PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Architecture, la petite échelle en trois projets
Energie, les nouveaux enjeux
Le nouveau siège de MSF à Genève
Arbora, un nouveau quartier à Crissier
Nous avons soumis notre classique pour la salle de bains à un redesign. Les nouveautés sont une performance améliorée ainsi qu‘un entraxe sélectionnable individuellement. De plus, une méthode de fabrication moderne permet au New Mambo de répondre aux exigences actuelles en matière de durabilité.
Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller. Contactez-nous à l‘adresse info@prolux-ag.ch ou par téléphone au 071 447 48 48.
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Il est intéressant d’observer avec quelle rapidité les critères de la construction ont changé. Désormais les questions de durabilité, d’énergie renouvelable et d’implémentation environnementale respectueuse constituent les critères principaux autour desquels s’articulent tous les nouveaux grands projets de construction. Ce qui est intéressant de relever c’est que les mesures prises par les architectes, comme par les maîtres d’ouvrage, vont bien au-delà des normes et règlements en cours.
Plusieurs facteurs sont derrière ce changement structurel. D’abord ceux qui ont contribué à bien marquer les esprits : la guerre en Ukraine et la question de la crise énergétique qui en a découlé, mais également le fait que le changement climatique soit devenu beaucoup plus tangible et critique. Ensuite les actions soutenues et massives des institutions et des pouvoirs publics pour encourager les constructions durables et les énergies renouvelables. Des subventions à l’information, ces actions ont bien contribué à ce changement rapide.
Autre facteur déterminant, le fait qu’en Suisse, on a toujours privilégié une construction de qualité, d’autant plus qu’aujourd’hui le marché est porteur ; Les prix sont élevés et les promoteurs peuvent se permettre de doter leurs bâtiments de toutes les plus-values possibles. Dans cette édition, nous vous présentons des illustrations et des preuves, du quartier Arbora à Crissier au nouveau siège de MSF à Genève et beaucoup d’autres projets. Bonne lecture.
Maroun Zahar, rédacteur en chef
4 Édito ACTUALITÉS
10 Les news de l’architecture et de la construction
INTERVIEW
18 Peinture, la durabilité jusqu’au bout
REPORTAGE
20 Les immeubles de logements de la Gradelle à Genève
28 La petite échelle en trois projets
TECHNIQUES DU BÂTIMENT
42 Énergie, les nouveaux enjeux
62 Fenêtres et baies vitrées, plus de lumière
78 Le pont de la Redoute, la mise à niveau
82 Transformer et isoler l’ancien sans l’altérer
84 Framo, du produit au service clés en main
PROJET
88 Le centre pédagogique alpin Les Cabris à Leysin
94 L’immeuble d’habitation Bel-Air à Villars-sur-Glâne
100 Home-Chez-Nous, un foyer pour jeunes au Mont-sur-Lausanne
108 À Genève, le nouveau siège de l’ONG
Médecins Sans Frontières
120 À Carrouge (VD), le Collège Gustave Roud
132 La transformation de la Maison de retraite du Petit-Saconnex
138 La surélévation du bâtiment de la Poste à Genève
142 Arbora, un quartier entièrement écoresponsable à Crissier
ENTREPRISES
154 Troger, couvre tout dans le domaine des installations sanitaires
AGENDA
160 Le salon Habitat-Jardin est de retour
Edition N°1
mars 2023 - avril 2023
Deuxième année
Editions PRESTIGE SA
Route de la Gare 7
CH-1070 Puidoux (VD)
T: +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef adjointe: Salomé Houllier Binder shoullier@espacescontemporains.ch
Rédaction: Estelle Daval, Marielle Savoyat, Magaly Mavilia, Isabelle Jaccaud, Iphigeneia Debruyne, Aurore de Granier
Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Giorgio Pesce, Iris Gendret, Solène Canova
Abonnements et administration: Samantha Ferrara
T: +41 (0)21 946 37 41 mail@espacescontemporains.ch
Correction:
Corinne Grandjean
Distribution: Martin Horvath
Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche: Secteurs construction et bâtiment: Serge Bornand
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Bureau international / Italie
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AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
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Construction & Bâtiment Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse).
Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse).
Vente au numéro: CHF 8.–
Tirage: 12’800 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
Poyerne I Vionnoz I Yverdon-les-Bains I St-Légier
Créé en 1972, le Prix Wakker récompense les communes dont le développement se caractérise par un aménagement exemplaire du territoire et du bâti existant. En 2023, le prix est décerné à Lichtensteig, commune située dans le canton de Saint-Gall et classée d’importance nationale. Autrefois vivier industriel, la ville voit son économie et sa population décliner dans les années 1970, laissant à l’abandon commerces et bâtiments industriels. La commune met alors en place la stratégie Mini.Stadt. Cette politique vise à faire de Lichtensteig une ville de campagne prospère et attractive, en réduisant les loyers des espaces commerciaux pour que chacun puisse y faire naître ses projets. Ainsi les commerces délaissés du centre-ville reprennent peu à peu vie, tandis que de nombreux
projets voient le jour dans les bâtiments industriels situés en périphérie. Parmi ces reconversions réussies, on trouve notamment l’ensemble industriel Areal Stadtufer, imaginé sur un système participatif et qui s’est vu transformé en un lieu culturel à usage mixte, mêlant ateliers, artisanat et habitat. Des premiers résultats qui ne sont que le début d’une longue mutation. En effet, certains commerces continuent encore aujourd’hui de disparaître. Mais la stratégie Mini.Stadt est avant tout ancrée sur le long terme. Le plan imaginé par la municipalité voit ses objectifs de développement fixés à 2050, un délai durant lequel Lichtensteig devra encore relever de nombreux défis. AG patrimoinesuisse.ch/prix-wakker
L’interaction des lames de différentes largeurs avec une longueur pouvant atteindre 4 mètres crée un effet spatial fascinant et fait d’Unicopark le parquet idéal pour des intérieurs spacieux.
Unicopark HANDCRAFTED, Chêne Mandorla | bauwerk-parkett.com
C’est à une personnalité qu’est revenue la palme du 32e Prix Solaire Suisse. L’Agence Solaire Suisse a salué l’engagement très actif de Paul Müri, ingénieur agronome ETH, pour le travail d’information sur le thème de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique qu’il mène avec enthousiasme. Président de la SSES Argovie depuis 16 ans, Paul Müri multiplie les actions auprès des constructeurs, politiques et fournisseurs d’énergie en organisant de nombreux événements. Il a également publié de nombreux articles sur le sujet.
Le 2e prix (photo) revient à l’entreprise Affentranger Bau AG à Altbüron/LU qui, en 2012 déjà, construisait son premier bâtiment à énergie positive (BEP) avec une autoproduction de 634%. MM
solaragentur.ch/fr/prix-solaire/prix-solaire-suisse
À l’aide de l’imagerie aérienne, la start-up Uzufly modélise des villes et des territoires en 3D avec une telle précision qu’il est possible d’y intégrer n’importe quel projet architectural ou urbain à l’échelle 1/1. Ce procédé peut fournir de nombreuses données urbanistiques et géoréférencées (parcellaire, potentiel solaire, zones d’affectation et tout ce qui est souterrain). Un bureau d’architectes pourrait ainsi télécharger la zone d’un projet architectural sur la plateforme d’Uzufly, l’installer dans son « logiciel métier » et commencer son projet sans avoir la contrainte d’envoyer des géomètres faire des relevés sur le terrain. MM uzufly.com
« ENVIRONNEMENT SUISSE 2022 »
Adopté par le Conseil fédéral, le rapport « Environnement Suisse 2022 » pose le cadre pour réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. La promotion de la biodiversité et des espaces verts, la réduction des zones bétonnées, le développement de l’économie circulaire, la promotion des technologies innovantes et les synergies font partie des mesures qui seront favorisées tout au long de cette prochaine décennie.
HALTE AUX EMPIERREMENTS
Beaucoup trop présentes dans le milieu bâti, les zones d’empierrement ont un double effet néfaste. Dans le rapport « Halte à l’empierrement des espaces verts », ils sont identifiés comme source importante de réverbération de chaleur qui asphyxie toute possibilité de biodiversité. C’est pourquoi le Conseil fédéral a annoncé sa contribution financière pour encourager les villes et les communes à aménager davantage d’espaces verts, au sol, en façades et en toitures.
UNE PLATEFORME POUR LE CLIMAT
Les cantons romands ont développé un site Internet consacré au climat. La plateforme monplanclimat.ch, du Plan climat fribourgeois, est désormais intercantonale grâce aux contributions des cantons de Genève, Valais et Vaud. Elle rassemble les idées, les projets, les témoignages et les outils pratiques permettant à chacun de s’engager, à son échelle, en faveur du climat.
Créé en 2006 par l’Office fédéral de l’énergie, le Watt d’Or vient récompenser les projets et entreprises novatrices de Suisse qui œuvrent pour l’avenir énergétique. Ce label d’excellence rassemble quatre catégories, ainsi qu’un prix spécial du jury. En 2023, le projet de regroupement solaire intelligent de la ville de Lugaggia, tout comme l’arrivée du Power-toGas dans la vallée de la Limmat, remportent la catégorie Technologies énergétiques, alors qu’ECTEC AG se distingue
pour la Mobilité économe en énergie. Du côté de l’Énergie renouvelable, c’est la société 3S Swiss Solar Solutions AG qui est lauréate grâce à ses panneaux solaires esthétiques ; la catégorie Bâtiments et espace récompense quant à elle la façade solaire Solskin développée par la Chaire d’architecture et de systèmes de construction de l’EPFZ. Enfin, le jury a attribué son prix spécial au projet énergétique et social Refugees Go Solar+. AG
Lieu emblématique de la vie culturelle romande, construit par Max Bill à l’occasion de l’exposition nationale suisse de 1964, le Théâtre de Vidy a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux de grande envergure. Le projet a été confié au cabinet d’architectes lausannois Pont12. Avec désormais cinq salles, dont une nouvelle pour les répétitions et une salle principale rénovée, le théâtre voit sa capacité d’accueil augmentée de près de 15%. Les travaux ont été l’occasion d’ajouter également des toitures végétalisées et des panneaux solaires. ED vidy.ch
Les candidatures sont désormais ouvertes pour le troisième Built Design Awards. Ces prix ont pour objectif de récompenser les projets se démarquant à l’échelle internationale. Les BLT valorisent ainsi le meilleur dans les domaines de l’architecture et du design d’intérieur, mais aussi de la réalisation de produits et, depuis cette année, de l’architecture de paysage. Ouvert à tous, des professionnels aux étudiants, le BLT est composé de 38 jurés experts. La date limite pour proposer son projet est le 2 septembre 2023. AG bltawards.com
Parmi les entreprises sélectionnées lors des Innovation by Design Challenge 2022 qui ont eu lieu à l’ECAL (École cantonale d’art à Lausanne), Enerdrape a présenté une solution durable tout à fait innovante. La spin-off de l’EPFL a mis au point un panneau géothermique permettant de capter la chaleur géothermique et résiduelle présente dans les environnements souterrains. Une solution qui offre une nouvelle source de chaleur renouvelable pour les bâtiments. Le système de panneaux Enerdrape intègre un circuit fermé, dans lequel un agent caloporteur circule afin d’échanger de la chaleur avec l’infrastructure. Une pompe à chaleur, connectée au système de panneaux, permet ensuite de transférer ces calories au système thermique du bâtiment. MM enerdrape.com
La prochaine Exposition universelle se tiendra en 2025 dans la ville japonaise d’Osaka. Avec comme thématique « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain », elle invite les 150 pays participants à penser l’avenir. La Suisse sera présente avec pour dessein de démontrer au monde le caractère innovateur lui étant inhérent. Son pavillon composé de cinq sphères déposées dans un environnement naturel luxuriant sera le projet à l’empreinte carbone la plus faible. Au cœur de celui-ci nous retrouverons les enjeux du futur : la vie, la planète, et l’humain augmenté. AG
houseofswitzerland.org/events/swiss-pavilion-expo-osaka
Le bureau Diserens Maurel Architectes a remporté le concours pour la construction du pôle de recherche en radiophysique du CHUV qui s’installera sur le campus des Cèdres à Cery. Avec ce nouveau bâtiment Minergie P-eco, le projet lauréat propose une reconfiguration complète du site. Trois nouveaux volumes organisés autour de la trame orthogonale historique du site génèreront un espace paysagé varié. Les constructions en bois/béton avec des façades en bois/verre sont le résultat de réflexions sur le réemploi de béton de déconstruction et de la terre sur site. Le projet devrait voir le jour en 2027. SHB
Votre partenaire de confiance depuis 1998 pour la conception, fabrication et réalisation de vos projets bois. Active dans toute la Romandie, nous assurons un service complet pour nos clients, Architectes, Privés, Entreprises Générale, domaine public.
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Enseigner la sauvegarde de l’architecture du 20e siècle : une expérience unique en Europe dispensée par le Laboratoire des techniques et de la sauvegarde de l’architecture moderne (TSAM) de l’EPFL. Le TSAM a contribué au rayonnement de la sauvegarde comme discipline à part entière, tant en Suisse qu’à l’étranger. Ce 3e numéro des Cahiers du TSAM, intitulé Enseigner la sauvegarde, réunit les contributions de ceux qui ont partagé cette expérience pédagogique à l’EPFL. IJ epflpress.org
Depuis 2007, le Deutsches Architekturmuseum (DAM) récompense les bâtiments – en Allemagne ou construits ailleurs par des architectes germaniques – qui se distinguent par leur qualité architecturale. Pour cette septième édition, le jury a sélectionné 23 projets construits en Allemagne et trois à l’étranger parmi une liste de plus de 100 bâtiments réalisés entre l’automne 2020 et le printemps 2022. Il a décerné son prix, le DAM Preis 2023, à l’architecte Auer Weber pour l’extension des bureaux du district de Starnberg. Le jury a salué « l’interaction harmonieuse » entre la structure existante et celle de l’extension.
Plus d’infos sur https://dam-online.de
Face aux enjeux actuels, la culture écologique occupe une place centrale dans la construction de la ville d’aujourd’hui. Archizoom consacre sa prochaine exposition, du 28 février au 15 mai 2023, à cette thématique, la déclinant en trois chapitres. Intitulée « Sympoïétique – Arts de faire de la ville écologique », elle questionne les mutations actuelles et incite à penser de nouveaux agirs dans un monde d’incertitude, où l’objet se doit d’être conçu en relation aux autres. Trois piliers qui viennent démontrer comment la culture écologique peut renouveler nos villes. Pour accompagner l’exposition, des conférences viendront pousser la réflexion plus loin. Lors du vernissage, le 27 février à 18h, Gaétan Brunet et Chloé Valadié, du bureau d’architecture et d’urbanisme UR, commissaires de l’exposition, proposeront une conférence d’ouverture. Elle sera suivie d’un talk de Pierre Charbonnier et Djamel Klouche le 27 mars à 18h30, puis le 8 mai à 18h30 la parole sera donnée à Ido Avissar et Mio Tsuneyama. AG
epfl.ch/campus/art-culture/museum-exhibitions/archizoom/fr
Intégrée dans le luminaire Tolomeo, la nouvelle technologie Integralis d’Artemide allie une qualité d’éclairage optimale à un effet désinfectant, faisant ainsi de ce classique emblématique un luminaire pour poste de travail de nouvelle génération. Cette nouvelle technologie d’éclairage inhibe la croissance et la propagation des micro-organismes pathogènes, voire les tue, et ce, sans danger pour les hommes, les animaux et les plantes. artemide.com
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Oui. Ces dernières années, il y a une nette prise de conscience des risques liés à des expositions à la peinture polluée au plomb, PCB ou chrome. La nouvelle norme SABRA 2021 entrée en vigueur en janvier 2021 pour toute la Suisse en est la preuve. Afin de préserver la santé des occupants, les taux tolérés sont revus à la baisse, soit 0,5 microgrammes de plomb par centimètre carré. L’impact d’une exposition équivaut dans certains cas à celui d’une exposition à l’amiante. Au même titre que le législateur, les maîtres d’ouvrage s’en rendent compte. Sur des chantiers de rénovation qui datent d’avant les années 1980, nous intervenons régulièrement. À l’époque, la résistance à l’humidité et aux moisissures de ces types de peinture s’avérait une alliée idéale pour couvrir les surfaces dans les sous-sols, les salles de bain ou encore les toitures en tôle. Convoités pour leur longévité, ces produits étaient également utilisés dans les maisons et même sur des meubles.
Chaque chantier démarre avec la mise en œuvre du protocole de protection, c’est-à-dire le confinement de la zone à traiter. Cette étape est d’une importance capitale. Elle garantit la sécurité des artisans, des personnes habitant aux alentours du chantier, ainsi que la protection de l’environnement. Toute déperdition d’air non filtré depuis la zone traitée doit être empêchée. L’espace à dépolluer est bâché et équipé de systèmes de filtration d’air. Le temps nécessaire pour l’installation du dispositif de protection dépend de l’état du support et de la forme de l’espace à décaper plutôt que de la surface. À titre d’exemple, le confinement d’une toiture plate en bon état de plusieurs centaines de mètres carrés est moins chronophage que celui d’une cave de quelques dizaines de mètres carrés, de forme biscornue et avec des murs fissurés.
Ce travail effectué, reste le choix de la technique à employer pour assainir le site. Le ponçage et le dessablage sont les méthodes les plus courantes. Pour de petites surfaces couvertes d’une peinture avec un taux de plomb ou de chrome proche de la norme SABRA 2021, des décapages chimiques peuvent être une option.
Les techniques et méthodes en soi changent peu. En revanche, l’équipement des employés et les outils se perfectionnent sans cesse. Des masques, des lunettes et des respirateurs contre l’inhalation de particules et de vapeurs offrent progressivement une meilleure protection. Depuis peu, des combinaisons de plus en plus étanches sont pourvues d’appareils monitorant en direct la qualité de l’air. De plus, des systèmes de ventilation ultra perfectionnés permettent de dépolluer des zones plus vastes. Ainsi, il est possible d’optimiser le temps et de gagner davantage en matière de sécurité des employés et des peintres qui recouvrent, après notre passage, les surfaces traitées.
Les fabricants de peinture ont pris le virage de la durabilité sans lésiner sur les qualités techniques et esthétiques. Mais comment agir face aux surfaces recouvertes d’un revêtement d’antan ? Ce secteur d’assainissement évolue-t-il ? Loïc Estoquié, spécialiste du sablage et micro-gommage chez Decapswiss nous donne ses réponses.
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Un grand parc arboré ouvert à tous, trois immeubles de logements organisés autour d’une cour centrale, un projet paysager en symbiose totale avec l’architecture et le contexte environnants : ce récent ensemble d’habitation réalisé à la Gradelle (GE) reste un must à (re-)découvrir.
texte : Marielle Savoyat
photos : LRS architectes SA
D’ores et déjà récompensé quatre fois par trois prix d’architecture différents *, le site s’est fait remarquer pour son excellence. Et pour cause ! Lorsque le promeneur le traverse, il est touché par l’harmonie des lieux, par le parfait équilibre entre le bâti et le paysage, entre le parc et les logements. Il entre en contemplation autant du vert que de l’architecture, il se met en mouvement en déambulant le long de la promenade qui se déroule sur tout le pourtour du site, le loop. Ce qui frappe au premier abord, c’est le calme des lieux – tout à fait adapté à des logements – et l’aspect vivant qui s’en dégage, en relation à la vie de quartier ! Décortiquons ce qui fait toute la magie de ce lieu de vie né en 2020 déjà aux portes de la commune de Cologny (GE).
