gens qui vous détesteront, que vous rentriez dans le moule ou pas. Mon leitmotiv ? 30 % des gens qui ne vous aiment pas n’ont aucune bonne raison de le faire. Cette pensée m’aide à relativiser (rires). » @lil.viee

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« L’IMPORTANT N’EST PAS CE QU’ON PORTE, MAIS QUI ON CROISE DANS LA RUE »

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JADE MADOE

« DANS L’EAU, JE ME SENS VIVRE »

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Texte Maya Toebat Photos Jade Madoe

Sur les images de la vidéaste et photographe Jade Madoe, l’été semble éternel. Avec un bikini pour uniforme, les plages de l’océan Pacifique en guise de lieu de travail et la caméra comme fidèle compagne, elle montre que le monde regorge encore d’endroits paradisiaques. « Dans mon travail, j’essaie d’évoquer l’univers imaginaire et lointain de mon enfance, un lieu magique où les sirènes et les îles désertes existent encore. »

Grandir à la côte crée un lien avec la mer. Jade Madoe en sait quelque chose. Née à Coxyde, elle passait son temps, enfant, à dessiner des sirènes, rêver de pirates et d’îles désertes, et identifier les espèces de poissons dans un gros livre. « L’eau a quelque chose de magique, que je peux difficilement définir », dit-elle d’un air pensif. « La palette de couleurs, la façon dont la lumière se faufile sous la surface, le clapotis des vagues : tout ça fait de la mer un endroit où je me sens inspirée et vivante à 100 %. » Lorsque Jade a commencé à étudier le cinéma au KASK (Académie royale des beaux-arts de Gand), elle a été attirée comme par un aimant par l’eau. La mer est présente depuis son tout premier film jusqu’à son projet de fin d’études encensé, « Euplea ». Elle a tourné ce dernier sur la côte italienne, au moment où elle faisait un stage au Ballet de Rome. « Quand j’ai décroché mon diplôme, je venais de quitter le monde de la danse. Peu de temps après, je me suis soudainement retrouvée entourée de surfeurs et surfeuses. C’était comme danser, mais sur l’eau. C’était très spécial de voir ces deux sources d’inspiration réunies. »

Depuis, vous voyagez dans le monde entier pour immortaliser des surfeurs et surfeuses, des plongeurs et plongeuses, des nageurs et nageuses. Vous filmez dans l’eau. Ça implique une méthode de travail différente ?

En effet, il y a une grande différence lorsqu’on est dans l’eau. On n’observe pas les choses depuis un point stable ancré sur la terre ferme. On bouge avec son sujet ; ça permet de mieux le comprendre et de mieux le restituer. On ressent les vagues, le courant et le rythme de la mer en travaillant. Mais ce n’est pas tout : il faut être à l’affût des vagues en permanence, c’est physiquement épuisant, et il faut renoncer à vouloir tout contrôler parce qu’on fait partie d’un ensemble plus vaste. C’est ce défi qui me booste. Ça me comble tellement plus que lorsque je travaille sur le plancher des vaches.

Est-il important de surfer occasionnellement soi-même pour capturer de bonnes images des surfeurs et surfeuses ?

Il est certainement utile d’aller régulièrement dans l’eau pour apprendre à connaître la mer. En surfant ou en nageant sans caméra, parfois mon appareil photo à la main et des palmes aux pieds, je découvre progressivement où les vagues se brisent, à quel moment on peut traverser le ressac plus facilement, à quelle profondeur il faut plonger sous une vague… Lorsque je filme des surfeurs et surfeuses, je ne veux pas immortaliser leurs figures acrobatiques, mais la façon dont ils et elles dialoguent avec les vagues et s’abandonnent à la mer. J’espère ainsi tisser un lien profond entre les gens et l’océan, une harmonie menacée par notre monde artificiel avec ses passages et ses tunnels souterrains.

Vos images dégagent une atmosphère paradisiaque et poétique. Où trouvez-vous l’inspiration ?

Je me replonge souvent dans l’imaginaire de mon enfance. Enfants, on croit aux sirènes, aux bateaux pirates et aux pouvoirs magiques.

On perd souvent cette magie en vieillissant. On a tendance à penser qu’on sait tout, on est moins ouvert à la fantaisie. Dans mon travail, je poursuis cet émerveillement enfantin en créant un monde imaginaire et lointain, une utopie où tout est possible. magazine ELLE 53

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« J'ESPÈRE TISSER UN LIEN PROFOND ENTRE LES GENS ET L'OCÉAN »

Actuellement, Jade séjourne à Playa Hermosa au Costa Rica. Il y a trois ans, son intuition l’a conduite sur cette plage tropicale et depuis, elle y retourne chaque année. « Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai fait ma valise. Je savais que je voulais filmer la relation entre l’être humain et l’océan, et j’ai décidé de voyager pendant un moment pour trouver la bonne approche. Lors de mes voyages en Amérique centrale, je me suis retrouvée dans le monde du surf, et comme le Costa Rica est un spot de rêve pour les surfeurs et surfeuses, il était logique que je m’y rende. C’est comme ça que j’ai atterri à Playa Hermosa. » Elle sourit. « J’avais l’impression de rentrer à la maison. C’était comme si j’avais déjà vu cette plage dans un rêve ou dans une vie antérieure. C’est un sentiment étrange : savoir qu’on est au bon endroit. »

Qu’est-ce qui vous pousse à vous éloigner inlassablement de la Belgique ?

Je le fais pour rester en harmonie avec moi-même et à l’écoute de ma voix intérieure. Lorsque j’ai voyagé en Italie, j’ai expérimenté pour la première fois la liberté de tourner à gauche quand j’en avais envie ou de virer à droite quand quelque chose attirait mon attention. Ça m’a permis de rencontrer des personnes fascinantes et découvrir des lieux absolument magiques. Je ne m’étais jamais sentie aussi inspirée. Je me suis alors promis de ne jamais oublier ce sentiment. Alors, de temps en temps, j’ai besoin de m’échapper. Je veux pouvoir suivre mon intuition quand elle m’appelle.

Ressentez-vous le besoin de vous entourer de nouveaux amis en cours de route, histoire de créer un sentiment d’appartenance ?

Quand on reste longtemps quelque part, on se crée automatiquement une petite communauté. Je trouve ça génial de rencontrer autant de gens, mais ce n’est pas quelque chose que je recherche consciemment. Je suis plus productive quand je me retrouve seule avec ma caméra. Toutefois, le fait que j’aime voyager seule n’exclut pas que je puisse de temps à autre éprouver une certaine solitude.

Sur la route, les amitiés sont souvent éphémères, et il me manque parfois un lien plus profond, comme celui que j’ai avec mon chéri et ma mère, qui sont à des milliers de kilomètres. Par certains aspects, cette quête permanente me fatigue aussi. Pendant les deux années qui ont suivi mes études, j’ai beaucoup voyagé. Aujourd’hui, j’ai de plus en plus envie de me poser quelque part et d’y établir une base solide à partir de laquelle voyager.

Être toujours en mouvement, c’est aussi prendre le risque de perdre le sens de l’orientation ?

En effet. Je croyais que seul le mouvement perpétuel pouvait être source d’inspiration. Mais à la longue, je n’y trouve plus forcément mon compte. C’est seulement lorsque je retourne à ma routine quotidienne en Belgique que je me sens à nouveau envahie par une profonde et mélancolique envie de paradis. Mon corps rêve de contact avec l’eau et le sable. À partir de là, je commence à entrevoir des images qui m’emportent vers un nouveau projet. jademadoe.com, @jademadoe

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Carat Antwerp

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UN BIJOU POUR CHAQUE OCCASION Offrir ou recevoir un bijou : la promesse d’une histoire unique. Partant de ce constat, nous avons demandé à Jennifer et Jeannette, sœurs dans la vie et fondatrices de la bijouterie anversoise Carat Antwerp, de nous dévoiler leurs sources d’inspiration et leurs conseils pour le choix d’un premier bijou coûteux. Elles gèrent l’entreprise avec le concours d’Arik et Sasa, leurs partenaires, et d’une équipe professionnelle d’orfèvres, de sertisseurs de diamants et d’analystes créatifs.

À quoi Carat Antwerp doit-il sa renommée ? À la qualité, l’authenticité, l’orientation client et la durabilité qui s’inscrivent dans une vision éthique. Notre engagement personnel et notre professionnalisme nous rendent uniques.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Nous nous inspirons des dernières tendances en y instillant notre touche personnelle. Nous sommes en recherche permanente de nouveaux défis à transposer dans des créations innovantes.

Les clients ont-ils la possibilité de créer leur propre bijou ?

Chez Carat Antwerp, nous aidons le client à créer le bijou de ses rêves. Nous le guidons du premier croquis à la conception finale en passant par la représentation 3D. La charge émotionnelle des bijoux nous pousse à toujours rechercher la perfection.

1. Dynasty Tennis Bracelet

Quel bijou conseillez-vous pour un premier achat ?

Un bijou intemporel qui peut se porter tous les jours mais aussi en toutes occasions quel que soit votre look. Exemples : un bracelet de tennis ou un jonc éternité de notre collection Dynasty ou encore un bangle, une bague pinky Signet ou un collier personnalisé de notre collection Initial.

Comment se passe la collaboration entre sœurs et quelle influence a-t-elle sur votre travail ?

C’est incroyablement excitant. La complicité qui nous unit signifie beaucoup. Nous y puisons notre motivation. Nous avons des personnalités très différentes, ce qui explique aussi l’étendue de notre collection, et nous tirons parti du « meilleur des deux mondes ». Nos conversations nourrissent notre créativité et nos moments en tête à tête. On ne s’ennuie jamais.

Schuttershofstraat 3, Antwerpen * Prix sur demande

2. Legacy Radiant Solitaire

3. Dynasty Eternity Ring

4. Bagio Eternity Ring

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC CARAT ANTWERP. CARATANTWERP.COM

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DU MIEL POUR LES OREILLES

ELSA MAXWELL Celles et ceux qui espéraient voir Celsa Maxwell écumer les scènes estivales belges, son premier album « In the Mythical Land of Sound » sous le bras, seront déçus. Il y a deux ans et demi, la chanteuse de Ternat est devenue presque totalement sourde d’une oreille, un coup dur qui aurait ébranlé même les musicien·ne·s les plus chevronné·e·s. « Pour le moment, je veux d’abord trouver une formule dans laquelle je me sente à l’aise. » Elle a quelque chose d’une jeune Marianne Faithfull ou d’une Twiggy aux longues boucles, lorsqu’elle apparaît sur mon écran via Zoom un lundi matin. Eyeliner noir, lèvres rouge flamboyant, cheveux blond platine : Celsa Crabbe – de son vrai nom – semble tout droit sortie des années 70. Ou, disons, de la fin des sixties, sa période préférée en matière de style. Nous étions censées nous rencontrer aux Dada Studios à Schaerbeek, où Celsa a bouclé à l’automne dernier l’enregistrement de son premier album. Malheureusement, elle est assignée à résidence à la suite d’un test Covid positif. Après quelques minutes de conversation, une platine vintage attire mon attention, juste à côté de la chanteuse. « J’ai un côté old school », confie Celsa. « Je préfère écouter des vinyles. À 8 ans, j’ai découvert les Beatles, et ils ont changé ma (jeune) vie ! »

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Texte Jolien Vanhoof Photos Justin Paquay

« LA MUSIQUE NE M’ATTIRAIT PAS, PARCE QUE TOUT LE MONDE EN FAISAIT À LA MAISON »

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« PARFOIS JE ME POSE LA QUESTION : SERAIS-JE PASSÉE À L’ACTION SANS CETTE PERTE D’AUDITION ? »

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Préciser que Celsa Crabbe a été biberonnée à la musique relève de l’euphémisme.

Ses parents, Luc Crabbe et Nathalie Duyver, officiaient respectivement comme chanteur/guitariste et claviériste du groupe Betty Goes Green, qui a fait fureur dans les années 90 avec des tubes comme « Cold by the Sea » et « The Well ». Le frère de Celsa, Lenny, a fait chavirer les cœurs des teenagers en tant que leader de Freaky Age, formation rock séparée aujourd’hui. Petit reminder : yeux de chien battu, longs cheveux châtains, chapeau caractéristique.

Ça fait quoi de grandir dans une famille de rockeurs ?

Celsa : « Pas grand-chose (rires). Il y a toujours eu beaucoup de musique à la maison, mais, enfant, je ne me rendais pas compte que mon père et ma mère étaient différents des autres parents. J’ai suivi de plus près les années de gloire de Lenny avec Freaky Age. Je pense que je peux compter sur les doigts d’une main les concerts du groupe auxquels je n’ai pas assisté.

Alors, vous vous êtes dit que vous vouliez faire ça aussi ?

Non, pas du tout. La musique ne m’attirait pas, précisément parce que tout le monde en faisait à la maison. C’était leur truc, pas le mien. Ça me semblait too much. Un énième membre du clan Crabbe qui se mettrait à écrire des chansons. Je ne me sentais pas vraiment attendue.

Mais l’ADN a fini par parler.

Manifestement, oui. Un jour – je devais avoir 13 ans –, j’ai demandé à mon père de m’apprendre quelques accords à la guitare. Je n’avais aucune ambition, je m’ennuyais probablement. J’ai pensé que ce serait bien de pouvoir jouer des chansons des Beatles. Rien de plus. Mais dès que j’ai maîtrisé les différentes tonalités, j’ai commencé à écrire et à chanter. Comme si je n’avais jamais rien fait d’autre. Je ne sais toujours pas bien jouer de la guitare, j’en tiens aux fondamentaux (rires). Je n’ai pas envie de passer des heures à gratter un instrument. Je préfère me concentrer sur l’écriture.

Vous avez commencé à étudier le « songwriting » à l’âge de 16 ans, dans la station balnéaire anglaise de Brighton.

Une ville géniale ! Adolescente, j’ai été complètement subjuguée par l’album et le film « Quadrophenia » des Who, qui se déroule notamment à Brighton.

Cette atmosphère cool est encore perceptible. Je n’aime pas me sentir perdue dans une grande ville anonyme. Brighton garde une taille humaine, on peut tout faire à pied. C’est une sorte de mini Londres sur la côte. Finalement, je n’y suis restée qu’un an. J’étais très jeune et je n’avais pas encore trouvé ce que je voulais faire de ma vie.

Votre premier album n’est sorti que dix ans plus tard. Avez-vous l’impression d’avoir perdu votre temps en attendant si longtemps ?

Non, j’ai mis ce temps à profit pour gagner en assurance. J’ai longtemps travaillé dans un café et je doutais de mes capacités à sortir quelque chose.

Je suis très angoissée, je pense trop. Pour le moment, je travaille sur mon deuxième disque et je continue à me demander : c’est vraiment ça que je veux et dois faire ? J’adore la musique, et pourtant quelque chose me retient.

Peut-être parce que je connais trop bien la vie d’artiste à travers mes parents et mon frère. Ils étaient constamment sous les projecteurs, je ne suis pas de cette trempe. Je ne suis pas une performeuse née. Je suis assez peu sûre de

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moi et je me ferme en présence d’inconnu·es.

Quand j’ai enregistré un single en studio, je me suis sentie mal. J’ai pété un câble, car je n’aimais pas le son, qui me semblait trop propret. Du coup, j’ai enregistré « In the Mythical Land of Sound » à la maison, toute seule sur mon ordinateur portable. C’était bricolé, mais ça m’a permis de garder le contrôle sur l’ensemble du processus. J’ai même attendu que le disque soit terminé avant de le faire écouter à ma famille. Loin de se douter que j’étais en train d’enregistrer un disque, ils sont tombés des nues.

Et qu’en ont-ils pensé ?

Ils se sont montrés enthousiastes et très fiers – comme on peut s’y attendre de la part d’une famille, non (rires) ? Cela dit, mon frère Lenny fait toujours preuve d’honnêteté. Nous avons chacun·e notre façon d’écrire et notre vision de la production musicale. J’écoute ce qu’il a à dire, mais, au bout du compte, je suis mon instinct. Mon entêtement l’emporte sur mon insécurité.

QUI EST CELSA MAXWELL ?

• Née le 29 juin 1995 sous le nom de Celsa Crabbe.

• À 16 ans, elle quitte l’école Saint-Luc à Bruxelles pour intégrer le British and Irish Modern Music Institute (BIMM) à Brighton, où Tom Odell, George Ezra, James Bay et The Kooks ont également fait leurs études.

• En 2020, son premier single s’intitule « Yours Truly ». Son premier album « In the Mythical Land of Sound » est sorti le 26 novembre 2021.

• Elle est obsédée par la musique des Beatles, de Bob Dylan, de Blondie, de T. Rex et du chanteur folk Jackson C. Frank, entre autres.

• Elle se dit passionnée d’histoire. Son nom de scène est un mélange de son propre prénom, qu’elle partage avec Celsa Gutierrez, chérie attitrée de Billy the Kid, et du nom de famille de la seconde flamme de Billy, Paulita Maxwell.

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« C’EST COMME SI JE N’ENTENDAIS POUR DE VRAI QUE MAINTENANT »

Tout à fait. Je me débats souvent avec moimême. Pour le moment, je vais bien, mais j’ai touché le fond. Il y a quelques années, je suis devenue sourde d’une oreille du jour au lendemain. Soudain, tout s’est arrêté, et ma vie s’est retrouvée sens dessus dessous. Pendant les six premiers mois, j’ai pratiquement arrêté d’écouter de la musique. Chaque son me semblait étrange et étourdissant. Ça m’a complètement brisée. Je n’avais plus envie de faire quoi que ce soit, plus envie de voir personne.

Je n’ai pu me remettre à écrire qu’après six mois. « Listen » est devenue, en toute logique, la première chanson de l’album. J’ai commencé à le construire à partir de ce morceau. Dans la chanson titre, je parle de mes tâtonnements dans un monde qui m’a soudain semblé très flou – un pays mythique peuplé de nouveaux sons. La chanson est longue, il faut un peu s’accrocher. C’est exactement comme ça que j’ai vécu toute cette période.

Que s’est-il passé exactement ?

Je me suis levée un matin avec un bruit dans l’oreille droite. Rapidement, je me suis rendu compte que je n’entendais plus rien.

On soupçonnait qu’un virus ait infecté mon oreille interne. Mon médecin a d’abord pensé

qu’il s’agissait d’une otite, et que ça passerait. Après huit semaines au cours desquelles aucun diagnostic probant n’a été posé, il était trop tard pour commencer un traitement approprié. Avec toutes les conséquences qui en ont résulté. Maintenant, j’ai une oreille qui sonne comme une radio cassée.

Pensez-vous que ce disque aurait sonné différemment si vous aviez eu deux oreilles en parfait état ?

J’en suis sûre. Le résultat aurait été totalement différent, le cas échéant. Car, parfois, je me pose la question : serais-je passée à l’action sans cette perte d’audition ? Où auraisje continué à écrire des chansons dans l’anonymat ? Je ne sais pas. Quand j’ai plus ou moins accepté ce qui m’était arrivé, je me suis sentie traquée. J’avais perdu l’audition de mon oreille droite de façon tellement inattendue, et si c’était bientôt le tour de mon autre oreille ? Je crois que c’est la raison pour laquelle je travaille déjà sur le deuxième disque. Je veux écrire et enregistrer autant que possible. Non pas que je vive chaque jour dans la crainte que mon oreille gauche ne lâche aussi, mais au moins j’y suis préparée.

Quand sortira le deuxième Celsa Maxwell ?

J’espère avant la fin de cette année. On verra. Je ne veux pas me mettre de pression. Et en disant ça, je me rends compte que je fais partie de ces gens qui se mettent toujours trop la pression.

Sans vouloir en rajouter, ce serait bien de vous voir sur scène.

Vous n’êtes pas la première à me le dire, mais je n’ai pas sorti le disque dans l’idée de faire une tournée. Honnêtement, je ne pensais pas qu’on y prêterait attention. Maintenant que les demandes affluent et que je les refuse systématiquement, je me rends compte que j’aurais dû prévoir ça (rires). Je ne me sens juste pas prête. Je veux d’abord trouver une formule dans laquelle je me sente à l’aise. Dans quelques mois, peut-être. Je suis récemment allée à un concert pour la première fois depuis ma perte d’audition, celui de Fontaines D.C. au Trix. Pendant des années, j’ai eu peur de ne plus jamais être capable d’apprécier un concert, de sortir de la salle en courant, paniquée. Heureusement, le son était fantastique, voire meilleur qu’avant. Comme si je n’entendais pour de vrai que maintenant. @celsa.maxwell

AVEC L’AUTORISATION DE THE MERODE À BRUXELLES

C’est un disque magnifique, doux et plein de fantaisie, mais aussi mélancolique par moments. Cette dualité existe-t-elle en vous ?

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CET ÉTÉ, PASSEZ VOS APPELS SANS COÛT ADDITIONNEL Pas besoin de vous soucier de votre facture de téléphone pendant vos vacances dans l’Union européenne.

Le Parlement européen veille aux intérêts des consommateurs. Vous pourrez continuer à utiliser vos téléphones portables lors de vos déplacements en Europe sans frais supplémentaires par rapport à ce que vous payez chez vous.

Lors d’un vote en mars dernier, les députés européens ont prolongé les règles d’itinérance pour 10 années supplémentaires. Les parlementaires ont bataillé pour garantir une meilleure qualité des services sur Internet. Vous pourrez donc continuer à profiter d’un bon débit ce qui n’était pas forcément le cas précédemment. Angelika Winzig, eurodéputée autrichienne membre du groupe de centre-droit PPE, a négocié ce dossier pour le Parlement européen : « A l’avenir, les opérateurs ne devront pas délibérément ralentir la vitesse des données en itinérance à l’étranger. Par conséquent, les écrans gelés pendant le streaming, c’est fini. » Les nouvelles règles permettent également aux utilisateurs d’appeler, d’envoyer des SMS ou d’utiliser une application pour joindre gratuitement les services d’urgence.

BAISSER LE COÛT DES APPELS INTRA-EUROPÉENS. Un regret tout de même au Parlement européen : les appels intra-européens, lorsqu’on appelle l’Italie depuis la Belgique par exemple, restent surtaxés. Les coûts des appels intra-UE sont actuellement plafonnés à 19 centimes par minute. Ce n’est pas suffisant pour l’eurodéputé portugaise du groupe La Gauche, Marisa Matias, qui a suivi ce dossier de près : « Malgré les plafonds existants, les consommateurs continuent à payer des prix exorbitants pour appeler un autre pays de l’UE par rapport aux appels nationaux, ce qui est injustifié.

J’espère vraiment que, dans un avenir proche, la Commission proposera une législation qui fera encore baisser le coût des communications intra-UE. » À la demande du Parlement européen, la Commission européenne a promis d’ouvrir une réflexion sur le sujet. Et les parlementaires veilleront au grain.

Angelika Winzig

Marisa Matias

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE PARLEMENT EUROPÉEN. WWW.EUROPARL.EUROPA.EU

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MOSCHINO

Texte Elisabeth Clauss

HADRIEN CHEVALIER, LAETIZIA BAZZONI, MONIKA KOZUB / UNSPLASH, IMAXTREE, PRESSE

OÙ SONT LES MANNEQUINS PLUS SIZE EN BELGIQUE ?

ESTER MANAS

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E COEUR DU CURVE

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Depuis le début des années 2000, la diversité des beautés arrive par vagues sur les podiums. Si les silhouettes filiformes ont longtemps fait référence dans la représentation du luxe notamment, les courbes — « curves » en anglais — amorcent un tournant.

Évolution du principe de réalité

Selon les chiffres de l’Institut français du textile et de l’habillement fondés sur une campagne d’évaluation des mensurations par scanners corporels et imagerie 3D, en un siècle en France, les femmes ont grandi de 8 cm, la taille de vêtements la plus observée est le 40 pour environ 20 % d’entre elles, le 42 pour près de 17 %. Le 44 et plus concernerait 40 % des femmes et le 36… à peine 5 %. Les États-Unis et l’Allemagne ont mené leurs propres études et globalement, le constat est le même : les tailles s’allongent, et les corpulences ont tendance à augmenter. Pourtant, dans la représentation de la mode, la minceur reste la règle. L’une des raisons évoquées : les petites tailles seraient plus rapides à habiller de prototypes standards quand il faut aller vite dans les coulisses d’un défilé. Mais depuis quelques saisons une représentation plus fidèle à la réalité de la population s’impose, à travers des mannequins dans lesquelles enfin, d’autres morphologies peuvent se reconnaître.

« C’est dans les pays anglo-saxons qu’on a vu en premier des mannequins jeunes et en courbes, pas seulement des profils destinés aux catalogues pour femmes mûres. Vers 2015-2016, des filles de 18 ans ont commencé à être représentées dans des images cool.

Alors, d’autres se sont progressivement présentées en agence, voyant que le secteur se décoinçait. Tout ça, concomitamment avec l’essor d’Instagram. » Carine Caillieret, fondatrice de l’agence IMM Bruxelles, elle aussi ancien mannequin, a lancé avec son équipe le board « More2Love » il y a trois ans. « Depuis deux saisons en particulier, il y a un pic de demandes. Aujourd’hui, presque plus aucune marque ne passe à côté du profil des filles rondes, parce qu’elles rentrent dans la normalité, avec une diversité au sein même de

Du « plus size » au « curve » qui arrondit les angles Deborah Dauchot est responsable du board « curve » de l’agence de mannequins belge Dominique. Vous avez peut-être déjà aperçu son visage dans nos pages en mai 2012, où, mannequin, elle défendait déjà la valeur des rondeurs. Désormais bookeuse, elle définit le début de la typologie curve « là où le mainboard (le panel principal) s’arrête. Pour les hanches, ça commence à 97-98 centimètres, environ une taille 38. Il n’y a pas vraiment de plafond, ne serait-ce la représentativité de la population et les tailles que pratiquent les marques qui organisent une campagne ou un shooting ». Mannequin curve de 2008 à 2018, Déborah a beaucoup travaillé en Allemagne surtout, mais finalement peu en Belgique. Diplômée en ressources humaines, elle avait commencé sa carrière dans le commercial, tout en étant sous contrat comme mannequin « standard » dans l’agence belge New Models pendant deux ans. « Mais je faisais du yo-yo, je n’arrivais pas à garder un poids constant. Puis à une soirée d’anniversaire, j’ai rencontré une bookeuse de chez Dominique qui lançait un département “curve”. Après avoir hésité, j’ai décidé de tenter l’expérience. À l’époque, ce n’était pas très glamour, mais je voulais voyager, et gagner ma vie en échappant à un job 9h-17h. Il y avait en Allemagne une agence spécialisée dans les mannequins curve, que j’ai intégrée pour en faire mon activité principale pendant une dizaine d’années. » Au fil des années, Déborah a commencé à se tourner vers la production, elle a collaboré avec la société belge d’organisation d’événementiel Villa Eugénie, travaillé sur des campagnes pour la marque Levis. « Je faisais du casting pour eux, j’aimais leur approche inclusive, le fait qu’ils sélectionnent des mannequins à forte personnalité. » Pour elle qui observe le développement de ce secteur plus vraiment niche depuis son émergence, l’éveil du « curvy sexy » en Europe est venu du Royaume-Uni. « On a vu s’exprimer de jeunes filles rondes, fières d’elles-mêmes, dans une démarche qui était sans doute un peu thérapeutique, et le marché n’a plus eu qu’à suivre. La Covid a joué aussi, avec un retour à l’essentiel et au confort. »

Natacha B, de l'agence IMM, photographiée par Leatizia Bazzoni.

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Laurissa Willems, de l'agence IMM, photographiée par Vika Vlasova.

« DEPUIS PEU, DES ENSEIGNES COMMENCENT À DEMANDER DES MODÈLES EN FONCTION DE LEUR PERSONNALITÉ, PEU IMPORTE LA TAILLE » DEBORAH DAUCHOT

ces types. Mais ça n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait, et on a du mal à trouver des candidatures en Belgique*. À Londres, aux USA et en Allemagne, ils ont commencé bien avant nous, et le marché est beaucoup plus développé. On commence à avoir des candidates, mais souvent en 38 – 40, ce qui n’est pas très “curvy”. Il y a un message à faire passer pour que ces femmes cessent de se trouver rondes. » De son côté, Déborah rappelle que son board couvre plusieurs marchés en soi : 38 – 40 ou 42 – 44, ça touche des consommatrices différentes. Il y a autant de courbes qu’il y a de femmes, alors comment sélectionner les mannequins représentatives ? « Fondamentalement, ça dépend du contrat qui nous est assigné par la marque, du corps, de l’allure de bonne santé, et pas forcément d’un ventre plat. » Les mannequins qu’elle signe ont entre 19 et 37 ans, pas trop juvéniles, « contrairement aux shows où l’on voit défiler des filles extrêmement jeunes, pas encore formées ». Les agences ont besoin de ces courbes, qui représentent le marché sur lequel leurs nouveaux départements se positionnent.

