Face à Face numéro 6

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‫בס״ד‬

Le Magazine de la Famille Juive

DOSSIER La pauvreté en Israël

Rav Yaakovsohn

Témoigner notre affection à nos enfants Oui mais comment ?

Les Greffes

Entre pénurie et religion, une pratique qui divise

ENFANT

Une grossesse menacée par une bactérie

COUPLE

Les dangers d’une conception moderne du couple

DROIT DE SAVOIR

Respect des droits de l’homme et exigences sécuritaires

N°6 mag.faceaface@gmail.com



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‫ד״סב‬

Le Magazine de la Famille Juive

faceàface

DOSSIER COUPLE

En Exclusivité Qui est le Rav Le Yaakovsohn Magazine de?la Famille Juive

La Communication

ENFANT

Les peurs des enfants

ACTUALITE Le gel des implantations juives en Judée Samarie

DROIT DE DE SAVOIR DROIT SAVOIR

Les secrets Bébé est né et arnaques Branle-bas de combat auprès de ladesconsommation administrations

Jérusalem Terouma : 16:54-18:06 Tetsave : 16:59-18:11 Ki Tissa : 17:04-18:16 Vayakel-Pekoudé : 17:08-18:21

‫ד״סב‬

DOSSIER

Peut-on éduquer sans frapper

Santé

Bien se nourrir mieux vaut prévenir que guérir

RAV YAAKOVSOHN

Eduquer ou Elever

Février 2010 / N°1

Offre exceptionnelle d’abonnement

10Numéros pour 100₪ seulement

EXEMPLAIRE OFFERT

Mars 2010 / N°2

BULLETIN D’ABONNEMENT Merci de bien vouloir nous retourner ce bulletin accompagné de votre réglement à l’adresse suivante : Magazine FACE A FACE : PO BOX 16218 Bait Vegan JERUSALEM

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Edito

«L'effet boule de neige»

donner la première impulsion. Pour cela, il faut y croire. Néhama,

En cet hiver enfin pluvieux j'aimerais vous parler d'un sujet qui

cette maman qui affronte au quotidien les handicaps de son fils, des

pourtant me réchauffe le cœur. Comme son nom ne l'indique pas, il

suites d'une complication durant sa grossesse et qu'un dépistage

s'agit du fameux "effet boule de neige". Lorsque l'on se penche sur

précoce aurait probablement pu éviter, se bat aujourd'hui pour

l'actualité de ces dernières semaines, on constate que l'initiative de

faire de son expérience une arme d'information et de prévention.

la révolte tunisienne en vue d'abolir une tyrannie dissimulée derrière

Si elle parvient par ce biais à sauver ne serait-ce qu'un enfant, ses

un simulacre de démocratie a rapidement contaminé l'Egypte et

efforts seront récompensés. De la même manière, chacun au sein

laisse à présager une évolution dans ce sens au Yémen également.

de son couple, en prenant parfois l'initiative d'un comportement

Au-delà de considérations politiques et de l'aspect positif ou

adéquat et empathique plutôt que véridique, sera capable de faire

négatif que chacun pourrait y voir, une logique flagrante et pourtant

changer son conjoint, voire l'avenir de toute une société. A la lueur

imperceptible veut qu'un événement indubitablement se répète mais

des phares israéliens nous autres Français sommes confrontés à

de surcroît prend de l'ampleur à chacune de ses manifestations.

deux alternatives : nous défendre bec et ongles ou courber l'échine.

Dans le monde, ou même au sein de la société qui nous entoure, on

Mais une troisième possibilité demeure : continuer à nous battre pour

se sent parfois petit, perdu face à l'immensité de notre impuissance.

défendre le Déreh Erets, la bonne conduite vis-à-vis des autres. Si

Loin de nous décourager, nous devons réaliser que chacun de nos

nous obtenons un sourire en retour, un seul à la place d'injures, nous

actes, à notre échelle, si minuscule soit-elle, est capable par la force

aurons contribué à poser la première pierre d'une évolution, voire

et la magie de l'effet boule de neige, d'avoir des conséquences que

d'une révolution..

l'on n'aurait jamais soupçonnées. Si nous nous efforçons de réaliser

Sophie-Rahel Gherabli

l'importance de notre place, nous pourrons chacun à notre tour

POSTER DECO LIVRE PHOTO A offrir ou à s'offrir !

Rédactrice en chef

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sommaire

N° 6

12

6

Face à Face

PO BOX 16218 Jerusalem

mag.faceaface@gmail.com RÉDACTRICE EN CHEF Sophie Rahel Gherabli Tél. 054-9076686 RÉDACTION Amir Weitmann, Yonathan Gherabli, Daniel Rosen, Yaël Cohen GRAPHISME Hanna Sultan Tél. 054-3389369

22

PUBLICITÉ Tél. 054-6421282 Tél. 054-6653338 Avec la participation de Raphaël Gottfarstein

DOSSIER

Reproduction des textes et illustrations

interdite sans accord préalable. La direction n'est pas responsable du contenu des annonces publicitaires.

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Ce magazine contient des enseignements de Torah. Nous vous recommandons donc de ne pas le jeter, ni l'introduire en des endroits incompatibles avec le respect qui lui est dû. Utilisez la Guéniza.

LA PAUVRETE EN ISRAËL

Education

6 Témoigner notre affection à

nos enfants : Oui mais comment ?

Couple

8 Les dangers d'une conception "moderne" du couple

Enfant

12 L'obésité chez l'enfant : entre génétique, environnement et psychologie

Santé

16 Une grossesse menacée par une bactérie

Science & Technologie

37 Jeux 38 Trucs et Astuces

22

Les greffes : Entre pénurie et religion, une pratique qui divise

39 Petites annonces

Droit de savoir

Spécial Beauté (le Maquillage des yeux)

24 Respect des droits de l'hom-

me et exigences sécuritaires

Actualité

Art de la Table

"Je" de Mots

32 Le nucléaire iranien 34 Lasagne à la Bolognaise

Votre avis nous intéresse ! Envoyez-nous vos idées, suggestions, « coup de gueule », coup de coeur... par e-mail à mag.faceaface@gmail.com

36 Paroles d’enfants

n°6 - face à face

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Education

Témoigner Titre notre affection à nos enfants oui mais comment ?

Nous avons vu dans notre précédent article à quel point l’équilibre d’un enfant dépend des témoignages d’affection qu’il reçoit régulièrement de ses parents. Cependant, au quotidien, il est souvent difficile d’adopter un comportement en adéquation avec les sentiments qui nous animent, aussi puissants et sincères soient-ils. Le Rav Yaakovsohn explique qu’il y a trois moments privilégiés dans la journée durant lesquels un enfant doit percevoir clairement de la part de ses parents un message d’amour et d’attention…

L

e message que l’on devrait faire passer à tous les parents est que dans une maison, doivent régner calme, sérénité et chaleur. Comme nous tous, un enfant a besoin de sentir qu’après les épreuves de la journée il retrouve son « havre de paix » censé lui apporter le réconfort qui lui a fait défaut, un remède contre le stress, autant qu’une source d’énergie pour affronter sa journée du lendemain. Non, je ne vous raconte pas là un conte de fées ! C’est bien évidemment un idéal à atteindre. Et pourtant, on le sait tous, une fois le magazine fermé ou le cours terminé nous voilà confrontés à la réalité. Et quelle réalité, le petit dernier qui étale sa tartine de chocolat sur votre nouveau canapé

6

Propos du Rav Yaakovsohn recueillis par R. Gottfarstein crème, les deux grands qui se battent comme des chiffonniers et le téléphone qui sonne. C’en est fi de la sérénité. Derrière nos cris, le calme on ne l’entend plus vraiment et quant aux témoignages d’affections sous les gifles ce n’est pas évident ! On avait pourtant pris mille et une fois la résolution de ne pas crier mais face à de telles épreuves la voilà vite envolée. Ainsi, la Rav Yaakovsohn nous confirme que dans la plupart des cas, on ne parviendra pas à se tenir à une décision de ne pas crier ou de ne pas réagir de manière négative envers nos enfants. Pour pallier à cette difficulté, il propose de plutôt prendre sur soi de s’occuper activement de nos enfants pendant un laps de temps court dans la journée. Même si

« Il faudrait s’engager à prendre ne serait-ce que dix minutes pendant lesquels on se consacre à eux, on est attentif à leurs besoins, en leur apportant calme et réconfort. En termes de temps, il ne s’agit que d’une demi-heure par jour et le bénéfice pour toute la famille est considérable. » nous ne parvenons pas encore à un idéal de sérénité au sein du foyer, au moins, une telle attitude positive, même de courte durée, permettra tout d’abord de compenser par un témoignage d’affection dans les moments où l’enfant en a le plus besoin et provoquera par ailleurs un effet boule de neige qui nous habituera petit à petit à une relation beaucoup

plus calme et altruiste avec nos enfants. Ces moments cruciaux dans la vie d’un enfant sont au nombre de trois. Dans un ordre de priorité, il s’agit du moment du coucher, des minutes qui précèdent le départ de l’enfant de la maison le matin et celles de son retour. A chacune de ses étapes, il faudrait s’engager à prendre ne serait-ce que dix minutes pendant lesquels on se consacre à eux, on est attentif à leurs besoins, en leur apportant calme et réconfort. En termes de temps, il ne s’agit que d’une demi-heure par jour et le bénéfice pour toute la famille est considérable. Le moment du coucher Peu importe l’ingéniosité dont vos enfants ont pu faire preuve pour vous mettre hors de vous, les conflits, les cris ou les punitions, le moment du coucher est sacré. A ce momentlà, il faut mettre toutes nos émotions négatives de côté pour que les dix minutes avant de se coucher, l’enfant ressente qu’il est aimé, réconforté et qu’il peut aller au lit sereinement. Parfois certains parents fatigués le soir de punir les bêtises de leur enfant, remettent le « règlement de compte » au lendemain. Le Rav Yaakovsohn nous met en garde contre un tel comportement en affirmant de manière volontairement choquante qu’il vaut mieux infliger à son enfant des supplices à l’aide d’instruments de torture chinoise plutôt que de le menacer de lui « régler son compte » le lendemain. Les rêves des enfants leur permettent de réparer toutes les difficultés de la journée. Il s’agit d’un endroit privilégié où ils retrouvent le monde rose de leur imaginaire. Et même quand celui-ci est troublé par quelque cauchemar qui les réveillerait en sursaut, il n’y a rien à craindre puisque que « papa ou maman est toujours là » pour lui dire tendrement de retourner se coucher. Mais c’est justement là que le bât blesse, si ceux qui sont censés apporter un tel réconfort, représentent une autre forme de menace, l’enfant désespéré ne sait plus où


se réfugier. Il en ressentira une profonde détresse. C’est pour cela que tout doit être pardonné et oublié dix minutes avant le coucher, pour que les parents soient pour l’enfant à nouveau symbole de refuge. Le départ pour l’école Avant de quitter la maison chaque matin, il est normal qu’un enfant ressente une certaine appréhension. Ce qui lui donnera la force d’affronter l’extérieur c’est cette image qu’il se fait d’un foyer chaleureux qui l’attend à son retour. Un endroit où il est aimé. Fort de cette assurance, il puisera son énergie pour toute la journée et il pourra s’enrichir des évènements qu’il vivra au lieu de les craindre. Le retour de l’école Même si la matinée s’est plutôt déroulée calmement personne ne sait pourquoi au moment où les enfants rentrent de l’école c’est toujours la panique. C’est souvent là qu’on se rappelle de tout ce que l’on n’a pas pu finir. Et pourtant comme à l’entrée de chabbat, il faut être capable de faire abstraction de ce que l’on n’a pas pu faire pour se consacrer pleinement à ce moment. Les enfants doivent ressentir qu’on les attend avec le sourire, même sur le pas de la porte si possible. Aucune vaisselle ne s’est encore envolée jusqu’à ce jour ni aucun repassage. Il sera toujours temps d’y revenir après. A ce propos, le Rav Yaakovsohn rapporte

une étude qui a été faite auprès d’enfants de plusieurs classes d’école. On a constaté que peu importe l’horaire auquel les enfants terminaient les cours, la dernière heure était toujours la plus dure pour les enseignants parce que les enfants étaient souvent plus excités, avaient du mal à se concentrer. Jusque-là, on avait pensé que la raison à une telle excitation était la fatigue. Mais cette étude a mis en pratique le test suivant : pour les enfants qui terminaient à 17 heures, on a avancé la fin des cours à 14 heures et pour ceux qui devaient finir à 14 heures on a au contraire prolongé leurs heures de cours jusqu’à 17 heures. Les résultats ont montré que dans les deux cas, la dernière heure de cours restait la plus difficile à gérer pour les professeurs ; la fatigue n’entrant clairement pas en ligne de compte puisque des élèves finissant d’étudier habituellement à 17 heures n’avaient aucune raison d’être davantage fatigués 3 heures plus tôt. La raison sous-jacente à cela est en fait le stress que les élèves ressentaient à l’approche de la fin de leurs cours, dû à une certaine appréhension inconsciente qu’ils éprouvaient de ce qu’ils allaient trouver en rentrant à la maison, si on allait leur dire qu’on les aimait, par exemple. Il est important d’évoquer également ici le cas des « enfants qui ont la clé », c’est-à-dire qui rentrent et se retrouvent seuls à la maison. On parle bien entendu d’adolescents. Même

si à cet âge ils sont capables de se débrouiller matériellement seuls, il n’empêche qu’ils demeurent sensibles à l’attention de leurs parents. Si toutefois, ceux-ci n’ont pas d’autre choix et qu’aucun membre de la famille ne peut les accueillir, il est conseillé de laisser à l’enfant au moins une marque d’affection pour lui montrer qu’on pense à lui, comme un goûter préparé ou un petit mot à son attention. Si le stress que nous, parents, connaissons est souvent difficile à gérer et ne cesse de croître dans la société qui nous entoure, il est important de garder constamment à l’esprit que nous sommes là pour aider nos enfants à grandir dans la sérénité et le bonheur. Si nous négligeons l’importance de donner impérativement des repères émotionnels et affectifs à nos enfants, nous les privons d’une grande part de leur développement. Chaque minute d’amour perdu dans l’enfance ne se rattrapera qu’avec de laborieux efforts à l’âge adulte. Sophie-Rahel Gherabli