Issu d’un concours sur invitation, le projet lauréat a été conçu et réalisé par le bureau d’architectes genevois LRS Architectes. Ce dernier rend hommage au maître d’ouvrage privé, Pierre Darier, banquier genevois et mécène, généreux et attentif à constituer un patrimoine de qualité pour la collectivité sur du long terme. Le rendement financier immédiat n’étant pas l’objectif premier, c’est un site valorisé, dédié à l’humain qui a vu le jour. Densifier, oui, mais avec intelligence.
Dans un contexte hétéroclite, les Jardins de la Gradelle réinterprètent de manière contemporaine les cités-jardins, mêlant calme et convivialité avec subtilité. Concentrer la totalité des 98 logements dans trois plots pentagonaux a permis de libérer le sol et
d’aménager un grand parc communautaire, mis à la disposition des habitants et du public.
Des gabarits variés (R+6, R+8, R+9) et des formes organiques entrent en dialogue avec le parc environnant. Les trois plots qui se concentrent autour d’une cour centrale ont été inspirés de la forme des arbres, avec un tronc central et des poussées vers l’extérieur. Ils fonctionnent un peu comme la végétation dans le parc, c’est mouvant, ça vit, ça bouge. Le projet paysager, issu d’un concours d’architectes paysagistes remporté par le Studio Vulkan basé à Zurich, a garanti une symbiose parfaite entre architecture et paysage. Une promenade paysagère sur tout le pourtour de la parcelle, le loop, offre le plus grand trajet piéton possible autour de ce grand parc et de ce fait, permet une déambulation presque méditative le long d’un cordon de grands chênes centenaires. Il faut d’ailleurs en faire le tour complet pour saisir une perception juste des volumes. Le promeneur ne voit jamais l’épaisseur totale des bâtiments, leur implantation crée quelques effets trompe-l’œil selon le point de vue.
Dans la lignée de ces impressions mouvantes, différentes zones et ambiances ponctuent le parc. Des essences d’arbres à floraisons de couleurs variées animent et diversifient le site. Des jeux pour enfants, des appareils de fitness ou encore des œuvres d’art proposent quelques arrêts et moments diversifiés. Tout le site est piéton, un parking souterrain fait le tour quasi uniquement sous les immeubles, de sorte que la cour centrale et le parc périphérique sont majoritairement en pleine terre.
L’espace central de la cour autour de laquelle s’égrènent les entrées d’immeubles est traitée comme une « place du village ». Les locaux partagés, tels que ceux pour les vélos et les buanderies, sont orientés côté cour, les appartements quant à eux s’ouvrent côté jardin. Une crèche et un dépôt d’art occupent une partie du rez-de-chaussée de l’un des immeubles et participent à la vie des lieux.
Grâce à un système de grandes dalles de béton préfabriquées, décalées d’un étage à l’autre, chaque logement bénéficie d’un prolongement généreux vers l’extérieur – de grands balcons bi-orientés – et « plonge » littéralement dans ce vert. La relation entre l’intérieur et l’extérieur se voit amplifiée, avec des vues dégagées et des vis-à-vis amoindris. À l’inverse, de l’extérieur vers l’intérieur, l’intimité des logements reste préservée grâce à une astuce architecturale : les appartements du rez-de-chaussée, sont élevés à environ un mètre du sol du jardin, ce qui permet une distance naturelle avec les visiteurs du parc. Les halls d’entrée de chacun des plots bénéficient par la même occasion d’une hauteur généreuse et accueillante d’environ quatre mètres.
L’un des immeubles propose des appartements à loyers contrôlés (HM) ; les deux autres sont en loyers libres. Et pourtant, de l’extérieur, aucune différence apparente ne permet de les différencier. La performance attendue pour le plan a amené les architectes à concevoir des volumes compacts, avec une grande circulation centrale. Cette approche leur a permis de développer la qualité
des enveloppes. Les façades non porteuses en éléments préfabriqués en bois, couplées aux décalages des dalles de balcons et aux éléments métalliques non-verticaux des garde-corps, participent à cet effet de mouvance, de moirage, de changement de perception selon la lumière et la position. Les finitions dans les tons bruns et l’utilisation de chêne pour le bois en façade et dans les intérieurs participent à cette analogie avec les arbres et le parc environnants.
Le site propose une diversité de logements, tous différents par leur orientation, leur taille ou leur type. Deux immeubles proposent des attiques avec terrasses, dont un cluster pour des étudiants ou des ménages de compositions variées. Les typologies permettent une certaine liberté d’usages, avec des espaces liés par de grandes portes coulissantes et qui peuvent être agrandis selon le besoin du moment. Dans tous les logements, les portes et les fenêtres toute hauteur (2,60 m) augmentent la sensation spatiale des logements, tout comme les balcons qui doublent presque celle des séjours.
Grâce aux valeurs portées par un maître d’ouvrage de qualité, mais aussi au travail remarquable mené par les auteurs du projet, les Jardins de la Gradelle réunissent à la perfection toutes les conditions qui créent autant le calme recherché pour de l’habitat que le côté vivant, convivial et chaleureux pour les habitants du site, pour le quartier et la collectivité. Un petit bijou !
D’un point de vue architectural, la conception de projets de petite échelle n’est pas une tâche facile. Les enjeux restent les mêmes – implantation, intégration, programme, matérialité – mais sont concentrés sur un tout petit objet. Parfois délaissées au profit de la « grande » architecture, ces petites constructions isolées dans l’espace public et d’apparence simple sont souvent pourtant riches et complexes. Bien que contraignante, la petite échelle offre aussi de nombreuses possibilités. Elle permet notamment de valoriser des techniques constructives complexes et des matériaux locaux. À ce titre, le bois est souvent privilégié. Zoom sur trois projets aux fonctions variées qui expérimentent la petite échelle.
La rénovation du cabanon de l’auberge s’intègre dans un projet d’aménagement urbain de l’ensemble des parcelles communales qui permettent l’accès à la halte Chambésy-Gare. Elle réhabilite un lieu qui a servi de dépôt pour l’auberge et sa terrasse durant une quinzaine d’années en un bâtiment conçu à l’image d’un kiosque polyvalent pouvant abriter des activités ouvertes sur l’espace public.
Le cabanon était en mauvais état. En raison de son intérêt patrimonial et de sa position stratégique – situé entre la rue et la gare, il délimite l’espace de la terrasse –, les architectes ont décidé de préserver son emplacement et son gabarit. La structure du cabanon est reconstruite à l’identique. Après un démontage complet et une analyse de chaque pièce, le projet conserve et réutilise les éléments de construction encore en bon état. Les éléments nouveaux en sapin massif, le matériau d’origine, sont mis en œuvre avec des détails traditionnels, identiques à l’existant. La différence de couleur entre l’existant et le neuf assume l’intervention et révèle l’histoire du cabanon. Des croix de Saint-André assurent le contreventement du bâti ainsi restauré.
Les façades ont, quant à elles, été entièrement remplacées. Le projet met en avant les forêts locales en utilisant du chêne genevois. La collaboration avec la filière du bois genevois s’est faite dès la conception du projet afin d’adapter les dimensionnements des éléments. Le socle en maçonnerie d’origine est rappelé par une tablette horizontale qui court sur l’entier du bâtiment à 70 cm de hauteur. Cette solution divise les lames de bois en deux éléments et permet de remplacer les pièces en bas de façades, démontables en cas de détérioration. Les façades jouent sur deux éléments de bois : des planches prégrisées et, en relief, des lames de bois non traitées. Le contraste visuel généré disparaîtra avec le temps. Le rythme des lames de bois est repris par les chevrons de la toiture, renforçant ainsi le visuel de la structure.
À l’intérieur, une boîte autonome en ossature bois a été insérée dans le volume afin d’aménager des toilettes handicapés pour le restaurant, un local technique pour la place de la gare ainsi que des rangements et un plan de travail, rendant le cabanon utilisable pendant la mi-saison. L’intervention revalorise ainsi le cabanon et requalifie l’espace public autour. La reconquête de cet espace délaissé s’inscrit dans l’objectif communal de favoriser la mobilité douce.
Le bureau Acau Architecture SA a démarré ses activités en 1963 dans le cadre d’une coopérative d’architectes. Spécialisé dans la direction de travaux jusqu’en 2016, le bureau a désormais développé deux pôles supplémentaires : projet et urbanisme.
Le bureau peut ainsi appréhender toutes les étapes du projet, de l’aménagement du territoire à la réalisation de bâtiments de qualité, avec un intérêt particulier pour la construction en bois.
Le nouveau centre nautique de Nant naît dans un contexte plus global de transformation de la plage. À l’origine du projet se trouve Oxygène, une association pour les jeunes, appuyée par la commune de Mont-Vully. L’ouvrage remplace deux anciennes cabanes vétustes qui abritaient un centre d’animation pour l’association ainsi que la société de sauvetage du Vully. Le nouveau pavillon conserve ces fonctions ainsi que l’ajout de toilettes publiques pour la plage. Afin de répondre à ce programme multiple et divers ainsi qu’aux possibilités d’évolution des besoins, le projet se déploie comme une construction légère en bois composée de deux structures autonomes reposant sur un piédestal en béton. La première constitue un grand couvert structurel composé de onze arches en lamellé-collé sur lesquelles repose une toiture en polycarbonate opale. Ce toit à peine translucide ajoute de la légèreté et de la transparence qui diffuse la lumière naturelle. Le couvert abrite la seconde structure composée de trois volumes autoportants accueillant les différents programmes – un espace de stockage, une salle de réunion avec kitchenette, les sanitaires et une salle polyvalente dédiée aux réunions et animations. Réalisées en ossature bois habillée d’un bardage, ces boîtes sont traitées de la même
manière indépendamment de leur fonction. La dissociation des entités du pavillon génère deux artères traversantes faisant office de circulation et d’espaces interstitiels appropriables librement. Elles contribuent aussi à la porosité de l’ouvrage qui fait ainsi un lien visuel entre l’école et la route d’un côté et le lac de l’autre.
Le choix du bois découle d’une volonté de durabilité, de préfabrication et de rapidité de mise en œuvre, de coût, de modularité et d’impact visuel dans le paysage existant. L’épicéa se retrouve dans la totalité de la construction sous différentes formes. Il est non traité afin de laisser le bois se patiner avec le temps, se dotant ainsi d’une protection naturelle lui permettant de s’intégrer de manière discrète dans son environnement.
Enfin, le projet est pensé comme une œuvre totale. Les architectes ont conçu l’architecture du projet mais aussi le mobilier et l’identité graphique du lieu. Les usagers et notamment les jeunes de l’association ont contribué à la conception des différents éléments et même au montage de certains meubles. Une manière de présenter un ouvrage complet, cohérent qui répond aux besoins des utilisateurs de manière efficace et sensible.
Christophe Pulver a fondé l’Atelier Pulver Architectes en 1999. Basé dans le village de Sugiez, le bureau a ouvert une succursale à Bienne en 2021, o rant un champ d’action plus large. Le bureau opère sur une grande variété de projets, allant de la transformation à la construction neuve, du public au privé. Quel que soit le projet, la dizaine de collaborateurs s’engage à respecter le lieu, le bâti existant, le patrimoine ordinaire. Avec une approche modeste et sensible et une attention particulière aux détails, l’atelier a pour objectif de préserver l’essence et de faire dialoguer les di érents éléments entre eux.
La centrale de chauffage à distance d’Orbe est située en périphérie de la ville, dans une zone résidentielle et à proximité d’une école et du manoir de Montchoisi. Cet emplacement a constitué le défi principal d’intégration d’un bâtiment technique dans un environnement urbain complexe. Les architectes ont misé sur une compacité de l’édifice avec une base carrée. La toiture en tôle d’aluminium intègre harmonieusement les éléments techniques du projet, notamment la cheminée, élément primordial du programme. Conçue comme un élément sculptural, cette dernière unifie la toiture asymétrique à quatre pans qui s’inspire de l’aspect historique du manoir. La toiture confère ainsi une identité forte au bâtiment qui oscille entre caractère industriel et domestique.
Le caractère domestique de l’objet se lit aussi à travers la présence d’une large fenêtre à la double fonction. Premièrement, elle apporte de la lumière naturelle et une chaleur non négligeable à l’intérieur, dans un programme où il est plutôt rare de trouver de grandes ouvertures. Deuxièmement, elle possède une vocation éducative. En dévoilant l’intérieur, cette fenêtre invite au dialogue avec la population, les écoliers notamment, l’énergie renouvelable et son aperçu visuel faisant alors partie de leur quotidien.
Encore une fois, les architectes s’éloignent de l’objet industriel traditionnel et rendent la centrale attractive pour le quartier.
Enfin, dans un souci d’intégration et de reconceptualisation de la typologie industrielle, le projet se concentre sur la combinaison minutieuse de matériaux naturels et de leurs qualités brutes. Le socle en béton dialogue avec plusieurs éléments en bois : un système de pannes en lamellé-collé permet de libérer le plan afin de garantir une flexibilité de l’installation des éléments de chauffage ; le revêtement intérieur en panneaux OSB confère une atmosphère chaleureuse et contraste avec les éléments métalliques de l’installation ; enfin, la façade ajourée en bardage d’épicéa rappelle la fonction du bâtiment qui utilise des copeaux de bois pour chauffer le quartier. La construction en bois permet par ailleurs la préfabrication en atelier et un montage rapide à la grue.
Ainsi, les architectes ont su s’inspirer des contraintes techniques et contextuelles pour proposer un ouvrage qui revisite les codes des bâtiments techniques en alliant technicité à simplicité et élégance.
Le bureau zurichois MAK Architecture a été fondé en 2016 par Mirko et Marcia Akermann. La vingtaine de collaborateurs travaille principalement sur des projets publics issus de concours. L’approche du bureau est particulièrement sensible au contexte et à l’intégration de l’objet architectural dans son environnement ainsi qu’à l’usage de matériaux traités de manière naturelle. Sa démarche claire et concise permet d’aboutir à des projets épurés et e caces.
Les besoins accrus en refroidissement et en électricité en général poussent à trouver de nouvelles sources d’énergie propre. L’hydrogène fait son entrée dans le mix énergétique de demain.
Si la problématique ne date pas d’hier, la nécessité de la mise en place de systèmes de refroidissement est devenue la priorité palpable des cinq dernières années. Car si le bâti génère 40% de l’énergie totale consommée en Suisse – essentiellement pour le chauffage – les besoins croissants de rafraîchissement pourraient augmenter cette part de 10% dans les années à venir. Cette nouvelle donnée force le bâti à se réinventer à différents niveaux. Dans la façon de construire, mais aussi par la création de réseaux d’envergure qui produisent à la fois chauffage et refroidissement. Ceci aussi bien par des sondes géothermiques que des centrales qui puisent la fraîcheur dans l’eau du lac, comme cela se fait à Genève avec le projet GeniLac. Une autre approche novatrice se met également en place. Celle du partage des besoins énergétiques entre les différentes affectations d’un quartier ou d’un regroupement industriel ou commercial.
La plupart des gens pensent qu’il suffira d’installer des climatiseurs pour résoudre le problème. « Heureusement, le contexte légal vient mettre un frein à l’utilisation de ces gouffres énergétiques, informe Enrique Zurita, ingénieur, directeur de Weinmann Énergies. Des critères constructifs doivent être remplis
et notamment celui d’une masse suffisante pour absorber les chocs thermiques. Si vous construisez un bâtiment plein sud ultra léger sans protection solaire, vous n’obtiendrez pas l’autorisation d’installer un climatiseur. »
Si la législation oblige désormais architectes et ingénieurs à se soucier de ces questions, la rentabilité et l’efficience de la mise en œuvre de tels systèmes demandent une expertise pointue, dans laquelle un ensemble de paramètres interviennent. « Nous ne pouvons pas faire l’économie d’une réflexion holistique, reconnaît l’ingénieur. L’inertie du bâtiment bien sûr, mais aussi la lumière, l’acoustique, la ventilation et la flexibilité, notamment dans les bâtiments administratifs, sont des éléments qui doivent être intégrés le plus en amont possible dans les études de projets. »
« En termes d’énergétique pure, il faut travailler à la plus basse température possible, c’est là où nous avons les meilleures chances d’obtenir de bonnes performances », rappelle le spécialiste. Les radiateurs brûlants, c’est fini. Désormais, le chauffage est distribué par le sol ou des plafonds rayonnants. Cela implique une distribution d’énergie différente dans le bâtiment et le refroidissement passe par ces mêmes canaux.→
Implémenté dans le futur
« Site 2000 Watts » MalleyGare à Lausanne, le géocooling s’affirme comme une source d’avenir pour une production de chaleur et de refroidissement neutre en CO2
Les besoins de rafraîchissement font naître de nouvelles façons de construire. Après le géocooling, voici la géostructure. De quoi s’agit-il ? « Le principe est le même que pour le géocooling, explique Enrique Zurita. Mais au lieu d’aller chercher la chaleur ou la fraîcheur dans le sol profond (avec des sondes géothermiques), on utilise d’abord la chaleur ou la fraîcheur contenue dans la structure des bâtiments. Des tubes noyés dans le béton en contact avec le terrain vont puiser l’énergie par un réseau d’eau jusqu’aux pompes à chaleur. De tels systèmes permettent de réaliser des bâtiments avec zéro émission carbone pour les besoins de chauffage et de refroidissement. »
Développé par les CFF, le futur écoquartier de Central Malley vise l’autonomie énergétique de ses futurs bâtiments : quelque 200 logements, des surfaces de bureaux et des commerces. Ce projet en développement sera le premier de Suisse romande à recevoir la certification « Site 2000 watts ». Le bureau Weinmann Énergies travaille sur deux bâtiments, dont les travaux démarrent actuellement, et qui seront alimentés par un champ de sondes géothermiques à même de fournir chaleur et refroidissement
« passif ». « Cela permettra de se passer en grande partie de climatiser les locaux et de bénéficier gratuitement d’une température agréable, se réjouit l’ingénieur. Le géocooling est vraiment une solution d’avenir, à la fois économe en énergie et neutre du point de vue des émissions de CO2. »
Le réseau de l’European Hydrogen Backbone (EHB) vient d’être mis à jour selon le modèle ci-dessus. Près de 70% de cette infrastructure européenne de 39’700 km sera constitué de gazoducs existants convertis pour acheminer de l’hydrogène. Le coût total estimé pour son déploiement se situe entre 43 et 81 milliards d’euros.
