Magazine Face a Face no 2

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‫בס״ד‬

Le Magazine de la Famille Juive

DOSSIER

Peut-on éduquer sans frapper

Santé

DROIT DE SAVOIR

Les secrets et arnaques de la consommation Tsav

Jérusalem 17 : 19 18 : 31 Hol Hamoed Jérusalem 18 : 24 19 : 36 Chemini Jérusalem 18 : 28 19 : 41 Tazriah – Metsorah Jérusalem 18 : 33 19 : 46

Mars 2010 / N°2

Tel Aviv 17 : 34 18 : 33 Tel Aviv 18 : 39 19 : 39 Tel Aviv 18 : 44 9 : 44 Tel Aviv 18 : 49 19 : 49

Bien se nourrir mieux vaut prévenir que guérir

RAV YAAKOVSOHN

Eduquer ou Elever

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Le Magazine de la Famille Juive

DOSSIER COUPLE

La Communication

En Exclusivité Qui est le Rav Yaakovsohn ? ENFANT

Les peurs des enfants

ACTUALITE Le gel des implantations juives en Judée Samarie

Prix Spécial

1 an Pour 70 ₪ seulement au lieu de 84 ₪

DROIT DE SAVOIR Bébé est né Branle-bas de combat auprès des administrations

Jérusalem Terouma : 16:54-18:06 Tetsave : 16:59-18:11 Ki Tissa : 17:04-18:16 Vayakel-Pekoudé : 17:08-18:21

Février 2010 / N°1

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Edito

‫בס"ד‬

MARS 2010

Vous l’avez constaté, l’interface nous a épatés. Il convient donc de débuter en remerciant nos chers lecteurs pour leur avis et les ingénieuses idées dont ils nous ont gratifiés dans le courrier. Grâce à vous, mais surtout pour vous, Face à Face a fait peau neuve. L’actualité nous a contraints de lever l’encre. Les enseignements du Rav Yaakovsohn deviennent plus vivants que jamais, grâce à toutes les questions que vous pourrez désormais poser. Que l’on parle de cuisine, de ménage, de santé ou de beauté, nos grands-mères nous chuchotent leurs petits trucs si astucieux. Du lèche-vitrine à domicile ? C’est désormais possible. Les photos de notre show sont là pour vous faire rêver. Mais Face à Face c’est encore bien d’autres sujets : L’éducation, qui nous touche au quotidien, soulève dans son dossier un dilemme auquel tout parent a un jour été confronté : « faut-il frapper pour éduquer ? » Punir ou récompenser : le Rav Yaakovsohn nous en explique l’utilité et les limites. Pour aborder le printemps avec pêche et vivacité notre article santé est là pour vous aider. Si comme tout le monde vous vous demandez où sortir en famille pendant les vacances de Pessa’h ? Jetez un petit coup d’œil et vous serez inspirés. Et puis, si tant de nouveautés vous ont donné le vertige, vous pourrez toujours vous rabattre sur le stress, mieux vaut en rire : lisez …vous comprendrez.

Sophie-Rahel Gherabli Rédactrice en chef

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4 Education

Comment comprendre la différence entre "éduca- tion" et "domptage"

6 Enfant : DOSSIER

Peut-on éduquer sans frapper

16 Couple

Face au Stress, hommes et femmes inégaux

20 Santé

Bien se nourrir : mieux vaut prévenir que guérir

28 Droit de savoir

Les secrets et arnaques de la consommation

31 Photos Show :

Où habiller vos enfants pour Pessah ?

32 Actualité

Rallonger le congé de maternité, un cadeau empoisonné

RÉDACTRICE EN CHEF Sophie Rahel Gherabli Tél. 054-9076686 RÉDACTION Amir Weitmann, Yonathan Gherabli, Daniel Rosen, Yaël Cohen MAQUETTE Hanna Tél. 054-3389369 PUBLICITÉ Tél. 054-6421282 mag.faceaface@gmail.com

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34 Coup d’œil

Idées de sorties pour Pessah

35 Jeux 36 Art de la table

Les vinaigrettes

39 Je de mots

Avec la participation de Raphaël Gottfarstein

40 Trucs et Astuces

Reproduction des textes et illustrations interdite sans accord préalable. La direction n'est pas responsable du contenu des annonces publicitaires.

42 Petites annonces

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Education

Comment comprendre la différence entre "éduquer" et "élever"

ses enfants

Propos du Rav Yaakovsohn recueillis par R. Gottfarstein

Le Rav Yaovsohn nous accompagne ici dans l’approfondissement d’un sujet qui peut paraître au premier abord ne pas représenter un intérêt fondamental en matière d'éducation. Mais lorsqu'il rapporte que selon certaines statistiques, 30 % des enfants rencontrent des problèmes d'identité une fois arrivés à l'âge adulte parce que leurs parents n'ont tout simplement pas su faire la différence entre ce que nous avons nommé « éduquer » ou lé’hane’h », et « élever » ou « léhafil », subitement nous tendons l'oreille. Les chiffres sont certes parlants mais exigent une explication.

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ans la Torah, le mot h'inouh exprime toujours une idée de commencement, de début d'une action ou d'un événement. Ce concept apparaît pour la première fois dans le Sefer Béréchit au sujet des personnes qu’Avraham Avinou a guidées et prises sous son aile et qui sont englobées dans le passouk sous le terme de « hanihav ». (Béréchit, 14;14) Là, Rachi rapporte également ce sens du mot. Il donne l’exemple de « Hanoukat Habait », la fête que nous célébrons à l’occasion de l’acquisition d’une nouvelle maison, ou de « Hanoukat Hamisbéa’h », l’inauguration du Temple. Le Rav Yaakovsohn nous explique ainsi qu’il serait plus juste de désigner l’éducation par le

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terme « pédagogie » qui, étymologiquement, signifie « accompagner l'enfant ». Ce concept de préparer, d'amorcer le but recherché n'est pas contenu dans la notion qui retient notre attention ici, la « hafala » ou, littéralement, le « faire faire ». Deux grands principes sont mis en œuvre lorsque avons recours à la « hafala » envers nos enfants. Tout d'abord, il faut comprendre que cette notion exprime la volonté des parents d'obtenir un résultat immédiat de la part de l'enfant et concerne à chaque fois une recommandation précise. En second lieu, le Rav Yaakovsohn attire notre attention sur le fait que l’utilisation de ce genre de procédés est nécessaire mais néfaste si cela n'est pas en parallèle complété, encadré, réparé par ce qu'il appelle le « h'inouh ». Il résume son idée en comparant la « hafala » au principe énoncé concernant le chabat qui est la permission de détruire dans le but de reconstruire. (soter al menat livnot). Pour comprendre véritablement en quoi il est néfaste de faire des recommandations quotidiennes une fin en soi dans l'éducation il est primordial de comprendre ce que la Rav entend par le terme de « hafala ».

« ll est impératif de bien comprendre que la « hafala », quelle que soit son expression, est indispensable à l’éducation » Pourquoi est-il néfaste pour l'enfant de faire de l'inculcation quotidienne des obligations une fin en soi ? Il existe trois façons d'obliger un enfant à exécuter une injonction de la part de ses parents ou éducateurs.

Les punitions, les menaces, les coups Les punitions, les menaces, les coups ou tout ce qui laisse un mauvais sentiment à l'enfant représentent les éléments de cette première catégorie. Bien entendu, la liste n'est pas exhaustive et cela dépend aussi beaucoup de la perception de l'enfant à ce moment-là. Pour certains, le simple fait que le père ou la mère « fasse les gros yeux » peut contribuer à l'impression négative qui s'en dégage et entre donc dans cette catégorie de « hafala ». On peut comprendre aisément qu’il est difficile d’éviter d'y avoirs recours au quotidien. Dans l'immédiat le résultat que l'on obtient est en général l'obéissance et la mise en pratique de l'ordre donné. C'est à ce moment que se cache le piège qui fait croire aux parents satisfaits qu'ils ont obtenu gain de cause. Les apparences sont trompeuses. Il est important de garder à l'esprit que ces méthodes sont nuisibles à l'enfant sur le long terme si l'on ne fait rien par la suite pour en réparer les conséquences. Toujours soucieux de faire comprendre à ses auditeurs la nature réelle du problème et non pas des théories à appliquer machinalement, le Rav Yaakovsohn illustre ses propos par une histoire très révélatrice. Il raconte qu'à l'école un enfant était tellement turbulent que tous ses proches étaient habitués à le voir rentrer à la fin des cours triste et accablé de toutes les punitions qu'il avait reçues dans la journée. Et puis un jour, alors qu'il revient en souriant, il répond à l'étonnement de sa maman que ce jour-là aussi il a bien été puni. Inquiète, cette dernière se dit que son fils commence non seulement à s'habituer aux punitions mais qu'en plus il en tire satisfaction. Mais lorsqu'il se met à raconter elle comprend mieux l'origine du grand sourire qui rayonne sur le visage de son enfant. « Je suis content parce que pour une fois j’ai réussi à embrouiller le Rébé. J’ai été puni et il m’a demandé d’écrire 200 fois que je ne dérangerai plus en cours. Ce que j’ai fait. Mais ensuite à la recréation j’ai eu du


temps alors j’ai écrit 300 fois « je dérangerai en cours » et le fait de déranger l’emporte sur celui de ne pas déranger donc j’ai de l’avance pour demain ! ». Cette histoire reflète parfaitement comment les punitions ou ce type de répréhension poussent un enfant à l’obéissance immédiate mais ne lui donne aucune envie à long terme de se séparer de sa faute. Bien plus grave, elle en montre le non-sens. Souvent, l’enfant ne comprend pas le rapport entre la punition et ce qu’il faut réparer. Il l’interprète selon sa logique. En distribuant ce type de punition croit-on vraiment qu'à chaque ligne il se dissuade un peu plus de recommencer ? C'est là que le « h’inouh » doit intervenir, afin de transformer une obéissance de court terme et nuisible en une véritable éducation susceptible d’accompagner l'enfant vers une évolution positive.

Les récompenses Là encore, il s'agit d'un moyen efficace d'obtenir un résultat à court terme mais engendre des préjudices pour l’avenir. Une seconde histoire nous permet de mieux cerner les méfaits qui peuvent exister dans une utilisation abusive ou mal appropriée des récompenses. Un jour, un rébé constate que le plus assidu de ses élèves ne vient plus depuis quelques temps à la lecture des téhilims qu'il organise tous les chabats. Lorsqu'un jour, à l'un de ses cours, il parvient à le questionner sur les raisons de son absence le chabat, l'enfant répond que pour lui cela ne vaut plus tellement la peine de venir. En effet, il a trouvé ailleurs une lecture qui dure moins longtemps avec plus de récompenses à la clé. Désemparé par une telle réponse, le rébé vient alors consulter le Rav Yaakovsohn et lui demander conseil. A sa grande stupéfaction, le rébé s'entend dire que si les autres viennent encore c'est parce qu'ils mettent un peu plus de temps à se rendre compte de ce que ce garçon a très vite compris. Il est primordial de découvrir si le reste des enfants sont motivés par les mêmes raisons ou s’ils viennent vraiment par conscience de faire une action positive. De par sa grande expérience, le Rav sait que si l'on pose directement la question aux enfants, ils répondront ce que l'on a envie d'entendre d'eux. Il conseille donc au rébé d'avoir recours à un subterfuge : chacun doit écrire sur une feuille plusieurs raisons de venir aux téhilim afin de convaincre l'enfant qui est parti. Celui qui parviendra à le faire changer d'avis recevra une grosse récompense. (Puisque chez lui tout fonctionne sur un système de récompenses.) Ainsi, le rébé a pu découvrir les réelles motivations de tous les enfants. Elles alternaient entre le krembo, les copains, la

rigolade, la petite heure d'échappatoire loin des obligations de la maison en passant par les remontrances qu'on a évitées. La mitsva ? Personne n'en fait la moindre allusion. Le Rébé confit retourne voir le Rav Yaakovsohn avec la ferme intention d'annuler ces séances de téhilims. Entre-temps, le Rav a fait faire le même exercice aux filles dont le groupe est dirigée par la femme du Rébé. Il n'a rien deviné ; la fille du Rav fait justement partie de ce groupe et lui a raconté comment cela se passe. Les réponses cette fois-ci ne parlent que de mitsva, d'aide au prochain... Différences intrinsèques entre hommes et femmes dont les prémices s'annoncent dès le plus jeune âge me direz-vous? L'explication est bien plus simple. Il se trouve que tout dans la façon du Rébé et de sa femme de diriger leurs séances de téhilims était diamétralement opposé. Chez les garçons, ils lisaient simplement puis le Rébé annonçait, par un discours, la cérémonie à venir : la remise des prix. Chez

est que la rabbanite a su accompagner la récompense, nocive mais nécessaire, par une leçon de h’inouh. Elle a ainsi rétablit l'équilibre et contrebalancé le préjudice.

