FOOD Magazine N°48 - Octobre 2012

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Interview « Si nous réussissons tous ensemble à orienter le choix du consommateur vers le jus de fruit industriel, nous aurons tous gagné ! » Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma

N°48

15 Octobre - 15 Novembre 2012

30 DH

FOCUS Halal

Une carte à jouer à l’export !

RESSOURCES

PROCESS

MARCHES

ENTREPRISE DU MOIS

Céréales : marché tendu La récolte française prête à fournir le Maroc

La gélatine Cette protéine aux multiples talents

Les plantes Ces potentielles mines d’emploi

L’ONSSA Au cœur de la sécurité sanitaire



L’Interview

Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma

Si nous réussissons tous ensemble à orienter le choix du consommateur vers le jus de fruit industriel, nous aurons tous gagné ! Opérant dans un secteur pénalisé par l’indisponibilité de la matière première, la société Citruma continue son chemin vers le succès avec sa marque phare Marrakech, tant sur le marché national qu’international. Au terme de la haute saison 2012 et après une campagne d’affichage et de communication acharnée, Fodil Cherif se livre à nos micros. FOOD Magazine Quelle est aujourd’hui votre lecture du secteur des jus de fruits au Maroc ? Fodil Cherif C’est une grande question ! Contrairement à ce que l’on pense, la consommation de jus de fruits au Maroc n’est pas si faible que ça. Ce qui est faible en revanche, c’est la consommation de jus de fruits industriels conditionnés et non « fait maison ». Le marché des jus industriels est tout petit par rapport à ce qu’il devrait être, mais il s’agit d’un secteur très dynamique et en développement perpétuel. Quel est selon vous son avenir ? On le voit clairement. Le challenge de tous les industriels de ce secteur est de convertir le consommateur qui fabrique son propre jus de fruits en consommateur de jus conditionnés, produits beaucoup plus hygiéniques, de meilleur qualité et disponibles toute l’année. Si les industriels suivent cette voie, le secteur croîtra sans aucun doute. Aujourd’hui, mon véritable concurrent n’est pas un autre fabricant de jus mais plutôt le marché de gros, où l’on peut s’approvisionner en fruits et faire son

propre jus, en plus des vendeurs de jus fabriqués de façon artisanale, souvent plus chers, dans de mauvaises conditions d’hygiène et ne subissant aucun contrôle. Si nous réussissons tous ensemble à orienter le choix du consommateur vers le jus de fruit industriel, nous aurons tous gagné ! Comment vous positionnez-vous face à la concurrence, vis-à-vis des fabricants locaux d’une part, et des produits importés d’autre part ? Nous avons l’honneur d’avoir dans notre portefeuille Marrakech, la marque la plus ancienne sur le marché des jus, caractérisée par une très forte notoriété et une grande image de qualité. Notre travail au quotidien consiste à tenter d’être à la hauteur de cette image. Raison pour laquelle nous ne négocions jamais la qualité. Quand je suis arrivé dans ce secteur en 2007, les marques étrangères de jus de fruit détenaient une très grande part de marché, alors que les produits marocains étaient en marge. Actuellement et avec notre arrivée, les produits marocains sont tout à fait comparables à leurs rivaux importés, si ce n’est meilleurs, et ce en faisant allusion à l’ensemble des marques marocaines et pas seule-

ment Marrakech. De fait, on assiste à une baisse du poids des marques importées, sauf en contrebande qui reste relativement active. Par ailleurs, le positionnement de Marrakech est la qualité et la naturalité en garantissant le meilleur jus d’orange qui existe ! Justement ! Vieille de 26 ans, que vous apporte réellement la notoriété de la marque Marrakech aujourd’hui ? Dans notre gamme de jus de fruit, le produit le moins cher coute 11 DH. Par rapport à la consommation marocaine, on est presque dans une catégorie de luxe. Et puisque « luxe » rime avec « marque », nous opérons dans un marché où la marque est très importante. Le citoyen marocain qui a les moyens d’accéder à ce type de produit se soucie de ce qu’il achète ! Notre pur jus est ce qui se rapproche le plus d’un produit fait chez soi. Le consommateur nous considère ainsi comme une marque sérieuse. Si nous ne l’avions pas, il nous aurait fallu beaucoup investir en marketing pour atteindre ce niveau, et ce sont des investissements colossaux.

Suite pages 20-21 FOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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FOCUS

Halal Une carte à jouer à l’export ! Homologuée en juillet 2012, la norme marocaine Halal vient combler le vide réglementaire qui entoure les exigences des produits Halal, et suscite déjà l’intérêt des opérateurs agroalimentaires marocains. Il est en effet temps de s’intéresser de plus près à ce marché en plein boom à l’échelle planétaire.

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RESSOURCES

Céréales : marché tendu La récolte française prête à répondre aux besoins du Maroc Comme chaque année depuis 15 ans, France Export Céréales, association de promotion des céréales et de la filière céréalière française sur les marchés à l’export, a organisé « Les rencontres francomarocaines des céréales ». L’occasion de faire le point sur la qualité de la récolte française 2012 et sur les tendances et perspectives d’un marché international très tendu.

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PROCESS

La gélatine Cette protéine aux multiples talents La gélatine est un ingrédient alimentaire nécessaire, voire indispensable dans de nombreux produits. Par ses nombreuses caractéristiques et les différentes propriétés qu’elle confère aux produits alimentaires, cette protéine naturelle fait le bonheur des industriels et des consommateurs.

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L’ENTREPRISE DU MOIS

L’ONSSA Au cœur de la sécurité sanitaire Début 2010, l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) démarrait ses activités dans le cadre du contrôle sanitaire et de la protection du consommateur. Retour sur l’histoire, le rôle et les activités de cet établissement.

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N° 48 • 15 Octobre / 15 Novembre 2012

L’INTERVIEW

3 Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma

Edito Adel AMOR Directeur de publication

5 Editorial

6 Agenda L’ACTU 8 16 18 19

Maroc Monde Tableau de bord Veille réglementaire

SALON

24 CFIA Maroc 2012 27 Expo Halal International

PROCESS

44 Nouveautés : Solutions Fournisseurs 46 Logistique export

QUALITE

48 Environnement : Valorisation des déchets gras

MARCHES

50 Produit : Plantes aromatiques et médicinales 52 Produit : Fiche marché 54 Lancements Maroc 55 Lancements Monde 56 Lancements : Les tendances décryptées 58 Nutrition

64 FOOD Mondain 66 Délices d’initiés 59 65

Petites annonces Bulletin d’abonnement

Le Halal, un marché mondial porteur Les opérateurs de l’industrie agroalimentaire ont rendez-vous du 21 au 25 octobre avec un des plus grands salons mondiaux de leur secteur d’activités, à savoir le SIAL Paris. C’est pour eux l’occasion incontournable de faire le plein d’idées et de connaître les nouvelles tendances du marché. C’est aussi l’opportunité de se faire connaître et d’établir des contacts avec les acheteurs venus du monde entier. Fidèle à sa mission première, FOOD Magazine emmènera ses lecteurs faire une visite sur les lieux grâce à ses envoyés spéciaux et, pour ceux qui n’exposeront pas, distribuera gratuitement 1.000 exemplaires aux visiteurs pour faire connaître le marché marocain, ses opérateurs et ses opportunités. Et en parlant d’opportunité, il faut saluer les organisateurs du 1er salon Expo Halal International qui s’est tenu à Meknès mi-septembre. Car, bien que le Maroc soit importateur net de produits alimentaires, cette manifestation a eu le mérite d’éclairer les opérateurs sur les opportunités qu’offre le label Halal sur les marchés export, surtout que nous disposons dorénavant d’une norme marocaine propre tout ce qu’il y a de plus officiel. Le dossier du mois que nous consacrons à l’Export Halal permettra aux lecteurs de se faire une idée sur ce marché estimé à plus de 660 milliards US$. Bien utilisé, le label Halal permettra de rééquilibrer quelque peu les rapports de force entre les industriels marocains et leurs concurrents étrangers. Car, malgré les contraintes d’une fiscalité inadaptée et d’un approvisionnement difficile, l’industrie agroalimentaire au Maroc reste dynamique. C’est d’ailleurs le sentiment qui prédomine chez une majorité d’exposants au CFIA, qui s’est tenu du 25 au 27 septembre à Casablanca. En dépit de la crise, beaucoup de projets sortent des cartons et les opérateurs font la part belle à l’innovation, dont nous nous faisons les échos régulièrement sur nos pages d’actualités et nouveaux produits.


Agenda • Salons Elec expo, EneR Event et Tronica Expo 2012 (Casablanca, Maroc) 17 au 20 octobre 2012 7ème salon international de l’électricité, de l’éclairage, de l’électrotechnique et de l’automation industrielle.

Directeur Directeurde de publication publication Adel Adel AMOR a.amor@foodmagazine.ma a.amor@foodmagazine.ma Rédacteuradministratif en chef Responsable CLAIR ZohraFlorence BENMESSAOUD Direct :: +212 +212 522 54 47 47 20 Direct 22 54 22 f.clair@foodmagazine.ma z.benmessaoud@foodmagazine.ma Journalistes

Responsable la rédaction Sihamde HAMDI Abdelaziz MEFTAH Direct : +212 522 54 47 21 Direct : +212 22 54 47 21 s.hamdi@foodmagazine.ma a.meftah@foodmagazine.ma Sarah OUSAID

SIAL 2012 (Paris, France) 21 au 25 octobre 2012 Salon international de l’agroalimentaire et de l’innovation.

Direct : +212 522 54 47 29

Ont participé ce numéro Attachée deà direction Salima BOUHLAL AKHSASS Yasser Direct : +212 522 54 47 27 Salah CHAKOR contact@foodmagazine.ma Catherine CORNE AMRANI Nabila LAHLOU Ont collaboré à ce numéro Driss TERRAB Linda BELABED Marcel ZARDONI Driss HERRATI Hicham HOUDAIFA

Publicité Comptabilité Morad ZLOURHI Abdelaziz TOUHAM Direct : +212 22 54 47 23 m.zlourhi@foodmagazine.ma Conception graphique

Othman EL MAHFOUDI Mostafa BEN522 CHARFA Direct : +212 54 47 26 Direct : +212 22 54 47 24 o.elmahfoudi@foodmagazine.ma m.bencharfa@foodmagazine.ma Publicité Stagiaire Mostafa BEN CHARFA SABIR DirectKawtar : +212 522 54 47 24 m.bencharfa@foodmagazine.ma Comptabilité Ahmed SEKKAT Abdelaziz Direct : +212 TOUHAM 522 54 47 28 a.sekkat@foodmagazine.ma Conception graphique Jean-Marie NAOUR Yassine LE NASSIF Gsm : +212 661 49 97 79 Samir AHCHOUCH jm.lenaour@foodmagazine.ma Direct : +212 22 54 47 26 Amal ZINIA BERRADA s.ahchouch@foodmagazine.ma Direct : +212 522 54 47 23 a.berrada@foodmagazine.ma Imprimerie

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FOOD MAGAZINE Distribution Maroc : Sapress Une publication de

FOOD MAGAZINE Une publication de Dossier de presse 15/08 Silvestri Media Dépôt légal 0046/2008

L'info et + … .AVENUE DES F.A.R ,119 Dossier de presse Espace Sofia B115/08 Dépôt légal 0046/2008 CASABLANCA 20 000 ISSN : 2028-0335 Tél. : +212. 22 54 47 ,119 27 AVENUE DES F.A.R Fax :Espace +212 .22 44 B1 14 05 Sofia contact@foodmagazine.ma CASABLANCA 20 000 Tél. : +212 522 54 47 27 www.foodmagazine.ma Fax : +212 522 44 14 05 Ce numéro a été tiré à contact@foodmagazine.ma 10.000 exemplaires www.foodmagazine.ma

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Rédacteur en chef adjoint s.ousaid@foodmagazine.ma Florence CLAIR Meriem EL HASSOUNI Direct : +212 22 20 Direct : +212 52254 54 47 47 22 f.clair@foodmagazine.ma m.elhassouni@foodmagazine.ma

IPA 2012 (Paris, France) 21 au 25 octobre 2012 23ème édition tenue parallèlement au Sial Paris. Rendezvous européen des technologies alimentaires.

Emballage 2012 (Paris, France) 19 au 22 novembre 2012 Tenu conjointement avec le salon Manutention, le salon parisien Emballage est un salon généraliste qui propose une offre riche et complète allant de la matière première au produit fini, en passant par les machines de transformation et de conditionnement. Avec plus de 1300 exposants, la 40ème édition promet davantage de nouveautés : un plateau Emballage TV plus interactif, des expositions inédites consacrées au packaging, des conférences exclusives...

Salone del Gusto et Terra Madre (Turin, Italie) 25 au 29 octobre 2012 Evénement biennal mettant en lumière la diversité des aliments du monde entier. Maghreb Food Exhibition (MAFEX) (Casablanca, Maroc) 31 octobre au 2 novembre 2012 1ère édition dédiée aux fournisseurs et acheteurs de produits alimentaires au Maroc et en Afrique. Salon du Chocolat 2012 (Paris, France) 31 octobre au 4 novembre 2012 18ème édition. E-Commerce Expo (Casablanca, Maroc) 1er au 3 novembre 2012

2ème édition du salon destiné aux acteurs nationaux et internationaux du e-commerce. International PackTech India (Mumbaï, Inde) 6 au 8 novembre 2012 7ème édition du salon et de la conférence sur le process, le packaging et l’impression. Salon International du Vin et des Spiritueux de Hong Kong (Hong Kong, Chine) 8 au 10 novembre 2012 5ème édition du salon annuel des vins et spiritueux sur le marché asiatique.

Brau Beviale 2012 (Nuremberg, Allemagne) 13 au 15 novembre 2012 Salon européen des industries de la boisson, bières et boissons sans alcool.

• Formations Journée Technique de l’Industrie Céréalière (JTIC) (Reims, France) 17 et 18 octobre 2012 63ème édition organisée par l’Association des Ecoles des Métiers des Industries Céréalières. Formations organisées par Eurofins Certification • Nouvelle version BRC v6 : s’adapter aux exigences des distributeurs anglo-saxons (Paris, France) : - 18 octobre 2012 : perfectionnement et changement par rapport à la v5 - 13 et 14 novembre : Module complet • ISO 22000 : mise à jour des connaissances, clés de compréhension et éléments –clefs pour l’optimisation (Paris, France) : - 18 et 19 octobre 2012

• Conférences 3ème Conférence mondiale sur le fret ferroviaire (Tanger, Maroc) 17 au 19 octobre 2012 Conférence portant sur les démarches visant à optimiser le rôle du rail et les synergies développées avec les autres acteurs du transport et de la logistique. 8ème Réunion Annuelle SFA 2012 (Paris, France) 25 octobre 2012 Etat des Lieux du Marché des Compléments Alimentaires.

Nos Annonceurs Brasseries du Maroc...........................................................7 Charcuterie Miami............................................................ 33 Comaner............................................................................ 25 Crédit Agricole......................................................................2 Dari Couspate................................................................... 68 Ebertec............................................................................... 57 Emballage.......................................................................... 45 Foods & Goods...........................................................22, 23 Fruit Logistica.......................................................................9 Halal Expo Chili................................................................. 43

Ipsen................................................................................... 31 Isolab.................................................................................. 63 Kane ya makane............................................................... 39 Kerix................................................................................... 35 Mc Donald’s....................................................................... 67 Qualimag........................................................................... 15 Schneider Electric............................................................. 13 SIAL Paris.......................................................................... 37 Sirha....................................................................................11 Wild......................................................................................17



L’Actu Nürnberg Messe Growing Markets représentant officiel au Maroc • Cosumar Au 1er semestre 2012, le chiffre d’affaires consolidé de Cosumar a progressé de 1,9% par rapport à la même période en 2011, atteignant 3,033 milliards de Dhs. Cependant, des conditions climatiques défavorables et la hausse des coûts énergétiques, entre autres, ont impacté négativement d’autres indicateurs, notamment le résultat net part du Groupe qui recule de 28%. Malgré les moins bons résultats des filiales sucrières, Cosumar annonce continuer à soutenir les agriculteurs sinistrés. La baisse d’activité constatée sera également atténuée par une amélioration des rendements des usines et le projet d’extension et de modernisation de la raffinerie. • BIM L’enseigne turque de harddiscount a atteint le chiffre symbolique de 100 points de vente au Maroc en septembre 2012. Rappelons qu’elle n’en comptait que 44 à fin 2010 et que son objectif initial est d’opérer sur 400 supérettes d’ici 2015. • Plan Maroc Vert Le 7 septembre dernier, Nizar Baraka, Ministre de l’Economie et des Finances, et Amani Abou Zeid, Représentante Résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Maroc, ont signé un accord de prêt entre le Maroc et la BAD pour un montant de 105 millions € et destiné au financement du programme d’appui au Plan Maroc Vert. Ce programme a pour objectif d’améliorer la production agricole et la préservation des ressources en eau.

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Agence basée à Rabat et spécialisée dans le marketing, la communication et l’événementiel au-delà des frontières, Growing Markets a annoncé le 26 septembre dernier qu’elle était désormais le représentant officiel du salon de Nuremberg (Allema• Stefanie Sohm, Directrice de Growing gne) au Maroc. Nürnberg Markets. Messe est l’un des 20 plus importants organisateurs de salons professionnels au monde et figure dans le top 10 européen, avec notamment, dans le secteur alimentaire, BioFach, Brau Beviale, FachPack ou encore Chillventa. Au total, Nürnberg Messe organise 120 manifestations annuelles, dont 45 à l’étranger (Amériques, Russie, Asie, Emirats Arabes Unis). A cette occasion, Michael Witter, Ambassadeur d’Allemagne au Maroc, a rappelé le solide partenariat qui unit les deux pays et la présence de plus en plus visible du Maroc sur les salons allemands. Un point important lorsque l’on sait que « deux tiers des salons leaders au monde par secteur d’activité respectif se déroulent en Allemagne », déclare M. Witter. De son côté, Stefanie Sohm, Directrice de Growing Markets, a annoncé la participation officielle du Maroc à l’édition 2013 de BioFach, salon de l’alimentation biologique. Rappelons que l’Allemagne est le premier marché bio d’Europe.