C Corridor de la mer du Nord
D Corridor nordique et baltique
B Corridor du Sud-Ouest
E Corridor Sud-Est européen
A Corridor nord-africain et italien
Les perspectives énergétiques de l’Office fédéral de l’environnement (OFEN) démontrent que l’hydrogène jouera un rôle certain pour atteindre l’objectif du zéro net d’ici 2050. Dans la prochaine décennie, la Suisse sera connectée à ce grand réseau européen d’hydrogène, source de chaleur pour l’habitat et d’énergie pour les véhicules.
Les résultats du rapport « Énergie Futur 2050 » sur l’hydrogène indiquent que ce vecteur énergétique peut contribuer non seulement à la décarbonisation, mais aussi à la sécurité d’approvisionnement en hiver. « Jusqu’à la fin des années 2030, l’hydrogène restera un vecteur d’énergie plutôt cher et ne sera donc utilisé qu’en petites quantités, précise Kristin Brockhaus dans ce rapport publié par l’Association des entreprises suisses d’électricité VSE. Mais, étant donné qu’à partir des années 2040, il y aura suffisamment
d’hydrogène (vert) bon marché disponible en Europe, puis en dehors de l’Europe, la Suisse aura accès à un volume considérable d’hydrogène bon marché.»
Dans quelle mesure pouvons-nous intégrer cette nouvelle source de chaleur, que ce soit dans la rénovation du parc immobilier comme dans les nouvelles constructions ? « Les panneaux photovoltaïques nous aident à réduire les factures d’électricité et, surtout, fournissent une énergie durable, en particulier pour alimenter les pompes à chaleur. Mais nous n’avons pas encore trouvé la solution pour alimenter les chaufferies avec de l’énergie solaire, regrette Esteban Garcia, président de Realstone Group. Si l’on veut éradiquer les énergies fossiles, on a le choix entre les pellets, dont les prix fluctuent, les pompes à chaleur et les chauffages à distance, qui sont une très bonne solution à condition →
qu’ils soient alimentés avec une source énergétique durable, ce qui n’est de loin pas encore la norme. Dans ce contexte, l’hydrogène pourrait être une source écologique, pour autant que sa production soit faite à partir d’énergie 100% renouvelable. »
En termes d’émissions, l’objectif du groupe Realstone est d’être inférieur à 20 kg/m2 de CO2 annuel sur l’ensemble de son parc immobilier d’ici 2030. Pour l’investisseur immobilier, l’hydrogène fait donc naturellement partie des solutions d’avenir visant à décarboner le parc immobilier, au même titre que pour la mobilité de demain. Dans ce domaine, « nous travaillons actuellement sur un projet en partenariat avec Romande Énergie, GreenGT et la Fondation Nomads afin de tester dans l’immobilier des solutions qui incluraient l’hydrogène », annonce Esteban Garcia.
De leur côté, des fabricants comme Bosch et Vaillant proposent déjà des chaudières incluant une part grandissante d’hydrogène
pour l’industrie et l’habitat. Reste à résoudre le problème du transport de l’hydrogène. L’idée est d’utiliser l’infrastructure du réseau de gaz actuel, qui est extrêmement bien maillé en Europe. Mais ce réseau doit être rénové et adapté pour éviter les fuites et augmenter la part actuelle tolérée qui est de 30% d’hydrogène pour 70% de gaz. « Les molécules d’hydrogène sont tellement petites qu’elles fuient par les raccords et les soudures. L’étanchéité des conduites doit donc être garantie pour éviter les pertes, relève Enrique Zurita, ingénieur de Weinmann Énergies. Par contre, nous avons la possibilité de créer de nouveaux réseaux pour les bâtiments et les stations-services afin d’alimenter les voitures. En matière de mobilité, je crois beaucoup plus à l’hydrogène qu’à l’électrique. » →
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Projet pilote, la future centrale hydroélectrique du Groupe E, au pied du barrage de Schiffenen dans le canton de Fribourg, produira de l’hydrogène à partir d’énergie 100% renouvelable.
Un avis partagé par les Transports publics fribourgeois (TPF) et Groupe E qui s’allient dans un projet précurseur en faveur de la mobilité de demain. Sur leur site de Givisiez, les TPF prévoient, à l’horizon 2024, la mise en service d’une station mobile de remplissage à hydrogène, ainsi que l’exploitation de bus à pile à combustible à hydrogène. L’approvisionnement sera assuré par Groupe E qui produira de l’hydrogène vert à partir d’énergie 100%
renouvelable depuis sa centrale hydroélectrique de Schiffenen. Ce projet pilote s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’Agglomération et du Canton de Fribourg de développer une mobilité durable et d’entreprendre une transition vers une flotte zéro émission de CO2. En effet, grâce à la pile à combustible, les véhicules ne rejettent que de l’eau et contribuent à une diminution substantielle de la pollution et des nuisances sonores.
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Face à la hausse du prix de l’électricité et de possibles coupures de courant, comment réduire les coûts et quelles sont les actions possibles, dès maintenant et à plus long terme ?
Éclairages et nouvelles perspectives avec Elio Giangreco et Guillaume Thouvenin, ingénieurs conseils en électricité et énergies de Betelec SA.
COMMENT MAÎTRISER LA PROBLÉMATIQUE ÉNERGÉTIQUE ?
Le premier levier d’action pour réduire ses dépenses est d’éliminer les consommations superflues. Le deuxième sera d’analyser l’impact de la situation actuelle sur l’activité, compte tenu des incertitudes quant à la disponibilité et la hausse des prix de l’électricité. Comment réduire les risques ? Et comment se démarquer par une politique de durabilité ambitieuse, sans affecter la productivité ?
Il s’agit en premier lieu de distinguer les consommations essentielles à la production de valeur ajoutée de celles consacrées à la valorisation commerciale (enseignes, écrans publicitaires) ou au confort des collaborateurs. D’analyser ensuite lesquelles
seraient réductibles en cas de pénurie. Et de repenser certains principes internes sous ce nouveau regard. Une vision externe d’énergéticiens professionnels est un atout pour mener ces réflexions, évaluer des scénarios de régulation de la consommation, mesurer leur impact et les prioriser.
Des mesures simples permettent souvent d’éviter environ 5% de la consommation, et il est pertinent d’accélérer l’acquisition d’équipements plus efficients, dont la rentabilité est améliorée. L’intégration du photovoltaïque est également incontournable, car cette technologie limite le risque lié à la hausse des prix de l’énergie du réseau. Pour être optimale, elle doit toutefois s’accompagner d’une réflexion afin d’adapter les horaires de production et ainsi favoriser l’autoconsommation de l’électricité. Enfin, il est particulièrement efficace d’optimiser les infrastructures en regroupant les consommateurs pour mutualiser l’énergie.
Nous entrons dans une logique d’écologie industrielle où le partage des ressources au sein d’un même site de production ou d’un quartier devient une nécessité. Mutualiser la récupération de chaleur, mais aussi la production photovoltaïque, permet de réaliser d’importantes économies. Cela peut impliquer un investissement afin de créer des réseaux de chaleur et électriques privés. Ceci afin de bénéficier d’une facture unique et de tarifs préférentiels. Les pointes de puissance électrique, très coûteuses, peuvent aussi être limitées avec une planification coordonnée entre utilisateurs d’un même site. Mutualiser l’infrastructure électrique limite en outre les coûts d’installation et de maintenance pour chacun.
Une fois l’infrastructure commune mise en place, il devient intéressant de concevoir un stockage énergétique de site pour pallier d’éventuelles pénuries et lisser la courbe de consommation. Tout d’abord sous forme de chaleur : via des stocks d’eau chaude surdimensionnés, dans un réseau anergie alimenté par des pompes à chaleur, ou encore par la production anticipée et le stockage de froid. La recharge de véhicules électriques, avec une gestion dynamique entre production photovoltaïque et besoins, participe à la solution. betelec.ch
Durabilité et protection du patrimoine ont été les deux piliers de la rénovation et de l’agrandissement d’une ferme de 1828 dans le Seeland bernois.
Dans le cadre de ce projet, il était important d’améliorer la durabilité du bâtiment sur différents aspects. Ainsi, seuls des entrepreneurs locaux ont été choisis et les fabricants suisses ont été privilégiés dans le choix des produits de construction. Du bois suisse provenant de la région a été utilisé. Les peintures ont été appliquées de manière réfléchie et de nombreuses surfaces en bois sont restées naturelles ou seulement protégées avec une
lasure contre les UV. Le bois de la toiture et des combles est brut et frais de sciage. Ce procédé n’a donc pas nécessité d’énergie pour le rabotage et le séchage. Le fait que les produits isolants Swissroll 030 d’Isover soient distingués par le label Solar Impulse Foundation les rendaient également parfaitement appropriés. La planification s’est faite en prévoyant le futur : l’espace de vie a été aménagé de manière judicieuse. Ainsi, la salle de bain, de même que le bureau à l’étage supérieur, y compris le petit couloir, pourront être reliés plus tard à de futures unités d’habitation à l’arrière.
ÉNERGIE GRISE ET ÉCONOMIE D’ÉCHELLE
À Vogelsgang, pour ce projet de rénovation, la Protection des monuments bernois est impliquée et a son mot à dire, mais il faut aussi, comme toujours, respecter et suivre les exigences de la Loi cantonale bernoise sur l’énergie. C’est précisément pour cela que les produits comme Swissroll 030 d’Isover sont optimaux. « Ils présentent une isolation thermique très performante avec une valeur lambda de 0,030 W/mK. À cela s’ajoute un service de qualité », se réjouit Michael Wälchli, chef de projet de cette transformation et membre de la direction de Holzbau Partner AG à Stettlen (BE).
« Nous avons fait livrer jusqu’à 15 m3 de marchandise directement de l’usine de Lucens (VD) sur le chantier, poursuit-il. Un autre avantage est que s’il devait manquer un ou deux rouleaux, nous pouvions les obtenir facilement chez un marchand de matériaux à proximité. Ce qui représente une économie d’énergie grise notable en comparaison à des produits en provenance de l’étranger. »
De plus, Swissroll 030 est – comme son nom l’indique – un rouleau, donc flexible et facile à installer. C’est un grand avantage, en particulier lors de rénovations, où il y a beaucoup de petites surfaces à isoler. »
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Depuis plus de 40 ans , ISOVER est leader dans l’isolation des façades ventilées. Ses panneaux en laine de verre sont appréciés et recommandés par les façadiers !
Mandaté par Siemens pour développer le câble chauffant en Suisse, Electro-Sol SA s’est distingué dans cette nouvelle technologie apparue dans les années 70. « Siemens cherchait des bureaux d’études qui pouvaient aussi façonner les câbles, apporter une aide au montage et une assistance à la mise en service, explique Kilian Thonney en 2010, directeur. Si la législation ne permet plus ce type de chauffage, il reste nécessaire et autorisé dans des cas bien spécifiques et pour des raisons de sécurité, comme les héliports du CHUV et de la Rega, mis en œuvre par l’entreprise.
Avec l’arrivée de Kilian Thonney en 2010, responsable de notre secteur solaire photovoltaïque, l’entreprise se tourne vers les énergies renouvelables et devient membre Swissolar. Convaincu par la pertinence des façades solaires, Electro-Sol a reçu le Prix de la transition de la SEFA 2022 pour la réalisation des façades solaires nord et est de leur bâtiment de Cossonay. electrosol.ch
Depuis sa fondation en 1925 par Ernest Mino, l’entreprise Mino SA a connu un fort développement sans perdre son caractère familial. Avec la fumisterie puis avec le chauffage collectif pendant deux générations, Mino SA a développé son activité dans le domaine du génie climatique. Aujourd’hui, c’est la quatrième génération, en la personne de Pascal Mino, qui est aux commandes. Forte de 115 collaborateurs, l’entreprise assure la conception, l’installation, la maintenance, l’optimisation et les audits techniques de systèmes de chauffage, ventilation, climatisation, réfrigération et automatisme du bâtiment (domotique). Active dans les domaines du résidentiel, tertiaire, grand tertiaire, santé, industrie, et industrie pharmaceutique, Mino SA est certifiée ISO 9001, 45001 et partenaire SIG-éco 21. Membre du Groupement professionnel suisse pour les pompes à chaleur (GSP), la société est présente à Genève, Lausanne et Collombey (VS) et compte bien poursuivre son développement sur l’ensemble de la Romandie. mino.eu
Avec la pompe à chaleur AEROTOP® SX entièrement revisitée, ELCO établit une nouvelle fois une référence, l’une des pompes à chaleur air/eau les plus silencieuses de Suisse, design haut de gamme, efficiente et durable.
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refroidissement hybrides mettent en œuvre l’exploitation de la température extérieure basse ainsi que l’humidification de l’air pour produire de l’eau à basse température pour refroidir les locaux ou assister les systèmes de refroidissement actifs. On peut également miser sur l’humidification directe ou indirecte dans les centrales de traitement d’air afin de refroidir les locaux. « Finalement, en dernier recours, précise l’ingénieur, nous misons sur des machines de froid à très haut rendement et disposant de fluides frigorifiques naturels. » chuard-ing.ch
Fondée il y a 35 ans et certifiée EcoEntreprise, Chammartin & Spicher SA est une société d’ingénieurs conseils au service des techniques et des énergies du bâtiment. Elle est présente sur trois sites, sous la direction de Romain Chammartin à Lausanne, Jacques Spicher à Givisiez et Alain Balsiger à Vevey, assistés de quelque 40 collaborateurs formés dans les domaines de l’ingénierie de la technique du bâtiment et, en particulier, le chauffage, la ventilation, le sanitaire, le MCR, l’énergie et la physique du bâtiment. « Quel que soit le type de bâtiment, notre priorité est de proposer les concepts techniques les plus adéquats. Les économies d’énergie, les analyses et les études de projet pour y parvenir nous tiennent particulièrement à cœur », souligne Romain Chammartin. Chammartin & Spicher s’est occupé, par exemple, du nouveau MCBA à Lausanne, de l’hôpital HFR à Fribourg ou encore des bâtiments de Nestlé à La Tour-de-Peilz. chammartin-spicher.ch
En main de la Ville de Lausanne, SI-REN SA est active en région lémanique. La société vise la production d’électricité renouvelable via quatre domaines : solaire photovoltaïque, éolien, biomasse et géothermie.
« Aujourd’hui la volonté politique, qu’elle soit fédérale, cantonale ou communale, est beaucoup plus ouverte pour permettre à un maximum d’habitants de consommer leur propre production photovoltaïque », explique Xavier Righetti, directeur de SI-REN SA. En tant qu’investisseur-exploitant, SI-REN SA offre la possibilité d’établir un contracting solaire par exemple pour un immeuble en PPE d’une dizaine d’appartements. Cette solution permet aux propriétaires de s’affranchir de l’investissement et, par conséquent, ne péjore pas le fonds de rénovation et libère des soucis de la maintenance des installations.
À terme, l’objectif de SI-REN SA est de produire quelque 100 GWh/an d’électricité d’origine renouvelable, ce qui correspond à la consommation de plus de 33 000 ménages par an. si-ren.ch
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S’il est un domaine où l’innovation va bon train, c’est bien celui du verre. Matériau de prédilection des architectes contemporains, il permet des constructions légères et lumineuses ouvertes sur leur environnement.
Fin et extrêmement robuste, le système de profilés en acier VISS de Jansen offre une grande liberté de conception. Dans le cas de cette propriété, les grandes façades vitrées et les portes pivotantes allant du sol au plafond sont des caractéristiques marquantes du complexe. Lorsqu’elles sont fermées,
les portes pivotantes ont l’apparence d’un mur de verre entouré de profils épurés. Les dimensions et le poids de ces portes ont constitué un défi majeur pour les métallurgistes. Chaque panneau mesure 5 m de haut sur 2,5 m de large et pèse environ une tonne. jansen.com
Les appartements de cet ensemble résidentiel jouissent de généreuses fenêtres et jouent la transparence jusqu’aux balustrades en verre des balcons et des loggias. La conception des façades, claire et stylée, est complétée par des profilés en aluminium à revêtement sombre de Reynaers Aluminium. Il s’agit notamment des fenêtres de la série MasterLine 8 qui se distinguent par leur profil filigrane. Leur triple vitrage combiné à une isolation extérieure de la façade en laine de roche confère à l’installation une certification d’efficacité énergétique selon la norme suisse Minergie®. reynaers.ch
Le système breveté de seuil invisible Vitrocsa supprime la frontière architecturale créée par les rails dits « encastrés » entre l’intérieur et l’extérieur. Le système permet d’incorporer un nombre infini de rails de coulissant côte à côte et ainsi repousser les limites architecturales. Son support de roulement sur 2 points en H avec rupture de pont thermique rend possible la mise en œuvre de surfaces vitrées pouvant atteindre 18 m² par vantail. Le seuil invisible isolé à une piste est une prouesse technique qui allie flexibilité, simplicité et qualité. Avec une piste unique, la fenêtre coulissante permet de dissimuler le cadre de la fenêtre sur tout son pourtour. Les finitions exceptionnelles offrent une transparence incomparable sur les quatre côtés. Cette application est isolée thermiquement et est tout à fait adaptée au climat suisse. Le seuil invisible s’applique au système de coulissante, cintré et Turnable Corner. vitrocsa.com
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Le design des fenêtres coulissantes exclusives de swissFineLine se caractérise par un minimalisme sans compromis. Les grandes surfaces mobiles des baies vitrées assurent une architecture avant-gardiste qui ne crée pas une barrière avec l’extérieur, mais un lien avec l’intérieur. L’armature en aluminium quasi invisible des produits permet de créer un design sans cadre qui s’intègre de façon fluide aux murs, sols et plafonds. Les fenêtres coulissantes d’une surface pouvant atteindre jusqu’à 25 m² sont reliées par des profils intermédiaires
larges de 24 mm seulement. Elles disposent en outre d’une protection anti-effraction RC4 pour garantir une sécurité optimale des personnes et des biens. Avec une isolation phonique de 46 dB, la fenêtre Silence de swissFineLine a été spécialement conçue pour une installation dans des environnements bruyants. Les profilés se déclinent dans de nombreuses variantes de design et chaque fenêtre peut être dotée d’options telles que l’automatisation, l’occultation, la protection anti-insecte, etc. swissfineline.ch
Basée en Gruyère, l’entreprise se positionne en leader dans la construction et la pose de fenêtres en Suisse romande. Ruffieux Fenêtres SA développe et fabrique ses propres produits, assurant un suivi complet, de la conception au contrôle de qualité de la fin du chantier. Toutes les fenêtres, en bois, bois-métal, pvc, pvcmétal, sont usinées dans leur atelier de 3000 m2 à Épagny.
En 1971, Noël Ruffieux fonde son entreprise de menuiserie. Cinq décennies plus tard, trois de ses enfants administrent Ruffieux Fenêtres SA, nouvelle dénomination de la société familiale, spécialisée dans la production et la pose de fenêtres et de portes-
fenêtres. Forte de son label de qualité suisse qui se marie à son savoir-faire gruérien, Ruffieux Fenêtres SA s’implique dans des chantiers dans toute la Suisse romande. Le spécialiste s’adapte à chaque client : privés, collectivités publiques, architectes, entreprises générales ; qu’il s’agisse de nouveaux projets ou de rénovation.
