Edito magazine n°7

Page 1



Déjà une année que l'édito magazine perdure et nous sommes très satisfaits d'avoir pu réaliser et faire découvrir à travers les 6 premiers numéros une part de rêve pour rendre la passion avant tout! Depuis la sortie du premier numéro, le cercle des auteurs s'est agrandi. La richesse des articles à travers le choix des stratégies de pêche,des montages, des appâts, des matériels , des lieux de pêche aux quatre coins de France, ont rendu possible le concept des magazines gratuit sur le net dont un article est publié dans ce numéro et qui argumente l'intérêt , la complémentarité, la non concurrence de nos confrères des magazines d'1 Max de pêche, de no-kill, d'évolution carpe mag, d'atout carpe magazine qui apportent chacun leur personnalité dans la rédaction. Un sujet à découvrir dans ce numéro! La passion de la pêche qui nous anime va grandir pour cette nouvelle année 2016 et je vous réserve quelques surprises, que vous découvrirez dans un futur numéro spécial. La qualité en terme de présentation et de mise en page va évoluer pour plus de fluidité afin de rendre plus agréable la lecture des articles que nos auteurs communiquent pleinement avec simplicité et envie. La sortie bi-mensuel de l'édito va s'en trouver modifier pour permettre à toute l'équipe une écriture plus libérée et c'est donc avec plaisir et passion pour la carpe et le silure, que je rejoints la team de l'édito sur cette nouvelle ère qui promet un avenir certains du magazine pour animer les prochaines pages... Une bonne lecture à tous, Halieutiquement, Frédéric Baudin. 03


Cédric Jouany

Nous avons une semaine pour préparer notre terrain de jeu. On a décidé de se fixer un ALT sur seulement deux jours avec mon compère Alex. Nous sommes un mardi, Alex décide d’aller balancer quelques billes sur une grande baie repérée auparavant; le lac est bas et nous laisse apercevoir quelques uns de ses secrets «arbres immergés, structures etc.… » Sur la zone il y a du poisson c’est une certitude, on peut apercevoir quelques fouilles à partir de là, compère décide d’amorcer quelques billes sur différents endroits stratégiques de la baie… 04


Tout d’abord proche des arbres immergés une tenue sûre pour ces belles aux écailles de feu ensuite Alex amorcera une partie en pleine eau, le lac étant bas les poissons y seront présent. C’est une zone de passage obligatoire pour regagner ces fameux arbres immergés ; ensuite il jettera son dévolu sur une arrivée d’eau en extrême bordure. Plusieurs poissons faisant acte de présence sur la zone, quelques billes y seront la bienvenue. Il amorcera aussi une partie juste devant le poste par les pieds et pour finir un arbre couché en entrée de baie. Le piège est mis en place. Il est l’heure de rentrer car la nuit commence doucement à tomber ! JEUDI: deuxième jour d’amorçage plus conséquent. Cette fois ci j’ai pu me libérer et nous partons à deux et pas les mains vident. Après un long trajet nous y sommes. Personnes sur les lieux ce qui nous rassure, on se charge les bras et rebelote. Avant de reprendre notre séance d’amorçage on se pose et observons, scrutons la moindre fouille, le moindre saut. Yesss les poissons sont présents sur la zone c’est bon signe, allez c’est reparti cette fois- ci on mettra un peu plus de came que le premier jour et amorcerons les mêmes spots. Il est l’heure, la nuit tombe nous repartirons dans nos quartiers respectifs tout en imaginant déjà le futur scénario... VENDREDI : jour J . Il est 13 heures. Mon camion est chargé; il y a plus qu’a… Je prends la route en direction du paradis. Après avoir roulé un long moment, j’arrive au pied de ce géant. J’attaque à décharger et charger mon zodiac prêt à partir sur les berges. Mon compère lui me rejoindra en fin d’après midi. C’est partie direction cette grande baie! J’en profite pour allumer mon échosondeur et scruter un peu les alentours. Arrivé sur le poste je suis seul face à ce géant; aucune équipe à l’horizon c’est le calme plat. Je m’active à monter le campement tout en étant à l’affût du moindre signe de la présence de ces belles. Après une bonne heure d’installation, tout est prêt, il ne me reste plus qu’à préparer et tendre mes lignes sur l’amorçage des jours précédents. Il est 17 heures quand j’enregistre mon premier run; c’est franc , direct , puissant. Je monte dans le bateau et part en découdre avec la belle. Elle prend le dessus et m’emmène tout droit vers les arbres immergés je la bride, arrive à la faire tourner pour l’emmener en pleine eau et surtout ne pas prendre de risque et la laisser partir avec une laisse accrochée 05


dans la bouche. Après quelques minutes de combat elle viendra rejoindre le triangle magique. Une magnifique miroir avec de très belle écailles une vraie sauvageonne . Je décide de la mettre en sac de conservation en attendant que mon compère arrive. Il est 18 heures j’aperçois un 4x4 noir arriver; c’est bien lui il viendra me rejoindre aussi chargé. On se pose papote et livre déjà un premier constat. C’est bien engagé les poissons sont présents.Ils ont bien répondu à l’amorçage et d’ailleurs nous allons procéder à la séance photo puisque j’ai un poisson qui va s’impatienter. Nous prendrons toutes les précautions pour que cette séance se déroule sans le moindre risque et la belle repartira en pleine forme dans son habitat. Quelques heures plus tard, toutes les lignes sont tendues. Mon compère est fin prêt pour affronter cette première nuit. Une règle d’or entre nous « un max de plaisir en toute simplicité». Nous prendrons un départ chacun comme à notre habitude. La nuit tombe et les premiers hurlements de nos détecteurs se font entendre les runs s’enchainent. En fin de première nuit nous avons un nouveau départ, on saute dans le bateau et on remonte vers le poisson. Ce dernier s'est déjà souché et fini par se décrocher. C'est agacé que nous irons reposer ce montage accompagné de quelques friandises. La session peut reprendre. Nous sommes prêt. Le départ suivant se fera sur la même canne, justement même procédure et malheureusement c'est une autre décroche. Cette fois-ci le poisson ne s'étant pas réfugié dans les obstacles, nous ne prendrons plus de risque et remplaçons le bas de ligne. Le jour se lève nous n’avons pratiquement pas dormi. On peut lire la fatigue sur nos visages mais on ne s’avoue jamais vaincu; on est là pour prendre du plaisir et comptons bien en prendre un max. On profitera de cette journée pour effectuer quelques photos afin d'immortaliser ce moment entre potes et aussi filmer car nous sommes deux passionnés de photos et vidéos. On effectue des montages de nos pêches pour garder un petit plus de nos parties de jeu et en même temps c’est aussi pour partager avec qui voudra ce petit moment de simplicité. 06


On passera une journée à enchainer les runs avec des poissons tout aussi combatif les uns que les autres. Ce sera exténué par cette première nuit et cette journée que nous partirons dans les bras de Morphée après s’être bien remplie la pance. Mais le couché fut de courte durée car le premier départ se fait entendre et quel départ. Alex mon compère prend la canne; c’est violent ça prend du fil direction le bateau; on ne prend pas le risque de perdre un poisson alors on part directement dessus. Arrivé à l’aplomb, c’est un combat tout en muscle, un vrai bras de fer! La sauvageonne a décidé de ne pas se laisser faire et nous balade entre les arbres immergés et les bordures ou les roches saillantes qui seraient fatales. Après un long combat la belle s’avouera vaincue et c’est une magnifique miroir two tone que le lac nous offre. On la gardera au sac pour pouvoir faire les photos au petit matin. On décide de ne pas recaler chaque canne qui partira pour cette dernière nuit d’une part pour les laisser tranquille mais aussi je pense qu’on s’est assez amusé et de deux pour qu’on puisse dormir un peu! C’est par la douce caresse du soleil que nous serons réveillés au petit matin tout tranquillement «c’est bien connue dans le sud, on est tranquille comme ils disent». On prendra notre dernier petit café et dernière photo de ce magnifique poisson pris dans la nuit parmi les autres avant de regagner notre petite vie tranquille. Mais on pense déjà à la prochaine sortie où

comment quand j’ai la chance de partager mes délires avec alex où nous sommes en osmose sur tous les sujet sans se parler n’y se voir on pense à la même chose ou on fait la même chose; allez savoir pourquoi? Même nous on ne saurait l’expliquer? Une âme de frérot ou tout simplement comme deux frères.

07


Grégory Leuvrey

Cet article est la suite logique du précédent (les pellets- épisode 1) du magazine numéro 4. Dans celui-ci je vais davantage vous apporter mes petites astuces pour préparer au mieux ces petits bouchons huileux lors de vos sessions hivernales... 08


A cette période de l’année, généralement très froide, la plupart préfère rester bien au chaud à la maison , mais si l’envie est trop forte , n’hésitez surtout pas , foncez ! Si vous arrivez à prendre rien qu’un seul poisson, votre joie sera encore bien plus grande que pendant toutes les autres saisons. N’écoutez pas tous ces gens qui eux restent au chaud , quitte à passer pour un fou , pêchez pour vous et uniquement pour vous. Pour cette pêche veuillez vous rendre seulement à des endroits ou vous connaissez très bien , la nature des fonds , la profondeur , les lieux de repos , d’alimentations , et de reproductions. Toutes ces informations seront très utiles pour gagner du temps, car les pêches d'hiver sont de courte durée , quelques heures toutes aux plus , au moment les plus chaud de la journée , entre midi et 15h. C’est pendant cette période que la température est la plus clémente en générale et que le soleil aura le plus de chance de se montrer, après à chacun de s’adapter ? Sur les lieux que je connais parfaitement, je recherche tout d’abord le secteur le plus ensoleillé , le plus proche possible de l’endroit ou seraient regroupées ces belles , tout en tenant compte des zones les moins profondes, là ou elles pourraient profiter d’un léger réchauffement de l’eau ou du moindre rayon de soleil.. Connaissant bien l’endroit je n’ai déjà pas besoin de sonder pour connaitre la nature des fonds , ce qui est un avantage à cette saison, car il y a très peu de pêcheur, et le moindre indice laissant apparaitre notre présence ferait fuir ces carpes pour plusieurs jours. Une fois le spot choisit , la phase d’amorçage va pouvoir commencer , pour ce faire je réalise donc un mélange bien spécifique. Je prépare dans une grosse bassine , 2kg de pellets 2mm /2kg de 4 mm / 2kg de 7mm / 2kg de9mm / 2kg de 15 mm puis j’y incorpore du robin red de 0,5kg puis 500g de piment fort , et 1kg de protéines de poissons et je mélange le tout. Cela me sert pour toute la saison d’hiver. Quand je décide d’amorcer un secteur je prends environ 500grammes de ce mélange , et la seulement j’y rajoute une centaine de grammes de maïs doux en boite avec son jus et très souvent j’y rajoute environ 20cl de sucre de canne en sirop et un verre d’eau. Je mélange bien et laisse reposer jusqu’au lendemain. Juste avant de me rendre au bord de l’eau, je remélange la mixture. Rendez vous tous les jours sur le spot, de préférence le matin entre 10 et 12h et je dépose ce mélange durant plusieurs jours , la durée d’amorçage dépendra du temps d’adaptation des poissons. Pour cela je jette toujours quelques pincées sur une surface, que je pourrai observer tous les jours, avec une grosse pierre immergé ou bien une surface suffisamment propre et profonde pour que les poissons viennent les aspirer. Si le lendemain y'a plus rien l’on sera sure que les poissons viennent visiter notre spot. Si le cas se répète plusieurs fois c’est que le poisson a compris qu’il y aura de la nourriture tous les jours et que le poisson visitera 09


le spot quotidiennement . Quand ce sera le cas, je pourrai à ce moment la me rendre sur ces lieux munis d'une canne à pêche , et pour cette occasion j’utilise toujours le même pellets en 10 et 15 mm , que je perce à la maison pour le coté pratique (c’est toujours mieux de réaliser c’est petites taches aux chaud). A l’aide d’un petit fôret , j’en perce seulement quelques uns de chaque diamètre ou bien , on peut avoir aussi recours à des petites bags plutôt que de les mettre sur le cheveu. Je réalise aussi quelques petits sticks soluble de ¾ cm de longueur avec le mélange que je réalise pour mes amorçages.J’utilise pour cette occasion les filets pva , je n’ai pas de préférence pour telle ou telle marque, mais avant toute utilisation pensez à bien rajouter juste un peu de sel de gemme* pour que ce mélange ne fasse pas fondre le stick soluble. Puis je le fais glisser sur mon bas de ligne à l’aide d’une aiguille. Je l'enfile puis je passe ma boucle du bas de ligne dans celle-ci afin de faire glisser mon petit pva à travers jusqu’à la hampe de mon hameçon. , ensuite je lance précisément la ligne , à l’endroit initialement préparé. *gemme (c’est un sel riche en chlorure de sodium et en minéraux, ce qui le rend de premier choix et également moins nocif pour nos petites protégées). Mon stick fera office d’amorce toute autour de mon hameçon. Ce jour là, pas besoin de rajouter d’autres appâts , mon stick suffira amplement . Le piège parfait ! Bien sur, cette préparation, je l’utilise aussi également en y incorporant des asticots quand l’envie me prends de pêcher avec des magots clip ; technique que j‘expliquerai dans un prochain article sans doute, mais cette préparation peut être utilisé avec d’autres appâts et /ou peut être améliorée avec d’autres farines , épices , arômes et additifs. Chacun peut personnaliser sa recette tout en gardant pourquoi pas celle-ci en base. N’hésitez donc pas à vous rendre au bord de l’eau en hiver , mais pour cela n’oubliez surtout pas (des habits chaud/ des repas et boissons chaudes ), le confort est primordial dans ces moments et si vous n’êtes pas bien ,cela se ressentira dans votre mode de pêche ,dans vos réflexions et la journée que vous passerez au bord de l’eau sera un véritable calvaire , et l’envie d’y retourner aura totalement disparue , alors que c’est une des saisons les plus difficiles et plus belles également , la ou les couleurs des poissons et du ciel sont les plus jolies . 10


