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LES FEMMES DE CANNES

Sept R Alisatrices Sont En Lice

POUR LA 76E ÉDITION DU FESTIVAL DU FILM, LE PREMIER SOUS LA PRÉSIDENCE

FÉMININE D'IRIS KNOBLOCH, AVEC

Pour Ambition De Raconter Les Poques Et Les G N Rations

Une jeune Catherine Deneuve tire ses cheveux en arrière, ébouriffés par le vent de la Côte d'Azur. Nous sommes en 1968 et l'actrice n'en est qu'au début d'une carrière qui la consacrera comme une icône mondiale du cinéma. Ce cliché, choisi pour représenter le 76e Festival de Cannes, a 55 ans. Le rendez-vous, aussi incontournable pour les professionnels et travailleurs du septième art que pour les simples cinéphiles, se tient du 16 au 27 mai et voit cette année une présence exceptionnelle – en termes de nombre – d'actrices et de réalisatrices parmi les plus aimées et talentueuses de la scène internationale. À commencer par l'affiche. À ce jour, il n'y a eu que deux lauréates de la Palme d'Or, le prix le plus convoité de la manifestation : la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion en 1993 avec La leçon de piano et Julia Decournau en 2021 avec Titane. Mais la faible représentation et la maigre reconnaissance qui en découle n'ont pas arrêté les femmes de Cannes, qui prennent de plus en plus de place d'année en année. C'est le cas d'Iris Knobloch, avocate allemande, qui occupe depuis cette année, et jusqu'à l'édition 2025, le poste de présidente de la manifestation, aux côtés du réalisateur Thierry Frémaux. Première femme à obtenir ce rôle dans l'histoire du festival, malgré sa formation juridique, elle connaît bien l'industrie cinématographique. Sa première mission, alors qu'elle était fraîchement diplômée, fut en effet de traiter une lettre de réclamation du célèbre Stanley Kubrick. Dès lors, elle n'a cessé de s'intéresser au grand écran, jusqu'à devenir présidente de la division française de la société de production Warner Bros Entertainment. Les cérémonies d'ouverture et de clôture du festival, les 16 et 27 mai, sont également dirigées par une femme. La marraine de la 76e édition est Chiara Mastroianni, mannequin et actrice franco-italienne née de la relation entre Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni.

Le long métrage hors compétition choisi pour donner le coup d'envoi de l'événement est Jeanne du Barry de la réalisatrice et interprète française Maïwenn, projeté en première mondiale sur l'écran du Grand Théâtre Lumière. La vedette de ce film historique est la réalisatrice elle-même, qui incarne la favorite du roi Louis XV, au milieu des scandales et des provocations de la cour parisienne.

Maïwenn n'est pas la seule réalisatrice à Cannes

Fino a oggi sono state solamente due le vincitrici della Palma d’oro, il premio più ambito della manifestazione: la regista neozelandese Jane Campion nel 1993 con Lezioni di piano e Julia Decournau nel 2021 con Titane Ma la scarsa rappresentazione e il conseguente esiguo riconoscimento non hanno fermato le donne di Cannes, che di anno in anno guadagnano sempre più spazio. Ne è un esempio Iris Knobloch, avvocata tedesca che da quest’anno, e fino all’edizione 2025, ricopre la carica di presidente della manifestazione, affiancando il direttore Thierry Frémaux. Prima donna a ottenere il ruolo nella storia del festival, nonostante una formazione giuridica, conosce bene il settore cinematografico. Il suo primo incarico, da neolaureata, fu infatti quello di gestire una lettera di lamentele del celebre Stanley Kubrick. E da quel momento non smise mai di interessarsi al grande schermo, fino a diventare presidente della divisione francese della casa di produzione Warner Bros Entertainment. Anche le cerimonie di apertura e chiusura del festival, il 16 e il 27 maggio, sono guidate da una donna. Madrina della 76esima edizione è Chiara Mastroianni, modella e attrice italo-francese nata dalla relazione tra Catherine Deneuve e Marcello Mastroianni.

Il lungometraggio fuori concorso scelto per dare il via alla manifestazione è Jeanne du Barry della regista e interprete francese Maïwenn, proiettato in anteprima mondiale sullo schermo del Grand Théâtre Lumière. Protagonista del film storico è la stessa cineasta, che interpreta la favorita del re Luigi XV, tra scandali e provocazioni della corte parigina.

Maïwenn non è l’unica regista di Cannes 2023: oltre a lei, sul red carpet sono sette le film-maker che quest’anno presentano i propri lavori in concorso.