Chaque fenêtre usinée est un produit unique et adapté aux besoins spécifiques. En élaborant toute sa production dans ses propres murs, l’entreprise gruérienne entretient la traçabilité de chaque pièce. ruffieux-fenetres.ch
Nous offrons un service de premier choix et des prix concurrentiels pour tous vos travaux de maçonnerie et de béton armé dans les secteurs résidentiel et commercial, ainsi que la restauration et rénovation de bâtiments.
Terrassement - Aménagements extérieurs - Génie civil Nous effectuons également tous travaux extérieurs pour canalisations, murs de soutènement et tous aménagements.
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La maison du linge et des duvets vous propose un grand choix de literie de fabrication suisse et européenne.
« Christian Fischbacher, Schlossberg, Kreier, Eskimo, Meyer-Mayor, Alexandre Turpault, le Jacquard francais, Anne de Solène, Blanc des Vosges, Garnier Thiebaut, Beauvillé ».
Manufacture
Depuis les années 2000, le passage supérieur de la Redoute fait l’objet d’un projet de renouvellement. Semé d’embûches, le chantier mené par le bureau d’ingénieurs lausannois INGPHI a dû relever de nombreux défis.
Il y a maintenant plus de deux décennies, la commune de Nyon faisait naître un projet qui allait finalement mettre plus de vingt ans à voir le jour. En effet, la construction d’un nouveau pont de la Redoute est évoquée dès le début des années 2000, mais le chantier allait connaître de nombreux rebondissements avant même de pouvoir être entamé. Situé sur les communes de Nyon et Prangins, le passage supérieur de la Redoute enjambe les voies CFF. Érigé il y a plus d’un siècle, le pont originel nécessitait une transformation pour répondre à la fois à des normes sécuritaires, à la sécurisation du transit de la mobilité active, et aux futurs travaux prévus sur les voies CFF. Lancé dans les années 2000, le projet est abandonné avant d’être repris en 2012 et confié au bureau d’ingénieurs lausannois INGPHI, avec la commune de Nyon comme maître d’ouvrage. Le financement est alors réparti entre cette dernière et la commune de Prangins, avec une participation de la Mobilière Assurances et des CFF. Le projet est finalement enclenché, et les appels d’offres sont lancés en 2014, mais le refus des crédits
retarde encore la construction, qui ne pourra débuter qu’en 2019. Un ouvrage à l’historique tumultueux, dont la réfection devenait cependant de plus en plus nécessaire. Bâti près d’un siècle plus tôt, le pont de la Redoute avait été réalisé en voûte de maçonnerie très étroite. Celle-ci ne permettait le passage que d’une seule voiture à la fois et rendait dangereuse la cohabitation avec les piétons. Durant les décennies précédentes, les deux communes reliées par l’édifice se sont largement développées, voyant sortir de terre des quartiers résidentiels augmentant considérablement la densité de population. Étant dans son voisinage immédiat, ces nouveaux lieux de vie ont ainsi augmenté la fréquentation du pont, qui ne répondait pas aux exigences de mobilité douce développées à la fois par Nyon et Prangins. De plus, les CFF sont en passe de développer la ligne reliant Genève à Lausanne et ont pour objectif une augmentation du nombre de voies, impossible avec l’ouvrage préexistant. Tous ces enjeux liés à l’évolution du territoire sont à l’origine d’une construction qui se révéla truffée de contraintes.
Dès le départ, les difficultés ont été nombreuses. Traversant des voies ferrées, l’ancien pont ne pouvait pas être détruit. En effet, cette tâche aurait nécessité plusieurs nuits de chantier, ce qui n’était tout simplement pas possible en raison des contraintes d’exploitation de la ligne CFF. Les ingénieurs de INGPHI ont alors décidé de tourner cette difficulté à leur avantage. L’ancien ouvrage de franchissement est devenu ainsi une surface de travail et d’installation sur laquelle les nouvelles poutres en béton armé ont été posées avant d’être fixées sur de nouvelles culées qui s’appuient à l’arrière du pont existant. Une méthode originale qui permet à la fois d’éviter tout dérangement sur les voies ferrées
et facilite le travail dans une zone résidentielle qui laisse peu de place au chantier. La surface existante a ainsi permis de travailler en toute sécurité tout en restant proche de l’ouvrage futur, qui a été par la suite déposé à l’aide de deux grues monumentales. Une opération nécessitant une fermeture des voies durant quatre heures, programmée deux ans à l’avance. La nouvelle structure est donc totalement autonome, chemisant l’ancienne toujours en place, sans venir la toucher. Cette dernière pourra être détruite à l’avenir, lors des futurs travaux qui viendront intégrer une troisième, voire une quatrième voie ferrée. Du côté des matériaux employés, INGPHI a fait le choix du béton armé précontraint.
Sélectionné pour sa capacité à franchir des portées de l’ordre de 30 mètres de manière efficace, avec une hauteur de poutre basse, ce matériau permet également de satisfaire les gabarits ferroviaires. Enfin, pour les ingénieurs, l’esthétique et les finitions si chères à leurs valeurs ne pouvaient pas être laissées de côté. Le béton armé leur a ainsi permis de travailler le caractère visuel de la construction, la surface ayant été traitée par ponçage de manière à faire ressortir sa rugosité et lui donner un aspect plus minéral. De plus, la forme des parapets, légèrement inclinés avec une pointe plongeant vers le bas, permet de souligner un jeu d’ombres et d’ajouter une finition élégante à l’ouvrage qui s’intègre ainsi parfaitement dans la zone résidentielle.
LA MOBILITÉ DOUCE COMME VALEUR CENTRALE
Depuis ses origines, le projet place la mobilité douce au centre de la conception de ce nouveau passage supérieur. Trop étroit, ne répondant pas aux critères de sécurité et rendant impossible
la cohabitation entre voitures, vélos et piétons, l’ancien ouvrage ne correspondait plus aux besoins des communes de Nyon et Prangins. Celles-ci, orientées vers un futur où la mobilité douce prime, avaient à cœur de la voir à l’honneur dans cette nouvelle construction. Ainsi, le pont atteint aujourd’hui les 8,20 mètres de largeur pour 32 mètres de longueur. La chaussée réservée aux voitures est toujours en voie unique, nécessitant un passage alterné des véhicules. En effet, elle ne fait que 3,80 mètres de large, les 4,30 mètres restants étant occupés d’un côté par un trottoir, où piétons et cyclistes cohabitent, et de l’autre par une piste cyclable. Mis en service en novembre 2022, le nouveau passage supérieur de la Redoute a été très bien accueilli par les riverains qui se disent satisfaits du confort d’utilisation de ce nouvel ouvrage.
Route de Clémenty 60 – CH-1260 NYON – Tél. : +41 22 363 88 40 – info@schenksa.ch – www.schenksa.ch
Nous sommes un bureau spécialisé dans la conception et la réalisation d’ouvrages d’art et de bâtiments.
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Maître d’ouvrage Ville de Nyon –Commune de Prangins
MANDATAIRES
Auteur de projet, ingénieur civil et direction des travaux
Ingphi SA
Entreprise de construction
Dénériaz SA
Réseaux gaz et éclairage public Services industriels de Nyon (SI Nyon)
Réseau électrique
SEIC Société Electrique Intercommunale de la Côte SA
Ingénieur géotechnique Karakas et Français SA
Géomètre Bernard Schenk SA
Spécialiste mise en terre rs ingénieurs SA
Spécialiste monitoring Geosat SA
Appui coordination et technique ferroviaire CFF SA
↑ Les plâtriers ont isolé la maçonnerie avec 4 cm d’enduit thermo-isolant aérogel Fixit 222.
← La maison de maître n’est certes pas protégée en tant que monument historique, mais elle est considérée comme un bâtiment digne d’être conservé dans le cadre de la protection des sites.
Dans une rénovation, l’isolation peut porter atteinte à la valeur patrimoniale d’un bâtiment. L’exemple de la transformation d’une ancienne maison de maître du 17e siècle démontre le contraire.
Construit en 1653, ce bâtiment typique de l’architecture du Seeland bernois a subi plusieurs transformations avant de devenir une maison de retraite en 1984. En 2017, un assainissement énergétique et une extension étaient nécessaires. Les maîtres d’ouvrage ont opté pour une rénovation globale, ce qui signifiait, entre autres, l’isolation des façades ainsi qu’une adaptation des besoins en chaleur de chauffage selon la norme SIA 380/1.
La direction des travaux a décidé de retirer le crépi existant jusqu’à la maçonnerie, ce qui a permis de garantir une application d’enduit thermo-isolant aérogel de 4 cm. L’Aerogel Fixit 222 enduit
thermo-isolant haute performance a permis de conserver et de mettre en valeur les bossages d’angle et les jambages de fenêtres en grès de Neuchâtel. « Grâce à l’assainissement énergétique, on ne constate plus de courants d’air sur le mur extérieur, se réjouit le directeur de l’établissement. Les températures intérieures à la surface de la paroi extérieure ne sont que légèrement inférieures à la température de l’air. »
L’extension du bâtiment, donc avec des besoins accrus en chauffage, ne permet pas de faire de comparaison par rapport à la consommation avant les transformations. Cependant, l’ensemble des besoins de chauffage actuel est quasi identique aux seuls besoins de l’ancien bâtiment qui, après rénovation, affiche une diminution sensible de sa consommation énergétique. fixit.ch
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Dans nos usines, nous fabriquons principalement les meubles de salles de bain et armoires murales ainsi que des armoires de toilette et panneaux-miroirs. Les lavabos en céramique ou les miroirs par exemple, sont eux commandés chez nos fournisseurs. Nous travaillons principalement avec du bois stratifié, du MDF mais aussi du CDF. Nous proposons un choix de matériaux, de couleurs et d’accessoires extrêmement large. Pour les meubles de salles de bain comme pour les pharmacies, les clients peuvent choisir le modèle, décider des dimensions, des types de luminaires à incorporer, du genre et du nombre de prises électriques à installer et de nombreuses autres variantes... La force de Framo c’est la flexibilité, celle de pouvoir choisir selon le projet. Le but est de permettre à nos clients de créer une salle de bain personnalisée et sur mesure. Framo fabrique des agencements pour répondre à différents types de projets et peut satisfaires les
différentes demandes à des prix compétitifs. Grâce à une conception innovante et un processus de fabrication automatisé, Framo réalise des produits uniques et de grande qualité, à la demande, et dans de courts délais.
D’INTERVENTION…
DOMAINES
En effet, nous avons commencé il y a 10 ans à fabriquer des armoires murales. C’est devenu un secteur d’activité important au sein de notre entreprise. Nous sommes aussi actifs dans le secteur de l’équipement des WC publics ou pour des collectivités, un secteur développé grâce à nos compétences dans le domaine des salles de bain.
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Quand nous avons commencé, nous étions un pur producteur de produits, qu’on fabrique, qu’on vend et qu’on installe. Depuis quelques années, nous avons élargi notre champ et nos types
Le fabricant romand de meubles pour salles de bain, d’armoires murales et d’agencements sur mesure connaît une croissance et un développement sans discontinuer. Rencontre avec son CEO, Herbert Stadler qui nous livre ici les clés de ce succès.TECHNIQUES DU BATIMENT
d’activités. Aujourd’hui, nous proposons une série de prestations aux architectes et aux maîtres d’ouvrage. Par exemple, un architecte qui a un projet de bâtiment de 5 étages et qui a besoin de dressings et d’armoires pour cet immeuble pourra acheter simplement ces produits chez nous, ou alors il pourra bénéficier d’une prise en charge totale, ce qu’on appelle un service clés en main. Les prestations que peuvent couvrir nos chefs de projet : le développement des plans techniques pour différents logiciels CAO, la fourniture des fichiers en format BIM, la visualisation en réalité virtuelle, jusqu’à la prise de mesures, la fabrication, le transport, le montage et la livraison définitive. Le tout en étroite collaboration avec la direction des travaux du maître d’ouvrage. Naturellement toute la panoplie de ces prestations est à choix. La flexibilité est un concept important chez Framo, elle s’applique autant aux produits qu’aux prestations qui peuvent être offertes. Pour les projets, nous avons une équipe de chefs de projets à qui nous en attribuons la responsabilité. Chacun chapeaute l’ensemble du processus, gère le changement des dates, fait les dessins, suit la production, organise le transport. Cette personne est le lien direct avec notre client. Elle assure le suivi et la coordination. Cela nous vaut la reconnaissance de nos clients qui nous disent qu’avec nous « ils savent que les délais sont toujours scrupuleusement respectés ».
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Nous travaillons depuis 5 ans avec des imprimantes 3D. À partir d’un plan d’architecte en 2D, nous imprimons nos armoires en 3D à l’échelle du plan. Nous fournissons également une visualisation virtuelle. Avec un smartphone et un QR code on accède aux produits. Quand on a scanné le QR code, on insère son téléphone
dans des lunettes spéciales qu’on vous fournit. Vous n’avez pas besoin d’application vous devez juste utiliser le lien obtenu. Grâce à cela on peut visualiser virtuellement les meubles dans l’espace. On peut varier les couleurs et les matières. Les deux combinés donnent une petite maquette qui permet de rendre réellement compte du rendu final. Avec cet outil nous pouvons discuter avec les clients ou les architectes du projet et ainsi voir quelles sont les meilleures options.
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Nous faisons les agencements et les meubles pour différents types de bâtiments et d’installations. Nous personnalisons les produits avec, par exemple, des trappes pour accéder aux vannes de chauffage ou aux tableaux électriques dans les habitations, des petites cuisines ou des armoires adaptées pour des écoles. Par exemple pour une école à Estavayer-le-Lac (FR), Framo a produit et livré des produits sur mesure pour les salles de classe et les kitchenettes, et ceci clés en main. Nous avons élaboré tout le processus depuis la planification avec les architectes jusqu’à la production et la livraison finale.
Pour une école à Villars-sur-Glâne (FR), Framo a produit et livré des armoires sur mesure pour les salles de classe, les corridors et les vestiaires. Il a également produit et livré la cuisine. Le tout selon les souhaits de la Commune. Là aussi nous avons assuré l’ensemble du processus depuis la planification en passant par la gestion du projet jusqu’à la production et la pose finale. Pour plus d’informations Framo.ch Propos recueillis par Maroun Zahar
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UNE ÉDITION
Perché sur les hauts de Leysin, le centre pédagogique alpin Les Cabris séduit par la qualité de ses espaces collectifs. Clin d’œil aux cliniques de montagne d’antan, une longue coursive magnifie les Dents-du-Midi.
texte : Isabelle Jaccaud
photos : Yves André
Profitant au maximum d’une orientation solaire et visuelle offerte par la situation en balcon, la construction de bois sombre zigzague à la lisière d’une forêt de conifères, faisant écho aux montagnes.
Lorsque le concours est lancé au début 2018, le maître d’ouvrage a une vision précise de ce lieu destiné aux jeunes en camp de ski et aux adultes en formation continue. Le programme du bâtiment compte 25 chambres à 4 lits, 10 chambres individuelles, un restaurant, un local à skis, une réception, une cuisine et une salle de cours polyvalente. Plus singuliers, un mur de grimpe et un carnotzet donnent au projet une approche programmatique originale.
Le bureau meier + associés architectes remporte le premier prix, fort de son savoir-faire et de son expérience acquise lors de la réalisation de la cabane de montagne Topali sise à plus de 2700 m au-dessus de St. Niklaus. L’agencement des espaces
collectifs séduit le jury à l’unanimité. Les couloirs sont transformés en espaces appropriables, sans se limiter à un rôle de distribution. Il y a une volonté claire de créer des lieux adaptables à chaque envie dans un esprit de collectivité face à la vue panoramique. Les espaces plus privatifs comme les chambres sont réduits à l’image de ceux des cabanes de montagne.
A la fin du 19e siècle, le village de Leysin était caractérisé par la construction de plusieurs sanatoriums pour enfants destinés à les soigner de la tuberculose qui sévissait alors. De magnifiques bâtiments avec de grandes terrasses s’implantent dans la pente, orientés vers le sud, y compris sur la parcelle du projet, où deux anciens chalets étaient reliés par un long balcon exposant les petits patients à l’air et au soleil.
Le concept du nouveau centre pédagogique Les Cabris réinterprète cette référence historique en étirant la coursive de distribution sur toute la largeur du foncier à disposition. Celle-ci devient intérieure mais la sensation d’être dehors subsiste, grâce à la taille des vitrages. De légers déboîtements dans le volume génèrent des dégagements vers le grand paysage caractérisé par la présence au loin des Dents-du-Midi.
La notion de refuge de montagne, une des données du maître d’ouvrage, est soulignée par plusieurs éléments présents dans l’édifice : l’espace où les chaussures de ski sont troquées contre les pantoufles, les chambres à 4 lits, sorte de réduction du dortoir alpin, et le bois omniprésent dans tout le projet. Une
fois à l’intérieur, les enfants peuvent ainsi se concentrer sur un mélange d’expériences personnelles et d’émotions dans une forme de douceur et de plaisir de se retrouver ensemble face à la montagne imprévisible et parfois inhospitalière.
Les chambres ont de petites fenêtres qui s’ouvrent au nord, sur les conifères. Les usagers bénéficient aussi de commodités très contemporaines, comme se doucher individuellement, poser et recharger son téléphone portable tout près du lit, laisser la valise ouverte et finalement dormir dans une couchette montagnarde. Enfin le mur de grimpe, traversant les trois étages, permet des vues croisées entre les niveaux, avec toujours une orientation à la détente dans l’échange pour les enfants.
La volonté des auteurs de travailler principalement avec du bois s’est heurtée aux spécificités du site qui est soumis à plusieurs contraintes, car partiellement en zone à risques naturels. D’où une coupe structurelle assez spécifique avec un socle en béton qui protège des dangers venant de la montagne. Sur ce socle s’installe une structure entièrement en bois.
Pour raconter une forme de vérité constructive, le bureau d’architectes a choisi la sobriété en optant pour une mise en œuvre avec peu de matériaux et en les laissant tous d’apparence brute. Une manière de favoriser des effets de contraste. En façade, du bois noir brossé évoque les tableaux de Pierre Soulages, mais surtout les chalets d’antan dont la peau tannée a noirci après des
siècles de rayonnement solaire. Une lazure foncée, technique plus durable que celle du bois brûlé, apporte une couche de protection aux UV. À l’intérieur, les poteaux et les poutres de sapin ont été également lazurés, ici en blanc, pour contraster tout en conférant une ambiance nordique. Pour le mobilier, le choix s’est porté sur des éléments en métal, comme les chaises qui font écho aux « via ferrata » et aux câbles des remontées mécaniques. L’intention du projet est de créer un espace unique issu du lieu et tourné vers la montagne, mais demeurant dans l’effacement par rapport au majestueux territoire. Si l’architecture est très contemporaine, les matières et les couleurs parfois contrastées, parfois uniformes, apportent une forme de douce continuité au site pour qu’il devienne l’écrin de moments de grâce, face à la nature et en accord avec les mouvements de l’astre solaire.