Alexandre Coulon

Depuis quelques temps maintenant, il devient de plus en plus fréquent de trouver des pièces d'eau publiques dont l'accès (et notamment la pêche de nuit) n'est réservé qu'aux détenteurs du droit de pêche local, ou de ceux qui ont acheté en supplément de leur carte de pêche le timbre de l'AAPPMA du coin. Si cette pratique peut être compréhensible du point de vue financier pour les dirigeants de ces sociétés de pêche au vue de l’engouement de pas mal de pêcheurs pour certains lacs, elle va totalement à l'encontre de toute idée de "carte de pêche inter-fédérale". En effet, si beaucoup ont pris l'habitude de prendre cette carte de manière à avoir une certaine tranquillité quand au choix de leur destination de pêche, il devient de plus en plus compliqué de se diriger vers plusieurs grandes eaux françaises sans devoir se procurer ce supplément qui revient quand même à quelques dizaines d'euros... 11


Prenons quelques exemples : Si vous êtes pêcheur de carpe, vous pêchez certainement de nuit et utilisez votre barque ou zodiac pour déposer vos montages. Eh bien si vous voulez pêcher comme ça il faudra vous acquitter dans certains départements du timbre "Pêche de nuit" ou encore "Barque", à savoir aux environs de 15€ pour chacun d'eux. Là encore on ne parle pas de plusieurs centaines d'euros mais c'est plus sur le principe que je trouve la démarche déplacée voire sale. Mais là où je vais m'attarder un peu plus concerne des emplacements de pêche sur des lacs dit "publics" où les emplacements de pêche sont payants. Prenons pour exemple le non moins connu Lac du Der. Pour un poste "A réserver", il vous suffira de payer la modique somme de 152€ pour pêcher une semaine, c'est un vrai budget! Privatiser un lac si connu et si symbolique est un vrai asservissement (du point de vue économique) dans une passion où la liberté est pour beaucoup le maître mot! La pêche est déjà un passe temps relativement "chère", alors s'il faut rajouter à cela de nombreux obstacles financiers, beaucoup ne pourrons plus avoir accès à certains lieux de pêche, et Des tarifs exhorbitants simplement pour pêcher

c'est pour le moins désolant. Mais si cette pratique se développe, il en est une autre qui me révolte encore plus! Dans mon département, et il ne fait pas exception, ont été implantés 2 plans d'eau ouverts par la fédé, payés et empoissonnés grâce à l'argent des cartes de chaque pêcheur (la facture monte à plus de 30000€ rien qu'en poissons). Et bien sûr l'ouverture n'est rendue possible qu'à une minorité qui peut/veut payer ses 48h pour la "modique" somme de 25€. Si je résume un peu, j'ai payé la mise en place d'un lieu dont je n'ai pas accès, dont on me prive l'accès sauf si je paye... "-Mais m'sieur, j'ai déjà payé!" «Non tu dois encore payer!» Qu'a cela ne tienne, ce genre de carpodrome ne fait aujourd'hui plus du tout partie des lieux que j'aime pêcher...

12


Ce virement national sur la manière de gérer et d'implanter des lieux de pêche est encore plus révoltant si on se met à la place des pêcheurs de carnassier ou de truites. J'ai pu en parler à un pote qui ne pêche qu'exclusivement au leurre et ma manière de penser en tant que pêcheur de carpe a totalement rejoint la sienne, on ne peut ouvrir des zones publiques/privés!! Le "problème" est similaire pour les grands réservoirs destinés à la pêche à la mouche. Une simple demie journée de pêche coûte 12€ et la journée complète 20€, tout ça pour piéger des truites qui n'ont plus de gueule (eh oui le phénomène n'existe pas uniquement dans la pêche de la carpe). Alors que faire? Les carpistes, on en veut pas!

Aujourd'hui, de nombreux plans d'eau et tronçons de rivières sont laissés complètement à l'abandon... Alors pourquoi ne pas rempoissonner ces plans d'eau en carpes ou autres poissons d'une manière plus réfléchie (et non en allant simplement tout en y maintenant un accès potable, plutôt que d'ouvrir des centres payants en plus de la carte "publique" (ce n'est qu'une idée et il en existe de bien meilleures c'est sûr). La dénomination "publique" des lieux de pêche perd vraiment beaucoup de sa valeur. Je sais bien qu'on ne pourra certainement pas changer grand chose puisque c'est la société actuelle qui veut que l'on dépense toujours plus de pognon en diminuant nos accès au public et à la liberté, mais au moins, proposons des solutions et partageons les à ceux qui sont en mesure de faire changer les choses de nos AAPPMA locales... 13


L'APPROCHE DU MAG Cédric Dziadek

Attaquons nous maintenant à la stratégie. A mon sens, la stratégie est vraiment le point qui permet de faire la différence sur le nombre de touche et évidemment il faut l’adapter au bief pratiqué et surtout à sa population.Nous l’avons vu lors de la première partie (édito magazine n°5), le repérage est primordial. Ajoutez à cela des poissons assez mobiles et vous comprendrez qu’il faut prévoir une stratégie sur une semaine maximum mais bien souvent elle ne dépasse pas trois jours.... 14


Cette saison j’ai pratiqué plusieurs biefs à la population très différentes dont un avec certainement la plus grosse population que je connaisse en canal et un bien plus compliqué mais avec quelques grosses surprises possible et pourtant sur aucun des deux, je n’ai réussi à prendre des carpes sur plus d’une semaine. J’en ai parlé la dernière fois ; ni voyez aucune forme de méfiance mais bien une façon de vivre, un réflexe ; la pression de pêche est très faible et généralement se concentre sur les secteurs les plus accessibles. Les poissons ont un besoin de changer régulièrement de secteurs, on ne peut rien y faire et évidemment il faut s’adapter. La meilleure solution est une pêche à roder classique ; on se promène, on repère, on amorce sur les poissons et on place un montage quand les poissons sont en confiance. C’est efficace mais ce qui me dérange dans cette approche est qu’on ne pêche généralement que pour un seul poisson. A la première bagarre les poissons fuient souvent sans que je puisse les ré-localiser. Croyez moi peu importe l’eau pratiquée, mettre le poisson en confiance est un atout indéniable pour multiplier les touches et la meilleure solution est un pré-amorçage. Les carpes sont opportunistes et ne rateront pas un repas facile. La encore il faudra être réactif et ne pas traîner pour tenter une pêche, il faut y être au maximum dans les 24h qui suivent l’amorçage. En début d’été je repère un groupe de quelques carpes sur un bief compliqué au point que chaque poisson repéré mérite que je m’y intéresse. Le lendemain un ami passe sur le poste et m’appelle en me confirmant que l’amorçage a «attiré» plusieurs autres poissons et même des biens plus gros que ceux repérés la veille. J’arrive le lendemain en début d’après-midi et je comprends vite que ça ne va pas être si facile. Les carpes ne sont plus là et même en insistant jusqu’en milieu de nuit, je ne prendrai rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos amorçages n’arrêtent pas les carpes de canal au mieux elles en profitent pour compléter leurs menus et quand elles ont décidées de bouger nos meilleures bouillettes n’y changeront rien. Je suis certains que si j’avais pût être présent la veille, il en aurait été tout autrement. Retenez bien ceci ; n’attendez pas, tentez votre chance dans les 24H qui suivent votre amorçage.Si je me remémore les pêches de l’année 2015, je n’ai réussi qu’une seul fois à pêcher le même poste pendant une semaine. Certainement un concours de circonstance qui a amené sur la zone plusieurs bancs de poissons que j’ai réussi à intéresser avec mes offrandes. Bien souvent au bout de deux pêches les poissons sont partis. Je voudrais revenir sur un point que j’ai éclairci en privé avec certains d’entre vous via facebook. Pourquoi est-il admis que l’on doit souvent amorcer longtemps un poste de canal pour intéresser les carpes ? Vraiment je ne comprends pas, ça va réellement à l’encontre de mon expérience et celle de la plupart des pêcheurs de canal de mon entourage. La seule réponse que je trouve viendrait 15


d’un manquement sur la phase repérage. J’ai la chance de pratiquer des canaux à l’eau claire au point de voir le fond partout, évidemment il est «aisé» de trouver les poissons. J’imagine mal chercher des carpes peu démonstrative sur une ligne droite de 10 km à l’eau poisseuse. J’imagine que ces pêcheurs trouvent un poste par dépit et finissent pas toucher des poissons au bout de pas mal de temps tout simplement puisque des poissons assez nomades finiront par passer sur la zone. Franchement, oubliez cette façon de procéder et passez du temps sur les chemins de hallage et soyez réactif au moindre poisson aperçu. Maintenant que la stratégie est comprise passons à l’amorçage. La façon de le disposer au fond de l’eau dépend de la population de carpes présentent sur le bief. Le cas idéal serait un bief bien peuplé mais malheureusement ils sont peu nombreux. J’en connais quelques uns vraiment productif que j’aime pêcher de temps à autre qu’en je n’ai qu’une journée ou deux devant moi. Bien peuplé ne veut pas dire bassine de foire, il ne faut pas rêver ; sur ces biefs je peux espérer prendre entre 3 et 8 carpes sur la journée. Encore une fois la réussite passe par un bon repérage et un amorçage (la confiance, toujours la confiance). Ici, basiquement je barre la totalité du canal sur 7/8m de large. C’est suffisant pour que les poissons puissent voyager un peu sur la zone sans rencontrer tout de suite un montage ou une bannière, c’est suffisant aussi pour ne pas trop déranger les carpes qui s’alimentent pendant un éventuel combat avec un poisson. Aussi je suis convaincu qu’une tâche d’amorçage relativement compacte d’environ 200m2 excite bien plus les carpes et permet de multiplier les touches. J’essaie ici de provoquer une concurrence alimentaire.Si vous vous rappelez la première partie, j’ai écrit que les herbiers sont souvent disposés de la même façon avec des couloirs relativement propres et donc je place une première ligne dans un premier couloir et la deuxième près de la berge en face dans le deuxième couloir. Pour les autres biefs moins bien peuplés qui représentent l’immense majorité de la pêche en canal, une approche plus subtile est préférable. Ici pas de concurrence, les poissons sont souvent seuls et connaissent parfaitement leurs milieux. Je fais encore une fois une relation avec la première partie où j’ai décrit un comportement assez déroutant. Même si le secteur d’alimentation est de petite taille il n’y a pas de point répétitif quand elles se nourrissent, en fait une carpe picore un peu partout et dans toute la colonne d’eau. Encore une fois j’adapte mon amorçage et j’étale vraiment. Je mets une poignée par-ci par –là sur toute la zone et sur toute la largeur du canal où j’ai repéré les poissons, bien souvent ça représente une bande de 150m de long. Évidemment les montages sont très espacés et j’arpente mon amorçage pour trouver les poissons. Si j’amorce très large et que je trouve les poissons loin de l’endroit où son placés mes montages, je déménage en silence pour me replacer au plus juste car il n’est pas certain que les carpes parcourent la centaine de mètres qui me séparent de la victoire. Encore une fois, il faut être attentif et réactif. 16


