ENTOURAGE magazine #7 by ENTOURAGE magazine

BELGIQUE 2,50€ • EUROPE 3,50€ — Hiver. /2016 • N07

Trimestriel européen des diasporas afro-caribéennes

Samia Orosemane La Femme de couleurs Événement

REBRANDING AFRICA FORUM L’homme du moment

SOUAIBOU KOITA Société

BILLY KALONJI Rencontre

JEAN GOOVAERTS

COVER 2

PRÊT À PORTER POUR HOMME. Service retouche après-vente de qualité.

Passion ― Luxe ― Perfection. La collection Maurizio propose des costumes, des chemises, des cravates, des chaussures en cuir, des boutons de machette, tous les accessoires pour cérémonies (mariage… ) d’une qualité incomparable ! La couture classique et la technologie de fabrication moderne trouvent leur expression dans la collection de luxe MAURIZIO. L’Éternel, Dieu JESUS CHRIST, est le fondateur de cette maison MAURIZIO et de nos vie ! Il est notre berger, on ne manquera de rien ! – Psaumes 23:1

OUVERT DE 10H À 19H

Chaussée de Louvain 4, 1210 Bruxelles ― Tél & Fax : 02-230 90 53 e-mail : aryo-m@hotmail.com ― www.mauriziobelgium.com

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SOMMAIRE

ENTOURAGE magazine est accessible en format électronique sur www.entouragemag.net

29 8

Édito �� Clin d’œil �� Diasporas News ��

30 6 7 8

Céline Fremault : Rencontre avec la presse africaine de Belgique �� 8 Les entrepreneurs de la diversité au salon LEAD �� 8

Société �� 10

Billy Kalonji �� 10

Événement �� 14

Rebranding Africa Forum 2015 �� 14

Les brèves �� 18 Infos conso �� 19

Femme du moment �� 20

Samia Orosemane �� 20

Homme du moment �� 24

Souaibou Koita �� 24

Entretien �� 26

Jean Goovaerts �� 26

Mode �� 28

Coolys, l’ethnique-chic �� 28 Kinshasa Fashion Week �� 29

Carnet des assoces �� 30

Mekongo Eboue Ernest �� 30

Beauté Hiver �� 32

SHEAR & SHINE �� 32

Abonnement

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SOMMAIRE

20 46

Économie /Entreprises �� 34

Écho d’Afrique /Cameroun �� 41

J’ai imaginé mon futur �� 36

Insolite �� 43 JEUX �� 44 Santé & Bien-être �� 46

ECAir �� 34 Groupe Bank of Africa �� 35 BAKLOUTI Amin �� 36

Culture /Musique �� 38

Richard Balengola �� 38

Le Saviez-vous ? �� 39 Os d’Ishango �� 39 Écho d’Afrique /Afrique du Sud �� 40

Peut-on “fabriquer” des industriels ? � 40

Propositions pour une double citoyenneté fructueuse �� 41

Faire de l’exercice, le chemin le plus rapide vers le bonheur ? �� 46

Bons & cadeaux �� 49

Édito

Deux mots : Détermination et confiance C’est avec une détermination intacte et une confiance dans l’avenir que nous continuons à vous proposer ENTOURAGE magazine que voulons toujours aussi inspirant que les circonstances le permettent. Dorénavant vous aurez le plaisir de parcourir votre magazine préféré quatre fois par an ce qui nous permettra de disposer de plus de temps entre deux parutions et d’enrichir encore davantage son contenu, comme aller à la rencontre des personnalités les plus en vue, les plus intéressantes et passionnantes du moment. Notre objectif : accroître votre plaisir lorsque vous le feuilletterez et le lirez. Il est vrai qu’entre avoir une idée de lancer une entreprise et le passage à l’acte, il y a tout un monde. Ce passage n’est facile pour personne mais il est plus compliqué pour certains. La peur de prendre des risques ou surtout celle de tout perdre peut conduire à l’immobilisme. Et pourtant comme chacun sait, savoir sans agir, c’est le meilleur moyen de ne pas obtenir des résultats. Le devenir d’un entrepreneur dépend de lui bien sûr mais également de plusieurs autres acteurs avec qui il y a lieu de composer pour transformer cette idée en réussite. Sur cette scène où chacun joue son propre rôle et a ses propres objectifs, les opérateurs financiers jouent un rôle capital. Ils jugent, d’après certains critères, de qui est éligible ou non à une demande de financement. Lorsque sa trésorerie n’évolue pas comme il le souhaiterait, il reste à l’entrepreneur, qui démarre son activité, comme moteurs pour poursuivre son aventure entrepreneuriale la détermination et la confiance en la pertinence, la spécificité et la qualité de son projet. C’est ce qu’a fait Souaibou Koita, Président du groupe Yassà. Il a eu le flair sur un marché de niche, l’alimentaire africain. Et le marketing a fait le reste. ENTOURAGE magazine salue cette belle success story et souhaite à son fondateur encore plus de réussite et profite de l’occasion pour lui dire : “ vite un Yassà fast food à Bruxelles ! ” La rédaction

ENTOURAGE magazine paraît toutes les saisons, quatre fois par année

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Rédactrice en chef : Hortense Djomeda

ADRESSE DE LA RÉDACTION Bridge Building - 6th floor Avenue Charles Quint 584 1082 Bruxelles redaction@entouragemag.net

Rédacteurs : Adja Kiaku, Adèle Slachmuylders, Jean Goovaerts, Patou Nsimba, Dieudonné Kazadi

Directeur de publication : D. Kazadi

Maquette couverture : Dieudonné Kazadi

Maquette : D. Kazadi

DIRECTION ARTISTIQUE : D. Kazadi PUBLICITÉ : pub@entouragemag.net

PRIX € 2,5 en Belgique. Un abonnement annuel : € 20, votre magazine dans votre boîte aux lettres. Diffusion : AMP. Aussi disponible dans le réseau “ 5T’s ETHNIC ” . SITE INTERNET www.entouragemag.net ÉDITEUR RESPONSABLE Dieudonné Kazadi

AVERTISSEMENT. Toute copie (même partielle) du contenu de ce magazine doit être soumise à l’approbation expresse préalable de l’éditeur. Toute indication de prix est communiquée sous réserve de modification et de fautes d’impression.

Clin d’oeil

Sibongile Sambo “Toute sa vie Sibongile Sambo rêvait d’être une hôtesse de l’air. Les standards d’admission semblaient être à sa portée. Pourtant, contre toute attente, son admission fut refusée. Un rêve brisé. Mais, pas pour longtemps, car, petite cause, grands effets. Ce refus lui donna la motivation de fonder sa propre compagnie aérienne : SRS Aviation. La compagnie qui vous amène vers de nouvelles hauteurs. Le seul transporteur aérien africain dirigé par une femme. Quand elle apprit qu’elle ne pourrait pas être hôtesse de l’air, elle ne prit pas le temps de se lamenter. Elle décida de créer sa propre affaire. ” François Teyssier, www.laquotidienne.fr

ENTOURAGE hiver 2016 — N°07

Diasporas News

Céline Fremault : Rencontre avec la presse africaine de Belgique

De retour d’une mission de travail en RD Congo, Céline Fremault, Ministre des Relations internationales des bruxellois francophones a reçu fin octobre 2015 en son cabinet, des journalistes africains de Belgique pour leur rendre compte de cette mission.

était en rénovation lors de la visite de la ministre). Des actions de promotion de la démocratie et de la citoyenneté sont également soutenues sur toute l’étendue de la RD Congo. Dans le domaine de la santé publique, il existe des projets en cours de réalisation : la maternité “ Collines de Selembao ” et “ Fistule AID ” à l’hôpital Saint Joseph. “ Les Francopholies de Kinshasa ” qui se sont déroulées en septembre 2015 dans la capitale congolaise Du point ont également bénéficié du soutien de la COCOF. La ministre souhaite continuer à développer des projets et en déployer d’avantages dans le respect des besoins réels des populations locales, le tout en contribuant à la bonne image de Bruxelles et de son gouvernement

Les entrepreneurs de la diversité au salon LEAD Céline Fremault, Ministre Bruxelloise et Dieudonné Kazadi (ENTOURAGE magazine). Photos : Thiam Jamil

A eu lieu le dimanche 31 janvier 2016 à Tour & Taxis (Bruxelles) le troisième salon “ Les Entrepreneurs Actifs de la Diversité ” (LEAD). LEAD est l’Association Belge des Professionnels Musulmans qui a pour objectif

La RD Congo est le principal partenaire de la coopération internationale de la Belgique parce que c’est un pays avec qui elle entretient des liens d’amitiés et historiques forts. La COCOF (COCOF, gouvernement bruxellois francophone) possède des accords bilatéraux avec une dizaine de pays dans le monde : Algérie, Benin, Bulgarie, Congo, Hongrie, Liban, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Québec, Roumanie, Sénégal, Vietnam. Au Congo, la volonté du gouvernement Bruxellois, est de mener et concrétiser des projets spécifiques qui ont un impact direct sur les populations locales et aident au rayonnement de l’action bruxelloise et de son savoirfaire. Le vecteur principal est l’éducation de la jeunesse. A Kinshasa, la COCOF participe à un programme de rénovation d’écoles depuis 2007 (Ex. L’école du camp Tshatshi

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Ministre Didier Gosuin (au micro), Olivier Willocx (Beci), Bruno Wattenbergh (Impulse), Anton Van Assche (Unizo) et des entrepreneurs issus de la diversité étaient réunis au sein d’un panel de discussion sur les défis et opportunités liés à ce type d’entrepreneuriat. Photos : ABPM.

Diasporas News. Sport de donner l’envie d’entreprendre de donner les outils et les clés du succès. Dynamique, créateur de richesses et source d’emploi, le monde de l’entreprise est également caractérisé par une grande diversité dans l’origine de ses acteurs. La situation en région bruxelloise en atteste où il y a plus d’entrepreneurs allochtones (53%) qu’autochtone (43%), selon une enquête menée en 2007 par l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (l’actuel impulse. brussels). C’est une réalité qu’il convient d’intégrer dans la politique du gouvernement bruxellois à l’horizon 2025. Taoufike Amzile, président de l’ABPM explique : “ Ils ont des compétences culturelles, des compétences linguistiques. On a l’espace turcophone, on a le Maghreb, on a l’Afrique subsaharienne. Les publics de la diversité peuvent être des excellents ambassadeurs pour le savoir-faire et l’entrepreneuriat belge. ” “ Mieux comprendre ce type d’entrepreneuriat, répondre à ses besoins spécifiques, le rendre plus visible, le renforcer, c’est aussi lui permettre de mieux contribuer à l’effort national de relance économique par ses spécificités et les pistes de solutions qu’il propose. ” Pouvait-on lire sur le site de l’événement. Le Salon LEAD est une sorte de foire durant laquelle le starter ou l’entrepreneur confirmé est invité à découvrir les stands présents selon ses propres attentes et besoins spécifiques E. VDB

Yannick Noah aussi plaide en faveur de Serge Aurier Serge Aurier est dans la tourmente depuis sa sortie insultante sur Periscope, au cours de laquelle il avait notamment traité Laurent Blanc de “ fiotte ”. Après ses compatriotes Kolo Touré et Didier Drogba ou encore Steve Mandanda, Yannick Noah réclame aussi “ une seconde chance ” pour le défenseur du Paris Saint-Germain. “ Je ne vais pas faire partie de ceux qui vont le charger, il doit être tellement en souffrance. Je suis persuadé qu’il respecte ses partenaires et son entraîneur. Il ne se rend pas compte. Tu vois bien qu’il ne réfléchit pas, il pense à autre chose, il n’en a rien à battre, il ne réfléchit pas ” , indiquait le capitaine de l’équipe de France Coupe Davis sur les ondes de RMC. “ Si à chaque fois que j’avais dit une connerie c’était passé sur internet, défend-il. Le mec fait une boulette, ça va. Le cirque ! Donnez-lui une deuxième chance. Je crois qu’il a compris à la seconde où il a vu ça sur internet. Il devait être tellement mal ! ”

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Société

Billy Kalonji

“La culture doit être le moteur de la cohésion sociale” Par Adja Kiaku

Une étude sur la participation des migrants dans les Institutions Culturelles Publiques (ICP) dans 5 pays de l’Union européenne (La Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Italie et l’Espagne)a été pilotée pour la Belgique par l’Association internationale (l’Aisbl) Culture Action Europe (en partenariat avec la Commission européenne) entre octobre 2013 et juillet 2015. Dans ce cadre, Billy Kalonji, consultant en diversité culturelle, a été amené à intervenir sur la situation belge. Pour Entourage Magazine, il revient sur les enjeux de ce travail. Monsieur Kalonji, à l’issue de cette étude, que pouvez-vous dire sur la participation des migrants dans la sphère culturelle en Belgique ?

Toutes les conclusions et recommandations sont à découvrir de manière détaillée sur le site de Culture Action Europe ou sur MCP Broker’s conclusions 2015. Mais de manière générale, la diversité est faible voire nulle au sein des institutions culturelles publiques (ICP) belges. Le projet européen tel que mené a pour but de les former et de leur fournir les outils nécessaires pour améliorer leur gestion de la diversité culturelle. Tout cela en stimulant la participation des migrants et en renforçant la capacité des ICP à interagir avec eux. Mais en réalité, cette problématique est assez étrangère pour bon nombre d’institutions. On sent malheureusement que ce n’est pas vraiment une priorité tant au niveau politique que pour les acteurs de terrain. En parallèle, on remarque qu’il y a une forte méconnaissance des migrants et de leur culture au sein du personnel de ces institutions ; et cela ne facilite pas l’ouverture ni le vivre ensemble lorsque l’on considère l’importance de la culture dans nos sociétés.

Comment s’est déroulé le pilotage de l’étude en Belgique ?

La Belgique a ceci de particulier qu’elle est une structure fédérale composée de trois communautés et de trois régions distinctes aux identités et institutions dédiées à la culture propres. Ceci a évidemment complexifié les choses parce qu’il a fallu s’adapter à ces entités multiples. Mais les acteurs des ICP se sont montrés ouverts et les échanges ont été extrêmement riches entre eux et les ONG et associations de migrants, notamment lors des réunions qui se sont tenues les 24 et 25 mars derniers. De ce point de vue, je suis plutôt satisfait. Après, je regrette quand même la faible représentativité des personnes issues de l’immigration au sein même du groupe de coordination au plus haut niveau de ce projet (les 5 Pays coordinateurs). Gandhi disait à juste titre que “ ce que tu fais pour moi sans moi, tu le fais contre moi ”. Les migrants doivent être davantage représentés dans ce projet qui les concerne directement. J’espère que leur implication sera plus forte lors des prochaines étapes du projet.

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Selon vous, quels sont éléments à améliorer pour voir plus de diversité dans la sphère culturelle en Belgique ?

A côté de toutes les recommandations formulées dans le cadre du projet, je pense que chacun doit redéfinir sa propre conception du “ vivre ensemble ”. L’acceptation des recommandations passe nécessairement par la compréhension de l’autre. Vivre avec les autres, c’est rencontrer leurs différences. Nous sommes tous uniques, et nous devons systématiquement prendre du recul par rapport à nous-mêmes pour nous recevoir les uns les autres. Actuellement, on parle beaucoup du migrant, mais qui est –il exactement ? Celui qui a quitté sa terre ? L’enfant de la 2ème, 3ème génération ? Certains se sentent migrants, d’autres pas. Il faut qu’on respecte cela aussi. On croit toujours que les migrants viennent d’Afrique ou de pays du Sud, alors qu’à Bruxelles par exemple, les premiers groupes “ migrants ” sont les français, avec plus de 53 mille habitants recensés en 2011…

Le rôle des institutions culturelles est si important pour la cohésion sociale ?

Je dirais qu’il est fondamental. La culture doit être le moteur de la cohésion sociale. Or ces derniers temps, on remarque qu’au lieu d’être un facteur d’union, elle est devenue un facteur de repli en Europe. Et cela n’arrange pas les affaires d’un continent en pleine crise économique. Je trouve regrettable que la culture ne soit pas réellement valorisée au sein des différents gouvernements européens qui accordent de moins en moins de subsides aux ICP. Mais dans le même temps, ces dernières doivent aussi s’interroger sur leur rôle et la manière dont elles le jouent. S’adressent-elles à tout

le monde ? Je pense que la culture doit être repensée et surtout il faudrait la replacer au centre de tout non seulement au niveau européen mais également dans les échanges Nord-Sud.

Quelle est la prochaine étape du projet Brokering Migrants’ Cultural Participation ?

Nous réfléchissons à présent aux moyens de porter nos recommandations au niveau politique. Elles doivent être utilisables par nos gouvernants. Les acteurs des 5 pays partenaires ont eu l’opportunité de se rencontrer récemment à Barcelone pour échanger sur la situation dans leurs pays respectifs. Si nous avons émis nos conclusions, nous avons peut-être manqué de temps pour aller en profondeur dans les dialogues... Maintenant il faudrait que chacun continue de porter ces recommandations. Il ne faudrait absolument pas se relâcher, l’enjeu est trop grand. Par ailleurs, je tiens à saluer le travail de Sarah Cesari, ainsi que ceux de Carmen Fenollosa et Lucas, ce dernier nous a d’ailleurs beaucoup manqué à Barcelone (rires).

Monsieur Kalonji, un mot de la fin ?

Qu’est ce qui s’est passé à l’Europe de croire qu’elle a toujours tout donné et ne jamais rien recevoir ? La Culture doit être un vecteur d’ouverture et non un vecteur de repli communautaire ! J’encourage les personnes issues de l’immigration à agir et à se lever afin d’être actrices du changement de cette société à laquelle elles appartiennent aussi. Je me réjouie de voir une jeunesse ambitieuse qui émerge et qui doit bousculer les choses. L’éducation devra jouer un rôle primordial et parents comme enfants devront s’en saisir ! Faisons tous un effort pour comprendre et continuons à apprendre

Les 9 recommandations MCP Broker (disponibles 1. En assurant la pérennité de leur propre identité, les institutions culturelles doivent devenir des activateurs de culture, des lieux où le savoir n’est pas simplement transmis mais aussi coproduit, des lieux qui créent et/ou offrent de l’espace pour l’engagement interculturel. 2. Des renseignements précis sur le public de l’ICP sont nécessaires, à l’instar d’une demande d’analyse détaillée de toutes les communautés de référence de l’ICP. Cela permettra de mieux cibler les publics (réels et potentiels) ainsi que leurs désidératas. Ce faisant, une stratégie pourra être mise en place et permettre aux publics de prendre part à l’évaluation des programmes. Il faut également

dans les trois langues : FR, NL, ANG)

développer des outils et des formations adaptés pour aider les ICP à se familiariser avec ces méthodes. 3. Il faut une stratégie démocratique locale davantage structurée pour instaurer un climat de confiance entre les administrations, les acteurs engagés dans l’interculturalité et l’intégration des migrants. Une condition préalable à cette stratégie est la reconnaissance par les autorités locales de la force d’une approche verticale en autorisant et en initiant de tels processus pour impliquer des organisations mais aussi des citoyens et pour favoriser l’intégration de tous les citoyens. - Les institutions culturelles doivent jouer un rôle clé dans le “ hub ” ENTOURAGE hiver 2016 — N°07

>>> suite de la page 11

dans lequel agissent, travaillent et collaborent tous les acteurs impliqués dans la cohésion sociale. Elles doivent servir aux processus participatifs, pour la définition des programmes et des activités culturelles. 4. Des formations et des directives ciblées sur les critères neutres de diversification doivent être adoptées pendant les processus de recrutement au niveau fédéral ainsi que pour les 3 communautés de Belgique afin de sensibiliser au concept de personnel diversifié, permettant ainsi d’assurer une sélection impartiale et de donner plus de pertinence aux compétences. 5. Il faut revoir et améliorer les manuels scolaires et il faut créer du matériel qui puisse inclure le message interculturel. Par exemple : manuels, résumés et livres scolaires tant pour les professeurs que pour leurs étudiants. - Encourager la participation des réseaux dans les écoles et les systèmes sociaux locaux : les enseignants et les élèves ne peuvent pas être les seuls acteurs. Ils ont besoin d’aide pour développer l’interculturalité et cela demande plus de personnel et davantage de budget. Il faut fournir de l’expertise aux instituts existants relativement aux compé-

tences interculturelles, fournir aux enseignants du contenu à l’appui et des techniques pertinentes qui pourraient préparer les étudiants à vivre comme des citoyens actifs et responsables dans des sociétés démocratiques. 6. Incorporer les compétences interculturelles à tous les niveaux des systèmes éducatifs formels et informels pour faciliter l’apprentissage des compétences interculturelles et gagner en souplesse dans les interactions. Incorporer l’enseignement des compétences interculturelles dans les programmes et initiatives consacrés à une large palette de professions impliquées dans le processus de cohésion sociale et dans les services publics. Il faut mettre en place des formations et des sessions d’information sur l’interculturalité pour développer des connaissances plus approfondies quant à la réalité sur le terrain. 7. L es institutions doivent coopérer étroitement avec les ICP, les agences pour l’emploi et les ONG au plus bas niveau qui soit pour aider tant les travailleurs culturels que les personnes qui arrivent d’autres pays, par le biais de codes et de règles en place pour les artistes (processus administratifs, sub-

ventions et opportunités professionnelles). Les institutions et les écoles doivent reconnaître de nouvelles formes d’art. - Les écoles doivent améliorer la compréhension des industries culturelles et leur rôle dans la société ainsi que les possibilités professionnelles que le monde culturel peut offrir. 8. Pour un travail plus efficace des ICP et pour éviter la dispersion des ressources financières allouées à cette question, l’interculturalisme et la participation culturelle des migrants doivent être des conditions de base pour pouvoir accéder aux financements. Explorer les possibilités de mise en place de schémas de financement pour des entités non juridiques afin de permettre d’accéder à davantage d’organisations informelles présentes sur le terrain. 9. O utrepasser la rigidité du schéma organisationnel de l’administration via la promotion de projets intersectoriels et transversaux. Il est fortement nécessaire de fournir des formations aux praticiens actifs dans l’interculturalité et d’adapter le cadre opérationnel aux spécificités de l’interculturalité. Cela permettrait de travailler plus efficacement et plus précisément

Les représentants des ICP, les ONG et les asbl participantes belges présentes à Barcelone : Adela Movileanu (MINDERHEDENFORUM), An Van Der Donckt (KVS), Angelo De Simone (FOYER), Anna Renard (HENDRIK CONSCIENCE, HERTAGE LIBRARY), Billy Kalonji (MWINDA KITOKO, DIVERSITE CULTURELLE, AFRIKAANSPLATFORM), Carmen Fenollosa Sanchez De Leon (CULTURE ACTION EUROPE), Chantal Vanoeteren (URBAN PLANNER FREELANCE), Djojo Twite (AFROPEAN PROJECT ASBL & THÉÂTRE VARIA), Leen De Spiegelaere (BRUSSELS KUNSTENOVERLEG), Luca Bergamo (CULTURE ACTION EUROPE), Maurice Chefneux (CEFA VILLE DE LIÈGE), Mehdi Marechal (DEMOS VZW), Sanato Mokeni (AFRIKAANS PLATFORM), Modi Ntambwe (CCAEB - PROJET SHARE FORUM DES MIGRANTS), Nicolas Pascal (Patricia Maes CULTURAL CENTER SINT-NIKLAAS), Sara Cesari (CULTURE ACTION EUROPE), Sophie Alexandre (RESEAU DES ARTS A BRUXELLES).

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Événement

Rebranding Africa Forum 2015

Mahammed Dionne, Premier Ministre de la République du Sénégal et Thierry Hot.

Rebranding Africa Forum 2015 Rebranding Africa Forum est l’un des rendez-vous annuels de la capitale européenne de tous ceux qui ont une vision socio-économique pour le continent émergeant. Bruxelles a encore fait honneur à l’événement porté par le magazine panafricain Notre Afrik (fondé en 2010 par le camerounais Thierry Hot). L’ancien journaliste de la BBC est convaincu que l’Afrique doit aller à la rencontre du monde “ au cœur de l’Europe ”. Pour lui, l’image de l’Afrique est importante. Il faut y travailler et en finir avec les clichés et le misérabilisme dominant dans l’esprit collectif. L’édition 2015 n’a pas manqué ses objectifs. Étalé sur trois jours, du vendredi 16 au dimanche 18 octobre 2015, le thème de l’année “ Investir en Afrique, Entreprendre pour l’Afrique ” a rassemblé les forces constructives et les bonnes volontés pensantes de l’Afrique de demain pour aborder l’avenir et inventer un essor neuf.

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Tous souhaitent faire émerger une nation dans tous ses potentiels.

d’honneur).

Le cocktail d’inauguration fut rehaussé de leurs présences par Alexander de Croo, Vice Premier Ministre du Royaume de Belgique en charge de la coopération et de Mahammed Dionne, Premier Ministre de la République du Sénégal (pays invité

Alexander de Croo : “ Alors qu’en Europe la croissance stagne, l’Afrique explose! ” ; “ Cette croissance attire de plus en plus d’investisseurs. ” ; “ Le continent dispose d’un solide avantage, grâce à sa population jeune et dynamique. ” ; “ Cette ère d’opportu-

Les propos marquants

S.E. Amadou Diop, Ambassadeur du Sénégal à Bruxelles ; M. Alexander de Croo, Vice Premier Ministre du Royaume de Belgique en charge de la coopération et M. Mahammed Dionne, Premier Ministre de la République du Sénégal.

nités ne pèse pas encore assez dans la balance mondiale nous rappelle ” ; “ Il y a un besoin de soutenir la croissance, de la manière la plus inclusive possible. ” “ Le secteur privé est catalyseur de développement. Il est important de le soutenir! ” ; “ Je crois en l’Afrique et je crois en son avenir prometteur!”. Selon le Premier Ministre du Sénégal Mahammed Dionne, “ Le Rebranding Africa Forum est l’occasion de redorer l’image de l’Afrique, qui bénéficie encore d’une image tronquée ”; “ Il y a aussi des trains qui arrivent à l’heure en Afrique! Et il faut aussi en parler. ”; “ Il est temps de doper notre propre économie. Exportons nos matières brutes. ” ; “ Nous ne pouvons continuer à exporter notre coton, mais importer du tissu hollandais. ” ; “ La Croissance n’a de sens que si elle est portée par le plus grand nombre.” ; “ Mais sans état de droit, il n’y a pas de prospérité durable possible! ”. Thierry Hot a souligné qu’ “ On ne doit plus décider de la marche du continent sans les africains. Tout ce qui est fait pour nous sans nous est fait contre nous. ”.

En conclusion, la dernière journée, Rudy Demotte a répété : “ On a usé du mot potentiel, pour parler de l’Afrique : l’Afrique n’est pas un potentiel elle est une réalité ”.

Rebranding Africa Awards

Les Rebranding Africa Awards ont été attribués à des entrepreneurs actifs dans les transformations profondes nécessaires à l’Afrique pour relever les défis d’une croissance inclusive. - L’Innovation Rebranding Africa Award est revenu à Awa Caba et son e-project Soortul, un espace en ligne pour les femmes engagées dans la transformation de fruits et céréales locaux, destiné à valoriser leur production. - Le Business Leadership Rebranding Africa Award : Henriette Kaboré, Présidente de la Maison de l’Entreprise et PDG de BTM Immo. Elle fait figure d’exception dans le bâtiment et les travaux publics, un secteur d’activité dominé par la gente masculine. - L’Empowering Women Rebranding Africa Award : Elisabeth Medou, Directeur général de Orange Cameroun, la première africaine à occuper un poste de haut rang chez l’opérateur français.

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Événement. Rebranding Africa Forum 2015

Sénateur Bertin Mampaka

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- Le Media Leadership Rebranding Africa Award : Les medias privés du Burundi qui dans un contexte politique extrêmement tendu résistent avec héroïsme et professionnalisme. - Le Development Champion Rebranding Africa Award : Kandeh Yumkella, agro-économiste, pour sa contribution exceptionnelle en faveur des énergies durables sur le continent africain et dans son pays d’origine la sierra Léone. Le Lifetime Achievement Rebranding Africa Award : Manu

Dibango, le pionnier de l’Afro jazz, sa voix résonne de son Cameroun natal aux Etats d’Amérique où le soul Makossa devient dans les années 70 le premier tube africain à cartonner aux Etats Unis. Il en a inspiré plus d’un et pas des moindres (Michael Jackson – Jennifer Lopez). - L’Honor Rebranding Africa Award : SE Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal considéré sur le continent comme un modèle en matière de politique de développement

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Les brèves

Maître GIMS, disque de platine en Italie Le fils de Djuna Djanana, Maitre Gims, connaît un succès qui dépasse les frontières de la France. Il vient de recevoir un disque de platine en Italie pour le titre “ Estce que tu m’aimes ? ”, son tout premier single issu du deuxième opus solo. En Italie, recevoir un disque de platine signifie que le titre s’est écoulé à plus de 30 0000 exemplaires. Avec son dernier album, Maître Gims révèle sur les médias sociaux : “ Disque de diamant imminent ”. Soit 500 000 exemplaires écoulés. Il paraît que depuis son succès international incontestable, le jeune congolais, né à Kinshasa le 5 mai 1986 et arrivé en France à l’âge de 2 ans, se voit maintenant (seulement?) proposé la nationalité française. Oui mais c’est pour la bonne cause : le rayonnement de la France. On sait pas encore s’il l’artiste a accepté

INSPIRATION :

ERNESTINA EDEM APPIAH apprend aux enfants à coder ! Ernestina Edem Appiah, ancienne secrétaire, elle devient entrepreneur en lançant le Ghana Code Club. Un club digital extrascolaire dont les cours sont dispensés par des bénévoles qui enseignent aux jeunes de 8 à 17 ans les bases du codage. Ernestina Edem Appiah a créé cette plate-forme de programmation pour former des futurs innovateurs et pour les préparer à des carrières dans l’industrie de la technologie. Les enfants apprennent à créer des jeux informatiques, des animations et des sites Web. La jeune femme ne compte pas en terminer là, elle souhaiterait également organiser un challenge inter-écoles pour tester la créativité, les méthodes de résolution de problèmes, les compétences collaboratives entre ses élèves membres du club. Son objectif à long terme est de pouvoir mettre en place un centre de formation à destination des enfants les plus défavorisés qui souhaitent prendre part à son club de codage, mais qui n’en ont pas la possibilité. Son rêve : former les femmes pour qu’elles puissent à leur tour transmettre leur savoir aux enfants à travers le Ghana. À découvrir sur www.ghanacodeclub.org

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Les excuses d’un grand journal anglais à YAYA TOURÉ

C’est bien une première. Le célèbre tabloïd britannique The Sun a présenté à Yaya Touré des excuses publiques suite à des publications sur la vie privée qui se sont avérées fausses.

“ Durant ces 12 derniers mois, The Sun a publié des articles personnels au sujet de Yaya Touré. Nous avons retiré ces articles de notre site web et tenons à nous excuser pour tous les désagréments causés au joueur “, indiquait la direction générale du journal sur son site officiel. The Sun avait notamment “ révélé ” que Yaya Touré avait une double vie et avait trompé sa compagne avec un enfant hors mariage. Par la suite, le milieu de terrain de Manchester City avait été mis en relation avec une prostituée de luxe. Visiblement, rien de tout cela n’était vrai.

Michael Jordan a intégré la famille des milliardaires en 2015 Le magazine économique Forbes l’a confirmé en 2015. La légende du basketball Michael Jordan fait son apparition parmi les milliardaires de la planète. Ils sont au terme de classement publié par Forbes 1 826 personnes dont la fortune atteint au minimum le milliard de dollars. Michael Jordan intègre ce club fermé à la 1 741e place. La fortune du boss des Hornets de Charlotte est de un milliard de dollars. Il a touché un peu plus de 100 millions de dollars en royalties grâce à la ligne Jordan Brand. La valeur de sa franchise Charlotte Hornets (ex-Bobcats) a considérablement grimpé. Racheté en 2010 à 275 millions la franchise vaudrait à ce jour plus de 700 millions soit une hausse de plus de 89%. Michael Jordan n’est pas le seul propriétaire NBA dans le club des plus fortunés de la planète. Le premier parmi eux est le propriétaire de Los Angeles Clippers Steve Ballmer, ancien directeur de Microsoft, qui pointe au 35e rang mondial avec 21,5 milliards. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft et propriétaire des Portland Trail Blazers (et des Seattle Seahawks en NFL), se classe 51e avec 17,5 milliards de dollars. Suivent le propriétaire des Brooklyn Nets, Mikhail Prokhorov (125e avec 9,9 milliards), le boss du Miami Heat, Micky Arison (191e, 7.1 milliards), le “ cumulard ” Stan Kroenke, propriétaire des Denver Nuggets mais aussi des

Infos conso St. Louis Rams (NFL), Colorado Avalanche (NHL) et d’Arsenal (225e, 6,3 milliards), ou encore celui du Orlando Magic, Rich DeVos (259e, 5,7 milliards). L’inamovible Bill Gates, cofondateur de Microsoft truste la première place de ce classement mondial avec une fortune estimée à 79,2 milliards de dollars. D’après www.africatopsports.com.

oliviertuto.com

L’AC Milan traduit en justice un Gambien qui a menti sur son âge L’AC Milan l’a très mauvaise. Le club lombard a décidé de traduire en justice Yusupha Yaffa, joueur italien d’origine gambienne qui a menti sur son âge et coûté des sanctions aux Rossoneri. Alors qu’il indiquait avoir 19 ans, Yaffa en avait 29. C’est finalement sur sa page Facebook que les médias italiens ont découvert l’âge réel du joueur. Yaffa a confié être né le 31 décembre 1996 alors qu’en réalité il a vu le jour le 14 novembre 1987. Pour se défendre, l’attaquant a indiqué que le changement de date s’est produit alors qu’il avait perdu son passeport à de multiples occasions. Transféré à l’AC Milan en provenance de l’Inter en 2010, Yusupha Yaffa évolue actuellement au club allemand de Duisburg. Il est attendu en Italie pour s’expliquer. Son ancien entraineur en équipes de jeunes du Milan, Filippo Inzaghi sera également écouté. D’après www.africatopsports.com

Le technicien marocain Rachid Ghaflaoui annoncé prochain entraîneur de Sanga Balende (RD Congo) La télévision RTGA basée à Kinshasa l’annoncait déjà. Selon le média congolais, Rachid Ghaflaoui aurait été nommé entraîneur de Sanga Balende, l’un des plus grands clubs de la RD Congo.

Piratage informatique Comment reconnaître le Phishing ? Ci-dessous certaines choses auxquelles prêter attention si vous pensez avoir reçu un courrier électronique suspect : — Liens vers un site Web vous demandant de vérifier les informations concernant votre compte, — Liens vers un site Web vous demandant un numéro de compte bancaire, de carte de crédit, d’utilisateur ou un mot de passe — Menaces de clôture de compte si vous ne vérifiez pas les informations le concernant Il est de bon usage de ne jamais cliquer sur les liens contenus dans un courrier électronique. — Il est préférable de taper l’adresse du site Web directement dans votre navigateur Internet.

Comment éviter le phishing ? Le meilleur moyen d’éviter d’être victime du phishing est de bien faire attention aux messages électroniques que vous recevez, il pourrait s’agir d’une tentative de piratage. Mots mal orthographiés : Le français étant souvent une deuxième langue pour les hackers, des fautes d’orthographe et de grammaire peuvent être des indicateurs clés. Mauvais liens : Tapez l’adresse du site Web directement dans votre navigateur Internet au lieu de cliquer sur un lien contenu dans un message électronique. Méfiez-vous des offres alléchantes : Vérifiez toujours les offres avant toute transaction.

La formation congolaise n’avait pas encore officialisé l’information. Mais cette officialisation n’est plus qu’une question d’heure ou de jour, le marocain étant en discussion avancée avec le club de Mbuji Mayi depuis quelques semaines. www.africatopsports.com

Que faire si je soupçonne avoir été victime de piratage informatique ? Si vous pensez avoir reçu un courrier électronique suspect, n’hésitez pas à le signaler à vos correspondants dont l’identité est usurpée ou directement à la police

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Femme du moment

Samia Orosemane La Femme de couleurs

Samia Orosemane est une Française musulmane qui ne se reconnaît absolument pas dans ces “cinglés, ces malades mentaux qui se prétendent islamistes juste pour commettre leurs méfaits”. C’est en ces termes qu’en 2014 elle s’adresse aux djihadistes dans une vidéo hilarante qui se répand sur la toile comme une traînée de poudre. Ce coup de gueule vidéo, est l’un de ceux qu’elle poste régulièrement sur sa chaîne youtube qui compte plus de 6.000 abonnés. Et celui-ci, de 25 secondes, posté après les attentats d’Ottawa en octobre 2014, a propulsé Samia dans la star system. Après les attentats de Charlie Hebdo, elle a reposté la vidéo qui a fait beaucoup de buzz et lui a valu d’être invitée sur tous les plateaux télé. Une vidéo anti “ islamistes-intégristes-djihadistespianistes-cyclistes ” visionnée plus de 700 000 fois sur Youtube après l’attentat de Charlie Hebdo, des passages remarqués dans la Nouvelle Edition ou au Grand Journal de Canal+. La comédienne française d’origine tunisienne, musulmane qui porte le voile et l’humour en bandoulière, a déjà tout du phénomène. Avec son look multicolore et ses sketchs décalés, la comique voilée détone dans le paysage du stand-up. Grâce à son one-woman show, Femme de couleurs, l’humoriste nous entraîne dans son quotidien, entre sketches, vannes avec le public, imitations et personnages. Samia Orosemane dézingue les tabous et tous les communautarismes grâce à des piques bien senties, mais toujours avec bienveillance et auto-dérision. Pour elle le rire est un rempart à l’horreur. Samia Orosemane, stand-uppeuse au voile, col roulé, turban et tunique africaine inclus, est née dans le 19ème arrondissement de Paris, de parents tunisiens et a grandi à Clichy-sous-Bois. Très tôt elle s’intéresse au théâtre : “ Je suis tombée dedans quand j’avais 12 ans, lors d’un atelier au collège le mercredi après-midi. On m’a demandé de faire une impro et j’ai réussi à pleurer sur scène. C’était tellement fort qu’à ce moment là j’ai su que je voulais en faire mon métier ”. Au lieu de suivre les cours de sociologie et de sciences politiques, auxquels elle s’était inscrite pour toucher une bourse, elle intègre à 20 ans le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, à Paris. Après deux ans de conservatoire,

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elle est recalée aux examens pour son absentéisme. Parallèlement au conservatoire, elle travaillait dans une usine pour payer ses cours. Et son talent ne semblait pas suffisant. C’est à cette période qu’elle décide à 22 ans de porter le voile et de mettre la scène de côté, supposant que le voile qu’elle décide de porter la privera d’opportunités artistiques. Elle épouse alors son petit ami de l’époque, un Martiniquais converti à l’islam qui lui fait redécouvrir sa propre religion. Elle donc renonce à la scène, et devient nounou.

Mais sous son voile, le théâtre ne cesse de la démanger. Alors, elle part à la recherche de nouveaux talents et monte des spectacles collectifs, tous publics, qui se jouent à guichet fermé aux théâtres de La Reine blanche, de la Main d’or et du Gymnase. Elle commence alors à organiser à Paris et sa banlieue, les spectacles Oriental Comic et Samia et les 40 comiques, plateaux d’humour “ sans injure ni vulgarité ” où elle accueille des artistes et en profite pour tester ses propres sketches. C’est en 2011, lors de la Nuit Blanche de

L’humour Noir au Luxembourg, que verra finalement le jour le spectacle Femme de couleurs, avec comme idée de base, le vivre ensemble et l’ouverture d’esprit. “ La tolérance, accepter l’autre, ne pas chercher à le changer, c’est se rendre compte que la différence est une richesse, qui peut nous rendre meilleur chaque jour. Femme de couleurs, ce sont toutes ces femmes que je veux représenter, toutes ces couleurs que j’ai rencontrées, ces accents que je joue sur scène. C’est la France telle qu’elle est aujourd’hui, ”affirme-t-elle. Cette jeune femme pleine d’énergie et de fraîcheur nous fait découvrir à travers différents personnages son univers drôle et chaleureux. Elle campe à merveille différents personnages, entre la mama africaine imposante, la mère maghrébine surprotectrice et la vieille râleuse aigrie. Son humour se veut avant tout porteur d’un message: la tolérance. Elle retranscrit avec humour, tendresse et impertinence les anecdotes qui font son quotidien, depuis son enfance, parle de ses

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French Cut

formes généreuses, du port du voile comme du mariage mixte. Des des thématiques délicates qu’elle manipule avec précaution, mais toujours avec sincérité. Porter le voile en cette période troublée, ça n’est pas forcément évident, mais Samia Orosemane en a fait une force. La force du comique. A grand renfort d’autodérision, la jeune stand-uppeuse entraine le spectateur dans son univers coloré. Ce voile qu’elle a commencé à porter à l’âge de 22 ans par amour pour un homme, fait désormais partie intégrante de ce qu’elle est. “ Au tout début il y a eu quelques réticences, c’est arrivé que les gens se braquent : je les voyais croiser les bras et penser “tu portes le voile et ça ne me fait pas rire”. J’ai déplacé mon sketch sur le voile, du début au milieu du spectacle. Et là, et bien le public ça fait une demiheure qu’il me connait, qu’il rigole, donc c’est trop tard, il ne peut plus faire marche arrière ! J’essaie vraiment de

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changer les mentalités. ” Dans Femme de couleurs, l’humoriste aux flèches acides, mais au cœur pétri de bonnes intentions raconte le quotidien, joue de sa liberté de ton et s’engage. Sans vouloir être une donneuse de leçons, elle alterne piques autocritiques et tournée générale de taquineries. Ses formes rebondies, les Sénégalaises aux cheveux interchangeables, les Marocaines “ marabouteuses ”, son père épicier tunisien méritant et fournisseur officiel de répliques cultes. Tout le monde y passe. Grace à son humour, Samia Orosemane a vaincu les réticences liées à sa religion. Sa Femme de couleurs est une ode à la tolérance et au vivre ensemble. Face à la peur et à la haine, elle brandit son humour. “ Le rire est une soupape, ” explique-t-elle. “ Avec le rire on déconstruit la peur, on réunit, on rassemble. ” H. Djomeda

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Homme du moment

Souaibou Koita Un serial entrepreneur

Revisiter les plats traditionnels les plus connus de la cuisine africaine : Mafé, Tiep, Yassa, Alocos, tel est le concept de Yassà Fast-Food, la première enseigne de restaurants rapides africains en France, créée à Toulouse par Souaibou Koita. Malien, originaire de la ville de Kayes et diplômé de Sciences Economiques à l’université de Toulouse, Souaibou Koita jeune entrepreneur qui a hérité des siens le sens inné du business, lance en 2008 l’enseigne de restauration rapide africaine. “ Je suis issu d’une famille d’entrepreneurs. ” affirme-t-il. Baccalauréat malien en poche, il débarque dans la Ville Rose à 17 ans pour y suivre des études d’économie. Le premier Yassà Fast Food voit le jour quand à la fin de ses études son fondateur s’est rendu compte en faisant le business plan du projet qui lui permettrait de valider son mastère, a constaté les difficultés qui existaient quand on voulait manger de la nourriture africaine. L’idée lui est donc venue de créer un service de livraison à domicile de plats africains. C’est ainsi qu’est née une offre avec une carte purement africaine présentant des recettes comme le yassa, mafé, aloco, tieboudien, bissap, ou tiakrya élaborées à partir de produits importés d’Afrique, principalement du Mali. Pour se démarquer de la concurrence des autres types de fast foods comme les hamburgers et les pizzas, il adopte la franchise comme mode

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de développement. Au début il ne dispose que d’un minuscule local situé dans une rue peu fréquentée de Toulouse, mais très vite son offre trouve son public et le jeune entrepreneur ouvre dès l’année suivante un deuxième point de vente avec quelques tables. Depuis, l’enseigne exploite deux points de vente en propre et se développe par le biais de la franchise avec l’ouverture en juin 2011 de son premier restaurant franchisé à Nice suivie en 2013 par une autre à Nantes qui s’accompagne du lancement d’un nouveau produit : le sandwich africain à base de pain et comme ingrédients la banane plantain ou le piment. “ Dès le début, les banques ne nous suivent pas. Alors quand nous avons voulu lancer un troisième restaurant, en 2010, nous avons franchisé le concept pour limiter l’investissement ”, témoigne Souaibou Koita. Parallèlement à l’ouverture de la première franchise du réseau à Nice, Koita multiplie les voies pour promouvoir son enseigne, avec l’édition d’un livre de recettes dont il a vendu 5000 exemplaires. Avec ce nouveau point de vente, Yassà Fast-Food affiche son ambition de “ s’imposer en tant que chaîne de restauration rapide aux côtés des

plus grands tels que McDonald’s, Pizza Hut, KFC, etc. ” Depuis septembre 2012, Yassà Food s’est lancée dans une première diversification avec une gamme de sauces et plats cuisinés africains, en boite, en bouteille, en bocaux, etc. distribués en grandes et moyennes surfaces alimentaires. Ce qui lui permet aussi de s’ouvrir sur l’agroalimentaire en produisant de façon industrielle les recettes traditionnelles africaines. “ Imaginez, aucune marque ne propose de spécialités africaines ! ” Un argument que Souaibou Koita a su faire valoir auprès des supermarchés locaux. Les bocaux estampillés Yassa trônent désormais dans les rayons produits exotiques chez Leclerc et Carrefour City. Mais estimant que l’offre de produits ethniques en GMS est plutôt restreinte, parce que ce marché est une niche trop petite pour les acteurs généralistes, le groupe Yassà est passé à une autre étape avec le récent lancement de la marque Yassà Store. Spécialisée dans la distribution alimentaire, c’est un concept de magasin proposant des produits exotiques et halal sous le nom de Yassà Store qui se développe également en réseau. Ce concept s’adresse

aux consommateurs d’origine européenne ou africaine, désireux de trouver des produits exotiques et/ou halal, mais aussi aux professionnels de l’alimentaire qui peuvent se fournir en gros dans les magasins.

Souaibou Koita, président du groupe, se donne pour objectif de développer l’enseigne dans les grandes villes d’Europe en même temps que les restaurants Yassà Fast Food, qui seront les premiers clients des magasins. Ses prochaines implantations sont prévues à Montpellier, Bordeaux et Paris

Par H. Djomeda

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Photo Le Journal Toulousain

La première implantation sous licence, qui a nécessité un investissement de 250 000 euros, a ouvert ses portes début juin 2013 au cœur de la ville d’Anvers, en Belgique, en collaboration avec un partenaire local. Yassa Store se positionne comme “ une enseigne de distribution alimentaire de proximité proposant une large gamme de produits exotiques et halal ”. Il s’agit de supermarchés de moins de 1 000 m², situés en centre-ville, et offrant une large gamme de produits halal et exotiques, dont ceux fabriqués par le groupe Yassà. Le concept intègre également un site internet, yassastore.com, couplé aux boutiques physiques, pour lancer la vente à distance et la vente à emporter.

Entretien

Jean Goovaerts

Secrétaire communal honoraire d’Ixelles (commune bruxelloise qui abrite le quartier africain), Jean Goovaerts profite de sa retraite bien méritée. Quand on gratte un peu, on réalise très vite que Jean a un agenda aussi chargé qu’une personne en pleine activité. Rencontre. Jean Goovaerts était entrée à la commune en 1973, bien qu’il soit retraité depuis 2010, reste tout naturellement attaché à sa commune. Il continue à sillonner les artères du quartier pour y rencontrer des amis, travailler sur l’un ou l’autre projet du moment. Ou tout

simplement passer le temps en compagnie des habitués du quartier. C’est un passionné de rencontres humaines. Il se fait plaisir, nous fait plaisir en se confiant à ENTOURAGE magazine. Nous lui avons posé ces quelques questions.

Qui est Jean Goovaerts ?

Après dix années passées à la Sabena, j’ai commencé comme commis temporaire à la commune. Afin d’évoluer dans cette carrière que j’avais choisie, j’ai

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passé mon examen de rédacteur (1976) et la même année j’ai décroché mon brevet d’administration délivré à l’époque par la Province. En 1981, je suis devenu adjoint du directeur des finances. Par la suite j’ai occupé le poste de directeur des finances, en 1987. Et enfin secrétaire communal de 1992 jusqu’à ma retraite. Actuellement, je consacre mon temps à la photographie. C’est une passion. J’ai également une activité de bénévolat en tant que conseiller moral dans les prisons du royaume. Ce à travers la Fondation d’Assistance Morale aux Détenus où je suis aussi administrateur.

civilisation. Nous y avons plutôt détruit la structure sociale existante pour tirer profit des richesses, comme cela s’est passé aux Amériques. Quelque part, je pense que c’est bon pour mon âme de faire ce que je fais qu’il y ait ou non un lien direct avec la colonisation. Une recherche de réparation, peut-être, de quelque chose dont je ne suis pas directement responsable. Et puis, sur le plan humain, je retrouve dans le peuple africain en général et le peuple congolais en particulier, beaucoup plus de sincérité et d’authenticité que les gens de chez moi.

Dans la photographie, je m’interroge sur le sens la réalité perçue par chacun. Notre patrimoine commun à tous — naissance, vie, mort — est l’unité dans la diversité rencontrée dans la nature. Avec “ paroles d’arbres ”, les photos qui parlent d’arbres, j’ai eu confirmation que chaque image offre une réalité propre à chaque individu. Selon sa propre histoire et son désir. Le lecteur qui est en même temps spectateur est aussi l’interprète de sa propre perception. C’est cette image que je veux donner dans des miroirs brisés. Cela permet divers points de vue. Ca donnes à voir mais aussi à penser sur le sens de la réalité et de ce que l’on peut partager. Je m’attache aussi au portrait dont quand même beaucoup d’amis africains. Principalement à Bruxelles ; en rue ou pour des projets spécifiques.

La littérature sur les sciences humaines et les civilisations disparues.

Tu photographies les africains, une explication ?

J’ai une attraction particulière avec le Congo. Ma tante était allée vivre avec son mari au Congo belge. Il faut dire que j’ai été relativement au contact de cette histoire. Chacun sait qu’on ne colonise pas un lieu qui n’apporte rien. Je suis loin de croire encore qu’on ait pu y apporter la

Tu as une passion ?

L’entourage de Jean ?

Pour l’essentiel, j’ai des amis. Notamment des musiciens. Je suis membre de différents groupes sociaux. Dans le monde africain, avec des artistes comme Barly Baruti et Yannick Koy que je rencontre régulièrement. Il y a aussi l’écrivain et poétesse Emilie-Flore Faignond. J’en suis proche. Monique du restaurant Inzia (Ixelles) est une personne représentative de sa communauté que je rencontre aussi de temps en temps.

Tes rêves? Des projets d’avenir ?

Travailler sur une prochaine exposition photos. Soit un travail sur le portrait soit je m’attaque à la couleur mais alors dans le plus d’abstrait.

Peut-on penser que Jean est obsédé par son passage à la postérité ? La question du Quoi après Jean ? Pourquoi ?

J’ignore ce qu’il peut y avoir après la mort et à vrai dire ce n’est pas un sujet qui me hante, ni me bouscule : mon initiation à la vie m’a appris à vivre dans le

“...la vie m’a appris à vivre dans le présent. C’est d’ailleurs le seul endroit où la vie est possible, hier est terminé et demain viendra peut-être.” présent. C’est d’ailleurs le seul endroit où la vie est possible, hier est terminé et demain viendra peut-être. Si je peux laisser un message pour la génération qui vient, je dirais qu’il faut toujours avoir à l’esprit que nous vivons dans un monde manichéen et qu’à chaque instant nous cheminons entre des principes opposés : le bien et le mal, le beau et le laid, le vrai et le faux, … Dans mes lectures j’ai découvert que l’opposé de l’amour est la volonté de puissance et ceci est frappant dans l’époque que l’on traverse : il y a peu d’amour, peu d’humanité dans ce monde et beaucoup de manifestations de la volonté de puissance. L’amour ne redeviendra possible dès le moment où l’on abandonne la position de domination, de la volonté de puissance. Autrement dit : il faut abandonner l’amour du pouvoir pour retrouver le pouvoir de l’amour

Propos recueillis par DK

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Mode

Coolys, l’ethnique-chic Créée en 2012, la marque Coolys est née de l’envie de son créateur Hamed Y. Coulibaly, de promouvoir le savoir-faire africain, au travers de créations qui allient cuirs et textiles locaux, le tout dans un esprit ethnique-chic. Fin 2014, la marque a lancé Chinaka, une collection de 3 produits, des chaussures, aux noms plus originaux les uns que les autres. Le style Mawété, réalisé avec du cuir souple et qui assure un confort tout au long de la journée, les chaussures Nilaya discrètes mais pas moins originales, réalisées avec du cuir rigide, et les chaussures Téré de style mocassin, joliment décorées avec du cuir rigide. Un point supplémentaire, c’est le packaging de la marque Coolys : une jolie boîte décorée de pagne, et une pochette avec le logo de la marque. Grâce à son équipe talentueuse et dynamique, Coolys n’a de cesse de s’améliorer afin de satisfaire ses clients et de se constituer en tant que vitrine de l’art, de l’artisanat et de la culture du continent africain. Dynamique et innovante, Coolys est une entreprise de confection de chaussures haut de gamme qui a pour objectif principal de satisfaire les besoins de ses clients dans un esprit de créativité et d’échange mutuel. Témoigner des richesses culturelles et artistiques du continent africain, valoriser le savoir-faire de ses arti-

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sans et se positionner en tant que leader sur le marché du design panafricain. Coolys offre aussi la possibilité à ses clients de personnaliser leurs articles avec divers choix de cuirs et de textiles disponibles dans leur catalogue. A découvrir sur www.coolysdesign.com

Par H. Djomeda

Mode

Kinshasa Fashion Week Créée pour faire connaître la mode congolaise sur la scène internationale, la Kinshasa Fashion Week, se tient au mois de juillet dans la capitale congolaise. Trois jours de glamour et de défilés pour promouvoir le talent des designers congolais. Selon ses organisateurs, c’est une plate-forme fondée dans le but de mettre en valeur le talent créatif des designers congolais et de placer la mode congolaise sur la scène internationale. Elle vise à mettre l’accent sur l’émergence récente des marques de modes africains sur la scène mondiale, pour pouvoir insuffler l’identité de style congolais sur cette nouvelle vague. La KFW a été fondée par Gloria Mteyu, congolaise installée à New York, après avoir vécu à l’étranger en France et en Italie. Elle a notamment étudié le modélisme à l’Académie Internationale de Coupe de Paris et le stylisme à l’Instituto Marangoni de Milan, en Italie. ” Parce que moi-même je suis styliste, et comme j’ai déjà eu l’occasion d’aller dans d’autres pays, sur plusieurs continents (…), je voulais rentrer chez moi, faire la même chose et organiser un défilé pour montrer notre talent, notre style congolais ”, affirme-t-elle. ” On n’a pas vu beaucoup de Congolais dans d’autres

Fashion Week donc là ce sera une première occasion de faire connaître les stylistes congolais qui travaillent bien ”, a-t-elle ajouté.

La troisième édition de la Kinshasa Fashion Week, qui s’est déroulée dans la capitale congolaise du 24 au 26 juillet 2015, a vu la participation de grands couturiers kinois de renom comme Lydie Malingumu et Samy Okaso. Tous deux ont un objectif : mettre en valeur l’industrie kinoise sur le marché mondial. Pour cette troisième édition, environ dix neuf autres stylistes ont été sélectionnés pour présenter leurs créations au Shark Club de la capitale congolaise. On retiendra les noms tels que Caddy Kabala, Carine Mpala, tous basés à Kinshasa, et Benjamin Kitoko de la diaspora rd-congolaise de la Grande- Bretagne. Selon Francine Kongolo, la chargée de communication de l’évènement, ”Pendant les deux premières éditions, on a donné le meilleur mais comme toujours nous voulons cette fois-ci faire mieux. Nous aurons dix-neuf stylistes et un show de sapeurs.” Ce rendez-vous annuel de la mode qui vise à promouvoir l’identité du style et le talent créatif des designers congolais, offre aussi l’opportunité aux étudiants notamment ceux de l’Institut supérieur des arts et métiers (Isam) de s’exprimer à travers leurs œuvres. Elle a par ailleurs invité les stylistes et modélistes de toutes les provinces de la RDC à participer à la prochaine édition s’ils le veulent en se faisant enregistrer dès le mois de janvier 2016. Pendant trois jours, cette troisième édition de ” Kinshasa

Fashion Week ” fut aussi agrémentée par des artistes-musiciens congolais notamment Nathalie Makoma et JB Mpiana. L’évènement inclut aussi des programmes pour l’éducation des participants, des professionnels ainsi que le public sur l’industrie locale du design. L’organisation vise à soutenir l’industrie locale du design par la promotion de la marque “ Made in RD Congo ”. Plus d’infos : www.kinshasafashionweek.com

Par H. Djomeda

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Carnet des assoces

Mekongo Eboue Ernest “ Travaillons ensemble pour la lutte contre la délinquance et le basculement des jeunes dans le radicalisme ” Mekongo Eboue Ernest (Responsable de la Fondation Football Is My Dream) est un ancien footballeur international d’origine camerounaise. Il a évolué en Belgique respectivement au Standard de Liège, R.W.D.M. Brussels, K.V. Roeselare, F.C. Incourt, au Club Roeselare…. À ce jour, il est responsable d’une fondation d’aide à la jeunesse créée le 13/07/2013 sous l’appellation “ Football Is My Dream vzw ”. Cette structure est basée sur le territoire belge.

Entourage Magazine : Quelles sont les objectifs poursuivis par Football is My Dream (F.I.M.D) ?

Mekongo Eboue Ernest : Notre objectif premier est de donner la chance aux jeunes talents en difficultés financières et relationnelles d’intégrer notre programme national de réintégration sociale et professionnelle par le sport. Comme vous le savez le football est un sport qui rassemble, transcende, passionne, forme et éduque. Nous voulons donner une occasion à des jeunes talentueux de se faire découvrir. Il est vrai qu’il y a un grand nombre de jeunes sortis des meilleurs centres de formation de foot qui sont aujourd’hui en dérive par faute d’encadrement, alors que d’autres avec un talent inné

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n’ont pas la chance d’intégrer ces endroits par manque de moyens financiers. Nous leur disons qu’aujourd’hui, tout est possible. Il faut mettre fin à la violence et à la délinquance devenues une gangrène dans notre diaspora. F.I.M.D lutte aussi contre les discriminations à l’égard des jeunes dans la société belge à travers le sport.

Est-ce qu’il vous a été facile de monter un tel projet en Belgique ?

La société belge n’est pas habituée à s’opposer à ce genre de projet. Je crois que si j’ai réussi à m’imposer, c’est plus par mon savoir-faire. Par le fait aussi que je suis un ancien footballeur professionnel ayant évolué en Belgique. Les jeunes, eux, sont plus focalisés sur leur avenir. Le présent les intéresse. Quand ils entendent parler de quelque chose de nouveau, ils y adhèrent. Personne ne donnait du crédit au projet… Mais aujourd’hui, ce projet s’insère dans le cadre de la lutte contre la délinquance, voire plus.

Avez-vous des collaborateurs dans ce projet ?

J’ai une forte équipe soudée. Nous sommes installés à Gand, à Bruxelles et très bientôt en Wallonie. Nous avons l’ambition de couvrir toute la Belgique grâce au concours

du footballeur Samuel Eto’o et d’Erik Gerets, ancien international belge reconverti en entraîneur, qui a un excellent parcours.

Quels sont les moyens de financement qui permettent de faire évoluer votre projet ?

Cela fait trois ans que moi et mes collaborateurs, investissons dans le projet avec nos propres fonds. Nous ne recevons aucune aide de l’État belge, même pas une lettre d’encouragement. La volonté est le premier moyen d’investissement dans tous projets, le reste vient après. Je le pense. La caisse de l’association est principalement alimentée par les bénéfices des manifestations que nous organisons. Il y a aussi les sponsorings et les contributions des sympathisants. Il est important, en tant jeune association, de lutter pour se faire connaître auprès du grand public. Ce n’est toujours pas facile. Nous avons lancé depuis quelques temps un appel en direction des personnes de bonne volonté. Nous sommes dans l’attente !

Comment est organisée votre structure ?

Notre structure est basée à Bruxelles. Elle travaille étroitement en collaboration avec notre bureau à Gand. La fondation compte des sections sociale, culturelle et sportive à travers lesquelles elle organise annuellement des manifestations, des matches de gala en l’honneur de la jeunesse et distribue de repas aux jeunes désœuvrés. De grands projets sportifs et socioculturels ont été mis en place en faveur de la jeunesse.

Quel est votre coup de cœur, coup de gueule ?

J’en profite pour dire un grand merci à toutes ces magnifiques et généreuses personnes qui sont autour de moi. Je m’insurge contre tous ceux qui pensent que les footballeurs sont des personnes qui gagnent beaucoup d’argent et qui prennent tout le monde d’en bas. C’est faux, les footballeurs sont aussi capables de générosité et de compassion. Nous invitons tout le monde à nous rejoindre sur la voie de soutenir les jeunes. Il est raisonnable de travailler ensemble pour la lutte contre la délinquance et le radicalisme… Nous avons fait comprendre à nos politiques qu’il était important de travailler main dans la main pour l’avenir de la jeunesse. Je finis cet entretien en disant qu’il est grand temps de nous rassembler et de concrétiser les solutions proposées, pour une meilleure préservation de l’héritage que nous aimerions léguer aux générations futures

Propos recueillis par Patou Nsimba

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Beauté Hiver

SHEAR & SHINE

La gamme de soins de toile pour hommes noirs L’entrepreneur Aaron Wallace a lancé la toute première gamme de soins de toilette, spécifiquement conçue pour les hommes noirs et détenue par un noir. Après l’ouverture de son salon de coiffure à Londres East Croydon en 2014, ce coiffeur de Londres a senti que quelque chose manquait sur le marché des soins de toilette. Sa ligne Shear and Shine Grooming, est une gamme complète de soins quotidiens pour résoudre les problèmes de toilette auxquels les hommes font face. La peau et les cheveux afro-caribéens ont des problèmes spécifiques qui nécessitent des traitements différents à ceux des peaux européennes, alors même s’il existe des solutions limitées disponibles sur le marché pour les hommes noirs, Aaron estime que, trop souvent, il y a un manque dans la diversité et le choix. Ceci est la raison pour laquelle il est déterminé à devenir un leader sur ce marché et a passé plus d’un an à faire des recherches et à développer la gamme de Shear and Shine. “ Je veux que Shear and Shine Grooming soit la première chose qui vienne à l’esprit des hommes noirs quand il s’agit d’être beau, d’avoir des produits de qualité et d’excellence en terme de service client. ” Des produits spécifiques pour le soin de la peau et de la barbe à des shampoing et l’après rasage, en passant par des huiles de massage et des eaux de toilettes, Shear and Shine Grooming, offre tout ce qu’il faut pour la beauté de l’homme moderne actuel. À découvrir sur www.shearandshinegrooming.co.uk

Par H. Djomeda

ENTOURAGE hiver 2016 — N°07

Soins Hommes

ette

INSPIRATION : L’entrepreneur Aaron Wallace, coiffeur et barbier à Londres. Il est le fondateur de la gamme SHEAR & SHINE.

Aaron Wallace :

“ J’ai toujours eu le sentiment que les hommes noirs étaient négligés dans ce domaine et avec la toilette pour homme devenant de plus en plus importante, j’y ai vu l’opportunité de servir ma communauté. ”

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Économie /Entreprises

ECAir L’Afrique ambitieuse est dans les airs Selon les spécialistes, le transport aérien est directement lié à la croissance économique. Et, avec un produit intérieur brut qui croît de près de 5% et un trafic aérien qui croît de

6,2% par an en moyenne, les prévisions du trafic aérien en Afrique sont plutôt optimistes pour un continent en passe de devenir le futur eldorado des compagnies aériennes. Et, même si les opérateurs du continent restent démunis devant la concurrence étrangère, certains arrivent quand même à déployer leurs ailes dans le ciel africain. ECAir (Equatorial Congo Airlines SA) a vu le jour en 2011 avec l’inauguration de sa première ligne première ligne Brazzaville-Pointe-Noire / Pointe-Noire-Brazzaville. Elle démarre donc ses activités le 26 septembre 2011 avec une seule rotation par jour entre les deux villes et une cinquantaine d’employés, dont la majorité est congolaise. Trois mois plus tard, la rotation passe de trois par jour et la compagnie commence à desservir le nouvel aéroport d’Ollombo.

Une navigation aérienne innovante

La compagnie se développe rapidement et dessert de nouveaux aéroports et multiplie aussi les rotations. La flotte s’agrandit rapidement et en 2012, moins d’un an après son lancement, ECAir se dote d’un Boeing 757 pour assurer la ligne BrazzavilleParis/ParisBrazzaville en vol direct. Désormais elle compte 1 Boeing 767 de 204 places, 2 Boeing 737-300 de 120 places, mais également 2 Boeing 757-200 de 148 places. L’expansion se poursuit et aujourd’hui, ECAir relie l’Afrique centrale à l’Afrique de l’Ouest notamment avec des vols à destination de Cotonou, Bamako et Dakar. Et, à l’échelle internationale, la ligne aérienne relie désormais Congo à la France avec 4 rotations par semaine ainsi qu’à Dubaï avec 4 rotations par semaine, depuis mars 2014. Destination à laquelle s’est ajoutée Beyrouth avec 2 rotations par semaine depuis juin 2015. En octobre 2015, au moment où la compagnie venait de franchir le cap du millionième passager, la directrice générale, Mme Fatima Beyina-Moussa affirmait que: “ avec

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un aéroport aussi moderne que celui de Maya-Maya, je peux vous assurer que nous avons les moyens et la capacité de faire de Brazzaville un véritable hub régional. L’une de nos ambitions est de relier les principales capitales d’Afrique entre elles, de faciliter les échanges entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest, et avec le reste du monde. Cette année, nous avons ouvert une nouvelle destination en Afrique centrale, Libreville. ” ECAir, c’est désormais douze destinations au départ de Brazzaville, avec Pointe-Noire et Ollombo (réseau domestique), Douala, Cotonou, Libreville, Dakar, Bamako sur le régional, Paris, Dubaï, Beyrouth sur l’international et Bruxelles, ainsi que Kinshasa par transport multi-modal. “ Nous sommes satisfaits de ces résultats mais nous travaillons dur, tous ensembles, afin de devenir la compagnie aérienne leader en Afrique centrale. Notre vision est de devenir la compagnie aérienne leader de la sousrégion, celle qui offre le meilleur réseau et relie l’Afrique centrale au reste du monde, “ insiste la directrice générale.

Bientôt la vitesse de croisière ?

L’ouverture des vols vers Abidjan, Yaoundé, Bangui et N’Djamena fait partie de la stratégie de développement de la compagnie et la direction espère relier Brazzaville à 16 destinations internationales, régionales et domestiques en ce début 2016. Sur un continent où la plupart des Etats ont du mal à ouvrir leur ciel contrairement à la tendance mondiale, la tâche n’est pas facile aux compagnies du continent, qui aimeraient se déployer plus facilement pour améliorer les conditions de transport des passagers. Dans une économie de plus en plus mondialisée, il devient important et même urgent de pouvoir circuler sur le continent africain et d’aller d’un point à un autre sans avoir à transiter par l’Europe ou le Moyen-Orient. Mais les obstacles restent encore très nombreux : les tarifs du carburant 20% plus élevés qu’ailleurs, les taxes et redevances très onéreuses et bien sûr le protectionnisme des États. Par H. Djomeda

Économie /Entreprises

Groupe Bank of Africa

Au cœur du développement, Au cœur de l’Afrique

Tel est le slogan du Groupe Bank of Africa, fondé au Mali en 1982, presque sans appui extérieur. Le Groupe Bank of Africa continue son développement. Aujourd’hui, le Groupe Bank of Africa est implanté dans 18 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Rwanda et Tanzanie), en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en France, à travers un réseau de seize banques commerciales, une société financière, une banque de l’habitat, deux sociétés d’investissement, une banque d’affaires et deux bureaux de représentation. Depuis 2010, le Groupe Bank of Africa est majoritairement détenu par la Banque Marocaine du Commerce Extérieur, deuxième banque privée au Maroc, présente en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, ce qui lui permet un accès direct à des marchés internationaux. La BMCE, ainsi devenue la banque marocaine qui possède le plus de filiales dans les pays subsahariens détient un 73% du capital de Banque of Africa et ambitionne de couvrir à terme les 54 états du continent. En novembre 2015, pour répondre à sa nouvelle ambition et à sa stratégie de développement à l’international BMCE Bank (Banque Marocaine de Commerce Extérieur),

cette banque présente dans une trentaine de pays à travers le monde, change de nom et devient BMCE Bank of Africa. Métamorphose qui a fait l’objet d’une campagne lancée par le Groupe bancaire marocain et intitulée “ Rêvons d’un nouveau monde ”. “ Cette campagne reﬂète parfaitement nos challenges actuels et futurs. Cette marque supportera le développement et l’image globale du groupe BMCE Bank au Maroc et le déploiement du groupe Bank of Africa à travers le continent ”, a affirmé Brahim Benjelloun Touimi, l’administrateur directeur général du Groupe BMCE Bank et président de Bank Of Africa. Cette nouvelle marque BMCE Bank of Africa traduit les nouvelles perspectives de croissance de la banque et la dimension africaine du Groupe qui se déploie dans une trentaine de pays, avec la volonté clairement affirmée d’être présent dans l’ensemble du continent. Une volonté africaine évidente à travers les produits et services de Bank of Africa qui s’adaptent aux besoins et réalités des populations africaines comme les solutions M-Payment, avec Airtel Money et Orange Money, qui sont des solutions simples et rapides de transfert et d’envoi d’argent grâce au téléphone. Mais les services de banque

classiques tels que le transfert d’argent et le change, les packages, les services d’épargne, les prêts et même les assurances font aussi partie de l’offre du Groupe BOA. Enfin, pour permettre à ses clients de suivre leur compte partout et tout le temps, les services multimédia comme B-Phone, B-SMS et B-Web leurs sont aussi offerts. La nouvelle campagne du groupe fut présentée dans le cadre de la célébration du 55ème anniversaire de la création de la BMCE, des 20 ans de sa privatisation et de la création de la Fondation BMCE Bank. La création de la Fondation répond à la stratégie du groupe bancaire de faire de l’engagement citoyen une des composantes importantes de sa politique, notamment à travers les actions menées para la Fondation Bank of Africa. Elle possède un bureau local dans chacun des pays d’intervention qui sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, l’Ouganda, la RDC, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo. D’abord dirigée vers les domaines de l’art et de la culture à sa création, la stratégie de la Fondation BOA est à présent recentrée sur le champ social en général. Désormais, [suite en page 37]

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J’ai imaginé mon futur

Consultant International en Sécurité Informatique Propos recueillis par DK

BAKLOUTI Amin Peux-tu te présenter en quelques mots ? Quel âge as-tu et d’où viens-tu ?

Je m’appelle Amin. J’ai 25 ans. Je suis né à Bruxelles et j’ai vécu six ans à Gand. Je suis en derrnière année de bachelor en informatique.

Qu’est-ce que tu désires devenir dans la vie ?

Ca me plairait énormément de devenir administrateur Linux et me spécialiser dans la sécurité informatique.

Pourquoi as-tu fait ce choix ? Est-ce une passion ? À quel moment est-elle née ?

C’est un choix que j’ai fait presque naturellement. Déjà tout petit, je m’intéressais à l’aspect technique des choses. Je démontais les appareils pour voir comment c’est fait. En grandissant, ce sont l’informatique et les ordinateurs qui m’ont plus attiré. Je pense que j’ai su très tôt que c’est ce que je voulais faire plus tard. C’est une vraie passion pour moi.

Quel est ton modèle si tu en as un ? Et pourquoi cette personne comme modèle ?

Mon modèle sans hésiter, c’est mon père. C’est un bosseur. Il a toujours des projets pleins la tête. Il en réalise certains. J’aime beaucoup son dynamisme. Il est tout le temps sur un projet (étude ou réalisation). Il est polytechnicien. Il a fait génie civil à l’Université Libre de Bruxelles.

Si tu avais eu la chance de réaliser un métier de rêve, que serait-il ?

Pourquoi pas consultant international sécurité en informatique ? Ça me plairait d’exercer mon métier dans une fonction comme celle-là car ça permet de beaucoup voyager. Et moi, j’aime le voyage.

Où et comment t’imagines-tu dans 10 ans ?

NDLR : http://www.imaginetonfutur.com http://www.studyrama.com

Dans dix ans, je me verrais bien au Québec (Canada). Des échos que j’ai de cette région du monde sont très positifs dans mon esprit. D’abord pour la qualité de la vie et les opportunités professionnelles. Je sais que je dois parfaire mes compétences linguistiques pour être performant à l’international.

As-tu déjà pensé à comment tu vas y arriver ?

Je sais que je dois évoluer en compétences. Je m’intéresse également aux applications mobiles. Continuer à apprendre. Les langues sont importantes pour ce profil. Faire partie d’un réseau pourrait aider également, je pense.

As-tu quelque chose à dire à nos lecteurs afin qu’ils réalisent également leur rêve ?

Je dirais qu’il faut être motivé. Reconnaître ses propres qualités et les développer. On a tous un potentiel en nous qu’il faut trouver

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la Fondation accorde une attention particulière aux domaines éducatif et sanitaire à travers les projets “Centres de vie”, menés dans plusieurs pays d’implantation du Groupe en se concentrant ensuite plus particulièrement sur l’Education et la Santé. Ce choix politique, décidé début 2008 par le Conseil d’Administration de la Fondation, se concrétise grâce à des moyens renforcés par le projet “Centre de vie”, qui prévoit la mise en place de modules de classes et sanitaires, de cantines scolaires, de forages Le futur Ouagadougou selon Bank of Africa

Valorisation immobilière

Voulez-vous

VENDRE ou LOUER

votre maison, votre appartement en Belgique ? L’expérience Immobilière à votre service... 8 conseils pour valoriser votre bien (maison, appartement, immeuble… ) : 1. F aites-le estimer professionnellement, 2. Valorisez-le afin de le vendre ou le louer au meilleur prix, 3. Utilisez des techniques qui le mettent en valeur, 4. Profitez gratuitement de notre réseau pour gagner en visibilité et le vendre plus rapidement, 5. Faites-vous conseiller par des professionnels qualifiés (en cas vente ou de location) pour éviter des mauvaises surprises, 6. Choisissez comment vous voulez vendre : avec ou sans affiche, 7. Pour votre tranquillité et votre sécurité, n’hésitez pas à souscrire à une assurance (ex. “Loyer garanti”). 8. Adressez-vous à des professionnels pour : le Home staging”, la gestion privative, le Certificat de performance énergétique, le contrôle électrique, etc.

L’ensemble des actions du Groupe BANK OF AFRICA est basé sur le travail, la rigueur et le respect de la parole donnée, aussi bien avec ses clients, ses partenaires, ses fournisseurs que ses collaborateurs grâce à une base de ressources humaines animée par des équipes multiculturelles présentes au sein de zones géographiques très différenciées, qui se construit sur des valeurs de tolérance et de partage. En somme, un groupe riche de sa diversité humaine. Une diversité humaine faite de femmes et d’hommes très engagés, soudés par une identité commune, partageant le sentiment d’appartenir à un même ensemble, et de poursuivre les mêmes objectifs, avec un socle de valeurs identiques. Toutes les équipes de Bank of Africa, quelque soit leur pays d’implantation, s’emploient en permanence à construire une relation de qualité avec sa clientèle, aussi bien dans les prestations rendues que dans les relations humaines. Le Groupe Bank of Africa a aussi une forte présence aux côtés des institutions publiques et privées des pays où celui-ci est implanté, considérant sa contribution à la croissance économique et à la bancarisation des citoyens comme l’une de ses obligations prioritaires

Par H. Djomeda

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de puits, sans oublier l’électrification de l’école par l’énergie solaire et la construction de logements de maîtres, les remises de fournitures scolaires, médicaments et vivres à la population au Mali, l’aide à la formation des jeunes de la rue au Niger ou encore des dons d’équipements médicaux au Burkina Faso.

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Richard Balengola L’homme, l’artiste, une carrière

©delphine degache

Culture /Musique

D’origine congolaise, Richard Balengola vit à Reims depuis plusieurs années. Avec plus de 30 ans de carrière, il est considéré comme le plus grand batteur de musique reggae de France. Portrait. Richard Balengola débute sa carrière comme batteur dans un orchestre à Kinshasa, plus précisément à Lingwala, une des vingt-quatre communes de la capitale congolaise. En 1980, Richacha est reconnu comme batteur professionnel. Le jeune prodige n’a que 16 ans. Kinshasa est une mégapole où la créativité artistique est sans pareil. Les talents, on les croise dans toutes ces communes. En 1982, une importante défection a lieu au sein du groupe Viva La Musica de Papa Wemba. Nombre de chanteurs et musiciens quittent cet orchestre populaire de Kinshasa pour créer Victoria Eleison, avec comme leader The King Emeneya. “ Mon aîné John Pepito vivait en Belgique. À son retour à Kinshasa, il avait rejoint Viva La Musica. C’est lui qui m’avait conduit à Viva La Musica. Papa Wemba avait besoin d’un batteur pour remplacer Patsho Star après son départ du groupe. Papa Wemba avait un choix, il préférait un batteur qui avait une frappe différente ”, raconte Richacha. Et de rajouter : “ Je suis arrivé dans Viva La Musica avec un autre jeu de batterie. Je revenais du groupe Ndoki Machine où l’on ne faisait pas du Soukouss. Je me souviens que lors de mon audition Koffi Olomidé était présent. Il m’a même surnommé

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Charlestone ! ” À son arrivée, Richacha joue un rôle dans ‘La vie est belle’ des réalisateurs Mwenze Ngangura et Benoît Lamy. Papa Wemba est l’acteur principal de ce film sorti en 1987. La même année, Richacha Balengola est immortalisé par Wemba. C’est une première dans Viva La Musica. Shungu Wembadio aka Papa Wemba demande à son batteur dans la chanson ‘Yende Ingi Boy’ d’arrêter de s’enivrer d’alcool indigène et de fumer du cannabis : “ J’étais jeune, je me prenais la tête. Il y a un moment, je m’absentais des répétitions. C’est ce qui a poussé Wemba d’écrire une chanson en mon nom. ” En 1987, Viva La Musica est à Paris. C’est le début d’une nouvelle histoire pour Richacha : “ En allant dans les studios pour répéter, je voyais jouer des Antillais au reggae. Et leur feeling m’avait donné envie de jouer au reggae. Je m’étais lancé sur cette voie. Sans hésitation, j’avais changé de style parce que le Soukouss était répétitif. C’était un choix artistique et non financier. ” Le dernier enregistrement studio auquel avait pris part Richacha dans Viva La Musica remonte à 1996. Deux ans après, le batteur fait la connaissance du Jamaïcain Tyrone Downie du groupe The Wailers de ‘Bob Marley’. Une nouvelle ère commence. Quelque temps s’écoule,

Chacha intègre le groupe célèbre avec lequel il travaille pendant une dizaine d’années. Tyrone Downie n’est autre que le claviériste de Bob Marley qui a fourbi ses armes au clavier dès l’âge de 13 ans, en Jamaïque. Aujourd’hui, il vit depuis bientôt quinze années à Metz, en France. “ J’ai été batteur The Wailers de Bob Marley pendant plusieurs tournées, d’Alpha Blondy, des Neg’ Marrons, de Pierpoljack, de Tiwony, Tony Rebel, The Hooligans, Pierpoljak, Tonton David, Princess Erika, les Nèg’ Marrons, Ijahman Levi, Bisso Na Bisso, Secteur Ä, R.M.I. (Reggae Music International), etc. Richard Balengola a aussi accompagné certains parmi eux au studio. C’était un de mes anciens éléments. Je garde bon souvenir de Richard. Il a intégré le mouvement avec un feeling groove que j’avais beaucoup apprécié ”, se souvient Papa Wemba, la star africaine de la chanson. Richacha’ Chacha’ a joué aux côtés de plusieurs grands noms du reggae et de musique africaine. Le batteur congolais qui draine plus de 30 ans d’expérience est sollicité pour des prestations scéniques à travers le monde. Aujourd’hui, il travaille aux côtés du Jamaïcain Barrington Levy & French Roses Band

Par Patou Nsimba

Le Saviez-vous ?

Os d’Ishango La plus ancienne preuve de la pratique des mathématiques dans l’histoire de l’humanité. Les os d’Ishango, également appelés bâtons d’Ishango, sont des artefacts archéologiques découverts en RD Congo (ancien Congo belge) et datés de peut-être 20 000 ans. Selon les experts, il pourrait s’agir de la plus ancienne attestation de la pratique de l’arithmétique dans l’histoire de l’humanité. On les a considérés d’abord comme des bâtons de comptage. Même s’il n’y a pas unanimité sur cette question certains scientifiques pensent qu’il s’agirait d’une compréhension bien plus avancée que le simple comptage. Cette thèse est toujours débattue. Dans les années 1950, le géologue belge Jean de Heinzelin de Braucourt découvrit ces ossements dans des couches de cendres volcaniques au bord du lac Édouard dans la région d’Ishango au Congo belge (aujourd’hui République démocratique du Congo), près de la frontière ougandaise. La datation du site où ils furent découverts porte leur création à quelque 20 000 ans av. J.-C. Les ossements sont exposés de façon permanente au Muséum des sciences naturelles de Belgique à Bruxelles. Il s’agit de deux os d’approximativement 10 cm et 14 cm, provenant d’animaux non identifiés. Ces os portent plusieurs incisions sur chacune de leurs faces. Les entailles présentes sur l’un des os d’Ishango furent interprétées, selon les auteurs, comme une calculette préhistorique, un calendrier lunaire ou un code barre préhistorique. Dans les années 1950, Jean de Heinzelin fut le premier à considérer cet os comme un vestige présentant un intérêt pour l’histoire des mathématiques. Il nota une certaine compatibilité avec un système de numération de base 10, du fait que les entailles y sont groupées selon une logique. Le physicien-ingénieur belge Vladimir Pletser, de l’ESA, a proposé une autre interprétation de l’os. D’après lui, les os auraient servi de règle à calcul, sur laquelle on pouvait lire la somme de certains nombres en tournant simplement les os. Il y a bien d’autres interprétations possibles de la valeur de ces bâtons. Une chose est certaine, ils continuent encore à nourrir les débats. Dans tous les cas, ne trouvezvous vous aussi qu’ils méritent d’être inscrits au patrimoine mondial de l’humanité ?

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Écho d’Afrique /Afrique du Sud

Peut-on “fabriquer” des industriels ? Le plan du gouvernement de “ créer ” 100 industriels noirs au moyen d’opportunités de financement et d’assistance préférentielles est un fantasme. Comme les entrepreneurs, les industriels ne se créent pas, ils se construisent eux-mêmes. Ils cherchent des opportunités de profit inexplorées ; ils créent une solution viable, ou tout au moins, un modèle d’affaires pertinent ; ils lèvent du capital, soit par des prêts bancaires, soit par des partenariats financiers, sinon les deux ; ils emploient du personnel et ils commencent à exploiter leur entreprise. Aucune phase de ce processus ne peut raisonnablement être “ créée ” par un bienfaiteur. Si des individus ne sont pas naturellement entrepreneur, ils ne le seront jamais par un quelconque effort du gouvernement ou de quelqu’un d’autre. Comment, par exemple, le gouvernement détectera-t-il les opportunités d’affaires et les filières porteuses, si le milieu des affaires ne l’a pas déjà découvert lui-même? La réponse ne sera-t-elle pas les nouvelles opportunités qui seront recherchées, mais plutôt celles qui sont découvertes et exploitées par les entreprises déjà existantes et ayant réussi? Si oui, le projet de “ fabriquer ” des nouveaux industriels noirs ne sera-t-il pas seulement un processus de transfert de l’activité des entreprises ayant fait leur preuves à de nouvelles encore novices ? Un processus qui va inévitablement impliquer la duplication inutile des ressources limitées ? Le plan du gouvernement viserait à créer une concurrence artificielle entre les entreprises privées et les entreprises parrainées. Le résultat logique d’une telle politique serait que les entreprises déjà établies, dont plusieurs d’entre elles avaient été construites au fil de nombreuses années, et à grands frais, pourraient perdre leur viabilité et disparaitre. L’impact sur l’emploi serait non négligeable. Il est aussi possible que, comme dans le cas de la concurrence inégale entre Comair et ASA,

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l’entreprise privée demeure viable du fait de sa force et de son prestige alors que l’entreprise gouvernementale inadaptée au marché fonctionnerait éternellement sur des enveloppes de parrainage. Pourquoi limiter le nombre à 100 ? Assurément, il est beaucoup plus souhaitable d’avoir autant d’industriels noirs que l’économie peut en absorber. Pourquoi pas 1000, ou 2000? L’économie tirerait grand profit de l’existence de 1000 industriels noirs si, dans le processus de leur émergence, elle devrait croître proportionnellement. Bien sûr, le programme envisagé par le gouvernement serait excessivement onéreux si 1000 industriels devaient être créés, et ne conférerait aucun avantage durable à l’économie. Cela démontre la perversité du plan. L’existence de l’industrie est un signe de la prospérité dans une économie : plus il y en a, plus prospère sera la société. Il y a, bien sûr, toutes les raisons du monde pour encourager l’émergence d’industriels et d’entrepreneurs noirs. Aucun partisan du système de marché libre ne s’y oppo-

serait. La condition essentielle serait qu’un financement compétitif soit disponible pour chaque industriel possédant une bonne idée et un bon plan d’affaires. C’est de cet environnement sain qu’a besoin un industriel plus que de la main tendu d’un gouvernement. La Corporation pour l’Investissement Industriel (IDC), qui est destinée à être la principale source de financement pour le projet, assure que: “ Si ce n’était pas une idée commercialement viable, l’IDC ne la financerait pas ”. Soit, mais la question qui se pose : quel est alors le but du programme de gouvernement si toutes les demandes doivent être jugées sur ce principe salutaire?

Écho d’Afrique /Cameroun Pourquoi les industriels noirs ne sont pas déjà créés en nombre suffisant pour satisfaire les demandes du gouvernement? Il semble que le gouvernement ait l’intention d’accélérer artificiellement l’industrialisation du pays. L’expérience montre pourtant que l’entreprise n’est pas le fort du gouvernement. GT Ferreira de FirstRand a exprimé son soutien qualifié en ces termes : “ c’est une bonne idée d’être en mesure de risquer de l’argent sur des gens, mais il est préférable de voir s’ils ont déjà fait un peu leurs preuves quand-même. Parce que tout le monde ne peut pas devenir un industriel ou un entrepreneur ... donner juste de l’argent à des gens et leur dire “ allez et devenez un industriel ” ne fonctionnera pas. Cela n’a jamais marché nulle part dans le monde ”.

Propositions pour une double citoyenneté fructueuse Au Cameroun, le code de la nationalité, datant du 11 juin 1968, prévoit que quand un citoyen camerounais obtient la citoyenneté d’un autre pays, il perd automatiquement sa nationalité originelle. La loi de juin 1968 stipule que lorsque l’on perd la nationalité camerounaise, la réintégration (par exemple à travers la restauration) doit être sanctionnée par décret. La loi reste pourtant silencieuse sur l’identité de l’émetteur dudit décret.

Le gouvernement affirme que ça ne dégénérera pas en un programme de copinage pour des initiés privilégiés. Mme Malebo Mabitje-Thompson de la DTI affirme que le processus de sélection des candidats admissibles sera effectué par un jury excluant les politiciens dans le cadre d’un processus qui sera ouvert et transparent. Il ne serait pas, dit-elle, un “ régime de retraite pour les riches ”. Ce sont, bien sûr, des paroles rassurantes. Cependant, les Sud-Africains ont malheureusement l’habitude de belles promesses de lutte contre la corruption, ou encore d’amélioration des services offerts par l’administration mais ces mots sont restés des paroles en l’air. Le gouvernement a déjà montré son inefficacité en tant “ qu’entrepreneur ” et cela suffit pour douter grandement de cette nouvelle promesse décalée. Que le gouvernement fasse sa mission de gouvernement et qu’il se limite à créer un cadre favorable aux industrie et entreprise privées ! www.libreafrique.org

Bien qu’il existe de nombreux éléments positifs dans la loi du 1968 (par exemple, elle est gracieuse à l’égard de ceux nés apatrides, art.12), elle tend à être discriminatoire à l’égard des femmes concernant l’acquisition de la nationalité par mariage. Tandis que l’homme camerounais peut transmettre la nationalité camerounaise à sa conjointe étrangère par le mariage, l’inverse n’est pas autorisé (art.17). Ce qui est encore plus problématique est la perte de la nationalité suite à la conservation ou l’acquisition volontaire de la

nationalité étrangère comme ordonné dans l’art.31 (a). Une tentative par le parti d’opposition, le Social Democratic Front (SDF), en 2014 pour introduire un amendement à cette disposition n’a pas recueilli assez de soutien. La question de la double nationalité pour les Camerounais est controversée. Ceux qui sont contre avancent plusieurs arguments. Premièrement, la double nationalité provoquera la chute des recettes liées aux frais de demande de visa qui sont vitaux pour l’entre-

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Écho d’Afrique /Cameroun

tien des ambassades camerounaises. Deuxièmement, ils soutiennent qu’elle favorisera le “ shopping juridictionnel ” par les malfrats, ce qui renforcera l’impunité. Troisièmement, dans une ère de propagation de l’extrémisme violent (notamment l’activisme de Boko Haram), elle pourrait favoriser l’insécurité en facilitant la mobilité de terroristes. Quatrièmement, les Camerounais de la diaspora ne sont pas indispensables au développement national. Cinquièmement, la double nationalité soutiendra les comportements antipatriotiques en raison de leur double allégeance. Enfin pour eux, ceux de la diaspora pourraient, grâce à leur pouvoir (financier et relationnel) revenir pour défier les titulaires de mandats électoraux. Cependant, la majorité de ces arguments avancés ne résiste pas à une analyse plus approfondie. Prenez celui de l’argent par exemple. Une solution pourrait être (pour commencer) de percevoir une taxe forfaitaire d’environ 50 dollars US (ou un autre somme jugée raisonnable) par an sur tous ceux qui désirent conserver la double nationalité. Cette taxe s’appliquerait seulement aux travailleurs et aux hommes d’affaires. Les ÉtatsUnis collectent les impôts de ses citoyens et des détenteurs de la carte verte partout dans le monde. Cela aidera à faire face à la courte chute qui pourrait résulter de la perte des frais de demande de visa des natifs camerounais détenant d’autres passeports.

Pour ce qui est du rôle de la diaspora, et en cohérence avec la vision 2035 pour le développement du Cameroun, il est fortement recommandé que les ambassades du Cameroun s’engagent à mobiliser les Camerounais de l’étranger pour contribuer à la réussite de cette stratégie de développement. Oubliez le sous-sol ! La plus grande ressource est le capital humain. Beaucoup de pays africains l’ont compris. Vingt pays africains, notamment ceux à croissance rapide comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kenya, le Rwanda et même le Nigeria, ont adoptés la double nationalité parce qu’ils en perçoivent les gains. Quant à l’esprit patriotique, il est conseillé d’entreprendre des initiatives comme le service civique, qui pourrait être implémenté et géré par nos ambassades à l’étranger. Chaque ambassade pourrait alors façonner et gérer ce programme en fonction de ses besoins propres. Enfin, au sujet des préoccupations que la diaspora pourraient biaiser la politique locale, il suffit d’inclure une clause ou une disposition dans le projet de loi d’amendement stipulant clairement que les Camerounais désirant accéder à des mandats politiques, devront présenter une preuve de résidence dans le pays d’au moins 3 ans à l’intérieur de toute période de cinq ans précédant les élections en question.

“...une diaspora forte et engagée est central.”

Deuxièmement, dans les cas où ont été commis des crimes graves, des traités d’extradition devraient être négociés afin que les criminels n’exploitent pas les failles. La négociation de ces traités est tout à fait possible. Dans les cas très graves, les services d’Interpol pourraient être sollicités aussi. Concernant la lutte contre le terrorisme (en particulier les militants de Boko Haram), il est essentiel pour le gouvernement de forger des partenariats avec la diaspora camerounaise qui fournira l’indispensable savoir-faire, l’expertise et les réseaux qui pouvaient être développés pour contrer les groupes radicaux et violents. Une préoccupation majeure est liée au fait que les militants et certaines personnes mal intentionnées dans les pays voisins pourraient profiter des lois de la double nationalité du Cameroun pour demander à devenir Camerounais. Une solution technique à ce problème résiderait dans l’élaboration d’un moratoire qui sera appliqué aux demandes provenant d’un groupe restreint de pays, durant les trois premières années de l’amendement permettant la double nationalité.

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Dans l’avenir immédiat, trois propositions sont à considérer pour répondre à la problématique de la double nationalité. D’abord, le pouvoir législatif devrait modifier la loi de 1968, pour permettre la double nationalité. Deuxièmement, le président devrait créer une Direction générale des Affaires de la Diaspora (DGAD). Le directeur ou la directrice de cette instance coordonnera toutes les activités liées à la diaspora du Cameroun. Troisièmement, il est temps pour le Cameroun d’émettre des obligations (Diaspora Bonds) à souscrire par la Diaspora semblables à ce qui a été fait en Israël et l’Inde pour les faire participer au financement du développement du pays. Avoir une diaspora forte et engagée est central. Avoir une diaspora distante et désengagée est une recette pour la stagnation. Le code de la nationalité a été adopté en 1968 à un moment où l’interdépendance mondiale à l’ère de l’Internet était inexistante. Depuis lors, le monde a changé. Il est temps pour nos législateurs et le président de se mettre au diapason de l’évolution de notre société. www.libreafrique.org

Insolite

L’actualité de vos entreprise et association nous intéresse Valorisation immobilière

Un vol de Delta dérouté à cause d’une bagarre entre personnels navigants Le commandant de bord d’un vol intérieur de Delta Air Lines s’est posé en urgence à Salt Lake City suite à une violente dispute entre deux de ses PNC (Personnel Navigant Commercial).

Voulez-vous

Lancement d’un nouveau produit, un nouveau service, une distinction officielle… Notre magazine vous réserve un espace pour vous permettre quel que soit l’événement de parler de votre activité.

VENDRE ou LOUER

L’avion américain, parti de Los Angeles à destination de Minneapolis volait à 37 000 pieds au-dessus de Salt Lake City quand une bagarre violente aux poings s’est déclaré entre deux PNC. Selon The Aviation Herald, la dispute concernait les questions relatives au travail. Un troisième PNC est intervenu et se serait pris des coups de poings qui ne lui étaient pas destinés. Le chef de cabine a alors prévenu les pilotes dans le cockpit, le commandant de bord décidant d’un atterrissage d’urgence. L’avion est resté au sol 1h10 avant de repartir pour sa destination finale.

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8 conseils pour valoriser votre bien (maison, appartement, immeuble… ) : 1. F aites-le estimer professionnellement, 2. Valorisez-le afin de le vendre ou le louer au meilleur prix, 3. Utilisez des techniques qui le mettent en valeur, 4. Profitez gratuitement de notre réseau pour gagner en visibilité et le vendre plus rapidement, 5. Faites-vous conseiller par des professionnels qualifiés (en cas vente ou de location) pour éviter des mauvaises surprises, 6. Choisissez comment vous voulez vendre : avec ou sans affiche, 7. Pour votre tranquillité et votre sécurité, n’hésitez pas à souscrire à une assurance (ex. “Loyer garanti”). 8. Adressez-vous à des professionnels pour : le Home staging”, la gestion privative, le Certificat de performance énergétique, le contrôle électrique, etc.

La compagnie s’est excusée auprès des passagers par une lettre : “ Nous attendons de notre équipage de cabine qu’il soit courtois et professionnel à chaque instant, et ce que vous avez vécu était loin de l’être ”, écrit le transporteur américain, qui se dit “ désolé ” de ne pas avoir tenu cet engagement ce jour-là

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USA: Le voleur de la cabine photo s’est fait tiré le portrait

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Un cambrioleur peu futé s’est fait arrêter pour avoir dévalisé une cabine de photo automatisée à Chicago (Batavia, USA), rapportait le journal local Kane County Chronicle. Une semaine plus tôt, la police avait lancé un avis de recherche avec une photo du malfaiteur prise par l’appareil au moment de son acte, à la fin du mois de novembre 2015. Selon un communiqué de la police, l’homme de 24 ans qui avait eu la bonne idée de dévaliser une cabine photo d’un parc d’attractions s’est rendu lui-même. La police a précisé que les photos du voleur avaient été obtenues grâce à l’appareil qu’il avait cambriolé. L’homme encourt jusqu’à un an de prison ferme pour son acte

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L’avis de recherche de la police a été facilité par les images prises à l’insu du cambrioleur lors du casse...

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DISCIPLE

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NATIONS UNIES POINT CARDINAL

ENTOURAGE hiver 2016 — N°07

SAVOIRFAIRE

MEURTRIE

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HORIZONTALEMENT I. Incontestablement numéro 1 au tiercé. Que je diffuse. II. C’est rien, me direzvous, et en partie indisponible. Commune de la Comarque du Val d’Aran. III. De jeunesse, elles sont l’aboutissement des problèmes de comportement. IV. Erreur de langage qui enfreint les règles de la syntaxe. V. Qui a les propriétés du diamant. VI. Rattrapent un concurrent. VII. Ferai donc le partage d’une succession entre les héritiers. VIII. Responsable de la rouille chez divers végétaux cultivés. IX. Indispensable en médecine.

I II III IV

VERTICALEMENT 1. Elle peut être due à une insuffisance rénale. 2. Une note de fantaisie que l’on retrouve dans les loisirs. Flaveurs associées à un gout. 3. Très vieilles tuniques. 4. Nettoie à nouveau. 5. Jean Nesmy par exemple. 6. Critiquent avec violence. 7. Accaparerai un grand nombre d’avantages. 8. Qui marque la fin. 9. Capital.

V VI VII VIII IX

• SUDOKU • GRILLE N°288 • FACILE••SUDOKU • GRILLE N°273 • DIFFICILE •

HORIZONTALEMENT ablement numéro 1 au tiercé. Que je diffuse. II. C’est rien, me direzn partieFacile indisponible. Commune de la Comarque du Val d’Aran.Difficile III. De elles sont l’aboutissement des problèmes de comportement. IV. Erreur 7 règles de la syntaxe. 2 V.8 Qui a les propriétés du diamant. 1 qui enfreint les ent un concurrent. VII. Ferai donc le partage d’une succession entre les 9 5 1 chez divers 8 3 VIII. Responsable de la rouille végétaux cultivés.9 nsable en médecine.

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Santé & Bien-être

Adèle, Personal trainer et instructeur de cours collectifs (Bruxelles et London)

On le sait tous, on nous le dit et on nous le répète, l’exercice c’est bon pour la santé et c’est l’un des meilleurs moyens de déstresser.

Faire de l’exercice, le chemin le plus rapide vers le bonheur ?

On a beau en être convaincu mais on n’a pas le temps, entend-on souvent, trop de boulot, trop occupé, trop stressé que pour encore ajouter du sport ou de l’exercice a un programme quotidien déjà surcharge. Pourtant tout le monde devrait faire un minimum d’exercice pour être bien dans sa peau et être heureux. L’exercice permet de garder le cœur en bonne santé en y apportant un apport en oxygène important. Bouger, se dépenser, transpirer contribuent au bien être de chaque individu et surtout mesdames, j’insiste la dessus, à un teint glorieux. Faire de l’exercice est la route la plus rapide vers le bien être et donc vers le bonheur. Faire des efforts physiques de tout type engendre des endorphines, “ the happy hormone ” comme le disent les anglais. Cette hormone nous permet de mieux gérer le stress. La montée d’endorphine dans le corps nous dirige vers un sentiment d’euphorie, réduit l’appétit, affecte les hormones sexuelles de façon positive et engendre une amélioration de la réponse immunitaire. Tout cela permet de combattre l’hormone négative du stress. Peu importe le type d’exercice que vous déciderez de faire, vous aller rapidement en découvrir les bienfaits et ce moment d’effort vous permettra d’oublier vos problèmes et soucis quotidiens. Et n’allez pas croire que faire de l’exercice veut dire s’entrainer comme un fou 7 jours sur 7 pour essayer d’égaler les performances de sportifs professionnels. Chacun doit trouver son rythme, en fonction de son âge, de son tempérament et des objectifs que l’on s’est fixes. Prenez le temps pour le sport, c’est un jeu où l’on

ENTOURAGE hiver 2016 — N°07

est toujours gagnant. Alors, pourquoi ne pas prendre cette route ?

Voici quelques idées pour commencer :

Programme :

À faire chez vous ou dans votre salle de fitness préférée. Le but est d’enchaîner les exercices les uns après les autres avec le minimum de repos possible mais reposezvous lorsque c’est nécessaire. Bonne entraînement !!! • Niveau avancé : faire le circuit 3 fois • Niveau Moyen : faire le circuit 2 fois. Effectuer les pompes sur les genoux si nécessaire. • Débutants : 50 sauts à la corde entre chaque exercices et faire des répétitions de 15 au lieu de 20 pour chaque exercice. Effectuer les pompes sur les genoux. 30 secondes de planche au lieu 1 minute. — 100 sauts à la corde (1) — 20 airs squats (2) — 80 sauts à la corde (3) — 20 pompes (si nécessaire faire les pompes sur les genoux ou encore commencer avec des pompes complètes et finir les dernières répétitions sur les genoux) (4) — 60 sauts à la corde (5) — 20 lunges en alternant jambe droite et jambe gauche (6) — 40 sauts à la corde (7) — 20 crunch jambes tendues (8) — 20 sauts à la corde (9) — 1 minute en planche (10)

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Adèle, Personal trainer et instructeur de cours collectifs T. +32 475 849 246 (Bruxelles), Facebook : Personal Training at your doorstep

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SOLUTION DES MOTS CROISÉS N°35 par Claude Leroux

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• SOLUTION DE LA GRILLE N°288 •

SUDOKU difficile

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Mots croisés

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+32 474 833 122 • +32 492 265 967 Papa Bob : +32 484 051 097 • +32 492 083 653

emans ur Charles Le e ct o D u d e Ru /223 228 + 32 (0 ) 491

Chaussée de Wavre, 90 service : +32 2 503 00 21 1050 Bruxelles Ya Tshala :

I RE A U AN NS PO R A d I A icAine Afr 55 B-1082 BRUXELLES

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