C’est peu avant le confinement que Odile Farber, manager de l’agence Dominique, a sollicité Déborah pour développer ce qui était alors le board « Plus Size », qu’elle a immédiatement renommé « Curve ». « J’aime que ça veuille tout dire, que ça ne veuille rien dire. C’est flou, c’est doux, les rondeurs se placent où elles veulent. » Déborah compte environ 80 mannequins dans son panel. Comme dans les autres départements de l’agence, à peine un quart des models sont belges. Une proportion qu’elle explique notamment par la petite taille du pays, par rapport à la France ou à l’Allemagne. « Plusieurs facteurs entrent en jeu. C’est aussi une question de profils morphologiques, avec des tendances de stature selon leurs origines, c’est pourquoi nous intégrons des mannequins venus d’autres agences internationales. Et scouter (caster en rue) des filles grandes, avec une taille dessinée et des fesses en rondeurs, c’est parfois difficile. » Pour expliquer la difficulté à faire des castings curvy en Belgique, Carine Caillieret évoque de son côté la timidité à sauter le pas, « encore plus marquée chez les hommes, alors qu’il y a aussi des demandes ». Quelle que soit leur touche personnelle, l’activité de ces mannequins est en constante évolution. Déborah Dauchot souligne que « avant, elles faisaient surtout des photos pour des catalogues, mais maintenant beaucoup de jeunes marques valorisent la diversité, cherchent des beautés naturelles. Depuis peu, des enseignes commencent à demander des modèles en fonction de leur personnalité, peu importe la

VIKA VLASOVA, NICOLAS KUTTLER, IMAXTREE

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Rondeurs et image saine au carré

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taille. Les mannequins curve sont aujourd’hui aussi bookées pour des campagnes de beauté, pour leur bonne mine, le rayonnement de leur visage. Le regard que la mode porte sur les mannequins curve a changé, notamment grâce à Instagram, qui a rendu le pouvoir de séduction aux courbes. Les femmes s’expriment, en contrepoint d’une longue histoire de défilés qui ne montraient qu’une minceur survalorisée ». De plus en plus, l’industrie s’ouvre à la fille next door, investit dans les personnalités. Les agences recrutent des profils qui témoignent d’une histoire, d’une unicité.

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Pour Déborah, le « curve washing », « c’est quand les deux ou trois mêmes mannequins “rondes” – mais finalement pas tant que ça – font tous les shows, seules parmi les mannequins habituelles. Pour l’instant, ces filles ne sont pas encore très nombreuses sur les podiums, ni dans les magazines. Tant qu’on pointe l’effort de montrer des mannequins curve au lieu de les intégrer naturellement à une sélection, tant que ce n’est pas normal et spontané, il y a encore du chemin à faire. On commence à mixer les boards, et plus ça deviendra un réflexe, mieux on avancera. Concernant les magazines, la représentation de ces mannequins est encore rare, elles sont peu montrées dans les shootings, car il reste des réticences à les booker quand ça n’est pas le thème d’un article. La situation a évolué en dix ans, mais plus lentement en Europe qu’aux États-Unis et en Angleterre. Là, c’est différent, la démarche est plus inclusive, plus rapide. À Londres par exemple, on valorise la culture du clash et de la différence. Ici, c’est plus prudent, plus lisse ». Ester Manas, qui a fondé sa marque éponyme, ultra-sexy et inclusive avec son compagnon Balthazar Delepierre, crée des collections en tailles uniques ou presque, pour tous les gabarits de beauté. Diplômée de La Cambre, elle sera avec sa marque la prochaine invitée pour une collaboration avec AZ Factory, en boutique dès novembre prochain. Ester caste essentiellement des mannequins curve pour ses campagnes et défilés, et constate, elle aussi, que « sur les podiums certaines fois, ce n’est pas encore très naturel. Mais de toute façon, que les marques soient convaincues ou pas, elles n’ont plus vraiment le choix si elles veulent rester crédibles sur leur capacité d’observation du monde.

Du point de vue du design, ça me réjouit, même si, parfois, ça sent un peu l’obligation. D’autant que souvent, après le défilé, on ne trouvera pas le produit en boutique. C’est ce que j’appelle la dimension “curve washing” : faire une silhouette sur mesure pour le show, mais ne pas produire la taille. C’est décevant pour les consommatrices ».

ESTER MANAS

Réelle évolution vs argument marketing

« LES MARQUES N'ONT PLUS LE CHOIX SI ELLES VEULENT RESTER CRÉDIBLES SUR LEUR CAPACITÉ D'OBSERVATION DU MONDE » ESTER MANAS magazine ELLE 65

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« VALENTINO, DIOR ET DOLCE & GABBANA, QUI ONT FAIT DÉFILER DES FILLES RONDES EN PREMIER, ONT INSPIRÉ LES AUTRES » CARINE CAILLIERET Un « manque de propositions » en agences, qui se dément Le prétexte de certaines marques selon lequel il n’y aurait pas assez de variété de profils ne tient plus, d’autant que parallèlement la diversité croit dans la proposition des agences, « car beaucoup de filles prennent confiance. D’une saison à l’autre pour nos défilés, la proposition a doublé. On offre enfin à ces mannequins une prise de parole ». Ester Manas rappelle que lors du dernier concours de mannequin « Miss Vogue », sur quatre profils sélectionnés, « deux représentaient des tailles curve, avec des personnalités exceptionnelles ». Le premier marché de la marque belge ? L’Amérique. Du Nord et du Sud, avec une prédominance aux États-Unis, « sans doute pour des raisons de pouvoir d’achat.

Nos points de vente qui fonctionnent le mieux sont à Los Angeles, Miami, New York, Boston, au Texas et au Canada, via SSENSE, l’une des plates-formes de luxe les plus importantes au monde. 70 % de ce que nous produisons est expédié aux USA. Le reste est principalement vendu en France et en Angleterre, dans les pays du Nord et depuis peu, en Belgique.

Gigi Hadid et Precious Lee dans les coulisses du show Brandon Maxwell printemps/été 2022.

Et c’est en augmentation ». Ester Manas ne défile que depuis deux saisons et en matière de panel de mannequins, dispose de boards assez larges pour trouver une représentation de silhouettes variées. A la fin de ses défilés, alors que généralement les filles se changent en toute vitesse, ici, elles gardent les vêtements sur elles. « Pour le plaisir. Et c’est bon signe. »

Progressivement, Déborah Dauchot travaille à composer un board à la hauteur de ses ambitions inspirationnelles, « pour encourager les déblocages sociologiques et sortir d’un contexte où les mannequins curve sont encore trop souvent des prétextes ».

Désormais, elle reçoit beaucoup de requêtes de client·e·s qui cherchent des profils variés : « Toutes sortes de corps, de looks, de métissages, d’allures, de gueules. Mais l’augmentation de la demande concerne majoritairement les catalogues et le e-commerce. » Selon Carine Caillieret, « les mannequins More2Love sont moins représentées sur les défilés, il y a encore un cap à passer ». Parmi les client·e·s qui demandent des mannequins qui taillent du 44, la directrice d’agence évoque de grandes sociétés comme H&M, Mango, Inditex (Zara, Bershka, Pull&Bear...) ou Zalando, mais aussi des petites marques de niche, ou des maisons plus commerciales. Autrement dit, tout le monde s’y met. « Valentino, Dior, Dolce & Gabbana, qui ont fait défiler des filles rondes en premier, ont inspiré les autres. » Pour Carine, « le marché grandit, les esprits s’ouvrent, c’est pourquoi il est important de dire à des filles qui rêvent d’être mannequins, mais qui pensent en être exclues, que c’est possible ». L’étape suivante ?

Elle rit : « Les mannequins numériques, ces avatars qui commencent à faire trembler les podiums et les modèles… » More2Love : appel à candidatures* IMM Bruxelles ouvre un casting pour de nouveaux mannequins curve, femmes et hommes, en Belgique.

IMAXTREE

CHRISTIAN SIRIANO

COPERNI

PRABAL GURUNG

L’évolution suivante ?

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Texte Elisabeth Clauss

UN CONTE DANS LES BAGAGES De l’iconique maison tout le monde connaît le Monogram, mais rarement les origines.

Les sacs et la bagagerie légendaires sont nés de l’obstination et de la résilience d’un artisan visionnaire, dont la griffe influence le luxe depuis le Second Empire.

Dans son ouvrage « Louis Vuitton, l’audacieux »*, la romancière Caroline Bongrand revient sur le parcours de l’homme qui a précédé le mythe du voyage.

En 1835, Louis est âgé d’à peine 14 ans lorsqu’il quitte le moulin de son père, en sabots et les poches vides, pour échapper à sa marâtre. Petit Poucet déterminé, il a survécu en se nourrissant d’escargots, de baies et de noix, créant son propre chemin. Comme dans les contes. Par la suite, les fées se sont d’ailleurs penchées sur les malles qui ont bercé son succès. En patois jurassien, Vuitton signifie « tête dure ». Il avait aussi les pieds résistants, puisqu’il a mis deux ans à marcher sur Paris. L’adolescent particulièrement pugnace y a trouvé un apprentissage professionnel chez Monsieur Maréchal, réputé layetier-coffretier-emballeur (le layetier fabriquait coffres et

caisses en bois servant à emballer et transporter les effets des voyageurs et voyageuses nanti·e·s) installé sur le faubourg Saint-Honoré. Rapidement, il s’est démarqué. Passionné d’innovation, il fonde sa première boutique 4 rue Neuve-des-Capucines, en 1854. Coqueluche et ami sincère de l’impératrice Eugénie, il n’a eu de cesse de créer des bagages adaptés aux désirs les plus extravagants et aux explorations géographiques de l’époque, écrivant sa vie comme une épopée moderne.

Depuis bientôt 170 ans, la maison fondée par Louis Vuitton a étendu sa maîtrise du luxe au prêt-à-porter, à la haute joaillerie et à la parfumerie, faisant voyager son savoir-faire sur tous les continents. Caroline Bongrand a remonté les chapitres de cette fabuleuse saga, jusqu’au petit moulin à eau d’Anchay.

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Il était une fois, un enfant prodigieusement habile de ses mains

PHOTO : OLIVER HADLEE PEARCH STYLISME : IMRUH ASHA, PRESSE

Un siècle et demi les sépare, mais leurs histoires se sont liées autour de la résilience de l’enfance. Il y a huit ans, un ami qui travaillait chez Louis Vuitton a raconté à Caroline Bongrand les premières années poignantes de ce petit garçon, qui rassemblaient tous les ressorts des contes classiques. « Quand on pense à Louis Vuitton, on n’imagine pas que son destin a commencé comme un récit initiatique, le parcours d’un enfant qui a non seulement survécu dans des conditions extrêmement difficiles, mais qui est à l’origine de nombreuses innovations, et qui a fondé une dynastie dans le Second Empire naissant. À sa manière, il a contribué à faire l’époque. » Louis comprenait, et comprenait vite. « Il a eu l’intuition de s’entourer des bonnes personnes. » L’auteure cite Louis Pasteur : « Le hasard ne favorise que les esprits préparés. » Cet enfant, alors illettré comme c’était souvent le cas à l’époque (il s’instruira plus tard), a résisté dans la forêt deux hivers et deux étés, puis à Paris, qui était loin de la ville qu’on connaît aujourd’hui. Pour recueillir l’importante somme de documentation nécessaire à l’écriture de ce roman biographique, Caroline Bongrand a rassemblé des archives d’époque, nombreuses à partir de 1870. Pour la période précédant la guerre franco-prussienne, il lui a fallu explorer les témoignages laissés par les enfants et petits-enfants, et effectuer des recherches approfondies sur le Jura. « J’ai lu des dizaines de livres sur les conditions de vie des gens de l’époque. C’étaient des existences dures, consacrées à gérer le quotidien avec le strict minimum, et globalement très peu à manger. J’ai étudié la manière dont on vivait

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dans les maisons, et j’ai contacté le maire actuel d’Anchay, qui m’a conseillé de me procurer les livres de Colette Merlin, auteure spécialiste de cette période. » Une enquête minutieuse, qui l’a même amenée à acquérir des notions de menuiserie…

Une nouvelle histoire de famille « Puisque sa marâtre le maltraitait et que son père laissait faire, Louis rêvait de créer sa propre famille, aimante, solide. » Après s’être sorti de sa condition, il n’a plus jamais revu son père, mais a retrouvé sa fratrie vers ses 30 ans, avec beaucoup d’émotion.

Ses frères et sœurs savaient qu’il vivait à Paris, et connaissaient l’adresse de son lieu de travail, qu’il leur avait communiqué par lettre. Ils l’ont surpris un jour, se présentant devant la vitrine de l’atelier. Tout le reste de sa vie, Louis restera proche d’eux. « C’était un homme très fidèle, loyal, mais il ne revenait jamais en arrière. » Il s’est marié relativement tard pour l’époque, vers le milieu de la trentaine. Selon l’écrivaine qui a mené un réel travail d’historienne, « Louis travaillait beaucoup, il était sans doute de ce que l’on appelle aujourd’hui les personnalités à haut potentiel. Il était

« PETIT POUCET DÉTERMINÉ, IL A SURVÉCU EN SE NOURRISSANT D'ESCARGOTS, DE BAIES ET DE NOIX, CRÉANT SON PROPRE CHEMIN »

Le modèle Capucines, dont le nom est un hommage à la première adresse fondée par Louis Vuitton 4 de la rue Neuve-des-Capucines, aux lignes architecturales fortes sublimées par Miranda Kerr dans la nouvelle campagne de la maison.

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« C'EST UNE MAISON AUDACIEUSE. DANS LE MONDE DU LUXE, LOUIS VUITTON EST SANS DOUTE CELLE QUI OSE LE PLUS, ET À UN TEL NIVEAU » timide, et pas très à l’aise dans les relations de séduction ». Un jour, Monsieur Maréchal a évoqué la fille célibataire de l’un de ses fournisseurs. Rencontre, coup de foudre. Émilie était plus jeune que Louis, mais elle avait toujours baigné dans l’activité de son père : très au fait de la manière dont il convenait de mener les affaires, elle a activement contribué au succès de son mari.

Les rencontres décisives Eugénie de Montijo, l’autre femme importante depuis l’adolescence, deviendra impératrice. Elle avait 16 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. Toute jeune cliente parisienne issue de l’aristocratie espagnole, elle faisait emballer ses affaires et ses toilettes par Monsieur Maréchal. Louis se déplaçait chez elle pour chercher ses bagages. Ils sont rapidement devenus amis et confidents.

Lorsqu’elle a épousé Napoléon III en 1853, non seulement elle a fait de Louis son emballeur officiel, mais elle l’a aidé à créer sa maison.

Encouragé par ces deux femmes influentes et bienveillantes qui l’enjoignaient à se mettre à son compte, il a enfin fondé la célèbre enseigne à son nom en 1854. Louis est resté lié à Maréchal, qui avait fait figure pendant 18 ans de mentor et de père. Pourtant, au début, il n’avait même pas voulu l’embaucher. Devant l’insistance du jeune homme, il avait accepté de le prendre à l’essai. Louis savait tout faire : pendant les deux ans où il avait dû survivre, il avait été recueilli entre autres par un vieux menuisier qui lui avait tout appris de son art. Après cet apprentissage, il était réellement capable de tout fabriquer, connaissait chaque espèce de bois. Il maîtrisait les gestes, les outils et les matériaux. Monsieur Maréchal a vu briller l’or dans ses mains, et l’a pris sous son aile.

Un homme intègre et visionnaire Selon Caroline Bongrand, « Louis est toujours resté très sensible à la cause des ouvriers. Il avait l’humilité et la modestie chevillées au corps. C’était un homme droit à qui rien ni personne n’a tourné la tête. Ni la vie de palais ni la haute société. Toutes les personnalités de l’époque, musicien·ne·s, artistes, explorateurs et exploratrices se fournissaient chez lui. En tournée, Sarah Bernhardt emportait 200 de ses malles avec elle. En 1860, il était la coqueluche de Paris, mais il est resté un homme de famille, celle qu’il avait fondée, et celle de ses artisans. D’ailleurs, sa maison privée était intégrée aux ateliers.

C’est ce qu’on appelle l’esprit de corps. C’était un patron visionnaire, avec le souci du bien-être et de la sécurité de ses ouvriers. Il avait installé de grandes fenêtres dans les ateliers pour que les journées de travail soient baignées de clarté. Je suis persuadée que si la maison a perduré, c’est parce que son socle de valeurs était extrêmement solide. Elles n’ont pas changé, fondées sur une grande créativité, sur la volonté de ne jamais se reposer sur ses lauriers et d’innover dans un esprit pionnier. C’est une maison audacieuse.

Dans le monde du luxe, Louis Vuitton est sans doute celle qui ose plus, et à un tel niveau ». Caroline souligne aussi l’esprit international cultivé dès les origines de la maison : « Louis regardait vers l’Angleterre, son fils vers les États-Unis. » Très tôt, les ateliers ont travaillé pour une clientèle cosmopolite de voyageurs et voyageuses, exactement au moment du développement des transports transcontinentaux, dont le chemin de fer et les balbutiements de l’automobile. « Puisque Louis connaissait très bien les propriétés de tous les types de bois, il calibrait les matériaux et la conception de ses malles en fonction de leurs destinations et des climats qu’elles allaient traverser. Il réfléchissait à l’étanchéité, à l’isolation, à la conservation parfaite de ce qui était transporté, en conditions extrêmes parfois. L’excellence et l’ouverture sur le monde étaient dans les fondations de la marque. Le succès de la maison Louis Vuitton aujourd’hui, sa force, c’est la cohérence entre la vision de son fondateur et le développement de ses valeurs. » Un savoir-faire et une créativité qui ont traversé l’Histoire pour écrire celle de cette maison fondée par un adolescent qui rêvait loin, devenue l’un des piliers du luxe contemporain.

Cabas « OnTheGo », aux dégradés pop et finitions en raphia, à marier à Knokke ou ailleurs à toute une ligne d’accessoires assortis, et le livre « Louis Vuitton, l'audacieux »*, par Caroline Bongrand.

MARIE WYNANTS, PRESSE

* Éditions Gallimard, collection « Hors-série Littérature ». Disponible dans les boutiques Louis Vuitton.

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LA MODE BELGE COMME ON L’AIME

SO ANTWERP, SO FOR YOU Un dressing ne contient jamais assez de basiques confortables. So Antwerp permet à toutes les femmes sans exception de profiter tout au long de l’année de vêtements élégants dans lesquels elles se sentent bien instantanément. Et pour cause, ils flattent toutes les morphologies féminines. Le secret ? La qualité des tissus ! Viscose d’origines française et italienne pour des tenues légères et aérées l’été et un mélange de maille italienne recyclée et de modal français pour des looks élégants et douillets l’hiver. Fabriquées en Europe, ces fibres de qualité supérieure apportent le confort d’une seconde peau en plus d’être résolument féminines et d’un entretien aisé. Se sentir belle 365 jours par an n’a jamais été aussi facile !

UNE MODE POUR TOUTES LES BOURSES Des maxirobes fluides déclinées dans des tons vitaminés aux tuniques et t-shirts en voile ornés d’imprimés sympas : la vaste collection de So Antwerp offre un éventail de styles axés sur le confort, toutes silhouettes confondues. Ses basiques s’intègrent dans tous les looks et se combinent allègrement avec d’autres pièces.

Mais on peut aussi opter pour un ton sur ton top et pantalon très tendance. Parce que chaque femme a le droit de se sentir bien dans ses baskets et ses tenues, tous les goûts sont permis grâce aux prix doux et au grand choix de tailles.

Atout supplémentaire : So Antwerp produit ses vêtements en Belgique. On comprend mieux pourquoi ses mailles sont si belles et si agréables à porter, mais aussi de qualité optimale !

Van Bunnenplein 28, 8300 Knokke-Heist

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SO ANTWERP. WWW.SOANTWERP.COM

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Texte Camille Vernin

COMBATS QUI ONT CHANGÉ LA VIE DES FEMMES CETTE ANNÉE 72 ELLE magazine

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Au départ, il et elles ne sont ni politicien·ne·s, ni militant·e·s, ni super-héro·ïne·s. Rien ne les prédisposait à devenir les figures de proue de mouvements importants et précurseurs en Belgique. Chacun·e, avec la conviction intime qu’un changement était possible, a pourtant permis de faire avancer à sa manière la cause des femmes. En permettant non seulement d’améliorer à leur échelle leur quotidien, mais aussi en provoquant un sursaut politique et sociétal. Leur bataille est loin d’être terminée. Ça tombe bien, car il et elles n’ont pas fini d’en découdre. Voici les portraits de personnes grâce auxquelles, en Belgique, les choses vont un peu mieux qu’hier et un peu moins bien que demain.

MAÏTÉ MEEUS

#BALANCETONBAR « LE TRIBUNAL MÉDIATIQUE EST MALHEUREUSEMENT LE RÉSULTAT DES DÉFAILLANCES JUDICIAIRES » Difficile d’être passé à côté du mouvement #balancetonbar ces derniers mois. En octobre 2021, plusieurs femmes portent plainte pour avoir été droguées à leur insu puis agressées sexuellement dans plusieurs institutions du quartier du Cimetière d’Ixelles. On parle d’abord du Waff et du El Café, mais ce sont bientôt des dizaines d’autres bars à travers la Belgique qui sont concernés. On pourrait parler de « révélation », mais le nombre de témoignages est tel que l’on tend plutôt à se demander depuis combien de temps tout le monde fermait les yeux.

UNSPLASH / MIKA BAUMEISTER, PRESSE

C’est ici qu’intervient Maïté Meeus. Cette Bruxelloise de 23 ans se rend compte que les récits qui se répandent les réseaux ne doivent pas rester des témoignages isolés. Pour que l’indignation collective prenne forme, il faut les centraliser, les mettre en lumière.

Elle crée la page Instagram @balance_ton_bar suivi aujourd’hui par 31 k personnes. Sa façon à elle de dire : « Soumissions chimiques, violences sexuelles, agressions… Voici ce qu’il se passe dans le monde de la nuit en Belgique. » « Quand je reçois des témoignages, je demande à la personne si elle souhaite que je les publie », explique Maïté. « Car certaines viennent juste se confier. D’autres me demandent des ressources ou des conseils : psys, avocat·e·s, centre de prise en charge des violences sexuelles (CPVS)… » Quand on lui demande comment elle explique l’écart entre le nombre de témoignages qu’elle reçoit et le nombre de plaintes déposées, elle répond avec lassitude : « Le parcours des victimes au sein du système judiciaire est un véritable parcours de combattant·e.

Au moment de la plainte, leur parole est rarement crue, ce qui représente une double peine pour les survivantes. » Pour l’instant, elle dit n’avoir reçu qu’un seul témoignage d’agresseur condamné. « Il y a clairement une impunité », explique-t-elle. « Beaucoup de femmes sont découragées de se livrer sans être crues. Il y a cette espèce d’incertitude, ou plutôt de certitude de ne pas être entendue, que justice “ne soit pas faite.” »

Maïté entre bientôt en contact avec les politiques et les médias pour faire tourner cette cause au maximum. Pour l’aider, elle rencontre le milieu associatif et militant. Il y a notamment l’UFIA (Union féministe inclusive autogérée) créée dans l’urgence suite au scandale, avec lequel elle organise de grandes manifestations à Bruxelles en novembre, directement après les événements. Un seul mot d’ordre répété inlassablement : « On vous croit. » Cette phrase rabâchée en boucle, c’est le cœur de sa page Instagram. « J’étais en interview sur La Première avec Maître Caroline Poiré (avocate spécialisée dans les matières de violences sexuelles, NDLR) et on lui demandait si cela compliquait le travail de la justice que les langues se délient sur les réseaux », raconte Maïté. « Elle a répondu qu’elle en avait marre d’entendre cette question, car le tribunal médiatique n’est malheureusement que le résultat des défaillances judiciaires. » Maïté va jusqu’à parler d’une vraie « sororité » en ligne. Mais elle a conscience de ses limites. « OK, c’est génial de libérer la parole, mais il faut aussi qu’une réelle volonté politique suive. » Et à force de radoter, les politicien·ne·s ont enfin tendu l’oreille. Un budget magazine ELLE 73

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de 610.000 euros a été débloqué pour le mouvement #balancetonbar afin de lutter contre les violences sexuelles dans le monde de la nuit. La Ville de Bruxelles a quant à elle lancé le plan « Rien sans mon consentement » avec 77 mesures pour lutter contre le harcèlement et les violences sexuelles dans l’espace public. Le Code pénal sexuel inclut désor-

mais la notion de soumission chimique, une nouveauté historique. « Pas mal de choses bougent », conclut Maïté. « À voir comment cela va se concrétiser, car je reçois encore des tonnes de témoignages. Tout ça ne s’arrête pas aussi facilement. Il faut former la police, réformer la justice, sécuriser les boîtes, éduquer, sensibiliser… » Le 25 avril dernier, elle apprend que toutes les plaintes pour viols avec soumission chimique contre la figure de la nuit bruxelloise Carl De Moncharline ont été classées sans suite. « C’est un crachat au visage des victimes », se désole-t-elle. « Classé sans suite au bout de deux semaines ?

Les moyens déployés pour ces enquêtes ne sont pas comparables à ce que l’on met en place dans le droit financier. La justice refuse de prendre ces affaires au sérieux et tant que ça continuera, tout ce que nous ferons sera vain. »

DAAN ET LAÏS

UTSOPI « MON ESPOIR, C’EST QU’UNE LOI ANTIPUTOPHOBIE VOIT LE JOUR »

À ses côtés, beaucoup d’hommes et de femmes engagés, des acteurs et actrices de terrain et Laïs Djone, la coprésidente bénévole de l’association. « Au début, l’organisation servait surtout à se regrouper, comme un safe space pour enlever les masques et échapper au secret, car beaucoup de TDS le cachent autour d’elles, mais ça a rapidement pris une tournure politique », explique-t-elle. « Pour faire adopter la décriminalisation au Parlement, on n’a pas attendu que les politiques viennent nous consulter. On a frappé à toutes les portes, contacté la presse… » La Covid a été un tournant. La fermeture des maisons closes a mis en avant la précarité économique et juridique des travailleuses du sexe. Des colis alimentaires et des aides financières ont été fournis. Paradoxalement, il est apparu en Belgique l’image d’une communauté forte, capable de s’exprimer et de s’organiser, très loin de l’image stéréotypée de victimes isolées. La prochaine étape pour Laïs après la décriminalisation ? La déstigmatisation. « Mon espoir, c’est qu’une loi antiputophobie voit le jour, comme il existe des lois antihomophobie. Qu’on ne puisse plus dire “sale pute” impunément et que ça vienne directement de l’État. C’est un autre combat que l’on ne va pas lâcher. »

PRESSE

26.000, c’est le nombre estimé de travailleurs et travailleuses du sexe en Belgique (95 % de femmes, 3 % de trans et 2 % d’hommes).

Depuis le 18 mars, après 30 ans de lutte, ces milliers de personnes sont enfin considérées comme des travailleuses comme les autres.

Elles peuvent obtenir un contrat, des droits sociaux et une protection juridique. Le Parlement fédéral vient en effet d’approuver la décriminalisation du travail du sexe en Belgique, faisant de notre pays le premier d’Europe et le deuxième dans le monde après la Nouvelle-Zélande à adopter une telle réforme. Désormais, la prostitution est décriminalisée, mais pas le proxénétisme, qui est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 500 à 25.000 euros.

Une peine qui peut sembler minime, mais qui augmente avec le nombre de victimes et la situation de vulnérabilité de celles-ci.

Cette réforme historique n’aurait sans doute jamais vu le jour sans le plaidoyer acharné de l’Union des travailleur.euse·s du sexe organisé·e·s pour l’indépendance (Utsopi). « Avant, la prostitution n’était pas punissable en elle-même. Mais toute personne qui aidait une travailleuse du sexe (TDS) à exercer pouvait être punie par la loi, que ce soit un·e banquier·e, un·e comptable, un·e assureur·e ou même un·e web designer », explique Daan Bauwens, directeur d’Utsopi. « Avoir des relations sexuelles rémunérées n’était donc pas illégal. Mais la décriminalisation va enfin permettre aux TDS d’être libres, autonomes, de pouvoir se rassembler, être accompagnées sur les questions de protection et de sécurité. Le problème de l’ancien système, c’est qu’il ne distinguait pas les gestionnaires et les proxénètes. Ce qui laissait libre cours à tous les abus puisque les TDS dépendaient souvent des proxénètes pour leur fournir des informations », ajoute le journaliste qui, à New York, a suivi les cours de Carole Vance, cheffe de file de l’anthropologie sexuelle et figure du mouvement « sex-positive ». Il a réalisé plusieurs reportages sur le rapport à la sexualité dans nos pays et ailleurs. « Mais tu ne sais jamais ce qu’il se passe après les histoires que tu écris, alors j’ai décidé de passer de l’autre côté pour faire bouger les lignes. » Il devient directeur d’Utsopi et tombe follement amoureux de l’organisation.

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C’EST TOUS LES JOURS DIMANCHE Rien de tel que la simplicité. La marque belge Love Sundaily en est la preuve flagrante avec sa ligne de vêtements élégants en velours et coton.

Des ensembles tout doux aux robes tout confort, c’est la marque par excellence pour être chic au quotidien sans faire l’impasse sur le confort.

Robe courte, 149 €

Pantalon, 125 € Pull, 119 €

Love Sundaily a vu le jour il y a cinq ans sous l’impulsion de Nadine et Charlotte, mère et fille dans la vie. L’objectif était simple : raviver chaque jour cette sensation propre au dimanche. « C’est le jour qu’on préfère », explique le duo. « Le dimanche, on se régale, on se détend et on passe du temps ensemble.

