Edito magazine N°11 by édito magazine

EDITO L'année 2016 se termine avec une saison halieutique plutôt satisfaisante pour la plupart des pêcheurs qui ont manifesté leurs satisfactions sur les réseaux sociaux. On dit que les années se ressemblent ?Je me joins à l'ensemble de l'équipe de l'édito magazine afin de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2017 avec le souhait que vos détecteurs s'emballent de bonheur.

2017 c'est aussi l'ouverture de plusieurs kilomètres de berges du domaine public dont nous nous félicitons.

2017 c'est un début de saison prononcé avec la présence de nombreux salons carpe comme celui de Cambrai, de Reims et de Bourges ou l'édito « magazine sera présent. 2017 sera peut être la venue d'un nouveau record de France au sein des domaines « publics et privés et pourquoi pas un tout nouveau record du monde ?

L'édito magazine va fêter son 2ème anniversaire et nous nous félicitons de vos appréciations et de vos encouragements. Pour cette nouvelle saison nous allons nous efforcer de vous faire découvrir de nouveaux horizons, approfondir la qualité des futures pages afin d'être à la hauteur de vos espérances. Bonne lecture, Frédéric Baudin

Ca Par Yohann Carpfishing

La peche hivernale...

Au sac soluble... L'hiver, la dernière saison de l'année, celle qui marque la fin et le début d'une année à la fois. Cette saison ou l'on a l'impression que tout est sur Off, qu'il n'y a plus de vie sur terre à part vous au bord d'une eau lisse à peine froissée par quelques colverts à l'abri d'une chasse proche... 4

Comme beaucoup disent "l'hiver sait bien installer". En effet les gelées matinales sont bien souvent négatives et les pêches deviennent plus techniques. Mais tant que les plans d'eau ne sont pas encore gelés entièrement, il est toujours possible de faire du poisson. Et pour ma part, la pêche au sac soluble est devenue une marque de fabrication personnelle que j'affectionne dans une pêche itinérante qui peut être productive même dans une eau froide.

La partie observation est une phase très importante quelques soit la saison mais elle est encore plus importante lors de la saison hivernale. A cette période de l'année, les poissons sont peu mobiles, il faut donc aller les chercher et non les faire venir à vous car cette méthode ne fonctionnera pas. Ensuite, ne vous pressez pas et ne brûler pas les étapes, restez discret sans vous installer trop lourdement. Sur les pêches rapides de ce genre prenez le minimum de matériel, pour être le plus mobile possible et discret.

Cependant, il s'agit d'une pêche assez facile, mais certaines choses de base sont à respecter si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté.

La plupart du temps les premiers rayons de soleil réchauffent une bordure bien exposée, où les poissons viennent se réchauffer, si vous piétinez cette berge vous diminuez vos chances de faire votre premier poisson. A l'inverse, si vous commencez à monter un biwy, plusieurs cannes, un gros rod pod cela aura le même effet...

Réaction avant l'action...! J'aime arriver juste avant le levé du jour, et je vous le conseille si vous pouvez faire la même chose. En effet, c'est à ce moment-là que le milieu aquatique se réveille, ainsi vous aurez plus de facilité de percevoir les signes d'activité des poissons.

Pour ma part deux cannes avec piques et un petit Level chair suffisent. Après l'installation, les choses sérieuses commencent, et les deux spots sont trouvés.

Si déjà vous avez réussi cette étape avec grand succès, une grande partie de votre pêche est faite. 5

Une canne en bordure au pied des roseaux et une autre dans la partie la plus profonde de l'étang non loin d'un herbier en décomposition. J'ai choisi ces deux spots dus au taux important d'ensoleillement et des petites traces d'activité ( eau trouble et petite bulles qui remontent ). Niveau montage, je reste toujours dans les choses simples, un montage classique avec un bas de ligne très court (7-8 cm) avec de la tresse gainée finie par un hameçon de taille 10. J'utilise des montages en dérivation et non en in-line, c'est un choix personnel plus tôt que mécanique. Vous pouvez utiliser un montage du même type en in-line si vous le souhaitez c'est même conseiller pour pêcher au sac soluble. Niveau appât, je mise sur de la couleur et sur des saveurs épicées car celà me réussit très bien en hiver, alors pourquoi m'en priver ! 6

Pour cela j'utilise de micro snipcoated de la gamme A*****k S****r en 10 mm, elle possède un enrobage qui va tracer horizontalement (le fond) et verticalement (dans les couches d'eau) que je vais associer à un grain de maïs artificiel de couleur pour alléger l'hameçon.

En effet, les poissons étant peu mobiles je préfère alléger mon montage pour faciliter la piqûre et la rendre plus agressive par la même occasion. Pour la garniture du Sac soluble, et du faît que le poisson blanc

soit beaucoup moins actif, j'utilise de la method Mix garni de pellet de différentes couleurs, de tailles et de temps de dissolution, à cela j'ajoute de la bille broyée. Une fois ce mélange simple effectué vous obtenez de vrais petites bombes prêtes à en découdre. Il est possible de rendre le mélange encore plus attractif, en ajoutant par exemple du maïs, des asticots (mort ou vivant) du thon en boîte de préférence à l'eau et non à l'huile car elle a tendance à se gélifier. En cette période l'avantage que vous avez comme je l'ai dit plus haut, c'est que le poisson blanc est quasiment inactif, donc ne pas hésiter à essayer de nouvelles choses qui pourraient très bien fonctionner en eau froide à vous d'essayer...

les capots sur de grandes étendues d'eau et d'entamer votre motivation qui est mise à rude épreuve pendant cette période. Surtout que les journées sont plus courtes et qu'il faut être rapidement en action de pêche pour espérer sortir son épingle du jeu et faire quelques écailles. Une fois installer, je me fais couler un bon thé bien mérité. Et malgré le froid la première touche ne se fera pas attendre. Un petit départ le combat fût bref, timide sur la canne de bordure aura eu raison de ce sac soluble, et le premier poisson est dans le filet.

Action ! Mon ami Nicolas m'a invité sur son plan d'eau pour cette pêche, et ce fût un grand plaisir. Pour des pêches hivernales je m'oriente vers des plans d'eau de petite et moyenne surface. Sur ce genre de superficie les eaux se réchauffent plusrapidement et la localisation des poissons est plus facile et plus rapide, ça 7 évite d'enchainer

La motivation est à son maximum et je suis remonté à bloc pour continuer. Mais jusqu'au midi seul un deuxième poisson me rendra visite. Je décide de relancer les deux cannes, et de les remonter toutes les heures.

Conclusion Une bonne journée de pêche en solo avec 5 poissons bien mérités, et en utilisant uniquement 500 grammes de farine pour 100 grammes de pellets et quelques bouillettes. Et rapidement une touche se produit, puis une autre, les deux sur la même canne. Celle à proximité de l'herbier. Je décide de déplacer la canne de bordure pour la mettre en pleine eau non loin de l'herbier elle aussi. Et jusqu'a 15h je ferais trois nouveaux poissons. Je totaliserais 5 poissons pour 5 départs j'arrêterais la pêche à 15h car ensuite les températures commenceront à descendre et l'obscurité se prononcer. Bien sûr rien de bien gros mais avec ce froid le plaisir n'est pas au poids mais au nombre. Il faut savoir que les gros poissons font des réserves plus importantes que les poissons plus modestes c'est pourquoi il est plus préférable de chercher ces derniers lors de vos pêches hivernales plutôt que de vouloir prendre le Graal. Mais dans la pêche vous avez toujours une partie de chance et vous aurez peut-être la chance d'attraper le monstre des lieux et c'est tout le mal que je vous souhaite...

Cette pêche est à la fois ludique, agréable, et productive. Et terriblement efficace que ce soit sur des poissons actifs ou non. Chaque pêche en hiver est un combat contre vous-mêmes, où votre motivation doit être à son maximum pour ne craindre ni les intempéries, ni les capots.

Après toutes ces épreuves vous serez récompensé il suffit d'y croire et de s'y investir comme il se doit. Je vous souhaite de vous amuser au bord de l'eau car c'est notre but premier dans notre passion. Et faite de chaque poisson prit un bonheur partagé... 8

Par Kevin Colin

Qui n’a jamais eu envie de tout laisser tomber parce qu’il n’y arrivait pas, parce que c’est compliqué, ou parce que cela ne va pas assez vite? Peu de gens peuvent se targuer de toujours tout réussir du premier coup. La persévérance est une qualité qui vous permettra de ne pas abandonner, pour enfin arriver à votre objectif… 9

Il va s’en dire que seul les plus

Pourquoi persévérer ?

méritants seront récompensés car vous aurez peu être envie de tout

Ce qui nous rassemble tous autour du

laisser

même sujet, est bien la passion que

tomber,

persistant

l’on à pour ce poisson magique qu’est

que

mais vous

c’est

arriverez

atteindre cet objectif. Comme a dit

la carpe ! Une passion qui fait couler

une personne célèbre « les obstacles

beaucoup d’encre, mais qui nous

sont les choses que l’on voit, quand

pousse vers un but commun, être au

on perd son objectif de vue ».

bord de l’eau. Une passion qui prend du temps, beaucoup d’investissement,

On connaît tous autour de nous des

mais qui sait être généreuse, force de

personnes, qui un jour, se sont posées

persuasion.

des questions, qui n’y arrivaient pas,

Comme je le

qui

disais, la carpe

pensaient

chance,

est un poisson

mais

pas qui

avoir à

force

d’acharnement, finissent par être

particulier. En

récompensées.

effet, en

C’est

ça

persévérance!

admirant ce poisson tant

Comment persévérer ?

convoité, on oublie tout! Un plaisir simple

Tout d’abord, il faut se fixer un

que l’on aime

objectif, qui peu être différent en

tellement,

qui

nous

alors

fonction de chacun. Pour certain ce

comprendre pourquoi on y passe

sera d’attraper beaucoup de poissons,

autant de temps..

pour d’autres, ce sera de tromper un

Pour atteindre un objectif, il est

poisson très méfiant, ou alors de

primordial

désir

battre un record. Le tout est de

d’accomplissement. Sans cela vous

prendre le temps de savoir ce que l’on

abandonnerez aux premiers échecs.

recherche exactement.

d’avoir

fait

Vous l’aurez compris, la première

La confiance sera également une

étape

alliée dans cette quête. Il y a trois

est

personnelle,

vous

seul

pourrez savoir ce que vous cherchez,

points

ce dont vous avez envie.

permettrons d’y arriver, et qu’il ne

Ensuite, il faut avoir envie de se

faut négliger sous aucun prétexte. Un

donner les moyens d’y arriver. Un

bon appât, un bon montage et un bon

chemin parfois long et sinueux mais

spot !

qui

saura

récompenser

les

indissociables

qui

vous

plus

déterminés.

Savoir s’adapter à la situation L’adaptation

est

une

qualité

indispensable dans la pêche à la carpe,

car

chaque

session

est

Pour l’appât, il est important d’être

différente. Le tout est de ne pas rester

sûr qu’il soit adapté aux conditions,

sur ses acquis, il faut sans cesse se

car il n’y a rien de pire que le doute

remettre en question. Ce qui est vrai

que son appât soit pêchant. Il doit être

aujourd’hui, ne l’est pas forcément

choisit, en fonction du lieu, de la

demain.

température

l’eau

des

indésirables. Réfléchissez y bien.. Certains pensent bien connaître un endroit, pêchent toujours de la même façon, et un jour pour x raisons, les résultats ne sont pas là… C’est là que l’observation et la remise en question sont primordiales. Il ne faut pas hésiter à faire l’inverse

Ensuite il y a le montage, qui est le

de ce que l’on a fait jusqu’à présent,

lien direct avec le poisson. Il est

car la période, la météo, le lieu, sont

dommage d’en louper un à cause

tant de facteurs qui peuvent faire

d’un montage mal adapté à la

varier les résultats.

