Edito magazine N°3

L'été est arrivé. Le beau temps et le climat annonce des températures élevées et une eau qui rends les carpes actives. Cela incite bien évidement à la pêche. Il est temps de profiter de cette saison pour contempler les carpes à l'ombre des arbres, de les traquer en eaux vives , en grands lacs, en étangs et autres couches d'eaux propice à notre passion. La saison 2015, s'annonce de bonne augure au vue de la productivité printanière en gros poissons que j'ai constaté des pêcheurs autour de moi ainsi que de mes résultats tant par leurs poids que la qualité des poissons. Les sorties estivales promettent certainement une année meilleure même si les perspectives de carton ne sont pas l'une des périodes des plus favorable ?

L'été c'est aussi des journées plus longues, des barbecues et une convivialité réunie autour de la carpe. Un moment à passer ensemble , une simplicité autour de l'eau et du respect pour tous. Des vacances et découvertes d'autres régions, d'autres lieux avec une canne dans un coin du coffre pour une soif d'évasion.

Pour terminer, j'ajouterai que les pêches d'été les plus simples sont souvent les meilleurs, alors sans prise de tête avec tout ce que la nature autour de l'eau nous offre, bonne pêche à tous et bonne lecture parmi les étoiles .

Le rédacteur.

Frédéric Baudin.

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L'EDITO : Propice à notre passion...

L'INCONNU DU MAG : Les 24h au Mans (Michael Cadorin) CARP'ASSION : La Saône. Un lieu de prédilection... (Sylvain Grolet) LE COIN DES PRIVES : Le domaine de Lancôsme ( Frédéric Baudin) INTERVIEW : Rencontre avec Jean Baptiste Morel ; Histoire d'un passionné...

LES ASTUCES DU MAG : Comment fabriquer un repère sondeur ?

(Frédéric Baudin) DU COTE DU WEB : Le Défi carpe camarguais ( Alain Claveria) L'ALTERNO DE L'EDITO : Les mares de nos campagnes. (Frédéric Baudin) LE COIN DES PRIVES : L'étang de Carpe Franc Comtois ( Tony Deltorchio) DOSSIER DE L'EDITO : Faites les fondre …. (Sylvain Poipy) L'APPROCHE DU MAG : Un retour aux sources … (Cédric Dziadek) CARPE NO-KILL : Golf ' fishing.... (Luc Couteau)

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Tranquillement installé devant mon PC, je surfe sur le web à la recherche de nouveaux détecteurs ?

Pêchant la carpe depuis 5 années et ayant commencé mes débuts avec un matériel basique et de bas de gamme qui m'a bien servi d'ailleurs, il est tant pour moi de remplacer mes 4 sonorités….. !

Prenant conseil auprès de pêcheurs confirmés,et ayant déjà vu le matos en action, mon choix s'est orienté sur des Delkims.

Je joue de la souris et une occase m’intéresse ! Je prends contact et négocie 4 txr, mais le hic c'est que le trajet n'est pas à côté ? « Le Mans », alors que j'habite en région parisienne ! Tant pis, l'occase est intéressante, alors j'appelle et c'est toujours à vendre, Yess....

Je prends rendez-vous pour un vendredi après le taf. Je regarde le trajet et je me dis que pourquoi pas rester pêcher dans la région plutôt que de faire l'aller et retour ?

Un plan d'eau proche du Mans est l'idéal pour un rendez-vous. Je recontacte mon vendeur pour une rencontre sur les berges et c'est pour 24h au Mans....

J'arrive à l'entrée du domaine de pêche (privé) et contacte le proprio pour qu'il veuille bien m'ouvrir l'accès.

Les modalités de règlements du lieux et des montages est mis en avant puisqu'il me faut lui montrer

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mes lignes pour vérifier que je respecte les résistances des corps et bas de ligne. C'est pas le cas !!! il me propose de changer une partie de mon corps de ligne trop faible pour un 50 centièmes qu'il m'offre?

Ma fois j'ai pas le choix comme qui dirai, mais on peut comprendre que le règlement c'est le règlement et que si il existe au vue des poissons de l'étang alors.... Pour 24h ça peut le faire ?

Je pars me placer sur le poste 17 et commence à installer mon parapluie tente.

Les postes alentours sont tous réservés. Je prépare les cannes ainsi que mes appâts avant la tombée de la nuit car il est déjà 19h et en ce mois d'Avril ne te découvre pas d'un fil.....

Mes montages et sticks solubles sont prêts et mes 3 cannes sont jetées. Je vais pouvoir m'attarder sur la préparation du barbecue en patientant l'arrivée de mon vendeur dont j'avais prévenu le proprio de sa venue.... il ne m'a pas fallu longtemps à attendre que les Delkims arrivent.... Une poignée de main et une présentation du produit m'a fois en bon état me satisfont. Il n'en faut peu que l'un de mes « anciens » se met à sonner ?

Je mets au mieux mes waders et prends contact avec le poisson.... Mon visiteur me dit que mes détecteurs sonnent plutôt bien pour une sous-marque...Bref, je me concentre sur l'animal, et après quelques minutes je découvre un esturgeon dont je n'en connais pas l'espèce ?

Mon vendeur participe et m'aide pour la pesée car ce bougre, pèse bien les 20kgs....(le proprio m'informera le lendemain que c'est un citron et l'un des plus gros de l'étang) Je termine ma transaction avec le vendeur, et m'empresse de remplacer les détecteurs et de replacer les cannes.

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La nuit n'est pas encore tombée qu'une autre canne démarre.... ça c'est de la balle, je referre et c'est lourd, enfin ça tire beaucoup....

Je ramène comme je peux et le combat me semble long, mais j'en aperçois la queue et encore un esturgeon. Je parfaire de le fatiguer avant de l'attraper et ouaishhhh....Là va falloir se débrouiller seul et la pesée affiche 36kg.. C'est du délire !!! je cumule mes records ?

La nuit arrive et il est temps de rejoindre après un bon Ribs (American porc) mon bed..... mes cannes hautes s'attardent dans un calme lumineux de mes Delkims afin de partager la prochaine prise ?

La nuit est éclairé par la diode jaune qui illumine mon détecteur.je me lève parmi les étoiles pour agripper le talon de ma canne et le poisson est présent. Cela est tout autre puisque cela me paraît pas aussi gros que le précédent et effectivement cela ne prendra que 10 minutes pour sortir ce néness. A peine sur le tapis, qu'une autre canne soulève le swinger..... je prends soin de placer cet esturgeon en sécurité pour prendre a 2 bras le contact et yesss c'est en prise.

Cela prends du fil et va pas falloir que le balai du poisson ne tarde trop car mon premier poisson patiente sur le tapis. Par chance, on a toujours un voisin curieux qui passe et en voyant les circonstances il entretien de s'occuper à l'eau du néness. Je poursuis mon combat qui lui est plus proche des 2 fois 10 minutes. Étonnamment, le poisson n'a pas un comportement contraire et se laisse venir.,mais les 5 derniers mètres relèvent d'un bras de fer !!! toutefois il arrivera sur le tapis avec son partenaire de jeu.... Un beau cliché rare à mes yeux mais authentique !!!

Le petit matin se lève et aucun autre poisson n'est venu illuminé mes diodes ?

Je prépare mon p'tit déj avec un bon café en profitant du ciel bleu et du printemps que la lumière bleu s'affiche, puis le swinger descend,et remonte.

Je laisse mon croissant de côté et je prends mes waders à mon cou avant de prendre contact avec ma canne.

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Mes appâts ont l'air de marquer le coup et pourtant aucun amorçage était envisagé pour 24h ?

C'est vraiment un bon choix. Je prends la canne et c'est du lourd voire très lourd car je n'ai même pas le temps de serrer le frein que le poisson m'inflige une prière et me prends du fil.

Je n'ai pas le choix de m'incliner et de le laisser décider des rôles ? Oula je sais plus quoi faire, tant c'est chaud ?

C'est de la folie....Je ne parviens pas à prendre 3mètres ?

La balade s'éternise et les pêcheurs du poste en dessous viennent prendre connaissance de la bête ?

Mais la bête est encore dans l'eau et ne se laisse pas venir, mais quel plaisirs car j'ai jamais connu une bobine déroulée autant... pourvu que mon emblem ne lâche pas un roulement ?

Mes bras durcissent de plus en plus et le bougre commence à se fatiguer en me laissant la main. Le patron alerté par les quelques pêcheurs voisins me rejoint et me dit que c'est du gros !!!!

Je le crois car pas moyen de le remonter à la surface ?

Cela fait plus d'1/4 d'heure que je combat et il n'as pas encore abandonner.

Au bout de 25minutes, j'aperçois un dos et mazette c'est très long... Il s'approche sans feindre d'une parade et je l'attrape. Purée il est énorme celui la ?

Content de trouver de l'aide car je n'aurai pas pu le soulever seul pour la pesée qui assume 46 kilos pour 2.20m. Le maître des lieux me félicite car je viens de faire le record 2015 , mais aussi le mien....

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Je me hâte de replacer la canne et retourne me faire réchauffer un café bien mérité.

Au vue de la présence des poissons, je décide de partir dans la soirée. Après tout j'ai pris 24h au Mans !!!!

Il est 11h et un nouveau départ survient, mais là les bips se cumulent. Je me remet au plus vite dans ma néoprène et attrape la canne.

L'attitude, le comportement de la ligne est tout autre et tout aussi puissant que mon premier poisson , mais cela ne ressemble pas à un esturgeon.... Je travaille à mon habitude comme on me l'as appris c'est à dire sans excès sur la corde si cela est possible et de prendre du plaisirs à la canne....

Effectivement le poisson réagit parfaitement et vient se glisser dans le filet... Première carpe et la barre des 20 kil est franchie. Le Mans, C'est véritablement une journée de tous les instants. Un moment ou les 24h se joue à fond ?

Je replace la canne et prépare mon dernier barbac avant de commencer à plier gentiment le matériel...

Il est 15h 30 et je me prépare à ranger qu'un autre départ survient. Comme un pilote,de formule 1, je me remet dans mon plastique hermétique et prends la canne. À l'allure encore un esturgeon et du costaud c'est sure.

Le balai et les virages du circuit de notre néness alternent de droite à gauche et je me dois de tourner avec lui sans reprise, mais la ligne droite est toute proche et yesssssssss, la ligne jaune final est passée. Je soulève mon dernier poisson et quel spécimen qui franchi le damier...

La balance s'élève a 36kg.