On a eu envie de recréer ce ressenti tout au long de la semaine à travers le contenu du dressing. »

Short, 89 € Pull, 119 €

En plus des vêtements décontractés et oversized, la marque planche sur un look plus sportif. « La raison d’être de Love Sundaily ? Offrir à chaque femme des vêtements de bonne qualité, doux et agréables à porter, qui allient élégance et confort ».

BOUTIQUES : Nieuport, Robert Orlentpromenade 25 - Knokke, Kustlaan 44

PRESSE

C’est ainsi qu’a germé l’idée de lancer des vêtements à la fois confortables et tendance. « Nous aimons les basiques qui jouent aussi la carte de l’élégance. » Une

définition parfaite de Love Sundaily : le raffinement du dimanche dans la tenue de tous les jours. La marque belge fait fabriquer ses tissus au Portugal, où se trouve également son atelier de couture. « Il est géré par une mère et sa fille, ce qui rend la collaboration d’autant plus agréable », commentent les créatrices. « Jusqu’à récemment, nous nous limitions au velours, mais cet été, des pièces en coton ont fait leur entrée dans notre collection. »

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LOVE SUNDAILY. LOVESUNDAILY.BE -

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@LOVESUNDAILY

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LAURA LEQUEU

TOI MON ENDO « POURQUOI ON NE PARLE PAS D’UNE MALADIE QUI TOUCHE PLUS D’UNE FEMME SUR DIX ? »

Comme une femme sur dix, Laura Lequeu souffre d’endométriose. Le terme est omniprésent à la télé, dans les médias et sur les réseaux sociaux aujourd’hui – et c’est sans doute un peu grâce à elle – mais personne n’en parlait il y a quelques années à peine. En cause ? Une méconnaissance générale de la maladie, un peu. Mais un tabou et d’énormes stéréotypes liés aux règles surtout. Comme à la plupart des femmes, on répète à Laura que « c’est normal d’avoir mal » quand on a ses règles. Elle commence la pilule à 13 ans seulement, ce qui la soulage un peu au début, mais ne la traite pas. S’en sont suivies plusieurs années d’errance diagnostique. À 19 ans, elle se retrouve dans l’incapacité d’avoir des rapports sexuels avec son copain, c’est comme si des lames de rasoir la transperçaient de l’intérieur. Un gynécologue lui dira d’abord qu’elle souffre d’une mycose, un autre qu’elle « n’aime peut-être pas vraiment son copain ». On lui diagnostique même à tort un cancer du col de l’utérus à 19 ans.

« Ce sont des choses qui te détruisent psychologiquement », explique la jeune femme de 23 ans. « J’en avais tellement ras le bol que je suis allée taper mes symptômes sur Google et là, le mot “endométriose” clignotait de partout. » L’endométriose est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Il se greffe alors sur les autres organes, ce qui provoque des lésions, des adhérences et des kystes ovariens. Il y a trois moyens de détecter une endométriose : une échographie, une IRM ou une opération. C’est cette dernière solution qui a permis à Laura d’être diagnostiquée après neuf ans de douleurs dans le flou total. Un soulagement en quelque sorte, mais alors qu’elle souffre d’une crise post-op et est obligée d’être hospitalisée, l’université l’empêche de déplacer son examen, car l’endométriose n’est pas reconnue comme une maladie. « Il fallait absolument que les choses changent », raconte Laura. « J’ai posté une vidéo sur YouTube dans ma chambre avec un vieil iPhone 7… Et ça a cartonné. J’ai reçu des centaines de messages sur Instagram de filles qui souffraient de la même chose que moi. » C’est à ce moment-là qu’elle décide de créer l’association Toi Mon Endo.

Pendant la Covid, elle commence par ouvrir le dialogue sur les réseaux sociaux francophones où elle partage notamment son histoire. Avant d’aller encore plus loin et de proposer un projet de sensibilisation dans les écoles secondaires à la Fédération Wallonie-Bruxelles. « Pourquoi on ne parle pas d’une maladie qui touche plus d’une femme sur dix ? », s’étonne-t-elle. Son projet est accepté et elle reçoit 31.000 euros de subsides. « C’est la première fois que la Belgique allouait un subside à l’endométriose. » À force d’alerter l’opinion publique sur ce mal méconnu qui touche les femmes (et pourtant diagnostiqué pour la première fois en 1860… comme de l’hystérie), les médias et les politiques s’en mêlent. Pour la toute première fois en Belgique, un plan de sensibilisation déposé par la députée francophone bruxelloise Margaux De Ré (Ecolo) vient d’être voté au Parlement francophone bruxellois à l’unanimité et un second vient d’être déposé à la Fédération Wallonie-Bruxelles. La députée fédérale Florence Reuter (MR) a également déposé une proposition de résolution visant à garantir une meilleure prise en charge des patientes atteintes d’endométriose. Récemment, en France, Emmanuel Macron réalisait un reel Instagram consacré au sujet, donnant à l’endométriose une visibilité sans précédent, « mais qui arrive comme par hasard à quelques mois des réélections », déplore Laura qui constate qu’aucune mesure concrète pourtant avancée par le président n’a été réalisée pendant son mandat. Pour les cinq prochaines années, elle l’attend donc au tournant…

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« J’EN AVAIS TELLEMENT RAS LE BOL QUE JE SUIS ALLÉE TAPER MES SYMPTÔMES SUR GOOGLE ET LÀ, LE MOT "ENDOMÉTRIOSE" CLIGNOTAIT DE PARTOUT »

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ENTREPRENDRE EST UN MODE DE VIE Lillet, l’apéritif bordelais, célèbre son 150e anniversaire en mettant en lumière des femmes qui font bouger les lignes dans le secteur de l’horeca, actuellement dominé par les hommes.

À cette occasion, Lillet a créé le programme « L pour Elles », qui permet de dénicher plus facilement un bar ou un restaurant tenu par une femme. Sur Lillet.be, vous trouverez une carte interactive avec les adresses participantes. Dans le cadre de cette initiative, Lillet propose une formation gratuite en gestion de bar destinée à améliorer les aptitudes opérationnelles et la capacité de gestion d’un établissement. Rencontre avec Sanne van Riel, l’Anversoise aux manettes de Bar Chapel et de House of FAMM.

Comment avez-vous atterri dans l’Horeca ? « Avant de créer Bar Chapel, je travaillais pour l’agence événementielle Kollektiv. Après avoir participé au concept pop-up De Academie, j’ai moi-même ressenti l’envie d’entreprendre quelque chose et une belle opportunité s’est présentée. Les propriétaires d’un ancien monastère voulaient y installer un bar d’été éphémère. C’est le point de départ de mon parcours entrepreneurial. »

Quels défis avez-vous rencontrés au cours de votre carrière ? « Ça n’a pas été facile de façonner seule un concept complet à partir de rien, sans directives claires. Mais c’est précisément le défi le plus fun auquel j’ai dû faire face. En tant qu’entrepreneur·e, il faut être un·e touche-à-tout. »

TANGUY PELS

Qu’est-ce qui vous apporte de l’énergie ? « Inspirer et être inspirée. Ma passion pour l’entrepreneuriat est très forte, et c’est ce qui rend les choses si agréables. »

Quel conseil donneriez-vous aux femmes qui souhaitent se lancer dans l’Horeca ? « Foncez ! Si vous aimez ce secteur et que vous avez l’envie de vous lancer, alors pourquoi ne sauteriez-vous pas le pas ?

J’espère que de nombreuses autres initiatives comme « L pour Elles » de Lillet vont suivre. Vive l’entrepreneuriat féminin ! »

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LILLET. LILLET.COM

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Texte Elisabeth Clauss

QUELLE DÉVELOPPÉE PERSONNELLE ÊTES-VOUS ?

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(Més)estime de soi et course à l’épanouissement sont pavées de bonnes résolutions en lévitation. Et parfois, quand le feel good nous file entre les doigts, un peu d’humour peut nous rabibocher avec « le meilleur de nous-m’aime ».

ntre deux injonctions de prendre soin de soi et trois nouveaux business du mieux-être, l’illustratrice-auteure de BD et humoriste Mathou a fini par s’embrouiller avec le développement personnel, mais heureusement pour nous, elle s’est démêlé les pinceaux. Dans son journal délicieusement « Filgoude », elle revient sur les expériences qui l’ont guérie pour toujours du coaching du changement. Lui permettant, en passant et paradoxalement, de se réconcilier avec elle-même.

Et vous, quel·le détoxé·e méditatif·ve êtes-vous ?

1 – Citadin·e passionné·e, vous décidez de vous reconnecter à la nature ✿✿✿ Le souci, c’est que vous paniquez à la vue d’un bouquet de

tulipes. Vous n’aimez que les fleurs de béton (lissé), et vous ne serrez un arbre dans vos bras que s’il a préalablement été transformé en colonne de lit. ❤❤❤ Comme Mathou, vous aimeriez déjà pouvoir maintenir une jardinière sur le balcon. Votre petit pot de menthe poivrée vous fait délirer de fierté, vous en mâchouillez les feuilles comme si vous veniez de reboiser la forêt amazonienne. Antistress, le jardinage ?

Seulement quand les fleurs sont en papier.

✤✤✤ Il aura suffi d’une petite balade à la campagne en compagnie

improvisée d’un troupeau de moutons pour que vous plongiez dans les petites annonces immo pour vous sortir de la ville. Mais ça, c’était un jour férié ensoleillé. Ce matin, il pleut du gris, vous contemplez avec soulagement la rue commerçante à portée de sandales, et vous réalisez que le quotidien à l’air pur, ça a l’air dur.

2 – Brunches tardifs et barbecues arrosés, il est temps d’entreprendre une détox ❤❤❤ L’auteure a, elle aussi, cédé au chant des sirènes purifica-

trices des super aliments salvateurs. Elle digère l’expérience et digresse : « La détox, c’est l’emballage mental d’une privation pour le corps. » Autrement dit, un régime. Et comme une bouchée au praliné planquée dans un sac de piscine, ça ne dure pas. ✿✿✿ « Il est interdit d’interdire », scandaient les soixante-huitards à qui, même aujourd’hui, on peut toujours essayer de servir un jus de bettes-trèfle-spiruline. À force de nutri-vigilence, on risque de finir par ne plus manger que de la culpabilité. Alors vous, qui êtes très sophistiqué·e, vous militez pour le sucre raffiné. ✤✤✤ La détox, vous n’êtes ni pour, ni contre, au contraire. Rentrer du marché avec le panier plein de légumes de saison plein de terre, ça vous remplit les casseroles de bonnes intentions. À condition que personne ne moufte quand vous arrosez votre soufflé aux rutabagas de coca, tout vous va.

3 – La véritable aventure serait-elle dans la routine ? ✤✤✤ Depuis que vous avez redécouvert l’égoïsme, « routine » ne rime plus avec « ennui ». C’est synonyme d’écouter un podcast en paix au lit chaque matin pendant que le reste de la maison se débrouille avec les céréales. De vous épargner les embouteillages du matin vers l’école aux heures de pointe – le bus c’est pas fait pour les chiots. Et quoi qu’il arrive, d’un bain moussant à 18h au plus tard. Ils ne vous en aiment pas moins, et vous ne les en aimez que plus.

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ENSEMBLE, NOUS POUVONS ACCOMPLIR TANT DE CHOSES Cet été, Lillet rend également hommage à l’entrepreneure Nina Corty, à l’origine de La Casita, un bar à cocktails brugeois aux influences sud-américaines.

Lillet a également attribué à La Casita le label « L pour Elles », qui permet de dénicher plus facilement un bar ou un restaurant tenu par une femme. Avec cette initiative, Lillet contribue à soutenir les femmes dans le secteur de l’horeca, y compris Nina. La carte interactive avec toutes les adresses participantes se trouve sur Lillet.be. Rencontre avec Nina, une entrepreneure inspirante, à propos de son parcours.

Quand la graine de La Casita a-t-elle été plantée ? « Dès l’âge de seize ans, j’ai travaillé comme étudiante dans l’Horeca pendant les vacances scolaires. Et le week-end, je donnais un coup de main à mes parents dans leur bar à tapas. Après mes études, j’ai voyagé pendant deux ans en Amérique centrale et du Sud, où j’ai bossé comme barmaid et fait des petits jobs à gauche à droite. De retour en Belgique, j’ai repris un ancien petit bar dans le centre de Bruges. Inspiré par mes voyages, je l’ai transformé en un bar à cocktails aux vibrations latines. »

Quel est l’aspect de votre travail que vous préférez ? « Il y a tellement d’aspects que j’apprécie dans mon travail. Je suis sincèrement intéressée par les histoires des gens, ce qu’ils ont vécu ou simplement comment s’est passée leur journée. »

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Qu’est-ce que ça fait d’exercer un métier traditionnellement masculin en tant que femme ? « J’ai l’impression d’avoir dû faire mes preuves plus qu’un homme. Petite, je n’avais pas la langue dans ma poche, mais dans le cadre de mon métier, j’ai acquis une attitude plus assertive. J’essaie d’être très claire sur mes limites. »

Que pensez-vous de l’initiative « L pour Elles » de Lillet ? « C’est génial, les femmes sont si puissantes, uniques et attentives. Ensemble, nous pouvons accomplir tant de choses.

J’aime m’entourer d’entrepreneures inspirantes, et il y en a tellement. Comme en témoigne parfaitement cette initiative. »

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LILLET. LILLET.COM

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✿✿✿ Se lever avant l’aube pour respirer en pleine conscience avant de suivre un planning minuté pour « se créer du temps de qualité », c’est beau sur le papier. Mais si vous êtes indépendant·e, spontané·e, bordélique-organisé·e, votre routine, c’est d’être en permanence à la bourre et vaguement culpabilisé·e. Libre de vous planquer avec un livre dans un coin « sans réseau » (c’est faux, vous avez cinq barres même dans un abri antiatomique). Sur une base régulière, c’est une routine aussi. ❤❤❤ Pour vous, réussir à tenir une « morning routine » selon le terme consacré, c’est déjà pas mal. Vous lever quand le réveil sonne, vous préparer un vrai petit déjeuner et pas une clope trempée dans le café. Quelques étirements sur le balcon et le reste de la journée, enchaîner les entrechats et les grands écarts temporels n’entamera plus votre énergie. C’est votre « everyday routine », variable et rassurante.

4 – Trier votre maison, c’est ranger votre vie ✤✤✤ Vous êtes adepte de Marie Kondo : les T-shirts roulés-pliés en pâte feuilletée, une vue dégagée sur votre espace de vie immaculé, une séance d’adieux poignante avant de revendre le rameur Skillrow high tech acheté 4.000 € au début du confinement. On dirait que vous occupez un appartement témoin. D’ailleurs, vous n’y mettez presque plus les pieds, vous squattez chez vos amants hippies. ❤❤❤ Mathou, elle revendique que son bazar organisé, c’est son ordre de créativité. Qu’on n’a pas à la juger sur sa capacité à opérer un tri ordonné dont la longévité est de trois minutes (en plus, elle a un chat). Mais, sans doute comme vous, elle culpabilise quand elle se voit dans les yeux de ceux qui pensent que fouillis sur le bureau égal pagaille mentale. Le poids des trucs qui s’amoncellent, c’est sa légèreté à elle. ✿✿✿ Une étude de l’Université du Minnesota révèle ce que les artistes, les entrepreneurs, les inventifs et des millions d’autres profils débordés savent déjà : un environnement désordonné est propice à la créativité et à l’innovation. Sur les bureaux d’Albert Einstein ou de Steve Jobs, un chat n’aurait pas retrouvé la souris (sans fil). Le rangement pour vous, c’est une affaire classée.

5 – La méditation vous laisse pensif·ve ? ✤✤✤ Voir clair dans sa vie, apaiser stress, colère et angoisses.

Gratuitement et sans comprimés, au moment que vous décidez. « Connais-toi toi-même », dit la méditation. « Nettoie toi-même », répond le développement personnel. Le programme semble limpide comme l’eau du flot de vos pensées, à accueillir pour les laisser mieux repartir, comme votre belle-famille un week-end férié.

Mais quand les idées qui vous traversent ressemblent à une « to do list », vous avez le droit d’éternuer. ✿✿✿ Vous essayez de méditer. Vous vous ennuyez. Votre attention se fixe inexorablement sur des pensées que vous essayez de laisser filer, mais elles ont des crochets. Vous culpabilisez de ne pas être en train de régler les problèmes qui surgissent dans votre esprit.

Vous vous interrompez pour remplir un post-it de tâches à ne pas oublier. Quand enfin le temps imparti pour observer avec neutralité est écoulé, vous êtes survolté·e. ❤❤❤ Vous le savez, la méditation vous fait du bien quand vous arrivez à vous impliquer. Mais le souci, c’est que vous en voulez les bénéfices, sans y consacrer sérieusement du temps et de l’attention. Peut-on méditer à moitié ? Existe-t-il une électrostimulation de la sagesse, comme les patchs pour faire des abdos couché·e dans le canapé ? Laisser flotter ses pensées pour y réfléchir, c’est signe qu’on y est peut-être déjà arrivé.

RÉSULTATS VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ✤✤✤

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ❤❤❤

Vous êtes flexi-personnel.le, c’est-à-dire que vous picorez à gauche les préceptes de bon sens et de bien vivre qui vous réussissent, vous digressez à droite hors des chemins un peu standardisés du bien-être organisé. Au fil de quelques

achats spontanés (tisanes de plantes de Brocéliande et bols vibratoires qui ne passent pas au lave-vaisselle), vous vous acceptez imparfaitement plutôt pas mal. C’est votre victoire, votre cocktail personnel.

VOUS AVEZ UN MAXIMUM DE ✿✿✿

Comme vous, l’auteure a essayé plein de disciplines à la mode pour devenir « une meilleure version d’elle-même », et elle en a déduit que la version béta (plutôt maligne) était très bien. Parce que son livre nous parle à tous.tes à un moment donné et qu’à la fin, on comprend toute la dimension Filgoude du lâcher-prise surtout s’il est foutraque, le développement personnel ce sera peut-être sans nous, mais avec elle.

PRESSE

Vous êtes sensible aux solutions douces pour rendre votre cohabitation avec vous-même plus tendre. Ce que vous préférez dans les différentes disciplines du bien-être, c’est qu’elles représentent du temps pour vous, socialement justifié. Au yoga on peut se faire des amis, au marché bio on se sent en week-end à la campagne et s’offrir un massage en pleine semaine, ça sent délicieusement l’école buissonnière. Vous êtes un bel exemple de développement personn’aile.

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Visières solaires, Tom Ford.

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SU M MER GL OW Stylisme Delphine Dumoulin Photos Stephen Mattues

Pas de temps pour l’introspection, laissons place à la réflexion. Du soleil. Shine !

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Maillot de plongée en lycra imprimé, haut de bikini noir et ceinture en corde et laiton, Hermès. Sac en filet macramé, H&M.

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À gauche : maillot de bain asymétrique, MY.O Swimwear. Top en coton crocheté, H&M. Sac banane en cuir rouge, Aspassia Tagliente. À droite : bas de bikini, MaxMara. Serviette de bain orange, Vilebrequin.

Maxi sac en raphia crocheté à la main, AKRA.

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Bikini crème avec culotte haute, Maison Lejaby. Panty en résille géante, Falke.

Soutien-gorge-porte-monnaie en cuir et métal, Sarah Levy. Visière en textile jacquard, Dior.

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À gauche : bikini bandeau terracotta, Alex Antwerpen. Visières solaires, Tom Ford. À droite : maillot de bain couleur havane et ceinture en lycra noir, ERES. Sac en raphia crocheté à la main, AKRA. Spartiates en gomme et cuir, Hermès.

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Bikini asymétrique noir avec culotte haute, ERES. Foulard imprimé, Charlotte Beaude.

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À gauche : spartiates en gomme et nylon, AGL. Trikini noir, Vilebrequin. À droite : trikini noir, Vilebrequin. Robe longue à volants orange, Caroline Biss.

Bracelet rond, MaxMara. Bracelet à mailles plates, Vintage.

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BEAUTY TIPS TEINT : Base de teint Dior Forever Skin Veil Fond de teint éclat Dior Forever Skin Glow, pinceau n°11 Anticernes Dior Backstage Face & Body Flash Perfector Concealer, pinceau n°13 Dior Backstage Glow Face Palet 005 Copper Gold, pinceau n°16 SOURCILS : Crayon à sourcils crème Dior Show Kabuki Brow Styler Fixateur Dior Show on set Brow YEUX : Eyeliner feutre Dior On Stage Liner 296 Mat Denim, pinceau n°22 Mascara Dior Show Pump ‘N’ Volume 090 Black LÈVRES : Huile à lèvres Dior Addict Lip Glow Oil 030 Bronze Glow ONGLES : Vernis Dior 633 Bayadère

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À gauche : bas de bikini noir, ERES. Écouteurs, Bang & Olufsen. À droite : panier-seau en cuir et osier, MaxMara. Mono boucle d'oreille Lucky Move or rose et diamants. Bracelet My Move cuir noir, or jaune et diamant, Messika. Maillot de bain, ERES.

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Maillot de bain bustier jaune, ERES. Voile en lurex doré, Maison Dorée. Corde en coton doré, Corderie Smits-Henin. Boucles d'oreilles rondes en laiton doré, H&M.

ÉQUIPE DE PRODUCTION Directrice artistique : Iris Rombouts. Make-up & coiffure : Kim Theylaert pour Dior Beauty.

Modèle : Rozanne Verduin @ 100% Management.

Assistants photo : Noémie Morren et Watson Productions.

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Coordination Iris Rombouts & Leen Hendrickx

ÉCRAN TOTAL 98 ELLE magazine

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UNSPLASH / JASON BRISCOE , PRESSE

Les solaires nous distinguent et nous choisissons notre look en fonction. Quelle femme à lunettes êtes-vous ?

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FASHION QUEEN

On choisit sa paire comme une palette de peintre : ses multiples nuances décident de la tournure colorimétrique de nos outfits. La tendance ? La solarisation. Ça ne s’invente pas ! L’effet rainbow provoqué par la lumière apporte cette touche Y2K, indispensable cet été. Pour la combiner ? On veille à ce que les nuances se retrouvent dans nos vêtements, en color block ou imprimé.

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Lunettes de soleil : Jessie Wisteria, Komono 129 € 1 Maillot une pièce avec encolure en V, Zimmerman, 430 € 2 Robe midi, Rejina Pyo via Farfetch.com, 685 € 3 Bikini à paillettes, Oséree, 200 € 4 Cut-out bodysuit, Jacquemus, 430 € 5 Robe maxi à sequins, Erdem sur modaoperandi.com, 3.696 € 6 Top à col bardot, Off-White, 895 € 7 Jupe en soie avec imprimé désert, Etro, 1.190 € 8 Clutch en satin avec plumes, Valantino Garavani, 3.800 € 9 Mules en satin, Chanel, 820 € 10 Sandales en cuir métallisé, Tom Ford via netaporter.com, 1.190 € 11 Short de bain, Versace, 390 €.

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PINK ADDICT

Ce n’est plus une couleur statement : le rose, c’est le nouveau bleu marine. En plus fun. On le porte partout, avec tout, on s’en fout. Cet été, on adore le mélanger aux nuances ambrées du chocolat au beige en passant par le caramel. Miam !

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Lunettes de soleil : Butterfly, Valentino, 310 € 1 Ensemble de bain à imprimé vichy, Peony via Netaporter.com, 196 € et 95 € 2 Maillot de bain à volants, Marie Jo, 89,90 € 3 Caftan, Rodebjer, 360 € 4 Pantalon fluide, Sotch & Soda, 109,95 € 5 Montre avec bracelet en cuir, Cartier, 9.900 € 6 Perfecto perforé en cuir, Caroline Biss, 360 € 7 Sandales en cuir, Max Mara, 479 € 8 Robe longue, Eres, 425 € 9 Pantalon rose, Baum & Perdgarden, 229 € 10 Blouse à manches courtes, Scotch & Soda, 129,95 € 11 Bague en diamant et or jaune, Messika, 4.590 € 12 Mules en crochet, N°21 via Zalando.be, 525 €.

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GENDER, WHERE?

À cheval entre les 90’s et les 2000’s, on s’inspire des imprimés régressifs et des chunky sneakers pour un look décontracté. L’astuce ? Mélanger couleurs et imprimés sur des pièces oversize qui nous donnent ce petit air de ne pas y toucher.

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Lunettes de soleil : lunettes en forme panthos, Bottega Veneta, 360 € 1 T-shirt Pegasus, Stella McCartney x Disney Fantasia, 275 € 2 Sneaker avec chaînes détachables, Rombaut, 395 € 3 Chemise en popline, Koché, 430 € 4 Kaftan en coton imprimé, Dries Van Noten via mytheresa.com, 460 € 5 Montre en biocéramique, Swatch, 135 € 6 Maillot zippé, TomboyX, 85,95 € 7 Bracelet doré, Eytys, 160 € 8 Pantalon à poches, Wales Bonner, 515 € 9 Pantalon en jacquard imprimé léopard, Loverboy by Charles Jeffrey, 518 € 10 Short en soie Pierre-Louis Mascia via Farfatch.com, 317 € 11 Claquettes à logo, Gucci 320 €.

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Éditeur responsable – Ville de et à 5000 Namur

SHOPPEZ RUSÉ SHOPPEZ SOLDÉ!

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NAMUR, CONFLUENCE DES FUTURS

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GENEROUS GLAM

Taille 40 et plus, quelles sont les pièces qui nous iront cet été ? Le short fluide s’associe à un maillot à l’imprimé psyché, le short en jean au T-shirt pop. Pour les soirées, la robe romantique et les boucles d’oreilles dorées. On adore mettre nos hanches en valeur, nos seins à l’honneur et souligner cette jolie taille. C’est cadeau !

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Lunettes de soleil : lunettes de soleil en forme de coeurs en métal, Loewe, 350 € 1 Ensemble de bracelets rigides, Weekend Max Mara, 85 € 2 Maillot à imprimé psyché, Monki, 25 € 3 Robe à imprimé paysage, H&M+, 19,99 € 4 Short en jean, C&A, 25,99 € 5 Top en cachemire recyclé, Reformation, 135 € 6 Boucles d'oreilles en or 18k et diamants, Jaipur Collection, Marco Bicego, prix sur demande 7 Robe portefeuille imprimée, Mango, 45,99 € 8 Short court, Monki, 15 € 9 T-shirt Star Wars The Mandalorian, C&A, 14,99 € 10 Maillot ajouré, Mara Hoffman, 340 € 11 Bralette, Savage x Fenty, 36,95 € 12 Sandales à plateformes, Marina Rinaldi, 215 €.

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PRECIOUS KIDS

Parce que parfois, on leur piquerait bien leurs fringues quand on pense au budget qu’on y investit.

Nos kids ont toujours beaucoup d’allure et, cet été, elle sera romantique. Couleurs pastels, top en crochet et bikini à froufrous, ils sont (presque) plus beaux que nous.

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Lunettes de soleil : Blue junior, Izipizi, 30 € 1 Short de plage, Beachlife, 39,95 € 2 Top en crochet, Bellerose, 85 € 3 Salopette en lin, Yellowpelota via smalable.com, 91 € 4 Top à broderie Anglaise, Stella McCartney, 65 € 5 Bikini, Beachlife, top 29,95 €, culotte, 19,95 € 6 Sneakers, Young Soles, 80,40 € 7 Maillot géométrique, Bobo Choses, 55 € 8 Sac à main en canard, MC2 Saint Bath, 191 € 9 Sneakers à plateformes, Superga, 69 € 10 Jupon en tule, Guess, 59 € 11 Anorak fleuri, Hundred Pieces via Lalaland.be, 119 € 12 Top asymétrique, Molo, 30 €.

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À la montagne ou à la mer ?

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ALEX SALINAS

Bracelet My Move jaune fluo, bracelet My Move orange fluo, Messika Paris. Haut de maillot de bain texturé, Etam.

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ONE COLOR ONE STATE MENT Stylisme Marie Guérin Photos Alex Salinas

Arc-en-ciel, c’est ma couleur ! Celles et ceux qui ne peuvent pas choisir seront d’accord là-dessus : pourquoi se limiter ? Le make-up de cet été sera ultra-coloré.

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Boucles d’oreilles en diamants et or jaune « My Twin Multiformes » , collier en diamants et or rose « Lucky Move Mousqueton » , Messika Paris.

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Bracelets en diamants et or rose, bracelet en diamants et or blanc « Jonc Flex Move Uno Pavé », bracelet en diamants et or rose « Bangle Move 10th », bague en diamants et or rose « Lucky Move Onyx », bague en diamants et or blanc « Lucky Move Nacre Blanche XL », Messika Paris.

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Bague en diamants et or rose « Lucky Move Turquoise », bague en diamants et or rose « Lucky Move Turquoise XL », boucles d’oreilles en diamants et or jaune « Mono Créole My Twin Pavée », bracelet en diamants et or jaune « Jonc Flex Move Uno Pavé », bracelet en diamants et or jaune « Bangle Move Romane Pavé », bracelet en diamants, or jaune et cuir violet « My Move », Messika Paris. Long gilet à capuche bleu, Savage x Fenty.

