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Côté catégories : Les gâteries glacées

Les gâteries glacées

Le désir des consommateurs de se gâter donne naissance à une vaste gamme de gâteries glacées

La catégorie des friandises glacées

est en feu cet été, et les fournisseurs se sentent positifs. Leur optimisme est justifié. L’année dernière, malgré la pandémie, certains fabricants disent que les ventes étaient solides alors que les consommateurs cherchaient à se réconforter avec des petites douceurs. Ce n’est pas étonnant que le Canada se classe au sixième rang des pays consommant le plus de crème glacée. En fait, les ventes de crème glacée et de desserts glacés au Canada ont atteint 1,4 G$ en 2021, selon Euromonitor International.

Petites douceurs Unilever, le plus important fabricant de crème glacée au monde, a confiance en la croissance de cette catégorie, annonçant le lancement de pas moins de 19 nouvelles friandises glacées pour 2022.

Son portefeuille de grandes marques va se développer avec des combinaisons remarquables, comme la crème glacée Breyer’s au fudge caramel et M&M’s Minis et deux UGS Klondike : les cornets Reese’s beurre d’arachide et les cornets Reese’s chocolat. Les options meilleures pour la santé seront rehaussées grâce à l’ajout de la barre Magnum Hazelnut Crunch non laitière.

Options meilleures pour la santé La tendance vers des options plus santé est toujours d’actualité. Chapman’s lance une nouvelle barre de 55 ml sans sucre ajouté et sans lactose, convenant aux diabétiques, aux personnes présentant une intolérance au lactose ou aux adeptes du keto. «Auparavant, les clients ayant ces sensibilités trouvaient rarement une gâterie qui leur convenait», déclare Ashley Chapman, vice-président de la société.

Les choix santé dans les friandises glacées se développent, mais la crème glacée demeure la reine de la catégorie

Les consommateurs s’intéressent aux saveurs tropicales

Bien que les choix santé dans les friandises glacées se développent, la crème glacée demeure la reine de la catégorie. «Les produits de crème glacée véritable se vendent beaucoup plus que des desserts glacés ou les glaces à l’eau, souligne Mike Rogiani, président, The Ice Cream Depot à Nisku, en Alberta. Il n’y a pas eu beaucoup d’innovations dans cette catégorie récemment et le peu qu’il y a eu, comme les produits à faible teneur en calories ou non laitiers, n’a capté qu’un très petit segment de marché.» Il remarque également que les ventes de crème glacée sont bonnes au début et à la fin de l’été, et que les glaces à l’eau se vendent particulièrement bien par temps chaud. Pour maintenir l’engagement des détaillants, l’entreprise présentera des promotions pour les produits sur lesquels elle se concentre. «On essaie d’offrir des promotions qui font en sorte que les détaillants stockent les produits qui se vendent le mieux selon la saison», ajoute-t-il.

Les problèmes d’approvisionnement, l’inflation et le prix de l’essence menacent les bénéfices et pourraient nécessiter une hausse des prix. «On surveille la situation de près et on espère que cela n’aura pas trop d’impact sur les prix, déclare Andrew McBarnett, PDG de Neale’s Sweet N’ Nice. On a de la difficulté à importer certains produits. C’est tout un défi.»

Saveurs mondiales, approvisionnement local Malgré ces pressions, il attend avec impatience que sa marque soit présente aux événements estivaux. «L’engagement est très important pour nous, dit-il. À nos débuts, cela nous a vraiment aidés à croître.» Il pense que ses clients accueilleront favorablement le lancement de la crème glacée au corossol, une saveur qu’ils demandent depuis un certain temps.

Le lancement est très tendance, car les consommateurs s’intéressent aux saveurs tropicales et aux aliments d’inspiration mondiale. M. McBarnett voit également que la tendance à l’achat canadien influence les comportements de magasinage. En tant qu’entreprise ontarienne n’utilisant que du lait canadien, Neale’s Sweet N’ Nice mettra encore plus l’accent sur sa «canadienneté» lorsqu’elle refera ses emballages cette année et offrira des coupons rabais.

Les deux dernières années ont été bonnes pour Kisko Products, fabricant de marques populaires comme Mr. Freeze. Selon son président, Mark Josephs, les ventes ont augmenté de 10 à 15%. Il espère une autre bonne année, car les gens se déplaceront et voyageront davantage, ce qui se traduira par une augmentation de l’achalandage et des ventes pour les dépanneurs. Avec 50% moins de sucre, son Mr. Freeze Jumbo Lite (150 ml) se vend bien dans les dépanneurs. Les barres glacées entièrement naturelles au jus Mott’s et Welch’s seront désormais fabriquées avec des jus biologiques certifiés qui plairont aux consommateurs soucieux de leur santé.

L’inflation menace d’assombrir le beau ciel bleu pour les gâteries glacées. M. Josephs souligne qu’entre le fret, la main-d’oeuvre et la marchandise, ses coûts ont augmenté d’environ 18%. «Les fabricants et les transformateurs voient leurs marges chuter et ce n’est pas fini.» Bien que certains coûts soient transférés aux détaillants et aux consommateurs, les grossistes offriront des aubaines tout au long de l’année. AD

Les problèmes d’approvisionnement, l’inflation et le prix de l’essence menacent les bénéfices et pourraient nécessiter une hausse des prix

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