Posez-nous vos questions sur mag.faceaface@gmail.com L’assistant du Rav Yaakovsohn, Raphael Gottfarstein, recueillera pour vous ses réponses

n°66- -face N° faceààface face

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Couple

D

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les dangers

d'une conception "moderne" du couple

’années en années, le féminisme gagne du terrain. Il touche la sphère professionnelle, sociale mais aussi et surtout la cellule familiale. Tant que ce concept sert la valorisation de la femme, il remplit son but premier. Mais sous le couvert de cette révolution des mœurs, on y mêle trop souvent tout et n’importe quoi. Si un salaire égal pour un travail égal ou une répartition des tâches plus équilibrée paraissent être des mesures favorables aux femmes, elles emmènent avec elles un lourd bagage de conceptions parfois erronées qui peuvent nuire au couple. Les valeurs féministes sont à tel point entrées dans notre environnement social qu’il est souvent difficile de déceler leur influence sur notre façon de penser. Parfois, on peut avoir tendance à inverser la victime et son bourreau. Censé défendre la partie lésée de la société, le féminisme peut parfois nous pousser à interpréter une situation donnée ou un système de pensée comme forcément machiste alors qu’en fait il n’en est rien. La révolution qui s’est produite a certes fait évoluer les mentalités en vue d’une plus grande équité mais elle a aussi créé un phénomène de paranoïa. Aujourd’hui nous n’avons plus peur de brimer les minorités, nous craignons que chacun de nos propos puisse être interprété comme machiste ou raciste. Pour un public non averti, certains principes évoqués dans la Torah peuvent également subir une telle discrimination. L’exemple le plus éloquent sur lequel les juifs et surtout les pratiquants sont fustigés concerne le passage de la prière du matin dans lequel l’homme remercie D.ieu de ne pas être une femme. Bien évidemment, celui qui ne cherche pas à comprendre le sens réel de cette bénédiction peut y voir un certain machisme alors qu’il s’agit en fait du contraire. Mon ambition n’est pas ici de prouver à quel point une interprétation négative d’une telle bénédiction ou d’autres injonctions de la Torah est erronée mais d’attirer notre attention sur les méfaits d’un jugement corrompu par l’influence de la société qui nous entoure. Est-il vraiment plus valorisant

pour une femme de tenter de devenir l’égal de homme ? Ne prouve-t-elle pas justement par-là qu’elle lui soit inférieure ? Savoir garder son rôle et sa place ne signifie pas forcément être lésé. Par contre, franchir certaines limites extrêmes comporte souvent le risque de « jeter le bébé avec l’eau du bain ».

Ainsi, beaucoup de femmes se plaignent d’un mari pointilleux, exigeant, intransigeant, et arrêté sur ses positions, sans comprendre que dans la plupart des cas par leur comportement elles l’ont amené à rechercher dans une autre sphère, dans la critique et le manque de souplesse, la place qu’elles ne lui accordent pas Les conseils d’un père à sa fille J’aimerais m’attarder ici sur une lettre d’un père qui résume à sa fille, après une série d’enseignements qu’il lui a dispensés avant son mariage, les recommandations finales liées à cet accompagnement et qu’il juge essentiel de lui prodiguer. Cette missive bien que datant de plus d’une quarantaine d’années est très avant-gardiste et nous donne quelques pistes sur des problèmes que la modernité a accentués au sein de la cellule familiale. A l’heure actuelle, elle participe souvent à l’enseignement que les formateurs dispensent aux jeunes gens avant leur

mariage. L’idée maîtresse que ce père tente de transmettre à sa fille est que pour mener à bien son couple, elle doit être capable d’accorder à son mari au sein du foyer la place qui lui revient. En effet, il explique, que depuis la faute du premier homme, la terre fut maudite avec lui et à la sueur de son front il pourrait désormais consommer du pain. Au même moment, l’Homme, au sens large et duel du terme hérita de la nature de : « et il te dominera », la femme devant se soumettre à la volonté de l’homme. Avant que ces propos ne nous fassent bondir, il est important d’en comprendre le sens. Il ne s’agit pas d’une malédiction pour la femme et d’une bénédiction pour l’homme. Tous deux ont reçu cette nature en même temps. Ce qui signifie que de la même manière que l’homme a reçu le besoin de sentir que son autorité soit respectée, la femme a reçu la capacité particulière d'être souple et de pouvoir s'adapter à son mari. Il ne s’agit pas d’une souffrance pour elle mais d’une source de bien-être puisqu’elle sera capable de respecter sa nature en même temps que celle de son mari. Les individus n’ont pas tous les mêmes traits de caractère. Certains recherchent dans leur relation la possibilité d’asseoir leur autorité et de diriger. D’autres au contraire, beaucoup plus modestes, n’ont aucune ambition de contrôler ou de diriger les autres. Dans la recherche d’un travail ils pencheront même pour un poste de salarié sous les ordres d’un patron plutôt qu’un emploi à responsabilités avec des employés à gérer. Pourtant, même dans le second cas, pareil individu qui à l’extérieur s’éloigne au maximum d’une aspiration de domination retrouve au sein de son foyer sa « nature masculine » à savoir le besoin de sentir que son autorité règne dans sa maison. Il ne s’agit pas d’un mauvais caractère ou d’un manque de concessions mais d’une véritable nature que la femme doit prendre en compte et accepter. Le père cité précédemment insiste sur cette évidence comme le fondement du foyer et incite une épouse à mettre tout en œuvre pour ne pas entraver ce principe fondamental même par inadvertance. Elle agirait contre la nature de


"Le Rambam écrit que l’homme doit être aux yeux de sa femme comme un prince ou un roi. Le mot paraît lourd de sens et pourtant, c’est le prix à payer pour être traitée comme une reine ! " son mari et donc contre son propre intérêt. Dans la réalité, même si l’on est rempli de bonne volonté, après l’euphorie de la cérémonie du mariage et des cheva bra’hot, se pose la question fondamentale : «Qui va céder face à cet autre fait de désirs et de conceptions qui ne sont pas les miens ? Ce qui revient à se demander quelles sont les limites des concessions que l’on peut ou doit faire ? Et en fait quels sont nos propres désirs, qui sommes-nous vraiment ? Une femme pourrait se demander, elle qui a pourtant fait des études, un séminaire, elle pourtant si érudite, si elle doit constamment se plier devant son mari comme si elle n’avait

aucune autonomie de pensée ? C’est là que commencent les règlements de compte sans fin. Si chacun demeure sur ses positions, il y aura inévitablement confrontation puisque le couple repose justement sur la réunion de deux partenaires différents, portant chacun son bagage de conceptions et de mode de pensée. Le Rambam écrit que l’homme doit être aux yeux de sa femme comme un prince ou un roi. Le mot paraît lourd de sens et pourtant, c’est le prix à payer pour être traitée comme une reine ! Hélas, notre environnement social nous apprend à être sur nos gardes. L’égoïsme

gagne jour après jour du terrain. En se mariant on se demande plus souvent ce que l’on va recevoir que ce que l’on va donner. On pense parfois que la seule façon de se défendre est d’asseoir sa domination. Mais lorsque deux rois prétendent à la même couronne il y a là un terrain propice à la guerre. Tandis que si la femme sait ériger son mari en roi, c’est elle qui deviendra la reine. Il est très rare que des concessions, de la gentillesse et de l’effacement ne provoquent pas en retour les mêmes sentiments. Si une femme sait mettre de côté son envie de prouver le poids de son opinion, même si elle sait qu’elle a raison, elle construit véritablement son foyer, car son conjoint se sentira admiré, respecté dans sa nature et aimé. Par ce seul biais, il se sentira bien et aura envie de la combler. Si au contraire il est frustré et contredit sans arrêt, il se sentira menacé dans sa virilité et tentera de l’exprimer par ailleurs. Ainsi, beaucoup de femmes se plaignent d’un mari pointilleux, exigeant, intransigeant, et arrêté sur ses positions, sans comprendre que dans la plupart des cas par leur comportement elles l’ont amené à rechercher dans une autre sphère, dans la critique et le manque de souplesse, la place qu’elles ne lui accordent pas. Puisque la nature de l’homme est de « dominer la femme » depuis la faute d’Adam, on se trouve confronté à deux alternatives. Soit une femme décide de respecter cette nature et d’en faire quelque chose de positif pour elle et son mari, soit elle persiste à aller à l’encontre de ce sentiment en le niant et s’expose ainsi à toutes les conséquences que cela aura malgré la bonne volonté de son mari qui lui non plus ne pourra pas nier longtemps sa frustration. Il existe plusieurs façons pour une femme d’imposer sa volonté auprès de son mari. Il ne s’agit pas forcément de brandir le drapeau de la révolte, mais une femme si elle le désire est parfaitement capable d’obtenir ce qu’elle désire de son conjoint et d’arriver à ses fins. Elle qui connaît parfaitement ses points faibles, à quels moments pleurer ou sourire, obtiendra de manière plus insidieuse encore sa capitulation. Le résultat sera pourtant le même et provoquera également un mal -être chez l’homme parce qu’il ressentira qu’il n’agit pas de son plein gré.

Homme et femme ne parlent pas le même langage Dans la plupart des cas une femme ne va pas à l’encontre de son mari de manière intentionnelle. Elle ne songe pas à le heurter n°6 - face à face

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Les dangers d'une conception "moderne" du couple mais elle voit dans la contradiction qu’elle lui oppose un souci de vérité ou un désir de faire partager une opinion qui lui est propre. Cependant, lui ne perçoit pas la situation de la même manière. Un homme qui se voit souvent contredit surtout par sa femme se sent directement menacé dans sa virilité. Pour une femme qui cherche parfois simplement à exposer son opinion cela peut paraître difficile à cerner. Il ne s’agit pas forcément d’une mauvaise intention de sa part mais d’une maladresse. C’est à ce niveau également que les valeurs féministes doivent trouver une certaine limite. Dans ce domaine la femme se respecte davantage en usant de son sixième sens pour donner raison à son mari qu’en tentant à tout prix d’être son égal. Pour cela il est important que la femme comprenne l’importance que cela représente pour son conjoint de sentir que son opinion fait foi dans le couple et que sa femme le soutient. Hélas, contrairement aux apparences, dans une société qui cultive les valeurs surfaites, il est parfois extrêmement difficile de retrouver les tendances naturelles, même si cela paraît contradictoire. En effet, lorsqu’un homme est atteint régulièrement dans sa sensibilité, dans sa

nature, on le pousse à adopter une attitude dans laquelle il se tient constamment sur la défensive et sur ses positions de départ. Sa femme « détenant le pouvoir », chaque petite concession lui paraît un immense sacrifice car de manière générale il ne se sent pas le maître dans sa maison. Il aura tendance à s’entêter parfois bêtement et sans même savoir pourquoi parce qu’en fait le réel problème n’est pas là. Il est bien plus profond. Un tel homme ne peut avoir la paix de l’esprit de sentir qu’il est à l’aise dans sa maison, parce qu’il n’est pas respecté. Dans sa lettre, son auteur va bien plus loin. Il explique comment cet homme devenu tatillon adoptera une seconde nature qui se manifestera dans tous les domaines de sa vie, dans sa maison comme à l’extérieur. Il deviendra obsédé par la recherche constante de prouver qu’il a raison même lorsqu’il sait au fond que ce n’est pas la vérité. A terme, il en perdra sa faculté de discernement indispensable pour mener à bien une vie de Torah. La femme par nature se sent responsable de l’attitude de son mari. Elle desserre ses propres intérêt si par son attitude elle contribue un tant soit peu à le rendre psychologiquement mesquin et borné

au lieu de participer à son épanouissement intérieur et social. Derrière chaque grand homme se trouve une grande femme nous dit le proverbe. Plus un homme se sent petit et plus il éprouvera le besoin d’asseoir son autorité jusque dans les plus petits détails du quotidien. Au contraire, la femme mieux que quiconque est capable d’utiliser sa sagesse féminine et les connaissances qu’elle a de son mari pour le construire et non pour le frustrer. La question fondamentale que pose le mariage n’est pas de savoir qui sera le plus apte à gouverner mais comment faire pour que l’autre s’épanouisse. Si la femme est plus à même de céder par sagesse et non par ignorance c’est une grande force et non une faiblesse comme on pourrait le croire. Suivons le conseil : « fais de lui ton roi pour qu’il puisse faire de toi sa reine ! » Sophie Rahel Gherabli

Consultation en clinique

recherche commercial

Yonathan Gherabli

dynamique, maîtrisant l’hébreu, Spécialiste en conseil conjugal moyen de locomotion et thérapie de couple

contactez-nous ! 054-96421282 054-6653338 Magazine FACE A FACE PO BOX 16218 Bait Vegan JERUSALEM mag.faceaface@gmail.com

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Diplômé de l’Institut Yanar de Jérusalem Et de l’université de Strasbourg en psychologie 1ère consultation gratuite

Sur rendez-vous au 0546-421282


«La création, c’est ma passion !»