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BEAUTY TIPS TEINT : base de teint Dior Forever Skin Veil Fond de teint éclat Dior Forever Skin Glow, pinceau n°11 Anticernes Dior Backstage Face & Body Flash Perfector Concealer, pinceau n°13 Dior Backstage Glow Face Palet 005 Copper Gold, pinceau n°16 SOURCILS : crayon à sourcil crème Dior Show Kabuki Brow Styler Fixateur Dior Show on set Brow YEUX : eyeliner feutre Dior On Stage Liner 296 Mat Denim, pinceau n°22 Mascara Dior Show Pump ‘N’ Volume 090 Black LEVRES : huile à lèvres Dior Addict Lip Glow Oil 030 Bronze Glow ONGLES : vernis Dior 633 Bayadère

Boucle d’oreille en diamants et or jaune Move Uno Chaine », collier en diamants et or rose « Sautoir Lucky Move Turquoise », collier avec un œil en diamants et or blanc « Sautoir Lucky Eye Pavé », bracelet en diamants et or jaune « Baby Move », Messika Paris. Gilet fluffy avec fermeture à logo, Savage x Fenty.

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Bague en diamants et or jaune « Glam’Azone Double Pavé », bague en diamants et or jaune « Move Uno Pampille Pavé », bracelet My Move jaune fluo, bracelet 'My Move' orange fluo, Messika Paris.

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Collier en diamants et or jaune « Choker Move Uno Pampille Pavé », Messika Paris.

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ÉQUIPE DE PRODUCTION Directrice artistique : Iris Rombouts. Make-up & coiffure : Kim Theylaert pour Dior Beauty. Modèle : Odile @ Dominique Models.

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Bracelet en diamants et or jaune « Jonc Flex Move Uno Pavé », bague en diamants et or jaune « Move Uno Pampille Pavé », collier en diamants et or jaune « Choker Move Uno Multi », bracelet My Move en or blanc et cuir jaune vénitien, Messika Paris. Maillot de bain une pièce à pois, Marina Rinaldi.

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Texte Marie-Noëlle Vekemans Photos Justin Paquay

LE YOGA DU VISAGE

C’est assurément LA tendance beauté dont on parle le plus ces dernières années. Mais d’où vient cette discipline ? À qui s’adresse-t-elle ? Comment se pratique-t-elle ? Quels sont ses bénéfices ? On fait le tour de la question avec Sylvie Lefranc, spécialiste du yoga du visage.

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chercher à leur redonner du tonus pour qu’ils exercent correctement leur rôle de soutien du visage afin de compenser les évolutions éventuellement préjudiciables à l’esthétique. »

Un rituel de beauté complémentaire

ne chose est sûre, Sylvie Lefranc maîtrise son sujet puisque, outre le fait qu’elle paraît 10 ans de moins que son âge, elle a écrit déjà trois livres (aux éditions LeDuc) consacrés à l’automassage dont le premier – sobrement intitulé « Yoga du visage » – est devenu un best-seller durant le premier confinement. Elle a formé plus de 200 personnes ces deux dernières années. Et c’est aussi elle qui imagine les protocoles d’application des soins Kenzoki, marque de cosmétiques qui s’inspire des rituels de beauté japonais et propose des soins aux textures innovantes et addictives – notamment grâce à un parfumage délicat et une sensorialité poussée – conçues pour s’accorder avec des gestuelles de massage facial. Parce qu’on le sait désormais, la manière dont un cosmétique est appliqué a aussi toute son importance. Sans être indispensable à l’obtention de résultats probants, le massage procure une détente supplémentaire qui renforce les bienfaits du produit. Et c’est précisément là tout l’intérêt du yoga du visage.

La pratique combine une approche esthétique, mais elle permet aussi d’atteindre un objectif de bien-être physique et émotionnel. Le Graal en somme.

Entre tradition et modernité Il est difficile de retracer avec précision l’origine du yoga du visage. D’y accoler un lieu et une date de création. « On en retrouve des traces dans beaucoup de cultures traditionnelles, notamment asiatiques. Certaines gestuelles d’automassage comme le kobido dans la culture japonaise y font écho, mais aussi en médecine chinoise à travers la circulation d’énergies.

Il y a un ancrage ancestral évident, mais qui a été adapté avec beaucoup de bon sens en une discipline capable de répondre aux enjeux et aux besoins de notre époque. C’est à la fois très ancien et très nouveau. » Au-delà de ses vertus esthétiques, c’est toute la philosophie qui entoure cette discipline qui mérite que l’on s’y intéresse. « Aujourd’hui, l’image est très importante et de plus en plus de personnes sont désarmées face au processus de vieillissement. Il y a quelques décennies, on se voyait vieillir vers 40-45 ans. Désormais, dès 20 ans, les jeunes commencent à se préoccuper de leur visage. » L’un des objectifs du yoga facial, en tant que discipline holistique, est d’accompagner le corps, mais aussi l’esprit à traverser les âges le mieux possible. Pour y parvenir, il faut apprendre à s’accorder du temps, à se reconnecter à son corps, à aimer en prendre soin et cela commence par une meilleure compréhension du visage, des muscles qui le composent et de la manière dont ceux-ci bougent et évoluent. « Le visage se compose d’une cinquantaine de muscles, dont vingt principaux. Parmi eux, il faut identifier les hypertoniques, hautement sollicités et contractés en permanence et qui, dans leur évolution, vont provoquer soit des rides d’expression, soit tirer les traits du visage vers le bas. Le travail consistera à les détendre, les étirer, les lisser et leur apprendre à être moins tendus. Au contraire des muscles hypotoniques qui eux ne travaillent pas assez, comme ceux des paupières supérieures ou les grands zygomatiques. Tous ces muscles du milieu du visage qui sont des muscles releveurs, on va

Le yoga du visage se positionne donc comme un complément beauté à l’utilisation de cosmétiques. « Même si la pratique permet d’oxygéner la peau, de la lubrifier et de favoriser la circulation sanguine et lymphatique, le massage facial n’est pas capable de se substituer aux cosmétiques et à leurs pouvoirs. Il n’a pas d’action protectrice, nutritive ou hydratante.

En revanche, l’ajouter à une routine quotidienne est un vrai plus qui va booster les effets des soins puisque, par les mouvements de lissage et de pression, c’est le muscle, la couche la plus profonde au niveau de l’hypoderme, qui va être stimulé. » Chaque geste est conscient et possède une intention, celle de corriger les rides d’expression, mais sans supprimer les mécanismes par lesquels elles apparaissent.

L’idée est d’agir avec précision pour recréer du volume musculaire et retendre la peau là où c’est nécessaire. « Chaque visage est unique et ne marquera pas le temps qui passe de la même manière qu’un autre. » D’où l’intérêt d’adopter une méthode anti-âge modulable et évolutive. Il est aussi primordial d’accorder une attention toute particulière à la peau et non uniquement aux muscles qui la soutiennent. « La gestuelle doit aussi s’adapter à l’âge, car plus on avance dans le temps moins la peau est élastique. De ce fait, les routines pendant lesquelles on tire sur la peau, et qui peuvent être parfaites sur des peaux jeunes, ne sont pas adaptées aux femmes qui entrent dans la ménopause. » On sait aussi que les peaux asiatiques ou noires sont plus épaisses que les peaux occidentales. Il faut adapter le massage à la densité des fibres de collagène et de l’épaisseur du derme.« Il existe aussi beaucoup d’exercices en intrabuccal qui permettent de venir travailler sur les muscles profonds de l’intérieur du visage sans fragiliser la peau. » Autre point d’attention, l’état

« LE VISAGE SE COMPOSE D’UNE CINQUANTAINE DE MUSCLES, DONT VINGT PRINCIPAUX »

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émotionnel. Les muscles du visage ont cette particularité incroyable par rapport aux muscles du corps d’être des muscles d’émotion. « Pour les travailler en profondeur, il faut aussi aborder l’émotion via plusieurs outils comme le souffle, qui est une manière extrêmement efficace de calmer, de dynamiser, de favoriser la circulation des fluides dans le corps et de vraiment changer l’état émotionnel de la personne. » Dernier focus, le terrain énergétique, le Qi, qui tient d’ailleurs une grande place dans les routines Kenzoki. En effet, le visage est également une zone énergétique incroyable dans laquelle passent six méridiens essentiels, dont le contour des yeux qui est le point de départ des méridiens de l’estomac, de la vésicule biliaire et de la vessie. « Cette circulation d’énergie dans le visage peut avoir un impact sur le bon fonctionnement des organes vitaux qui en retour vont agir sur le processus de vieillissement. On fait le lien entre rate/estomac et le tonus musculaire, foie/vésicule biliaire et les rides d’expression, reins/vessie et la vitesse de vieillissement. Au travers de cette circulation d’énergies, on va aussi contribuer à booster les ressources internes du corps pour lui permettre de vieillir harmonieusement. »

Prévention et correction Quand commencer ? Au plus tôt au mieux, tout simplement. « Si on intervient sur les signes du vieillissement quand on est jeune, on va tout à fait pouvoir prévenir leur apparition. C’est l’idéal et, à cet âge-là, le rythme de pratique n’est pas intense et, cela permet d’apprendre à découvrir et à aimer son visage. »

Si on débute lorsque les rides et le relâchement sont installés, une phase d’attaque sera nécessaire pour obtenir des résultats probants. L’objectif est de corriger et une pratique quotidienne est alors nécessaire. Vient ensuite l’entretien des bénéfices dans le temps.

L’un des points forts de la discipline est qu’elle convient à tous et à toutes puisque les hommes et les femmes ont exactement la même structure osseuse et musculaire au niveau du visage. La différence principale tient dans l’épaisseur de la peau. Le yoga peut se pratiquer tant lors de la routine beauté du matin que du soir. « Certains exercices sont très toniques et mobilisent intensément les muscles, on est vraiment dans une pratique de gymnastique faciale qui correspond plus à l’énergie du matin alors que d’autres gestuelles sont plus apaisantes, comme le drainage lymphatique, les acupressions, les lissages qui apportent une libération des tensions propices à la détente et l’endormissement. » Quant à la durée idéale d’une séance de yoga, elle est variable, mais seul un critère compte : « Quelques minutes peuvent être amplement suffisantes, mais ce qui compte vraiment, c’est de prendre le temps de se centrer et d’être présent. Si on passe son roller sur son visage pendant 45 minutes, mais en regardant un film d’horreur qui provoque beaucoup d’émotions de crispation, cela sera bien moins efficace que si on ne le fait que cinq minutes, mais en étant détendue et déterminée à prendre soin de soi. Ce moment de centrage est important. » Le plus compliqué va être d’installer des bénéfices durables, de rééduquer les muscles. C’est la part la plus longue du travail : apprendre à moins contracter certains muscles. Cela demande quelques semaines voire quelques mois de pratique. Sur la tonification, tout va dépendre de la capacité du visage à faire du muscle. On n’est pas tous égaux sur ce terrain. Un régime alimentaire protéiné est conseillé. Et puis la régularité de la pratique, qui est la véritable clé de la réussite.

Des outils et des doigts

Les mains, et plus précisément les doigts, sont l’outil le mieux adapté à la pratique du yoga du visage. Avec comme gros avantage qu’ils sont les points d’arrivée et de départ de six méridiens : cœur, poumon intestin grêle, gros intestin, maître-cœur et triple réchauffeur en lien direct avec l’éclat de la peau, la circulation sanguine et lymphatique. « C’est vrai qu’il existe beaucoup d’instruments de massage facial sur le marché. Ils sont ludiques et très bien faits. Je pense notamment aux rollers, aux mushrooms, aux gua sha, aux cryo sticks. Pour celles et ceux qui débutent et qui ne sont pas à l’aise avec leurs En cas d’injections de Botox ou d’acide hyaluronique, il est important de demander mains, le roller peut être un l’avis d’un·e médecin spécialiste et d’attendre un détail de quinze jours minimum avant super instrument de démarde masser le visage pour éviter de déplacer le produit. Lorsque l’injection perd de son rage, car par sa forme ronde efficacité, des rituels d’automassage ayant pour but de lifter et de repulper peuvent qui roule, il n’y a pas de risque permettre de retarder la prochaine injection. d’endommager la peau. C’est excellent pour le drainage,

CONTRE-INDICATIONS

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#GREATHAIRANYWHERE Envie d’avoir les cheveux bien coiffés, n’importe où et n’importe quand ? BaByliss vous offre la solution avec sa nouvelle Collection 9000 sans fil composée d’un fer à lisser, d’un fer à onduler, d’un fer à boucler et d’une brosse chauffante.

LISSER EN TOUTE LIBERTÉ Le lisseur sans fil BaByliss 9000 vous garantit un lissage parfait et des cheveux brillants. Issu d’une technologie de pointe, il est alimenté par une batterie lithium-ion plus performante que la moyenne et offre une autonomie d’environ 30 minutes. Ses plaques en céramique chauffent en un clin d’œil et offrent une glisse exceptionnelle.

CONSEIL : pour des cheveux lisses et soyeux, procédez section par section. Commencez le lissage à basse température (160°) et faites glisser les plaques en douceur le long des cheveux. Super easy !

LOOK BOUCLÉ OU EFFET WAVY Cet été, les cheveux wavy sont de nouveau tendance. L’occasion idéale pour tester le fer à onduler sans fil BaByliss 9000. Il est doté d’un revêtement en céramique et d’une autonomie de 40 minutes. Vous préférez des boucles plus glamour ? Le fer à boucler BaByliss 9000 est l’outil idéal à glisser dans votre sac. La chaleur est répartie sur l’ensemble du cylindre pour un rendu homogène sur toute la boucle, même à basse température. Tout comme le fer à onduler, son autonomie est de 40 minutes et facile d’utilisation, il est fourni avec un étui de voyage, un tapis thermo résistant et un gant de protection.

CONSEIL : les appareils disposent de trois niveaux de température. Il est préférable de commencer par la plus basse (160°C). Pour un résultat parfait, enroulez la mèche autour du fer et tenez la position 7 à 10 secondes.

UN BRUSHING INSPI 90’S Envie de recréer un brushing inspiré des années 90 ? La brosse chauffante BaByliss 9000 est votre allié parfait. Cette brosse peut également être utilisée à la maison ou en déplacement pour un brushing volumineux ou des ondulations légères.

CONSEIL : divisez vos cheveux en petites sections, enroulez une mèche de cheveux, tenez quelques secondes et répétez ce mouvement sur le reste de vos cheveux.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC BABYLISS. BABYLISS.COM

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on peut jouer avec la température, le froid pour tonifier, le chaud pour détendre, c’est facile et instinctif. Le gua sha, par contre, me semble plus dangereux s’il est mal utilisé, car il s’agit d’une pierre plate, très dure, et venir tirer sur la peau avec trop de force risque de produire l’effet inverse à celui souhaité et venir distendre la peau. Il faut y aller avec douceur et suivant une gestuelle précise et adaptée. Certains outils demandent de réelles connaissances pour être utilisés de façon adéquate. » Attention donc aux tutoriels et conseils qui pullulent sur internet, mais qui émanent de personnes lambda sans réelles aptitudes sur le sujet.

Des bienfaits esthétiques, mais pas que « Il ne faut pas souffrir pour être belle, c’est faux puisque les muscles du visage vont réagir aux émotions négatives en tirant les muscles vers le bas ou l’intérieur. Ce sont les émotions positives qui vont ouvrir et lifter. D’où l’importance de cultiver la joie. » Masser certains muscles tels que le masséter va considérablement alléger la pression ressentie dans le visage et apporter un réel soulagement aux personnes souffrant de migraines ou de maux d’oreilles. Un lien très net aurait d’ailleurs été établi entre un problème de mâchoires serrées et des troubles de la digestion. Les points d’acupression présents sur le visage permettent de toucher tous les organes des sens : le méridien de l’estomac passe par la vue, l’odorat le goût et l’ouïe. L’autre bénéfice moins direct est que plus on prend soin de son visage, plus on le masse, plus on apprend à l’aimer. « L’un des buts du yoga du visage est aussi d’améliorer l’estime de soi et de s’affranchir de standards de beauté extérieurs. Chaque âge a sa beauté. Ce qui est important c’est de cultiver l’unicité de son visage. C’est devenu tellement rare que quelqu’un se regarde dans le miroir et se trouve beau. Il faut changer ça. Il faut aimer le moment que l’on passe avec soi. » Car se sentir bien dans son corps est probablement le plus puissant des secrets de beauté.

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« QUELQUES MINUTES PEUVENT ÊTRE AMPLEMENT SUFFISANTES, MAIS CE QUI COMPTE VRAIMENT, C’EST DE PRENDRE LE TEMPS DE SE CENTRER ET D’ÊTRE PRÉSENT »

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L’idéal est d’inclure des gestuelles de yoga du visage à sa routine de soins. Les mouvements de massage et de lissage peuvent se faire à l’aide d’un lait démaquillant, d’une crème de soin ou même d’un masque. Il est important que la peau ait été correctement nourrie auparavant alors que les points d’acupression peuvent se réaliser sur peau sèche ou avec une pointe de tonique ou de sérum.

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1 Un sérum à la texture fluide et légère qui offre un cocktail de vitamines à la peau. Skin Perfecto sérum éclat multivitaminé, Givenchy, 30 ml, 75 € 2 Une lotion hydratante effet peeling à la texture aqueuse rafraîchissante. Skin Perfecto lotion préparatrice éclat, Givenchy, 200 ml, 45 € 3 Une lotion à la texture gel qui glisse sur la peau et au parfum relaxant qui booste le confort et l'hydratation. Lotion fondante rafraîchissante, Kenzoki, 200 ml, 32,50 € 4 Un soin anti-âge à la texture onctueuse idéale pour les massages lissants. Crème velours nouvelle peau, Kenzoki, 5O ml, 80,50 € 5 Un masque à la texture aérienne inédite et réconfortante à laisser poser toute la nuit. Masque nuit de rêve réparatrice, Kenzoki, 75 ml, 90,50 €.

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RETRAITES ET RANDONNÉES WELLNESS À IBIZA Oubliez le couple Guetta et les plages bondées : rien n’appelle plus au bien-être que le doux climat d’Ibiza et les retraites wellness organisées par l’un des plus célèbres hôtels de l’île, le Nobu Hotel Ibiza Bay.

Situé au sud-est de l’île, Le Nobu Hotel Ibiza Bay jouit d’un emplacement idéal sur les rives de la baie de Talamanca. Outre son somptueux design minimaliste d’inspiration japonaise, le complexe compte des installations au service d’une expérience inoubliable. La nouveauté ? Un fabuleux rooftop. Délicieux cocktails, ambiance peace & fun et déconnexion totale au programme.

RETRAITES WELLNESS ET EXCURSIONS PÉDESTRES Mais depuis peu, le Nobu Hotel se démarque surtout par son offre de retraites et randonnées en dehors des sentiers battus. En septembre et en octobre, quand le climat est agréable, le complexe propose des expériences de trois jours axées sur le « mindfulness ».

La retraire comprend des randonnées quotidiennes qui mènent à des destinations inconnues et époustouflantes, l’hébergement pour trois nuits et des consultations privées avec des spécialistes du bien-être et de la nutrition. Vous profiterez aussi du petit-déjeuner au Chambao, un chiringuito décontracté situé en bord de mer, et d’un dîner Omakase au fameux Nobu Restaurant. Pour redonner de l’énergie aux muscles fatigués, le forfait inclut également un massage holistique zen et un massage des pieds relaxant. D’autres activités gratuites comme des sessions de yoga énergisant au lever du soleil, de la méditation, des séances de guérison par le son, des soins et traitements spa viennent compléter ce package de rêve. Un moment ressourçant où l’on profite des bienfaits thérapeutiques offerts par la nature, l’activité physique et les bonnes vibrations de l’île.

Holistic hikes retreats by Nobu Ibiza Bay, du 20 au 23 septembre 2022 ou du 11 au 14 octobre 2022.

3 nuits à partir de 1930 € par personne. Infos et réservation sur www.nobuhotelibizabay.com

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC NOBU HOTEL IBIZA BAY. WWW.NOBUHOTELIBIZABAY.COM

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EN PRATIQUE Quelques exercices simples et rapides à intégrer à sa routine quotidienne pour dessiner les contours du visage et limiter le double menton, atténuer les rides du front et la fameuse ride du Lion ou encore limiter les ridules du contour de la bouche et repulper les lèvres naturellement.

L’OVALE DU VISAGE

LES LÈVRES PULPEUSES

Pour fluidifier la lymphe et booster la tonicité de la peau, positionnez la main à plat, paume vers le bas et réalisez de petits mais rapides tapotements à l’aide des doigts sous le menton en passant d’un côté à l’autre du visage.

1 Bouche fermée, enroulez les lèvres autour des dents et souriez avec les commissures.

Positionnez les doigts sur les côtés de la bouche pour ne pas créer de plis.

2 Avec le pouce et l’index, réalisez une pince qui va attraper les lèvres simultanément et déplacez les doigts d’une commissure à l’autre.

LES RIDES DU FRONT ET RIDE DU LION 1 Mains à plat, paumes vers le front, réalisez des mouvements lents de lissage partant des sourcils et remontant jusqu’à à la racine des cheveux. 2 Avec une main, maintenez la peau tendue en exerçant une pression sur la racine des cheveux. Avec la tranche de l’index de l’autre main, exercez un mouvement rapide de va-et-vient vertical. 3 Mains jointes et doigts entrelacés, exercez une pression des paumes sur les tempes et levez les yeux au ciel tout en maintenant la position.

Remerciements au Pillows City Hotel Brussels Centre pour son accueil, 15/23 rue des Paroissiens, +32 (0)22 74 08 10, brusselscentre@ pillowshotels.com www.sylvielefranc.fr kenzoparfums.com

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HAIRDIS

LES INDISPENSABLES DE L’ÉTÉ Soleil, chapeau de paille, mer et piscine : la saison des plaisirs est lancée, et avec elle celle des cheveux agressés par les UV, le sel marin et le chlore. La solution : composer une routine estivale pro idéale chez Hairdis, en boutique ou en ligne. Notre sélection des incontournables.

1 Protéger les cheveux avant l’exposition…

4 Réparer pointes et longueurs…

C’est la mission du spray protecteur Sun de Wella Professionals.

Une brume protectrice bi-phase qui protège les cheveux fins à normaux contre les UV et les hydrate grâce à un complexe riche en vitamines.

Grâce au sérum restructurant de Fanola. Enrichi en aloe vera et huile de lin, il répare les pointes et sublime les cheveux permanentés, bouclés ou texturés.

2 Renforcer, hydrater et protéger

Avec la crème Sun Protect coco de Schwarzkopf Professional. Une crème fluide et légère à l’huile de noix de coco pressée à froid et au beurre de karité pour nourrir, protéger et démêler tous les types de cheveux tout en les rendant brillants et plus faciles à coiffer.

Ce ne sont que 3 des 10 effets du traitement Uniq One. Un produit qui, à lui seul, répare cheveux secs et abimés, renforce et réduit la casse, soigne et démêle, contrôle les frisottis, hydrate instantanément, agit comme une protection thermique, booste la brillance et protège la couleur, offre douceur & souplesse, aide à prévenir les fourches et rafraîchit le coiffage. Disponible en 4 parfums différents, ce petit format de 150 ml possède les 10 bienfaits dont les cheveux ont besoin.

3 Nourrir en profondeur En appliquant la Gamme Absolut Repair de L’Oréal Professionnel.

L’association du quinoa doré et de la protéine, réduit les dommages à la surface des cheveux de 77% et apporte 7x plus de brillance tout en offrant un toucher léger.

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5 Régénérer les cheveux affaiblis par le soleil…

6 Se brosser les cheveux tout en douceur et efficacité… À l’aide de la Brosse TheKnotDr.®ProMini, la version de poche de la très populaire The PRO. Disponible dans son étui aux couleurs vives et assorties, elle est accompagnée d’un peigne de finition.

Compacte et pratique, elle permet un démêlage respectueux où et quand on le veut !

7 Ré-hydrater et adoucir Avec la gamme All Soft de Redken enrichie en huile d’Argan qui soigne 15x plus, réhydrate et augmente la maniabilité, la douceur et la brillance du cheveu.

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Texte Kaira Van Wijk

C’EST UN DÉFI DE S’AIMER SOI-MÊME »

KIM ERICH

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On a parlé lumière, anxiété et chats avec l’ancienne mannequin Romy de Vries, devenue influenceuse par hasard, grâce à son compte Instagram @softglowskincare. Aujourd’hui, elle est responsable du développement des produits pour la marque de beauté Routinely.

À PROPOS... DE LA SANTÉ MENTALE « Il y a quelques années, j’ai fait un burn-out. Mannequin depuis l’âge de 17 ans, j’ai progressivement perdu le contact avec mon corps.

C’était comme si, constamment loué à d’autres, il ne m’appartenait plus. Le point de rupture est survenu lorsqu’une marque bien connue, pour laquelle je posais chaque semaine, a fait faillite et ne m’a pas rémunérée pour six mois de travail. Ça a été un choc. D’autant plus que mon agence ne m’a pas protégée. » « C’est la première fois que j’ai pris la mesure du conflit d’intérêts qui existe dans de nombreuses agences. Je me suis aperçue que les mannequins ne sont pas toujours considéré·e·s comme des êtres humains aux yeux de leurs agents. Ça a été une prise de conscience difficile, à laquelle j’ai dû faire face seule. Ma première crise de panique remonte à cette époque. Dans la période qui a suivi, je n’ai fait que dormir, au point que mes ami·e·s devaient faire les courses à ma place. Finalement, j’ai décelé une lueur d’espoir dans ma routine de soins, un premier pas pour m’occuper de moi à nouveau. Tout ce stress avait mis ma peau à rude épreuve : j’ai souffert de rosacée et d’acné. J’ai finalement réussi à guérir ma barrière cutanée. Et grâce à une thérapie et à mon entourage, j’ai également beaucoup progressé sur le plan mental. »

... DE LA FASCINATION POUR LES SOINS DE LA PEAU « Au cours de mes recherches, je suis tombée sur pas mal d’informations contradictoires et erronées sur les soins de la peau. Par exemple, il ne faut pas croire que les soins naturels sont par définition meilleurs, car ils peuvent être gorgés d’allergènes et d’huiles essentielles potentiellement irritantes. Ou que l’alcool est nocif, car tout dépend du pourcentage et de la formule. Mes recherches ont donné naissance au compte Instagram SoftGlowSkincare. J’ai suivi des dermatologues et des scientifiques, et consulté des articles. J’ai alors été approchée par le cofondateur de Routinely, une start-up spécialisée dans les soins de la peau. Nous partagions les mêmes valeurs : les soins doivent être durables et efficaces. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de travailler pour eux. En laboratoire, aux côtés des scientifiques, j’ai participé à l’élaboration des formules. Ce sont eux qui conçoivent les produits, et je leur donne un feed-back. »

... DE LA ROUTINE BEAUTÉ « Je commence ma routine matinale avec un nettoyant à l’huile Routinely, ou parfois Krien Skincare, puis j’utilise un tonique de la marque coréenne Klairs. J’applique ensuite le sérum à l’acide azélaïque contre les boutons, que j’alterne avec le sérum apaisant à l’extrait de cinq plantes et le sérum au bakuchiol Routinely. Ensuite, j’applique le lait de traitement transformateur de la peau au CBD Paula’s Choice et comme soin de jour, j’ai recours à la crème réparatrice extrême Bonajour. Je n’oublie jamais d’appliquer une protection solaire : Suntique I’m Pure Cica pour le contour l’œil et Be Plain Clean Ocean Sunscreen sur le visage. Le soir, j’ajoute d’autres

traitements, comme A-Game Retinal 0,1% de Geek & Gorgeous. Il m’arrive aussi d’utiliser des ingrédients actifs comme la niacinamide et la vitamine C. »

... DES PEURS « Depuis ma crise de panique, je suis davantage sujette à l’anxiété. Sur mon profil Spotify, je partage des playlists antistress que j’écoute de manière préventive. La musique m’apaise. Je sors aussi me promener au réveil. Dans le podcast Human LAB, j’ai entendu parler du Forward Ambulation, qui préconise qu’on marche au saut du lit, ce qui génère un flux optique (les mouvements de l’environnement sont enregistrés par nos yeux, NDLR). L’objectif : trouver l’équilibre parfait entre vigilance et calme pour atteindre l’hyperfocalisation et augmenter sa productivité. Ça fonctionne bien pour moi. Au lieu du café, je me prépare une boisson chaude à base de lait d’avoine et d’adaptogènes comme le gingembre, le cacao brut, le ginseng et l’ashwagandha (racine ou feuilles de cerisier d’hiver, NDLR) ou le guarana. »

... DE LA LUMIÈRE ET DU BIEN-ÊTRE « La lumière détermine mon niveau d’énergie. Dans ma salle de bains, j’ai une lampe circulaire que je règle sur le bleu le matin pour me réveiller. Chez moi, j’ai installé la gamme d’éclairage intelligent Philips Hue, qui permet de régler une lumière chaude ou froide.