Kool Food Une nouvelle ligne et un showroom Le confiseur Kool Food, fruit d’un partenariat maroco-turc entre Anas Lahlou et Halil Ölcücüer, a inauguré le 28 septembre 2012 son showroom commercial, situé sur le site de son usine casablancaise. Ce showroom, intégré sur un plateau de 78 m2 comprenant également un espace bureaux, permettra à l’équipe commerciale (marché national et export) de recevoir ses clients en mettant à disposition toute la gamme des produits de Kool Food. La décoration du showroom reprend les codes du stand de Kool Food au salon GIDA 2012 (Istanbul), l’objectif étant de présenter une charte graphique uniforme entre l’usine marocaine et la présence commerciale à l’international. Cette journée a également été l’occasion de visiter le nouvel atelier, dédié à la fabrication de barres chocolatées avec 3 lignes de production. Cette extension, opérationnelle depuis mi-septembre, ainsi que la refonte globale de l’unité, a permis de faire passer la capacité de production de 150 T à 480 T par mois.

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Dari Couspate Chiffre d’affaires en nette progression Malgré le contexte difficile, Dari Couspate vient d’annoncer des résultats en progression pour le 1er semestre 2012. Son chiffre d’affaires atteint ainsi 188,33 millions de Dirhams, soit +28% par rapport à la même période en 2011. Le résultat d’exploitation progresse de 25% et le résultat net de 24%. Selon l’entreprise, ces bons résultats s’expliquent par la poursuite d’une dynamique commerciale soutenue par une communication ciblée, une répercussion de la hausse des matières premières subie en 2011 sur les prix de vente 2012, ainsi que le développement et la conquête de nouveaux marchés à l’export. Une stratégie que Dari Couspate compte bien poursuivre, notamment via l’extension de ses capacités de production – une nouvelle ligne sera installée début 2013 – et l’amélioration de sa supply chain avec une nouvelle plateforme logistique opérationnelle d’ici la fin de cette année.

Koutoubia Lancement de la Fondation Tahar Le fondateur et PDG de Koutoubia Holding, Tahar Bimezzagh, vient de créer une nouvelle association caritative portant son prénom. La Fondation Tahar, lancée le 29 septembre 2012, aura pour rôle d’aider les personnes les plus démunies sur l’ensemble du pays. Au programme : lutte contre la pauvreté et l’analphabétisme, soutien à l’éducation, promotion des valeurs de solidarité, etc. La Fondation a d’ailleurs pour devise « l’homme comme outil et comme objectif de développement ».


Maroc Lutte contre la Pêche Illicite Le Maroc en tête des pays tiers exportateurs vers l’UE Des consultants européens, mandatés par l’UE dans le cadre de l’assistance technique aux pays tiers dans l’application du Régime de Certification des Captures (règlement CE 1005-2008 en vigueur depuis janvier 2010), ont évalué 51 pays, dont le Maroc, sur « le régime de certification afin d´identifier les faiblesses/lacunes dans la certification des captures et dans le processus de contrôle, et faire des recommandations auprès des autorités pour les aider à améliorer leur système. » Du 10 au 20 septembre derniers, ils ont visité les ports d’Agadir et de Laâyoune ainsi que le point de débarquement autorisé de Tifnit, assistant à des opérations de déchargement de la première vente de poisson au niveau des quais et halles/CAPI. Ils ont également visité des usines de transformation, traitement et conditionnement des produits de la pêche. Lors du séminaire de clôture, le 20 septembre, ces experts ont rendu leurs conclusions, plaçant le Maroc en tête des pays audités et soulignant que « le Maroc a mis en place un système de traçabilité unique et exemplaire. » Pour aller plus loin, l’Union Européenne pourra ensuite aider le Maroc pour la mise en place d’un envoi électronique des certificats de capture.

Elcowa Une filiale marocaine Fabricant et distributeur spécialisé dans les domaines de l’électrostatique, de la séparation magnétique et de la détection de métal, la société française Elcowa vient d’implanter une filiale au Maroc, Elcowa Industrie. Il s’agit de la première filiale africaine pour cette entreprise, déjà présente dans d’autres pays européens. « Nous travaillons beaucoup avec le Maghreb, notamment le Maroc. Etant donné que nous sommes fournisseur de matériel, mais aussi et de plus en plus de service, nous avons souhaité nous installer sur place afin de mieux répondre aux besoins de nos clients », déclare Alain Marchal, Gérant de Elcowa Industrie. Une façon également de transférer le savoir-faire de l’entreprise au niveau local, face aux exigences croissantes en termes de qualité dans l’agro-industrie. Les produits d’Elcowa sont d’ailleurs destinés à 80% à l’agroalimentaire : filtres magnétiques, détecteurs de métaux, machines de pesage, dépoussiérage et élimination des charges électrostatiques, instrumentation.

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L’Actu Légionelles Un label signé Wessling • Unimer Grâce notamment à la reprise des débarquements de sardines et d’anchois, Unimer a vu son chiffre d’affaires progresser de 31% au 30 juin 2012 par rapport au 30 juin 2011, se portant à près de 272 millions Dhs. Quant au résultat d’exploitation, il est en hausse de 72%. • Agro-industrie La profession lancera très prochainement le processus de négociations pour la finalisation d’un contratprogramme dédié au secteur agro-industriel marocain. Il devrait être signé en 2013. • Aswak Assalam Nos confrères de La Vie Eco ont révélé que 30% de l’enseigne de distribution Aswak Assalam seraient sur le point d’être cédés par Ynna Holding à un groupe saoudien, Bin Dawood. Ce dernier est un opérateur majeur de la grande distribution dans son pays. Cette opération permettrait de donner un nouveau souffle à Aswak Assalam, dont la part de marché n’atteint que 8% actuellement avec une douzaine d’hypermarchés. • Aïd al-Adha En dépit d’une saison agricole caractérisée par la hausse des prix d’aliments de bétail, les éleveurs et les professionnels du secteur seront en mesure de satisfaire la demande prévue. L’offre prévue en ovins et caprins pour l’Aïd al-Adha est ainsi estimée à 7,5 millions de têtes pour une demande d’environ 5,2 millions de têtes. La production de viande ovine a augmenté de 2% cette année, soit environ 450.000 tonnes en 2012.

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Fromagerie des Doukkala Cœur de Lait et Carré Crème relancés

La filiale marocaine de Wessling a mis au point un nouveau label de certification pour la lutte contre la légionellose. Les professionnels désireux de promouvoir leur établissement par cette certification doivent se tenir à un cahier de charges. Si les résultats des analyses sont positifs, le Label Wessling leur est remis, assurant : une évaluation des risques, la mise en place d’un protocole de prévention et la conduite d’analyses périodiques « anti légionellose » au sein de leur structure. Destinée principalement aux établissements à haute affluence (établissements de santé et touristiques, maison de retraite, logements sociaux), le Label Wessling peut également susciter l’intérêt des industriels de l’agroalimentaire, soucieux d’assurer une qualité optimale de l’eau et de l’environnement. Pour information, la bactérie Legionella pneumophilia se propage dans les réseaux d’air conditionné et les canalisations d’eau, occasionnant une affection pulmonaire mortelle.

OGM Le Ministère rassure Suite à l’étude réalisée par des chercheurs français sur le danger de la consommation de maïs OGM (Organisme Génétiquement Modifié) et au buzz médiatique qui a suivi, le Ministère de l’Agriculture et la Pêche Maritime a précisé que les aliments transgéniques sont interdits à la consommation humaine au Maroc, en vertu du principe de précaution. Dans ce sens, les produits importés doivent être exempts d’OGM et aucun OGM n’est cultivé sur les terres marocaines. Quant à l’alimentation du bétail, « les variétés de maïs transgénique ciblées par l’étude française ne sont pas autorisées au Maroc même pour des fins d’alimentation animale », précise le communiqué officiel. Rappelons que les travaux de recherche mettant en cause les OGM sont en cours de vérification par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments.

Fromagerie des Doukkala vient de procéder au relancement de deux de ses produits phares. Ainsi, le fromage fondu Cœur de Lait est relancé avec une nouvelle recette, plus fondante en bouche et plus riche en éléments nutritionnels. Le fromage en triangle bénéficie également d’une identité visuelle remise au goût du jour. Une campagne de communication accompagne ce lancement et signe la reprise de parole de la marque depuis 2008. Quant à Carré Crème, il revient également sur les écrans avec une campagne télévisée décalée, ainsi qu’un « nouveau concept d’affiches urbaines représentant davantage le registre funny de la marque », indique-t-on chez Fromagerie des Doukkala.

Branoma Retrait de la Bourse La société des Brasseries du Maroc, actionnaire majoritaire (90,8%) de Branoma, a déposé le 20 septembre 2012 un projet d’offre publique de retrait visant les actions Branoma, auprès du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CVDM). Ce projet d’offre publique de retrait porte sur les actions Branoma constituant le flottant en bourse, soit 46.001 actions. A l’issue de cette offre, Branoma a l’intention de demander sa radiation de la Bourse de Casablanca. Le CDVM a considéré cette demande recevable et la cotation des titres Branoma est suspendue depuis le 25 septembre. La décision de retirer l’action se justifie par trois raisons. Les Conseils d’Administration de Brasseries du Maroc et de Branoma considèrent d’une part, que la cotation en bourse ne répond pas à un besoin stratégique de la société et de son actionnaire majoritaire, lui-même coté en bourse, et d’autre part que l’action souffre d’un manque de liquidité et de visibilité. Enfin, le flottant est faible (9,2%).

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Maroc Méditerranée Réunion des Ministres de l’Agriculture Organisation intergouver• Aziz Akhannouch et ses homologues des pays membres du CIHEAM. nementale cinquantenaire composée de 13 Etats du bassin méditerranéen (dont le Maroc), le CIHEAM (Centre International pour les Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes) a organisé du 26 au 28 septembre 2012 à Malte la 9ème réunion des Ministres de l’agriculture, des pêches et de l’alimentation des pays membres, sous le thème « la sécurité alimentaire et la volatilité des prix ». Aziz Akhannouch y a pris part pour le Maroc. Les Ministres ont présenté à cette occasion leurs politiques agricoles et discuté des solutions pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire et de la flambée des prix. Dans le cadre de son intervention, Aziz Akhannouch a indiqué que « le thème choisi pour cette rencontre nous rappelle que l’agriculture, qui a fait l’histoire et la mémoire de la Méditerranée, plus que tout autre endroit au monde, est aujourd’hui l’avenir de cette région et de ses pays riverains. L’agriculture et l’alimentation doivent rester, comme depuis les premiers temps de l’histoire, des priorités stratégiques. » Il a également appelé à une meilleure utilisation et protection des espaces agricoles, notamment vis-à-vis des productions non alimentaires comme les biocarburants. En marge de ces travaux, Aziz Akhannouch a également pris part à plusieurs rencontres bilatérales, notamment avec le Ministre espagnol, discutant ainsi des différentes pistes de coopération entre les deux pays en matière d’agriculture et de pêche. Avec son homologue français, M. Akhannouch a évoqué les moyens de renforcer encore le soutien de la France au Plan Maroc Vert à travers l’AFD (Agence Française de Développement). Un accord a été trouvé sur une coopération étroite dans le secteur de la formation aux métiers de l’agriculture, notamment via des échanges de professeurs et d’étudiants. Pour finir, Aziz Akhannouch et Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture, se sont félicités de l’entrée en vigueur le 1er octobre du nouvel accord agricole de libre échange entre le Maroc et l’UE, qualifié de « tournant important dans les relations entre les deux pays. » Rappelons également que les deux partenaires négocieront prochainement la reconnaissance mutuelle des indications géographiques. Une coopération dans le domaine du développement rural, pour lequel l’UE réserve un ambitieux programme, a enfin été évoquée.

Grand Prix Hassan II Appel à candidature Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime organise la 8ème édition du Grand Prix Hassan II pour l’invention et la recherche dans le domaine agricole, au titre de l’année 2013. L’éligibilité concerne tous les Marocains résidants au Maroc et à l’étranger ainsi que les chercheurs et étudiants étrangers installés au Maroc. Les candidats intéressés peuvent retirer le formulaire de candidature auprès de la Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche ou le télécharger sur le site : www.agriculture.gov.ma.


L’Actu iPhyto Nominé pour le Global New Media Award • Label’Vie Avec 47 points de vente et plus de 112.000 m2 de surfaces de vente au 30 juin 2012, l’enseigne Label’Vie a signé pour cette période un chiffre d’affaires de 2,7 milliards Dhs, en progression de 5% par rapport aux 6 premiers mois de 2011. De bons résultats qui s’expliquent notamment par les bonnes performances des points de vente et le lancement réussi du concept « Hyper cash » : le Carrefour Maxi d’Aïn Sebâa a ainsi augmenté ses volumes d’activité de 42%. Outre 4 points de vente supplémentaires d’ici la fin de l’année, le groupe entend poursuivre la conversion des magasins Metro suite au succès du pilote Carrefour Maxi.

L’application mobile marocaine iPhyto, créée par Agridata Consulting, a été sélectionnée pour le « World Summit Award Mobile », parmi les meilleures applications du monde. Rappelons qu’iPhyto a remporté le prix du meilleur projet d’invention lors du SIAM en avril dernier. iPhyto est un index phytosanitaire de recherche intuitive selon différents critères : culture, ennemi, catégorie, société, matière active. Les informations techniques sur les pesticides y sont mises à jour en temps réel.

Qualimag Journée Portes Ouvertes Le 2 octobre dernier, le groupe Labomag a accueilli dans ses locaux une vingtaine d’opérateurs du secteur agroalimentaire, à l’occasion d’une Journée Portes Ouvertes organisée par son unité Qualimag. La matinée a débuté par une présentation du groupe et un rappel de son historique, assurés respectivement par Mathieu et Jean-Marie Coquant, Directeur de Qualimag et Directeur Général de Labomag. Dédiée à l’étiquetage des produits alimentaires, la première intervention a permis de faire un tour d’horizon sur les mentions obligatoires et facultatives de l’étiquetage informatif, sur les différences entre les valeurs nutritionnelles « type I » et « type II » de l’étiquetage nutritionnel, et sur les conditions que doivent remplir les allégations. Menée à bien par Kenza Alouane, Ingénieur en hygiène et sécurité des aliments chez Qualimag, cette présentation a particulièrement soulevé le débat sur la quantité d’informations imposée aux produits, destinés à l’export notamment, et du profit que peut en tirer le consommateur. Pour sa part, Mina Fadlaoui, Responsable du Laboratoire de Microbiologie chez Labomag, a mis l’accent sur le degré de responsabilité des industriels dans la mise au point de systèmes d’autocontrôle et du rôle du laboratoire interne, outil désormais incontournable pour les analyses de routine. Dans ce sens, le groupe Labomag met à la disposition des industriels son service d’accompagnement pour les entreprises désireuses de disposer d’un laboratoire interne de contrôle microbiologique.

Solid’Exchange Une première analyse Rappelons-le, le programme Solid’Exchange, lancé le 26 janvier 2012 à El Jadida, est une initiative académico-professionnelle marocco-belge, destinée au coaching d’une vingtaine de coopératives marocaines afin de promouvoir leurs produits sur le marché belge. Le 26 septembre dernier, les organisateurs de ce programme se sont réunis pour un premier diagnostic restituant le travail effectué jusqu’à maintenant sur différents volets (qualité, financement et gestion commerciale), et pour dévoiler les fruits de cette • L’équipe de Solid’Exchange accompagnée des représenpremière étape, avant la signature de contrats prévue en décembre. Cette tants de l’ADA, du Consul Général de Belgique à Casablanca et du Conseiller à l’Ambassade du Royaume de Belgique. première phase a été marquée par un stage de 3 semaines en Belgique, effectué par des étudiants marocains encadrés par leurs professeurs. Ce stage, ayant pour but de faire connaître les produits marocains en Belgique, a permis aux étudiants d’identifier des clients potentiels, de déceler les aspects de commercialisation et de logistique à travers la visite des grandes surfaces, des ports et des site de manutentionnaires, et de mener une campagne marketing afin de trouver des pistes pour l’exportation des produits des coopératives marocaines à l’étranger. Le développement des produits de terroir a été également au centre de cette initiative à laquelle l’Agence de Développement Agricole (ADA), à travers sa Direction de développement des produits de terroir créée il y a 8 mois, participe. Le rôle de l’ADA consiste à travailler avec ces coopératives et à fournir des efforts auprès d’elles afin d’améliorer leur produits pour les rendre exportables. Les actions menées consistent à assurer la mise à niveau des acteurs de ce secteur, grâce à des projets de développement qui recouvrent, entre autres, la labellisation de certains produits de terroir (câpres de Safi, figues, etc.), la construction et la mise à niveau des stations de conditionnement, la constitution de plateformes de commercialisation, l’amélioration génétique, etc. Cette journée a été aussi l’occasion de fournir aux coopératives conseils et recommandations nécessaires afin de répondre aux conditions de commercialisation et d’exportation. En effet, les difficultés résident notamment sur le flux d’approvisionnement des produits qui doivent, de plus, être vendables. Par ailleurs, selon une analyse SWOT Alimentaire, les coopératives agroalimentaires tirent leur force de la qualité de leurs produits, de la diversité et du respect des normes, notamment celles relatives au bio et aux bonnes pratiques d’hygiène qui sont de plus en plus respectées. Par contre, le secteur comporte encore quelques faiblesses qui résident essentiellement dans l’étiquetage et l’emballage de ces produits, le processus de valorisation, la méconnaissance des prix, le manque de visibilité, notamment pour des produits en vogue tels que la stévia et les figues.

