Le cas du rétablissement de l’ordre public dans la région du Tigré en Éthiopie Le gouvernement éthiopien s’est concentré sur la reconstruction de ce qui avait été détruit pendant le conflit, sur le rétablissement de la structure gouvernementale régionale à tous les niveaux afin d’offrir les services publics nécessaires, sur la fourniture d’une aide humanitaire aux nécessiteux, sur la réhabilitation des personnes déplacées, sur la traduction en justice des auteurs de ces actes et sur la mise en place d’activités de consolidation de la paix dans la région.
Crédit photo: eeas.europa.eu Demeke Mekonnen, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères d’Éthiopie, s’est rendu à Bruxelles les 24 et 25 novembre 2020, dans le cadre de sa tournée dans différentes capitales européennes. Lors de sa visite à Bruxelles, M. Demeke a rencontré Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité / Vice-président de la Commission européenne (HR/VP), Sophie Wilmes, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, et M. Janez Lerancic, Commissaire chargé de la gestion des crises de l’Union européenne, et a procédé à un échange de vues sur les derniers développements en Éthiopie, au cours duquel il a expliqué l’opération menée par le gouvernement éthiopien dans la région du Tigré pour rétablir l’ordre et la stabilité. Il a informé les fonctionnaires des efforts déployés avant l’opération par le gouvernement éthiopien pour encourager les dirigeants du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) à participer au processus de démocratisation populaire, et de l’intransigeance de ces derniers à s’engager dans les politiques pacifiques entreprises. Soulignant la responsabilité première du gouvernement fédéral de maintenir l’état de droit, d’assurer la paix et la sécurité du peuple éthiopien, et de protéger et
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défendre la constitution du pays, M. Demeke a en outre expliqué que l’opération de maintien de l’ordre du gouvernement ne visait que les auteurs du conflit ; et l’opération a été menée avec le plus grand soin pour éviter les pertes civiles. À cette occasion, M. Demeke a également expliqué en détail les atrocités commises par les dirigeants du TPLF à Mai Kadra, une petite ville du Tigré occidental, les destructions causées par le groupe sur les principales infrastructures, telles que les ponts, les routes et l’aéroport d’Axum, ainsi que la propagande ciblée qui a conduit à la fuite de civils innocents vers le Soudan. Au début de l’opération de maintien de l’ordre, certaines parties de la communauté internationale ont spéculé sur le fait que le conflit dégénérerait en guerre civile et aurait de graves répercussions sur la stabilité de la Corne de l’Afrique. Dès le début de l’opération, le gouvernement éthiopien a rassuré ceux qui ont exprimé leurs véritables préoccupations et la communauté internationale dans son ensemble en leur promettant que l’opération serait rapide et gérée de manière responsable. Il convient de rappeler que le gouvernement éthiopien a