Quoi utiliser et quelle quantité ? J’utilise toujours un mélange de noix tigrées et de bouillettes. Il y a quelques années je me contentais simplement de noix tigrées puisque je ne prenais quasiment pas de carpes avec des bouillettes. Maintenant je ne pourrais plus me passer d’elles parce que j’ai finalement compris mon erreur. La quantité et surtout la taille qu’atteignent les brèmes, carassins et tanches sont simplement incroyable. Plusieurs pêcheurs à la canne et feeder m’ont rapportés la prise de tanches de 40 à 50cm. Mon erreur était d’utiliser des appâts de grosses tailles (24mm et plus) pour éviter qu’ils ne finissent dans l’estomac d’une brème. Seulement ils ne semblent pas intéresser les poissons habitués à la nourriture de petites et très petites tailles. Je ne dis pas qu’il est impossible de prendre une carpe de canal avec une ba-balle de 30mm, mais souvenez-vous que ma stratégie est de courte durée (bien souvent moins d’une semaine) alors que d’après mes expériences il faut un peu temps pour que celles-ci soient vraiment acceptées. Depuis que j’utilise des appâts plus petits (15 et 18mm) les résultats sont identiques entre les noix et les bouillettes et même bien supérieurs avec les billes si par chance les carpes stationnent plus d’une journée ou deux sur mon amorçage. J’ajoute une parenthèse qui à son importance sur le choix de la bouillette à utiliser. J’ai dans un premier temps utilisé une bouillette composée d’un mélange de poisson et d’épices (N-Gage de CC Moore qui n’existe plus) puisque qu’elles me réussissaient très bien en étang, puis je suis passé aux Live System, parce que j’estimais qu’un appât bien visible serait plus prenant et franchement ce fût la révélation et c’est logique. La vue doit être un des sens le plus utilisé dans une eau claire comme du Gin et la couleur jaune (presque blanche en quelques heures) est facilement repérable.

En action de pêche La plupart des biefs sont envahis par les herbiers et dans les biefs où elles sont moins présentes, j’ai remarqué que les zones d’herbes sont les meilleures. Il convient de présenter les montages dans celle-ci. Évidemment une esche décollée est un plus puisqu’un appât ne peut être aspiré par une carpe s’il n’est pas accessible. J’ai essayé plusieurs montages avant de trouver celui qui fonctionne le mieux et je le présenterai plus en détail dans la troisième partie. Personnellement, j’ajoute un stick gorgé de liquide à chaque lancé car je suis persuadé qu’un liquide traçant dans le courant est un gros plus, tous mes tests réalisés pendant l’année 2015 confirment l’intérêt des liquides. La seule limite est la cadence à laquelle je dois relancer. En été avec les herbiers dérivants ça peut vite se transformer an calvaire et devoir relancer toutes les 10 minutes. Ainsi s’achève cette deuxième partie. La troisième et dernière sera consacré en partie aux montages et surtout au matériel lors d'un prochain numéro. J’ai essayé en quelques années de l’optimiser au maximum, évidemment j’ai fais des erreurs de choix que vous pourriez éviter de faire.... 17


Bonjour Lionel, bonjour Julie, et bienvenue sur l'éditorial magazine. J'ai croisé votre chemin à travers les réseaux sociaux et il m'a paru fort intéressant de vous contacter car j'ai beaucoup apprécier le partage qui vous anime....... Témoignages !!!! 01/Pouvez-vous en quelques mots vous présenter et nous raconter votre parcours halieutique ? Lionel/Julie: Nous voulions avant tout remercier l'édito magazine et l'éditorial carpiste.com d'avoir apprécié notre partage photos et récits de sessions par le biais des réseaux sociaux. De nous donner aussi l'occasion de nous exprimer via cet échange. Nous sommes un couple assez proche l'un de l'autre et jeunes parents d'une fille de 5 ans , la pêche est devenue avec le temps une passion commune et nous essayons de pratiquer un maximum ensemble , même si malheureusement cela n'est pas toujours possible . Pour ce qui est de notre parcours halieutique cela va être concis: 18


Lionel: J'ai commencé à pratiquer la pêche de la carpe il y a peu de temps , j’entends « commencé » par la pratiquer régulièrement et que cela devienne une vraie passion , je péchais occasionnellement plus jeune et me retrouver souvent au bord de l'eau mais jamais pour traquer les carpes. Dans la famille de Julie, il pêche la carpe de temps à autre et c'est en accompagnant son grand frère ,sur une session de 24 h que l'addiction a débutée .

Julie: Pour ma part il m'arrivait d'accompagner mon frère et beau frère à la pêche , cela faisait partit de mon environnement , et dans le but de partager un maximum avec Lionel. J'ai d'abord commencé à faire quelques nuits avec lui , puis les premiers combats ,les premières pauses avec les poissons mélangées avec un soupçon de fierté, l'apprentissage du matériel, et l'on devient « piquée par l'hameçon » !

02/ Lionel, comment t'es venue cette passion commune de la photographie et de la pêche ? Lionel: D'une déformation professionnelle ! Non sans plaisanter ,j'ai pratiqué la photographie professionnellement , en tant que photographe de studio , il est donc tout naturel que dès les premières sessions mon reflex me suivait partout. C'est devenu un jeu , j'aime a me dire que quand une personne contemple une de mes photos , il arrive a interpréter l’atmosphère du lieu , le plaisir que l'on essaye de lui transmettre . C'est aussi a mes yeux une suite logique de notre passion , la photo et le no kill vont de paire. Outre le souvenir que l'on garde de nos prises , il est plaisant de l'avoir sur un support ; qu'il soit virtuel ou papier , cela permet aussi le partage . 19


03/ Julie, tu parcoures les berges au côté de Lionel. Une symbiose, comment se passe une session ensemble ? Une anecdote ? Julie: Parfois mal !! Lui comme moi sommes assez exigeant l'un envers l'autre , malgré la détente et le ressourcement que l'on vient chercher au cours d'une session , notre but premier et de pouvoir poser avec de jolies carpes , donc des tensions apparaissent de temps à autres , mais rassurez vous cela se détend rapidement , je me rappelle d'une de mes premières sessions avec lui , de journée ou ma précision au lancer laissait encore à désirer , Lionel m'avait placé une canne que je voulais a un endroit précis , il ne voulait pas la mettre la , mais avec mon insistances a finit par céder , résultat ma plus grosse prise à l'heure actuelle , l'intuition féminine 04/ Le plaisirs de la photographie est un état d'esprit tout aussi bien que le no-kill. Quel genre de cliché appréciez-vous le plus et qui vous corresponde ? Lionel / Julie: Comme on le dit plus haut ,nous aimons transmettre des émotions , aussi mettre en valeurs nos poissons , leurs robes , leurs écaillures , leurs originalités , donc il n'y a pas de clichés types , c'est une question de feeling , un couché de soleil , une ambiance brumeuse , un paysage magnifique , tout est bon à prendre , tant que nous prenons du plaisir à la partager , nous aimons aussi mettre en avant le coté familiale , et notamment des clichés avec notre fille , elle aime d'ailleurs du haut de ses 5 ans , beaucoup la pêche , pour notre plus grande fierté ! 05/ Quels sont vos terrains de jeu favori ? Lionel / Julie: Nous sommes assez éclectiques à ce sujet. Nous sommes ouvert a tout type de pêche , que ce soit en eau courante , grands espaces etc... Tant que des carpes y nagent , malgré cela de part notre localisation , nous avons l'habitude de pêcher sur des gravières ou sablières! 06/Beaucoup de carpistes et je pense notamment à Messieurs Philippe lagabbe, Sébastien Collignon, Franck Pizon et bien d'autres du monde halieutique traversent la nature avec inspiration. As-tu un avis personnelle sur le sujet ? Lionel : Quand on passe autant de temps au bord de l'eau , nous sommes amenés a côtoyer des espèces animales , de les voir évoluer dans leurs milieux naturels , et cela est un privilège de vivre au grès de la météo , voir les saisons défiler souvent loin de la civilisation. Comment avec cela pouvons nous ne pas être inspirer ? Et dans ces cas la un appareil photo , une caméra , un pinceau pour certains , sont une façon d'immortaliser ces instants magiques , de les partager ! Ces 3 personnes le font à merveille pour ne citer qu'eux . Ce qui me plaît a voir , c'est que dans notre passion et du fait que les Reflex , bridges , Caméra etc. sont de plus en plus accessible au 20


grand publique , il y a une véritable mouvance des carpistes qui associe de plus en plus la vidéo et la photo à la pêche , on voit fleurir sur le net , de magnifique clichés , des vidéos envoûtantes et cela aussi est une véritable source d'inspiration !

Julie: Tout pareil que Lionel, l'inspiration , la photo c'est plutôt Lionel , mais je le rejoins, on côtoit à travers la pêche , la nature presque vierge (pas partout malheureusement) et cela est un véritable plaisir ...

07/ Julie, tu as accepté de représenter une marque d'appât. Pourquoi ce choix ? Julie: Lionel et moi même , ne pêchons quasiment qu'avec les appâts de Franck Barras. Il était tout naturel que quand il a voulu rajouter une touche féminine a sa team, en me proposant une collaboration , d'accepter . J'ai eu une totale confiance en ses appâts et comme vous le savez , la confiance dans la pêche est un élément important pour la réussite ! 08/ Lionel, avec quel genre d'appareil travailles-tu et des conseils pour ceux qui veulent améliorer leurs clichés ? Lionel: Je travaille avec un reflex de type 5d mark II , un grand format pour les connaisseurs , et j'utilise principalement le format RAW pour avoir une marge de manœuvre confortable pour la post-production , entendez par là un ajustement du contraste , tons sombre et claires etc... ! Si je peux me permettre de donner des conseils en termes de photo : -De soigner le cadre de la photo , la voiture , le pack de bière , ou le sceau rose en arrière plan c'est loin d'être esthétique , la nature nous fournit pourtant de magnifique arrière plan , sachez les débusquer ! -De faire attention a cadrer correctement que ce soit le pêcheur ou le poisson , et de ce mettre a niveau du poisson avec son appareil afin d'éviter le phénomène de plongée 21


ou contre plongée qui est pas très esthétique quand celui ci est prononcée . -De varier les prises , de face de profil , de ¾ -De changer d'endroits pour ses différentes photos -Très important de s'orienter dos au soleil , soit le pêcheur face au soleil , sinon la photo sera fortement claire et sans contraste!

Voila pour ce qui est de la pratique , après n’hésitez pas si vous devenez mordu de la photo à passer sur un reflex , et d’essayer de l'utiliser un maximum en manuel; cela permet de vraiment pouvoir composer la photo comme on la conçoit ! Et croyez moi vous ne serez pas déçu ! 09/ Si je vous dis le mot « respect » cela signifie quoi pour vous ? Lionel / Julie: C'est la condition sine-qua-none , pour que notre passion avance , c'est simple et c'est donné à tout le monde !