11 situation.

Donc faire simple et fiable, il n’y a pas

alors la confiance ne sera plus un

de place au doute !

frein, mais un atout important dans cette quête de la réussite.

Et pour finir le spot !!!! Tenir bon face aux échecs Peut-être le point le plus important, car un bon montage avec un bon

Une

appât placé au mauvais endroit, ne

d’activité, le manque de résultat…

rapportera jamais rien. N’hésitez pas à

Autant

vous renseigner au préalable auprès

décourager les plus téméraires d’entre

des pêcheurs locaux, ou même auprès

nous. La différence entre celui qui y

d’autres

arrive et celui qui abandonne, est

pêcheurs,

comme

les

pêcheurs au coup par exemple.

météo de

difficile, facteurs

qui

l’absence peuvent

simplement la faculté de tenir bon face à l’échec, et de ne surtout pas baisser les bras car tout vient à point à qui sait attendre.... Le tout n’est pas de dire « je n’y arrive pas !» mais « pourquoi je n’y suis pas arrivé ? ». Analyser son échec et mettre en place une stratégie basée sur ce qu’on à pu constater, est la clé de la réussite.

Cela peut vous donner une tendance sur les habitudes alimentaire des poissons. Si ces 3 points sont réunis,

La concrétisation de ses efforts ...

Quel plaisir alors de voir sa persévérance récompensée. Une satisfaction indescriptible, un plaisir différent qui met un point final à ce doute qui nous hante constamment. Un accomplissement, qui nous conforte dans le faite d’avoir eu raison de persister, sans même être sure du résultat. On savoure alors différemment quand on tient au bout des doigts ce que l’on convoite depuis tant de temps, et qui nous aura parfois demandé autant d’efforts. Alors si je peux vous donner un conseil,

FONCEZ ET N’ABANDONNEZ JAMAIS, cela finira par payer!!!!!

Par Jean-Jacques Genin

Bonjour et merci d'avoir accepté de bien vouloir partager ces quelques instants avec nous. Une petite présentation, un parcours de vie halieutique avant de continuer cette interview?

En rentrant chez moi je suis allé sur l'internet rendre une visite au site de rodbuilding spécialisé dans les accessoires divers pour les montages de cannes et j’ai trouvé tout ce dont j’avais besoin pour réparer mes anneaux. Par manque de moyens j’ai décidé de fabriquer mon premier ligatureur réalisé sur un après midi.

Bonjour à tous je me nomme JeanJacques Genin, j'ai 62 ans et à la retraite. J’ai découvert la pêche en mer il y a 5 an. Au cours d’une promenade en mer j’ai pratiqué la pêche du Balaous (poisson de surface vivant dans les courants). Cette pêche a fait renaître en moi ma passion que j’avais pour la truite en métropole. Aujourd’hui je pratique toutes les pêches en bord de mer (surf casting, leurres, et également la pêche à l’épervier.

Quand j’ai effectué mes réparations j’ai découvert en moi une grande passion. Je me suis entraîné pendant 6 mois avec des fils à coudre et de la colle bi-composante en guise de vernis, surtout pour éviter le gaspillage avec des produits coûteux. Mon premier ligatureur faisait 60 cm de large aujourd’hui je travaille sur une canne de 2.80 m. A part quelques accessoires indispensables, j’ai tout réalisés par moi-même.

Votre passion vous pousse à restaurer de vieilles cannes, d'anciens moulinets. Comment vous est venu ce désir de redonner une identité à ces matériels ? Il y a trois ans j’ai cassé 2 anneaux sur ma canne à balaous. Je suis allé voir un magasin d’articles de pêche et je devais attendre 3 semaines pour récupérer mon matériel. Trop long pour moi. Pas de sorties pendant tout ce temps.

Aujourd'hui, vous trouvez un sens à votre vie. Cette activité est purement un hobby que vous aimeriez placer à temps plein. Le désir d'entreprise....?

Aujourd’hui c’est purement un hobby mais plus les jours passent et plus j’ai envie d’aller plus loin et je ne vous cacherai pas que je recherche un employeur !

Une fois la réalisation terminée j'ai recouvert par un vernis époxy. j'ai mis 4 heures pour celle-ci.

Est-ce un challenge d'offrir une seconde vie à l'une des cannes que vous restaurez et tenez-vous une importance à la qualité ?

Les marbrures sont uniques et il est impossible de les refaire à l'identique.

C’est un vrai challenge de redonner une nouvelle vie à une canne. Quand j’ai terminé c’est une très grande satisfaction pour moi. J’accorde beaucoup d’importance à la qualité et à la solidité.

Vous customisez en majeure partie les cannes et moulinets anciens, mais auriez-vous le souhait de concevoir des cannes et moulinets neufs... Je travaille uniquement sur des vieilles cannes que me donnent des amis au lieu de les mettre à la poubelle. Mon plus grand rêve serait de fabriquer des cannes neuves mais pour moi c’est impossible pour le moment par manque de matériel.

Comment réalisez-vous vos customisations de cannes par exemple. Est-ce un choix de pouvoir satisfaire vos clients ? Je ne travaille pas pour les gens mais uniquement pour moi et quelques amis pêcheurs. Je fonctionne beaucoup à l’impulsion comme dans l’artisanat et je suis assez créatif. Tenez par exemple, je vais vous raconter l'histoire des marbrures que je réalise sur mes cannes. Il y a deux ans j'ai voulu faire une marbrure sur une canne de 1.90 m mais je n'avais pas les produits adaptés pour la réalisation. Après réflexion, j'ai décidé d'utiliser des peintures acryliques. J'ai pris une couleur de base bleue et j'ai incrusté dans celle-ci des pointes de blanc avec un cure-dents.

Que pensez-vous de la pêche de la carpe, et d'ailleurs existe-t-il un haut lieu de pêche en eau douce à la Guadeloupe? Quand je rentrerai en métropole je penserai fortement à me mettre à la pêche de la carpe que je trouve formidable.

Oui un jour un ami m’a demandé de lui refaire une petite canne Daiwa en fibre de verre. Je l’ai refaite complètement à neuf et revernis le blank en couleur noire pailleté or. Elle est tellement belle qu’il ne pêche pas avec. Il l’a accroché au-dessus de sa télévision.

Si je vous dis le mot : « artistique », qu'en pensez-vous ?

Avant de terminer cette interview, avez-vous une adresse-mail, un site, une page Facebook où l'on peut vous joindre pour de plus amples renseignements et comment dit-on au soleil : « Mèsi ak goodbye »

Non !!! pas du tout je ne me prends pas pour un artiste lol, je suis tout simplement passionné et je ne peux pas passer une seule journée sans aller sur mon plan de travail.

Si vous désirez de plus amples renseignements sur mes travaux ou autres, vous pouvez me joindre sur facebook :

fishing custom guadeloupe Adresse-mail : fishingcustomguadeloupe@gmail.com

Parmi vos réalisations, avez-vous une canne et un moulinet en particulier qui vous a marqué de par son histoire ou sa finition ?

Site internet :

http://www.aprocom.fr/fishing/fishingcustom/

Par Xavier Martin

Pêche rapide !

Tout est possible... Partie 2 Je vous propose un voyage dans le temps, non pas au volant de la Doloréan du Dr Emmett Brown et de son bienveillant Marty Mac Fly, mais à travers ces quelques lignes... 19

Nous sommes au printemps 2013, la température extérieure est de 25°, un doux parfum printanier me chatouille les narines et c'est dans un écrin de verdure que je me retrouve pour une après-midi de pêche.

Une fois en place je me laisse rapidement bercer par le cancanement de quelques canards qui se délectent de morceaux de pain mis à l'eau par quelques badauds.

La nature est sortie de son sommeil et a repris totalement vie, les arbres arborent une parure verdoyante, les carpes sont sorties de leur léthargie hivernale et s'apprêtent même à frayer, autant dire que le temps a passé et que la saison est déjà bien entamée. Nous pouvons dire que les choses sérieuses commencent, les eaux se sont bien réchauffées et le poisson répond présent.

Il fait bon vivre dans ma Provence, et pendant que je profite de tous ces bons moments j'aperçois mon hanger qui monte doucement pour redescendre d'un coup sec tel un voltigeur effectuant un saut a l'élastique. Ni une ni deux je me saisis de la canne fermement, le blank se courbe et la bobine de mon emblem X se vide à vive allure.

Entre le boulot, la vie familiale et la construction de ma maison il m'est impossible de « sessionner » des jours durant. Ma soif de pêche étant plus grande que tout, je m'accorde donc quelques heures pour un après-midi, et histoire de mettre toutes les chances de mon côté j'aurais effectué trois amorçages au préalable à la pointe d'une île à raison de 2 kilos de billes par jour.

Après quelques minutes de combat, j'aperçois cette grande et grosse masse mais cela pour un court instant, car en un coup de queue la voici repartie dans les abysses.

Après plusieurs minutes d'une bataille acharnée voilà que je glisse enfin cette commune massive au fond de la filoche ! YYYEESSSS!!!! Après une séance photo dans les règles ! Voilà que je dis au revoir à cet énorme poisson qui pulvérise mon record commune ! Comme quoi en seulement quelques heures nous pouvons nous faire plaisir et prendre de sacrée surprise. Je vous laisse donc découvrir le speed fishing qui j'en suis sûr en séduira plus d'un .

Halieutiquement Xavier Martin.

Par AmĂŠlie Delande

Retour de session capot ? Encore une décroche ? Cette année, j’ai été confronté à ce problème plus que jamais. Après la déception, la colère et la tristesse, je me suis mise à méditer sur le sujet. Il fallait que çela cesse ! Après avoir pas mal réfléchi et fait quelques recherches, je propose de présenter une petite synthèse… être également mesurée en fonction des appâts utilisés. La longueur du bas de ligne peut également faire l’objet d’une réflexion. Il ressort de ce que j’ai pu lire que les montages en tresse, choisis pour leur souplesse, fonctionnent ainsi mieux s’ils sont suffisamment longs. Alors que les bas de ligne rigides, sont plus favorables à l’anti-éjection s’ils sont relativement courts.

Taille du bas de ligne, du cheveu, de l’hameçon, de l’appât, et du plomb En premier, je pense à la taille de l’hameçon, souvent en lien avec la taille de l’appât. Mais sur ce sujet, je n'ai pas de vérité. On pourrait avoir envie de se laisser tenter par des petits hameçons, connus pour être plus discrets, être aspirés plus facilement car ils sont plus léger… Pour que cela soit fiable, il faut que le reste du montage soit également adapté et en particulier la taille des appâts : Éviter deux billes de 20mm dense sur un hameçon de taille 10 !

Pour terminer ce passage, j’ai pu constater que le choix du poids du plomb dépend de plusieurs facteurs : Le substrat du fond (un plomb léger s’enfoncera moins ou moins rapidement dans un fond vaseux). La distance (si on lance du bord et que l’on recherche une distance de plus de 80 mètres, un plomb dépassant les 100g sera le minimum requis). A noter en parallèle, qu’un

Je pense que le minimum qui conviendrait serait un hameçon de taille 4. Ensuite, selon le choix du montage, si nous optons pour un bas de ligne avec cheveu, je crois que la longueur de celui-ci doit 23

Pour réaliser ce montage il vous faut :

plomb plus lourd favorisera la piqûre sur un poisson méfiant, c’est le principe de « l’auto ferrage ».

