7 minute read

ROME PARLE FRANÇAIS

UNE VISITE DE LA CAPITALE ITALIENNE SUR LES TRACES DE LA CULTURE TRANSALPINE. À LA DÉCOUVERTE D'ÉGLISES, DE PALAIS ET D'INSTITUTIONS CULTURELLES QUI RACONTENT LA RELATION

S Culaire Entre Deux Nations Voisines

Roma caput mundi, disaient les Latins. De fait, la ville était la capitale d'un vaste empire qui, dans sa plus grande expansion, englobait la majeure partie de l'Europe et touchait l'Afrique et l'Asie. À cette hégémonie correspondait un mélange de cultures ainsi qu'un flux de personnes vers l'Italie qui ne s'est jamais arrêté, même avec la fin de cette domination. Rome a continué à être un lieu de rencontre et d'échange, un carrefour de peuples qui ont laissé des traces de leur passage. Comme les Français, dont les signes sont encore clairement visibles dans le contexte urbain, parmi les églises, les palais et les institutions culturelles. Des espaces où il est possible d'observer l'évolution du dialogue toujours ouvert entre la France et l'Italie.

DE LA TRINITÉ-DES-MONTS À SAINT-LOUIS-DES-FRANÇAIS

Au sommet de la place d'Espagne se trouve l'église de la Sainte-Trinité-des-Monts, l'une des cinq églises catholiques et francophones de la capitale. Sa construction a débuté en 1502 sur ordre du roi Louis XII, mais la consécration n'a eu lieu que 92 ans plus tard. Ceux qui veulent la visiter peuvent partir de la fontaine de la Barcaccia et conquérir le haut des escaliers par une montée quasi mystique. Une fois le seuil de l’édifice franchi, le bavardage des touristes fait place au silence. Ici, on oublie que l’on est au centre d’une métropole et on ne peut que se concentrer sur les trésors conservés dans les chapelles, comme l’Assomption et la Déposition de Daniele da Volterra et les fresques de Perin del Vaga et de Federico Zuccari. En partant du sommet du mont Pincio, le regard se promène sur la Via dei Condotti, la rue de la haute couture de Rome. En la parcourant, on arrive à Sant'Ivo dei Bretoni, une autre garnison catholique française, dont la façade passe presque inaperçue, enchâssée dans les édifices qui l’entourent. Mais

Roma caput mundi, recita la frase latina. E, in effetti, la città fu capitale di un impero vastissimo che, nella sua massima espansione, comprendeva gran parte dell’Europa e toccava Africa e Asia. A questa egemonia corrispondeva una mescolanza di culture oltreché un flusso di persone verso l’Italia che non si esaurì con la fine del dominio. Roma, infatti, continuò a essere luogo di incontro e scambio, crocevia di popoli che lasciarono tracce del loro passaggio. Come quello francese, i cui segni sono ancora ben visibili nel contesto urbano, tra chiese, palazzi e istituzioni culturali. Spazi in cui è possibile assistere all’evoluzione del dialogo sempre aperto tra Francia e Italia.

DA TRINITÀ DEI MONTI A SAN LUIGI DE’ FRANCESI

Svetta in cima alla scalinata di piazza di Spagna la chiesa della Santissima Trinità dei Monti, una delle cinque cattoliche e francofone della Capitale. La sua costruzione cominciò nel 1502 per ordine del re Luigi XII ma la consacrazione avvenne solo 92 anni dopo. Chi vuole visitarla può partire dalla fontana della Barcaccia e conquistare la sommità delle scale attraverso una salita quasi mistica. Una volta varcata la soglia dell’edificio, il chiacchiericcio dei turisti lascia spazio al silenzio. Qui ci si dimentica di essere al centro di una metropoli ed è possibile concentrarsi solo sui tesori custoditi nelle cappelle, come l’Assunzione e la Deposizione di Daniele da Volterra e gli affreschi di Perin del Vaga e Federico Zuccari.