10/ Un dernier message a faire passer à tous avant de nous quitter ? Lionel / Julie: On vous remercie d'avance de nous lire , en espérant que notre partage vous plaisent , et on se tient a votre service via Facebook pour d’éventuelles questions . Et surtout faites vous plaisir au bord de l'eau ! 22


Jérémie Métais

Au travers de cet article, je vous propose de m'accompagner dans une aventure qui a démarré au mois d'octobre l'année dernière jusqu'à aujourd'hui. Celle de la pêche en rivière... Je l'avais totalement délaissé depuis plusieurs années pour des pêches plutôt ciblées sur les eaux closes. Ce retour fut ponctué de hauts et de bas, de moments d'intense émotion et de moments de doute. Je me suis donné corps et âme sans jamais rien lâcher pour essayer d'avoir les résultats les plus réguliers possible. 23


Mon terrain de jeu est une petite rivière de ma région d'environ 30 à 40 mètres de large. Cette eau a bercée mon enfance et mon adolescence. J'y est passé des centaines même des milliers d'heures à y pratiquer toutes les pêches ( pêche à la grande canne, au quiver, le carnassier aux leurres ou au vif, la perche à la dandinette, la tanche au flotteur, l'ablette à la volante et bien sur la carpe). J'y est rencontré des dizaines de pêcheurs pratiquant toutes les pêches et cela m a permis au fil des années d'accroître mon expérience de ce milieu aquatique et de ses habitants. Revenons à notre sujet. Nous sommes donc début Octobre 2015, et je décide de me lancer dans cette aventure de repêcher la rivière. Suivez-moi c'est partit. La première question était de choisir un lieu propice à ce retour . Finalement après réflexion, et après une prise d'info, j'arrête mon choix sur deux biefs. Je n'ai encore jamais pêché ces deux lieux, mais lors de ma prise d'infos auprès de différents pêcheurs, j'ai pu voir quelques photos d'habitantes qui m'ont déjà fait rêver, et avec lesquelles j'aimerai vraiment poser l'espace d'un instant pour une photo souvenir? La deuxième question posé est le choix de la stratégie à adopter. Il sera vite fait étant un adepte inconditionnel dès que cela est possible des amorçages à long terme. C'est donc cette option qui sera retenue. La troisième question est le choix du poste. Finalement, je décide de retenir deux postes sur le premier bief qui est mon objectif principal avec notamment l'espoir de toucher l'un des poids lourds du lieu connu de plusieurs photos. Sur le deuxième bief, je retiens un seul poste et la aussi deux objectifs avec de belles miroirs. La quatrième question sera de choisir le bon appât. Je décide de partir sur un amorçage à la bouillette pure de 15 mm car après une prise d'infos, les indésirables ne semblent pas être trop gênants. Je choisis également deux billes différentes car j'ai remarqué que certains poissons ont des préférences et que le fait d'utiliser deux sortes de billes peut permettre la prise de poisson bonus. La première sera carnée/épicée et la deuxième carnée également avec une teneur beaucoup plus fruitée. Maintenant que la phase d'amorçage peut commencer et après plusieur distribution de bouillettes, je me lance sur le premier poste du premier bief pour une petite après-midi de pêche. Tout est mis rapidement en place sur les spots sélectionnés au préalable et l'attente peut commencer. La première touche sur un nouveau lieu a toujours quelque chose de magique et on ne sait pas à quoi s'attendre. Le doute n'aura même pas le temps de s'installer puisque seulement une heure plus tard mon cœur s'emballe en même temps que le premier bip.Une prise de contact rapide , avec la proximité des obstacles il ne faut surtout laisser aucun répit à son adversaire de jeu. C'est lourd et puissant . 24


J'aperçois une jolie masse monter au milieu de la rivière. Le combat continu , les genoux commencent à trembler quand j' aperçois une grosse miroir remonter en bordure . Je sors vainqueur de cette première bataille et glisse l'épuisette sous ce superbe poisson. Lorsque je la pose sur le tapis, je crois rêver. Le moment est magique, presque irréel ! En effet, des la première touche je viens de toucher la grosse miroir qui me faisait tant rêver. Ce sera la seule touche de l'après-midi mais quel début en fanfare, j'en espérais pas tant. Trois sorties plus tard, avec une jolie miroir supplémentaire je décide d'attaquer le deuxième bief. Pour l'occasion je suis accompagné de mes deux enfants pour un petit coup du soir de trois heures. Une seule touche ce soir la avec un combat lourd et puissant, et devinez quoi ? Et oui des la première sortie sur ce lieu, je touche encore d'entrée de jeu l'un des deux poissons que je ciblais ici. Je suis sur un petit nuage de pouvoir partager cette séance photos avec mes enfants. Un moment magique... Mais la suite va être moins glorieuse; en effet sur les cinq sorties suivantes je ne toucherais qu'une petite miroir. Du coup je décide d'abandonner ce lieu pour le moment et me consacrer uniquement sur le premier mais en le gardant dans un coin de ma tête pour l'avenir. A ce moment de l' aventure, j'ai donc piégé quatre poissons et uniquement des miroirs ? Chose étrange en rivière ou les communes sont majoritaire;mais ces dernières vont faire leurs apparitions lors des trois sorties suivantes qui seront riche en activité. En effet sur ces trois pêches rapides je piégerais dix poissons dont neuf communes ultra combative. 25


Je m'éclate lors de ces combats de fou et deviens de plus en plus accroc à cette pêche. Je pensais rivière, je rêvais rivière, bref je suis sous le charme. Lors de ces sorties quelques poissons se sont laissés piéger en journée mais la plupart des touches ont eu lieu le soir et à la tombée de la nuit. Sur le poste que j'exploite il semble y avoir un gros pic d'activité et pas mal de poissons de passage en fin de journée. Nous sommes maintenant à la mi-novembre et après plus de trois semaines d'amorçage et au vue des derniers résultats, je pense vraiment être sur la bonne voie. Mais les sorties suivantes la rivière va me rappeler qu'elle peut aussi se montrer capricieuse. Et pendant sept ou huit sorties je n'enregistre la prise que de quelques poissons et les capots sont réguliers. Puis fin Novembre, début Décembre arrive la première montée des eaux. Cette dernière devient complètement saumâtre. Dans la foulée un petit coup de froid frappe la région et l'eau perd six degrés en l'espace d'une semaine pour se stabiliser à sept degrés. A partir de ce moment, la donne va vraiment se compliquer et j'enregistre plusieurs capots consécutifs. Mais je m'obstine et la sortie suivante j'enregistre la prise de deux poissons dont une très belle commune qui me redonne du baume au cœur . Malheureusement ce fut de courte durée et je ne verrais par la suite aucune écaille durant sept sorties de pêches rapides. A ce moment présent, le doute s' installe et je me pose de nombreuses questions. J'échange sur la toile avec quelques carpistes et j'en viens à la conclusion que puisque les coups amorcés depuis deux mois ne donnent plus rien je dois en trouver un autre? Et si possible une zone de tenue étant donné que nous arrivons en hiver et que les poissons se tiennent peut être dans une zone de confort pour passer l'hiver. Après deux amorçages et une première pêche sur ce spot et comme par magie l'activité reprend avec quatre touches cette après-midi là . Malheureusement je perdrais deux poissons mais j'aurais le 26


bonheur de piéger une très belle miroir ainsi qu'une superbe coco qui à ce moment précis devient mon record commune en rivière . Quel bonheur de retoucher un peu de mucus. La sortie suivante sera la dernière de l'année 2015 et se soldera par un capot. Une nouvelle année commence et je suis motivé à fond , mais malheureusement c'est une belle crue qui lance cette saison. Cette dernière durera trois semaines et m'obligera à débuter la saison en plan d'eau. D' ailleurs, j'enregistrerais une belle série de poissons avec de très jolies pépites qui lancent à merveille cette nouvelle année qui débute. J'essaye pendant ce laps de temps de toujours distribuer régulièrement quelques billes et lorsque lors de la troisième semaine de janvier le niveau d'eau revient quasiment à la normal, je force sur l'amorçage pour attaquer la pêche la semaine suivante. Le résultat va être à la hauteur puisque j'enregistre quatre touches pour trois poissons au sec dont une superbe miroir avec une énorme bouche. De retour deux jours plus tard avec cette fois-ci deux nouvelles touches, et une casse, une commune de folie rejoint le tapis. Exactement le genre de poisson dont je rêvais en attaquant la rivière. Quel début d'année,avec six touches pour quatre poissons en deux sorties. Des combats de folie dans un courant encore bien présent...Un pur bonheur. Malheureusement dès la semaine suivante, l'eau remonte et rend de nouveau la rivière impraticable. A l' heure ou j'écris ses lignes nous sommes mi-février et une énorme crue vient de se produire Sur les postes que j'amorce des arbres immergés ont bougés d'autres sont tombés dans l eau et je ne sais pas dans quel état je les retrouverais à la décrue. Je ne sais pas ce que la suite de l'aventure me réserve mais je me suis littéralement éclaté dans cette pêche pendant quatre mois. Je me suis investi totalement et la rivière me la bien rendue avec ces terribles combattantes. Aujourd'hui, Je n'ai qu'une hâte de retourner y tremper mes lignes pour poursuivre ma passion et les pages de l'édito magazine... 27


Frédéric Baudin

La saison d'hiver est pour certains une halte, une mise au placard des matériels pour se consacrer à autres choses, de la vie.... Mais voilà la pêche n'est jamais bien loin d'un passionné et même si tout est entreposé avec soin, un entretien est primordial. Les cannes à pêches sont les pièces maîtresses de notre terrain de jeu et elles méritent qu'ont les bichonnent pour retrouver une certaine confiance d'une nouvelle saison. Entretenir ses cannes, telles qu'elles soient, carbones, fibres de verres, le high tech comme un bas de gamme, sont nos outils à apprendre, comprendre et connaître pour ressentir les plaisirs que la pêche de la carpe ou du silure peuvent nous procurer ; Alors soignons les..! 28


Pour commencer un nettoyage, préalable de votre blank, préparez une bassine d'eau savonneuse,. Avec une éponge sans grattoir, nettoyez les impuretés, et les tâches que certains DIP peuvent laisser transparaître sur le vernis ou sur le mat ! Par la suite, retirez toutes les poussières qui se nichent entre les anneaux et la céramique avec une brosse à dent. Il ne faut pas hésiter à utiliser l'eau savonneuse !

Après avoir récuré les cannes, vérifiez l'état général du porte moulinet dont un futur article lui sera consacré. Par la suite, passons à l'éclat qu'il faut apporter à nos compagnes ? Il faut avouer qu'elles sont nos femmes d'un week-end, et qu'elles méritent une attention particulière ! Un lustrage adapté avec un produit de type carrosserie est tout adapté pour redonner de l'éclat à nos carbones vernis ou mat ! Utilisez un chiffon doux comme une peau de chamois légèrement humide pour éviter les rayures. Les emmanchements peuvent être graissé à la bougie ou au suif (produit industriel). 29


En ce qui concerne les anneaux, des produits de type silicone permettent de graisser ceux-ci ainsi que la bobine de fil pour permettre de gagner des distances si toutefois vous êtes amené à chercher un spot à longue distance. Un entretien est une attention qui va du scion jusqu'à la poignée de maintien alors pour conserver ses cannes rien de mieux qu'un support de cannes ?

Un entretien des cannes, ça passent aussi par son maintien !!! Pour cette fabrication qui reste simple mais efficace, je vais vous expliquer brièvement les étapes pour réaliser chez vous un support digne d'un pêcheur... Pour commencer la première étape, il faut 2 sections de 80mm environ. À cela répartissez les points de perçage sur les 2 sections. Sur l'une, percez des trous d'un diamètre adapté pour recevoir le talon de vos cannes. Sur cet exemple, plusieurs perçages différents ont été effectués pour une personnalisation de cannes carpes, et carnassiers !