J’ai même choisi mon appartement pour sa situation plein sud. Le soleil joue favorablement sur mon humeur. Depuis un an et demi, j’ai deux chats, des British Shorthair, Teddy et Nacho. Ils m’empêchent de gamberger, car ils savent toujours comment me distraire. Le soir, j’aime prendre un bon bain avec un mélange maison d’huiles essentielles que je fais brûler. »

... DE L’IMAGE DU CORPS « Ma vision de la beauté a énormément changé. Ça fait trois ans que j’ai arrêté le mannequinat. Il y avait peu de diversité à l’époque, et si vous voulez mon avis, ça n’a pas beaucoup changé. Aujourd’hui, je parlerais plutôt de tokénisme. Comme beaucoup de mannequins, j’ai souffert d’un trouble alimentaire après avoir été étiquetée trop grosse alors que j’étais déjà en sous-poids. En y repensant, je trouve ça même pervers : utiliser le corps d’un enfant pour s’adresser à une femme adulte. Certains mannequins sont naturellement très minces, mais en réalité, ce n’est qu’un infime pourcentage. Or la beauté, pour moi, consiste à s’aimer et à exprimer cet amour de soi de façon personnelle. C’est un sacré défi de s’aimer soi-même. Tout le monde a une opinion sur notre corps. J’ai déjà pensé à créer un syndicat ou un safe space pour les mannequins, mais ça demande beaucoup d’énergie, et je n’y crois pas trop en fait. Le système est bâti sur l’exploitation, et peu de secteurs sont aussi peu transparents que le mannequinat. En réalité, je ne trouverais pas ça inintéressant de recommencer à travailler comme mannequin. Mais alors à un poids sain et en m’acceptant pleinement telle que je suis. » magazine ELLE 129

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Textes Marie-Noëlle Vekemans

LA REINE DES FLEURS La rose est une des matières premières les plus utilisées en parfumerie. Il en existe de nombreuses variétés, mais une seule est la préférée des parfumeurs : la rose Centifolia.

Croisement entre la rosa Gallica et la rosa Moschata, la rose Centifolia est baptisée la rose de mai, car elle ne fleurit qu’à cette période précise de l’année. Cultivée à Grasse, son essence est beaucoup plus fine et délicate que celle produite dans d’autres pays.

Au printemps, les roses fleurissent par milliers sur les hauteurs grassoises. Perlées de fraîcheur, éclatantes de couleur, elles ne sont jamais plus belles qu’au petit matin. Les femmes s’activent dans les champs, le soleil à peine levé. La récolte est généreuse ; vite cueillies, vite emportées, les roses vont être transformées en une précieuse eau de rose Centifolia. Les femmes font vite : de l’eau, quelques gestes experts, un alambic pour distiller les fleurs et obtenir une eau florale de rose de mai grassoise dont les faibles quantités obtenues la rendent précieuse. Il faut, en effet, jusqu’à 1 kg de roses Centifolia suivant les récoltes pour faire un seul litre d’eau de rose. Il fut un temps où les femmes la partageaient entre elles avec parcimonie, la réservant à leur usage personnel.

La plus précieuse des eaux florales Aujourd’hui, pour la toute première fois, Dior choisit de distiller la totalité de la récolte des roses de mai du Domaine de Manon pour en recueillir l’eau de rose. Un pari fou de rareté pour offrir à Miss Dior, l’une de ses fragrances star, la plus précieuse des eaux florales. Unique en son genre, Miss Dior Rose Essence s’annonce ainsi comme un parfum millésimé, doté de nuances florales fines et changeantes qui viendront refléter les particularités de chaque récolte, année après année.

Un trésor de naturalité Miss Dior Rose Essence s’habille également de notes vertes et vives, de muscs réconfortants réhaussés de notes rosées et d’une pointe piquante de géranium. Ronde, liante et douce, l’eau de rose rafraîchit et se marie harmonieusement avec un fond tapissé de notes de Vétiver, de Patchouli et d’une note de Gaiac puissant.

C’est une composition empreinte de naturalité, qui s’offre le luxe de baisser le taux d’alcool habituel d’un parfum tout en restant intense et tenace.

Rien ne se perd, tout s’utilise dans la récolte 2021 des roses de mai Centifolia du Domaine de Manon. Fait de papier recyclé et de cellulose de pétales de rose produits à partir des restes de fleurs, l’étui de Miss Dior Rose Essence annonce la couleur. Ses roses sont utilisées dans un cercle vertueux parfait où rien ne se perd, de la dernière goutte distillée jusqu’au dernier pétale tombé... Avec une même volonté responsable, le verre de son flacon est recyclé à 25 %, affiné à l’extrême et affiche son iconique pied-de-poule. Il est calé dans un écrin fait à partir de matières 100 % végétales, issu de fibres de bambou et de bagasse. Véritable signature, le nœud qui enlace son col est un rappel des sacs en jute naturelle qui servent aux récoltes. Histoire de boucler la boucle, du premier pétale à la dernière goutte.

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Des roses responsables

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LE MASSAGE INTRABUCCAL

Ce massage non douloureux, mais pas spécialement agréable, offre des résultats anti-âge visibles dès la première séance. « Il s’agit d’une nouvelle approche dont on entend encore très peu parler », explique Sarah Vandendriessche, facialiste et fondatrice de l’eshop Green Beauty Corner. « Cette méthode offre une réponse anti-âge efficace et non invasive. On va réellement pouvoir lifter le visage, lutter contre l’affaissement global, repulper les sillons naso-géniens et travailler de façon plus globale sur toute la partie inférieure du visage. » Mais pourquoi via l’intérieur de la bouche ?

Tout simplement car les différents muscles du visage se superposent. L’accès aux muscles situés en dessous est plus facile par la bouche et le massage plus efficace.

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« Je commence toujours par un massage complet de tout le visage.

Chaque muscle va être travaillé pour éliminer au maximum les tensions faciales et pour terminer, je passe au massage intrabuccal », précise l’experte. La facialiste enfile une paire de gants sur lesquels elle vaporise un peu de solution buccale désinfectante. «La bouche est légèrement entrouverte. Je glisse un doigt à l’intérieur et les autres doigts de la main restent à l’extérieur ce qui permet de réaliser un double massage en même temps. » Il existe des contre-indications pour les personnes portant un appareil dentaire, souffrant d’aphtes, d’une inflammation ou maladie contagieuse au niveau de la bouche. Il n’est pas possible non plus de traiter celles souffrant d’un cancer, car ce type de massage active la circulation sanguine et lymphatique surtout, ce qui risque de propager la maladie. Le massage facial n’est pas conseillé chez les personnes ayant eu recours récemment à des injections de Botox ou d’acide hyaluronique. « Il faut attendre minimum un mois pour éviter de déplacer le produit », prévient la facialiste. Néanmoins, le massage facial et intrabuccal est tout à fait compatible avec un traitement par injections. L’effet lifting du massage va permettre d’espacer la fréquence des injections. Il est cependant toujours préférable de demander l’avis à un·e chirurgien·ne esthétique ou dermatologue. www.sarah-v.com - 150 € les 80 minutes - 0471 76 76 41 53 rue du Château, 1480 Tubize.

Cet outil de massage deux en un inspiré d’une technique ancestrale chinoise contribue à sculpter et apporter un effet lifting des contours du visage. Le massage du roller favorise le drainage lymphatique et décongestionne les traits, tout en procurant un pur moment de relaxation. Les deux bords incurvés du Gua Sha s’ajustent aux contours du visage et offrent un massage précis qui améliore la circulation sanguine et l’élasticité de la peau, tout en apaisant les tensions musculaires et en estompant les rides.

La ligne de maquillage Les Beiges de Chanel est connue pour ses produits aux textures ludiques, légères et modulables qui permettent d’obtenir un teint bonne mine ultra-naturel sans effort. Pour cet été, deux nouveautés viennent compléter la collection : la Touche de Teint, un correcteur multiusage au résultat naturel

Roller Resculptant Éclair, Clarins, 49,50 €

qui libère ses pigments une fois émulsionné et l’Eau de Blush, un blush innovant qui s’applique au doigt et rosit les joues subtilement. Addiction garantie !

62 €, Touche de Teint, disponible en 16 teintes & Eau de Blush, disponible en 6 teintes, 52 €

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HISTOIRE D’AMOUR À L’ITALIENNE Il était une fois forte_forte et Acqua di Parma.

C’est sur les côtes de la Méditerranée que s’est produite la rencontre entre la marque de mode au charme onirique, qui confectionne des vêtements intemporels, et l’élégante maison de parfums qui symbolise à elle seule depuis plus de 100 ans déjà tout le raffinement de l’art de vivre italien. Ce qui créa l’étincelle ? Une passion commune pour l’artisanat et la culture du made in Italy, un amour pour les atmosphères typiques des paysages italiens, pour une beauté pure et spontanée. Deux histoires qui s’unissent pour célébrer l’une des fragrances les plus appréciées d’Aqua di Parma : Mirto di Panarea.

Un kaléidoscope d’émotions La collection capsule « forte_forte loves Acqua di Parma » a tiré son inspiration de l’atmosphère vive et rayonnante de Panarea.

Des rues fleuries de cette antique île éolienne, où le soleil reflète sa lumière sur les pierres blanches des maisons et sur le bleu de la mer. Un imaginaire que l’on retrouve dans le dessin empreint de magie, créé par forte_ forte. Papillons et libellules entrouvrent leurs ailes colorées, et s’envolent dans cet esprit de liberté et de renaissance qui se reflète dans un kaléidoscope de fleurs tout juste ouvertes.

Les tonalités du jaune Parme alternent avec le violet des baies de myrte, fruit symbole d’une île suspendue dans le temps, sur un fond vert turquoise aux reflets nacrés.

« L’ENTENTE A ÉTÉ IMMÉDIATE ET NATURELLE. FORTE_FORTE LOVES ACQUA DI PARMA EST NÉ DE LA VOLONTÉ COMMUNE DE PARTAGER LA JOIE D’UN RETOUR À LA VIE ET À LA LIBERTÉ, EN SYMBIOSE AVEC LA NATURE VIBRANTE DE LA MÉDITERRANÉE ITALIENNE »

Un mariage olfactif réussi Cœur de la collection, la fragrance Mirto di Panarea dans son format inédit de 100 ml. La chaleur aromatique du myrte se marie au basilic, avec des notes vivifiantes de citron et de bergamote de Calabre. Au cœur, des accents de brise marine s’associent à la rose et au jasmin. Et enfin une touche finale pleine d’intensité, avec le genévrier et le lentisque se mêlant à l’ambre et au bois de cèdre. Le meilleur de l’Italie dans un flacon, à portée de main.

Outre la fragrance, forte_forte loves Acqua di Parma propose également le Discovery Set avec les trois parfums Mirto di Panarea, Arancia di Capri et Fico di Amalfi, en flacons de 12 ml. Ce coffret, qui arbore le dessin créé par forte_forte, invite à découvrir les essences authentiques de la Méditerranée italienne. Et pour profiter pleinement aussi chez soi de ce réveil de la nature méditerranéenne, la bougie parfumée Mirto di Panarea devient un objet design à part entière, avec son verre arborant un véritable caléidoscope de fleurs et papillons que l’on retrouve également sur l’emballage extérieur. Les produits sont disponibles dans les boutiques forte_forte et Acqua di parma ainsi que sur leurs e-shops.

Réalisé dans un papier iridescent, le packaging, comme un vêtement forte_forte, surprend et invite au rêve. Le cylindre externe est enrichi d’un petit décor réalisé au crochet, et sa forme n’est pas sans rappeler l’éclat du soleil. Autour du bouchon du flacon, un scoubidou magique aux tonalités bleu cobalt et jaune fluo, avec sa petite médaille dorée, peut se transformer au choix en bracelet, grigri ou même porte-clés coloré et chatoyant. forte_forte loves Acqua di Parma, c’est aussi et avant tout un produit écoresponsable. Tous les emballages sont ainsi réalisés dans un précieux papier FSC, certification internationale d’une gestion responsable des forêts du monde entier. Le flacon de la fragrance, avec son bouchon en plastique recyclé, est doté d’un distributeur détachable pour faciliter son recyclage.

Just in love !

KOTO BOLOFO, PRESSE

Une robe féérique

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L’EXPO À VOIR À BOZAR

SELF-PORTRAIT, CHICAGO, IL, 1956 © ESTATE OF VIVIAN MAIER, COURTESY OF MALOOF COLLECTION AND HOWARD GREENBERG GALLERY, NY

VIVIAN MAIER

« THE SELF-PORTRAIT AND ITS DOUBLE » Du 8 juin au 21 juillet, Bozar accueille le travail de la photographe Vivian Maier. L’exposition d’une artiste pourtant inconnue de son vivant. Un œil ouvert sur la réalité de la vie, de la rue, de soi-même et des autres.

Dans l’œuvre de Vivian Maier, plusieurs thèmes récurrents : les scènes de rue, les portraits, les enfants vivant leur vie d’enfants et surtout les autoportraits, omniprésents, essentiels. Plus de 80 sont exposés ici, prenant diverses formes, entre visage et ombre adoptant des variations jusqu’à devenir dualité. Vivian Maier est là, présente et affirmée, révélée au monde. Ses autoportraits sont un acte de résistance, la preuve de son existence dans une société dans laquelle elle fut invisible durant toute sa vie.

Née en 1926 et décédée en 2009, cette photographe d’origine française et austro-hongroise a vécu et travaillé à New York et Chicago en tant que nounou. Sa passion pour la photographie l’a conduite à immortaliser la réalité quotidienne et apparemment banale de ces deux villes américaines. Des gens, des vies, des horizons.

Ce n’est qu’en 2007 que ses archives photographiques ont été découvertes par John Maloof, un agent immobilier, qui a sorti son œuvre de l’anonymat. Dans ses cartons : plus de 120 000 images photographiques, des films super8 et 16mm, divers enregistrements et une quantité impressionnante de rouleaux de films non développés.

Vivian Maier a ainsi été reconnue à titre posthume comme une photographe de rue majeure, rejoignant Diane Arbus, Robert Frank, Helen Levitt ou Garry Winogrand au rang des références.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC BOZAR. WWW.BOZAR.BE

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beauty focus shopping

LES MEILLEURS BOUCLIERS SOL AIRES On le sait désormais, le soleil est un faux ami. Si sa lumière, sa chaleur et les vitamines font du bien au corps et au moral, ses rayons sont terriblement destructeurs pour la peau. Pas d’exposition sans protection, et ce, à tous les âges et pour toutes les carnations.

1 Soin solaire visage teinté effet bonne mine immédiate. Nutricentials Complexion Protection SPF50, Nu Skin, 40 ml, 48,52 € 2 Spray solaire fluide corps pour enfants résistant à l’eau et testé sous contrôle pédiatrique. Capital Soleil Kids, Vichy, 200 ml, 22,20 € 3 Brume corps invisible et rafraîchissante pour les sportifs qui s’applique sur peau sèche ou humide de transpiration et résiste à l’eau. Sun Sport SPF 50, Lancaster, 200 ml, 40 € 4 Soin solaire visage et corps protecteur et unificateur de bronzage pour les peaux présentant des irrégularités pigmentaires. Photo Regul, Esthederm, 50 ml, 69 € 5 Soin solaire visage spécialement conçu pour la vie en ville et qui protège contre la pollution et les rayons UV. Urban Environnement Age Defense SPF30, Shiseido, 30 ml, 40 € 6 Stick solaire format poche haute protection pour toute la famille qui peut s’appliquer sur les lèvres dès 1 an. Stick solaire, Mustela, 10,50 €.

BON À SAVOIR

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Afin de réduire leur empreinte écologique, les salons de coiffure Dessange et Camille Albane s’investissent dans le recyclage des cheveux coupés en partenariat avec l’association Capillum. Un véritable acte écologique, bénéfique dans trois domaines insoupçonnés.

1 UNE AGRICULTURE ET DES JARDINS RESPONSABLES Vous l’ignoriez peut-être, mais les cheveux représentent de vrais trésors pour préserver la biodiversité. En plus de limiter la consommation des produits plastiques, ils peuvent se substituer aux engrais chimiques, car ils libèrent de l’azote et du soufre en se décomposant, ce qui favorise la croissance des plantes. Ils permettent donc de faire des économies d’eau importntes puisque 1 kg de cheveux récoltés représente 200 litres d’eau économisés.

2 LES CHEVEUX COMME BARRAGE NATUREL CONTRE LA POLLUTION DES EAUX ET DES SOLS Le cheveu est lipophile et hydrophile, c’est-à-dire qu’il absorbe le gras et l’eau. Et en quantité plutôt impressionnante : jusqu’à huit fois son poids en hydrocarbures. Les fibres capillaires sont donc très efficaces, en cas de marée noire, pour « éponger » le pétrole.

Leur nature leur permettent de nettoyer les eaux des zones portuaires, des océans et des sols des zones les plus polluées.

3 LA KÉRATINE DANS LA RECHERCHE MÉDICALE Enfin, la composition même du cheveu est un atout primordial pour la recherche médicale. La kératine, qui représente 95 % du cheveu, est une protéine utilisée dans les cosmétiques et le monde médical pour ses propriétés nutritives et cicatrisantes. Une fois extraite du cheveu, elle facilite la cicatrisation et la reconstruction de la peau. Elle est notamment utilisée pour soigner les grands brûlés. Autant d’informations incroyables, mais vraies !

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Les cancers de la peau, tous types confondus, sont de loin les plus fréquents avec près de 44.000 nouveaux diagnostics en 2018 en Belgique*. Et ce nombre ne cesse d’augmenter d’année en année tandis que les prévisions annoncent une aggravation de la situation. *Chiffres issus du rapport 2021 de la Fondation contre le cancer.

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Ikos Resorts

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UN SÉJOUR DE LUXE Les complexes hôteliers Ikos Resorts en formule tout compris vous garantissent des vacances insouciantes grâce à leur conception moderne et leur situation idyllique le long des plus belles côtes de la Méditerranée.

En plus de donner sur les eaux cristallines, les cinq complexes déroulent des plages inondées de soleil et des jardins luxuriants qui descendent en pente douce vers la mer. Le luxe prend tout son sens dans les chambres et suites spacieuses qui offrent une vue imprenable sur la grande bleue ou la végétation environnante. Les vacanciers profitent d’une vaste offre gastronomique à coups de menus raffinés concoctés par des chefs étoilés au Michelin, d’un service en chambre 24 h sur 24, de cocktails d’été préparés par des mixologues primés sans oublier une sélection des meilleurs vins issus des quatre coins du monde - le tout compris dans le prix du séjour. Rien d’étonnant à ce que Ikos Resorts soit sacré en 2022 pour la 5e année consécutive « The World’s No.1 Luxury All Inclusive Resorts ».

DESTINATIONS PARADISIAQUES La magnifique Chalkidiki, la verte Corfou, Kos la pittoresque et Marbella la mondaine figurent déjà à son palmarès. Mais Ikos

Resorts ne s’arrête pas en si bon chemin, puisqu’il prendra ses quartiers à Majorque en 2023 avec son tout nouveau resort « Ikos Porto Petro » en bordure du parc naturel de Mondrago. Corfou accueillera également un deuxième complexe baptisé « Ikos Odisia » sur la presqu’île de Dassia.

UN VOYAGE MÉMORABLE Séjour inoubliable garanti dans tous les resorts grâce aux somptueux spas Anne Semonin Paris, aux installations sportives et de remise en forme impeccables et au service exceptionnel. Sans compter que les destinations de rêve ont aussi beaucoup à offrir.

Dans le cadre du concept « Local Discovery », les clients sont invités à découvrir la région, la culture et les saveurs locales en dehors du complexe sans rien débourser en plus. Tables sélectionnées avec soin, cartes de musée et location gratuite d’une voiture aux couleurs d’Ikos pour explorer les hotspots de la région. Toutes les conditions sont réunies pour des vacances de rêve !

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC IKOS RESORTS. IKOSRESORTS.COM

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DRUNK ELEPHANT

DÉBARQUE EN BELGIQUE C’est LA grosse info beauté de cet été ! La célèbre marque américaine de cosmétiques sera disponible au mois de juin 2022 dans une sélection de parfumeries ICI Paris XL. Rencontre avec Tiffany Master, fondatrice et directrice de la création.

à-dire parfaitement tolérés et absorbés par l’organisme, nos produits sont capables de transformer la peau des gens, qu’elle soit acnéique, mixte, grasse, sèche, sensible, etc. en une peau équilibrée et saine. Je voulais créer une ligne que tout le monde puisse utiliser, avec moins de produits, mais des produits avec des ingrédients plus propres qui procurent de réels résultats. « Less is more » est une évidence quand il s’agit de la peau.

Pouvez-vous nous en dire plus sur les engagements écologiques de Drunk Elephant ?

Drunk Elephant est très fière d’être une marque qui exclut toute cruauté envers les animaux. Nous sommes certifiés Leaping Bunny, mais aussi Compassion Without Cruelty, un programme PETA par lequel nous nous engageons à ne pas tester nos produits sur les animaux, et ce, à toutes les étapes du développement. La durabilité est également importante, raison pour laquelle tous les produits lancés depuis 2020 sont contenus dans des emballages recyclables, et le reste de la gamme suivra.

Drunk Elephant, c’est plutôt original comme nom pour une marque de cosmétiques. D’où vient cette idée ?

Comment la marque se différencie-t-elle de la concurrence ?

Notre philosophie est très différente de toutes les autres. Nous évitons six ingrédients (huiles essentielles, alcool à séchage rapide, silicones, écrans solaires chimiques, parfums/colorants et laurylsulfate de sodium) couramment utilisés en cosmétique que nous soupçonnons d’être à l’origine de la plupart des problèmes de peau. Grâce à notre sélection rigoureuse d’ingrédients synthétiques et naturels, mais toujours bio compatibles, c’est-

« JE SUIS TOMBÉE AMOUREUSE DE L’HUILE DE MARULA DÈS LA PREMIÈRE FOIS OÙ JE L’AI TESTÉE »

Quels produits recommanderiezvous pour les peaux exposées au soleil cet été ?

De les enduire de SPF bien sûr !

Nos écrans solaires Umbra Sheer et Umbra Tinte sont sans danger pour les océans et les coraux, et chargés en puissants antioxydants. Ils sont également infusés d’huile de pépins de framboise et de Marula qui apportent une hydratation supplémentaire à la peau. En cas de léger coup de soleil, notre nouveau beurre Wonderwild fera des miracles ! Il s’agit d’une pommade nourrissante idéale pour toutes les peaux sensibles, sèches, irritées. Elle offre un peu d’amour aux joues brûlées par le vent, aux coudes secs, aux craquelures sur les talons ou encore aux lèvres gercées.

Quel produit de soin tester pour découvrir la marque ?

Plus qu’un produit en particulier, la première chose que je recommanderais à quelqu’un qui découvre Drunk Elephant et de mettre en œuvre ma philosophie unique. Utilisez exclusivement nos soins et laissez la magie opérer. Je crois fermement qu’en excluant certains ingrédients nocifs, la peau est alors capable de se réinitialiser. Les témoignages de nos client·e·s parlent de véritable transformation. Plus question de revenir en arrière après ça.

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Je suis tombée amoureuse de l’huile de Marula dès la première fois où je l’ai testée.

J’ai donc tout de suite entrepris des recherches sur cet ingrédient et je suis tombée sur une vidéo YouTube montrant un groupe d’éléphants se comporter comme des ivrognes, mais mignons après avoir mangé des fruits de Marula qui, une fois tombés au sol, fermentent et se gorgent d’alcool. Comme les formulations des cosmétiques sont sérieuses, j’ai décidé de pimenter un peu les choses avec un nom impertinent et inoubliable.

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Zoute Avenue

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On rêve toutes de cheveux sains et brillants.

Rendez-vous pris au salon de coiffure Zoute Avenue à Knokke pour tester le soin brillance Botanical Repair de la marque de soins capillaires Aveda. Un me-time à part entière.

Zoute Avenue est connu pour son service de qualité. À notre arrivée, nous recevons un accueil chaleureux et une boisson de notre choix. De quoi bien démarrer l’expérience VIP. Le traitement Botanical Repair fortifie et répare les cheveux pour les protéger des colorations et prévenir les fourches. Tous les produits Aveda sont vegan et cruelty-free.

ÉTAPE 1 : PRIMER

ON A TESTÉ

LE SOIN BRILLANCE BOTANICAL REPAIR CHEZ ZOUTE AVENUE

Le soin commence par l’application du préparateur équilibrant de Botanical Repair, qui pénètre profondément à la racine des cheveux.

On applique ensuite un produit incolore pour la brillance auquel on ajoute l’adjuvant fortifiant de Botanical Repair qui fortifie les cheveux en un seul soin.

ÉTAPE 2 : LAVAGE On prend place dans l’un des fauteuils de massage de Zoute Avenue et les cheveux sont lavés avec le shampooing réparateur de Botanical Repair. Les coiffeurs massent le shampooing dans le cuir chevelu afin de permettre une bonne pénétration du produit. Un plaisir absolu !

NICK VERHAEGHE & PRESS (INTERIEUR)

ÉTAPE 3 : SERVIETTE CHAUDE Après le lavage, le multiplicateur de ponts de Botanical Repair est appliqué à l’aide d’une serviette chaude. Il pénètre jusqu’au cortex pour stimuler un renforcement en profondeur. La chaleur sur la tête est délicieuse et offre une sensation de repos ultime.

ÉTAPE 4 : SÉCHAGE

Prix du soin brillance 30 € Prenez rendez-vous chez Zoute Avenue par téléphone au 050 333 931 Dumortierlaan 103 - 8300 Knokke

Viennent enfin le séchage et le brushing. Le coiffeur applique le traitement réparateur sans rinçage de Botanical Repair pour protéger les cheveux de la chaleur et faciliter le démêlage. Zoute Avenue utilise sa propre technique à grand renfort de 20 brosses pour créer un beau volume.

Résultat : les cheveux sont brillants et doux au toucher pour une coloration encore plus uniforme. Soin testé et approuvé !

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC ZOUTE AVENUE. ZOUTEAVENUE.BE

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Hardelot plage

‘Harmony in living’ ou comment la Compagnie Het Zoute parvient à concilier harmonieusement habitat, nature et loisirs.

Voilà plus de 115 ans que la Compagnie Het Zoute

Un style typique, qui relie intérieur et extérieur, avec

construit des cadres de vie d’exception dans des lieux

ses grands balcons, ses petits coins salons et ses

sélectionnés avec soin, en Belgique et à l’étranger.

portails couverts, est alors apparu tout naturellement.

De Knokke, le champ d’action de la Compagnie

La Compagnie Het Zoute considère tous ses

Het Zoute s’est étendu ces 25 dernières années à

projets comme des endroits pour se ressourcer

Hardelot, Cadzand et la Zélande. Le fil rouge de

grâce à la connexion avec le paysage, les alentours

tous ses projets ? L’harmonie entre habitat, nature et

et les innombrables possibilités de détente.

loisirs, avec une grande attention pour la relation avec

« Nous ne voyons pas nos projets en termes de première

la nature dès les premiers projets d’urbanisation.

résidence ou de résidence secondaire – chaque résidence doit procurer une sensation de vacances – mais comme un espace pour se ressourcer, faire le plein d’énergie en se reposant, en se reconnectant à la nature, avec des loisirs à proximité », explique Joris Vrielynck, CEO de la Compagnie Het Zoute.

Elle veut ainsi créer des lieux de vie où la connexion avec l’environnement extérieur est centrale, même si l’espace est plus compact.

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Une oasis de verdure au cœur de Knokke Un défi que nous avons par exemple relevé avec le projet Kalvekeet. Il s’agira d’un domaine résidentiel avec des maisons mitoyennes intégrées dans une verdure luxuriante.

Les terrasses et les maisons seront orientées et modelées de manière à garantir une intimité maximale. L’aménagement des espaces verts jouera également un rôle déterminant dans ce cas. Kalvekeet est un projet très spécial pour plusieurs raisons. L’idée d’un habitat spacieux avec un espace extérieur privé compact dans un parc plus vaste est mise en œuvre de manière très inventive pour aboutir au final à un grand confort.

Un espace est ainsi prévu pour laver son VTT après une sortie et un espace commun peut être loué pour du coworking ou une fête de famille. Mais le point le plus innovant tient dans le parking auquel on accède de la rue et qui conduit en sous-sol jusqu’à son garage juste en dessous de sa maison qu’on peut alors rejoindre directement par un escalier privé. Le domaine résidentiel sera ainsi totalement exempt de voitures, les petites rues et places de parking laissant la place à de beaux espaces verts. Un mélange harmonieux d’architecture et de nature..

Kalvekeet, Knokke-Heist

Amoureux d’Hardelot La Compagnie Het Zoute est présente depuis plus de vingt ans à Hardelot, station balnéaire pittoresque sur la Côte d’Opale et paradis des randonneurs, amateurs de golf et passionnés de sports nautiques. La petite ville est très appréciée des amateurs de calme et est connue pour sa nature et son littoral sauvage. L’endroit est réellement unique, avec une parfaite harmonie entre plage, dunes et forêts. Non loin de la plage et du centre, commencera bientôt un magnifique projet de construction de la Compagnie Het Zoute avec la réalisation de La Balade des Avocettes, un bel exemple de prise en compte maximale de l’environnement par l’architecture. Les maisons mitoyennes disposeront d’un beau jardin privatif orienté sudouest, avec une terrasse donnant sur les dunes environnantes.

