CONS TRUCTION & BÂTI MENT PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
UNE ÉDITION
CHF 8.–
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Édito
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ACTUALITÉS Les news de l’architecture et de la construction
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INTERVIEW L’avenir des femmes dans le bâtiment
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REPORTAGES Un immeuble à la forme inattendue 104 La richesse architecturale des extensions 110 TECHNIQUES DU BÂTIMENT Les clés de la sécurité sur les chantiers Organiser la protection contre les incendies Des revêtements de sol bien adaptés MATÉRIAUX La laine de verre fabriquée en Suisse
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Le contracting solaire, une formule à découvrir ENTREPRISE Zoom sur des entreprises locales PROJETS La patinoire de Fribourg a fait peau neuve À Échallens, un château rénové et agrandi Un centre psychiatrique à Corsier-sur-Vevey À Yverdon, le futur quartier prend forme Le renouveau du Château de La Becque à La Tour-de-Peilz À Payerne, le nouveau centre de la marque BMW AGENDA Expos, salons, congrès et formations
OBJET ARCHITECTURAL NON IDENTIFIÉ À la frontière entre Pully et Lausanne, à quelques pas du Léman, un bâtiment elliptique détonne et étonne. Derrière cette forme expérimentale signée Localarchitecture, trois appartements offrent un confort inattendu et sur mesure. texte : Héloïse Gailing photos : Michel Bonvin
La grille de béton est remplie de facettes de verre ou de bois. Elle enveloppe aussi les espaces extérieurs des appartements.
À l’origine de ce projet, il y a une démarche du maître de l’ouvrage que beaucoup d’architectes aimeraient voir se généraliser dans le cadre de mandat privé : le client a profité de portes ouvertes organisées par la profession à travers toute la Suisse romande pour aller voir des réalisations qui l’attiraient. Puis, à l’issue de ces visites, il a sélectionné trois bureaux pour des entretiens individuels. C’est donc avec un certain recul qu’il a finalement choisi de travailler avec Localarchitecture. Son investissement personnel ne s’est pas arrêté là puisqu’il a accompagné les architectes dans le processus de projet pendant plusieurs mois. Ce bâtiment surprenant n’est donc pas issu d’un geste architectural spontané mais bien le résultat abouti d’échanges et de variantes.
REPORTAGE
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Avec la densification des villes et des communes, diverses structures scolaires construites il y a plusieurs dizaines d’années n’ont plus les capacités suffisantes pour accueillir les élèves. Leurs extensions constituent de véritables enjeux, à la fois architecturaux et urbains. Comment intégrer les spécificités du programme scolaire ? Comment s’insérer dans un environnement bâti très présent ? Comment réaliser une liaison physique et symbolique avec l’existant tout en s’en démarquant ? Autant de questions auxquelles les architectes doivent faire face. Les trois projets présentés prouvent que, malgré les contraintes, le travail d’extension d’école permet une grande richesse architecturale. Salomé Houllier Binder
TROIS EXTENSIONS D’ÉCOLE 30
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REPORTAGE
Š Alessandra Chemollo
UN SOLITAIRE INTÉGRÉ L’extension de l’école du Val-d’Arve à Carouge (GE), issue d’un concours jugé en 2014, est constituée d’un bâtiment unique et à première vue indépendant. Pourtant, il s’intègre très finement à son environnement bâti et urbain et se lie à l’école au moyen d’une diagonale souterraine. Situé en bordure de la route de Veyrier, le projet crée un geste urbain qui annonce une transition périphérique. Cette relation urbaine est contrebalancée par un alignement géométrique avec l’existant, marquant ainsi son appartenance à l’école. Avec un programme mixte qui comprend des salles de classe, une aula polyvalente, des locaux pour un club de tennis de table et un logement pour le concierge, le défi consistait à créer une relation subtile entre les fonctions scolaire et publique. C’est ce défi qui , pour l’architecte, a défini la forme de l’objet : un solitaire cubique dont la dimension a été dictée par les questions d’alignement et de limite parcellaire. Disposant de trois étages et d’un sous-sol, les quatre fonctions sont empilées dans un même volume. Les deux accès du bâtiment se rejoignent vers un seul système de distribution verticale qui contrôle les circulations en dirigeant les élèves vers le haut, où se trouvent les salles de
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© Francesco Ragusa
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classe, et les personnes venant de la rue vers le bas, là où se trouvent les locaux du club de tennis de table. Escalier d’angle au niveau du rez-de-chaussée, ce dernier se replie en parallèle aux étages. Ce dispositif sophistiqué est éclairé de manière zénithale par une verrière qui crée des relations visuelles diagonales à travers les étages, faisant de l’escalier non pas un simple espace de circulation mais aussi un espace de rencontre et d’expérience. Le béton apparent de couleur blanche renforce l’aspect solitaire du bâtiment tout en gardant un contact avec l’environnement bâti. Ce langage abstrait est atténué par l’utilisation d’un coffrage en bois gravé avec des lames verticales afin de rapprocher l’échelle de l’objet à celle de l’enfant. Ce langage est répété à l’intérieur quel que soit le programme, faisant de la matérialité un fil conducteur au sein du bâtiment. Les façades, quant à elles, sont caractérisées par une même grande ouverture posée en diagonale, créant ainsi des perspectives dynamiques à travers les étages. Ce volume fait force. Chaque décision résulte de la forme monolithique initiale, de façon à réduire l’architecture à une base élémentaire, sans excédents. Chaque élément trouve sa place au profit d’une cohésion subtile de l’ensemble.