La discipline Il s'agit du moyen le plus sain d'obtenir obéissance et résultat à court terme. Le parent demande à l'enfant d'accomplir une action, simplement, et ce dernier s'exécute, parce qu'il obéit à l'autorité. Cependant, la nature humaine fait que tout un chacun, dès qu'il se sent contraint, ressent le besoin de s'affirmer par la négative. Au mieux, on obtient par-là une obéissance qui peut durer sur le long terme mais qui sera machinale, issue plus d'un réflexe que d'une volonté intérieure. Le Rav Yaakovsohn compare ce moyen d'obtenir satisfaction au « chien de Pavlov ». Le scientifique par son expérience sur un chien a réussi à prouver que l'on peut conditionner des réflexes en faisant dans ce cas précis saliver un chien sur un son de cloche sans aucune présence de nourriture, simplement parce que sa vie durant il a été conditionné à recevoir sa nourriture toujours conjointement avec ce même son. Le conditionnement qui pousse un enfant à obéir par réflexe est en cela comparable à celui de l'expérience réalisée par Pavlov. Il est impératif de bien comprendre que la « hafala », quelle que soit son expression, est indispensable à l’éducation. Choisir de s’en passer au quotidien causerait un préjudice certain aux enfants qui seraient alors livrés à eux-mêmes. Cependant, elle ne constitue pas toute l’essence de l’éducation. Si l’on choisit de se servir uniquement des punitions, des récompenses ou de la discipline, il manque un échelon important à l’édifice que l’on tente de construire avec nos enfants. Sans lui, toute la fondation est fragile et menacée. Cette échelon c’est le « h’inouh » et les éclaircissements sur cette notion fondamentale feront l’objet de notre prochain article.

« La différence est que la rabbanite a su accompagner la récompense, nocive mais nécessaire, par une leçon de h’inouh. » les filles, la rabbanite introduisait chaque téhillim par un enseignement ou une histoire émouvante A la fin, discrètement, elle distribuait le prix. Les messages véhiculés représentaient deux extrêmes et pourtant la récompense était la même. La différence

S-R-G

Posez-nous vos questions sur mag.faceaface@gmail.com L’assistant du Rav Yaakovsohn, Raphael Gottfarstein, recueillera pour vous ses réponses

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Enfant

DOSSIER

Peut-on éduquer sans frapper ?

Il ressort d’une enquête SOFRES, réalisée pour « éduquer sans frapper » en 1999, que seulement 12,5 % des personnes interrogées ayant des enfants ne leur donnent jamais de coups, alors que 33 % en donnent rarement, et que 54,5 % en donnent plus souvent. Aux vues des mises en garde croissantes contre les corrections corporelles formulées conjointement par les psychologues, les médecins et les rabanims, qui depuis quelques années se rejoignent dans leur position à ce sujet, il est curieux de constater que l’opinion publique ne se détache que faiblement du modèle qui prône avec fierté et satisfaction qu’une « bonne » fessée ou quelques claques « n’ont jamais fait de mal à personne ». Mais peut-on parler d’un réel système de pensée avec ses motivations et ses justifications ou s’agit-il en grande partie d’une solution de recours pour des parents qui désirent éduquer leurs enfants dans le « droit chemin » et ne voient aucune autre alternative aussi « efficace » ?


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our mettre de l'ordre, il faut regarder le désordre », disait un thérapeute. Le désordre dans la relation parentenfant n'est pas facile à admettre, d'autant plus que sa reconnaissance risque d'engendrer la culpabilité et la honte. Pourtant, afin de comprendre le message que les spécialistes de l'éducation tentent de nous transmettre, il est fondamental que chaque parent se livre au préalable à une sincère introspection. Pourquoi avonsnous recours aux fessées et qu'attendonsnous d'elles ? A cette question, nous aurons tendance à répondre que cela permet d'obtenir l'obéissance immédiate de l'enfant et le respect envers l'autorité supérieure que représentent ses parents. Cependant, il faut prendre garde de ne pas succomber à la tentation naturelle de déguiser sous le terme d' « éducation » notre recherche personnelle de respect ou toute autre motivation de ce type. A ce propos, le Rav Wolbe nous invite à la réflexion: « Les parents se mentent à euxmêmes en prétendant ou en croyant qu'ils sont en train d'éduquer leur enfant, alors que leurs motivations sont purement égoïstes. » Il peut s'agir de coups mais aussi de contraintes morales en niant la nature de l'enfant pour en faire le réalisateur de nos propres souhaits et ambitions. Lorsque d'une façon ou d'une

La petite tape sur la main n’est pas si inoffensive qu’elle en a l’air. La paume de la main abrite une multitude de ligaments, de tendons et de vaisseaux sanguins particulièrement vulnérables chez les enfants dont la peau est encore fine et fragile. autre, notre progéniture ne se plie pas à nos recommandations, nous pouvons être envahis par un sentiment de colère ou de frustration en constatant que notre propre enfant ne fait pas ce que l'on veut. Il nous renvoie alors l'image insoutenable de nos défaillances quant à notre capacité à imposer notre autorité et à lui inspirer le respect, autant que l'affirmation d'un être qui est différent de nous. Le « besoin » impératif de violence physique comme solution à la désobéissance peut être

le témoin d'une faille dans le système éducatif de l'enfant et dans son rapport avec ses parents. Mais avant d'aborder cette notion, il est fondamental de revenir sur les méfaits de la fessées ou des autres corrections de ce type.

Les dangers de la fessée Par le terme « fessée », nous entendons désigner les corrections quotidiennes ou du moins répétées auxquelles des parents peuvent avoir recours dans le cadre de l’éducation de leurs enfants. Il peut s’agir de toutes sortes de punitions physiques mais nous n’aborderons pas ici la question des sévices graves. Cependant, il est fondamental de mettre en évidence les dangers possibles des « petits coups » apparemment sans gravité. Tout d’abord, tant que l’on ne prend pas la ferme résolution de ne pas avoir recours aux punitions corporelles, il est difficile de prévoir avec certitude qu’un accès de colère ne peut pas nous emmener à un moment ou à un autre à une brutalité qui dépasserait nos intentions premières. De plus, de nombreuses études sont arrivées à la conclusion qu’une claque par exemple, même sans grande violence, peut perforer le tympan d’un petit enfant ou provoquer des

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Peut-on éduquer sans frapper ?

traumatismes oculaires. La petite tape sur la main n’est pas si inoffensive qu’elle en a l’air. La paume de la main abrite une multitude de ligaments, de tendons et de vaisseaux sanguins particulièrement vulnérables chez les enfants dont la peau est encore fine et fragile. La fessée n’est pas non plus anodine puisque le nerf sciatique, le coccyx et les organes génitaux peuvent être atteints par des coups violents. Sans oublier que si l’on n’est pas suffisamment précis dans notre geste, on peut frapper le bas du dos. Mais à cela, il faut ajouter les risques d’atteindre l’enfant dans son développement émotionnel et psychique. C’est dans la plus tendre enfance que le cerveau commence à se développer et à se complexifier, période à laquelle on a justement recours aux fessées. Le stress que cela peut engendrer chez un enfant qui a constamment peur d’être puni, réprimandé ou frappé, peut perturber le développement de son cerveau. Dans l’enfance également, se constitue la maturation de la partie du cerveau responsable des émotions. Daniel Goleman, dans son livre l’intelligence émotionnelle, écrit : « Le fait d’être battu de manière répétée, au gré de l’humeur d’un parent, déforme le penchant naturel des enfants à l’empathie. (…) ». Comme pour le reste, au fur et à mesure que l’enfant acquiert des capacités physiques ou psychiques dues au développement de son cerveau et de son corps, il est capable d’apprendre de nouvelles choses par sa formidable capacité d’imitation des adultes qui l’entourent. Pour les émotions, le principe est identique. Lorsqu’un parent réagit avec colère quand tout ne se passe pas comme il le désire il ne s’étonnera pas que son fils puisse entrer dans une crise d’hystérie parce que les « lego » ne s’emboîtent pas comme

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il faut. Si l'on veut qu’un enfant apprenne à aimer il faut l’aimer, pour lui enseigner le respect il faut le respecter… D’ailleurs, ce principe se vérifie pour un adulte également. Qui resterait indifférent face à un ou une amie ou conjoint qui ferait de la relation un terrain propice au don, à la gentillesse et à la douceur ? Mais alors comment peut-on comprendre l’injonction de la Torah : « celui qui épargne son bâton haît son fils ? » Le Rav Wolbe nous explique que de la même manière qu’il faut interpréter les paroles de nos sages lorsqu’ils rapportent qu'à chaque brin d’herbe est attribué un ange qui le frappe et lui ordonne de pousser, nous devons comprendre le Passouk qui nous concerne. On n’imagine pas un petit ange avec un bâton qui frappe une plante. Ainsi, il y a d’autres façons de comprendre le mot bâton. Ce que nos sages appellent « maka » c’est la force qui fait pousser la plante. Aussi, il existe d’autres moyens de stimuler la croissance et le bon comportement d’un enfant, c’est tout cela qui s’appelle bâton. Le contraire voudrait dire ne pas se préoccuper d’éduquer son enfant et le laisser livré à lui-même. Cela est condamnable et représente une démission du rôle parental.

En tant que parents, nous sommes les médiateurs du développement du lobe frontal de nos enfants. Lorsque nous lisons des histoires à nos enfants, lorsque nous les serrons dans nos bras, lorsque nous jouons avec eux, nous assurons le bon développement du lobe frontal.

Le neuropsychiatre Bessel van der kolk, spécialiste des cas de traumatismes affirme : « Tout le développement de l’être humain, c’est le développement des lobes frontaux. En tant que parents, nous sommes les médiateurs du développement du lobe frontal de nos enfants. Lorsque nous lisons des histoires à nos enfants, lorsque nous les serrons dans nos bras, lorsque nous jouons avec eux, nous assurons le bon développement du lobe frontal. Si un enfant est toujours effrayé, terrifié, s’il n’est pas câliné, s’il est abandonné, négligé, ses lobes frontaux ne se développent pas correctement et ils ne parviendront pas à assumer leur fonction qui est d’inhiber le système limbique. (… ) La personne sera incapable d’enregistrer des informations nouvelles. Aux vues de ce qui précède, les coups ne sont pas seuls remis en question. Une éducation basée en grande partie sur les réprimandes, les cris et les punitions peut générer la même intensité de stress chez l’enfant. D’ailleurs, de nombreux spécialistes affirment que les cris, la colère au quotidien manifestée envers un enfant ou des remarques dévalorisantes peuvent même faire plus de dégâts que les coups.

La fessée, nécessaire ou rassurante ? L'erreur fondamentale qu'un parent peut faire lorsqu'il se retrouve face à une situation de crise est de penser qu'il faut trouver une solution immédiate au problème. Pourtant, l'enfant, par l'éducation, a besoin de forger sa personnalité tout en trouvant sa place au sein de la famille et en construisant son estime de soi et son intériorité et cela tout en respectant ses parents. La tâche est au moins autant difficile que celle de l'éduquer. Qui peut penser qu'avec un schéma tellement réducteur et simpliste que constituent les coups ou les cris on peut contribuer à ce qui constitue l'essence de l'éducation véritable ? On aura obtenu dans le meilleur des cas une obéissance immédiate et de courte durée pour un fait précis ou tout simplement de l'indifférence ou de la révolte engendrant une escalade de violence, surtout de la part de la nouvelle génération, comme l’explique le Rav Wolbe. Il écrit également : « L’éducation d’un enfant doit être appréhendée dans une perspective de long terme, les parents doivent établir une relation chaleureuse avec l’enfant, ce qui l’aidera par la suite à traverser la période difficile de l’adolescence. »


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Peut-on éduquer sans frapper ? La plupart des parents ayant recours à la fessée admettent qu'il faudra souvent recommencer le lendemain si la situation se représente. Le comble de l'absurdité est que l'on a souvent tendance à frapper un enfant pour le punir d'avoir été lui-même violent. Tous les psychologues clament leur désarroi devant les incohérences destructrices avec lesquelles nous élevons nos enfants. A cela, on pourrait rétorquer qu’un enfant peut aisément faire la distinction entre ce qui lui est autorisé et ce qui est réservé à des adultes. Ceci est tout à fait vrai. Cependant, il faut faire la distinction entre ce que l’on considère comme étant positif et représenter un idéal, et une solution facile et arrangeante. Il est vrai qu’un enfant peut parfaitement comprendre si on le lui explique qu’il a besoin de plus de sommeil que ses parents et qu’en grandissant il pourra se coucher plus tard. Mais a-t-on vraiment envie qu’il considère qu’un enfant ne peut pas frapper mais que pour un adulte c’est conseillé ? Le Rav Wolbe exprime clairement sa position en expliquant que si l'on peut parfois tolérer certains écarts dus à la fatigue et à une perte de patience souvent justifiée, il est bien plus condamnable de faire des coups un mode d'éducation réfléchi: « … Ceci n'est pas très grave. Mais c'est lorsqu'on fait des coups un système de pensée qu'il y a danger. » Le célèbre analyste Guy Corneau montre dans son ouvrage : « N'y a-t-il pas d'amour heureux ? » à quel point nos relations avec la société en général et notre conjoint en particulier sont conditionnées par le message véhiculé par nos parents depuis notre plus tendre enfance : Voyant, enfant, la lueur d'admiration, d'enthousiasme et d'amour dans l'œil de nos proches, nous intégrons progressivement ce miroir positif et apprenons à nous aimer. Cette intégration contribue à la formation de complexes parentaux positifs qui nous soutiennent au lieu de nous dénigrer. Cet amour de soi permet à un être d'avoir confiance en luimême, d'être fidèle aux parties de lui que les autres n'apprécient pas, de se tenir debout dans l'adversité et de vivre la vie comme une grande aventure. Ce miroir interne positif constitue la base d'un narcissisme sain (...) Ces expériences difficiles où nous ne nous sommes pas sentis accueillis dans notre milieu naturel contribuent à la formation de complexes parentaux négatifs qui au lieu de nous soutenir nous chuchotent la liste de nos incapacités. » Or, l'argument principal des psychologues qui condamnent la fessée est justement que le message qu'elle véhicule contribue à la destruction ou à la non construction de

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l'estime de soi si vitale pour l'enfant. Une ambiance tendue, des cris, des corrections, des punitions répétées, peuvent gravement ébranler chez l'enfant la certitude d'être aimé sans condition, condition sine qua non d'un développement sain.

