PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Micro-architectures, grandes réflexions
L’électrification de l’énergie
Galerie-Jardin, un immeuble qui met en avant le végétal
À Malley, un nouveau viaduc pour un quartier en pleine mutation
Découvrez les qualités de la fenêtre parfaite : la beauté, le bien-être, la durabilité.
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Ces années que nous vivons seront-elles bien celles de la transition énergétique tant espérée ? Celles des années charnières du passage des énergies fossiles aux énergies propres ?
En tout cas le grand chantier de transformation énergétique, lui, est bien là. Mais ce qui est intéressant à relever c’est que ce n’est pas simplement un changement d’énergie auquel on assiste mais plutôt un changement de modèle, de paradigme. Dans notre dossier consacré à l’énergie aujourd’hui, on peut lire que l’avenir énergétique se dirige vers une électrification générale, de la mobilité au chauffage, et vers une production d’énergie décentralisée, avec des installations solaires qui permettent de produire de l’énergie localement tout en optimisant la consommation propre (voir p. 44).
Ceci étant, on sait que ce n’est pas uniquement avec la production d’énergie propre qu’on pourra réaliser notre objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Ces émissions ne sont pas complètement évitables et il faudra un ensemble de dispositifs technologiques pour atteindre les résultats escomptés. Comme celui de la captation du CO2, son extraction, son recyclage ou stockage. On peut relever par exemple cette innovation sortie des laboratoires de l’Empa : un béton non plus émetteur mais capteur de CO2. D’ailleurs la fabrication et la construction en béton font l’objet de nombreuses recherches ; l’EPFL a annoncé une innovation dans l’industrie du ciment qui pourrait réduire de 500 millions de tonnes les émissions de CO2 d’ici 2030. Les entreprises et les fabricants, eux aussi, développent de nouvelles recettes d’éco-béton ou de béton recyclé (voir p. 60). En somme que de bonnes nouvelles. Bonne lecture.
Maroun Zahar
4 Édito
ACTUALITÉS
10 Les news de l’architecture et de la construction
INTERVIEW
16 À Genève, les entreprises face à l’incertitude
18 À Neuchâtel, un fond pour les entreprises
20 Corentin Fivet, nouveau directeur du Smart Living Lab à L’EPFL
REPORTAGE
22 La délicate transformation d’un bâtiment du début du 20e siècle
30 Micro-architecture, trois projets qui voient grand
TECHNIQUES DU BÂTIMENT
44 Énergie, vers l’électrification générale ?
60 Le béton entame sa mue
68 Enduit de façade, quand les murs respirent
70 Vitrocsa, une solution architecturale
PROJETS
74 Dans le nouveau quartier Green Village, l’immeuble Montréal
82 Provencenter à Lausanne change de peau
88 À Givisiez, transformation et agrandissement de l’ECAS
94 Le nouveau complexe d’habitations Clos de la Fontaine à PregnyChambésy
102 Le prolongement du viaduc de Malley
106 Les Allières, deux immeubles de logements à Genève
114 Un immeuble Galerie-Jardin à Surville (Petit-Lancy)
122
Port du Torry, le fruit de travail des communes de Tannay et de Mies
126 À Crissier, le Millennium, un bâtiment high-tech et écoresponsable
ENTREPRISES
132 Taïga, inspirée par la nature
133 BDI, spécialiste du désenfumage
134 Egokiefer, action cashback
SALONS
136 Habitat-Jardin, édition 2024
138 SINE, le rendez-vous de l’immobilier de Neuchâtel
140 Energissima, le salon de l’énergie
142 Retour sur le pavillon italien à la SwissBau
AGENDA
146 Expos, salons et congrès
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PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Nous possédons l’expérience et les techniques de pointe pour l’assainissement et le nettoyage après un incendie ou dégâts d’eau
Edition N°1 Février – Mars 2024 Quatrième année
Editions PRESTIGE SA
Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD)
T: +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef adjointe: Salomé Houllier Binder shoullier@espacescontemporains.ch
Rédaction: Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Charlotte Schusselé, Elodie Simon
Direction artistique, réalisation graphique:
Atelier Poisson / Marie Cajka, Iris Gendret, Giorgio Pesce
Abonnements et administration: Samantha Ferrara
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Construction & Bâtiment
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La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
Chauffage et refroidissement
Ventilation et conditionnement d’air
Sanitaire - Ferblanterie / couverture Électrcitié / télématique
Maintenance et dépannage Gestion de l’énergie
Le Prix Wakker décerné depuis 1972 par l’association Patrimoine suisse récompense cette année un territoire intercommunal et intercantonal dans l’agglomération bâloise. Les dix communes de la Verein Birsstadt, en se réunissant, ont réussi le pari d’une association au-delà des frontières administratives pour valoriser leur territoire avec cohérence et qualité ! Cette coordination exemplaire a notamment permis de préserver un patrimoine industriel hors pair, de valoriser des qualités architecturales déjà présentes pour mieux composer avec, et de revitaliser les espaces verts. Mais la démarche à saluer porte essentiellement sur la réflexion globale qui a été menée à l’échelle paysagère, territoriale, patrimoniale, architecturale et urbaine, qui a permis de restructurer avec intelligence le territoire morcelé de la vallée de la Birse.
Marquées par un passé au fulgurant développement industriel et artisanal, neuf communes de Bâle-Campagne (Aesch, Arlesheim, Birsfelden, Duggingen, Grellingen,
Muttenz, Münchenstein, Pfeffingen et Reinach) et une commune du canton de Soleure (Dornach) ont mis en place des stratégies pour un développement dorénavant harmonieux. Ici, l’action commune et coordonnée est saluée pour sa valorisation exemplaire de la culture du bâti au sens large.
Le paysage se voit revitalisé et préservé comme fil rouge d’un développement de qualité, avec des espaces verts renaturés et mis en valeur, des accès facilités à des zones de délassement naturelles. En parallèle, l’héritage industriel bénéficie dorénavant d’une attention particulière, avec la définition de certains critères guidant les futures transformations, le développement de projets architecturaux ambitieux sur d’anciens sites industriels et la reconversion d’anciennes cités ouvrières en habitats proches de la nature, bien desservis en transports publics et en réseaux de mobilité douce. Enfin, la valorisation du patrimoine architectural de qualité offre un cadre clarifié pour mieux composer avec, le transformer ou le compléter. MS / patrimoinesuisse.ch/prix-wakker
Trois investisseurs, dont Romande Énergie et la famille Mauvernay ont investi 1,3 million dans la start-up Enerdrape. Installée à Renens, l’entreprise s’est spécialisées dans un type nouveau de panneaux géothermiques. Le concept de cette spin-off de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est de récupérer la chaleur dans les sous-sols et les parkings pour la convertir en chaleur et en refroidissement. Les panneaux de 1 m2 intègrent un circuit fermé dans lequel un agent caloporteur circule afin d’échanger de la chaleur avec l’infrastructure. Ils sont reliés à une pompe chaleur qui va transférer ces calories au système thermique du bâtiment. « Cette solution n’est toutefois rentable et efficace qu’à partir de 100 m2 », précise Anaëlle Burnand, marketing & communication manager de la société. Il faut en effet une certaine quantité de panneaux pour produire suffisamment d’énergie pour refroidir et chauffer. MM / enerdrape.com
Lancé en 2016, le projet du nouveau quartier dédié aux hautes écoles de santé se prépare à accueillir ses premiers étudiants d’ici à 2025.
Situé sur la commune de Chavannes-près-Renens, il se compose de trois bâtiments principaux imaginés par le cabinet d’architecture zurichois Jan Kinsbergen. Rassemblant les différentes branches des hautes écoles de santé, il compte également 500 logements étudiants. En réunissant les grands acteurs formateurs du domaine médical (HESAV, la Haute École de la santé La Source, la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne et le CHUV), le campus se présente comme un futur pôle d’innovation et d’interdisciplinarité. Installés sur les dix hectares d’un parc arboré, les bâtiments du campus se caractérisent tous par une forme géométrique distincte – un cercle, une croix, et un rectangle – venant composer le projet baptisé Banquet. Des typologies qui viennent servir les différentes fonctions des trois unités, créant un environnement propice aux études mais aussi aux échanges. AdG
Projet d’envergure qui accueillera quelques 2500 postes de travail et 100 logements et dont la tour principale culminera à 90 mètres de hauteur, le futur campus Pictet de Rochemont a vu sa première pierre posée en septembre 2023. Au centre de ce projet développé par le bureau dl-a designlab architecture réside la volonté de créer un lieu de vie, à la fois privée et professionnelle, marqué par la notion de bien-être. Une approche humaine complétée par une envie d’inscription dans un bâti plus durable qui en fera l’un des bâtiments les plus écoresponsables d’Europe. Un objectif se manifestant à la fois par la question énergétique, l’architecture des bâtiments, mais aussi la mobilité douce au sein du campus. Au total ce sont 400 critères de durabilité qui seront appliqués au chantier parmi lesquels on compte notamment l’utilisation de matériaux plus durables et le choix d’entreprises locales. Pour servir la qualité humaine du projet, les espaces verts auront eux aussi la part belle, une biodiversité qui se verra complétée par la remise à ciel ouvert de la rivière Drize. L’inauguration du campus est prévue pour 2025. AdG
Inscrit dans l’écoquartier des Prés-de-Vidy, le projet Arboretum porté par Comamala Ismail Architectes marque le début de la transformation du site des Jardins de Vidy. Composé d’un établissement scolaire et d’une salle de sport, le projet associe dans ses valeurs la création d’un environnement de travail de qualité pour élèves et enseignants, tout en inscrivant un caractère écoresponsable dans l’architecture des lieux. Une démarche qui vient répondre à la recherche de durabilité souhaitée par la Ville de Lausanne, et s’exprimant à travers deux caractéristiques majeures : l’utilisation récurrente du bois et la végétalisation. Baptisé Arboretum, le complexe scolaire et sportif fait la part belle aux espaces extérieurs où de nombreux arbres ont été plantés, s’ajoutant aux essences déjà présentes sur la parcelle. Une végétalisation importante servant à la fois la création de zones d’ombre et de rafraîchissement, tout en favorisant la biodiversité et un cadre de vie et d’éducation plus agréable. Les premiers élèves devraient faire la découverte de leur école à la rentrée 2028. AdG
OBJET
● Crèche communale Le Tournesol
MAÎTRE D’OUVRAGE
● Ville de Renens
ARCHITECTE
● Atelier Pulver Architectes SA
SYSTÈME
● SUNLUX® 6011
Protection
Deux projets romands figurent parmi les 9 projets retenus, sur 169, pour le premier Prix SIA.
Décerné pour la première fois en mai 2024, ce nouveau prix organisé par la Société suisse des ingénieurs et architectes (SIA), distingue des réalisations et des processus innovants et interdisciplinaires dans la culture du bâti. La sélection est basée, entre autres, sur les huit critères du système Davos de qualité pour la culture du bâti. Parmi les nominés romands figure le vaste projet « Vision territoriale transfrontalière 2050 », une stratégie menée par le Canton de Genève, la région vaudoise de Nyon et le Pôle métropolitain du Genevois français qui vise la neutralité carbone du Grand Genève à l’horizon 2050. Réalisé par le bureau d’architecture genevois FAZ, la rénovation et l’extension de l’école primaire de Riaz, dans le canton de Fribourg, a aussi séduit le jury par son exemplarité en termes de préservation du patrimoine.
Malgré la diversité des projets, une constante émerge selon le président du jury Emmanuel Christ, celle d’une conception élargie de la construction circulaire qui relève d’une volonté de s’inscrire dans une écologie globale. Que ce soit par la réutilisation des matériaux ou la valorisation de l’existant sur le site même des projets. MM /prixsia.ch
Les candidatures sont désormais ouvertes pour la quatrième édition des BLT Built Design Awards. Ces prix récompensent à l’échelle internationale des projets exceptionnels, qu’ils soient conceptuels, en cours de réalisation ou réalisés. Ils possèdent quatre programmes : architecture, architecture d’intérieure, architecture paysagère et produits de construction. Ouverts à tous, professionnels et étudiants sont invités à soumettre leurs projets jusqu’au 8 septembre 2024. SHB / bltawards.com
Le 8 avril à 12h. C’est la date butoir de la remise fixée aux bureaux d’architectures pour participer au Swiss Arc Award. Les hautes écoles suisses auront, quant à elles, jusqu’au 1er juillet pour présenter leurs projets. Organisé par la Documentation suisse du Bâtiment, ce prix comprend sept catégories et est doté d’une enveloppe totale de 31 000 francs. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 23 octobre 2024 lors du Swiss Arc Award Night au Trafo de Baden. MM / arcaward.batidoc.ch
→ Le projet d’immeubles de logements en pierres massives à Plan-les-Ouates, du consortium Perraudin-Archiplein figurait parmi les lauréats de l’Arc Award 2023.
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
© Leo Fabrizio
Le 1er avril prochain marquera la prise de poste officielle de Corentin Fivet à la direction du centre de recherche. Rencontre.
POUR VOUS ET VOS RECHERCHES ?
À mon arrivée à l’EPFL, j’ai été l’un des premiers professeurs engagés pour rejoindre le Smart Living Lab, j’ai ainsi eu la chance de le voir se développer. Cette nomination est une opportunité pour insuffler encore plus d’énergie et d’ambition dans les recherches que nous menons, et je m’en réjouis. Une chance donc, mais aussi un défi. Prendre la suite du Prof. Marilyne Andersen, qui a lancé ce projet et l’a dirigé avec brio, est un challenge, mais je me réjouis de le relever, tout particulièrement en cette année anniversaire.
LE RÉEMPLOI EST UN DES THÈMES DU SMART LIVING LAB, MAIS ENCORE PEU EXPLOITÉ EN CONSTRUCTION.
QU’EST-CE QUI EXPLIQUE CE PHÉNOMÈNE SELON
VOUS ? CONSTATE-T-ON UNE ÉVOLUTION ?
Oui, l’évolution est en marche depuis plusieurs années, avec une masse de matières réemployées de plus en plus importante à l’échelle européenne. Mais elle est encore lente et le réemploi reste une activité de niche. Le secteur de la construction est inscrit dans des habitudes qui prennent du temps à changer, et le réemploi constitue encore une prise de risque pour certains. La volonté
de faire des efforts du côté de la durabilité et de la circularité est présente, mais pour implanter cela de façon pérenne il faudra encore du temps. Cette évolution lente donne alors tout son sens aux recherches que nous menons, toujours en quête de nouvelles solutions.
COMMENT ENVISAGEZ-VOUS L’AVENIR DU SMART
LIVING LAB ? QUELS SERONT VOS PROJETS SUITE
À VOTRE PRISE DE POSTE ?
Les projets seront sans aucun doute nombreux, mais parmi ceuxci je tiens d’abord à mettre l’accent sur la formation continue. Les écoles forment des étudiants qui arrivent sur un marché du travail en décalage avec ce qu’ils ont appris en termes de durabilité. Je pense qu’il est crucial de trouver des solutions pour permettre aux professionnels, de toutes générations, de se former aux nouvelles techniques et aux nouveaux enjeux de la construction. Je pense que le rôle du Smart Living Lab est aussi de s’adresser à tous les acteurs du bâtiment pour assurer un futur plus durable. Aurore de Granier
© Alain Herzog
maison solaire Neighborhub conçue dans le cadre du projet Swiss Living Challenge par des étudiant(e)s et des professeur(e)s de quatre hautes écoles (EPFL, HEIA-FR, HEAD et UNIFR), reconstruite dans le quartier d’innovation de bluefactory.
LaDans le canton de Genève, les entreprises du bâtiment sont confrontées à des problématiques plurielles, rendant incertain leur avenir. Nicolas Rufener, secrétaire général de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment, nous parle de l’ambivalence des exigences politiques face à la réalité du terrain.
propos recueillis par Aurore de Granier
LA DISPONIBILITÉ DE TERRAINS À BÂTIR EST-ELLE UNE PRÉOCCUPATION MAJEURE DES ENTREPRISES ?
Oui, en effet. À une époque où la question de l’accueil de nouveaux habitants est centrale, l’offre de nouveaux logements reste insuffisante. Territoire d’une faible superficie et à forte densité, le canton de Genève connaît une raréfaction des parcelles constructibles, et le renouvellement urbain, quant à lui, offre un potentiel limité. Les projections prévoient une construction réduite à 2000 logements par année d’ici à 2050. D’où la préoccupation des entreprises du bâtiment. Cette problématique réside notamment dans une contrainte nationale majeure : la préservation des surfaces dévolues à l’agriculture pour la production alimentaire. Or dans le cas du canton de Genève cela pose un problème. Le canton a réussi à maintenir une politique équilibrée dans la préservation de ses espaces naturels, mais aujourd’hui il est confronté à l’étroitesse de son territoire pour répondre à ces besoins. À cela s’ajoute la tendance actuelle aspirant à sacraliser la nature au détriment du confort de l’humain et, parfois, du bon sens. Par exemple, on incite à construire en bois plutôt qu’en béton sans prendre en compte la problématique de la déforestation ou la nécessité d’importer les matériaux, au désavantage de nos entreprises et de notre économie.
VOUS MENTIONNEZ LA QUESTION ENVIRONNEMENTALE. CONCRÈTEMENT COMMENT CETTE PROBLÉMATIQUE
S’OBSERVE-T-ELLE SUR LE TERRAIN ?
L’assainissement énergétique des bâtiments est un sujet capital. On parle d’urgence climatique mais il n’a jamais été aussi
compliqué de monter des projets d’assainissement. Les contraintes sont très lourdes, les exigences élevées. De plus, dans de trop nombreux cas, ces normes vont à l’encontre des besoins et du bienêtre des utilisateurs : des systèmes de chauffage plus écologiques mais pas assez performants, des éclairages économiques offrant une luminosité trop faible. Le discours incite à une amélioration des performances énergétiques, mais sur le terrain on constate une véritable contre-productivité. Pour concrétiser ce que l’on appelle l’urgence climatique il faut agir de manière pragmatique, et cela ne peut passer que par un assouplissement des normes. Il faut également penser aux entreprises, qui doivent sans cesse s’adapter à des critères dont l’évolution est rapide.
COMMENT LES ENTREPRISES FONT-ELLES FACE À CETTE ÉVOLUTION NORMATIVE CONSTANTE ?
Nous constatons un effort important de leur part sur le plan de la formation et de la technique. Les entreprises de la construction investissent pour correspondre aux attentes actuelles, elles font preuve de résilience et sont prêtes à évoluer. Mais ces efforts ne sont pas récompensés. À l’inverse, elles doivent faire face à une autorité de concurrence impitoyable et à des mandataires qui ne jouent pas toujours le jeu d’une concurrence saine. Dans le cadre actuel il est de plus en plus difficile d’apporter une réponse aux besoins de la population, ainsi que de garantir une économie saine dans l’industrie du bâtiment à Genève.
Acro Bat JDL Sàrl réalise tous travaux d’accès difficile dans les règles imposées par les standards les plus élevés en terme de sécurité et de qualité.
Durant la saison hivernale, le secteur du bâtiment subit un ralentissement de son activité. Une période difficile à passer pour ses acteurs qui peuvent alors se tourner vers InterNeb+, un programme porté par les partenaires sociaux neuchâtelois, la FNE pour la partie patronale et Unia Neuchâtel pour la partie syndicale. Blerta Alushaj, assistante administrative de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs, nous le présente.
propos recueillis par Aurore de Granier
Il s’agit d’un fonds de secours hivernal destiné aux acteurs des métiers du gros œuvre. Son positionnement est notable à la fois sur le plan social et sur le plan économique lors des mois dits « froids » pour faire face aux conséquences néfastes du ralentissement de l’activité. La saison hivernale est synonyme pour de nombreuses PME de faibles recettes, tandis que les charges, elles, restent lourdes. La typicité de la géographie du territoire neuchâtelois est également centrale dans cette causalité, avec de nombreux chantiers se déroulant à 1000 mètres d’altitude. Avant avril, il est souvent complexe d’obtenir des permis de fouilles, et les entreprises en souffrent. Si les entrepreneurs sont éligibles à ce fonds, les travailleurs le sont aussi car leur occupation est directement impactée par ce ralentissement. Les conséquences économiques sont évidentes, elles affectent aussi le moral, voire la santé des ouvriers. Pour pallier ces difficultés, du 15 janvier au 30 avril de chaque année, InterNeb+ répond présent pour les entreprises dont les travailleurs demeurent inoccupés.
CE FONDS SE BASE-T-IL ?
Il adopte la forme d’une convention collective étendue et obligatoire pour tous les membres de la FNE. Afin de bénéficier des prestations, soit des indemnités semblables à celles servies dans les autres branches économiques par la Loi fédérale sur l’assurance-chômage obligatoire et l’indemnité en cas d’insolvabilité (LACI), les entreprises doivent remplir quelques obligations. La première est le renoncement à la résiliation de tout contrat de travail d’une durée indéterminée pour des motifs économiques entre le 1er novembre et le 30 avril, protégeant
ainsi le personnel contre tout licenciement saisonnier. L’autre obligation, effective de la mi-janvier à la fin du mois d’avril, est la communication systématique des employeurs qui annoncent et confirment que leurs ouvriers inscrits à InterNeb + n’ont aucune activité. Ainsi, avant le versement par le fonds d’une indemnité, l’administration recherche dans un premier temps des solutions pour les occuper au sein d’autres PME. Dans un tel cas de figure, le travailleur a la garantie de percevoir un salaire équivalent à sa rémunération habituelle, et la conservation de ses acquis sociaux. Lorsqu’il est impossible d’occuper ailleurs le travailleur, celui-ci reçoit alors 80 % de son salaire, payé par InterNeb+. Ce fonds témoigne de la volonté des partenaires sociaux neuchâtelois de se mobiliser pour faire face aux baisses conjoncturelles.