- 40 cm de fluorocarbone. Je choisi le diamètre selon deux facteurs :

Montage « passe partout »

- La taille de l’hameçon (hameçon > taille 6 = fluoro diam 50mm, sinon diam 40mm)

LE montage idéal n’existe pas, c’est une certitude ! Et cela pour la simple et bonne raison qu’il dépendrait de trop de facteurs contradictoires. Nous venons d’en lister un certain nombre.

- Le substrat (fond rocheux, tranchant = diam 50 mm). - Un hameçon de type Chody (Taille N°6 utilisé pour le montage suivant) - Un morceau de tresse à cheveu, j’utilise la hair braid de chez S******s - Un petit morceau de gaine - Et éventuellement un stop float (facultatif mais il permet un meilleur maintien des appâts surtout pour les montages « bonhomme de neige »)

Néanmoins, je propose de présenter un montage qui semble répondre assez bien à plusieurs critères, entre autres ceux évoqués ci-dessus. C’est un montage qui compose la moitié de ma trousse à bas de ligne, que j’utilise souvent : fluoro carbone et cheveu en tresse. Un grand classique !

Avant de commencer, munissez-vous d’une paire de ciseau et, si vous avez, d’un crochet permettant le serrage des nœuds. Préparez tout votre nécessaire à portée de main. 24

PVA, fil soluble… Amorti ou emmêlage ? Après avoir réfléchi au montage en soi, je me suis rappelée des situations de décroche ou le problème était flagrant : « L’emmêlage. »

Ce montage m’apporte beaucoup de succès. Du fait de sa polyvalence, il me permet de me mettre en pêche rapidement car j’en ai toujours d’avance dans ma trousse à bas de ligne.

Voici un poisson capturé l’été dernier grâce à ce montage.

Relever un montage emmêlé lorsque l’on n'a rien fait est très agaçant, mais faire un départ se soldant sur une décroche à cause de cela est encore plus rageant !

-Les nuisibles présents immédiatement sur le coup, peuvent emmêler le montage en fouillant dans l’amorçage, pas encore dissout.

L’utilisation du PVA ou du fil soluble peut parfois justifier le souhait d’éviter ce problème et plus partculièrement lors du lancer sur un montage en tresse (puisqu’il est plus sujet à cela du fait de sa souplesse). Néanmoins, il y a deux cas qui ont attiré ma curiosité:

Montage grignoté par les écrevisses Les écrevisses, constituant un des aliments favoris des carpes, peuvent être un atout pour la pêche. Lorsque nous les détectons, nous sommes parfois tentés de placer un montage dans les profondeurs ou elles évoluent afin de tenter de capturer les carpes qui pourraient s'en approcher.

-L’eau froide peut ralentir voir annuler l’effet soluble. Il existe sur le marché des produits adaptés aux saisons. 26

Lorsque les écrevisses fouillent notre amorçage, cela envoi des vibrations détectables par les carpes mais également, une diffusion accélérée des différents attractants et particules. Le problème que nous pouvons alors rencontrer se pose sur le montage. Les bas de ligne constitués en tresse sont à proscrire car ils peuvent facilement s'emmêlés. J’utilise dans ce cas un montage entièrement constitué de fluorocarbone.

Les raisons pouvant expliquer une décroche sont très variées. Au cours de cet article, j’en ai évoqué certaines. Mais la réflexion demande à être plus approfondie.

J’utilise également du filet « anti-chat » afin de limiter le grignotage des appâts par les écrevisses. Comme nous pouvons le constater sur la photo ci-après, ces crustacés ont eu raison de ma bouillette rendant ainsi le montage plus du tout pêchant.

C’est pourquoi, lors d’une seconde partie, j’évoquerai d’autres possibilités, telles que les obstacles, la mise à l’épuisette, mais aussi les mauvais gestes du pêcheur… A bientôt pour un prochain numéro !

D’une part car la présentation n’est plus optimum (car il ne reste que la bouillette flottante) et d’autre part car le seul appât restant sur le cheveu est à une telle distance de l’hameçon qu’elle peut être un frein pour un bon piquage.

Amélie

Par Stéphane

C'est dans l'arrière pays de Montluçon entre la Creuse et l'Allier à Treignat que l'édito magazine est venu poser ses lignes au mois de septembre dernier Sur l'étang d'Herculat. Le plan d'eau est une ancienne retenue d'eau d'une superficie de 18hectares Construite au 18ème siècles et qui appartenait aux seigneurs De Villebouche qui percevaient une redevance des meuniers...

A notre arrivée sur le plan d'eau, nous avons été accueilli par Stéphane, le gérant des lieux et carpiste passionné qui a accepté le défi de redonner une vie halieutique au plan d'eau à tous les pêcheurs de France et de Navarre désireux de venir taquiner dame carpe dont une douzaine de tonnes y nagent depuis quelques décennies en toute tranquillité... L'étang est enclavé dans une petite vallée au beau milieu des bovidés et de la faune sauvage. Ce qui nous a surpris en sortant de notre voiture est le calme des bruits sonores que nous écoutons habituellement,(ceux de la ville) chose que nous apprécions de suite...

Stéphane nous propose de faire le tour de l'étang pour nous permettre de faire un choix sur l'un des 12 postes que contient l'étang. Pour être plus précis, la majeure partie des postes (8) se retrouvent isolés sur la berge ouest dans un cadre forestier et ne sont accessibles qu'en bateau ou au chariot!….. Avis aux passionnés du genre, mais 4 postes restent ouverts à la pêche. Ce poste se trouve au beau milieu de l'étang et dans la partie la moins large du plan d'eau. Certes ce n'est pas une zone de tenue, mais c'est un poste permettant d'arrêter des poissons de passage. Il a aussi l'avantage d'avoir la seule bouée disponible sur l'eau et Stéphane y a 29 placé volontairement des

arbres semi-immergés qui peuvent attirer certains poissons et notamment les carpes koïs qui serpentent le long des bordures. Herculat est alimenté par 3 ruisseaux disposés le long de l'étang et justement l'un d'entre eux trouve sa place entre le 6 et le 5. A la période chaude ce ruisseau est asséché mais lors de gros orages et de fortes pluies, le secteur est à privilégier lors d'innombrables alluvions qui s'en déversent et peuvent contribuer à une pêche durable...

Après 4 allers-retours en zodiaque, nous installons le campement. Avec la chaleur du moment, l'ombrage des chênes nous offre une petite fraîcheur très appréciable sur un poste très ouvert et large pour s'installer à 2 pêcheurs.

Après l'installation nous commençons à nous positionner devant notre nouveau terrain de jeu et sortons chacun nos trois cannes autorisées.

D'après les informations retenues de Stéphane, il semblerait que le lit de la rivière passerait à environ 90m. Nous écho sondons à la canne car le bateau n'est pas autorisé pour la recherche des spots et la dépose des lignes ainsi que l'amorçage.

Question montage nous optons pour deux montages ; l'un au posé avec bille dense et l'autre en équilibré. La pêche est ouverte et nous espérons toucher les quelques spécimens de carpes de souche d'Herculat. Le cheptel qui avoisine les 12 tonnes est composé de carpes miroir dont 20 spécimens de plus de 20kg y nageraient. Seul le seuil de 17.1kg a été mis sur le tapis depuis le début de saison.

Après avoir pris une bonne heure à chercher une ligne d'eau susceptible d'être le passage des poissons sur un fond plutôt de vase molle, de glaise et de sable nous installons nos deux dernières cannes en bordure des branches immergées et à proximité de la bouée jaune qui pourrait être susceptible d'être visité à tout moment!

Notre amorçage est projeté au bait rocket accompagné de billes maison à base de farine de poisson à diffusion lente, de maïs doux, de pellets de 7mm et d'un mix fruité d'une diffusion effervescente de couleur verte qui permettrait de toucher la curiosité des poissons de passage mais aussi toutes les couches d'eau.

Les communes sont bien moins représentées et avoisinent les 12kg au tapis. Le maître des lieux a introduit en ce début de saison plus d'une centaine de carpes koï et vous aurez peut-être la chance de toucher l'amour argenté qui règne sur le domaine. Les amours blancs sont aussi bien représentés et ce n'est pas rare d'apercevoir une queue en maraude le long de la bordure. Stéphane a introduit aussi 6 esturgeons baéri de petite taille qui ne demande qu'à participer à vos amorçages... Mais revenons à notre pêche. La nuit s'installe et pas la moindre queue à l'horizon. Nous préparons le barbecue sur pied afin de nous préparer nos premières andouillettes accompagnées d'une bonne bouteille. La nuit passe lentement avec quelques bips qui se manifestent mais sans suite...

Le jour se lève et comme à l'habitude j'observe dans un climat doux et sans la moindre brise l'activité qui pourrait survenir et nous démontrer la présence de nos copines de Jeu mais rien ne vient perturber mon café. Nous ramenons les lignes et les écrevisses n'ont pas dédaigné toucher à nos appâts du large sauf les 2 cannes de bordure qui ont trouvé un intérêt pour ces demoiselles. Nous persistons à replacer les lignes aux mêmes endroits sans pour autant ne pas hésiter à changer nos tactiques au cas où?

Déjà 48h de pêche et rien n'est venu perturber notre seconde nuit. Nous décidons alors de déménager de secteur. Nous démontons le matériel et choisissons de nous placer à proximité de la digue ou l'activité observée depuis 2 jours se manifeste assez régulièrement par des sauts et des marsouinages. Le poste 10 est tout autre puisqu'il a un accès en voiture mais la vue d'ici est splendide et domine tout le plan d'eau.

Stéphane nous informe comment aborder le poste en sachant qu'il est interdit de lancer un plomb plus loin que la moitié de l'étang pour respecter les règles de vie de chacun. Nous sondons alors de la bonde qui accuse les 3m de profondeur et en éventail en cherchant le lit de la rivière afin de trouver des substrats susceptibles de crever l'abcès d'un départ!

La journée se passe sans la moindre touche! Je prends quelque temps pour chercher un nouveau spot, une zone de profondeur plus importante, sur ce relief en pente douce et d'une profondeur moyenne de 2.50m, mais l'uniformité d'Herculat sur ce secteur sont difficile à cerner.

Étrangement le fond est sensiblement plus dur et sablonneux dans cette partie de l'étang ce qui explique l'activité plus sensible de poissons dans ce secteur. Nous élargissons nos lignes en éventail suivant des distances décalées et patientons la touche. Il n'aura pas fallu 3 heures de pêche pour qu'un bip survienne. Le premier poisson d'Herculat nous ravit et pas la moindre car c'est une 15kgs qui rejoint le tapis !

La lumière du jour s'estompe peu à peu quand j'aperçois des bulles remontées à la surface. Puis c'est un ballet de plusieurs spécimens qui manifestent un intérêt particulier à se nourrir et à se déplacer mais apparemment nous n'avons pas su cibler le passage exact des poissons et c'est dans une précipitation désordonnée que nous replaçons les lignes pour la nuit.

À en apercevoir les bordures et le revêtement de mon zodiaque nous constatons que le plan d'eau est en tout point riche en nourriture naturelle comme on peut le constater par les innombrables escargots d'eau, les écrevisses et les anodontes et je n'ai pas pu constater la présence des vers de vase mais il est certain que cet affût de nourriture complique sérieusement la pêche et convient parfaitement en apport énergétique et dans l'équilibre des poissons.

