ENTOURAGE magazine #4

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SOMMAIRE

ENTOURAGE magazine est accessible en format électronique sur www.entourage-mag.net

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ÉDITORIAL

6 À chaque pas, un pas de plus

Diasporas News

7 Hommage aux anciens combattants 20 Festival du cinéma Arabe 22 Les carnets de Méta

Le networking

36 Les révoltes arabes : pourquoi la Tunisie s’en sort mieux ? Événement

10 Ethno Tendance 2014... On y était... La femme du moment

16 Esther Bakiaba Tshiaba ,

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Miss Africa Belgium 2014

ENTOURAGE magazine Décembre 2014 - Janvier 2015 — N°04

26 Société

8 Mur de la Diversité

La créativité et le génie...

28 Parcours d’une vie / Maimouna Fall 47 Bornes et limites de la responsabilité en Afrique

Économie / ENTREPRISES

19 Success story : Désiré Nawezi 33 Passion création / Foufie Pianeux Échos d’Afrique / La santé des femmes 23 contribue à la prospérité

38 Pourquoi tant de pauvres ne peuvent-ils pas améliorer leur sort ?


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40 Hugo Decour Kinésithérapeute

24 Musique / Gioia Kayaga

41 Léa Tsimba Comédienne

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Mode

44 Garder la forme tout l’hiver

14 Mode hommes. CROSSWORD 34 Merci Simone ! 35 Kitoko Wax Conseils Beauté

30 Makup hyper simple 31 Adieu peau grasse 31 Une bouche “couture“ pour les fêtes

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27 Pierre Loos et la Galerie Ambre Congo Danse / Sidonie MAKODI

SPORTS/bien-être Chronique des inventions 15

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Culture

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Plus tard, je serai…

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L’aérogel

BONS, CADEAUX & JEUX

42 Jeux de lettres et de chiffres

49 Le coin de bonnes affaires : BONS de RÉDUCTION

51 Vitrine de commerces et de services

carnet des assoces

21 Les Amitiés belgo-algériennes rendent hommage à Franz Fanon

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Éditorial

À chaque pas, un pas de plus Et, à chaque fois, nous sommes de plus en plus fiers de vous imaginer en train de parcourir ces lignes. Le numéro quatre est là. Enfin ! Nous l’avons voulu festif puisque c’est de circonstance, mais aussi proche de vous, comme d’habitude. Les périodes de fin d’année nous rappellent toute une série de pensées annuelles. C’est le temps des retrouvailles en famille, des repas copieux et des régimes que l’on commence, mais qui ne durent pas. C’est aussi le temps des bonnes résolutions. Sur notre liste, nous avons, bien entendu, commencé avec la traditionnelle perte de poids de début d’année, mais nous allons également suivre les conseils de notre coach sportif pour rester en forme. Vous y croyez ? Nous aussi. Plus sérieusement, nous aimerions dédier ce numéro à toutes les personnes qui participent chaque jour à la construction du magazine Entourage. L’aventure ne fait que commencer et nous sommes ravis de vous compter parmi nous. Saviez-vous qu’il Laurane Wattecamps était possible de s’abonner au magazine ? Nous pourrions ainsi rester avec vous jusqu’à l’année prochaine, et l’année d’après, et l’année d’après. D’ailleurs, si vous n’avez toujours pas trouvé de cadeaux à mettre sur le sapin, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Nous vous souhaitons déjà de merveilleuses fêtes et espérons de tout cœur vous retrouver très vite !

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ENTOURAGE magazine paraît en : janvier - mars - mai - juillet septembre - novembre ADRESSE DE LA RÉDACTION Bridge Building - 6th floor Avenue Charles Quint 584 1082 Bruxelles redaction@entourage-mag.net RÉDACTION ET PRODUCTION Réalisation : KADPRO partners sprl Directeur de publication : D. Kazadi

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Rédacteurs : Myriam M’Barki, Laurane Wattecamps, Marine Decour, Tibwa Nzapa, Méta Nabou Cissé, Jamil Thiam, Jean Goovaerts Photos : Jean Goovaerts, D. Kazadi, Laurane Wattecamps, Élise Kazadi

PRIX € 3,5 en Belgique. Un abonnement annuel : € 21 + frais de port (6 numéros dans votre boîte). Diffusion : AMP. Aussi disponible dans le réseau “ 5T’s ETHNIC ” Belgium.

Maquette couverture : D. Kazadi

SITE INTERNET www.entourage-mag.net

Photo couverture : Dollar Photo Club DIRECTION ARTISTIQUE : D. Kazadi PUBLICITÉ : pub@entourage-mag.net

ÉDITEUR RESPONSABLE D. Kazadi, KADPRO partners sprl

AVERTISSEMENT. Toute copie (même partielle) du contenu de ce magazine doit être soumise à l’approbation expresse préalable de l’éditeur. Toute indication de prix est communiquée sous réserve de modification et de fautes d’impression.


Hommage

Le mardi 11 novembre 2014 Un hommage a été rendu aux anciens combattants de la Force publique à l’occasion du 100e anniversaire de la 1ère guerre mondiale. Cet événement a eu lieu devant le monument dédié aux Troupes des campagnes d’Afrique square Riga à Schaerbeek. Le mot de circonstance a été prononcé par le doyen des anciens combattants, M. Joseph Mbungu, à gauche sur la photo. Les enfants ont ensuite prononcé un discours de paix avant d’entonner le Saluti. Après le dépôt de la gerbe de fleurs, les mamans ont interprété Gbagba Yser suivi de la Brabançonne en Lingala.

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La cérémonie a été conduite par Georgine Anne Dibua Athapol que nous reconnaissons sur la photo debout derrière le lutrin

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Mur de la Diversité

“ La créativité et le génie ne peuvent s’épanouir que dans un milieu qui respecte l’individualité et célèbre la diversité. ” (Tom Alexander)

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Événement

Ethno Tendance Fashion Weekend Brussels 2014 @

On y était...

Ethno Tendance 2014 Texte : Laurane Wattecamps • Photos : Laurane Wattecamps et Elise Kazadi

La troisième édition d’Ethno-Tendance a eu lieu en octobre dernier à Tour & Taxis, durant le Mois officiel de la Mode belge organisé par le MAD Brussels. L’occasion de se plonger dans les arts et la mode ethniques, solidaires et éthiques. ENTOURAGE Magazine y était. On vous raconte. Le site de Tour & Taxis a revêtu ses plus beaux pagnes pour l’évènement. La salle principale grouille de monde : des créateurs, des visiteurs curieux et des passionnés de mode. Le décor se décline en un camaïeu de couleurs chatoyantes, donnant à l’endroit une ambiance particulièrement festive. Dans les différentes allées, les exposants racontent leurs créations aux intéressés. Des cosmétiques, des accessoires et du prêt-à-porter, tous les ingrédients étaient réunis pour se concocter un look original.

Diversité, solidarité et éthique

Ethno-Tendance n’est pas qu’une vitrine de mode. Au contraire ! Au-delà de l’habillement du corps, il se charge également de celui de l’esprit. À travers des échanges de cultures de nombreux pays, Ethno-Tendance tente de mettre en avant la diversité. Et les critères de sélection sont ceux d’une mode éthique et responsable, qui se veut respectueuse de l’homme et de l’environnement. “ La mode éthique s’engage avec des minorités et des communautés défavorisées en donnant du travail à ceux qui n’en ont pas ”, peut-on lire sur le site Internet de l’évènement. Mais ce n’est pas tout. Les nouveaux créateurs rencontrent parfois des difficultés à se lancer. C’est pour cette raison qu’Ethno-Tendance leur donne de la visibilité. D’ailleurs, les mannequins défilant sur le podium ne sont pas professionnels. Ils ont été repérés dans la rue et se sont vus offrir l’opportunité de porter les tenues des jeunes créateurs.

Un public diversifié

On dit souvent que les plus beaux looks des défilés se trouvent dans le public. Il faut dire que les visiteurs avaient sorti leurs plus belles tenues. De la robe en pagne traditionnelle aux accessoires customisés, ce sont vos tenues que nous avons préférées. Car, ce qui fait la beauté et la richesse d’un tel évènement, c’est la diversité de son public. Pour l’occasion, ENTOURAGE magazine vous a concocté un petit streetstyle mêlant les plus beaux looks des visiteurs et les créations des jeunes designers belges, lauréats du concours Ethno Tendance

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@ Tour & Taxis Bruxelles


Événement

Ethno Tendance Fashion Weekend Brussels 2014 @ .

On y était..

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@ Tour & Taxis Bruxelles

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Mode. Hommes

CROSSWORD

“Le vêtement fait partie intégrante du vivre-ensemble.” Texte : Tibwa Nzapa • Photos CROSSWOOD

Etablies dans le quartier Louise , les boutiques Crossword sont tenues par les frères José et Philippe Bardiau, héritiers d’une longue tradition de tailleurs. Recevant une clientèle variée (belge, française, européenne des pays du sud), ils apprécient tout particulièrement leur clientèle africaine. Leçon d’élégance avec Philippe Bardiau, un homme pour qui le vêtement fait partie intégrante du vivre‑ensemble. “ La clientèle africaine a toujours été présente chez nous, m’explique-t-il d’emblée. Les Africains ont un sens du beau, du porté, de la parure, de la fête et des évènements. C’est une population qui respecte les codes traditionnels. ” Première leçon. La clientèle de Crossword ? “ Le plus souvent des hommes dans la quarantaine qui ont une position assise, une fonction élevée en entreprise. Ils comprennent que Crossword représente l’élégance traditionnelle et apprécient le niveau de qualité des produits. ”

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Contrairement aux boutiques de prêt-à-porter offrant une mode qui tend à l’uniformisation, Crossword reste proche de l’artisanat avec 98% de sa marchandise fabriquée en Europe. Les confectionneurs sont des artisans qui travaillent avec passion et amour, ce qui permet à l’enseigne de se maintenir à un très haut niveau et à défier la crise. Crossword étant devenu le 131ème fournisseur de la Cour royale de Belgique, Philippe Bardiau explique que ses clients africains ont avant tout été “ contents et joyeux de savoir qu’ils avaient raison de venir chez Crossword. Ils savent qu’on ne vendra jamais que de la qualité. Ils ont aussi le sens de la couleur. ” Autre marque de fabrique de la maison, qui a été la première, il y a 25 ans, à introduire le pantalon de couleur. “ Nos clients africains ne brisent pas forcément les codes. Ils ont intégré les codes de l’élégance anglaise et cherchent à les préserver. Ils viennent chercher des valeurs sûres et immuables. Ce sont des connaisseurs. Leur perception du vêtement est plus juste. Ils sont très fiers et s’habillent avant tout pour eux. C’est un plaisir personnel avant d’être un moyen de communiquer ou d’entrer dans la société. Leur quotient émotionnel concernant les vêtements reste encore très développé. ” Deuxième leçon. Et alors que la société occidentale moderne détricote les codes au profit du culte du moi : “ Il y a 40-50 ans, l’occident s’endimanchait. C’est terminé. ”, Philippe Bardiau déplore l’absence, à l’heure actuelle, de prescripteurs de l’élégance masculine tels que John Kennedy et le Duc de Windsor, même si “ Obama reste très élégant. Son nœud de cravate est parfait. ” Pour sortir du lot “ il faut du caractère, un physique, un style. ” Si l’élégance se revendique d’un naturel, d’une émotion que l’on transmet et d’une culture ancrée dans ses gènes, le style l’amplifie et en est la signature. Dernière leçon. “ Si demain il y a de nouveaux prescripteurs chez les jeunes, le public suivra. On veut toujours ressembler à quelqu’un d’autre. ” Crossword - Classic Collection : www.crossword-brussels.be

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Le Saviez-vous ? L’Aérogel présenté par Peter Tsou, scientifique du Jet Propulsion Laboratory (NASA)

L’actualité des entreprises et des associations nous intéresse Lancement d’un nouveau produit, un nouveau service, une distinction officielle… Notre magazine vous réserve un espace pour vous permettre quel que soit l’événement de parler de votre activité. Contactez-nous… redaction@entourage-mag.net

L’aérogel Ce cube de couleur bleutée, presque transparent est fabriqué à partir d’aérogel. Ce matériau est composé de 95 à 99,8% d’air, ce qu’il lui donne une masse à peine deux fois plus lourde que celle de l’air. Il est considéré comme le solide le plus léger au monde. Ses propriétés en font un matériau pouvant supporter plus de 2000 fois son poids et résister à de très fortes températures, qu’elles soient hautes ou basses.