COMMENT S’ORGANISE LE FINANCEMENT DE CES PRESTATIONS ?
La source de financement est double. D’une part, elle est constituée par une contribution de 0,3 % perçue sur le salaire du travailleur. De l’autre, l’employeur contribue à l’équivalent de 0,3 % de la masse salariale de son entreprise. Les montants versés au titre d’indemnités sont très variables, en fonction de la conjoncture économique, avec par exemple 36 346 francs en 2011 seulement, mais 1 146 000 francs en 2016 ! Pour l’année 2023, les prestations ont atteint le montant total de 459 848 francs. InterNeb + en pays neuchâtelois est donc la réponse idoine et solidaire des partenaires sociaux lors de la saison froide. Avec en bandoulière ce double impératif : lutter contre toute exclusion professionnelle et assurer la pérennité économique des entreprises.
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Au 145 avenue de Morges à Lausanne, un bâtiment datant de 1913 a récemment été transformé en un ensemble résidentiel. Une opération qui lui a insufflé une nouvelle vie tout en préservant son riche passé historique.
texte : Agata Miszczyk
photos : Léo Fabrizio
Un atelier mécanique se nichait jadis dans la halle au centre du bâtiment. De part et d’autre, deux corps de bâtiment dédiés au logement la cernaient. La fonction de la partie centrale devient progressivement obsolète et celle-ci demeure vide de nombreuses années. En 2015, il est enfin question de lui redonner vie en lui offrant une affectation en cohérence avec son époque et d’y implanter 28 logements.
Ce projet, c’est avant tout un condensé d’héritages qui se racontent à travers ces passés lisibles où que notre regard se porte. C’est également l’histoire de l’habileté de la mise en œuvre lorsque tout semble rendre impossible l’implantation d’un programme de logements dans un bâtiment que rien ne destine à cet usage. C’est enfin une belle histoire de partenariat et de confiance entre un maître d’ouvrage et des architectes tournés dans la même direction : la réalisation d’un projet ambitieux.
Cette multitude de vécus, heureux et moins heureux, sont les réalités avec lesquelles les architectes O. Rochat Architectes Sàrl et Atelier Arthys ont voulu composer un ensemble cohérent et fonctionnel, respectueux de ce qui devait être conservé (note 3 au recensement du patrimoine), tout en étant tourné vers l’avenir.
Lorsque le projet est confié aux architectes, le bâtiment est dans un triste état. Avec l’aide d’une spécialiste en stratigraphie, ils entreprennent une vaste campagne d’investigations sous le crépi mauve fané ainsi que dans les archives du vécu du quartier et de l’édifice. Ainsi, les murs se mettent à parler.
Côté rue, la façade nord, entièrement réalisée en béton moulé, feignait, avant sa démolition, la même matérialité en pierre que son chic voisin du 143. Une élégante marquise en béton avait d’ailleurs été ajoutée en 1948 (Jaquerod & Jaton Architectes), liant les deux façades comme pour rappeler leur fraternité. Or, avec la disparition de la partie nord du 145, le 143 de l’avenue de Morges se retrouvait seul à porter le résidu de cette regrettée casquette.
D’ordinaire utilisés pour marquer l’utilisation de la pierre en façade, de faux joints rouges réapparaissent entre éléments de béton moulé et renforcent le pastiche entre les bâtiments voisins. La trame constructive de cette halle, dont la dimension résulte vraisemblablement d’optimisation économique, forme des travées dont les baies trapues bafouent les proportions néo-classiques,
d’ordinaire plus élancées. Les architectes de l’époque, Baud et Hoguer, avaient d’ailleurs corrigé cette disgrâce proportionnelle à l’aide de contrecœurs extérieurs traités en creux et de profondes tablettes de fenêtres. L’ombre créée par ces dispositifs ingénieux donnait alors une illusion de hauteur.
COMPOSITIONS
À la lumière de ces différentes découvertes, le dialogue entre l’existant à restaurer et le neuf à intégrer, se noue peu à peu. Ainsi, pour les nouvelles façades (reconstruction côté rue et surélévation sud) le béton blanc s’impose par sa référence de couleur à la pierre calcaire. La composition des ouvertures reprend le principe de celles de la halle : baies plus larges que hautes, contrecœurs bouchardés en retrait et tablettes de fenêtres proéminentes. Le béton est préfabriqué sur place (forain) et les joints entre éléments préfabriqués sont teintés en rouge. Du côté de la halle, l’enduit
utilisé pour la restauration de la façade adopte les mêmes teintes que le béton et les joints rouges peints sont restaurés. L’ensemble se marie avec une harmonie subtile. L’accès principal se place à l’endroit de l’entrée historique ; la casquette commune avec le 143 est reconstruite, dessinant une ligne plus contemporaine.
Le changement d’usage du bâtiment est un véritable tour de force. Sa réussite réside tant dans la contorsion spatiale du programme dans ce bâtiment, qui, du fait de sa profondeur et de la trame de ses façades, dispose d’un accès très contraint à la lumière naturelle, que dans l’interprétation créative des différents règlements et normes applicables.
Les logements sont ainsi organisés en bandes dans le sens de la portée du bâtiment, respectant l’écartement des fermes apparentes et disposés sur un, deux ou trois niveaux, en fonction
des typologies. Les plus grands viennent chercher l’éclairage et la ventilation des pièces arrière dans deux puits de lumière positionnés du côté aveugle. Les nouvelles dalles forment des demi-étages qui utilisent efficacement l’important volume de la halle. Il n’en résulte pas moins de 20 typologies d’appartements tous atypiques mais répondant aux exigences de confort.
Deux trames sur les cinq sont laissées vides pour faire apparaître la halle aux yeux de ceux qui pénètrent l’édifice. Dans ces espaces, la fonction des éléments visibles s’efface au profit des motifs qu’ils forment et les éléments nouveaux dialoguent avec ceux qui sont conservés. Par sa couleur, la charpente métallique destinée à porter les demi-dalles fait écho aux tirants ornés de pendentifs ; les passerelles d’accès aux niveaux supérieurs traversent le volume et semblent annoncer les poutrelles visibles au deuxième plan ; le remplissage en briques
ciment calepinées reproduit le dessin formé par les carreaux ciment au sol et, par là, fait oublier la fonction phonique des perforations. Il en résulte un lieu généreux dont l’ambiance acoustique, la beauté des motifs, les teintes ocres douces invitent à s’arrêter.
Cette réalisation doit aussi son exemplarité à la confiance bâtie entre le maître d’ouvrage et les architectes. Elle n’est évidemment pas acquise au premier regard mais se construit sur l’entrelacs de deux cahiers des charges, celui du maître d’ouvrage, auquel il s’agit de répondre en tout point, et celui de l’architecte qui se forme à mesure que se dessine le projet. Ces deux programmes, devenus un seul, ont été portés par une équipe solidaire, prête à braver les difficultés et raconter les belles histoires du passé.
L’architecture de très petite taille se voit rarement valorisée sous les projecteurs, et pourtant elle incarne un concentré de solutions optimisées. Dans la conception d’objets aux dimensions réduites, les contraintes et les défis sont les mêmes que pour les grands édifices, mais il s’agit d’aller à l’essentiel, au plus efficace, au plus ingénieux, pour garantir aux utilisateurs – dans un espace compact – un agencement pratique et heureux. Parfois à la limite du design ou de la sculpture, c’est ainsi que naissent des réalisations inspirantes, étonnantes, créatives. Un équipement minimal qui va bien au-delà du pur objet architectural et qui joue son rôle à part entière dans l’environnement urbain et paysager. Exploration de trois exemples romands, très différents dans leurs programmes et leurs solutions constructives, mais qui pourtant tendent à de grandes visions et qui démontrent que ce n’est pas la quantité de mètres carrés qui compte, mais bien la qualité !
Marielle Savoyat
Un sauna privé mobile, assez léger pour être tracté par une voiture et être emmené au cœur de la nature pour des moments d’exception, ça fait un peu rêver, n’est-ce pas ? À mi-chemin entre architecture, design et remorque atypique, cet objet hors du commun a été développé par le bureau Savioz Fabrizzi Architectes. Espace habité, c’est le regard architectural qui en caractérise la conception et la qualité d’usage qui en découlent.
La structure en panneaux sapin trois plis est installée sur une remorque standard dont la partie supérieure a été ôtée. Elle est isolée à l’extérieur sur trois faces par un revêtement apparent, naturel et léger : des peaux de mouton simplement collées sur le bois. La face arrière et la toiture sont recouvertes d’un carton bitumé pailleté apparent, pour permettre à l’eau de s’écouler facilement lorsqu’on incline le sauna. Les banquettes intérieures sont réalisées en tremble, une essence de bois qui diffuse bien la chaleur. Le poêle à bois est boulonné à la structure. La remorque est prévue pour être utilisée en montagne. Ainsi, les planchers et les assises sont à l’horizontale lorsque le sauna est installé sur un terrain en pente. En position de transport, ils sont en biais.
Inspirés par la lecture de l’essai Éloge de l’ombre de Tanizaki Jun’ichirō, les concepteurs ont favorisé la pénombre à l’intérieur
du sauna pour privilégier l’introspection, voire la méditation. Lors de l’utilisation, ce n’est que la lumière du feu qui éclaire l’espace ou, lorsqu’il est éteint, une mini-lampe de piscine à piles simplement déposée dans un seau, qui crée une lumière faible et mobile – dans le même esprit que les flammes. Le contraste lumineux entre les deux univers – intérieur et extérieur – en hiver et par temps enneigé n’en est que plus marqué.
La forme trapézoïdale de la porte permet d’en amoindrir le poids à l’ouverture et d’en ralentir l’ouverture. Des caisses en sapin rangées sous les banquettes peuvent être sorties pour être utilisées soit comme marchepied soit comme table basse pour prendre le thé à l’extérieur. Une grosse poignée sur le côté de chacune d’entre elles permet de compenser la pente du terrain et de positionner la tablette supérieure à l’horizontale.
Les différentes contraintes inhabituelles de poids, de hauteur, de prise au vent, de règles de circulation ou d’insertion dans la pente n’ont pas empêché d’aboutir à un petit objet d’exception, bien au contraire ! Ironiquement, l’apparence sombre et poilue pourrait même s’assimiler à la silhouette d’un yéti dans la neige. La boucle est bouclée.
Le bureau basé à Sion a été fondé il y a une vingtaine d’années par Laurent Savioz et Claude Fabrizzi, tous deux architectes. Il compte aujourd’hui une quinzaine de collaborateurs. Il a su s’imposer en Suisse romande par la qualité architecturale de ses réalisations, garantie par des prestations complètes, du projet à la direction des travaux, ce qui permet un contrôle total jusqu’à l’ajustement des détails réalisés. Leur travail se concentre essentiellement sur des programmes publics, des transformations pour des privés et des cabanes de haute altitude.
Tout à l’extrémité est de l’allée de Belle-Terre à Thônex (Genève), quartier en devenir, un pavillon – à la fois discret et présent – marque dorénavant l’entrée (ou la sortie) du site. Réunissant sous le même toit des programmes techniques, sanitaires et de stockage pour quatre maîtres d’ouvrage publics, ce pavillon compact et multifonctionnel tisse des liens à toutes les échelles, du paysage à l’humain.
À mi-chemin entre le cordon boisé de Belle-Idée au nord et l’ancien quartier pavillonnaire au sud, ce petit objet vient jouer un rôle de pivot entre plusieurs milieux. Il se distingue du caractère très urbain des bâtiments de Belle-Terre par une allure plus légère. Son volume, composé de quatre faces différentes, permet de manière fine d’accueillir, d’accompagner le mouvement, d’orienter, ou encore d’inviter à l’arrêt et à la flânerie. Se plaçant un peu comme les anciennes maisons de jardiniers en bordure de propriété, l’objet vient marquer la fin de l’ancien quartier pavillonnaire. La création d’une clairière (formée par la courbe du bâtiment et par la plantation de nouveaux arbres) permet de lier des structures paysagères différentes, tout en invitant à la déambulation. Une fontaine placée sur la courbe du bâtiment est réalisée en béton BFUP de fibre de verre, caractérisé par une
imperméabilité et une résistance élevées. Il s’apparente à la texture d’une pierre brute et renvoie à l’architecture de jardin.
Se définissant comme une exception au quartier de villas adjacent, le bâtiment est comme construit à l’envers. À l’extérieur, un revêtement léger en bois plié, lasuré en bleu, joue avec l’alternance des rayures blanches des couvre-joints en bois peint en blanc, à l’image d’un vêtement. Dans l’idée que le bâtiment prolonge la nature, tout comme la courbe du mur qui complète la clairière, le bleu des façades cherche à prolonger celui du ciel. Tout en contrastes, à l’intérieur, c’est le caractère rouge, brut et solide des briques de terre cuite des murs porteurs qui prédomine. À l’image d’une pergola, des poutres laissent passer la lumière dans les espaces. Par ailleurs, une lanterne signale le bâtiment au loin dans le quartier, tout en éclairant et marquant le centre du hall, passage entre zones sales et propres.
En réussissant le pari de réunir des programmes variés dans un si petit espace, le bâtiment tisse des liens aussi bien paysagers qu’humains, tout en créant un signal fort sur le site. Chacune des analogies à l’architecture de jardin y participe (lanterne, fontaine, pergola, mur courbe), mais c’est en réalité le mélange de différents ingrédients qui recompose des liens subtils.
© Sven Högger
© Sven Högger
CABINET ARCHITECTES
Le bureau a été fondé en 2019 à Genève par les architectes Diogo Lopes et Fanny Noël. De l’urbanisme jusqu’aux détails, les projets sont guidés par la recomposition du milieu dans lequel l’architecture s’insère. Rassembler di érents éléments, donner du sens, tisser des liens sont autant de fils rouges pour réunir l’existant et le nouveau, le banal et l’inattendu, le naturel et le construit. Jeune bureau, les quelques réalisations déjà à son actif dénotent d’une belle sensibilité à la manière d’intégrer une architecture à son environnement.
Sur les hauts de Lausanne, le site de la Fondation de la Rozavère regroupe plusieurs bâtiments (EMS, SPAH – structure d’accueil en attendant d’entrer à l’EMS –, restaurant, locaux administratifs), de différentes époques. L’entrée du domaine se voit signalée par un monolithe – à la fois sobre et bien présent. Ou comment joindre l’utile au symbolique. Véritable carte de visite autant du bureau d’architectes qui l’a conçu que de la fondation qui l’accueille, ce petit objet brille par la force de l’ordre géométrique qu’il incarne et la pleine cohérence fonction/construction qu’il propose.
Édicule de tri, le volume divisé à l’intérieur en deux locaux permet d’y entreposer autant les déchets que le linge sale. Situé près des conteneurs enterrés, de l’entrée de service de la cuisine professionnelle et du parking, sa situation offre un usage optimisé. Son implantation permet d’ouvrir largement le volume sur l’un de ses côtés longs, avec de grandes portes métalliques coulissantes. Cette face lisse tournée vers le bâtiment existant se veut la plus calme possible pour ne pas rivaliser avec la bâtisse. L’autre face, côté route, est plus animée, avec quelques reliefs tels que des ouvertures de ventilation de forme ronde et une
« gargouille moderne » pour l’écoulement des eaux pluviales de toiture. Cette dernière, sculpturale, s’accompagne d’une chaîne qui canalise le ruissellement sans éclaboussures. Un élément vertical fort qui apporte un équilibre à l’horizontalité de la géométrie de l’édicule. Dans l’optique d’un ordre géométrique harmonieux, l’implantation de l’édicule est maîtrisée jusqu’au détail de la pente de la toiture qui correspond exactement à la pente naturelle du terrain. Parfaitement aligné aux volumes environnants, il semble toujours avoir été là.
La couleur monochrome – grise – de l’ensemble des matériaux (le béton des murs porteurs, les briques silicocalcaires pour le mur intérieur, le métal des portes) participe à cet ordre harmonieux, calme et sobre. Même la toiture recouverte d’une résine a été teintée en gris béton, ce qui renforce l’aspect monolithique et unitaire. Par quelques gestes architecturaux précis et efficaces, cette réalisation incarne un ordre géométrique à toutes les échelles, du territoire à la fonction, pour un résultat particulièrement puissant. Signal fort à l’entrée du site, il joue son rôle et va même au-delà.
BOSCHETTI ARCHITECTES
Le bureau a été fondé en 1965 par Fonso Boschetti. Son fils, Patrick Boschetti, s’associe en 1998 et reprend complètement le bureau quelques années plus tard. Il crée avec Saba Realini une nouvelle antenne à Lugano, Boschetti & Realini Architetti, à la suite d’un concours gagné en 2015. Après le décès de Patrick Boschetti en janvier 2021, Saba Realini assure la transition et s’associe en 2023 avec Jacques Gardel et Thierry Hoehn, pour assurer la continuité des projets en cours et poursuivre l’œuvre architecturale de Fonso et Patrick Boschetti.
TECHNIQUES DU BATIMENT
On ne vous apprendra rien en vous disant que le marché de l’énergie se dirige à grand pas vers une électrification générale. Mais comment s’organise ce changement ?
Magaly Mavilia
↑ Système de stockage de l’énergie dans une centrale électrique.
← Le toit énergie ELEKTRA par Soltop. ici un toit réalisé à Winterthur
« On se dirige de plus en plus vers une production d’énergie décentralisée avec des installations solaires qui permettent de produire de l’énergie localement tout en optimisant la consommation propre », analyse André Gomes, directeur Business Line PV & PAC, Soltop Énergie à Puidoux.
Deux facteurs poussent à cela : acquérir un maximum d’indépendance énergétique et réduire l’impact des fluctuations des prix de l’énergie. « Cela nous pousse également à consommer autrement, à mettre en place des mesures pour déplacer les courbes de consommation et à considérer la gestion de l’énergie dans sa globalité », analyse le spécialiste.
LA RECHERCHE AVANCE VITE
L’avenir énergétique se dirige vers une électrification de la mobilité et du chauffage. Dans cette perspective, il peut être judicieux de prévoir des installations qui pourront répondre à cette demande dans un futur proche. « La recherche avance très vite dans ce domaine et nous pouvons nous attendre à une évolution importante ces dix prochaines années », relève Christophe Greensmith, directeur commercial de GTS Solar. Au CSEM (Centre suisse d’électronique et de microtechnique) par exemple, de nouvelles cellules solaires en développement
fournissent une efficacité de presque 40 % contre 22 % actuellement. Les batteries suivent la même évolution et les performances sont annoncées à la hausse tandis que les prix devraient baisser. Dans un premier temps, le spécialiste recommande d’observer et mesurer la consommation du bâtiment et de ses occupants sur une période d’un à deux ans afin de préciser les besoins et, si nécessaire, d’augmenter la production d’électricité par des panneaux photovoltaïques et thermiques et d’augmenter sa capacité de stockage.
L a direction générale tend aussi vers une mutualisation de l’électricité. Actuellement en consultation à Berne dans le cadre de la nouvelle Loi sur l’approvisionnement en électricité, la « communauté électrique locale » est un nouveau système très avantageux. Les consommateurs finaux, les producteurs d’électricité issue des énergies renouvelables et les gestionnaires d’installations de stockage peuvent se regrouper dans le cadre d’une communauté électrique locale (CEL) et commercialiser au sein de cette communauté l’électricité qu’ils ont eux-mêmes produite. « L’idée est de valoriser l’énergie produite localement en la revendant aux membres d’une communauté de consommateurs
Une installation photovoltaïque réalisée par Betelec
régionaux à un tarif plus intéressant que le kWh vendu au gestionnaire de réseau », explique Christophe Greensmith. La nouveauté réside aussi dans le fait que la communauté pourra s’étendre sur un territoire plus large (mais pas au-delà du territoire communal). Contrairement aux communautés d’autoconsommateurs (CA) et regroupements de consommateurs propres (RCP), limités respectivement à l’enceinte d’un immeuble ou à des bâtiments sur des parcelles voisines.
MUTUALISER LES INFRASTRUCTURES
Nous entrons dans une logique d’écologie industrielle où le partage des ressources au sein d’un même site de production ou d’un quartier devient une nécessité. Mutualiser la récupération de chaleur, mais aussi la production photovoltaïque, permet de réaliser d’importantes économies. Cela peut impliquer un investissement afin de créer des réseaux de chaleur et électriques privés. Ceci afin de bénéficier d’une facture unique et de tarifs préférentiels. « Les pointes de puissance électrique, très coûteuses,
peuvent aussi être limitées avec une planification coordonnée entre utilisateurs d’un même site. Mutualiser l’infrastructure électrique limite en outre les coûts d’installation et de maintenance pour chacun », souligne Elio Giangreco, ingénieur conseil en électricité et énergies de Betelec SA.