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Maroc Séminaire sur l’emballage Retour sur l’évènement C’est à l’initiative de la Chambre de Commerce Belgo Luxembourgeoise au Maroc (CCBLM) qu’a été organisé, le 20 septembre 2012, un séminaire intitulé : « l’emballage : vecteur de communication et tremplin à l’exportation ». Inaugurée par Alain Van Gucht, Consul Général de Belgique à Casablanca et Lucien Leuwenkroon, Président de la CCBLM, la journée a démarré par des constats en chiffres : 70% des achats se font en magasin ; 7 millions de tonnes de déchets ménagers sont • Marleen Calcoen, DG de l’IBE et Lucien produits annuellement au Maroc. Des données qui mettent en exergue l’importance à accorder Leuwenkroon, Président de la CCBLM. à l’emballage tout au long de son cycle de vie. « Le Maroc doit se doter des moyens nécessaires pour trouver une solution aux déchets. L’Etat n’est pas seul concerné, il faut trouver une autre approche », déclare Edwin Sluismans, Conseiller de la CCBLM et Directeur Général de Greenberry. « Détenant une part de 12% des exportations marocaines en 2010, les produits alimentaires ont généré à l’export un CA non négligeable dépassant les 1,5 milliard d’euros », souligne Marleen Calcoen, Directrice de l’Institut Belge de l’Emballage (IBE). Ce fut donc l’occasion de partager l’expérience de cet établissement privé en tant qu’opérateur de normalisation dans le domaine de l’emballage, de centre de formation et d’information et de laboratoire accrédité, en misant sur les exigences européennes en matière d’emballage de denrées alimentaires et sur la conduite des tests de migration. « Nous testons les emballages dans les pires conditions de température et de durée, en faisant appel à des simulants de denrées alimentaires », affirme Mme Calcoen. Pour sa part, Hugues de Monterno, DG de Com2market, a exposé les clés de la réussite dans le lancement d’un produit moyennant le design packaging, en rappelant que l’emballage offre 365 jours de publicité gratuite /an ! Si la distribution moderne – représentant près de 20% des circuits de distribution au Maroc - a révolutionné le design pack, sa croissance accrue ne laissera point le choix aux entreprises marocaines qui souhaitent rester compétitives. Certaines ont déjà fait le pas. La question s’est ensuite tournée vers le comportement de l’emballage après son utilisation, d’où l’intérêt d’une analyse de cycle de vie (ACV) intelligente et d’un choix d’emballage réfléchi, car « le terme « éco » est lié à une réduction significative des principaux impacts environnementaux d’un produit liés à son ACV », précise Philippe Michon, DG de Alternative Plastics. Animé par l’IBE et l’EACCE, l’atelier « emballage à l’export » s’est penché sur les conditions d’export des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes frais. Enfin, la recyclabilité a fait l’objet du dernier atelier, relatant notamment l’expérience de Fost plus, véritable réussite dans le domaine des collectes sélectives, du tri et du recyclage des déchets d’emballages ménagers en Belgique. De fait, les groupes agroalimentaires marocains sont appelés à instaurer un programme de collecte, de tri et de recyclage des déchets, sous l’impulsion d’une obligation d’atteindre un taux de recyclage donné à échéance. FOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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L’Actu

Accord SPS Atelier national de formation L’accord de l’OMC relatif à l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) a fait l’objet, les 18 et 19 septembre 2012 à Rabat, d’un atelier national organisé par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), avec l’appui de la Coopération Technique Belge. Siham HAMDI

C

et atelier, animé par Dr Rolanda Alcala, Expert au sein du Comité SPS de l’OMC, et Dr Hamid LACHHAB, Chef de la Division de la Réglementation et de la Normalisation de l’ONSSA a porté sur les principes de l’Accord SPS, sur les droits et les obligations des pays membres de cet accord, ainsi que sur les contraintes commerciales. Outre la mise en avant de ces enjeux, cet atelier a été l’occasion de former les cadres marocains sur le contenu de l’accord, et de sensibiliser les opérateurs économiques à l’importance du respect des exigences sanitaires et phytosanitaires dans le commerce international.

Le point sur les mesures SPS

L’Accord SPS est entré en vigueur le 1er janvier 1995, lors de la création de l’Organisation Mondiale du Commerce à Marrakech. Cet accord, qui se présente sous forme d’un document comportant 14 articles et trois annexes, vise l’application des mesures SPS, qui sont des réglementations destinées à protéger la santé des personnes et des animaux et à préserver les végétaux ou le territoire d’un pays, contre les risques d’origine

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alimentaire ou ceux qui peuvent être dus à des parasites ou des maladies d’origine végétale ou animale. L’Accord SPS est mis en œuvre par le Comité SPS de l’OMC, qui veille également sur l’examen de son fonctionnement et sur la surveillance de l’utilisation des normes internationales. Par ailleurs, le Comité SPS préconise de conjuguer les efforts du Codex Alimentarius, de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et de la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV) sur des questions transversales. L’accord vise ainsi l’établissement d’un cadre multilatéral de règles pour les pays membres de l’OMC afin d’orienter l’élaboration, l’adoption et l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires, et réduire ainsi au minimum leurs effets négatifs sur le commerce international. D’autre part, il permet aux pays d’établir leurs propres normes, sur un fondement scientifique, sans toutefois entraîner de discrimination arbitraire ou injustifiable entre les pays où existent des conditions identiques ou similaires.

Le Maroc vis-à-vis de l’Accord SPS

L’Accord SPS a été ratifié par le Maroc lors de la signature des accords de l’OMC à Marrakech en avril 1994. Depuis, le Royaume a pris toutes les mesures pour se conformer aux dispositions de cet accord, en désignant notamment l’ONSSA en tant qu’autorité nationale chargée de la

mise en œuvre de l’Accord SPS et en tant que point national d’information sur les questions SPS, présidé par Dr Hamid Lachhab. D’autre part, outre la notification des mesures SPS, il y a lieu de citer la publication au Bulletin Officiel des textes législatifs et réglementaires portant sur ces mesures. Le Maroc fait partie des 13 premiers pays qui ont utilisé le système électronique de notifications des mesures SPS à l’OMC. Il est le premier pays africain et arabe utilisant ce système. Au niveau national, le renforcement des capacités en matière de sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé animale et de préservation des végétaux vise également la promotion des échanges ou encore la réalisation d’autres objectifs nationaux. En outre, les préoccupations du Maroc ne sont pas moins importantes quant à la santé animale, notamment dans le secteur de l’élevage qui occupe une place prépondérante dans l’économie nationale et qui bénéficie d’une stratégie nationale en matière de santé animale, ou encore dans les contraintes techniques et financières à la mise en œuvre du volet des mesures phytosanitaires dans le cadre des accords de libre échangé contractés par le Maroc avec l’UE, l’USA ou en cours avec le Canada. Rappelons aussi que l’un des problèmes commerciaux spécifiques soulevés par le Maroc est celui des mesures concernant l’appellation des conserves de sardines, ayant fait le sujet d’un règlement pris par le Brésil. Un problème dont la solution a été résolue avec l’adoption, par le Comité Codex des produits de la pêche, d’une norme sur les modalités d’inclusion des nouvelles espèces de sardine.


Maroc Touareg Un nouveau vin signé Les Deux Domaines Les Deux Domaines et Bourchanin viennent de lancer un tout nouveau vin, issu du terroir AOG Guerrouane. Baptisé Touareg, il se décline en blanc, rosé et rouge. Un gris pourrait compléter la gamme dès 2013. Facile à apprécier en toutes circonstances, « le rouge a un très bon potentiel de garde et le blanc, fruité, muscadé, est idéal pour l’apéritif », précise l’œnologue du Domaine, Lilian Benaddou. Après des vins haut de gamme (Eclipse et Lumière), Les Deux Domaines ont souhaité entrer dans le cœur du marché avec cette nouvelle marque de grande qualité mais à prix accessible (prix de vente consommateur entre 50 et 55 Dirhams). Avec son étiquette moderne et sa couleur bleue métallisée, nul doute qu’il saura se faire remarquer en rayon !

Casablanca Nouveau parc logistique Casablanca se dote d’un parc logistique nouvelle génération, Logiprod. D’une surface de 56.000 m² couverts, ce nouveau parc est situé à Had Soualem, l’une des huit zones logistiques Multi Flux identifiées par le Ministère de l’Equipement et du Transport. Le projet s’insère dans le contrat programme signé entre l’Etat et la CGEM, dont l’objectif est d’accompagner le développement du secteur de la prestation logistique au Maroc. L’ambition est de réduire les coûts logistiques des entreprises au Maroc et de faciliter la chaîne d’approvisionnement et de stockage des produits. Rappelons que le projet est développé par RREEF Moroccan Explorer Fund I, fonds d’investissement immobilier à capitaux européens exclusivement dédié au Maroc et filiale du groupe Deutsche Bank.

R&D Maroc Remise des trophées A l’issue de la tenue de son Assemblée Générale le 18 Septembre 2012 à Casablanca, l’Association Marocaine pour la Recherche et le Développement R&D Maroc a organisé • Ahmed Amine Hassar, vainqueur Catéune cérémonie pour la gorie Inventeurs et Innovateurs et Adil El remise des prix de la Maliki, Directeur Général de l’OMPIC. ème 7 édition du concours national de l’innovation, de la recherche-développement et de la technologie. Visant à identifier et primer les meilleurs travaux de recherche, d’innovation et de développement technologique réalisés au niveau national, ce concours biennal permet de contribuer à reconnaître et récompenser les talents, promouvoir l’innovation, la recherche-développement et la technologie, stimuler la créativité et valoriser les savoirs. Ainsi, ce sont au total 19 chercheurs, inventeurs et innovateurs qui ont été promus à cet effet. Dans le secteur agroalimentaire, Ahmed Amine Hassar, Ingénieur de Montpellier SupAgro, s’est distingué pour avoir mis au point un yaourt aux légumineuses : Hayawi Food. Conduisant actuellement des expérimentations sur le produit en France, le jeune innovateur ambitionne de lancer la production au Maroc et de conquérir le consommateur marocain avant d’exporter vers l’Europe. Bravo !

Marjane Berkane Ouverture en décembre 2012 En présence d’Abdelhak Haoudi, Gouverneur de la province de Berkane, Ali Belhaj, Président du Conseil de la région de l’Oriental et Mohamed Lamrani, Président Directeur Général de Marjane Holding, l’enseigne a procédé le 18 septembre dernier à la pose de la première pierre de Marjane Berkane. Le futur centre commercial, qui nécessitera un investissement de plus de 100 millions de Dhs, s’étendra sur un terrain de 6,16 ha. La première phase du nouvel hypermarché comprendra une surface de vente de 3.680 m², une galerie marchande de 9 commerces et un parking de 420 places. Programmée pour décembre 2012, l’ouverture de ce centre commercial permettra la création de 300 emplois directs et indirects. Des extensions sont prévues, notamment au niveau de la surface de vente pour atteindre 6.500 m² avec 790 places de parking. Cette deuxième phase du projet accueillera également un parc d’activité commerciale et un hôtel. FOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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L’Actu

Monde

ISO 22000 Parution d’un livret

Interpoma Hausse de la consommation de pommes dans la région MENA

Le groupe Afnor vient de publier sur son site internet un livret intitulé « L’ISO 22000 en 10 questions ». Cet ouvrage didactique présente la norme ISO 22000, ses avantages, les prérequis, son rapport avec les autres normes de système de management, ou encore la réponse à la question « La formule « ISO 9001 + HACCP = ISO 22000 » est-elle juste ? ».

Clin d’oeil Des chewing-gums au… foie gras !

Coca-Cola Conserve son titre de marque la plus chère au monde

© The Coca-Cola Company

En Amérique, tout est possible ! Et même si le foie gras y est persona non grata (interdit de production et de vente en Californie depuis cet été), on peut toujours le mâcher sans remords. En effet, la société Archie McPhee propose des chewing-gums au foie gras, mais aussi au bœuf, au cornichon ou encore en kit « Thanksgiving » : un assortiment de gommes à la dinde, à la tarte au potiron et aux cranberries !

Le classement Best Global Brands 2012 du cabinet Interbrand place encore une fois Coca-Cola en tête en terme de valorisation de sa marque. Cette dernière est ainsi estimée à 77,8 milliards de Dollars, devant Apple qui gagne 6 places. Citons également McDonald’s, qui se classe 7ème (40 Mrd $), Pepsi 22ème (16,6 Mrd $), Kellogg’s 29ème (12 Mrd $), Nescafé 35ème (11 Mrd $), et Danone 52ème (7,5 Mrd $).

Ingrédients Cargill en discussion avec Royal DSM La direction de Cargill vient de confirmer l’ouverture de discussions exclusives avec Royal DSM, entreprise mondiale spécialisée en science des matériaux et biotechnologie. Ces discussions pourraient aboutir à la vente de ses filiales internationales Cultures et Enzymes. Rappelons que Cargill est un leader mondial dans la production de cultures et d’enzymes destinées aux industries laitières, fromagères et carnées, et dont les ventes annuelles en la matière se montent à 45 millions €. Cette proposition de vente s’inscrit dans la stratégie de recentrage de Cargill sur son activité de production d’agents de texture et sur les gammes de produits voisins.

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La 8ème édition d’Interpoma, foire internationale de la culture, de la conservation et de la commercialisation des pommes, se tiendra du 15 au 17 novembre 2012 à Bolzano, en Italie. Au programme cette année, le congrès « La pomme dans le monde », une occasion d’échange entre les principaux spécialistes internationaux, en termes de production et de consommation de la pomme, avec un point sur la situation économique des entreprises et l’organisation des structures commerciales des grandes régions productrices de pommes en Europe. En effet, en 2012, la production européenne de pommes est estimée à 9,7 millions de tonnes, soit une baisse d’environ 9% par rapport à 2011, avec néanmoins une croissance de production dans certains pays de l’Europe de l’Est comme la Pologne. En parallèle, l’on note de nouvelles tendances pour la production mais aussi pour la consommation, avec l’importance croissante des marchés émergents comme le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, devenus désormais des cibles pour les grands producteurs européens et extra européens. Rappelons que l’édition 2010 de ce salon avait accueilli 354 exposants spécialisés de 18 pays, et enregistré 14.240 visiteurs et opérateurs professionnels de 58 pays.

Rencontres Qualiméditerranée 2012 4ème rendez-vous ! Organisée conjointement par le pôle de compétitivité Qualiméditerranée et l’agence régionale de l’innovation Transferts LR, la 4ème édition des Rencontres Qualiméditerranée aura lieu les 15 et 16 novembre à Montpellier SupAgro. Cette année, le thème de ces rencontres portera sur la « nutrition des plantes : innover pour une agriculture compétitive et durable ». En marge de cette édition, des conférences, tables rondes et ateliers de travail seront au programme. En parallèle de ces deux journées, se dérouleront des rendez-vous d’affaires, entretiens individualisés orientés business et technologies pour mettre en lien les entreprises, laboratoires de recherche et centres techniques.