Cette journée se termine avec un autre départ décroché et une casse. La nuit suivante fut plus calme avec une autre décrochée, mais c'est sur le matin qu'une touche timide vient me réveiller. C'est la canne de bordure qui manifeste un intérêt particulier. Je prends contact et c'est une torpille qui passe devant moi... au bout de quelques minutes de résistance, elle finit par remonter et c'est une des magnifique koï parmi les 150 du cheptel que nous contemplons...

Nous avons pu le constater lors de la seconde nuit et la matinée qui s'en est suivie que les carpes n'ont pas retenu notre attention. Trop occupée à déjeuner parmi les mollusques!

Le jour se lève et le temps est changeant. Un vent de sud-ouest se lève progressivement pour atteindre des rafales de plus de 60 km/heure. Ce vent de face va-t-il changer la donne et nous déclencher des touches?

L'avant-dernière journée s'est soldée par une autre casse. Il faut ajouter que nous avons dù refaire des montages d'une part par l'abrasion de certaines lignes lors de combat car il apparaît que de gros blocs de granit isolés sont présents et n'encouragent pas à 100% à mettre un poisson sur le tapis! Stéphane s'est invité à nous rejoindre au poste 8 pour les dernières 48h et c'est dans une convivialité appréciée d'une part par la disponibilité qu'il offre à tous les pêcheurs désireux de venir s'adonner à la pêche de la carpe sur Herculat, il a la possibilité de vous fournir en pain de glace pour la conservation de vos produits frais, de vous apporter du pain et quelques produits de nécessité afin de vous rendre votre séjour plus agréable. Vous avez la possibilité de vous rendre à Treignat (5min en voiture) pour vos achats(cigarettes, épicerie, coiffeur, boulangerie). Un camping (38 places) est attenant à l'étang qui offre des locations de chalets 4 personnes à la nuitée ou à la semaine avec des prix très abordables qui permettent pour des courts ou longs séjours en famille de découvrir la région mais aussi de pouvoir profiter de la pêche. Tel: 0470070014

Toutefois, des douches sont à la disposition des carpistes ce qui apporte un certain confort d'hygiène. Lors des périodes estivales une guinguette est ouverte et vous permet de pouvoir commander des plats à emporter et de vous faire plaisir.... Une plage est aménagée et la baignade est surveillée lors des périodes juillet/août. Il est aussi possible de pouvoir faire recharger vos portables ou batteries de baitsboats à l’accueil du plan d'eau. Je tiens aussi à préciser qu'il existe 2 postes handicapés sur la digue qui permettent à tous les passionnés de pêche de pouvoir s'adonner à leur passion.

Stéphane lui utilise un bateau amorceur pour sa sortie. Il n'est bien évident que sur un étang de plaine comme Herculat ce moyen de déposer est adapté afin d'écho sonder et de déterminer l'endroit exact où vous désirez déposer vos appâts. C'est au petit matin que j'ai eu l'occasion de partager un instant en image d'une miroir propre d'aucune piqûre d'hameçon...

Le désenvasement de la réserve jusqu'au poste 4 est prévu début 2018 afin de redonner de la vie aquatique et un équilibre en oxygène de l'étang avec la plantation de plantes non envahissantes. Une vidange a été réalisé fin 2016 avec de beaux sujets de plus de 20 kg qui régnaient en ces eaux et un empoissonnement a été réalisé de quelques grosses carpes et d'amour blancs afin de redynamiser les espèces.

Notre dernière journée s'est terminée malheureusement sur une décroche et une casse. La nuit suivante m'a permis de sortir une belle miroir de 11kgs. C'est au réveil que mon coéquipier a pu constater l'existence du sac. Il a bien dormi ce pacha !!!

Des modifications au règlement vont être apportées pour cette nouvelle saison 2017 et si vous désirez venir y déposer vos lignes, ou prendre des renseignements complémentaires d'herculat, une page Facebook est disponible et un futur site en travaux sera prochainement sur la toile.

Infos / réservation : Contactez Stéphane au 06/41/70/31/83 ..... Pour cette année 2017 des modifications et des évolutions vont être apporté pour parfaire les conditions de pêche avec la réalisation de pontons sur certains postes qui ont été touchés par la montée des eaux de 2016 (poste 1 et 2 en priorité). Le poste 9 est supprimé et remplacé par un parking pour voir le jour à proximité des postes 11 et 12.

Nous avons passé un agréable moment de pêche et de tranquillité absolue sur l'étang d'Herculat où nous ne manquerons pas de revenir avec dans l'idée de progresser en ces lieux.

Par Frédéric Baudin

Comment réparer.... … un zodiac endommagé!!!

Ah... le zodiac ! Un moyen de déplacement très prisé des carpistes... Idéal pour de longues sessions, discret sur l'eau, il influe sur notre approche, notre recherche des spots, des amorçages, bref il est devenu l'incontestable du pêcheur.... 35

C'est lors d'une session que j'ai préparé tout le matériel pour aller m'isoler sur un poste susceptible de trahir la méfiance des poissons. Pour cela il m'aura fallu 4 allersretours de 500m pour déplacer tout le matos et c'est à ces moments que l'on se rend compte de ce que le carpiste peut traîner derrière lui.

Mais je reviens à mon avarie du titre: comment réparer un zodiac endommagé! C'est lors du second voyage que l'eau a commencé progressivement à apparaître sur le fond proche de la buse de vidange. Je ralentis le bateau et enfonce le bouchon, vous savez comme celui d'une bouteille pétillante où vous n'avez pas envie de vous en prendre plein la gueule..

ENTRETIEN Le zod est souvent sollicité à rude épreuve, parfois avec négligence et se doit d'être entretenu annuellement. Il est conçu avec des matériaux solides, mais il reste fragile et son usage prolongé peut le trahir.

Je préconise d'ailleurs si votre espace de vie vous le permet de conserver votre bateau, boudin gonflé. Cela évite les plis, et la brûlure de ses boudins sollicités entre soleil et humidité. Un nettoyage au kärcher ou bien au jet d'eau est à préconiser pour permettre de déceler les moindres rayures du fond qui peuvent prétendre à une réparation. 36

Je retourne le bateau et prépare un troisième voyage. Chargé comme une mule me voilà au milieu de 3 m, que l'eau remonte toujours au même endroit... Et plus d'avantage ? Je retourne une fois de plus le bateau et inspecte plus précisément ce trou ?

Mais rien ne m'alarme de ce côté, alors pourquoi cette fuite ? Tant pis je tente le coup pour le dernier carré et recharge la mule. Bien évidemment je m'attends au Titanic... lol. Je traverse miraculeusement , avec beaucoup de crainte ce petit bout de lac, et le bateau se remplit à nouveau, et le dernier voyage a pu se faire péniblement.

conseille à tous de ne pas sangler le bateau sur le tableau qui a déformé les plastiques et décollé celui-ci.

REMPLACEMENT DU TABLEAU De ce fait j'ai dû dégonfler les boudins afin d'extraire le panneau. Pour le remplacer j'ai dût trouver un panneau de la même épaisseur. J'ai donc superposé l'ancien afin de reproduire son contour et retrouver l'original.

Une fois installé je sors le bateau et inspecte plus précisément le problème. Je dégonfle le zod et passe les doigts sous les lèvres d'emboîtement du tableau et le panneau est tout pourri. L'eau s'est infiltrée sans que je me rende compte de rien !

Ensuite j'ai scié et lapidé au trait pour retrouver une finition propre.

Afin de ne pas reproduire de problème d'humidité, j'ai donc isolé toutes les faces du tableau avec une résine translucide époxy.

J'ai donc cherché à savoir pourquoi l'étanchéité du tableau ne s'est plus faite et je 37

Concernant le bateau, il m'a fallu nettoyer toutes les impuretés de colle des accessoires plastiques à l'essence C pour accueillir son nouveau tablier.

Pour cela j'encolle l'emplacement tout en ayant pris soin d'avoir le zodiaque dégonflé avec un pistolet à silicone et je replace le tablier en ayant rayé le vernis d'époxy pour un meilleur encollage. Lorsque que le tablier est à sa place, regonflé le zodiac afin de redonner l'emplacement d'origine au tablier et d'éviter un mauvais placement de celui-ci.

Après 24h de séchage, je refixe les accessoires plastiques, notamment celui qui accueille le moteur électrique. Pour la fixation du tablier dans son emplacement d'origine, j'ai opté pour une colle à pare-brise. Très solide et hermétique, ce type de colle à la fois élastique convient parfaitement pour une réparation de ce type.

Avec un doigt lisser les bords pour finaliser l'ensemble.

Toutefois lorsque l'on voit le prix d'un tel matériel qu'est le zodiac, il serait dommage de s'en séparer !

En ce qui me concerne, j'ai volontairement banni le trou de vidange qui a mon sens quoique que celui-ci soit une sécurité est certainement la raison qui a permis à l'eau de s'infiltrer dans le bois.

Quant à moi, il ne me reste plus qu'à attendre les premières lueurs du printemps afin d'aller vérifier la flottaison de mon bateau et de profiter pleinement des premiers combats 2017...

L'entretien des joints et ma négligence à ce sujet peut lui aussi en être la cause.

Cédric Dziadek.... Un carpiste au naturel.

Bonjour Cédric. L'édito magazine tient à te remercier de ta générosité, tant par la participation que tu développes dans les numéros mags, mais aussi à travers le monde halieutique que tu aimes partager sur les réseaux sociaux, les salons, et au bord de l'eau, c'est pourquoi nous avons désiré te soumettre à quelques questions...

Des auteurs comme Ken Townley, Léon Hoogendijk ont une très grande influence sur ma façon de pêcher.

01/ Pour commencer ce témoignage, peux-tu nous raconter comment t'es venu cette passion de la pêche ? Estce générationnel, où était-ce bien une découverte de tous les instants ?

Je n’aurais jamais progressé aussi vite si des amis ne m’avaient pas aidé quand je me suis mis en tête de pêcher au feeder. Les quelques fois où je sors la canne aux leurres, j’écoute les conseils d’un ami qui connait bien les bons spots au sandre. Bref, il faut bien comprendre qu’on avance plus vite en groupe..

Bonjour à tous, J’ai 38 ans, marié et père de 2 enfants. J’habite le Pas de calais et plus précisément dans la vallée de la Sensée. D’aussi loin que je me souvienne, je pêche. J’allais en barque avec mon grand-père et mes oncles maternel dès l’âge de 5 ans pour pêcher le gardon et le brochet. Du côté paternel c’est plutôt le foot, mon père et mon frère ont joué à un bon niveau. Je pêche la carpe depuis 1992 et j’adore toujours autant pêcher les gardons et les carnassiers même s’ils représentent moins de 5% de mes pêches.

J’écris des articles depuis 2012 et dès le début j’ai voulu qu’ils aient un réel intérêt que ce soit technique, stratégique. Evidemment je cite les marques qui m’aident mais ce n’est qu’à titre indicatif. D’ailleurs, en ce qui concerne notre collaboration, tu as été clair dès le début : «pas de pub» et ça ne m’a jamais posé de soucis.

02/ De part ta profession d'enseignant, le partage est une partie fondamentale de ta personnalité que tu aimes argumenter dans tes pêches. Un atout majeur que beaucoup de carpistes apprécient dans tes articles. Un avis sur la question? J’ai démarré la carpe à une époque où tout était à découvrir. Les seules informations disponibles se trouvaient dans les magazines. Depuis mes débuts et encore maintenant d’ailleurs je dévore absolument tous les magazines carpes qui existent, je suis même abonné à un magazine anglais.

et avec tout de même au moins un petit amorçage de préparation… pour 10 capots.