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Origines

Son créateur, Steven Kistler, a découvert cette matière suite à un pari avec un autre scientifique. Ce dernier lui avait demandé de remplacer un liquide, dans un bocal, par du gaz. Et il a réussi ! En faisant sécher un gel et en remplaçant le liquide par de l’air, l’aérogel se forme. Fabriqué dès lors depuis les années 30, il est notamment utilisé par la NASA pour la construction de combinaisons super isolantes destinées à protéger les astronautes. Petit à petit, l’aérogel a fait son entrée sur le marché des industries destinées au grand public. On retrouve ce composant dans la fabrication de vêtements de protection comme les chaussures et les gants.

Propriétés

s n o i t u l o s s o n Découvrepzetits budgets ! pour les Veuillez nous contacter au +32 (0) 2 892 27 72 ou par e-mail à pub@entourage-mag.net EM Red C : 10 M : 100 Y : 90 K : 8

EM Black C : 60 M : 40 Y : 0 K : 100

Aujourd’hui son prix est de plus en plus accessible et ses propriétés largement reconnues. L’aérogel peut repousser l’eau et les ondes sonores. Une couche de 5 cm suffirait à isoler parfaitement une maison sur Mars ! Il sera d’ailleurs utilisé pour fabriquer les combinaisons des premiers astronautes qui iront prochainement sur la planète rouge. L. W.


Femme du moment

Miss Africa Belgium,

la miss des misses africaines de Belgique ? Texte : DK • Photos : Antonio Parasmo

Selon ses fondateurs, l’événement de Miss Africa Belgium trouve sa raison d’être en Belgique dans la présence de la jeunesse issue de l’immigration qui vit et travaille en Belgique sans pour autant renier ses origines africaines. Le concours, tout comme l’asbl Safari des Anges, ont pour but de mettre en valeur la jeune femme porteuse de la culture africaine dans toute sa diversité, peut-on lire sur son site web. Précisons que Safari des Anges aide les enfants défavorisés aussi bien en Belgique qu’en Afrique pour leur encadrement socioculturel. L’équipe dirigeante de l’association est convaincue que ce type d’initiatives contribue à favoriser les meilleurs rapports Nord-Sud, sans perdre de vue l’intégration de la femme africaine en Europe. Miss Africa Belgium, la gagnante du concours se voit investir de la mission de porte-parole belge de la culture africaine. Elle a pour mission de transmettre un message de paix, de solidarité entre les peuples, message que l’association Safari Des Anges cherche à transmettre depuis plusieurs années déjà, semble-t-il.

Bio express Noms

: Esther BakiabaTshiaba, Étudiante en relations publiques Ville : Eupen Pays d’origine : Congo RDC Age : 22 ans Langues : Allemand, Anglais et Français Hobbies : Danse, animatrice, mannequinat

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La gagnante du concours pour 2014 est Esther Tshiaba. Ci-contre, en images, Miss Africa Belgium élue a rehaussé de sa présence le troisième anniversaire de l’Afro’peros qui a été célébré le 30 octobre dernier à Bruxelles (Muntpunt). L’ événement mensuel de networking organisé par Christelle Pandanzyla, présidente de ROOTS Events asbl permet de se faire rencontrer les opportunités dans le monde de l’entreprenariat sur le terrain en Belgique. Les participants nombreux à l’Afro’peros étaient tous sous le charme de la miss fraîchement élue. Merci pour ce moment. Souhaitons qu’un jour Miss Africa Belgium soit une miss élue parmi toutes les misses africaines de Belgique ; et enfin, que ce beau début soit annonciateur d’un bel avenir à tous les bénéficiaires des œuvres de Safari des Anges asbl

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Pour de plus amples informations : Safari des Anges asbl 27, rue de la Casquette 4000 Liège. E-mail : info@missafricabelgium.be


Miss Africa Belgium entourée de Cremer Jeanne, Présidente de Safari des Anges asbl et de Christelle Pandanzyla, Présidente de Roots Events asbl.

...Avec Ika De Jong

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Diaspora news

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Miss Africa Belgium entourée de la présidente de Safari des Anges asbl et de Kossi Modeste

...Avec deux admirateurs sous le charme.

Photos : Miss Africa Belgium

...Avec Dieudonné Kazadi, Responsable ENTOURAGE magazine

...Avec Christopher Kashale et le Sénateur Bertin Mampaka.

Miss Africa Belgium entourée des participants à l’Afro’peros...

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Success story

Parcours d’un “Self Made Man” ambitieux

Désiré Nawezi Directeur de la société belge SOS Industrie Par Thiam Mouhamadou Moustapha

La société SOS Industrie créée en 1984, grâce à la volonté de réussite de son directeur Désiré Nawezi a grandi jusqu’à devenir un modèle de référence plusieurs entrepreneurs africains évoluant en Belgique. Elu en 1999 meilleur manager africain en Belgique, Monsieur Nawezi encourage aujourd’hui la nouvelle génération de jeunes entrepreneurs issus de la diaspora africaine à plus d’innovations. Véritable “ Self Made Man ”, Désiré Nawezi, ancien footballeur de Charleroi, élu en 1999 meilleur manager africain en Belgique est devenu une icône de l’entreprenariat africain en Belgique. SOS Industrie qu’il a créée en 1984 a dépassé les frontières belges. Outre la France, il voue une ambition grandissante, avec son background, au profit de la République Démocratique du Congo, son pays d’origine. Arrivé en Belgique en 1962 dans le cadre du voyage de son père, ancien directeur de l’agence de presse de Lubumbashi, il y a vécu et fait ses études. Malgré ses talents de footballeur, il a opté suivre les études en économie qui lui ont permis de lancer, il y près de 26 ans la société SOS Industrie. Depuis, celle-ci est devenue un des leaders dans la vente et l’application de polymères (résine époxy) sur le sol belge. Ce “ Self Made Man ” qui a toujours gardé sa nationalité congolaise, s’intéresse encore plus aux entreprises congolaises pour leur faire bénéficier de cette technologie de polymères dans laquelle sa société s’est spécialisée. Interrogé par notre rédaction, il a affirmé : “ J’ai commencé avec ma société de manière très douce, “ à l’Africaine ”, sans le stress de devoir rembourser des dettes. J’ai commencé par un client. Ça me satisfaisait de bien faire le travail, ce qui, d’ailleurs, était la meilleure publicité. Et puis, de bouche à oreilles, les gens ont commencé en à parler, des entrepreneurs en passant par les techniciens. C’est comme ça que j’ai eu des contacts et maintenant, j’ai des clients sur la France ”. C’est pourquoi, fort

de son expérience pointue, Mr Nawezi demande aux jeunes entrepreneurs africains d’oser car dit-il : “ c’est au pied du mur qu’on voit le maçon ”. Oser mais aussi persévérer dans les difficultés. Un message destiné aux jeunes comme aux femmes, qui sont beaucoup plus rigoureuses dans le secteur de l’entreprenariat.

L’ambition africaine

En effet, créée depuis près de 26 ans, SOS Industries grâce à la vitalité et à l’esprit novateur de son directeur Monsieur Désiré Nawezi, est devenue un des leaders en vente et application de polymères en Wallonie notamment dans la réalisation de revêtements de sols en béton imprimé. Il s’agit, avec ce système, d’imiter les empierrements sur sol tels que les pavés de rue, le carrelage, le Klinkers. De nombreux avantages sont à tirer de ce système résistant à l’usure, à en croire Monsieur Nawezi. Cette entreprise établie à Liège travaille également avec le métal et le caoutchouc synthétique qui intéressent plusieurs industries, car permettant d’économiser des heures de production en cas de panne et de pièces métalliques défectueuses, de réservoir troué par la corrosion ou encore en cas d’attaque chimique. SOS Industrie est en partenariat avec des industries productrices confrontées souvent à l’usure, le scellement ou des problèmes d’étanchéité de réservoir ou de tuyau. Ladite société a déjà fait ses preuves en territoire belge après avoir établi des relations de confiance avec ses différents clients grâce au professionna-

lisme et au savoir-faire de son personnel encadré par toute une famille dynamique. Car, outre le directeur Désiré Nawezi, il y a Nelson et Melissa Nawezi. Après avoir développé de solides relations de travail avec des centrales nucléaires et électriques, des sociétés spécialisées dans la chimie et la sidérurgie ou encore des sociétés œuvrant dans le milieu hospitalier, les écoles ou encore avec des privés, la société ambitionne, selon son directeur que nous avons interrogé, d’étendre ses activités dans son pays d’origine, la République Démocratique du Congo et de manière plus large en Afrique. Ce qui permettra de former des centaines de jeunes sans emploi et sans qualification afin de leur donner des opportunités viables sur le marché de l’emploi. Conscient de ces grands enjeux, il lance un appel, aux autorités, aux populations et en particulier aux jeunes, à une prise de conscience effective en vue de relever les défis. Après des séjours en affaires au Congo, au Sénégal, au Bénin et dans tant d’autres pays en Afrique, Désiré a souligné toute l’importance de l’apport de la diaspora africaine, devenue vectrice de développement géo-économique du continent. Selon lui, il urge aujourd’hui de réunir les gens qui ont l’idée et la motivation d’aider l’Afrique quel que soit le pays africain. “ Si le Congo réunissait tous ses fils, ses têtes pensantes qui travaillent à l’étranger, le pays Congo ferait de grands pas vers le développement ” soutientil avec ferveur l’impérieuse nécessité de prendre conscience que l’union fait la force

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L’oeil de Jean

La 3e édition d’Aflam du Sud – Festival du cinéma Arabe a vécu

Du 23 au 26 octobre 2014 a eu lieu la 3e édition d’Aflam du Sud – Festival du cinéma Arabe. Le gala d’ouverture s’est tenu au Bozar en présence de nombreuses personnalités dont Monsieur Rachid Madrane, Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale en charge de la Promotion de Bruxelles. De gauche à droite on reconnait l’actrice Fatiha Arroub, l’acteur et à la fois réalisateur Rachid El Ouali, l’actrice Bouchra Hraich, le Ministre Rachid Madrane, les réalisateurs Mohammed Ahed Bensouda et Omar Mouldouira, l’artiste Karima Anayma et l’organisatrice, Rachida Chbani. Les vendredi 24 et samedi 25, c’est l’Espace Magh qui accueillait le festival avec des films du Maroc, d’Iraq et de la Syrie. Le point d’orgue était certainement le film YMMA présenté le samedi-soir et réalisé par Rachid El Ouali en 2013. Un long échange entre le public et le réalisateur, également comédien populaire au Maroc, a suivi la projection à l’issue duquel il a été chaleureusement applaudi. Mais le Festival du cinéma Arabe se veut aussi un moment d’ouverture et progressiste. Cette année ce fut, à l’Association culturelle Joseph Jacquemain, à

travers la présentation du film Syrien “ Abortion of the soul ” de la réalisatrice Meyer Al Roumi que l’attention fut attirée sur la difficile condition de la femme dans les pays arabes face à la douloureuse question de l’avortement. Noura Amer a intelligemment conduit le débat qui s’en est suivi en présence d’un public se sentant très certainement concernée. Notons la présence de Marc Abramowicz, psychothérapeute et formateur en Palestine, Saddie Choua, sociologue et réalisatrice cinéma, Karima Anayma, artiste, Nezha Haffou, spécialiste en diversité culturelle et bien d’autres. Le festival s’est clôturé le dimanche 26 au cinéma Vendôme, porte de Namur avec une programmation plus adaptée à la culture du cinéma qui présente des films d’auteurs avec des thématiques engagées ou sujets tabous pour un public cinéphile. Des films venant d’Iraq, du Liban, d’Algérie et aussi de Palestine. Aflam du Sud, festival du cinéma Arabe, est un concept développé et produit depuis de nombreuses années par Rachida Chbani, elle-même actrice et réalisatrice. La production 2014 aura été à la hauteur de son talent et en présence d’un éventail d’acteurs, d’actrices et de réalisateurs représentatifs

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Rectificatif : Dans l’édition numéro deux de ENTOURAGE magazine nous avons omis de mentionner la source de deux articles. Il s’agit de “ Les Chroniques de l’Empire Ntu, récit épique made in Africa “ de Prince Djungu, et de “ Le Ramadan, une histoire (presque) belge “ de Wajdi Khalifa. Ces articles tirent leur origine de www.perspectives-media.be.