Pour le second support, réalisez des sections oblongs pour accueillir le blank. Il vous est possible d'encoller de la feutrine pour éviter les rayures à chaque repositionnement des cannes. Il ne reste plus qu'après un bon entretien hivernale de fixer les supports au mur et d'y placer ses cannes avant la belle saison printanière .......... 30


Frédéric Baudin

C'est au milieu du mois de Mars 2016, que je donne rendez-vous à Carp'pat pour une petite 48h sur nos plans d'eau respectif. Pat est le proprio du poste 212; un secteur qu'il affectionne de part sa zone de tenue des poissons et de son ile que les carpes visitent régulièrement à la recherche de nourriture. Freddy est le propriétaire du 112. L'hiver décline et nous avons décidé d'une rencontre sur nos cabanons respectifs mais aussi et surtout avec les poissons qui fréquentent régulièrement nos pontons à la recherche de nourriture... 31


Il est 16h je sors du taf et la voiture est chargée. Je pars en direction du poste 112. Une heure de route me sépare de l'étang et je me dois d'être organisé avant la tombée de la nuit. Mon poste se trouve sur un étang communicant à celui de pat par un passage réduit. Une ile tout comme mon collègue se trouve face à moi. Le cheptel de carpe est moindre sur cette surface de l'étang contrairement à Patrice, mais les plus grosses affectionnent ce secteur. Certainement des poissons solitaires qui ne partagent pas de vivre au côté des bancs de carpes moyennes qui sollicitent les amorçages de Pat lol... Je m'organise à tout mettre en place à l'intérieur de mon cabanon, et de préparer le matériel ainsi que l'amorçage. Nous sommes à la sortie de l'hiver. La température extérieur ne dépasse pas les 10 degrés au plus haut de la journée. Le ciel est clair et les nuits risquent fort d'être fraiche voire très froide. Je prépare le diner de ces dames avec des bouillettes concassées et coupées de 18mm et 20mm de poissons épices et de foie. J'y rajoute des pellets de 4mm et de 11mm ainsi que du chénévis et du maïs doux le tout arrosé d'un liquide de trempage hot démon. Cette composition de particules est idéale sur des spots que j'affectionne et que je privilégie en cette saison. La lumière s'estompe peu a peu et il me faut accélerer les séquences d'amorçage au spomb avant que la nuit arrive. Mon choix s'est arrêté sur deux cannes posées en bordure d'ile à proximité d'obstacles avec des montages D-rig en fluorocarbone et hameçon taille 4. Effectivement, le choix de ne pas utiliser la tresse est risquée mais étant donné la clareté de l'eau je privilégie la discrétion.Les deux autres cannes seront positionnées à l'entrée du passage qui communique avec les carpes de Pat, histoire de les faire sortir de son terrain de jeu ? J'utiliserai pour ce secteur des montages classique avec l'une en équilibré et l'autre avec une bouillette dense. Tous les montages seront accompagnés de bouillettes épicées. 32


La température baisse rapidement et pas l'ombre d'une activité sur l'eau. Je rentre dans mon confort en dur et allume le chauffage. Une petite soupe, et je rejoins mon bed devant facebook avant d'éteindre les lumières. mon sommeil n'est pas profond. La température extérieure traverse mon duvet quand un bip survient vers 4h du mat. Certainement rien d'important ! Quelques minutes passent et un second puis un troisième bip m'averti. Je sors de mon bed sans prendre le temps de mettre mes pompes et attrape la canne. C'est l'une d'entre elle qui est placée à proximité. Au contact c'est lourd. J'ai l'impression d'être accroché au fond ?Je prends quelques peu du fil et des coups de tête me confirment qu'un poisson est bien au bout du 212. la belle arrive devant moi et malgré la sortie de l'hiver, elle ne se laisse pas prendre aussi facilement. Le froid commence à se sentir au bout de mes doigts des pieds et j'allonge le triangle gelé pour acceuillir cette miroir. Dans la musette, je la mets au sac et retourne près du réchaud. Le compteur 2016 est ouvert.... Il est 8h,Le jour se lève dans la brume. Je téléphone à pat et il m'informe qu'il vient d'arriver au 112. Le temps pour moi de prendre un café et je traverse le passage qui sépare nos étangs pour le rejoindre. Pat est motivé à l'annonce de ma prise de la nuit. Le 112 risque de déclencher les prises ? Je le laisse s'installer et retourne sur mon poste pour redonner la liberté à ma belle. Je la sors du sac. Elle est superbe. Aucune piqure, de grosses lèvres charnues et une robe sauvage dans ses 15,6kg de muscles. 33


L'heure de l'apéro approche. Je retourne avec 2 gobelets au 112. Pat a placé ses lignes et me propose de placer une de mes lignes sur son poste. Connaissant le 212 pour des nuits assez courtes j'accepte donc d'y placer une ligne dans l'après-midi. Le soleil est au rendez-vous et je compte sur lui pour un placement de mon montage sur un plateau de caillou ou la profondeur ne dépasse pas les 1m20. C'est avec le bateau amorceur que Pat me pose la ligne. Un engin que je ne partage pas dans ma façon d'aborder mes pêches et mes approches mais pour une fois je fais une exception a la règle. Après 1h de discussion sur le salon de Montluçon, je retourne auprès de mes cannes. L'après midi se passe et toujours aucune activité. L'approche du printemps est timide. L'eau est encore froide (5°) et le métabolisme des carpes sort lentement de leurs aphaties. La seconde nuit approche, et il est tant pour moi de replacer les lignes avec un rappel sur chaque canne. Ce soir je mange en solo. Pas de barbecue . Un petit plat cuisiné avant d'écouter les matchs de la ligue 1 quand un coup de fil du 112 survient. Pat est en prise. Le temps pour moi de prendre ma centrale et je file à sa rencontre. J'arrive et le poisson est déjà dans l'épuisette. Ce n'est pas un gros poisson, mais quel poisson! Une superbe fully/linéaire. C'est affaire d'impression! Nous la remettons dans son état naturel et les capots sont évités. Yesssssss De retour au 112, je poursuis ma nuit auprès du réchaud et du duvet. Aucun bip ne viendra perturber mon sommeil. Cette seconde nuit fut plus froide que la précédente et les poissons ne sont pas rentrés sur l'amorçage! Au petit matin, je jette un œil sur l'éditorial carpiste.com pour vérifier si mon compère s'est connecté? Je crois qu'il dort encore. J'appelle le 212 pour connaître les départs de la nuit? Pat m'informe que rien n'est venu perturber son sommeil mise à part le froid !!! un bon café viendront nous rechauffer avant de ranger le matériel. Une petite 48h à la sortie de l'hiver est véritablement une mise en jambe et un plaisir des sens pour affronter les prochaines sorties de pêche ou les températures seront plus clémentes pour taquiner dame carpe... 34


Frédéric Baudin

Situé à St Gemme Moronval, à proximité de Dreux, dans l'Eure et Loir (28), Carp fishing des Patûres est un centre de pêche sportive qui a vu le jour en Mars 2015. En terrain clos, et à l'abandon depuis des années, Jean-Marie, et Sylvain des passionnés de la pêche de la carpe ont redonnés un sens à cet étang de près de 7 hectares dans un cadre totalement sauvage, dont ils affectionnent de conserver en l'état pour les plaisirs des pêcheurs qui désirent se retrouver avec la nature... PRESENTATION Ouvert toute l'année, Carp fishing des Pâtures, connaît une approche particulière selon les saisons ou vous envisageriez de réserver, l'un des 5 postes qui peuvent accueillir 2 pêcheurs. Les postes sont non aménagés pour conserver l'authenticité du milieu. Le cadre est splendide, puisque la végétation boisée et la nature verte des postes permet d'accéder avec son véhicule à proximité pour un confort idéal. Deux entrées sont possibles avec un code d'accès qui vous sera donné pour un accueil plus libre.

35


Quatre postes sont accessibles sur une berge (2-3-4-5) alors que sur la berge d'en face un seul poste est proposé. Chaque poste permet un terrain de jeu de près d'1.4 hectares et sont délimités par des repères pour ne pas géner les autres. Ils permettent de pratiquer une pêche en pleine eau mais aussi de chercher les bordures ombragées qui peuvent être accompagnées d'obstacles de branches et d'arbres immergés. Chaque poste a sa particularité et la recherche d'un fond meuble, d'un fond dur,d'un gros caillou ou bien d'une trouée d'herbier lors de la saison estivale vous permettront de faire un choix pour y déposer vos montages ! Les fonds sont relativement plat et alternent en moyenne à 2.5mètres, mais peuvent atteindre les 3.2m. Passage non communiquant entre étang

Certains hauts fonds et plateaux de cailloux sont présents, ainsi qu'un accès non communiquant avec un autre étang ce qui peut être intéressant et déterminant lors de gros orages...le choix des spots sont grands et variés selon les postes ! À vous de les découvrir. REGLEMENTATION La pêche y est autorisé a 3 cannes pour 2 pêcheurs, mais peut être toléré à 4 cannes pour un simple pêcheur. La tresse est autorisée seulement en corps de ligne avec une arraché équivalente à deux longueur de cannes en flurocarbone ou nylon. Seul les hameçons sans ardillons ou micro ardillons sont autorisés et de taille moyenne. Les sacs de conservations sont interdits. La pêche en barque et bateau amorceur sont autorisées (gilet de sauvetage obligatoire)mais les wadders et bottes sont strictement interdites d'une part pour sa dangerosité en embarcation et des bordures cassantes des berges. LE CHEPTEL

Autrefois à l'abandon, un cheptel de carpe sauvage nage encore dans ces abysses et l'on dit qu'il y nagerai de gros spécimens encore méconnu ! Sylvain et jeanmarie y ont réalisé un empoissonnement d'1 tonne lors de l'ouverture 2015 de poissons compris entre 7kg et 13kg.

36


Quelques esturgeons baéri et transmontanus y ont été introduits. Des amours blancs complètent le cheptel et un empoissonnement futur est envisagé pour limiter la prolifération d'herbiers, mais cela ne gâche en rien pour ceux qui aiment chercher à poser un montage parmi les élodées ! Bien évidement la nourriture naturelle des lieux est riche en écrevisses, anodontes, vers de vases et autres invertébrés, ce qui peut compliquer l'intérêt des carpes sur le tapis mais le choix des montages, des approches, et des appâts, sont déterminants pour réussir une pêche à fishing carpe des pâtures. Les amorçages raisonnés et raisonnables sont à conseiller ! Les graines sont tolérées et doivent impérativement être cuites et trempées. Je vous conseille d'éviter les amorçages massifs, a moins d'être présent pour 1 semaine et de préparer un ALT, mais une bille bien placé peut suffire pour réaliser une belle pêche ! J'y est posé mes lignes au poste 1 pour une session de 48h au mois de Mars 2016. Carp fishing des pâtures, n'est pas une bassine. Cette gravière a une population de carpes sauvages qui offrent une complexité mais aussi une combativité de tous les instants pour décrocher un départ. Il va vous falloir utiliser des montages simples et discrêt dans cette eau claire. Les billes de couleur vive peuvent créer des surprises mais attention de ne jamais être très loin de vos lignes car les obstacles ne sont jamais bien loin et vous risqueriez d'y laisser quelques montages.. Question confort, des toilettes sèches sont à votre disposition et c'est une tendance qui s'approprie très bien avec le milieu. Les chiens sont acceptés mais doivent être tenu en laisse. Les postes s’approprient très bien au ring des cannes et peuvent accueillir un barbecue sur pied pour profiter d'une session agréable dans un cadre calme et à la fois proche des commodités. Carp fishing des pâtures est véritablement un petit coin ou la tranquillité et la discrétion sont les ingrédients pour profiter d'une session réussie. On ne peut pas rester indifférent de cet étang privé qui respire le respect du poisson mais aussi de ces lieux. Je vous invite à le découvrir, vous ne serez pas surpris ….. 37



Le journalisme halieutique d'aujourd'hui, sévit le plus souvent d'une mauvaise presse qui raconte tout et le contraire que l'on retrouve bien souvent sur les réseaux sociaux. Les magazines gratuits sont un nouveau concept dont les rédacteurs actuels aspirent à autres choses, une forme de journalisme citoyens que nous allons développer plus en détails dans cet article « des mags gratuits » ... Réaliser un magazine tel qu'il soit demande beaucoup d'énergie... La presse papier halieutique qui représente un statut d'auteurs professionnels, se doit d'être d'actualité et d'un intérêt pour le lecteur mais surtout pour sa survie. Il en est tout autre des magazines gratuits, qui paraissent depuis quelques années sur le web. C'est en 2012, que le tout premier magazine gratuit fût réalisé. A cet instant,Maco capa son créateur a surpris le monde halieutique d'oser ce que personnes d'autres n'avaient fait auparavant. Il a bien voulu nous faire partager ses impressions et son ressenti...

# Maco Capa

La naissance du premier magazine gratuit CARPE BOOK. En 2012, trois mois avant Montluçon, un coup de tête ! Pouvions-nous en quelques semaines créer un magazine avec comme objectif de le proposer sur internet mais aussi de réussir à le publier sous format papier ? Tout cela semblait irréaliste à l’époque. Notre groupe était composé de « petits » du monde de la pêche, des rouleurs, des petites entreprises sans moyens. Nous étions tous des passionnés.

Pourquoi un magazine gratuit? Dans un premier temps, il faut comprendre que la « presse » traditionnelle enfin le magazine papier à l’ancienne, est soumis à la pression d’une maison d’édition dont la rentabilité est primordiale. Les maisons d’éditions tirent leurs revenus de la vente d’espaces publicitaires, et des ventes des numéros. Il faut donc attirer le lecteur et soigner les annonceurs, outre mesure entretenir le système afin d’assurer sa pérennité. A quel prix ?