03/ Les canaux font partie intégrante de tes pêches qui demande une observation aboutie pour réussir tes sorties. Des conseils à donner aux pêcheurs désireux s'aventurer le long de ses rives...

Le seul conseil que j’ai même si vous connaissez parfaitement votre canal serait de repérer jusqu’à trouver les carpes et d’être sur la zone moins de 24H plus tard, voir d’y pêcher tout de suite car les poissons sont très nomades.

Le plus important est d’être à fond dans la pêche, je m’explique. Si je pêche le canal, c’est canal et rien d’autre, il faut être complètement dedans. C’est une eau ingrate ou tous les postes se ressemblent et bien souvent sous-peuplée. J’estime que si vous avez fait 95% du «travail» si vous avez trouvé les poissons.

04/ Tu portes un intérêt particulier à la pêche du no-kill qui correspond à une charte de droit et de respect envers les pêcheurs et les poissons. Un message à faire passer?

Ils ne sont très opportunistes et pas bien difficile à faire mordre. Mais voilà, il faut les trouver sur une ligne droite de 20Km avec des bateaux de 2400 tonnes passant juste devant vos sillons.....

Je suis toujours surpris de voir sur Facebook des «pêcheurs» insulter des jeunes parce qu’ils s’affichent avec plusieurs poissons sur le même tapis par exemple alors que ces mêmes «dits pêcheurs» n’hésiteront pas à tendres 4 lignes sur un secteur où ils n’auront pas la moindre chance de sortir un seul poisson.

En 2016, j’ai pêché une dizaine de fois sans repérage en faisant confiance à ma connaissance du bief

Le No-kill ne s’arrête pas aux manipulations sur le tapis. C’est bien une philosophie de chaque instant. Du moment où vous confectionnez un montage jusqu’à la remise à l’eau en passant évidemment par les manipulations, le choix de mettre un poisson au sac, etc…

Et malheureusement comme tous les challenges que je m’impose, ça risque de devenir obsessionnel, donc je me prépare petit à petit. Le matériel n’est pas le même non plus et l’investissement n’est pas nul. Normalement je m’y mets cette année. Dans un premier temps les plus proches de moi et en milieu d’année la Seine et le Rhône.

05/ Si je te dis le mot : authenticité. A quoi tu penses ?

07/ Tu portes beaucoup d'intérêt sur les appâts et notamment sur leur fraîcheur. Quels sont pour toi les points essentiels pour qu'une carpe s'y intéresse ?

L’Authenticité avec une majuscule. Pour moi c’est d'arriver dans la brume avant le levé du soleil, d’installer mes 2 cannes dans le noir, de m’asseoir avec une tasse de café sur mon siège et d’attendre une touche. Ça peut être aussi de trouver une petite miroir dans un bosquet d’arbres en bordure, de jeter une poignée de maïs doux et d’y déposer un flotteur et de ferrer moins d’une minute plus tard. Bref ce sont des moments où je me sens complètement libre et immergé dans la nature.

Certains pêcheurs accordent beaucoup d’importance à leurs montages ; personnellement et depuis toujours mes recherches se sont portés sur les appâts. L’influence de mes lectures y est certainement pour beaucoup. Pour moi, un bon appât n’est pas forcément un mélange complexe mais un subtil mélange entre goût, odeur,

C’est la vrai Authenticité ! 06/ Tu aimes ta région de par ces plans d'eau et ces canaux que tu as développé sur nos numéros et je t'avoue que j'ai délaissé la mienne qui est bien différente de ton idéal. Un endroit particulier et ou différent de ton approche aimeraistu aborder ? J’adore les rivières que je connais mal au final. Elles m’attirent bien plus que les lacs de barrages par exemple. J’adore le côté brut et sauvage qu’elles seules peuvent dégager. Ce sera mon challenge pour les années à venir.

J’aime les mixs combinants les farines de poissons et ses dérivés, les bird-food, les farines laitières… bref il faut que ça tape large, au moins je suis certain d’intéresser un maximum de poissons dans une même population.

texture et pour le plus important équilibré nutritionnellement même sur des pêches de quelques heures. Je ne conçois pas la pêche sans au minimum un amorçage de préparation. En disant ça je vous ai dit l’essentiel que ce soit pour quelques heures ou une semaine. Il m’arrive souvent de passer plus de temps au repérage et l’amorçage de préparation qu’à la pêche proprement dite.

Certains poissons peuvent avoir des goûts particuliers ; j’ai comme exemple une miroir vivant dans un petit lac de 3 hectares que je n’ai prise qu’une fois en 10 ans. Je l’a reprends 3 fois en un an et demi. Pendant 10 ans j’ai arpenté tous les postes de petit lac et j’ai forcément dû poser mes lignes un grand nombre de fois juste devant elle sans la prendre. En 2015, je suis passé à un autre appât qui semble lui plaire. J’ajouterai que je change rarement de bouillette, je passe normalement au moins 2 ans avec le même appât. Mise à part la noix tigrée, j’utilise rarement les graines. C’est peu être une erreur mais pour l’instant je n’ai vraiment pas à me plaindre.

En été par exemple je pêche quasiment tous les jours au matin du levé du soleil et les 2h suivantes. Je prends quasi à chaque fois du poisson. Je n’attribue ces succès qu’à deux choses : le repérage et l’amorçage de préparation.

08/ Que privilégies-tu pour une pêche rapide et inversement afin de mettre tous les atouts dans l'épuisette? 44

Quelques poignées de billes placées au bon endroit permettent aux carpes de se nourrir sans stress, quand je place ma canne les poissons connaissent mes appâts et les consomment facilement. Oubliez la pression et toutes ces conneries, je ne parle que de mise en confiance.

J’ai commencé à prendre des photos et forcement mon côté obsessionnel à pris le dessus. J’essaye de retranscrire mes émotions par l’image avec encore beaucoup de difficultés mais je pense m’améliorer doucement. Encore une fois j’ai demandé beaucoup de conseils à mon entourage, sur Facebook… en groupe on va plus loin.

Tous les poissons même les brèmes que j’ai observées ont un reflex de méfiance que seules quelques billes libres peuvent atténuer. Prenez le temps de préparer votre pêche et vous verrez vos résultats bondir de façon non négligeable.

10/ Un dernier message avant de nous quitter..... Profitez, Profitez ! Si vous prenez plaisir dans votre façon d’aborder la pêche, ne changez rien. Il n’y a rien à gagner en jalousant votre voisin. A bientôt, que ce soit via facebook, sur un salon ou une porte ouverte n’hésitez pas à venir me voir pour me parler de pêche, j’adore ça.

09/ La nature est un joyau à préserver, que tu aimes mettre sur le cliché. Est-ce une complémentarité maladive et réfléchie d'immortaliser ces instants ? Si je te dis que je ne prends des photos que depuis 3 ou 4 ans. Je me contentais de contempler et de m’immerger et ça me suffisais bien.

Par Romain Fromaget Extrême-pêche.

Les pêcheurs professionnels, une profession plutôt Moyenâgeuse, qui vieillit et vieillira de plus en plus vite, qu’augmentera la génération du 3ème millénaire, celle du « No Kill », a soumis un projet de décret au Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, qui consisterait à classer nuisible le Silure Glane dans « les espèces susceptibles de provoquer des déséquilibres biologiques ». 47

Tous les maux de nos rivières ou presque ont été imputés au Silure, depuis sa réapparition dans les années 50. Il doit faire face aujourd’hui encore à des accusations ignares malgré le nombre important de rapports et d’études scientifiques qui se sont penchées sur son cas, avec des résultats unanimes, le silure à toute sa place dans notre milieu aquatique. Le silure est effectivement un prédateur efficace, au même titre que le sandre et le brochet, mais sa présence n’a pas d’impact sur les populations déjà présentes dans les rivières. Malgré ses connaissances, un rapport missionné par le ministère de l’Environnement recommande de prendre des mesures pour interdire la remise à l’eau du silure glane lorsque celui-ci est pêché et de financer (avec notre argent) des recherches sur les possibilités de valorisation et la mise en marché du silure afin d’en faciliter sa pêche de régulation (farines animales, consommation humaine, peau…). Alors pourquoi de telles recommandations ? Le projet de classement du silure glane en « espèce susceptible de créer des déséquilibres biologiques » servira de prétexte à l’installation de nouveaux pêcheurs professionnels (600 de prévus) dont les filets ne feront pas de sélection d’espèces. Carpes, Sandres, Brochets, Perches, se retrouveront sans distinction et par milliers, voire millions dans les filets maillants. C’est pour cela que nous sommes tous concernés par ce décret, SILURISTES, CARPISTES, LEURRISTES, et autres Pêcheurs qui aiment nos poissons par plaisir personnel, et non par plaisir culinaire. Imaginez que vos secteurs de pêche soient également pêchés par un pêcheur professionnel en toute légalité. Quel serait l’impact sur votre secteur ? Est-ce que les carpes qui y nagent arriveraient à éviter ces filets ? Combien de temps faudra-t-il avant que le cheptel de votre secteur redevienne ce qu’il était ? Combien de temps faudra-t’-il au pêcheur professionnel pour retourner pêcher votre secteur ? Ce sont des questions auxquelles je ne veux pas répondre, car je ne veux pas que ce décret soit voté. Il n’a pas lieu d’être et nous pouvons tous l’éviter. L’union fait la force, et quelle que soit notre spécificité, nous avons tous la même passion, la pêche ! Et la pêche, c’est quand même mieux avec des poissons dans l’eau, non ?! C’est pourquoi aujourd’hui, de nombreuses associations de pêcheurs sportifs comme SGA, DPL37, TEAM58, SCR,… des collectifs, la presse halieutique, les fabricants, et des commerces spécialisés comme Extrême-Pêche, se mobilisent pour stopper ce projet insensé. Si vous souhaitez vous aussi apporter votre pierre à l’édifice et œuvrer pour la protection de vos poissons, rendez-vous sur Internet à l’adresse suivante pour faire entendre votre voix à travers la pétition mise en place par SGA : http://k6.re/kjIbN .

Ensemble, nous ferons vivre nos partenaires de jeux ! Merci à tous ! 48

Par Frédéric Wagner

Adapter sa pêche en hiver Appât naturel VS appât artificiel

Les berges se vident, le froid et les premières gelées s'installent. Seuls les pêcheurs les plus téméraires oseront braver cette période aussi rude. La pêche à la carpe est un challenge osé, mais prendre un poisson bien gras, bien dodu en cette période est un instant juste magique..... 49

Prendre des carpes dans une eau qui descend en dessous des 9 degrés n'est pas une mince affaire, parmi tous ces facteurs, à savoir les montages et les appâts qui joueront un des rôles les plus importants dans la prise d'un poisson. En hiver, l'eau s’éclaircit, elle devient souvent très limpide c'est pourquoi il faut jouer sur des appâts de couleur flashy, et de préférence très attractives. Mais le montage doit rester des plus discrets, c'est pour cela que je détaillerais 2 points cruciaux que sont les appâts et les montages.

mais du fluorocarbone dans une taille ne dépassant pas les 35/100. Pour mes bas de lignes j'ai souvent deux sortes de montages qui me donnent des bons résultats. Le premier est tout simplement un bas de ligne en fluoro-carbone de 25/100 avec un curve-shank de taille 10 monté en D-rig.

