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Activité 9: Conclusion

Qu’est-ce que l’autonomisation économique des femmes

L’autonomisation économique des femmes est la capacité des femmes et des hommes à participer, à contribuer et à bénéficier des processus de croissance d’une manière qui reconnaisse la valeur de leurs contributions, respecte leur dignité et permette de négocier une répartition plus équitable des bénéfices de la croissance.

L’autonomisation économique est le besoin criant de cette heure. « L’emploi salarié est synonyme de pouvoir économique » (Elliott, 2008, p. 86). Grâce à l’emploi, les femmes gagnent de l’argent et cela permet aux femmes et aux filles de devenir des « soutiens de famille », des membres à part entière des ménages ayant un fort sentiment d’indépendance économique. « L’autonomisation économique est un outil puissant contre la pauvreté » (Biswas, 2010, p. 27). La Déclaration de Djakarta (1994) examine de manière critique que « l’autonomisation des femmes n’est pas seulement une considération égale ; c’était une condition préalable nécessaire à un développement économique et social durable.

Importance de l’autonomisation

Investir dans l’autonomisation économique des femmes ouvre une voie directe vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et la croissance économique inclusive. Les femmes apportent une énorme contribution à l’économie, que ce soit dans les entreprises, dans les exploitations agricoles, en tant qu’entrepreneures ou employées, ou en effectuant des travaux de soins non rémunérés à la maison. Mais ils restent également touchés de manière disproportionnée par la pauvreté, la discrimination et l’exploitation.

La discrimination fondée sur le sexe signifie que les femmes se retrouvent souvent dans des emplois précaires et mal rémunérés et constituent une petite minorité des personnes occupant des postes de direction. Elle limite l’accès aux actifs économiques tels que la terre et les prêts. Elle limite la participation à l’élaboration des politiques économiques et sociales. Et, comme les femmes effectuent l’essentiel des tâches ménagères, il leur reste souvent peu de temps pour rechercher des opportunités économiques.

Si les sources de financement constituent le « côté offre » du financement politique, alors les contrôles des dépenses informent le « côté demande ». Ces contrôles prennent généralement la forme de limites aux dépenses de campagne des partis, des candidats et des tiers (par exemple, les militants sans parti) à l’approche des élections. Les pays qui imposent des limites de dépenses ont utilisé différentes approches pour calculer la limite de dépenses. Certains fixent un chiffre absolu spécifique qui ne varie pas, certains calculent la limite en fonction du salaire mensuel moyen ou du salaire minimum, et d’autres encore calculent la limite des dépenses en fonction du nombre d’électeurs ou d’habitants dans la circonscription électorale. Quelle que soit l’approche adoptée, la limite fixée doit être raisonnable.

S’il est réglé trop haut, il n’aura “pas de mordant” et n’aura essentiellement aucun sens. Si la limite est fixée trop bas, cela peut ne pas permettre une campagne électorale adéquate et pourrait également inciter certains candidats à contourner la limite. La loi doit clairement définir la notion de scrutin

Il est également important de préciser quelles dépenses sont soumises à la limite - idéalement, les limites devraient s’appliquer à tous ceux qui effectuent des dépenses liées aux élections (par exemple, les partis politiques, les candidats et les militants sans parti), bien que les limites ne soient pas toutes fixées à le même niveau. En plus des limites de dépenses, certains pays incluent également des interdictions sur certains types de dépenses. Les plus courantes sont les interdictions d’utilisation abusive des ressources de l’État, les interdictions de publicité dans les médias et les activités d’achat de votes. La transparence est une considération centrale de tout régime de financement politique : les informations sur l’endroit où les partis et les candidats obtiennent leur argent et sur la manière dont ils le dépensent mettent en lumière des eaux potentiellement troubles qui peuvent engendrer des soupçons et obscurcir les transactions de corruption. Les exigences de déclaration et de divulgation varient d’un pays à l’autre, tout comme les approches adoptées pour mettre en œuvre ces exigences. Les éléments clés, en fonction du contexte du pays, peuvent être décrits comme suit :

Composantes des systèmes de régulation du financement politique

Tout système de régulation du financement politique comporte quatre éléments clés : les sources de financement, les dépenses, la transparence et la manière dont les règles sont appliquées. Un certain nombre de publications fournissent des informations détaillées sur chacun de ces éléments. Pour nos besoins, le bref résumé suivant donne un aperçu essentiel de chacun d’entre eux.

les candidats politiques tiennent des registres, des rapports et des informations financières

les organes de surveillance reçoivent des rapports, surveillent la conformité, publient des informations

TRANSPARENCE Journalistes, groupes de la société civile et autres membres du public ayant accès aux informations publiées

Contrôles sur l’offre de financement

Il existe deux sources de financement distinctes : les fonds alloués par l’État et les revenus donnés par les personnes physiques et morales. Dans de nombreux pays, les fonds publics sont versés aux partis politiques et/ou aux candidats. Il peut s’agir de subventions monétaires (par exemple, un financement public direct) ou de soutien indirect, comme l’accès aux services/biens de l’État sans frais ou à un taux réduit. Le niveau de financement public varie d’un pays à l’autre, mais les critères d’éligibilité sont des facteurs critiques partout où le financement public est présent. Si les critères d’éligibilité sont fixés à un niveau trop élevé, ils peuvent rendre difficile l’établissement de nouveaux partis. À l’inverse, des critères d’éligibilité trop bas peuvent servir de bouée de sauvetage à des partis par ailleurs moribonds. Ils peuvent également encourager la création de partis fallacieux dont les fondateurs sont plus attirés par l’idée d’obtenir des fonds publics que par celle de présenter des programmes sérieux.

Les critères couramment utilisés pour déterminer le soutien de l’État comprennent le nombre de voix obtenues lors de l’élection précédente, le niveau de représentation au sein de l’organe élu ou le nombre de candidats présentés/le nombre de circonscriptions contestées. Le financement privé a été salué comme un moyen pour les partis et les candidats d’entrer en contact avec les citoyens et de chercher un soutien sous forme de dons en argent et en nature.

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