Uscendo, dall’alto del monte Pincio, lo sguardo si perde lungo via dei Condotti, la strada romana dell’alta moda. Percorrendola si raggiunge Sant’Ivo dei Bretoni, altro presidio cattolico francese, la cui facciata passa quasi inosservata, incastonata com’è tra i palazzetti circostanti. Ma la tappa da non perdere è poco più in là, in piazza di San Luigi de’ Francesi, dove l’omonima chiesa raccoglie dipinti, affreschi e sontuose decorazioni in stile barocco. L’edificio, consacrato nel 1589, è un’esaltazione della Francia attraverso la rappresentazione dei suoi santi e dei suoi personaggi storici. Dopo aver percorso le navate con lo sguardo rivolto al soffitto cosparso d’oro gli occhi si abbassano sui tre capolavori di Caravaggio conservati nella cappella Contarelli: il Martirio di San Matteo San Matteo e l’angelo, e la Vocazione di San Matteo

DA PALAZZO FARNESE ALL’ACCADEMIA DI FRANCIA l’étape à ne pas manquer se trouve un peu plus loin, sur la Place Saint-Louis-des-Français, où l’église éponyme abrite des peintures, des fresques et de somptueuses décorations baroques. L’édifice, consacré en 1589, est une exaltation de la France à travers la représentation de ses saints et de ses personnages historiques. Après avoir parcouru les allées en contemplant le plafond aux reflets d’or, le regard se pose sur les trois chefs-d’œuvre du Caravage dans la chapelle Contarelli : le Martyre de saint Matthieu Saint Matthieu et l’ange et la Vocation de saint Matthieu

A fianco della chiesa, quasi a sostenerne il valore simbolico, si trovano l’Institut Français Centre Saint-Louis, che offre corsi di lingua, attività culturali e mostre, e la libreria Stendhal, luogo di comunità e sperimentazione. Qui, tra luci calde e sottofondo musicale, è possibile trovare volumi pubblicati da case editrici francesi, letteratura straniera tradotta in lingua e testi specialistici. Fuori, attaccata alla vetrina, una sedia per leggere riscaldati dal sole. Fino a giugno nello spazio vengono organizzati incontri letterari, laboratori e festival che richiamano francesi, francofoni e francofili.

DU PALAIS FARNESE À L’ACADÉMIE DE FRANCE

À côté de l’église, comme pour appuyer sa valeur symbolique, se trouvent l’Institut Français Centre Saint-Louis, qui propose des cours de langue, des activités culturelles et des expositions, et la librairie Stendhal, lieu de vie collective et d’expérimentation. On y trouve, sous un éclairage chaleureux et une musique d’ambiance, des volumes publiés par des éditeurs français, de la littérature étrangère traduite dans la langue et des textes spécialisés. À l’extérieur, accolé à la fenêtre, un fauteuil de lecture chauffé par le soleil. Jusqu'à juin, des rencontres littéraires, des ateliers et des festivals sont organisés dans cet espace, attirant francophones et francophiles. Non loin de là, derrière la Piazza Navona, se trouve le Palazzo Farnese, siège de l’ambassade de France et de l’École française, l’école archéologique française de Rome. Avec plus de 200 000 volumes, la bibliothèque de l’institut est la plus importante pour la recherche linguistique en dehors de France. Un exemple d’établissement heureux au-delà des frontières, semblable à celui de l’Académie française sur la colline du Pincio. Fondée en 1666 par Louis XIV, l’institution culturelle est installée dans la Villa Médicis depuis 1803. D’abord lieu d’étude et de pratique pour les artistes français souhaitant séjourner à Rome, elle accueille aujourd’hui des talents du monde entier pour des résidences annuelles ou de courte durée. La villa est entourée d’un parc de sept hectares qui s’étend presque en continuité avec celui de la Villa Borghese, poumon vert de la capitale. Une visite guidée permet d’admirer l’appartement du cardinal Ferdinand de Médicis, décoré de fresques par

Jacopo Zucchi, et les jardins d’où l’on jouit d’une vue exclusive sur Rome.