« Voyant, enfant, la lueur d'admiration, d'enthousiasme et d'amour dans l'œil de nos proches, nous intégrons progressivement ce miroir positif et apprenons à nous aimer. Cette intégration contribue à la formation de complexes parentaux positifs qui nous soutiennent au lieu de nous dénigrer »

S'abstenir de frapper signifie-t-il forcément être laxiste ? Les parents pensent souvent que les psychologues, par leur tolérance extrême, favorisent la délinquance et le manque de respect de la part des enfants. Il nous arrive même d'entendre parfois: « Ah si je lui avais mis plus de gifles... », on se demande bien ce qu’il se serait passé ? Ils se méprennent gravement sur les intentions des professionnels en matière d'éducation. Ceuxci ne prônent en aucun cas la permissivité ou la démission du rôle parental, bien au contraire, mais une gestion réfléchie et positive des relations parents-enfants. En employant les coups ou les cris on parvient même souvent à l'effet inverse. L'enfant blessé se ferme, n'est plus prêt à écouter et le parent perd même toute crédibilité lorsque ce dernier le voit perdre le contrôle. Le psychologue Harold Bessell explique l’effet de la négation des émotions : « Quand on travaille avec ses mains, on voit pousser des callosités. Elles protègent les mains et leur évitent d’être couvertes d’ampoules.

« L’éducation d’un enfant doit être appréhendée dans une perspective de long terme, les parents doivent établir une relation chaleureuse avec l’enfant, ce qui l’aidera par la suite à traverser la période difficile de l’adolescence. »

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Peut-on éduquer sans frapper ? Lorsque l’on est blessé dans ses émotions, il se forme quelque chose qui ressemble à un cor, quelque chose qui protège les tissus contre l’irritation à venir ; mais évidemment, comme les callosités des mains, ce quelque chose n’est pas aussi sensible ni aussi souple que la peau originale. (…) C’est ce durcissement, ce blindage auquel sont contraints, pour survivre, les enfants frappés. Rien d’étonnant à ce que certains d’entre eux aient perdu une grande partie de leur capacité naturelle de compassion. » Des règles fermes au quotidien énoncées sans équivoque et calmement accompagnées par ailleurs de gestes d'affection et d'acceptation ont souvent beaucoup plus de poids à long terme et opèrent de vrais changements sur le comportement de l'enfant.

Un foyer chaleureux, les bases pour toute une vie Dans l'éducation, il est impératif de ne pas agir selon certaines généralités car chaque enfant est un être unique avec ses particularités et sa nature. L'avantage dont on bénéficie en s'éloignant de la violence physique ou verbale au sein du foyer est que naturellement on va rechercher des solutions alternatives. Par ce biais, nous nous ouvrons à une réelle perception de nos enfants,

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avec leurs besoins et leur psychisme. Nous réfléchirons aux raisons qui peuvent les pousser à mal agir ou à désobéir afin de trouver un compromis qui pose des limites saines tout en les respectant. Il est très réducteur et égoïste de penser que l'éducation consiste à inculquer la bonne conduite et le respect des règles. Il est du devoir des parents d'aider les enfants à se forger une personnalité et à s'épanouir au sein du milieu familial. Celui-ci renferme les bases de la personnalité individuelle de chacun et en même temps de tous les rapports sociaux de chaque génération à venir. Une telle responsabilité pour nos enfants et pour notre société ne vaut-elle pas la peine d'investir en patience et en énergie et de s'évertuer à trouver des solutions alternatives aux cris et aux coups qui permettront de donner des limites claires sans pour autant détruire l'intériorité de nos enfants ? Aux vues des difficultés familiales et économiques qui nous entourent et de la tendance naturelle de chacun à reproduire le modèle qu'il a connu, la tâche n'est pas aisée. Cependant, une remise en question personnelle et de bons conseils peuvent nous aider. Petit tour d'horizon des réactions que l'on peut adopter.

Vers de nouvelles solutions L'enfant a besoin de limites claires, simples et facilement réalisables. La priorité des parents devrait être d'établir une relation saine et stable en évitant les situations de crises. Au moment où l'on a l'impression qu'il « n'y a qu'une bonne fessée qui pourra le calmer », il faut essayer de comprendre ce qui nous a emmenés à cet état de rupture. Peut-être que de manière générale nous n'avons pas fixé de limites assez claires ? Peut-être avonsnous subitement durci nos positions, ce qui est plus difficile à accepter pour lui ? Peut-être avons-nous manqué une occasion, même ancienne, de témoigner de l'affection ou de l'attention à notre enfant alors qu'il le réclamait et que sa frustration ne lui laisse pas de répit et doit s'exprimer d'une façon ou d'une autre ? Nous est-il arrivé d’exiger de lui des choses incompatibles avec son âge et son développement ? Ilestbienentenduimpossibleetdommageable de répondre à de telles questions avec des généralités. Chaque parent qui se préoccupe de son enfant saura identifier le problème et le résoudre de façon adaptée à sa nature propre. Les parents doivent s'éveiller à la question, comprendre que chaque comportement véhicule un message, positif ou négatif, reflet


Le pouvoir des récompenses « Afin de comprendre l'effet que les récompenses peuvent avoir sur le comportement de l'enfant il suffit aux parents d'observer leur propre attitude envers un bébé », nous confie le psychologue Daniel Lambert. Depuis sa naissance, les progrès d'un bébé sont fulgurants et peut-être même les plus intensifs de toute sa vie. Il a appris à marcher, à manger à communiquer avec le monde qui l'entoure... « Qu'ont utilisé les parents pour les amener à accomplir ces tâches extrêmement difficiles ? Les encouragements, les félicitations, les sourires. L'enfant ressent la satisfaction qu'il procure à ses parents et fait tout pour la perpétrer. Connaissez-vous des parents qui, devant un enfant de 18 mois qui trébuche, se mettent à crier: « Combien de fois je te l'ai répété, tu mets un pied devant l'autre et tu regardes où tu marches ! » Si l’on rétorque à cela qu'on utilise ici les encouragements parce qu'un bébé est incapable de comprendre les réprimandes alors réfléchissons à nos réactions en tant qu'adultes. Qui peut nier que l'on est bien plus enclin à faire des efforts parce que l'on sent que cela plaît plutôt que sous un déluge de reproches ? Pourquoi nos enfants seraient-ils différents ? La récompense n'est pas forcément matérielle mais englobe tout comportement mettant en évidence l'attitude positive de l'enfant. Cela peut être des encouragements, des félicitations, des petits mots à la maîtresse.... Les solutions et alternatives à une éducation réductrice - et peut-être tout simplement plus vraiment adaptée aux enfants d’aujourd’hui - existent et sont nombreuses. Il serait fastidieux de tenter de les énumérer ici mais vous pourrez en découvrir un large éventail dans nos prochaines parutions. En conclusion, nous pouvons rapporter le Rav Eliahou Lopian qui nous révèle sans équivoque : « Avec les enfants, n’utilisez que la gentillesse ». Il disait qu’en vieillissant il regrettait chacun des coups qu’il avait donné à ses enfants, renchérit le Rav Wolbe.

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direct du message que eux-mêmes émettent. On ne répètera jamais assez que les enfants se développent en imitant leurs proches, et ce depuis le premier sourire dont il ou elle les gratifie et qui n'est en fait que le reflet de leur propre expression. Avant de blâmer nos enfants pour leur mauvais caractère, essayons de comprendre pourquoi justement celui ou celle qui nous ressemble nous énerve le plus ! Il n'y a pas plus grande remise en question que l'image incarnée par l'autre de nos propres défauts. La difficulté de l'éducation est double, s'éduquer tout en éduquant. Mais pour contribuer à une bonne ambiance et à la construction d'un foyer chaleureux, il existe de nombreuses pistes de solutions. Il est intéressant de relever que d’après l’enquête SOFRES que nous avons rapportée plus haut, les plus âgés et les moins diplômés des enquêtés ont été les plus battus dans leur enfance. Ces moins diplômés utilisent à leur tour plus fréquemment les châtiments physiques que les autres parents puisque 45 % des « sans diplôme » fessent leurs enfants « de temps en temps ou souvent », contre 40 % des possesseurs du certificat d'études, 28 % des CAP, BEP, BEPC, 24 % des BAC et 19 % des diplômés de l'enseignement supérieur.

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Peut-on éduquer sans frapper ?

S E U Q I T A R P S CONSEIL

Les punitions...

utilité et limites

La punition peut être une solution de recours dans certaines situations. Cependant, il serait judicieux de bien réfléchir avant d’en user et ce avec parcimonie car il est facile d’en abuser. Une utilisation fréquente des formes « négatives » d’éducation, c’est-à -dire basée essentiellement sur la répression, risque de donner à l’enfant l’impression que les efforts ne servent à rien et que la tâche est trop ardue. Toutefois, si nous devons punir, le psychologue Daniel Lambert nous révèle quelques critères d’efficacité.

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Faire suivre la punition le plus tôt possible après le comportement que nous désapprouvons.

L'enfant sera alors plus à même de faire le lien entre son comportement et la conséquence. Punir un enfant l'après-midi pour une faute commise le matin n'est pas à conseiller, ne seraitce que pour la raison suivante : peut-être l'enfant aura-t-il été gentil tout le restant de l'avant-midi, après sa faute, et donc, lorsque la punition arrivera, il pourra la trouver injuste parce qu'il a été gentil. Il risquera de conclure qu'être gentil ne vaut pas la peine et moi, comme parent, je veux qu'il conclut, au contraire qu'être gentil est beaucoup plus plaisant que de ne pas agir convenablement. Les « attends qu'on revienne à la maison, attends que ton père sache cela », ou les « pas de sortie en fin de semaine », sont donc beaucoup moins efficaces qu'une punition que l'on applique tout juste après la faute commise par l'enfant.

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Nous assurer que la punition soit en lien logique avec la faute commise

De cette façon, l'enfant pourra mieux comprendre sa faute et s'en rappeler, parce qu'elle aura davantage de sens à ses yeux. Priver un enfant de Nintendo parce qu'il s'est promené dans la rue à vélo alors que nous l'avions prévenu de demeurer dans la cour, ne serait pas idéal. Encore une fois, il pourra trouver la punition injuste et elle n'aura pas l'impact désiré. Privons-le plutôt de sa bicyclette, conséquence logique de sa faute.

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Etre constant dans ce que nous exigeons de l'enfant.

Plus nous serons constants, plus vite l'enfant comprendra nos règles et réalisera que nous y tenons et donc qu'il est inutile de tenter de les contourner. Par conséquent, plus vite il pourra s'y conformer et plus vite nous pourrons le féliciter au lieu de le punir.

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Nous assurer que nos exigences sont réalistes en regard de l'âge de l'enfant.

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Nous assurer que nos punitions ne comportent pas trop d'effets secondaires nocifs.

Nous savons ce qu'est un effet secondaire avec un médicament ; pour les punitions c'est pareil. Certaines punitions peuvent comporter tellement d'effets secondaires, ou des effets secondaires tellement nocifs, que nous ferions mieux de ne pas les utiliser et de penser à une autre punition.


É T I L A U T C A COTÉ La députée UMP Edwige Antier veut interdire la fessée En novembre dernier, à quelques jours du vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la députée UMP et célèbre pédiatre Edwige Antier a annoncé qu’elle allait déposer une proposition de loi visant à interdire les châtiments corporels, dont la fessée, jugeant la France «à la traîne» de nombreux pays européens.

« Faire changer les mentalités » Edwige Antier appelle de ses vœux une loi, davantage dans l’objectif de « faire changer les mentalités », que de sanctionner. A l’image de la Suède : « Quand (ce pays) a interdit la fessée en 1979, 70 % des parents y étaient opposés. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 10 % », fait-elle valoir. «Il ne s’agit pas d’envoyer les parents en prison ni de les en menacer », rassure-t-elle. Elle ne propose donc pas d’inscrire l’interdiction de la fessée dans le Code pénal mais, « comme en Allemagne », dans le Code civil. « L’article serait lu aux parents lors du mariage ». En 2008, le Conseil de l’Europe avait appelé ses Etats membres à interdire la fessée, avec la campagne «Levez la main contre la fessée !». Une campagne qui avait provoquée une levée de bouclier de plusieurs associations. Jusqu’à présent, dix-huit Etats sur les quarante-sept du Conseil de l’Europe ont interdit tout châtiment corporel. Un expert des Nations-Unis avait de son côté fixé l’échéance de 2009, pour abolir dans les différents états les châtiments corporels sur les enfants. Une fois sa proposition de loi officiellement déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale, rien ne garantit qu’elle soit débattue en séance publique et, a fortiori, votée. « Je n’ai aucune garantie que le gouvernement la reprenne, mais je serai entêtée », assure-elle. « Si la France est à la traîne, c’est qu’on s’y refuse à prendre une décision impopulaire ». De fait, en France, 87 % des parents déclarent avoir déjà donné une fessée et plus de la moitié sont contre une interdiction, selon une enquête de l’association L’Union des familles en Europe publiée en 2007. Sources : L.D. (Lefigaro.fr) avec AFP - 16/11/2009

Nouveau-Brunswick : Un père condamné pour une fessée ! Canada – En décembre dernier, un père de famille d’Oromocto, au Nouveau-Brunswick, est condamné à une peine de détention à domicile pour avoir donné une fessée à son fils de 5 ans, qui en a souffert au point de ne plus pouvoir s’asseoir le lendemain. L’homme de 36 ans a écopé d’une sentence conditionnelle d’une durée de 20 jours à la suite de sa comparution en cour provinciale, à Burton. Il était accusé de voies de fait. Le père a infligé une correction corporelle à son fils dans sa camionnette, sur le chemin du retour de la garderie, où le petit se serait mal comporté. Les fesses de l’enfant étaient devenues rouges et présentaient des ecchymoses. La juge Patricia Cumming a rappelé que la Cour suprême du Canada permet aux parents de prendre des mesures disciplinaires contre leurs enfants, à la condition toutefois que celles-ci ne causent aucune blessure. Elle a constaté que dans ce cas-ci, la réaction du père a été inappropriée et excessive. Les responsables de la garderie avaient contacté les autorités après que l’enfant eut refusé de s’asseoir en raison de la douleur. L’identité du père n’a pas été rendue publique afin de protéger celle de son enfant. Sources : Yahoo Actualités.