La LIBERTE de parole. Le pari de CARPE BOOK MAGAZINE était donc simple : retrouver à travers les articles l’authenticité de la pêche. Même si nous avions des annonceurs dans le but d’offrir le support papier, il était hors de question de nous laisser être dirigé 39


par l’économie. Nous voulions du vrai, de la pêche, de la passion et en cas de non obtention d’un financement papier nous avions le support web pour publier.

Le rôle de la presse/magazine? Il y a plusieurs types de lecteurs. Des « anciens » qui d’ailleurs ont pour beaucoup délaissés la vieille presse, mais aussi des jeunes pêcheurs. Il me semble qu’en tant qu’auteurs nous avons un rôle d’information et de vérité à tenir, que cela plaise ou non à entendre. C’est un devoir moral de dire les choses telles qu’elles sont et non pas tel qu’il le faut pour faire des bénéfices.

CARPE BOOK VS carpe business. L’aventure fût une terrible épreuve. Personne avant nous n’avait, à ma connaissance, osé défier la pompe à fric du système en place. Aussi nous avons dû affronter les jalousies, une guerre sale visant les membres de l’équipe. Le site web CARPE BOOK WEBZINE fût à de nombreuses reprises piraté, ainsi que celui de ma société d’appâts. Mais qui avait intérêt à priver le magazine et son rédacteur en chef de moyen d’exister ? Dans un même temps un magazine publiait malgré l’interdiction, un DVD sur moi (bien nul d’ailleurs) pour faire du fric, aujourd’hui l’ancien rédac chef de ce mag est rédac chef d’un magazine gratuit financé par des annonceurs. Je vous laisse vous faire votre opinion là-dessus. A Montluçon en 2012, la version papier n’était pas là mais nous avions tout de même réalisé un magazine web sur la pêche de la carpe. (Je tiens à souligner que ALLIANCE a réalisé un magazine d’images en même temps et que d’autres comme Powercarp .com proposaient un concept différent sur internet.)

La pêche victorieuse. A la finalité nous avons atteint une partie de notre objectif: offrir un mag aux lecteurs, simple et HONNETE. Le magazine gratuit avait une brèche pour s’engouffrer et proposer un contenu aux lecteurs. J’en profite pour remercier les quelques rares qui nous ont aidé dans le monde de la pêche, et glisser un boudin de mix épicé bien profond à ceux qui ont essayé de nous détruire. On est encore là, on sera toujours là, parce que rien n’arrête la passion. CARPE BOOK R.I.P et vie à travers toute la presse gratuite et MORALE. Maco Capa -Ancien rédac chef de CARPE BOOK MAGAZINE. 40


C'est en Janvier 2013 que David Ambiehl un pêcheur passionné et contaminé a eu l'idée de créer et de poursuivre ce que Maco capa avait réalisé jusqu'alors. Un magazine web entièrement gratuit et sans publicité. Une éthique bien sure, mais surtout l'idée de promouvoir une pêche plus réaliste. EVOLUTION CARPE MAG est né ! Aujourd'hui,David a su développer avec la participation de PowerCarp.com un format électronique qui touche toutes les pêches,allant de la carpe, à la pêche au coup, du carnassier au silure . Une satisfaction qu'il a su mettre à la disposition de ses lecteurs en créant un site <magazine-evolutioncarpe-mag.com> ou vous pouvez retrouver en téléchargeant au format PDF tous ses anciens numéros. David Ambiehl- rédac en chef L'édito : Il faut savoir qu'aucune concurrence n'est sollicitée entre les rédactions . L'appât du gain n'est pas l'ambition,puisque nous ne vivons pas comme nos confrères de publication en librairie, de publicités payantes qui s'intègrent entre les articles. Nos magazines se concentrent essentiellement sur la pêche et ses dérivés avec des auteurs passionnés qui participent bénévolement et avec envie. Chacun à sa personnalité, son expérience, et se différencie sur le « papier » pour donner la main à la pâte. Certes tous les auteurs ne sont pas des cadors de l'écriture, mais le rédacteur veille à rectifier les fautes d'orthographes, de grammaires, de para-phrases, bref un bon pêcheur n'est pas forcément un écrivain !!! A l’inverse, Luc Couteau exerce la profession de graphiste, illustrateur, photographe et rédacteur. Des compétences qui lui permettent de travailler dans tous les domaines de la communication. Carpiste indécrottable, il a participé depuis de nombreuses années à l’écriture dans la presse halieutique française dont Carpe Record, Carpe Scène et Carpe Scène Starter qu’il a co-créé en prenant à sa charge le design de ce magazine et aussi la tournure stylistique. L’aventure avec la presse papier ayant pris fin. Il décide de créer son propre magazine gratuit.

41


C’est comme cela qu’est né CARPE NO KILL. Le concept est simple : tout en bénévolat et sans aucun financement publicitaire. Le postulat s’appuie sur des bases qui tiennent à cœur à Luc Couteau : la transmission et le partage, les fondamentaux de la pêche. Luc Couteau aime à s’entourer de personnes qui vivent d’abord leur passion sainement et qui ont quelque chose à dire et à partager. Je le cite : « Il faut écrire avec son cœur pas avec des intentions mercantiles. » L’échange, le dialogue sont deux articulations essentielles pour que fonctionnent le lien qui unit les auteurs au magazine. Tout le monde est le bien venu, tant qu’il est généreux et passionné. Très perfectionniste, Luc Couteau peaufine son magazine pour que chaque auteur soit mis dans la lumière, que chaque article soit une tranche de vie partagée, simplement. Aujourd’hui, CARPE NO KILL est devenu une référence avec aussi des antennes outre frontières. Luc Couteau-rédac en chef. Un autre OVNI des magazines gratuits est arrivé en 2014 sous l'impulsion de Geoffray Juillard. Nous l'avions interviewé sur l'éditorial carpiste.com et son parcours était vraiment atypique ! Passionné par la pêche de la carpe mais aussi de la pêche au sens large, il s'est lancé un défi énorme qui est la suite de son aventure halieutique. Après avoir crée le site CarpXtrem.com il y a plus de 15 ans aujourd'hui, il a ensuite développé le logiciel Carpe Manager pour ceux qui s'en souviennent. Nous le retrouvons ensuite à la tête du magazine Carpe Passion pendant plus de sept années, magazine papier bien connu. Mais son ambition ne s'arrêtait pas là et il se lance dans un défi que personne n'a jamais réalisé : un magazine gratuit sur toutes les pêches accompagné de vidéos, liens, etc... C'est le premier à le proposer gratuitement et il est épaulé par sa fidèle équipe du magazine Carpe Passion, c'est ainsi que le premier numéro 1MAX2PECHE est né ! Aujourd'hui, 1max2peche est un site d'actualité du monde de la pêche en général( ouvert en 2012) et un magazine de pêche gratuit qui parait tous les 2 mois, avec vingt pages dédiées à la pêche de la carpe écrites avec des auteurs de qualité. Le magazine est aujourd'hui financé par la publicité, les 30 auteurs du magazine sont rémunérés et si c'est toujours la passion qui les anime, force est de constater que gratuit peut rimer avec qualité ! À l'aube de la troisième année et du 14ème numéros, l'avenir semble tout tracé pour cette équipe de pêcheurs passionnés ! <1max2peche.com> Geoffrey Juillard-rédac en chef. 42


ATOUT CARPE MAGAZINE, l'idée est venu en mai 2015 avec un ami au bord de l'eau. A cette époque, Vincent Vally ne fréquentait pas Facebook et la connaissance d'autres magazines web lui était inconnu. Il souhaitait un mag ouvert à tout le monde sans publicité. En juin, il sort le premier numéro et ce n'est pas une réussite graphiquement, il faut l'avouer, mais c'est une maquette qui donnera le ton... Au fil des semaines, il commence à s'améliorer sur le logiciel et le magazine prend forme et devient plus agréable à lire. A partir du numéro 2, chaque auteur reçoit son magazine en version papier. C'est un véritable succès, avec plus de 10000 lecteurs alors qu'il pensait atteindre les 500 lectures. Je tiens à préciser qu'aucun auteur n'est payé et que celui-ci reçoit son article et le valide pour éviter des mauvaises surprises avant la parution. Présent à Montluçon en 2016, quatre cents mags ont été distribué GRATUITEMENT, mais il faut avouer que l'impression a un coût et le concept du gratuit et sans publicité va changer ! Le magazine conservera sa gratuité mais sera accompagné de quelques pages de publicité pour financer l'impression et la distribution en une série limité. ATOUT CARPE MAGAZINE ne serai pas ce qu'il est sans tous les auteurs qui participent à le faire vivre et à ses lecteurs fidèles. Avec TOUS les remerciements de Vincent Vally- rédact en chef. L'édito : C'est à ce moment précis que les mags gratuits explosent sur les réseaux sociaux ! Un nouveau mode, un nouveau monde, mais pourquoi ? Est-ce la réplique d'articles, de photos qui se rejoignent des mags papiers ? Certains lecteurs m'ont avoués qu'il fallait être plus près de la réalité, plus proche des pêcheurs et non pas d'écrire des articles artificiels pour faire vendre ou appuyer des produits à l'étiquetage de tels ou tels marques ! Le concept des mags Gratuits m'a plus...Cette réalité est évidente et même les auteurs sponsorisés s'invitent et jouent le jeu !Mais revenons plutôt à mes antécédents. J'ai débuté la pêche de la carpe en L'an 2000. C'était pour moi une inconnu, ainsi que le clavier d'un ordinateur ! L'envie d'en découvrir sur ce poisson, je surfe sur internet et un site attire mon 43


attention: « la bouillette.com ». A cette période facebook n'existait pas et les forums de discussion étaient le must pour partager entre carpistes. Cela m'a permis d'en découvrir les multiples facettes sur la pêche de la carpe. Mon expérience s'est ouverte à la pêche et aux autres puisque je suis devenu modérateur de « Planète Carpe.com »qui n'est plus sur la toile, et puis co-administrateur de Carpe évasion.com ». Au fil du temps, j'ai donc décidé d'ouvrir : L'EDITORIAL CARPISTE.COM et d'appuyer le site par un forum basé d'un magazine ou l'actualité halieutique a sa place. C'est en découvrant les pages du magazine de Luc Couteau que j'ai pris la décision d'ouvrir en janvier 2015 L'EDITO MAGAZINE. Un choix raisonné, réfléchi, mais osé! C'est un engagement ou l'on ne se doit pas de faire marche arrière, toujours aller de l'avant, et progresser, par passion, sans se soucier qu'il existe une concurrence mais plutôt un partage commun que nous respectons tout à chacun des rédactions que sont mes confrères. Aujourd'hui l'édito magazine prends ses marques, avec une équipe formidable d'auteurs qui ont chacun leurs personnalités, leurs approches, leurs technicités et qui en font la richesse des pages du magazine avec une motivation juste pour le plaisirs de partager la même passion. C'est ce qui m'incite à continuer, avancer! Entre autre, une rédaction apporte une complicité parmi les auteurs et parfois au bord de l'eau, ce qui renforce des liens et développe les échanges! Frédéric Baudin-rédac en chef. Une rencontre des auteurs à Montluçon 2016

L'édito : Avant de conclure, cet intermède, je tenais à mettre un apostrophe sur un site/ hébergeur : <Carpe vadrouille.com> . Un projet de partage, un guide qui a ouvert en 2015 et qui s'illustre à faire connaître les lieux de pêches de France aussi bien privé que public, mais qui réunit aussi tous les magazines gratuits pour la conviction d'un partage commun.Un forum de discussion, et des récits de sessions complètent le site afin de donner quelques pages de bonheur. Les magazines gratuits ont un avenir CERTAIN... Ils correspondent à une majorité de lecteurs,passionnés mais aussi des auteurs qui y participent avec une vision dite plus « naturelle » ,plus en osmose d'une réalité d'aujourd'hui, c'est à dire LIBRE, dont ma pensée invite à une pêche ouverte sur tout le territoire Français (public), pour une écriture et une lecture plus propre, et plus proche pour tous... 44


