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HISTOIRES DE FILMS
JUSQU'AU 16 JUILLET, À TURIN, 156 CLICHÉS RETRACENT LA CARRIÈRE DE RUTH ORKIN, LA PHOTOGRAPHE AMÉRICAINE QUI VOULAIT DEVENIR CINÉASTE
Parfois, les occasions manquées génèrent de nouvelles opportunités et les vocations ignorées sont remodelées pour créer de nouvelles voies. C'est ce qui est arrivé à Ruth Orkin, qui n’entendait pas poursuivre sa carrière de photojournaliste. Inspirée par le travail de sa mère Mary Ruby, actrice de films muets, elle avait décidé de devenir cinéaste. Mais cette voie était semée d'embûches pour une Américaine du début du XXe siècle, et Orkin opta donc pour une autre profession qui lui permettrait tout de même de raconter des histoires. Le résultat fut un nouveau langage, composé d'images qui combinent la nature statique du médium photographique avec le temps élastique du cinéma. Ses “récits-
16 luglio nelle sale Chiablese dei Musei reali di Torino nella mostra Ruth Orkin. Una nuova scoperta, che tramite 156 scatti ripercorre la sua carriera inaspettata, dai primi esperimenti del 1939, quando ancora 17enne intraprese in solitaria un viaggio in bicicletta attraverso gli Stati Uniti, fino agli anni ‘60. Perla dell’esposizione è American girl in Italy, che immortala la studentessa statunitense Nina Lee Craig tra le vie di Firenze nel 1951. La ragazza si è prestata come modella per una serie di foto originariamente intitolata Non aver paura di viaggiare da sola e viene ripresa a passeggio tra gli sguardi di uomini ammiccanti o mentre sfreccia su un motorino guidato da uno di loro. Ma sono tante le storie raccontate dall’obiettivo della fotoreporter, quasi tutte con un finale aperto da indovinare: i bambini di Tel Aviv che si vedono in Seawall , intenti a liberarsi di pantaloni e scarponcini, si saranno tuffati insieme cementando la loro amicizia? Le loro vite avranno continuato a intrecciarsi negli anni? E come sarà proseguito il viaggio delle due donne ritratte in Two american tourists , sedute al tavolino di un bar romano? Ecco che l’occasione mancata di Orkin di diventare regista si tramuta in una nuova opportunità per chi visita la mostra: fantasticare su avventure immaginarie, sognando a occhi aperti e inventando finali inediti. Ognuno regista delle proprie storie. mostraruthorkin.it photos” sont exposés jusqu'au 16 juillet dans les salles Chiablese des Musées royaux de Turin, dans le cadre de l'exposition Ruth Orkin. Une nouvelle découverte, qui, à travers 156 clichés, retrace son parcours inattendu, depuis ses premières expériences en 1939, alors qu'elle a 17 ans et qu'elle entreprend un voyage à vélo en solitaire à travers les ÉtatsUnis, jusqu'aux années 1960. La perle de l'exposition est American girl in Italy, qui immortalise l'étudiante américaine Nina Lee Craig dans les rues de Florence en 1951. La jeune fille a servi de modèle pour une série de photos intitulée à l'origine N’aie pas peur de voyager toute seule et est photographiée en train de flâner sous le regard d'hommes qui lui font des clins d'œil ou roulent à toute allure sur une mobylette conduite par l'un d'entre eux. Mais il y a bien d'autres histoires racontées par l'objectif de la photojournaliste, presque toutes avec une fin ouverte à deviner : les enfants de Tel-Aviv vus dans Seawall, décidés à se débarrasser de leurs pantalons et de leurs bottes, aurontils plongé ensemble, cimentant ainsi leur amitié ? Leurs vies auront-elles continué à s'entrecroiser au fil des années ? Et comment le parcours des deux femmes présentées dans Two American tourists, attablées dans un bar romain, se sera-t-il poursuivi ? L'occasion manquée par Orkin de devenir cinéaste se transforme ici en une nouvelle opportunité pour les visiteurs de l'exposition : fantasmer sur des aventures imaginaires, rêvasser et inventer de nouvelles fins. Chacun étant le metteur en scène de ses propres histoires. mostraruthorkin.it