Maître d’ouvrage
Alain Moser, école Moser
MANDATAIRES
Architecte
meier & associés
architectes SA
Direction des travaux
CW Architectes SA
Ingénieur civil
Structurame Sàrl
Ingénieur géotechnique
GADZ SA
Ingénieur électricité
Guérin-Guinnard SA
Ingénieur chauffage, ventilation
SB technique SBt SA
Ingénieur sanitaire
srg | engineering IngénieursConseils
Schumacher
Expert façades
Arteco SA
Expert feu
ArchiSecu
ENTREPRISES
Démolition, terrassement
Bitz Travaux Publics SA
Échafaudages
M & D Échafaudage Papaux SA
Maçonnerie, béton armé
Cuénod et Payot Chablais SA
Structure bois – façades
JPF-Ducret SA
Fenêtres, portes extérieures, stores, protections contre le soleil
TZ menuiserie SA
Revêtement sols sans joints, ferblanterie
Balzan + Immer SA
Isolation spéciale
Fire System SA
Peinture extérieure
Mega SA
Installations électriques
générales
Guérin-Guinnard SA
Installations électriques, système de sécurité feu
Primus SA
Installations électriques, téléphonie
Planchamp Télécom SA
Installations chauffage, ventilation, conditionnement d’air
Coutaz SA
Installations sanitaires
Stéphane Piguet SA
Agencements de cuisine Restorex cuisines professionnelles SA
Ascenseurs et monte-charges
KONE (Suisse) SA
Plâtrerie
Hans Gassler SA
Ouvrages métalliques
Patrick Oguey FerblanterieCouverture Sàrl
Menuiserie intérieure, système de verrouillage
Astori Frères SA
Menuiserie intérieure, meubles
Clivaz SA
Couches support, chapes
DEC Groupe SA
Revêtements de sols en matière synthétique
Michel Taramarcaz Sàrl
Dallages terrazzo
A. Helfer SA
Carrelages
Morard Carrelage et revêtement de sol SA
Faux-plafonds
Lambda Technique d’isolation
Sion SA
Installations MCR
Paul Vaucher SA
Nettoyage du bâtiment
Honegger SA
Mobilier Batiplus SA
Luminaires Ledixa Sàrl
Signalétique
Jacquet Atelier de Signalétique Sàrl
Mur d’escalade
Entre-Prises (EP Climbing)
Bardage bois
Mivelaz Bois SA
Clôtures AT Sàrl
Votre
Cuénod et Payot Chablais SA
Rue de la Gare 6A n CP 84 n 1860 Aigle +41 24 463 02 02 info@cuenod-payot.ch n www.cuenod-payot.ch
Guérin-Guinnard SA l’énergie d’aller plus loin!
Nous avons réalisé les fenêtres en boismétal de l’Ecole Moser à Leysin.
Nous proposons d’autres spécialités comme des portes d’entrée pivotantes et des éléments anti-feu EI30 et EI60 en sapin-mélèze-chêne.
Deux petits immeubles d’habitation jumeaux sont venus s’intercaler aux côtés de deux autres immeubles jumeaux des années 60, à Villars-sur-Glâne (FR). Une densification heureuse où optimisation maximum du budget rime avec qualité. Pari réussi !
texte : Marielle Savoyat
photos : Rasmus Norlander
Histoire inattendue que ces réalisations jumelles sur deux parcelles distinctes que rien ne liait sur le foncier. Une situation idéale, entre ville et campagne, proche du centre de Fribourg et face aux champs cultivés, une recherche de valorisation par le propriétaire de l’une des parcelles, un architecte proactif et créatif, et le tour était « presque » joué pour faire d’une pierre deux coups.
À l’initiative de Valentin Deschenaux, auteur du projet, qui a contacté le propriétaire de la deuxième parcelle, l’opération consistant à réaliser un nouvel immeuble a pu être répétée à l’identique sur la parcelle voisine. Ce qui a permis de réduire les coûts, tout en garantissant une densification réfléchie. Le résultat est bluffant. Qualité spatiale des logements, richesse des matériaux, soin des détails, tout y est, pour un plan financier défiant toute concurrence. Les douze logements
(2 x 6) réalisés ont ainsi trouvé preneurs à la location avant même la fin du chantier en juillet 2021.
Un principe typologique et structurel d’une grande efficacité a permis de dédier toute la qualité spatiale aux logements. Tous
traversants nord-sud, les appartements, deux par étage, s’étirent de manière symétrique le long d’un grand mur porteur. Chaque logement bénéficie d’une grande loggia ouverte plein sud, face aux champs et au cordon boisé terminé par un chêne existant, dans le prolongement de la cuisine. Les espaces s’égrènent tout en longueur, avec une fluidité certaine. Les espaces de vie, salon et cuisine, fonctionnent comme des poches spatiales sans porte, offrant une perception de l’espace augmentée. Chaque pièce profite de larges ouvertures avec vue sur les montagnes et la ville, ce qui crée une ambiance particulièrement calme et apaisante. Les appartements apparaissent très lumineux. Même le hall d’entrée et la salle de bain bénéficient de leur propre fenêtre. Le « bel étage », celui des combles, bénéficie d’une hauteur plus généreuse. Les fenêtres sont placées en fonction des espaces intérieurs et de leur relation à l’extérieur, et non en fonction d’une cohérence de façades. Ce qui laisse apparaître à l’extérieur un jeu graphique irrégulier très fin, à peine perceptible, pour un résultat particulièrement harmonieux.
Construits sur d’anciens marais, les immeubles reposent sur une cinquantaine de pieux ancrés dans le sol à six mètres de profondeur. Ce sont quasiment des bâtiments sur pilotis qui
sont construits ici, sans radier. Dans chaque angle, les pieux sont orientés à 30° pour contreventer l’enveloppe porteuse en béton. Les contreforts extérieurs sur les façades pignons, au-delà de leur rôle statique, orientent visuellement la direction vers le sud. Le garage situé de plain-pied est réalisé sans pilier, 15 × 11 m, ce qui a permis de maximiser les dimensions. Cette prouesse technique est possible grâce au système de dalle suspendue au mur porteur central.
Le mobilier fixe a été dessiné en toute cohérence avec la spatialité par les auteurs du projet, attentifs aux détails, et réalisé sur mesure par des artisans de talent. Rien n’a été laissé au hasard, de l’embrasure des portes palières avec leur joint négatif, aux luminaires des cages d’escalier, ou encore au banc à l’entrée des logements qui devient armoire, au meuble de cuisine qui tourne avec l’espace, aux interrupteurs et aux prises.
Les cages d’escalier, aux dimensions minuscules au profit des logements, baignent dans la lumière naturelle grâce à de grands vitrages. Elles donnent le ton dès le passage de la porte de l’immeuble : tapis en coco, menuiseries en chêne, détails soignés. L’atmosphère domestique se palpe déjà. On a presque envie d’enfiler ses pantoufles ici déjà !
Au niveau des matières, la façade extérieure apparaît avec l’aspect brut d’un béton hydro-démoli, un sablage très prononcé (au contraire du traitement du béton intérieur, lisse et soigné).
À l’extérieur comme à l’intérieur, l’association du béton, du métal (gardes-corps, toitures…) et du bois (menuiseries en chêne) dans des teintes proches, produisent un effet calme en parfaite cohérence au programme d’habitation et à cette situation exceptionnelle, en bordure de paysage. Ces deux réalisations sont la parfaite démonstration que la créativité exigée par l’économie de moyens n’empêche pas des habitats d’exception, bien au contraire.
MANDATAIRES
Commune, services
techniques
Villars-sur-Glâne
Architecte
Deschenaux
Architectes Sàrl
Ingénieur civil
VBI ingénieurs
Fribourg Sàrl
Géomètre
YC-géomatique SA
Géotechnicien
Müller & Perrottet SA
ENTREPRISES
Gros œuvre, terrassement
Antiglio SA
Charpente, plafonds bois
Charpentes Vial SA
Couverture,ferblanterie, étanchéité
Aebischer AG
Isolation, plâtrerie, peinture
Eric Bongard SA
Stores à lamelles
Schenker Stores SA
Stores en toile
Kästli & Co. SA
Installations
électriques
Demierre Deschenaux SA
Installations CVS, chauffage et sanitaire
Raboud Energie SA
Ascenseurs
Techlift SA
Portes métalliques
Portes Brodard SA
Balustrades métalliques
Jacques Klaus Sàrl
Menuiserie Extérieure
Plâtre Construction
2002 SA
Menuiserie intérieure / cuisine,meubles, portes
Menuiserie et Agencement
Charrière SA
Parquets, tapis
DAVET revêtements de sols Sàrl
Chapes
Grégoire Progin SA
Carrelages
Carsa SA
Miroiterie
Kowalski SA
Nettoyage du bâtiment
ProNet Services SA
LA
Route du Petit-Moncor 17 • 1752 Villars-sur-Glâne
Téléphone 026 402 01 84 • Mobile 079 457 40 40
Courriel: info@gregoireproginsa.ch
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Le Home-Chez-Nous offre une vision innovante du vivre-ensemble dans un foyer pour jeunes. Le projet propose un plan morcelé où matériaux, distribution et circulation travaillent de concert pour créer un environnement propice au développement de l’individu.
texte : Isabelle Jaccaud
photos : Matthieu Croizier
Situé au Mont-sur-Lausanne, le projet Home-Chez-Nous a été réalisé par le bureau d’architecture lausannois NB.ARCH. Le foyer accueille 20 jeunes garçons, de 12 à 18 ans, répartis en trois groupes. Les plus jeunes sont scolarisés sur place et les plus âgés sont intégrés dans des programmes d’insertion à l’extérieur du site. Un concours ouvert a été organisé en 2013. La donnée de base était une démolition-reconstruction de l’institution.
Aujourd’hui, le réemploi d’une partie du bâtiment existant aurait certainement été considéré. Terminé en été 2021, le home est actuellement en fonction.
Datant de la fin des années 80, le bâtiment occupant précédemment la parcelle était assez obsolète au niveau construction et énergétique. Étriqué, il présentait des caractéristiques décrites
comme anxiogènes. De plus, les programmes et la proximité des différents groupes d’âge souffraient d’une importante concentration, générant des problèmes de cohabitation. Ce constat a mené à la décision d’une déconstruction-reconstruction. Le bureau a proposé l’idée, qui a séduit le jury, de quatre maisons et d’un bâtiment scolaire, en cherchant à gommer l’aspect institutionnel.
Le projet a élaboré un plan d’ensemble morcelé, où chaque jeune aurait un fort sentiment d’appartenance à « son » unité, à sa maison ; sentiment renforcé par le recours à la forme archétypique de la maison et une matérialité prévue pour évoquer la domesticité. En résulte une circulation plus longue entre les
différents programmes, présentée comme une force, car offrant une respiration entre les différents lieux et temps de la journée qui lui sont associés.
Les jeunes sont répartis dans les unités en fonction de leurs âges. Les plus âgés sont logés dans l’unité la plus proche de la sortie afin d’encourager leur indépendance.
Les unités sont accolées par paire, pour des questions organisationnelles : cela permet d’avoir un seul veilleur de nuit pour deux unités. Ainsi, elles conservent leur indépendance tout en étant reliées. La vie collective se déroule dans les espaces communs, au rez-de-chaussée, avec une grande cuisine et un séjour. Ceux-ci sont fractionnés afin de multiplier les façons de s’approprier le lieu. La succession de seuils et de limites suggère un cadre contenant les comportements liés aux différentes activités. Les chambres, espaces individuels et locaux sanitaires sont situés à l’étage de chaque unité. Chaque jeune dispose de sa chambre. Tout est vraiment pensé comme une maison, pour donner le maximum de domesticité, afin que les adolescents se sentent comme chez eux et puissent s’approprier ces bâtiments.
La terrasse, s’avançant dans le parc, se veut la continuation des espaces de vie intérieurs.
Tout comme les lieux de vie, l’école est constituée de deux volumes accolés, mais légèrement décalés. Ils peuvent être reliés, mais fonctionnent aussi de façon indépendante, de par leur circulation et leurs entrées séparées. Les deux corps abritent les services communs (cuisine, réfectoire, salle polyvalente) au rez-de-chaussée, afin d’être accessibles facilement. À l’étage, on trouve un hall d’accueil, une classe et un atelier pour chaque tranche d’âge.
Les lieux de vie et l’école partagent une matérialité similaire ; cela dans l’idée, évoquée plus haut, d’estomper les limites de l’institutionnel. Les différences se feront remarquer par des détails plus subtils comme la forme des ouvertures, avec des fenêtres plus larges pour l’école par exemple. Les matériaux sont pensés pour évoquer les éléments qui caractérisent habituellement une maison ou une salle de classe, afin de transmettre
une sensation de normalité, tout en étant robustes, pour résister à d’éventuelles crises de violence. Cette idée se traduit par des matériaux bruts, juste peints. Comme la structure porteuse, en béton apparent. Pour les partitions, des briques en terre cuite ont été préférées au carton-plâtre pour des raisons de solidité requises par le contexte.
Seules les chambres sont équipées de parquet. Les sols des autres espaces sont revêtus de carreaux de grès cérame différents dans chaque unité, toujours de façon à promouvoir l’individualité. De la même façon, les façades isolées en périphérie sont revêtues d’une faïence verte émaillée : un matériau fractionné, donc facile à réparer. Du triple vitrage équipe les fenêtres en bois-métal. Les toitures sont recouvertes, sur les pans nord, de plaques de fibro-ciment ondulé et sur les pans sud, de panneaux photovoltaïques.
La polycentralité du projet a également impacté l’aménagement extérieur, qui ne se fixe plus autour d’une place centrale comme dans le bâtiment originel, mais s’inscrit dans le parc de façon plus organique, se glissant entre les masses végétales. La multitude de chemins reliant les différentes infrastructures multiplie les perspectives sur l’environnement, et la distribution crée une impression de mouvement. Les arbres en périphérie du site ont été conservés, renforçant le caractère paysager du projet. La trame du verger au centre a également été étendue. En plus du parc très boisé, les jeunes peuvent jouir d’un terrain multisport, d’un fitness urbain et d’installations de jeux.
L’ambiance qui se dégage est celle d’une domesticité robuste, où les matériaux sont laissés bruts avec une couche de peinture.
Maitre d’ouvrage
Association
Le Home-Chez-Nous
MANDATAIRES
Architectes
NB.ARCH
Direction des travaux
Pragma Partenaires SA
Architecte paysagiste
Cécile A. Presset
Ingénieurs civils
Nicolas Fehlmann
Ingénieurs
Conseils SA
Ingénieurs chauffage et ventilation
Chammartin & Spicher SA
Ingénieurs sanitaires
Schumacher & CHIngS
Ingénieurs SA
Ingénieurs électriciens
Perrin-Spaeth
bureau d’ingénieurs conseils SA
Spécialiste de protection incendie
Ignis Salutem SA
ENTREPRISES Terrassement
Cand-Landi SA
Maçonnerie
Dentan frères SA
Echaffaudage
Echami Leman SA
Construction en bois
Astori frères SA
Fenêtre Kri SA
Portes extérieures
Decker SA
Couverture
Atelier Volet SA
Façade
Posse SA
Stores
ABC Stores Sàrl
Installations électriques
Cauderay SA
Géothermie
Mino SA
Installation de ventilation
Climatec SA
Installation sanitaires
Pasche sanitaire SA
Platrerie Posse SA
Peinture
FR Staff SA
Portes intérieurs
Astori frères SA
Armoire intérieurs
Menuiserie André Papaux SA
Carrelage
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Parquet
Menétrey Lausanne SA
Cuisine professionnelle
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Le nouveau siège de l’organisation Médecins Sans Frontières souhaite transcrire ses valeurs dans une architecture adéquate et contemporaine, adaptée aux besoins spécifiques de l’ONG.
texte : Salomé Houllier Binder
L’activité opérationnelle toujours croissante de Médecins Sans Frontières (MSF) a fait émerger le besoin d’un nouveau siège. MSF a obtenu un droit de superficie pour le terrain de la part du canton de Genève. La vente du bâtiment de l’ancien siège, des donations liées spécifiquement à cette nouvelle construction ainsi que des économies au niveau des charges immobilières permettra à terme à MSF de réaliser des économies conséquentes quant à son établissement. Estimée à environ un million de francs par année, cette économie pourra être reversée dans le support direct aux opérations sur le terrain.
Issu de réflexions portées sur le long terme, le projet optimise les systèmes de fonctionnement de l’organisation, offrant ainsi aux quelque 450 collaborateurs un espace de travail optimal pour mener à bien leurs diverses opérations dans le monde entier. Installé dans le quartier des Nations à genève, le projet s’insère dans un plan de quartier partagé avec l’IHEID et Terra & Casa. Les 14 260 m2 ont été conçus par le bureau d’architectes allemand Sauerbruch Hutton à la suite d’un concours international organisé en 2017. Livré en 2022, la direction des travaux a été assurée par le bureau Fossati Architectes.
Le nouveau bâtiment accueille trois entités de MSF – le centre opérationnel de MSF Suisse, l’organe de coordination internationale (MSF International) et la Campagne d’accès aux médicaments essentiels (CAME) – ainsi qu’environ 30 postes de travail supplémentaires mis en location, permettant de générer des revenus additionnels.
MSF est une organisation articulant de nombreuses entités spécifiques qui interagissent ensemble, dans l’urgence. Les architectes ont interprété cette ambiance de travail singulière en proposant une structure spatiale transparente et axée sur la communication. Des plateaux au plan libre sont reliés entre eux par des escaliers qui créent une promenade architecturale dans le bâtiment. Celle-ci génère des transparences et des relations visuelles entre les étages, faisant dialoguer les différentes entités entre elles. Le département des opérations qui gère les projets d’aide médico-humanitaire sur les terrains, cœur du travail de MSF, prend place au centre du bâtiment aux étages 3 et 4. Sur chaque plateau, les différentes zones de profondeur variable accueillent des bureaux de taille variée ainsi que des espaces
collaboratifs. Les cloisonnements sont réduits au minimum afin de favoriser la communication et l’interaction. Au rez-de-chaussée, une zone publique comprend un foyer traversant, un lieu d’exposition des activités de MSF, un restaurant et un auditorium qui fonctionnent de façon indépendante et qui contribuent à animer la place publique. Une zone privée comprend quant à elle une agora, espace central pour le travail de MSF, à la fonction libre. Elle peut notamment servir de zone d’accueil pour les collaborateurs de MSF en partance ou de retour du terrain.
Ainsi, les espaces dessinés non seulement répondent aux besoins opérationnels de MSF mais reflètent aussi l’ouverture d’esprit et le mode de travail de l’organisation.
La structure du bâtiment est conçue avec des dalles et poteaux en béton et un nombre optimisé de noyaux techniques afin de conserver une flexibilité maximale sur les plateaux. Les façades
sont principalement vitrées et complétées par un bardage en sapin blanc local autoclavé avec un traitement de couleur gris nacré. Elles reflètent le travail collaboratif de MSF. Des cadres de différentes tailles rassemblent certains étages à l’image d’un grand puzzle. Le rythme de ces cadres est complété par celui des coulisseaux des stores extérieurs, créant des lignes verticales les plus fines possibles afin de maximiser la surface vitrée.