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Couple

stress

Face au , hommes et femmes inégaux !

Un patron exigeant, des obligations familiales qu'il faut gérer au quotidien, un emploi du temps hyper minuté, une conscience un peu trop aiguisée, et c'en est fait de notre sérénité intérieure. Nervosité, tension, malaises, les conséquences du stress sur notre santé psychique et physique sont incontestables et touchent chacun d'entre nous à des degrés plus ou moins variables. Chaque individu, bien entendu, réagira d'une façon différente à des stimuli stressants qui varient d'un sujet à l'autre, ou à la perception qu'il en a. Pourtant, on note des similitudes parmi les femmes qui se distinguent clairement de celles qui caractérisent leurs homologues masculins.

S

eules de récentes expériences sur le stress ont choisi comme sujets d'étude des représentants des deux sexes. Cette approche a guidé sur de nouvelles pistes une recherche jusqu'alors basée presque exclusivement sur des cas masculins. Ainsi, en plus des deux attitudes : « lutter ou fuir », « fight or flight » décelées chez les individus face au stress et largement répandues jusqu’alors, on découvre une nouvelle alternative : « soigner et copiner », selon l'expression du professeur Taylor ;

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ceci étant surtout l'apanage des modèles féminins... Y aurait-il une cause physiologique à ces différences de comportement ? Comment chacun peut-il gérer de telles situations en respectant les besoins de l'autre ? A travers une étude sur le stress, on découvre toute une psychologie du couple et du comportement social en général. Deux récentes études ont démontré qu'après une rude journée au bureau : Les hommes s'isolent ou se disputent avec femme ou enfants si leur stress est dû à un conflit personnel. Les femmes au contraire se montrent plus attentives aux besoins de leurs enfants et téléphonent à leur sœur, mère et amies.

La physiologie expliquerait en partie une telle différence de comportement : Le stress est vécu par l'organisme comme un choc qui nécessite une rapide adaptation de sa part pour pouvoir faire face à ce qu'il perçoit comme une agression. Il sécrète ainsi toute une série d'hormones qui vont fonctionner comme des « calmants » naturels, parmi lesquelles l'ocytocine, connue également comme l'hormone de l'allaitement et de l'accouchement. Les hommes n'en sont pas dépourvus. Cependant, l'ocytocine, neutralisée par la testostérone, n'a que peu d'effet chez eux. Chez la femme au contraire, elle l'apaise et la rend plus sociable. Celle-ci éprouve alors un besoin d'affection, de contact.


Comprendre l'autre Pour John Gray, auteur de célèbre ouvrage Les hommes viennent de Mars les femmes viennent de Vénus, il est vital pour le bon fonctionnement du couple de comprendre et de respecter chez l'autre ce besoin profondément différent. Après une dure journée, une femme est souvent déçue par le comportement de son mari qui se ferme et ne désire pas raconter les causes de son tracas. Au lieu de compatir, elle éprouve du ressentiment puisqu'elle n'a pas vraiment réalisé à quel point il était stressé. Elle pense qu'il ne tient pas suffisamment à elle pour lui confier ses préoccupations. Lui, simplement, loin de vouloir offenser sa femme, ne se permettra pas d'accabler quelqu'un d'autre avec ses soucis. Il se replie sur lui-même dans le but de mener à bien la réflexion qui le mènera vers une solution à ses problèmes ou bien cherche un moyen de distraction lui permettant d'évacuer son stress. (Le sport est par exemple une bonne échappatoire dans ce cas.) L'homme exprime par là un réel besoin et en aucun cas un manque de considération ou une négligence envers ses proches et envers sa femme en particulier. Après s'être enfermé dans sa « caverne », il sort soulagé et prêt à répondre aux attentes de sa compagne. A l'opposé, une femme qui cherche à se libérer de son stress devra plutôt se confier, faire partager à son conjoint ou à un proche les émotions qui l'envahissent. Le Dr. Guy Bodenman, de l'Institut suisse de psychologie, relève clairement dans

son analyse le lien de cause à effet présent entre le stress de la vie quotidienne et l'instabilité des mariages modernes. Il nous explique comment une meilleure gestion du stress permettrait alors de faciliter les relations conjugales.

« Plus le stress est élevé, plus la satisfaction du couple est faible » Dans le cadre des nouvelles préoccupations de la psychologie du stress, au regard de cette interférence entre stress et satisfaction conjugale, une étude menée récemment en Suisse étudie comment le stress influence l'interaction du couple et comment ce dernier peut parvenir à gérer le stress sur le plan individuel et dyadique. Les résultats ont mis en évidence le fait que plus le stress est élevé, plus la satisfaction du couple est faible. On remarque notamment sur le plan verbal, dans des situations particulièrement stressantes, une diminution du taux de remarques positives et une augmentation de négativité. Par contre, les personnes qui ont essayé de gérer leur stress en relativisant la gravité de la situation, en évitant de s'exciter ou en tentant de se calmer, ne manifestaient quasiment pas d'effets négatifs. En d'autres termes, le stress ne détériore la relation que lorsqu'il n'est pas géré sur le plan individuel et vient s'exprimer notamment sous la forme de propos désagréables ou d'une attitude hostile envers l'autre. Les couples identifiés comme « satisfaits »

à la suite de l'analyse, sont ceux qui essayaient le plus souvent de gérer leur stress en commun et de tenter de regagner une harmonie dans leur relation. Non seulement ces couples parviennent à une gestion certaine de leur état stressé mais en plus ils le font dans un processus commun, grâce à une grande aide mutuelle et à une assistance émotionnelle du conjoint, chacun se souciant de l'équilibre et du bien-être du couple avant le sien. Une telle attitude demande bien entendu beaucoup d'efforts et de complicité, d'autant plus que les hommes et les femmes réagissent au stress de manière totalement différente. Le Rav Abraham J. Twerski, célèbre auteur et psychiatre, explique, dans l'un de ses ouvrages, qu'il est fréquent, avant de bien connaître une personne, que l'on suppose que sa sensibilité est identique à la nôtre. C'est-à-dire, que nous ne réalisons pas qu'il peut éprouver des sentiments complètement différents des nôtres et réagir tout autrement. C'est pourquoi, pensant ménager la sensibilité de notre conjoint, nous évitons souvent les actes ou les paroles que nous aurions considérés comme offensants à notre égard. Seul un travail sur soi et une grande générosité de cœur, vont nous permettre petit à petit de nous détacher de notre personne en tant que modèle de référence et nous tourner vers les attentes et la susceptibilité de celui ou celle qui partage notre vie. En ce qui concerne le stress, ce principe nous permet de mieux comprendre comment le gérer et épauler l'autre lors de situations difficiles.

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Face au stress, h... inégaux ! Apprivoiser le stress : « le manque de temps ça se soigne » A ceux qui ont "mal à leur temps et qui ne savent pas que ça se soigne", Jean-Louis Servan-Schreiber consacre un ouvrage. Il nous propose un petit tour d'horizon du « vilain gaspilleur de temps » que nous hébergeons tous. (1). Il énumère une série de mauvaises habitudes que nous avons pour la plupart et qui peuvent nous emmener à une mauvaise gestion de notre temps et donc à une augmentation du stress. Nous faisons souvent : ce qui nous plaît avant ce qui nous déplaît, ce qui va vite avant ce qui prend du temps, ce qui est facile avant ce qui est difficile, ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau pour nous, ce qui est urgent avant ce qui est important et ce que d'autres nous demandent avant ce que nous avons choisi. Parmi les problèmes que nous rencontrons dans notre maîtrise du temps, notre auteur relève l'incapacité que l'on peut avoir à apprécier purement et simplement le temps qu'il faut pour faire les choses. Ainsi, notre auteur rapporte les résultats d'une étude menée par le chercheur Alec Mackenzie auprès de différents groupes de responsables, dont plusieurs présidents d'université américains, des chefs d'entreprises

Nous faisons souvent ce qui nous plaît avant ce qui nous déplaît, ce qui va vite avant ce qui prend du temps, ce qui est facile avant ce qui est difficile, ce que nous savons faire avant ce qui est nouveau pour nous, ce qui est urgent avant ce qui est important et ce que d’autres nous demandent avant ce que nous avons choisi.

mexicains, des courtiers en assurances, des managers allemands.... Chacun des sujets s'est vu demander d'établir sa liste de « voleurs de temps ». Leurs listes étaient pratiquement interchangeables.... On peut également énoncer le groupe des « voleurs internes », ceux qui ne dépendent pas de facteurs externes mais de notre propre gestion du temps, comme par exemple, des objectifs et priorités confus, une absence de plan de travail quotidien, un manque de dates limites auto-imposées, un trop grand perfectionnisme, un manque d'ordre.... En somme, que l'on soit chargé de la gestion de dossiers, de répondre aux attentes d'une clientèle on ne peut plus exigeante, ou de la mission très spéciale de « super femme au foyer », on rencontre quotidiennement nos « voleurs de temps », responsables du stress qui menace notre sérénité. A nous d'être suffisamment honnêtes avec nous-mêmes pour reconnaître que si nous ne comprenons vraiment pas pourquoi les journées ne durent que douze heures, il faut peutêtre nous remettre en question et revoir certaines de nos mauvaises habitudes.

Yonathan Gherabli

Le docteur Koehler, psychologue, analyse cinq comportementstype nocifs pour une bonne gestion du temps 1

Les « dépêche-toi » qui ont besoin de précipitation pour sentir que leur travail est efficace. Ils s'y prennent donc à la dernière minute. Les « sois-parfait » qui ne savent pas s'arrêter dans la mise au point des derniers détails. Les « fais-moi plaisir » qui disent souvent oui quand ils pensent non et se retrouvent embarqués dans une série d'activités dont ils ne savent que faire. Les « essaie encore » qui pensent que ça ne peut être que dur et difficile. Pour eux, plutôt que d'aboutir, il est plus important que l'on sache qu'ils n'ont rien ménagé...et guère dormi. Les « sois fort » qui n’ont besoin de personne. Ils doivent trouver seuls des solutions, et ne savent pas déléguer. 1 « Le nouvel art du temps – contre le stress » - Ed. Albin Michel.

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Le Saviez-vous ? Le rire diminue la pression sanguine et favorise l'oxygénation générale de l'organisme ; il réduit le taux de cortisone, hormone en jeu dans le stress. Une étude de l'université de Californie rapporte que le stress favorise l'accumulation de graisses, en particulier au niveau de l'abdomen. Certains aliments peuvent avoir une influence positive ou négative sur la gestion du stress par notre organisme. En particulier, le stress augmente les besoins en magnésium, nécessaire à la transmission de l'influx nerveux et à la contraction musculaire. Par ailleurs, un déficit en magnésium augmente les effets du stress. La vitamine C est également importante en cas de stress. Une alimentation trop pauvre en glucides et surtout en céréales ou autres aliments riches en vitamine B1 accentue les effets du stress. Le sport, par le fait qu'il entraîne une dépense d'énergie, permet de diminuer les conséquences pathologiques dues au stress. Les effets du stress peuvent se manifester par de la nervosité, de la fatigue, des migraines, de l'anxiété, et parfois même, des ulcères de l'estomac, des hypertensions, des infarctus du myocarde, voire même des tumeurs. En ayant un effet sur les défenses immunitaires, le stress rend les individus soumis à une situation de stress prolongée plus fragile aux infections. En effet, il provoque une baisse dans le sang des lymphocytes, les cellules chargées de produire les anticorps.