L’Actu Cours des matières premières (en Dollars/Tonne) Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

Tableau de Bord

Baromètre des exportations Le bilan à la fin de la campagne 2011/2012 (soit au 30 juin 2012), reste négatif par rapport à la campagne précédente, même si l’écart s’est considérablement réduit sur les derniers mois de la période. Les produits végétaux transformés et les produits de la mer terminent ainsi à -14% par rapport à la campagne 2010/2011. Les exportations au 30 juin 2012 ont ainsi atteint : • 259.893 T pour les produits végétaux transformés (t -14% par rapport à la campagne précédente) • 406.827 T pour les produits de la pêche (t -14%) Tendances des exportations 2011/2012 de produits végétaux transformés (évolution en volume par rapport à la campagne 2010/2011) Par produit Jus s +129% Conserves de fruits s +24% Conserves d’olives t -2% Huiles végétales t -52% Par marché Autre Amérique s +14% Maghreb s +7% Union Européenne t -7% ALENA t -28%

Prix internationaux des produits laitiers

Tendances des exportations 2010/2011 de produits de la pêche (évolution en volume par rapport à la campagne 2010/2011) Par produit Semi-conserves s +7% Conserves de sardines t -3% Poissons congelés t -16% Farine et huile de poisson t -26% Par marché PECO s +31% Autre Afrique t -7% Union Européenne t -12% Amérique du Sud t -19%

(Source : USDA)

(Source : EACCE)

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Tableau de Bord

Maroc Décret n°2-12-281 du 12 ramadan 1433 (1er août 2012) modifiant et complétant l’arrêté du 14 chaabane 1370 (21 mai 1951) réglementant le commerce du café, de la chicorée et du thé. (BO n° 6074 du 16/08/2012) L’arrêté du 14 chaabane 1370 (21 mai 1951) réglementant le commerce du café, de la chicorée et du thé est complété par l’article premier bis, par rapport aux dénominations suivantes : « café vert », « café torréfié », « café moulu », « extrait de café », « extrait de café soluble », « café soluble », « café instantané », « café décaféiné », « café moulu épicé » ou bien « café moulu aux épices », précisant les critères du café auxquels sont réservées ces dénominations. Par ailleurs, les dispositions de l’article 16 de l’arrêté sus-visé sont modifiées par l’ajout d’indications aux inscriptions concernant les mélanges succédanés de café et le thé, avec la reproduction de ces inscriptions en arabe. En ce qui concerne la chicorée, les indications de dénomination et de poids sont exigibles dans le commerce en gros et en détail. Les dispositions de l’article 5 sont abrogées. Arrêté conjoint du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, du Ministre de l’Intérieur et du Ministre de l’Economie et des Finances n° 114912 du 12 ramadan 1433 (1er août 2012) fixant les taux de la subvention et les plafonds pour les composantes de serres éligibles au bénéfice de l’aide de

l’Etat à l’acquisition et à l’installation des serres destinées à la production agricole. (BO n° 6074 du 16/08/2012) Les taux et les plafonds de la subvention, institués par l’article 2 du décret n° 2-10579, sont fixés conformément au tableau qui figure dans l’article premier du présent arrêté. Pour pouvoir bénéficier de l’aide financière de l’Etat, et préalablement à l’acquisition et à l’installation des serres destinées à la production agricole, les postulants doivent présenter leurs demandes auprès des services compétents du ministère chargé de l’agriculture, conformément aux modèles fournis par ces services, avec les pièces et les documents nécessaires à l’instruction des dossiers. Dahir n° 1-12-15 du 27 chaabane 1433 (17 juillet 2012) portant promulgation de la loi n° 04-12 relative à l’agrégation agricole. (BO n° 6070 du 02/08/2012) La présente loi fixe le régime applicable aux relations contractuelles entre un agrégateur et des agrégés pour la réalisation de projets d’agrégation agricole, et fixe des clauses qui doivent figurer dans les contrats d’agrégation, ainsi que des outils destinés à favoriser le règlement de différends nés dans l’exécution de ces contrats. Tout projet d’agrégation doit être approuvé par l’autorité administrative compétente avant sa mise en œuvre. En cas d’approbation, une attestation à ce sujet est délivrée à l’agrégateur et à l’agrégé, en son

nom. Ces derniers peuvent être éligibles à toutes les aides consenties par l’Etat en matière d’investissement agricole. En cas de non-respect des engagements par l’agrégateur ou un agrégé, l’attestation d’agrégation devient caduque pour celui qui a manqué à ces engagements. Dans ce cas, ce dernier ne peut prétendre à une quelconque indemnité de la part de l’Etat. L’agrégé peut conclure un ou plusieurs contrats d’agrégation agricole en fonction de ses productions végétales ou animales, ou en fonction de la destination finale de ces productions. Les clauses obligatoires du contrat d’agrégation agricole figurent dans l’article 9 de la présente loi. Par ailleurs, d’autres engagements convenus entre les parties, figurant dans l’article 10, doivent être contenus dans le contrat. En cas de différend, le recours à la médiation conventionnelle (dont une clause doit figurer dans le contrat) est obligatoire avant la mise en œuvre de toute autre procédure d’arbitrage et contentieuse. Dans le cas où le médiateur n’est pas désigné dans le contrat, la médiation conventionnelle est assurée par un organe collégial. La conclusion de la médiation doit intervenir dans un délai maximal d’un mois à compter de la saisine du médiateur ou du président de l’organe collégial. Il est délivré un procès-vebal de conciliation ou de nonconciliation mentionnant les conclusions de la médiation conventionnelle ou la possibilité pour les parties de recourir à une procédure d’arbitrage ou contentieuse.

Union Européenne Règlement d’exécution (UE) n° 841/2012 de la Commission du 18 septembre 2012 concernant l’autorisation de Lactobacillus plantarum (NCIMB 41028) et de Lactobacillus plantarum (NCIMB 30148) en tant qu’additifs pour l’alimentation de toutes les espèces animales. Les micro-organismes visés aux annexes I et II sont autorisés en tant qu’additifs dans l’alimentation des animaux, dans les conditions fixées dans lesdites annexes. Ces micro-organismes appartiennent à la catégorie des «additifs technologiques» et au groupe fonctionnel des «additifs pour l’ensilage». Les aliments contenant les micro-organismes visés à l’article 1er et à l’article 2 sont étiquetés conformément au présent règlement, au plus tard le 19 mai

2013. Les aliments contenant ces micro-organismes et ayant été étiquetés avant le 19 mai 2013, conformément aux conditions d’autorisation antérieures, peuvent continuer à être mis sur le marché jusqu’à épuisement des stocks. Par ailleurs, les stocks existants de ces micro-organismes et des aliments les contenant à la date d’entrée en vigueur du présent règlement, peuvent continuer à être mis sur le marché et utilisés conformément aux conditions d’autorisation en vigueur antérieurement, jusqu’à épuisement des stocks. Règlement d’exécution (UE) n°839/2012 de la Commission du 18 septembre 2012 concernant l’autorisation de l’urée en tant qu’additif dans l’alimentation des ruminants. La préparation visée en annexe, qui

appartient à la catégorie des « additifs nutritionnels » et au groupe fonctionnel de l’« urée et ses dérivés », est autorisée en tant qu’additif dans l’alimentation des animaux, dans les conditions fixées à ladite annexe. Les aliments contenant de l’urée sont étiquetés conformément au présent règlement, au plus tard le 19 mai 2013. Toutefois, les aliments contenant de l’urée, étiquetés conformément à la directive 82/471/CEE avant le 19 mai 2013, peuvent continuer à être mis sur le marché jusqu’à épuisement des stocks. Les stocks d’urée et d’aliments en contenant, existant à la date d’entrée en vigueur du présent règlement, peuvent continuer à être mis sur le marché et utilisés conformément aux conditions mentionnées dans la directive 82/471/ CEE, jusqu’à leur épuisement. FOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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L’Interview

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Opérant dans un secteur pénalisé par l’indisponibilité de la matière première, la société Citruma continue son chemin vers le succès avec sa marque phare Marrakech, tant sur le marché national qu’international. Au terme de la haute saison 2012 et après une campagne d’affichage et de communication acharnée, Fodil Cherif se livre à nos micros. de renouvellement et nous sommes sur le point d’introduire de nouvelles machines. Comment se porte l’approvisionnement en fruits actuellement, notamment en agrumes ? Très mal, tellement mal que nous avons commencé à importer du jus d’orange, et plus de la moitié de la consommation marocaine en concentré est importée. Le Maroc produit la même quantité d’orange maintenant qu’il y a 40 ans, sauf que la population était le 6ème de ce qu’elle est aujourd’hui. La demande est donc 6 fois plus forte et les prix sont très élevés au niveau du marché de bouche marocain. Pour vous donner un ordre de grandeur : cette année au Brésil, l’orange pour l’industrie coûte 40 centimes/kg, alors qu’elle est à 1,5 DH/kg au Maroc. Nous sommes à des années lumières des prix internationaux ! A qui revient donc ce mérite ? Marrakech a toujours eu une très bonne image, nous n’avons fait que la consolider. A l’époque de la société Frumat, cette dernière disposait de deux marques : Marrakech et Miami. Marrakech était positionnée comme une marque haut de gamme qui était commercialisée en Europe (et au Maroc mais seulement les excès de production), tandis que Miami était une marque locale de nectar d’entrée de gamme. Il y a toujours eu ce gap entre Marrakech et Miami qui, jusqu’à ce jour, persiste dans l’esprit du consommateur. Accroitre votre compétitivité ne passerait-il pas par un renouvellement intégral de votre outil industriel ? A la reprise du site de Kénitra de l’ex Frumat, nous avons remis à neuf certains aspects. Pour ceux qui ne le savent pas, nous avons deux métiers : transformer l’orange en jus, puis le

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jus en produit fini. Pour cette première activité, à laquelle une grande partie de notre usine est consacrée, ce sont des machines relativement anciennes dont le principe n’a pas beaucoup évolué. Si on venait à les remplacer, les nouvelles seraient semblables à celles que nous possédons. Par ailleurs, ce que nous avons beaucoup modernisé, ce sont les outils de contrôle de la production. Bien sûr, qui n’aimerait pas tout renouveler ? (rires) Mais il faut approcher les choses de manière réaliste. Il est dangereux de surinvestir lorsqu’on opère dans un marché qui n’est pas très grand. La leçon de Frumat, morte en 2001, en témoigne : le problème n’était pas l’indisponibilité de la matière première mais le surdimensionnement des équipements. Un petit marché… il faut le suivre graduellement, sans investissements inconsidérés. Chaque année, nous avons un budget

Qu’en est-il de vos propres vergers ? Récemment, nous avons loué des terres dans le cadre du Plan Maroc Vert pour la plantation d’arbres fruitiers. Le projet est en cours et nous permettra à moyen terme (5 ans), de couvrir le tiers de notre besoin en oranges. Notons par ailleurs que nos actionnaires, producteurs d’orange, comblent également le tiers de notre demande en cette matière première. Pour ce qui est des autres fruits, nous avons recours à l’import sauf dans le cas de la fraise où nous subvenons à nos besoins nous mêmes. En 2011, vous avez réalisé un CA de 100 millions de DH. Quelle part représente l’export ? L’export représente 20% de notre CA. Nous exportons aussi bien en Afrique (14 pays dont le Maghreb) qu’en Amérique du nord et en Russie en passant par l’Europe. En tout, la marque Marrakech existe aujourd’hui dans 22 pays.


Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma

Commercialisez-vous sous votre marque ou en MDD ? En circuit ethnique ou conventionnel ? A l’export, nous sommes présents uniquement avec notre marque propre, aussi bien dans le circuit traditionnel que moderne. En Europe, notre produit est commercialisé dans les magasins conventionnels et ethniques, contrairement à l’Amérique du Nord, où nous ne nous positionnons qu’en magasin ethnique. Celà s’est fait naturellement, en fonction des opportunités d’export qui se sont présentées à nous. Disons que pour exporter du jus d’orange aux EtatsUnis, ce n’est pas simple car ce pays est l’un des plus grands producteurs du monde. On ne peut vendre que l’allégation « Produit Marocain ». Comment se positionne votre marque à l’étranger et comment l’entretenez-vous ? Notre export connait une forte croissance d’année en année, ce qui doit vouloir dire que la marque se porte bien ! Pour l’instant, nous ne sommes pas très proactifs au niveau de l’étranger par manque de ressources, mais ça viendra. D’autant plus qu’il existe un grand potentiel à l’export soutenu par une bonne image du Maroc. Entre temps, nous comptons beaucoup sur nos importateurs pour développer la marque. Au Maroc, vous avez mené une campagne marketing très agressive tout au long de cette saison. Quel est votre bilan ? 2012 est pour nous une année importante puisque nous avons relooké la marque Marrakech, 5 ans après

son relancement. Nous avons souhaité accompagner cet évènement d’une grande campagne d’affichage pour instaurer notre nouveau code visuel. Objectif atteint, et nos ventes le confirment. Grâce à notre message « 15 oranges pressées, rien d’autre ! », nous nous sommes différenciés du flux de publicités de jus par un message « Premium ». Somme toute, nous sommes très satisfaits de cette saison.

Le Marocain consomme en moyenne 5 litres de jus conditionnés par an, ce qui reste très faible comparativement au voisin algérien. Une hausse de consommation est-elle à prévoir ? Si oui, comment ? Lorsqu’on se compare à l’Algérie ou à la Tunisie, le marocain consomme toujours moins avec des écarts terribles… Remettons l’information dans son contexte. Au Maroc, presque la moitié de la population est rurale.

Nous avons aussi des fruits frais plus disponibles que chez nos voisins maghrébins. Si ces données sont prises en considération, on verra qu’on ne se situe pas tellement loin d’eux. Ceci dit, la consommation augmente, mais c’est le marché des jus industriels qui prend sur le frais. Est-ce que la totalité augmente ? Je n’en suis pas sûr… Mais il faut dire qu’avec le changement du mode de vie, le citoyen tend vers le prêt à l’emploi. Pour leur part, les industriels se doivent d’expliquer aux consommateurs qu’ils ne perdent pas en vitamines lorsqu’ils optent pour un jus industriel, bien au contraire. Ainsi, la consommation ne pourrait qu’augmenter. Après le relookage de votre gamme de produits cette année, quels sont vos futurs projets ? La haute saison touchant à sa fin, c’est durant ce trimestre que se prépare le plan d’action de l’année à venir. Il est encore trop tôt pour en connaitre les détails, mais la réflexion est déjà lancée. Actuellement, nous sommes en cours de certification ISO 22000. Nous nous apprêtons à accueillir dans les mois à venir de nouveaux investissements qui viendront pour élargir la gamme, notamment pour le lancement de produits en petits conditionnements, étant donné que beaucoup de mamans en demandent.

Propos recueillis par Sarah OUSAID

Parcours

Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur de l’Ecole spéciale des Travaux publics, du Bâtiment et de l’Industrie (ESTP) en 1996, Fodil Cherif enchaine ses études avec un MBA option Entreprenariat /Etudes Entrepreneuriales à HEC Paris qu’il obtient deux ans après. Il choisit ensuite de regagner le pays et fait ses preuves dans des multinationales de grande consommation. Débutant sa carrière en tant que Directeur d’unité chez Procter & Gamble, Fodil Cherif rejoint ensuite Centrale Laitière-Danone en 2000 où il occupe le poste de Directeur Régional des Ventes. Trois ans plus tard, il est recruté par Gillette pour assurer la fonction de Directeur de Ventes. En 2006, il saisit l’opportunité de reprise de Frumat Kénitra et de la marque Marrakech, qu’il a menée à bien avec deux autres associés : Jawad Alami, un industriel, et le Groupe Delassus. De cette association nait la société Citruma. Depuis janvier 2007, Fodil Cherif mène la barque.

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Salon

Maroc

CFIA Maroc 2012

La qualité malgré la crise La grand-messe des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire a tenu sa 3ème édition marocaine du 25 au 27 septembre derniers à Casablanca. Si les exposants étaient venus en nombre, les visiteurs furent un peu moins nombreux que prévu, mais de qualité. Retour sur cet événement incontournable. Florence CLAIR et Siham HAMDI Un visitorat plus faible que prévu, mais de qualité

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CFIA

e coup d’envoi de cette 3ème édition a été donné le 25 septembre 2012 par Charles Fries, Ambassadeur de France au Maroc, en présence de Joël Sibrac, Président de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), d’Amine Berrada Sounni, Président de la Fenagri, ainsi que du Secrétaire Général du Ministère de l’Industrie et des Nouvelles Technologies et du Directeur du Développement des Filières de Production au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime. Avec 180 exposants sur 6.000 m2, le CFIA Maroc 2012 présentait toute l’offre en termes d’ingrédients, équipements et emballages pour l’industrie agroalimentaire. Parmi les exposants, 105 entreprises françaises étaient venues prospecter ou renforcer leur présence dans un pays qu’elles estiment en bonne

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voie d’industrialisation et de modernisation. « Cette année encore, la présence française sur le CFIA Maroc a été importante. Dans le contexte actuel, nous y voyons là un signe fort de l’attractivité croissante du Maroc et de son ouverture à l’international, mais aussi de la vitalité des relations franco-marocaines », analyse Philippe Confais, Directeur Général de la CFCIM. Un certain nombre d’exposants participait pour la première fois à un salon marocain. « Nous travaillons déjà sur le Maroc directement ou indirectement et le marché nous semble porteur, d’où notre première participation au CFIA Maroc », indique ainsi le représentant de Flexlink. Outre les exposants français et marocains, signalons également la participation de fournisseurs allemands, italiens, portugais, espagnols, suisses, mais aussi tunisiens et égyptiens.

Les organisateurs, la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) et GL Events (organisateur notamment du célèbre CFIA de Rennes), avaient tablé sur la venue de quelques 4.000 visiteurs professionnels. Selon le bilan officiel, 3.400 ont effectivement parcouru les allées de cette 3ème édition. « En dépit de la conjoncture économique actuelle, notamment en France, l’évènement a rencontré un franc succès au vu du nombre de participants et de la qualité des échanges, soulignée dans l’enquête de satisfaction réalisée à l’issue du salon », estime Philippe Confais. Les entreprises travaillant depuis quelques temps avec l’industrie marocaine se sont avérées assez satisfaites pour la majorité d’entre elles. « Il y a eu peu de fréquentation mais nous avons vu des clients et des prospects pour avancer sur des projets. Par rapport à l’investisse-

A quand un centre d’exposition moderne ?

Parmi les remarques collectées auprès des exposants, le niveau des installations revient quasiment systématiquement. Dommage en effet que Casablanca ne dispose toujours pas d’un centre d’exposition disposant des équipements adéquats, notamment en terme de climatisation/ventilation, sonorisation, etc. Quant à l’offre de restauration, elle est toujours insuffisante en quantité, qualité et diversité !