Les montages Si tout au long de l'année un montage de base peut faire l'affaire; dans de nombreuses circonstances, en hiver, il me paraît primordial de s'adapter pour optimiser ses résultats. Sachant qu'en cette saison, le métabolisme de la carpe change, elle devient paresseuse, et se nourrit peu. C'est pour cela que nos montages doivent être les plus agressifs possibles pour ne pas louper le seul départ qui nous sauvera du capot.

Le deuxième est monté avec une tresse gainée que je laisse avec un montage traditionnel. Je supprime la gaine sur 3cm et j'ajoute une petite olivette me permettant de pêcher avec un montage flottant et un hameçon wide gape de 10.

Des montages, il en existe des quantités pour tous les goûts, mais il y aura toujours un montage qui fera la différence par rapport à un autre. Je n'aurais pas la prétention de dire que je connais le sujet à 100%, mais je vais essayer de vous guider dans des choix qui mon déjà permis de faire des poissons dans des eaux très froides et complexes. Sachant que l'eau devient limpide, j'opte toujours pour des montages les plus discrets possibles. Pour la tête de ligne, je n'utilise plus mes leads-core,

Mais mon favori reste le montage en fluoro-carbone, car il rassemble toutes les qualités essentielles pour faire la différence grace à son invisibilité et sa raideur tout à fait adapté pour les montages équilibrés. Pour avoir une certaines souplesse dans mon montage, je prépare toujours des montages articulés, ce qui permet de leurrer les poissons méfiants.

Dans ce genre de montage, j'affectionne tout autant un montage juste avec une pop-up de petit diamètre en jouant sur des couleurs flashy tel que le jaune, le rose voire même le blanc qui me sont des valeurs sures, je parviens à faire la différence. Pour ce qui est des sticks, j'opte pour des poudres genre amorce à gardon ou carpe boosté avec des dips à diffusion en eau froide.... ç'est le top !

Pour que mon montage soit le plus auto-ferrant possible j'utilise des plombs du genre cubes ou poire, avec un poids minimum de 110gr ceux qui me permet d'avoir un ferrage à la moindre prise en bouche.

Un appât naturel est souvent utilisé... L'asticot !!! Avec l'invention du maggot clip toutes les options sont ouvertes, que ce soit l'asticot ou bien même le ver de terre. Cet accessoire « en épingle à nourrice », l'on parvient à pêcher de cette façon à des distances plus que raisonnables. En y ajoutant un petit stick d'asticot, ce mélange est juste détonant.

Les appâts naturels Certains pêcheurs diront que de pêcher avec des bouillettes en hiver ne sert à rien. Leurs explications ne sont pas fausses. C'est sur qu'une fois que l'eau descend sous les 7 degrés la plupart des bouillettes ne diffusent plus, et je partage ce jugement, mais en adaptant des montages en bonhomme de neige avec une bouillette de 10 et une pop-up de même diamètre, le tout boosté avec un dip conçu pour l'hiver et un micro sticks bien parfumé, ce montage m'a déjà sauvé du capot.

Un autre appât qui fait la différence sont les graines mais pas celle que l'on cuit nous-même, mais belle est bien les graines en ready made. Que ce soit le maïs doux, le pois chiche ou le lupin, les faites qu'elles soient très molles facilitent la digestion et

avec un montage accompagné d'un arma mesh tout est faisable. Avec un petit sac soluble identique à l'appât et même avec un soluble rempli d'amorce à carpe, je ne vous dis pas le résultat et la différence que ça peut jouer par rapport aux bouillettes.

Les dumbells : J'adore les utiliser avec un micro stick bien boosté, d'un montage en fluoro. Bien placé, c'est un appât qui trompe souvent la méfiance des carpes.

Les appâts artificiels Les nouvelles techniques et les nouvelles inventions ont permises de recréer à la perfection tous les appâts existants que ce soit du maïs, à l'asticot, les vers de vase, les pellets, les noix tigrées mais pour ma part un incontournable fait l'unanimité : les dumbells. Qu'ils soient jaunes, roses, verts, blancs, tout est fait pour vous aider à faire la différence en hiver.

Après avoir fait le tour de tous ceux que l'on peut utiliser en hiver, je reviens juste sur un petit sujet ! N'oubliez pas qu'il n'y a pas d'appât miracle même en hiver, mais une bonne lecture de l'eau, un montage propre et efficace bien placé c'est 90% de la pêche qui est faite.

En ce qui me concerne, le maïs artificiel, monté en d-rig avec un curve shank de 10 et un petit soluble rempli de maïs doux, sont une présentation que j'affectionne à merveille. Le faux asticot ou maggot ball bait est une immitation en étoile qui saura déjouer même les poissons les plus méfiants, et plus encore si le montage est accompagné de boules d'amorce carpe et de quelques asticots vivants....

C'est un sauve capot !

J'espère que mes conseils vous aideront à réaliser quelques belles sorties d'hiver avec pourquoi pas un magnifique spécimen bien gras et dodu que seule la saison d'hiver peut nous apporter.....

Par Emeric Martinez

L’hiver approche ou est déjà là suivant les régions. Comme tout le monde le sait l’activité des carpes se réduit beaucoup avec la chute de la température de l’eau. Le nombre de départ s’en fait ressentir, l’attente est plus longue. Il devient compliqué de séduire ses dames engourdies.... 53

L’hiver est l’époque de la remise en question et des changements de stratégie. Les quantités d’amorçage sont revues voire réduites à néant. Les montages deviennent plus discrets et j’en passe. Mais depuis de nombreuses années maintenant j’ai pu remarquer une constante. Dès le froid arrivé, des odeurs épicées sortent de la plupart des sceaux des carpistes. Pourquoi un tel attrait des épices en cette saison… ?

Les avantages de l’incorporation d’épices dans nos mix Les épices sont des marqueurs gustatifs. Qu’elles soient puissantes ou douces, elles apportent toujours un petit plus à nos appâts. Elles ont l’avantage de pouvoir se marier avec la plupart des éléments utilisés pour la fabrication de nos billes. Toute proportion conservée bien entendu. Il va aussi de soi que de mélanger tout et n’importe quoi tel un savant fou risque aussi d’être un échec, un répulsif voir même nocif pour 54 nos chères carpes.

Mais il est clair que les épices donnent un petit plus en matière de marquage gustatif de distinction entre deux appâts d’une même base. Ce sont aussi des exhausteurs de goût ce qui donne un attrait supplémentaire dans l’ajout de celles-ci à nos mix. Pour faire un peu d’anthropomorphisme, il est évident qu’un poulet basquaise avec un peu de piment d’Espelette sera meilleur qu’avec une simple sauce tomate…

En ce qui concerne la partie olfactive, l’avantage de ces condiments est leurs très bonnes dissolutions dans l’eau. En effet la dissolution des épices est effective à n’importe quelle température, et ne me parlez pas de température négative, vous pourriez regarder votre plomb sur la glace… Mais en effet, une température d’eau froide ne gêne en rien la dissolution des épices.

Qui ne s’est jamais coloré les doigts avec du paprika, du curry ou du piment ? Cet avantage peut supprimer l’ajout de colorant dans vos mix.

Bien entendu c’est encore mieux en eau chaude comme tout composé soluble. Cet effet de solubilité intervient dans l’attractivité de votre appât. Les mouvements d’eau emporteront les composés solubles et pourront agir comme un traçant, formant un chemin jusqu’à votre esche.

Comme chez l’homme les épices ont des effets sur le métabolisme des carpes. L’effet le plus connu est de favoriser la digestion. On retrouve cet effet dans l’ail, la cannelle, le poivre et le piment. Le curcuma favorise la lutte contre les inflammations, le fenugrec lui est un très bon complément alimentaire, apportant des sels minéraux et des vitamines ( A, B et C ).

Un autre avantage des épices dans leur simple état est leurs 55 pouvoirs colorants.

Une bouillette avec une bonne proportion d’épice coloré donnera de la couleur à vos billes. Bien entendu lors de la cuisson et à la vue des quantités, la couleur sera « délavée » mais présente. Cela peut permettre de proposer un appât légèrement coloré naturellement.

Il est source de phosphore, calcium, magnésium et fer. Même si l’utilisation de menthe fraîche est rare dans la fabrication de nos bouchées rondes, elle est riche en fibres ce qui facilite la digestion. Voici les effets, les plus connus des épices sur le métabolisme des carpes. Mais pas que… Le piment contient une molécule, la capsaïcine, c’est ce qui donne ce goût piquant. Cette molécule agit sur les neurotransmetteurs de la carpe, qui active diverses fonctions physiologiques (cicatrisation des plaies et ulcères, accélération du système cardio-vasculaire, et augmentation du système immunitaire).

pour des bouillettes fraiches, l’impact extérieur sera ralenti et vous les conserverez quelques jours de plus.

Les inconvénients des épices Dans la vie une chose ayant des avantages à aussi des inconvénients. Je vous rassure, avec les épices les inconvénients ne sont pas nombreux. Cependant il y en a!

Depuis de nombreuses années Les épices sont depuis très très nos fabricants de bouillettes longtemps utiliser par les travaillent sur la conservation pêcheurs au coup, pour de celles-ci. Et bien figurezl’attrait des poissons blancs vous que les épices envers elles. Certaines épices contiennent des antioxydants. déclenchent même de véritable Voilà un terme barbare, mais frénésie chez les carassins, très vite compréhensible. brèmes et autres poissons Ces antioxydants vont réduire blancs. Il convient donc de les l’impact de l’air sur vos utiliser à bon escient et en bouillettes et ralentir leur connaissance de cause. dégradation. Il est évident que ce n’est pas en mettant du Autre désavantage des épices curry dans votre mix qu’une fois roulée vos bouillettes se 56 dans la composition de nos mix, les quantités à respecter. conserveront trois mois, mais

En effet une surdose de certaines épices peut entraîner un effet répulsif sur les poissons, ce qui serait dommage pour la création d’une bouillette. Le surdosage, où mauvais dosage des épices peut devenir un désavantage. Comme énoncé ci-dessus, on pourrait se retrouver avec un répulsif et non pas un attractif. Mais un autre aspect peut s’avérer dangereux pour nos compagnes de jeux. Dans certains endroits les bouillettes trop épicées furent interdites car certains petits sujets se sont retrouvés avec l’anus ulcéré (brûlé par l’épice). Soit à cause d’une trop grande consommation, soit par l’utilisation d’épices trop fortes en trop grande concentration.

De plus l’ajout d’épices accélère, ou améliore la 57 digestion. De ce fait les

aliments captés par les carpes vont être expulsés plus rapidement. Comme tout le monde le sait, la carpe n’a pas d’estomac, l’absorption des nutriments se fait par l’intestin. En effet elle est dotée d’un long intestin ( plus ou moins long suivant les sujets et leur environnement ), qui lui permet de transformer et d’assimiler les aliments nécessaires à ses besoins vitaux et de développement. Accélérer la digestion des carpes en hiver pourrait créer un dysfonctionnement du système digestif, ou du moins éviter que la carpe ne capte les nutriments de ses repas. Elle devra donc dépenser plus d’énergie pour retrouver de quoi manger. Entraînant fatigue, amaigrissement… Un bienfait pour le pêcheur me direz-vous, mais quand nous ne sommes plus au bord de l’eau qui va leur servir le repas? Je ne suis pas véto mais j’attire tout de même votre attention sur ce point et vous laisse seul juge d’en tirer vos propres conclusions…

Fabrication de mix, Les plus connues L’ail est connu et reconnu depuis quelques années sur le marché des appâts à carpe. On peut le trouver en semoule ou en poudre atomisée. La poudre atomisée est préférable à la semoule d’ail car la dissolution de ses molécules attractives se voit améliorée. L’attrait de l’ail par les cyprinidés n’est plus à vanter ( on en trouve au moins dans une sorte de bille de chaque fabricant à l’heure actuelle ). C’est un puissant marqueur gustatif et olfactif, et se marie très bien avec des mix carnés. Il peut être associé à d’autres épices et agit du coup comme exhausteur de goût. Dernière petite chose à savoir sur l’ail, c’est qu’il est un bon répulsif contre les poissonschats. Question dosage utilisez-le aux alentours de 50 grammes / kg de mix.