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Carnet des assoces

Les Amitiés belgo-algériennes rendent hommage à Franz Fanon

Pour de plus amples informations, s’adresser à Mme Ghezala Cherifi, Présidente de l’ASBL Les Amitiés belgoalgériennes. Courriel : lesamities.belgoalgeriennes@gmail.com Blog : http://ghcherifi.blogspot.be/

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La guerre d’Algérie, appelée la Révolution algérienne mais aussi guerre d’indépendance algérienne ou guerre de libération nationale, s’est déroulée du 1er novembre 1954 jusqu’au 5 juillet 1962, date de l’indépendance du territoire algérien. Une des figures importantes de la révolution et personnage néanmoins méconnu, aura été le psychiatre et essayiste français martiniquais Franz Fanon. En 1952 déjà, il est l’auteur de “ Peau noire, masque blanc ”, livre où il témoigne du racisme vécu en tant que noir minoritaire dans une société française. Inutile de dire que ce livre fut pour le moins mal accueilli. En 1953, il est nommé médecin-chef d’une division de l’hôpital psychiatrique de Bilda-Joinville en Algérie. C’est sur le terrain de la psychiatrie qu’il combattra les thèses aliénantes développées par le colonisateur à l’égard des colonisés. Pour lui, c’est bien la colonisation qui entraîne une dépersonnalisation et qui fait de l’homme colonisé un être“ infantilisé, opprimé, rejeté, déshumanisé, acculturé, aliéné “, propre à être pris en charge par l’autorité colonisatrice. Dès le début de la Révolution, il rejoindra le FLN et il collaborera à El Moudjahid, l’organe de presse de l’organisation. En 1959, il publie l’ouvrage “ L’an V de la révolution algérienne ” et la même année il fait partie de la délégation algérienne au congrès panafricain d’Accra au Ghana. Il est nommé ambassadeur du Gouvernement provisoire de la République algérienne au Ghana en mars 1960. Il échappera à plusieurs attentats, tant au Maroc qu’en Italie. Il mourra jeune, le 6 décembre 1961 à l’âge de 36, atteint d’une leucémie. Il sera inhumé au cimetière des Chouhadas – le cimetière des martyrs de la guerre – dans la commune d’Aïn Kerma, près de la frontière algéro-tunisienne. A l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution algérienne, Ghezala CHERIFI, Présidente de l’association Les Amitiés belgo-algériennes – LABA asbl – a le plaisir d’annoncer une conférence qui se tiendra en janvier 2015 au cours de laquelle il sera rendu hommage à cet homme d’exception que fut Franz Fanon, “ Algérien d’adoption ”. Est envisagée, la présence de M. Olivier Fanon, fils de Franz Fanon. M. Jean Bofane, Administrateur de LABA asbl et écrivain, animera la rencontre.

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Diaspora news

Les carnets de Méta Méta Nabou Cisse

Le networking “Les rendez-vous d’opportunités”

Nous avons des talents parmi nous, je le sais. Je suis contente d’en rencontrer à différentes occasions! Je fais partie de celles et ceux qui pensent que nous devons nous valoriser et créer des synergies entre les différentes compétences que nous avons déjà au sein des Africains du continent et de la diaspora. C’est avec plaisir que j’assiste à des événements qui se veulent fédérateurs. Je vous emmènerai de bon gré dans ces événements. Vous venez ? Durant ces deux derniers mois, j’ai rencontré des gens ambitieux, qui ont des compétences à faire valoir. D’humeur généreuse, je partage avec vous mes rencontres. Elles vous serviront certainement.

Où les rencontrer ?

Les différentes rencontres organisées par Root Events, dans lesquelles les entrepreneurs afro-caribéens de tous domaines ont l’occasion de parler de leur entreprise, de vendre leurs produits et/ou services, et de faire des partenariats voire même quelques recrutements... Les Afro’péros, les Brussels African Market, Entrepreneurs in Residence... C’est toujours un plaisir de rencontrer des entrepreneurs de domaines divers, ambitieux, motivés par l’envie d’y arriver et à la recherche de partenaires d’affaires de talent. Qui auriez-vous pu y rencontrer, à part la présidente Christelle Pandanzyla ? Laetitia Massa et son application Web “ Tosala.org ”. Un portail des compétences africaines ; Dieudonné Kazadi avec son magazine “ Entourage ” que vous lisez en ce moment ; Binta Sagna avec son agence de communication “ La Sénégauloise. ” Et ce n’est là qu’un petit échantillon. L’événement annuel “ Révéler des Talents ” organisé par l’asbl UNION, a permis, lors de la dernière édition, de rassembler des professionnels de l’emploi (coachs et recruteurs, entrepreneurs, responsables d’association, acteurs politiques). J’y ai fait des rencontres en Or. Qui auriez-vous pu y rencontrer, à part le président ASSOUMOU Laurent Paul Daniel ? Bami West avec son entreprise de conseil en PME “ BWMA ” ;

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Cédric Zynga avec “ Pro-Vision ” , sa société de conseil en développement professionnel et de coaching des travailleurs et entrepreneurs; Marie-Thérèse Tatepo, une avocate chevronnée spécialisée dans des affaires liées au droit des personnes, droit des biens, droit des étrangers, droit international privé, médiation en matière familiale ; Et ce n’est là qu’un très petit échantillon. L’événement “ Rebranding Africa Forum ” du magazine Notre Afrik, où des entrepreneurs, banquiers, associations venus d’Afrique et de sa diaspora pouvaient se rencontrer afin de créer des synergies. Qui auriez-vous pu y rencontrer, à part le président Thierry Hot ? Mariéme Jamme qui a créé son entreprise de consultance informatique “ Spotone One Global Solutions ”, également blogueuse, activiste technologique ; Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine de Développement ; Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; Et ce n’est là qu’un infime échantillon. En bref, il y a tant d’activités et de personnalités fortes et encourageantes. Ne nous sous-estimons pas. Encourageons-nous...Soutenons-nous ! Bien d’autres événements sont à venir ! Au plaisir de vous y croiser.

Un événement à ne pas manquer ?

Vous organisez un événement qui fait la promotion des talents venus tout droit d’Afrique ou de sa diaspora ? Envoyez-moi vos invitations. Je serais ravie de faire votre connaissance

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Échos d’Afrique. Développement

La santé des femmes contribue à la prospérité Dans son discours lors de la célébration de la journée internationale des femmes en 2013, Barack Obama a déclaré que : “ l’autonomisation des femmes n’est pas seulement la bonne chose, mais la chose la plus intelligente à faire ” Lorsque les femmes réussissent, les nations sont plus sécurisées et plus prospères “. Il est essentiel de noter que l’un des aspects les plus importants dans l’autonomisation des femmes et des enfants est l’amélioration de leur santé, car en dehors de la bonne santé, toute autre forme d’autonomisation ne peut produire de résultat appréciable. C’est donc un sujet incontournable. Le rapport sur le développement humain du PNUD (2009), affirme d’ailleurs que 19 des 20 pays situés en bas du classement de l’indice de développement selon le sexe se trouvent dans la région africaine où les femmes supportent une part colossale du fardeau mondial de maladie et de décès. Nous devons maintenir la santé des femmes et des enfants au premier plan de l’agenda post-2015. L’engagement pour leur bienêtre est un engagement sans fin. Nous ne pourrons jamais y mettre fin sauf à être totalement insensible face à la situation. Avec tous les progrès et les innovations technologiques que notre monde a réalisés, il devient de plus en plus inimaginable que des femmes et des enfants meurent encore inutilement pour de mauvaises raisons. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), 6,6 millions d’enfants encore meurent chaque année. De plus en plus, nous les regardons comme de simples statistiques. Nous ne devons pas nous laisser gagner par l’indifférence d’autant que les femmes et les enfants sont des solutions incontournables dans le développement. Les femmes dans de nombreuses sociétés sont les soignantes.

La santé et le bien-être de l’enfant dépendent de la santé de la mère. Mon

cœur saigne chaque fois que je vois un enfant qui survit au décès de sa mère en pensant aux souffrances et aux défis qu’il devra affronter s’il survit jusqu’à sa maturité. Notons que la santé des femmes est d’abord une composante essentielle des droits de l’homme. Ces droits doivent également être promus pour des raisons socio-économiques car ils ont un impact direct sur le progrès et la prospérité de toute la société. Dans la mesure où la santé améliore la productivité au travail, il est important de noter que ce n’est que lorsque la femme est en bonne santé qu’elle peut apporter une contribution économique favorisant le bien-être de ses enfants. Les femmes qui génèrent des revenus

dépensent beaucoup plus de leurs gains au profit de leur famille. Les enfants sont mieux scolarisés quand leurs mères sont vivantes et en bonne santé. Une étude réalisée en Tanzanie montre que l’assiduité d’un enfant à l’école chute suite au décès de la mère. Cela permet de comprendre l’énorme perte économique si l’on réduisait les femmes à des statistiques ou à de simples objets de procréation. Investir dans la santé des femmes ne permet pas seulement d’améliorer la vie de leurs enfants, il affecte également les résultats économiques. Un des secteurs où les femmes contribuent autant que les hommes, voire plus, est l’agriculture. Prenons l’Ouganda par exemple, où les femmes produisent entre 60 à 80% de la nourriture. Sachant que l’agriculture est une source importante de revenus pour le pays, et notant que les femmes jouent un rôle majeur dans ce secteur, il serait sage d’investir dans la santé des femmes à travers un système de soins structuré qui accorderait une attention particulière aux questions de santé maternelle et post-natale. Nous avons tous besoin de faire plus pression pour obtenir des décideurs qu’ils s’engagent à sortir les femmes de l’analphabétisme, de la pauvreté, des maladies, particulièrement parce que ces choses ont empêché les femmes de maximiser une valeur de un potentiel qui ont des répercussions sur l’ensemble de la société. Lanre Olagunju, analyste, www.libreafrique.org

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Musique

Gioia Kayaga

“ Pour être en paix avec le métissage et ses origines, il faut réaliser qu’on est capable du pire et du meilleur, qu’on soit blanc ou noir ” Texte et photos : Laurane Wattecamps

Gioia Kayaga deviendra grande. Rythmant les mots avec dextérité, elle raconte ses voyages, ses coups de gueule et l’Afrique à travers le slam, cet art oratoire qui fait la part belle à la poésie. Lors d’une visite au Théâtre Royal du Parc de Bruxelles, elle a fait le point avec nous sur sa carrière et ses projets en un lieu qu’elle domine désormais avec talent : la scène. Puissance, douceur et volupté. Quand Gioia déclame, quand elle lance son flow, on se tait et on écoute. Cette slameuse monte petit à petit les échelons de la célébrité. À peine âgée de 24 ans, Gioia a déjà un beau parcours derrière elle. En 2013, elle gagne le premier prix Paroles Urbaines, décerné au meilleur artiste de rue par la fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis, elle n’a plus peur de monter sur scène : “ j’adore écrire mais la scène était vraiment quelque chose d’inconnu pour moi, j’y allais tremblante, tétanisée. Mais j’ai dû passer au-dessus ”, explique-t-elle. Et elle a bien fait. Prochainement, elle partira à Madagascar, où elle a été invitée pour partager son art. Si ses textes dépassent les frontières, c’est sans doute parce qu’ils ont des racines africaines, qui touchent un public concerné. Burundaise d’origine, elle se confie : “ le slam est une écriture très personnelle. Mes textes parlent de mes origines, de l’exil. J’y parle de l’Afrique, de mes coups de gueule et de la société capitaliste. Les Africains viennent souvent me dire que je fais revivre leurs souvenirs à travers mes textes. Ils revoient des images, des souvenirs oubliés ”.

Un don inné

Si Gioia a toujours eu un talent certain pour l’écriture, rien ne la prédestinait à l’utiliser pour le slam. Elle n’en écoutait pas et personne dans son entourage ne s’attendait à ce qu’elle se lance sur cette voie. Diplômée en philologie romane, professeur de français, elle craignait que ses textes ne soient pas “ aussi bien écrits ” que ceux qu’elle lisait en cours. Pourtant, aujourd’hui, elle a su retenir l’attention du public. “ Le public est captivé quand il se tait. Quand je commence à déclamer et que je vois que tout le monde pose son verre pour se concentrer sur le texte, je sens que ça marche, que le partage est activé ”, raconte-telle, fière et humble. Depuis peu, Gioia redouble d’efforts pour mettre ses textes en musique. Elle travaille désormais avec un metteur en scène et un musicien qui lui ont permis de trouver son univers musical.