Il est temps de plier le matériel. Une session de 24h au Mans mémorable avec près de 200kg de poisson que je souhaite à tous de vivre. Un moment de pêche ou la prochaine occasion de matériel à vendre sur le « bon-coin » qui me kiffe.................................................................. ….....................................................................Je me remet sur la ligne de départ au Mans ?

Michael Cadorin.

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Présentation de la Saône Bordures,Cassures, ou Haut-spot?

Les bordures: Le choix reste technique et judicieux à la fois, car les bordures attirent aussi bien le carnassier que nos chères dames carpes. Le courant étant souvent moins puissant vos lignes seront moins chahutées par divers branchages ou herbiers dérivants.Il est facile d’y apercevoir les restes du biotope présent (écrevisses,mollusques…etc) 9

Les cassures: La 2eme options que l’on peut envisager mais il ne faut pas oublier qu’au pied de celle-ci l’angle formé au pied du lit (chenal) est source de richesse en entassement de sédiments.

Les hauts –spots: Sont la 3eme option si votre zone en comporte ,il s’agit souvent d’ancien mur s’étendant sur plusieurs centaine de mètres formant une bassine riche en alimentation et herbier grâce aux eaux calmes et peu profondes.

Les haut- spots à longue distance: Comme beaucoup une fois arrivé au bord de l’eau, il est fréquent de voir bouger et d’entendre claquer au bord de la berge se situant en face ce qui pour la Saône veut dire en moyenne à environ 250 mètres.

Pour ce type de pêche à longue distance certaines choses ne sont pas à négliger: courants,débris,chenal= navigation.

Grâce à internet, vous pouvez suivre en temps réel les débits de vos rivières et ainsi vous préparer pour le choix du grammage de vos plombs.

Pour ma part, j’utilise des plombs qui varient entre 240gr à 330gr, positionné au niveau du bas de ligne. Une fois avoir posé celui-ci sur mon retour à la berge, j’utilise des plombs cassants que je dépose avant/dedans et en sorti de cassure du chenal ce qui me permet d’éviter qu’un bateau attrape mon fil et déroule une bobine entière. La navigation est assez compliquée voir impossible à gérer mais si vous effectuez des sessions sur certains postes, il vous sera simple de marquer les horaires de certains qui effectue leur passage à peu prés à heure fixe ce qui vous facilitera la tâche afin de poser vos lignes tranquillement.

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N’oubliez pas de déposer un simple back-lead au pied de votre berge car une fois un bateau passé il est fréquent que beaucoup de branchage naviguent le long de votre bordure.

Amorçage: Il est nécessaire de prendre en considération que dans ce genre de rivière un amorçage sur 3 jours précédents votre cession est toujours source de résultat.

Pour ma part, je l’effectue toujours sur une centaine de mètres en utilisant des bouillettes fraîches de diamètre d’environ 20mm avec ça pâte d’enrobage, ce qui me permet de mettre en place une sélection car il ne faut pas oublier que beaucoup d’autres espèces peuplent ce genre de rivière (brème/chevesne etc..) qui seraient intéressées par de plus petit appâts.

Technique/Matériel: Pour ma part, je conseille à tout ceux qui voudrait venir y tremper leur hameçon qu’ il y a un point à ne surtout pas négliger: le silure!!!

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Présent depuis de nombreuses années il est fréquent de croiser le chemin de certain gros spécimen.

A ce jour dans ma région beaucoup de spécimen mesure 2 mètres et certain nous offres une taille de 2.50 mètres pour environ 100 kilos.

Voilà pourquoi il est préférable de s’équiper d’un minimum, depuis pas mal d’année, j’utilise du nylon en 40/100eme (ASSO/ULTRA) jusqu’à une arrachée d’environ 25 mètres en tresse (whiplash :0.28mm) suivi d’un lead-core d’un mètre puis d’un montage traditionnel a chacun.

Au niveau des plombs, je conseil d’avoir un panache de différents grammages avant d’arriver au bord de l’eau car les débits de la Saône ne sont pas toujours réguliers et en quelques heures il n’est pas impossible de passer d’un plomb de 180gr à 260 gr.

Cette rivière est pour moi une source de jolie surprise alors j’espère un jour avoir le plaisir de vous y croiser Sylvain Grolet .

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Situé dans le pays des milles étangs, dans un cadre forestier privé des plus grands de France(4500 hect) , le domaine de Lancôsme est réputé pour son aspect sauvage et calme (gibiers,cerf......). L'activité principale du domaine est la chasse, mais il est ouvert à la pêche de la carpe depuis l'année 2000. Il est un un domaine incontournable pour les amoureux de la nature et de la carpe........

Lancôsme se découvre par un chemin forestier de près d'1 kilomètre. L'apparition du domaine se fait entendre par les chiens de Mr Aine le responsable des lieux qui prends en charge notre arrivée. De cet instant on peut entrevoir l'étang de château Robert. Un des 3 jeux de pêche du site qui permet pour 1 poste de profiter pleinement d'une surface de 3 hectares. L'étang a été curé en 2014 et reçoit pour cette nouvelle saison 150 spécimens de 7kg à 20kg. La pêche en bateau y est autorisé et le choix des spots pour 4 cannes par pêcheurs promets des parties de pêches hurlantes des détecteurs ?

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UN ETANG UNE HISTOIRE...

Mais parlons de ce qui nous intéresse et du pourquoi nous sommes là. L'étang qui nous amènes se nomme les fosses noires appelé aussi étang Gaby. Il a été nommé ainsi de part ses écrits qui remontent de 1492. L'étang dirigé par des moines servait essentiellement pour l'élevage dans le cadre de nourrir les populations. L'étang a connu des changements de formes tout au long des siècles dût a des montées des eaux.

Aujourd'hui, il arbore un espace de 55 hectares pour tous les passionnés du blank et du long cast...

Avec son espace naturel et sauvage, qui en fait un lieu de pêche privé hors du commun, il ne compte que 8 postes de pêche pour un espace de jeu d'environ 7 hectares par poste. Les profondeurs les plus profondes se trouvent principalement entre le poste 2 et 5 et les faibles profondeurs se trouvent sur les secteurs 0,1,6 et 7.

C'est un véritable aire de jeu.

La population de carpe est principalement composée majoritairement de miroir et malgré une perte considérable lors d'un printemps, les carpes retrouvent une santé et les 20kgs + sont présentent.

LE POSTE 7: Notre choix s'est orienté sur le poste 7... Un chiffre porte bonheur !

C'est l'un des seuls postes qui peut accueillir 3 pêcheurs avec une liberté d'action large pour chacun de nous. Le plan d'eau est assez découpé et chaque poste a sa configuration propre et varié dans la nature du fond et de ses obstacles.

Nous jouons d'informations complémentaires pour ces 48h qui avec une pression de pêche intense des lieux ne doit pas compromettre nos objectifs lol , nous projetons d'écarter les lignes au maximum pour une liberté d'action et de réaliser notre pêche.

La barque est indispensable.

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Après nos différentes recherches du secteur, des sols durs et vaseux, nous constatons que l'ensemble du secteur sud est envahi de souches ce que nos cyprins apprécient particulièrement...Une île est à proximité mais ne nous permet pas de part la pression que nous imaginons mais aussi des innombrables souches qui nous séparent de sortir un poisson sans lui infliger des blessures ? Nous ne placerons qu'1 seul ligne près de ces obstacles. La tresse est bannie sur les fosses noires, mieux vaut utiliser un nylon de 35-40 centièmes. Les bas de lignes en fluoro montages pop-up équilibrés sont un choix conseillés. l'utilisation de bâche anti chat ou d'appâts bétons sont a envisagés car les écrevisses en grosses concentration par secteurs nous éviterons de pêcher à la goutte d'eau !

Le poste 7 peut entrevoir une baie situé à environ 180m . L'utilisation d'un piquet dérivant me permettra d'aller chercher quelques sujets retrancher au calme, d'ailleurs cette pratique sera utilisé parmi 2 lignes de mes coéquipiers. Le secteurs droit du poste se décline par une autre baie tout en longueur d'une quarantaine de mètres. Situé en arrière du poste, il est possible de voir à vue quelques carpes en maraude. Les spots ne manquent pas sur la zone. Une bonde avec une profondeur pouvant atteindre 4m sur un secteur qui généralement se place en moyenne à 1.50 est un spot de choix ?

La bordure du chemin forestier est aussi à exploiter ? Étant donné la pression de pêche et de la surface de pêche de chacun des postes , il est possible de toucher de gros spécimens à quelques mètres du biwy. À ne pas négliger car certains poissons sédentaire et en particulier les plus gros cherchent les zones souvent non explorer par les pêcheurs qui placent les amorçages réguliers sur une même zone! On peut aussi constater quelques arrivées d'eaux qui se dissimulent à travers la végétation et sont des spots garantis lors de gros orages ou les poissons aiment se placer.

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Les spots sont innombrables et les déplacements en bateau permettent de repérer les différentes couches d'eaux, les hauts fonds ainsi que les cassures qui ne sont pas nombreuses mais le choix des spots est propre à chaque moment de l'année et invite à la pêche.

Question indésirables, les tortues colonisent les lieux et il peut arriver de les toucher ou bien de se faire couper les lignes tout comme les ragondins. Les écrevisses sont très activent et peuvent ruiner totalement une session. Protégez vos billes ou bien utilisez des appâts béton.

Le poste 7 des fosses noires est véritablement riche à explorer tout comme les autres secteurs différents à chacun mais Lancôsme vaut d'être de part sa richesse naturelle du lieu et je vous le conseille au mois de Septembre. Vous aurez l'occasion de profiter du brâme du cerf qui la nuit à travers l'eau est impressionnant tant on a l'impression de l'entendre derrière le biwy !!!

LES COMMODITES : Lancôsme est proche des pêcheurs, qui commencent par l'acceuil de Mr et Mdme Aisne qui seront toujours présent pour parler et répondre à vos attentes.

Une douche et toilette sont à disposition et entretenues. Un congélateur ainsi que des chargeurs de batteries sont bien présents et utiles, mais je vous recommande d'emporter le votre car ils sont souvent utilisés. Étant donné la distance des postes qui vous sépare du domaine, des vélos sont à votre disposition et fort agréable de pédaler sans contrainte de nuire à la pêche des voisins et part la même occasion de créer des liens. Si vous n'avez pas de bateau en votre possesion, des barques sont à louer ?

Un haut lieu à ne pas manquer au pays des milles étangs......