En mêlant harmonieusement architecture, nature et loisirs, la Compagnie Het Zoute donne vie à sa vision ‘Harmony in Living’

Kalvekeet, Knokke-Heist

dans chaque projet. Une vision globale de l’habitat et de la vie en général.

Envie d’en savoir plus ? +32 50 62 11 11 - cie@zoute.be www.compagniezoute.be

La Balade des Avocettes, Hardelot

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event

ELLE Belgique vous invite le vendredi 5 août 2022 pour la ELLE International Tennis Cup au prestigieux Royal Zoute Tennis Club à Knokke.

Une journée sportive pleine de détente, de goodies et bien plus encore !

ADRESSE Royal Zoute Tennis Club Astridlaan 7, Knokke-Heist

Envie de passer une journée à la plage avec vos potes et la ELLE team ? Rendez-vous le samedi 30 juillet et profitez de nos ateliers beauté, de séances photos et découvrez les dernières tendances mode. Vous pouvez également participer à une séance de yoga ou à une activité nautique.

Le choix vous appartient !

ADRESSE

C O M M E N T PA R T I C I P E R ?

INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT SUR ELLE.BE

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CHELSEA AIDIBERT / UNSPLASH, SHUTTERSTOCK

Surfers Paradise Zeedijk-Het Zoute, thv, Appelzakstraat, 8300 Knokke-Heist

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Oh My Paws

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AUX PETITS SOINS POUR VOTRE CHIEN Vous cherchez ce qu’il y a de meilleur pour choyer votre compagnon à quatre pattes ?

Rendez-vous à Knokke chez « Oh! My Paws », la boutique branchée pour nos amis canins où tout peut être customisé. « Des laisses personnalisées aux foulards à la mode, nous offrons un plus au chien et à son maître. » L’histoire de « Oh! My PawIs » commence il y a deux ans. Inès, alors étudiante en marketing, adopte son premier chien, Marley, devenu entre-temps son meilleur ami. « C’est ce qui m’a donné envie de lancer mon propre label, Marley and me », raconte-t-elle. Les collections qu’elle a conçues et fabriquées de ses mains ont suscité un véritable engouement en un temps record. « Le succès a été immédiat. Aujourd’hui, mon label se vend dans plus de 50 magasins en France et 10 en Belgique, Italie, Espagne et jusqu’aux Îles Caïmans ! » Inès s’est inspirée de cette expérience pour réaliser son autre rêve : un magasin pour chiens basé sur un concept unique. Sa première boutique « Oh! My Paws » a ouvert ses portes le 2 avril dernier.

Outre des laisses customisées et d’autres accessoires, elle propose des en-cas sains, vegan et bios, des colliers faits main de Nata’Chien sans oublier de luxueuses gamelles pour chiens Chewy Vuiton, notre coup de cœur.

Inès n’assure plus la totalité de la fabrication. « Entre-temps, nous avons ouvert un petit atelier au Maroc et confié la gestion à des femmes de la région. J’essaie de m’y rendre une fois par mois pour assurer le suivi », indique Inès.

Envie de découvrir la marque ? Faites un saut à la boutique située au 8 Duindistelstraat, à 8300 Knokke-Heist ou visitez notre boutique en ligne. instagram: @ohmypawsknokke @marleyandme.fr

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC « OH! MY PAWS ». OHMYPAWSKNOKKE.COM

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Knokke-Heist

SHOPPINGWEEK DE KNOKKE-HEIST Du vendredi 6 mai au dimanche 15 mai 2022, Knokke-Heist s’est mué en paradis des shoppeuses à l’occasion de la troisième édition de sa Semaine du Shopping. Au programme : shows et défilés de mode, mais aussi réductions et Fashion Expo d’exception.

Une virée shopping inoubliable à laquelle notre rédaction n’a pa pu résister.

À DESTINATION À BORD D’UNE NAVETTE Plus on a d’énergie, plus on écume de magasins. Et ça, on adore ! Rien de tel que la navette Shopping gratuite, en circulation toute l’année, pour rejoindre sans effort vos boutiques et terrasses de prédilection. Les bus électriques, qui s’enchaînent toutes les vingt minutes, vous font voir la vie en rose dans cette cité côtière branchée à travers une expérience hop on/hop off unique.

EN VEDETTE SUR LE CATWALK Rendez-vous était donné sur la Lichttorenplein pour les défilés de mode. Parmi les marques qui ont fait le show, les belges SO ANTWERP pour la mode féminine et Oh! My Paws, dont les mannequins canins ont transformé le catwalk en « dogwalk ». La présentation était assurée avec brio par Justine De Jonckheere. Un de nos coups de cœur ? Le défilé de Love by Jackie, où les petites filles en robes de princesse ont fait sensation sur le podium. Trop mimi !

LE TOP DES BONNES ADRESSES Cette Semaine du shopping n’aurait pas été complète sans la participation de concept stores sympas et de boutiques durables. Impossible de résister au petit plus offert par certains commerçants locaux quand on meurt d’envie de se faire dorloter. La rédaction a rendu une petite visite à Must Have, le concept store par excellence pour dénicher des tenues et accessoires branchés. Quant aux pop-up stores de June 21 et de Juttu, ils proposaient un large choix de must-haves pour l’été.

DES GRANDS NOMS À LA FASHION EXPO Grâce au talent de l’étalagiste Gillian Vanhoenacke, l’Office du Tourisme a pris des allures de Fashion Expo. Une expo incontournable pour découvrir l’univers glamour du ELLE à travers nos photos de couverture les plus iconiques. Des grandes marques comme Morobé, Essentiel Antwerp, Wouters & Hendrix, Scapa, AVDW et Saint Of Love y présentaient leurs tenues et accessoires les plus éblouissants.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC L’OFFICE DU TOURISME DE KNOKKE-HEIST.

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IRIS ROMBOUTS

Lèche-vitrine à Knokke.

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Texte Maya Toebat

KNOKKE

Photos Iris Rombouts

DANS LES RÈGLES DE L’ART

Chaque été depuis 2000, les 30 manches à air de l’artiste Griet Dobbels volent le long du littoral de Knokke-Heist.

Qui dit été pense mer. Après un bon bol d’air frais, il y a toujours quelque chose à faire à Knokke. Pousser la porte d’une galerie d’art, écumer les sublimes boutiques ou glisser les jambes sous une table bien garnie.

ENJOUÉ La galerie Cappelleschi est l’endroit idéal pour découvrir la plus grande collection internationale de street art en Belgique.

L’expérience commence avant même de franchir le seuil de la galerie. La façade est une œuvre d’art en soi, réalisée par le célèbre artiste de rue espagnol Antonyo Marest, dont les œuvres sont visibles aux quatre coins du monde. En une semaine, il a transformé la façade patinée par le temps en un mets coloré. Des motifs brillants violets, roses, jaunes et verts se succèdent, tandis qu’un bâton glacé imprimé en 3D recouvert de sauce au chocolat complète l’assortiment de sucreries.

C’est l’un des endroits photogéniques du parcours Instagram que Visit Knokke a mis en place, une promenade de sept kilomètres qui permet d’aborder la ville côtière sous ses meilleurs angles.

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Strandstraat 14, cappelleschi.com — myknokke-heist.be/nl/de-instagram-route

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L’ARTISTE DE RUE ANTONYO MAREST A TRANSFORMÉ LA FAÇADE EN UNE FÊTE COLORÉE

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Basculée FM3, Iridescent Blue, sculpture en acier de l'artiste Rafael Barrios.

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RUBIK’S CUBE Fleuron emblématique de l’architecture moderne en Flandre, la Zwart Huis, dans la Dumortierlaan, est the place to be. À la demande du médecin De Beir, l’architecte Huib Hoste y a construit en 1924 une maison « dans le nouveau style, pour le cabinet et la famille ». La boîte noire aux sous bassement en carreaux de terre cuite rouge et aux châssis blancs ponctués de quelques touches de vert respire effectivement les principes du mouvement De Stijl, mais le contraste avec les villas classiques environnantes n’a pas fait l’unanimité dans un premier temps. « Une véritable tache dans un ensemble harmonieux, un îlot de mélancolie au milieu de la joie de vivre générale », écrit le Brugsch Handelsblad. Le cube attire toujours l’attention parmi les immeubles à appartements construits entre-temps. Aujourd’hui, on appelle ça une bouffée d’air frais. Dumortierlaan 8

VOYAGE DANS LE TEMPS Il n’y a pas de meilleur moyen de connaître un artiste que de jeter un coup d’œil dans son atelier.

C’est également valable pour des noms plus confidentiels, comme le plasticien Luc Peire (1916-1994).

Le Brugeois a commencé par des œuvres expressionnistes, dans la veine de Constant Permeke,

Le poste de sauvetage de Baywatch n’est rien en comparaison de ce pavillon jaune vif knokkois. La conception de l’artiste néerlandais John Körmeling en collaboration avec le cabinet d’architectes Compagnie-O est reconnaissable à des kilomètres à la ronde, et c’est exactement l’intention.

puis a évolué vers des peintures abstraites en noir et blanc dans lesquelles il rappelle que l’homme est avant tout à ses yeux un être spirituel et le représente tout en verticalité.

En se promenant dans son atelier, son jardin, son bungalow et sa véranda, on découvre son œuvre et le lieu où elle a germé. Cet été se tiendra également une exposition d’œuvres abstraites provenant des cimaises du

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FIBAC d’Anvers et de collections privées.

De Judestraat 64 - lucpeire.com magazine ELLE 147

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Jaclyn Conley

ESPRIT DE GROUPE Ce qui était autrefois une galerie d’art américain des années 80 s’est mué au fil du temps en un lieu de rencontre pour les artistes contemporain·e·s donnant à voir le nouvel esprit du temps, comme Radcliffe Bailey et Kwesi Botchway, qui se penchent sur l’histoire et la culture noires, et Lyle Ashton Harris, qui dissèque les constructions sociales que sont la sexualité et la race.

Du 4 août au 24 septembre, la galerie Maruani Mercier présente des peintures de la Canadienne Jaclyn

PIONNIER

Antoine Bréartstraat 15 — louisantwerp.be

Conley, dont les travaux récents portent tout particulièrement sur les foules, groupes et autres rassemblements. Sur la toile, elle immortalise également des moments fugaces d’anticipation et d’espoir, tout en montrant la peur RICK OWENS

Depuis plus de 30 ans, Louis rassemble à Anvers et sous un même toit des marques de mode belges et internationales très pointues.

L’adresse de Knokke présente également une riche offre avant-gardiste, avec entre autres les collections d’Ann Demeulemeester, Maison Martin Margiela, Veronique Leroy, Lanvin et Rick Owens.

que peut susciter le comportement imprévisible d’un groupe.

Kustlaan 90 — maruanimercier.com

Même si vous n’êtes pas à la recherche d’un nouveau robinet de cuisine, entrez dans l’univers artistique d’Aqualex.

Avec la mer qui bouillonne en arrière-plan, le tout nouveau concept store vous présente l’art et le design qui tournent autour de l’eau. Les assoiffés se voient même servir un verre d’eau filtrée de qualité supérieure. Santé !

Aqualex — Kustlaan 249 — aqualex.eu

IMAXTREE, PRESSE

L’EAU À LA BOUCHE

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« QUAND LES GENS POUSSENT POUR LA PREMIÈRE FOIS NOTRE PORTE, ILS N’ONT QUE LE MOT “DÉCOUVERTE” EN BOUCHE » CÉLINE BUYSSE, BLANCO

TIJS VERVECKEN, PRESSE

MEXICAIN TWISTÉ Ce n’est pas un hasard si Blanco est situé sur la Keith Haringplein. Tant l’intérieur luxueux que la nourriture dans l’assiette sont un régal pour les yeux. On y découvre la cuisine mexicaine sous un nouvel angle, avec un twist méditerranéen et des poissons de la mer du Nord. « Nous avons voulu que Blanco soit une expérience, que chaque plat donne le sentiment de voyager dans son propre pays. Quand les gens poussent pour la première fois notre porte, ils n’ont que le mot “découverte” en bouche », se réjouit la maîtresse de maison Céline Buysse, qui tient ce restaurant gastronomique avec son mari, le chef David Cantré.

Ce qui distingue Blanco des nombreux autres établissements tex-mex, ce sont les superpositions de saveurs et les combinaisons rafraîchissantes, comme le poulet au crumble de cacahuètes ou le taco de choufleur et grenade. Le tout accompagné d’une myriade de tortillas, garnitures et sauces, qu’on assemble comme bon nous semble.

Keith Haringplein 7 — blanco-knokke.be

CHASSEURS ET CHASSEUSES DE TRÉSORS Lorsque Ruth Walleyn et Hendrik Jacobs se sont rencontrés à Djibouti en 2004, ce fut le coup de foudre. Partageants, outre cet amour l’un pour l’autre, une passion pour les beaux intérieurs et les voyages, ils ont fondé presque dix ans plus tard le concept store Couleur locale, où ils proposent des objets uniques, faits main, issus de leurs nombreux voyages au Sénégal, au Maroc, au Kenya, en Tanzanie, en Éthiopie, à Madagascar. Curieux des habitudes et des objets des populations locales, ils reviennent toujours avec une valise pleine à craquer. Ici on trouve du mobilier et des bibelots surprenants, des tapis du Maroc aux anciennes portes chinoises en passant par les céramiques de Colombie et la vaisselle d’Afrique du Sud. Largement de quoi se concocter un intérieur aventureux. Et les enfants ne sont pas en reste, puisque le Kids Store situé dans la même rue a récemment doublé de taille.

Concept Store/Kids Store, Lippenslaan 275/297, couleurlocale.eu

SURFER SUR LA VAGUE Dans la boutique de surf branchée Haven Surf, on n’achète pas seulement des planches et des combinaisons, mais aussi des labels de mode indépendants comme La Paz et Homecore, ainsi que des albums photo et des vinyles. Cet été, le hotspot organise également des expositions et des projections de films. « Le vendredi 5 août, nous présenterons une exposition autour de quatre (surfeurs—)photographes et designers du Benelux », annonce le directeur Filip Van Moerkerke. « Et pendant la deuxième semaine d’août se tiendra l’édition de plage de notre Surf Film Festival, en collaboration avec le club de sports nautiques Surfers Paradise. » Et ce n’est pas tout au rayon des bonnes nouvelles pour celles et ceux qui y prendront goût et voudront s’y mettre. « Depuis le mois de juin, nous louons également des planches de surf de qualité, ce qui permet de les tester en mer du Nord — ou en voyage — avant d’en faire éventuellement l’acquisition. » Wielingen 18 — havensurf.com

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INTO THE WILD Pour admirer et faire les plus belles photos nature, il faut se rendre dans le parc naturel du Zwin. Jusqu’au 2 octobre y sont présentés cent clichés exceptionnels provenant du monde entier et rassemblés à l’occasion de l’exposition Wildlife Photographer of the Year. La faune et la flore de la zone dunaire elle-même valent également le coup d’œil.

Het Zwin nous encourage donc à explorer le parc avec notre appareil photo et à participer au concours de photographie « Le Zwin inspire » jusqu’au 14 août. Les photos gagnantes seront exposées au Centre de visiteurs à partir d’octobre. Graaf Léon Lippensdreef 8 — zwin.be/fr/concours-photo

Laurent Ballesta (image 58)

Parfois, on obtient un meilleur résultat en procédant par étapes, plutôt qu’en un coup. Les propriétaires de l’hôtel St. Pol l’ont bien compris. Ce qui, en 1960, était un restaurant, puis une auberge de deux chambres, est devenu aujourd’hui un hôtel de 18 chambres de standing. Ilse et Robin, deux anciens élèves des célèbres écoles hôtelières Spermalie et Ter Groene Poorte, se sont investis à fond dans la durabilité ces dernières années. Panneaux solaires, bornes de recharge pour voitures électriques, interdiction du plastique à usage unique, produits de nettoyage écologiques : ils ont pensé à tout. Après deux inspections poussées, ils ont reçu au début de cette année le label Clef verte 2020.

L’emplacement du lieu, près du parc naturel du Zwin, est un must. Le paysage se glisse même dans l’hôtel. Les photos nature accrochées au mur permettent d’en profiter encore plus et une peinture monumentale en 3D dans la cage d’escalier fait du trajet vers la chambre une promenade bucolique.

La marque Nathalie Vleesschouwer est indissociablement liée à la créatrice qui l’a conçue. Grâce à son style inimitable et ses idées uniques, les collections prennent constamment de nouvelles directions. Ce qui ne change pas, c’est son expérience, son savoir-faire et son respect des personnes et de l’environnement.

Bronlaan 23 — hotelstpol.be

Driehoeksplein 8 — nathalievleeschouwer.be

Hotel St. Pol

Nathalie Vleesschouwer

FIERTÉ NATIONALE

LAURENT BALLESTA, JAN D'HONDT, PRESSE

RÉVOLUTION VERTE

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SUPERPOSITION Tu parles d’une révélation.

Le Château de la plage de Jean-François Fourtou vous accueille sur la Maurice Lippensplein avec sa tour unique de cabines de plage follement empilées. Il fait

UNSPLASH / JEAN-PHILIPPE DELBERGHE

battre le cœur de nos enfants.

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MOROBÉ La créatrice Virginie Morobé a débuté avec sa marque de chaussures éponyme à Anvers, mais pour son premier flagship store Morobé, elle a opté pour l’atmosphère détendue et exclusive de Knokke. L’intérieur, conçu par l’architecte gantois Glenn Sestig, correspond parfaitement à ses modèles : géométrique et épuré, ponctué d’une touche gracieuse et ludique. Kustlaan 255 — morobe.com

NATAN Dans les années 50, The New York School a bouleversé le monde de l’art. La collection d’été de Natan s’inspire de ce désir de liberté et d’optimisme, avec des tops amples, des pantalons souples et des robes de soirée. Les tissus rouges, jaunes, violets et bleus sont

peindre ses propres rêves.

Kustlaan 150 — natan.be

SALIMA THAKKER Cet été, la créatrice de bijoux Salima Thakker, basée à Anvers, s’associe à Morgane Vandevelde de la marque Feliae, connue pour ses foulards en soie aux motifs botaniques et animaliers. Il en résulte une collection capsule unique de foulards faits à la main assortis d’un bijou.

Kustlaan 54 — salimathakker.com

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autant de toiles sur lesquelles

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COLMANN Depuis 1993, cette entreprise familiale propose des bijoux, pierres précieuses et montres premium, y compris la dernière collection Rolex.

Pour son service, sa sécurité et sa transparence, le bijoutier a même reçu le Antwerp’s Most Brilliant Label.

Elizabetlaan 17 — colman.be

JACK RUSSEL STORE Certain·e·s boivent un verre de vin pour se détendre, d’autres préfèrent faire du shopping. Ici, on combine les deux : le Jack Russell Store a stratégiquement placé son coffee bar slash bar à vin à côté de son concept store, histoire d’offrir une expérience totale.

Lippenslaan 236 — jackrussellstore.be

BROOKLYN Dans ce magasin multimarque, il y en a pour tous les goûts, du streetwear aux tenues habillées, des polos aux casquettes. On y trouve notamment une large gamme de jeans pour chaque silhouette.

Lippenslaan 186 — brooklyn.be

GÂTEAUX INTERNATIONAUX Du pain au chocolat aux Kimchi Fries, du petit déjeuner à l’apéro : Ruben et Barbara de Marie-Rose Bakery entendent bien contenter tous les foodies.

Ils puisent leur inspiration dans des métropoles comme Amsterdam, Séoul ou Vienne, où ils ont vécu avant de faire leur grand retour sur la côte belge.

Quality fact : le chef pâtissier Ruben était l’apprenti de Sergio Herman.

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MUST HAVE Tischa

Missoni chez Must Have

À ne manquer sous aucun prétexte: Must Have, près de la digue. Avec des pièces mode pour elle et lui, des accessoires, des guides de voyage, des fragrances incroyables et la collection exclusive Missoni Home. Puisqu’on vous dit que c’est un must !

Kustlaan 15 — musthave.be

TISCHA Ce concept store prodigue des conseils de style pour chaque femme, quels que soient son style et son budget. Les robes, pantalons et chemises d’été de la marque maison Tischa allient confort et élégance.

LISON Pour troquer son panama contre une pièce plus festive, c’est ici que ça se passe.

L’élégance classique de Lison fera mouche lors de la prochaine course hippique, on n’en doute pas. Zeedijk — Het Zoute 796

UNSPLASH / ALEXANDER KRIVITSKIY, PRESSE

Dumortierlaan 38 — tischa.be

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BEAUTY

RALET Chaque saison, les acheteurs de Ralet voyagent avec enthousiasme pour découvrir les dernières collections de chaussures et de sacs à main. Leurs priorités ? Dénicher des modèles canon, dans des matériaux de haute qualité et un design expressif.

ZOUTE AVENUE Dans ce luxueux salon de coiffure, on est le centre de toutes les attentions. L’équipe de professionnels nous

Lippenslaan 301/303/258 — ralet.be

accompagne dans la recherche d’un style unique.

Dumortierlaan 103 — zouteavenue.be

CLINIQUE DE LUXE MEDISKIN Une peau saine et détendue booste la confiance et la joie de vivre. Il est donc grand temps de s’offrir un soin visage, un gommage, un massage ou une thérapie par LED. Cette clinique esthétique est le lieu rêvé pour prendre soin de sa peau et profiter d’un moment pour soi.

Kustlaan 1 — luxurymediskinclinic.be

CAFÉ BEAUTÉ Caroline Rigo a déjà maquillé des célébrités comme Belle Perez, Loredana, Milk Inc. et Kate Ryan.

En 2021, elle a assorti son salon de beauté de Hasselt d’un concept store à Knokke, où, dans la foulée d’un soin, on peut s’offrir ses produits préférés.

Dumortierlaan 6 — cafebeaute.be

LE CIEL EST LA LIMITE ?

Le Memlinc peut se targuer d’être le dernier hôtel de Knokke avec vue sur mer. Si l’hôtel quatre étoiles se singularise par son architecture anglo-normande authentique, il est aussi doté d’un rooftop moderne qui offre non seulement une vue sur l’eau, mais aussi sur Bruges et l’arrière-pays. À partir de midi, on y déguste salades, tapas, fruits frais et, bien sûr, cocktails, vins et bulles. Le soir, le bar s’anime davantage, accueillant des soirées barbecue et food sharing. Avec un DJ derrière les platines, on se croirait presque dans une métropole animée.

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Maxx Royal

DÉTENTE À KEMER À deux pas de la station balnéaire de Kemer, le Maxx Royal Kemer Resort est un complexe all-in exclusif offrant un service hors norme. Les suites et villas élégantes, nichées dans la nature luxuriante de la Riviera turque, garantissent aux visiteurs des vacances au soleil en toute insouciance.

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Maxx Royal

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VOYAGE GASTRONOMIQUE Un séjour au Maxx Royal Kemer ravira également les papilles gustatives. La Restaurant Street, par exemple, propose diverses options de restauration fine et internationale. Ainsi, on s’immerge dans la cuisine japonaise lors de l’un des shows Teppanyaki, on déguste du poisson frais à la méditerranéenne ou un plat typiquement turc. Enfin, au Emerald, on découvre le menu incroyable concocté par le chef étoilé Alfredo Russo.

Avec leur aménagement contemporain, les suites spacieuses du Maxx Royal Kemer Resort constituent un lieu de villégiature idéal pour les couples et les familles. Pour profiter du calme et de la tranquillité, on opte pour l’une des villas qui disposent d’une plage privée. Dans tous les cas, chaque logement est équipé d’un système Smart Room, d’une climatisation à commande individuelle, et d’un système de clés et de rideaux électroniques. Par ailleurs, le room service disponible 24h/24 BATTERIES RECHARGÉES permet de savourer un délicieux repas à tout moment de la journée. Pour conserver un mode de vie sain pendant les vacances, on profite Le bonus ? La vue imprenable (et gratuite) sur la mer ! des installations du MaxxWell : salle de sport, sauna, piscine intérieure. Les clients disposent aussi d’un accès gratuit au SPA Aven Royal. Il est également possible de réserver un soin au spa, où des DIVERTISSEMENT SUPRÊME Au Maxx Royal Kemer Resort, on ne s’ennuie pas un seul instant. Le thérapeutes spécialisés prodiguent un service raffiné dans des complexe accueille tout au long de l’été une série de spectacles et cabines de soins uniques. Le tout pour profiter d’un massage, d’un de concerts incroyables, donnés par des stars mondiales. Acrobates, soin visage ou d’un rituel de bain traditionnel, et rentrer à la maison athlètes aux records mondiaux et danseurs de très haut niveau y font parfaitement détendu·e. la démonstration de leur talent. En outre, les fêtards peuvent s’amuser au Black Diamond, la boîte de nuit située sur la colline.

ASSISTANT MAXX Enfin, chaque client se voit personnellement attribuer un Maxx Assistant qui l’épaulera pour organiser ses vacances dans les moindres détails. Ainsi, on n’a à se soucier de rien pendant le séjour.

Un dîner chez Emerald, un massage relaxant ou une séance de Stand Up Paddle ? Maxx Assistant se charge de la réservation. Il ne nous reste plus qu’à réserver notre vol.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LE MAXX ROYAL KEMER RESORT. MAXXROYAL.COM

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Texte Céline Pécheux

UN CHOUÏA DE BELGITUDE Tenues par des Belges amoureux du Maroc, ces retraites confidentielles réinventent l’art du voyage grâce à un sens singulier de l’hospitalité.

SCARABEO CAMP

LE BIVOUAC DE FLORENCE ET VINCENT

Désireux de vivre « dans un pays où il y a de la lumière en été comme en hiver », c’est en 2003 que le photographe Vincent T’Sas et la graphiste Florence Mottet quittent la Belgique pour s’installer au Maroc. Ils emménagent d’abord dans un Riad au cœur de la médina de Marrakech où ils accueillent des hôtes à la recherche d’authenticité et de plaisirs simples. Petit à petit, ils apprivoisent le pays et ses habitant·e·s, tombent amoureux de la nature et de l’hospitalité marocaine. Le duo veut alors aller plus loin dans sa quête d’aventure et met sur pied (il y a pile dix ans) un bivouac de charme composé de tentes nomades en coton plantées au fil des saisons dans des paysages d’exception. Né d’une volonté de promouvoir le tourisme responsable en parfaite adéquation avec les populations et dans le respect mutuel des cultures, Scarabeo Camp séduit les épris d’es-

paces vierges comme les urbains en quête de déconnexion. Ici, on est connecté à une seule chose, la nature, que chacun·e peut appréhender à sa manière grâce aux expériences sur-mesure : les Roches noires (petit camp sélect dédié aux réceptions privées) ou encore the Caravan (road trip sur les plus belles routes du Maroc).

On est également connecté à soi-même, le lieu invitant avant tout à la contemplation, l’introspection et au bien-être. L’occasion aussi d’expérimenter la vie au ralenti. À l’intérieur des tentes écrues disséminées sur un vaste terrain éclairé à la bougie, la déco faite de nattes africaines, tapis berbères et lanternes marocaines donne une dimension chaleureuse au glamping. Tout ici n’est que beauté. Il y a le paysage infiniment aride où l’œil se perd loin du tumulte. Il y a la voûte céleste qu’aucune pollution ne vient troubler. Le tout dans un cadre chic et minimaliste avec ce petit je-ne-sais-quoi de belge une fois. scarabeocamp.com •••

SOPHIA VAN DEN HOEK, REMOTE EXPERIENCES

À 25 kilomètres de Marrakech, le paysage lunaire et rocailleux du désert d’Agafay cache un campement à la façon des grandes expéditions d’autrefois… Avec l’Atlas en ligne de mire, le Scarabeo Camp est un écolodge où règne un esprit d’échange et de partage cher au couple de Belges à l’origine du concept.

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À L’INTÉRIEUR DES TENTES ÉCRUES DISSÉMINÉES SUR UN VASTE TERRAIN ÉCLAIRÉ À LA BOUGIE, LA DÉCO FAITE DE NATTES AFRICAINES, TAPIS BERBÈRES ET LANTERNES MAROCAINES DONNE UNE DIMENSION CHALEUREUSE AU GLAMPING

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« NOTRE POINT FORT EST CETTE ATMOSPHÈRE FAMILIALE ET LE SERVICE IRRÉPROCHABLE ADAPTÉ À CHAQUE CLIENT·E »

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AMANJENA

LE PAL ACE INTIMISTE DU DIRECTEUR SVEN VAN DEN BROECK

Cinq hectares de jardins, un immense bassin, 39 pavillons dont certains avec piscines privées… C’est la vision d’un luxe confidentiel que défend ici le directeur Sven Van den Broeck.

Il est le directeur d’un des hôtels les plus exclusifs de Marrakech. Parmi ses guests ? David Beckham qui y a fêté son anniversaire. Et pourtant, il tient à accueillir ses « Amanjunkies » (les aficionados de cette chaîne d’hôtel au luxe intimiste) personnellement. Sans cravate ni convenances étriquées, Sven insuffle une âme à l’hôtellerie de luxe.