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Entre namur, Bruxelles et le Burundi Gioia a grandi à Namur, dans un petit village. Mais Bruxelles et ses opportunités artistiques l’ont amenée à rejoindre la capitale pour se déployer. Elle se joint souvent aux scènes ouvertes pour y raconter son histoire et rencontrer d’autres slameurs. Ce qui fait la particularité de Gioia, c’est son amour pour l’Afrique. Elle aime y retourner souvent pour retrouver sa famille. Là-bas, elle se laisse porter par la générosité du peuple. “ L’Afrique me permet de me couper des problèmes du quotidien qui sont tellement minimes quand on est face à la pauvreté. Pourtant, ils m’apportent beaucoup et c’est là qu’est la vraie richesse. Une richesse qui n’a pas de prix ”, confie-telle, le regard nostalgique. Ses origines font partie des causes qui lui tiennent à cœur. Mais pour que le partage fonctionne, elle a dû faire la paix avec les préjugés du métissage : “ il ne faut pas stigmatiser les populations en disant que les blancs sont les méchants ou que les noirs sont les pauvres. Pour être en paix avec le métissage et ses origines, il faut réaliser qu’on est capable du pire et du meilleur, qu’on soit blanc ou noir, peu importe la couleur ”. Le slam lui a offert plusieurs opportunités : la musique, la scène et les rencontres. Mais surtout, et c’est ce qui fait sa force aujourd’hui, le partage entre les générations et les nationalités.

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Pour être informé des prochaines activités de Gioia, rendez-vous sur sa page Facebook “ Joy Slam ”


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“ L’œuvre d’art est le moyen que l’homme a trouvé pour matérialiser ses rêves ou ses cauchemars. ” (Jung)

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Rencontre

Pierre Loos

Galerie AMBRE CONGO : fruit de la passion pour l’Afrique et les voyages Propos recueillis par Tibwa Nzapa • Photos Galerie Ambre Congo

Du 26 au 29 novembre, la galerie Ambre Congo propose une exposition thématique ” Mains noires, armes blanches ”, dans le cadre de Théma, un événement auquel participent de nombreuses galeries du Sablon. La galerie fêtera ses 40 ans d’existence le 6 décembre prochain. Elle doit sa création à la passion de son fondateur, Pierre Loos, pour le continent Noir et les découvertes. Les origines d’une passion Tout commence quand le jeune Pierre, âgé de 13 ans, découvre le marché aux puces via son père. Sa passion pour l’Afrique arrivera plus tard quand, sur les bancs de l’université, il rencontre une jeune femme de 18 ans son aînée, couverte de bijoux ethniques. La passion les emporte et tous deux ratent brillamment leur première candi. Un drame pour la jeune boursière qui se voit obligée de vendre ses bijoux personnels. Pierre Loos s’arrange avec une connaissance du marché aux puces et dispose d’un stand pour vendre les bijoux. Le résultat équivaut à deux années de bourses, et équivaut à 3 à 8 fois le prix d’achat local. Pierre Loos comprend alors qu’il ne sera jamais médecin ni ne prendra la suite du cabinet dentaire de son père. Les débuts Après les marchés aux puces, il monte au Sablon, multiplie ses voyages passant par l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud‑Est, l’Inde, la Thaïlande, le Laos, l’Iran et l’Afghanistan. En 1974, sa première galerie ouvre ses portes. Et durant les années 80, invité par un ami rencontré par hasard - qui deviendra son associé pour dix ans - il ouvre un bureau d’achat d’antiquités à Kinshasa et multiplie les allers retours entre le Congo et la Belgique. S’il a commencé par vendre des bijoux de tribus aux femmes de collectionneurs en premier, il va très vite se lancer dans la recherche et la vente d’objets majeurs. Expansion d’un projet À l’occasion de l’ouverture de sa deuxième galerie en 1983, Pierre Loos réunit 5 confrères afin de réaliser une petite affichette et d’offrir un vin d’honneur aux clients. Une ouverture commune est créée. C’est un tel succès que, répété et amélioré au fil des ans, une association liée aux arts primitifs est créée et présidée par Pierre Loos : BRUNEAF (dont la présidence actuelle est assurée avec brio par Didier Claes). Devenu le parcours international le plus important, BRUNEAF se tient chaque année au mois de janvier, profitant du dynamisme de la BRAFA, et en juin.

Le futur Pierre Loos travaille actuellement avec son assistant Thomas Bayet (docteur en archéologie et histoire de l’art) à l’organisation d’une exposition de sa collection de peintures du Congo couvrant la période de 1927 à 1960. Elle sera couronnée par la parution d’un ouvrage magistral qui établira les fondements solides de l’historique de la peinture indigène congolaise, ce qui est une opportunité rare dans l’histoire de l’art de pouvoir publier au XXIème siècle l’origine de la peinture de toute une nation. De plus amples informations : Tél. +32 (0)2 514 02 09, e‑mail : ambrecongo@bruneaf.com

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Parcours d’une vie

Maimouna Fall

Par Jean GOOVAERTS

C’est au mois d’août 2009 que Maimouna Fall débarque à Bruxelles avec son mari et son fils, tous deux prénommés Thomas, le second d’après le premier, le papa d’adoption. Elle n’a que 27 ans mais elle n’en a pas moins déjà toute une vie derrière elle. Maimouna ne se plaint pourtant jamais. Bien au contraire : bonheurs et souffrances sont pour elle des expériences qui l’aident à mieux orienter son avenir et qui forgent à la fois son devenir. Tout avait pourtant bien commencé un peu plus de trente ans plus tôt : ses parents vivaient hors du souci du quotidien et les douze frères et sœurs – huit plus quatre adopté(e)s – grandissaient avec les parents dans une relative insouciance. Le Papa était réalisateur à la 1ère chaîne de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise – RTS en abrégé – et produisait des émissions de théâtre et des documentaires. La Maman est universitaire – sciences-politiques – ce qui n’est pas très courant mais elle n’avait pas pu terminer ses études en raison de son mariage. En compensation, elle écrivait mais elle ne pouvait pas publier, toujours en raison du statut de femme musulmane. Elle n’en avait pas moins une lectrice fidèle : sa fille. Maimouna a lu tous les manuscrits de sa maman qui parlent de ses histoires de jeunesse, de ses craintes, de ses bonheurs, du manque d’amour de ses parents, … . C’est cela sans doute qui a créé une grande complicité entre les deux femmes, mère et fille. Comme il est de coutume, Maimouna est inscrite aux cours coranique et ensuite, dès l’âge de douze ans, au collège où elle participe à un concours de poésie d’où elle sort gagnante. Elle est choisie pour travailler pour la radio locale

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Oxygène et elle y assure une animation pour les enfants de la rue. Fort de cette expérience, elle dénonce aujourd’hui les violences que peuvent vivre les enfants près de certains marabouts des écoles coraniques de Dakar qui, plutôt que de les aider à s’en sortir, les exploitent en leur imposant de mendier pour payer les cours. Et lorsque leur quête est insuffisante, ces enfants sont attachés et battus. Ils peuvent vivre ainsi les pires violences. Son papa décède entretemps et quelques difficultés se font jour. Cependant après quelque temps, la quiétude quotidienne s’installe à nouveau. A vingt ans, Maimouna est inscrite à l’université de Dakar en Economie. A vingtdeux ans, elle rencontre l’amour. Pour la première fois tout bascule dans sa vie parce que l’amour a donné un fruit : Maimouna est enceinte et cela, sa famille ne peut l’accepter. Avec violence, elle est renvoyée dans la rue. Elle y aura vécu trois mois, non seulement délaissé des siens mais elle vit vraiment le rejet. Et lorsqu’une femme travaillant pour une ONG veut prendre soin d’elle, la pression sociale – accompagné de menaces - est telle que même cette femme se doit de limiter son aide pour garantir sa sécurité. Ainsi, toutes les nuits, Maimouna se retrouve dans la rue à la merci des pires violences. Enceinte de six mois, sa bonne étoile se penche sur son sort en la personne de Thomas qui travaille pour une ONG à Dakar. Conscient du danger et sensible au risques que court la jeune femme dans la rue, il lui loue une chambre avec salle de bains. Petit-à-petit un nouvel amour se déclare et quand la naissance du bébé s’annonce, Maimouna donne à son fils le prénom de Thomas, soit le prénom de l’homme qui deviendra son mari. Dans un premier temps, Thomas et Maimouna se marient selon la tradition religieuse à Dakar ce qui a pour effet d’amadouer l’ire de la famille à son égard. Et puis, les sourires du bébé ont l’art aussi

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de dérider le visage de la grand-mère et progressivement, Maimouna retrouve l’amour de sa maman. Cependant, le séjour de Thomas à Dakar se prolonge et l’envie de revoir la Belgique grandit proportionnellement. Néanmoins, les demandes de visa pour Maimouna échouent puisqu’aucun lien de mariage reconnu par la loi ne les lie. Aussi, ils s’engagent dans le mariage civil et les voici qu’ils arrivent en Belgique. On se trouve en août 2009. Et pour Maimouna, une dure réalité apparaît : à Dakar, tout le monde parle avec tout le monde, il y là-bas un vivre ensemble, une entre-aide, du beau temps avec un ciel bleu. Dakar c’est une bulle dense faite d’animations, de vie, d’échanges, de couleurs et des mélanges de dialectes chantants. A Bruxelles, en Belgique, on ne se parle pas, il n’y a pas de vivre ensemble et tout le monde semble triste, seul, isolé. Toutes les différences, toute “ ta ” différence t’est renvoyée comme dans un miroir. Ainsi, puisqu’elle possède un bagage universitaire, elle espère trouver un emploi assez aisément, peut-être de comptable. Mais non, ce n’est pas ainsi que


gère sont souvent renvoyé(e)s vers leurs différences et ils vivent la discrimination au quotidien. Maimouna est cependant une battante : c’est ce que la vie lui a appris. Elle s’inscrit au cours de comptabilité à l’EPHEC et forte de sa formation universitaire en économie à Dakar, un an plus tard elle obtient son diplôme de comptable. Avec ce titre elle est engagée dans une fiduciaire à Uccle où son patron dirige aussi une agence immobilière et c’est dans cette branche-là que son patron l’a initié. On ne peut cependant exercer le métier sans titre. Qu’à cela ne tienne : Maimouna ira chercher le titre en s’inscrivant à un cours immobilier au Luxembourg. Ensuite, elle accomplit son stage à Uccle, dans l’agence de son patron. Durant tout ce temps Maimouna n’aura pas cessé d’être attentive à son avenir.

cela fonctionne : étrangère sans expérience en Belgique conduit trop souvent au seul emploi de nettoyeuse. C’est aussi l’expérience qu’elle a du contrat d’intégration où elle s’inscrit avec enthousiasme. D’emblée on la soumet à un test de néerlandais sans lui en expliquer les principes ou la logique. Et bien sûr elle est recalée. Heureusement, sa belle-mère a horreur des inégalités et elle intervient en demandant qu’au moins o n lui explique de quoi il s’agit. Après quoi, Maimouna réussit le test avec 80%. Mais malheureusement en Belgique, l’étranger et l’étran-

Dès lors, elle a participé à Dakar à une association d’épargne collective – appelée tontine – d’où il résulte l’achat un terrain d’un hectare permettant l’élevage et la production d’une culture bio pour fournir les hôtels. Avec ces bénéfices, depuis deux ans Maimouna Fall a pu installer sa propre agence immobilière laquelle est aujourd’hui constituée en sprl sous le nom de SPRL Mouna’s Projects. Elle y réalise la vente de biens qui lui sont confiés par des tiers tout comme des projets de constructions immobilières. Ainsi, en deux ans et avec la collaboration d’un architecte, elle a concrétisé six projets de construction. Maimouna Fall n’en a pas pour autant oublié son passé et son difficile parcours d’intégration. Son ambition est d’être à son tour l’initiatrice d’un(e) débutant(e) pour l’aider à se réaliser et à trouver sa voie soit dans la comptabilité, soit dans l’immobilier. Car elle ne veut être ni exemple, ni modèle mais bien une simple femme lambda qui a déposé un jour son baluchon en Belgique pour y frayer son chemin

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Entourage Beauté. Make-up Par L. W.