« Une fois l’infrastructure commune mise en place, il devient intéressant de concevoir un stockage énergétique de site pour pallier d’éventuelles pénuries et lisser la courbe de consommation », précise Guillaume Thouvenin, ingénieur conseil en électricité et énergies de Betelec SA. Tout d’abord sous forme de chaleur : via des stocks d’eau chaude surdimensionnés, dans un réseau anergie alimenté par des pompes à chaleur, ou encore par la production anticipée et le stockage de froid. « La recharge de véhicules électriques, avec une gestion dynamique entre production photovoltaïque et besoins, participe à la solution », relève l’ingénieur.
→ Le système Energy Butler, proposé par Soltop Énergie. Il s’agit d’un accumulateur d’énergie avec onduleur hybride intégré.
Avec les potentielles pannes ou coupures du réseau et l’augmentation des coûts de l’énergie, stocker de l’énergie devient une priorité. Sur le marché, de nombreuses batteries existent et, parmi elles, un système à la fois intelligent et performant permet de stocker une grande quantité d’énergie. Le système Energy Butler, proposé par Soltop Énergie, est un accumulateur d’énergie avec onduleur hybride intégré.
« Livré par éléments, dans les tailles d’onduleurs de 6 à 20 kWh et des modules empilables jusqu’à 30,7 kWh, cette solution permet de stocker de 11 à 30 kWh et l’utilisateur peut cumuler ces blocs en cascade jusqu’à une série de dix, ce qui représente un total de 300 kWh de stockage », explique André Gomes de Soltop Énergie à Puidoux.
Pour rappel, une villa individuelle consomme en moyenne 30 kWh d’électricité par jour et jusqu’à 40 si l’on ajoute la recharge d’une voiture électrique.
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INGÉNIEURS-CONSEILS
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INGÉNIEURS-CONSEILS SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ ÉNERGIES & PROTECTION INCENDIE
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SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ
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LAUSANNE | GENÈVE |
LAUSANNE | GENÈVE
LAUSANNE | GENÈVE | FRIBOURG | NEUCHÂTEL | MARTIGNY
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Que ce soit en rénovation ou pour une construction neuve, faire le choix d’une toiture solaire intégrée engendre d’importantes économies. Cette option réduit la main-d’œuvre et les travaux en remplaçant les tuiles tout en fournissant de l’électricité, avec en prime un toit design.
Le toit énergie Elektra utilise trois tailles de modules photovoltaïques pour optimiser la surface utile en toiture. Le laminé est constitué d’un verre classé RG4 contre la grêle et auto-nettoyant pour une exposition maximale à la lumière du soleil. La fixation se fait par recouvrement sur un profil en aluminium qui assure une parfaite étanchéité à partir de 10° de pente. On peut également y intégrer des pare-neiges, des crochets de sécurité et des modules de finitions qui s’ajustent par exemple à une lucarne ou à une sortie de ventilation.
← Sur le projet ci-contre, la toiture a été installée par les couvreurs et ferblantiers de La Toiture SA. Soltop travaille avec des partenaires de confiance et de proximité dans toute la Suisse.
Ce système astucieux au montage rapide offre une installation solaire esthétique et durable, l’Elektra est fait pour assurer son investissement à long terme grâce à sa qualité et à son engineering suisse.
Spécialisé dans la recherche et le développement des systèmes énergétiques durables, Soltop a plus de 80 ans d’expérience dans l’énergie solaire mais aussi dans les pompes à chaleur, le stockage d’énergie et les plafonds actifs. L’entreprise assure sa propre production en Suisse ce qui lui permet de maîtriser la qualité de ses produits ainsi que le service après-vente. Soltop est présent sur quatre sites : Elgg, Puidoux, Sierre, Hergatz. soltop-energie.ch
OBJET
● Nouvelle Ecole du Sacré-Cœur
MAÎTRE D’OUVRAGE
● Commune d’Estavayer-le-Lac ARCHITECTE
● Bart & Buchhofer architectes SA, Bienne
SYSTÈME
● SUNLUX® 6013
CLASSE DE RÉSISTANCE AU VENT
● 4 (60 km/h)
Câble chauffant
Chemin du Chalet 5, 1304 Cossonay info@electrosol.ch
+41 21 864 40 12
Seestrasse 315, 8804 Au/ZH au@electrosol.ch
+41 44 782 61 61
www.electrosol.ch
Kästli & Cie SA
Protection solaire textile www.kaestlistores.ch
Confiez-nous la réalisation de votre propre source d’énergie
GTS Solar SA
Chemin de Sous-Mont 1
1008 Prilly
Tél. 021 691 47 37
Email: info@gts-group.ch
www.gts-solar.ch
Grand délaissé ces dernières années au profit du photovoltaïque, le solaire thermique est plus performant qu’il n’y paraît. Couplé avec une pompe à chaleur et un accumulateur d’eau chaude, ce combo frise l’autonomie. Explications avec Aldo Buntschu, responsable transfert de connaissances chez Elco.
QUELLE EST AUJOURD’HUI LA PERTINENCE D’UTILISER LE SOLAIRE THERMIQUE POUR LA PRODUCTION D’EAU CHAUDE ET L’APPOINT DE CHALEUR À L’ENTRE-SAISON (FOURNITURE ÉNERGIE POUR LA PAC (POMPES À CHALEUR ?)
L’énergie solaire thermique peut être utilisée de trois manières : pour la production d’eau chaude, en soutien du chauffage (en « préchauffant » l’eau pour que le générateur de chaleur n’ait plus à fournir autant de puissance) ou les deux.
La production d’eau chaude présente un potentiel d’économie très intéressant. Le soleil chauffant l’eau gratuitement, le système de chauffage pourra ainsi produire de l’eau chaude en consommant moins d’énergie, voire s’avérer inutile en été. Le générateur de chaleur ne devra donc pas démarrer en plein cœur du mois de juillet uniquement pour produire de l’eau chaude pour se doucher ou faire le ménage. L’appoint de chauffage entre en ligne de compte à l’automne, en hiver et au début du
printemps. Pendant l’été, il n’est bien sûr pas nécessaire. La pertinence d’une installation solaire thermique dépend de la situation technique et financière. Parmi les facteurs à prendre en compte figurent notamment la surface de toit disponible, le budget disponible, les subventions communales ou cantonales et les tarifs appliqués par la compagnie électrique pour la réinjection d’électricité photovoltaïque. Dans certains cas, une installation photovoltaïque pourra être plus rapidement amortie qu’une installation solaire thermique.
L’intérêt de cette dernière dépend par ailleurs fortement de la taille du bâtiment et de son utilisation. Plus le nombre d’habitants/ utilisateurs est important, plus l’installation solaire thermique sera rentable. Dans une maison individuelle, on ne consomme généralement de l’eau chaude que le matin et le soir. Dans un immeuble en revanche, l’utilisation sera davantage répartie tout au long de la journée.
Une installation d’une pompe à chaleur sol-eau (géothermie) et d’un accumulateur, appelé aussi préparateur ECS (eau chaude sanitaire).
EST-CE JUDICIEUX D’UTILISER UN ACCUMULATEUR
D’EAU CHAUDE (BALLON - BOILER) SURDIMENSIONNÉ
COMME « BATTERIE » DE STOCKAGE ?
Chaque watt produit et stocké est utile d’un point de vue énergétique et écologique. L’eau possède une excellente conductivité thermique, et s’avère donc en principe idéale pour stocker l’énergie d’une installation solaire thermique. Néanmoins, en particulier en été, le problème est qu’un ballon classique (volume de 400 litres) sera entièrement rempli dès le matin. Même un ballon nettement plus grand rencontrera le même problème, bien qu’un peu plus tard. L’énergie résiduelle ne pourra donc pas être utilisée, car pour exploiter pleinement le potentiel du soleil, il faudrait un ballon gigantesque d’une capacité de 10 000 litres. C’est pourquoi nous recommandons de déterminer pour chaque projet si la meilleure solution, d’un point de vue écologique et économique, sera plutôt le solaire thermique ou le photovoltaïque.
QUEL EST LE TYPE DE POMPE À CHALEUR LE PLUS UTILISÉ AUJOURD’HUI (SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE, GROS PROJETS COMPRIS) SONDES GÉOTHERMIQUES OU PAC AIR-EAU OU SOL-EAU OU EAU-EAU ?
De manière générale, la pompe à chaleur air-eau est la grande gagnante. Elle atteint des records de vente et occupe une place
Panneaux solaires thermiques.
de leader incontesté sur le segment des maisons individuelles. Le tableau est comparable dans les immeubles. Depuis quelques années, les pompes à chaleur air-eau y arrivent également en tête grâce à la mise en cascade de deux, trois ou même quatre pompes à chaleur. Cela permet d’atteindre une puissance importante sans dépasser les limites de nuisances sonores.
Dans les maisons individuelles et copropriétés de très haut standing, des pompes à chaleur sol-eau (utilisation de la géothermie) ou eau-eau (utilisation des eaux souterraines) sont également employées. Néanmoins, les parts de marché de ces deux types de pompes à chaleur restent relativement réduites par rapport à celle de la pompe à chaleur air-eau.
Dans les projets de grande envergure (nouvelles constructions de quartiers, lotissements, réseaux de quartier, etc.), le type de pompe à chaleur utilisé dépendra de la source de chaleur employée. Si l’on opte pour la géothermie, on installera une sonde géothermique raccordée à de grandes pompes à chaleur sol-eau. En revanche, si ce sont les eaux souterraines ou de surface (rivière, lac) qui servent de source d’énergie, on se tournera plutôt vers des pompes à chaleur eau-eau. elco.ch
MICHEL RIME SA CHAUFFAGE ET ÉNERGIE SOLAIRE
Dans la plupart des cantons et au niveau du Programme Bâtiment, les subventions sont généreuses pour le changement des systèmes de chauffage aux énergies fossiles. C’est le bon moment pour faire le pas.
Si la tendance va aux énergies renouvelables, aucune obligation légale n’oblige le propriétaire à remplacer sa chaudière à gaz par une pompe à chaleur en cas de rénovation. « Le gaz reste une source d’énergie largement utilisée, notamment pour des questions de coût. Mais le marché se dirige clairement vers le combo pompe à chaleur (PAC) et énergie solaire », remarque Adriano Farga, directeur, Michel Rime SA.
Les banques sont aussi plus enclines à entrer en matière, et il est vrai qu’en cas de vente, de location ou d’héritage, un bien qui produit en grande partie son énergie par des sources
renouvelables a une plus grande valeur sur le marché. Il faut savoir aussi qu’une installation photovoltaïque est amortie sur une période d’environ 15 ans. Afin de prolonger la durée de vie des installations (solaire et chauffage) et de maximiser leur rendement tout en réalisant des économies, l’entreprise propose des contrats de maintenance et d’entretien courant.
Michel Rime SA a fêté ses 125 ans l’an dernier. Avec 43 collaborateurs, l’entreprise est présente dans un rayon d’action qui s’étend de la Riviera aux portes de Genève en passant par la région d’Yverdon et de Payerne. Ses domaines d’activité : sanitaire, chauffage, conduites en fouille et énergies renouvelables. michelrimesa.ch
elco-aerotop-sx.ch/fr/ | Téléphone 0844 44 33 23
Étanche et résistant aux tempêtes
plus d‘informations sur www.soltop-energie.ch
Avec la pompe à chaleur AEROTOP® SX entièrement revisitée, ELCO établit une nouvelle fois une référence, l’une des pompes à chaleur air/eau les plus silencieuses de Suisse, design haut de gamme, efficiente et durable.
Esthétique,résistantauxtempêtesetrapideàinstaller:letoiténergétique ELEKTRAproduitnonseulementdel’énergiesolaire,maisencombinaison avecunepompeàchaleuroudescapteursthermiques,ilfournitégalement de l’eau chaude et de la chaleur pour toute la maison
Bâtiments ensemble
GROUPE ALVAZZI UN SEUL INTERLOCUTEUR POUR DE MULTIPLES
La frénésie autour de la production d’électricité a poussé bon nombre de particuliers et d’entreprises à miser sur le photovoltaïque au détriment du solaire thermique. Pour Pauline Lebossé et Ilir Pajaziti, à la direction d’Alvazzi Groupe SA, c’est une erreur.
« Il est vrai que si l’eau chaude n’est pas utilisée pendant une longue période, comme les vacances, il peut y avoir surchauffe, à la fois de l’installation et du ballon d’eau, mais ce problème peut être anticipé en installant un système d’alerte relié à notre centrale. Actifs 7j/7 et 24h/24, nos collaborateurs sont immédiatement informés du problème et peuvent intervenir dans les meilleurs délais. »
Le thermique présente un avantage un peu négligé, celui de fournir de l’eau chaude à l’entre-saison sans avoir besoin d’enclencher le système de chauffage. En termes d’économie
d’énergie, c’est un plus. Par ailleurs, il existe des systèmes hybrides pour profiter à la fois de la production d’eau chaude et de l’électricité.
Avec des chantiers exemplaires, comme le Théâtre de Beaulieu à Lausanne, le bâtiment administratif de Nestlé à Vevey, le BIT, Pont-Rouge à Genève, ou le Quartier de l’Étang à Vernier qui obtient le label SNBS, une première en Suisse, le Groupe Alvazzi déploie ses compétences dans de multiples secteurs comme le chauffage et le refroidissement, la ventilation, l’électricité, la régulation, la maintenance et le dépannage, la gestion de l’énergie et la récupération de chaleur. Le Groupe Alvazzi, c’est 390 spécialistes mais un seul interlocuteur avec cinq succursales en Suisse romande. alvazzigroupe.com
GTS SOLAR NOUVELLES POSSIBILITÉS POUR LE SOLAIRE
Avec les besoins croissants en électricité, le solaire se réinvente pour devenir façade, couvert de voiture, mobilier de jardin ou en fixation au sol. « De plus en plus de possibilités s’offrent à nous », se réjouit Christophe Greensmith, directeur commercial de GTS Solar, qui souligne aussi la possibilité d’utiliser les voitures électriques comme batteries de stockage.
« Sur une consommation de quelque 1500 kWh par an par personne, il est possible d’absorber 70 % des coûts de l’électricité
par une installation solaire bien dimensionnée », assure-t-il. Avec une batterie, on peut ajouter encore 10 % »
La complexité d’une installation reste une affaire de spécialistes et GTS Solar propose principalement des solutions clés en mains qui incluent toutes les démarches administratives, le raccordement et la sécurité, que ce soit pour un particulier ou un bureau d’études, une entreprise générale ou en coordination avec les divers corps de métier actifs sur un chantier. gts-solar.ch
Reprise par Kilian Thonney en 2018, l’entreprise familiale Electro-Sol avait été fondée en 1970. Que de changements dans le domaine de l’électricité depuis !
Un département photovoltaïque a vu le jour en 2010 et la société se démarque aujourd’hui par une expertise pointue au service des maîtres d’ouvrage, architectes et ingénieurs dans différents domaines (BIPV = Building Integrated Photovoltaics, batterie de stockage, électromobilité) dont les façades photovoltaïques.
La commission technique et formation de Swissolar, dont Kilian Thonney est membre, a participé à l’élaboration du document provisoire portant sur la protection incendie des installations photovoltaïques en façades. La version définitive est attendue pour l’an prochain. D’ici là, mieux vaut confier la réalisation d’une façade solaire à un spécialiste, tant ce type d’ouvrage est spécifique. electrosol.ch
ISORIGID UNE SOLUTION MULTIFONCTION POUR LES TOITS INCLINÉS
Isover a plus d’une solution dans son assortiment en termes d’isolation, notamment le nouvel Isorigid. Fabriquée en Suisse avec 80 % de verre recyclé, cette exclusivité
d’Isover est conçue pour les toitures inclinées.
Sous forme de panneaux de grandes dimensions, Isorigid a été conçu pour une application directe sur les chevrons et les revêtements extérieurs des constructions en bois. À la fois incombustible et hautement isolant, ce nouveau produit exclusif d’Isover est aussi résistant aux charges, antidérapant et peut être découpé avec un simple cutter.
L’incombustibilité de ce produit est un avantage indéniable en cas de surchauffe et de dysfonctionnement des installations photovoltaïques en toiture. La laine de verre offre en effet une protection supérieure à d’autres matériaux comme le polyuréthane ou les isolants à base de bois.
Mais il affiche surtout de hautes performances thermiques en hiver comme en été avec un valeur λ de 0.036 à 0.038 W/(mK). De fait, son application est particulièrement adaptée aux projets de rénovation et permet d’atteindre sans problèmes les valeurs U requises.
UNE SOLUTION MULTIFONCTION
Isorigid est né d’une première idée en 2017 et a été testé pendant plusieurs années sur une quinzaine de chantiers. Isover a investi
Pour le charpentier ou le couvreur, les panneaux Isorigid présentent plusieurs avantages. Ils s’assemblent aisément par rainure et crête et peuvent être découpés avec un simple cutter, ce qui évite de monter sur le toit avec du matériel lourd pour la découpe. La légèreté d’Isorigid est aussi un atout qui sera apprécié tout au long du chantier. À noter que malgré leur faible poids, les panneaux Isorigid assurent une excellente résistance mécanique.
plusieurs millions pour lancer une nouvelle ligne de fabrication dans le but de proposer aux charpentiers et aux couvreurs cette solution exclusive multifonction et polyvalente.
« L’objectif est de pouvoir proposer une solution de rénovation et d’assainissement énergétique de la toiture inclinée depuis l’extérieur sans toucher à la toiture, à condition qu’elle soit en bon état. Cela évite les nuisances de travaux à l’intérieur, et d’autant plus si les pièces sont occupées », souligne Aurélien Luhmann, directeur marketing, Saint-Gobain Isover SA.
PRIVILÉGIER LES CIRCUITS COURTS
Fabriquée à Lucens, dans le canton de Vaud, avec 80 % de verre recyclé et de l’énergie hydraulique suisse, cette innovation participe à la réduction des émissions de CO2 par plusieurs aspects. À commencer par les bénéfices des circuits courts qui sont aussi synonymes de réactivité d’une entreprise de proximité. Si l’empreinte écologique est faible, l’empreinte sociale de cette entreprise à caractère familial apporte une bonne dynamique économique au tissu régional. isover.ch
Constitué de 80 % de verre recyclé, le panneau ISORIGID est entièrement développé et produit en Suisse.
Naturellement incombustible, ISORIGID est également ouvert à la diffusion et garantit un habitat sain.
Saint-Gobain ISOVER SA
Route de Payerne 1, CH-1522 Lucens
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Cette année, la recherche a annoncé des découvertes majeures pour des bétons plus respectueux de l’environnement. De leur côté, les fabricants développent de nouvelles recettes d’éco-béton afin de maximiser l’utilisation des déchets de chantier. Au quotidien, le béton traditionnel et le préfabriqué restent les grands dominants du marché.
En novembre dernier, l’EPFL annonçait une innovation dans l’industrie du ciment qui pourrait réduire de 500 millions de tonnes les émissions de CO2 d’ici 2030. Le LC3 (Limestone Calcined Clay Cement) propose un ciment aux argiles calcinées et au calcaire comme alternative au clinker, responsable de 90 % des émissions globales de CO2 lors de la fabrication du béton.
Le LC3 connaît déjà une croissance rapide et est actuellement produit dans un certain nombre d’usines à travers le monde. Pour chaque tonne d’argile calcinée produite, nous économisons 600 kilogrammes de CO2. « De nombreux grands cimentiers sont en train d’adopter le ciment aux argiles calcinées et au calcaire, annonce l’EPFL, dont Holcim ou Argos Cementos, en Colombie, qui produit déjà 2,3 millions de tonnes de ciment LC3 par an. » Une autre innovation de taille vient de sortir des laboratoires de l’Empa. Un béton non plus émetteur mais capteur de CO2. En incorporant du charbon végétal dans le béton, les chercheurs du « Concrete & Asphalt Lab », sont en train d’explorer le potentiel d’un béton neutre ou même négatif en termes de CO2. Réduire la quantité de clinker dans le ciment, améliorer l’efficacité
↗ En incorporant du charbon végétal dans le béton, les chercheurs du « Concrete & Asphalt Lab »,sont en train d’explorer le potentiel d’un béton neutre ou même négatif en termes de CO2
← Deux textures de béton pour le bâtiment La Meute, dans l’Ecoquartier des Plaine du Loup par Lx1 Architectes.
énergétique des usines, optimiser la granulométrie, et par conséquent réduire le coût du ciment et les émissions, sont autant de pistes qui doivent être implémentées par l’ensemble des acteurs de la construction. Et si l’on y ajoute l’amélioration de la conception et l’efficacité des structures et le recyclage des matériaux, il serait possible de réduire de 80 % les émissions de CO2 du ciment et du béton grâce aux technologies actuelles, affirme l’EFPL.
Si la majeure partie des constructions sont réalisées en béton traditionnel ou préfabriqué, les bétons écologiques semblent dessiner l’avenir du bâti. La récupération de matériaux de chantier à proximité et le travail en circuit court sont des valeurs en hausse. À l’instar de l’entreprise BGO SA qui en fait la ligne directrice de son entreprise. La centrale à béton et granulats de l’Ouest lausannois travaille sur plusieurs plans : production de béton éco-circulaire, utilisation de ciments bas carbone et réduction de son empreinte écologique.