Le poivre noir est lui aussi devenu populaire depuis quelques années, son petit côté piquant a su faire sa place sur le marché car les carpes l’apprécient beaucoup. Le poivre peut être associé à toutes sortes d’arômes. Il est surtout conseillé de l’utiliser pour des ALT à cause de l’aide digestive qu’il procure. Pour que sa diffusion soit la meilleure possible n’hésitez pas à l’utiliser sous forme d’huile essentielle. Le dosage du poivre varie de quelques grammes à 50 grammes/ kg de mix. Le piment peut effrayer les plus retissant, mais son côté très piquant ne semble pas importuner les carpes, voire même les attirer. Son côté attractif sur les carpes, se joue à l’inverse d’un rôle répulsif sur les petits poissons. En effet il semblerait que les poissons blancs ne s’acharnent plus sur une bille chargée en piment. Comme pour le poivre il peut être utilisé pour des ALT sans risque de saturation de nos belles. Son dosage vient en fonction du degré de piquant que vous voulez apporter à votre bille, mais il est conseillé de ne pas dépasser les 50 58 grammes / kg de mix.

Le curry est un mélange d’épices bien connu dans l’alimentation humaine. Son apparition est récente dans les appâts du commerce. Les gros sujets en seraient friands ( je n’ai pas encore ce genre de résultat et vous laisse donc le découvrir par vous-même ). Le curry contient entre autres de l’ail du poivre et de la coriandre. Il regroupe donc les avantages de chacune de ces épices.

C’est un très bon colorant, il peut être ajouté dans toutes nos préparations ( bouillettes, spod-mix et farines en tout genre ). Il se marie très bien avec des mix carnés ou crémeux. Le dosage est le même que pour les épices énoncées ci-dessus, de l’ordre de 50 grammes / kg de mix, mais on peut augmenter les doses. L’ajout de curry à d’autres épices est tout à fait possible.

La menthe est une plante que l’on trouve dans nos jardins. On la connaît surtout dans les mojitos, mais les carpes aussi l’aiment bien. On la trouve surtout sous forme d’huile essentielle, ou en arôme artificiel. Son efficacité n’est plus à prouver, surtout dans un mélange ail/menthe. Vous pouvez tout de même l’utilisée fraichement moulue mais la dissolution de ses attractants en sera réduite. Il semblerait qu’elle soit très efficace dans des endroits envahie d’herbiers. Dans n’importe quel mix, elle apporte une touche de fraicheur et marque donc légèrement vos appâts. De quoi différencier subtilement vos bouillettes. Comme pour les autres son dosage varie entre 30 et grammes / kg de mix. Le paprika, une autre épice qu’on trouve dans la cuisine. Il a un léger goût sucré qui se mariera très bien dans les mix crémeux. Il est chargé en vitamine C ce qui renforce son côté attractif. Comme tout le 59 monde a dû le constater sa

couleur très marquante pour vous servir de colorant de base. Il peut être associé à d’autres épices sans problème. Son dosage équivalant au précédent est conseiller de l’ordre de 50 grammes / kg de mix mais avec le paprika un surdosage jusqu’à 100 grammes / kg de mix est envisageable. Le paprika est un antioxydant et aidera à la conservation de vos bouillettes.

Les moins connues La cannelle, l’épice des gâteaux de mamie. Une épice qui se marie très bien avec d’autres épices, et qui convient très bien pour l’élaboration de mix crémeux et fruité, ou tout simplement épicé. Elle est constituée de 70 % de sucre.

C’est donc un véritable exhausteur de goût. Mais attention les poissons blancs en sont très friands, il conviendra donc de l’utiliser

dans des endroits où les grosses brèmes ne sont pas légion, ou quand les poissons blancs sont moins actifs. Le fenugrec est une de mes épices préférée. Je l’utilisais beaucoup pour la pêche au coup. C’est un stimulant d’appétit pour les cyprinidés. De sa composition propre c’est une épice riche et complète. Elle contient sels minéraux et vitamine, comme énoncé précédemment. Le fenugrec est un véritable marqueur d’appât grâce à son gout subtil et caractéristique. Un dosage de 50 à 80 grammes / kg de mix est conseillé. La coriandre est une autre épice bien connue des pêcheurs au coup. En faible quantité elle peut être associée à d’autres épices. Une fois encore attention à l’attrait des poissons blancs envers cette épice. Son gout léger marque en profondeur et durablement tout type de farine et donc nos bouchées rondes. Par contre nous ne trouverons aucune coloration 60 des bouillettes après cuisson.

Comme pour l’ensemble des épices un dosage de 50 grammes / kg de mix est conseillé. Le curcuma est une épice qui fait partie de la composition du curry. D’une couleur jaune très prononcé, le curcuma peut servir de colorant, il est aussi un très bon antioxydant, voici deux caractéristiques qui montrent bien son utilité dans la fabrication de nos appâts. Ses vertus digestives amènes à penser qu’il peut être utilisé pour des amorçages à long terme. Il peut être associé à toutes sortes d’épices. Il convient de le doser de 50 à 70 grammes / kg de mix.

Le Ras el hanout, une épice aux consonances maghrébine, qui est constitué d’un mélange d’une multitude d’épices. Il est surtout conseillé pour des pêches dites rapides. Il est d’une couleur sombre mais qui donnera des bouillettes de couleur claire. Son goût prononcé est tenace et marque

en profondeur. Il est très attractif envers les carpes et la combinaison optimale du Ras el hanout est complémentée par de l’ail. Son dosage varie entre 50 et 100 grammes / kg de mix.

« Epices et tout » Après ce petit tour d’horizon de différentes épices et de leurs caractéristiques, voyons pourquoi les carpistes utilisent les épices à 90% du temps en hiver. Il va de soi que l’élément dont on parle le plus est la digestibilité des appâts en hiver. Effectivement de manière à ne pas saturer un spot en hiver, il faut que les appâts utilisés soient le plus digestible possible de manière à ne pas retarder un retour d’alimentation chez nos copines de jeux. Leur métabolisme étant en sous régime, un appât hautement digestible sera éliminé plus facilement et nous pourrons donc revoir les carpes en alimentation plus vite sur le spot qu’avec un appât lourd qui mettra plus de temps à être évacué. D’accord premier avantage la digestibilité en ces temps où une seule bouillette 61 peut nourrir une carpe ( même si je n’y crois pas trop ).

Ensuite, et je pense que c’est l’avantage à prendre le plus au sérieux, la capacité de dissolution qu’ont les épices. Effectivement les épices ont une capacité de dissolution bien supérieure à d’autres éléments constituant nos bouchées rondes. Cette dissolution peut s’effectuer même en eau froide. Leur attractivité est donc bien meilleure que certaines farines de poissons ou autres extraits animales qui sont lourds, souvent chargés en gras qui n’ont qu’une très faible dissolution en eau froide. Comme tout le monde le sait la dissolution des composés attractifs de nos appâts est un élément-clé de réussite. Suite à cette dissolution les parfums, les arômes, et les éléments attractifs vont pouvoir travailler dans plusieurs couches d’eau et bien aux alentours de nos esches, une qualité à ne surtout pas négliger en hiver ( mais aussi en toute autre saison ). Voilà pour moi l’élément qui place les épices au top des « arômes » en hiver.

elles où avec d’autres éléments, sont pour moi une mine d’idée pour la créativité de chacun. De ce fait il est tout à fait possible de fabriquer sa propre bouillette, ou de différencier une bouillette des autres. Et ceci peut devenir un énorme avantage sur des eaux ou la pression de pêche est forte. L’acceptabilité des épices par les cyprinidés n’est pas à négliger. Une bouillette légèrement boostée par une épice attirera toujours l’attention des carpes, qu’elles soient sauvages ou « éduquées » et cela ne fait aucun doute pour moi. Voilà tout, ou presque, est dit sur les épices et leurs avantages pour la pêche en hiver. Je ne retire en rien le fait de leur extrême efficacité en hiver, mais je m’interroge sur le fait qu’elles ne soient utilisées pour la plupart qu’en hiver.

Une autre interrogation me vient est-ce parce qu’ on nous vante les qualités des épices par monts et par vaux, et que les étagères de nos revendeurs en sont pleines que ces douces Le nombre d’épices odeurs épicées ne sont différentes, la multitude de présentes au bord de l’eau 62 combinaison possible entre qu’en hiver ?

De plus posez-vous la question sur le fait que si les épices sont tant efficaces en hiver, ne serait-ce pas lié au fait que ces billes épicées sont balancées en beaucoup plus grande quantité l’hiver ? Beaucoup d’épice en hiver, plus de touches, n’est pas liées qu’à l’efficacité des produits, mais aussi à la popularité du produit ( plus de monde pêche avec, plus de poissons seront pris avec ).

Pour ma part j’ai tranché ( en mal peut-être ), les épices en hiver c’est comme les chocolats à Noël, un effet d’habitude créé par de la pub et une ouverture sur un marché. Pour moi les épices c’est très bon, ça fonctionne et ce toute l’année. L’adjonction d’épices dans nos mix, ou autres préparations ne nous rendront pas meilleures, mais pourrait bien booster nos résultats, alors faites comme moi essayer les toute l’année.

Par Sylvain Grolet

Une semaine de pêche

obstacles....

et d‘

Le premier facteur à prendre en compte est le risque dû aux obstacles que l’on veut frôler lors de notre pêche, puis le deuxième facteur est de déterminer la zone sur laquelle on va amorcer. 64

Donc je décide de créer un amorçage très large autour de la zone dès les deux premiers jours, puis le troisième jour je ciblerai les spots autour de cet obstacle. Le quatrième jour je n’amorcerais pas afin de créer un réel manque de nourriture et d'inciter les poissons à chercher. Cette zone est-elle une zone de passage ou « une zone de tenue » ? Et enfin serait-elle productive plutôt la nuit ou la journée ?

Le jour J, il ne me restera plus qu’à déposer mes lignes sur mes spots en amorçant.

Bien sûr le meilleur moyen pour répondre à ces questions reste l’observation et un sondage précis.

Pour ce qui est de mes premiers postes, je m’installe à environ 3 kms de celui que je me réserve pour la fin de semaine.

Arrivé au bord de l’eau, je décide d’effectuer ma session d’une semaine sur 2 postes différents, ce qui me permet d’effectuer un amorçage sur un poste que je me réserve pour la fin de semaine. Je mets en place un amorçage de plusieurs jours sur ce dernier poste qui est une tenue où les poissons reviennent le matin et cela reste un spot qui déroule favorablement du milieu de matinée à la fin d’aprèsmidi.