ADRESSES UTILES : Un site des passionnés du domaine est en ligne sur internet qui vous informera des tendances du moment sur les plans d'eaux de Lancôsme.

A découvrir ici: http://magie-de-la-brenne.forumpro.fr/ Si vous désirez de plus amples renseignements, il suffit de contacter Mr Aisne au 0254383248 (réservation obligatoire) ou bien domaine.lancôsme@aliceadsl.fr 16

INTERVIEW

*Bonjour J-B,.Peux-tu te présenter pour tous les lecteurs de l'édito magazine ?

Salut à tous, et bien je suis Jean Baptiste dit JB ! J'ai , pas marié et deux enfants (oui j'ai deux chiens...) je suis journaliste/réalisateur depuis 10 ans et je pêche depuis que je sais tenir debout, je pêchais avec un ancien sur le canal qui, ne sachant pas nager lui même, m'attachait à un arbre pour que je ne tombe pas dans l'eau ! J'ai débuté par la pêche à la mouche et la confection des artificielles puis en 1993 la découverte de la pêche de la carpe et depuis cette passion ne me quitte plus ! * Parles-nous de ton parcours halieutique ? Il me semble que tu as une préférence pour les grandes étendues d'eaux et les canaux? Un contraste très étonnant mais intéressant ?

J'ai longtemps pêché les gravières de l'Est de la Picardie et de la vallée de l'Oise et suite à un nouveau projet professionnel, j'ai dû déménager aux portes du Nord Pas de Calais et là le constat faisait froid dans le dos, moins de temps de pêche et encore moins de plans d'eau pour de courtes sessions. Je me suis donc rabattu sur les nombreux canaux vierges de la région avec les résultats que l'on connait ! J'aime aussi les vastes étendues d'eaux où tu es libre de placer tes montages et de bouger rapidement où bon te semble ! Je suis très solitaire, je pêche d'ailleurs majoritairement seul, et les rassemblements de plusieurs pêcheurs me font un peu fuir ! Il n'est pas rare que je quitte un plan d'eau ou un bief 17

lorsque quelqu'un s'installe sur le même secteur que moi ! J'aime trop me promener à poil le matin autour de mon bivi à l'abris des regards...Non je plaisante, bien sûr, plus sérieusement, j'aime la tranquillité et le sentiment d'être le seul au monde ! Entre les projets de films, les tournages, les traductions, les réseaux sociaux, les portes ouvertes, j'ai besoin de me poser seul au bord de l'eau le plus souvent possible pour décompresser et penser à ma pêche, et non plus à celle des autres ! Tout ça pour dire que finalement, les canaux et les grandes gravières se ressemblent un peu à ce niveau là, on y trouve la tranquillité ! De plus j'aime pêcher les très grands biefs de canaux de plusieurs dizaines de kilomètres de long, souvent ils représentent une surface plus de 700 hectares d'eau donc on est dans les mêmes caractéristiques qu'un grand lac de barrage....sauf que c'est plus étroit ! La pêche est presque la même, si on ne localise ou cible pas les poissons, on peut attendre très longtemps. * Tu es actuellement consultant pour la firme Fox, ainsi que pour le magazine Carpe Record. Un mot à ce sujet ?

Et bien j'ai la chance d'avoir intégré la maison Fox il y a 4 ans et d'en être un consultant pour cette grande firme historique depuis trois ans. Cette firme à vu le jour dans le garage de Cliff Fox au début des années 80, il a créé son premier bedchair et un ressort amorçoir et puis l'histoire est celle que l'on connait ! C'est une grande maison et malgré son coté « super usine » et international, c'est une véritable famille où les concepteurs et dirigeants sont extrêmement à l'écoute de leurs consultants. Les équipes de consultants et de pêcheurs sponsorisés sont très réduites afin de renforcer les liens et que tout le monde soit choyé ! Donc pour eux, je suis en charge des médias français sur la toile, je réalise l'ensemble des traductions des catalogues, pub et packaging et je suis à la réalisation des vidéos françaises. Je dois aussi représenter la firme au bord de l'eau le plus souvent possible et lors d'animations. Le rêve quoi ! En plus, lorsque l'ambiance est bonne et soudée, c'est un régal ! Pas de gourou chez Fox, 18

donc tous les pêcheurs sont mis sur un pied d'égalité.

Pour ce qui est de Carpe Record, j'écris dans ce magazine depuis Janvier 2009 !

Julien Bernardor est devenu un véritable ami et un rédac chef hors pair ! Certes il ne fait pas de vagues mais il est méthodique et très « patient » surtout avec des retardataires comme moi !

Il fait confiance à son équipe, il y a 5 ans lorsque je lui ai parlé d'un JT carpe... lui et Christian Gustin le directeur, m'ont dit banco et m'ont entièrement fait confiance !

Et le concept fût innovateur et a marqué la planète carpe , d'ailleurs le JT vidéo de CR a lancé la révolution des vidéos et de la promotion carpe sur la toile en France.

Tournage de montages,stratégies et...Carpes Volume 2 avec Stefan Hanff manager fox

Je suis fidèle à ce magazine français, j'essaie d'y écrire le plus souvent possible mais parfois le temps me manque ! De plus depuis peu j'écris pour la revue Monckey Climber en Belgique et Kapro Manie en République Tchèque, donc parfois les bouclages d'articles s'enchaînent, heureusement que j'ai un PC portable pour bosser au bord de l'eau...

Je rajouterais juste que je suis aussi consultant pour la célèbre firme Mistral Baits, qui fabrique ¼ de tonne de bouillettes par heure en 3/8 depuis 1986... une marque qui revient de nouveau en France depuis peu et qui croyez moi, mériterait une plus grande place sur le marché des appâts en France ! De plus Alan Parberry son boss est une perle avec un humour « british » très aiguisé, c'est un bonheur de travailler avec lui. Par ailleurs il pêche la carpe sur les grands lacs en France depuis la fin des années 70, c'est une mine d'or en conseils et anecdotes. Je suis aussi « activiste » depuis deux ans pour la marque anglaise NAVITAS qui explose en ce moment en Europe, plus qu'une ligne de vêtements, je retrouve le coté skate, voyage et festivals que j'adore en dehors de la pêche !

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Je me retrouve complètement dans ce mouvement... « peace & fish ». * Tu as un parcours professionnel dans l'audiovisuel. Comment prépares-tu une interview ?Au feeling,à l'inspiration,à l'improvisation ?

Alors oui avant de faire du 100% pêche, j'ai bossé 10 ans comme journaliste TV. J'ai interviewé des chefs d'états ou ministres africains, des politiques, des artistes mais aussi des enfants de 4ans. Bref, c'est super formateur, car on ne sait jamais comment notre interlocuteur va nous répondre, il faut sans arrêt rebondir. Car si la personne vous répond par un simple « oui » ou un seul mot, sa réponse est inutilisable en montage. Il faut toujours tourner sa question de façon à ce que la personne vous en raconte le plus possible !

Préparer mes interviews ? Oui et non. Parfois le protocole vous oblige à transmettre les questions à Tournage sur le grand rhône avec la participaption de stefan et yohan

l'avance et vous devez rester dans le cadre ! Sinon c'est souvent au feeling ! J'ai présenté et animé une émission pour une télévision locale pendant deux ans... et j'avoue n'avoir jamais écrit une question ou même partir avec une idée de scénario ou de gag ! Je m'inspire du moment !! *Quelle expérience cela t'apporte de parcourir la France et les pays limitrophe à réaliser un projet de journalisme,audiovisuel?

JB en tournage au maroc

Forcement, rencontrer et écouter des dizaines de personnes chaque jour aux quatre coins de l'Afrique ou de l'Europe, découvrir leur vie ect, c'est la chose la plus enrichissante au monde ! On découvre des modes de vie, des mentalités, des modes de pêche différents, c'est que du bonus personnel.

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* Envisagerai-tu d'avoir ta propre édition halieutique ?

Euh.... très bonne idée ! Non sérieusement, j'ai réalisé pendant deux ans le JT de la carpe pour Carpe Record, c'est un boulot de fou !! Mais pourquoi pas un jour de reprendre l'aventure..... Après le fait que je sois autant impliqué dans des firmes, me retirerait le regard frais et objectif de mes débuts je pense. * Ton métier t'as permis de découvrir différents pays,mais existe-il un endroit ou tu aimerai y déposer tes cannes ?

Tous, je reviens du Maroc, où j'ai été tellement de fois pour le boulot, je rêvais d'y revenir pour taquiner les gros black bass dans le Oued Massa, c'est chose faite ! Les iles des Açores possèdent des lacs volcaniques qui ressemblent à notre vision du paradis, y-a-t-il des carpes dans ces eaux ? Je rêverais d'y retourner avec mes cannes ! *Une invitation au voyage !!!

Tony Davies Patrick est ce qu'est « Antoine » à la chanson. Un carpiste qui nous embarque dans la magie Africaine.

Est-ce un personnage que tu aimerai interviewer voire plus ?

Tony nous balade dans le monde depuis plus de 15ans, il nous fait rêver !

L'interviewer pourquoi pas !

J'avoue n'avoir vu que quelques vidéos de lui ! C'est un peu trop « américain » à mon goût ! Par contre, je suis fan de RIVER MONSTER avec Jeremy Wade, mon rêve serait de l'interviewer et surtout de devenir son cadreur !! Le kiff !

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* Quelle est ton pire et meilleur cauchemar de ta carrière ? Une anecdote.

J'en ai plein, à des degrés différents ! Le pire s'est déroulé au début de ma carrière ! Lors d'un documentaire sur les pompiers, mon réalisateur trouve un sapeur pompier pro en formation, qui est volontaire pour une interview ! Le réalisateur trouve l'idée géniale de créer cette interview à 30m au dessus du sol, en haut d'une tour de séchage d'une caserne. Arrivé et installé les pieds au dessus du vide, je commence mon interview, et là je découvre que ce jeune pompier pro est complètement bègue et qu'il est incapable de faire une phrase de 5 mots ! J'entend l'équipe derrière moi et en dessous glousser, et moi devant garder mon sérieux et regarder ce pauvre jeune droit dans les yeux ! J'ai dû serrer les fesses très très fort! * Après près d'1 an d'existence,que pensetu du site de l'éditorial Carpiste,tes impressions ?

Et bien, pour qu'un milieu soit sain, il faut une grande pluralité de médias indépendants ! L'éditorial en fait parti ! Les contenus sont travaillés donc que demander de plus ? Qu'il ait une longue vie et qu'il grossisse encore et encore !