Sylvain Grolet

La fin du mois de Mars marque l’arrivée des beaux jours. Depuis des mois les carpes vivent au ralenti et reprennent goût à l’activité dés que les premiers rayons de soleil pointent leurs nez. Les eaux se réchauffent et doucement la nourriture naturelle réapparaît. Voilà le moment idéal pour beaucoup de ressortir le matériel de pêche avant que l’épisode de fraie commence … 45


Les secteurs que j’affectionne particulièrement sont les zones peu profondes où la végétation reprend le dessus très rapidement (secteurs très rapide à trouver à l’œil l’année précédente). Il est toutefois nécessaire de prendre le temps de sonder afin de découvrir les premiers herbiers et les plus denses qui seront situés à quelques mètres d’écart. Je débute fréquemment un amorçage léger composé de maïs et de bouillettes. Cela me permet de ne pas me ruiner en début de saison et de faire réagir les poissons rapidement. Il ne faut pas oublier que début mars, c’est une pêche qui ressemble énormément à la pêche que l’on peut pratiquer en hiver, donc, il ne faut pas se précipiter et déverser des tonnes appâts. Mieux vaut être discret et voir comment se comporte ces chères Dames Carpes. En ce qui concerne les montages, la discrétion devra être plus que présente pour qu’ils soient efficace. Je suis convaincu que la moindre petite anomalie près de nos appâts peut alerter un poisson, car il ne faut pas oublier qu’à cette époque de l’année la majeur partie des eaux sont claires. Voilà pourquoi j’utilise toujours des montages aux couleurs qui s’accordent le plus avec celle de la nature. Il est temps pour beaucoup d’entre nous de commencer à définir nos premiers terrains de jeux pour ce début d’année 2016 , et j’espère rencontrer certains d’entre vous au bord de l’eau …

46


Julien et Laurent Postieaux

Julien et Laurent Postieaux, sont deux frères passionnés de la pêche qui ne ménagent pas leurs efforts pour apprendre et comprendre le comportement des carpes! Ils ont bien voulus accepter de répondre à nos quelques questions... 47


01/ Bonjour à vous et merci de venir partager ces quelques lignes auprès de l'édito magazine. Une présentation de vous avant de poursuivre ce témoignage ? J&L : Pour commencer, nous avons quasiment le même âge 20 et 21ans. Laurent est le grand frère et travaille déjà dans le bâtiment. Julien est lui à l’université et continue ses études. Parlons pêche, nous sommes encore peu expérimentés car cela fait seulement 3 années que nous pêchons exclusivement la carpe avec les techniques modernes. Nous compensons ce manque d’expérience par un fort investissement dans notre passion commune. En effet nous essayons de passé le maximum de temps au bord de l’eau tout au long de l’année. Nous aimons pêcher tout endroit susceptible de recueillir de belles carpes, allant des lacs géants aux petites gravières. Nous n’avons encore que très peu pratiqué en rivière. Pour cela, nous voyageons beaucoup, dans le but de toujours découvrir de nouvelles eaux et de nouveaux paysages. 02/ Vous êtes actuellement en kiosque dans un des numéros de Médiacarpe !(n°122) Comment vivez vous cette expérience ? Un avenir prochain dans la presse halieutique ? J&L : Nous sommes très heureux d’être des nouveaux auteurs de Médiacarpe, c’est une réelle chance pour nous de pouvoir nous exprimer de la sorte. C’est une expérience très bénéfique pour nous et cela nous pousse dans notre passion. Un avenir je ne sais pas, nous aimons le partage et rien de mieux que la presse pour ça. Nous serions ravis de continuer à écrire pour les magazines. 03/ Vous partagez une passion commune tout comme les frères Lathuille, les frères Bohn. Est-ce important pour vous de pêcher ensemble ? Pensez vous qu 'il en résulte des choix raisonnés et de la réussite? J&L : En effet, il est très important que nous soyons ensemble au bord de l’eau. Le fait est que nous avons créé certains automatismes qui nous permettent d’être plus productif, nos réflexions sont communes et nous permettent d’être complémentaire. 48


Évidemment, cette complémentarité est une clé de la réussite. De cette complémentarité ne découle pas seulement des choix mais aussi des actions communes. Comme si nous étions qu’un seul pêcheur avec deux cerveaux, 4 bras et 4 jambes. De ce fait tout est plus facile. 04/ Quels sont vos terrains de jeu favori? J&L : Nos terrains de jeux favoris sont plus précisément des eaux closes quelques soient leurs tailles de 5 hectares à 5000ha. Nous nous fixons des objectifs et nous passons à autre chose seulement après avoir réussi. Ces objectifs sont fixés à l’avance avec pour but de soit faire un poisson hors normes, soit faire un poisson d’un lieu compliqué. Mais le meilleur terrain de jeu est celui qui lie les deux caractéristiques,à la fois: « le compliqué et les gros poissons ». 05/ Vous passez énormément de temps au bord de l'eau. Une saison que vous préférez aborder en particulier et pourquoi? J&L : Oui nous essayons d’être un maximum au bord de l’eau, nous pêchons également tout au long de l’année. Les différentes saisons ont toutes une particularité, leurs avantages et inconvénients. Nous aimons toutes les saisons et il n’y en a pas une qui sort du lot.

06/ Si je vous dit le mot : « rivière » ,cela vous inspire? J&L : Bien évidemment que la rivière nous tente ! Nous avons encore très peu d’expérience à ce niveau-là mais elle fait partie de nos prochains objectifs. Nous sommes curieux de découvrir une nouvelle façon de pêcher, en prenant compte des paramètres qui nous sont encore très flou.Ce sera une expérience bénéfique et complémentaire pour nous avec son lot de surprise? 49


07/ Les voyages, et les grands lacs font parties intégrantes de vos sorties. Un challenge qui donnent des ailes à chacune de vos sorties? J&L : En effet, nous voyageons dès que l’emploi du temps nous le permet. Nous organisons nos pêches hebdomadaires près de chez nous. Le problème étant que de rester sur les mêmes plans d’eaux pendant plusieurs mois sont vite lassant. Il est donc important pour nous de changer d’air en voyageant dans des endroits qui nous font rêver. Ces sorties nous donnent de l’élan et un perpétuel objectifs, ce qui équilibre notre façon de pêcher. 08/ Question appâts et montages!! une préférence particulière dans vos approches …. J&L : Question montages, nous aimons, plus que tout, la simplicité. Un hameçon piquant et un bas de ligne solide avec un mécanisme optimal sont toujours de rigueur. Pour les appâts nous pêchons en grande majorité à la bouillette. Il est en revanche important pour nous qu’elles soient fraîche (nous évitons l’industriel). Néanmoins nous utilisons les graines fréquemment. Le tout est de toujours donner à manger aux poissons.

09/ Pour 2016!!! Des ambitions, des souhaits que vous aimeriez concrétiser? J&L : En 2016 nous aimerions réussir une super année halieutique en nombre de prise mais aussi de rencontre malgré un emploi du temps qui va nous réduire considérablement le temps de pêche.Nous avons pour ambitions de découvrir toujours plus de plans d’eau donc espérons que nous en ayons la possibilité. 50


10/ Avant de nous quitter en souhaitant vous lire à travers la presse de vos prochaines aventures, un dernier mot à nos lecteurs ? J&L : Pour finir nous serions ravi de partager, avec tous ceux qui le souhaitent, nos aventures et nos différentes techniques. Nous restons relativement discrets sur nos lieux de pêche malgré tout. Si vous en avez envie, n’hésitez pas à nous contacter ou nous suivre sur facebook ou sur you-tube. Nous essayons autant que possible de partager notre passion avec tous ceux qui nous suivent..... Nous vous souhaitons par la même occasion une merveilleuse saison 2016, JULIEN et LAURENT POSTIEAUX

51


Emeric Martinez

L'hiver est la saison la plus rude pour le carpiste, tant pour son confort que pour sa pêche. Je vous invite à me suivre tout au long de cet article de manière à optimiser vos sorties en hiver, de manière à cibler les meilleurs moments pour aller à la pêche ainsi que pour mettre toutes les chances de votre coté au bord de l’eau. 52


L’hiver est là, il fait froid et les journées sont très courtes. Certains ont perdu l’envie d’aller au bord de l’eau (c’est pas mon cas et loin de là…). D’autres pensent que l’hiver est la saison du « spécimen hunter », il est vrai que les grosses carpes ayant un besoin d’apport nutritionnel plus fréquent que les petites en hiver, croisent plus facilement nos hameçons que le reste de l’année. Mais il ne faut pas oublier que toutes les carpes mangent en hiver. De manière à optimiser vos sorties voici quelques lignes directrices qui peuvent changer un capot en sortie productive.

Ne sortez pas n’importe quand ! En hiver, plus que les autres saisons les carpes sont sensibles aux conditions météorologiques. En effet les carpes sont amoindris par les basses températures et doivent survivre avec leurs réserves d’automne. Une chose importante à savoir, est que la carpe est un animal qui fabrique sa chaleur corporelle. Plus les températures baisse plus elle doit puiser dans ses réserves pour fabriquer cette chaleur corporelle. Alors pouvoir grappiller un peu de nourriture par-ci par-là est une aubaine pour dame carpe. Prendre en compte la pression atmosphérique peut s’avérer très utile pour augmenter nos chances de prendre du poisson. Mieux vaut donc en hiver mettre toutes les chances de son côté. Attendez que la pression atmosphérique soit stable durant un ou deux jours avant de sortir les cannes. Les variations de pression atmosphérique annoncent une dégradation du temps ( baisse de la pression ) ou une amélioration du temps ( hausse de la pression), et nous savons tous que les périodes de changement de temps ne sont pas les plus propices aux départs ! En ce qui concerne la température extérieure, il faut savoir qu’il faut un lapse de temps de quelques jours pour que l’eau subisse une baisse ou une hausse de température. En effet pour qu’un changement de température de l’eau s’enregistre, il faut que la température extérieure soit stable ( ici en hiver, une température très basse voir négative ) durant quelques jours. Si toutes les conditions sont réunies pour aller à la pêche ne laissez pas une température très faible vous décourager car elle ne sera ressentie sous l’eau que quelques jours après. Un autre élément extérieur que je prends en compte pour planifier mes sorties ( en hiver plus que les autres saisons ) est la lune. Pour beaucoup d’entre nous l’impact de la lune sur notre pêche semble dérisoire. Depuis maintenant à peu près un an je regarde le calendrier lunaire lors 53


de mes sorties et fais un comparatif de mes résultats. Il s’avère que dans la pluparts des cas mes résultats coïncidents plus ou moins avec l’annonce faite par celui-ci. Vous pouvez le consulter en ligne sur: «pêcher avec la lune». Suivant le mode de sortie prévue je table sur deux tableaux. Pour une sortie de quelques heures en journée, je préfère attendre une période ou le soleil est prédominant. Si par contre je prépare une ou deux nuits je préfère un temps plutôt couvert. En effet un temps couvert nous « isole » du ciel et limite la baisse des température (meilleur pour la pêche de nuit et aussi pour le confort du pêcheur). Voici quelques armes supplémentaires pour planifier une sortie en hiver ou la pêche semble plus compliquée que le reste de l’année. Mais une sortie bien préparée est généralement couronnée de succès.