Les entreprises jouent un rôle décisif dans la réalisation des objectifs de la Stratégie énergétique. La réduction des émissions de carbone et le travail en circuit court sont les objectifs et la ligne directrice de l’entreprise BGO SA.
La centrale à béton et granulats de l’Ouest lausannois travaille sur plusieurs plans : production de béton éco-circulaire, utilisation de ciments bas carbone, politique de recyclage des eaux et des matières premières, et réduction des transports routiers en utilisant le train pour acheminer une partie de ses matières premières.
Parmi quelque 180 recettes de béton normés de A à Z, BGO souhaite mettre en avant le béton recyclé qui constitue, aux yeux de son directeur Styves Burnet, l’avenir de la construction. Le béton recyclé se distingue du béton traditionnel en utilisant des granulats recyclés en substitution totale ou partielle des granulats naturels extraits de gravières. En collaboration avec la Plateforme
La Plaine, BGO mise sur le re-recyclage, une économie circulaire et de proximité.
En valorisant les matériaux recyclés, BGO contribue à une baisse significative du transport et du « tourisme » des matériaux prélevés en gravière ou qui viennent de l’étranger. Produit avec 100 % de matériaux de déconstruction locaux, le béton BGO ECO-Circulaire est issu de matériaux de déconstruction provenant d’un rayon de 25 km au plus. À noter que les sociétés partenaires de BGO répondent aux normes cantonales en matière de recyclage des déchets de chantier.
En choisissant le train pour acheminer une partie de ses matières premières depuis la gravière des Délices à Apples jusqu’à Vufflens-la-Ville, BGO contribue à une réduction importante d’émissions de CO2 et de convois routiers. Ce sont en effet quelque 50 % de nos besoins en granulats nobles qui transitent ainsi par le rail. Ces matériaux sont stockés sur le site de la Plateforme La
Plaine dans 30 silos de 300 tonnes chacun. BGO assure également en grande partie ses besoins en électricité grâce à quelque 5000 m² de panneaux photovoltaïques. Sans oublier la récupération presque totale des eaux de pluie : « Celles des eaux de surface pour le lavage des matériaux, et celles qui proviennent des toitures sont utilisées pour la production du béton », précise Styves Burnet.
Fondée en 2018 et mise en service en 2021, l’entreprise compte huit collaborateurs et parvient à une capacité de production moyenne de 75 000 m3 par an. « Avec deux lignes de productions indépendantes composées de deux malaxeurs de 3,5 m3, nous assurons une production continue et relativement élevée, nous faisant espérer atteindre l’objectif des 100 000 m³ par an », relève Styves Burnet.
Située à Vufflens-la-Ville, près de Lausanne, à 7 minutes de la sortie d’autoroute de Cossonay et 12 minutes de l’échangeur de
Crissier, BGO SA est une centrale de production de béton frais normé et écologique prête à l’emploi et proche de ses clients.
Grâce à ses capacités de production, BGO SA peut assurer de gros chantiers, mais également de répondre aux besoins des moyennes et petites structures ou à des demandes techniques d’ingénieurs, architectes, paysagistes, de communes ainsi que de privés.
BGO SA a également un service de livraison de béton frais et de pompage dans la région lémanique et le canton de Vaud. bgosa.ch
Avec une demi-tonne de béton par habitant par année, la Suisse en est l’un des plus gros consommateurs. Mais dans ce chiffre impressionnant ne figure pas que la construction des bâtiments ; des ouvrages monumentaux, comme les barrages, sont compris dans l’addition.
« Bien que le béton neutre en CO2 et le béton recyclé ne constituent pas la majorité du marché et ne soient, pour l’instant, pas très concluants, la recherche avance très vite. Des avancées importantes dans le sens d’une décarbonisation du béton devraient subvenir dans les cinq prochaines années », relève Noémie Carera, codirectrice MFP Préfabrication SA.
Par certains aspects, souvent négligés, le béton apporte sa contribution à la durabilité à bien des égards. Sa solidité, donc son cycle de vie, est important. Dans les rénovations, de nombreux éléments, comme les structures porteuses, peuvent être conservés, ce qui réduit la consommation d’autres ressources. Dans les nouvelles constructions, les structures béton-bois sont en plein développement. « C’est le grand défi qui nous attend », confirme Noémie Carera.
La préfabrication d’éléments en béton offre une rapidité de montage imbattable qui réduit la durée des chantiers de manière
significative et, de fait, celles des émissions de CO2. « Cette technique éprouvée permet surtout d’être très précis et de réaliser des constructions plus fines », souligne Noémie Carera. Souplesse architecturale, qualité, réduction des risques sur les chantiers et maîtrise du planning sont autant d’avantages en faveur de ce type de construction.
Par ailleurs, la durabilité des éléments préfabriqués constitue un atout prépondérant sur la vie et l’entretien des bâtiments. Souplesse architecturale, qualité des pièces en béton, réduction des risques chantier, rapidité d’exécution, maîtrise du planning.
La réalisation de coffrages sur mesure offre une grande souplesse pour répondre à la complexité des formes, des dimensions ou encore de l’esthétique de surface. Le béton apporte aussi une réactivité appréciée aujourd’hui dans un monde de la construction qui va de plus en plus vite.
Divisé en trois départements (Prefa, BFUP et Design), MFP Préfabrication dispose de toutes les compétences requises pour mener à bien un projet : de l’élaboration des plans à la finition, en passant par la menuiserie, le ferraillage, la conception des moules, le coulage du béton et le transport. Cette pluralité permet
Le bâtiment de logements OAK par L-architectes dans l’écoquartier des Plaines-du-Loup. Façades réalisées par MFP Préfabrication. L’entreprise occupe une place centrale sur le marché romand du béton préfabriqué. Elle a réalisé quatre bâtiments dans ce nouveau quartier.
de réduire les coûts et les déchets tout en assurant un contrôle du projet tout au long du processus.
Forte d’une centaine de collaborateurs spécialisés, l’entreprise occupe une place privilégiée dans le domaine de la préfabrication. Installés à La Tène (NE), MFP Préfabrication a ouvert l’an dernier une seconde unité de production à Villeneuve (dans la Broye fribourgeoise), ce qui lui garantit une position centrale sur le marché romand de la construction.
Au rang des chantiers importants réalisés, on notera la nouvelle gare de Bulle, quatre bâtiments dans le nouveau quartier des Plaines-du-Loup et le projet Cocoon .
« Ces chantiers importants nous ont surtout challengés quant à la cadence de fabrication et la livraison, relève Noémie Carera. Pour la gare de Bulle, nous avions plus de 1000 éléments préfabriqués en stockage prêts à être livrés à tout instant. »
« L’organisation et la logistique de ce projet ont été complexes, mais nous avons été capables de très bien gérer la situation et, heureusement, nous n’avons jamais manqué de matériaux », confirme Renaud Boyer, CEO du projet auprès de Halter SA, Lausanne. mfp-prefa.ch
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Le marché du béton recyclé ne cesse d’innover pour parvenir aux mêmes standards de qualité que le béton traditionnel. Son utilisation dans de nouveaux produits apporte une réponse aux inondations.
La Suisse produit chaque année quelque 75 millions de tonnes de matériaux de démolition. Une partie importante de ces matériaux n’est pas revalorisée. Le département Recherche & Développement de Creabeton a mis au point une recette de béton qui contient des granulats mixtes homogènes.
Ce béton recyclé utilisé pour le pavé Carena® ne contient qu’un très faible dosage ciment. « Il présente toutefois les mêmes propriétés techniques en termes de capacité de charge et de durabilité, mais aussi de mise en œuvre et d’entretien », explique le directeur des ventes Bernhard Matti.
Les inondations répétées et l’imperméabilisation des sols créent des problèmes croissants dans le milieu bâti. Parmi un assortiment de 8000 produits, Creabeton propose de nombreuses solutions, comme des dalles de gazon qui favorisent une infiltration naturelle et une évaporation ultérieure de l’eau.
Nouveau sur le marché, l’élément creux VRK est une installation d’infiltration en béton de conception modulaire qui permet un placement flexible et une extension illimitée. Son but : capter, stocker et collecter l’eau de pluie afin de la restituer ensuite en continu dans le sol. creabeton.ch
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À 7 min. de la sortie d’autoroute Cossonay et à 12 min. de celle de Crissier.
Les arêtes en biseau, un clin d’œil à l’architecture ogivale du 16e siècle.
À Saillon, entre les vergers et le canal, se dessine, en 2021, le projet d’une maison familiale conçue par l’architecte Ludovic Schober. Contemporaine et typée, avec des volumes agréables, la construction doit s’intégrer harmonieusement à son environnement.
Dès la conception, le maître d’ouvrage choisit, pour l’enduit de façade, un matériau naturel assorti à l’enduit intérieur, qui laissera respirer des murs parfaitement isolés. Le projet séduit un maître peintre friand de ce genre de demandes non ordinaires : Bertrand Zuchuat, de l’entreprise éponyme.
Alors qu’il termine de dessiner ses plans, l’architecte évoque sa préférence pour les enduits naturels à base de chaux et de ciment, dont il parle à Bertrand Zuchuat, qui travaille avec un fournisseur allemand. Réputé pour ses produits minéraux et écologiques de qualité, il va leur proposer les produits suivants : mortier, glimmer, gravier de 2 à 4 mm et pigment en poudre. Commence alors une série de dix essais pour trouver la teinte recherchée, que Bertrand Zuchuat détaille : « À force de mélanger les pigments avec le mortier et d’estimer les changements de couleur après séchage en fonction de la quantité de pigments, de glimmer (paillettes de mica pour la brillance) et de gravillon, nous avons trouvé le mélange adéquat. D’abord mixé dans
une bétonnière à sec, nous le vidons ensuite dans un malaxeur horizontal pour le mélanger à l’eau. » Les pigments et le glimmer sont préparés dans des boîtes. Chaque boîte contient la dose précise pour un sac de mortier.
L’entrepreneur confie la recette de son mélange composé de 87,70 % de mortier, 0,61 % de mélange de pigment, 0,16 % de pigment noir, 0,12 % de pigment vert, 10,52 % de gravillon de basalte anthracite de 4 mm et 0,88 % de glimmer 0.2 - 0,5 mm.
UN PEU DE PATIENCE POUR LA MISE EN ŒUVRE
« Un premier passage du produit se fait sur l’isolation avec une truelle dentelée et demande un séchage d’une semaine. On laisse les dents pour l’accrochage de la couche suivante. Une deuxième couche de treillis avec de nouveau une semaine de séchage, une troisième couche pour remplir les traces des dents, puis l’application du mortier. Pour cette phase, on ne fait qu’une face par jour pour laisser tirer le mortier et passer l’éponge afin de faire
ressortir le gravier et le glimmer. Finalement, on brosse la façade pour unifier l’ensemble. Le mica éclaire et donne un très léger brillant, subtil, reflétant le soleil. » La couche finale extérieure ne dépasse pas 20 mm d’épaisseur. Il aura fallu beaucoup d’énergie et de patience, soit six semaines de travail, avec des ouvriers compétents et surtout motivés à réaliser un travail artisanal lent et soigné. Mais le pari est gagnant, autant pour les artisans que pour les habitants de la maison, qui parlent d’un matériau agréable à vivre, intemporel, noble et facile d’entretien. »
La laine de roche de basalte 220 mm offre une isolation « beaucoup plus qualitative », assure Bertrand Zuchuat. Et bien que la laine minérale soit plus épaisse que L’EPS (polystyrène expansé) pour la même valeur U, l’architecte et l’artisan l’ont préférée, car « le défaut de l’EPS lorsqu’on fait une façade, c’est l’obligation de compter le nombre de joints autour des plaques. Or, si on devait faire une isolation en EPS correcte, il devrait y avoir deux couches croisées pour rendre les joints invisibles. La laine de roche, quant à elle, est ouverte à la diffusion, beaucoup plus stable. »
Les embrasures ont des coulisseaux intégrés dans l’épaisseur des murs de 48 cm, pour obtenir des ouvertures affleurantes. De plus, un treillage en métal et en bois est également soutenu dans l’épaisseur de l’isolation par des lambourdes de 18 cm auxquelles s’ajoutent 40 mm d’isolation pour couper les ponts thermiques. Sur ce treillis, clématites, chèvrefeuilles, rosiers et kiwis s’accrocheront à la façade pour la sublimer.
LES AVANTAGES DE L’ENDUIT RESPIRANT
À l’intérieur de la maison, le même enduit, plus fin, sans glimmer ni gravier, recouvre les murs et plafonds dans une teinte blanc
← Après plusieurs essais, la composition du ciment a été décidée, avec six éléments.
↙ Détail de l’enduit extérieur avec le gravier et les glimmers.
cassé, très douce. Tous les contrastes de la matière ajoutent un aspect naturel et artisanal qui présente des nuances délicates aux supports, avec une finition texturée à la fois contemporaine et traditionnelle.
Excellent régulateur hygrométrique, l’enduit naturel protège la maison de toute condensation en permettant à l’humidité de s’évacuer, pour un air plus sain. À l’extérieur aussi, la façade s’imbibe d’eau quand il a plu puis décharge son excédent d’humidité quand l’air est plus sec.
Les plafonds, avec glissières de rideaux et spots lumineux encastrés, ont été réalisés par la même entreprise, avec six ouvriers à l’œuvre. Les portes des armoires en chêne, fabriquées sur mesure en toute hauteur, ont été giclées dans les ateliers Zuchuat, pour s’harmoniser avec les enduits intérieurs des murs et plafonds. À l’intérieur des niches en bois, les enduits de décor pailletés animent les pièces en se démarquant par leur teinte vive. Dans les salles de bain, des résines mates habillent les murs. La cohérence entre l’intérieur et l’extérieur, possible avec ce genre d’enduit, et tous les détails d’encastrement, des menuiseries sur mesure jusqu’aux rails des tissus, ont été prévus dans les plans de l’architecte pour être réalisés en gros œuvre. « Avec un crépi, c’est facile, on tire sur le mur, on frottasse, et c’est terminé. Tandis qu’avec des produits comme les résines, bétons cirés ou enduits naturels et minéraux, il vaut mieux avoir un peu de recul et faire des essais pour obtenir un résultat optimal. Mais au final, tout le monde est beaucoup plus satisfait du travail accompli », conclut l’artisan. Frepp info / Nathalie Montes, Journaliste RP
Différentes vues du projet de réhabilitation et extension d’une magnanerie dans les Cévennes par B2L architectes, en association avec l’agence AHA.
Ce projet à vocation de résidence principale comprend la restauration complète et les extensions d’un hameau en ruine d’une surface de plus de 1000 m², situé au cœur des Cévennes sur un site remarquable. Il est l’œuvre de l’atelier B2L Architectes, en association avec l’agence AHA.
L’ensemble comprend notamment une ancienne magnanerie du 16e siècle et divers corps de bâtiment construits au fil des siècles. La première phase de ce chantier dont l’achèvement est prévu en 2026 est une construction contemporaine, mélange de béton banché et de schiste, qui prend place au cœur du hameau. Elle dépasse en taille l’ensemble des bâtiments existants pour permettre de jouir pleinement de la vue splendide composée de plusieurs plans de colline à perte de vue. Ce cube en verre couvert
d’un toit en béton blanc, tel un écrin au milieu du paysage, a été pensé pour être des plus discrets afin de laisser la plus large ouverture possible sur l’horizon. Après plusieurs études de typologies d’ouvrant, c’est le Turnable Corner de Vitrocsa –développé afin d’optimiser l’espace et dégager la vue sur les surfaces et les angles – qui s’est avéré l’unique système répondant à cette intention. Le dispositif se compose, sur chacune des faces, de trois vantaux de 3 m de haut sur 5 m de large. Pour l’installation qui a été faite par Vitrocsa France Distribution, la principale problématique était que la baie soit encastrée dans des réservations béton de tous les côtés. Un challenge d’un niveau technique élevé tant pour les installateurs que pour le maçon. vitrocsa.com
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UNE ÉDITION
L’immeuble Montréal est le premier bâtiment finalisé du nouveau quartier Green Village. Par sa sensibilité vis-à-vis de ce qui l’entoure et par son travail sur la forme, le projet évoque une architecture qui s’inscrit dans l’épaisseur du temps.
texte: Salomé Houllier Binder photos : Cédric Widmer
Le projet Green Village s’implante au sein du quartier des organisations internationales du Grand-Saconnex, un secteur en fort développement ces dernières années. Au cœur de ce projet se trouve la volonté de contribuer à la formation d’un quartier cohérent, de créer du sens au sein d’un ensemble à la fois historique et contemporain.
Rassembler, unifier, c’est aussi une émanation directe du maître d’ouvrage, le Conseil Œcuménique des Églises (COE) qui œuvre à travers le monde pour l’unité, la justice et la paix. Dans la même lignée de cet engagement, Green Village est le premier projet immobilier de Genève à suivre les principes de One Planet Living. Les différents bâtiments ont par ailleurs été nommés d’après des accords internationaux sur le développement durable.
Green Village prévoit la rénovation d’un bâtiment ainsi que six nouvelles constructions de programme varié, dont l’immeuble Montréal. Conçu par le bureau Group8 et réalisé avec Implenia, ce dernier comprend une crèche privée au rezde-chaussée et 48 appartements en PPE allant de 3 à 5,5 pièces.
Le plan de quartier développé par les architectes LRS propose un ensemble de bâtiments aux proportions similaires mais de tailles variées, plongés dans une végétation généreuse. Originellement
occupé par des bâtiments de bureaux réalisés par les frères Honegger, figures emblématiques de l’architecture genevoise du 20e siècle, le site conserve et rénove un seul de ces bâtiments, celui comprenant une chapelle d’Erik Møller et les bureaux du COE. Il devient le pivot central de la composition du site. Autour de lui se développent six volumes cubiques dans un langage pavillonnaire qui établit une relation à la fois de proximité et d’indépendance. Accueillant du logement, l’immeuble Montréal est implanté sur une crête au centre de la parcelle, légèrement en retrait des autres constructions, lui permettant de bénéficier d’un contexte calme et verdoyant avec des dégagements au nord vers le Jura et au sud vers la Rade de Genève.
Dans un jeu de ressemblances et variations, le projet dialogue avec son environnement naturel et bâti. Un prolongement extérieur généralisé qui adopte des épaisseurs différentes dirige et déploie l’intérieur des appartements vers le parc richement planté. Il contribue ainsi à une porosité des frontières entre intérieur et extérieur. Le registre de façade évoque quant à lui le bâtiment existant des frères Honegger. Une grille filigrane est exprimée par un exosquelette en béton préfabriqué constitué de balcons filants et de piliers continus sur toute la hauteur devant les dalles. L’assemblage constructif de
ce système rigoureux est rendu explicite par la mise en œuvre de consoles qui permet d’identifier clairement chaque élément constitutif ; une recherche de vérité constructive qui se trouve aussi à l’intérieur avec les différents éléments préfabriqués qui constituent les escaliers. Les contrastes de matières et couleurs renforcent cette lisibilité. Le dialogue entre les textures du béton et le remplissage en tôle de teinte bronze apporte une certaine profondeur au bâtiment tout en respectant la charte du quartier. Les choix colorimétriques se réfèrent par ailleurs aussi à l’édifice préservé.
TRAVAILLER LA PROFONDEUR
Le projet tire parti de la morphologie en cube imposée par la charte grâce à différentes opérations. Il procède tout d’abord par creusement, aux angles avec les loggias, mais aussi au centre avec un vaste atrium distributif. Cet évidement sculptural est prolongé jusqu’en toiture par deux ouvertures zénithales qui font entrer la lumière. Une articulation particulière des paliers casse la monotonie habituelle de ce type d’espace et génère des séquences de gradation entre public et privé. Au sol, le carrelage au motif cruciforme rouge et blanc, inspiré du peintre suisse Olivier Mosset et quelque peu signifiante au vu de l’identité du maître d’ouvrage, renforce cette expérience singulière offerte aux habitants.
Un vocabulaire de diagonales permet d’exploiter la profondeur du bâtiment pour offrir des rythmes spatiaux riches
et diversifiés. Les appartements adoptent un plan rayonnant. Le hall d’entrée distribue de manière radiale à la fois les zones jour et nuit. Un pincement dans le plan le sépare de la pièce de jour et dirige naturellement l’habitant vers la lumière et l’extérieur, que ce soit la loggia ou les balcons à la française qui offrent un accès extérieur depuis toutes les chambres, une qualité d’habitabilité indéniable.
Par sa structure, sa composition et son langage, le projet s’intègre de manière durable au sein du quartier. Les architectes se placent clairement pour une architecture qui dialogue avec son environnement – historique, culturel, naturel ou bâti. En partant d’une base simple et connue, ils analysent le site et le contexte en vue de développer des règles singulières. La dimension du site devient alors presque dominante, permettant au bâtiment de s’inscrire dans une certaine continuité qui fait évoluer des éléments caractéristiques des années 1950 vers une période contemporaine. L’architecture surpasse les effets de mode et devient discrète et agissante. Discrète par une honnêteté et une clarté de ses éléments qui la rend évidente et parfois inaperçue. Agissante, car cette évidence est mise au service d’une valorisation de son contexte. Il en découle alors une atemporalité contextuelle, c’est-à-dire une architecture contemporaine qui tisse des liens avec son site et son passé pour s’ancrer dans le présent, tout en amorçant son futur.