Originaire de la région d’Anvers, ce passion-

né de voyage a suivi des études de management en hôtellerie à Bruxelles avant de mettre le pied à l’étrier en intégrant le monde de la restauration sur des bateaux de croisière. Après avoir officier à l’hôtel Marigot Bay sur l’île caribéenne de Sainte-Lucie et au Fusion Maia Resort dans la ville de Da Nang, au Vietnam, l’aventure Aman commence en 2011 lorsqu’il est promu Resort Manager à l’Amanyara aux îles Turques-et-Caïques dans les Caraïbes. Le globe-trotteur s’envolera ensuite pour la Grèce en 2015 où il chapeautera Amanzoe, puis le Aman Sveti Stefan à Monténégro en 2018. Une carrière qui le mène à Marrakech pour un nouveau challenge : « Il s’agit de ma première expérience professionnelle en Afrique du Nord. Marrakech est une destination de contrastes qui offre une multitude d’expériences à travers sa culture et son paysage uniques. Il y a une âme unique ici et puis les gens sont gentils et sincères », nous confie le directeur général. Véritable écrin paradisiaque, l’Amanjena s’inscrit dans la lignée du groupe Aman en offrant une hospitalité en toute modestie et élégance, teintée d’une atmosphère chaleureuse à l’image d’une maison privée. « Notre point fort est cette atmosphère familiale et le service irréprochable adapté à chaque client·e. Chez Amanjena, vous aurez toujours cette notion d’espace et de dépaysement, même quand on est complet, grâce à l’étendue du resort et son agencement », explique Sven Van den Broeck. « Nous voulons permettre aux gens de s’initier aux traditions locales et de découvrir la culture marocaine au travers d’expériences étonnantes. Le temps d’un pique-nique de minuit dans le désert ou d’une excursion en side-car, par exemple. » Intimiste, immersif, incarné… Amanjena revoit les codes de l’hospitalité pour offrir un lieu de vie où l’humain est roi et l’expérience, plus singulière encore. aman.com » resorts » amanjena

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« C’EST UNE MAISON OÙ ON SE SENT CHEZ SOI SANS DEVOIR LEVER LE PETIT DOIGT »

L A MAISON DE FAMILLE DE CÉLINE ET JOHN Hasard du calendrier, c’est deux jours avant le confinement et la fermeture des frontières que les globe-trotters Céline Kalash et John Stapels décident de poser leurs valises dans cette maison nichée au cœur du quartier le plus cool de la Palmeraie.

L’idée était de vivre une expérience à l’étranger tout en gardant un pied en Belgique…

Une pandémie, des travaux et quelques bonnes prises de tête plus tard, ils décident de proposer leur havre de paix à la location. Dès notre arrivée, John annonce la couleur, décrivant l’endroit comme une « maison de campagne nouvelle génération pour tribus urbaines en mal de calme et de verdure » et d’ajouter : « C’est une maison de famille, pas un hôtel de luxe, je tiens à ce que les gens s’y sentent à l’aise. » Une énième ode à la déconnexion en famille, diront les mauvaises langues. Sauf que ce qui fait ici la différence, c’est que l’adresse tient ses promesses, là où tant d’autres se targuent de proposer une offre adaptée aux enfants sans supporter la vue d’une poussette. Et c’est sans doute ça, le secret de Django : à force de parcourir le monde avec leurs deux enfants, John et Céline savent précisément ce qui est appréciable pour les familles. Ils ont ainsi fait en sorte que leur domaine soit kids friendly, et ce, dans les moindres détails : mise à disposition de tout l’attirail nécessaire pour les plus petits dont un Kids Corner bien achalandé, véritable paradis, fourmillant de livres, coloriages, jouets et déguisements, et une tranquillité d’esprit pour les parents, la pièce donnant sur le jardin clos où jouer en toute sécurité.

Django est donc une maison idéale pour les virées en famille, mais aussi entre amis avec sa piscine, son bar, son terrain de pétanque et son sound system Sonos. Habile de ses mains, John Stapels a su transformer cette maison en un cocon qu’il met désormais à disposition d’autres tribus en mal de nature et d’espace. Ceinte par un immense jardin où s’épanouissent oliviers, thuya, pins, palmiers et figuiers de barbarie, le domaine compte en pratique trois bâtisses : la maison principale (qui compte sept chambres) et deux plus petites (de deux chambres chacune), attenantes, ce qui permet d’accueil-

djangomarrakech.com

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DJANGO

lir aisément une vingtaine de couchages. À l’intérieur des chambres, une déco épurée – à laquelle le duo a apporté un soin tout particulier – , plonge les hôtes dans les bras de Morphée : « Quand on loue une maison, il faut qu’on y dorme bien », précise la maîtresse des lieux. Idem pour la cuisine où chaque jour une cuisinière concocte de bons petits plats marocains ainsi qu’un petit déjeuner de Pacha. « C’est une maison où on se sent chez soi sans devoir lever le petit doigt ! », insiste John et Céline partant du principe qu’en vacances l’un des moments les plus sympas est de partager le fruit des fourneaux autour de grandes tablées. Côté rénovation, John a tenu à rester fidèle à l’âme du lieu, afin de ne pas le dénaturer. Au beau milieu du salon aux murs sombres trône désormais des canapés blancs confortables et une table basse en bois home made, une mise en scène Wabi-sabi qui dialogue avec le cœur de la maison que constitue la cheminée. On pourrait aussi évoquer le poolhouse et son bar upcyclé, idéal pour refaire le monde à l’apéritif, le soleil couchant en ligne de mire, mais ce serait faire de Django un rêve éveillé.

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VILLA BABOUCHA

L A PL ANQUE CONFIDENTIELLE D’ÉMILIE ET JÉRÔME

Émilie et Jérôme ont créé cette maison d’amis qui reflète toutes leurs passions dans la vie. C’est aussi un joyeux mélange de toutes leurs compétences, à l’image de leurs (très bons) goûts. « Quand on a acheté Villa Baboucha, notre envie était limpide », expliquent l’entrepreneur Jérôme Verva et sa femme, la décoratrice d’intérieur Émilie Galoux. « Nous voulions agrandir cette petite maison de campagne berbère à deux pas d’Essaouira et la transformer en un lieu où primeraient la joie, la convivialité, mais aussi le joli fouillis entre amis… » Un projet ambitieux qui collait comme un gant à ce couple passionné de surf, d’aventures, de virées entre potes et de design d’intérieur : « Comme pour notre maison en Belgique, on a aménagé ce lieu de vie à l’instinct pour en faire un espace vivant et attachant. Dans ce genre de projet, ce que j’aime, c’est optimiser l’espace alors qu’Émilie est douée pour leur donner une âme », explique Jérôme. « C’est pour cela qu’on fait appel à moi », s’exclame Émilie à la tête de L’atelier d’Émilie, boîte spécialisée dans l’habillage de fenêtres avec une sélection pointue de tissus. Pour agrandir cette construction traditionnelle, quelques nuits d’insomnie ont suffi pour que Jérôme et Émilie dessinent l’étage supplémentaire qui s’imbriquera parfaitement au premier et à la craie (à même les murs) les contours des fenêtres à ajouter… « En Belgique, on a tendance à ouvrir les espaces le plus possible pour pallier le manque de lumière. Au Maroc, c’est tout l’inverse. Les fenêtres sont petites pour se protéger de la chaleur. On a donc dû casser des murs pour ouvrir la maison un maximum sur la nature. » Pour la décoration, le duo puise son inspiration dans l’artisanat local qu’il twiste avec des touches personnelles et des coloris dans l’air du temps. S’exprime alors un doux mélange entre la tradition locale mêlant tadelakt, bois de thuya, bejmats et zelliges, et l’esprit épuré

bien de chez nous avec du lin belge partout. « Le Maroc est le pays des tissages faits main, des poteries, de la beauté du geste humain, mais aussi de la débrouille et des plans B », ajoute en souriant Jérôme. « Ils savent mieux que personne travailler les matières et donner des patines authentiques avec les moyens du bord. » Résultat ? Six chambres au total, des soins qui sentent les vacances dans les salles de bains, des cheminées partout, pas de TV dans les chambres (le but ici est de déconnecter) et fun fact, de la wax à disposition pour les surfeurs et surfeuses… Le ton est donné, Villa Baboucha est le repère idéal pour passer des vacances au soleil (toute l’année) avec un service aux petits soins. « La gouvernante et cuisinière Ghizlane et le concierge Mokhtar vivent sur place. Ils font partie de la famille », explique Émilie. Finalement, en foulant le pas de la porte de Villa Baboucha, on a déjà envie d’y revenir. « Acheter une maison à Essaouira, c’est une aventure avec à la clé du plaisir pur. Il faut voir ça comme un investissement “émotion” qui combine culture, valeurs, saveurs, sport, nature et dépaysement. » baboucha-essaouira.com •••

JOHN STAPELS, PRESSE

Quelques travaux, un duo d’esthètes bruxellois dotés d’un sens aigu de la mise en scène, et le tour est joué…

Villa Baboucha est une maison d’amis avec service hôtelier où l’art de vivre oscille entre sens de la fête à la belge et traditions marocaines.

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VILLA BABOUCHA

L A PL ANQUE CONFIDENTIELLE D’ÉMILIE ET JÉRÔME

Émilie et Jérôme ont créé cette maison d’amis qui reflète toutes leurs passions dans la vie. C’est aussi un joyeux mélange de toutes leurs compétences, à l’image de leurs (très bons) goûts. « Quand on a acheté Villa Baboucha, notre envie était limpide », expliquent l’entrepreneur Jérôme Verva et sa femme, la décoratrice d’intérieur Émilie Galoux. « Nous voulions agrandir cette petite maison de campagne berbère à deux pas d’Essaouira et la transformer en un lieu où primeraient la joie, la convivialité, mais aussi le joli fouillis entre amis… » Un projet ambitieux qui collait comme un gant à ce couple passionné de surf, d’aventures, de virées entre potes et de design d’intérieur : « Comme pour notre maison en Belgique, on a aménagé ce lieu de vie à l’instinct pour en faire un espace vivant et attachant. Dans ce genre de projet, ce que j’aime, c’est optimiser l’espace alors qu’Émilie est douée pour leur donner une âme », explique Jérôme. « C’est pour cela qu’on fait appel à moi », s’exclame Émilie à la tête de L’atelier d’Émilie, boîte spécialisée dans l’habillage de fenêtres avec une sélection pointue de tissus. Pour agrandir cette construction traditionnelle, quelques nuits d’insomnie ont suffi pour que Jérôme et Émilie dessinent l’étage supplémentaire qui s’imbriquera parfaitement au premier et à la craie (à même les murs) les contours des fenêtres à ajouter… « En Belgique, on a tendance à ouvrir les espaces le plus possible pour pallier le manque de lumière. Au Maroc, c’est tout l’inverse. Les fenêtres sont petites pour se protéger de la chaleur. On a donc dû casser des murs pour ouvrir la maison un maximum sur la nature. » Pour la décoration, le duo puise son inspiration dans l’artisanat local qu’il twiste avec des touches personnelles et des coloris dans l’air du temps. S’exprime alors un doux mélange entre la tradition locale mêlant tadelakt, bois de thuya, bejmats et zelliges, et l’esprit épuré

bien de chez nous avec du lin belge partout. « Le Maroc est le pays des tissages faits main, des poteries, de la beauté du geste humain, mais aussi de la débrouille et des plans B », ajoute en souriant Jérôme. « Ils savent mieux que personne travailler les matières et donner des patines authentiques avec les moyens du bord. » Résultat ? Six chambres au total, des soins qui sentent les vacances dans les salles de bains, des cheminées partout, pas de TV dans les chambres (le but ici est de déconnecter) et fun fact, de la wax à disposition pour les surfeurs et surfeuses… Le ton est donné, Villa Baboucha est le repère idéal pour passer des vacances au soleil (toute l’année) avec un service aux petits soins. « La gouvernante et cuisinière Ghizlane et le concierge Mokhtar vivent sur place. Ils font partie de la famille », explique Émilie. Finalement, en foulant le pas de la porte de Villa Baboucha, on a déjà envie d’y revenir. « Acheter une maison à Essaouira, c’est une aventure avec à la clé du plaisir pur. Il faut voir ça comme un investissement “émotion” qui combine culture, valeurs, saveurs, sport, nature et dépaysement. » baboucha-essaouira.com •••

JOHN STAPELS, PRESSE

Quelques travaux, un duo d’esthètes bruxellois dotés d’un sens aigu de la mise en scène, et le tour est joué…

Villa Baboucha est une maison d’amis avec service hôtelier où l’art de vivre oscille entre sens de la fête à la belge et traditions marocaines.

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Land of Memory

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©LANDOFMEMORY

©WBT-DENISERROYAUX

La Cité Miroir, Liège

Cimetière et mémorial américain, Luxembourg

Se remémorer ou approfondir ses connaissances sur les grands conflits mondiaux du siècle dernier : c’est l’objectif de Land of Memory et de ses 80 sites à visiter entre ami·e·s ou en famille.

©CMR-GREGOR LENGLER

UN VOYAGE SUR LES LIEUX DE NOTRE HISTOIRE

© TRANCHÉE DE CHATTACOURT

Land of Memory, c’est une nouvelle destination touristique et une nouvelle manière de découvrir le passé à travers des visites passionnantes et immersives.

C’est ici que les enjeux de la paix et de la coopération européenne apparaissent, attestés par les témoignages de ces terribles événements. Car si les deux guerres mondiales sont La Tranchée de Chattancourt, Verdun Panorama depuis le fort de Huy désormais lointaines et parfois même oubliées, une connaissance fine et éclairée des circonstances à l’origine des conflits mondiaux du XXe siècle l’imaginer du côté des Allemands, de se est essentielle pour comprendre le monde actuel. souvenir des exploits du général Patton, de découvrir l’histoire du Grand-Duché de Luxembourg pendant la période nazie. De DES ACTIVITÉS INÉDITES, PASSIONNANTES ET VARIÉES revivre la Bataille des Ardennes et même Land of Memory couvre un territoire de mémoire exceptionnel. Sa situation transfronde se balader en pleine nature dans les talière (France, Belgique, Allemagne et Luxembourg) permet la coopération des acteurs espaces naturels préservés comme touristiques de chaque pays et région. le massif des Ardennes, la vallée de la Bastogne, Verdun et la Position Fortifiée de Liège : Land of Memory met en lumière les Moselle, les forêts d’Argonne ou encore sites emblématiques du territoire et les lieux qui ont définitivement marqué l’histoire les bords de Meuse. La destination toueuropéenne. Que l’on choisisse de consacrer un ou plusieurs jours à cette découverte, ristique propose plus de 80 sites à visiter l’occasion est offerte d’expérimenter les conditions de vie des soldats dans les transur 4 pays, avec rencontres, explorations chées, de dormir une nuit comme un soldat à l’affût de l’ennemi, de vivre un bombaret animations inédites. dement de 39-45 comme à l’époque. De s’imprégner de la Bataille de Verdun et de

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Le Mardasson, Bastogne

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LAND OF MEMORY. WWW.LANDOFMEMORY.EU

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travel

DAR KAWA

Dar Kawa est le prolongement de l’univers créatif de Valérie Barkowski et de sa personnalité haute en couleur… Mais aussi la vitrine de savoir-faire ancestraux.

Quand Valérie Barkowski entre pour la première fois dans ce Riad du XVIIe siècle en partie écroulé, avec quatre orangers dans le patio intérieur, c’est le coup de foudre. Restauré par l’architecte belge Quentin Wilbaux (dont la thèse sur la médina a servi pour son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO), ce sera d’abord son lieu de vie ainsi qu’une résidence d’artistes, avant

de devenir une maison d’hôtes de quatre chambres baptisée Dar Kawa. Ancien lieu de prière transformé en un lieu d’hospitalité cool et décontracté, Valérie Barkowski a fait de ce repère en plein cœur de Marrakech un petit havre de paix où l’artisanat marocain occupe une place de choix. Ce sont d’ailleurs des textiles, matières et objets fabriqués par les artisans locaux qui décorent les différentes pièces de cette maison d’hôtes singulière. À deux pas de là, dans l’atelier de la créatrice belge d’origine, les brodeuses ornent de pompons colorés des taies d’oreiller en percale immaculée, selon la tradition textile du Rif. « Quand je suis venue ici pour la première fois au début des années 90, j’ai eu un choc tellement les contrastes étaient forts», raconte-t-elle. «Quelques années plus tard, j’ai décidé de m’installer à Marrakech pour y créer ma propre marque de linge de maison en twistant les savoir-faire ancestraux.

Il y a une tradition de la confection ici qui n’existe nulle part ailleurs. » Inspirée par le voyage et les différents savoir-faire, Valérie Barkowski a également ouvert une boutique éponyme au cœur de la Médina où elle vend son linge de maison artisanal et intemporel. « Quand je suis arrivée à Marrakech en 1996, j’ai voulu faire broder du linge pour ma maison. C’est comme ça que tout a commencé.

J’ai mis trois ans à mettre au point ma première collection. On ne se rend pas toujours compte, mais il faut parfois plus d’une année pour réaliser certains produits à la main. » « Slow » par nature, elle fait rimer qualité, durabilité et authenticité dans son atelier, dans sa boutique comme dans son Riad où l’artisanat est roi. « Je peux passer des heures à regarder les mains des artisans au travail », confie la créatrice « c’est un trésor, mais, malheureusement, ces savoir-faire ont tendance à se perdre… » darkawa.net

TANIA PANOVA, FLORENCE DOISNEAU

LE RIAD PARTICULIER DE VALÉRIE BARKOWSKI

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Waouw Travel: Le Sénégal

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PARTEZ AU SÉNÉGAL AVEC NOUS POUR UN VOYAGE INOUBLIABLE À vos agendas ! Vous êtes libres du 18 au 28 novembre 2022 ?

Le ELLE et Waouw Travel vous emmènent au Sénégal, sur la route de vos émotions.

Faire des rencontres passionnantes dans les villages disséminés le long du fleuve, s’imprégner des valeurs profondes de ces contrées, faire des balades en pirogue, se laisser vivre dans une douce nonchalance au rythme de l’eau, vivre des moments uniques à jamais gravés dans nos esprits, prendre du temps pour soi, se (re) connecter avec les autres, se découvrir différemment, autrement, de manière totalement authentique... C’est ce qui vous attend lors de ce voyage extraordinaire à la découverte de cette terre qui a tellement à offrir, mais aussi à la rencontre de vous-même.

Le tout à bord d’un bateau mythique sur le fleuve Sénégal entre Podor et Saint-Louis pendant une semaine, suivi d’un séjour dans un lodge au bord de l’eau, les pieds dans le sable…

Tout au long du voyage, vous serez accompagnés (si vous le souhaitez) par Christelle Dumont, coach en développement personnel pour ouvrir le débat, échanger, recevoir des outils et points d’appui afin de mettre des mots sur nos émotions… C’est notre invitation pour apprendre à nous (re)trouver, (ré)apprendre à faire la différence entre nos besoins et nos envies, s’apprivoiser, se rencontrer soi.

On vous emmène ?

PRIX ELLE TOUT COMPRIS Prix du voyage de 11 jours/10 nuits à partir de 2640€

INFOS & INSCRIPTIONS Contactez Amandine Bleeckx 0471 99.99.19 Amandine@waouwtravel.be ou téléchargez le programme complet www.waouwtravel.be

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC WAOUW TRAVEL. WAOUWTRAVEL.BE

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Texte Alexandra Michot Photos Virginie Garnier

BIARRITZ

NOUVELLE VAGUE

L’Hôtel du Palais, seul palace sur la côte basque, vient de rouvrir ses portes. À la tête de la restauration de cette institution biarrote, une nouvelle équipe de jeunes chefs, sommeliers et barmen qui sait choisir ses fournisseurs et qui compte bien faire des vagues dans l’univers un peu tranquille de la ville impériale.

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A

vis de tornade gastronomique sur la côte basque : une toute nouvelle brigade emmenée par un duo de jeunes chefs a pris la direction des cuisines de l’Hôtel du Palais, navire amiral du tourisme haut de gamme de la région.

Le nouveau jeune virtuose des pianos de ce palace, qui a rouvert ses portes au printemps après de longs mois de travaux, n’a pas 30 ans.

Aurélien Largeau a fait ses classes auprès de chefs reconnus, dont Jean-Marie Gautier, chef de l’Hôtel du Palais pendant vingt-neuf ans. Il fut l’un des bras droits de Christophe Hay, chef de La Maison d’à Côté, table doublement étoilée située non loin du château de Chambord, et auprès duquel il a creusé son attachement aux cuisines locavores et écoresponsables. Une philosophie qu’il a appliquée en tant que chef près d’Orléans, dans l’adresse bis de Christophe Hay, intitulée La Table d’à Côté, où Aurélien décroche une étoile en 2019, avant de rejoindre la côte basque.

Arrivé en juin 2020, il a mis à profit la longue pause sanitaire pour aller à la rencontre des producteurs de son terroir d’adoption. Pour nourrir sa carte, ce petit-fils de marin pêcheur ne travaille que du poisson de petite pêche locale, tandis que le saumon vient de l’Adour, les charcuteries de chez Éric Ospital ou Pierre Oteiza, la crème et les fromages de chez Benat à Saint-Jean-de-Luz, les fraises de La Ferme Etchelecu dans l’arrière-pays, et si le menu affiche un plat à base de kiwi, c’est parce qu’on en cultive d’excellents du côté d’Anglet... « Au sein de ce terroir profondément enraciné, on est le seul palace entre montagne et océan.

Il faut exploiter cette chance tout en rafraîchissant l’institution. Et je ne parle pas de servir des burgers et des pizze à La Rotonde », sourit le jeune chef. En effet, dans la spectaculaire salle tout en courbes de la table gastronomique,

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on lorgne davantage le plat phare d’Aurélien Largeau : un homard en trois services, pinces pochées avec une mayonnaise parfumée aux têtes de homards, coudes en tartare et queue juste cuite sur un lit d’aiguilles de pin, souvenir d’enfance sublimé par ce natif de La Rochelle qui n’a jamais oublié comment sa grand-mère cuisait les crustacés. À La Rotonde, l’assiette est aussi spectaculaire que le décor.

Même si du côté des terrasses – du lounge, du bar à cocktails ou autour de la piscine –, les propositions sont plus ludiques, à l’image du kebab d’agneau confit dans sa galette de maïs.

Des douceurs et du tempérament

Pour accompagner la personnalité et la cuisine engagée d’Aurélien, il fallait un chef pâtissier au caractère bien trempé. L’arrivée d’Aleksandre Oliver, l’enfant terrible de la pâtisserie qui forme avec Aurélien Largeau un duo aussi complice que complémentaire, promet de bousculer dans le bon sens la ville impériale.

Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de fameux cuisiniers, Aleksandre, que l’on avait remarqué lors d’une balade gourmande à Bordeaux où il officiait comme chef pâtissier au sein du Grand Hôtel, est comme un poisson dans l’eau à Biarritz. Et pas seulement parce qu’il en a profité pour se remettre au surf ! Il partage effectivement avec Aurélien le goût des produits locaux, des classiques revisités, ainsi que des sauces et des jus qu’il travaille en sucré comme Aurélien le fait pour les plats salés, afin d’amener de la fraîcheur et de la salinité, telle sa « rhubalgue », mariage de rhubarbe et d’algue dulse, ou son « piniel », une décoction de jeunes pousses de pin avec du sucre qui permet d’obtenir une sorte de miel de pin liquide et translucide. Si les élixirs du chef barman Jérémy Lauilhé ne vous font pas veiller trop tard au Bar Napoléon-III, peutêtre croiserez-vous le téméraire pâtissier, tôt le matin, récoltant de la criste-marine sur la plage pour parfumer sa mise en bouche sucrée, un nuage glacé acidulé et délicatement iodé, sorte d’avant-goût rafraîchissant de ce que la nouvelle vague gourmande de la ville nous réserve.

En haut : Aurélien Largneau, chef exécutif de l'Hôtel du Palais (à droite) et le chef pâtissier Aleksandre Olivier.

En bas : Jérémy Lauilhé, chef barman du Bar Napoléon-III, revisite les classiques à l'aide de sirops, cordiaux et infusions maison.

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CEVICHE DE DORADE ET PETIT ÉPEAUTRE

2 PERS. / PRÉP. : 25 MIN / MARINADE : 10 MIN / CUISSON : 20 MIN 1 belle dorade - 1 poireau moyen - 500 g de gingembre frais - huile d’olive - 200 g de petit épeautre - huile de sésame - 1 botte de radis - 1 citron jaune bio - 1 citron vert bio - 1 orange poivre de Selim - herbes fraîches - fleur de sel

1 Demandez à votre poissonnier de lever la dorade en filets sans la peau. Taillez le filet en fines lamelles et réservez-les au frais.

2 Nettoyez le poireau, puis émincez-le. Pelez et émincez le gingembre. Faites revenir le poireau à feu vif, dans un filet d’huile d’olive, avec la moitié du gingembre pendant 5 min, puis laissez compoter 5 à 10 min tout en conservant la couleur du poireau.

3 Faites cuire le petit épeautre à l’eau bouillante légèrement salée pendant 20 min. Égouttez et mélangez avec le poireau au gingembre. Rectifiez l’assaisonnement, liez d’un trait d’huile de sésame. Lavez les radis, taillez la moitié en copeaux et le reste en brunoise. Ajoutez les radis en brunoise au mélange poireau et petit épeautre.

4 Préparez la marinade : prélevez le zeste des citrons, puis pressez tous les agrumes

et récupérez le jus. Ajoutez-y le reste de gingembre émincé, un peu de fleur de sel et du poivre de Selim. Faites-y mariner les tranches de dorade pendant 5 à 10 min.

5 Dressez le petit épeautre et le poireau dans deux assiettes, ajoutez la dorade, arrosez de marinade, décorez d’herbes fraîches et de copeaux de radis.

Recette d’Aurélien Largeau.

Vin d’accompagnement : Provence, IGP Var, Domaine des Terres Promises, L’Analepse 2017, blanc.

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Bienvenue à la Villa « Les Champs De Knokke » Cette magnifique villa située en bordure des champs de notre superbe station balnéaire de knokke vous propose tous les ingrédients pour un séjour réussi à la côte belge. Nos chambres au grand confort , décorées dans un style agréable, sont toutes équipées de leur propre salle de bain , douche , toilette , mini bar et TV à écran plat.

Notre petit déjeuner au champagne et produits frais servi de 8h30 a 10h30 dans notre salle a manger ou en terrasse.

Après une belle nuit et un copieux petit déjeuner , Pascal , vous accueillera sur sa célebre zoutestrand19.

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BOUDOIRS AUX FRAISES 4 PERS. / PRÉP. : 25 MIN / REPOS : 30 MIN CUISSON : 25 MIN - 250 g de fraises - 1 citron vert bio - 1 poignée de sommités de menthe - Pour le boudoir : 160 g de blancs d’œufs - 100 g de sucre - 75 g de jaunes d’œufs 75 g de farine T55 - 35 g de Maïzena - Pour la compotée de fraises : 250 g de fraises - 50 g de sucre - Pour la crème fouettée : 50 cl de crème fleurette à 35 % MG - 1 gousse de vanille 25 g de sucre - 250 g de mascarpone

1 Placez les ingrédients destinés à la crème fouettée et la cuve du batteur au congélateur 30 min avant. Lavez, équeutez et coupez en deux les fraises.

2 Préparez le boudoir : préchauffez le four à 180°/th. 6. Montez les blancs au fouet avec le sucre pour obtenir une meringue. Ajoutez les jaunes en filet tout en continuant à battre.

Tamisez la farine avec la Maïzena. Intégrez- les délicatement au mélange précédent, à l’aide d’une maryse.

3 Étalez la préparation sur une plaque couverte de papier sulfurisé sur une épaisseur de 2 cm. Enfournez 15 min environ. Sortez du four et laissez refroidir complètement.

4 Pour la compotée : dans une grande casserole, faites cuire sur feu moyen les fraises avec le sucre pendant 10 min pour obtenir une consistance compotée.

5 Pour la crème fouettée : fendez la gousse de vanille en deux dans la longueur et prélevez les graines. Dans la cuve du batteur, versez la crème, le mascarpone, le sucre et les graines de vanille. Fouettez jusqu’à l’obtention d’une consistance ferme.

6 À l’aide d’un emporte-pièce, détaillez 4 ronds d’environ 10 à 12 cm de diamètre dans le biscuit. Étalez 1 c. à soupe de compotée de fraises sur chaque biscuit. Dressez le reste des fraises, intercalez des pointes de crème fouettée décorez de zestes de citron vert et de menthe.

Recette d’Aleksandre Oliver.

Vin d’accompagement : Provence, Coteaux d’Aix, Château Bas, Saint-Césaire 2018, rosé.

PROFESSION FRAISICULTEUR Fraise ananas, fraise framboise... Pour découvrir ces étonnantes variétés éphémères de fraises, il faut quitter la côte et gagner les terres direction Sames, à environ quarante minutes de route de Biarritz. C’est là, à La Ferme Etchelecu, que vivent et travaillent Jacques et Nathalie, producteurs chouchous du chef Aurélien Largeau et du pâtissier Aleksandre Oliver. C’est avec enthousiasme que les deux cuisiniers filent leur rendre visite – s’arrêtant au passage en chemin pour cueillir au débotté des brassées de fleurs de sureau – et profiter de la très courte saison (trois semaines tout au plus) d’une drôle de fraise ronde à la couleur blanche qui, en bouche, révèle des arômes d’ananas surprenants 100 % naturels ! Même étonnement et même plaisir quand on récolte à la main une juteuse mariguette ou une mara des bois incroyablement parfumée, qui viendra bientôt parer le boudoir aux fraises (recette ci-contre du chef pâtissier)... Bonne nouvelle, ils vendent aussi sur place aux particuliers quelques barquettes et cagettes du craquant fruit rouge, mais aussi des coulis et des confitures maison. On y court !