‫בס"ד‬

Rinati Lakel

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Enfant

L'obésite chez l'enfant entre génétique, environnement et psychologie

Complications liées à l’obésité Les petits plis grassouillets des bébés chez un enfant Elles sont d’ordre physique et font le bonheur des psychologique : Il n’est pas rare de voir parents et l’admiration apparaître des perturbations biologiques de l’entourage :"quel comme l’augmentation du cholestérol ou des triglycérides ou un hyperinsulinisme beau bébé !"... et puis (précurseur du diabète). en grandissant ces L’enfant peut souffrir d’une augmentation de la pression artérielle, d’un essoufflement bourrelets tendent à à l’effort, de troubles du sommeil s’estomper, sauf si (ronflements ou apnées) eux-mêmes causant des difficultés d’attention en classe et des l’alimentation que dans la journée. Quant aux l’enfant reçoit n’est pas somnolences douleurs articulaires (dues à la surcharge sur adaptée à ses besoins. les articulations), elles constituent un vrai handicap pour une activité physique. Entre embonpoint et L’enfant en surpoids subit une discrimination obésité on peut parfois de la part des autres enfants, ce qui accroît son isolement, sa sédentarité et ses ingestions se méprendre. La alimentaires. réaction des parents est alors fondamentale. Aider son enfant à briser Pour nous aider à ne le silence ce n'est pas le pas sous estimer un mettre au régime mais problème grave ou lui permettre de mettre adopter au contraire un des mots sur un mal-être comportement excessif, le qui peut s'exprimer de Dr. Paula Brahmy-Amar, différentes façons médecin nutritionniste nous conseille Trop de poids, trop de quoi ?

L

es parents ont tendance à sous estimer la nécessité de traiter un surpoids précoce même si le médecin traitant met en garde ; ils se disent “j’étais pareil à son âge, cela passera !” et puis des fois cela ne passe pas et l’enfant fait le triste héritage du statut d’obèse avec son cortège de souffrances physiques et psychologiques. Tout l’équilibre de la famille est affecté par l’obésité d’un enfant dont la prise en charge doit aussi inclure un accompagnement des parents.

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Pourquoi un enfant grossitil ?

Normalement le poids de naissance influe peu sur le poids que l’enfant aura à l’âge adulte. L’adiposité, qui est la part de la masse graisseuse dans la masse corporelle totale, augmente chez tous les enfants entre 0 et 1 an, puis diminue jusqu’à 6 ans, où elle augmente de nouveau. On parle alors de rebond d’adiposité. Il a normalement lieu vers 6-7ans, mais plus il est précoce et

plus l’enfant risque de voir apparaître des problèmes de poids durables. Chaque enfant est unique et les facteurs en cause dans le développement d’un surpoids sont différents d’un enfant à l’autre et ce, même au sein d’une même famille. Aspect génétique : La génétique détermine la facilité ou la difficulté de certains enfants à grossir. Seulement 1 % des obésités sont liées à des maladies génétiques, donc, dans 99 % des cas, l’obésité constitue un moyen d’adaptation du sujet à l’environnement social et familial. Avec un parent obèse un enfant a 40 % de risque de l’être aussi. Ce risque double si les 2 parents sont obèses. Aspect environnemental : Notre société incite à beaucoup manger, il est bon d’apprendre aux enfants à respecter ses sensations de faim et de satiété et non pas à faire comme les autres au mépris d’euxmêmes. Les heures passées devant les écrans sont autant d’occasion de grignoter sans faim et sans fin... Les heures passées à l’extérieur de la maison à pratiquer diverses activités, même non sportives, peuvent lui éviter de manger. Aspect familial : Le premier lien que l’enfant tisse avec le monde est alimentaire : il est d’abord un bébé qui tète sans faire de différence entre lui et sa mère. Ils ne font qu’un jusqu’à ce qu’il puisse montrer du


Quelques données chiffrées Depuis une dizaine d’années, on parle de l’obésité comme d’une «épidémie mondiale». C’est un drôle de terme pour parler d’une maladie qui n’est pas transmise par un virus et qui n’est pas contagieuse quoi que... Certes tous les pays développés, dans lesquels l’abondance alimentaire est présente, font de l’obésité un problème de santé publique. La prévention de l’obésité de l’adulte passe par la prévention de l’obésité de l’enfant : la probabilité de conserver à l’âge adulte un surpoids acquis durant l’enfance varie avec l’âge de l’enfant et la présence de surpoids chez les parents; environ 20 à 30 % des enfants obèses avant la puberté le resteront à l’âge adulte et 50 à 70 % des adolescents obèses conserveront cette obésité à l’âge adulte. Israël compte 26 % d’enfants en surpoids, la France 19 % et les

doigt (vers 8 mois) et donc se différencier de l’autre. Un peu plus tard, la mère commence à nommer et décrire le contenu qui nourrit, et l’enfant fait l’expérience de nouveaux apprentissages gustatifs- la couleur de l’aliment, chaud, froid, son nom, le bruit qu’il fait etc. est à l’origine de l’éveil des sens lors de l’acte alimentaire-la sensorialité est un élément déterminant de la régulation des prises alimentaires. De cette expérience primordiale du plaisir de manger et du lien nutritionnel avec la mère vont naître les premiers conflits de pouvoir.... réagir de façon adéquate n’est ni simple, ni anodin !

Le mode de consommation alimentaire est bien partie intégrante du mode de vie familial et le cadre familial est celui qui détermine l’apprentissage alimentaire.

Autres difficultés à surmonter Les loyautés familiales : «Ma mère et ma grand-mère font ce gâteau toutes les semaines et si je n’en prends pas c’est toute une histoire !» La résistance à la famille : Être grosse, pour certaines petites filles, permet de

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N° 6 - face à face

13


s’opposer à sa maman obsédée par sa ligne et bien souvent toujours au régime... l’inverse n’est pas rare non plus : être très maigre pour ne pas ressembler à une mère en surpoids. Aspects psychologiques : Les enfants en surpoids peuvent être très heureux et sociables quand ils ne subissent pas de discrimination, ce qui est malheureusement impossible de nos jours. Quand ils sont jeunes, ils prennent ça de plein fouet et les adultes consolent leur chagrin. Par contre, à partir de 8-10 ans, ils essayent de se défendre et deviennent agressifs, d’abord à l’école puis à la maison. Ils auront alors tendance à se replier sur eux-mêmes, devant leur ordinateur, la télé ou les jeux vidéos, avec la plus fidèle des compagnies, la nourriture. Quand le mal-être s’installe, l’enfant s’emmure dans un silence difficile à rompre, il souffre et ne sait pas le dire. Aider son enfant à briser le silence ce n’est pas le mettre au régime mais lui permettre de mettre des mots sur un mal-être qui peut s’exprimer de différentes façons. Activités physiques : Les activités physiques sont sources d’épanouissement à condition que l’enfant soit volontaire et demandeur. Avant de lui proposer de participer à des activités de groupe où il peut être encore pris à partie sur son poids, il est souhaitable

d’essayer de faire quelque chose avec lui. L’occasion de sortir bouger ensemble, parents et enfants, est extrêmement constructive pour un enfant parce que c’est un moment de partages, de jeux, de rires... bref c’est tout ce qui peut rassurer un enfant sur la cohésion familiale hors de la table. Vis à vis des enfants en surcharge pondérale, les activités physiques doivent être envisagées avec prudence (certains problèmes de santé peuvent contreindiquer certaines activités) et proposées à leur choix selon un mode progressif. Il faut éviter qu’elles n’apparaissent comme des méthodes amaigrissantes ou de contrôle de poids.

Dr Paula Brahmy-Amar Médecin Nutritionniste Tél : 054 3385580 e-mail : paulaboub@gmail.com

« PETIT GROS DEVIENDRA GRAND, MAIS PAS FORCÉMENT GROS »

Être un enfant obèse n’est pas une fatalité, même si l’un des parents ou les deux le sont. Lui éviter de grandir avec cette pathologie, c’est l’empêcher d’être « un malade chronique ». La prise en charge d’un enfant obèse ne consiste pas à lui donner un régime, c’est un véritable programme d’accompagnement des parents dans des changements qui les toucheront eux d’abord, puis leur enfant. Ces changements affecteront leur autorité dans tous les domaines, notamment ceux de l’alimentation (choix des repas, participation de l’enfant à la confection du repas, manger en famille tous ensemble assis autour d’une table, sans télévision etc.) et des heures de sommeil de l’enfant. Ils remettront en question le temps passé devant la télévision ou les jeux vidéo ou l’ordinateur. Ils se verront pousser à bouger, un peu, puis de plus en plus, jusqu’à créer un vrai besoin. Le soutien psychologique de l’enfant et de sa famille reste une des clefs de la réussite de cette longue démarche.

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Le livre des Proverbes s'achève par un chant de louanges à la gloire de la femme vaillante, l'apogée en quelque sorte de la femme bonne. Echet 'Haïl n'est pas le pâle reflet stéréotypé de celle qui incarne le bien, de la compagne ou de la mère, mais une personnalité pleine d'autorité décrite en des traits clairs et précis… Chacune des figures dépeintes* présente à la fois un être unique et le reflet de bien d'autres encore, héroïnes de l'histoire juive et modèles symboliques Cependant Echet 'Haïl n'est pas qu'un emblème poétique, elle a également façonné la véritable image de la femme et de la mère juive tout au long des générations. *Les peintures de ce livre ont été présentées en 1994 sous les auspices du Musée d’Art juif de Paris.

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Une grossesse menacée par une bactérie

SGB : une prise de conscience s'impose Il y a environ trois ans, Néhama s’apprête à donner naissance à son quatrième enfant. Après une grossesse sans difficultés particulières, elle accouche d’un petit garçon à l’hôpital de Béer Chéva. Alors âgé d’une semaine, le bébé souffrant de fièvre est conduit d’urgence à l’hôpital. Le verdict tombe : il est atteint d’une méningite des suites d’une bactérie contractée à l’accouchement : le SGB, un streptocoque du groupe B. Le choc est terrible pour la mère et sa famille. Après une série d’épreuves pour sauver le petit Matanel, elle décide de nous faire part de son expérience dans le but d’informer les femmes de la gravité de cette infection et des moyens de s’en prémunir. Elle désire montrer par la même occasion que dans leur malheur ils ont eu la chance de voir les signes d’aide de la Providence.

optimaux. La petite famille quitte donc l’hôpital avec la seule recommandation de refaire le test une semaine plus tard « au centre de santé de l’enfant ». Rien de préoccupant. De retour à la maison, quelques signes attirent tous de même l’attention de Néhama. Le bébé est souvent apathique et il faut le réveiller pour manger. Un jour, il met sa tête en arrière et ses yeux tournent curieusement puis tout rentre dans l’ordre. Mais pour un nourrisson, il est difficile d’accorder une réelle signification à de tels signes si l’on n’est pas informé au préalable. Le suivi à la Tipat Halav (centre de surveillance du nourrisson) se passe sans que rien ne soit signalé. Une semaine après l’accouchement, le père de l’enfant l’emmène refaire le test de la tyroïde. Il raconte au médecin que son enfant mange mal, que ses yeux ont tourné. Il a alors

38.6 de fièvre. Le médecin l’envoie aux urgences sans aucune explication avec pour

A

près l’accouchement, rien ne semble inquiéter le personnel hospitalier concernant le petit Matanel. Il paraît en parfait état de santé, à part la vérification de routine de la tyroïde du nourrisson qui ne donne pas des résultats

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"... ce qui frappe surtout lorsqu’on le voit c’est le sourire qui est accroché quotidiennement à ses lèvres"


seule phrase : « Bonne chance ! C’est la vie ! » Là-bas, on examine trois éventualités : un problème de tyroïde, une infection ou une méningite. C’est le troisième cas de figure qui s’impose lourdement aux parents encore assommés par la nouvelle. Après un examen de l’enfant, on découvre que la méningite provient des suites d’une infection causée par une bactérie à streptocoques du groupe B. Il s’avère finalement que l’examen de la tyroïde qui a conduit les parents de Matanel à le faire examiner et à découvrir la méningite, examen qui a sauvé la vie de l’enfant, a donné après une nouvelle vérification des résultats tout à fait satisfaisants. Pour eux cela ne fait aucun doute, il s’agit d’un signe manifeste de la Hachga’ha, de l’aide d’Hachem, comme ils ont pu le constater à de nombreuses reprises dans la quantité de péripéties qu’ils ont vécues à cette occasion. Juste avant de sortir de l’hôpital, ils remarquent à l’échographie un léger élargissement de certaines parois du cerveau. Les médecins rassurent les parents et leur affirme que cela va rapidement passer. Ceux-ci peuvent pour la première fois depuis la naissance se remettre un peu de leurs émotions et programmer le brit de leur enfant. Mais voilà qu’une autre épreuve les attend. Une semaine après le brit, le médecin constate

Qu’est-ce qu’une infection par la bactérie SGB et comment se transmet-elle à un nourrisson ? Les streptocoques du groupe B (SGB) sont des bactéries communes que l’on retrouve souvent dans le vagin, le rectum et la vessie des femmes. Il ne s’agit pas du même type de bactéries qui causent l’angine streptococcique. Les infections à SGB, (le terme anglais GBS est employé en Israël) sont fréquentes, bénignes chez la femme et peuvent être traitées rapidement en utilisant des antibiotiques. En général, elles passent inaperçues sans causer les moindres séquelles. Cependant, chez la femme enceinte, c’est une toute autre histoire. Le secret réside donc dans le dépistage de cette bactérie chez la femme peu avant l’accouchement. Lors de notre entretien, Néhama m’explique que cet examen rapide, peu coûteux et indolore n’est pas encore entré dans la liste établi par le Misrad

que le tour de tête de l’enfant mesure 41.7, alors qu'elle était de 37.4 cm, 4 semaines auparavant, ce qui est énorme ! De nouveau sans explication ils sont envoyés d’urgence consulter un ophtalmologue et faire une échographie. Perdus, alarmés, ils pensent que leur fils est en train de devenir aveugle. En fait, en observant les yeux, on peut atteindre le cerveau, mais dans ce cas le médecin n‘y est pas parvenu car les yeux de l’enfant étaient trop enfoncés. Après une course d’un médecin à l’autre d’un bureau à l’autre pour obtenir les documents nécessaires à l’hospitalisation de l’enfant, une opération est prévue la nuit même pour drainer du cerveau de l’enfant l’eau qui, à cause de la méningite, s’est accumulé petit à petit dans son cerveau et ce depuis la dernière échographie après laquelle

Elisa G., sage-femme à Jérusalem déplore "l’inadéquation entre la gravité des dégâts causés par une infection qui n’a pas été dépistée avant l’accouchement et le peu d’importance que l’on accorde à un examen pourtant fondamental" Habriout, le ministère israélien de la santé, concernant les tests obligatoires que les femmes enceintes doivent effectuer chez leurs gynécologues. Elle a du mal à comprendre cette lacune après le drame qui vient de frapper sa famille. Propos que confirme Elisa G., sage-femme à Jérusalem qui déplore l’inadéquation entre la gravité des dégâts causés par une infection qui n’a

aux dires des médecins tout devait soi-disant rapidement rentrer dans l’ordre. Après cela, l’enfant est suivi régulièrement pour faire état de son évolution. A sept mois il commence à ramper. Malgré un sensible retard, les progrès sont manifestes. Néhama et son mari pensent le cauchemar enfin terminé et qu’il suffit de programmer quelques séances de physiothérapie. En effet, la tête de Matan’el est inclinée à gauche et son pied légèrement rentré vers l’intérieur. Ils ne s’attendent sûrement pas à ce que l’on s’apprête à leur annoncer : l’enfant est atteint de paralysie cérébrale. « Heureusement que nous avons appris tout cela par épisode et pas d’un coup, cela nous a donné plus de force pour surmonter cette épreuve. » me confie Nehama. Aujourd’hui âgé de 3 ans, le petit Matanel progresse à son rythme dans un Maone spécialisé de Beer Cheva, « Zaad kadima ». Malgré un avenir rempli de points d’interrogation sur les dommages subis par son cerveau et l’évolution de son handicap, ce qui frappe surtout lorsqu’on le voit c’est le sourire qui est accroché quotidiennement à ses lèvres.