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Pour ce numéro, nous avons voulu vous présenter un tutoriel hyper simple pour réaliser un make-up portable au quotidien et réalisable en quelques minutes seulement. A vos pinceaux ! Étape 1 : Avec un pinceau plat, appliquez une ombre à paupières claire sur tout la paupière, sous les sourcils et en insistant dans le coin interne de l’œil. Étape 2 : Grâce à un pinceau biseauté, créez une ombre avec une couleur plus foncée dans le creux de la paupière mobile, juste sous l’os du sourcil. Étape 3 : Essuyez votre pinceau, prélevez un peu de couleur sombre (noir ou brun foncé) et appliquez-la dans le coin externe de la paupière mobile pour créer du relief.

Étape 4 : Appliquez un trait de crayon noir dans la muqueuse et une ou deux couches de mascara.

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Étapes 5 et 6 : Et voilà, c’est terminé ! Un look facile à porter, efficace et qui ouvre le regard en un clin d’oeil !

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Entourage Beauté. Spécial Fêtes

Adieu peau grasse ! Pour ce numéro, nous vous proposons un remède naturel et efficace pour assainir les peaux grasses : l’eau d’hamamélis. L’hamamélis, petit arbre à fleurs, a des propriétés nombreuses. Décongestionnante, cicatrisante et désinfectante, cette plante traite les peaux crevassées ou abîmées par le soleil ou le froid et elle réduit et apaise les contusions. Mais là où nous lui avons trouvé des propriétés insoupçonnées, c’est pour réduire l’excès de sébum des peaux grasses. En eau florale ou en crème, une application quotidienne redonne à la peau une fraicheur incomparable. Chaque matin, appliquez un ou deux coups de spray directement sur le visage. Le soir, même exercice après avoir enlevé toutes traces de maquillage. Le résultat est bluffant. Après quelques jours seulement, la peau a tendance à moins briller, les pores sont resserrés et le visage est repulpé. Elle a également un effet assainissant sur tous les types de peau et aide à cicatriser plus rapidement. Vendue pour un peu moins de dix euros, l’eau florale d’hamamélis se trouve en droguerie ou en magasin bio. Testé et approuvé par la rédaction !

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Spécial Fêtes

Une bouche “couture“ pour les fêtes Pour fêter la fin de l’année en beauté, quoi de plus sexy qu’une bouche rouge et gourmande ? Oui, mais pas sans une technique appropriée ! On vous donne nos secrets pour que votre rouge à lèvres tienne toute la soirée et pour qu’il résiste à vos baisers de minuit. • Si vous optez pour un rouge à lèvres intense, préférez alléger le maquillage des yeux. Cela rendra l’effet d’autant plus joli et l’accent sera vraiment mis sur la bouche. Envie de mettre le paquet malgré tout ? Un beau trait de liner noir devrait faire l’affaire. • Avant l’application de votre rouge à lèvres, pensez à dessiner le contour de votre bouche avec un crayon de la même couleur que votre rouge. Il restera en place plus longtemps, sans déborder.

• N’hésitez pas à passer plusieurs fois le raisin du rouge à lèvres sur votre bouche. La couleur sera intense et crémeuse et s’asséchera moins vite. • Une fois l’application terminée, pensez à pincer un mouchoir avec les lèvres afin de retirer l’excédent de produit. Vous pouvez également plaquer ce mouchoir sur votre bouche et la tamponner avec un pinceau préalablement trempé dans de la poudre translucide. La poudre fixe le rouge à lèvres pour une durée record ! • Et surtout, n’oubliez pas de sourire ! L’écrin qu’est votre bouche cache de jolies perles blanches qui ne demandent qu’à être montrées

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Foufie Par Jean GOOVAERTS

Foufie, Foufie Pianeux pour être complet. C’est son nom de scène. Son nom d’artiste. Parce qu’artiste elle l’est et ça lui vient de son enfance, cette époque de la vie où l’on rêve d’avoir le monde entier mais où la réalité en limite déjà fortement la possession. Ainsi, Foufie aimait les poupées – les Barbies plus exactement - et la maison qui va avec. Pour ses neuf ans, elle reçoit une Barbie mais pas d’accessoires. Qu’à cela ne tienne : Foufie meublera tout un appartement pour sa poupée avec des meubles, des vases, des plats, des gâteaux… Une boite d’allumettes deviendra l’enregistreur et une boite à bijoux le tourne-disque dont une paille fera le bras et une punaise l’aiguille. Foufie apprendra à réaliser tout à l’identique en ne s’inspirant que du vrai, du réel, de ce qui existe. Et pour être “ comme vrai “, tout ce petit matériel sera réalisé à la taille proportionnelle de celle de sa poupée, soit à l’échelle 1/6 pour les spécialistes.

Elle se sent généralement bien dans toutes les époques mais en particulier plus encore dans celles où femmes et demoiselles portaient dentelles et crinolines. Elle se sent bien dans toutes les cultures et elle s’inspire de chacune d’elles pour recréer l’harmonie et le beau. Elle vient d’une famille modeste mais elle en a pas moins hérité l’amour des tables bien mises avec des services assortis et un accueil personnalisé selon les circonstances. Elle n’est pas matérialiste et donc tout ce qui l’entoure doit être utile et fonctionnel. Sa spiritualité, c’est de croire en l’Homme et à la puissance créatrice de l’esprit qui l’anime. Elle, c’est une personne à rencontrer. Elle s’appelle

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Au fil du temps, Foufie améliore et affine ses créations toujours dans le domaine des maisons de poupée jusqu’au jour de 1997 où une dame qui tient un magasin de décoration lui demande ce qu’elle pourrait bien faire de quelques chutes de bois. Il ne lui faudra pas longtemps pour trouver une nouvelle destination à ces morceaux de bois : Foufie en fait des porte-nom. Ainsi, sa création prend une nouvelle orientation : elle quitte les maisons de poupée et investit la table des invités. Après les porte-nom, Foufie crée des tableaux et des plateaux qu’elle décore avec ses photos d’ambiances. Et ainsi, des petites collections voient le jour que Foufie présente sur les marchés de Noël depuis une bonne dizaine d’années déjà. Depuis peu, elle crée aussi des décorations à la demande. Par exemple, un plateau orné de photos de voitures anciennes ou un autre “ ambiance Marylin Monroe “. Aujourd’hui, ses créations s’inscrivent véritablement dans l’Art de la table.


Entreprise. Passion création

Pianeux Maman et entrepreneuse

En 2013, Foufie rencontre l’asbl Mompreneurs et elle y adhère. Cette asbl est en fait un réseau professionnel et social féminin qui rassemble des mamans entrepreneuses et des mamans qui portent un projet d’entreprise. Entourée de personnes porteuses de projets comme elle, Foufie y trouve l’élan nécessaire pour franchir récemment un nouveau pas : elle prend le statut d’indépendante complémentaire. Pourquoi complémentaire ? Mais tout simplement parce qu’elle travaille depuis près de vingt ans dans une administration locale. C’est donc bien d’un travail complémentaire qu’il s’agit. Son ambition ne s’arrête pas là : les idées fourmillent dans sa tête et ses collections prendront certainement de l’ampleur. Mais Foufie aime aussi la décoration et elle a quelque expérience en décoration de vitrines ainsi que de mises en scène. En combinant son talent pour le détail et celui de la mise en scène elle se verrait parfaitement devenir créatrice d’ambiances. D’ailleurs, les gens qui la connaissent ne doutent nullement de ses compétences. Il est vrai qu’en matière de talent, Foufie est comme on dit “ tombée “ dedans quand elle était petite : sa tante

était costumière dans un théâtre, sa grand-mère paternelle était modiste, son grand-père bien que policier n’en était pas moins dessinateur (et c’est lui qui bien souvent s’occupait des loisirs de Foufie et de ses sœurs), sa maman est artiste-peintre et enfin il y a ce grand-oncle Max qui sous le pseudonyme Sirius a notamment créé Timour dans le journal Spirou. Une dernière confidence : Foufie a une admiration inconditionnelle pour les éléphants. Ce sont d’abord des animaux avec une forte organisation sociale où les individus les plus forts protègent ceux qui le sont moins. Par ailleurs, ils dégagent une force tranquille, une assurance certaine mais n’en sont pour autant pas moins fragiles. Je crois bien que c’est d’eux qu’elle s’inspire pour réaliser ses projets : avancer, toujours avancer, lentement peut-être mais avec détermination, en s’appuyant sur l’expérience de quelques autres mais en travaillant sa propre assertivité. Depuis peu, Foufie Pianeux dispose d’un site internet qu’elle a développé elle-même, à force de travail. Allez le découvrir, il suffit de taper le nom de www.foufiepianeux.be Je suis certain que vous tomberez sous le charme de ses réalisations. Et puis, vous y découvrirez aussi l’agenda et les lieux des événements auxquels elle participera prochainement. Et laissez-vous tenter pour aller voir son œuvre. Vous pourrez ainsi non seulement découvrir son travail mais aussi l’artiste qu’elle incarne avec tout autant de talent

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Tendances. Mode

Une idée-cadeau unique ?

Merci Simone !

Pour l’anniversaire de son frère, Clothilde Goupil de Bouillé cherchait un cadeau original. Après un temps de réflexion, elle a une idée hors du commun : réaliser un nœud papillon en bois. Merci Simone venait de voir le jour. Par Laurane Wattecamps

Une particularité... c’est que la marque travaille avec de petits artisans. Un jeune ébéniste travaille les bois exotiques et un atelier de confection français s’occupe des tissus. Les produits finis de Merci Simone ont donc une tenue impeccable et une qualité exemplaire. “ Cette jolie histoire de famille tient à mettre à l’honneur une production ‘made in France’, explique Clothilde, et à partager un respect pour l’authenticité et le travail bien fait ”. La marque travaille avec une dizaine de bois différents, pour l’instant, ce qui donne des associations uniques, stylées et décalées.

C’est quoi ? Merci Simone est une marque spécialisée dans l’accessoire masculin. Lancée en 2014 par sa créatrice Clothilde Goupil de Bouillé, elle propose une gamme de nœuds papillon en bois et en tissu. Une quinzaine de modèles sont disponibles, avec la possibilité de créer son propre nœud et de le personnaliser selon ses goûts. “ Le plus ? Les nœuds de la collection MerSi sont interchangeables et personnalisables à souhait grâce à leur boucle et tour de cou amovibles. Un détail non négligeable qui rend nos nœuds encore plus uniques. Nous réalisons également des Nœuds sur mesure ”, explique Clothilde. De quoi habiller n’importe quel tour de cou !

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L’avis de la rédaction : “ Sigrid ”, le dernier venu, un nœud papillon recouvert de peau de mouton, ferait fureur sur n’importe quelle chemise, à condition d’assumer l’excentricité ! Pour les plus discrets, le modèle “ Appoline ” en soie plissée noire devrait donner une touche d’originalité à l’habituel costume trois-pièces, sans en faire trop. On aime aussi le côté personnalisation. Une super idée pour offrir un cadeau unique ! Infos : Merci Simone est disponible sur l’e-shop www.mercisimone.com, qui livre en Belgique. Mais aussi dans quelques pop-up stores à Paris, par exemple. Plus d’infos sur le site Internet de la marque mais aussi sur leur page Facebook

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Tendances. Mode

C’est tendance !

Kitoko Wax, un bel éloge au pagne africain Texte : Laurane Wattecamps • Photos : ©Kitoko Wax

C’est nouveau et ça cartonne : la marque d’accessoire tendance Kitoko Wax. Anthony Costa, créateur de Kitoko Wax , a lancé ses premiers accessoires unisexes il y a un an. Depuis, la marque ne cesse de se déployer partout dans le monde. Kitoko Wax, qui signifie “ joli ” en Lingala, se veut être un savant mélange entre du streatwear et une touche africaine. Casquette, sac à dos, t-shirt personnalisé, il y a de quoi agrémenter une tenue en un tour de main.