* Si je te dis le mot : « Action ». cela symbolise quoi pour toi ?

Le début des emmerdes.... (lol), c'est toujours comme ça ! Tu dis « action » et là tu as un avion ou un camion qui passe, un micro qui grésille, une batterie vide ou une carte pleine !!!

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*Quel serai ton objectif pour 2015?

Alors mon objectif halieutique serait d'attraper encore et toujours de beaux poissons dans des endroits de fous ! Et puis côté pro, de prendre toujours autant de plaisir à rencontrer et dialoguer avec des gens passionnés donc ...toujours formidables ! *Avec toute l'expérience et la vie du monde halieutique que tu cotoyes, envisagerai-tu dans un avenir proche ou lointain d'écrire un livre? et sur quel point de vue ou thème t'orienteraitu?

Pour ce qui est du livre, oui j'adorerais! Je suis fan des livres de Alijn Danau et Steve Bridge!!

J'adorerais bosser sur un recueil de session mélangeant poèmes, croquis, récits, conseisl, photos et surtout intégrer des petits chapitres provenant de tels ou tels autres pêcheurs ! J'ai aucunement comme certain la prétention d'écrire une auto biographie halieutique à 32ans et 20ans de pêche à la carpe derrière moi!! J'y pense souvent et depuis très longtemps beaucoup m'incitent à franchir le pas....

L'avenir et le temps nous le dira! * Pour conclure ce témoignage, un dernier message à faire passer à tous les carpistes ?

J'ai vu le monde carpiste évoluer depuis 20ans, en bien et en mal ! Le nombre n'a cesser de s'accroître et pourtant nous n'avons toujours aucun poids ni pouvoir dans nos instances !

C'est inconcevable ! Dans certaines fédérations, les carpistes représentent 70% des ventes de permis, et aucun représentant de notre passion dans les conseils d'administration. Ce n'est pas normal ! Les carpistes français râlent mais ne font rien !

Notre sport ici, est victime d'une individualité qui nous créer beaucoup de tords, aussi bien au niveau des instances qu'au bord de l'eau avec trop d'incivilité (crabages, déchets, rumeurs....) et pendant ce temps les étrangers profitent eux de nos eaux avec un max d'infos que même nous français nous n'avons pas et ne divulguons pas par peur de l'autre et qu'il nous crabe ! Carpistes français, pêchons ensemble et non les uns contre les autres!

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Toujours à la recherche de parfaire à l'amélioration de matériel susceptible de convenir à mon style d'approche, je me suis concentré sur le repère sondeur.

J'ai souvent utilisé ce produit de marques bien différentes et parfois de solidité fragile et seulement l'un en particulier de marque Anglaise d'on je ne donnerai pas le nom, m'est apparu le mieux aussi bien en terme d'efficacité, de précision et de stabilité. Il lui manquait tout de même une hauteur d'antenne suffisante car il arrivait que la surface de l'eau par mauvais temps ne me permettait pas de le distinguer, c'est pourquoi j'ai volontairement modifié par l'empreinte d'un moule dont je ne relaterai pas ici sa fabrication, mais et surtout des étapes permettant de réaliser le bouchon de tous les jours.....

Vous imaginez bien que le prix aussi d'un tel matériel perdu dans les abysses de l'un des terrains de jeu favoris me motive a avancer pour ce projet. Il est bien évident que pour cette réalisation, mon métier m'est utile et que certains d'entre vous n'y trouveront pas d'intérêt, mais peut être des idées pour d'autres astuces....

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Pour débuter cette fabrication, il me faut donc le moule,un pinceau n°6 environ, mais plus fin c'est tout aussi bien, un démoulant genre cire d'abeille ; un colorant de type orangé ; une agrafe quelconque ; une toile de carbone ou de fibre de verre;une paire de ciseau; une résine bi-composante (résine+durcisseur) ainsi qu'une poudre (ici silice) pour épaissir la résine.

ETAPE 1 Préparez la résine en pesant chaque part de résine et durcisseur. Ajoutez y le colorant et mélangez le tout. Lorsque la mayonnaise est prise conservez dans un autre pot une partie du mélange. Dans l'un 2 ajoutez-y la silice par petite quantité afin de réaliser une pâte qui ne coulerai pas

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ETAPE 2 Avec un pinceau ciré le moule avec la cire d'abeille et laissez sécher. Lustrez avec un chiffon doux et recommencez l'étape une seconde fois.

Lorsque le moule est prêt, badigeonnez l'empreinte avec la pâte de résine colorée en veillant bien d'en mettre suffisamment et régulièrement partout sur les 2 parties du moule.

Placez-y l'agrafe dans la résine et bouchez son orifice avec de la plastiline ou pâte à modeler. Vous pouvez aussi y placer à sa base quelques petits plombs employés à la canne au coup pour équilibrer le flotteur.

ETAPE 3 Découpez des morceaux de toile carbone et placez les délicatement sur la pâte orangé. À l'aide d'un pinceau fin appliquez la résine préalablement conservé dans l'autre pot sur la toile carbone pour créer un lien avec celle-ci.

Lorsque les toiles sont imbibées, réalisez un cordon de pâte sur le pourtour du bonchon pour créer un lien lors de la fermeture du moule qui permettra de faire un vide dans le repère. Fermez le moule avec un serre-joint et laissez durcir 24h à température ambiante.

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ETAPE 4 Après avoir patienté 24h, percez l'orifice du moule par l'antenne du repère.

Lorsque le trou est fait, préparez un pot bi-composant de mousse polyuréthane ou bien achetez une bombe dans tous les magasins de bricolage et faites couler par l'extrémité préalablement percé jusqu'à ce que le liquide remplisse le bouchon. Lorsque le produit s'expanse, boucher l'orifice avec un quelconque objet pour conserver une mousse dense dans le repère.

ETAPE 5 Après 15 minutes de séchage, séparez les 2 parties du moule et retirer le repère sondeur. Ébavurer avec une râpe l'excédant de résine. Par l'extrémité retirer l'excédant de mousse polyuréthane et reboucher avec la résine de base orangé pour conserver l'uniformité et l'étanchéité du bouchon.

Mon repère sondeur est enfin prêt pour affronter mes sorties de pêche avec la fierté d'avoir réalisé un modèle unique et de le redécouvrir sur l'eau autour de mes actions d'amorçage. J'espère que l'astuce du mag vous donnera des ailes pour un projet équivalent et pourquoi pas un produit lumineux ou phosphorescent pour l'avenir ?

Frédéric Baudin 27

LE DEFI CARP CAMARGUAIS DU 26 au 30 AOUT 2015 Une grande compétition va naître prochainement sur les berges du Vidourle. Un défi organisé par des passionnés pour des passionnés de grands événements dans un cadre sauvage et préservé. C'est sur plus de 30km de berges que les participants devront s'affronter en tout honneur et respect des lieux....

Organisé par Particules stick Bait Carp Passion Vidourle Carp Avanture 30 Le GR carpe Languedoc Roussillon 60 Equipes maximum 96 h de pêche sur 30km de berge sur le fleuve le Vidourle de St Laurent d'Aigouze à Lecque Avec des poissons très combatifs dans un cadre sauvage 3 cannes par pêcheur embarcations et bateaux amorceurs autorisés Préambule

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Le présent règlement sportif régit le DEFI CARPE CAMARGUAIS · Le fait de s’inscrire pour cette compétition implique de la part de tous les compétiteurs l’obligation d’observer ce présent règlement dans son intégralité. Toute infraction, toute fraude ou tentative de fraude, entraînera des sanctions individuelles ou collectives dûment motivées : Rappel à l’ordre, avertissement, points de pénalité, déclassement, disqualification et exclusion définitive de l’épreuve organisée sous ce règlement. · Les compétiteurs doivent justifier d’une adhésion à une AAPPMA de l'Hérault et du Gard , ou être titulaire de la taxe piscicole complète pour l’année en cours et être adhérant à un groupement de fédérationsréciprocitaires.

En cas d’inscription d’une équipe ou les deux compétiteurs seraient mineurs, il sera demandé lors de l’inscription de bien vouloir fournir une autorisation parentale aux organisateurs et de prévoir la présence d’un adulte pendant la compétition. · Les équipes sont composées de deux pêcheurs munis de 3 cannes par pêcheur, soit 6 cannes maximum par équipe. · Chaque pêcheur doit avoir en sa possession au minimum 4 sacs de conservation, soit 8 sacs par équipe · les embarcations sont autorisées · vous devrez respecter le règlement sur la navigation, le gilet de sauvetage obligatoire et navigation de nuit interdite 29

· le bateau télécommandé autorisé · Le remplacement d’un des deux équipiers par la personne dit remplaçante sur le bulletin d’inscription est autorisée jusqu’au tirage au sort.

Une fois le tirage effectué les deux équipiers engagés devront terminer la compétition ou bien prévenir les organisateurs de leur abandon. · Un seul hameçon simple en bon état et autorisé par canne, la pêche dite au cheveu est obligatoire · Les appâts autorisés sont les graines « cuites » et les bouillettes. Toutes esches animales sont strictement interdites » asticots, vers etc …. » · Toutes carpes capturées, seront manipulées par les pêcheurs et relâchées avec beaucoup de précaution. · Seules les carpes, relâchées vivantes après pesée seront comptabilisées par les commissaires. quelque soit sont poids · Toutes carpes prises au feeder, quiver, à l’anglaise, au coup ne seront pas comptabilisées par les commissaires. Ces techniques sont interdites pendant le Défi. · Un seul poisson par sac de conservation, fixé à un pic et immerge dans une zone sécurisée, tout leste du sac de conservation est interdit. · Chaque équipe relâchera elle-même ses prises immédiatement après la pesée pour permettre au commissaire de constater la bonne santé des poissons. Les équipiers doivent constater la bonne tare du peson, et la lecture du poids sans toucher au peson ou à la barre de pesée. · Lors du tirage au sort, il sera remis deux fiche de pesée, une au commissaire et une au capitaine de l’équipe. Les commissaires et le capitaine devront parapher les deux fiches de pesée pour valider chaque pesée de poisson. · Il est interdit d’amorcer ou de mettre une ligne à l’eau en dehors des heures désignées par les organisateurs. · En cas d’intempéries, les organisateurs se réservent le droit d’arrêter la compétition. Le classement final se fera avec les poissons comptabilisés au moment de l’arrêt de la compétition.