Maître d’ouvrage
Conseil Œcuménique des Églises
Entreprise totale
Implenia Suisse SA
MANDATAIRES
Architecte group8 sàrl
Ingénieur civil
Ingeni SA
Ingénieur physique du bâtiment et CVCS
Amstein + Walthert Genève SA
Ingénieur façade
BCS SA
Ingénieur électricité
MAB-Ingénierie SA
ENTREPRISES
Démolition
HTP, succursale de Piasio SA
Gros œuvre, transformation, résine de sol et aménagements extérieurs
Implenia Suisse SA
Façades préfabriquées
Delta Préfabrication, filiale du Groupe RAMPA (FR)
Façades Sottas SA
Étanchéité
Geneux Dancet SA
Stores en toile
Kästli & Co. SA
Dispositifs de sécurité (ligne de vie)
FPS Concept Sàrl
Électricité
Novelec SA
Mise en passe
LACS SA
Chauffage Hälg & Cie SA
Chauffage mobile
Suter Romandie SA
Ventilation
Alvazzi Groupe SA
Sanitaires
Rodriguez & Fils SA
Serrurerie courante
Serrurerie 2000 SA
Cuisines
TEK Cuisines SA
Ascenseurs
Ascenseurs Schindler SA
Portes métalliques sous-sols
ACM Atelier Concept
Menuiserie SA
Plâtrerie-Peinture
R. Mazzoli SA
Menuiserie intérieure et agencement
NORBA GE SA
Ebénisterie Denis Schneeberger SA
Mains-courantes Ébénisterie Vigneron Sàrl (FR)
Chapes
G. Cacciamano, Stéphane Bertacchi successeur SA
Carrelages Gatto SA
Parquet
Multinet Services SA
Nettoyage du bâtiment
N-Services SA
Déchetterie
Jaquier Services SA
Aménagements extérieurs
Leonelli & Fils
Abattage
Truchet Jardinier SA
Chemin des Courtillets 6 | 1212 Grand-Lancy www.novelec-ge.ch
A
SERVICE
OBJET
● Immeuble Montréal
MAÎTRE D’OUVRAGE
● Conseil Œcuménique des Églises
ARCHITECTE
● group8 sàrl
PRODUIT
Kästli & Cie SA
Protection solaire textile
www.kaestlistores.ch
www.cacciamano.ch
Chemin de la Mousse 135 – CH-1226 Thônex – Genève T. +41 22 348 39 64 – www.mazzoli.ch
Esthétique et amélioration thermique se retrouvent au centre de cette rénovation visant à inscrire le bâtiment Provencenter dans la période contemporaine. texte : Aurore de Granier photos : Corinne Cuendet
Utilisé comme bâtiment administratif par le CHUV, le bâtiment de Provencenter se différencie par sa qualité architecturale. Bâti en 1990, il reprend les codes de l’esthétique postmoderniste. Une richesse du passé que les architectes Bonnard + Wœffray ont désiré mettre en valeur dans le projet de réfection de façade, avec l’aide de l’entreprise Progin SA.
Au-delà de la mise aux normes incendie et de la chaufferie, les travaux se sont concentrés sur la façade, visant à la fois à une amélioration de la qualité énergétique et le confort d’usage du bâtiment, mais aussi à son inscription architecturale dans la période contemporaine. Portée par le maître d’ouvrage EPIC Nine Property Investment AG, assisté par Ischer Développement - Valopti, la réalisation de ce projet d’une grande complexité technique s’est vue dirigée par l’entreprise générale Bosredon SA, l’entreprise Progin SA se voyant confier les travaux de la façade. « Le projet de Provencenter comprenait dès le départ plusieurs difficultés, avec pour commencer le simple fait qu’il s’agissait d’une rénovation. Travailler sur un bâtiment préexistant, bâti il y a plusieurs décennies, représente toujours un défi et réserve sans cesse des surprises. Mais notre mission en tant qu’entreprise mandatée était de faire passer du concept à la réalité la vision du bureau Bonnard + Wœffray. Notre intervention s’est
ici limitée au revêtement extérieur, nécessitant une réalisation en parfaite adéquation avec la structure qui devait être conservée », confie Jean-René Ansermet, directeur technique de l’entreprise Progin SA.
Travailler sur un projet de rénovation réclame une approche différente d’une construction neuve. Ainsi, la première étape pour permettre à la future façade de prendre forme consistait en la réalisation d’études sur le bâtiment. « La caractéristique principale d’un chantier de rénovation réside dans le manque d’informations quant à la nature du bâtiment. Les plans réalisés par le passé manquent aujourd’hui de précision, et pour pouvoir créer cette nouvelle façade il nous a fallu commencer par démonter toute une partie de l’ancienne enveloppe. Des sondages ont été réalisés pour s’assurer de la cohérence du projet et nous ont permis de nous adapter aux éléments préexistants ne nécessitant pas d’être remplacés. Sur cette base, les nouveaux plans ont pu être dessinés. Car, en effet, notre intervention ne portant que sur le revêtement alliant problématiques énergétique et esthétique, il a fallu penser les nouveaux éléments de façade en fonction de la base qui nous était donnée », expose Jean-René Ansermet. Au cœur de ce projet de rénovation résidait avant tout l’amélioration de sa performance
énergétique. Pour atteindre cet objectif, les parements de verre de la façade ont été retirés, permettant l’installation d’une couche de laine de verre sur l’élément structurel préexistant. De manière à améliorer l’apport en lumière naturelle et la qualité thermique du bâtiment, les verres à double vitrage d’origine ont été remplacés par des verres à triple vitrage. Une amélioration énergétique qui a apporté son lot de difficultés. Le changement de qualité de vitrage a en effet nécessité une adaptation à la structure de la façade au niveau de l’installation de la nouvelle parclose (élément maintenant le verre en place) qui a dû être extrudée sur mesure, faisant concorder ancien et neuf.
Les difficultés techniques du projet résident également dans sa géométrie. Les nombreux angles aigus à grand développement ont en effet posé la question de la résistance aux intempéries. « Les grands bandeaux constituent toujours un défi, et les angles omniprésents sur ce bâtiment nous ont obligés à penser des éléments à l’ingénierie résistante. Pour nous assurer de la sécurité et de la pérennité de l’installation, nous avons réalisé un prototype qui nous a permis de tester la qualité de notre ouvrage, qui s’est révélé sans faille », ajoute le directeur technique de Progin SA.
Si l’amélioration de la qualité thermique du bâtiment était centrale au projet de rénovation, son esthétique l’inscrivant dans la période contemporaine l’était tout autant. « La géométrie très marquée par l’influence post-moderniste du bâtiment se manifestait notamment par des formes saccadées. Si la trame était régulière, avec des motifs répétitifs, il y avait de nombreuses exceptions, notamment au niveau des épines d’angles très pointues. Pour s’adapter à ces complexités, et garder une certaine légèreté dans la nouvelle structure, nous avons choisi comme matériaux principaux la tôle en inox brossé associée au verre émaillé », commentent les architectes. Une esthétique venant valoriser l’identité du bâtiment, tout en l’inscrivant dans une écriture contemporaine. La trame de façade originelle reste ainsi lisible, tandis que les cadres des fenêtres ont été prolongés de manière à augmenter leur impact visuel et ainsi trouver un équilibre. Une conjugaison entre architecture du passé et valeurs du présent.
Établi depuis 1996, le bureau Nicolas Fehlmann Ingénieurs Conseils se spécialise dans tous les métiers de l’ingénierie et se met au service de projets diversifiés. «Grâce à nos connaissances aiguisées et notre maîtrise totale de l’ingénierie, nous sommes en mesure de donner vie à des projets complexes en mettant en œuvre des solutions innovantes», explique son fondateur Nicolas Fehlmann. N’hésitant pas à sortir des sentiers battus pour surmonter les obstacles, les équipes d’ingénieurs travaillent sur des projets aux nombreux défis. Parmi ceux-ci, la réfection de la façade du bâtiment Provencenter, une transformation structurelle lourde réalisée avec succès en site occupé. Une compétence de NFIC qui fait partie de l’ADN de l’entreprise depuis toujours.
Maître d’ouvrage
EPIC Nine Property Investment AG
Assistant au maître d’ouvrage
Ischer Développement –Valopti
Direction des travaux
Bosredon SA
MANDATAIRES & ENTREPRISES
Architecte Bonnard + Wœffray
Ingénieur civil
Nicolas Fehlmann Ingénieurs et Conseils SA
Ingénieur CVS
Weinmann-Energies SA
Ingénieur électricité
Betelec SA
Ingénieur sécurité incendie Fire Safety & Engineering SA
Géomètre
Pierre Bonjour
Façadier
Progin SA
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INGÉNIEURS-CONSEILS SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ ÉNERGIES & PROTECTION INCENDIE
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LAUSANNE | GENÈVE | FRIBOURG | NEUCHÂTEL | MARTIGNY
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Situé à Givisiez, l’Établissement cantonal des assurances sociales de Fribourg a fait peau neuve. Ce projet de rénovation et agrandissement propose une solution rationnelle, tout en simplicité, afin d’accueillir le bâtiment dans l’ère contemporaine.
texte : Salomé Houllier Binder photos : Francesco Ragusa photographe, RBRC architectes et MG associés architectes paysagistes
Peu se souviennent de l’apparence que revêtait le bâtiment datant des années 70. Aujourd’hui, il donne à voir un ensemble unifié par une façade métallique, ne laissant que subtilement deviner la nature des deux édifices – l’un existant, l’autre neuf. Suite à un concours gagné en 2015, RBRC architectes a su repenser l’établissement avec une philosophie de la transformation respectueuse de l’existant.
Le mandat portait d’une part sur une rénovation légère du bâtiment qui comprenait à la fois les bureaux de l’Établissement cantonal des assurances sociales (ECAS) et des locaux du Service de l’information et des télécommunications (SITel), voué à déménager afin que l’ECAS puisse investir l’entier de la surface. D’autre part, le mandat demandait l’agrandissement du bâtiment avec comme contrainte une connexion de tous les étages avec l’existant.
SYNERGIES
Les architectes ont pris le parti de se détacher du bâtiment existant afin de préserver et révéler sa nature – une structure très régulière et potentiellement flexible. Une nouvelle construction s’implante donc au sud du bâtiment existant et se connecte à ce dernier par
des passerelles, élément qui aura donné son nom au projet de concours. Cette connexion est divisée en deux blocs de passerelles qui évoluent en quinconce, l’une de trois étages et l’autre de deux. Ainsi, les deux volumes sont connectés à chaque niveau, créant de larges plateaux, chacun dédié à un service particulier. Les passerelles sont aménagées avec des puits de lumière qui créent des connexions entre les niveaux.
Le projet s’appuie sur les caractéristiques du bâtiment existant. Sa trame régulière a notamment été reprise sur l’entier du projet dans une modularité rationnelle et rigoureuse. À l’intérieur, elle permet d’obtenir des surfaces de bureaux identiques dans les deux volumes. En façade, une succession de parties pleines et parties vitrées respecte le rythme d’origine et gère les questions techniques. Les cloisons séparant les bureaux, dépourvues de technique et posées sur le sol fini, peuvent être librement placées derrière les éléments pleins. De la même manière, les éléments de faux plafonds acoustiques ponctuels sont placés devant les parties vitrées, là où l’on ne peut pas mettre les parois. Les espaces de bureaux peuvent donc être modulés selon les besoins.
La matérialisation des deux volumes indique clairement leur parenté. Les parties pleines sont habillées de tôle perforée.
Des caissons horizontaux intégrant les stores font le pourtour des bâtiments et se poursuivent aussi dans les passerelles. Enfin, des lignes verticales adoptent une double fonction. D’une part, ces meneaux répondent au besoin technique de fermer l’isolation ; d’autre part, ils intègrent les glissières des stores.
Ainsi, le projet affiche un front unifié et cohérent, où ancien et nouveau restent clairement identifiables mais dialoguent au sein d’un même langage.
Cette rationalité se retrouve aussi dans le plan. Les deux volumes fonctionnent avec une périphérie de bureaux et un centre de circulation et services. Afin d’offrir différentes vues vers l’extérieur et de laisser pénétrer la lumière naturelle jusqu’au cœur de chaque étage, les circulations s’ouvrent grâce à un débouché lumineux sur chaque façade et qui tourne à chaque niveau, tel un moulin. Bien que de petites dimensions, ces espaces offrent des dégagements et invitent à leur appropriation commune. Tantôt utilisés comme station d’imprimante, tantôt aménagés avec des plantes ou quelques fauteuils, ces lieux amènent de la diversité et une belle qualité aux espaces de circulation. Une sensation accentuée par des escaliers vitrés et spacieux qui incitent à leur utilisation.
Enfin, la cour intérieure du bâtiment existant a été réaménagée. Auparavant accessible mais peu accueillante, les architectes ont pris le parti de la transformer en espace de
contemplation. Dans ce nouveau jardin minéral, des œuvres d’art réalisées par l’artiste Véronique Chuard représentent des oiseaux en vol, symbolisant le nouveau souffle des personnes venant demander des prestations. Ces œuvres ont été réalisées avec des chutes de panneaux de façades.
Au-delà du bâti, les architectes ont proposé un réaménagement complet de la parcelle, anciennement très minérale et principalement occupée par des voitures. L’ajout d’un parking souterrain a permis d’aménager des espaces verts utilisés par l’ensemble du quartier. La grande diversité de plantes indigènes offre un espace extérieur très varié au fil de l’année, une perception accentuée par la nature changeante de la tôle ondulée selon la météo et les heures de la journée. Ces éléments permettent d’inscrire le bâtiment dans son époque, tout en évitant tout effet de mode.
Accueillant la Caisse de compensation, l’Office de l’assurance invalidité et leurs services en commun, le projet aspire à un ensemble fonctionnel, élégant et atemporel, à l’identité forte mais pas ostentatoire. En s’appuyant sur l’existant, le langage sobre lui permet d’entrer en adéquation avec son utilisation. Une sobriété volontaire apportant une certaine atemporalité au bâti qui s’intègre finement dans le temps et dans l’espace.
Maître d’ouvrage
Caisse cantonale des allocations familiales
Direction locale des travaux
Chappuis Architectes (aujourd’hui Riforma Architecture)
MANDATAIRES
Architecte
RBRC architectes
Ingénieur civil
Gex & Dorthe ingénieurs consultants sàrl
Ingénieur CVC
Chammartin & Spicher SA
Ingénieur électricité et sécurité
Josef Piller SA
Ingénieur sanitaire
AZ ingénieurs Bulle SA
Ingénieur physique du bâtiment
CSD Ingénieurs SA
Ingénieur acousticien
AB14 Sàrl
Géologue
Géolina SA
Géomètre
Géosud Sarine SA
Expert protection incendie
CR Conseils Sàrl
Architecte paysagiste
MG Associés SA
Artiste
Véronique Chuard
ENTREPRISES
Terrassement et maçonnerie
Implenia Suisse SA
Forages
Mauroux SA
Échafaudages
Roth Echafaudages SA
Façades et fenêtres (détail ?)
Veralubois SA
Structure volume technique et doublage thermique
Charpentes Vial SA
Passerelles sous-traitant
Serrurerie des Draizes SA
Étanchéité
Étanchéité Camélique SA
Isolations coupe-feu
Fire System SA
Isolation périphérique (structure volume technique) Crinimax Clément peinture SA
Stores Schenker Stores SA
Électricité
ETAVIS Barboni + Collaud SA
Sanitaire
Yerly Installations SA (aujourd’hui Y group SA)
Chauffage
Yerly Installations SA (aujourd’hui Y group SA)
Ventilation Climagel SA
MCR
Bouygues E&S In. Tec Suisse SA
Ascenseurs
Schindler Ascenseurs SA
Monte-charge Rieder Systems SA
Isolations embrasures AG
Laner SA
Vitrage EI60 / Portes CF EI30 / Escaliers
Les Métalliers SA
Barrières intérieures
AWA Construction
Métalliques SA
Menuiserie accueil cafétéria 1er étage (travaux provisoires)
Menuiserie Baeriswyl Sàrl, Portes EI30 asservies en bois
Delta Türsysteme AG
Encadrements et contre-cœurs fenêtres
Menuiserie Ebénisterie Oberson SA
Cloison mobile cafétéria
Rosconi Systems SA
Porte intérieure bois
Menuiserie Piccand SA
Cloisons métal en éléments Clestra SA
Chapes et isolation
Balzan + Immer SA
Carrelage
Carrelages Sassi SA
Plafonds métalliques
KT Ausbautechnik AG
Plafonds fibre Lambda SA
Démontages plafonds métalliques
MCL Demontagen GmbH
Revêtement de sols textiles et faux-planchers
HKM SA
Séparation WC Büwa AG
Panneaux solaires Soleol SA
Paratonnerre Hälg & Cie. SA
Réseau / Tableau électrique
Groupe E Connect SA
Intra fibre Constel SA
Domotique Automation 3000 SA
Aménagements extérieurs
Evertis SA
Bassins de rétention, canalisations et murs soutènement parking sud, couvert à vélos
Antiglio SA
Josef piller sa
✓
Bâtiments
✓ Traitement des eaux
✓ Routes
✓ Contrôle d’accès
✓ Vidéo surveillance
Allée Paul-Cantonneau 1 - 1762 Givisiez
Au cœur de la commune de Pregny-Chambésy, en plein développement, se dresse désormais au milieu d’arbres centenaires un nouveau complexe d’habitation baptisé le Clos de la Fontaine. Un projet qui a su faire face aux complexités du terrain.
Situé chemin de la Fontaine, le projet imaginé par le bureau d’architectes Reynaud & Gaillard et mené à bien par l’entreprise générale Induni se présentait dès le départ comme un défi architectural et constructif. Implanté sur un terrain à la géométrie complexe et aux différences de niveaux importantes, le Clos de la Fontaine, ayant aujourd’hui atteint sa dernière phase de travaux, a pu surmonter les complexités inhérentes à la nature de la parcelle grâce à la réflexion des architectes alliée à l’expertise de l’entreprise générale.
S’ADAPTER AU TERRAIN
Porté par le maître d’ouvrage Capelli Suisse SA, acquéreur du terrain ayant piloté l’ensemble de l’opération sous la direction de Vincent Cesana, accompagné d’Anne-Marie Gaeremynck, le projet d’habitation du Clos de la Fontaine présente dès le départ des caractéristiques annonçant la complexité de sa réalisation. Le terrain étant occupé par une propriété et sa dépendance, les deux bâtiments font tout d’abord l’objet d’une évaluation patrimoniale, déterminant l’avenir du projet. Suite à l’étude, les experts estiment que la dépendance est plus intéressante et demandent sa conservation, autorisant parallèlement la destruction de la maison de maître. Le projet est officiellement lancé en 2019, dirigé par le bureau d’architectes genevois Reynaud & Gaillard, Juan Tortosa prenant la tête de cette réalisation. « La première
difficulté de ce projet résidait dans la géométrie du terrain. La parcelle est très angulaire, avec un renfoncement constitué par un second terrain acquis plus tardivement. Notre mission était d’inclure 54 logements dans cet espace aux contours irréguliers. Mais un autre obstacle est rapidement apparu. En effet, l’ancienne demeure était entourée de nombreux arbres, dont des cèdres centenaires qu’il fallait à tout prix préserver. Nous avons travaillé main dans la main avec l’Office cantonal de l’agriculture et de la nature de Genève (OCAN) pour évaluer quels arbres pouvaient être abattus et lesquels devaient être conservés. Il a donc fallu dessiner le plan des habitations en prenant cet élément supplémentaire en compte, insérant les trois immeubles au milieu des espaces verts », explique-t-il. À ces contraintes s’ajoute le caractère inégal du terrain. Situé légèrement en pente, les écarts entre le haut et le bas de la parcelle atteignent six mètres. Cette caractéristique oblige les architectes à implanter chacun des bâtiments à un niveau différent. Une nécessité pour rendre possible la réalisation d’un parking souterrain capable d’accueillir 100 véhicules. « Le sous-sol est lui aussi inégal, avec des pentes et des niveaux différents liés à la courbe naturelle du terrain. La parcelle en elle-même était sans aucun doute le défi central de ce projet », ajoute Juan Tortosa.