Depuis les années soixante-dix, les infections à streptocoques du groupe B (SGB) comptent parmi les causes fréquentes d’infections bactériennes chez les nouveau-nés.

pas été dépistée avant l’accouchement et le peu d’importance que l’on accorde à un examen pourtant fondamental. Il s’agit d’un simple prélèvement vaginal et rectal que la femme peut pratiquer elle-même et qui n’a aucune raison de ne pas être systématique vu son faible coût. Et pourtant seules les femmes informées peuvent en bénéficier puisqu’elles pourront le demander à leur

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n°6 - face à face

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Une grossesse menacée par une bactérie médecin. Seulement, c’est là que le bât blesse. « Lorsque les femmes arrivent accoucher à l’hôpital, l’une des questions qu’on leur pose est si elles ont fait le test de dépistage du SGB. La plupart des femmes ne savent pas de quoi je parle ! A part cela, même si elles l’ont fait on n’est jamais vraiment sûr qu’il a été bien fait parce qu’on ne les informe pas bien de la méthode correct à adopter.» En fonction de leur réponse, le suivi est mis en place. Si le test s’est révélé positif, on commence les antibiotiques dès le début du travail et ce toutes les quatre heures jusqu’à l’accouchement. Après deux prises d’antibiotiques, on peut déjà écarter tout danger concernant le nourrisson. Le deuxième cas de figure est si la femme n’a pas vérifié une éventuelle présence de la bactérie. On ne prescrira un antibiotique que si son accouchement se fait avant la 37ème semaine de grossesse, s’il y a eu une perte des eaux et que le travail n’a pas commencé dans les 12 à 18 heures qui suivent, ou si la femme présente de la fièvre à l’accouchement. Si une femme a eu une grossesse précédente avec la présence de l’infection dans les urines, le traitement est

fait de manière systématique pour les autres grossesses. Cependant, pour une grossesse dite normale, ce test ne paraît pas être une priorité. Même si les risques qu’une femme porte la bactérie, la transmette au nourrisson et qu’il soit suffisamment en contact avec elle pour être atteint sont faibles, l’histoire de Néhama nous montre qu’une seule de

Le secret réside donc dans le dépistage de cette bactérie chez la femme peu avant l’accouchement. ces tragédies ne devraient pas se produire d’autant que l’on peut aisément atteindre le risque zéro en généralisant le dépistage et en menant une campagne d’information. Pourquoi cela n’a pas encore été fait ? La question demeure mais ébranle de plus en plus le monde médical et hospitalier. Une infection qui se transmet au nouveau– né par le vagin de l’accouchée est considérée comme une contamination précoce. Si celleci n’a reçu aucun traitement, il y a 50 % de risques que le bébé soit contaminé. Le taux

de mortalité dans ce cas est alors de 4 %. En revanche, un syndrome tard se déclare en général une semaine après la naissance et se manifeste dans la plupart des cas par une méningite. Le risque est mortel pour 2 % des bébés touchés. Par contre, les risques de dégâts neurologiques s’élèvent à 50 %. Dans la plupart des cas, une contamination tardive ne se fait pas par la mère mais par le personnel hospitalier ayant été en contact avec des bébés atteints du GSB. En attendant que la bureaucratie parvienne à de réelles mesures, seule une femme avertie sera capable de se prendre en main pour éviter le pire. L’histoire de Néhama vient réveiller nos consciences pour que nous ayons en notre possession les moyens nécessaires pour lutter contre cette négligence. Elle s’est senti le devoir de contribuer à la diffusion de ce message. Il nous faut comprendre les enjeux d’un examen de routine. Chacune à son échelle a la possibilité de faire évoluer la situation. S-R-G

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Le « Magic Vision Concept » ouvre ses portes

L

Elle peut désormais retrouver une activité dans la coiffure et c’est à son compte cette fois-ci qu’elle s’occupe du cheveu de la racine à la pointe. Aujourd’hui, elle nous propose en exclusivité sa toute nouvelle formule, inspirée des centres les plus professionnels de France qui comprend à la fois un salon de coiffure, un centre de soins et beauté pour se faire maquiller tous les jours comme pour le grand jour, une épilation complète ou partielle, des soins du visage et du corps et bien d’autres agréments. Le shampoing n’est plus une corvée mais un moment de détente, avec massages du cuir chevelu… Lorsque l’on pénètre ce lieu bienfaiteur on n’a qu’une pensée : « un esprit sain dans un corps sain. » A la fois chaleureuse et psychologue elle crée des liens entre ses patientes, très pratiquantes ou beaucoup moins, les conseille. Son évolution dans la Torah lui permet de comprendre les besoins de chacune. Tout est mis en place pour respecter la « Tsniout », la discrétion.

Enfin, « last but not least », vous découvrirez un très grand choix de perruques, coiffées, coupées sur place, mais surtout des conseils de notre spécialiste, adaptés à chacune, un suivi, une garantie, une aide véritable pour celles qui portent leur première perruque, ou tout simplement pour changer de style en gardant le vôtre. On y trouve également une boutique d’accessoires, de chapeaux, de produits cosmétique. Une priorité s’impose : la satisfaction de la cliente. Un conseil : prenez-votre journée, là-bas on n’est plus pressé !

Photos Paul Zérah

e « Magic Vision Concept » qui, d’ici fin janvier sera ouvert au public, porte bien son nom. Il s’agit d’un véritable concept, de l’aboutissement de toute une vie, celle de sa créatrice, Myriam Atlan. Lorsqu’on la rencontre, on comprend que son projet est indissociable de la richesse de son vécu et de son expérience. A Paris, elle coiffe parmi les plus grands : Romain Balentino, Stephane Berry, Jean-Claude Biguine, Roselyne Montes Santos et bien d’autres. Avec un doigté exceptionnel et une expérience hors du commun, elle maîtrise toutes les techniques de coiffure et d’entretien ou de décoration des cheveux qui n’ont absolument aucun secret pour elle. Son altruisme naturel s’alliant à un rapport à la clientèle caractéristique des grands salons scelle le secret de sa réussite. Malgré tout, elle sait conserver ses priorités et repousse les commodités qui s’offrent à elles en choisissant un lieu de travail éloigné pour pratiquer son chabat et éviter de travailler ce jour-là. Un incident apparemment banal la pousse à prendre une décision qui guidera son destin vers une toute autre direction. Une soudaine allergie aux produits de coiffure la contraint à interrompre son activité. Elle débute alors un stage de marketing chez Annie d’Avray, une grande marque de perruques. C’est alors qu’elle et sa famille décident de faire leur Alya. En Israël, elle retrouve rapidement une clientèle puisqu’elle vend des chapeaux de marques puis des perruques. Mais rattrapée par son talent ses clientes réclament qu’elle les coiffe. Elle découvre alors que son allergie a mystérieusement disparu.


les Implants dentaires

le vrai du faux C

es dernières années, les implants sont en nette augmentation et ont pris une place importante dans la chirurgie dentaire. Au travers d’une interview exclusive, le Dr. Ariel Cohen, spécialisé à Jérusalem notamment dans la pose des implants dentaires a accepté de nous livrer les secrets de sa profession. Le docteur Ariel Cohen habite et travaille à Jérusalem. Marié et père de 4 enfants, il exerce depuis plus de 20 ans la profession de chirurgien-dentiste. Il s’est spécialisé depuis 17 ans dans l’implantologie dentaire et aujourd’hui il réalise exclusivement des extractions, des implants et les reconstitutions sur implants. Depuis plus de 10 ans aussi, le Dr. Cohen propose également des élévations de sinus, lorsqu’il manque de l’os à la mâchoire supérieure, et ce, avec plus de 95 % de réussite. Avec l’expérience qu’il a acquise au cours des années, le dentiste est capable de

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déterminer le type d’opération qui sera la plus adaptée au patient ainsi que d’envisager la pose d’un implant ou une autre solution comme le bridge par exemple. Le Dr. Cohen met l’accent sur l’importance de ne pas directement aiguiller le patient vers l’acte chirurgical, le but étant « d’adapter la technique au patient et non le contraire. »

Ne pas se laisser tenter par des techniques « alléchantes » C’est pourquoi le Dr. Cohen s’oppose à un emploi systématique de la technique « sans points de suture », qui est censée éviter d’ouvrir la gencive. En effet, cette technique n’est pas apte à fournir autant de précision que lorsque l’on incise la gencive et surtout elle ne permet pas d’ajouter de l’os, souvent indispensable à une tenue à long terme de

l’implant. Il est important d’être capable d’évaluer les circonstances dans lesquelles une telle méthode peut effectivement être utilisée, seulement lorsqu’il y a beaucoup d’os et beaucoup de gencive, ce qui est rarement le cas.

Offrir un suivi complet Un suivi du patient est également fondamental lorsque l’on parle d’implants. Pour le Dr. Cohen, il est très important que le dentiste soit capable de poser lui-même les implants ainsi que les couronnes par la suite. Dans ces conditions, une seule personne est responsable depuis le début jusqu’à la fin du traitement. Seul un dentiste- généraliste expérimenté offre une telle polyvalence permettant de maximiser la qualité du traitement.


Démystifier les mythes A l’heure actuelle, de nombreuses idées reçues véhiculées par les médias ou la rumeur publique circulent dans le domaine de l’implantologie. Le Dr. Cohen passe en revue certains de ces mythes.

1.

«Les implants sont très coûteux»

Tout est relatif. En Israël les implants sont jusqu’à 2 fois moins chers qu’en France. Au point même que de nombreux touristes choisissent de joindre l’utile à l’agréable. Le Dr Cohen propose à ses clients touristes de faire leurs implants à Jérusalem en 2 voyages espacés de 4 à 6 mois (Cela peut être à l’occasion de Pessah et Souccot, par exemple), et avec l’argent économisé, ils peuvent s’offrir des vacances..... Par ailleurs pour les patients à budget limité, on peut proposer de renforcer une prothèse amovible (les dentiers) avec 2 ou 4 implants et des boutons pression, pour une somme relativement raisonnable.

implants sont accompagnés 2. «Les de douleurs intolérables» Tout dépend de la technique utilisée par le praticien et de son expérience, mais avec une technique précise et rapide, on peut réduire au minimum les suites postopératoires, comme douleur et inflammation. Aujourd’hui, poser un implant nécessite entre 15 à 20 minutes, et placer 3 implants avec une élévation de sinus prends à peu près 1 heure et quart au fauteuil. En général, le patient réagira à ce type de soins, comme il réagit à une extraction chirurgicale, chaque cas étant différent évidemment.

slogan « croquer la pomme en 5. « Un implant n’est pas fait pour 3. Le un jour » souvent distillé au grand tenir quelques années »

public est peut-être bien joli mais peut parfois cacher certains problèmes.

Il s’agit de la technique « all on 4 », « tout sur quatre ». Selon cette méthode très à la mode, on conseille de ne poser que quatre implants pour soutenir une prothèse vissée remplaçant toutes les dents et permettant au patient de remanger immédiatement. Le Dr. Cohen prône une technique plus prudente d’au moins 6 à 8 implants pour pouvoir proposer un bridge en céramique et non en résine acrylique. D’autre part, la pose de 4 implants demeure très problématique dans le cas où l’un d’eux ne résisterait pas, la prothèse ne pouvant reposer sur trois implants seulement tomberait également, problème que l’on évite parfaitement avec une méthode plus classique. Cette formule doit être réservée aux cas exceptionnels, l’élévation de sinus restant le choix de préférence.

implants fabriqués à 4. « Des l’étranger seraient préférables à ceux qui sont faits en Israël »

C’est faux. Aujourd’hui, les implants israéliens sont vendus partout dans le monde et sont à la pointe de la technologie. En effet, l’« état de surface », c’est-à-dire la rugosité des implants israéliens qui permet de 95 à 97 % de réussite, a été copiée dans le monde entier. La seule différence qui demeure est que les implants étrangers, suisses, suédois ou américains sont plus chers, et ce sans aucune justification.

Mis à part les effets négatifs de certains facteurs comme le diabète ou la cigarette, il est censé tenir au moins 15 à 20 ans. Il faut bien entendu prendre certaines précautions comme l’entretien des gencives. Un implant réagit comme une dent. Les implants les plus anciens ont plus de 30 ans en bouche. Un conseil, le brossage électrique offre le meilleur entretien.

Le laser en dentisterie est apparu

6. à tort comme la solution miracle

En effet, d’après l’association des dentistes israéliens, (I.D.A), le laser est limité à très peu de cas et peu de dentistes ont suivi cette mode qui plaît surtout aux campagnes publicitaires. En implantologie, il est censé simplement remplacer la lame du bistouri mais n’est pas capable de préparer la place de l’implant. Il n’évite donc pas l’ouverture de la gencive. L’opération « au laser » est beaucoup plus chère et son emploi très limité ne justifie ni son coût ni son appellation. Son utilité demeure surtout dans la réduction de la douleur et des saignements postopératoires, résultat que l’on obtient de la même manière grâce à une bonne technique, un dentiste expérimenté et un anti-inflammatoire qui estompe l’inflammation de façon miraculeuse, surtout après une élévation de sinus et permettant la reprise du travail dès le lendemain.

En conclusion,

le Dr. Cohen nous recommande de prendre plusieurs avis, dont celui du dentiste qui nous suit habituellement, avant de démarrer un plan de traitement comprenant des implants. Il conseillé de se méfier des solutions miracles, en un temps record, à un prix imbattable. Il est recommandé de profiter plutôt de l’expérience de la famille et des amis afin d’en tenir compte dans notre prise de décision.

Dr Ariel Cohen diplômé de la faculté dentaire de Paris VII

6, rue HaMaalot Jérusalem Tél: 02.623 27 12 Port: 052-240 69 91 email: drarielcohen@yahoo.com

d’implantation sans douleurs  Tetechniques avec trés peu d’effets secondaires totale de la bouche en 4 à 6 séances  Réhabilitation (en général, pour les touristes 2 voyages suffisent,

 

espacés de 3 à 5 mois) Mise en fonction immédiate des implants si nécessaire Plus de 17 ans d’expérience en implantologie et plus de 10 ans dans les élévations de sinus avec 95% de réussite prouvée.

n°6 - face à face

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Science et Technologie

Les greffes : Entre pénurie et religion, une pratique qui divise

A l’unanimité, personne ne s’oppose au principe de sauver des vies. En outre, le milieu hospitalier se retrouve confronté à une demande croissante de dons d’organes face à un faible pourcentage de donneurs compatibles. La question essentielle qui oppose ses défendeurs et ses détracteurs réside dans la définition que l’on donne à la vie. Pour les uns la mort clinique suffit, pour les autres non. Une technique encore expérimentale de greffes à partir de la culture d’organes pourrait peutêtre poser les premières ébauches d’une solution.

L

e Dr. Alain Bitton, chirurgien à Genève, nous explique que pour pouvoir procéder à une greffe d’organe, il faut que celui-ci soit encore fonctionnel. « C’est pourquoi, le cas de mort cérébrale paraît idéal puisque les organes sont intacts, seul le cerveau ne fonctionne plus. Pourtant, si l’on suit les préceptes de la Torah, on apprend que la vie est attachée à la respiration (voir à ce propos la célèbre

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sougya dans Shabbat 83b et 84a qui discute les critères de mort). » L’âme qu’Hachem a insufflée dans les narines de l’homme donne vie au corps inerte et s’en va également par le dernier souffle. Dans la guémara que nous avons citée, le critère principal de vie semble liée à la persistance d’une respiration spontanée de la personne prise sous des décombres.. Dans ce cas précis, si la personne respire encore, il sera permis de transgresser le shabbat (pikuach nefesh) pour la sauver. Cette définition réside au cœur de la polémique concernant l’autorisation de prélever des organes d’un individu considéré comme mort par les uns et vivant par les autres. Dans les cas de mort clinique, les organes sont en principe fonctionnels même s’ils sont maintenus vivant grâce à un respirateur. Seul le cerveau n’est plus perfusé. Pour la Torah, le principe même de la vie réside dans la partie animée, vivante de la personne qui est sa neshama, son âme. De ce fait, même si l’on maintient en vie artificielle un corps apparemment décérébré et cliniquement mort, pour la Torah la personne est encore vivante, même dans son état végétatif. Bien évidemment ces notions sont extrêmement complexes et font l’objet d’un débat hala’hique dense et pointu. Des grands principes qui se dégagent des lois de l’éthique selon la Torah on n’aura pas le droit de débrancher une telle personne maintenue sous respirateur artificiel. La polémique fait rage bien entendu lorsque l’on argue que débrancher une vie qui n’en est plus une selon la médecine pour sauver potentiellement d’autres vies humaines est plutôt une bonne action « Selon les critères hala’hiques, pour déclarer une personne morte il faudra que non seulement son cerveau ne fonctionne plus, mais surtout que la personne ne puisse plus respirer seule, de manière autonome. Le problème pour la greffe d’organe est qu’à ce stade certains organes risquent d’être endommagés de manière irréversible et

seront donc inutilisables pour une greffe », précise le Dr. Bitton. Ce problème a surgi brutalement et tout récemment dans l’actualité concernant la mort il y a quelques semaines du célèbre joueur de football, Avi Cohen. Il était détenteur d’une carte de donneur et à la suite d’un accident de moto s’est retrouvé dans le coma. Une telle situation a provoqué une terrible confrontation entre groupements religieux qui ont tout fait pour empêcher les greffes et détracteurs qui les ont accusés de ne pas respecter la vie au point de s’opposer à un geste de salut. Pourtant, il est important de préciser que ce n’est pas seulement pour respecter un mort que ces personnes se sont opposées au don d’organes mais au nom d’une interdiction de s’approprier le droit de décider qui doit vivre et qui doit mourir. En effet, ce débat apparemment éthique et médical remet en avant le plus délicat débat de l’origine et du siège de la vie. La Torah est univoque. Il n’y a pas que le corps qui vit. Une personne comateuse ne peut ainsi pas être déclarée comme morte si facilement. Il est vrai qu’entrent en ligne de compte également certaines obligations que l’on a envers un mort. En effet, le Dr. Botbol, auteur du livre « le judaïsme face aux biotechnologies médicales », énumère les trois devoirs ou interdictions que nous avons envers un défunt, à savoir celui d’inhumer le corps, l’interdiction d‘enlaidir le corps et celle d’en tirer profit. Cependant, au cas par cas, celui-ci nous explique qu’il est souvent possible de trouver un compromis ou une autorisation pour accomplir la mitsva de « pikouah nefech », de sauver une vie, en invoquant par exemple le fait que l’inhumation de l’organe greffé sera faite de toute façon dans le corps du receveur. Les barrières essentielles que place la Torah envers le don d’organe résident donc plus dans le respect du vivant que celui du mort, contrairement à ce dont on a accusé les


détracteurs de la greffe dans l’histoire d’Avi Cohen. Lorsque le donneur est conscient, on fait également attention aux risques qu’il encoure à l’opération et à ses chances de survie sans l’organe greffé. Personne n’a le droit de se suicider indirectement pour sauver son prochain.

La culture d’organes pourrait révolutionner le monde de la greffe Jusqu’ici, les chercheurs maîtrisaient la culture de n’importe quel type de cellules mais sur une surface plane. Cette année, deux équipes américaines ont réussi chez le rat la greffe d’un foie et de poumons entièrement recréés par leurs soins. En effet, grâce à une technique encore expérimentale, ils ont procédé à la culture non plus de cellules mais de la totalité d’un organe. Il s’agit selon cette technique de prélever un organe d’un animal décédé et de le tremper quelques heures dans un « détergent » qui élimine toutes ses cellules. Sur un autre animal, vivant celui-ci, sont prélevées des cellules souches qui sont ensuite semées dans la charpente de l’organe nettoyé. Leur croissance est stimulée dans

une solution nutritive et l’organe ressuscité en une semaine peut être transplanté. Les spécialistes affirment que l’on pourrait même se servir des propres cellules du receveur. A l’origine de cette terrible avancée, se trouve le postulat que plutôt que de synthétiser une charpente artificielle, mieux vaut récupérer l’armature naturelle, constituée de protéines, qui soutient les cellules au sein des divers organes. Une greffe de trachée reconstituée sur une femme avait déjà été couronnée de succès en fin 2008. Cependant aucun organe complexe comme un cœur ou un foie n’avait pu être cultivé ainsi. Pourtant, cette même année, des chercheurs de l’université du Minnesota parviennent à recréer un cœur de rat pour qu’enfin deux ans plus tard, d’autres réussissent à transplanter un tel organe. D’ores et déjà, la recherche commence à être appliquée à l’homme. En mai 2010, une équipe espagnole a « décellularisé » cinq cœurs humains provenant de donneurs décédés et trop abimés pour être greffés. Le processus de « décellularisation » a bien fonctionné. En parvenant à « recellulariser » ces charpentes avec les cellules du receveur, on pourrait éviter tout risque de rejet, très problématique dans le cadre des méthodes

de greffe actuelles et qui nécessitent la prise par le receveur d’immunosuppresseurs à vie, que l’on donne également dans les cas de cancers. La matrice extracellulaire ne provoque pas de réactions immunitaires. Elle peut donc provenir de n’importe quel donneur, humain ou même animal, mais aussi d’un organe mort ou impropre aux greffes classiques. Ainsi, une telle méthode permettrait d’ouvrir la voie vers une ébauche de solution concernant l’interdiction de la Torah de prélever des organes d’un individu qu’elle considère comme encore vivant. Même des organes qui ne sont plus fonctionnels d’un individu décédé selon toutes les opinions pourraient alors servir pour une greffe. Les scientifiques prévoient de débuter des essais cliniques sur l’homme d’ici trois ans. Il reste encore du travail jusqu’à ce que l’on puisse avec certitude manipuler les différentes cellules pour obtenir le résultat souhaité. Mais les progrès dans ce domaine sont d’une rapidité fulgurante. Une seule crainte demeure : à quand la culture d’un humain décellularisé ? Sophie-Rahel Gherabli

n°6 - face à face

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Droit de sqvoir

Respect des droits de l'homme et exigences sécuritaires Par Maître David FHAL, Avocat Pénaliste inscrit au Barreau d'Israël

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Israel est connu dans le monde entier pour ses méthodes et ses performances en matière de sécurité. Les pays qui l’entourent imposent une réalité qui ne laisse pas d’autre choix que d’exceller dans ce domaine. Durant de longues années les gouvernements successifs se sont accès sur le perfectionnement de notre système de défense, d’informations et de renseignements et ce, dans le seul but de protéger les citoyens contre ses ennemis extérieurs. Cette quête de sécurité absolue se combine parfois fort mal avec le respect

des droits de l’homme. Ce souci de sécurité exige parfois un "compromis" en matière de respect des droits de l’homme, quelques fois même sa "mise à l’écart"….

D

epuis quelques années la Cour Suprême Israélienne rappelle que ce combat, mené au nom de la sécurité, ne peut plus faire abstraction des valeurs humaines et du droit qu’a chacun de recevoir un traitement digne et respectueux. Toutefois, accepter l’idée de traiter dignement un terroriste ayant commis un acte odieux demande un effort intellectuel parfois surhumain. Comment concevoir le respect de celui qui souhaite votre destruction et qui nie même jusqu’à votre existence ? Chacun de nous répondra, à sa façon, à cette question qui n’est pas le centre de notre discussion. Notre préoccupation se tourne plus exactement sur le respect des doits de l’homme lors de la préservation de cette

même sécurité lorsque celle-ci concerne les relations au sein de notre société. Israël est un pays hors du commun, unique. Cependant sur bien des points c’est un pays comme les autres. Pour exemple, la délinquance existe bel et bien. Elle est présente dans nos rues, au sein de nos villes et même dans nos écoles. Un citoyen porte plainte, les forces de police enquêtent, procèdent parfois à l’arrestation de suspects, s’en suivent interrogatoires et parfois, ces mêmes suspects, deviennent des accusés qui seront jugés devant les tribunaux. Jusquelà, la procédure paraît normale et les choses semblent s’afficher dans le bon ordre. La question qui se pose alors est, que se passet-il lorsque cette arrestation s’effectue à l’encontre d’un individu respectable, sans antécédents, en un mot contre «monsieur tout le monde» ? Chacun d’entre nous se dit alors être étranger à ce sujet, que la chose ne peut lui arriver. La réalité est tout autre. Il ne se passe pas une seule semaine sans que votre serviteur ne soit amené à intervenir lors de l’arrestation d’un «monsieur tout le monde»…En effet,


en Israël, la tendance est tout d’abord de procéder à l’arrestation de l’individu contre lequel est déposée une plainte, le priver de liberté, le questionner, l’interroger, puis d’enquêter. A ce stade l’individu suspecté n’est nullement coupable, pas même inculpé et pourtant il est privé de liberté, coupé du monde extérieur, interrogé pendant des heures. Dans ces moments l’impression est que le ciel vous tombe sur la tête, vous vivez une solitude absolue et vous ne savez pas quoi dire, comment le dire et surtout quelles seront les conséquences de chacune de vos paroles. Afin de préserver une certaine humanité et un semblant de respect le législateur est venu encadrer cette procédure «embarrassante» par des règles protégeant les droits du suspect. En pratique et depuis de nombreuses années ces règles ne sont que très peu respectées et les droits des suspects sont souvent bafoués, au profit et au nom, de la sécurité collective. Toute personne soumise à un interrogatoire a le droit absolu de recevoir le conseil de son avocat et ce avant même que l’interrogatoire ne commence, avant même qu’il ait l’obligation de répondre aux questions de l’enquêteur. En pratique seuls les plus entêtés arrivent à recevoir ce «privilège». Les tribunaux comprennent de plus en plus que le respect des droits des accusés revêt une importance primordiale et qu’il n’est pas possible de rendre la

justice sur la base d’une enquête basée ellemême sur la violation de droits et valeurs élémentaires. Israël n’a pas de constitution seulement «des lois fondamentales». Les valeurs de droits de l’homme mais aussi de la femme, et de l’enfant n’occupent pas la place réelle qu’elles devraient avoir dans un pays démocratique. De part son histoire Israël a dû tout d’abord penser à lui-même et à sa propre survie. Aujourd’hui la menace est toujours présente mais il en existe une bien plus dangereuse. Cette nouvelle menace consiste à ne pas définir comme piliers de notre société les valeurs essentielles sur lesquelles celleci doit reposer. Les droits de l’homme et de la femme, les droits de l’enfant, le droit d’exercer son culte, d’exprimer ses idées, le droit à une justice équitable et le droit à une défense digne de ce nom. Israël a encore une longue route à faire dans ce domaine. On ne peut le blâmer de ne pas avoir placé ce sujet comme épicentre de son évolution. Les guerres successives et les menaces qui l’entourent ont bien longtemps préoccupé ses pensées. Aujourd’hui, Israël doit inévitablement se tourner vers lui-même afin de voir ce qui s’y passe. Un pays démocratique est un pays basé sur la justice. La Justice qui tranche entre le fort et le faible, le riche et la pauvre, le juif ou le non juif, et ce, sans préjugés ni

préférences. L’instinct de survie, qui, par nécessité, a longtemps régné, doit laisser sa place à d’autres valeurs, seules garanties de la pérennité de notre société. Chacun d’entre nous doit exiger, tous les jours, de faire respecter ces valeurs de justice, de respect, d’équilibre et ne pas être tenté de jeter en pâture tout celui que l’on montrera du doigt. Au moyen âge les gens étaient pendus sur la grand place, pire encore étaient brûlés vifs après une mascarade de procès…Ces temps n’existent plus, D. merci…. Enfin presque…

David FHAL

Avocat pénaliste et litigateur Droit Pénal Procédures d’Extraditions Contentieux Civils et Commerciaux

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n°6 - face à face

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Coup d›oeil Acutalité

DOSSIER Par Amir WEITMANN

La pauvreté en Israël

La pauvreté en Israël comme partout dans le monde est un problème bien réel. Cependant, certains chiffres peuvent parfois exagérer l'ampleur de la situation. Amir Weitmann, analyste financier et auteur du livre "l'affaire Madoff", montre comment un vrai programme de redressement économique basé sur des chiffres réels peut permettre à l'Etat de lutter efficacement contre la pauvreté. La charité doit demeurer la priorité de chacun. Cependant, Le rôle de l'état est avant tout d'offrir à tous la possibilité de subvenir par lui-même à ses besoins. 26


O

n le sait tous, le Judaïsme met en avant la nécessité d’aider les pauvres et les nécessiteux, à la fois par le moyen de la charité, la tsedaka, et surtout, par le h’essed, qu’on pourrait peut-être traduire par le don de soi ou la bienfaisance au sens large du terme. Ce fort accent sur la lutte contre la pauvreté fait en sorte que dans le DNA juif, en particulier, la tsedaka est une valeur suprême, et à juste titre. Nous voulons tous lutter contre la pauvreté et faire en sorte que le sort des pauvres s’améliore. La question qui reste ouverte est bien-sûr de savoir quelle est la meilleure solution pour atteindre cet objectif. Le Rambam répond à cette question de manière évidente (Hilkhot Matanot Ani’im, chapitre 10) en disant que le niveau le plus élevé de tsedaka est de permettre à un pauvre de subvenir lui-même à ses propres besoins en lui donnant un travail. En dessous de ce niveau, le Rambam mentionne d’autres niveaux de tsedaka, basés sur des dons, mais ceux-ci sont d’un niveau inférieur et moins recommandable. Le débat sur la pauvreté en Israël, comme par ailleurs à l’étranger, a des connotations évidemment idéologiques et politiques, mais au-delà de celles-ci, il y a d’abord les faits, et comme on va le voir, ceux-ci sont sujets à des manipulations pour des raisons idéologiques, politiques ainsi qu’à cause d’intérêts purement financiers.

Quelles sont donc ces motifs idéologiques et les intérêts en jeux ? D’une part, du point de vue idéologique, on trouve tous ceux qui se trouvent du côté gauche de l’échelle politique, en tout cas concernant la politique économique et sociale. Pour beaucoup de gens, la responsabilité de la « lutte contre la

LA SOCIETE ISRAELIENNE EST BIEN PLUS JEUNE QUE LA MOYENNE DES PAYS DE L'OCDE 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0

Age moyen

Société israélienne

pauvreté » repose sur les épaules de l’Etat, et donc mettre en avant la pauvreté représente un moyen habile de mettre la pression sur les décideurs politiques pour obtenir encore des budgets et encore plus d’interventionnisme étatique dans la vie économique et sociale du pays. D’autre part, les organisations impliquées dans la « lutte contre la pauvreté » ont un intérêt clair à montrer qu’elle existe et est en expansion, toujours pour la même raison, à savoir obtenir des budgets. Précisons que ce phénomène est universel et a été analysé en long, en large et en travers par les chercheurs en science politique et en science économique, qui ont démontré sans aucun doute possible que toute organisation bureaucratique, quelle qu’elle soit et dans n’importe quel domaine, se bat toujours pour étendre son champ de compétence. Cela permet d’obtenir pour les employés des possibilités de croissance, à la fois au sein de l’organisation par l’entremise de promotions, et bien entendu s’est accompagné d’une hausse de salaires. En Israël, on trouve d’un côté, et surtout, le bituah’ leumi, qui se bat en permanence pour obtenir des budgets gouvernementaux de plus en plus gros et de l’autre côté, on a toutes les organisations de tsedaka, qui font souvent un travail admirable mais qui ont aussi des employés qui doivent manger et des gérants professionnels qui veulent développer leur « affaire », qui est souvent leur unique occupation. Comme en plus il y a de nombreuses organisations de ce type, elles se battent toutes pour le cœur des donateurs, ce qui entraîne par la force des choses une inflation dans la rhétorique autour de la pauvreté. Par ailleurs, il faut aussi préciser que la majorité des budgets de ces organisations trouve sa source, directe ou indirecte, à travers le budget de l’Etat et donc leurs campagnes autour de la pauvreté en perpétuelle croissance ont aussi pour but d’augmenter les budgets gouvernementaux dans le « social ». C’est la première raison pour laquelle il faut prendre toutes les statistiques publiées par le bituach leumi et les organisations charitables avec un grand scepticisme. Rentrons un peu plus maintenant dans les détails pour démontrer ce que nous avançons. Prenons d’abord le rapport annuel sur la pauvreté publié par le bituah leumi, l’assurance de « sécurité sociale » du gouvernement israélienne. Selon le rapport 2008, le nombre de familles pauvres (sous le seuil de pauvreté) se situait aux alentours

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autres pays n°6 - face à face

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La pauvreté en Israël de 19.9 %, ce qui représente 23.7% de la population, parce que les familles pauvres ont tendance à avoir plus d’enfants que les familles riches.

La première question concerne la définition même de la « pauvreté ». Qu’est-ce qu’une famille pauvre ? Il existe deux sortes de définitions : l’une absolue et l’autre relative. La définition absolue de la pauvreté, et c’est celle que nous préférons, se réfère à la réalité de la vie des gens, à savoir quelle est leur niveau de vie réel. Cette définition permet de savoir à quel point ils ont accès aux services de base, comme la santé, l’éducation, le logement, l’éducation, le transport, etc. Comme l’expliquait le grand économiste libéral classique du 18ème siècle, Adam Smith, la richesse est d’abord la possibilité de consommer. Avoir par exemple 5’000 shekels de revenu mensuel ne veut rien dire du tout, quand on prend ce chiffre tout seul. La question est de savoir ce que l’on peut acheter avec cette somme. Si le coût de la vie est cher, on ne pourra acheter que peu de produits et de services avec une somme pareille et on sera donc peut-être même considéré comme étant pauvre. En revanche, si le coût de la vie est peu cher, la même somme nous permettra de subvenir à nos besoins. C’est bien sûr une évidence, voire une lapalissade, mais elle est à rappeler, parce que ce genre de considérations, toutes simples et logiques, ne trouvent pas leur place dans le discours trop souvent entendu dans les médias et dans l’arène politique. La définition relative de la pauvreté, quant

à elle, ne s’intéresse pas à ce genre de critères, mais simplement à la position d’une personne par rapport à la moyenne de la société. En d’autres termes, selon cette méthode de comptage, si par exemple on assistait demain, B˝H, à la venue du Mashiah’tant attendu, qui s’accompagnerait d’un mouvement d’aliya subit et immédiat des Juifs de la diaspora, le nombre de pauvres augmenterait immédiatement radicalement, tant et si bien que les Juifs de l’étranger sont en moyenne plus riches que ceux d’Israël. Si simplement Bill Gates décidait de se convertir au Judaïsme et de faire sa aliya, on aurait immédiatement 50’000 pauvres supplémentaires en Israël, parce qu’évidemment, l’écart entre les riches et les pauvres augmenterait tout de suite. On comprend tous aisément que cette manière de voir les choses est profondément fausse et même presque ridicule. C’est pourtant cette méthode qu’utilise le bituach leumi pour mesurer la pauvreté et compter le nombre de pauvres en Israël, ce qui explique pourquoi celuici ne baissera probablement jamais et sera même probablement en perpétuelle augmentation, puisque dans un monde de plus en plus globalisé, la différence entre ceux qui profitent des opportunités offertes par l’économie internationale et ceux qui n’en profitent qu’indirectement ne cesse de s’accroître, ce qui ne veut bien entendu pas dire du tout que la situation des pauvres se détériore, au contraire. Mais le problème des statistiques est même plus profond que cela. Si au moins le bituach leumi gardait constante la ligne de pauvreté (elle-même par ailleurs totalement arbitraire), on pourrait au moins faire des comparaisons avec une base ayant une quelconque logique. Or, ce n’est pas le cas.

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En chiffres 14.8 % le

nombre de personnes pauvres répondant à la définition de la pauvreté fixe (définition de 1997) en Israël.

18.8 %

la baisse de la pauvreté en Israël entre 2004 et 2008.

21.8 %

le nombre de personnes en Israël ayant un problème pour accéder à un panier fixe de biens selon l’indice de l’Université de Beersheba.

23 % la baisse de la pauvreté

en Israël entre 2003 et 2008 selon la possibilité d’acheter un panier fixe de biens selon l’indice de l’Université de Beersheba.

41.3 % le

nombre de pauvres, du dernier décile, propriétaires de leur appartement.

1 2 . 5 % l’augmentation

du pourcentage de pauvres, du dernier décile, propriétaires de leur appartement entre 2001 et 2008.

83.9 ans

la durée de vie à la naissance des femmes juives en Israël.

2.3 ans la hausse de la durée

de vie des femmes juives entre 2001 et 2009. pauvres

nb de pauvres propriétaires de leur appartement

80.5 ans

la durée de vie à la naissance des hommes juifs en Israël

2.6 ans

la hausse de la durée de vie des hommes juifs entre 2001 et 2009.

8.2 %

la hausse du revenu réel disponible pour le dernier quintile de la population entre 2002 et 2008.

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La pauvreté en Israël Entre 2002 et 2008, par exemple, la ligne du bituach leumi définissant la pauvreté a augmenté de 26 %. Même en ajustant ce chiffre avec l’inflation, ce qui est la bonne chose à faire, la ligne de pauvreté a augmenté de 10.5 % !!! En d’autres termes, de nombreuses personnes qui auraient été considérés en 2002 comme faisant partie des classes moyennes sont aujourd’hui considérés comme étant pauvres. Ces personnes ne représentent d’ailleurs pas moins de 38 % de toutes les personnes pauvres en Israël, et ce, bien que leur situation réelle se soit améliorée depuis 2002 ! En d’autres termes, l’augmentation de la pauvreté en Israël, dont on a tellement parlé depuis le mois de novembre, est largement une fiction basée sur des statistiques tendancieuses. Les chiffres eux-mêmes sont sujets à caution. Il faut par exemple noter que selon les statistiques officielles, les dépenses des pauvres sont assez largement supérieures à leurs revenus. Comment est-ce possible sur le long terme ? L’une des explications est qu’en tout cas en partie, tous les revenus ne sont pas déclarés, ce qui veut dire que la situation réelle des pauvres est meilleure que ce qu’on peut en penser. De plus, les chiffres du bituah leumi n’incluent pas des gens réels, mais des catégories de personnes. Que veut-on dire par là ? Si on dit par exemple que 20 % des habitants d’un pays sont pauvres, parle-t-on toujours des mêmes personnes ? Ou alors estce que tous les jeunes sont automatiquement considérés comme étant pauvres parce que sans revenus ? Quid de la mobilité sociale ? Une véritable analyse de la question ne devrait pas prendre une photo générale de la société mais se concentrer sur la situation réelle des gens au fil des années en suivant leur évolution, c’est-à-dire faire une analyse en profondeur et dans le temps, ce qui est difficile, coûteux et pénible. Ceci explique pourquoi ce genre d’analyses est rare, voire inexistant. Je m’explique. Les statistiques mentent quand on ne sait pas les interpréter. Si quelqu’un a aujourd’hui un revenu faible mais que sa situation s’améliore dans un court laps de temps, il n’y a pas véritablement de raison d’être inquiet. En revanche, si quelqu’un reste avec un revenu faible sur le long terme, on peut légitimement se faire du souci. Or, comme je le disais, ce genre de données, donc suivant l’évolution des gens au cours du temps, n’existent pas en Israël et même dans le monde, peu d’études de fond de ce genre sont effectuées. On a donc des chiffres bruts, qui ne traduisent pas la vie réelle du public. Selon l’OCDE, la mobilité sociale est liée

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largement à l’âge, ce qui est logique. Plus quelqu’un est jeune et plus il a de chances de changer de travail ou simplement de progresser dans sa carrière. Il se trouve que la société israélienne est bien plus jeune que la moyenne des pays de l’OCDE (29.3 ans contre 39.1 ans). Par ailleurs, la fécondité du pays lui donne d’un côté un dynamisme exceptionnel et représente un atout majeur

Les pauvres, comme toute la société israélienne, ont vu leur espérance de vie augmenter, leur accès aux services de santé s’améliorer, leur pourcentage d’accès à la propriété s’améliorer, etc.