Tirage au sort Chaque équipes devras tiré 3 postes dans l'urne 1 , puis choisir un poste et remettre les 2 postes non choisi dans l 'urne 1 · l'équipe devra aussi tiré au sort l'équipe suivante dans l urne 2 · il sera prévu 3 ou 4 postes de plus par rapport au nombre d'équipes inscrite pour permettre au dernier d'avoir le choix .

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· nous vous informerons du lieu du tirage au sort avant le mois de JUIN . Le petit déjeuné vous serra offert.

· Début de la péché Mercredi 26 Aout a 10 h · fin de la pêche le Dimanche 30 Aout a 10h Principales causes de disqualification

· Pêcher en dehors du poste désigné par les organisateurs lors du tirage au sort .

Pêcher en dehors des heures désignées par les organisateurs. · Pêcher avec plus de 6 cannes par équipe · Des actes de mauvais traitement des poissons pêchés. · Avoir un comportement visant à empêcher le bon déroulement de l’épreuve et au respect des autres usages de la rivière et des éventuels visiteurs. · L’abandon de détritus sur son poste sera dis-qualificatif. · L’abus d’alcool et la consommation de stupéfiants est strictement interdits pendant le Défi. · la dépose des montages ainsi que l’amorçage fais à la nage · Poste laissé vaquant par l’équipe · Toute constatation de non respect de cet article du règlement par les commissaires ou les organisateurs l’équipe sera immédiatement disqualification. Les équipes prisent en flagrant délit se verront également interdire l’accès au prochain Défi Carpe Camarguais. · Toute équipe éliminée avant la fin de l’épreuve ne pourra en aucun cas prétendre au remboursement des droits d’inscriptions.

Respect de l’environnement et des autres usagers Le respect de l’environnement est primordial, chaque équipe est responsable de la propreté, de son emplacement sous peine de disqualification il est strictement interdit de couper des arbres ou des arbustes. L’ensemble des détritus personnels ou retirés de l’eau doivent être conditionnés dans des sacs poubelles et emportés à la fin de l’épreuve. Les emplacements doivent restés propres lors du départ des concurrents.

Les feux au sol sont strictement interdits. Une tenue correcte est demandé au concurrent tout au long de l’épreuve, soyez courtois avec les commissaires et les éventuels visiteurs.

BONNE SESSION.

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Bien qu'ils existent des mares naturelles, la plupart des mares de nos campagnes et d'Eure et loir car le sujet se consacre essentiellement dans cette région, ont été creusé par l'homme pour répondre à plusieurs besoins diverses.

Ses petites étendues d'eaux ont été creusées tout au long des siècles généralement sur des substrats imperméables ou l'extrait de roche permettait d'être utilisé pour différent travaux. Leur rôles différents permettaient d'être utilisés comme réservoir pour abreuver le bétail, une protection contre les incendies de cultures ou bien une protection contre les inondations.

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Une mare est considérée comme une eau stagnante c'est à dire sans écoulement ce qui n'est plus le cas aujourd'hui puisque les améliorations des systèmes de voiries souterraines permettent de réguler les niveaux d'eaux de ses mares. Le ruissellement de ces eaux ne garantissent pas une eau propre car lors de forte chaleur et de pluie les hydrocarbures des routes se déversent en ces eaux . Les traitement des champs du type pesticide qui traversent les sols avant de tomber dans les nappes phréatiques peuvent se déverser dans les mares voire remonter du fond.

En observant les différentes mares environnantes les formes sphériques souvent de quelques mètres carrés atteignent des profondeurs supérieures à 1m quand aux formes allongées, elles ne dépassent généralement pas le mètre..

Je vais donc pêcher ses 2 surfaces pour élaborer un constat certainement diverses et à la fois d'une vie commune sous l'eau ? La vie aquatique dans ses eaux stagnantes est riche en nourriture naturelle (vers de vases, anodontes, écrevisses) et les explosions de larves de type moustiques par exemple, en périodes chaudes sont importantes. Les algues et herbiers se développent très rapidement. L'activité des poissons est forte et la surface de l'eau est souvent animé. Les chaleurs obligent les poissons a chercher l'oxygène et l'on peut se rendre compte de la concentration de poissons lors de ces périodes estivales.

Les mares sont aussi un bon apprentissage pour apprendre et comprendre la vie des poissons et de leurs comportements.

Les enfants des villages généralement s'y intéressent et ont toujours une bonne canne pour s'initier au loisirs de la pêche.

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Nous sommes en période fin Mai début Juin. Les herbiers se développent .Je m'installe donc sur le premier plan d'eau situé en plein centre d'un village très proche de la route. Une rive est fermée préfectoralement au public car des risques de glissement de terrain sont probable dut au ragondin.

Il me reste donc la berge côté route. Pour cette sortie j'envisage donc de faire une approche simple accompagné de maïs doux et de petite bouillette 8mm maxi du même parfum, accompagnée de pop up multicolore qui dans ces eaux peu profonde peuvent déclencher la curiosité des poissons ? La discrétion tant au niveau des ondes avec le fond et des ombres du soleil sont à prendre en considération car je rappelle que les profondeurs sont moindre. Je lance donc 2 a 3 poignées de graines et billes sur la première canne. Je décide de décoller mon appât de 2 à 10cm en relançant régulièrement.Pour ce qui est de la seconde et éloigné de la première, je me la joue plus classique et d'une méthode qui a fait ses preuves depuis nos anciens avec le feeder. Un peu de farine accompagnée de quelques grains de maïs feront l'affaire, enfin espérons ? Se pencher sur le bord d'une mare est une richesse absolue et croyez moi les plaisirs d'observer un simple poisson blanc ,voire la plus grosse des carpes font plaisirs à voir. La vie des mares est bien souvent explosive quant vient les périodes chaudes. Je patiente donc tout en observant la moindre activité de surface et pourquoi pas changer ma technique de pêche ? La pêche de surface peut prétendre à l'intérêt d'une gourmandise bien présenté ?les carpes ne sont jamais bien loin... Après 1 bonne heure, rien ne présage d'un départ... Une carpe est bien montée dans les herbiers, mais elle n'envisage pas de m'ouvrir le bec. Je patiente tout en regardant les blancs s'entremêler à travers les élodées.parfois une perche arc en ciel timide et curieuse de faire ma connaissance. La lumière du jour commence à s'estomper et la chaleur descend progressivement.Une activité survient avec quelques bips puis une remonté forte de gaz s'échappant du fond ! Il est clair et visible que le spot est en train de se faire nettoyer et c'est avec plaisir que je partage ce spectacle.

Quelques autres bips surviennent signe que cela perturbe la ligne.

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Quelques instants plus tard, le piège se referme et Je prends contact. Il faut avouer que les faibles profondeurs n'engagent pas le combat, mais les poissons se défendent bien malgré un environnement restreint. C'est une petite tanche gourmande des lieux.... Un instant magique d'un poisson peu habitué à se trouver sur le tapis. Les mares sont souvent négligées de part notre désintérêt à ces surfaces, mais le plaisirs est réel et un retour aux sources est parfois bénéfique pour comprendre certains comportements ?

La prochaine mare que je présente se trouve non pas en zone urbaine mais bien en campagne isolée. De forme circulaire et ne dépassant pas les 10 mètres de diamètre,elle ressemble plus à un trou d'eau qu'a une mare mais il existe bien une vie aquatique dans ce lieu oublié parmi les blés. Une canne suffira.la couleur de l'eau est tout autre puisque la couleur est saumâtre et indique un fond plutôt argileux et vaseux !

Je sonde et le fond m'indique 2,50 mètres. Il est évident que lors de ces fortes chaleurs les poissons cherchent la fraîcheur et l'oxygène.

Je pose donc ma canne accompagné toujours de maïs doux.

La discrétion est forte et patiente accompagné de la nature des lieux que sont les coléoptères et autres insectes qui colonisent les champs.

Les carpes ne se manifestent pas et lors de ces 2h de pêches, une autre tanche viendra se laisser tenter..

Manifestement les carpes de nos campagnes ne subissent pas de pression de pêche et ont trouvées une alimentation équilibrée qui leur permettent de négliger nos appâts ou tout du moins pour les quelques heures que j'ai pu consacrer lors de ces 2 sorties.

Les mares de nos campagnes méritent certainement d'être approfondies d'un ALT pour peut être un jour réécrire parmi vous un épisode approfondi ?

Frédéric Baudin

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PRESENTATION Située en face du camping des Ballestières, dans le département de la Haute Saône, laissez moi vous présentez la gravière Carpe Franc Comtois dit le CFC géré par une association !!!

Un petit plan d eau de 3 hectares environ dans lequel sont implantés 3 postes en temps normal,et 5 postes lors des manifestations.

Ces différents emplacements vous permettront des pêches en bordure, dans des milieux encombrés , comme au bord des roselières ….

Certaines personnes reprochent le fait qu il y ai des cameras sur chaque poste et dans plusieurs endroit de l'étang, ainsi que des contrôles jours et nuits par du personnel du staff CFC. L'association a pour but de gérer les droits de pêche sur les domaines privés, de lutter contre le braconnage et de participer à la protection des milieux aquatique hé oui il en a fallu en arriver là, pour que ce plan d eau ne sois pas victime du j'm'en foutisme de certains carpistes irrespectueux (hé oui y'en a encore) afin d'assurer par la même occasion la protection du cheptel,qui commence à faire certains envieux des alentours.

Et tout cela se passe sous l'œil vigilant de l'équipe du CFC qui se compose : 36

Du boss Ludovic Fendeler et de ses lieutenants Julien,David,Fred,Ghislain et un gros black....

REGLES DE VIE Pour pêcher le plan d'eau des règles de vie sont inscrites à l'entrée du domaine.3 cannes sont autorisées et l'intervalle entre 2 cannes ne peut excéder 2 mètres car le profit et le délit de certains font que le trafic existe aussi dans le privé.

Pour le respect des poissons, la tresse est bannie et les gros hameçons n°1 et n°2 aussi, seule les sans ardillons sont autorisés. Les montages peuvent être contrôler car les rigolos du coin ne connaissent pas la discipline. Les voitures, ainsi que les fourgons peuvent faire partie d'un contrôle à tous moments ?

La barque est interdite, mais le bateau amorceur est autorisé.

Niveau confort, les accès aux postes sont autorisés en voiture et les chiens sont tolérés et tenus en laisse.

Les points forts du plan d'eau : -Un cheptel impressionnant -Des postes bien entretenus -Bac a esturgeons -Des toilettes (he oui, et même vital ) Les points faibles du plan d'eau : -Manque de panneaux expliquant comment manipuler les esturgeons a chaque poste.