Les cadres permettent de jouer avec la position de la façade : placée à l’extérieur, elle génère un élément de loggia ; placée à l’intérieur, elle crée un balcon. Leur profondeur est entièrement habillée de bois, marquant la différence avec l’intérieur. Aménagés avec beaucoup de végétation, ces espaces ont vocation à servir d’écran CO2. La façade végétalisée devient alors une face absorbante, préservant la biodiversité végétale et améliorant le micro-climat urbain. En été, le feuillage dense fournit de l’ombre et réduit les besoins de refroidissement du bâtiment ; en automne, cet écran naturel s’amincit pour laisser entrer la
lumière du jour pendant la saison sombre. Le projet aménage plusieurs espaces de terrasses. Tout d’abord une grande terrasse se situe au-dessus du restaurant. Il s’agit de l’espace qui sera occupé en cas d’extension. Au 7e étage une petite terrasse constitue le prolongement d’une cafétéria. Enfin, la toiture est végétalisée et partiellement accessible avec une terrasse privative offrant une vue panoramique.
Le projet répond à l’engagement de MSF en termes de développement durable et d’économies d’énergie avec le raccordement au réseau GeniLac pour assurer le chauffage et le rafraîchissement du bâtiment qui répond aux normes de Haute Performance Énergétique. Le bâtiment possède aussi des panneaux photovoltaïques en toiture.
Ce nouveau bâtiment offre à MSF une implantation plus durable et performante ainsi qu’une meilleure gestion et organisation
de travail au sein et entre les différentes entités, générant ainsi un meilleur support aux équipes sur le terrain. De plus, le projet intègre la possibilité d’extension ou de restructuration, permettant une certaine flexibilité à l’ONG qui doit être en mesure de réagir immédiatement aux développements critiques actuels. Le plan est en effet conçu de manière à pouvoir agrandir le bâtiment au niveau des étages supérieurs sans rajouter d’escaliers ni déranger les fonctions du rez-de-chaussée et des sous-sols. Le projet marie intelligemment une architecture moderne qui redonne à MSF une certaine importance au sein du quartier des Nations et une architecture rationalisée qui soutient l’échange et le travail collaboratif d’une organisation qui comprend des individus spécialisés poursuivant un objectif commun.
Maître d’ouvrage
Médecins Sans Frontières
MANDATAIRES
Architectes
Sauerbruch Hutton
Architectes et Direction de Travaux
Fabio Fossati Architectes SA
Ingénieurs civils
Werner Sobek Frankfurt GmbH & Co. KG
Sbing AG
Ingénieur électricité
Rhône-Electra Engineering
Ingénieur CV + MCR
K. Wintsch & Cie SA
Ingénieur sanitaires
Tapernoux SA
Géomètre
HKD Géomatique SA
Géologue
Karakas & Français
Acousticien ARCHAC
Paysagisme
Arboristes-Conseils Sàrl
Architecte Paysagiste
Agence TER
Ingénieur façades
BCS SA
Ingénieur sécurité
Archisecu
Ingénieur cuisine
SchémaTEC
Ingénieur environnement P&M SA
Pedologue EcaVert Sàrl
Ingénieur Lignum
Bois initial
Ingénieur Prévention
Accidents
Masotti SA
ENTREPRISES
Tri déchets de chantier
Serbeco SA
Terrassements
Gestrag SA
Échafaudages
Roth Échafaudages SA
Béton-armé / Maçonnerie
Maulini SA
Façades, étanchéité
HEVRON SA
Isolations coupe-feu
Fire system
Installation transformateur
électrique / Production
froid et chaud, via GéniLac
SIG
Panneaux photovoltaïques
Romande Energie
Tableaux électriques
Swissohm
Installations électriques
Sedelec SA
Lustrerie
Zumtobel Lumière SA
Lustrerie LED
Ledixa
Contrôles OIBT
MS Electrocontrôle Sàrl
Chauffage – Ventilation
Alvazzi
Régulation Siemens
Sanitaires
Troger SA
Installation de cuisine
CMC Cuisines Sàrl
Sprinkler Viansone
Ascenseurs
Schindler SA
Plâtrerie SCI Construction
Serrurerie
Métalu SA
Portes bois
Pittet frères SA
Menuiseries fixes
Wider SA
Menuiseries amovibles
Eskiss SA
Cloisons amovibles
Pan All SA
Miroiterie Constantin Sàrl
Parois mobiles
Rosconi AG
Chapes
Balzan-Immer SA
Sol résine
Famaflor SA
Moquette LF Sols SA
Carrelage
Bagattini SA
Parquet LF Sols SA
Faux-plancher Trisax
Rideaux
Borella & Fils
Peinture
SCI Construction
Faux-plafonds
Montage + Maintenance SA
Faux-plafonds actifs
Ceasar Technik
Assèchement bâtiment
Kruger + Cie SA
Nettoyage Dosim
Cuisine professionnelle Service + Equipement SA
Installation en manutention de façade
Acro-Line Sàrl
Bacs métalliques pour plantations
Hevron SA
Aménagements paysagers
Boccard SA
Surveillance du chantier
Intérim Sécurité
sbing est un bureau d’ingénieurs civils spécialisé dans le domaine de l’ingénierie structurale et civile. Il compte de nombreuses réalisations et transformations d’envergure et de grandes complexités en Suisse romande ; manufactures horlogères, espaces industriels, établissements médicaux sociaux, établissements scolaires, logements de grande densité, complexes administratifs et commerciaux. www.sbing.ch
Une intégration dans le tissu urbain, une volumétrie animée qui accommode un programme complexe et prend en compte la sécurité des usagers et une atmosphère accueillante et ouverte sur l’extérieur, le Collège Gustave-Roud à Carrouge répond à des objectifs variés.
texte : Iphigeneia Debruyne
photos : Adrien Barakat
Le Collège Gustave-Roud, un des huit sites composant l’Établissement primaire et secondaire du Jorat, se développe sur une parcelle de 11 266 m2 au cœur de Carrouge, dans le canton de Vaud. Achevée en 2022, cette réalisation conceptualisée par le bureau Épure Architecture et Urbanisme à Moudon accueille 24 classes du primaire et une unité d’accueil parascolaire. Le maître d’ouvrage, l’Association scolaire intercommunale du Jorat, saisit le projet pour stimuler la vie communautaire. Afin de maximiser l’utilisation de la salle de sport triple, cette infrastructure est ouverte au public en dehors des heures de cours.
L’aménagement du site et le concept architectural témoignent de la recherche d’une accessibilité optimale pour les usagers. Au nord-ouest, le terrain longe la route d’En Bas, l’artère urbaine du bourg. La façade principale est parallèle à la route. Entre la voie de circulation et le complexe bâti, une zone de transition est dégagée. L’aire d’arrêt des bus scolaires, l’accès au parking souterrain réservé au corps enseignant, les douze places de parking ainsi qu’un parc de stationnement de vélos et de trottinettes forment un espace tampon entre le trafic et l’école. Au nord-est et au sudouest, le site est accessible à pied.
La façade principale révèle une structure en trois parties : un socle (le rez inférieur) sur lequel se développe, de part et d’autre, un volume sur deux niveaux. Entre les deux bâtiments à plan carré – l’un comprenant le complexe sportif et l’autre les salles de classes – se situe la cour de récréation. « Le choix d’un concept à deux unités indépendantes reliées par le socle permet de répondre à la complexité du programme architectural tout en assurant une intégration dans le tissu urbain », soulève Marie Bolay, architecte chez Épure Architecture et Urbanisme. Le plan du rez inférieur crée une osmose entre les deux unités. Ceci
grâce au couloir qui assure une liaison entre les deux volumes. Le bâtiment à vocation sportive comprend au rez inférieur deux salles de classes, deux salles de dégagement, une infirmerie et la salle de sport triple à double hauteur. Les vestiaires se situent au sous-sol. Un escalier central assure la distribution. Au rezsupérieur, une galerie permet de suivre des manifestations qui se déroulent dans la salle de sport. À l’étage se situent les bureaux des services de psychologie, psychomotricité et logopédie en milieu scolaire (PPLS). Pour sa part, le bâtiment à vocation scolaire comprend au rez inférieur l’UAPE.
Cette unité parascolaire est attenante mais non reliée au réfectoire. Au rez supérieur et à l’étage, des classes et salles des maîtres sont créées autour d’un noyau central. « La distribution rationnelle avec des sanitaires et la cage d’escalier au centre du bâtiment permet d’optimiser l’espace et de maximiser la luminosité. » En effet, la partie centrale de la toiture où se situe l’escalier est vitrée. Ce puits de lumière apporte le jour dans les zones de circulation.
Les matériaux témoignent d’un souci de durabilité. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le bois et le béton prévalent. Le socle
est minéral. Quant aux deux bâtiments, ils ont une structure en béton avec une façade ventilée en bois. Les deux charpentes sont en tôle Kalzip. Ces choix assurent un ancrage dans le tissu urbain. En plus de l’osmose entre le site moderne et le patrimoine traditionnel, le bureau Épure introduit une touche ludique à travers un jeu de couleurs jaune et orange. « Afin d’animer davantage la façade des deux bâtiments, nous avons réalisé, ici et là, des fenêtres avec des claustras. Ainsi, un rythme est créé sans pour autant diminuer la luminosité des espaces », conclut Marie Bolay.
La façade : un canevas où se déroule un jeu entre couleur et matière.
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HRS Real Estate SA hrs.ch
Maître d’ouvrage Association Scolaire Intercommunale du Jorat (ASIJ)
Représentant du maître d’ouvrage
IEC SA
MANDATAIRES
Entreprise totale
HRS Real Estate SA
Architecte (conception)
Epure Architecture et Urbanisme SA
Architecte (réalisation)
Pierre Steiner SA
Ingénieur civil
Kurmann Cretton
Ingénieurs SA
Ingénieur CVS (conception)
BESM SA
Ingénieur électricité (conception)
Gé-Tec
Ingénieur conseils (conception)
Martins Ingénieurs Conseils
Ingénieur CV-MCR (réalisation)
TP AG
Ingénieur en installations sanitaires (réalisation)
H. Schumacher Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur électricité (réalisation)
PROTECH – Ingénieurs-Conseils
Sàrl
Géotechnique
Küng & Associés SA
Ingénieur sécurité feu
Ignis Salutem SA
Ingénieurs acoustique d’Silence acoustique SA
Acustica Sàrl
Pédologue
Impact-Concept SA
Géomètre
NPPR Ingénieurs et Géomètres SA
ENTREPRISES
Travaux spéciaux
Perfora SA
Cuve blanche
Zementol Suisse SA
Forages dirigés
Delessert Marcel SA
Terrassements
Rod SA
Échafaudages
Echafaudages 2000 –
Juncaj Frères SA
Béton et béton armé
Marti Construction SA
Escaliers préfabriqués
Leva Corbières SA
Éléments de façades
Matériaux Sabag SA
Charpente métallique
Berisha SA
Façades ventilées bois
Ray SA
Construction bois
Randin Michel SA
Éléments d’abris PC
Ateliers Firmann SA
Fenêtres en bois et métal
EgoKiefer AG
Motorisation des ouvrants
BDI System SA
Couverture, ferblanterie
B. Schnider SA
Étanchéité
BBL SA
Isolation sous dalle
Isol-express Sàrl
Revêtements coupe-feu
Fire System SA
Stores à lamelles
Farine Décoration Sàrl
Installations électriques
EF Girt Sàrl
Tableaux électriques
Alltechs SA
Fourniture lustrerie
Light+care a Brand of V4Light AG
Fourniture lustrerie de secours
Aprotec SA
Fourniture sono, horloge
Fréquence TV SA
Vidéosurveillance
BHS Building & Home
Services Sàrl
KNX
Romande Energie Services SA
Installations de chaleur
RIEDO Clima SA
Couvercle Silo
Hinden AG
Installation de ventilation
Variovent SA
Installation de conditionnement d’air
CTA SA
Optimisation suivi
énergétique
Energest Sàrl
Conduite à distance
Aubert-Strassmann SA
Installations sanitaires
V. Läuffer SA
Isolations chauffages et sanitaires
Schönisol AG
Ascenseurs
KONE (Suisse) SA
Plâtrerie
La Vitesse SA
Portes coulissantes
Gilgen Door Systems SA
Serrurerie courante
Les Métalliers Concept SA
Brandt SA
Portes intérieures en bois
André Stalder SA
Menuiserie courante
Röthlisberger AG
Systèmes de verrouillage
ACT Accès concept SA
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Néon Lumière Staub SA
Chapes
Batisols Romandie SA
Sols sportifs
Realsport SA
Tapis de propreté
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Carrelages
Carrelages SASSI SA
Revêtement de sol en bois
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Revêtements de parois salle de gym
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Faux plafond
DiviSwiss SA
Faux plafond métallique
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Nettoyage du bâtiment
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Agencement de cuisine
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Aménagements extérieurs
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Place de jeux et de sport
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La Maison de Retraite du Petit-Saconnex fait l’objet d’une surélévation et d’une extension pour devenir Housing on Top : une création de 101 logements qui amènera à terme une mixité sociale.
texte : Isabelle Jaccaud
photos : FdMP architectes SA
Gros oeuvre et pose de la façade sur l’extension
Fonctionnant avec des fonds publics, la Maison de Retraite du Petit-Saconnex (MRPS) ne disposait pas de revenus suffisants pour rénover ses bâtiments vieillissants des années 70-80. Or, la parcelle libre entourant le bien permettait une densification. En 2016, des réflexions sont entamées dans ce sens, pour que la MRPS puisse créer de nouveaux bâtiments et générer des rentes destinées à l’entretien des bâtiments existants. L’investisseur La Foncière devient un acteur majeur du projet.
Le très beau parc qui entoure l’institution fait partie de la coulée verte reliant l’aéroport au lac. Mais, avec le programme de la Maison de Retraite, c’est une enclave refermée sur elle-même. L’idée, portée par Losinger Marazzi, développeur immobilier du projet, est d’ouvrir cet espace au public, de créer un rapport intergénérationnel et une mixité sociale, et d’amener de nouveaux programmes pour dynamiser le quartier. FdMP Architectes rejoint le projet au moment de la finalisation de cette réflexion urbanistique en 2017. Le projet Côté Parc compte trois bâtiments, intégrant trois partenaires soit Burckhardt + Partner, BCMA Architectes et FdMP qui sont mandatés pour la transformation du site. La direction des travaux de l’ensemble du projet Côté Parc est également menée par l’entreprise totale Losinger Marazzi. Le bureau d’architecte-paysagiste ADR est responsable des aménagements extérieurs communs.
FdMP imagine alors Housing on Top, soit l’extension et la surélévation du bâtiment Azalées existant. Au rez-de-chaussée, une surface commerciale est créée ainsi qu’un point de restauration, exploitée par la MRPS mais aussi accessible aux habitants du quartier. Le premier étage, avec un volume qui se détache en galette, accueille des activités et fait le lien avec le bâtiment existant. Cette passerelle permet l’ouverture à travers tout le site, une connexion essentielle pour le fonctionnement de l’EMS. Enfin, les 101
La superposition de la surélévation sur le bâtiment existant a été un véritable défi. Le challenge était de construire autant d’étages que l’EMS en comptait à l’origine, tout en restant en fonction pendant toutes les étapes du chantier.
logements sont répartis entre l’extension et la surélévation. De 3 à 5 pièces, au loyer libre, ils permettent d’attirer des familles et de créer une nouvelle mixité sociale.
Housing on Top est une construction aux conditions particulières, car la Maison de Retraite devait rester en fonction pendant toutes les étapes du chantier. Ce qui a demandé une organisation méticuleuse, réalisée par Losinger Marazzi, pour la gestion du périmètre, du timing, du bruit. Le défi a été de construire au-dessus de l’EMS autant d’étages qu’il en comptait à l’origine. Lors de la rénovation en 2018, des renforts structurels ont été anticipés au niveau des fondations et des structures existantes pour accueillir la surélévation. L’extension supporte tout le principe sismique du bâtiment pour alléger la surélévation qui comprend très peu de murs porteurs. Pour apporter le moins de poids possible sur la structure existante, des cloisons légères, des façades en aluminium et des salles de bain préfabriquées allégées ont été privilégiées.
Travailler avec un bâtiment existant nécessite de prendre en compte ses modalités, ses verticalités, son horizontalité, ses couleurs. Le principe a été de se poser sur le bâtiment en créant un étage tampon, faisant un joint négatif dans la même matérialité que les parties latérales en éternit anthracite, comme si les deux volumes étaient liés dès l’origine. Les principes d’horizontalité des lignes existantes ont été repris en les accentuant au niveau des dalles, conjugués à un rythme vertical et un cadrillage suivant les modules des chambres des résidents. Des lignes franches horizontales sont clairement
marquées et des mouvements au niveau des meneaux donnent rythme et vibrations à la façade. La nouvelle partie du bâtiment possède une identité propre, soulignée par ses 120 mètres de long, tout en favorisant un dialogue avec l’existant. Le principe de galette, qui donne une base au bâtiment, crée un système de porte-à-faux offrant un accès couvert aux commerces et logements. Côté cour, la galette adoucit la hauteur importante du pignon et la ramène à l’échelle humaine, proche du sol. Posé sur le volume, l’attique se veut plus furtif, léger. Ce 9e niveau permet de conserver un gabarit qui reste en accord avec celui des bâtiments voisins.
UNE LARGEUR RARE
Particularité de l’EMS, la profondeur de 18 mètres nécessaire à son fonctionnement. Cette largeur n’est pas courante pour du logement, en général plus proche des 12 à 15 mètres. Comment
optimiser la surface disponible et créer des logements de qualité ? Après plusieurs essais, une variante est retenue, basée sur le principe d’un couloir central autour duquel s’organisent des logements mono-orientés, soit vers le Jura, soit vers les Alpes.
Tous les services, cuisines, salle de bain sont au cœur du plan pour garder le maximum de lumière et de profondeur.
Chaque logement bénéficie d’une loggia, qui permet d’habiter la profondeur du plan et d’amener la lumière dans le séjour. Tous les halls d’entrée donnent directement sur la vue extérieure et la lecture de la largeur du séjour de près de 6 mètres. La façade est vitrée sur toute la hauteur du logement, pour délivrer le maximum de luminosité. Dans les chambres également, les fenêtres s’étalent sur toute la hauteur et la largeur de la pièce, donnant ainsi l’impression d’être dans une cabane perchée au-dessus du parc. Le chantier du bâtiment Azalées a débuté fin 2021 et sera livré en septembre 2023.