Accèsconservé (pourunseullogement)
L’entreprise Induni est alors mandatée pour réaliser la vision des architectes. En plus de son rôle d’entreprise générale sur ce projet, elle prend également en charge la réalisation d’une importante partie des travaux spéciaux. Pour les ingénieurs de l’entreprise, la question du terrain est également centrale et oblige à une réflexion spécifique. « Le chantier présentait plusieurs difficultés, à commencer par la présence de ces arbres atteignant jusqu’à 40 mètres de haut. Nous avions peu de place pour travailler, une variable cruciale que nous avons réussi à gérer tout au long du chantier. Les travaux relatifs au gros œuvre ont été réalisés par notre production interne, mais les travaux spéciaux ont nécessité la mise en place du système ANTEQ permettant de réaliser des ancrages mécaniques dans le terrain sans avoir à bétonner les talus. Ce choix technique a été informé par l’inclinaison du terrain, mais également la préservation des arbres qui le jalonnent. En effet, l’utilisation du béton aurait eu un impact négatif sur leurs racines, tandis que l’ancrage mécanique n’interfère en rien avec leur bienêtre », commente Olivier Perrillat-Collomb, chef de projet pour Induni. En se tournant vers cette solution, l’entreprise générale optimise également le bon déroulement du chantier, permettant aux autres corps de métier de travailler sans être pénalisés, et d’ainsi bénéficier d’un gain de temps important. En effet, le Clos de la Fontaine débutait ses travaux en novembre 2021, pour accueillir ses premiers résidents en décembre 2023. Aujourd’hui, seul l’espace commun extérieur est encore en chantier et devrait être terminé au printemps 2024.
La complexité du projet n’entache en rien l’accent porté sur la qualité de vie des futurs résidents. L’ouverture vers l’extérieur était capitale pour le bureau Reynaud & Gaillard. Chaque bâtiment est doté de cages d’escaliers vitrées donnant sur un espace extérieur commun aménagé, tandis que nombre des logements offrent une ouverture sur le lac. « L’extérieur sera composé d’une zone de rencontre, de jeux pour enfants, ainsi que de mobilier urbain en bois. Des arbres ont également été plantés pour compenser les spécimens que nous avons été forcés d’abattre. Au-delà de l’accent mis sur la nature, le projet se veut également 100% dépendant des énergies renouvelables et répond aux normes du label THPE (très haute performance énergétique). Nous avons foré profondément dans le sol de manière à installer des sondes géothermiques pour assurer le chauffage des bâtiments en hiver, les rafraîchir en été, et permettre la production d’eau chaude sanitaire. Ont également été placés des monoblocs de ventilation en toiture de chacune des trois unités équipées de batteries permettant un apport sur l’installation de chauffage », complète Olivier PerrillatCollomb. Du côté de la façade, le choix s’est porté sur des menuiseries triple vitrage en PVC avec habillage en aluminium, isolant des nuisances liées à l’aéroport de Genève. Quant aux intérieurs, ils ont été pensés dès le départ en collaboration avec les acquéreurs, permettant à chaque futur propriétaire d’emménager dans un logement sur mesure. Dès ce printemps une fontaine sera installée sur la place extérieure, mettant un point final à ce projet où architecture et nature ont su cohabiter.
ENSEMBLE, CONSTRUISONS DEMAIN
BÂTIMENT | GÉNIE CIVIL | ENTREPRISE GÉNÉRALE
GENÈVE VAUD VALAIS
PLANS
ÉTUDES AUDITS ÉNERGÉTIQUES
AUTORISATIONS ÉNERGÉTIQUES
- CHAUFFAGE
- VENTILATION
- CLIMATISATION
- THERMIQUE DU BÂTIMENT
- ÉNERGIES RENOUVELABLES
Eco-Building Concept Sàrl - route des Jeunes 5D - 1227 Les Acacias GE T + 41 22 301 68 08 - F + 41 22 301 68 09 - info@eco-building.ch - www.eco-building.ch
Maître d’ouvrage
Capelli Suisse SA
Entreprise générale
Induni & Cie SA
MANDATAIRES
Architecte
Patrice Reynaud & Philippe
Gaillard Architectes associés
Ingénieur civil
Reis Ingenering Sàrl
Ingénieur électricité
Electroleman SA
Ingénieur chauffage, ventilation et thermique
Eco-Building Concept Sàrl
Ingénieur sanitaire
Costa SA
Ingénieur feu
Dinges Consulting Sàrl
Ingénieur paysagiste
Boccard Parcs et jardins SA
Géomètre
MBC ingéo SA
ENTREPRISES
Défrichage et abattage
Entreprise forestière Julien Palaz
Artistes des Cimes soins aux arbres Sàrl
Fouilles en pleine masse, béton et béton armé
Induni & Cie SA
Échafaudages
Von Ro Échafaudages SA
Fermetures, équipements d’abris PC et caves
JB Project Sàrl
Fenêtres en PVC et alu
Zurbuchen Frères SA
Couches d’étanchéité des toitures plates
PHIDA Étanchéité (GE) SA
Isolation spéciale
KB Ignifuge SA
Rebouchage coupe-feu
Protect-Flamme Sàrl
Crépissage des façades Pistocco SA
Fermetures extérieures, protections solaires Griesser SA
Installations électriques
CIEL Électricité SA
Installations chauffage, ventilation, conditionnement d’air
Thermex SA
Installation sondes
géothermiques
Augsburger Géothermie SA
Appareils sanitaires courants
Bert’eau SA
Agencements de cuisine
Marc Teutschmann SA
Installations de transport Otis SA
Crépis et enduits intérieurs
Michel Cona SA
Portes de box
Novoportes Sàrl
Porte de garage et CF
Open & Close SA
Serrurerie
Joux SA
Portes intérieures en bois
Alpnach Armoires SA
Chapes
Lirom Chapes SA
Revêtements de sols sans joints
Resinsol Sàrl
Carrelages
Multinet Revêtements SA
Parquets et nettoyage du bâtiment
Multinet Services SA
Construction jardins
Boccard Parcs et jardins SA
Installations sanitaires
Installations sanitaires
Installations sanitaires
Installations sanitaires
Installations sanitaires
Dépannage, Entretien, Rénovation et Construction d’immeubles, Villas et Bâtiments industriels, Bureau d’études pour les projets.
Installations sanitaires
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Rue des Pavillons 14 1205 Genève
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Tél : 022 322 15 40
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Depuis octobre 2023, le viaduc du Galicien est désormais doté d’un prolongement moderne en béton. Retour sur un projet d’ingénierie et d’architecture d’une grande complexité, tant dans sa gestion que dans sa conception et sa réalisation. texte : Salomé Houllier Binder photos : coll tl
Il y a encore à peine une année, la ligne ferroviaire qui traverse Malley était constituée du viaduc historique du Galicien et d’un imposant talus de terre. La transformation de cette voie construite en 1922 par les CFF pour le transport de marchandises entre la gare de Renens et celle de Sébeillon s’inscrit dans le projet du futur tramway qui longera la rue de Lausanne et la route de Renens.
Pour ce faire, celui-ci nécessitait un élargissement de la plateforme routière. Cela s’est traduit par la suppression du talus et son remplacement par un ouvrage qui prolonge le viaduc du Galicien, une figure emblématique du quartier avec ses huit arches dominantes sur la place du Galicien et inscrite au recensement comme un objet d’importance cantonale.
La réalisation du nouvel ouvrage permet de s'adapter aux normes de sécurité et de mobilité urbaine actuelles. En libérant l’espace au sol, il fait cohabiter trafic routier, mobilité douce et transports publics entre l’Ouest lausannois et le centre de la capitale vaudoise ; il permet aussi une fluidité des circulations piétonnes entre la rue de Lausanne et la Vaudoise Aréna, rapprochant ainsi le nord et le sud du quartier de Malley.
Ce nouveau viaduc a constitué un projet très complexe, mené main dans la main par les TL, les CFF, la commune de Prilly et le groupement Paragraf constitué de SD ingénierie, BG Ingénieurs Conseils, Architram et Gemetris. Ensemble, ils ont étudié de multiples variantes avant d’arriver au projet final.
La toute première esquisse consistait en un long mur de soutènement dont la hauteur aurait atteint quasiment 10 m. À la suite de propositions des autorités communales de Prilly notamment, des alternatives plus poreuses ont été étudiées. Finalement, c’est un viaduc à l’architecture moderne qui a remplacé l’immense talus herbeux. Si 22 000m3 de terrain ont été déplacés pour ce faire, il ne s’agissait, de loin, pas du seul défi. En effet, la ligne voyant notamment transiter quotidiennement les déchets à destination de l’usine Tridel, son interruption était problématique. Une fermeture d'une durée de 7 mois a finalement été obtenue de la part des CFF, une victoire pour les mandataires mais un défi de taille pour la réalisation, menée par le consortium d'entreprises VDM composé de JPF Construction SA et Dénériaz SA. Pour y parvenir, des moyens conséquents ont été mis en place et des potentiels d’amélioration et d’optimisation des travaux ont été étudiés. Le chantier s’est notamment déroulé avec une double équipe comprenant deux grues et jusqu'à une quarantaine d’ouvriers mobilisés simultanément.
Maître d’ouvrage
Transports Lausannois TL SA
Exploitant
Chemin de Fer Fédéraux suisse CFF SA
MANDATAIRES
Groupement Paragraf : Pilotage SD ingénierie Lausanne SA
Le nouveau viaduc allie ingénierie et architecture dans un résultat solide, durable et élégant. Composé de huit travées pour une longueur totale de 141 m, l’ouvrage est réalisé en béton armé non précontraint de type 3 (béton conservant l’empreinte des panneaux de coffrage). Il est constitué de sept piles de hauteurs variables, liées au tablier afin de former un pont intégral. Aux deux extrémités, des appuis permettent d’éviter, en particulier au niveau de l’ouvrage historique, les efforts liés à la dilatation chaud / froid ainsi que ceux dus au freinage des trains.
Le travail du béton est remarquable. Les piles en forme de V sont coffrées en trois dimensions avec des plis négatifs. Le tablier a, quant à lui, été bétonné en trois fois dans des conditions très différentes. Et pourtant, les joints sont à peine discernables, offrant un ouvrage unifié. Un travail de grande précision qui s’est prolongé jusque dans les détails, à l’instar des boîtes de raccordement des descentes d’eau dessinées sur mesure afin de suivre la forme des piles. Au niveau du viaduc du Galicien, le travail de raccord se fait tout en finesse. La culée en béton vient
Études et direction de travaux
BG Ingénieurs
Conseils SA (WSP)
Architecte
Architram Architecture et urbanisme SA
Géomètre Gemetris SA
ENTREPRISES
Génie civil Consortium VDM : JPF Construction SA / Dénériaz SA
s’adosser contre l’ouvrage existant, avec un léger décalage qui lui donne l’impression de provenir des entrailles de la pierre historique. Le viaduc du Galicien donne symboliquement naissance au nouveau, dans un dialogue qui assume la différence de traitement entre l’ancien et le contemporain.
LA MÉTAMORPHOSE DE MALLEY
Construire un tel pont au milieu d’un quartier urbain, c’est une exception. Ce nouveau viaduc qui aura coûté environ 6 millions de francs constitue une rare occasion pour les mandataires et maîtres d’ouvrage de réaliser une suture urbaine contribuant à la nouvelle identité du quartier. En facilitant les circulations et mobilités douces, le projet participe au remodelage du quartier de Malley et à son attractivité. Et ce n’est pas fini. Au pied du viaduc, la commune de Prilly supervise le projet des aménagements extérieurs, en lien avec la buvette de la Galicienne et la tour Tilia voisine en cours de construction. La mise en exploitation du tramway est quant à elle prévue à l’horizon 2026.
«Le prolongement du viaduc du Galicien, véritable relique historique, est un succès collectif qui démontre de notre créativité pour repenser l’environnement urbain afin de répondre aux enjeux de mobilité et d’accessibilité tout en préservant le caractère historique de notre patrimoine cantonal.
Guillaume LAURENT - Chef de projet WSP BG
À proximité de la gare des Eaux-Vives, deux immeubles abritant 300 logements, allant du studio au duplex, ont été construits pour créer une grande mixité sociale.
texte : Isabelle Jaccaud photos : Adrien Buchet Photographe
Le bureau genevois BCMA Architectes a remporté en 2008 un appel d'offres pour l’image directrice d'un plan de quartier aux Allières, à proximité de la gare des Eaux-Vives à Genève.
L'aboutissement du projet a vu l'arrivée des résidents en 2023.
L’esquisse d’intention et les idées fortes du concept ont convaincu les différents propriétaires des parcelles, notamment le Canton et la Ville de Genève, par le biais des fondations de droit public.
Pour Andrea Bassi, architecte associé et fondateur de BCMA, « le projet des Allières tire son inspiration de la structure urbaine en barres existantes en amont du site, les prolongeant dans une notion 21e siècle ». Il comprend deux bâtiments et une traverse végétale conservée. La présence d’arbres sur la parcelle a influencé la forme des constructions. Les bâtiments se plient pour les éviter. Le parc d'origine offre aux habitants un espace vert sans attendre des années pour que les arbres atteignent leur pleine taille. La topographie de la parcelle, variant de plusieurs mètres, a été intégrée dans la conception des bâtiments. Les hauteurs de 30 mètres des immeubles existants ont été reproduites en anticipation de la densification à venir près de la gare des Eaux-Vives, s’insérant dans la skyline de la ville. Un projet mixte comprenant des bureaux a été envisagé, avant que BCMA Architectes ne convainc sur la nécessité primordiale de logements, ce qui a été concrétisé totalement jusqu'au rez-de-chaussée.
Le projet comprend un parking commun aux deux bâtiments, initialement prévu avec deux entrées distinctes pour séparer les
résidents. L’idée du bureau d’architectes de n'avoir qu'une seule entrée a permis d’éliminer les véhicules du parc, privilégiant un environnement piétonnier autour des immeubles. Un sentier offre aux enfants la possibilité d’aller à l’école jouxtant la parcelle en marchant en toute sécurité. Cette approche calme s'est révélée idéale pour proposer des logements jusqu'au rezde-chaussée, les petits commerces et les transports publics étant dans le voisinage tout proche.
Autre particularité forte du projet : sa localisation dans une zone de développement soumise à des loyers contrôlés sur dix ans a permis de construire une large palette de catégories de logements : HBM, HLM, HM, locatifs et même des PPE aux prix contrôlés. Les appartements vont du studio jusqu’au duplex de 8 pièces avec loggia double hauteur, et vue sur le Jet d’eau et le Mont-Blanc pour certains. Un tel plan de quartier aurait pu amener cinq bâtiments, tous différents, où chaque propriétaire aurait eu son architecte. « Nous nous sommes éloignés de ces envies de société consommatrice et individualiste, relève Andrea Bassi. Ce projet était une occasion incroyable de présenter toutes les catégories de logements imposées par l’État, sous une seule entité architecturale, soulignant une dimension sociale où tous les habitants partagent une même résidence. » D’autres architectes, Anderegg-Rinaldi & Architectes Associés, sont intervenus pour d’autres clients, pour deux cages d’escalier et les intérieurs, mais les façades ont été imposées par le bureau BCMA et les maîtres d’ouvrage. Pillet SA est l’ingénieur civil du bâtiment A, tandis que le Consortium Ingeni + ZS Ingénieurs s’est occupé du bâtiment B.
Fenêtres en chêne, halls d'entrée élégants, superbe loggia pour chacun : la répétition d'éléments a permis des économies substantielles, garantissant des solutions de qualité sans distinction entre logements sociaux et PPE. Les types d’appartements répartis sur les 10 étages offrent une grande variété, avec des typologies distributives très différentes. Derrière l’image commune, une réponse très spécifique est apportée à chacun des propriétaires. Les Allières comptent également des espaces communs pour favoriser les rencontres entre résidents, des portiques généreux pourvus de bancs, des halls spacieux qui accueilleront des expositions de photos, des buanderies à la lumière naturelle qui se transforment en salle commune / polyvalente.
BCMA croit à des valeurs collectives de l’architecture, d’où l’usage de la même matière, partout : le béton régional, sans ajout de colorants, pour rester fidèle à la teinte naturelle du Jura d’où proviennent les agrégats. Des traitements de surface ont été
appliqués pour donner à la façade un aspect proche de la pierre. Pour des solutions d’économie, de qualité et de durabilité, le choix s’est porté sur la préfabrication en béton des éléments de façade finis sous forme de sandwichs (habillage isolation et éléments porteurs finis), par l’entreprise Prelco. Quant aux fenêtres, elles jouent sur de légères variations de couleur, de façon à ce que chaque habitant puisse situer son logement depuis l’extérieur.
« Tout au long du chantier, une séance mensuelle permettait à tous les maîtres d’ouvrage de coordonner désirs et contraintes. Une bonne entente indispensable au vu des profils très divers (privés, fondations) », souligne Nadia Blumer, architecte et cheffe de projet qui a géré le projet pour BCMA. En guise de clin d’œil au nom du nouveau chemin Ella-Maillart qui débouche sur les immeubles, un portait géant de l’exploratrice-écrivaine a été sérigraphié dans le préfabriqué des façades du portique de chaque bâtiment, une autre manière d’accueillir les habitants avec bienveillance.
L’entreprise d’ingénierie civile Pillet SA a été sollicitée sur le chantier du quartier des Allières pour relever différents défis sur le bâtiment A. Le bâtiment classé de grande hauteur implique une résistance au feu de 90 minutes. Au niveau de la sécurité sismique, une analyse par la méthode du spectre de réponse a permis son dimensionnement efficace. Les façades de type sandwich, très élancées et sollicitées, ont nécessité l’utilisation de béton à très haute résistance de classe C75/90. Vu la très mauvaise qualité du sol, Pillet SA a dû modéliser et gérer la situation via la mise en place de joints de clavage au niveau du radier, des murs et des dalles.
Veriset vente SA | 1180 Rolle | veriset.ch
UIS Agence de Sécurité
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Bureau de Lausanne
Effin’Art
Chemin du Pré-Fleuri 6
1006 Lausanne
info@effinart.ch
+41 21 616 11 00
Bureau de Bienne
Effin’Art
Rue de Soleure 136
2504 Biel/Bienne
infojb@effinart.ch
+41 32 545 52 14
Maître d’ouvrage
FVGLS – Fondation de la Ville de Genève pour le logement social
SOGEPRIM
MM Goumaz et VALORINVEST SA
Fondation HBM Emma Kammacher maître d’ouvrage privé, pilotage SPG
Berthe SA
MANDATAIRES
Architecte
BCMA architectes SA
Anderegg-Rinaldi & Architectes Associés SA
Direction de travaux
GIRANI & PERRILLAT
Direction des Travaux –Architectes Sàrl
Ingénieur civil
Pillet SA
Consortium Ingeni SA et ZS Ingénieurs Civils SA
Ingénieur électricité
Rhône-Electra Engineering SA
Ingénieur CV
Effin'Art Sàrl
Ingénieur sanitaire
Mike HUMBERT Sàrl
Ingénieur sécurité
Haldi Marc ArchiSecu
Géomètre
Heimberg & Cie SA
Géotechnicien
GADZ SA
Acousticien
BATJ SA
Architecte paysagiste
La Touche Verte, Junod
ENTREPRISES
Études d'appréciation du terrain (expertise arbres)
Arboristes-conseils Sàrl
Sondages
Stump FORATEC SA
Défrichage et abattage
Jacquet SA
Démolition, dépollution et désamiantage
Fracheboud SA
Soins des arbres
ETC Entre Terre et Ciel Sàrl
Soins des arbres (NEPS)
Exlterra SA
Travaux préparatoires, terrassement et travaux spéciaux
Orllati (GE) SA
Maçonnerie, béton armé
Marti Construction SA
Isolation façades
CONSTR'ISO Sàrl
Éléments préfabriqués
Prelco Préfabrication d'Éléments de Construction SA
Fenêtres, portes-fenêtres et portes d'entrées des immeubles
Astori Frères SA
Étanchéité et ferblanterie
Consortium Etico SA et PHIDA Étanchéité (GE) SA
Verrières de toiture (Allées A1 et B2)
CMA Constructeurs
Métalliques Associés SA
Isolations spéciales (coupe-feu)
Werner Isolations SA
Stores
Schenker Stores SA
Électricité
Egg-Telsa SA
Production, distribution de chaleur et régulation
Hälg & Cie SA
Installation de ventilation et surpression
Aerotechnologies SA
Installations sanitaires
Pierre Dubouchet SA
Meubles salle de bains
(Allée A2)
MOAB80 houselab S.r.l (IT)
Installation sprinkler
Viansone SA
Agencement de cuisine
Veriset Vente SA (Allées A1, B1, B2 et B4a)
TEK Cuisines SA (Allées A2 et B4b)
Ascenseurs et protections
KONE (Suisse) SA (Allées A1, A2 et B1)
Otis SA (Allées B4a et B4b)
AS Ascenseurs SA (Allée B2)
Plâtrerie et peinture
Belloni SA (Allées A1, A2, B1 et B2)
GPI - Gypserie Peinture et Isolation SA
(Allées B4a et B4b)
Portes métalliques
AAV Contractors SA
Portillons portiques
Biosfer Sàrl
Garde-corps métalliques
Serrurerie 2000 SA
Supports bicyclettes Velopa SA
Ouvrages métalliques, serrurerie courante et boites aux lettres
SVS SA
Éléments pré confectionnés pour abris PC et séparations des caves
JB Project Sàrl
Portes intérieures
Alpina Bois SA (Allées A1, B1, B2, B4a et B4b) Star-City SA (Allée A2)
Armoires
André Stalder SA (Allées A1, A2 et B2)
Alpina Bois SA (Allées B4a et B4b)
NORBA GE SA (Allée B1)
Menuiseries des halls
d'entrées et galeries à rideaux (Allée A2)
Astori Frères SA
Bacs à plantes halls d'entrée (Allées A1, A2, B4a et B4b)
Widmer Hydroculture & SB Paysage SA
Cylindres de sureté
Jean Musina SA
Chapes
Balzan + Immer SA (Allées A1, B1, B2, B4a et B4b)
Laik SA (Allée A2)
Paillassons
Lachenal SA
Imprégnation des dallettes Helfer
PSS Interservice SA
Dallages terrazzo (Allées B4a et B4b)
Mardeco SA
Carrelage / Faïence
Gatto SA (Allées A1, A2, B1 et B2)
Jean Lanoir SA (Allées B4a et B4b)
Parquet
HKM SA (Allées A1, B1, B2 et B4a)
Bernardino Revêtements de Sols Sàrl (Allée B2)
Bienponcé, P. Munzinger (Allée B4b)
Nettoyage du bâtiment
Francis Perriard SA (en liquidation)
Signalétique
Notabene Pelfini Gravure SA
Gestion des déchets
Jaquier Services SA
Aménagements extérieurs (plantations et travaux)
Truchet Jardinier SA
Sécurité de chantier
UIS agence de sécurité Sàrl
Route
Acier
Route
022
Acier
Route
022
Le quartier de Surville au Petit-Lancy à Genève a entamé une profonde métamorphose de densification. L’immeuble Galerie-Jardin valorise avec sensibilité la mémoire des lieux et ses qualités paysagères.
texte : Marielle Savoyat
photos : Yves André croquis : Pierre Bonnet
Habiter au vert, même au huitième étage d’un immeuble, une utopie ? C’est une réalité pour les habitants de l’immeuble Galerie-Jardin réalisé par l’Atelier Bonnet Architectes. Le bâtiment s’intègre à un quartier bénéficiant d’une situation de balcon sur la ville. Il est l’un des trois premiers immeubles qui ont déjà vu le jour sur le site à la place de villas ; deux tours sont actuellement en chantier. Ces premiers volumes amorcent un processus qui débouchera in fine sur une quinzaine de bâtiments.