salaires, parce qu’ils n’ont pas fait d’études académiques et/ou professionnelles. Chez les arabes, le taux de participation des femmes à la vie professionnelle reste très faible, surtout chez les Bédouins et les groupes les plus traditionnels de ce public. De plus, le taux d’éducation supérieure reste limité, bien qu’il soit en forte augmentation ces dernières années. Par ailleurs, ce sont ces deux publics qui enregistrent les taux de fécondité les plus élevés, ce qui explique pourquoi on entend sans arrêt parler « des enfants pauvres ». Il s’agit essentiellement d’enfants arabes et ultra-orthodoxes dans des familles très nombreuses, dépassant souvent les 7, 8 ou10 enfants, et où au moins l’un des deux parents ne travaille pas, voire même les deux. Dans ces conditions, on peut difficilement s’étonner que ces gens soient pauvres. Il faut aussi prendre en compte, outre le revenu, le patrimoine d’une famille donnée. Si quelqu’un est un millionnaire et qu’il vit « seulement » des intérêts sur son capital, il aura de fortes chances d’être considéré comme un pauvre puisqu’il n’aura pas de revenu déclaré ! Et même sans en arriver à cet exemple extrême, de nombreux « pauvres » sont propriétaires d’un bien immobilier, souvent ayant une valeur significative. Estce correct de considérer ces gens comme étant pauvres ?

du pays, mais bien entendu biaise les comparaisons internationales, puisque les familles avec peu d’enfants ont en général un revenu par tête plus élevé. Enfin, et surtout, même les alarmistes sont obligés de reconnaître que le travail est le meilleur moyen de combattre la pauvreté, puisque même les chiffres du centre d’extrême-gauche « Adva » montrent que dans une famille où les deux parents travaillent, seuls 3.7 % des familles sont considérées comme étant pauvres. En Israël, la pauvreté se concentre essentiellement au sein de deux publics particuliers qui se caractérisent par une très faible participation au marché du travail, les harédims (ultraorthodoxes) et les arabes. Dans le premier cas, la raison en est simple : la plupart des hommes ne travaillent pas parce qu’ils étudient la Tora ou alors, si Magazine FACE A FACE déjà ils travaillent, PO BOX 16218 Bait Vegan JERUSALEM ils doivent se contenter de faibles mag.faceaface@gmail.com

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On comprend donc que la pauvreté est moins une question d’argent ou d’opportunité professionnelle que de problème culturel lié à la structure particulière de ces deux sous-sociétés vivant au sein de la société israélienne, sans aucun jugement de valeur envers les uns comme les autres mais du point de vue de critères objectifs d’analyse financière. Une fois pris ces deux groupes en considération et en faisant abstraction des manipulations statistiques, on constate que pour le reste de la société israélienne, la pauvreté existe, certes, mais dans des dimensions qui sont « normales » en comparaison internationale et de toute manière, il n’y a pas lieu de s’affoler outre mesure. Enfin, il faut mentionner un fait cardinal, qui est probablement la leçon la plus importante de toute cette histoire : entre 2004 et 2009, la pauvreté s’est considérablement atténuée en Israël. Selon le rapport de la pauvreté du centre JIMS, celle-ci a baissé de 18.8 % pendant cette période. Les pauvres, comme toute la société israélienne, ont vu leur espérance de vie augmenter, leur accès aux services de santé s’améliorer, leur pourcentage d’accès à la propriété s’améliorer, etc. La raison de cette amélioration est à chercher dans la forte croissance qui a caractérisé cette période. Il est donc clair que la meilleure manière de combattre la pauvreté est de mettre en application les paroles du Rambam, à savoir donner du travail aux gens. Il faut donc mettre en œuvre des politiques qui favorisent le travail au dépend de la possibilité de rester à la maison et de gagner sa vie sans rien faire. C’est d’ailleurs l’attitude que commencent à adopter les pays qui fonctionnent

selon un schéma d’économie sociale et qui traversent à l’heure actuelle une terrible crise due en grande partie à l’impossibilité sur du long terme d’assurer la santé financière d’un état en favorisant les allocations au dépend des salariés surtaxés et de plus en plus découragés de travailler. En particulier, la baisse de la pauvreté en Israël s’est faite en parallèle avec la baisse des allocations. Cela paraîtra peut-être bizarre à certains lecteurs, mais c’est cette baisse elle-même qui a forcé de nombreux bénéficiaires de ces allocations à chercher du travail. A court terme, certes, cette baisse a créé des difficultés, mais à moyen et long terme,

Enfin, il faut mentionner un fait cardinal, qui est probablement la leçon la plus importante de toute cette histoire : entre 2004 et 2009, la pauvreté s’est considérablement atténuée en Israël. Selon le rapport de la pauvreté du centre JIMS, celle-ci a baissé de 18.8% pendant cette période. la situation de nombreux pauvres a été grandement améliorée par cette décision, prise en son temps par Netanyahou, alors qu’il était ministre des finances. Les analyses

financières à ce sujet montrent que cela permet dans un même temps de réduire les impôts et de créer une dynamique positive dans l’économie du pays. En outre, on peut contester la légitimité globale du système actuel d’imposition dans la plupart des pays. La fonction première de l’impôt est de servir l’intérêt général qui passe par des dépenses qui concernent l’ensemble des citoyens. L’état ne devrait pas avoir seul l’autorité de décider que les impôts doivent être reversés à tel ou tel organisme culturel ou social. Ensuite, chacun serait libre, selon ses propres choix, de répartir une partie de ses biens pour des œuvres de charité ou certains organismes culturels par exemple. Le moment est venu de continuer à couper les allocations, voire à supprimer la plupart d’entre elles, afin d’encourager plus de monde à se trouver un travail permettant de gagner sa vie honnêtement et honorablement. A titre individuel, cette mesure paraît cruelle et risquant d’aggraver la situation de groupes déjà défavorisés. Cependant, une analyse macro-économique montre aisément que ce seront eux les premiers à bénéficier d’un état financièrement stable, pouvant lutter contre l’inflation, bien plus qu’en recevant un cadeau empoisonné les encourageant à survivre au lieu de vivre. Quant aux autres, ceux qui ne pourront pas trouver leur place dans la vie professionnelle, la meilleure façon de les aider reste dans les organismes privés de charité, mais sans aucun lien avec l’économie du pays. La pauvreté est un problème réel, mais ce n’est pas en en faisant une description erronée et tendancieuse de la réalité qu’on aidera les pauvres à s’en sortir. Amir Weitman

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Actualité Acutalité

D

LE NUCLÉAIRE IRANIEN Israël se trouve confronté depuis maintenant plusieurs années à une menace existentielle qui préoccupe au plus haut point les décideurs politiques du pays : l’Iran. Comme la question iranienne revient sans arrêt dans l’actualité et que nous sommes bombardés de nouvelles, il nous a semblé bon de faire un point général de la situation.

’abord, et c’est très important pour comprendre la situation générale, il faut savoir que le programme nucléaire iranien n’est pas nouveau du tout. Il est le produit de l’alliance américaine avec le Shah d’Iran, l’ancien Roi, renversé en 1979 par la Révolution islamique de Khomeiny. Dès les années 1960, l’Iran se lance dans la direction de l’énergie nucléaire, avec la bénédiction des puissances occidentales, avec lesquelles elle est alliée, à l’époque. L’Iran fait de grands pas en avant avec la collaboration des occidentaux et se prépare à maîtriser l’énergie nucléaire pacifique, pour la production d’électricité. Cette « préhistoire nucléaire » iranienne est importante parce qu’elle explique en partie le sentiment partagé par la quasitotalité du peuple iranien à avoir le droit inaliénable à l’énergie nucléaire, qui fait partie de l’histoire moderne iranienne. Alors même que le régime actuel est honni par de nombreux Iraniens, la question nucléaire se trouve au cœur du consensus national. Evidemment, la Révolution islamique change toute la donne. Les Occidentaux ne veulent plus collaborer avec un régime fanatique et désirent éviter son accès à la technologie nucléaire. Pendant quelques années, avec la guerre Iran-Irak, les Iraniens ont d’autres chats à fouetter, ce d’autant plus que les Irakiens bombardent régulièrement les installations nucléaires iraniennes. La fin de la guerre en 1989 change la donne et l’Iran, qui n’avait jamais abandonné sa quête, se met plus sérieusement à la poursuite de l’énergie nucléaire. Depuis le début des années 1990, c’est le commencement d’un sempiternel jeu du chat et de la souris. D’un côté, les Iraniens clament haut et fort qu’ils n’ont pas d’intentions belliqueuses et que leur programme nucléaire est un simple programme énergétique pacifique, mais de l’autre côté, dans le reste du monde, personne ne les croit vraiment. En 1996, alors qu’il était déjà Premier Ministre, dans un discours devant le Congrès des Etats-Unis, Benjamin Netanyahou avait

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lancé un appel à arrêter la course iranienne à l’obtention de la bombe. Depuis, le problème n’a fait qu’empirer. Il faut comprendre qu’a priori, en regardant ça d’un œil rationnel, une bombe iranienne ne serait pas une telle tragédie. Après tout, le Pakistan a aussi la bombe. Ce qui perturbe le sommeil des décideurs israéliens et occidentaux est donc justement l’aspect irrationnel du régime iranien. Il est évident qu’une attaque nucléaire iranienne amènerait une riposte américano-israélienne dévastatrice, qui pourrait incinérer la majeure partie du pays, voire le pays tout entier, ce qui devrait garantir la dissuasion nucléaire, comme cela a été le cas pendant la Guerre froide entre les Etats-Unis et l’URSS. Malheureusement, l’idéologie messianiste du régime de Téhéran rend un pareil calcul trop dangereux. Celui-ci croit dans la révélation du Messie

«

on ne peut pas dissuader quelqu’un d’attaquer lorsque la riposte dévastatrice devient elle-même une raison de l’attaque

»

chi’ite, le Mahdi, qui est sensé se dévoiler à la fin des temps dans un contexte rappelant la guerre de Gog et Magog, que de nombreux dirigeants religieux iraniens appellent de leurs vœux. Comme le disait Bernard Lewis, le plus grand spécialiste vivant de l’Islam contemporain : « on ne peut pas dissuader quelqu’un d’attaquer lorsque la riposte dévastatrice devient elle-même une raison de l’attaque ». En d’autres termes, il n’est pas clair du tout que les arguments rationnels doivent jouer un rôle dans l’affaire iranienne. Quand on a affaire à des fous, il faut en tenir compte. Rappelons que le vingtième siècle

a amplement démontré que les régimes totalitaires savaient mettre en application leur doctrine politique, y compris au prix de la mort de millions de personnes innocentes. Quelles sont donc les options qui sont ouvertes devant Israël et les pays occidentaux ? D’un côté, en public, ne rien faire ou pas grand-chose, ce qui s’appelle la diplomatie, tout au plus en adoptant des sanctions onusiennes sans réel mordant, espérant que tout ira bien et que les Iraniens feront preuve de modération. D’un autre côté, en secret, mener une guerre de l’ombre sans merci pour retarder autant que possible l’échéance de l’aboutissement du programme nucléaire iranien. C’est en gros ce qu’ont fait les Etats-Unis, Israël et les Occidentaux ces dernières années. Le problème est que cette tactique a une limite. Malgré tous les succès enregistrés, comme la liquidation de nombreux scientifiques iraniens et l’introduction de virus informatiques visant à détruire les ordinateurs iraniens, on ne peut que parler de tactique de diversion. Combien de temps parviendra-t-on ainsi à retarder ledit programme ? Pas éternellement. Tôt ou tard, il faudra prendre une décision : laisse-t-on l’Iran accéder à la bombe atomique, ou non ? Il semble aujourd’hui qu’il y a un consensus en Israël pour que ce scénario ne devienne jamais une réalité, y compris en employant la force. Prions donc pour que le régime iranien disparaisse et fasse place à un gouvernement pacifique, faute de quoi l’avenir risque de nous réserver de désagréables surprises. Amir Weitmann


Actualité faisons le point L’événement majeur qui a marqué Israël ces derniers mois est bien entendu le terrible incendie du Carmel, qui a coûté la vie à 44 personnes, pour la plupart des gardes de prison venus sauver des flammes des prisonniers d’une prison proche. Cette catastrophe, la pire de l’histoire du pays, a également vu disparaître des centaines d’hectares de forêt, dans un pays qui ne souffre déjà pas de surplus de vert. Dans ce contexte d’apocalypse, notons tout de même la solidarité internationale, qui a joué pour une fois en faveur d’Israël. De très nombreux pays ont en effet envoyé des équipes spécialisées dans la lutte contre les incendies. La discussion publique autour des découvertes de gaz bat son plein. D’un côté, le ministre des finances, Youval Steinitz, et la majorité du public désirent voler les entrepreneurs du fruit de leur investissement en augmentant de manière draconienne et rétroactive l’imposition sur les découvertes de gaz. De l’autre, les investisseurs, y compris de très nombreux petits porteurs, essaient de sauver leur investissement des griffes de l’Etat. A ce stade, il semble qu’il ne restera pas grand-chose, vu la détermination de Steinitz et des autres politiciens à s’approprier la majorité de l’argent. Le budget de l’Etat pour les années 2011 et 2012 est passé à la Knesset. Selon le Député Moshé Gafni, de la faction Dégel Hatora de Yahadout Hatora, il s’agit « du meilleur budget jamais voté pour le public harédi ». Des sommes considérables ont en effet été obtenues pour financer les Yéchivoth. Reste à savoir si ces transferts massifs d’argent seront positifs ou non à long terme. Le débat public autour des conversions effectuées par l’armée fait rage avec une virulence terrible. Le Grand-Rabbin séfarade d’Israël, le Rav Shlomo Amar, chlit”a, avec le soutien entier du Rav Ovadia Yossef, chlit”a, a décidé de valider officiellement les quelques 4'500 conversions effectuées dans le cadre de Tsahal. Le journal des « Lituaniens », Yated Ne’eman, connu pour son extrémisme, a réagi en condamnant cette décision. Le Ministre des Cultes Ya’akov Margi, (Shas) a d’ailleurs répondu que ce journal était « 5 grammes de déchets ». Ou est le respect de l’autre dans tout cela ? Toujours dans le domaine des nouvelles réjouissantes, l’ancien Président d’Israël, Moshé Katsav, a été reconnu coupable de viol, et devrait passer de longues années en prison. La honte nous saisit tous devant ce verdict mais il devrait nous faire réfléchir sur la nature réelle des politiciens et leur manque de qualités humaines. Ce ne sont pas des modèles, et c’est le moins que l’on puisse dire. La pluie continue à faire défaut : on est en train d’enregistrer le septième hiver consécutif de sécheresse, un triste record. Le Grand-Rabbinat a appelé à la prière, en espérant que D’ écoutera nos supplications. Au moins, l’économie israélienne continue de réussir : la croissance pour 2010 a été de 4.5 %, alors que la moyenne des pays de l’OCDE est de 2.3 %, le chômage est aux environs de 6.5 %, bien en-dessous de la moyenne de l’OCDE qui est autour des 8 %, la bourse de Tel-Aviv bat record après record, le shekel est fort et le tourisme a atteint un niveau record de 3.5 millions d’entrées dans le pays, record de 2000 battu. Du point de vue sécuritaire, on vient de boucler une deuxième année de calme relatif. Les attaques de Kassams en provenance de Gaza ont certes repris, mais la situation semble être sous contrôle. Espérons que Tsahal parviendra à mettre définitivement un terme à ces attaques, mais il semble que les menaces d’une répétition de l’opération « plomb durci » ont porté leur fruit : le Hamas semble avoir peur et désire éviter l’escalade. Le Nouveau Congrès des Etats-Unis est rentré en fonction. Il semble être composé de plus d’amis d’Israël que le précédent. Espérons que sous sa pression, Obama fera preuve de plus de soutien pour les positions d’Israël.