LES LIEUX DE LA DYNASTIE BONAPARTE

Le lien de la famille Bonaparte avec la Ville éternelle mérite un chapitre à part entière. Le musée Napoléon, entre le Tibre et la Piazza Navona, raconte l’histoire de quatre générations à travers ses collections. Bien que Napoléon n’y ait jamais vécu, certains membres de sa lignée ont choisi Rome comme résidence et plusieurs bâtiments portent encore le nom de la dynastie. Le plus célèbre, qui donne sur la Piazza Venezia, est le Palazzo Bonaparte. Il fut acheté par Maria Letizia Ramolino, la mère de Napoléon, qui y vécut jusqu’à sa mort en 1836. Les intérieurs, où se tiennent aujourd’hui d’importantes expositions, conservent des fresques et des stucs du XVIIIe siècle. La Villa Bonaparte, siège de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, reflète quant à elle le goût esthétique de Pauline, sœur de Napoléon et épouse du prince Camillo Borghese, qui y vécut jusqu’en 1824. La résidence du XVIIIe siècle, située au milieu d’un grand jardin non loin de la Porta Pia, est ouverte au public depuis quelques mois et offre « l’élégance française et le goût italien combinés de la manière la plus exquise », comme l’a commenté l’écrivaine irlandaise Lady Sydney Morgan après un voyage à Rome en 1820. Dans la lignée des Bonaparte, les amateurs de contaminations ne peuvent manquer la sculpture néoclassique d’Antonio Canova Paolina Borghese en Vénus Victrix achevée en 1808 et exposée aujourd’hui à la Galleria Borghese. Une princesse-déesse dont la pose rappelle les sculptures étrusques et romaines ainsi que les Vénus du Titien du début du XVIe siècle.

Poco distante, alle spalle di piazza Navona, c’è invece Palazzo Farnese, sede dell’ambasciata di Francia e dell’École française, la scuola archeologica francese di Roma. Grazie a un patrimonio di oltre 200mila volumi, la biblioteca dell’istituto è la più grande per la ricerca in lingua al di fuori del territorio francese. Un esempio di felice insediamento al di là dei confini simile a quello dell’Accademia di Francia, sulla collina del Pincio. Fondata nel 1666 da Luigi XIV, l’istituzione culturale ha sede dal 1803 a Villa Medici. Inizialmente luogo di studio e pratica per gli artisti francesi che desideravano trascorrere un periodo a Roma, oggi ospita talenti da tutto il mondo per residenze annuali o brevi periodi. La villa è circondata da un parco di sette ettari che si estende quasi in continuità con quello di Villa Borghese, polmone verde della Capitale. Una visita guidata consente di ammirare l’appartamento del cardinale Ferdinando de’ Medici, affrescato da Jacopo Zucchi, e i giardini da cui si gode di una vista esclusiva su Roma.

I Luoghi Della Dinastia Bonaparte

Un capitolo a sé merita il legame della famiglia Bonaparte con la Città eterna. A raccontarlo in maniera approfondita è il museo Napoleonico, tra il fiume Tevere e piazza Navona che, attraverso le sue collezioni, ricostruisce la storia di quattro generazioni. Anche se Napoleone non vi abitò mai, alcuni membri della casata scelsero Roma come residenza e diversi edifici portano ancora oggi il nome della dinastia. Il più famoso, affacciato su piazza Venezia, è Palazzo Bonaparte. Ad acquistarlo fu Maria Letizia Ramolino, madre di Napoleone, che qui visse fino alla morte, nel 1836. Gli interni, dove si allestiscono oggi grandi mostre, conservano affreschi e stucchi di stile settecentesco. Villa Bonaparte, sede dell’ambasciata di Francia presso la Santa sede, rispecchia invece il gusto estetico di Paolina, sorella di Napoleone e moglie del principe Camillo Borghese, che qui dimorò fino al 1824. La residenza settecentesca, al centro di un grande giardino poco distante da Porta Pia, è aperta al pubblico da pochi mesi e offre «l’eleganza francese e il gusto italiano coniugati nella maniera più felice», come commentò la scrittrice irlandese Lady Sydney Morgan dopo un viaggio a Roma nel 1820. Seguendo le orme dei Bonaparte, chi apprezza le contaminazioni non può perdersi la scultura neoclassica di Antonio Canova Paolina Borghese come Venere vincitrice terminata nel 1808 ed esposta oggi alla Galleria Borghese. Una principessa-dea la cui posa rimanda alle sculture etrusche e romane, ma anche alle Veneri tizianesche del primo ‘500.

La grande onda del Kanagawa (1831), xilografia di Katsushika Hokusai

La grande vague de Kanagawa (1831), gravure sur bois de Katsushika Hokusai

This article is from: