CAHIER SPÉCIAL ROSEMONT-LA PETITE-PATRIE • 28 SEPTEMBRE 2015 • WWW.EPOQUETIMES.COM
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ROSEMONT LA PETITE-PATRIE
Un secteur de l’immobilier en pleine expansion, une grande variété de commerces de proximité et de restaurants, un nombre croissant des ruelles vertes, de multiples possibilités d’affaires : découvrez ou redécouvrez l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, un arrondissement central de Montréal où il fait bon vivre. ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE
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Rosemont–La Petite-Patrie
Table
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Un arrondissement central sympathique
4–5
Le commerce de proximité
6–7
Entrevue avec François William Croteau, maire d’arrondissement
8–9
Rosemont–La Petite-Patrie : un secteur très prisé pour l’immobilier
10–11
Rosemont–La Petite-Patrie : un peu d’histoire
12–13
Technopôle Angus : un quartier mobilisateur et rassembleur
des
Matières
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La députée Françoise David : fière d’habiter le VieuxRosemont
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Un arrondissement central sympathique Nathalie Dieul Époque Times
Connaissez-vous l’arrondissement de Rosemont– La Petite-Patrie? Saviez-vous qu’il s’étend du marché Jean-Talon jusqu’au-delà du Jardin botanique et du parc Maisonneuve? Saviez-vous que le maire de l’arrondissement, François William Croteau, voyage principalement à vélo au printemps, à l’été et à l’automne? Saviez-vous que les écoles de Rosemont–La Petite-Patrie doivent sans cesse ajouter de nouvelles classes pour répondre à la demande? Et saviez-vous que cet arrondissement central de Montréal est celui qui délivre le plus de permis de construction et de rénovation, même au cours des dernières années où d’autres arrondissements connaissent un ralentissement dans ce domaine? Un arrondissement où la qualité de vie rime
avec commerces de proximité et ruelles vertes, où les enfants peuvent jouer de manière sécuritaire. Un endroit où les voisins se parlent et se côtoient régulièrement. Des quartiers où les enfants peuvent aller à l’école à pied grâce aux mesures d’atténuation de la circulation sur les parcours. Les résidents de Rosemont–La Petite-Patrie s’identifient à leur quartier, ils sont fiers d’habiter le Vieux-Rosemont, la Petite Italie ou encore la Petite-Patrie, mais où sont situés ces quartiers exactement? Une carte commentée par le maire de l’arrondissement en personne (en p.11) vous permettra de les visualiser et de savoir quelles sont les particularités de chacun de ces quartiers dont les populations sont assez différentes. Lisez le dossier spécial d’Époque Times et apprenez-en plus sur cet arrondissement populaire qui attire à la fois des jeunes familles et des immigrants en recherche d’intégration.
Rue typique de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie ARRONDISSEMENT ROSEMONT LA PETITEPATRIE
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Rosemont–La Petite-Patrie
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Rosemont–La Petite-Patrie
LE COMMERCE DE PROXIMITÉ Nathalie Dieul Époque Times
ARRONDISSEMENT ROSEMONT LA PETITEPATRIE
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à pied avec les enfants dans les poussettes. «Actuellement, le taux d’inoccupation sur la rue est de 3 %. Donc, je n’ai presque pas de locaux vides. Ça roule», confie M. Séguin. Il y a des activités toute l’année : foires commerciales, événements pour Pâques et l’Halloween, le parcours M qui permet d’admirer des œuvres d’art exposées dans les vitrines des commerçants. Sans oublier le piano public à la disposition des passants durant l’été. La promenade Masson n’est pas le seul exemple de la très grande présence du commerce de proximité sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement. «On est l’un des arrondissements où c’est le plus facile de faire
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son devient la «promenade Masson» en 1981 sous forme de SIDAC (Société d’initiative de développement des artères commerciales), puis de SDC. Aujourd’hui, la promenade Masson compte 150 places d’affaires : des pharmacies, des magasins de lunettes, des boulangeries, des fruiteries, des médecins, des dentistes, des magasins de vêtements, de souliers ou d’articles pour animaux, une crémerie, des restaurants de sushis, des restaurants italiens, français, etc. «Les gens trouvent tout ce dont ils ont besoin sur une seule rue», assure Michel Séguin, président de la SDC promenade Masson. Depuis une quinzaine d’années, la promenade Masson ne cesse d’attirer de plus en plus de jeunes familles qui s’installent dans le quartier pour pouvoir faire leurs courses
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La Plaza Saint-Hubert au coeur de la Petite-Patrie
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«C’est un arrondissement typique d’un quartier central où la qualité de vie va de pair avec le commerce de proximité. Dans le fond, les quartiers de Rosemont–La PetitePatrie ont tous été développés autour d’une rue commerciale», remarque le maire de l’arrondissement, François William Croteau. Chacune de ces rues commerciales est devenue le cœur d’un des quartiers, par exemple la rue Masson pour le VieuxRosemont, la plaza Saint-Hubert dans la Petite-Patrie. Dans la Petite Italie, les commerces sont regroupés sur le boulevard Saint-Laurent et dans les rues telles que Beaubien, Saint-Zotique, Dante, l’avenue Mozart et, bien évidemment, au marché Jean-Talon. Ces commerces se sont regroupés en associations sans but lucratif pour assurer le développement économique de chacun de ces secteurs. Ces associations sont appelées Sociétés de développement commercial (SDC). Sur les 15 SDC situées sur toute l’île de Montréal, il y en a trois dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. Elles permettent de continuer à offrir des commerces de proximité tant appréciés des résidents, alors qu’une bonne partie de ces boutiques aurait peut-être disparu face à la concurrence des grands centres commerciaux. Si l’on prend l’exemple de la rue Masson, elle s’impose comme artère principale de Rosemont dès les années 1900. Un grand projet de centre commercial menace l’équilibre de cette sympathique rue dans les années 1970. Les gens d’affaires décident de se regrouper et arrivent à bloquer le projet : l’union fait la force. La rue Mas-
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Le marché Jean-Talon est l’un des plus vieux marchés de Montréal et l’un des plus gros marchés d’Amérique du Nord. Il se caractérise par le grand nombre de producteurs de fruits et légumes locaux et la variété des produits.
toutes ses courses à pied. Et ça, c’est important pour les résidents. Ça améliore la qualité de vie en ville», remarque fièrement le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, qui, lui-même, fait ses courses dans ces petits commerces qu’il adore.
Rosemont–La Petite-Patrie
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ARRONDISSEMENT ROSEMONT LA PETITEPATRIE
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Rosemont–La Petite-Patrie
Présentation de Rosemont–La PetitePatrie par le maire d’arrondissement « C’est facile pour les enfants d’aller à l’école à pied dans l’arrondissement. »
« Il y a 37 km de pistes cyclables dans l’arrondissement en ce moment. » François William Croteau, maire de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie ARRONDISSEMENT ROSEMONTLA PETITEPATRIE
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Nathalie Dieul Époque Times
Élu en 2009, François William Croteau est un jeune maire d’arrondissement dynamique, dans la quarantaine. C’est dans son lumineux bureau de l’Espace Affaires Rosemont, l’une des quatre zones industrielles de l’arrondissement, qu’il a brossé le portrait de ce quartier central de Montréal pour les lecteurs d’Époque Times. Époque Times (É.T.) : Votre arrondissement connaît un regain de jeunesse, est-ce qu’il y a assez d’écoles pour les nouveaux enfants? François William Croteau (F.W.C.) : Il y a deux écoles secondaires, il y a un collège privé secondaire (le collège Jean-Eudes). Il y a aussi le Rosemont High School et quelques écoles anglophones, mais ce sont principalement des écoles francophones qui sont actuellement en expansion. Il y a beaucoup d’écoles qui font des travaux d’agrandissement actuellement parce qu’on connaît un boom des naissances, mais aussi des familles s’établissent dans l’arrondissement. C’est facile pour les enfants d’aller à l’école à pied, ça c’est important. On travaille beaucoup d’ailleurs sur la sécurisation des parcours piétons pour les enfants qui veulent aller à l’école à pied, pour éviter que les parents soient inquiets.
a aussi maintenant l’Université du Québec en ligne (Téluq) dans l’arrondissement. Il y a aussi beaucoup de secteurs d’entreprises industrielles qui sont implantés. On a quatre gros pôles de développement industriel. On a Angus, on a l’Espace Affaires Rosemont, où sont situés les bureaux de l’arrondissement, vous avez le secteur Bellechasse, où il y a plusieurs emplois de type start-up, ainsi que tout ce qui est MarconiAlexandra (Mile-Ex). Dans chacun de ces quatre pôles d’emplois industriels, il y a plus de 2000 emplois, donc c’est plus de 8000 emplois juste dans ces secteurs, ce qui est quand même important. Il est possible de rester dans l’arrondissement, y travailler, tout faire pour vivre dans Rosemont–La Petite-Patrie. É.T. : Y a-t-il des possibilités d’affaires? À quel endroit? F.W.C. : Oui. Il y a beaucoup d’endroits qui restent à améliorer, à développer, surtout sur le boulevard Saint-Laurent, en ce moment il y a quand même plusieurs locaux vacants. Il y a aussi tout le secteur Marconi-Alexandra qui est en plein boom de développement commercial et industriel. Et là, il y a beaucoup d’occasions d’affaires qui sont permises. Donc, ce sont deux des secteurs qui sont les plus intéressants en ce moment à développer.
É.T. : Y a-t-il beaucoup de travail dans Rosemont–La Petite-Patrie?
É.T. : Est-il possible de se déplacer principalement à pied, à vélo ou en transport en commun dans Rosemont–La Petite-Patrie?
F.W.C. : Pour ce qui est du nombre d’emplois, à Montréal, Rosemont–La PetitePatrie est le troisième [arrondissement] où il y a le plus d’emplois. On a beaucoup de commerces, c’est notre employeur principal, le commerce de proximité. Cependant, il y a aussi tout le secteur de la santé qui est un très gros employeur, le secteur de l’éducation, parce qu’avec le collège de Rosemont, les écoles secondaires, les écoles primaires, il y
F.W.C. : Oui, un peu moins dans l’Est, parce que traditionnellement c’est un secteur qui a été développé surtout autour des déplacements en voiture, donc on travaille en ce moment beaucoup à développer le réseau cyclable dans l’Est. Mais du moment où on traverse le boulevard Pie-IX, le réseau cyclable est très développé. Il y a 37 km de pistes cyclables dans l’arrondissement en ce moment.
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Les déplacements à pied aussi, naturellement. On est assez choyé pour ce qui est du transport collectif, mais il y a toujours une amélioration à apporter. C’est toujours l’Est qui est un peu moins bien desservi. Donc, tout l’ouest de l’arrondissement a une très bonne offre de transport actif, donc à pied, vélo. On travaille très fort, mais naturellement tout ce qui est transport collectif dépend surtout de la STM, ça dépend moins de l’arrondissement, mais on peut quand même faire de la pression pour pouvoir améliorer les services. É.T. : Vous vous déplacez vous-même régulièrement à vélo? F.W.C. : Oui, mais je n’ai pas encore adopté le vélo d’hiver. J’ai abandonné ma voiture depuis deux ans, ce qui fait que j’ai commencé à utiliser plusieurs types de moyens de déplacement. Printemps, été, automne, c’est principalement le vélo. Lorsque ce n’est pas possible, c’est sûr que le transport en commun est toujours une très bonne option. Depuis l’arrivée des véhicules en libre-service comme car2go, j’utilise aussi ce moyen de transport qui est assez pratique parfois pour des déplacements rapides. É.T. : Comment qualifieriez-vous les restaurants du territoire? F.W.C. : Un bon choix et très diversifié en ce qui concerne les types de cuisines. C’est vraiment intéressant, on peut manger de la cuisine de tous les pays ou presque. Il y a vraiment une belle diversité et il y a vraiment de très bonnes tables, ça c’est intéressant aussi pour les citoyens, mais on a aussi du moyen de gamme. On a vraiment une belle offre culinaire dans l’arrondissement.
É.T. : Qu’en est-il des services de santé dans l’arrondissement? F.W.C. : On a l’Institut de cardiologie, on a l’hôpital italien Santa Cabrini, on a l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Donc, on a quand même trois centres hospitaliers d’importance à Montréal, plus le CSSS qui est quand même un très gros CSSS. Puis, l’hôpital Jean-Talon qui est à la frontière de l’arrondissement, donc on est assez gâté pour ce qui est des services hospitaliers. Il y a aussi, en ce moment, le Technopôle Angus qui est en train de développer tout un secteur de cliniques de professionnels de la santé. É.T. : Quelle planification urbaine est prévue pour les années à venir? F.W.C. : On s’est donné comme mandat de transformer l’arrondissement coin de rue par coin de rue. On travaille beaucoup sur l’urbanisme de proximité. On s’est donné un plan de réaménagement des rues : revoir l’espace public, le rendre plus agréable pour le piéton ; ça permet de rendre les quartiers plus vivants, plus sécuritaires. Pour ce qui est de la planification plus générale : récemment, on a décidé de revoir l’ensemble du zonage de l’arrondissement pour protéger les grandes cours, pour faire en sorte qu’il y ait plus de verdissement dans les nouveaux projets immobiliers, pour protéger le cadre bâti traditionnel de l’arrondissement tant du point de vue du patrimoine que du type d’habitation. É.T. : L’arrondissement est connu pour être avant-gardiste en ce qui concerne l’agriculture urbaine, pouvez-vous nous en parler? F.W.C. : On a décidé d’ouvrir grandes les portes à l’agriculture urbaine et de répon-
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dre aux besoins exprimés par les fermiers urbains. Ce que les gens demandaient, c’est davantage d’espace et de possibilités de faire de l’agriculture en ville, à la fois en utilisant des terrains publics, des terrains vacants, mais aussi peut-être sur les toits, et de créer des occasions de faire de l’agriculture urbaine comme les ruelles vertes, ou encore les saillies de trottoirs où, au lieu de mettre du béton, on met de la terre, ce qui permet de créer de nouveaux endroits, ce qui permet de planter. On a aussi ajouté un zonage agricole dans nos secteurs industriels et commerciaux, ce qui permet maintenant de développer de plein droit des fermes en ville. É.T. : Est-ce que nombre de ruelles vertes augmente chaque année? F.W.C. : On est rendu à presque 85 ruelles vertes, ce qui a créé des mini-communautés. Maintenant, les gens se permettent d’aller davantage dans les ruelles, de parler aux voisins, de sécuriser les activités des enfants et, en même temps, c’est une occasion de verdir davantage l’espace urbain, de le rendre plus beau, plus propre et plus sécuritaire. C’est un de nos très beaux succès. Quand on est arrivé, il y avait quatre ruelles vertes dans l’arrondissement. En six ans, on est passé de quatre à 85. É.T. : Quels sont les principaux défis de l’arrondissement? F.W.C. : Toute la question du logement est un défi important, il faut demeurer vigilant, protéger les locataires plus vulnérables qui sont victimes d’éviction. On a d’ailleurs demandé au gouvernement du
L’arrondissement est bien connu pour ses ruelles vertes : il en compte maintenant 85.
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Québec d’intervenir. Il faut s’attaquer aussi davantage à l’insalubrité des logements. Il y a beaucoup à faire encore et il y a trop souvent des propriétaires négligents, ça c’est notre travail d’intervenir davantage. Aussi revitaliser la rue St-Hubert et la rue St-Laurent présente deux autres gros défis, deux grandes artères commerciales qui sont en mutation, qui s’adaptent à une nouvelle transformation démographique. On travaille à stimuler l’arrivée de nouveaux commerces et à transiter davantage vers un commerce de proximité qu’un commerce de destination, ce qui va rendre plus viables à long terme nos rues commerciales, un peu comme ce qui a été fait avec la rue Masson il y a quelques années. Notre dernier défi : on essaie cet automne de terminer le déploiement de la collecte brune, le compost. C’est un défi environnemental important pour le Québec. On va être le premier arrondissement à Montréal à offrir le bac brun à tous ses résidents.
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Rosemont–La Petite-Patrie : un secteur très prisé pour l’immobilier Nathalie Dieul Époque Times
Évolution des prix moyens dans Rosemont–La Petite-Patrie depuis 5 ans
«L’arrondissement est celui qui délivre le plus de permis de rénova(au 1er trimestre 2015) tion et de construction Les maisons et plex des alentours du parc parmi les arrondisseMolson ont des détails luxueux : vitraux, ments de Montréal. On colonnes, etc. est toujours en hausse NATHALIE DIEUL/ÉPOQUE TIMES immobilière», assure Rosemont-La Migration de clientèle avec enthousiasme le C’est principalement la clientèle du PlaPetite-Patrie maire de Rosemont– La Petite-Patrie, Frande connaî- teau Mont-Royal qui a migré dans l’arronSource : Statistiques Centris çois William Croteau. tre le même dissement, mais aussi celle d’Outremont ou Cette information genre d’en- d’autres quartiers anciens qui vendent leur gouement. propriété. En particulier, les Européens, les est confirmée par Nicolas Roverselli, courtier immobi- tés à vendre dans Rosemont ou Villeray «Tout le marché à Montréal a beaucoup Français sont très intéressés par la Petitelier et président de Plateau Immobilier, [près du marché Jean-Talon], ça se vend ralenti, sauf quelques petits secteurs. Ça Patrie et les alentours du marché Jeanune entreprise qui est en affaires depuis dans la semaine, avec souvent plusieurs a donné lieu à l’explosion totale de Rose- Talon. «Ce mouvement est assez récent», une quinzaine d’années dans les quar- off res en même temps.» mont, surtout la Petite-Patrie et la Petite observe M. Roverselli. L’arrivée de nomtiers centraux de Montréal et qui réaAprès le Plateau Mont-Royal qui a Italie, bien sûr, ainsi que le marché Jean- breux commerces de proximité dans ces lise la moitié de ses transactions dans connu une douzaine d’années d’expan- Talon», précise le fondateur de Plateau quartiers, comme des boulangeries, pâtisce secteur : «Dès qu’on met des proprié- sion, c’est au tour de l’arrondissement de Immobilier. series ou des petites épiceries reflète un peu
• + 43 % : unifamiliale • + 19 % : copropriété • + 25 % : plex (2 à 5 logements)
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la vie que cette clientèle avait sur le Plateau. Il y a évidemment encore les vieilles familles italiennes, portugaises et québécoises qui y habitent toujours. Selon le maire d’arrondissement, le marché de la revente va très bien, il est possible d’y devenir propriétaire. C’est également très propice d’investir dans l’immobilier actuellement. «Dans l’ouest de l’arrondissement, et dans le Vieux Rosemont, c’est encore abordable je dirais, on n’est pas encore à un niveau comparable au Plateau Mont-Royal où c’est dispendieux partout. Il y a encore moyen d’être propriétaire de façon raisonnable dans Rosemont–La Petite-Patrie», assure-t-il.
tophe-Colomb et Papineau, entre les rues Beaubien et Bélanger, où le président de Plateau Immobilier remarque une augmentation pouvant aller jusqu’à 20 % par année. Il y a même parfois des prix très élevés, comme un 5-plex qui s’est vendu 1,4 million à côté de chez M. Roverselli, dans la Petite-Patrie. «La même bâtisse ne se vendrait pas le même prix sur le Plateau, elle se vendrait moins cher.» Une petite maison rénovée qui se vendait 600 000 $ ou 650 000 $ il y a deux ans dans la PetitePatrie peut valoir maintenant 200 000 $ à 250 000 $ de plus sans qu’aucune rénovation n’y ait été réalisée.
Les endroits qui connaissent une forte hausse «Ce quartier est en pleine effervescence, les prix varient énormément de six mois en six mois. Ça augmente énormément et c’est comme à l’époque du phénomène du Plateau, où les prix prenaient peut-être 20 ou 30 % par année», commente le courtier immobilier. Cependant, «ça dépend dans quelle rue. C’est sûr que si on dépasse la rue Papineau vers l’est, les prix deviennent vraiment moindres, sauf dans quelques rues qui sont cotées», précise Nicolas Roverselli. L’un des secteurs haut de gamme se situe autour du parc Molson, à la frontière entre Rosemont et la Petite-Patrie : les belles rues telles que Molson, Louis-Hébert, LouisHémon, des Écores. Là, «les maisons sont un peu plus luxueuses, on voit l’architecture avec les vitraux, les grosses colonnades à l’extérieur avec les balcons. Et donc, il y a quand même une bonne valeur, c’est sûr qu’acheter un plex dans ce secteur peut tourner facilement autour de 600 000 ou 700 000 $», remarque le maire d’arrondissement qui qualifie ce secteur de «quartier Outremont» de Rosemont–La Petite-Patrie. Les alentours immédiats du marché JeanTalon, de la rue Saint-Denis au boulevard Saint-Laurent, sont en grande demande. «On commence à voir des gros prix. Dans la Petite Italie par exemple, les condos se vendent plus cher que sur le Plateau MontRoyal», remarque le président de Plateau Immobilier. Un autre secteur de la Petite-Patrie connaît une forte expansion depuis peu : il s’agit de tout le quadrilatère entre Chris-
Les secteurs plus abordables D’une manière générale, tout l’est de l’arrondissement connaît des prix beaucoup plus abordables. On y est plus loin du métro et il y a moins de commerces, à l’exception du quartier Masson avec tous les commerces de la promenade Masson. C’est un quartier que Nicolas Roverselli recommande aux premiers acheteurs : «Ils vont être très contents pour faire leurs premières envolées, ils vont être très bien.» C’est un quartier qui a connu seulement une petite augmentation, qui s’est relativement freinée. «Il n’y a pas de gros prix, les condos sont toujours pas chers, on trouve des bâtisses vraiment pas chères, même si le quartier Masson a pas mal de commerces», assure le spécialiste de l’arrondissement.
développement. Il y a d’autres projets moyens. Entre autres, sur la rue Des Carrières, il y en a un d’une centaine d’unités de condos qui s’en vient.»
Les nouveaux projets L’arrondissement compte à la fois de grands projets et de plus en plus d’envergure moyenne. Voici la description qu’en fait François William Croteau : «Premièrement, il y a le projet sur l’ancien site Norampac, qui est un projet de 1200 unités, ce qui est quand même important, sur Molson, entre Masson et SaintJoseph. Ensuite, juste au sud, vous avez un autre projet qui est en cours qui s’appelle Angus-Mont-Royal, qui est un projet de près de 400 unités. Il y a aussi la société Angus qui développe actuellement un projet de près de 300 unités, habitation et commercial, toujours sur Molson. Un peu plus au sud, sur Rachel, il y a le développement U 31 de Rachel Julien, où on a 380 unités de condos également en développement. On voit qu’il y a quand même beaucoup de
Spéculation immobilière et difficultés pour les locataires Au cours des dernières années, une partie des logements locatifs s’est transformée en condos. «Les plex demeurent; seulement, au lieu d’être locatifs, ils deviennent privés. Ça crée un peu de spéculation immobilière et une pression à la hausse pour le coût des loyers», admet François William Croteau, qui assure que Rosemont–La Petite-Patrie «n’est pas encore ce qu’on pourrait appeler un arrondissement embourgeoisé». Pour la députée Françoise David, toujours préoccupée par les gens à plus faible revenu, le coût des loyers a énormément augmenté au cours des 10 dernières années. Elle y voit deux causes : d’une part, un phénomène d’embourgeoisement; d’autre part, des groupes de propriétaires qui s’arrangent pour évincer les locataires d’immeu-
Les avantages de Rosemont–La Petite-Patrie versus le Plateau Mont-Royal selon l’expérience de Nicolas Roverselli • Les rues sont plus larges et plus belles. • L’arrondissement est beaucoup plus tranquille. • Les bâtisses sont plus grandes : de 800 à 900 pieds carrés jusqu’à 1700 ou 1800 pieds carrés par étage. Alors que sur le Plateau, il est difficile de trouver de grandes propriétés, sauf sur les grandes artères, plus bruyantes et très chères. • L’état structural des fondations est en meilleur état que sur le Plateau. Un bâtiment construit à la même époque est beaucoup plus solide en général dans Rosemont-La Petite-Patrie que sur le Plateau où il faut prévoir un gros budget (souvent entre 20 000 et 50 000 $) pour régler des problèmes de fondation. • D’une manière générale, les prix sont plus abordables que sur le Plateau, même si cela dépend des rues et que cela évolue très rapidement.
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Nicolas Roverselli, courtier immobilier, fondateur et président de Plateau Immobilier
bles à logements, puis transforment ces appartements en condos pour les revendre beaucoup plus cher. Cette dernière tendance se produit également dans d’autres quartiers centraux de Montréal. «Si on n’y prend pas garde, on va finir par avoir des quartiers embourgeoisés», prévient la députée. Le maire d’arrondissement précise que 73 % des résidents de Rosemont–La PetitePatrie sont encore locataires, «alors on n’est pas encore dans un état de crise, mais il faut être vigilant. […] Il faut maintenir la mixité, c’est important pour nous».
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Rosemont–La Petite-Patrie
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Un peu d’histoire Nathalie Dieul Époque Times
Il y a un peu plus d’un siècle, le territoire occupé aujourd’hui par l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie était couvert de terres agricoles et de carrières. Aujourd’hui, il est le troisième arrondissement le plus populeux de la Ville de Montréal. Quelles sont les principales étapes de son développement? Michel Di Bernardo, de la Société d’histoire Rosemont– Petite-Patrie, nous en dresse le portrait. C’est assez récemment que les deux quartiers principaux, Rosemont et la Petite-Patrie, ont été unis en un seul territoire : le maire de Montréal de l’époque, Jean Doré, a créé les arrondissements en 1989. La mairie d’arrondissement, quant à elle, a commencé à exister en 2001 seulement. Évidemment, les noms de ces territoires ont changé à plusieurs reprises. Rosemont a eu, entre autres, le nom de Côte-de-laVisitation, mais ses limites sont restées les mêmes. Quant à la Petite-Patrie, «c’est une courtepointe de plusieurs municipalités, paroisses, lots de terrain et, à un moment donné, ils ont décidé d’en faire un territoire qui a par la suite pris le nom du roman de Claude Jasmin : la PetitePatrie», assure M. Di Bernardo.
La limite entre les deux quartiers a été pendant longtemps la rue Papineau, frontière qui a été changée pour la rue d’Iberville lors de la création de l’arrondissement, agrandissant la PetitePatrie au détriment de Rosemont. Petite-Patrie Le territoire aujourd’hui connu comme la Petite-Patrie s’est développé une dizaine d’années avant celui de Rosemont. Les industries créées le long de la ligne de chemin de fer ont incité les gens à venir s’installer dans le quartier. Le tramway est arrivé en 1893, l’une des premières paroisses de la Petite-Patrie a été fondée en 1895, les immigrants italiens y sont arrivés en plusieurs phases, principalement avant et après la Première Guerre mondiale. Rosemont et les usines Angus Ce qui a déclenché l’urbanisation de Rosemont, c’est l’arrivée des usines Angus, inaugurées en 1902. Ses chantiers étaient des ateliers où l’on construisait tout ce qui avait rapport avec le chemin de fer, de A à Z. Les promoteurs ont également acheté des terres aux agriculteurs pour construire des maisons pour les ouvriers, mais c’est seulement une dizaine d’années plus tard que le boom immobilier a eu lieu dans le quartier.
Les nombreuses carrières qui parsemaient le territoire de l’arrondissement, fournissaient de la pierre pour la construction. ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL
Carrières Le territoire était parsemé de nombreuses carrières qui ont fourni la majorité des pierres servant à bâtir tous les édifices de pierre de taille de Montréal, dont les églises. Il y en avait plusieurs sur la rue des Carrières, mais aussi le parc du Pélican et le Jardin botanique servaient à fournir la pierre. Les jeunes aimaient jouer dans les lacs formés dans le fond des trous, et il y a eu des accidents. La Ville a décidé de fermer toutes ces carrières au plus tard dans les années 1930, pour des raisons de sécurité et d’urbanisme. Elles ont été transformées en dépotoirs, puis finalement en ces magnifiques parcs que nous connaissons aujourd’hui.
Briques La majorité des plex de l’arrondissement date du début du XXe siècle, ils ont été bâtis jusqu’en 1930. Ils sont construits en brique, un matériau qui a principalement été vendu par un visionnaire, un homme d’affaires qui a déménagé son entreprise de matériaux de construction sur la rue Saint-Laurent en 1907 – elle y est encore. Il s’agit de Léonidas Villeneuve, qui avait été dès 1896 maire du village de Saint-Louis du Mile-End, un territoire qui fait maintenant partie de la Petite-Patrie. «La brique existait déjà, mais il y a eu un boom dans cette période. C’est lui qui s’est installé là en prévision du boom immobilier qui commençait là», assure M. Di Bernardo dont la maison dans ce quartier date de 1910.
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Quelques bâtiments historiques • L’église Saint-Édouard, près du métro Beaubien, aux limites de la Petite Italie, a été construite en 1909 pour remplacer une petite chapelle de bois et de brique. Elle est une œuvre néo-gothique spectaculaire. Le plan d’urbanisme de la Ville de Montréal indique qu’elle est un bâtiment de valeur patrimoniale exceptionnelle. • L’église Notre-Dame-de-la-Défense, construite en 1918-1919 sur la rue HenriJulien, est l’église de la plus ancienne communauté italienne de Montréal. Elle est inspirée du style néo-roman italien. • L’église Saint-Esprit de Rosemont, au cœur de la promenade Masson, a été inaugurée en 1932 et reconnue en 1991 comme faisant partie du patrimoine de la Ville de Montréal. Elle est la seule église de style arts décoratifs de Montréal. • La casa d’Italia, sur la rue Jean-Talon, était le cœur de la Petite Italie et des activités des immigrés italiens depuis son inauguration en 1936. Ce bâtiment Art déco est maintenant un écomusée de l’immigration italienne à Montréal.
La Petite-Patr Petite-Patrie Carte commentée par François William Croteau, maire d’arrondissement «Dans la Petite-Patrie, vous avez aussi un ensemble d’autres microquartiers, parce que vous avez la Petite-Patrie, mais aussi la Petite Italie, avec le marché Jean-Talon.»
Marché Jean Talon
« Autour du parc Molson, on a un secteur qui est un peu notre quartier Outremont, où on retrouve des résidences un peu plus cossues au niveau des propriétés un peu plus dispendieuses. Encore une fois un quartier central de Montréal, mais un peu différent du vieux Rosemont. Là on est à la jonction entre Rosemont et la Petite-Patrie. »
«Vous avez dans l’ouest ce qu’on appelle Le Mile-Ex ou MarconiAlexandra qui est un autre quartier plus ouvrier ou industriel. Tout le secteur Marconi Alexandra est en plein boom de développement commercial et industriel. »
Rosemont «À l’extrême est […], on a ce qu’on appelle le Nouveau-Rosemont qui s’était développé davantage dans les années 1950 et 1960 et qui est plutôt construit comme une banlieue, avec des bungalows, des maisons unifamiliales, etc.»
Jardin botanique
Plaza St-Hubert
A: Nouveau Rosemont B: Secteur Molson C: Vieux Rosemont D: Mile-Ex E: Petite Italie
Promenade Masson
Technopôle Angus
«Le Vieux-Rosemont est vraiment notre quartier industriel traditionnel qui côtoyait les anciennes Shop Angus où les travailleurs demeuraient à proximité, avec la rue commerciale Masson, la promenade Masson qui est quand même assez réputée. Et là on a un secteur qui est plutôt enclavé, pas de station de métro, et ça fait vraiment un petit quartier typiquement traditionnel de Montréal, un quartier central populaire. »
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Rosemont–La Petite-Patrie
Technopôle Angus : un quartier mobilisateur et rassembleur VOS DÉJEUNERS DU WEEK-END SONT DE RETOUR ! À partir du 17 octobre dès 7 h
Nathalie Dieul Époque Times
En 1992, les usines Angus ferment leurs portes, laissant sur l’immense site quelques bâtiments et un terrain vague. Trois ans plus tard, une entreprise d’économie sociale, la Société de développement Angus (SDA) est créée pour mettre en place un gros projet en collaboration avec la communauté locale. C’est ainsi que le Technopôle Angus commence son aventure de transformation de ce site contaminé par 90 ans de travail industriel en un lieu d’affaires et de milieu de vie. Le projet de revitalisation urbaine est à la fois orienté vers l’emploi et le développement durable. Le Technopôle Angus veut en effet se positionner comme une référence mondiale en matière de développement durable. D’ailleurs, il a déjà gagné de nombreux prix qui soulignent son engagement environnemental. Par exemple, le prix du premier bâtiment industriel écologique au Canada a été remis à l’immeuble Locoshop Angus en 2000 et la SDA a obtenu la certification LEED pour l’aménagement des quartiers, niveau or, pour son plan d’aménagement du site. Parmi les différentes entreprises installées dans le Technopôle Angus, le Pôle Santé Angus regroupe plus de 1000 travailleurs offrant une panoplie de services médicaux, dont une clinique médicale, le CLSC de Rosemont, une clinique de réadaptation, une clinique de radiologie et une pharmacie. C’est également là que l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec s’est installé, tout comme l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec et le Centre de coordination de l’Institut de cardiologie de Montréal. Avis aux professionnels de la santé : il y a de la place pour vous au Technopôle Angus si vous êtes optométriste, dentiste, orthodontiste, ophtalmologiste, podiatre, dermatologue ou autre. Le Technopôle Angus garde contact avec la communauté en offrant toute sorte de services : garderies, restauration, organisation d’évènements communautaires, fêtes de quartier. Depuis 2009, un joli marché public a été mis en place chaque vendredi après-midi. Il comporte maintenant une trentaine d’exposants en plus de camions de cuisine de rue. En moyenne, 1000 visiteurs viennent y faire leurs courses chaque vendredi aprèsmidi, entre la mi-juin et la mi-octobre. Si vous ne connaissez pas encore le Technopôle Angus, cela peut être une belle manière de le découvrir! Pour en savoir davantage : www.technopoleangus.com L’Autre marché : www.lautremarche.weebly.com/le-marcheacute-angus.html
Chaque vendredi après-midi entre la mi-juin et la mi-octobre, L’Autre Marché Angus offre les produits d’une trentaine de producteurs ainsi que de la cuisine de rue.
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Rosemont–La Petite-Patrie
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53 2200 2000
Pôles d’activité
2500
Quelques entreprises
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entreprises emplois
Santé Sciences de la vie Technologies de l’information et des communications Multimédia Économie sociale Services
ménages habitent dans le secteur «nouveau Angus» nouvelles unités d’habitation en construction autour du site
300
nouvelles unités d’habitation sur le site
pour les employés du Technopôle et leurs familles Un terrain de près de de pieds carrés
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2 millions
édifices totalisant pieds carrés locatifs
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Ubisoft Mountain Equipment Co-op Alto Design Vision Globale Centre financier aux entreprises Desjardins CLSC de Rosemont Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Centre de santé Angus Transplant Québec
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Rosemont–La Petite-Patrie
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La députée Françoise David : fière d’habiter le Vieux-Rosemont depuis 1979 Nathalie Dieul Époque Times
Résidente du Vieux-Rosemont depuis 36 ans, Françoise David espère y habiter encore pour le restant de ses jours. «C’est vraiment un quartier intéressant, les gens qui y habitent ne veulent pas en partir.» Ce qu’elle apprécie? La mixité sociale avec des gens à la fois de la classe moyenne et d’autres à faible revenu qui vivent très bien ensemble. Le fait de pouvoir faire presque toutes ses courses à pied : «C’est véritablement un quartier qui se marche.» Le quartier a évolué depuis 1979, pour le mieux : la députée de Québec Solidaire note que les résidents ont un grand désir de l’embellir. Alors qu’il y avait très peu de fleurs lorsqu’elle s’y est installée, sa rue est maintenant tellement fleurie qu’elle la qualifie de «jardin botanique»! En plus des plantations dans les rues, il y a les dizaines de ruelles vertes, les arbres et carrés d’arbres fleuris. «Ce sont vraiment les gens eux-mêmes qui s’en occupent,
donc il y a un bel esprit de voisinage, un bel esprit de quartier.» La diversité culturelle enrichit également le côté convivial de Rosemont. La députée du comté de Gouin remarque que le territoire est resté francophone, que les immigrants apprennent le français et communiquent dans cette langue. Des inconvénients? «Il n’y en a pas tellement en fait, pour être bien franche», assure Mme David. En cherchant bien, elle remarque que certaines lignes d’autobus nord-sud sont moins performantes que les lignes est-ouest qui sont beaucoup plus efficaces. Ces dernières permettent de se rendre assez facilement aux différentes stations de métro de l’arrondissement. Un autre aspect à améliorer est l’état des rues : «certaines commencent à être en très mauvais état», et donc peu conviviales pour les voitures et les vélos. Cependant, de manière générale, «il y a quand même beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients [à vivre dans le VieuxRosemont]. […] J’espère y rester toute ma vie», conclut Françoise David qui se dit «très très fière d’être la députée de cette circonscription où c’est plein de gens engagés, de gens très progressistes qui ont des idées sociales, écologistes, avancées, intéressantes».
NATHALIE DIEUL / ÉPOQUE TIMES
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