Salon

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ment, ce salon reste intéressant et nous reviendrons pour la prochaine édition », déclare Alexandre Perou, du service commercial Maghreb et Afrique de l’Ouest chez Cermex. « Il est vrai qu’il n’y a pas eu beaucoup de visiteurs, mais nous considérons cette édition comme bénéfique. Nous avons eu des contacts intéressants composés de nos partenaires et de prospects porteurs de nouveaux projets », déclare Nabil Guennouni, Directeur Général de Isolab. Samir Lahlou, Directeur Commercial de Comaner, confirme : « nous avons reçu des visiteurs de qualité, venus à la rencontre de nos partenaires KMC, Ecoval, Ipra, Sofiam, Ingredia Functional et Med Oil, qui avaient envoyé des équipes sur place. » Selon certains exposants, une nette évolution du salon a été notée par rapport aux éditions précédentes. Bien qu’il soit petit par rapport aux CFIA de Rennes et de Metz, le CFIA Casablanca n’en reste pas moins important, que ce soit en termes de qualité, d’organisation, ou de visitorat, professionnel et intéressant. « Le 1er jour a été très calme, mais nous avons vu beaucoup de monde le 2ème jour. Ce salon reste une belle vitrine, encore un peu balbutiante au niveau de la communication auprès des visiteurs », estime Paul Lenoël, Ingénieur Commercial chez Eurogerm Maroc. Chez Pierre Guérin, qui signait sa 3ème participation, « le bilan est plutôt mitigé cette année. En 2010, nous avions eu beaucoup de contacts avec très peu de retours ; cette année, nous avons reçu peu de

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visiteurs mais de qualité. » D’autres sont plus mécontents : « il n’y a pas beaucoup de rythme, nous sommes un peu déçus. En 3 jours de salon, nous devrions avoir eu en moyenne une centaine de contacts, alors qu’au 3ème jour, nous en étions à 25 ! », regrette Salah Khaoua, Responsable Développement Afrique de Alfa Laval. A suivre donc ! Pour ceux qui venaient à la découverte du Royaume, la faible affluence a souvent surpris, même si elle reste dans la norme des salons professionnels du pays. « ll faut être patient et se faire connaître », reconnait Claude Bourguet, Directeur de DMN France. Du côté de BBK Ettikettier, le salon a toutefois « complètement répondu à nos attentes », révèle Sébastien Carle, Responsable Commercial France. Enfin, pour Fabrice Chausserais, Directeur Général de Osys, « le bilan d’ensemble est plutôt satisfaisant, avec quelques bons contacts avec de vrais projets. » Certaines entreprises ont également regretté que le salon ait été organisé en semaine uniquement et

estiment qu’il aurait été plus propice de recevoir des visiteurs également pendant le week-end. Une répartition des exposants par pôle (ingrédients & PAI, équipements & procédés, emballages & conditionnement) aurait également été appréciée.

Un programme de conférences complet

Côté animation, les visiteurs ont pu profiter de 14 conférences. Certains exposants ont ainsi proposé des thématiques pointues comme la détection des contaminants ou encore divers ingrédients fonctionnels et leurs applications (sels de fonte, amidon modifié de pomme de terre, protéines fonctionnelles, sucres et polyols, acide lactique et lactates…) , mais aussi sur des sujets institutionnels comme la réglementation à l’import et à l’export, le contrôle sanitaire vétérinaire à l’importation et à l’exportation, ou encore les opportunités d’investissement dans le cadre du Plan Maroc Vert. Présentée par l’ADA, la conférence autour du Plan Maroc Vert a fait le tour d’horizon de l’agriculture marocaine, principal moteur pour la croissance économique nationale, en définissant ses atouts (marché national, main d’œuvre, compétitivité, etc.), les objectifs du Plan Maroc Vert pour les différentes filières, ainsi que le soutien de l’Etat dans ce cadre. Rendez-vous en octobre 2014 pour la 4ème édition !

• Inauguration par l’Ambassadeur de France au Maroc, Charles Fries.


Maroc

Expo Halal International

Premier en son genre au Maroc Meknès, la capitale historique de l’olivier au Maroc, a abrité du 13 au 14 septembre 2012, le salon Expo Halal International. Organisée sous l’égide des Ministères de l’Agriculture et de la Pêche maritime, du Commerce, de l’Industrie, des Nouvelles Technologies et des Affaires générales et de la Gouvernance, cette première édition du salon Halal a réuni une quarantaine de partenaires et d’exposants représentant plusieurs pays arabes et européens. Près de trois cent cinquante visiteurs professionnels se sont rendus à l’exposition pour des rencontres d’affaires.

De notre envoyée spéciale à Meknès,

Meriem EL HASSOUNI

Expo Halal

de la Société Islamique pour le Développement du secteur privé. Le positionnement géographique du Maroc en fait un atout important pour les exportations en direction de la communauté musulmane étrangère. « Plus de 5 millions de musulmans en France et 22 millions en Europe, représentent un • Signature d’un accord de partenariat entre l’agence MCC et potentiel économique imle Centre Régional d’Investissement de Meknès-Tafilalet. portant sur lequel le pays xpo Halal International a d’origine devrait se pencher beauété inauguré par le Wali de coup plus », souligne Kamel KabMeknès-Tafilalet, le Présitane, Recteur à la Grande Mosquée dent du Conseil Régional de Lyon. Par contre, en majorité, les et le Président de la Commune de participants se sont dits déçus de la Meknès. Selon Mohamed El Ouafréquentation. Selon eux, les profeshdoudi, initiateur de la manifestation sionnels n’étaient pas très nombreux et Directeur de l’Agence Maghreb à visiter le salon. D’un autre côté, Centres de Contact (MCC), « cet les exposants ont déploré l’absence événement vise à encourager de conférences pour cette première l’exportation des produits Halal édition. marocains et renforcer le rôle du La 2ème journée de cet événement Maroc dans l’exportation de ces a été marquée par la présence produits vers les marchés islamid’Abdelkader Amara, Ministre de ques et les pays à forte présence l’Industrie, du Commerce et des de musulmans. » La crise financière Nouvelles Technologies. Lors de son mondiale actuelle semble ne pas discours, le Ministre a indiqué que la avoir d’incidence sur le marché Halal. promotion du secteur des produits « Aujourd’hui, le Maroc est dans Halal permettra au Maroc d’occuper une situation où la crise commence une place de choix dans l’économie à arriver dans le pays, il est donc internationale. Devant le flux de proimportant de trouver des solutions duits résultant de la stratégie globale et alternatives à cette crise. Le pays d’ouverture de l’économie nationale a toujours fait preuve de créativité. sur l’économie internationale, le Je pense qu’une très forte opportuMinistre a ainsi relevé que le citoyen nité se présente dans le marché du marocain est en droit d’être informé Halal. Ce salon est en la meilleure de la nature, du mode de production illustration», révèle Farid Masmoudi et des composantes de ces produits.

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Remise de Trophées

Rappelons que Le Maroc est devenu le premier pays arabe et euro méditerranéen à se doter d’une norme halal consensuelle, délivrée par un organisme sous la tutelle du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, aux côtés des labels déjà inscrits dans la loi, délivrés par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, pour les produits du terroir. Ainsi, à l’ occasion d’Expo Halal International, deux entreprises marocaines ont obtenu les premiers certificats de la norme halal marocaine, délivrés par l’Imanor. Il s’agit de Sicopa et Agro-Food Industrie, basées respectivement à Fès et Marrakech. Des certificats de mérite ont également été attribués aux entreprises du secteur qui s’étaient distinguées par la qualité de leur participation à cette première édition Expo Halal International.

Une seconde édition déjà prévue

Cette rencontre a également connu la signature d’un accord de partenariat entre l’Agence MCC et le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Meknès-Tafilalet, en vertu duquel il sera procédé à la création d’une association chargée de l’organisation annuelle d’Expo-Hallal international. MCC s’engage à organiser l’exposition pour une durée de cinq ans renouvelable et le CRI à fournir le soutien à cette manifestation. Rendez-vous pour la seconde édition les 20 et 21 septembre 2013 ! FOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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Focus • La norme marocaine sur le halal est une première dans le monde arabe • Son objectif : faire reconnaître les produits halal marocains dans le monde • Un marché mondial de 662 milliards de Dollars et en croissance continue • Des niches à pénétrer en Europe et aux Etats-Unis

Halal

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EXPORT HALAL

Une carte à jouer à l’export !

Normalisation et certification Halal Un choix mi-figue mi-raisin !

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Marché Halal Les opportunités ne manquent pas !

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Focus Export Halal

Normalisation et certification Halal

Un choix mi-figue mi-raisin ! Homologuée en juillet 2012, la norme marocaine Halal vient combler le vide réglementaire qui entoure les exigences des produits Halal, et suscite déjà l’intérêt des opérateurs agroalimentaires marocains. Démarche volontaire, la certification Halal peut s’avérer nécessaire, voire indispensable pour pénétrer des marchés étrangers demandeurs en ces produits. Siham HAMDI et Sarah OUSAID

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elon le Codex Alimentarius, un aliment dit « halal » renvoie à tout aliment autorisé par la loi islamique, répondant aux conditions suivantes : ne pas constituer ou contenir quoi que ce soit jugé illégal conformément à la loi islamique ; ne pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes à la loi islamique; ne pas avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux deux dispositions précédentes au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage. Par ailleurs, les aliments provenant de certains animaux et plantes qui ne sont pas conformes à la loi islamique, ne peuvent donc pas porter la description « Halal ». Citons comme exemple : porc et sanglier, boissons alcoolisées, animaux qu’il est interdit de tuer en Islam (fourmis, abeilles et piverts), animaux répugnants, plantes toxiques dont la toxine ne peut être éliminée durant la transformation, tout autre animal abattu selon des méthodes non conformes à la loi islamique… Par ailleurs, les animaux terrestres dont la consommation est autorisée par la loi devraient être abattus conformément aux règles d’hygiène appliquées aux viandes fraîches et à des dispositions par-

ticulières. En ce qui concerne les additifs alimentaires, ces derniers ne doivent pas provenir d’aliments non conformes à la loi. Dans ce sens, le colorant E120, plus connu sous l’appellation rouge de carmin, et provenant de la cochenille, alimente encore des débats sur le Halal en raison de son origine animale. « Le E120 représente aujourd’hui une véritable alternative au E124 (ponceau), interdit d’usage par la réglementation européenne », affirme Eric Zabiolle, Directeur Commercial Food and Beverage Division chez CHR Hansen avant d’ajouter que leurs colorants carmin ont été labellisés « Halal » par IFANCA USA en janvier 2012.

Une norme marocaine tant attendue

Initiée par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), la scène des référentiels marocains a accueilli la NM08.0.800, nouvelle norme « Halal » homologuée en juillet 2012. Une première dans le monde arabe ! Dans ce cadre, le Label national Halal se présente comme une marque distinctive, propriété de l’Imanor qui atteste de la conformité de la norme NM08.0.800 spécifiant les exigences requises pour les aliments Halal. Elle a été développée avec le concours du Conseil Supérieur des Oulémas sur la base du Référentiel de l’OrgaFOOD MAGAZINE N° 48 15 Octobre - 15 Novembre 2012

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Focus norme « Halal » définit les exigences de base qui doivent être satisfaites à tous les stades de la chaîne alimentaire, y compris, la réception, la préparation, la transformation, le tri, la détermination, l’emballage, l’étiquetage, le contrôle, le marquage, la manutention, le transport, la distribution, le stoc• Bruno Montier et Philippe Charot, Fondateurs d’Agro-Food Industrie, l’une de deux premières entreprises certifiées selon le kage et les services label Halal marocain. associés, relatifs aux nisation de la Coopération Islamique aliments Halal et de leurs produits (OCI), et de normes préexistantes conformément aux règles islamidans d’autres pays islamiques. « Baques », précise Abderrahim Taibi de sée sur la norme ISO 22000, la mél’IMANOR. thode HACCP, les Bonnes Pratiques A caractère générique, les exigences d’Hygiène et la traçabilité, il s’agit de la norme « Halal » sont destinées bien d’une norme globale », atteste à être appliquées à l’ensemble des Mounir Diouri, Directeur Général de intervenants de la chaîne alimenQualilab International. taire, indépendamment de leur taille et de leur complexité. Les produits et Le label : un « bien » services pouvant bénéficier du label nécessaire ! Halal sont, en se référant à la norme : Suite à la demande des exportateurs viandes, poissons et produits dérisouhaitant tirer profit des opportunités vés ; laits et produits dérivés ; œufs qu’offre le marché Halal aux entrepriet ovo-produits ; céréales et produits ses agroalimentaires marocaines, et dérivés ; huiles et graisses végétaafin d’assurer aux consommateurs les et animales ; fruits et légumes et que leurs produits respectent les leurs dérivés ; sucres et produits de règles régissant l’alimentation Halal, confiserie ; boissons gazeuses ; l’Imanor a mis en place un système miels et produits dérivés ; suppléde labellisation Halal, conformément ments alimentaires ; additifs alimenau système national de certification taires, enzymes, microorganismes ; régi par la loi 12-06. « Le Label Halal matériaux d’emballage ; services et est en large concordance avec le locaux liés aux aliments. référentiel de l’Organisation InternaLes étapes vers la tionale Islamique (OCI) dont le Maroc labellisation est membre et qui englobe les pays du Golfe, du Moyen-Orient et de l’Afri- Les entreprises désireuses de disposer du label Halal doivent contacter que du Nord. Il a été élaboré avec le service de certification de l’IMAun contexte national adaptable au marché marocain », souligne Moham- NOR. « Il faut ensuite déposer une demande officielle auprès du Minismed Oubaid Slaoui, Ingénieur d’état tère de l’Industrie, accompagnée de à la Direction de la Qualité et de la Surveillance du Marché de l’IMANOR. certains documents, se rapportant au produit pour lequel la labellisation est Aux yeux de l’ONSSA qui a participé demandée, aux systèmes de sécurité activement à l’élaboration de la NM, des aliments appliqués au sein de le logo Halal devait être reconnu à l’entreprise, aux agréments obtenus l’échelle mondiale pour valoriser les du ministère de tutelle, du laboratoire produits « Halal » marocains. de contrôle qualité de l’entreprise », énumère M. Oubaid Slaoui. Si le Pour une panoplie de dossier est complet, la demande est produits… jugée recevable. Le processus de « S’appliquant à tous les produits certification peut donc démarrer. Une alimentaires et services associés, la

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Focus Export Halal équipe constituée d’un auditeur IMANOR qualifié en sécurité alimentaire et d’un expert des affaires islamiques reconnu par le Conseil Supérieur des Oulémas procède à l’audit de l’unité de production. En fonction de la nature de l’aliment, l’équipe auditrice pourrait prélever des échantillons à analyser par un laboratoire qualifié par l’IMANOR. A l’issue du rapport d’évaluation, une décision favorable accorde au demandeur le droit d’utiliser le label Halal sur ses produits certifiés. « L’élaboration du certificat peut même se faire une semaine après l’audit s’il n’y a pas de problèmes d’écart », assure M. Oubaid Slaoui. Le label est attribué pour une durée de 3 ans au terme de laquelle un audit de renouvellement est réalisé. Entre temps, le titulaire subit chaque année un audit de suivi.

Certification Halal : nécessaire ou pas ?

Selon de nombreuses entreprises agroalimentaires et organismes institutionnels, il est nécessaire de disposer d’un certificat Halal, afin de garantir aux consommateurs que le produit a été élaboré selon les normes Halal. De plus, selon l’ONSSA, cette certification facilite les exportations vers les pays musulmans, qui représentent une part du marché international assez importante, ainsi que vers ceux qui comptent une communauté musulmane. La certification Halal est même souvent une exigence de certains pays. « Pour accéder à ces marchés, il est nécessaire que le processus de production de l’entreprise soit certifié Halal. Dans les pays du Golfe, la certification est obligatoire pour les produits d’origine animale », confirme Philippe Karim Charot, Directeur Général de AgroFood Industrie, première entreprise certifiée Halal au Maroc et l’un des précurseurs du marché Halal. Or, la certification Halal ne se limite pas aux produits carnés. En effet, d’après Jalel Aossey, Directeur de Midamar Corporation, distributeur basé aux EtatsUnis, les importateurs



Focus

• Abdelkader Amara, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies remet le certificat de mérite et le Label Halal à la société Sicopa, représentée par Kenza Kabbaj, Responsable Qualité.

et les consommateurs américains requièrent un certificat Halal, même pour les produits ne contenant pas de viande. D’après lui, les consommateurs désirent connaître la nature de la certification Halal des produits alimentaires, et demandent une accordance avec la Chariâa. Cela s’applique aussi pour les produits de confiserie qui nécessitent un certificat Halal pour les vendre en tant que produits Halal. D’autres importateurs, par contre, ne réclament pas le label Halal : « nos produits étant tous exempts de viande et de conservateurs liés aux graisses animales, ils sont garantis naturels, mais ne réclament pas de label Halal », affirme Mohammed Saghir Mechbal, Administrateur Délégué de Mia Trading, société importatrice basée en Belgique. « Nous n’utilisons ni viande ni produits alcoolisés, ni graisse animale ou gélatine dans nos recettes justifiant la certification d’un tel label », indique pour sa part Nadia Mabrouk, Directrice Générale de Salvema. « Les clients sont satisfaits à l’idée que nous produisons au Maroc », ajoute le Directeur Export d’un confiseur. Ce dernier estime que son entreprise ne projette pas d’avoir le label Halal, puisque « nous utilisons seulement des matières premières et des ingrédients végétaux ou synthétiques, n’ayant aucun lien avec le sang, le porc, etc. ». La fabrication des produits dans un pays musulman serait-elle une garantie suffisante ? Pas forcément, « parce qu’aujourd’hui, avec la mon-

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dialisation, il y a de nombreux produits qui viennent de l’étranger et qui peuvent être transformés au Maroc puis réexpédiés », explique Azeddine Bahi, Gestionnaire Administratif à l’Association Rituelle de la Grande Mosquée de Lyon. En fait, le choix d’être certifié Halal ou non dépend du positionnement que l’on veut donner à son produit : est-il destiné au segment Halal ou bien au marché conventionnel ? Dans le premier cas, la certification est un plus, quand elle n’est pas obligatoire.