n°6 - face à face

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Art de la table

Lasagne à la Bolognese Pour 6 personnes

Farce

Faites revenir un oignon, une carotte et 2 gousses d’ail hachées dans 4 cuillères à soupe d’huile d’olive. Ajouter 600g de viande hachée et faites rissoler. Ajouter 800g de tomates pelées, 2 cuillères à soupe de concentré de tomate diluées dans un verre d’eau. Laissez l’excès d’eau s’évaporer. Ajouter 3 louches d’eau ou de bouillon de légumes et laissez cuire pendant 45 minutes. Assaisonnez avec du sel, poivre, sauge et romain coupés.

Bechamel Faites fondre 60g de margarine ou huile et ajoutez 100 g de farine. Bien mélanger en versement lentement 1.2 litres d’eau et en évitant la formation de grumeaux. Salez ajouter une pincée de muscade et portez à ébullition en mélangeant continuellement.

Préparation Huilez un plat à four et recouvrez le fond d’une légère coupe de sauce bolognaise et de béchamel. Formez une couche avec les feuilles de lasagne, recouvrez avec une autre couche de sauce bolognaise et béchamel. Préparez de la même façon 4 couches supplémentaires et alternant lasagne sauce bolognaise et béchamel. La dernière couche devrait seulement être composée de sauce béchamel. Placez le plat dans un four préchauffer à 250° et laisser cuire pendant 20 minutes. Laissez reposer 10 minutes avant de servir.

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Bistro Halavi Cacher

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Pour toute commande d’un menu à 50 sh le dessert est offert

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Nos spécialités Grandes Pizza Spéciale Presto avec double quantité de fromage "Flamme" crème fraiche, fromage, champignons

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Toasts

Pâtes 20 sh

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C'est une question de goût !

Salades 20 sh

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Repas d'affaires entre 69 et 79 sh

Restaurant Halavi Rabanout Yerouchalaim

102, Sderot Herzl Beit Hakerem Jerusalem


Je de mots

Paroles d’enfants

Elior Elior (5 ans) se promène le soir avec sa maman : "maman j'ai froid dis aux gens d'éteindre la climatisation."

Yoav

Yoav (3 ans et demi) La différence entre les papas et les mamans est que les mamans ne s'assoient pas pour le dîner.

Néthanel Néthanel (4 ans) " Papa, où tu vas ? - Je vais travailler. - Pourquoi ?- Pour gagner de l'argent. - Quoi! Il y a des billets qui sortent de l'ordinateur ?!

Yann Yann (6 ans) Quand je serai grand j'aimerais être comme papa mais avec des muscles.

Arielle Arielle (4 ans et demi) :"Maman c'est quoi ça ? - Un gant de toilette. - Ah et c'est quoi son nom de famille ?

Hava

Hava (6 ans) Avec mon argent de poche j'aimerais acheter à papa un peu de cheveux.

Envoyez–nous les paroles de vos enfants par e-mail à Mag.faceaface@gmail.com et nous nous ferons un plaisir de les publier

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Daniel Daniel (3 ans) Maman, rapporte s'il-te-plaît mon petit frère là où tu l'as pris et prends en un qui fait moins de bruit !

Chloé Chloé (7 ans) se promène à vélo depuis un moment avec ses parents et demande: «Maman, est-ce qu'on peut prendre une petite pause parce que j'ai les jambes essoufflées.»


Citations "La prospérité découvre nos vices et l'adversité nos vertus." Francis Bacon

"Le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes, l'insensé la demande aux autres." Proverbe Chinois

"Les grandes pensées viennent du cœur, et les grandes affections viennent de la raison." Louis de Bonald

"Les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes." Marc Aurèle

Enigmes

 Trouvez l’orthographe exact de la phrase suivante pour qu’elle ait un sens : « Lustucru que mon père fut lapin, il était trop pomme de terre pour aimer les tamarins. » (petit indice : il y a 4 subtilités dans cette phrase, pour lui donner un sens.)

On me pose sur une table. On me coupe. On me sert, sans jamais me manger. Qui suis-je ?

Je suis une plante sur laquelle vous pouvez marcher sans m’écraser.

Quelles sont les quatre villes françaises, qui entre elles font un total de 20 ?

Toutes les réponses sont dans le prochain numéro de FACE À FACE

SUDOKU

Réponses du Sudoku du n° 5

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Réponses aux Enigmes du n° 5 de Face à Face

Le tableau

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Un secret

  60 ans

Le calendrier

6 Réponses aux énigmes

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1

   

Un jeu de cartes

6

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La plante des pieds « L’eûsse-tu cru que mon père fut là, peint, il était trop homme de terre pour aimer l’état marin. » SETE (7) FOIX (x) TROIS (3) AUTUN (-) 7×3=21-1 =20

n°6 - face à face

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Trucs et Astuces

Trucs et Astuces

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Spécial beauté (suite)

le maquillage des yeux

2

La poudre libre

Commencez par appliquer un peu de poudre libre sur toute la paupière pour permettre une bonne tenue de votre maquillage. Conseil : pensez à mettre un peu de fond de teint sur la paupière pour neutraliser la couleur de celle-ci.

Le crayon pour les yeux

Tracez le contour de l’œil à la lisière des cils. On souligne à peine le bord interne des cils. Partir du coin externe jusqu’au deux tiers environ de la paupière mobile puis fondre le trait à la base de celle-ci. En bas, faites un tracé sur la demi paupière inférieure puis fondre à la base de celle-ci. Estompez un peu le crayon (surtout sous la paupière inferieure qui doit être moins maquillée). Vous pouvez utiliser un coton-tige pour estomper. Conseils : Il est préférable d’appliquer le crayon avant le fard à paupières car celui-ci a une texture « crémeuse » alors que les fards sont secs. L’application sera plus facile et les fards fixeront le crayon. Pour un maquillage parfait, utilisez une mine de crayon bien taillée. Si vous êtes fatiguée ne maquillez pas votre paupière inferieure car cela accentue les cernes. Astuces : Pour un effet « œil de biche », remontez le tracé du crayon vers l’extérieur de l’œil. Pour les petits yeux, appliquez le crayon vers l’extérieur de la paupière et éventuellement appliquez un crayon blanc à l’intérieur de l’œil. Pour les grands yeux, appliquez le crayon à l’intérieur de l’œil (choisir une teinte foncée).

3

les fards à paupières

5

Le mascara

Choisissez une ombre claire que vous appliquerez sur toute la paupière. L’ombre foncée sera appliquée au creux de l’arcade, entre la paupière mobile et la paupière fixe avec la pointe de l’applicateur. Estompez la couleur en l’étirant vers l’extérieur. Vous pouvez souligner le regard en utilisant une troisième nuance plus foncée au ras des cils, et une ombre blanche juste sous l’arcade sourcilière. Conseils : Si vous avez une paupière mobile trop grande utilisez un fard sombre. Si au contraire vous avez une paupière mobile trop petite, appliquez une teinte claire sur toute la paupière, puis une teinte sombre sur l’angle externe de l’œil pour creuser la paupière.

Pour intensifier le regard, le mascara donne du volume, allonge et galbe les cils. On commence par les cils supérieurs (très près de la racine). En tenant sa brosse horizontalement, effectuez un mouvement en zigzag, en regardant vers le bas (un miroir par exemple). Bien travailler la partie extérieure pour agrandir l’œil et maquiller très légèrement les cils du bas. Trucs : Pour plus d’intensité, appliquez un mascara de couleur et immédiatement après, un mascara noir. Pour un résultat soigné, pensez à nettoyer régulièrement la brosse de votre mascara et refermez bien le tube après utilisation.

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6

4

L’eyeliner

Pour tracer une ligne nette, rien ne vaut l’eyeliner. Appliquez–le en pointillés, puis unifiez le trait de l’intérieur vers l’extérieur. Pour une application plus aisée, tenez d’une main un miroir horizontalement contre votre poitrine. Baissez la tête, appuyez le menton, regardez le miroir, les yeux sont immobiles. De l’autre main, effectuez le trait d’eyeliner à la racine des cils en vous appuyant sur la ligne des cils d’un geste souple. Sinon, face à votre miroir, levez le menton et appliquez simplement l’eyeliner au ras des cils.

le crayon à sourcils

Choisir une teinte proche de la couleur de vos sourcils. Brossez-les de bas en haut. Redessinez –les en hachurant l’ensemble de la courbe et suivant le tracé naturel des poils. Il existe aussi des « ombres à sourcils « que vous appliquerez à l’aide d’un pinceau biseauté. Conseils : Si vos sourcils sont trop épais, épilez–les en respectant les proportions du « triangle d’alignement » (arcade sourcilière, extrémités de l’œil, nez). Ne jamais épiler pardessus, on élimine uniquement les poils qui se situent sous l’arcade.

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Courrier des lecteurs "Bonsoir ou bonjour selon.... Vous invitez les lecteurs de votre magazine "face à face" à vous envoyer leurs coup de gueule ou coup de cœur. Surement que face à la marée des mails que vous recevez ainsi que la directive du journal mon coup de gueule, sera noyé ou passe à la trappe mais bon.... On y va, vous êtes une énième copie des journaux francophones (soi-disant) au service de la communauté française en Israël. L'inévitable page de psychologie, relation parents/enfants, mari/femme, couples/beaux parents etc. on a réellement l'impression que tous les foyers sont gangrènes et pourris. La nourriture, je dirai même familièrement "la bouffe", entre l'ouverture à outrance des restos types français, les recettes, les idées pour la table, les PA de Mamies vous préparant votre couscous du Shabbat, on a aussi l'impression que les olims passent leurs temps...à table. Les cours de Thora, ou à l'heure actuelle, n'importe qui se déclare Rav ou rabbanite, est capable de faire son cours. (Ennuyeux à mourir d'ailleurs) Et pour finir les pages de ventes, achats, décoration d'appartements. Ben oui nous sommes tous millionnaires, j'ai moi même acheté dans le plus petit des yichouvim loin de tout, sans travail, sans argent, en clair une alya ratée. J'aurai surement des idées nouvelles à transmettre, je suis mélomane, et d'autres choses qui sortent de l'ordinaire, mais

Professeur de Français, diplomée de l'Université des Sciences de l'éducation et ancienne formatrice d'enseignants, apprend à vos enfants à lire et à écrire dans des petits ateliers (filles et garçons séparés). Tel. 02-651 42 80. Cours de téamim rite marocain. Préparation à la Bar-mitsva. Professeur expérimenté. Avi Cohen 054-2225671 ou 02-6413249 Pour tous vos déplacements en sécurité, une femme chauffeur propose de vous conduire où vous désirez avec son propre véhicule. Léa 052 689 88 44 Pour animer vos soirées pour femmes, chanteuse professionnelle : hennés, Bat mitsvots, Méssaméah Kala etc. Avigail : 054-9802675

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bien entendu cela n'intéresse personne. Continuez à éditer, moi je ne vous lirai plus, comme les autres magazines d'ailleurs. Cordial shalom Georges Yeouchoua" Cher non lecteur, Comme vous pouvez le constater, votre coup de gueule loin de "passer à la trappe" a retenu toute notre attention. Ce qui me frappe surtout c'est que vous attendez la dernière ligne pour nous faire part de votre désarroi. Ceci explique cela. Vous qui êtes mélomane devez apprécier l'art. Vous reconnaîtrez aisément que si l'artiste tient un pinceau noir à la main, il ne peut représenter de verts pâturages. Hélas, vos œillères vous empêchent de vous joindre à nous dans la société que l'on tente de dépeindre avec ses hauts et ses bas, ses moments forts et ses difficultés, sur la santé, l'éducation, le couple eh oui ces mêmes sujets qui reviennent parce que tant pis pour votre crise existentialiste mais la vie est faite de ces mêmes ingrédients qui la pimentent sans cesse. Pour conclure j'aimerais vous inciter non pas à nous lire mais à nous parler musique puisque c'est un sujet fort intéressant et que vous n'avez pas besoin de crier pour qu'on vous écoute. Cordialement Sophie-Rahel Gherabli

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