-Y a pas la 4G ni le câble.

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Si cela vous prends de venir tendre les lignes dans ce petit coin agréable,Koï,esturgeons,carpes et silures seront vous donneront des sensations agréable au bout de votre fil, alors un peu de respect, et No kill .....

A n'importe quel moment du jour comme de la nuit vous seriez susceptible d'être contrôlé par un ou deux membres du staff, auquel vous pourrez aussi poser vos questions sur la façon de pêcher ces jolies occupantes.

CONTACT Une petite visite sur le site ne coûte rien : www.gravierecarpefrancomtois.fr Tél : 06.26.23.95.47.

Pour conclure, un petit plan d'eau ou chaque pêche ne se ressemble pas un cadre magnifique ou l'on vois parfois quelques animaux sauvage et ou il y règne une ambiance bonne enfant....

Tony Deltorchio.

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Notre passion est une passion qui demande énormément de temps. Il est important de pouvoir la concilier avec la vie de famille, la vie sociale et le travail. En surfant sur les forums, le web et les réseaux sociaux, on se rend vite compte que nous sommes de plus en plus nombreux à privilégier les pêches dites « éclaires ». Seulement quelques heures entre deux rendez-vous ou le soir après le travail par exemple. Pendant ce court laps de temps, il est important que notre amorçage et que nos appâts soient à leur maximum d’attractivité pour réussir à séduire au moins un poisson. Tout cela avec une logistique réduite à peau de chagrin.

Néanmoins, aujourd’hui, des alternatives existent et je dirais même une alternative en particulier.

Lors de ces pêches dites « éclaires », le temps nous est compté. Pas de place pour l’approximation ni pour le superflus. Notre lieu de pêche ne peut être choisi au hasard et une phase préalable de repérage est indispensable. Une pêche ciblée et de précision reste dans ce cas plus encore qu’en session notre meilleure alliée. Les boules d’amorce, ou par exemple les pellets ou le Frolic lancés à la fronde ou à la main en bordure, restent un excellent choix mais la distance de pêche en est limitée.

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Il fallait donc trouver une alternative alliant la discrétion, l’attraction des appâts et la possibilité de pêcher à des distances plus grandes. Cette alternative existe.

Ce sont les bouillettes solubles ou « Soluballs », ces appâts qui ne sont en fait ni plus ni moins que des bouillettes non cuites, qui sont séchées plusieurs jours et donc solubles.

On pourrait croire que le fait de ne pas cuire les bouillettes nuise à la conservation, mais il n'en est rien. Une fois bien séchées, il faut les stocker dans un lieu sec et celles-ci se conservent facilement plusieurs mois. Personnellement, je ne trouve que des avantages à l’utilisation de ce type d’appâts et cela pour différentes raisons.

Pour ce qui est de l’amorçage, il se fait au cobra, ce qui niveau logistique nous rend la vie facile. Vous me direz que l'amorçage peut, avec d'autres appâts comme cités au dessus (pellets, etc...), se faire au bait rocket ou Spomb. Ce qui est exact, mais niveau discrétion pour une pêche rapide, il y a mieux.

Avec les "Soluballs", l’attraction est optimale car après seulement quelques minutes immergées, la surface de celles-ci commence déjà à se gorger d’eau et à se désagréger doucement. L’effet mécanique est décuplé en comparaison à une bouillette « standard ».

La diffusion commence au bout de seulement quelques minutes ainsi que la propagation de particules dans les différentes couches d’eau.

Contrairement à certains produits qui existent aujourd’hui sur le marché où notre esche diffuse instantanément, avec l’utilisation de Soluballs, c’est tout l’amorçage qui diffuse et qui rayonne dans la zone, ce qui nous permet d'intercepter un maximum de poissons. Avec cette méthode, les indésirables comme les gardons ou autres sont nos alliés. En effet, ceux-ci vont accélérer l’effet de diffusion en venant taper dans notre amorçage et par la même occasion disperser encore plus rapidement les particules dans toutes les couches d’eau.

Il faut, en fonction de la densité d’indésirable et de la température de l'eau, entre 8 et 10h aux Soluballs pour fondre complètement et ne laisser qu’un petit tas de farine.

L’eschage se fait aussi avec des Soluballs, le montage reste pêchant et efficace entre 2 et 4h selon les conditions. Ce qui est largement suffisant pour un coup du soir. Il est néanmoins possible d’augmenter un peu ce temps en plongeant notre esche dans un Dip à base huileuse pour imperméabiliser la surface de celle-ci et/ou même en la recouvrant d’un bas ou filet anti chat. Avec ce type d'appâts, vous pouvez vous adapter à toutes les situations. Depuis que je les utilise, mes résultats s’en sont ressentis et mes prises n’en sont que plus nombreuses.

Les avantages en pêche rapide sont indéniables, mais ceux-ci ne se cantonnent pas qu’à ce type de pêche.

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Autre utilisation et pas des moindres, la pêche en compétition ou enduros.

De nos jours, de plus en plus d’enduros se déroulent sur 96h, en deux manches de 48h. Nous nous sommes tous un jour posé la question lors des premières 48h de compétition, « quelle stratégie d’amorçage vais-je mettre en place sans pour autant amorcer pour les prochains qui auront le poste dans 48h ? ».

Avec les Soluballs, la réponse est toute trouvée. En effet, même avec un amorçage dit « lourd », au bout de 10h, celui-ci est fondu et le peu qu’il reste sera nettoyé par les blancs. L’amorçage ne travaille pas pour les compétiteurs qui auront votre poste en 2ème manche car il vous est facile de gérer les quantités en fonction du temps de dissolution.

Autre point positif, en session comme en compétition, si vous amorcez un spot qui reste improductif et que vous voulez changer de spot, cela ne pose pas de problème.

Pas de risque de voir des spots restés amorcés de ci de là. En effet, les spots précédents restés improductifs seront nettoyés très rapidement.

Si je devais trouver des inconvénients qui n’en sont pas vraiment, j'en citerais deux. Le premier serait l’obligation d’amorcer très régulièrement de jour comme de nuit pour ne pas risquer la pénurie sur notre coup. Il vous faudra donc mettre votre réveil toutes les 2, 3, 4, ou 5h en fonction des touches et de l'activité pour réamorcer vos spots. Ce qui nous amène au deuxième inconvénient, qui est le fait de devoir relancer sa canne très régulièrement. Dans certains cas, afin d'éviter le bruit de l'impact du plombs en pleine nuit, je pêche donc avec une bille dense sur l’amorçage à la soluball.

Vous l’aurez tous compris, depuis que j’utilise les Soluballs, celles-ci ne me quittent plus et cela en toutes circonstances. Essayez les, vous ne serez pas déçus...

Bonne pêche à tous et à bientôt.

Sylvain Poipy.

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Les salons de pêches se sont enchaînés en ce début d’année, si bien que tout le mois de Février y était consacré ; Cambrai, Bourges et la Souterraine ; j’ai donc mis la pêche un peu de côté pendant un mois. Au final, c’est certainement une bonne chose puisque Janvier avait été pauvre en touche et puis ça m’a permis de rencontrer pratiquement tous les membres de CC Moore France et d’échanger avec plein de pêcheurs sympathiques.

L’avantage d’être dans une équipe comme CC Moore, c’est d’avoir des pêcheurs aux quatre coins de la France et donc de pouvoir se déplacer quasi n’importe où en ayant un maximum de renseignements, voire d’arriver sur un poste déjà amorcé.

Je dois avouer que la destination qui m’attire le plus ces dernières années est certainement la rivière. Bien plus que les grands lacs, j’ai toujours rêvé d’y tremper mes lignes. Sans doute le côté ultra-sauvage et vierge que peut-être je ne trouverai pas dans un lac.

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C’est donc pendant le salon de Bourges que j’arrive à bloquer quelques jours avec Aurélien Tovar sur le Rhône, le fleuve roi à mes yeux.

Quelques coups de téléphone les semaines précédentes la pêche afin de régler quelques détails surtout d’ordre matériel ; car je n’ai pratiqué qu’une seule fois en rivière au début des années 90 sur l’Oise et il faut bien dire que cela n’avait pas été une réussite, surtout à cause du matériel. Mes plombées étaient bien trop légères, mes bas de lignes souples ne pêchaient pas correctement à cause des poissons blancs et mes appâts n’avaient servi qu’à nourrir les bancs de brèmes. Bref la pêche de rivière ne s’improvise pas et cette fois-ci je voulais mettre toutes les chances de mon côté. Je prends la route vendredi 10 avril dans la nuit pour rejoindre Aurélien qui pêche depuis lundi. Mes lignes sont en place à 10H et je dois vous avouer que je suis vraiment TRES impatient de prendre ma première carpe de ce fleuve ; trop peu être… Même si Aurélien a pris depuis lundi une bonne quinzaine de poisson , il faut attendre à chaque fois 20H pour les premières touches et ce samedi il n’en sera pas autrement.

C’est vraiment bizarre pour une eau sauvage subissant peu de pression de pêche mais c’est ainsi, un mystère de plus dans la pêche…Et donc comme chaque jour depuis lundi, vers 20H c’est la première touche pour Aurélien, bientôt suivie d’une autre.

Apparemment c’est assez typique de la pêche en rivière: une série de poissons suivie d’une période calme. Il faudra attendre le milieu de la nuit pour une nouvelle série de touche mais çà je ne l’apprendrai que le lendemain matin. La fatigue d’une nuit de route et de l’installation sur le poste aura eu raison de moi, j’ai dormi jusqu’à 9H ce matin-là. Par contre ce sera une dizaine de carpes qui sont posées sur le tapis cette nuit, toutes prises sur les lignes d’Aurélien. Pourtant mes cannes sont bien placées sur le côté qui c’est montré le plus productif depuis le début de semaine ; mais ce n’est pas grave bien au contraire, au moins je suis en forme pour la suite.

La journée sera consacrée à préparer l’amorçage et rectifier les deux montages pour les rendre plus agressifs. La deuxième nuit arrive déjà et cette fois-ci encore il faudra attendre 20H pour les touches ; toutes aussi nombreuses encore et enfin une première carpe pour moi cette nuit.