La fiabilité en question

Entreprises certificatrices, associations, mosquées… On recense plus de 300 organismes de certification, « dont seulement 33% sont officiellement reconnus », indique Farid Masmoudi de la Société Islamique pour le développement du secteur privé, filiale privée de la Banque Islamique de développement. Parmi les problématiques de la certification Halal, figure le grand nombre d’organismes de certification et leur divergence dans l’interprétation de la loi islamique, notamment dans les questions d’abattage. Outre le coût, très variable d’un organisme à l’autre selon la prestation fournie, le problème majeur réside aussi dans le caractère licite de la consommation. En effet, il ne suffit pas d’être certifié Halal pour garantir une consommation Halal. « Il y a de multiples avantages à être certifié, mais j’insiste

sur le fait que les gens n’achèteront pas votre produit juste parce qu’il est labellisé Halal », affirme Lisa Mabe, Fondatrice et Directrice de Hewar Social Communications, Cabinet de consultants en communication pionnier dans le marketing à destination des musulmans aux Etats-Unis. Jalel Aossey ajoute par ailleurs que malheureusement aux Etats-Unis, il existe toujours un degré de fraude dans l’industrie alimentaire du Halal. Triche, fraude, crédibilité… Tout ceci ramène à la question du choix du certificateur. Un choix qui peut s’avérer difficile parfois, notamment en raison de l’interprétation de chacun dans les questions relatives aux règles du Halal, qui peuvent être plus ou moins strictes d’un pays à l’autre. « Il y a un problème évident dans la certification Halal. Il y a des organismes très sérieux, mais aussi énormément d’organismes qui profitent d’un flou sur la question de la réglementation », fait savoir Fathallah Otmani, Directeur Général de AVS, association de certification Halal. « Le vrai challenge qui existe aujourd’hui réside sur la standardisation des certifications. C’est une action sur laquelle la banque islamique est en train de réfléchir pour mettre en place un conseil Halal qui va travailler sur la certification et émettre des règles pour unifier les procédures », nous informe Farid Masmoudi. Ceci pourra donner une certification mondiale reconnue, et permettra de

Le Halal, c’est aussi du marketing

Avoir une certification Halal reconnue localement, mais aussi à l’échelle internationale, peut s’avérer un vrai booster des ventes. « Tous nos clients sont demandeurs car c’est un argument de vente pour le produit », affirme Hamid Mouhim, Directeur Général de Faconex, qui ajoute que « toute marchandise fabriquée dans un pays musulman est censée être labellisée Halal, car c’est une valeur ajoutée pour ce produit. » Qu’en est-il des auto-déclarations type 100% Halal sur certains produits ? « Ces auto-déclarations ne peuvent pas être interdites par la norme. Ces aspects relèvent normalement du cadre réglementaire qui devrait fixer les conditions de telles déclarations », répond Abderrahim Taibi de l’IMANOR. Selon Jamil Benhassaine, exporter des produits labellisés Halal pour les entreprises agroalimentaires marocaines, est « une tendance comme toutes les tendances. » Enfin, si aujourd’hui, le label Halal n’est pas requis pour les produits sans viande, il le serait bientôt, selon l’avis d’un industriel exportateur. Pour ce dernier, « il va y avoir une escalade du meilleur label Halal comme le label Kasher pour des produits aussi anodins que le Coca Cola. Ce n’est qu’une affaire d’argent rien de plus », regrette-t-il.


Focus Export Halal répondre à tous ces problèmes.

Label Halal vs autres certificats

A faible coût par rapport aux certificats Halal délivrés par des organismes privés, le label Halal marocain simplifie par ailleurs la procédure de certification. « Le Label Halal Marocain sera un accélérateur pour notre activité en sécurisant nos clients sur la qualité de l’engagement Halal de l’entreprise », assure Philippe Karim Charot. Cependant, « concernant l’export, étant titulaire de ce label depuis le 14 septembre 2012 seulement, nous ne disposons pas d’assez de recul pour affirmer qu’il sera reconnu partout à l’étranger. Il est évident qu’un nouveau label doit se faire connaître et reconnaître des autorités et des clients du monde entier », tempère M. Charot. Ceci dit, « nous conserverons notre certification AVS pour le marché français car c’est la certification la plus reconnue par la communauté musulmane française. Les consommateurs musulmans font confiance à AVS et le nouveau label Halal Marocain doit gagner également cette confiance », conclut-il, en promettant de faire connaître le label, première certification Halal dans le monde arabe, auprès de ses clients et prospects, et en lançant un appel à l’IMANOR et au Ministère de l’Industrie marocain pour réaliser un gros travail d’information auprès des organismes internationaux. « Il n’y a pas de raison que le label Halal marocain soit de moindre valeur que le label Halal fait en France ou ailleurs », affirme Jamil Benhassain, Gérant de la Société Tajini, qui projette également de faire labelliser son entreprise. Ce qui est le cas aussi pour d’autres sociétés : « nous comptons demander le label Halal, étant donné que nous répondons à toutes les exigences », affirme Khalid Benhamida, Directeur Général de La Maison du Foie Gras, ajoutant que ce label actuel appuiera l’image du Halal, pour l’instant auto-déclaratif. « Si le gouvernement marocain supervise les standards de la

certification Halal, ce sera alors acceptable et suffisant », estime pour sa part Jalel Aossey. « Une garantie d’un certificat délivré par une institution sera appréciée d’autant plus qu’elle sera officielle et unique », renchérit Rachid Gacem, Directeur Général de Night Orient, distributeur de produits Halal au Maroc, qui ajoute par ailleurs que l’Algérie, pays voisin du Maroc, vient d’instaurer l’obligation d’une certification Halal pour tous les produits importés.

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Focus

Focus Export Halal

Marché Halal

Les opportunités ne manquent pas ! Un marché mondial qui se chiffre en centaines de milliards de Dollars, une croissance qui ne faiblit pas… Le halal a de quoi allécher les appétits des agro-industriels. Pourtant, le Maroc a tardé à s’intéresser à ce débouché, à l’instar d’autres niches comme le bio. Avec la nouvelle norme marocaine halal, destinée à soutenir les exportateurs, la donne pourrait changer. Tour d’horizon d’un marché lucratif et en pleine mutation. Florence CLAIR et Meriem EL HASSOUNI

L

e halal est un marché mondial en plein boom qui avoisine les 662 milliards de Dollars par an (voir tableau) et représente près de 17% de l’industrie alimentaire mondiale. Avec une communauté musulmane représentant environ 25% de la population mondiale, soit presque 1,6 milliard de personnes, la demande de produit Halal est en pleine expansion à travers le monde. Par exemple, « la demande pour la confiserie halal a triplé sur les 5 dernières années. Rien qu’ Europe, ce marché se chiffre à 40 millions € par an ; en Amérique du Nord, il tourne autour de 8 millions €. Enfin, les pays arabes sont de gros consommateurs de confiserie avec des ventes supérieures à 100 millions € ! », s’exclame

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Kamal Lahlou, Agent international d’export de confiserie. Les principaux marchés halal sont naturellement les pays musulmans, notamment l’Indonésie, les pays du Golfe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Ces dernières années,

plusieurs pays asiatiques ont commencé à développer leur marché. A titre d’exemple la Malaisie, avec sa norme, prévoit de devenir un point focal international du produit halal. En Inde, de nombreuses entreprises tentent de se faire reconnaitre en adoptant la certification halal. En ce qui concerne le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ils comptent au total près de 400 millions d’habitants à majorité musulmane. Cette région offre un fort potentiel pour les produits alimentaires halal, notamment au niveau des pays du Conseil de Coopération du Golfe (GCC). Les deux plus importants marchés y sont les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. La Turquie, grand marché, s’avère également un fournisseur potentiel de produits halal pour l’Union Européenne. L’Afrique du Nord a pour sa part un potentiel considérable pour les produits halal, d’autant plus que la région importe une grande partie de ses aliments. L’Egypte y est considérée comme le plus important marché dans cette région, avec plus de 70 millions de

Profil de la consommation halal en France

Selon un sondage de l’institut IFOP, réalisé en 2009 en France auprès de 536 personnes se déclarant musulmanes, 59% des sondés déclaraient acheter systématiquement de la viande halal et seuls 8% ne le faisaient jamais. Parmi les consommateurs de viande halal (92% de l’échantillon), 34% effectuaient cet achat en grande surface. Les boucheries halal restaient donc dominantes sur ce créneau. En dehors de la viande, les produits traditionnels dominent le panier. En effet, 82% des sondés achètent plus ou moins régulièrement des produits alimentaires orientaux ou maghrébins traditionnels, contre 40% seulement des plats cuisinés halal et 35% des desserts, bonbons et chocolats halal.



Focus

(Source : World Halal Forum)

Taille du marché mondial des aliments halal (en Mrds US$) 2009

2010

1. Afrique

150,3

155,9

2. Asie

400,1

418,1

- dont Pays membre GCC

43,8

46,0

- dont Indonésie

77,6

80,7

- dont Malaisie

8,2

8,6

3. Europe

66,6

69,3

- dont France

17,4

18,2

- dont Russie

21,1

21,9

- dont Royaume Uni

4,1

4,3

4. Australie/Océanie

1,5

1,6

5. Amériques

16,1

16,7

Total Monde

634,6

661,6

musulmans. Enfin, les musulmans représentent 30% de la population en Afrique subsaharienne. Le pouvoir d’achat y est généralement bas, mais la région devrait connaitre une croissance au cours des prochaines années, en faisant un marché important pour le halal. Quant aux pays dits « occidentaux », ils représentent également un marché intéressant. Ainsi, la taille du marché des aliments halal dans la région de l’Australie/Océanie représente un débouché non négligeable. L’Australie est même devenue un important exportateur de produits halal, notamment de viande, dans plus de 70 pays.

Montée en gamme du marché halal européen

Parmi les pays où la communauté musulmane, bien que minoritaire, constitue un marché potentiel très intéressant, l’Europe figure en bonne place, avec environ 16 millions de consommateurs musulmans avertis et disposant d’un certain pouvoir d’achat. « Il n’existe aucun chiffre officiel, mais certains estiment le marché halal européen entre 6 et 10 milliards d’Euros, dont 50% pour le marché français », indique Rachid Gacem, Directeur Général de Night Orient, distributeur de la boisson sans alcool du même nom. Selon ce dernier, la France est un marché en pleine croissance et structuration. Plusieurs points de vente modernes et dédiés au halal ont ouvert

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(Hal’Shop par exemple) et un salon dédié se tient à Paris depuis 9 ans. De plus, « nous voyons une montée en qualité et en gamme et surtout allant vers une professionnalisation et une éthique. Les produits sont d’une diversité incroyable, les rayons de plus en plus grands et les marques reconnues », ajoute M. Gacem. Certaines marques ont d’ailleurs récemment franchi le pas de la communication audiovisuelle ou par affichage. Pionnière en la matière, la marque Isla Délice, reconnue pour sa démarche innovante (offre de plats cuisinés frais et surgelés, de produits prêts à l’emploi…) a ainsi été la première à souhaiter un bon Ramadan sur les chaînes télévisées nationales cet été. Du côté des distributeurs, Casino a lancé la première MDD halal en 2009 (cf. encadré). Même la restauration s’y met, avec l’ouverture du premier Quick halal en juillet 2010 – l’enseigne en compte

une douzaine aujourd’hui. Le food service est d’ailleurs identifié par Euromonitor International comme un fort vecteur de croissance pour le halal, notamment les produits carnés, grâce à la popularité de la cuisine orientale. L’Allemagne est ainsi le plus grand marché pour les restaurants orientaux avec service à table, avec des ventes à 1,7 milliard € ; pour le fast food oriental, c’est le Royaume Uni qui est en tête des pays d’Europe de l’Ouest avec 3,6 Mrds € (chiffres Euromonitor, 2008). En Belgique, « le marché halal est encore succinct avec en GMS un petit rayon halal mais en développement. Carrefour Belgique a d’ailleurs lancé son premier catalogue Ramadan cette année », explique Rachid Gacem. Quant au Royaume-Uni et à l’Allemagne, le marché y est en devenir mais encore peu structuré. « L’Allemagne a une forte communauté musulmane, principalement turque, mais un marché non structuré avec 15.000 points de vente de type supérette. D’ailleurs, le 18 septembre dernier, une délégation d’industriels allemands est venue en France pour comprendre le développement du secteur halal », complète M. Gacem. Enfin, n’oublions pas les communautés musulmanes importantes en Europe de l’Est : Albanie, Bosnie, Kosovo, Russie…

Un marché américain déficitaire en produits halal

De l’autre côté de l’Atlantique, au Canada et aux Etats-Unis, la communauté musulmane représente un marché intéressant, d’une part du fait de sa croissance démographique, et

Wassila, la première MDD halal en France

Après avoir créé en 2008 le site Wassila.fr, portail web expliquant la démarche halal de Casino, l’enseigne française a lancé sa gamme Wassila en 2009. Il s’agissait alors de la première MDD (Marque De Distributeur) certifiée halal et distribuée dans tout le réseau Casino, Vival et Spar (hypermarchés, supermarchés et supérettes). Au 1er septembre 2012, l’assortiment comptait 100 références, dont 60 carnées. Depuis fin août, 25 références Wassila sont disponibles chez Franprix.


Focus Export Halal d’autre part car, bien qu’étant prête à payer plus, elle n’a pas encore facilement accès à des produits alimentaires halal, se reportant souvent sur les produits kascher. « Du fait d’un sévère manque d’options alimentaires halal, les consommateurs musulmans achètent souvent des produits kascher, et ce pour une valeur supérieure à 4 milliards de Dollars par an », révèle Lisa Mabe, Fondatrice et Directrice de l’agence Hewar Communications, basée à Washington DC et pionnière dans le marketing à destination des musulmans. Mais attention, « s’il y a certainement un marché pour les aliments halal importés, nous trouvons que beaucoup de marques étrangères échouent à satisfaire les attentes des consommateurs : les Américains ont des goûts sophistiqués, et être halal ne suffit pas ! », prévient-elle. Aux Etats-Unis, selon l’IFANCA (Islamic Food and Nutrition Council of America), les consommateurs de produits halal ont dépensé 15 milliards de Dollars en produits alimen-

taires en 2011. L’essor fulgurant de ce marché s’illustre dans la progression du nombre de magasins vendant de la viande halal : 10 en 1970, 2.300 en 2012, auxquels s’ajoutent quelques 6.900 restaurants servant de la nourriture halal. L’IFANCA estime que le marché alimentaire halal connaîtra une croissance de 10 à 15% par an pour atteindre 20 milliards $ en 2015. La population musulmane (8 millions aujourd’hui) devrait quant à elle doubler d’ici 2030. Enfin, « de récentes études montrent que 75% des musulmans consomment des aliments halal régulièrement », ajoute Jalel Aossey, Directeur de Midamar Corporation, distributeur spécialisé basé aux Etats-Unis. Autre facteur de croissance pour le halal made in USA, l’essor des restaurants halal et l’intérêt croissant pour les cuisines exotiques. « Les cuisines méditerranéennes, thaï, marocaines et indiennes sont particulièrement populaires en ce moment », indique Lisa Mabe. Cette dernière souligne également le pont naturel

qui existe entre « halal » et « naturel », ces deux catégories mettant en avant des pratiques humaines, naturelles et durables. L’exemple de la réussite de Saffron Road l’illustre parfaitement (cf. encadré page 38). Les consommateurs américains, qu’ils soient musulmans ou non, sont de plus en plus soucieux d’une alimentation saine, de qualité et durable (éthique, socialement responsable et produite en préservant l’environnement).

Quelle place pour le halal marocain ? L’exportation des produits halal offre beaucoup de perspectives de

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Focus Export Halal

sons pétillantes et vins sans alcool, Masmoudi, confiseries, plats cuisinés... « La de la Société charcuterie; les plats cuisinés, les Islamique sauces, les surgelés. sont les propour le déveduits les plus demandés », indique loppement du M. Edderkaoui, Directeur Marketing secteur privé. et Développement Unimer Group. « MalheureuPour faire sa place dans cette niche sement, au encore peu adressée, les opérateurs Maroc, les peuvent s’inspirer des « industries confiseurs, kascher et bio, qui sont des modèles bicuitiers et de réussite en termes de pénétraautres agrotion du marché de masse », estime industriels Lisa Mabe. D’ailleurs, aujourd’hui le vendent à commerce de produits Halal pèse 95% sur le autant que celui du bio. « A l’échelle marché local. • Le supermarché halal Hal’shop à Nanterre (France). internationale, il y a très peu de proPourtant, le duits bio Halal, c’est véritablement Royaume peut être un gros exporbusiness, notamment à l’export. Du une niche dans la niche. En France, tateur de confiserie Halal du fait de fait de la dynamique des entreprila société Bionoor lancera la prel’énorme demande à l’international », ses marocaines, de l’ouverture de mière marque de viande certifiée à regrette Kamal Lahlou. Le marché l‘économie sur le marché mondial, la fois halal et bio », révèle Fethallah halal promet en effet de belles persle Maroc ne peut que se tailler une Otmani. D’après lui, ce marché a un pectives de croissance, « l’essentiel, part du marché des produits halal, véritable potentiel d’avenir sur les étant de garantir aux consommamais tout cela nécessitera une réelle cinq-dix ans à venir, même si le bioteurs que le produit présente bien vision stratégique avec une véritable halal reste une niche. toutes les garanties pour ne pas volonté politique. « La création d’une Les taux de croissance observés susciter de polémique, et s’assurer zone franche réunissant l’écosyssemblent montrer que le marché l’adhésion des consommateurs », tème halal vers Tanger contribuerait du halal ne connait pas la crise. De conclut Azeddine Bahi, Gestionnaire à développer le segment halal aussi nombreux industriels, notamment administratif à l’Association Rituelle bien à l’export vers l’Europe qu’à des pays non musulmans comme de la Grande Mosquée de Lyon. destination du Maghreb et du monde les pays européens ou d’Amérique Arabe, ainsi que vers les pays Une niche dans la niche du Sud pour ne citer qu’eux, se sont africains », estime Rachid Gacem. Les industriels et les distributeurs engouffrés dans la brèche il y a de Face aux difficultés que connaissent sont de plus en plus nombreux à cela plusieurs années. Aux exporcertains pays, le Maroc pourrait se développer leur propre gamme halal. tateurs marocains de relever le défi positionner sur le marché internatioDes produits qui commencent à se et de prendre une place qui semble nal et devenir un pays pionnier dans diversifier après avoir été circonscrits légitime sur ce marché ! le domaine. « Les pays exportateurs, aux produits carnés : babyfood, boiscomme la France, connaissent de grosses difficultés au niveau de leur cheptel, unités de production et Halal et naturalité se conjuguent aux Etats-Unis d’abattage ; le coût de main d’œuvre, Fondée par Adnan Durrani, Saffron Road est un les impôts et les taxes sont très élepionnier de l’alimentation naturel, dont la vision vés. Les pays du Golfe et d’Asie sont est de conjuguer une marque alimentaire halal et de très gros importateurs de viande l’éthique : élevage et culture durables, produits en provenance d’Europe ou d’Amérinaturels, sans antibiotiques, animaux nourris que du Sud. S’il y avait une offre des uniquement avec des végétaux, etc. Le nom de pays musulmans, le Maroc pourrait la marque évoque un voyage gastronomique être en position de force à moyen multiculturel. Lorsqu’elle est lancée en 2010, l’offre de produits halal est terme », explique Fethallah Otmani, limitée, particulièrement dans le rayon surgelés de la grande distribution. Directeur Général de l’association Saffron Road commence sa carrière chez Whole Foods Markets (enseide certification halal AVS. Quant aux gne spécialisée dans les produits naturels) avec la première gamme surpays du GCC et du Moyen-Orient, ils gelée au monde de plats cuisinés halal, 100% naturels, sans antibiotiques sont en énorme déficit alimentaire, et certifiée pour le bien-être animal. Le succès est au rendez-vous, et la cherchent à sécuriser leur approvimarque a réussi à pénétrer les rayons « produits naturels » des grandes sionnement. « Avec ses ressources chaînes de distribution avec des plats d’inspiration orientale, marocaine, naturelles, le Maroc est en mesure indienne, asiatique, italienne… mais aussi des nuggets, des sauces, des d’attaquer avec sincérité et sérénité bouillons, des entrées. ces marchés », souligne Farid © Saffron Road