Substituer un immeuble à une villa dans un jardin n’est pas anodin et pourtant nécessaire pour optimiser l’utilisation des sols en ville. Faut-il pour autant abandonner une qualité de vie habituellement associée à l’habitat individuel ? Ici, pas de vis-à-vis direct, la présence d’arbres est renforcée et le lien intérieur/extérieur particulièrement valorisé. Chaque appartement bénéficie d’une galerie-terrasse plantée et généreusement dimensionnée. Cette dernière constitue un véritable espace de vie extérieur privatif – un prolongement du séjour, voire une pièce supplémentaire bénéficiant du panorama spectaculaire sur la ville. Inspirées par les immeubles Polykatoikia à Athènes, ces terrasses du sud assurent fraîcheur et protection solaire aux logements, tout en créant un micro-paysage.
Le filtre végétal entre les terrasses crée une proximité entre voisins et incite à créer du lien, de s’entrevoir et de se parler tout en restant chez soi, exactement comme on le ferait de jardin à jardin. Ainsi, c’est une succession d’espaces verts qui s’enroulent autour de l’immeuble, en référence au grand parc arboré environnant. Sur le principe d’une typologie forte d’espaces de vie allongés le long d’une galerie-terrasse, ce sont différentes tailles et types d’appartements qui se déroulent sur la variation d’un même thème. Sur les galeries-terrasses, chaque bac de plantation est arrosé de manière automatique, ce qui assure une pérennité de la trame verte, vivante et mouvante, en continuité de celle des éléments construits de façade.
UNE MAILLE VIVANTE S’inscrivant pleinement dans la continuité de l’histoire du site, le volume s’implante dans la même orientation nord-sud – peu commune à Genève – que la maison qu’il vient remplacer. Ainsi, les espaces de vie s’étirant principalement côté sud, se voient enrichis par les terrasses. Les zones de nuit, quant à elles, viennent se lover côté nord. Les deux façades principales nord et sud se différencient par des caractères contrastés, tout comme les pignons est et ouest. Au sud et sur le pignon ouest, les plantes grimpantes complètent et animent le dessin régulier de la façade,
dans un tissage vivant et changeant. Au nord, le jeu graphique entre les fenêtres et la faïence crée également une maille mouvante vouée au reflet, constamment changeante au gré des saisons, de la météo, de la nature environnante ou de l’heure de la journée. Mais en réalité, ce jeu de scintillement opère sur l’ensemble des faces. Tout l’immeuble est ceinturé à chaque étage par un profil inox reflétant de 12 centimètres d’épaisseur, qui tient un rôle structurel, tout en séparant visuellement les niveaux et en faisant office de caissons de stores. Se situant entre prouesse technique et finesse de l’élément, ce détail n’en est pas un. Il apporte en réalité une subtile unité à l’ensemble. Les carreaux de faïence jouent également avec des détails qui n’en sont pas : deux teintes légèrement différentes et deux largeurs distinctes qui contribuent à ce moirage changeant.
Au rez-de-chaussée, en mémoire des lieux, tout comme on le ferait dans un habitat individuel implanté dans un jardin, un principe d’accessibilités multiples enrichit la vie de l’immeuble. Il est possible d’accéder à son hall d’entrée d’un côté ou de
l’autre. Par ailleurs, différents locaux communs ou publics y prennent place. Les halls d’entrée sont dimensionnés de manière généreuse avec du mobilier soigneusement sélectionné, du type fauteuils et miroirs domestiques, invitant à s’y installer, comme on le ferait dans une maison en quelque sorte.
La typologie de fenêtre dans les chambres vient en enrichir la spatialité. Cette fenêtre profonde et habitée devient meuble. Très ludique pour les enfants ou très apaisante pour les adultes, elle offre toute une dimension de « l’habiter dedans-dehors », invitant à la rêverie et à se projeter dans le vert. Dans un jeu volumétrique précis, différentes variations d’appropriation s’offrent à l’habitant. Ce sont les enjeux d’acoustique, traités avec minutie, qui ont contribué à l’élaboration du dessin de cette fenêtre complexe.
C’est finalement le tissage des différents détails soigneusement ajustés entre eux qui évoque toute cette mémoire de la maison dans son jardin. En résulte une richesse de qualité de vie rarement égalée dans un immeuble collectif où tout est mis en œuvre pour ralentir et apprécier autant la nature environnante que les autres habitants de la « maison » – les voisins !
Maître d’ouvrage
Privé
Assistant Maître d'ouvrage
Comptoir Immobilier SA
MANDATAIRES
Architecte
Atelier Bonnet
Architectes Sàrl
Direction des Travaux
Tekhne Genève SA
Ingénieur civil
Ingeni SA
Ingénieur physique du bâtiment
Effin'Art Sàrl
Architecte paysagiste
Varia Bureau de Paysage Sàrl (galerie végétalisée)
Oxalis architectes paysagistes associés Sàrl (aménagements extérieurs)
ENTREPRISES
Maçonnerie et béton armé
René Mathez SA
Échafaudages J.D.S. Échafaudages SA
Béton préfabriqué
Prelco Préfabrication d'Éléments de Construction SA
Fenêtres et portes-fenêtres bois et métal
Ruffieux Fenêtres SA
Étanchéité
PHIDA Étanchéité (GE) SA
Façade carrelée
Consortium Art-Decor SA et Bagattini SA
Stores
Griesser SA
Électricité Spie MTS SA
Installation photovoltaïque (partie DC)
SunTechnics Fabrisolar SA
Chauffage et ventilation
CGC Energie SA
Sanitaire
Cerutti Sanitaires SA
Sprinkler
Viansone SA
Cuisine, portes et armoires
Wider SA
Ascenseurs
Ascenseurs Schindler SA
Plâtrerie et peinture
P. Piretti SA
Serrurerie
Ouvrages Métalliques SA
Serrurerie 2000 SA
Mise en passe
Baud Tavelli SA
Équipement abris PC et caves
JB Project Sàrl
Bacs et plantations galerie végétalisée
FloraMat SA
Carrelage, faïence et terrazzo
Di Chiara SA
Parquet
LF Sols SA
Paillassons
Atelier services SA
Sols en résine
Size SA
Signalétique autocollante
Atelier Richard
Signalétique bois
Dasta Charpentes-Bois SA
Aménagements extérieurs et jardins
Jacquet SA
Rue des Artisans 20 • ZA Ussières • 1088 Ropraz
T. +41 21 653 63 10 • M. +41 79 123 77 37 info@floramat.ch • www.floramat.ch
Les communes de Mies et Tannay se sont associées afin de remplacer leurs anciens ports respectifs pour n’en faire qu’un seul, plus grand et plus moderne. Un travail de longue haleine pour un projet délicat qui s’insère dans son environnement.
texte : Salomé Houllier Binder photos : ADVA SA / Commune de Mies
Les premières esquisses datent d’il y a environ cinquante ans. Le plan partiel d’affectation du Torry a connu de multiples projets et variantes et a subi de nombreux revirements avant d’en arriver à sa mise en vigueur et réalisation. Le dernier projet de 270 places d’amarrage, surnommé le port parapluie en raison de sa forme, avait été rejeté dans les urnes en 2015.
Depuis, un nouveau dessin avait été imaginé, mais son projet n’avançait pas. L’arrivée d’un assistant au maître d’ouvrage, AP Consultant, et sa volonté d’aller de l’avant a permis d’apporter un nouvel élan au projet. C’est ainsi qu’ADVA SA, fort de sa récente expérience pour le port de Corsier, a été mandaté pour mener à bien le projet. Les architectes ont repris le dessin existant avec pour mission de le clarifier et de le simplifier, tant au niveau conceptuel que constructif. Après une autorisation obtenue en août 2020 et 18 mois de chantier, le port intercommunal du Torry a finalement été mis en service en juin 2023.
EN ADÉQUATION AVEC SON MILIEU
Les deux anciens ports de Mies et Tannay abritaient au total 25 places d’amarrage et étaient constitués de deux minuscules digues faites de bric et de broc. Le projet redessine entièrement l’espace d’amarrage ainsi que les berges, elles aussi très hétéroclites. Le nouveau port prend la forme d’un fer à cheval qui s’avance sur le lac. Il est constitué d’une digue sud praticable, d’une digue nord plus courte qui protège des vagues en provenance de Lausanne et une digue de protection placée en décalé des deux autres afin de créer l’entrée du port et de protéger des vagues de bise.
L’orientation et la géométrie de ces digues ne relèvent pas uniquement d’une vision conceptuelle établie par les architectes urbanistes PLAREL SA qui ont réalisé le PPA du Torry. Elles sont aussi le résultat des données physiques du milieu. En effet, l’entreprise Hydrique Ingénieurs a vérifié et validé chaque
choix conceptuel afin d’assurer une eau calme et de qualité en minimisant les eaux stagnantes dans le port, en favorisant le dépôt de sédiments et en assurant une protection contre le vent et les courants. Si l’étude des courants a donné le dessin en plan des digues, celle des vagues a dirigé le travail sur la coupe.
Pour sa part, l’entreprise Ecotec a réalisé une étude d’impact et effectué un suivi régulier afin d’assurer la protection de l’écosystème une fois le projet réalisé mais aussi pendant les travaux. Par exemple, des plantes ont été déplacées le temps du chantier pour ne pas être abîmées. Sous l’eau, des caches à poissons ont été réalisées à l’aide d’un amas d’enrochement aléatoire contre les palplanches.
UN LITTORAL RENOUVELÉ
Le chantier s’est déroulé de manière très efficace grâce à l’expérience de l’entreprise Orllati et des architectes et ingénieurs en matière de travaux lacustres. La digue est constituée d’une sous-structure sous l’eau en caissons de palplanches remplis de sable allant jusqu’à 15 m au point le plus haut. Un système qui permet aux bateaux de s’amarrer au plus proche des digues. Posés sur une couche de sable, des corps de digues constituent la partie visible. Celle-ci a intégré les anciens enrochements du port, placés de manière à ne pas être visibles afin d’assurer une unité visuelle du projet.
La digue sud praticable est recouverte par un cheminement en béton préfabriqué. Les éléments en forme de L permettent de créer le sol et de descendre dans l’eau pour amarrer les bateaux. Des IPN intercalés aux éléments préfabriqués permettent d’attacher le ponton mobile adjacent.
Ainsi, avec un nouveau port de 165 places d’amarrage, une nouvelle promenade et des quais agrandis, le projet contribue à l’attractivité de Mies et Tannay et offre un renouveau de leur zone lacustre.
Maître d’ouvrage
E.I.P.T.
(Entente Intercommunale du Port du Torry)
Assistant au maître d’ouvrage
AP Consultant
MANDATAIRES
Architecte ADVA SA
Ingénieur civil
Thomas Jundt Ingénieurs Civils SA
Études hydrologiques
Hydrique Ingénieurs Sàrl
Ingénieur géotechnique De Cerenville
Géotechnique SA
Ingénieur environnement ECOTEC SA
CETTE ENTREPRISE A PARTICIPÉ À LA TRANSFORMATION DU PORT DU TORRY, À TANNAY.
ENTREPRISES
Travaux lacustres
Orllati SA
Installations électriques
Fréquence Electricité
Installations sanitaires
RODA sanitaire SA
À la hauteur de la sortie d’autoroute de Crissier, Millennium se distingue par son élégante forme
en arc de cercle. Sur 12 niveaux et plus de 50 000 m2, ce complexe de bureaux, de salles de conférences et de services déploie des technologies ultra innovantes dans de multiples domaines.
texte :
photos :
En plus d’accueillir des conférences et des événements professionnels, Millennium comprend également des espaces de bureaux avec quelque 1600 places de travail et de nombreux services ouverts au public. Notamment une brasserie (15 points Gault&Millau) sous la direction du chef Fabien Foare, Meilleur Ouvrier de France, une épicerie fine, une cave à vins et un service traiteur, mais aussi une galerie d’art et une librairie.
À n’en pas douter, Millennium se profile comme « the place to be », avec un centre de congrès de 12 salles de conférences de 900 m2, des espaces événementiels de 450 m2 et un auditorium de 500 places tous équipés des dernières technologies pour accueillir congrès, réceptions et concerts. En sous-sol se trouve un data center à la pointe de la technologie offrant aux entreprises une infrastructure d’hébergement de très haute sécurité. Enfin, un club 5 étoiles propose une programmation de concerts par des artistes internationaux, réservée à ses membres, ainsi que des soirées d’entreprises et des afterworks ouverts aux résidents et clients du Millennium. Le parking public dispose de 500 places sur trois niveaux et comprend 80 places de recharge de 22kW pour les véhicules électriques.
CONCEPT ARCHITECTURAL
Imposée par une parcelle presque triangulaire, la forme du bâtiment en arc de cercle a aussi été un choix esthétique et pratique. « Il est beaucoup plus complexe de construire en courbes, mais le résultat est très beau tant à l’extérieur qu’à l’intérieur », indique Olivier Gareil, secrétaire général de Millennium.
VITRAGE INTELLIGENT
Entièrement vitrée et sans stores ni rideaux, la façade sans doublepeau offre une lumière naturelle omniprésente à tous les étages. Mais ce n’est pas son seul avantage. Elle est composée de verres intelligents issus de la recherche en nanotechnologie, dont le système de contrôle est fondé sur l’intelligence artificielle. Ce vitrage électrochromique adapte sa teinte en fonction du jour, de l’heure et de la météo. Il bloque jusqu’à 97 % du rayonnement solaire et évite totalement l’éblouissement pour les résidents et clients du Millennium. En bloquant la chaleur à l’extérieur, cette fonction est une avancée majeure pour les espaces de bureau. « Aujourd’hui, le rafraîchissement est plus important que le chauffage et grâce à cette nouvelle technologie, les
Les ascenseurs ont été réalisés par AS Ascenseurs.
économies d’énergie sont immenses », se réjouit Olivier Gareil. Si le principe technologique de ce vitrage existait déjà, celui qui a été utilisé ici va un cran plus loin. Mis au point conjointement par Saint-Gobain SageGlass et Millennium, ce verre d’un nouveau type se teinte en dégradé. « C’est plus beau à l’intérieur mais cela permet aussi de gérer plus finement l’apport de chaleur et de lumière naturelle » explique Olivier Gareil. Ce vitrage a été industrialisé pour Millennium en première mondiale et redéfinit l’offre de ce type de vitrage.
Autre innovation : la récupération d’énergie en circuit fermé depuis la centrale d’incinération de déchets de bois. Acheminée par un conduit souterrain, cette énergie fournit la chaleur pour
Le Swiss Location Award® a décerné le plus haut label de qualité au centre Millennium, qui obtient le label « Exceptionnel » dans la catégorie « Lieux de congrès ». Cette distinction est le résultat des évaluations de plus de 58 000 votants parmi lesquels les organisateurs et professionnels de l’événementiel, visiteurs des lieux et membres d’un jury indépendant. « Cette reconnaissance rend hommage à l’engagement et à la passion de notre équipe. Chaque événement que nous organisons est une nouvelle occasion de créer des expériences inoubliables pour nos hôtes et de donner le meilleur de nous-mêmes », commente Nicolas Charré, directeur de Millennium Events.
l’eau chaude, le chauffage et le rafraîchissement par absorption pour l’entier de Millennium, lui permettant d’être sans émission de carbone.
Fondée sur une utilisation ultra rationnelle de l’énergie, la haute technologie de l’ensemble du centre a été entièrement conçue par Millennium et est gérée par une automatisation domotique très poussée. Les nombreux besoins requièrent des spécificités techniques différentes : restaurants, pressing, station de lavage de voitures, chambre froide, cuisine, etc.
Autre spécificité, une ventilation inédite a été mise en place pour l’auditorium de 500 places : l’air est apporté à très faible vitesse par plus de 500 points à l’intérieur de la salle afin d’offrir un confort permanent et optimal.
Aujourd’hui et demain, la planification électrique maîtrisée.
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Maître d’ouvrage
CBPI
MANDATAIRES
Architecte
CCHE Lausanne SA
Ingénieur civil
Monod-Piguet + Associés
Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur électricité
Réalisations Techniques
Multiples RTM SA
Géomètre
BBHN SA
ENTREPRISES
Terrassement
Orllati (VD) SA
Béton
Zuttion Construction VD SA
Échafaudages
Roth Echafaudages SA
Façades
Sottas SA
Vitrages
Saint-Gobain SageGlass (Vetrotech Saint-Gobain International SA)
Installations photovoltaïques
Solstis SA
Énergie
Siemens Suisse SA
Électricité
Bouygues E&S
Ascenseurs AS Ascenseurs
Serrurerie
Adani Constructions
Métalliques Sàrl
Marbrier
Entreprise Sulmoni SA
Gestion Parking
Skidata (Schweiz) Gmbh
Menuiserie
Agencis Bardinet L.
Études cuisines
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Technique auditoire
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Pluridisciplinaire et habilitée à travailler pour des projets d’envergure au service de clients exigeants, Taïga Inspiration Nature est née de l’envie de changer les choses.
« Nous souhaitions intégrer plusieurs compétences afin d’être à même de faire des liens entre les différents secteurs d’activité nécessaires à la réalisation de projets les plus aboutis possible. Et ceci de l’avant-projet des aménagements extérieurs à la maintenance du site, afin de préserver les qualités de départ », souligne Sarah Germanier, fondatrice de Taïga.
L’équipe Taïga est composée d’horticulteurs paysagistes qualifiés qui œuvrent sur le terrain, ainsi que d’un bureau d’études techniques constitué d’un spécialiste en jardins naturels (brevet fédéral), de deux techniciens « Jardin et Paysage » (ES-T), d’une aménagiste/urbaniste (UNIGE), d’un biologiste (UNIL) ainsi que d’une spécialiste « Nature en ville » (HEPIA) et durabilité (HES-SO). « Notre cœur de métier, c’est la réalisation en équipe et, pour cette raison, il est important de pouvoir être intégrés
↑ Aménagement de la place des Pionnières, Lausanne Architecte paysagiste: Bureau Pass-age
↖ Aménagement du jardin d’une villa individuelle, Vaud Architecte paysagiste: Studio Semple Begg
le plus tôt possible dans le projet, souligne Sarah Germanier. C’est malheureusement encore assez rare alors que les bénéfices sont transversaux. »
« Dans la réalisation du projet Le Grand Pré à Échandens, Nastasja Grohe souhaitait construire un quartier exemplaire. Elle nous a sollicités dès le début, afin de respecter au mieux le site et d’intégrer le projet dans son environnement. Cela permet aussi une réflexion en amont sur l’économie des ressources à plusieurs niveaux. La terre végétale est une richesse qu’il serait préjudiciable de ne pas préserver avec respect. C’est primordial à l’heure actuelle », souligne la spécialiste en durabilité.
Fondée en 2017, cette nouvelle identité et les prestations liées représentent l’aboutissement de plus de cinquante années d’expérience familiale dans les métiers de la branche verte. taiga-creations.ch
BDI System SA est spécialisée dans le désenfumage des bâtiments, un domaine très spécifique et pointu de la sécurité incendie. Elle est experte dans les systèmes de ventilation et d’exutoires de fumée. Avec plus de 50 ans à son actif, l’entreprise est réputée pour son savoir-faire et s’est établie comme l’une des références dans le domaine en Suisse romande.