J’affectionne aussi ce genre de bordure, elles sont un réel avantage car la nourriture naturelle y est souvent abondante pour ces chères Dames carpes mais il est vrai qu’il est aussi souvent compliqué d’y pratiquer notre pêche car beaucoup d’autres poissons - blancs, brèmes, chevesnes – y trouve un grand confort. Afin de limiter les touches indésirables par ce genre de poisson, je me dirige sur une pêche de spot avec des bouillettes de diamètre 24 et 30 mm ce qui permet de décourager une partie de ces poissons.

Cette décision me permet de diminuer ma quantité d’appâts sur chacun de mes spots et de sélectionner mes poissons. En voici l'une de mes prises cidessous.

Je me dirige chaque matin pour effectuer un amorçage sur mon poste de fin de semaine, chaque matin je suis de plus en plus confiant quand visuellement je vois l’activité grandissante à mon arrivée.

Ce premier poste fut un choix agréable car les poissons répondent présents dès la première nuit et au lever du jour.

La récompense ne tardera pas à arriver, puisque plusieurs touches se déclenchent en seulement quelques heures matinales.

Les quatre jours effectués sur mon premier poste touchent à leur fin et je me dirige sur mon poste préalablement amorcé en étant gonflé à bloc et plus que confiant. A mon arrivée en toute discrétion les poissons sont bel et bien en train de rentrer dans cette tenue. Il ne restera plus qu’à déposer mes lignes le plus discrètement possibles et à patienter.

J’affectionne tout particulièrement ce genre de session aux abords des obstacles et surtout quand l’on voit les dernières récompenses d’une semaine avec pas mal de kilomètres de marche effectués.

Céline Rude

La pêche et les pêcheurs...

Le choix des armes!!! 67

Au temps jadis des rois, il était plus important de mieux diviser pour mieux régner. Aujourd'hui, c'est de nos anciens qui nous ont inculqué leur valeurs de la pêche que les « Nouveaux pêcheurs » qui évoluent dans l'esprit philosophique du No-Kill croivent détenir le savoir et la sagesse de ce qu'est la pêche, ce qui crée un fossé des générations mais aussi de nombreuses incompréhensions.

Un certain nombre de pêcheurs ont mis en avant des valeurs au sein de leur famille, de leurs enfants pour inculquer une sagesse qui est loin d'être comprise par la jeunesse d'aujourd'hui qui neglige cet aspect des valeurs humaines mais aussi piscicoles. Au temps de nos aïeux, nous pouvions profiter de la pêche et conserver nos prises ce qui a failli voir certaines espèces disparaitre comme le brochet, le sandre ou le barbeau. Aujourd'hui, l'on recommence l'histoire avec le silure, (décret ministériel de l'environnement) mais voilà, nous pêcheurs avons le sens de l'illogique et des bons sens de la faune aquatique pour ne pas considérer le silure comme une espèce nuisible. N'oublions pas si Aujourd'hui l'on considère la carpe comme faisant partie du patrimoine Français, celle-ci a été importer, pour son élevage alors que le silure lui est bien d'origine Française (connu au temps des glaciations: -2 à -5 millions d'années 68 en france).

Chercher l'erreur...

Certes nous ne trouvons pas de clause commune entre les pêcheurs pro et amateur de par les lois qui sont complètement irrationnelles. Par exemple, face au PCB, Les lois ne s'appliquent pas à tous malheureusement car la politique de l'argent a trouvé sa place au fur et à mesure des années, ce qui donne des controverses à travers Le pcb qui autorise la commercialisation et l'alimentation des poissons de nos rivières alors que les pêcheurs amateurs réclament une interdiction totale justifiée par des taux nettement supérieurs à la réglementation. Encore une fois, aller chercher l'erreur ? Les pêcheurs « pro » sont soudés alors que les amateurs sont plutôt divisés. Chacun lutte pour sa passion, alors que toutes les disciplines sont sous le signe de la pêche. Aucun ne veut céder envers l'autre. Quelle tristesse, alors que nous avons bien plus de points communs que n'importe qui ?

Pour ma part, j'ai choisi mes valeurs et mes couleurs. Le respect, les échanges, le partage et la convivialité sont mes principes de cœur. Et vous Qu'elles sont réellement les vôtres? Aujourd'hui pour que ce combat de nos rivières et de nos poissons changent, beaucoup expriment le souhait de voir les fédérations et les aappma rajeunir, d'avoir du sang neuf pour éviter que notre passion soit meurtrie par les politiques.

Le temps le dira peut-être ? Aujourd'hui, Les pêcheurs attendent que ça leur tombe tout cuit dans la bouche.

Certain créent des associations pour défendre leur poisson favori comme la carpe et combattre pour le trafic et la pêche de nuit. Le silure, lui se doit de sauver sa peau d'une étiquette considérer comme nuisible pour l'écologie alors devons-nous imputer ses problèmes à une seule espèce ? Je ne le crois pas. Où sont passés la connaissance et l'apprentissage de la pêche et des poissons, de la nature et du savoir des générations passées ? Toutes ces désinformations créent un recul des permis de pêche et donc une disparition de la nouvelle génération.

Difficile aujourd'hui de prédire ce que l'avenir réserve au silure lié à ces différences des générations. N'oublions pas que la pêche était un bien precieuse pour se nourrir depuis la préhistoire et que les abus à remplir le congél était monnaie courante, mais les mentalités ont changé, alors pourquoi ne pas s'entraider que de se diviser et d'engendrer des colères, de la haine qui ne mène à rien ?

Réveillons-nous et sensibilisons-nous pour que les milieux bougent afin de protéger à l'échelle démographique les conditions de la vie de l'eau et des espèces. C'est notre passion qui est en sursis, alors à vous de faire un réel choix et de ne pas rester dans l'égoïsme avant qu'il ne soit trop tard pour faire marche arrière....

Sommes-nous des moutons de panurge pour Suivre un seul idéal, ou pouvons-nous changer l'histoire et apprendre à mieux nous connaitre pour faire de la pêche un monde meilleur?

Par Frédéric Baudin

Dans cet article, nous allons relater l'importance des appâts, des montages et des stratégies de pêche et d'amorçage que sont confrontés bon nombre de pêcheurs pratiquant leur passion dans le domaine privé...... 70

Aussi, il est important de se renseigner auprès du maître des lieux quelques jours auparavant de l'activité du plan d'eau et tenter de savoir si le poste que vous avez sélectionné n'a pas été amorcé, voire sur-amorcé. Il est important de connaître si cela est possible l'origine de l'amorçage employé. Il serait absurde d'imposer votre appât en présence d'un autre si celui-ci fonctionne régulièrement. Autant profiter du conditionnement des pêcheurs précédents votre arrivée !

Les clés d'une pêche réussie sont souvent soumises à une forte voire très forte pression de pêche, chose que le domaine public ne connaît pas. Il ne va pas sans dire que les difficultés d'approches pour toucher et prendre un poisson dans le privé, demande une importance particulière dans ses eaux fréquentées. La pêche du privé est aujourd'hui devenu un effet de mode. Elle permet à tout à chacun de pouvoir aménagé son emploi du temps et d'organiser ses sorties de pêche, mais elle conditionne une importance capitale sur les choix d'approche à employer selon les saisons, la pression de pêche et les amorçages à envisager.

Si dans le cas où vous n'auriez pu connaître le type d'amorçage qu'ont employé vos prédécesseurs, rabattezvous plutôt sur des micro-graines du genre blé ou chènevis...

L'alternative J'aimerais revenir sur l'importance des postes afin d'avoir une vision d'ensemble et l'on remarque souvent que certains génèrent une pression de pêche importante. Partant de ce constat, je me pose souvent la même question. Comment sont abordés ces postes ?

Un centre de pêche sportive

La pression de pêche

La pression est-elle que le lieu doit saturer en nourriture sans compter l'alimentation en décomposition non ingérée par les poissons?

Lorsque l'on décide de passer un moment dans un des centres de pêche sportive, il ne faut surtout pas négliger la pression de pêche qui est le plus souvent assez linéaire tout au long de l'année et ne pas commettre l'erreur que le poste que vous convoitez n'a pas été pêché les jours précédents voire la veille de votre arrivée !

Il ne va pas sans dire que la logique voudrait que l'on s'installe plutôt sur un poste isolé, moins fréquentés ou bien difficilement accessible en voiture. Ces postes peuvent tout aussi prétendre à toucher du poisson... Non ?

Il ne reste plus qu'à faire marcher sa propre expérience.... ?

L'observation est primordiale. Repérer les nombreux spots visuels et sonder pour connaître votre terrain de jeu et la matière du substrat afin d'orienter votre choix sur les montages que vous allez mettre en œuvre pour piéger la méfiance des poissons. Les montages doivent être d'une discrétion absolue et plus encore si l'eau est cristalline. Un montage de bas de ligne fin et de fluorocarbone est conseillé et le plus souvent obligatoire sur certains privés mais si vous avez l'occasion de pouvoir utiliser une tresse gainée cela peut parfaire certaines situations.

Effectivement il est plus facile d'en ajouter que d'en retirer et rappelons que le secteur est peut-être saturé en nourriture. Certains lieux de pêche autorisent les embarcations et sont souvent utilisés comme une solution facile de déposer de très grosse quantité d'appâts. Certes 50kg de pellets sur une zone bien définie ne peuvent rendre indifférent les bancs de poissons, mais pensez-vous que le bateau doit-il rester un instrument de précision ou bien de bennage ?

Amorçage sous pression ! Dans la quasi-totalité des plans d'eau privés, la pression de pêche devient significative et la pêche se complique dès lors qu'il faut procéder à l'amorçage. Il y a plusieurs alternatives qui s'offrent à nous. La pêche en single avec un simple fil soluble ou d'un stickbaits est l'une des premières solutions que je pratique.

En ce qui me concerne, la philosophie d'amorçage en grosse quantité réclame que la surface du plan d'eau soit d'au moins 20 hectares.

Afin de familiariser les poissons avec l'amorçage, le monde du privé réclament des appâts frais et de qualité assimilable facilement par les carpes. La surface d'amorçage et de conditionnement va pousser les poissons à se déplacer, parfois sur de grandes distances ce qui peut augmenter les chances de prises dut à la concurrence alimentaire. Les spots eux seront amorcés en zones restreintes.

Les carpes se familiarisent et ne dédaignent pas de faire marche arrière.

L'efficacité en plus... Pour une discrétion absolue, il est parfois utile d'utiliser des back-leads. La pêche en fil détendu peut aussi être une alternative. Les déplacements en bateau doivent être eux aussi limité pour éviter des ondes négatives qui pourraient déranger l'appétit des cyprins.

Parlons en de ces spots! Imaginons qu'un arbre semi-immergé soit présent sur votre terrain de jeu. Il paraît évident et logique que ce spot est matraqué tout au long de l'année. Ma stratégie d'aborder ce spot est justement de me servir et de composer de ce que les autres pêcheurs ont laissé sur le fond afin de ne pas faire comme tous mes autres partenaires de jeu de concentrer un monticule d'amorce proche de cette toile naturelle. Ces spots sont généralement souvent visités par les carpes et ils s'avèrent que la méfiance d'un concentré d'appât unique peut alerter les poissons souvent habituer à entrevoir ces pièges.

CONCLUSION Si l'on considère que réussir une pêche dans ses eaux commerciales est de ne pas faire comme tout le monde, il en va de rechercher la différence, l'originalité, d'éviter les stratégies stéréotypées, afin de déclencher les foudres et elle exige une bonne compréhension de votre poste afin de surprendre les carpes dans l'intérêt de les retrouver sur le tapis.