© Hal’shop

Focus

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Ressources

Céréales : marché tendu La récolte française prête à répondre aux besoins du Maroc Comme chaque année depuis 15 ans, France Export Céréales, association de promotion des céréales et de la filière céréalière française sur les marchés à l’export, a organisé « Les rencontres francomarocaines des céréales ». L’occasion de faire le point sur la qualité de la récolte française 2012 et sur les tendances et perspectives d’un marché international très tendu. Florence CLAIR

C

ette édition 2012 a rassemblé à Casablanca, le 2 octobre dernier, période charnière dans la campagne céréalière, quelques 245 participants représentant toute la filière marocaine : industriels de la minoterie, de la 2ème transformation des céréales, de l’alimentation du bétail, négociants, boulangers, agents portuaires, institutionnels... venus à la rencontre des 37 membres de la délégation française composée d’exportateurs et d’équipementiers.

Le point sur les récoltes marocaines et françaises

Rappelons-le, la récolte marocaine 2012 a souffert du déficit pluviométrique et baissé de 39% par rapport à l’année précédente pour se porter à 51 millions de quintaux, dont 27 M qx de blé tendre et 11 M qx de blé dur. Si la quantité fait défaut, la qualité est cependant au rendezvous. Selon les analyses effectuées

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par l’ONICL (Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses), le poids spécifique moyen est très élevé (82 kg/hl), certains échantillons ayant même atteint un nouveau record national, avec également très peu d’impuretés et de grains germés. En outre, 80% de la récolte de blé tendre

OCP lance la Caravane céréales 2012

est classée comme panifiable. En France également, les conditions météorologiques chaotiques (gel tardif suivi d’un temps frais et pluvieux jusqu’à la récolte) ont fait craindre pour la qualité de la récolte. Mais « un certain nombre de ces craintes ne se sont pas vérifiées », rassure Jean-Philippe Leygue, d’Arvalis – Institut du Végétal. En effet, d’une part les rendements ont augmenté pour les blés tendre et dur, avec une production 2012 respective de 36,1 MT et 2,4 MT (un record décennal pour le blé dur). D’autre

Fidèle à sa volonté d’accompagner l’agriculture nationale dans son développement, OCP lance du 4 octobre au 20 novembre 2012 la Caravane OCP céréales 2012, avec la participation du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et de certains distributeurs nationaux d’engrais OCP. Cette Caravane, lancée en concomitance avec la Campagne Agricole 2012-2013, se déroulera en douze étapes dans les zones céréalières du Royaume. Elle s’adresse aux petits agriculteurs de ces régions afin de les aider à mieux comprendre la typologie de leurs sols et à connaître les meilleurs moyens pour améliorer le rendement de leurs cultures céréalières. A cet effet, la Caravane OCP Céréales 2012 mobilise d’importants moyens humains et matériels et déploie sur le terrain un dispositif didactique complet pour atteindre ses objectifs, avec notamment un laboratoire mobile d’analyse de sol et une plateforme informatique abritant la base de données de la carte de fertilité, d’une superficie de 70 m² et un village OCP d’une superficie de 2400 m². En tout, quelques 3.000 agriculteurs seront invités et sensibilisés et 48 parcelles (d’environ 2 hectares chacune) seront prises en charge jusqu’à la récolte et suivies par des agronomes.


Agriculture

part, la qualité technologique est assurée. 91% des blés tendres sont panifiable, soit le même niveau depuis 2003. « Après deux années excessives en termes de dureté, les blés tendres français reviennent à leur niveau habituel medium-hard », ajoute M. Leygue. Avec une teneur en eau inférieure à 14% pour 71% des blés et un temps de chute de Hagsberg supérieur à 220 secondes pour 72% d’entre eux, les pluies ont finalement eu peu d’impact sur la qualité de la récolte. Quant à l’orge, un rendement historique est également atteint, avec une production de 11,5 MT. Seule une légère baisse est prévue pour le maïs.

Les céréaliers français pourront répondre à 50% des besoins du Maroc en blé tendre

Conséquence directe de la faible récolte marocaine : les importations devront compenser. Le gouvernement a d’ailleurs pris la décision de suspendre la taxe d’importation sur le blé tendre du 1er octobre au 31 décembre 2012. « La France, forte d’une production 2012 de blé d´environ 39 millions de tonnes, se positionne comme un des fournisseurs les plus stables du marché mondial, et du Maroc en particulier avec 50% de part de marché en moyenne en blé tendre depuis 2003 », rappelle-t-on chez France Export Céréales. « Avec un potentiel d’export de 9 MT, c’est une année correcte pour la filière française, qui nous permettra d’approvisionner

notre demande non élastique, notamment du Maghreb », rassure Thierry de Boussac, du Syndicat National du Commerce Extérieur des Grains. Sur un besoin d’importation au Maroc estimé à 4 MT pour le blé tendre, la France pourra ainsi fournir un peu plus de la moitié. Quant au blé dur, les besoins sont estimés à 700.000 qx, dont 100.000 pouvant être importés de France.

Hausse de la demande et baisse de la production mondiale

Il est d’autant plus capital pour les opérateurs marocains d’être rassurés sur les possibilités d’approvisionnement que le marché international est particulièrement tendu. « Nous abordions cette campagne avec l’idée d’avoir des récolte pléthoriques et nous nous retrouvons avec des récoltes désastreuses », lance Thierry de Boussac. Les aléas climatiques ont touché toutes les régions et instauré un accroissement de la volatilité

des prix, qui ont beaucoup monté cette année. Le dénominateur commun à toutes les céréales est un niveau de production inférieur à la consommation. Les stocks mondiaux sont à des niveaux inquiétants. Ainsi, celui du maïs (100 MT) ne représente qu’un mois de consommation ! Quant au blé tendre, « on se rapproche dangereusement du niveau de 2007/2008 où les cours avaient atteint les 400 $/T », prévient M. de Boussac. Si l’Inde et la Chine disposent de bons niveaux de stocks, leurs blés ne sont que peu disponibles à l’exportation. Par contre, l’ex-Union Soviétique, grand fournisseur mondial dont la production a baissé de 35,5 MT cette année, aura épuisé son offre exportable dès mi-novembre. Il faudra alors se tourner vers l’UE, les Etats-Unis (dont les prix sont encore trop élevés) et l’Amérique du Sud. En conclusion, Thierry de Boussac estime que « les prix élevés sont aussi une incitation à la production. Cette hausse de production est nécessaire pour le marché et 2013 sera une année cruciale. » En attendant, les tensions perdurent.

Coopération France Export Céréales / Fédération Nationale des Minotiers

A l’occasion de ces rencontres 2012 franco-marocaines des céréales, la coopération technique entre les deux pays a été renouvelée à travers la signature d’un accord cadre de coopération pour 3 ans entre France Export Céréales et la FNM. France Export Céréales interviendra ainsi dans des domaines variés comme la formation des formateurs en meunerie, en boulangerie et en gestion du laboratoire d’analyses de l’école de meunerie (IFIM) de Casablanca.

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Process

La gélatine Cette protéine aux multiples talents La gélatine est un ingrédient alimentaire nécessaire, voire indispensable dans de nombreux produits. Par ses nombreuses caractéristiques et les différentes propriétés qu’elle confère aux produits alimentaires, cette protéine naturelle fait le bonheur des industriels et des consommateurs.

S

i l’élasticité et la légèreté du marshmallow, l’onctuosité de la crème et l’aspect tremblant de la gelée font le plaisir des yeux et des papilles, un ingrédient en détient le secret. D’origine animale, la gélatine est obtenue à partir du collagène issu de tissus animaux, qui peut contenir jusqu’à 90% de protéines, en plus des sels minéraux (1 à 2%) et de l’eau. Exempte de cholestérol et de matières grasses, elle présente par ailleurs un potentiel allergène pratiquement nul. Contrairement à d’autres gélifiants, la gélatine n’est pas un additif alimentaire, mais plutôt un aliment naturel en soi.

Procédé de fabrication

Après une hydrolyse acide, alcaline ou enzymatique des tissus

conjonctifs des animaux (peaux, os ou tendons), la gélatine est extraite en solution aqueuse. Elle est ensuite purifiée physiquement, par filtration, ou chimiquement, par déminéralisation, puis stérilisée par traitement thermique avant la phase du séchage. Le produit final est une protéine pure qui se présente sous forme de grains fins, de poudre ou de feuilles. « Normalement, une bonne gélatine n’a ni goût ni odeur », ajoute Dr Chafic Aboumrad, Directeur Qualité chez Italgélatine. La valeur commerciale de la gélatine

Une solution alternative à la gélatine

© KMC

Siham HAMDI

dépend principalement de la valeur Bloom, qui indique sa force en gel. Le degré Bloom dépend de la température de l’eau au moment de l’étape de l’extraction. En effet, plus la température de l’eau est basse, plus la force

Malgré l’utilisation universelle de la gélatine, certains fabricants industriels, notamment dans le secteur de la confiserie, recherchent actuellement des substituants à cet ingrédient et aux gélifiants en général, et ce pour diverses raisons. Selon Hanne Dybvad Jensen, Business Development Manager chez KMC, trois raisons poussent généralement les industriels à rechercher ces substituants : d’abord la réponse aux exigences de groupes sociaux religieux, ethniques, etc., qui ne consomment pas d’ingrédients d’origine animale. D’autre part, le coût du produit fini et la recherche d’ingrédients à faible coût constitue un critère important, étant donné que certains gélifiants ont des prix qui fluctuent d’année en année et qui peuvent être élevés. Enfin, le développement de nouvelles textures pour les produits de confiserie constitue une autre raison importante. En effet, les amidons peuvent procurer une large gamme de textures, de l’élastique au fragile, et du mou au dur. « Le défi est de pouvoir obtenir les propriétés texturantes traditionnelles, en utilisant de nouveaux ingrédients alternatifs », affirme Hanne Dybvad Jensen. Ainsi, l’entreprise danoise a développé Gelamyl, un nouveau produit à base d’amidon de pomme de terre, qui confère des propriétés de gélification à un haut degré de clarté et d’élasticité, et qui peut partiellement remplacer la gélatine. De plus, ce produit est, comme la gélatine, garanti non-OMG et non-allergène. Avec l’augmentation récente des prix de gélatine, le coût d’utilisation correspond approximativement à 3 ou 4 fois le prix du substituant, ce qui permet d’économiser entre 65% et 75%, dans le cas d’un remplacement total, et autour de 30-40% dans une substitution partielle. De plus, ce produit est, comme la gélatine, garanti non-OGM et non-allergène.

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Ingrédients

en gel de la gélatine est élevée.

Un ingrédient, diverses applications

Si l’une des caractéristiques majeures de la gélatine est sa naturalité, l’autre principal avantage de cet ingrédient est sa réactivité à la chaleur. Thermoréversible, la gélatine permet de former un gel ferme par le refroidissement d’une solution chaude, qui peut à tout moment être à nouveau liquéfié en le réchauffant. Certaines

gélatines instantanées sont également solubles dans l’eau froide. Elles ont été spécialement mises au point pour éviter l’étape du réchauffement, nécessaire à la dissolution. Ce type de gélatine est souvent utilisé pour stabiliser certains aliments, comme les gâteaux à la crème, les desserts, les plats froids, etc. Grâce à son pouvoir gélifiant, la gélatine est utilisée dans de nombreuses applications alimentaires domestiques et industrielles. Elle reste néanmoins plus requise dans le secteur de la confiserie, pour la fabrication des bonbons souples, tels que les gommes ou le marshmallow, dans la fabrication des desserts et des mousses, des pâtisseries et des gelées aux fruits. Incorporée dans les fromages et les crèmes, elle permet d’améliorer la texture, de stabiliser les émulsions et de réduire les calories par la formation de mousse. Utilisée dans les produits à base de viandes (hot-dogs, saucissons, etc.) la gélatine développe la texture et les arômes, améliore les propriétés

sensorielles et protège contre le desséchement. Ne contenant pas de matières grasses, elle peut être également utilisée pour préparer des produits allégés en graisses, en sucre et en calories, qui apportent la même sensation que les produits originaux. De plus, elle permet de prolonger la durée de conservation des produits. « Dans certaines applications, la gélatine est utilisée en synergie avec d’autres hydrocolloïdes, comme le carraghénane », ajoute Dr Aboumrad.

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Process

Solutions Fournisseurs • Logistique

• Marquage

BT France. Batterie Li-ion

Videojet. Nouvelle imprimante

Les batteries Li-ion représentent une solution de stockage et de fourniture d’électricité plus efficace que les batteries plomb acide traditionnelles, qui nécessitent 6 à 12 heures de recharge. Grâce à la charge rapide pendant les pauses, les batteries augmentent substantiellement la productivité en supprimant le changement de batterie, économisant ainsi du temps dans des environnements souvent très productifs. Poussé par l’ambition constante de partager ses innovations avec ses clients, Toyota Material Handling Europe mène actuellement des tests pour prouver l’efficacité des chariots élévateurs équipés d’une batterie li-ion. Les essais en cours concernent également des transpalettes électriques qui sont habituellement utilisées dans les opérations multipostes.

• Ingrédients Sternchemie. Lécithine de tournesol Dans la production de produits panifiés, la lécithine offre de grands avantages. Elle améliore la machinabilité et a une meilleure capacité à lier les matières pulvérulentes avec les matières grasses et l’eau. En raison du risque de contamination croisée entre du soja OGM et sans OGM, Sternchemie a opté pour le remplacement de la lécithine de soja par la lécithine de tournesol. Le but des essais était de présenter les similitudes et les différences entre la lécithine de soja et de tournesol dans divers produits panifiés. Un facteur clé est la composition très similaire des acides gras, avec la seule différence que la lécithine de tournesol a une proportion légèrement plus élevée en acides gras insaturés, à haute valeur nutritionnelle. Par ailleurs, concernant les phospholipides, la lécithine de tournesol peut concurrencer le soja IP : la proportion en phosphatidylinositol (PI) est légèrement plus élevée. Un avantage pour la boulangerie industrielle, sachant qu’une activité de cuisson élevée est attribuée au PI. Enfin, Sternchemie lancera fin 2012 à l’échelle commerciale la SternPur S P, une poudre de lécithine de tournesol déshuilée avec une teneur très élevée en substances actives.

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Videojet Technologies, fabricant de systèmes de codage, d’impression et de marquage laser, ainsi que d’encres et d’accessoires destinés à l’identification des produits, complète sa gamme d’imprimantes à jet d’encre thermique. La Videojet 8510 est conçue pour les applications de codage et de marquage sur les emballages primaires et secondaires. Elle offre une disponibilité totale de la ligne de production, grâce au changement de cartouche simple et rapide. Son écran tactile permet aux opérateurs d’accéder à toutes les opérations courantes en moins de cinq étapes. L’imprimante à jet d’encre thermique VJ 8510 représente une amélioration de taille en matière de facilité d’utilisation pour les solutions à jet d’encre industrielles, grâce à une interface à écran tactile contrôlée par menus et aux avantages offerts par la technologie d’impression HP® haute résolution. L’interface extrêmement intuitive à écran tactile couleur 8,4 pouces de la Videojet 8510 permet aux opérateurs de vérifier facilement et rapidement l’état de l’imprimante, la tâche d’impression en cours, le niveau des cartouches d’encre et les autres données de la chaîne de production, et ce, à partir de l’écran d’accueil. De plus, elle permet des impressions haute résolution, de 600 x 600 dpi et dispose de cartouches d’encres faciles à manipuler et à remplacer, en moins d’une minute, et éliminant tout risque de salissures ou de gaspillage.


