Un volume de 160 pages, de format 16 x 22,5 cm.
Maria Luisa Semi écrit ici des pages d’une simplicité exemplaire, et d’une rare efficacité. L’auteur, en une trentaine de petits chapitres, raconte des moments de son enfance pendant la Seconde Guerre mondiale, des moments qui ont laissé en elle une trace indélébile. L’expérience personnelle la plus simple s’unit, par la magie d’un regard d’enfant, aux événements qui se sont emparés du destin d’une famille entière et ont entraîné les vicissitudes de la vie de soldat puis de résistant du père, de Venise à Capodistria, de Padoue à Piacenza, de Lubliana à Udine.
L’histoire politique devient le fond parfois très sombre sur lequel se déroulent les journées familiales ; elle se déchiffre ici à travers les émotions d’une petite fille — celle que fut l’auteur, qui sait en retrouver tout le détail avec humour dans la langue même de l’enfance, comme si le temps écoulé depuis lors n’avait rien effacé de la fraîcheur