“ L’esprit de la marque est avant tout d’utiliser des accessoires classiques, comme une casquette ou un sac à dos, et de leur donner une ‘african touch’ un peu décalée ”, explique Anthony Costa, “ grâce à l’imprimé wax, c’est-à-dire une technique de dessin réalisé avec de la cire, chaque pièce est unique ”. Et il y en a pour tous les goûts : imprimés fluo, pastel ou traditionnel, chacun trouvera de quoi ravir ses attentes.

Kitoko Wax est disponible sur le temple des boutiques de shopping en ligne Asos.com mais aussi sur Etsy.com et dans quelques magasins bruxellois. L’ensemble de la marque est proposé à un prix très abordable. Comptez une vingtaine d’euros pour une casquette et une trentaine pour un sac à dos. Pour plus d’informations, visitez le site kitoko-wax.com !

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Écho d’Afrique. Tunisie

Les révoltes arabes : pourquoi la Tunisie s’en sort mieux ? Aujourd’hui, les Tunisiens, avec un minimum de violence et un maximum de raison, ont réussi à rédiger une nouvelle constitution la plus progressiste dans le monde arabe et qui a sorti le pays de la crise politique. Mais si “ la révolte du Jasmin “ a retrouvé de l’élan et a ressuscité l’espoir en Tunisie, pourquoi les autres pays du fameux “ printemps arabe “ ont toujours des difficultés à trouver le chemin démocratique? Le “ printemps arabe “ a conduit à des résultats divers. En Tunisie, en Egypte et en Libye, les révoltes ont provoqué le renversement des dictateurs et le changement du régime. Dans certaines parties du Sud de la Méditerranée,

les révoltes ont obligé l’élite dirigeante à apaiser la population en déversant des subventions et des aides économiques ciblées, ou en engageant des reformes limitées du système politique. Pourquoi donc cette différence dans les résultats ?

Le cas tunisien était dès le départ révélateur. “ Le printemps arabe “ dans ce pays a pris le temps de s’installer. La Tunisie est un pays maghrébin qui a des particularités en termes géographique, historique, démographique, économique, sociale, politique et géopolitique. À ce titre, le facteur géographique a été un facteur non négligeable dans le déclenchement de la révolution du “ Jasmin “, notamment en termes de facilités de communication et de rassemblement. Déclenché dans les villes du Sud-Ouest, le mouvement de protestation a vite gagné en intensité par “ un effet cliquet “ et s’est rapidement étendu à toutes les régions. Les nouvelles technologies (Facebook et Twitter) ont, à cet égard, joué le rôle de courroie de transmission des informations en temps réel. La Tunisie est une société largement urbanisée, et aussi éduquée, à l’instar du Liban, de la Palestine et de

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la Jordanie. La femme s’est taillée une place méritée dans la société tunisienne et dans le mouvement pour le changement. La condition féminine y est relativement avancée par rapport aux autres pays du Maghreb. Il est clair que la Tunisie a beaucoup bénéficié des acquis de la période de Bourguiba, qui avait aboli la polygamie, encouragé l’instruction des femmes, et amélioré le statut juridique de la femme tunisienne. Mais au-delà, ce qui caractérise surtout la Tunisie par rapport à l’Égypte et à la Lybie, c’est l’homogénéité de sa population. Une société compacte qui n’est pas traversée par des lignes de fortes fractures linguistiques (francophonesarabophones-berbérophones), ethniques (arabes, berbères, kabyles, kurdes ou noirs), religieuses (chrétiens, musulmans, chiites-sunnites), voire tribales. Par rapport à l’Egypte ou la Lybie, le clivage au sein de la société Tunisienne n’est pas aussi fort que dans les autres sociétés d’Afrique du nord. Ce qui a contribué dans le cas Tunisien au renforcement de l’aspect pacifique de la transition démocratique dans ce pays. On a assisté dans cette révolution à moins de conflits, de violences, plus de coordination et de compromis. Cela dit, deux attitudes ont été décisives, celles de l’armée et du parti islamiste An-Nahda. Ainsi, le rôle de l’armée était déterminant dés le départ car fraternisant avec la population. Ce sont plutôt la police et les services de renseignement qui ont eu droit à toutes les attentions du régime et auxquels ont été confiées les tâches les plus ingrates de surveillance, de verrouillage, de contrôle et de répression. C’est la jonction entre la jeunesse et une armée au service du pays et non asservie à un régime, qui a sans doute permis la déroute du régime tunisien. Contrairement à l’Egypte, l’armée tunisienne [ suite en page 46 ]


Danse

Sidonie MAKODI Portrait d’une passionnée de danse africaine Par Myriam Mbarki

Danseuse, comédienne et chanteuse, Sidonie Madoki a plus d’une corde à son arc. Originaire de la République Démocratique du Congo, elle a joué dans de nombreux spectacles ( “ Mimba ”, ” Soukous Parade ”...) et ne compte pas s’arrêter là.

Formée avant tout en danses d’Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée,...), cette passionnée est présidente de l’asbl Banafro qui vise à promouvoir la danse et la culture africaine auprès des enfants par l’intermédiaire de cours et de stages, tant pour un public professionnel qu’amateur. Banafro est la contraction de Bana ya Africa qui signifie en Lingala, “ Les enfants de l’Afrique ”. La danse a toujours été une évidence pour Sidonie Madoki. Elle, qui n’a pas grandi en Afrique, a d’abord débuté par la danse classique avant d’enchaîner sur la danse moderne. Mais la jeune fille de l’époque n’est pas encore artistiquement satisfaite. Vers l’âge de 16 ans, elle entend parler des premiers cours de danse africaine qui se donnaient à Bruxelles. Et là, c’est le déclic. Elle commence par apprendre les danses d’Afrique de l’Ouest auprès de différents professeurs qui deviendront ses mentors. Celle pour qui cet art est “ une manière de se rapprocher de ses racines et de se les réapproprier dans le corps ” se perfectionne ainsi en côtoyant des troupes de danse traditionnelle au Burundi, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. “ La danse est une des rares activités humaines qui concilient le cœur, le corps et l’esprit ”. Forte de cette expérience acquise lors de ses voyages sur le continent sub-saharien, elle se lance dans l’enseignement de la danse vers 1993 avec des fillettes de 6 à

7 ans pour lesquelles elle fournira un encadrement de plusieurs années. Après quelques temps de pratique professionnelle, Sidonie Madoki se tourne finalement vers l’apprentissage des danses congolaises en intégrant une troupe de Bruxelles. “ Danser les danses congolaises, cela a été pour moi, après tout ce parcours, une expérience unique. Les ngomas résonnent de façon différente des djembés. Je le ressens dans mon ventre : mon grand-père était un grand joueur de ngoma et j’ai l’impression d’avoir réintégré un univers qui m’est propre et qui m’a attendue tout ce temps . C’est donc très fort pour moi ”, a-t-elle indiqué au cours d’une interview. La danseuse professionnelle mixe ainsi les danses d’Afrique de l’Ouest avec les danses congolaises en faisant “ se rencontrer des mouvements qui n’avaient pas vocation de coexister dans la tradition ”. Elle s’approprie ces styles et les perçoit comme une technique à part entière au même titre que le modern jazz ou la danse classique. Car, estime-t-elle, “ cette technique d’expression culturelle doit mûrir pour devenir une véritable discipline ”.

À propos des stages de l’asbl Banafro : Les stages de l’asbl Banafro souhaite sensibiliser les enfants à la culture africaine par la danse, la percussion, les chants, les jeux et les contes. La découverte d’un autre quotidien, à partir du vécu des enfants, dans le but de les amener à développer leur créativité et à prendre conscience d’une réalité culturelle différente. De plus amples infos sur : www.paluche.org/loisirs/banafro Inscriptions par mail à banafro@hotmail.com

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Économie. Pauvreté

Pourquoi tant de pauvres ne peuvent-ils pas améliorer leur Alors que l’église et les moralistes chrétiens ont toujours parlé des riches et des pauvres, et ont condamné ceux qui ont mis la fortune, ou tout autre chose, au-dessus de la vie éternelle, ce n’est qu’au 20ème siècle que les autorités de l’église ont commencé à faire fréquemment des déclarations sur le nombre des riches et des pauvres. Le Pape Francis en est le dernier exemple. Il écrit dans sa dernière exhortation apostolique “ Alors que les revenus d’une minorité sont en croissance exponentielle, il en est de même pour le fossé séparant la majorité de la prospérité dont jouissent quelques heureux élus ”. Pendant le 20ème siècle, les inégalités de richesse à l’intérieur et entre les pays, est devenu un sujet de prédilection chez les intellectuels de diverses tendances. Vladimir I. Lénine (1870-1924) a développé ses théories de l’impérialisme portant sur le thème des nations continuant à s’enrichir alors que d’autres continuent de s’appauvrir. Son point de vue sur la façon dont les pays capitalistes riches exploitent d’autres pays continue d’influencer le monde d’aujourd’hui. L’italien Corrado Gini (1884-1965) a développé une méthode pour mesurer l’inégalité appelée le coefficient de Gini. L’écart entre les riches et les pauvres, tel que mesuré par cet indice, a conduit à de nombreuses études qui ont commencé à influencer récemment les moralistes de tous bords, y compris ceux de l’Église catholique. Au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, l’économiste argentin Raúl Prebisch (1901-1986) a développé une théorie de centre-périphérie proche de celle de Lénine. Il a déclaré que tel que les cartes ont été distribuées, il était inévitable que les pays riches au“ centre ” continuent de s’enrichir et d’exploiter les pays pauvres se trouvant à la“ périphérie ”. Dans sa lettre encyclique “ Caritas in Veritate ” (2009), le pape Benoît XVI a répété ce que “ Jean-Paul II a déjà observé : la ligne de démarcation entre pays riches et pauvres n’est plus aussi claire qu’elle était à l’époque de l’encyclique Populorum Progressio (1967) ” (CV, 22). Il a reconnu que la richesse du monde est croissante en termes absolus, mais “ les inégalités sont en hausse ” et “ le scandale de disparités criantes ” continue (CV, 22). Le Pape Benoît a mentionné que la corruption exacerbe le problème, mais il a oublié que ce sont précisément ces pays avec plus de liberté économique qui présentent un niveau de corruption plus bas, et des niveaux plus élevés de développement économique et humain.

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Le riche peut, et autrefois a pu, s’enrichir aux dépens des pauvres. Cela se produit quand ils “ capturent ” le gouvernement et réduisent les opportunités pour les pauvres. Lorsque Paul VI et d’autres autorités religieuses parlent d’un système économique “ laissé à lui-même ”, ils signifient réellement ce qu’ils disent. Il s’agit d’un système où les hommes d’affaires font les règles pour leur propre avantage plutôt que de travailler dans un cadre d’État de droit. C’est pourquoi Jean-Paul II a appuyé, avec ses prédécesseurs, sa critique au type de capitalisme dans lequel “ la liberté dans le domaine économique n’est pas encadrée par un système juridique solide qui la met au service de la liberté humaine dans son ensemble et la considère comme un aspect particulier de cette liberté dont l’essence est éthique et religieuse ” (lettre encyclique Centesimus Annus, CA). Néanmoins, il a approuvé un système capitaliste “ qui reconnaît le rôle fondamental et positif de l’entreprise, le marché, la propriété privée et la responsabilité qui en résulte pour les moyens de production, ainsi que la libre créativité humaine dans le secteur économique ... même s’il serait peut-être plus approprié de parler d’une “ économie d’entreprise ”,“ économie de marché ” ou simplement “ économie libre ” (CA, 42 ) Hernando de Soto et son équipe de chercheurs, et l’Institut pour la liberté et la démocratie, ont montré comment la sur-réglementation d’ans une économie augmente les coûts d’entrée sur le marché pour les pauvres, ce qui finit par les exclure de ces opportunités. En plus de ce processus, et d’expliquer pourquoi tant de pauvres ne peuvent pas améliorer leur sort, j’ai soutenu que nous devons nous pencher sur la répartition inégale de la liberté économique. La répartition inégale de la liberté économique conduit à un système où les riches deviennent plus riches, car ils sont les seuls qui peuvent supporter les coûts du formel, ou ceux qui ont une meilleure chance d’acheter à des producteurs, autres que l’État, des services tels que l’éducation et la sécurité, produits de manière inefficace par les fonctionnaires et les administrations publiques. Quant au pauvre, il continue de souffrir d’un accès limité au formel et de services de médiocre qualité. La proposition selon laquelle les inégalités injustes existent toujours, signifiant que les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, peut encore être trompeuse et dangereuse. Quand ils parlent des inégalités, Gini et Prebisch dans le passé, Krugmann et Stiglitz dans le présent, ils utilisent la “ macroéconomie ”. De par sa nature, la macroéconomie est expliquée


sort ?

en termes d’agrégats, de groupes et de moyennes. La personne humaine est perdue dans ces agrégats et ces catégories. Le Pape et ses conseillers doivent être conscients de cette situation et devraient se concentrer davantage sur la mobilité vers le haut, les opportunités, la responsabilité personnelle et les relations familiales. Ces facteurs, plutôt que la redistribution, constituent la clé du développement personnel et social complets. Alejandro Chafuen, Président de la fondation ATLAS pour la recherche économique. Initialement publié en anglais par le magazine Forbes. www.libreafrique.org

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Plus tard, je serai…

Kinésithérapeute Entretien avec

Hugo Decour Propos recueillis par Marine Decour, Journaliste en herbe

Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m’appelle Hugo, je suis un jeune garçon de 18 ans, je suis français, plus précisément strasbourgeois mais depuis quelques mois je me suis installé en Belgique afin de réaliser les études de mes rêves. Si je devais me décrire, je dirais que je suis quelqu’un de joyeux et de dynamique mais plutôt timide quand on ne me connaît pas trop. Mes amis disent de moi que je suis à l’écoute des autres et que je suis quelqu’un de vraiment passionné. Que voudrais-tu devenir dans la vie ? Je voudrais devenir kinésithérapeute. Je suis d’ailleurs venu en Belgique pour poursuivre un cursus de kinésithérapeute.