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Sqnté

Bien se nourrir

Mieux vaut prévenir que guérir

Nous sommes tous d’accord avec le dicton. Pourtant, dans la pratique, nous restons des élèves bien indisciplinés. Une bonne alimentation constitue la base d’un organisme en bonne santé tout le monde le sait oui mais un sandwich parci, quelques frites par là, un déjeuner d’affaires plutôt « à faire » que déjeuner et la semaine est vite passée. Aussi nous avons choisi de reprendre l’abécédaire des bonnes habitudes à retrouver ou à adopter. Petit tour d’horizon également des conseils du célèbre cuisinier Michel Rubin, auteur de l’ouvrage « Je ne sais pas me nourrir » et spécialiste de la grande gastronomie à la fois goûteuse et diététique. Ce qu’il faut savoir

P

our se maintenir et fonctionner, pour conserver sa température autant que pour réguler ses fonctions vitales, le corps, même au repos, brûle des calories. En outre, la dépense énergétique d’un individu et ses besoins caloriques doivent coïncider. Celle-ci sera fonction du travail musculaire plus ou moins grand fourni par chacun. Ces besoins varient donc également d’une personne à l’autre et dépend de plusieurs variantes comme l’âge, le sexe, la taille, le poids et l’intensité de l’activité. On peut dire par exemple qu’un enfant de 1 à 3 ans aura un besoin calorique moyen journalier de 360 kilocalories par rapport à 2000 pour une femme exerçant une activité moyenne et 2700 pour un homme dans les mêmes conditions. Les besoins caloriques ne sont de loin pas le seul facteur fondamental pour une bonne santé. Une alimentation équilibrée et variée est au corps ce que les fondations sont aux bâtiments. Elle doit contenir en nombre suffisant : protéines, lipides, glucides, vitamines et sels minéraux.

Les glucides devraient constituer

la moitié de nos apports caloriques quotidiens, soit 300 à 800 grammes par jour selon les caractéristiques personnelles de chacun. Au-delà de cette quantité, les glucides se transforment en graisses. Il est conseillé de privilégier les glucides lents, absorbés

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lentement par l’organisme, comme le pain, les céréales complètes, les légumineuses, légumes et fruits frais, sur les glucides dit « rapides » comme le sucre, le miel, etc.

Incontournables, les vitamines jouent un rôle essentiel au bon fonctionnement de notre organisme à toutes les étapes. Ce sont elles qui souffrent le plus de nos repas inspirés par notre société « fast food » dans laquelle nous nous ancrons de plus en plus et qui nous pousse à faire taire, l’heure venue, les revendications de notre estomac, sans vraiment chercher midi à quatorze heures. Hélas, une carence en vitamines quelle qu’elle soit se répercute toujours sur notre santé sous la forme de troubles divers et souvent de fatigue. Le détail des vitamines, des aliments qui les contiennent et de leurs bienfaits pour l’organisme montre clairement que seule une alimentation variée peut couvrir tous nos besoins sans nous exposer aux dangers des carences.

Les sels minéraux et oligoéléments sont de natures diverses et

régulent de nombreuses fonctions de notre métabolisme. On les trouve notamment dans les céréales complètes, les produits laitiers, les légumineuses et il s’agit du calcium, du magnésium, du sodium, du fluor et de bien d’autres.

Les lipides, qui devraient couvrir 30 à 35 % de nos apports caloriques quotidiens, soit 90g à 110g par jour selon les variantes individuelles participent au bon fonctionnement de nos cellules nerveuses et de nos muscles. En excès, ils se stockent sous forme de graisse. Une alimentation saine privilégiera les bons lipides comme des huiles vierges extra, les poissons, plutôt que les graisses saturées telles que viandes, beurre, crèmes et fromages. Les protéines devraient couvrir

12 à 15 % de nos apports caloriques quotidiens (90g à 120g de protéines par jour selon l’âge, le sexe, et l’activité). Elles représentent une source d’énergie nécessaire pour l’entretien, la réparation et le renouvellement de toutes les cellules de notre corps. Il conviendra de privilégier les protéines d’origine végétale, à raison de deux tiers pour un tiers de protéines d’origine animale qui sont souvent trop riches en graisses.

Modifier nos habitudes : quelques règles de base

Du danger de certains aliments

1

Les additifs sont introduits dans la

Il convient de diminuer l’acidité de notre alimentation contenue surtout dans l’alcool, les boissons gazeuses, le café, la charcuterie, le chocolat, les viandes… On considère que notre alimentation doit s’articuler dans la proportion de 80% d’aliments neutres comme les bières, le vin blanc, les fromages frais, le pain complet ou alcanisants comme les fruits frais, les fruits secs, les salades, les légumes, les herbes aromatiques, contre 20% d’aliments acidifiants.

2

Manger moins salé et sucré

Les effets négatifs du sel comme l’hypertension ont été prouvés. Il est nécessaire de changer nos habitudes alimentaires et de limiter au maximum notre consommation de produits industriels nocifs comme les chips, les soupes déshydratées, les biscuits apéritifs… Un excès de sucre quant à lui peut entraîner des problèmes de glycémie, un excès de calories et donc de poids. Il faut s’en méfier et consommer avec modération les pâtisseries, sucreries et autres.

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Manger moins carné

La proportion de viande concernant notre apport en protéines représente en général une part trop importante de notre alimentation. Les conséquences sont l’absorption d’une quantité excessive de graisses saturées responsables d’un taux de cholestérol élevé et de maladies cardio-vasculaires. L’effet acidifiant de la viande crée également un déséquilibre à éviter. En outre, la consommation excessive de produits carnés s’accompagne souvent d’une consommation limitée de fruits et de légumes. Il faut adopter la tendance inverse. Une grande consommation de produits d’origine animale augmente le taux de mauvais cholestérol. En revanche, certains poissons riches en acides gras insaturés (harengs, saumon,… ont pour vertu d’abaisser le taux des lipides dans le sang.

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Varier les plats le plus souvent possible, en particulier salades, crudités, sauces et soupes avec un apport d’herbes fraîches, d’épices ou encore de germes riches en vitamines.

nourriture pour en assurer la conservation ou la rendre plus appétissante. Il peut s’agir de substances naturelles ou artificielles de synthèse. En principe, les additifs utilisés sont autorisés selon les normes européennes. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils soient bons pour la santé. Outre le fait que certains d’entre eux sont susceptibles de créer des allergies, leur consommation excessive peut avoir des effets néfastes sur notre santé. C’est le cas du E 220, par exemple qui en grande quantité peut provoquer maux de tête et nausées. La mention de cet additif sur un produit signifie qu’il a subi un traitement à base d’un composé sulfuré. Il convient d’être particulièrement vigilant au moment des achats et d’éviter les produits comportant ces substances douteuses. La margarine est constituée d’un mélange de corps gras d’origine végétale et animale en moindre proportion. L’apport calorique est identique à celui du beurre. Les graisses qui participent à son élaboration subissent divers traitements destinés à la rendre présentable sur le plan de la saveur, de la consistance et de l’aspect. Emulsifiants, conservateurs, arômes sont ajoutés et les huiles sont soumises à un processus d’hydrogénation. On dénature ainsi les molécules et produit ce que l’on appelle des acides gras trans. Des efforts ont été faits aujourd’hui pour réduire ces acides gras dans les margarines sans les abolir pour autant. Leur présence est indiquée sur les étiquettes par la mention « graisses ou huiles hydrogénées ». Il vaut mieux éviter la consommation de tels produits qui peuvent avoir des effets indésirables sur la santé et en particulier sur le taux de cholestérol. Une alimentation saine va également de paire avec de bonnes habitudes alimentaires. Devant un ordinateur ou entre deux rendezvous on a tendance à oublier ce qu’est un vrai repas. Pourtant aussi important que le contenu de notre assiette est l’aspect que nous donnons à ces moments -là. Manger rapidement, stressé, ne pas bien mâcher les aliments constituent autant de menaces pour notre santé qu’une alimentation malsaine. Là encore, ce sont nos mentalités qui doivent changer afin de retrouver un peu de la qualité de vie que l’on a sacrifiée sur l’autel de la facilité et de la rapidité. Il n’y a pas de secret. Pour vivre bien il faut s’en accorder le temps. Les marmites salutaires de nos grands-mères ont continué de mijoter par l’effort et le temps investi, à l’inverse de notre génération « prêt à consommer » qui ne songe souvent qu’à le brûler. Mars 2010 - face à face

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Coiffeur-Visagiste .. Lors de notre visite, nous avons surtout pu constater à quel point la personnalité du propriétaire de l’endroit a inspiré l’allure du salon. Au fil d’un accueil chaleureux animé d’une modestie admirable, nous découvrons un grand spécialiste de la coiffure israélienne et européenne. Entre deux congrès en France, à Hong-Kong ou ailleurs, il est sans cesse à la pointe des dernières techniques et de la mode. Lorsqu’on lui demande si les coiffeurs israéliens suivent les dernières tendances, il nous explique que ce sont surtout les clients israéliens qui ont plus de mal à se libérer de leurs habitudes et qu’il faut en tenir compte et intégrer les nouveautés progressivement. « Il existe une différence fondamentale entre la coiffure en Europe et en Israël », nous explique-t-il. « Elle réside surtout dans la texture du cheveu beaucoup plus que dans les techniques de coiffure. Un cheveu européen plus souple et châtain ne se traite pas de la même manière qu’un cheveu israélien plus frisé et souvent plus foncé. Dans la pratique, il faut donc adapter notre savoir faire aux besoins et à la nature du client. » Avec beaucoup de professionnalisme il décrit un véritable art, celui de comprendre la personne, de cerner ce qu’elle désire vraiment et ce qui lui va, ce qui pour certains peut être parfois en contradiction. Les français sont semble-t-il plus hésitants que les israéliens. Il sait parfaitement comment réaliser leurs désirs alors qu’ils ont parfois du mal à l’exprimer. Sa vie privée l’a aidé également puisqu’il est marié avec une française et que deux de ses employés sont aussi français. Avec lui on est à l’aise, dans son salon aussi. La classe, la beauté, la politesse et un grand professionnalisme y règnent.

8 Avisoar Ramat Beit Hakere


.. plus qu’un métier Les plus

Les produits utilisés sont uniquement de qualité, en majorité de la marque Kérastase.

On peut parler aisément le français avec deux de ses employés dont une femme pour celles qui préféreraient. A la fois coiffeurs et visagistes, sept employés sont aux petits soins. Ils font absolument tout en matière de coiffure depuis le défrisage permanent ou non, la mise en place de postiches, couleurs, teintures, mèches jusqu’aux basiques comme les coupes ou brushings. Pour la coloration, ils prennent soin de ne pas abîmer le cheveu et de n’utiliser que des produits de qualité (L’Oréal).

institut de beauté

. Ce sont des Le salon comprend un femmes qui le dirigent et elles proposent une grande quantité de services : épilation, manucure, pédicure, maquillage, permanent ou non, pose de faux ongles, et autres soins.

mariées

des cheveux jusqu’au bout des On s’occupe des futures ongles. Il y a même une possibilité de se faire maquiller et coiffer à domicilie.

perruques

ou emmener la sienne à laver, On peut acheter des couper, coiffer. On peut également se procurer des produits de beauté de marque. Au centre de la rue piétonne de Ramat Beit Hakerem, le cadre est agréable, et le parking à proximité offre toutes les commodités. Ici, ils mettent un point d’honneur à offrir un service de qualité et on apprécie.

• Faire attention de n’utiliser que des produits de qualité qui prennent soin du cheveu. • Ne pas changer souvent de coiffeur. Au fil du temps, il apprend à connaître notre style, notre qualité de cheveu et c’est l’idéal pour optimiser les résultats.

em - Jérusalem - 02-6480027

face à face

Les conseils d’un pro


Bien se nourrir

Rôle et provenance de quelques-unes des vitamines essentielles Rôle

Provenance

Vitamine A

Organe de la vision Protection des tissus cellulaires (peau, muqueuses, gencives) Problème de croissance, sexualité

Beurre, foie, poisson gras, jaune d’œuf, produits laitiers non écrémés, choux, brocolis, épinards, salades, carotte, potirons, melons, abricots, mangues

Vitamine D

Aide à l’assimilation du calcium (participe à la santé des Foie, poisson gras, produits laitiers non écrémés, jaune os, des dents) d’œuf, champignons

Vitamine K

Propriété coagulante du sang (prévient les hémorragies)

Huiles sélectionnées, foie, poissons gras, œufs, laitages, légumes à feuilles

Vitamine B1

Participe au bon fonctionnement du système nerveux Transformation des lipides et des glucides en énergie

Céréales complètes, germes, levure de bière, légumineuses, pomme de terre, foie, viandes, poissons

Vitamine B2

Participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, Santé de la peau et des cheveux

Céréales complètes, germes, levure de bière, foie, œuf, poissons, laitages

Vitamine B3

Renforce les nerfs et l’énergie Participe à la production de certaines hormones vitales (testostérones, progestérone, œstrogène…)

Céréales complètes, levure de bière, légumineuses, abats, foie, viandes, poissons, œufs, avocats, dattes

Vitamine B5

Protection de la peau et des cheveux Effet cicatrisant Transformation des lipides et des glucides en énergie

Céréales complètes, germes, levure de bière, abats, jaune d'œuf, fois, champignons, légumes verts

Vitamine B9

Défense du système immunitaire Participe à la formation des globules rouges, à la production et au renouvellement des cellules

Céréales complètes, levure, oléagineuses (sésame, noix, tournesol, pistache...), abats, œufs, avocats, haricots, carottes, agrumes

Vitamine C

Propriété antioxydante et anti-infectieuse Participe au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides et favorise l’assimilation et fixation du fer et du calcium

Fruits acides (agrumes), cresson, épinards, mâche, chou, pommes de terre, tomates, persil, poivrons

Comment calculer son poids idéal ?

La formule la plus simple est que le poids doit être égal à la taille moins 100. Selon le « body mass index », une méthode plus précise, la formule est la suivante : poids divisé par (taille x taille) (par exemple : 75 divisé par 1,80 x 1,80 donne l’indice 23) Interprétation des indices : En dessous de 18 = poids trop faible Entre 20 et 25 = poids normal Entre 25 et 30 = surpoids Entre 30, 40 et plus = obésité A vos balances ! La rédaction décline toute responsabilité quant aux résultats….