De la conception à la réalisation, en passant par la maintenance, BDI System bénéficie d’une équipe de passionnés, compétents et professionnels. Le travail fourni est hautement spécifique puisque chaque solution est développée sur mesure, avec le meilleur équilibre possible entre les aspects technique, sécuritaire, esthétique et financier. Son large catalogue de fournisseurs et de produits lui permet d’assurer une bonne cohérence individuelle des ouvrants à motoriser.
Forte d’une grande expérience, l’entreprise est souvent sollicitée pour des projets conséquents et complexes, à l’instar du nouveau bâtiment prévu pour l’institut Le Rosey à Rolle, un projet d’une très grande ampleur qui demandera un travail de précision et de qualité afin de proposer des solutions performantes pour assure la sécurité et l’esthétique. bdi.ch
Le spécialiste du désenfumage, de l’aération et des appareils d’extinction
En installant de nouvelles fenêtres, vous augmentez la valeur de votre bien immobilier en plus d’améliorer le confort ambiant.
Vous songez à rénover vos fenêtres ? Jusqu’au 30 avril 2024, EgoKiefer propose une action cashback sur les fenêtres en PVC et en PVC/alu Ego®Allround afin d’encourager la durabilité. L’occasion idéale pour améliorer le confort ambiant de son domicile en bénéficiant d’avantages financiers.
Les fenêtres Ego®Allround sont synonymes de qualité supérieure et d’efficacité énergétique. Les fenêtres en PVC et en PVC/alu possèdent une durée de vie particulièrement longue. Grâce à la technique moderne des chambres et à leur vitrerie de haute qualité, elles sont synonymes d’une excellente isolation thermique et d’un climat intérieur agréable. La longue durée de vie et la forte proportion de matériaux recyclés contribuent entre autres au bon bilan CO2 des fenêtres en PVC. En matière de durabilité, leurs qualités sont identiques aux fenêtres en bois et n’ont rien à leur envier en termes d’esthétique.
Pour tout achat minimum de 5 fenêtres, les clients particuliers d’EgoKiefer reçoivent un bonus énergétique de 50.– francs par fenêtre Ego®Allround dans le cadre d’un projet de rénovation d’une maison individuelle. Cette offre est limitée à 20 fenêtres, soit un potentiel d’économie de 1000.- francs. Une fois les fenêtres installées, la demande de remboursement peut être soumise en ligne jusqu’à fin juillet 2024. egokiefer.ch
Pour profiter de l’action cashback et profiter du bonus énergétique
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Terrassement - Aménagements extérieurs - Génie civil
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Destiné aux propriétaires actuels et futurs, le salon se tient à Beaulieu Lausanne du 14 au 17 mars.
Répartis dans deux halles, la halle 36 et la halle 7, les 150 exposants et partenaires bénéficient cette année d’une surface d’exposition deux fois plus vaste que lors de la précédente édition.
Composé de quatre pôles conseils – Pôle énergie, Pôle matériaux et construction, Pôle sécurité de l’habitat, Pôle jardin – où sont présentes les différentes institutions et associations professionnelles, le salon offre aux visiteurs une opportunité unique de s’informer. Non seulement ces espaces dédiés offrent des informations approfondies sur les dernières tendances, mais ils permettent également aux visiteurs d’interagir directement avec des spécialistes renommés.
Ainsi, cette année les visiteurs d’Habitat-Jardin profitent de la collaboration de la BCV en tant que partenaire du salon. La banque est à leur disposition pour leur fournir des informations sur les diverses solutions de financement disponibles pour concrétiser leur projet immobilier. D’autres institutions participent également à l’édition 2024, comme la
Direction de l’énergie de l’État de Vaud, Romande Énergie, la Police cantonale vaudoise, la Fédération vaudoise des entrepreneurs et l’Établissement cantonal d’assurance.
Par ailleurs, un vaste programme de conférences, données par des spécialistes de chaque pôle conseil, est prévu au BCV Forum dans la halle 7.
Côté détente et restauration, visiteurs et exposants profitent de nombreux espaces dédiés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Et pour joindre l’agréable à l’utile, plusieurs vignerons membres de Swiss Wine Vaud et Swiss Wine seront présents. La convivialité est au rendez-vous en 2024 ! habitat-jardin.events
Habitat-jardin en pratique
Horaires d’ouverture :
Jeudi : 10h – 20h
Vendredi et weekend : 10h – 18h
Entrée adulte (à partir de 16 ans) : CHF 10.–Journée découverte, entrée gratuite : jeudi 14 mars
* Par rapport à un carrelet standard
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Du 17 au 21 avril 2024, le 12e Salon de l’Immobilier NEuchâtelois accueille et rassemble près de 100 exposants sur plus de 5500 m2. L’événement s’adresse aussi bien à la profession qu’au grand public, particuliers et propriétaires.
Plateforme des métiers de l’immobilier et de la construction, le 12e Salon de l’Immobilier NEuchâtelois (SINE) permet aux différents spécialistes de la branche de se rencontrer, d’échanger et de s’informer sur l’évolution du marché. « La majorité des entreprises sont neuchâteloises et représentent toutes les prestations liées à l’immobilier, souligne Cédric Borboën, directeur événementiel, Chassot Concept. Ainsi, le salon s’adresse aussi bien aux professionnels qu’au grand public. Il est aussi l’occasion pour les jeunes de découvrir des métiers plein d’avenir. »
Outre des salons, des coins presse et des offres de restauration, le Salon Immobilier NEuchâtelois se veut une vitrine des métiers de l’immobilier et de la construction. Courtiers en immobilier, constructeurs et promoteurs seront présents. Mais aussi des acteurs du second œuvre (cuisinistes, carreleurs, sanitaires,
piscinistes, etc.) et des entreprises qui présenteront les différentes énergies renouvelables et les installations y relatives. Pour les propriétaires, c’est un concentré d’informations qui permet aussi bien de trouver des solutions d’aménagements que de financement, de rénovation ou de construction d’un nouveau projet. Pour les conseiller, la Chambre immobilière neuchâteloise (CIN) sera présente, ainsi que des prestataires de services et des spécialistes en sécurité et en domotique. Sans oublier les espaces design et aménagements.
En collaboration avec FOROM (Forum économique romand), Chassot Concept SA, la société organisatrice du Salon, proposera des conférences ciblées sur la « Place du village Viteos » tout au long de l’événement.
Infos pratiques
12e Salon de l’Immobilier NEuchâtelois Du 17 au 21 avril
Patinoires du Littoral, Neuchâtel
Mercredi à vendredi: 14h à 21h (restaurant et bar jusqu’à 23h)
Samedi: 10h à 21h
Dimanche: 10h à 17h sine.ch
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Du 18 au 21 avril 2024, Energissima, le salon romand des solutions durables pour la construction, l’habitat et la mobilité, attend près de 100 exposants sur plus de 7000 m2 à Espace Gruyère à Bulle.
Rendez-vous incontournable de la transition énergétique en Suisse romande, Energissima propose une expérience unique pour le conseil énergétique de la maison et la mobilité.
Près de 7500 visiteurs sont attendus pour cette édition. Une centaine d’exposants réunis sur 7000 m 2 de surface d’exposition favorisent la rencontre avec des entreprises spécialisées. C’est l’occasion d’explorer différentes pistes pour la rénovation de la maison, d’obtenir des conseils d’experts en construction, de s’informer sur les possibilités d’installation de panneaux solaires ou de choisir des matériaux isolants de qualité pour votre bien immobilier. À l’extérieur, la mobilité durable est à l’honneur sur une surface de 3500 m2, permettant à chacun de tester des voitures électriques ou hybrides.
Autre point fort, le vaste programme de 80 conférences et animations conçues pour les professionnels du domaine et le grand public intéressé par la thématique de la transition énergétique. Les conférences du salon englobent un large éventail de sujets tels que la rénovation, l’évolution des labels
pour les bâtiments, l’énergie et l’isolation dans le bois, les innovations pour accélérer la transition énergétique, ainsi que la transition vers un réseau électrique intelligent, sécurisé et résilient. Les inscriptions aux conférences sont possibles sur place ou avant le salon.
Le salon dédie une journée spéciale, le vendredi 19 avril, à la sensibilisation de la jeune génération aux métiers de la transition énergétique. Les élèves du 2e degré du cycle d’orientation, ainsi que les étudiants des écoles professionnelles, des hautes écoles et des universités, sont les bienvenus (entrée offerte aux élèves et aux professeurs). Les deux premiers jours du salon sont accessibles aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers : une opportunité de découvrir les dernières avancées dans le domaine de la transition énergétique. IJ / energissima.ch
Horaires : du jeudi 18.04 au samedi 20.04, de 10h à 18h et dimanche 21.04 de 10h à 17h. Plus d’informations sur les exposants et programme complet des conférences sur le site.
© Nicolas Sedlatchek
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Quinze entreprises italiennes étaient présentes à Swissbau qui s’est déroulée à Bâle entre le 16 et 19 janvier dernier. Encadrées et supportées par l’Agence italienne pour le commerce extérieur, elles ont promu auprès de la Suisse l’innovation et le savoir-faire italien.
Cette année, le salon Swissbau s’est construit autour du thème « Construire le changement ensemble ». La plateforme interdisciplinaire pour les secteurs de l’architecture, de la planification, de l’artisanat et de l’économie immobilière a été l’occasion de découvrir et d’échanger au sujet des nouveautés et tendances actuelles. L’agence italienne pour le commerce extérieur ITA (Italian Trade Agency) était de la partie afin de soutenir et promouvoir le développement commercial des entreprises italiennes en Suisse.
La culture de la construction italienne est bien connue et a très bonne réputation en Suisse et ailleurs. Matériaux de qualité, production locale, savoir-faire ancestraux, mais aussi développement de nouvelles technologies innovantes, l’Italie sait être à la pointe de la construction. « Nous avons identifié une croissance accrue de nos exportations dans le secteur de la construction. Pour cette raison, il nous a semblé important d’être présent à Swissbau afin de perpétuer la culture de la construction italienne en Suisse », précise Samuele Porsia, directeur d’ITA à Berne.
Après un contexte difficile ces dernières années, 2024 représente un nouvel élan pour le secteur de la construction. « L’Italie dans ce domaine joue un rôle important pour la Suisse car il s’agit du deuxième marché d’exportation après l’Allemagne », ajoute Benedetta Romagnoli, la consule d’Italie à Bâle. L’ambition est donc de renforcer les échanges entre les deux pays en accompagnant 15 entreprises italiennes sur le marché suisse. Les sociétés présentes au salon Swissbau mettent en valeur la culture, l’innovation, le savoir-faire et la production italienne. Zoom sur trois de ces entreprises.
Spécialisée dans le grès cérame et la céramique, Ceramica Mediterranea a été fondée en 2001 en Sardaigne par Claudia et Bernhard Mazohl, tous deux passionnés par le matériau et la région. En proposant des designs à la fois élégants et typiques de l’île sur des surfaces précieuses en céramique, l’entreprise raconte la culture et la tradition sarde. Ceramica Mediterranea
a la volonté de participer à la préservation et au développement de l’île. Suivant un modèle d’économie circulaire, les matières premières proviennent exclusivement des carrières de Sardaigne et l’ensemble de la production est réalisé sur place par des travailleurs locaux.
CONSORTIUM MARMISTI BRESCIANI, L’ÉLÉGANCE DE LA PIERRE NATURELLE
L’industrie de la pierre naturelle, célèbre dans les traditions d’art et d’architecture, compose désormais avec des méthodes à la fois traditionnelles et industrielles afin de s’adapter aux exigences du marché contemporain. Implanté à Bresca, le deuxième bassin de marbre après Carrare, le Consortium Marmisti Bresciani a pour mission de protéger, promouvoir et valoriser les entreprises du secteur de la pierre naturelle de la région. Les 50 entreprises représentées – des usines tout comme de petits artisans – se caractérisent par leur grand savoir-faire. Allant de l’extraction à la découpe, au design, ou encore à la valorisation des carrières en fin d’exploitation, le Consortium Marmisti Bresciani s’attache
depuis 1990 à valoriser la pierre dans tous ses états, conscient de la responsabilité sociale et écologique qui lui incombe.
L’entreprise familiale Nusco a débuté son activité il y a près d’un siècle par des travaux de menuiserie. Trois générations plus tard, elle a développé son expertise et propose maintenant tout type de portes et fenêtres en bois massif, aluminium, PVC ainsi que toutes les combinaisons de ces matériaux. Sa large gamme de produits, ainsi que leur possible personnalisation, permet d’assurer une grande qualité et une bonne cohérence d’ensemble à chaque projet. Cotée en bourse, avec quatre sites de production dans le sud de l’Italie ainsi que plus de 60 magasins, Nusco se positionne aujourd’hui comme un acteur de premier plan sur le marché, en Italie mais aussi à l’étranger, notamment en France et au Moyen-Orient.
Roofingreen
Fondée en 2014 par deux architectes, Roofingreen propose un système modulaire de gazon synthétique. Aussi simple qu’un puzzle, les éléments de gazon peuvent être combinés à des éléments en grès cérame. Une solution tout-en-un qui demande peu d’entretien et qui est durable dans le temps.
AB Tecno
Basée à Bologne, l’entreprise travaille sur des solutions d’automatisation d’ouvrants et de domotique. Elle a développé deux marques. Abexo s’occupe principalement des différents accessoires nécessaires ; fondée en 2021, Beematic propose des systèmes d’automatisation pour les volets battants et coulissants.
Petral
Petral est spécialisé dans les planchers surélevés. À l’aide d’une structure métallique, des dalles de tout type de matériaux sont simplement posées, rendant les techniques facilement accessibles. Déjà présent en Suisse, l’entreprise a notamment travaillé sur une rénovation à l’EPFL.
Sicurpal
Sicurpal fabrique des lignes de vie et des systèmes de protection contre les chutes sur les chantiers. L’entreprise fournit un service complet allant de l’étude technique à la conception et l’installation. Avec plus de 25 ans d’expérience, elle optimise les systèmes tout en garantissant la sécurité des personnes.
Cimar
Basée à Salerno, Cimar propose un large choix de produits d’étanchéité liquides pour le bâtiment. Parmi les nouveautés figure Magika, un produit d’imperméabilisation à base de résine qui combine des caractéristiques particulières de durabilité et de qualité avec une simplicité d’application et une utilisation économique.
Metalscreen
Metalscreen est une entreprise leader dans la production de faux plafonds métalliques, de revêtements muraux extérieurs en aluminium et de systèmes de brise-soleil. Elle travaille principalement sur de gros projets comme les centres commerciaux, aéroports et hôpitaux.
Covema Group
Covema Group est spécialisé dans la production et distribution internationale de peintures et produits de finitions pour la décoration intérieure et extérieure. Le groupe possède plusieurs marques dont Rialto, qui propose des finitions décoratives italiennes traditionnelles, et ErreLAB, qui produit des finitions à base de résine pour les murs et les sols.
Gamma Officine Meccaniche
Fondée dans les années 1940, la société familiale Gamma Officine Meccaniche travaille dans la production et la vente de boulons, écrous, vis et accessoires pour la construction. Depuis 2009, l’entreprise a développé la production et la vente de systèmes de fixation pour des panneaux photovoltaïques, un secteur en plein essor qu’ils investissent grâce à leur expérience et la qualité de leurs services.
Sicc Industrial Doors Sicc est une entreprise spécialisée dans la production et l’installation de portes industrielles. Avec 40 ans d’expérience, Sicc propose des portes coulissantes et des portes de secours, personnalisables selon chaque projet. Toujours à la pointe des nouvelles techniques et normes, les portes Sicc assurent une grande qualité.
Icobit
Fondée il y a plus de 50 ans, Icobit est une entreprise de référence pour des solutions d’étanchéité dans la construction. Elle propose tout type de produits, allant des habituels produits acryliques en phase aqueuse aux nouvelles innovations telles que les membranes liquides en polyoléfine.
Tecno K Giunti
Tecno K Giunti est spécialisée dans la conception et la production de couvertures de joints sismiques destinés à tout type de construction, notamment des hôpitaux, usines, parkings. Elle propose des solutions sur mesure dans tous les domaines de l’ingénierie.
Made a Mano
Made a Mano se distingue par sa grande capacité à mélanger les cultures et les techniques pour produire des céramiques et des pierres de lave du volcan Etna. Avec plus de 50 ans d’expérience, l’entreprise se distingue par une fabrication artisanale de grande qualité.
SALON DES SOLUTIONS DURABLES POUR LA CONSTRUCTION, L’HABITAT ET LA MOBILITÉ
PRÉSENTÉ PAR
SPONSOR OR
ET SI… ARCHITECTURE
NON CONSTRUITE EN SUISSE
Les citoyens suisses disposent d’un droit étendu de participation démocratique dans la mise en œuvre de l’architecture et de l’urbanisme. Cela permet de porter démocratiquement de nombreux projets, mais également d’en empêcher beaucoup d’autres. Perdus, rejetés, abandonnés ou altérés... Il existe un grand nombre de projets architecturaux qui font encore parler d’eux en Suisse, bien qu’ils n’aient jamais été construits. Le S AM revient sur ceux-ci et construit ainsi une image alternative utopique-dystopique de la Suisse. L’exposition réunit de multiples projets d’architectes suisses et internationaux et sera accompagnée par la projection du documentaire « The Competition » de Angel Borrego Cubero.
S AM / sam-basel.org
Jusqu’au 7 avril 2024
ZOMBIE TECH
L’exposition part du postulat que tout bâtiment conçu selon les principes architecturaux actuellement dominants est «zombie», non vivant, car basé sur des technologies et énergies qui seront bientôt épuisées ou trop coûteuses pour la planète. En sortant la technologie du spectre de l’innovation, l’exposition s’intéresse à des techniques issues de cultures hybrides, localisées, vivantes, basées sur des savoirs et des savoir-faire –entre ingénieur et bricoleur – qui se transfèrent et se contaminent entre disciplines et groupes sociaux. Ni high-tech ni low-tech, ces expériences forment un échantillonnage d’approches minoritaires, mais fertiles, pour revoir en profondeur notre rapport au bâti et au projet.
ARCHIZOOM / Du 12 mars au 13 mai epfl.ch/campus/art-culture/ museum-exhibitions/archizoom/
TSUYOSHI TANE : THE GARDEN HOUSE
La conception du nouveau bâtiment érigé sur le Vitra Campus repose principalement sur des matériaux naturels tels que le chaume, la pierre et le bois. D’une superficie de 15 m², la Tane Garden House peut accueillir jusqu’à 8 personnes. L’exposition à la Vitra Design Museum Gallery, conçue par Tsuyoshi Tane, présente des modèles d’étude, des maquettes architecturales et des dessins du bâtiment, ainsi que des impressions de l’étroite collaboration avec les artisans locaux.
VITRA DESIGN MUSEUM
design-museum.de Jusqu’au 21 avril 2024
LIGHT + BUILDING
Salon international des technologies de l’éclairage, de l’automatisation du bâtiment et de la sécurité connectée, Light + Building présente tous les deux ans les dernières innovations techniques du marché et les nouvelles tendances en matière de design. Sous la devise « Be Electrified », les thèmes « Sustainability », « Connectivity » et « Work + Living » constitueront le fil conducteur des conférences, des visites guidées et des expositions spéciales.
MESSE FRANKFURT
light-building.messefrankfurt.com Du 3 au 8 mars
Réunissant offre et demande en un seul lieu, Habitat-Jardin met à disposition une palette exhaustive de produits et services à l’attention des actuels et futurs propriétaires romands. Répartis dans deux halles, les 150 exposants et partenaires bénéficient cette année d’une surface d’exposition deux fois plus vaste que lors de la précédente édition. Quatre pôles conseils – Pôle énergie, Pôle matériaux et construction, Pôle sécurité de l’habitat, Pôle jardin – où sont présentes les différentes institutions et associations professionnelles, offrent aux visiteurs une opportunité unique de s’informer.
BEAULIEU habitat-jardin.events Du 14 au 17 mars
C’est un des événements européens majeurs dédiés à la vie au jardin. Les plus grandes entreprises du secteur présentent leurs nouveaux produits, des solutions créatives et les futures tendances dans le domaine de l’aménagement extérieur (jardin, pergola, terrasse ou balcon). Chaque année, les meilleurs horticulteurs de Suisse créent d’impressionnantes œuvres paysagères
1:1. Ces aménagements grandeur nature allant de 20 à plus de 400 m2 représentent une formidable source d’inspiration pour les visiteurs.
MESSE ZURICH giardina.ch Du 13 au 17 mars
LAUSANNE
22E CONGRÈS PHOTOVOLTAÏQUE SUISSE
Ce sommet annuel de deux jours est le principal événement de la branche suisse de l’énergie solaire. Le vaste programme met notamment en lumière les conditions cadres politiques, le marché et ses défis, les points forts de la recherche et l’intégration de l’énergie solaire dans les bâtiments et les réseaux électriques. Le congrès sera complété par une exposition de produits d’acteurs importants de la branche solaire ainsi que par une exposition de posters scientifiques. Chaque discours sera traduit simultanément en allemand, français et anglais.
SWISSTECH CONVENTION CENTER ET DIFFUSION EN DIRECT swissolar.ch / Du 21 au 22 mars
Beaulieu Lausanne du 14 au 17 mars 2024
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