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Pourquoi ce choix ? Qui t’a influencé ? Dans ma famille, ma mère est kiné, ma tante est kiné, ma cousine est kiné. Mais depuis toujours, je veux faire des études dans le domaine de la santé car j’ai toujours voulu aider les autres. De plus, c’est un travail manuel et j’ai toujours préféré la pratique au théorique. C’est un métier qui permet le contact avec les gens et qui a donc un aspect social. Tout ce que j’aime. As-tu un modèle ? Sans aucun doute, je dirais ma mère. Elle exerce ce métier depuis longtemps, et elle est toujours passionnée malgré les années. C’est une kinésithérapeute très réputée et reconnue dans son travail là où j’habite. Est-ce une passion ? A quel moment est-elle née ? On va dire que ça commence à le devenir car je découvre vraiment ce métier de plus près grâce aux études ; et je trouve ça vraiment intéressant. Cette passion est née au collège, quand j’avais 14 ans plus ou moins, lors d’un stage d’observation qu’on devait faire obligatoirement l’école et de là j’ai fait un stage chez un kiné à Strasbourg et ça m’a vraiment plu, et ça m’a donné envie de faire ce métier. As-tu déjà pensé à comment tu vas y arriver ? Oui, je fais justement des études supérieures dans une école spécialisée en kinésithérapie. Pour y entrer, je m’y suis inscrit cet été mais étant français, je n’étais pas admissible directement. J’ai donc du venir déposer un dossier afin de participer au tirage au sort. Et quelques jours après, l’école m’appelle pour me dire que je suis officiellement inscrit. J’ai été tiré au sort parmi 40 places sur 280 dossiers. A partir de ce moment-là, je me suis vraiment rendu compte que c’était mon destin de faire ça. J’ai eu beaucoup de chance. Où te vois-tu dans 10 ans ? Je me vois installé dans un cabinet médical en France, dans un bel endroit sain avec une famille, des collaborateurs amicaux et des clients fidèles. Si tu avais eu la chance de réaliser un métier de rêve que serait-il ? En étant raisonnable je dirais qu’être kinésithérapeute était le métier idéal pour moi mais en rêvant un peu je pense que chanteur m’aurait bien plu car j’adore la musique, je chante n’importe où et n’importe quand. Le chant fait parti de moi, même si je sais que ce domaine ne m’est sans doute pas destiné. As-tu quelque chose à dire à nos lecteurs afin qu’ils réalisent également leur rêve? Je voudrais leur dire à tous de toujours suivre leur rêve, tout en restant raisonnable, pour pouvoir s’assurer un avenir agréable et certain. Pensez tout de même, que tôt ou tard chacun trouvera son chemin…

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NDLR : Quelques liens web pour aller plus loin : fr.wikipedia.org/wiki/kinésithérapie www.siep.be www.kinesitherapie.be www.webkine.be www.ordremk.fr www.kines-du-monde.org


Plus tard, je serai…

Comédienne Entretien avec

Léa Tsimba Propos recueillis par Marine Decour, Journaliste en herbe

NDLR : Quelques liens web pour aller plus loin : www.siep.be www.comedien.be deveniracteur.fr/9-etapes-pour-devenir-acteur/ www.casting-belgique.be/ www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/art/comedien-91983

Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m’appelle Léa. J’ai 19 ans. On me dit souvent que je suis une personne super sympa. Je suis également une fille très observatrice mais je vois ça plutôt comme un défaut que comme une qualité. Je suis quelqu’un de passionnée, j’aime aller au bout des choses. En ce moment, j’enchaîne toutes les interviews car j’ai eu la chance d’avoir déjà fait de la télé. Que voudrais-tu devenir dans la vie ? Je veux devenir comédienne. L’année passée, j’ai passé un examen pour entrer dans une grande école de théâtre mais malheureusement je l’ai raté. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai abandonné. Cette année, je fais une année de préparation en théâtre afin de bien m’exercer, de repasser l’examen d’entrée et de cette fois, le réussir bien sûr. Pourquoi ce choix ? Qui t’a influencée ? Le théâtre c’est une vraie passion. Et quand tu es passionnée de théâtre, tu ne veux faire que ça, il n’y a plus que ça qui t’intéresse. Depuis que je suis toute petite, le théâtre c’est ma passion. Rien de spécial ne m’a influencé, je fais du théâtre depuis toujours : les spectacles à l’école, les cours extra- scolaires,… Et j’ai toujours eu cette envie de devenir actrice. As-tu un modèle ? Je n’ai pas spécialement de modèle à proprement dit mais si je pouvais, j’aimerais suivre la même voie que ma cousine. Elle est actrice et à jouer dans de nombreux films comme “ Mes copines ” ou encore “ Être ” qui est bientôt dans les salles en Belgique. Je me réfère en quelque sorte à elle. As-tu déjà pensé à comment tu vas y arriver ? La réponse la plus simple serait en continuant de faire du théâtre mais je répondrai que c’est en m’accrochant à cette passion que je réussirai. De plus, de nos jours, devenir acteur ce n’est plus seulement apprendre un texte par cœur et le réciter. Non, un comédien doit toucher à tout que ce soit le dessin, le chant, la danse... J’essaye donc de pratiquer plein d’activités différentes qui m’aideront à évoluer. Où te vois-tu dans 10 ans Je ne m’imagine pas encore dans 10 ans mais je continue de rêver. Je ne me dis pas que je vais devenir ça ou ça, je laisse le temps faire. Je fais des études de comédienne mais si ça se trouve je deviendrai réalisatrice ou encore camerawoman. J’irai où la vie me mène. Si tu avais la chance de réaliser un métier de rêve que serait‑il ? Actrice de cinéma bien sûr. Le métier de comédienne m’attire également mais le cinéma c’est différent. J’ai l’impression que le cinéma nous transmet plus d’émotions, on n’est pas en contact direct avec le spectateur, mais le réalisateur fait tout pour qu’on le soit. Et c’est cette magie du cinéma que j’aime. As-tu quelque chose à dire à nos lecteurs afin qu’ils réalisent également leur rêve ? Tout simplement qu’il faut se battre. Ce n’est pas facile de rentrer dans un monde comme le cinéma ou la chanson mais c’est encore plus dur de trouver le métier de nos rêves

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UX JE MONNAIE MEXICAINE

MÉCRÉANT SOUS LE PIED

CLOISON

MONNAIE ESPAGNOLE

LIMITE

CONVENABLE

SOMMET

COUTUMES MONNAIE DU CAP-VERT

MONNAIE ROUMAINE

PLANTE PURGATIVE

AGENDAS

VOLUMES DE BOIS

MONNAIE RUSSE

OTTOMANS JOUE À MILAN

VILLE D’ITALIE

HUMOUR MORDANT

OBTINT

ÉTAT AMÉRICAIN

AVERSE

ORGANISATION INTERNATIONALE

CACHÉE

VOIX PUISSANTE

SOURCE DE CARBURANT

DÉCHIRÉE

MONNAIE DU BRÉSIL PARTICULE

LE DERRIÈRE

PROVINCE IRLANDAISE INTERJECTION

NON BLANCHIE

MONNAIE AMÉRICAINE

OEUFS DE POUX

CARTE À JOUER OBSTACLE

ROYAUME D’ESPAGNE

MONNAIE AU MAGHREB

GRUGÉ

MONNAIE CHINOISE

TRÈS DÉVOUÉES

LE MIDI ÉTAT AMÉRICAIN

ASSEMBLER

COSTUME DE SCÈNE

NOTE GRANDE ÉCOLE

ORIENT

PLUTÔT RICHES

SUPPORT DE BALLE

TEMPS CHAUD

CONNU

BÉRYLLIUM

LONGUEUR CHINOISE

REMUA

MALPOLI

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DÉTESTER


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10 HORIZONTALEMENT I. Garde-corps. II. Un symbole du compagnon maçon. Morceau de squelette. III. Mastic de garnissage. Précède Noël. IV. Une pièce quasi indispensable pour une maison bioclimatique. C’est moi qui parle. V. Publiai. Se jette dans l’Adriatique. VI. Château de poupe. Nanoseconde. VII. L’Equateur en ligne. Affluent de la Seine. VIII. Rapport en maths. Voie publique. IX. Entoure la cité médiévale. X. Abrita une manufacture et une école normale. Aigre.

I II III IV V VI www.fortissimots.com

VII VIII IX X

VERTICALEMENT 1. Positions dominantes en architecture. 2. Ouvrage d’art et d’eau. Négation. 3. Pupitre. Vieille technique de télécommunication. 4. Europe abrégée. Bâtiment de peintres. 5. Strontium. L’OTAN outreAtlantique. C’est-à-dire que c’est du latin. 6. Héritage du passé. 7. Imagina. Au milieu du menu. 8. Pierre de construction. 9. Domine les fortifications. 10. Villa romaine à Tivoli. Une famille d’architectes allemands.

• SUDOKU • GRILLE N°7 • MOYEN • • SUDOKU • GRILLE N°9 • DIFFICILE •

HORIZONTALEMENT Difficile Garde-corps. II. Un symbole du compagnon maçon. Morceau de uelette. III. Mastic de garnissage. Précède Noël. IV. Une pièce 9 pour 1 une3 maison bioclimatique. 6 7 moi qui 5 2 4 asi indispensable C’est rle. V. Publiai. Se jette dans l’Adriatique. VI. Château de poupe. 3 4 9 7 3 6 noseconde. VII. L’Equateur en ligne. Affluent de la Seine. I. Rapport en maths. Voie publique. IX. Entoure la cité médiévale. 6 1 MOTS CROISÉS 2013 7 • N°18 4 9 1 6 • © FORTISSIMOTS Abrita une manufacture et une école normale. Aigre. Facile

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VERTICALEMENT 6 5 en architecture. 2. Ouvrage 3 8d’art et d’eau. 8 Positions dominantes gation. 3. Pupitre. Vieille technique de télécommunication. 6 peintres. 5. Strontium.2L’OTAN 5 outreEurope abrégée. Bâtiment de antique. C’est-à-dire que c’est du latin. 6. Héritage du passé. 3 Domine Imagina. Au milieu du menu. 8. Pierre 1de construction. 9. fortifications. 10. Villa romaine à Tivoli. Une famille d’architectes 8 4 5 emands. 9

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Sport & Bien-être

Coach P.O. Cette fois, nous retrouvons notre coach qui, aux portes de l’hiver, redouble d’attention envers notre lectorat féminin pour le garder en pleine forme. “ Nous rentrons doucement mais sûrement dans ce que j’appelle les périodes les plus rudes de l’année : légère perte de motivation pour les activités sportives, le froid nous glace et les fêtes nous gavent. ”

Garder son poids idéal

Pour tenir durant cette période qui favorise la prise de poids et le stock de matières grasses au niveau des hanches, du ventre et des fessiers, votre coach vous propose un programme qui cible les abdominaux (grand droit de l’abdomen, les obliques et toute la ceinture abdominale), le squat (un moyen sûr et efficace pour galber les fessiers), et quelques exercices de circuit-training pour le cardio (permet de garder un poids idéal).