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ASIAN KITCHEN

BIENVENUE DANS UN Au cœur d’ Emek Réfaim, le restaurant asiatique RYU attire immédiatement les passants. Pourtant, la façade que l’on voit de l’extérieur n’exprime pas toute la magnificence du lieu. En effet, comme on nous l’a expliqué lors de notre visite, ce bâtiment est classé monument protégé et il était impératif lors de la construction du restaurant d’en préserver l’aspect extérieur et notamment la pierre de Jérusalem. Une fois à l’intérieur, on en découvre tout le charme et le raffinement jusque dans les moindres détails : une musique d’ambiance, des luminaires splendides offrant une douce lumière tamisée, un mobilier original rien n’a été laissé au hasard. Le restaurant est composé de deux parties dont une terrasse vitrée. La vue nous fait plonger au cœur d’un petit jardin pour les douces soirées d’été. La cuisine émane d’un mélange de toutes les saveurs asiatiques, chinoises, japonaises ou indiennes. Le chef, Eran Gefen, a travaillé de nombreuses années à l’étranger et dans les plus grands restaurants israéliens. La cacherout est Méhadrin Jérusalem et toute la nourriture est même « Mevouchal Yehoudi » cuite entièrement par des juifs. Un petit tour en cuisine nous fait très vite remarquer la propreté irréprochable de l’endroit et la fraîcheur de tous les aliments. Les prix sont très abordables et ne dépassent en général pas les 80 shekels. On peut même bénéficier en journée d’un repas d’affaires pour 45 shekels seulement. Le RYU offre également la possibilité de réserver soit une partie (tous les jours) soit la totalité (le vendredi) du restaurant pour des réceptions privées.


« Le dragon de feu » renferme le savoir faire exceptionnel du sushi dans un mélange du fameux trio saumon, thon et « Bass » « Coconut Noodles chicken » propose une composition savoureuse de noodles, poulet, oignons, champignons et haricots. A la fois tendre et capricieux, la délicatesse du coquelet fait du « peanut pullet chicken » un plat exceptionnel.

« Special Ryu » tartar de saumon, riz collant, avocat, concombres, mayonnaise, gingembre, oignon vert, sésame et sauce soja

N MONDE DE SAVEURS Horaires d’ouverture Dimanche au Jeudi : 12h-24h Samedi : 1h après Chabath jusqu’à 24h Livraison 5 shekels seulement pour toute commande de 100 shekels ou plus (150 pour les ychouvims)

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25, Emek Refaim/Jérusalem Tél : 02-5611344 Fax : 02-5611390


Droits de sqvoir

L’organisme Paamonim nous dévoile

secrets et les arnaques de la

les

consommation

A l’heure où la crise fait partout des ravages, où les dettes se multiplient, l’argent est plus que jamais à la tête de nos préoccupations. On se demande sans cesse comment en gagner plus mais on oublie souvent de se poser les questions essentielles : comment améliorer notre rapport à l’argent et l’organisation de notre budget pour que les billets que nous avons entre les mains ne partent pas si rapidement en fumée ? Comment éviter les pièges que nous tendent les publicités et les commerces pour nous pousser à dépenser toujours plus ? C’est à ces questions et à bien d’autres que l’organisme Paamonim répond grâce à de nombreux spécialistes et en passant notamment en revue les dépenses- type d’un foyer. Un caddie bien rempli et le porte monnaie aussi, un pari difficile ?

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Qu’est-ce que Paamonim ? Paamonim est un organisme de « Hessed » qui fournit de l’aide aux personnes en difficulté non pas en les soutenant financièrement mais en leur proposant une véritable solution qui leur permet de repartir sur de nouvelles bases et d’acquérir une autonomie financière. A cette fin, ils mettent à la disposition des foyers demandeurs des spécialistes qui étudient leur dossier, leurs problèmes financiers et la gestion de leur budget. Ils parviennent ainsi à sortir de nombreuses familles de la spirale infernale des dettes et des déficits. Ils fournissent de précieux conseils sur la façon optimale de dépenser son argent. Nous en avons recueillis quelques uns pour vous.

Les dépenses alimentaires Elles constituent l’essentiel du budget d’un foyer. En achetant intelligemment, on peut réduire considérablement nos dépenses sans pour autant changer notre niveau de vie de façon significative. Comment ? Pour commencer, il est impératif de se rendre aux courses avec une liste précise et de s’y tenir formellement. La préparation de la liste nécessite également de ne pas faire les choses au hasard : on procède à un inventaire de ce qu’il manque à la maison et on établit une première liste. Avant les prochains achats, on barre de la liste les produits que l’on n’a pas utilisés ou que l’on a jetés (s’il s’agit de produits frais par exemple). Il est conseillé de conserver le ticket de caisse de la fois précédente afin de préparer la somme exacte en liquide avant de partir. Ainsi, on peut être sûr que les produits qui dépassent ce montant ne franchiront pas la caisse. Il est conseillé de privilégier des aliments à cuisiner plutôt que prêt à consommer. C’est plus sain et moins coûteux. Il vaut mieux faire ses achats dans un moment où l’on est rassasié et dans la mesure du possible sans les enfants ; de préférence le matin et en début de semaine. Si toutefois vous deviez emmener les enfants, fixez au départ le montant des dépenses que vous leur accorderez, par exemple, un paquet de bissli à 4 Shekel pour tous. On se fait souvent prendre au piège par les caisses sciemment remplies de friandises et souvent juste à la hauteur des enfants puisque ce sont eux qui constituent la cible de ce type de produits. Derrière les étalages se cache

toute une science de la consommation et de la psychologie du consommateur. Tout est minutieusement étudié pour nous pousser à acheter en priorité les aliments les moins basiques et les plus coûteux. La farine, par exemple sera toujours dans les endroits les plus cachés, les étalages les plus bas, puisque de toute façon si on en a besoin, on va la chercher. On ne peut pas en dire autant pour des produits plus futiles qui eux seront bien en vue justement pour nous attirer.

Quel est l’endroit le moins cher ? Aujourd’hui, il n’existe pas vraiment de standardisation des prix d’un magasin à l’autre d’une même chaîne. On fixe plutôt les tarifs en fonction de l’emplacement du magasin. La question n’est donc pas de savoir si on achète à « Aleph » à « Supersol » ou à « Mega », mais dans quel quartier faire ses courses. La réponse est : le lieu où il y a le plus de concurrence. Elle influence en effet directement les prix à la baisse. En outre, il ne faut pas oublier de déduire du gain que l’on fait en allant dans un super éloigné le montant des trajets, de la livraison…. Il faut faire attention également au fait que si l’on a tendance en allant dans une grande surface à remplir le caddie de produits qui ne sont pas vraiment nécessaires, il est préférable d’acheter à l’épicerie de son quartier. Il ne faut pas se fier à la taille de l’emballage mais à la quantité qui y est inscrite et à son rapport avec le prix. Il faut se méfier des indications de promotions telles que

« promotion spéciale » ou 1+1…peut-être que la quantité est inférieure à celle du même produit qui n’est pas en soldes. On peut rencontrer par exemple des emballages en promotion avec 10 petits paquets de bambas à l’intérieur. En y prêtant plus attention, on se rend compte que l’on peut acheter pour le même prix des grands paquets qui au final comptent plus de grammes que les petits. En conséquence, les habitudes changent petit à petit. L’institut Paamonim nous rapporte que des familles qui ont suivi ses indications ont réussi à économiser au moins 500 Shekel par mois en faisant le bon choix dans les dépenses alimentaires. Et le plus important est que l’on peut continuer à bien manger.

Les achats vestimentaires Les dépenses dans ce domaine doivent être faites également selon une liste comparable à celle de la nourriture. Afin d’établir cette liste, on passe en revue les vêtements que l’on a à la maison, on les essaie, on fait une pile de ce qu’il faut arranger et on regarde ce qu’il manque. Combien de fois nous arrive-t-il de racheter des pyjamas pour un nouveau-né alors qu’on ne retrouve plus la valise cachée en haut de l’armoire avec des dizaines de pyjamas que l’aîné a à peine portés ? Ou, si l’on se lasse rapidement et que de ce fait on achète souvent de nouveaux vêtements, on peut essayer de ne pas porter certains anciens habits et ainsi de les réapprécier lorsque l’on décide de les ressortir de l’armoire. On peut trouver de jolis vêtements bon marché dans les bazars ou les marchés Mars 2010 - face à face

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Secrets et Arnaques de la consommation comme celui de Ramlé qui se trouve à une dizaine de minutes à pied du Kényon Malha à Jérusalem. Il est conseillé de prendre chaque enfant séparément pour le faire essayer parce que sous la pression on a tendance à acheter n’importe quoi. On peut également aller seul au préalable et lorsque l’on a trouvé les meilleurs articles d’un point de vue rapport qualité prix, on prend ensuite l’enfant pour essayer. En comparant les prix pour les mêmes articles, on découvre souvent un écart énorme. Il ne faut pas se précipiter sur le premier magasin.

Les enfants Il est difficile de penser à nos enfants en termes économiques. Il est évident que nous voulons tout leur donner, les priver de rien, les gâter. On fait alors le lien entre gâterie et dépenses et l’on peut avoir tendance à dépasser le montant que notre budget nous octroie pour cela. L’idée que la gâterie est forcément liée à l’argent est erronée. On arrive parfois même à des conséquences qui entraînent plus de préjudices que de bienfaits comme par exemple, des soins coûteux chez le dentiste. Nous allons donc voir comment donner beaucoup aux enfants tout en ne dépassant pas la limite de notre budget.

Les loisirs Il y a de nombreuses sorties intéressantes qui ne coûtent pas grand-chose, comme des promenades dans la nature par exemple, un pique-nique dans un parc, des promenades en bord de mer. Il existe tout un panel de possibilités en Israël, comme les grands parcs de Raanana ou de Tel-Aviv, la forêt de Jérusalem, .. Il est conseillé de multiplier les loisirs comme ceux-ci ou des activités à la maison avec des copains plutôt que des sorties onéreuses comme le Kényon par exemple. Il existe des réductions pour des familles avec enfants. En général, elles peuvent bénéficier de réductions dans les bibliothèques municipales, dans les cours des matnass et parfois même dans des cours particuliers. On dépense beaucoup d’argent inutile en achetant de la nourriture en sortie. Le mieux est de tout emporter de la maison. Pour les transports aux différents hobbies ou aux anniversaires par exemple, il est avantageux de fixer un système de relai avec d’autres parents. C’est économique et constitue une expérience attrayante pour l’enfant.

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Les jouets

La limite de crédit

Un enfant n’apprécie pas forcement plus un jouet qui a coûté davantage. Il vous est même peut-être arrivé de constater que le petit dernier pose soigneusement le Fisher Price que vous venez d’acheter après vous être serré la ceinture tout cela pour s’éclater avec le carton d’emballage ? Il est vrai que pour certaines acquisitions cela vaut la peine d’investir pour un jouet de qualité si l’on sait qu’il pourra servir également pour les suivants par exemple.

De nos jours, il suffit de toucher un salaire pour que l’on vous propose automatiquement une limite de crédit. On vous donne même l’impression que si votre salaire dépasse un peu trop le crédit vous êtes en tort. Il s’agit d’un gouffre sans fond. Tous les mois on part déjà avec un découvert que l’on reporte sur le mois suivant et qui au final n’est jamais remboursé. Il est très important de vivre avec l’argent que l’on a vraiment entre les mains. En d’autres termes, le découvert représente tout simplement une dette, avec des intérêts en plus et tous les problèmes que cela engendre. De la même manière, les paiements différés sur plusieurs mois, que l’on propose à tour de bras dans les commerces constituent un piège dangereux. Au final, on commence le mois avec une bonne partie des revenus qui se sont déjà envolés. Si l’on veut faire un gros achat, il vaut mieux être raisonnable et mettre chaque mois un peu d’argent de côté avant de le dépenser et pas l’inverse. On pourra même profiter d’une réduction puisque l’on apporte l’argent en liquide. Tout est fait aujourd’hui non pas pour nous faciliter la vie mais pour nous faire perdre le contrôle de notre budget. Crédit, échelonnements des paiements, cartes de crédits multiples, résultat on ne sait plus ce que l’on dépense. L’idéal est d’utiliser surtout du liquide. La façon optimale de le faire est de retirer en début de mois une grande somme au bancomat que l’on répartit ensuite dans des enveloppes réservées aux différents frais. Ainsi on paie le moins d’intérêts. En revanche, l’option la plus coûteuse est de retirer au guichet de votre banque dans une succursale autre que celle où vous avez ouvert votre compte. Il est impératif de tenir à jour la liste de vos revenus et dépenses et de n’utiliser que l’argent que vous avez entre les mains.