REPORTAGE
© Francesco Ragusa
REPORTAGE
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Le parquet en bois
Collection de parquet Le Quadrotte, gamme Gonzaga, Unikolegno
Les déclinaisons du parquet sont infinies. Elles varient en fonction de l’essence du bois, de ses nuances, de ses finitions, de la largeur et longueur des lames mais également de la façon de le poser. Si les calepinages traditionnels à coupes perdues ou à point de Hongrie sont très répandus, d’autres poses plus contemporaines
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commencent à voir le jour. Qu’il soit en bois massif ou contrecollé, le parquet présente énormément de variations et reste une valeur sûre sur le marché. De plus, l’origine du bois peut être facilement vérifiée grâce à des labels qui certifient la gestion éthique et durable des forêts dont il provient.
TECHNIQUES DU BÂTIMENT
Collection Biscuit. Un parquet traditionnel revisité où le chanfrein, la courbure des lames et la surface légèrement bombée créent un nouveau langage. Design Patricia Urquiola. Listone Giordano
Collection Villapark, Chêne Mandorla 46 huilé naturel, Seewis © Bauwerk Parkett AG
OLIVIER PITTET & FILS SÀRL L’entreprise Olivier Pittet & Fils est située à Froideville dans le Gros-de-Vaud. Ses prestations couvrent le domaine des revêtements de sol, notamment la pose de parquets (cloués, flottants, collés) ainsi que le ponçage et le brossage, mais aussi la pose de moquette, lino, PVC et liège et les plinthes. La société réalise des projets pour les bureaux d’architecture, les propriétaires et locataires, les agences de gérance, mais aussi pour les communes et l’État de Vaud. Elle exécute des travaux sur des bâtiments neufs ou dans le cadre de rénovations ou transformations et intervient sur toute la Suisse romande. opittet.ch
TECHNIQUES DU BÂTIMENT CONSTRUCTION & BÂTIMENT
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PROJETS TRANSFORMATION, RÉNOVATION ET INNOVATION 6 PROJETS D’ARCHITECTURE EN ROMANDIE
LE CENTRE AMBULATOIRE PSYCHIATRIQUE DE VEVEY Avec son architecture sereine tout en finesse, le bâtiment dégage un sentiment accueillant à caractère domestique. Texte : Eva Hürlimann Photo : Ferrari Architectes
Vue de la réception à l’entrée des visiteurs
Vue de la signalétique du palier du dernier étage
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DEUX OUVRAGES CLÉS POUR YVERDON Premières réalisations du futur quartier Gare-Lac, le Collège des Rives et l’extension du Service de défense incendie et secours du Nord vaudois esquissent le renouveau urbain des rives du lac. Estelle Daval
© Catherine Leutenegger
Le bâtiment du collège s’ouvre sur un grand parvis bordé d’arbres faisant office de préau.
Une salle spéciale aménagée pour les cours de cuisine.
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© Catherine Leutenegger © Catherine Leutenegger
Les cours d’éducation physique et sportive sont donnés dans une vaste salle de gymnastique triple située au sous-sol du bâtiment.
© Vincent Jendly © Vincent Jendly
© Catherine Leutenegger
La tôle perforée recouvre les façades de la caserne comme une peau.
Le tunnel de rétablissement situé dans la halle tempérée.
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