Petit cadeau de Noël en avance :

Échauffement (5 min. max.) : - 3x30 sec. de corde à sauter ou de sauter de genoux. (15 sec. de repos entre les séries), - 3x30 sec. de half-burpees (15 sec. de repos entre les séries)

Le corps de la séance :

Abdominaux : Toujours contracter les abdos et les lombaires pendant l’exécution du mouvement. Le gainage est la base et le renforcement abdominal permet d’être plus à l’aise sur quasiment tous les exercices que vous seriez en mesure de pratiquer : 5x10 abdos crunch (travail des grands droits) ; 5x10 touché de talon (travail des obliques) ; 5x10 pédalox. 1min30 de repos entre les séries.

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Squats : Avoir les pieds bien encrés au sol sans décoller les talons ni la pointe de pied. Être bien plat au sol, se concentrer sur un point de fixation durant l’exécution du mouvement pour bien garder l’équilibre. On inspire à la descente et on expire à la montée. - 10x squats (travail des fessiers et quadriceps) ; 10x squats jumps (travail des fessiers et mollets). Le mouvement du squat fini, on fait un saut (extension complète). Le saut vient après le squat ! Fentes : Se mettre en position du chevalier servant, jambe d’appui légèrement fléchie avec le plat du pied ancré au sol. La jambe support doit tenir sur la pointe des pieds. Même objectif que le squat : se concentrer sur un point de fixation pour garder l’équilibre et inspirer à la descente et expirer à la montée. - 10x Fentes alternées (travail des jambes, quadriceps, fessiers et mollets). Pour terminer la séance : (Les étirements ne se font pas en série, mais en temps. 5 à 10 sec suffisent.) - Étirement des muscles que l’on a travaillés. - Mountain Climber (Photo 2) : La position pour cette exercice : Au sol en position de pompes. Ramener les jambes l’une après l’autre vers la poitrine. “ Voilà votre séance terminée en moins d’1h. Vous avez travaillé toutes les parties susceptibles de prendre quelques kilos. Vous voyez qu’il ne faut finalement pas grand chose pour garder un poids idéal tout en mangeant normalement. N’hésitez surtout pas à me contacter pour plus d’informations sur mon facebook : P.O ou encore par mail : pokoya04@gmail.com “ Par Tibwa Nzapa


Sport & Bien-être

Coach Eymeric Chers lectorat masculin, votre coach Eymeric Kouassi vous guide tout au long de l’hiver. Au programme, des exercices spécifiques pour traverser la saison avec succès.

Passer la saison en forme

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Squat : (Photo 1) Pieds écartés largeur des épaules. Pointes des pieds vers l’extérieur. Abdominaux contractés. Fléchir les genoux, jusqu’à avoir les cuisses parallèles au sol. Basculer bassin et fessier vers l’arrière. Maintenir les talons au sol. Eviter que les genoux dépassent la pointe des pieds. Garder le buste droit. Pousser sur les talons afin de revenir à la position initiale. Inspirer à la descente, expirer à la montée. Débutant : 3x10 répétitions, 1min de récup. Intermédiaire : 4x15 répétitions, 1min30 de récup. Expert : 5x20 répétitions, 1min30 à 2min de récup. Traction : (Photos 2-3) Saisir la barre, bras tendus, largeur épaules. Jambes tendues (pointes des pieds vers le sol). En contractant vos biceps, montez votre corps afin que le menton touche la barre. Redescendre sans à coup, en maintenant la tension au niveau des bras. Évitez une descente brutale pour préserver vos articulations. Expirer lors de la montée, inspirer lors de la descente. Debutants : 3x6 répétitions, 1min de récup. Intermédiaire : 4x10 répétitions, 1min30 de récup. Expert : 5x15-20 répétitions, 1min30 à 2min de récup. Pompes : (Photos 4-5) En appui sur la paume des mains, écarter les bras un peu plus large que les épaules. Jambes tendues en appui sur la pointe des pieds ou sur les genoux. Corps aligné, dos bien droit (ne pas le creuser). Abdominaux bien contractés. Fléchir les coudes et descendre le torse vers le sol,

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en gardant le dos bien droit. Inspirer à la descente, expirer à la montée. Débutant : 10 répétitions, 3 séries, 1min de récup. Intermédiaire : 15 répétitions, 4 séries 1min30 de récup. Expert : 20-30 répét., 5 séries; 1min30 à 2min de récup. Abdominaux : (Photo 6-7) Planche : En appui sur les avant bras (largeur épaules) et sur la pointe des pieds. Élever le bassin afin d’avoir buste, dos et jambes alignés. Contracter abdominaux et fessiers. Maintenir la position (attention à ne pas creuser le dos). Débutant : 3x20 sec. de maintien, 49 sec. de récup. intermédiaire : 5 x40 sec. de maintien, 30 sec. de récup. Expert : 8x60 sec. de maintien 20 sec. de récup Expert ++ : utiliser une swiss ball ou un ballon (voir photo 7), 10x60 sec. de maintien, 20 sec. de récup. Burpees : (Photos 8-9-10) Debout, pieds écartés largeur des épaules, descendre en positon de squat et poser les paumes de mains sur le sol devant ses pieds. Lancer vos jambes vers l’arrière de façon à être en position de planche. Faire une pompe en portant le buste en contact avec le sol. Revenir en planche, sauter et revenir en squat. Sauter en l’air en décollant les pieds du sol et en gardant les jambes tendues. Débutant : 10 répétions, 3 séries, 1min de récup. Intermédiaire : 15 répétitions, 4 séries, sec. de récup. Expert : 20 répétitions, 5 séries, 30 sec de récup. Par Tibwa Nzapa

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[ Suite de la page 36 ] caractère moderniste. Enfin, on peut toujours rappeler la tradition réformatrice de la Tunisie : c’est le premier pays arabo-musulman à se doter d’une constitution au sens moderne du terme dès 1861. La tradition pionnière de la Tunisie dans les réformes politiques à travers son histoire explique dans une large mesure la consolidation de sa transition démocratique actuelle.

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a gardé sa neutralité historique depuis l’ère Bourguiba, et ce depuis le début de la révolte jusqu’à aujourd’hui. Sa marginalisation par Ben Ali au profit des forces de renseignement, son retrait par rapport à la vie politique, son absence du secteur économique contrairement à l’Égypte (pas d’enjeux pour elle afin de contrôler la rente), tout cela lui a permis de ne pas s’immiscer dans le processus de transition politique et ne pas bloquer sa marche vers la démocratie.

MOTS CROISÉS • N°18 • © FORTISSIMOTS 2013

Comme elle a été le déclic des révoltes, la Tunisie aujourd’hui est le laboratoire de la transition démocratique dans le monde arabe. Tunisiens et Tunisiennes, de par leur culture, histoire, et conscience collective, ont pu relativement éviter les dérives et les pièges des révoltes. Néanmoins le chemin reste long, et la Tunisie d’aujourd’hui est confrontée aux défis de la mise en place d’une réelle démocratie, par l’application de l’esprit de sa nouvelle Constitution, et surtout la sortie de la crise économique.

Le profil de la mouvance islamiste en Tunisie est aussi un facteur explicatif de la réussite relative de la transition tunisienne. La mouvance islamiste An-Nahda tient un discours empreint de réalisme et de modération et appelle à une Tunisie démocratique et non à une République islamique. Les mouvements islamistes tunisiens ne sont pas les acteurs dominants de la scène politique. Et s’ils parvenaient à occuper le devant de la scène, c’est davantage le modèle turc qui serait leur source d’inspiration, et non le “ modèle wahabite “ ou celui “ des Frères Musulmans ”. Les islamistes en Tunisie ont adopté un profil plutôt réaliste, à aucun moment, nous n’avons pu entendre un slogan de type religieux, tel que “ le Coran est la solution “. Cela atteste du réalisme de la révolution tunisienne et son

SUDOKU • N°7 • © FORTISSIMOTS 2007 http://www.fortissimots.com

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Écho d’Afrique

Bornes et limites de la responsabilité en Afrique Pourquoi a-t-on le sentiment que les pays africains sont incapables de réels progrès dans l’administration de nos sociétés ? Les réponses sont sans doute nombreuses et diverses. Mais une chose est sûre : nos pays sont en général confrontés à un mal récurrent et pernicieux qui se présente sous la forme d’une impossibilité à déterminer les différents niveaux de compétence et de responsabilité dans tous les domaines. Qui doit faire quoi ? Où commence et où finit la responsabilité de chacun ? Certes, dans les pays développés qui nous servent de modèle, les problèmes de gestion existent aussi. Mais toutes les institutions, quelles qu’elles soient, savent parfaitement, en théorie et en pratique leur domaine respectif d’intervention et de compétence. Chez nous au contraire, notamment presque partout en Afrique, l’incapacité à déterminer et à respecter les principes qui régissent toute fonction ou toute responsabilité – voire dans certains cas la mauvaise foi – est manifeste dans tous les domaines. D’où le sentiment que l’on éprouve d’assister constamment à un éternel retour à la case départ. Trois éléments confortent cette idée. Au premier niveau, le découpage des ministères – trop nombreux du reste – et des services en charge de l’action gouvernementale est la plupart du temps l’un des principaux facteurs des dysfonctionnements[1]. Au deuxième niveau, le problème se pose entre les grandes institutions mêmes de l’État : le politique, le judiciaire et le législatif semblent former un seul corps, au lieu d’être des pouvoirs rigoureusement autonomes et indépendants conformément au principe fondamental de l’Idée républicaine. D’où, partout en Afrique, cette complicité perverse et indécente des institutions fondamentales qui s’avère préjudiciable à l’ensemble du corps social. Dès lors, la politique est faite d’arrangements, de compromis douteux et de compromissions, tout cela sous le regard hébété du peuple qui, lui-même, semble souvent se complaire dans la soumission et le jeu de l’instrumentalisation. Le peuple, cette belle soumise, s’offrira alors au plus fort,

au plus rusé voire au plus pervers. Au troisième niveau, l’on assiste presque toujours à la violation flagrante et honteuse des principes, des lois et des règlements censés assurer le bon fonctionnement des choses. Ainsi, en dépit de l’intérêt collectif ou de la volonté générale, la masse assiste impuissante à des décisions qui n’ont pour seul fondement véritable que la volonté d’un individu ou d’un groupe. Mais comme le montre le philosophe allemand Kant dans sa Critique de la raison pure (Déduction transcendantale), il ne faut pas confondre “ borne ” et “ limite ”. Le plus difficile, ce n’est pas de fixer les bornes de quelque chose, de matérialiser un pouvoir, une responsabilité, une fonction, une propriété, ni même d’édicter une constitution ou un règlement intérieur. Le vrai problème réside dans l’entreprise théorique et rationnelle de délimitation de quelque chose (le pouvoir, la responsabilité, la fonction, la mission, etc.[2]). Pour Kant, cette déduction transcendantale du “ droit ” est ce qui permet la détermination juridique de ce qui est LÉGITIME ou non. Malheureusement, cette confusion entre borne et limite a de graves consé-

quences pour nos jeunes nations où celui qui pose les bornes est aussi celui qui détermine les limites. A l’analyse, cette démocratie-dirigée apparaît comme le facteur premier et essentiel de l’enlisement des pays et des peuples africains, car de manière récurrente, l’on assiste partout à des conflits liés aux diverses tentatives de passage en force des limites que la constitution des pays, les textes régissant les partis politiques et les grandes institutions de l’État, etc. nous imposent de respecter. En définitive, la notion de limite n’a plus de sens dans nos pays car les limites juridiques peuvent être élargies à l’infini… [1]

L es raisons sont davantage liées au besoin de satisfaire des partisans politiques ou de faire de la géopolitique, c’est-à-dire d’instrumentaliser les régions ou les ethnies.

[2]

cela l’on pourra ajouter la nécessité pour A tous d’obéir scrupuleusement aux textes. Les modifications éventuelles, tout à fait normales, devant obéir à la raison et aux données objectives, et non pas aux émotions et aux sentiments, sources de confusions et d’inimitiés dans le corps social. www.libreafrique.org

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