De quoi faut-il tenir compte dans nos relations avec la banque ? L’organisme Paamonim nous met particulièrement en garde en ce qui concerne notre rapport avec la banque. Comme nous l’expliquent les spécialistes, il y a d’abord un effet d’intimidation qui ne joue pas en notre faveur. Dans cette ambiance sérieuse et calfeutrée, presque sainte, c’est peutêtre la climatisation ou les mimiques des fonctionnaires qui nous donnent l’impression que l’on transgresse un commandement si l’on remet quoi que ce soit en question ou si l’on a le malheur de questionner de façon un peu trop insistante. Pourtant, à bien y réfléchir, il s’agit somme toute d’un magasin qui vend et achète de l’argent et dont les règles de fonctionnement sont très similaires à un autre commerce. Premier commandement : ne pas hésiter à marchander. Il est permis de discuter de chaque pourcentage et de vérifier ce que l’on accepte avant de signer. Pour un bon client, une banque est prête à faire beaucoup, elle a tout à gagner. Il faut en être conscient et se servir, s’il le faut de l’argument de la concurrence. Tout n’est pas joué d’avance et on peut obtenir de bien meilleures conditions. Deuxième commandement : Ne pas faire confiance. Il est impératif d’inspecter les relevés, de vérifier chaque intérêt prélevé et d’être vigilant. Troisième commandement : faire preuve de discernement Il faut garder à l’esprit que la banque est un institut financier avec ses intérêts propres. Il faut évaluer chaque conseil que l’on vous donne. Ne vous arrêtez pas au langage pompeux, analysez ce qu’il y a derrière chaque proposition.

Pour de plus amples informations ou pour des conseils personnalisés sur la gestion de votre budget, Paamonim propose tout un panel de solutions.

D-R

Paamonim Rue orlov, 77 Petah Tikva Tel. 039127100 E-Mail : info@paamonim.org Site internet : paamonim3.royal-g.net


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Actualité Acutalité

Rallongerle congé de maternité

un cadeau empoissonné ?

L

e parlement israélien, la Knesset, est en plein processus législatif pour faire passer une nouvelle loi donnant des droits sociaux aux femmes. Cette loi, avancée par la jeune, 31 ans, et dynamique députée du Likoud, Tzipi Hotovely, donne à toutes les employées israéliennes le droit de prendre un congé maternité de 6 mois, au lieu des 3 mois actuellement en vigueur pour les employées ayant une expérience de moins de deux ans sur leur lieu de travail. Précisons que la durée du congé payé lui-même ne changera pas et restera de 14 semaines. En première lecture (il en faut trois pour qu’elle devienne une loi), la proposition de loi est passée avec 60 voix en sa faveur et seulement une seule opposition ! A première vue, en effet, cette proposition de loi semble être « sociale » et positive. Ses promoteurs disent qu’elle permettra aux femmes de mieux s’intégrer dans le monde professionnel et de pleinement profiter de leur nouvelle maternité. Ils disent aussi qu’une société avec des valeurs doit les exprimer au travers de ses lois, et cette loi exprime « la valeur de la maternité ». Evidemment, l’avantage de recourir à la morale abstraite et « aux valeurs » est qu’elles nous absolvent du besoin d’expliquer rationnellement le pour et le contre d’une loi et ses effets concrets dans la réalité de tout un chacun. Le problème des promoteurs de cette loi, comme de nombreuses autres lois dites « sociales », est qu’ils se concentrent sur les bienfaits de la loi et font totalement abstraction de ses coûts. Alors oui, évidemment, certaines femmes vont bénéficier de la loi. En effet, pour de nombreuses femmes, en général éduquées, de classes moyennes et dont la valeur ajoutée est telle que leur employeur pensera à deux fois avant de les licencier, cette loi sera positive. Elles ne subiront plus la pression de

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leur employeur pendant six mois et pourront vraiment se concentrer sur leur nouveau-né, se reposer et passer une bonne période en sachant qu’un emploi les attend à la sortie de leur période de congé. Pour ces femmes, et leur nombre n’est pas négligeable, cette loi sera sans nul doute une bénédiction. Voilà le côté positif de la loi, mais pour se faire une idée de son intérêt, réfléchissons aussi à ses coûts, à ses victimes, les employeurs. On a un peu tendance à l’oublier, mais embaucher quelqu’un revient en fait à faire une affaire, c’est-à-dire à passer un contrat, comme n’importe quel autre contrat. On le sait, pour se serrer la main, il faut que la transaction soit mutuellement bénéficiaire. Désavantager arbitrairement une des deux parties au contrat ne bénéficie à l’autre que de manière illusoire, puisqu’en diminuant la motivation d’une partie au contrat, en l’occurrence l’employeur, on diminue la probabilité de l’existence du dit contrat. En d’autres termes, en l’occurrence, on augmente le chômage des femmes, puisque moins de contrats d’embauches seront signés. Pour faire simple, au moment de l’entretien d’embauche, l’employeur se voit désormais en face d’une employée potentielle qui pourra partir plusieurs fois en congé de six mois quels que soient les besoins de l’entreprise. Pensez-vous sérieusement qu’après le passage d’une telle loi, un employeur voudra employer une jeune femme en âge de procréer ? Ou alors sera-t-il tenté de rechercher une autre alternative, par exemple une femme plus âgée ou un homme, ou en tout cas quelqu’un qui ne lui fera pas défaut pendant six mois ? Et même si la femme obtient le poste, quelles sont ses chances d’obtenir de l’avancement dans l’entreprise par la suite ? La réponse à ces questions est évidente. Il y en a d’autre, cependant. En

particulier, quelles seront les femmes qui seront le plus touchées par cette mesure ? Bien entendu, celles qui sont le plus facilement remplaçables, c’est-àdire des femmes ayant des postes à faible valeur ajoutée, assez peu payés, donc des femmes en général assez pauvres. Empiriquement, il faut préciser qu’une recherche suédoise récente a trouvé une corrélation inverse entre la longueur du congé maternité et le pourcentage de femmes à des postes dirigeants au sein des entreprises. Surprise, surprise, plus ce congé est long et moins les femmes sont présentes à des degrés élevés en entreprise… En d’autres termes, sous prétexte de sentiment social, la député orthodoxe de droite Tzipi Hotovely va porter atteinte aux femmes assez pauvres, relativement peu éduquée et ayant beaucoup d’enfants. Vous avez une petite idée qui correspond à ce profil ? Et oui, vous avez deviné, les femmes orthodoxes, juives comme musulmanes, d’ailleurs. C’est eux qui paieront les pots cassés de la loi, si elle passe, au travers d’une recrudescence du chômage, qui pourra avoir des conséquences dramatiques sur certaines familles qui perdront un revenu indispensable au bon fonctionnement du ménage. Seul une prise de conscience et une action concertée des futures victimes par le moyen de pression sur les membres de la Knesset permettront peut-être de faire changer les choses, avant qu’il ne soit trop tard.

Amir Weitmann


Actualité du mois faisons le point Commençons par une nouvelle légère mais réjouissante : le dernier fils du Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahou, Avner, âgé de 15 ans, a remporté le concours israélien des jeunes sur le Tanakh pour la catégorie des écoles « Mamlakhti », les écoles publiques laïques. Il sera donc candidat au titre mondial lors de la prochaine compétition, qui se déroulera à Yom Ha’atsmaout, le jour de l’indépendance d’Israël. A noter que traditionnellement, à cette occasion, c’est le Premier Ministre lui-même qui remet le certificat au vainqueur. Par ailleurs, Avner se montre fort intéressé par le Judaïsme, porte une kippa et apparemment envisage d’aller faire son lycée dans une Yéchiva, peut-être celle, prestigieuse, de Nétiv Méïr. Peut-être que son père, dont une fille a déjà fait Techouva, le suivra dans sa démarche et reviendra à la tradition juive… La nouvelle du mois a été incontestablement la visite ratée en Israël du Vice-Président américain Joe Biden. Sa visite a été « entachée » par l’annonce israélienne, faite sans l’accord du Premier Ministre, de la construction de 1'600 appartements dans le quartier ultra-orthodoxe de Ramat Chlomo, à Jérusalem, situé sur un terrain libéré par Israël lors de la Guerre des Six-Jours, en 1967. La crise diplomatique qui s’en est suivi entre les deux pays n’a pas de précédent depuis 1975, selon les dires de l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis, Michael Oren, les Américains ayant déclaré s’être sentis « humiliés ». Si les Etats-Unis ont apparemment « profité » de la situation pour attaquer Israël, leur indignation est toute sélective. En effet, pendant la visite de Biden dans la région, les Palestiniens ont renommé une place centrale au centre de Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne, soi-disant « modérée », au nom de Dalal Mughrabi, la femme terroriste ayant participé à la pire attaque terroriste de l’histoire d’Israël, le massacre de 1978 sur la route côtière, laissant derrière elle 38 morts, dont 13 enfants. Voilà les héros arabes, et le monde et les Etats-Unis, qui n’ont apparemment rien de mieux à faire, se taisent devant tout cela. Les chiens aboient et la caravane passe : pendant que le monde est occupé à attaquer et à critiquer les Juifs, ceux-ci construisent. Après 62 ans, la synagogue de la Hurva, dans le quartier juif de la Vieille Ville de Jérusalem, a été reconstruite et inaugurée le 15 mars, en présence de dignitaires israéliens. Au passage, les arabes n’ont pas manqué de manifester violemment contre cette « provocation », alors que la synagogue avait été dynamitée par les Jordaniens en 1948. Mais pour ces gens, dynamiter une synagogue ne semble pas être un problème, c’est la reconstruire qui en est un. Le mois a décidément été très chargé puisque que seulement deux semaines plus tôt, l’ajout du Tombeau de Rachel, à Bethléem, et du Caveau des Patriarches, à Hébron, à la liste des « sites d’héritage national » avait déclenché la fureur de ces mêmes arabes et du « monde libre ». Israël avait été vertement critiqué un peu partout. On veut même nous voler notre histoire, maintenant. Incroyable et sidérant. L’un des plus grands décisionnaires hilkhatiques de notre génération, le Rav Yossef Chalom Elyashiv, a quant à lui fêté ses 100 ans. A cet âge vénérable, il reste l’autorité suprême incontestée et le dirigeant du Judaïsme harédi (ultraorthodoxe). Nous lui souhaitons tous nos vœux de longue vie, jusqu’à 1+20 ans, en bonne santé, pour continuer à diriger le public. Menahem Poroush est décédé à l’âge de 94 ans. Descendant d’une grande famille de Jérusalem impliquée depuis toujours en politique au nom du part harédi « Agoudat Israel », il a été pendant 36 ans membre de la Knesset, ainsi que vice-ministre. Son fils, Méïr Poroush, est actuellement membre de la Knesset, vice-ministre et ancien candidat à la mairie de Jérusalem. Dans le monde de l’économie, notons que le fameux site Facebook est l’un des sites les plus populaires d’Israël. Pour renforcer sa présence locale, le site lancé par Mark Zuckerberg s’est lancé dans un partenariat avec le portail local Nana10. Facebook envisage également de rejoindre de nombreuses sociétés multinationales et d’ouvrir un centre de recherche et de développement en Israël. Toujours dans le domaine de l’Internet, le journal Ha’arets, le journal de la gauche israélienne, va vendre ses participations de 32.58% dans le portail Walla pour la somme de 88 millions de shekels, et ainsi renforcer sa propre situation financière, chose nécessaire au vu d’un marché des médias ultra-compétitif, et qui se trouve en pleine période de changements. Amir Weitmann

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Coup d›oeil Acutalité

Idées de promenades pour Pessah Une journée au marché

Si l’on pense qu’il ne faut se rendre au marché que pour y faire ses courses on se trompe. Il s’agit d’une véritable expérience dont les enfants et les parents se réjouiront. Redécouvrez « M’ahané Yehouda », l’un des plus anciens et célèbres marchés d’ Israël, sous un nouveau jour. Aujourd’hui, on ne peut plus crier à tuetête à longueur de journée, il y a des heures à respecter. De nombreux cafés et restaurants se sont greffés au sein du marché. En descendant ensuite le long de la rue Agripas on pourra découvrir un magnifique ancien quartier de Jérusalem. Pas besoin de guide, le quartier parle de lui-même avec des synagogues datant de plus de cent ans, les bâtiments et leurs locataires qui ont une spécificité propre aux authentiques « yerouchalmim », jusqu’à la rue Bezalel. Sans oublier le musée du « Gouch Katif » à côté du marché-kenyon en bas de Agripas. Vous vivrez un moment d’identification et de souvenirs de ces familles du Gouch Katif chassées de chez elles.

Jérusalem

Le centre de Jérusalem

Il s’agit du quartier de Na’hlaot et dans la cour, 13 rue Helleni Hamalka, le musée de l’histoire de l’agriculture. (entrée gratuite) Le « Mahon Hamikdach », 19 rue misgav lada’h Harova hayeoudi (Tél : 02 626 45 45) Les grottes du kotel (Tél : 02 627 13 33)

La vieille ville « Habait hassarouf », « la maison brûlée », 13 rue tiféret Israël « Harova Hayehoudi » (Tél : 02 628 72 11) Le musée du Gouch Katif : 5 rue Chaarei tsedek (Tél : 02 6255456) Le Musée de Guivat Hata’hmochet (Tél : 02 582 9392) Le musée Israël (Tél : 02 670 88 12/20/44)

Un monde en soi. On pénètre au cœur de « Chaar Yafo » et on descend le long de la rue « Hachalchelet » jusqu’au kotel. Sans danger, on peut traverser le marché arabo-chrétien. Un lieu splendide offert en priorité aux touristes contrairement au marché de Chaar Chehem réservés aux habitants locaux. Au retour, on peut emprunter le passage longeant le « Rova Hayehoudi », le « quartier juif » et à l’intérieur, le « Mahon Hamikdach », « Habait Hassarouf » et la « Tour de David ».