Aller au bon endroit En hiver la localisation des carpes et de leurs zones d’alimentation est plus compliquée car nos chères dames trahissent beaucoup moins leur présence. En effet la température basse de l’eau les plonge dans une semi léthargie. Ce qui induit beaucoup moins de saut, des marsouinages plus discret, en clair une activité réduite. De manière à bien localiser les zones qui peuvent être productive en hiver il faut s’appuyer sur le métabolisme même de la carpe en y couplant les aspects de leur environnement. Je m’explique, une carpe en hiver se place en ce que j’appelle une semi léthargie. Elle limite ses efforts de manière à garder toute son énergie pour la fabrication de sa chaleur corporelle et sa « survie ». Par contre elle doit à mon avis tout de même s’alimenter, bien sûr en moindre quantité mais s’alimenter tout de même. La nourriture naturelle se fait rare ou est moins accessible pour les carpes, il faut donc trouver les zones où celle-ci reste encore présente de 54


manière à pouvoir entendre le doux son de nos chers détecteurs. On entend partout qu’en hiver il vaut mieux aller dans des endroits que l’on connait comme sa poche pour éviter de prendre des capots. Je ne suis pas de cet avis, et puis si ce sont des lieux fréquentés pourquoi ne serait-il pas tout autant fréquentés en hiver? Pour ma part je préfère m’appuyer sur les quelques lignes que je vais vous exposer cidessous pour choisir mes spots d’hiver. Tout d’abord, je fais le distinguo entre une pêche de quelques heures et une pêche à plus long terme. Commençons par une pêche de quelques heures, généralement en journée. Comme je dis précédemment j’opte généralement pour des journées ensoleillées, bien plus agréables… Mais aussi car le métabolisme de la carpe va la conduire à aller profiter des rayons du soleil qui réchauffent. Il est donc tout à fait facile de comprendre qu’un spot à l’abri du vent et très ensoleillé tout au long de la journée et ce dans une faible profondeur d’eau attirera inexorablement quelques carpes. De plus ces zones seront les endroits où la faune aquatique aura les meilleures conditions pour se développer, et donc cela en fait des hot-spots !!! Bien entendu si vous connaissez une ou des zones dites de tenu, il vous faudra les exploiter. Un petit déjeuner au lit ça plait à tout le monde. En ce qui concerne les sorties de plusieurs jours, je garderais la stratégie des faibles profondeurs en journée, mais je n’y pêcherais pas la nuit, car les carpes n’y passeront que lorsque le soleil tape sur ces zones. En effet les baisses de température de la nuit conduiront les carpes sous d’autres cieux. La nuit je chercherais donc les lieux de passage pour capter un poisson par ci par là. J’orienterais ma pêche sur des zones dites de grand fond ou l’eau maintient une température « stable ». Sans oublier comme dit précédemment d’exploiter une zone de tenue si j’en ai repéré une. 55


Pour clôturer ce chapitre je voudrais vous rappeler que pêcher les bordures, dans n’importe quel type d’eau est une valeur sûre en hiver. La nourriture naturelle y est beaucoup plus présente que dans le reste de l’environnement aquatique. C’est donc la saison de les exploiter au mieux, et en toute discrétion !

Ne pêcher pas n’importe comment En hiver il faut s’adapter au rythme de la carpe, qui est très ralenti, les carpes sont engourdies. De ce fait il vous faudra adapter vos montages. L’aspiration de l’appât se fera plus en douceur et délicatement. Un gros montage avec deux bouillettes dense posées au fond risque donc de ne pas piquer correctement la lèvre inférieur. Je vous conseille donc de réduire la taille de vos hameçons, et d’alléger vos cheveux pour une meilleure pénétration en bouche et optimiser la piqure de l’hameçon. Je ne dénigre pas l’utilisation d’un hameçon n°2 et d’une bille de 30 mm mais je trouve préférable d’ajouter un peu de liège dans la bouillette pour que la carpe ne la saisisse pas que du bout des lèvres et puisse être pré-piquée correctement de manière à ne pas subir une décroche, car l’hiver chaque départ est une chance à ne pas rater. Beaucoup disent que l’hiver est la saison du camouflage, de la discrétion, qu’il faut masquer le maximum de chose. En clair faudrait presque couler les cannes et le rod pour que rien ne dépassent !! Je ne suis qu’en parti d’accord. Je pense que si le reste de l’année votre manière de pêcher vous rapporte des résultats, il n’y a rien à changer, à part peut-être adapter son montage comme dit ci-dessus. J’entends aussi qu’il faut diminuer la taille des billes ( passer de 30 mm à une bille de 15 mm + une de 10 mm ). Pour répondre à cela, je dirais que les pêcheurs qui font cela, sont juste parce qu’ils ne peuvent pas le faire le reste de l’année de peur d’être dérangé par les brèmes et autres petits poissons. Pensez-vous vraiment qu’une carpe n’est pas capable de manger une écrevisse si elle croise son chemin en hiver ?? J’en doute, alors ne sortez pas votre panoplie « d’anglais » ( terme à prendre avec tout le respect qui leur ait dû dans le monde de la carpe ), en vous disant que les carpes n’ouvre plus la bouche l’hiver !!! En ce qui concerne l’amorçage. « Attention l’hiver, il ne faut pas amorcer sinon vous gaverez les poissons et ne ferez pas de départ, etc… » !! Ah ah ah, l’hiver comme toute autre saison est synonyme d’adaptabilité. Bien sûr qu’il faut faire attention aux quantités d’amorçage de départ, mais si un banc de carpe rentre sur vos trois grains de chènevis et deux bouillettes vous ne les tiendrez pas bien longtemps sur le coup !!! Chacun voit midi à sa porte. J’ai fais le choix de pêcher au spot sur mes pêches de journées et de faire un amorçage plus 56


conséquent sur des pêches à plus long terme. Je pars généralement sur une assiette de 20 mètres carrés avec entre 1 kg et deux kilos d’amorçage bien éparpillés pour deux cannes. Si je fais un départ je rajoute un bon kilo d’amorçage sur l’assiette. Et si je vois que j’enchaine des départs je replace au moins deux kilos d’amorçage et ainsi de suite. Pour l’amorçage j’utilise en hiver des produits plus légers à digérer que le reste du temps. Je bannis de mes amorçages les produits gras car la carpe digère très mal les graisses l’hiver. Attention aussi à l’usage d’huile qui ne se disperse pas dans l’eau froide, à moins qu’elle soit « winterisée ». En clair resté sur les basiques semble la meilleure option, chènevis, farines, particules et bouillettes de bonnes qualité ( fraiches si possible ). Concernant les parfums des bouillettes, chacun a ses préférences, mais

j’opte personnellement sur des bases épicées qui se diffusent bien dans l’eau froide et aide à la digestion du poisson. Même si on peut croire que la carpe se tournera plus facilement vers des appâts carnés chargés en protéine, j’ai pu remarquer que mes résultats étaient plus probant avec des appâts épicés et crémeux en hiver, mais pour les goûts et les couleurs je ne rentrerais pas dans une polémique, je vous transmets simplement mes constatations. Voici donc les principales lignes directrices que je suis en hiver de manière à optimiser mes sorties, et surtout afin de faire que chaque sortie ne se solde pas par un capot. Je ne vous dirais pas qu’en suivant à la lettre mes dires vous ne ferez jamais capot, ce serait comme vous dire que j’ai trouvé un appât miracle. La pêche sans capot n’existe pas. Avant d’aller à la pêche en hiver, faites attention à la météo avant votre sortie et pendant votre sortie. Pensez comme une carpe pour affûter votre sens de l’eau et de manière à dénicher les bons spots. Une fois ceci fait vous devriez entendre vos détecteurs s’affoler à chacunes de vos sorties. Bonne déroule et n’oubliez pas: L’hiver sortez couvert !!! 57


Frédéric Baudin

Quoi de mieux, que d'être un carpiste passionné ? C'est au salon de Montluçon à travers les halles du forum des expositions que plus de 20145 pêcheurs y compris les exposants, se sont retrouvés dans leur éléments que sont la pêche de la carpe et du silure. C'est dans une convivialité de tous les exposants qui cette année ont répondus présents pour cette manifestation puisque 223 d'entre eux se sont déplacés favorablement à ce grand rendez-vous qui est un record en France depuis la création du forum de Montluçon! 58


Il est véritablement un haut lieu de rassemblement attendu par tous. C'est à l'ouverture des portes que l'on peut apercevoir les sourires, l'odeur des appâts en tout genre qui confirme sans contexte avec ses 10000m² d'exposants organisé par le GN Carpe que le forum carpe et silure, est toujours le must en terme de manifestation halieutique Français.

LES HALLS En entrant parmi les 4 halls, les stands de matériels, mais surtout d'appâts sont toujours aussi nombreux malgré des bouleversements cette année de la législation des normes européennes qui implique un étiquetage complet des produits (compositions, date de péremption..etc) au sein du salon.Nous avons pu constater tout de même malgré la demande du GN carpe une non traçabilité des emballages. Cela n'est pas respectée par tous les fabricants et c'est bien dommage mais à la fois toléré puisque les normes sont très récentes même si cette nouveauté n'est bien sur pas la bienvenue par tous les fabricants, mais la réalité et le devenir de la bouillette et de ses dérivées ne gâche en rien cette fête de la carpe et du silure. Les grandes marques sont bien présentes,mais les petites entreprises artisanales ont trouvées à s'installer et démontrer leur professionnalisme et leur passion dans la conception des appâts. Chacun à sa particularité et son approche différente pour se démarquer par des couleurs vives, des démonstrations en aquarium, des farines fraîches de recettes améliorées en carné, fruité,épicé...Bref de quoi satisfaire les pêcheurs, par la communication et le respect d'un team qui s’investit pour faire connaître les produits et gagner 59


la confiance des carpistes et siluristes. Les chariots conçus pour embarquer le matériel nécessaire à la pêche ont trouvés leurs utilisations à travers les couloirs des halles puisque les sacs en tout genre de pellets, et de billes s'entrecroisent pour le bonheur de chacun. Le forum de Montluçon s'est aussi les meilleurs matériaux en terme de cannes à pêche, de moulinets, d'abris, de bagageries, des petits et gros accessoires de pêche, mais aussi des nouveautés conçus et testés pour répondre aux exigences des pêcheurs dans l'optique d'améliorer les conditions du poisson, de la pêche et des pêcheurs ! C'est le cas de certains rod-pod,d'abris, mais aussi des avancées en terme de caméra sous-marine dont nous nous concentrerons lors d'un prochain numéro de l'édito. Les grandes firmes annoncent la couleur avec des stands flamboyants,un lifting et des améliorations qui occupent la scène des halles. Bien évidement, les visiteurs apprécient et cherchent le bon rapport qualité prix parmi les produits ayant fait leurs preuves ou sur le point de le faire... Il faudra patienter pour les uns la fin du salon pour faire des affaires car certains stands liquideront de dernières minutes pour éviter de rentrer chargé !

LES CONFERENCES La pêche de la carpe et du silure ne pouvait pas en être autrement au sein du salon de part l'organisation et la mise en place de conférences tout au long du weekend ainsi qu'un plateau télé pour des interviews. C'est devenue l'empreinte même du forum qui permet à la fois de désengorger les allées, mais surtout d'apporter sur différents thèmes ; des réponses, de la magie,d'être transporter d'émotions par des documentaires riches de scènes majestueuses qui nous emportent dans un autre monde le temps d'une heure. J'ai particulièrement apprécier la qualité du programme de 60


sujets tout aussi différents alternants, de la carpe et du silure mais ce 14ème forum, est véritablement la mise en place de la première nuit des court-métrages qui a permis à tous les passionnés de pêche et de vidéo d'assouvir leurs passions mais aussi de se confronter en toute simplicité d'un contenu à l'état naturel et brut de décoffrage avec le choix musical qui a permis de découvrir les richesses du territoire Français ! Un très bon moment apprécié de tous.....

LES FESTIVITES Le salon c'est aussi surtout une grande organisation avec bien sur des buvettes,un espace restauration,et une animation tout au long du week-end avec des interviews du monde halieutique qui nous ont fait découvrir leurs nouveautés 2016,mais aussi l'avenir de la pêche. Une grande tambola traditionnelle organisé par le GN carpe a permis de faire le bonheur des pêcheurs avec de nombreux lots à remporter comme notamment des abris, des zodiacs, mais c'est aussi deux grandes soirées festives, d'animations musicales jusque tard dans la soirée qui a permis à tous les carpistes et siluristes de se retrouver, de se rencontrer pour partager de bons moments de convivialité avant de se retrouver sur le biwy-land, un espace mis à la disposition gratuitement.

CONCLUSION Le 14ème salon de Montluçon attendu par tous fut un succès médiatique, et un encouragement pour le groupement national carpe de poursuivre l'aventure pour le 15ème anniversaire. C'est aussi mais surtout un lieu de retrouvailles devenu traditionnelle de visiteurs venus des quatre coins de la France. Un grand rassemblement l'espace d'un week-end qui a permis à l'équipe de l'édito magazine ainsi qu'a ses lecteurs de se retrouver pour partager de bon moments de convivialité....Je remercie toutes les personnes que j'ai croisé dans les allées, et à travers les stands pour leurs sympathies, et leurs encouragements concernant le magazine et je vous donne rendez-vous au salon de Montluçon 2018 … 61


62


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.