Dall’italiana Alice Rohrwacher con La chimera alla tunisina Kaouther Ben Hania con Four Daughters , dall’austriaca Jessica Hausner con Club Zero alle francesi Catherine Breillat con L’été dernier e Catherine Corsini con Le Retour, Justine Triet con Anatomie d’une chute e Ramata-Toulaye Sy, originaria del Senegal, con Banel & Adama Thriller, drammi e commedie che affrontano

2023 : outre elle, sept cinéastes sont présentes sur le tapis rouge pour présenter leur travail en compétition cette année. De l'Italienne Alice Rohrwacher avec La chimera à la Tunisienne Kaouther Ben Hania avec Four Daughters, de l'Autrichienne Jessica Hausner avec Club Zero à les Françaises Catherine Breillat avec L'été dernier et Catherine Corsini avec Le Retour, Justine Triet avec Anatomie d'une chute et Ramata-Toulaye Sy, originaire du Sénégal, avec Banel & Adama. Des thrillers, des drames et des comédies qui abordent des sujets complexes, s'adressant à des publics hétérogènes et à des générations différentes, aux femmes comme aux hommes. Même la présidente du jury de la Caméra d'Or 2023, qui décerne le prix du meilleur premier film lors de la cérémonie de clôture, est une femme. Il s'agit d'Anaïs Demoustier, une actrice française de 35 ans qui, avec 20 ans de carrière derrière elle, a déjà remporté de nombreuses récompenses, comme le Shooting Star Award et le prix César. Le même jour, comme chaque année, le groupe Kering, actif sur le marché du luxe, en collaboration avec le Festival de Cannes, remettra le Women In Motion Award à une professionnelle du monde du spectacle qui peut être une source d'inspiration pour d'autres travailleuses. festival-cannes.com argomenti complessi, rivolgendosi a pubblici eterogenei e a generazioni differenti, alle donne quanto agli uomini.

Michelle Yeoh, actrice et productrice malaisienne, oscarisée pour sa performance dans le film Everything everywhere all at once, a été choisie cette année pour sa capacité à incarner des personnages complexes, loin des images stéréotypées que le grand écran propose trop souvent. Le Festival de Cannes a souvent été critiqué pour son manque de présence féminine et parfois utilisé comme un porte-voix pour dénoncer les violences et les injustices qui, derrière ou loin des projecteurs, sont commises à l'encontre des femmes. Comme l'an dernier, lorsque le collectif Les Colleuses a suscité la polémique en déployant une feuille sur laquelle étaient inscrits 129 noms de victimes de féminicides. En 2018, 82 femmes du cinéma, Agnès Varda et Cate Blanchett en tête, ont défilé pour réclamer l'égalité des droits dans l'industrie du film. Mais les femmes à Cannes continuent de faire du bruit : elles traversent les époques, représentent différentes ethnies et générations, entrent dans l'histoire du cinéma aux côtés des hommes et créent de nouveaux espaces pour celles qui leur succèderont. Et le grand écran, qui interprète la réalité, ne peut plus ne montrer qu'une partie de l'histoire.

Anche chi presiede la giuria della Caméra d’Or 2023, che durante la cerimonia di chiusura assegna il premio alla migliore opera prima, è una donna. Si tratta di Anaïs Demoustier, attrice francese di 35 anni che, con un ventennio di carriera alle spalle, ha già ottenuto numerosi riconoscimenti, come lo Shooting Star Award e il premio César.

Nel corso della stessa giornata, come ogni anno, il gruppo Kering, attivo nel mercato del lusso, in collaborazione con il Festival di Cannes, ha il compito di assegnare il Women

In Motion Award a una professionista del mondo dello spettacolo che possa rappresentare una fonte d’ispirazione per altre lavoratrici. Michelle Yeoh, attrice e produttrice malese, premio Oscar per la sua performance nel film Everything everywhere all at once, è stata scelta quest’anno per la sua capacità di interpretare personaggi complessi, distanti dalle immagini stereotipate che il grande schermo troppo spesso offre.

Il Festival di Cannes è stato frequentemente criticato per la poca presenza femminile e altre volte utilizzato come megafono per denunciare violenze e ingiustizie che, dietro o lontano dai riflettori, vengono commesse ai danni delle don - ne. Come lo scorso anno, quando il collettivo Les Colleuses ha suscitato polemiche per aver srotolato un lenzuolo con scritti 129 nomi di vittime di femminicidio. O come quando, nel 2018, 82 donne del cinema, guidate da Agnès Varda e Cate Blanchett, hanno sfilato per chiedere pari diritti nel settore.

Ma le donne a Cannes continuano a far rumore: attraversano epoche, rappresentano etnie e generazioni diverse, fanno la storia del cinema insieme agli uomini e creano nuovi spazi per chi verrà dopo di loro. E il grande schermo, che interpreta il reale, non può più mostrare solo una parte della storia. festival-cannes.com

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