Maitre d’ouvrage
La Foncière, Fonds suisse de placements immobiliers
Assistant maitre d’ouvrage
Techdata SA
Propriétaire foncier Maison de Retraite du Petit-Saconnex
MANDATAIRES
Développement immobilier et entreprise totale
Losinger Marazzi AG
Architecte bâtiment Azalées
FdMP architectes SA
Ingénieur civil
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Emblématique de l’architecture genevoise du 19e, le bâtiment de la Poste vit son deuxième agrandissement. Une nouvelle surélévation qui s’inscrit dans le langage classique d’origine tout en le réinterprétant avec finesse.
texte : Magaly Mavilia
photos : Clavien & Associés
Réalisé à la fin du 19e siècle par l’architecte Marc Camoletti, bien connu pour ses réalisations genevoises dont le Musée d’Art et d’Histoire, le bâtiment de la Poste a connu un premier agrandissement pour répondre au développement des télécommunications au début du 20e. Situé entre les rues de Berne et Pécolat à Genève, le bâtiment d’origine a ainsi été flanqué d’une nouvelle construction sans distribution verticale propre tout en conservant ses façades, très représentatives d’un ouvrage fonctionnel.
Pour la réalisation d’une nouvelle surélévation de quelque 800m2, la proposition du bureau Clavien & Associés a été de rester dans un langage classique, sans chercher à créer un étage
dissocié du reste de l’édifice. La surélévation reprend donc les codes existants et propose une continuité du langage architectural du bâtiment tout en s’identifiant de manière singulière. L’ouvrage initial présente de très beaux encadrements de fenêtres sur un mode constructif de murs pleins. Le lien demeure dans la surélévation qui propose toutefois un système structurel différent. Ceci grâce aux motifs de pilastres qui s’inscrivent dans une logique de structure ossaturée. Les motifs des corniches sont également repris, de même que le rythme des fenêtres qui, ici, sont un peu plus petites pour suivre la progression qui se dessine dans les étages inférieurs.
« Depuis une vingtaine d’années, les services du patrimoine poussaient à ce que les surélévations soient franchement dissociées des bâtiments existants, relève l’architecte Valéry Clavien. Souvent, ces extensions tranchent de manière excessive avec le bâti existant et peinent à former un ensemble cohérent. Dans ce projet, à la suite d’un changement d’orientation du département, nous avons pu prendre le contre-pied et proposer une extension qui cherche à se fondre dans le cadre existant, tout en signalant sa différence par une alternance du système structurel.La façade du bâtiment d’origine est faite de grandes parties murales porteuses, perforées de fenêtres. L’extension est une structure ossaturée composée de pilastres et de corniches. Le projet propose une continuité de façade, mais une alternance de systèmes structurels.
Sur les côtés, nous avons procédé à un retrait progressif de l’étage supplémentaire, en continuité de la première corniche du bâtiment, qui avait déjà été rehaussée en léger retrait. »
Il a été possible de réaliser cet étage supplémentaire en béton sans intervenir sur la physique du bâtiment en recourant à des éléments de béton préfabriqué qui sont un tiers inférieur en volume que du béton coulé sur place. La couleur du béton de la nouvelle construction est pratiquement identique au reste du bâtiment et toutes les ferblanteries ont été unifiées en cuivre.
La nouvelle construction de 800m2 ne comprend pas de murs porteurs et pourra être subdivisée pour deux acquéreurs en plateaux libres à l’aménagement.
La production de chaleur et de rafraîchissement de l’ensemble du bâtiment de la Poste va migrer prochainement vers le système GeniLac.
Maitre d’ouvrage
Artisa Group AG
MANDATAIRES
Direction des travaux
G&A Total
Contract SA
Architecte
Clavien & Associés Sàrl
Ingénieur civil
Thomas Jundt
Ingénieurs Civils SA
Ingénieur sécurité incendie
Phenix Conseils
Sàrl
Géomètre
Ney & Hurni SA
Thermicien Evolve SA
ENTREPRISES
Gros œuvre Belloni SA
Échafaudages Delta
Échafaudages SA
Éléments préfabriqués en béton Matériaux Sabag SA
Construction métallique CMA
Constructeurs Métalliques Associés SA
Étanchéité, ferblanterie et toiture
Geneux Dancet SA
Plâtrerie Construction Perret SA
Étanchéité provisoire Ardizio Toitures SA
Chauffage et ventilation Crivelli-Trabold SA
Sanitaire Martin sanitaires SA
Menuiserie extérieure Windoor SA
Menuiserie intérieure Norba Production SA
Chapes Laik SA
Carrelages Londino Piastrellista SA
Faux-plancher, parquet et sol souple
HKM SA
En construction sur la commune de Crissier, le quartier Arbora implémente un concept holistique très développé. Des constructions durables et un approvisionnement énergétique 100% renouvelable, certes, mais surtout une haute qualité paysagère et sociale.
texte : Magaly Mavilia photos : Naef Immobilier Lausanne
À la croisée entre les communes de Crissier, Renens et Jouxtens-Mézery, le projet Arbora s’exprime entre nature et dynamisme urbain.
Les trois ensembles d’habitations – Les Pommiers, Les Chênes et Les Saules – s’intègrent dans un vaste espace verdoyant où alternent potagers, vergers, promenades arborées et cordon boisé. Les chemins et promenades qui parcourent le quartier sont agrémentés d’espaces de détente, de jeux et de loisirs.
Dans une volonté de diversité architecturale, les codéveloppeurs du projet, Losinger Marazzi et Naef Immobilier, ont choisi de travailler avec trois bureaux : Architram architecture et urbanisme, Ferrari Architectes et l’Atelier du Paysage architectes paysagistes. Quant à la vieille ferme, qui aura pour vocation d’être le lieu d’animation de l’ensemble du site, elle a été confiée à Tribu Architecture.
Sur une surface de 30 000 m2, l’Atelier du Paysage a réalisé un travail remarquable pour favoriser la biodiversité et créer des
espaces vivants. Ici des prairies fleuries, là des arbres indigènes et des buissons pour préserver l’intimité des logements. Une belle réflexion sur l’équilibre fragile d’une nature à maintenir en préservant aussi un maximum de surfaces perméables avec la création de bassins paysagers pour la gestion naturelle des eaux à ciel ouvert.
Le site, majoritairement piéton, a permis à l’Atelier du Paysage de composer des lieux de rencontres autour d’une série de mobiliers urbains, essentiellement en bois : tables, chaises longues, jeux pour les enfants, fitness urbain. « On se sent un peu à la campagne ici. Par cette grande présence du végétal, nous avions aussi envie de faire un clin d’œil à l’histoire du site en proposant des jardins potagers pour les habitants. » Chaque espace d’habitation retrouve ainsi une vie de village tandis que les promenades le long du cordon boisé et les lieux communautaires permettent de se rencontrer au grand air. La volonté de conserver un maximum d’espace vert en surface a conduit à la réalisation de deux parkings en sous-sol, accessibles depuis la périphérie du quartier.
LA FERME
Sur le coteau à l’est du quartier, la vieille ferme joue les traits d’union. Entre passé et futur et entre les générations qui s’y rencontreront. Témoin de l’histoire rurale du site, cette ancienne bâtisse avec son parc attenant constitue le cœur du quartier. Lieu à vocation d’animation du quartier, qui sera entièrement revisité par Tribu Architecture, la Ferme abritera des services de proximité et des espaces de rencontre. Mais l’histoire de ce bâtiment, ainsi que de l’ancienne porcherie attenante, reste à écrire avec les habitants du quartier qui s’impliqueront pour la faire vivre au gré des saisons.
Conçu par Ferrari Architectes, l’ensemble Les Pommiers comprend un bâtiment administratif et commercial en bordure de route qui vient protéger les deux bâtiments de logements. Proposés dans une variante assez inédite, 24 des 33 appartements de 3,5 et 4,5 pièces disposent d’un studio qui permet de moduler le logement, selon le choix des acquéreurs, en version ouverte ou fermée par une cloison légère qui peut être aisément ouverte et ainsi offrir un 4,5 pièces.
Un projet de serre agricole pourrait prendre place en toiture, mais un acquéreur reste à trouver. « C’est une idée. D’autre part, la gouvernance de l’ensemble des locaux communautaires sera laissée à l’association de quartier », précise Thierry Denuault, de Losinger Marazzi.
LES SAULES
Duplex, appartements traversants, grande cour qui prend place au centre de cet ensemble en font l’un des plus dynamiques du quartier. Les six bâtiments sont conçus par les deux bureaux d’architectes : Ferrari Architectes pour les B1, B10 et le B12 qui sera occupé par une résidence-services ; Architram pour le B3, B2 et B11 réservé pour des espaces administratifs aux étages et des commerces aux rez-de-chaussée.
« Cet ensemble est très intéressant de par sa diversité, se réjouit Julie Robert, architecte et cheffe de projet chez Architram. Chaque bâtiment a sa propre architecture et typologie. Dans un des bâtiments, on accède aux appartements traversants par un escalier extérieur, dans l’autre, de grands balcons filants offrent de belles orientations et des vues dégagées. »
« La volonté des co-développeurs était de ne pas avoir un immeuble au sens traditionnel du terme, ni dans sa typologie, ni dans son apparence », précise Vincent Zollinger, de Ferrari Architectes. Implanté dans un parc, le bâtiment B1 s’ouvre vers le cœur de l’îlot occupé par des potagers et propose une réinterprétation des « row houses » anglo-saxonnes, maisonnettes qui partagent un mur mitoyen.
« L’usage de la brique fait référence à l’histoire du lieu qui abritait une briqueterie jusqu’en 1997, raconte l’architecte. Utilisée en alternance avec le bois, la brique apporte une belle diversité en façade et permet d’identifier chaque maisonnette.
À cela s’ajoute un jeu d’appareillage vertical et horizontal et un effet de transparence décliné pour chacun des matériaux, le claire-voie pour le bois et le moucharabieh pour la brique, offrant une privacité entre chaque voisin. »
Les 18 logements de 2,5 à 3,5 pièces du bâtiment B10 se distinguent par une typologie singulière. Cette particularité s’exprime dans l’articulation des espaces de séjour et salles à manger
par les balcons-loggias dont la géométrie définit la forme en « étoile » du bâtiment et dont les inflexions sont soulignées par l’expression des têtes de dalles de la façade.
Le bâtiment est couronné par un attique développé en continuité de la façade nord. Sa position libère de larges terrasses au sud et limite son impact sur les bâtiments qui le jouxtent.
Intimistes et tranquilles, les immeubles d’habitations dominent le quartier et sont dotés d’un attique par bâtiment avec de grandes terrasses qui offrent la plus belle vue sur le lac, le Jura et la campagne.
Des appartements cocons, dont l’ensemble fait un peu penser à de grandes villas locatives où la matérialité des façades se distingue par un beau travail du bois et des demi- niveaux qui suivent la pente.
DES LABELS QUI VONT PLUS LOIN
Codéveloppeur du projet avec Naef Immobilier, l’entreprise totale Losinger Marazzi a poussé très loin le concept du bienvivre et de la durabilité dans ce projet.
Pionnier dans la conception d’écoquartiers, dont celui d’Eikenott à Gland fut parmi les premiers en Suisse romande, Losinger Marazzi a entrepris ici une véritable démarche holistique qui inclut trois labels bien distincts : Minergie-Eco, pour le bâti, Well Community, qui concerne plus précisément l’humain, et BiodiverCity, qui se concentre sur l’aspect paysager et la biodiversité du lieu. En plus de la certification Minergie-Eco, qui assure performance énergétique, qualité de construction et
efficience des bâtiments, Losinger Marazzi a souhaité développer une démarche initiée dans le quartier d’Églantine, à Morges. « Ce triple puzzle répond à un engagement sociétal qui va bien au-delà de l’aspect énergétique, souligne Thierry Denuault, directeur développement immobilier de l’agence de Lausanne, Losinger Marazzi. Avec le label américain Well Community, nous avons souhaité développer un véritable concept sociétal où le bien-être et la santé, au sens large, des habitants sont favorisés et mis en avant. Il s’agit aussi de mettre une marque sur les espaces et les services proposés aux habitants dans nos quartiers et qui va bien au-delà du simple fait de construire des habitations. » →
CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA CONSTRUCTION DU QUARTIER ARBORA, À CRISSIER.
1964
1964
60
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Actifs depuis 1964 en Suisse romande
Actifs depuis 1964 en Suisse romande 1964
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Actifs depuis 1964 en Suisse romande
Plus de 60 collaborateurs
Plus de 60 collaborateurs
Plus de 60 collaborateurs
Plus de 10’000 projets réalisés avec succès 10’000
Vue d’ensemble des travaux spéciaux exécutés sur le PEC 5 avec récupération des eaux de ruissellement
Port et plage Eaux vives • Janvier 2019
Quartier ARBORA (Crissier) / 2021-2023
Port et plage Eaux vives • Janvier 2019
Etudes géotechniques.
Prestations KF SA pour les PEC 3 à 5
Port et plage Eaux vives • Janvier 2019
Etudes géotechniques.
Conception et dimensionnement des travaux de remblayage et des travaux lacustres.
Conception et dimensionnement des travaux de remblayage et des travaux lacustres.
Modélisation 3D aux éléments finis de l’impact du remblayage. Suivi des travaux.
Etudes préliminaires et assistance géotechnique pour travaux spéciaux comprenant des parois berlinoises étayées avec des béquilles et des microberlinoises ancrées.
Etudes géotechniques.
Conception et dimensionnement des travaux de remblayage et des travaux lacustres.
Modélisation 3D aux éléments finis de l’impact du remblayage. Suivi des travaux.
Etudes préliminaires et suivi environnemental de réalisation complet durant l’intégralité du chantier.
Modélisation 3D aux éléments finis de l’impact du remblayage. Suivi des travaux.
Etude d’impact hydrogéologique à l’échelle du quartier.
Plus de 10’000 projets réalisés avec succès 10’000 WWW.KFSA.CH
Plus de 10’000 projets réalisés avec succès 10’000 WWW.KFSA.CH
WWW.KFSA.CH
Stocks de
terreux ensemencés afin d’assurer une bonne conservation de leurs propriétés pédologiques
LAUSANNE – MARTIGNY – GENÈVE – BULLE
LAUSANNE – MARTIGNY – GENÈVE – BULLE
matériaux
LAUSANNE – MARTIGNY – GENÈVE – BULLE
Une chaudière centrale à pellets et des pompes à chaleur sur sondes géothermiques fourniront à la fois chaleur et rafraîchissement grâce à un système de récupération sur l’air extrait et de répartition de l’énergie selon les besoins différenciés des espaces de bureaux et de logements.
« Le retour d’expérience sur le quartier d’Églantine, à Morges, nous permet d’attendre entre 80 et 100% d’auto-consommation photovoltaïque et 30% d’autonomie grâce à la mise en place d’un regroupement de consommation propre (RCP) », se félicite Damien Robin, responsable du service efficience énergétique chez Losinger Marazzi et de la planification énergétique du quartier Arbora. La part d’électricité en provenance du réseau est certifiée 100% énergie renouvelable hydraulique suisse.
En contracting avec Romande Énergie pour le chauffage et avec le Service intercommunal des énergies de la commune de Crissier pour l’énergie électrique et solaire, ce type de contrat d’approvisionnement offre un cadre favorable pour les futurs usagers et acquéreurs. « C’est toute la force du modèle du contracting, analyse Thierry Denuault. D’une part, l’investissement n’est pas porté par le propriétaire, d’autre part ce dernier n’a pas à se soucier de la maintenance technique des installations. Sa production d’énergie est garantie 100% locale et renouvelable. C’est un système plus vertueux économiquement et énergétiquement. Le projet y gagne, le client y gagne et la planète y gagne aussi. »
Co-développeur du projet et commercialisation
Naef Participations
Financières SA
Co-développeur du projet et entrepreneur total
Losinger Marazzi SA
Investisseur logements locatifs
Vaudoise Vie, Compagnie d’Assurances SA
MANDATAIRES
Architectes
Architram architecture et urbanisme SA
Ferrari Architectes
Lausanne SA
Ingénieur civil
MP ingénieurs conseils SA
Ingénieur civil RLJ
Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur CVSE Tecnoservice Engineering SA
Ingénieur VRD
BBHN SA
Ingénieur bois
Cambium Ingénierie SA
Géomètre Bureau d’études ROSSIER SA
Géotechnicien
Karakas et Français SA
Architectes paysagistes et urbanistes
L’Atelier du Paysage Sàrl
Spécialiste protection
incendie
FSE Fire Safety & Engineering SA
Label Minergie
Amstein + Walthert Genève SA
Label Biodiversity Elan
Ecologue Ecoscan SA
ENTREPRISES
Préparation du terrain
Walo Bertschinger SA
Romandie
GO Soutènement de fouilles
Greuter AG
Étanchéité de toiture et ouvrage
Groupe Travaux Spéciaux SA
Terrassements
Cand-Landi SA
Echafaudages
Conrad Kern AG
J.D.S. Echafaudages SA
Roth Échafaudages SA
Béton et béton armé
Béton Décor Sys Sàrl
Gentile SA
Pro Armature SA
Revêtement extérieurs – Métal bois
AFA Montages Sàrl
AGTAN SA
Façade en bois
André SA
JPF-Ducret SA
Ray SA
Portes métalliques et virées
Berisha SA Constructions métalliques
Menuiserie des extérieurs
I & Z Menuiserie Sàrl
Nilo Montage Sàrl
EgoKiefer AG
Étanchéité Ferblanterie
FPS Concept Sàrl
Ferblanterie
Geneux Dancet SA
PHIDA Résine SA
VLA Groupe SA
Chemin de l’Esparcette 4 - 1023 Crissier
Tél. 021 601 50 65 - info@vlagroupe.ch
www.vlagroupe.ch
Gentile SA | Pro Armature SA
Pro Ferraillage SA | Tôlerie Industrielle SA
Route des Ripes 4 - 1037 Etagnières
Tél. +41 21 632 81 90 - info@groupe-gentile.ch
Habitat & Jardin Halle 36 - Stand B202
Keller Treppenbau SA
Nyon - Urtenen-Schönbühl - Baden-Dättwil www.keller-treppen.ch - www.bauarena.ch
Plâtrerie – Peinture Revêtements acoustiques
Route de Bottens 3 – CH-1053 Bretigny-sur-Morrens
Tél. 021 784 19 92 –
Fax 021 784 19 93 – info@diviswiss.ch
Sapin SA
Entreprise générale d’électricité
Avenue de Lonay 2Bis, 1110 Morges
Tél. 021 801 25 85
Fax 021 803 11 91
info@sapinsa.ch – www.sapin.ch
egokiefer.ch
Le quartier «ARBORA» à Crissier est équipé de fenêtres EgoKiefer.
pour votre confiance.