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Une petite commune de quelques kilos typique du fleuve et bien combative. Ce résultat est encourageant mais je reste un peu sur ma fin quand même. Mais je pense avoir compris ce qui cloche dans ma façon de faire ou justement de ne pas faire. Je ne savais pas qu’Aurélien relançait ces cannes régulièrement tout au long de la nuit. En fait, en l’absence de touche ; ces deux montages sont relancés et surtout accompagnés d’un bon gros stick. C’est peut-être la solution du moment mais en tout cas ça demande une sacrée dose de motivation.

Pour la troisième et dernière nuit, nous décidons d’amorcer plus en amont car le courant s’est renforcé. Le mélange est toujours le même et composé de croquettes pour chien ramollies, d’un mélange de petites graines et de quelques N-Gage en 24 mm. Le tout est aggloméré pour former des boules de la taille de boules de pétanque.

Pour coller au plus près de l’approche d’Aurélien, je décide de tremper mon stick et mon esche directement dans le liquide N-Gage pour créer un chemin d’attraction vers mon montage. En tout cas pour ce soir la première touche sera pour moi et les deux suivantes également. Par la suite les touches vont s’enchaîner pour nous deux nous laissant peu de temps morts jusque 4H. Vers 6h30, le soleil se lève et c’est reparti : une touche pour Aurélien, suivie quelques minutes plus tard d’une touche pour moi. Le poisson se rapproche et au premier passage je reconnais une miroir et franchement je suis déjà très content.

Les miroirs sont rares en fleuve et peuvent constituer un trophée aussi petite soit-elle. Mais ce n’est pas tout, en la rentrant dans l’épuisette je vois une écaillure vraiment particulière signe de 44

poisson magnifique. Pour l’instant la carpe rejoint le sac de conservation car les touches s’enchaînent sur les cannes d’Aurélien.

Vers 8H je range à regret tout le matériel car c’est déjà la fin de la session.

J’attendrai que la lumière soit suffisante car je veux m’appliquer pour les photos.

Un tel poisson mérite que l’on passe du temps pour le mettre en valeur.

A ce jour, cette petite miroir est un des poisson dont je suis le plus heureux d’avoir posé sur le tapis. Pour une première pêche en rivière et une première miroir de fleuve, je pense que l’ont peu difficilement être plus heureux.

Bien plus que le poids, la beauté d’un poisson est mon premier objectif. Petite anecdote amusante, Aurélien m’avait parlé de ce poisson car il est connu et nage avec un autre tout aussi magnifique. Pour moi cette session s’achève, mais pour Aurélien elle est loin d’être terminée. C’est un marathonien de la carpe et il ne quittera le fleuve qu’une vingtaine de jours plus tard et touchera en tout pas loin de 150 poissons et seulement deux décroches. Approche parfaite, compréhension parfaite du comportement des poissons, bref un pêcheur au top.

Le seul objectif de cette petite semaine était pour moi dans prendre plein les yeux.

Mon but principal quand j’aborde un nouveau terrain de jeu et de m’y sentir bien. Je dirais même que le lieu est bien plus important que les poissons. Évidemment j’ai atteint cet objectif sur le Rhône entouré d’Aurélien, de Cédric Shoumacher et de Virgil Bayle qui sont venu nous rendre visite régulièrement. Bref Un très bon moment que je dois renouveler en Octobre.

Cédric Dziadek.

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Le « lac » sur un golf est conçu comme un obstacle majeur,une signature incontournable pour corser le parcours du compétiteur. Sur cette vaste étendues de verdure, il offre ses formes qui sont autant de difficultés, de pièges mais aussi des repères.

Qu'il soit artificiel ou naturel, tout plan d'eau doit contenir une faune aquatique susceptible de lutter contre la prolifération des insectes et autres nuisibles et il me fallait vite vérifier la teneur du cheptel en place. Aux dire des golfeurs, il existe de gros poissons qui viennent sur les bordures. Eric Vignot me confirme ces informations en me précisant que ces carpes sont très difficiles à prendre,que certains pêcheurs n'ont jamais réussi à en sortir une, car elles mangent les brins de pelouses éjectés pendant les tontes,refusant tout autre appât.Vous l'aurez deviné ce plan d'eau est littéralement colonisé par des amours-blancs qui batifolent parmi les scorries de pelouse formant un nuage vert à la surface de l'eau. Quant on sait la fréquence de tonte nécessaire à l'entretien d'un golf européen,on imagine bien que les poissons ont de quoi se caler. Nicolas Perrier, le green Kesper du golf m'emmène pour une visite guidée à un endroit bien particulier du lac. Au départ du trou n°18, le long des roselières j'assiste alors au festin de nos poissons herbivores. Impressionné par le nombre d'individus venant bruyamment claquer en surface presque docilement, je regarde s'ébattre ces magnifiques fusées d'argent dans un concert de clapotis. Ils étaient une centaine à se chevaucher pour happer la manne végétale. Au premier coup d' œil, je m'aperçois qu'ils sont presque tous de la même taille,quelques poissons plus gros, mais pas gigantesque viennent fendre cette réunion.

Les gloutons s'en donnent à cœur joie et je caresse l'espoir de les capturer sans trop de difficultés tellement ils me semblent accessibles par leur comportement vorace. En longeant à pied, le pourtour du lac, je vois une carpe miroir d'une dizaine de kilos se prélasser près d'un massif rocailleux puis une autre plus petite rejoindre le centre du lac nonchalamment. La seule expression que je tire de ce spectacle est un sourire de contentement à l'idée faite que cette eau renferme certainement quelques heureuses surprises.

La seule vue d'une carpe en surface me fait basculer dans cet univers de fantasmes que nous connaissons tous. Ce plan d'eau tracé de la main de l'homme ressemble à un énorme bassin d'ornement aux stylisme soigné,étudié,de ceux devant lesquels on contemple des poissons rouges. Pourtant, il contient une belle variété d'espèces : gros rotengles,gardons et carnassiers.

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Quelques chasses bruyantes me le confirmeront plus tard. Nous sommes en Juin et les poissons sont en pleine activité sur le plan d'eau. Je suis à quatre mois de la date fixée pour cette partie de pêche initiatique et une question vient assombrir ce tableau idyllique : comment vont se comporter les amours-blancs en période automnale ? La réponse s'imposera d'elle-même : le poisson se nourrit au rythme des tontes du parcours et la saison de golf se poursuit quasiment toute l'année. Alors c'est tout bénéfice, il n'y a qu'a « suivre la tondeuse ». un amorçage à long terme sur la périphérie du plan d'eau qui ne nécessite aucune dépense superflue.

LE CHOIX DU POSTE

Quatre mois ont passé sans que je retourne sur le golf. A quoi bon, puisque la tondeuse à amorcer fait bien son travail. Durant cette période, je cherche l'approche la plus expéditive pour que les éventuels participants novices à cette pratique, prennent du poisson et du plaisir.

Pour des raisons inhérentes aux contraintes de la compétition de golf je choisis d'installer mon poste au départ du trou n°16, juste à côté du bunker qui jouxte le green du trou n°18 soit un spot qui s'étale sur une vingtaine de mètres linéaires. Il faut que je « gare » sept cannes à l'aise. Le seul point noir est que j'ignore totalement si le poisson viendra se nourrir dans cette zone. De plus l'eau a considérablement baissé et aucune manifestation en surface ne m'indique la présence des amours sur cette zone. Seuls quelques rotengles viennent longer les bordures. Je suis carrément à l'opposé de la partie du lac ou j'avais vu cette horde affamée et l'immobilisme de l'eau me fait craindre le pire. Il faut trouver et vite une solution pour ameuter les poissons sur ma zone de pêche.

J'appelle à la rescousse quelques copains qui me donnent des pistes, jusqu'à mon ami Romain qui me dit « n'oublie pas tes petits pois ! ». judicieux J-3. Le trophée Preven's bat son plein, 90 joueuses professionnelles, européennes s'affrontent sur ce magnifique 18 trous. Un individu traverse le golf, lourdement chargé de seaux d'appâts.

Vision inhabituelle pour les sportifs de haut niveaux. Tranquillement, moi aussi je prends mes marques pour mon rendez-vous de dimanche. C'est qu'il ne faut pas se louper non plus.

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Après mure réflexion, j'ai choisi d'amorcer une bande de 50mètres de long sur une largeur, de 3 mètres très en bordure, en face. L'amorçage se compose de soluballs N.... parfum Amber Strawberry pour env 5kg puis de denses du même parfum pour 2 kg et quelques noix tigrées.

En opérant de la sorte, je souhaite effectuer un marquage sur le fond de glaise et maintenir les poissons sur cette bande. Le temps est plutôt agréable,soleil et vent léger favorable. Pourvu que cela dure.

JOUR J ….

Nous arrivons mon pote Cédric et moi-même vers 7 heures 30 du matin dans la pénombre et déjà beaucoup de compétiteurs sont sur la brèche. Il n'y a pas que les pêcheurs qui se lèvent tôt. Nous installons notre campement sur un tapis de rosée et nos pieds transis s'en encontre.

Les montagnes sont des plus simples : fluorocarbone, hameçons N .. h F Gasper- Barbless n° 6 montés en D-Rig avec une noix tigrée et une Pop-up jaune 10 mm.

Avant la mise à l'eau des cannes, je remets un kilo de Soluballs Amber Strawberry mélangées à du maïs doux. Chaque montage sera garni en plus de Nash Chain Reaction Amber Strawberry, ce sont des Soluballs sous la forme de pellets percés, que l'on enfile directement sur le fluorocarbone. Le vent est notre allié sur ce coup et souffle dans notre direction et j'aperçois vite quelques poissons en bordure, sur l'amorçage.

Hum, ça fleure bon Cédric, ça va donner. Je pose la première canne sur les quatre du rod-pod.

Cinq minutes se passent et un départ. Cédric prend contact et remonte un bel amour blanc.

Y'a pas à dire, on le sent bien. Remise à l'eau puis Cédric replace la canne pendant que je monte les autres cannes.

Re-départ, quelques minutes à peine.. Reamour blanc pour Cédric.

Au total, trois amours blancs viendront sur le tapis en 20 minutes à peine sur une seule et unique canne. Nous décidons de ne plus pêcher pour préparer le reste du matériel. C'est bon , toutes les cannes dédiées à cette session initiatique sont opérationnelles. Trois cannes placées sur la gauche du poste, pêchent au niveau d'un arbuste dont les branches flirtent avec l'eau. A cet endroit, il y a un peu plus de fond qu'ailleurs.