La Ferme Etchelecu : Maison Castaing, 64250 Sames.

Vente à la ferme. 06 47 00 78 96. ferme-etchelecu.com 172 ELLE magazine

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LES COUTELIERS BASQUES « Beti gazte » (toujours jeune en français), c’est l’expression qu’on trouve gravée sur l’une des créations tranchantes de Pascal Exposito, artisan coutelier depuis bientôt trente ans. C’est la sommelière Mathilde Fesneau qui nous a menés jusqu’à celui dont les couteaux de service paradent à La Rotonde. Installé sur les hauteurs de Bidart dans un atelier-boutique – une ancienne ferme rénovée de 1769 – qui mérite le détour, l’artisan partage avec plaisir les cultures et expressions basques qui nourrissent son travail. S’il est le premier à avoir utilisé du bois de néflier pour sa gamme de couteaux baptisée Mizpira, c’est parce qu’il s’est inspiré du makila : le traditionnel bâton de marche des bergers locaux. La croix basque qui orne ses pièces n’est pas soudée mais forgée, taillée dans la masse et ciselée à la lime.

Superbe cadeau pour soi ou pour les autres, on craquera aussi pour la gamme Bixia, des couteaux pliables en corne qui reprennent la forme du fameux piment d’Espelette. À la ferme Etxettoa, 283, rue Oyhara, 64210 Bidart.

05 59 50 12 47. couteaux-basques.com

MAQUEREAUX RETOUR DE CIDRERIE 4 PERS. / PRÉP. : 45 MIN / REPOS : 15 MIN / MARINADE : 12 H / CUISSON : 20 MIN - 4 maquereaux de taille moyenne - 75 cl de cidre basque - 1 pointe de poudre de curcuma - 4 carottes - huile d’olive - 1 poireau - 5 g de fécule de pomme de terre - fleurs comestibles (ciboulette, fenouil...) - fleur de sel

1 La veille, demandez à votre poissonnier de couper les poissons en filets et de les désarêter. Taillez les filets dans la longueur et disposez-les dans un plat creux. Portez le cidre à ébullition avec le curcuma et versez le liquide encore bouillant sur les maquereaux.

Laissez refroidir environ 15 min avant de réserver au frais 12 h minimum.

2 Le jour même, pelez les carottes. Taillez un tiers en lanières de 1 à 2 mm d’épaisseur et faites-les revenir à la poêle dans un filet d’huile d’olive, salez, étuvez rapidement et réservez. Taillez le reste des carottes en rondelles et faites-les suer à l’huile d’olive et à l’étouffée dans une cocotte avec couvercle. Mixez-les au blender et réservez la purée.

3 Lavez le poireau, coupez les extrémités, taillez-le en quatre et passez-le à la centrifugeuse. Mélangez le jus de poireau obtenu avec la fécule et portez à ébullition.

4 Dressez les maquereaux sur des assiettes, arrosez de marinade, ajoutez les carottes en lamelles, la purée de carottes réchauffée et quelques gouttes de jus de poireau.

Parsemez de fleurs comestibles et dégustez.

Recette de Cédric Béchade, chef de L’Auberge Basque.

Vin d’accompagnement : Sud-Ouest, Cidre brut, Domaine Bordatto, Basandere.

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Grande Soirée de Gala - Les surprises du chef Rejoignez-nous pour une soirée au profit de l’association No Limit 4 Us Pour cette soirée exceptionnelle, le chef Martin Volkaerts (L’Amandier) - été élu jeune chef de l’année au guide Gault&Millau 2022 - vous concoctera un menu 4 services accords mets et vin, tout en finesse et délicatesse, inspiré de produits locaux.

MARDI 20 SEPTEMBRE 2022 LIEU : La Ferme de Mont-Saint-Jean Chaussée de Charleroi, 591, 1410 Waterloo

Les bénéfices de la soirée permettront le financement et l’organisation d’un voyage d’exception pour les jeunes de l’association.

PROGRAMME : 19 H : Accueil, Cocktail et mises en bouches, visite de l’exposition photos qui a pour thème la démystification du handicap « Apprenons à vivre ensemble», photos prises par la photographe Lucia Gaggero

INFO ET RÉSERVATION Réservations au +32 472 99 36 77 ou e-mail : rossana@nolimit4us.com ASBL No Limit 4 Us 3 chaussée De Wavre, 1330 Rixensart

20 H : Présentation de l’association et de ses actions, présentation du nouvel album de notre parrain Sam Bosman et plein d’autres suprises.

Paiement sur le compte « NoLimit4Us » au plus tard pour le 25 août 2022 Banque CBC - BE98 7320 4246 1193

20 H 30: Diner de Gala

Avec la référence : nom, prénom, nombre de soupers et nom du contact – mention Gala ‘Les surprises du chef’

Prix : 165 € (Table de 10 : 150 € par personne) CODE VESTIMENTAIRE : Tenue de soirée

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VOUS NE POUVEZ PAS VOUS LIBÉRER ?

Tout don est le bienvenu sur le compte « NoLimit4Us » Banque CBC - BE98 7320 4246 1193

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DES CUVÉES BASQUES VINIFIÉES SOUS L’EAU

Le gâteau basque de champion à rapporter chez soi.

Cédric Béchade et son épouse Marion.

PETIT DÉTOUR À L’AUBERGE BASQUE Limousin d’origine, le chef Cédric Béchade est tombé amoureux du Pays basque. Peut-être parce qu’il a débuté à Biarritz, passant deux ans auprès de Jean-Marie Gautier dans les cuisines de l’Hôtel du Palais, avant de monter à Paris officier aux côtés d’Alain Ducasse et de Jean-François Piège. Mais il s’était fait la promesse de revenir un jour. Promesse tenue : en 2007, il s’installe avec son épouse, Marion, dans une authentique auberge du charmant petit village de Saint-Pée-sur-Nivelle. « Ici le chef, c’est la nature », insiste celui qui a vite entrepris de tisser un réseau de producteurs locaux pour nourrir, de sens et de saison, une cuisine innovante revisitant son terroir d’adoption. À l’image de son gâteau basque salé. Depuis 2009, une étoile Michelin brille au fronton de cette auberge que Marion a transformée en cocon. Si la table et les douze chambres sont prises d’assaut, consolez-vous au Café de Paris, à Biarritz, où Cédric supervise également la carte du restaurant.

745, vieille route de Saint-Pée, 64310 Saint-Pée-sur-Nivelle. aubergebasque.com

Côté cave aussi, le nouvel Hôtel du Palais déménage !

Le sommelier Alexandre Pons, assisté par Mathilde Fesneau, veut faire découvrir à la carte les pépites viticoles du Pays basque, dont Egiategia, créé par Emmanuel Poirmeur, le pionnier de la vinification sous-marine, que Mathilde nous a présenté. Les chais de ce « faiseur de vins », qui a exercé ses talents au sein de grandes maisons bordelaises et autour du monde, s’ouvrent sur la plage de Socoa. Et pour cause, car c’est dans la baie de Ciboure, à quinze mètres de profondeur, qu’il immerge une partie de ses vins. Là, la pression et le mouvement pendulaire permanent développent des arômes uniques. Si tous les jus ne viennent pas des vignobles basques, le terroir de ses vins, c’est la mer, où il « élève » ses cuvées comme on affine des huîtres.

Egiategia, visite des chais et dégustation sur rendez-vous au 05 59 54 92 27. egiategia.fr

À RAPPORTER - UN GÂTEAU BASQUE DE CHAMPION

C’est un peu cliché, mais comment résister à la famille et aux amis qui vous supplient de rapporter un authentique gâteau basque?

Celui du MOF pâtissier Thierry Bamas, décliné en trois versions — fourré à la crème, griotte ou chocolat —, est un véritable gâteau de voyage qui se conserve plusieurs jours. 16 € pièce - 10, place Georges-Clémenceau, 64200 Biarritz - Autres boutiques à Anglet et Bayonne - 00 32 (0)5 59 54 76 50 - thierrybamas.fr - DES TORCHONS DE TISSAGE DE LUZ

Joyeux, pimpants et bariolés comme des transats de plage, on adore les torchons (mais aussi les nappes, les tabliers, les maniques) de la gamme Surfing de Tissage de Luz, authentique maison de linge basque 100 % coton, établie à Saint-Jean-deLuz depuis 1908. Environ 13,50 € pièce le torchon dans la boutique de Biarritz - 19, rue Gambetta, 64200 Biarritz - tissagedeluz.com - UN CRAFT GIN MADE IN BIARRITZ

La petite distillerie biarrote Ura Spirits produit vodka, aquavit et gin à base d’alcool de blé bio. Notre favori : le Dry Gin d’artiste décoré par Modjo, aux arômes de cardamome et sichuan vert, rafraîchi par une finale aux notes d’angélique et d’absinthe.

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À traquer dans les épiceries de la côte basque, ces chips cuites au chaudron avec ou sans piment d’Espelette. Environ 3 € le paquet de 125 g ou 25 € par lot de 10.

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Découvrez le nouveau visage du

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L’ARTISTE ÉNIGMATIQUE Ce printemps, l’artiste contemporaine Barbara De Pauw présentait sa collection Timeless à la Guy Pieters Gallery de Knokke-Heist… L’occasion pour nous de découvrir les créations de cette artiste multifacette.

Barbara De Pauw devant ses œuvres reproduites via la technique du ChromaLuxe.

www.barbaradepauw.com @barbara_de_pauw

L'artiste travaille dans un atelier proche de Bruxelles.

Placardées au mur, ces œuvres rectangulaires proposent des monochromes sophistiqués qui évoquent l'aube, la nuit tombante et la banquise gelée.

PRESSE

Au commencement, Barbara De Pauw fait des études à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles où elle apprend à pratiquer la matière. Après plusieurs années passées comme conseillère artistique internationale en art impressionniste et moderne, elle ressent l’irrésistible envie de mettre, elle aussi, de la couleur sur ses sentiments afin de les matérialiser. Obnubilé par la couleur, son travail est une réflexion sur ses thèmes de prédilection : l’univers, le ciel et la méditation contemplative. Hypnotiques, ses œuvres se traduisent soit par une collection, soit par une série qui reflète à la fois le tangible et l’intangible. Comme dans sa série Eclipses où l’artiste nous offre une interprétation mystique de ce phénomène naturel grâce à un protocole sériel ou chaque pièce possède une aura singulière. Outre sa passion pour les éclipses, l’artiste travaille également sur la notion d’horizon. Sa série intitulée Skylines rappelle les monochromes de Rothko et nous emmène dans un voyage à travers des intenses dégradés de lumière… Un voyage sensoriel en Colorama à découvrir avant les autres.

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Dis, où est passée Nora ?

Heureusement, le pire n’arrive presque jamais.

Pourtant, on devrait toujours y être préparé.

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c'est mon histoire

Texte Juliette Debruxelles Illustration Florence Collard

J’AI ÉTÉ UNE HARCELEUSE PROFESSIONNELLE Pression, maltraitance psychologique, sexisme, humiliations publiques… Charlotte a commis sur les membres de son équipe toute la palette des abus réprimés par la loi et le bon sens.

Je dis souvent que mon histoire fait écho à l’expérience de Milgram. L’abus de pouvoir, la soumission à l’autorité, la perversité qui s’installe sont des choses que je connais pour les avoir vécues. Je ne pense pas être une perverse de nature, mais les conditions dans lesquelles ma méchanceté s’est révélée étaient idéales. Je suis d’une nature ambitieuse, bonne élève, très respectueuse de la hiérarchie. J’ai eu des parents âgés (ma mère avait 44 ans quand elle a accouché de moi), sévères, aimants, mais exigeants. Quand on ne répondait pas à leurs attentes, la punition n’était pas physique, mais psychologique.

Ma mère adoptait une attitude glaciale et se détournait de mes frères et de moi quand nous avions de mauvaises notes à l’école. Pendant des jours après une interro ratée, elle nous repoussait et ne nous adressait pas un seul regard. Il était interdit de pleurnicher sous peine de voir l’épreuve se prolonger. Je crois que j’aurais préféré être privée de jeux ou de nourriture plutôt que des yeux de ma mère. Mon père était directeur d’un gros département dans le secteur des assurances, avec un management à l’ancienne, des collaborateurs masculins aux postes clés et du personnel féminin traité comme des idiotes tout au long de la journée. Il ne parlait que de son travail, de ses succès, de l’incompétence de « ses gens ». C’est comme ça qu’il appelait celles et ceux qui bossaient pour et avec lui : « Mes gens. » Je ne raconte pas ça pour me dédouaner de ce que j’ai fait plus tard, mais ça explique juste que je n’étais pas armée pour les responsabilités qui m’ont très tôt été confiées dans le cadre de mon travail. Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieure, j’ai intégré une boîte pharmaceutique dans laquelle j’ai pu faire mes preuves.

C’était au milieu des années 2000 et le monde tel qu’on le connaît n’en était qu’à ses balbutiements en matière de

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c'est mon histoire

« libération de la parole ». On parlait un peu de nouvelles manières de manager dans des boîtes comme Google, mais ici, c’était de la science-fiction. Je me rappelle une conversation avec ma direction : un article avait été publié qui racontait que les employé·e·s de Google choisissaient leurs horaires de travail, que des espaces de repos et de ping-pong étaient à leur disposition. Que des yaourts glacés étaient offerts et que des services de blanchisserie ou de baby-sitting étaient proposés par l’entreprise. « Si on faisait ça ici, on ferait faillite en deux semaines », avait conclu mon directeur. Moi aussi je trouvais ça dingue. Le travail, c’est un endroit pour travailler. La direction est une entité à craindre et à respecter. La vie privée reste privée, tout comme les ennuis de santé et les atermoiements personnels. Au travail, on ne se plaint pas, on ne pleure pas, on ne faillit pas, on reste à sa place et on fait en sorte de mériter son salaire et d’obtenir une bonne évaluation en fin d’année pour conserver son job.

Tout ce qui sortait de ce schéma m’était étranger. Mon état d’esprit plaisait beaucoup à mes boss qui appréciaient ce mélange de déférence et de compétence. Pendant les réunions de direction, je servais le café, on me complimentait sur ma coiffure, je prenais la parole en dernier et avec diplomatie s’il s’agissait de contredire l’un de ces messieurs. Je n’avais que 27 ans, mais j’étais construite de cette manière : rester à sa place (de femme…). Très vite, j’ai obtenu des promotions. Cinq ans après mon arrivée dans la boîte, en 2012 et à presque 33 ans, je dirigeais en direct

« QUAND JE PARLAIS DE L’UNE À L’AUTRE, J’UTILISAIS LES MOTS "LA BLONDE", "LA GROSSE", "LA PETITE" ET "L’AUTRE". AU DÉBUT, J’ÉTAIS JUSTE FROIDE » une équipe de 80 personnes qui avaient elles-mêmes des équipes sous leurs ordres. Au total, près de 1.200 personnes dépendaient plus ou moins directement de mes décisions. Dans ma garde rapprochée, huit hommes seulement (je ne voulais pas de femmes dans le board) et quatre assistantes de direction que j’appelais « les secrétaires » alors qu’elles étaient toutes surdiplômées et en charge de tâches stratégiques essentielles. Ce sont ces quatre femmes qui ont le plus souffert et qui ont fini par porter plainte collectivement contre moi quelques années plus tard. Elles sont mes victimes directes, mais je sais aujourd’hui qu’il y en a bien d’autres, collatérales. Je faisais régner une telle terreur que les managers à leur tour se comportaient comme des tyrans avec leurs équipes.

En pratique, rien de très glorieux. Le dossier contient le récit d’humiliations quotidiennes dont j’ai honte. Je n’appelais jamais ces femmes par leur prénom (je les appelle encore « ces femmes » ou « les femmes » quand je n’y fais pas attention), je les désignais de l’index, leur faisant signe d’approcher, de sortir, d’aller là-bas, de se taire…

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Quand je parlais de l’une à l’autre, j’utilisais les mots « la blonde », « la grosse », « la petite » et « l’autre ». Au début, j’étais juste froide. Pour m’imposer, je pensais qu’il fallait l’être. Elles m’avaient organisé une sorte de goûter de bienvenue. J’ai refusé le café et les cupcakes qu’elles me tendaient en disant quelque chose comme : « Je n’ai pas travaillé si dur jusqu’ici pour jouer à la dînette avec mes subalternes. » C’est ce qui est relaté dans le dossier, je ne m’en souvenais pas jusque-là. La blonde a protesté en m’expliquant qu’elles voulaient qu’on travaille dans une bonne ambiance vu qu’on allait être amenées à se voir huit heures par jour et cinq jours par semaine. J’ai ajouté que des gens qui limitent leur investissement personnel aux seules heures notées sur leur contrat ne risquaient pas de trouver grâce à mes yeux. Dans les quatre années qui ont suivi jusqu’à la plainte, la blonde est devenue la plus performante et la plus résistante. Les trois autres ont tenté des manœuvres maladroites : changement de style vestimentaire vers davantage de sobriété, rangement de leur bureau au carré et même déjeuner derrière leur écran pour ne pas me contrarier. Certaines fondaient parfois en larmes quand je leur faisais une remarque et je crois que c’est ce qui m’agaçait le plus. On ne pleure pas et encore moins bruyamment devant tout le monde. Elles devaient être disponibles en permanence. Les gosses malades, les congés, les enterrements des grands-parents et les arrêts maladie ne m’émouvaient pas. Un jour, l’une d’elles a eu ses règles plus tôt et son pantalon beige était couvert de sang. Je lui ai interdit de rentrer chez elle se changer et je l’ai obligée à nettoyer sa chaise de bureau tachée devant tout le monde. Quelqu’un lui a tendu un pull pour qu’elle le noue autour de sa taille.

Cette personne s’est vu refuser un congé quelques jours plus tard. Quand j’arrivais au bureau, je ressentais une excitation malsaine. Je faisais des rêves dans lesquels je rangeais les gens dans des Tupperwares à la manière de bâtonnets de carottes. Et un jour j’ai vu l’entreprise et le personnel se retourner contre moi. Je pense que le jugement m’a empêchée de sombrer dans une vraie folie.

J’ai été condamnée pour harcèlement et mon entreprise également. Il y a eu beaucoup de gens impliqués dans cette histoire. J’ai ensuite été suivie par un psychiatre et j’ai complètement décompensé. Arrêter de travailler m’a réduite à néant et m’a sauvée en même temps. Et ça a aussi sauvé d’autres gens. Je continue le travail sur moi-même. Je suis lucide, j’ai pris conscience de tout ce qui n’est pas acceptable, de tout ce que j’ai fait. Le défi aujourd’hui va être de réapprendre comment bien me comporter et surtout de retrouver du travail. Ma réputation a souffert, la presse a fait écho à cette histoire… Mais ce n’est rien au regard de ce qu’on subit mes victimes. J’espère m’en sortir bientôt...

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Texte Noemi Dell'Aira

C YC L O D Y S S É E S

DÉCOUVRIR L’EUROPE AUTREMENT

Qui se cache derrière le projet Cyclodyssées ?

Joseph, l’aîné, a étudié le management du tourisme et a créé des circuits pour divers tour-opérateurs dans le passé. Antoine, le cadet, a pris une année sabbatique entre deux boulots pour traverser l’Eurasie à vélo. Natacha, la benjamine, est photographe et également grande amatrice de voyages à vélo, d’où ressortent toujours des photos et vidéos captivantes.

Qu’est-ce qui vous a poussés à lancer ce projet ?

C’est notre passion pour le voyage à vélo qui, pour nous, présente un nombre incalculable d’atouts : proximité de la nature, rencontres, variété des paysages et lieux traversés, liberté… Nous nous sommes rendu compte que ce moyen de voyager, bien qu’en plein essor, est encore assez méconnu. Nous voulons donc aider celles et ceux qui sont tenté·e·s par l’aventure, mais n’ont soit pas le temps ou la motivation de tout organiser par eux/elles-mêmes, soit ne savent pas trop par où commencer afin de concevoir un itinéraire intéressant et agréable.

Quels sont les parcours disponibles ?

Notre souhait est de proposer un panel de destinations aussi varié que possible. Nos séjours s’étendent ainsi du Portugal à l’Autriche, en passant par l’Andalousie, le Périgord, le Benelux et la ForêtNoire ! Nos séjours comprennent en général cinq à six jours de vélo, toujours en itinérance. Nous veillons également à ce que nos circuits soient accessibles en train, de nuit pour les destinations plus lointaines, depuis Paris ou Bruxelles, pour donner la possibilité de voyager de manière plus écologique. Cette fin d’année, nous prévoyons d’étoffer notre gamme de voyages avec des circuits en Irlande, Angleterre, Bavière et Toscane. Nous pensons également à développer des « microaventures » d’un à trois jours, pour permettre de s’évader à vélo le temps d’un (long) week-end.

Comment mettez-vous en place les différents parcours ?

Il s’agit avant tout de trouver une destination pouvant offrir un savant dosage entre qualité paysagère, découvertes culturelles et diversité des lieux traversés, le tout en n’étant pas trop difficile d’accès ! La suite consiste à concevoir un parcours tranquille et sûr, de limiter le dénivelé et les pentes raides, et de définir des étapes d’environ 35 à 60 km. Nous nous rendons sur place avec nos vélos et explorons de nombreux itinéraires possibles, discutons avec les habitant·e·s et acteurs et actrices du tourisme agissant localement, afin de concevoir le circuit idéal. Nous trouvons ensuite des hébergements confortables accueillant les cyclo-voyageurs et voyageuses et leurs vélos. Finalement, nous nouons des partenariats avec des entreprises locales pour organiser la logistique (transports de bagages, location de vélos, etc.). Reste ensuite à concevoir un beau roadbook rempli de renseignements sur le parcours et les endroits traversés. cyclodyssees.com

UNSPLASH / DMITRII VACCINIUM

Voyager sur deux roues à la découverte des plus belles régions d’Europe, c’est l’idée d’une fratrie passionnée (Antoine, Joseph et Natacha) qui a mis tout son coeur et son énergie dans la création d’une agence spécialisée dans le voyage à vélo, Cyclodyssées. Rencontre avec ce trio qui tente de conscientiser les globe-trotteurs et trotteuses à s’évader de manière plus slow.

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Photos : Skiss Photography

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MEDI-MARKET

Santé et bien-être pour tous Prix bas, choix et expertise : ce sont les trois piliers de la parapharmacie Medi-Market. Avec plus de 10.000 références sélectionnées avec soin en fonction de leur efficacité, chacun peut trouver ce qui lui convient le mieux. L’enseigne propose des prix imbattables pour rendre accessibles au plus grand nombre les meilleurs produits, issus de la recherche scientifique. Le plus ?

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LAURENCE VANDENBORRE

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Pour l’amour des pierres

Empowerment au féminin

Diplômée en gemmologie, cette créatrice belge a lancé sa première collection en 2019. Fascinée par les diamants, les saphirs, les tourmalines et les opales, elle magnifie chaque pierre pour la rendre accessible à toutes, avec pour seul objectif l’élégance intemporelle. Quatre collections capsules dont elle aime à se dire que l’on se les transmettra de génération en génération.

Tout simplement sublime !

Convaincue que la confiance en soi est la clé pour s’aimer soi-même, la marque propose une gamme de bikinis, véritable ode à toutes les féminités. Objectif du label : aider les femmes à aimer leur corps, quel qu’il soit, et à l’accepter comme il est. Une façon de sortir des diktats qui culpabilisent quand on n’a pas une silhouette de mannequin. Réjouissant !

laurencevandenborre.com @laurence_vandenborre

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Depuis 2012, la marque belge Mya Bay a le chic pour donner ce petit truc en plus à ses créations et twister votre style de façon originale. Comme avec ce bijou Fuchsia Diamond, à l’inspiration résolument vintage, pour un look tendance et coloré. Recouvert d’émail turquoise sur son corps de bague et de fuchsia en son centre, c’est l’accessoire estival raffiné par excellence. Mya Bay, ce sont de petites merveilles locales, dessinées et fabriquées en Belgique, avec un ADN inimitable.

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Booster, protéger, soigner : c’est la promesse de cette nouvelle crème de Jour UV 50 signée Louis Widmer. Un soin du visage aux principes actifs hautement dosés et à la protection UV fiable qui nourrit, hydrate et soigne la peau de manière intensive et durable. Une texture onctueuse et une couleur rosée pour un teint éclatant tout au long de la journée !

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chronique • Juliette Debruxelles

Humeur

ÉCRITURE INCLUSIVE : FAISONS LE POINT (MÉDIAN)

Au rayon des objections (liste non exhaustive) et des réponses, voilà l’échantillon. « On ne comprend rien » : si, on comprend tout quand on s’y penche deux secondes. On a réussi à comprendre le #, le @ et les émojis, on est également en mesure de comprendre le · dans un mot. Ne te fais pas plus bête. « Les personnes souffrant de dyslexie ne s’y retrouvent pas » : ces personnes font face, chaque jour, à quantité de propos discriminants et offensants (tout comme, entre autres, les personnes autistes). Leur ouverture d’esprit et les efforts qu’elles fournissent ne s’arrêtent pas à un signe typographique de plus. Et on cesse de les sous-estimer et de parler en leur nom, merci. « Il y a des trucs plus graves à traiter que ça » : oui, et des trucs moins graves aussi. Comme tes cheveux ou tes allergies. Et si ça te semble désuet, ne perds donc pas ton temps à t’en mêler et trouve d’autres raisons de t’engager. « C’est du marketing » : souvent. Mais sachant qu’on n’a pas tou·te·s relu « Guerre et paix » cette année et que le temps consacré à la littérature est de plus en plus limité, tout ce qui se lit est de la lecture. « Le masculin est neutre » : ben non. En tous cas pas en français. Le masculin c’est le masculin, on l’aime et c’est très bien. Et dans ce cas, c’est un marqueur grammatical et sociétal. Ni ton père ni ton fils ne sont concernés, attaqués ou dénigrés. Brûle, féministe hystérique ! Et avec moi toutes les personnes sensibles aux progrès de l’écriture au fil des âges et du temps. Si on n’avait jamais évolué, tu ferais ta encore liste de courses sur les murs de ta grotte avec tes doigts trempés dans je ne sais quoi. Alors, sois fier·e de toi.

« 100 FEMMES ET UN CHIEN SONT REVENUS CONTENTS DE LA PLAGE » — C’EST LE CHIEN, AU MASCULIN, QUI DRIVE L’HUMEUR DES MEUFS QUI L’ACCOMPAGNENT

*Précision faite en illustration de la réalité des époques qu’elles ont traversées en tant que femmes et non de leur âge biologique.

PRESSE

« Le masculin l’emporte sur le féminin. » Ça, c’est écrit dans « Le Bon Usage », ouvrage de référence grammatical pour les écoliers et écolières francophones. Et comme ça s’est toujours fait et que c’est écrit dans cette bible depuis 1936, c’est comme du marbre gravé. Et voilà comment, dans la phrase de référence de l’écrivaine féministe Françoise Groult – « 100 femmes et un chien sont revenus contents de la plage » – c’est le chien, au masculin, qui drive l’humeur des meufs qui l’accompagnent.

Mais progrès et initiatives en faveur de l’égalité aidant, certain·e·s se sont repenché·e·s sur cette chose essentielle qu’est l’écriture pour traduire le monde, ses réalités, ses inégalités. Et une évidence est apparue aux esprits les plus souples : la symbolique de cette règle grammaticale d’un autre âge pouvait bien évoluer en rythme des grands chantiers de la société.

Des solutions freestyles ont donc été proposées, de la timide parenthèse bordant un (e) au dédoublement des mots (la « double flexion », ça s’appelle). Mais écrire « les entrepreneurs et les entrepreneuses », ça te bouffe vite 40 caractères, et t’as pas le temps.

Le point médian · placé plus haut que le point final allait donc être proposé – en complément de bien d’autres solutions grammaticalement inclusives et épicènes – pour intégrer la marque du féminin dans les mots concernés. Un petit machin typographique utile, à la fois fort et fragile, mal connu, mal aimé (je t’épargne ici la symbolique du clitoris et du point G, si tu veux bien). Et ce fut le point de la discorde. Car en l’absence de bonne volonté de l’Académie française (créée en 1634, composée à ce jour de 35 membres, dont 6 femmes, toutes âgées de plus de 70 ans* et d’un Alain Finkielkraut), le camp des « pour » et celui des « contre » se livrent depuis quelques années une guerre intestine. Il n’y a qu’à se repencher sur les conversations en ligne suite à l’annonce du dictionnaire Le Petit Robert d’intégrer le pronom « iel » (soit la contraction de « il et elle ») dans sa dernière édition pour mesurer le degré de violence qu’engendre ce débat (souvent mené d’ailleurs par des trolls incapables d’accorder un participe passé).

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