Étanchéité
PHIDA Étanchéité (VD) SA
Crépissage
Clot SA
Crinimax Clément Peinture SA
Crépissage des façades
Groupe Egli AG
Électricité
Amaudruz SA
Home-Électricité Sàrl
RBM Électricité SA
Sapin SA
Installations
électriques – Mise en terre
Léman Paratonnerres Sàrl
Chauffage
Alvazzi Groupe SA
Dema Chauffage Sàrl
S-Chauffage Sàrl
Production de chaleur
Caloritec SA
Ventilation air-3 SA
Sanitaires
S-Techniques SA
VLA Groupe SA
Filit sàrl
Protection incendie
Sprintec Protection Incendie SA
Cuisine
Sabag Romandie SA
Zecchinon Cucine srl
Ascenseurs
Ascenseurs Schindler SA
Plâtrerie/Peinture
DiviSwiss SA
Emaresi Sàrl
Luigi Martignano & Fils Sàrl
Ouvrages métalliques
Piller Constructions
Métalliques SA
Ramelet Fils SA
Menuiserie porte palières
G. Sciboz SA
Menuiserie intérieure et agencement
Norba Production SA
Menuiserie
Wider SA
Menuiserie courante
Keller Treppenbau AG
Losinger Marazzi AG
Résine de sol
Balzan + Immer SA
Chapes
Batisols Romandie SA
G. Cacciamano, Stéphane
Bertacchi successeur SA
Nettoyage du bâtiment
Samsic Facility SA
Aménagement extérieur – Mise en forme du terrain
Menétrey SA
Intérimaires
ABC Interim SA
Frijob SA
Moreno placements SA
New work human resources SA
Interima SA
Sky Job SA
Planetinterim Sàrl
Route de Palézieux 46 - 1614 Granges (Veveyse) info@lemanparatonnerres.ch
Tél. 021 947 33 93 - Mob 079 772 79 19
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Tél. : 021 661 40 40 - info@home-electricite.ch
026 535 20 20
info@agtan.ch
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Siège:
Agtan SA
Ch. des Terreaux 3bis
Case Postale 1580 Avenches
Rue de la Maladière 9A Tél. 027 721 71 71 Michel Anstett CH-1920 Martigny www.tecnoservice.ch Ingénieur EPFZ-SIA valais@tecnoservice.ch Mobile 079 634 64 13
Livraisons:
Agtan SA
Rue du Battoir 27 1523 Granges-près-Marnand
Succursale:
Agtan SA
Route de Marigny 15 3963
Crans-Montana
Affichant transparence et durabilité, le bâtiment qui accueille les équipes de Médecins Sans Frontières à Genève se veut le reflet des valeurs de l’ONG. Troger SA y a réalisé l’ensemble des installations sanitaires.
Troger SA couvre l’intégralité des besoins en installations sanitaires, de la gestion de l’eau et du gaz dans tout type de projet, de la villa individuelle au programme de construction complexe. Elle propose une prestation globale, cohérente et compétitive aux propriétaires, architectes, régies et promoteurs immobiliers, entreprises générales, collectivités publiques et industriels.
Née en 1961 et figurant parmi les leaders du secteur dans le Bassin genevois, Troger SA est fièrement attachée à ses valeurs fondatrices. Elle se veut partie prenante des progrès technologiques et environnementaux du métier, mais également des enjeux sociaux actuels. Pour ce faire, elle accueille des apprentis, encourage la formation continue et investit dans les outils de gestion et de communication numériques.
Organisée en six départements, Troger SA compte plus de 100 collaborateurs qui interviennent aussi bien sur le patrimoine bâti que sur les projets neufs et la restauration du patrimoine
bâti. Le département Is’eau, qui gère les installations sanitaires spéciales et électromécaniques est complété par le département Chantier qui assure les installations sanitaires pour les bâtiments de dimensions importantes. De l’avant-projet à la maintenance et à l’entretien, un service de dépannage intervient 7/7, de jour comme de nuit.
L’entreprise s’engage dans différents programmes sportifs et philanthropiques en soutenant notamment l’Association pour la Sauvegarde du Léman et l’association No Difference.
Depuis 2016, elle anime un magazine par lequel elle partage son actualité et sa vision, tout comme des sujets liés à la profession, à l’architecture, à l’environnement. Paul Ségur et Serge von Siebenthal, respectivement administrateur et directeur général, voient en Troger SA non seulement une réponse qualitative aux besoins du marché, mais aussi un modèle d’entreprise inscrit dans son temps. troger.ch
Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
ECHAMI Léman SA Tél. 021 324 00 67
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Légèreté oblige, les surélévations sont généralement réalisées avec des éléments préfabriqués en bois, parfois en bois-métal. La technique a fait ses preuves et offre l’avantage d’une pose rapide. « À partir de là, deux questions interviennent, explique Patrick Alberti, ingénieur civil et directeur du bureau Alberti Ingénieurs à Lausanne. Celle de la protection contre les intempéries pendant le chantier et celle de savoir si la dalle- toiture pourra être utilisée pour le plancher de la surélévation ou s’il faut en créer une nouvelle, ce que l’on fait dans la plupart des cas. » Pour protéger le site des intempéries, deux solutions sont possibles : ériger une toiture provisoire ou recourir à une étanchéité provisoire de la dalle afin de protéger les locaux inférieurs. Ensuite viennent se greffer des questions comme celles de l’ascenseur ou des escaliers qu’il est nécessaire de prolonger dans la hauteur. Une autre problématique importante pour les ingénieurs est celle de la résistance aux séismes. Ce qui peut conduire à un renforcement de certains murs dans les étages inférieurs. « Par contre, se réjouit Patrick Alberti, il est assez rare que nous ayons besoin de renforcer les fondations. » alberti-ing.ch
Facetec SA conçoit et réalise des façades ventilées depuis 35 ans. Basée à Crissier, Vernier et La Chaux-de-Fonds, son rayon d’action s’étend principalement en Suisse romande, et récemment à Marly (FR), où le nouveau quartier Marly Innovation Center (MIC) s’est fortement métamorphosé ces dernières années. L’entreprise a réalisé les façades de l’emblème de cet écoquartier, le Plugin 4. Cette tour de 50 mètres de hauteur, supportée par un socle massif, a été habillée de tuiles en terre cuite, fabriquées en Suisse. Pour arriver à ce résultat, les équipes de Facetec SA ont été mobilisées pendant presque une année et pas moins de 4000 m2 de revêtement ont été posés sur l’ensemble du projet. facetec.ch
Basée à Courfaivre, TMC Aqua Sàrl propose depuis 2016 des protections sur mesure contre le calcaire. Son produit phare AquaZino peut être installé sans grands travaux et ne nécessite ni entretien ni suivi. À faible consommation électrique, il émet des signaux constants de courant alternatif empêchant ainsi la fixation du calcaire. Sans traitement chimique, l’eau potable conserve l’ensemble de ses minéraux et substances vitales. La décalcarisation de conduites d’eau et boilers à l’aide d’AquaZino permet de réduire les produits d’entretien et les coûts de maintenance, représentant une économie annuelle estimée à plus de 1000 francs par TMC Aqua Sàrl.
Visiter TMC Aqua à Habitat-Jardin pour plus d’information, TMC aqua, Halle 36, Standb409 vita-aqua.ch
Pour DES Systèmes de sécurité, un système de sécurité incendie doit être personnalisable en fonction des exigences de l’exploitant et également performant et évolutif en permettant l’ajout de fonctions ou de composants complémentaires. Des ingrédients qui garantissent une grande convivialité, des coûts de maintenance réduits et des cycles de vie allongés.
Forte de ses 26 ans d’expérience en Suisse romande, l’entreprise propose des produits et des services adaptés aux besoins de ses clients. Du concept de sécurité incendie à la réception de l’installation, tant sur le plan technique que règlementaire. Installateur de produits ESSER by Honeywell, un des leaders dans la détection incendie avec plus de 22 millions de
Fabricant et importateur, Högg Liftsysteme propose des systèmes d’élévateurs qui combinent sécurité, fonctionnalité et esthétique. Les dispositifs se fondent de manière harmonieuse dans le cadre de vie. Pour atteindre cet objectif, chaque projet est pris en charge de A à Z. « La réalisation s’appuie sur une analyse des besoins du client in situ », souligne Roland Darbellay, responsable pour la Suisse romande. Un grand nombre de cas de figure reposent sur une solution globale : monte-escaliers, plateformes élévatrices ou ascenseurs. « Qu’un escalier soit droit ou tournant, à l’intérieur ou à l’extérieur, les monte-escaliers classiques répondent aux demandes des utilisateurs. Qui plus est, notre variante avec fixation au plafond, fabriquée par nos soins en Suisse, s’intègre parfaitement dans une cage d’escalier raide et/ou étroite. »
Dès que le dispositif est choisi, les plans sont dessinés par le bureau de Högg Liftsysteme. Chaque installation est fabriquée sur mesure. En sus de la conception, différents aspects stylistiques peuvent être adaptés. Pour offrir une garantie maximale, les produits sont homologués, installés par les employés Högg Liftsysteme et livrés avec un service de maintenance. La garantie de cinq ans assure un bon fonctionnement à long terme. hoegglift.ch
détecteurs vendus chaque année dans le monde, DES Systèmes de sécurité propose une large palette de solutions. Ses détecteurs personnalisables s’intègrent parfaitement dans l’architecture, qu’elle soit moderne ou ancienne, grâce aux couleurs (toutes les couleurs RAL) et motifs personnalisables à volonté.
Les détecteurs multicapteurs, optiques thermiques IQ8Quad OTblue basés sur un spectre lumineux proche du bleu, ont été mis au point pour apporter une sécurité accrue dans tous les domaines d’application. La gamme de produits comprend également des détecteurs combinés optiques, thermiques et gaz (CO). des.swiss
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Après trois ans d’absence le salon revient à Beaulieu Lausanne dans une forme repensée.
Rendez-vous dédié à la construction, à l’habitat et aux aménagements extérieurs, Habitat-Jardin ouvrira ses portes du 9 au 12 mars 2023, se concentrant ainsi sur quatre jours. Si le nom de la manifestation et l’organisateur restent les mêmes, le concept cible désormais les propriétaires ou futurs propriétaires avec un projet précis de construction ou de rénovation.
Point fort du salon, les quatre pôles conseils, organisés en partenariat avec des associations patronales, permettent aux propriétaires de biens immobiliers de rencontrer des professionnels spécialisés dans les domaines suivants : énergie, matériaux de construction, jardins et sécurité de l’habitat. La manifestation ambitionne de tenir le rôle d’un centre de compétences sur 5400 m2, en accueillant 100 exposants et 13 institutions et associations professionnelles.
Le pôle énergie se focalisera sur les nouveautés en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, avec notamment Minergie-CECB, Énergie-bois Suisse, Swissolar et le Grou-
pement professionnel suisse pour les pompes à chaleur (GSP). Le pôle matériaux de construction présentera les tendances adaptées aux projets de construction ou de rénovation et regroupera la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE), Lignum Vaud, l’Association vaudoise des graviers et déchets (AVGD) et l’ECA. Au pôle jardins, il sera possible de s’inspirer des idées créatives des spécialistes de l’aménagement paysager, dont la Fondation Hortus qui promeut l’art et la culture des jardins. Alarmes, caméras de surveillance, serrures intelligentes, les dernières innovations en matière de système de sécurité sont regroupées au pôle de la sécurité de l’habitat, en collaboration avec l’Association des entreprises suisses de services de sécurité (AESS) et l’Arène de la sécurité (ADLS). Un programme de conférences offre l’occasion d’écouter des experts dans ces domaines. IJ
Habitat-Jardin
Du 9 au 12 mars 2023 habitat-jardin.events
Proche de vos chantiers
Plus de 400 recettes de béton
7m3 chargé en 5 min
Il était une fois, le chauffage au sol...
Tout d’abord, il faut savoir que dès la première minute de mise en eau du système, le phénomène de corrosion s’amorce et forme des oxydes de fer (boue). Après plusieurs années, cette dernière s’accumule ce qui provoque des dysfonctionnements de votre réseau de chauffage. De plus, les installations posées depuis les années 1970 sont généralement constituées de plastique (PER: polyéthylène réticulé) dont les stabilisateurs s’évaporent avec le temps, ce qui fragilise l’étanchéité du circuit Résultat: un embouage, qui peut provoquer une baisse de chauffage à certains endroits, un système de serpentins fragilisé pouvant aboutir à des perforations NOUS AVONS LA SOLUTION ! LES AVANTAGES
Le problème
> Le chauffage au sol a de la peine à chauffer.
> La puissance thermique diminue.
> La pression dans le système de chauffage chute.
CONTACTEZ-NOUS !
1. Nettoyage par sablage mécanique et évacuation de la boue et de la rouille par aspirateur.
2. Injection de résine par compresseur.
3. Séchage et remise en eau des serpentins.
NOTRE PROCÉDÉ
> Après démontage des boucles, nous installons un compresseur spécial affilié à un aspirateur à la sortie de chaque boucle.
> Nous injectons du sable à haute pression, qui enlève la boue et désincruste les serpentins.
> Les déchets et poussières sont dirigés vers l’aspirateur, puis nos techniciens constatent le parfait nettoyage
> Un enduit (résine époxy) est injecté sur les parois internes des serpentins, afin de remplir les porosités et rendre la boucle étanche à l'oxygène.
> Après 48 heures de séchage, la remise en eau peut être effectuée.
> Rapide et économique.
> Non invasif / inutile de casser chapes et carrelage.
> Respectueux de l’environnement (déchets recyclés).
Par laboratoire mobile, notre équipe analyse la teneur en oxygène de l’eau et PH circulant dans les serpentins qui, si la valeur est trop élevée, est signe de fragilisation.
Si vous pensez que votre système de chauffage nécessite une intervention, n’hésitez pas à nous contacter Ne soyez pas les acteurs passifs et payants de votre système de chauffage, agissez et réalisez ainsi des économies à terme.
Merci de me contacter pour :
> une analyse de la teneur en oxygène CHF 390.- ❑
> un devis gratuit et sans engagement ❑
> d’autres informations ❑
Adresse, NPA, Localité
Coupon à retourner à : Solu’Tubes SA
ch. du Verger 2
1036 Sullens
MAKE DO WITH NOW : NOUVELLES ORIENTATIONS DANS
L’ARCHITECTURE JAPONAISE
Cette exposition collective met en lumière de jeunes talents peu connus de l’architecture japonaise, dont les conceptions et les processus répondent à des questions contemporaines urgentes – crise climatique, changement social, néolibéralisme –et redéfinissent ainsi le rôle des architectes.
SAM / sam-basel.org / Jusqu’au 12 mars
LAUSANNE
CONSTRUIRE, DÉTRUIRE MARCO DE FRANCESCO
Marco De Francesco, architecte lausannois spécialisé dans le traitement de l’image pour des bureaux d’architecture, investit la galerie du F’AR. Depuis une dizaine d’années, parallèlement à son activité professionnelle, il développe une expression graphique conjuguant photographie et encre de Chine. F’AR / archi-far.ch / Jusqu’au 19 mars
LAUSANNE
HABITAT-JARDIN
Après trois ans d’une pause forcée, HabitatJardin ouvrira à nouveau ses portes aux visiteurs. Durant quatre jours, les actuels et futurs propriétaires de biens immobiliers pourront ainsi profiter d’un cadre propice aux échanges commerciaux grâce la centaine d’exposants attendus et aux quatre pôles conseils, organisés en partenariat avec différentes associations patronales :
pôle énergie, pôle matériaux de construction, pôle jardin et pôle sécurité de l’habitat.
HABITAT-JARDIN / habitat-jardin.events
Du 9 au 12 mars
RÉGIE ET MÉTRÉ
Formation traitant de l’établissement des rapports de chantier. Vision consciente et élargie en termes de relevés effectués par les contremaîtres. Établissement d’un décompte complet et sans lacunes.
baukader.ch/cours
Mardi 7 mars
C’est un des événements européens majeurs dédiés à la vie au jardin. Les plus grandes entreprises du secteur présentent leurs nouveaux produits, des solutions créatives et les futures tendances dans le domaine de l’aménagement extérieur (jardin, pergola, terrasse ou balcon). Chaque année, les meilleurs horticulteurs de Suisse créent d’impressionnantes œuvres paysagères 1:1. Ces aménagements grandeur nature allant de 20 à plus de 400 m 2 représentent une formidable source d’inspiration pour les visiteurs.
MESSE ZURICH / giardina.ch
Du 15 au 19 mars
MINERGIE DANS LA PRATIQUE 20 ANS APRÈS
En 2004, le Service de l’énergie et de l’environnement du canton de Neuchâtel a organisé une journée portes ouvertes dans la première villa rénovée selon les critères Minergie. Le Service avait étroitement surveillé le chantier et souhaité motiver d’autres propriétaires à la démarche en présentant les réalités d’un assainissement complet, entre exigences formelles et solutions flexibles. Retour sur vingt ans d’expérience présentés, chiffres à l’appui (électricité, eau, pellets, entretien), et accompagnés de témoignages sur le confort et la qualité de vie.
CHEMIN-VIEUX 3 / habitatdurable.ch
Samedi 11 mars de 14h à 17h
NYON
BIM – DIGITALISATION SUR LES CHANTIERS
Formation s’adressant aux contremaîtres et conducteurs de travaux, conduite par un expert. Approche du BIM en théorie et pratique, enjeux du BIM, avantages des modèles BIM, objectifs, analyse de cas d’usage. Échange d’expériences et vision ; certification.
baukader.ch/cours
Mardi 7 mars
MOUTIER SIGNALISATION CORRECTE DES CHANTIERS
Formation traitant des éléments essentiels de la signalisation de chantiers : matériel de signalisation, 28 règles, norme VSS 40 886. Analyse de situations réelles et réflexions en groupes. Orientation claire et pratique pour appliquer la norme VSS 40 886 au quotidien.
baukader.ch/cours
Mercredi 8 mars
LE MULTIFONCTIONNALISME SUR LES CHANTIERS
Formation ayant pour but de donner des clés de travail pour l’optimisation des ressources et l’efficacité sur le chantier/au bureau. Cours très interactif avec travaux de groupe, réflexions, auto-analyse, de même que des éléments théoriques utiles au quotidien pour l’organisation, la technique de travail et la gestion du temps.
baukader.ch/cours
Mardi 14 mars
Spécialisée dans le domaine des revêtements de sol en granulés de caoutchouc, Unique oor Switzerland SA a plus de 170 ans d’expérience dans la distribution et le traitement de revêtements de sol en granulés de caoutchouc. Une haute qualité dans le traitement ne peut être atteinte que par des employés expérimentés.
Un système sans joints en granulés de caoutchouc qui réunit toutes les propriétés d’un revêtement de qualité intemporel. Convient aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il est coulé, poncé, égalisé et scellé sur place et répond aux exigences les plus élevées en matière de qualité, d’hygiène et de durée de vie. Facile à entretenir, il absorbe les impacts et les bruits de pas.
Fabriqué à partir de composants organiques qui lui confèrent un caractère authentique. L’adjonction de composants organiques naturels comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc. confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique unique en son genre. Les nombreuses possibilités de design feront de chaque sol une pièce unique.
Visitez notre showroom à Glattbrugg/ZH et laissez-vous inspirer par notre large gamme de revêtements, de teintes et de pièces uniques. Notre personnel qualifié compilera pour vous des variantes de couleurs et de mélanges spéciaux.
...est un produit particulièrement indiqué pour les façades ventilées. Composée à plus de 80% de verre recyclé, nous la produisons dans notre usine suisse de Lucens (VD).
Depuis plus de 40 ans, ISOVER est leader dans l’isolation des façades ventilées !