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Les quatre autres cannes sont positionnées sur une pente douce, espacées de 10 mètres les unes que les autres et légèrement en quinconce dans un mètre d'eau environ. Le vent est toujours présent et le soleil a fait son apparition pour le plus grand plaisir de nos chaussures trempées. Ce soleil qui ne nous quittera pas de la journée sera la cerise sur le gâteau en quelque sorte. A peine croyable, nous sommes en Octobre, dans le Noooord, et nous pêchons en tee-shirt. Y'a plus de saison ; notre binôme pêche sereinement toute la matinée et déjà une dizaine de beaux poissons (les plus gros) sont au sac ; j'apprends que nos prédécesseurs avaient ciblé le centre du plan d'eau, en eau profonde. Manque d'observation sans doute ou méconnaissance de l'espèce.

BALLES VS BOUILLETTES

Nous mesurons toutefois le danger de pêcher sur un parcours de golf;nous sommes en permanence canardés par des balles dures comme des cailloux.

L'une d'elles frôle même la tête de Cédric, frappe un moulinet et fait sauter la canne du rod pod. Il s'en est fallu de peu, pas de bobo.

Nous n'avons toujours pas compris l'excuse du golfeur qui dira nous ayant vu, avoir été attiré par nous.

Nous aurait-il visés ? Adrien Vignot, un ami golfeur, me dira que normalement le joueur doit annoncer en criant si la balle se dirige vers des personnes. Un autre bémol à cette journée : nous voyons passer beaucoup de golfeurs qui nous saluent, nous apostrophent, mais aucun ne s'arrête. Pourtant cette saison leur est bien dédiée ?! L'information au niveau du point d' accueil n'a pas circulé, donc pas de golfeurs/pêcheurs à notre rendez-vous ce matin. Je suis un peu déçu, mais qu'importe, nous continuons à prendre du poisson d'autant plus que nous avons une mission spéciale : transférer des amours blancs sur un autre plan d'eau du golf.

EN VOITURE MON AMOUR !

Les amours blancs, exceptionnellement conservés dans un sac et surveillés comme le lait sur le feu donnent des signes vigueur qui sont à la hauteur des combats qu'ils auront menés.

Délicatement, nous les disposons dans le fameux Carp Cra...,ce fameux matelas de réception sécurisant.

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Cédric , préposé à l'alignement et au confort captifs prendra quelques bonnes éclaboussures pour la plus grande joie du photographe (moi) qui s'amusera de cela.

C'est ainsi qu'en compagnie de Florian Pouget , Directeur du Golf de Bussy-Guermantes, je pars en voiturette, pour un périple en direction du trou n°8. Quel curieux attelage que ce véhicule transportant du poisson au milieu des équipes de golfeurs,une vision surréaliste. Sur le parcours, nous croisons le président Eric Vignot pour lui montrer la teneur de notre pêche « c'est la première fois en 20 ans, que je vois les poissons du lac » me confia t-il. J'avoue à ce moment-là que j'ai ressenti de la fierté.

Si si, je vous l'assure.Nous reprenons notre transport pour arriver enfin à ce plan d'eau qui à l'inverse de celui que nous pêchons est qualifié de naturel. Nous sommes dans un autre un autre univers, baigné par une végétation abondante, cerné par un épais rideau de roseaux. J'aperçois des bancs de gardons et de poissons rouges. L'eau est de bonne qualité, elle provient d'une source naturelle.

Première mission, trouver une ouverture, un accès à l'eau . Pas facile. Il faut s'enfoncer loin dans les roseaux et je n'ai pas de wadde rs.

Système D obligatoire. Je décide de déposer tous les poissons dans 20cm d'eau. Ils restent coincés entre les roseaux, face au plan d'eau et chacun reste dans cette position. Je pose le Carp C.... tel un radeau et m'allonge dessus. D'une main légère, je dirige chaque poisson qui rejoint les profondeurs tranquillement. Mission accomplie, mais j'ai les chaussures complètement destroyed. Florian, sans doute amusé (lui aussi ) par ce spectacle, prend des photos pour témoigner. Je décide de ne faire qu'un seul transfert par pure précaution. Il faut d'abord constater la bonne acclimatation des amours dans leur nouvel environnement. Je pense ne pas me tromper en disant qu'ils ont rejoint une qualité de vie meilleure, une abondance de nourriture naturelle certaine. De retour sur le poste,Cédric me dit que le vent est tombé et que l'activité est au point mort. C'est pas bon tout ça. Pour couronner le tout, l'information sur notre pêche initiatique a enfin circulé. Nous sommes au beau milieu de l'après midi, le soleil est sur son déclin. C'est dommage que les conditions aient tourné au moment ou la démonstration auraient été renforcée par la prise de poissons en direct. Plusieurs personnes viennent visiter notre poste et il faut mettre en application ce pourquoi nous sommes venus : faire éprouver à ces golfeurs, nos sensations de pêcheurs. Mais pour cela il faut du départ. Je dis ça à Cédric : « on va leur apprendre les rudiments. Allez c'est parti ! » 51

SWING SUR LE SPOT Tout d'abord, je suis étonné par le nombre de golfeurs qui pratique plus ou moins assidûment une activité halieutique. Comme quoi, la pêche est un loisir universel. Un jeune couple de golfeurs, Anaïs et Nicolas sont nos premiers élèves. Très vite ils se piquent au jeu et s'initient à la pratique du lancer. Après plusieurs essais, chacun propulse le plomb à une distance plus que correcte. A cette discipline, Nicolas se montre le plus performant. Il appréhende assez rapidement le principe de cintrage du blank. Il faut dire que ces sportifs ont l'habitude de solliciter corps et matériel pour envoyer une balle de golf à 200 kms/heure.

D'autres, très intimidés par le matériel ostentatoire n'osent pas toucher et se contentent de nous poser des questions très pertinentes, en rapport direct avec notre passion, avec parfois une curiosité sur la technique à laquelle nous n'aurions pas pensé. Même si les participants sont arrivés sur le tard, ils sont en nombre suffisant pour me convaincre que leur présence est une réussite, tant ils nous pressent d'interrogations. Je suis surpris par la qualité des intervenants, hommes et femmes qui font la démonstration d'une ouverture d'esprit incroyable. Nous rencontrons inévitablement celui qui connaît le beau frère du cousin de son voisin qui pratique la pêche à haut niveau mais dont il a oublié le nom. Nous savons tous qu'il n'existe pas de milieux spécifiques pour les « je-sais-tout-sur-tout ». mais bon, dès l'instant ou il n'y a pas d'agressivité, je dis que c'est anecdotique. Pendant un petit intermède, je prends un seau de soluballs, une boite de maïs doux et retourne arroser une zone plus restreinte. Nous approchons de la fin de l'après-midi et c'est un coup de poker à jouer. Je condamne trois cannes sur 7 pour recentrer les débats. Bien m'en prit car peu de temps après, notre élève Nicolas fait trois départs pour.... trois décroches. Il est dégoûté, mais demeure sportif. Florian et un autre pêcheur se mesurent aussi à un amours-blanc pour décrocher à leur tour.

AMORCAGE PAR 3 ….

Pour corser l'apprentissage, je sors le tube lance bouillettes, conscient que cet objet éveille comme à chaque fois, une curiosité légitime. Devant ma démonstration d'amorçage à distance que j'explique dans le même temps, chacun veut s'essayer à cet engin venu d'ailleurs. L'objet en carbone ultra léger provoque de vives réactions par ses performances. Ce tube droit (ce n'est pas un cobra) permet des tirs d'une précision chirurgicale à qui le maîtrise. Nous assistons à des séances acharnées pour dompter le tube récalcitrant au départ et l'amorçage de nos chers débutants se fait « dans les bottes ». au début de l'exercice, c'est la bille par bille que nos apprentis visent la zone d'impact comme si c'était un green. Puis on passe au lancer par 3 billes pour grouper l'amorce. Le tube lance bouillettes n'a plus de secrets pour Eric, qui pratique la pêche depuis toujours, a ses moments perdus. Eric nous quitte pour préparer son discours de clôture et de remise des prix aux golfeurs. Cette séance d'amorçage improvisé provoque un départ sur une canne placée sur la bordure d'en face, près d'un enrochement.

Tout le monde se regarde et personne n'ose saisir la canne qui déroule. « A qui le tour ? » crie-je. Une dame lève le doigt en disant « je veux bien essayer ! ».

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Qu'à cela ne tienne, Cédric la guide durant le combat qu'il fait durer pour assurer la prise. Il s'agit de ne pas perdre le poisson bien sûr. C'est un spectacle atypique que de voir cette femme qui combat en bottines à talons, un poisson inconnu pour elle. Notre débutante se débrouille à merveille et met dans l'épuisette son premier amour-blanc. Pour l'anecdote, de tous les participants apprentis ayant combattu un amour-blanc, seule cette dame a sorti un poisson du lac. Les hommes auront fait un capot sur toute la ligne.

MISSION REUSSI........

C'est l'heure pour nous de lever le camp.

Quelle journée, nous sommes épuisés mais très satisfait. Un temps superbe, du poisson que nous avons cessé de comptabiliser pour privilégier l'ambiance, une assistance dont nous n'aurions pas deviné la qualité. La richesse des échanges fut à mon sens la partie la plus intéressante lors de cette rencontre. En bref, que du positif. Le soir de la remise des prix, Eric me fait la surprise de me donner la possibilité en public de décrire notre journée de golf'fishing. Je peux exposer à ce parterre de sportifs, un pan de notre passion et à ma grande surprise l'assistance est attentive, intéressée et interactive. Je remercie encore Eric Vignot pour cette initiative inédite, le mixage sur une même journée, de deux sports d'extérieur que tout semble opposer. C'était une première dans le milieu du golf que de proposer une partie de pêche au cœur d'une compétition officielle. Et puis il y a cette expérience unique d'aborder un plan d'eau au sein d'un lieu mythique, le golf de Bussy-Guermantes.

Comme pas mal de pêcheurs, j'ai rêvé de balancer mes lignes dans les douves d'un château de Chantilly, de Fontainebleau, partout ou les carpes s'offrent effrontément à votre vue. Mais jamais je n'aurais imaginé trempé du fil au beau milieu d'un parcours d'exception, dans un cadre ou la configuration technique se marie avec une nature savamment préservée.

Je n'ai pu résisté à l'envie de m'essayer au golf et croyez moi, ce n'est pas une mince affaire.

Je suis plus à l'aise à manier le blank plutôt que le club. Mais à chacun sa partie, le plaisir doit rester intact et c'est là l'essentiel.

LUC COUTEAU. 53

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