Le musée « Migdal David », la tour de David (Tél : 02 626 5333) Pour se détendre et s’amuser, Go Karting vous ouvre ses portes dans le kenyon Lev de Talpiot tous les jours sauf le chabat. Ici vous pourrez conduire avec plaisir et sensations fortes les meilleures voitures au monde sans avoir besoin de permis de conduire. Les enfants sont admis dès 8 ans. Go Karting offre le plus grand parcours d’Israël. (Pour tout renseignement : 077-50 30 566)

Le centre de visite de la traite des vaches de Tnouva.

Dans le Goush Etsion- par Beitar illit

Il en existe deux. Le premier se trouve à Rehovot et le second à Alon Tavor, autoroute 65 à côté d’Afoula. Entrée des 5 ans uniquement, 18 Nis par personne. Réserver à l’avance. (Tél : 1800 221 422)

Là se trouvent des dizaines d’espèces d’animaux. Possibilité de les nourrir. (Tél : 02/9931988) (Gan Hai)

A côté de Beit shemesh : le mochav Yecha

Une expérience hors du commun. Vous pourrez traire des vaches et assister à la préparation du fromage. Equitation sur chevaux et poneys. (Tél : 02 9910061)

Akko

Ashkelon

La compagnie d’électricité. « ta’hanat hakoa’h Rothenbourg » Entrée gratuite (Tél : 08 6731307)

A côté de Béer Chéva, à Hazerim

Rehovot

Parc Hamada (Mahon weitsman Lemada) 08 93 44401 Incontournable, le gigantesque musée de la communication, la musique, l’espace,…

Musée de l’armée de l’air (Tél : 08-9906855/3) Golan

Le fameux port de Akko et ses murailles ainsi qu’une ballade dans la vieille ville sont fortement conseillés. A découvrir : les vignobles de Ramat Hagolan à Katzrin et possibilités de faire de très agréables ballades.

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Citations « Les fonctionnaires sont un petit peu comme les livres d’une bibliotheque. Ce sont les plus haut placés qui servent le moins. » G. Clemenceau

« Un imprimeur est un homme qui ne manque pas de caractère et qui cherche à faire bonne impression. » S. Mirjean

Enigmes 

Pourquoi la statue de la liberté est une femme ?

Paul, Jean, Henri et Louis sont chacun champion d’un jeu différent : tarot, bridge, dames et échecs. Quelle est la spécialité de chacun d’après les affirmations suivantes ?

Avant de l’avoir on ne la veut pas mais quand on l’a on ne veut pas la perdre.

A - Si Paul est champion de bridge ou d’échec, Louis est champion de tarot; B - Si Jean n’est pas champion de bridge, Henri n’est pas champion d’échecs. C - Si Henri n’est pas champion de dames, c’est Paul qui est champion de dames; D - Si Louis est champion d’échecs, Paul est champion de bridge. E - Si Jean n’est pas champion de dames, alors Louis n’est pas champion de tarots.

Courrier des lecteurs « Pour une fois, je trouve un magazine qui suscite suffisamment mon intérêt pour que j’ai envie de répondre. De plus, j’ai beaucoup apprécié le fait que vous ayez eu la modestie de demander l’avis des lecteurs. La remarque que j’aimerais vous faire est qu’il serait extrêmement intéressant d’ajouter la possibilité pour les lecteurs de poser des questions dans la rubrique consacrée aux enseignements du Rav Yaakovsohn par exemple. » Diane Hayman, Jérusalem « Merci pour votre magazine de qualité. Serait-il possible d’étoffer un peu la rubrique d’actualité ? Alexandre Dray, Ashdod « Mes félicitations pour votre magazine, je vous souhaite beaucoup de réussite. On attend le prochain numéro avec impatience. » Johanna Soussan, Raanana

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Toutes les réponses sont dans le prochain numéro de FACE À FACE

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le dictionnaire l’allemand Soit «1» l’explorateur qui met 1 min Soit «2» l’explorateur qui met 2 min Soit «5» l’explorateur qui met 5 min Soit «10» l’explorateur qui met 10 min - faire passer le 1 et 2, (temps = 2 min), faire revenir le 1 (temps = 3 min) - faire passer le 5 et 10, (temps = 13 min), faire revenir le 2 (temps = 15 min) - faire passer le 2 et 1, (temps = 17 min)


Art de la table

Les Vinaigrettes Vinaigrette classique allégée

Vinaigrette à la tomate

5 tomates bien rouges et bien mûres 20 ml de vinaigre (balsamique, cidre ou vinaigre de vin) 1 gousse d’ail 1 dl d’huile d’olive 1 c.s. de moutarde 1 petite poignée de basilic frais Sel Poivre Peler, épépiner les tomates et les couper grossièrement en morceaux. Peler l’ail et l’écraser, puis introduire tous les ingrédients mentionnés dans la recette et mixer le tout en ajoutant éventuellement un peu d’eau pour obtenir une sauce bien homogène. Si les tomates ne sont pas bien rouges, on pourra souligner la coloration en introduisant dans la préparation un peu de purée de tomate.

La vinaigrette classique, en dehors des éléments aromatiques qui la composent, est constituée de 3 parts d’huile pour une part de vinaigre. Il conviendra de réduire l’apport d’huile dans la sauce sans nuire à sa sapidité. • 1 dl de vinaigre • 2 dl d’eau (ou de bouillon de légumes) • 1 c.c pleine de moutarde forte • 3 dl d’huile végétale (ex. olive, tournesol, amande, etc.) • Sel • Poivre • 1 gousse d’ail écrasé (facultative) • Herbes fraîches (persil, ciboulette, estragon, basilic, etc.) Dissoudre sel, poivre et moutarde avec le vinaigre et l’eau. Ajouter l’ail écrasé, incorporer ensuite l’huile choisie sans cesser de battre avec le fouet, enfin introduire les herbes fraîches finement ciselées.

Vinaigrette à l’avocat

20 ml de vinaigre de cidre ou de jus de citron 1 dl d’eau ½ avocat bien mûr 1 c.c. de moutarde Sel, poivre 1 petit bouquet d’herbes fraîches (cerfeuil, coriandre, par ex.) Passer tous les ingrédients au mixer jusqu’à obtention d’une sauce vert pâle et bien homogène. Ajouter éventuellement un peu d’eau afin d’obtenir la consistance désirée.

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Vinaigrette à la carotte

1,5 dl de jus frais de carotte ¼ de chair d’avocat bien mûr 20 ml de jus de citron Sel Poivre 1 petit bouquet d’herbes fraîches (cerfeuil, persil, basilic, par ex.) Passer tous les ingrédients au mixer jusqu’à obtention d’une sauce rose et bien homogène. Réajuster éventuellement la consistance avec un peu d’eau ou de jus de carotte.

Vinaigrette noire

100g d’olives noires dénoyautées 2 c.s. de vinaigre balsamique 1 petite tomate pelée 1 c. s. de moutarde 1 gousse d’ail Poivre 1 petite poignée de basilic Eau ou bouillon de légumes

Passer tous les éléments au mixer jusqu’à obtention d’une composition homogène. Ajouter éventuellement un peu d’eau afin d’obtenir la consistance désirée. A noter : selon la quantité de liquide ajouté on obtiendra une sauce pour crudité, un coulis ou une vinaigrette légère.

Conseils du Chef Le choix de l’huile aussi bien que celui du vinaigre voire même celui de la moutarde se fera en fonction de la préparation à assaisonner. Huile de noix, véritable vinaigre balsamique apporteront à la sauce son caractère particulier. On pourra confectionner la sauce à l’aide d’un blender en prenant soin d’ajouter les herbes à la fin pour ne pas altérer leur saveur. Les personnes qui aiment l’ail mais que l’ail cru incommode pourront pocher les gousses séparément dans de l’eau, les mixer ensuite introduire la pulpe cuite dans la sauce. Sources : Michel Rubin : « Je ne sais pas me nourrir » - Editions Flammarion

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Je de mots

Paroles d’enfants

Itamar

Reuven

Itamar (5 ans) raconte à sa maman : - «Moi je sais comment le Beit Hamikdach il va être reconstruit. Nous on va être sages et ensuite les autres enfants ils vont voir ça et ils vont être sages et encore des autres enfants pareil … et puis les papas ils vont apprendre à être sages.»

Sarah

La maman de Reuven (4 ans) l’appelle : - «Reuven, viens prendre ta douche.» - «Non, s’il te plaît maman pas aujourd’hui !» - «Mais on n’a pas fait hier non plus ! » - «C’est pas grave, demain promis on fait deux fois.»

Rahel

Sarah (5 ans) dit à sa maman : - «Dis Maman, quand j’étais dans ton ventre, comment as-tu su que je m’appelais Sarah ?»

Rahel, 5 ans : Lorsqu’elle se brosse les dents sa maman la met en garde de bien recracher l’eau et de ne pas avaler. Elle avale quand même : - «oui mais un petit peu pour moi un petit peu pour le lavabo, c’est pas juste sinon !»

Envoyez–nous les paroles de vos enfants et nous les publierons par e-mail à Mag.faceaface@gmail.com

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Gavriel et David Gavriel (4 ans et demi) demande à son frère : - «Prête-moi ta moto.» - «Je peux pas c’est à Hachem» - «Oui mais Hachem il me prête !»

Aaron Aaron, 5 ans et demi et Ygal, 4 ans : Aaron : - «moi mon copain, c’est Hachem» Ygal : - «tu peux pas !» Aaron : - «pourquoi ?» Ygal : - «Parce qu’Il est dans le ciel tu peux même pas lui donner la main».

Ora Ora (4 ans) dit : - «le ventre de maman, il est GROS, parce ce qu’il y a le bébé …et la poussette.»

Oren Oren, 4 ans : - «Maman, quel âge j’ai ?» - «4 ans». - «Mais maman pourquoi tous les jours j’ai 4 ans ?»


Interviews Chimchon, 4 ans et demi : Sa maman lui demande : « Cela veut dire quoi pour toi que tu m’aimes ? » - «Ca veut dire que je veux te manger et que j’aime toutes les choses que tu m’achètes.»

A Avraham, 5 ans et demi : «Qu’est-ce qu’on fait à Pourim ?» - «On se déguise et on est des saoulards.» A David, 4 ans : «C’est quoi pour toi Pessah ?» - «On mange du maror et c’est mar (amère)»

«Pourquoi on donne des michlohe manots ?» - «Parce qu’on est content.»

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Trucs et Acutalité Astuces

Trucs et Astuces Vous trouverez ici des astuces, simples, pratiques, amusantes, efficaces qui vous simplifieront la vie de tous les jours

Chasser les poux

Eliminer l’odeur de friture

Pour chasser toute odeur lorsque vous utilisez votre friteuse, mettez une branche de persil dans votre huile chaude. En plus de stopper les odeurs de friture, cela permettra d’éviter les éclaboussures !

Faire préparer en pharmacie dans un petit flacon avec un compte gouttes, la solution d’essences naturelles suivantes : 4 gouttes de romarin 4 gouttes de lavande 4 gouttes d’origan 4 gouttes d’eucalyptus. Mettre ces gouttes dans une bouteille de shampoing ordinaire et laver les cheveux tous les jours avec ce dernier. C’est radical, et uniquement pour les poux. Vos cheveux, eux, seront parfaitement préservés (aucune nocivité pour le cuir chevelu).

Distinguer les œufs crus des œufs cuits

Lutter contre le jaunissement des dents

La sauge est une très bonne alliée contre le jaunissement des dents ! A raison d’une fois par semaine, appliquez cette plante sur vos dents et frottez. Vous serez étonnés du résultat !

Pour dissocier un œuf cru d’un œuf cuit, faites tourner l’œuf sur lui-même. Si l’œuf a du mal à tourner, c’est qu’il est cru ! Si au contraire il tourne comme une toupie, c’est un œuf cuit !

Enlever une tache de gras sur du satin ou de la soie

Tester la fraîcheur d’un œuf

Pour tester la fraîcheur d’un œuf, plongez-le dans un récipient rempli d’eau froide. Si votre œuf reste au fond, il est bien frais ! Si au contraire il remonte à la surface, il vaut mieux ne pas le consommer !

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Raviver un tapis

Pour redonner bonne mine à votre tapis devenu terne, saupoudrez-le de gros sel de mer, laissez poser une heure. Brossez. Votre tapis retrouvera son éclat des premiers jours !

Pour faire disparaître une tache de gras sur du satin ou de la soie, il suffit de déposer une goutte de produit vaisselle sur la partie maculée avant de mettre le vêtement à la machine, enveloppé dans une taie d’oreiller, en programme laine. Et le tour est joué!


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Eviter les traces sur les verres

Pour éviter que des traces sur les verres apparaissent à cause du calcaire, lavez-les à l’eau chaude, puis rincez-les à l’eau froide. Laissez sécher à bouchon sur un torchon. C’est magique !

Enlever du stylo sur un fauteuil en cuir

Faites une pointe avec une feuille de papier puis imbibez la de laque et passez immédiatement sur le stylo la pointe du papier : la laque va attirer l’encre ! Effet garanti ! Plus de stylo sur le fauteuil en cuir !

Eliminer les taches de peinture sur les mains

La solution la plus connue est d’appliquer du White Spirits sur les mains pour éliminer les taches de peinture, mais cela peut irriter vos mains, surtout si vous avez la peau fragile. Appliquez plutôt sur vos mains de l’huile alimentaire pour éliminer les taches. Frottez, puis rincez. En plus d’avoir chassé les taches de peinture, l’huile aura redonné de la douceur à vos mains fragilisées!

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