Nouveautés • Process Industrade. Foisonneur statique Industrade propose un foisonneur statique VS 100 conçu pour la fabrication des mousses pour pâtisseries fines : appareil à biscuit (génoise, boudoir), fonds de tarte, pâte sablée, cake, meringue, crème fouettée, crème chantilly et desserts. Le système repose donc sur un fonctionnement statique en système fermé. Il rassemble de nombreux avantages : un réservoir de 50 litres chauffé ou réfrigéré, un processus sans instruments mobiles, un tuyau de dispersion et de foisonnement avec entretoises statiques pour différents produits et un bac de nettoyage et de désinfection intégré. Enfin, la fabrication de mousses se fait d’une façon homogène, à fines bulles, sans additifs ni émulsifiants, avec la possibilité d’ajouter des produits secs.

Hydroprocess. Un nouvel appareil de découpe par jet d’eau Le constructeur français d’équipements Très Hautes Pressions (THP), HydroProcess, a développé une nouvelle machine de découpe par jet d’eau. Nommé ChefCut, cet appareil peut découper des produits frais ou surgelés (pâtisseries sucrées ou salées, ganache, glaces, pâtes de fruits ou guimauve). Présentée lors du salon Carrefour des Fournisseurs des Industries Agroalimentaires (CFIA) de Metz, ChefCut est conçue spécialement pour les applications semi-industrielles et au laboratoire. Elle est équipée d’un moteur (générateur haute pression) de 7,5 kWh et d’une pompe hydraulique qui peut atteindre un débit de 150 L/min. Elle propose 29 formes automatiques de découpe en standard. Quant à l’épaisseur de découpe, le jet de 1/10ème de millimètre peut réaliser des épaisseurs de produits allant jusqu’à 6-7 cm d’épaisseur pour les produits frais ou surgelés avec une vitesse de découpe au maximum de 2-3 cm/seconde pour les produits surgelés de forme simple. Signalons que HydroProcess a reçu le prix d’encouragement de la Palme de l’Innovation lors du salon CFIA Metz 2011. Brève rédigée par l’Institut Marocain de l’Information Scientifique et Technique (IMIST) : http://bitagro. imist.ma et www.imist.ma

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Process

Logistique Un levier pour l’export Les problèmes logistiques sont nombreux dans le domaine de l’export mais peuvent être rapidement résolus si l’Etat et les differents intervenants (CGEM - Maroc Export – Douanes- Services Economiques des differents Ambassades) ouvrent une agence d’Etat dédiée à ce problème, sous le contrôle du gouvernement qui prend en charge le developpement logistique des exportateurs, leur facilite le travail et les accompagne dans leur developpement.

Driss Herrati

Directeur Général d’Avenir Formation www.avenirformation.ma

L

es exportations alimentaires marocaines ne représentent que 23% de la production, et sont constituées essentiellement de produits à faible valeur ajoutée n’ayant subi qu’une simple transformation. Outre les défis de l’innovation et de la mise à niveau, le développement des exportations passe également par l’amélioration de la logistique export. Or, malgré les nombreux dispositifs et études, nous continuons à parler développement de l’export marocain sans voir la partie logistique globale : transport, douane, système d’informations et de traçabilité, entrepôts avec temperature dirigée, transport frigorifique, train pour du transport

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multi-modal, développement de l’aérien, port dedié avec des dispositifs régionaux. A titre d’exemple, vous pouvez lire l’étude « Performances et perspectives du secteur de l’industrie agroalimentaire au Maroc », publiée par la Direction des Etudes et Prévisions Financières en 2010, très intéressante sur le développement de l’export dans le domaine agricole et produits transformés dans tous les pays méditerranéens, mais qui ne parle à aucun moment de logistique.

Certains soucis pouvant être rapidement résolus

1) Le problème du change et de la récupération de l’argent par les exportateurs marocains, ansi qu’une

caisse de garantie. 2) Le problème de stockage des produits alimentaires en zone douane n’est pas encore aussi parfait qu’en Europe ou aux Etats-Unis. Il faut permettre la mise en quarantaine ou prévoir une zone d’attente dans des entrepôts à température dirigée, avec des laboratoires qui puissent faire des prélèvements tout au long du trajet (Casa-Tanger et zone d’arrivée). 3) Le manque de personnel qualifié (responsable export et transit en lien avec un responsable commercial basé dans le pays destinataire). 4) Développement de la mise en place de la catégorisation douanière dans toutes les entreprises agroalimentaires permettant la fluidification des remorques en partance pour l’export. 5) Développer de nouvelles lignes maritimes et aériennes avec les pays d’Asie du Sud et d’Amérique du Sud.

Export : les projets logistiques de l’ADA

Au mois de juin, l’ADA (Agence de Développement Agricole) a lancé deux appels d’offres. Le premier concerne la mise en place de 3 plates-formes logistiques pour l’export des produits du terroir : miel, huile d’argan, huile d’olive, olives, safran, etc. Le deuxième porte sur la mise en place d’une plate-forme logistique pour l’exportation des fruits et légumes.


Logistique D’ailleurs, une réunion Amérique du Sud – Pays Arabes est actuellement en cours en Amérique du sud, avec présence du Ministre des Affaires Etrangères. 6) Faire des sessions d’information à travers des cabinets spécialisés dans l’export, qui seraient payés par l’Etat, la chambre agricole, la CGEM ou autre, et qui aideraient les entreprises agroalimentaires à connaître toute la chaîne logistique dans l’exportation de leurs produits. 7) Développer les systèmes de traçabilité inter-continents pour suivre à la trace tous les produits exportés (cela rassure le client et développe la confiance). 8) Créer au sein des organismes d’Etat comme Maroc Export une cellule speciale dediée à la Logistique Export Produit Agro (comme pour le textile avec l’AMITH).

Regarder vers l’Afrique

Il est également très important de réfléchir sur un axe Sud-Sud et de regarder de nouveaux marchés en plein développement tels que l’Afrique, où nos produits transformés seraient très appreciés, plutôt que de toujours regarder vers l’Europe avec un axe Tanger Med, qui est un port

très développé, mais où l’agroalimentaire, avec ses entrepôts dédiés à température dirigée, n’est pas l’axe prioritaire. En cas d’ouverture des frontières, un développement régional maghrébin est aussi très intéressant puisque les routes sont déjà existantes. Il faudra malgré tout diminuer les coûts de transport en passant en mutimodal, à savoir ramassage par camion et transfert par train. Il serait ainsi possible de livrer Alger en passant par Oujda et de pouvoir aller sur Oran et Tunis pour livrer de l’eau ou autres produits lourds et/ou volumineux qui voyagent mieux en train qu’en camion.

ou la Tunisie. Il s’agit de produits massifiés donc en grandes quantités, sans problème de DLC ou DLUO, et sans être en transport à température dirigée. Ceci pour dire qu’il y a autant de logistiques export que de produits et de destinations : il faut adapter les moyens selon le besoin exprimé.

Imaginez autant de transports que de produits ! Quelques exemples : - Huile d’argan : exportée sur le continent sud-américain en conteneur car la DLUO et la DLC le permettent. L’absence de transport en température dirigée permet de massifier. - Produit frais – finis ou semi finis ou transformés pour L’Europe : en transport frigo ou transport aérien. - Boissons (eaux, boissons gazeuses, etc.) : en train pour l’Algerie

Interview du Directeur Export d’un grand groupe logistique international

- Quels sont les problèmes que rencontrent les exportateurs ? En tant que transporteur, je pense que l’ensemble de la chaîne logistique souffre d’un manque de vision stratégique à long terme. Il y a plusieurs prestataires de transport routier de différentes nationalités qui se croisent avec les offres de transport maritime. Les pouvoirs publics ont pris conscience de ces enjeux, et le nouveau gouvernement essaie de rationaliser les différentes offres, qui au demeurant sont complémentaires, pour autant qu’il y ait un cadre institutionnel qui ordonne et coordonne l’ensemble de la filière afin de rendre l’ensemble de l’offre export Maroc compétitive. Tanger Med a souffert de beaucoup de congestion pendant la période de la campagne agricole, se traduisant par de longs délais entre l’arrivée du camion au port de Tanger Med et son embarquement sur un navire. Depuis la nomination de M. Hassad à la tête de Tanger Med, les choses bougent de manière favorable et des solutions sont mises en place petit à petit. Le problème du scanner à Tanger Med est aussi à relever. En fait il y a deux scanners pour absorber un volume de deux cents remorques par jour en semaine et 300 le weekend pendant la campagne agricole. - Est ce que la catégorisation douanière a amélioré les choses (opérateur agréé) ? Oui, cela améliore les choses effectivement mais demeure insuffisant dans la mesure où les formalités douanières ne sont qu’un maillon parmi tant d’autres dans la chaîne conduisant à un export. En d’autres termes, la catégorisation doit s’accompagner d’une amélioration de l’ensemble du dispositif. - Quel avenir pour le développement de l’export marocain en agroalimentaire ? Des mesures incitatives ! Et une vision globale à long terme. Je prends à titre d’exemple le Plan Maroc Vert qui ne s’est occupé que des aspects liés à la production. Or, cette production a besoin d’une logistique performante, afin de garantir le succès de cette stratégie. La vision globale passe par la production, la logistique, le commerce et l’effort de vente. Or, ces 3 domaines dépendent de 3 ministères différents et nous ne sommes pas sûrs qu’il y ait concertation.

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Qualité

Déchets gras solides Une nouvelle voie de valorisation Si le traitement ou le recyclage des déchets gras liquides commence à s’organiser, peu de solutions s’offraient jusqu’alors aux entreprises produisant des co-produits et déchets gras solides : abattoirs, ateliers de découpe, conserveries… mais aussi grande distribution ou cuisines centrales). Un concept innovant, en cours d’introduction au Maroc, pourrait bien changer la donne. Florence CLAIR

E

n 2007, Fabrice Sayous, ingénieur chimiste, et Jean-Paul Vidot, ingénieur mécanicien, mettent en commun leurs compétences et leur intérêt pour les nouveaux carburants et l’environnement afin de créer Olva Technologies, à Tarbes. Objectif : proposer aux agro-industriels des solutions personnalisées de valorisation de leurs déchets et effluents organiques, et plus particulièrement des déchets gras, avec des équipements compacts de production de biodiesel. En effet, « la philosophie de l’entreprise n’est pas de vendre des usines à gaz, mais des machines adaptées aux gisements de petite taille. Ces dernières sont donc idéales pour un abattoir, un boucher ou un atelier de découpe, voire un centre commercial », explique

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Christian Debroux, Représentant au Maroc de Olva Technologies. Le traitement des déchets est ainsi réalisé in-situ, avec une valorisation et une utilisation locale des produits obtenus.

Un procédé compact et complet

Le procédé breveté L2C permet de traiter de 27 jusqu’à 2.000 kg de ma-

Vous avez dit « biodiesel » ?

tières grasses organiques par jour. De nombreux co-produits et déchets peuvent être utilisés : déchets gras d’ateliers de découpe et d’abattoirs (bœuf, volailles…), déchets gras d’ateliers de transformation de canard, déchets gras de poisson (notamment les graisses contenues dans les viscères), gras de flottation des laiteries, et même les huiles végétales usagées ou de friture. Transformés sur place, ils constituent une matière première homogène et faiblement altérée. Plusieurs machines sont disponibles sous différentes capacités et sous différentes versions : notamment avec fondoir pour les graisses brutes solides, sans fondoir pour les graisses fondues, et une version adaptée aux huiles usagées et aux graisses présentant des pourcentages d’acides gras libres élevés. Dans le cas de graisses solides, la 1ère étape du procédé est la fonte, qui produit un déchet semi-solide, appelé « graisseron ou creton », constituant un bon complément alimentaire pour les omnivores comme les volailles ou les animaux domestiques (pet food). La partie liquide est filtrée avant d’être transformée chimiquement en biodiesel dans un

Le biodiesel obtenu par le procédé L2C est un ester méthylique d’huile animale ou végétale. Il est produit par transestérification des triglycérides contenus dans les déchets gras. Le biodiesel est un combustible biodégradable (98% en 21 jours), non toxique, renouvelable. Qu’il soit utilisé pur ou en mélange, il permet de réduire les émissions de CO2, de CO, de particules et autres émissions nocives. Par contre, il se fige à des températures entre -3°C et +16°C, selon l’origine des graisses, ce qui nécessite certaines précautions.


Environnement circuits d’alimentation ou les durites en caoutchouc naturel. Les utilisations possibles en interne sont larges : camions à moteur diesel, groupes électrogènes, nettoyeurs haute pression, chaudière à brûleur « fioul » standard ou mixte (gaz-fioul)…

Un biodiesel à prix compétitif

réacteur puis décantée pour séparer le biocarburant de la glycérine. Cette dernière est utilisable dans les procédés de traitement de l’eau. « Ce procédé ne produit donc pas de déchet ultime », déclare M. Debroux. Le biodiesel brut obtenu est ensuite purifié selon la méthode sèche avec différents média dépendant de l’utilisation finale qui est faite par le biodiesel. Avantage intéressant : le biodiesel obtenu est un combustible prêt à l’emploi, pouvant être utilisé directement à la place du gasoil dans la plupart des équipements, contrairement à d’autres procédés de traitement aboutissant à des carburants peu raffinés et donc destinés uniquement à certains équipements spécifiques. Le biodiesel issu du procédé L2C est en effet normé, sans risque pour les moteurs récents et conforme aux normes anti-pollution. Il peut être utilisé pur ou mélangé au diesel fossile (à hauteur de 30% en général), en prenant la précaution d’éviter les

Témoignage d’un précurseur

Le rendement de ce procédé est intéressant puisqu’il permet d’obtenir 1,1 L de biodiesel pour 1 kg d’huile ou de graisse. Le temps de main d’œuvre nécessaire à l’opération est court (moins de 15 minutes par jour

et la maintenance, le coût de revient TTC est de 5,60 Dhs/litre, soit moins cher que le gasoil », affirme M. Debroux. L’amortissement sera d’autant plus rapide que le prix du diesel est appelé à augmenter. En Europe, où les prix des carburants sont plus élevés, l’amortissement se fait en 8 mois. Après la France, Olva Technologies continue sur sa lancée et s’est implantée au Maghreb, au Sénégal, au Liban, au Vanuatu, … « Au Maroc, il n’existe aucune filière de traitement pour les déchets gras solides », constate Christian Debroux. Aux industriels donc de saisir cette oppor-

• L’équipe de Olva Technologies.

pour une capacité de 100 L/j) et la manipulation très simple. « Il n’y a pas besoin de diplômes en chimie pour piloter nos machines et 95% des opérations se font en temps masqué », indique-t-on chez Olva Technologies. En termes de coût, « en comptabilisant le coût d’acquisition de la machine et son amortissement, l’achat des produits chimiques

Les Salaisons de l’Adour (Hautes Pyrénées, Sud-Ouest de la France) ont été la première société à s’équiper de la technologie L2C en 2009. Trois questions à Jean Ronan Phalip, à la tête de cette entreprise de découpe de viande : - Pour quelles raisons avez-choisi cette technologie ? Pour des raisons d’éthique, économiques, écologiques et commerciales. - Quels sont les résultats obtenus ? Ils sont très positifs : à partir de déchets gras, nous obtenons 50 litres de biodiesel par jour, pour un coût de revient d’environ 0,3 €/litre. - Comment utilisez-vous le biodiesel produit ? Nous utilisons le biodiesel pour faire fonctionner notre système de nettoyage interne (qui fonctionne au gasoil) et une petite partie dans nos camions de livraison l’été.

tunité pour concilier environnement et économies. Plusieurs entreprises marocaines ont déjà fait part de leur intérêt. Le dernier barrage à lever est celui de la réglementation. Car si, en Europe, la législation permet de valoriser le carburant obtenu en interne, le Maroc fait face à un « vide juridique en la matière. Il existe une loi sur la collecte des huiles, mais pas sur les déchets solides. Je suis donc en cours de discussion avec le Ministère de l’Environnement afin d’obtenir une dérogation pour l’autoconsommation de biodiesel », précise M. Debroux. A suivre !

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Marchés Les plantes

Ces potentielles mines d’emploi La filière des plantes médicinales peut-elle devenir un levier de développement pour le Maroc ? On le croit fortement à l’INPMA (Institut National des Plantes Médicinales et Aromatiques). Le Maroc dispose d’un patrimoine riche et diversifié, mais son marché est alimenté de produits à haute valeur ajoutée importés de l’étranger, tandis que le Royaume exporte ses plantes à l’état brut. Une situation qu’il faut changer, et qui est au cœur de l’action du projet européen MAP2ERA, dont l’objectif est de renforcer la recherche internationale et la coopération entre l’INPMA et l’Espace Européen de Recherche.

• De jeunes chercheurs encadrés par le professeur Abdellah Farah dans le laboratoire d’huiles essentielles à l’INPMA.

L

’utilisation des plantes dans la médcine est aussi vieille que la médcine elle-même. Et au jour d’aujourd’hui, dans sa recherche de nouveaux produits ou traitements, l’industrie pharmaceutique continue à puiser dans les composantes naturelles. Le Maroc dispose d’un patrimoine de plantes aromatiques et médicinales (PAM) riche et diversifié : 4.200 espèces, dont 800 endémiques. Le pays est 12ème exportateur mondial. Et ses exportations de PAM ont augmenté de 100% au cours de la période 20042009. Une richesse extraordinaire, dont le Maroc doit pouvoir tirer profit au maximum. L’Europe est en train de le soutenir dans ses efforts. MAP2ERA est financé par la Direction Générale de la Recherche et Innovation de la Commission Euro-

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loppement », explique le Directeur de l’INPMA et coordonnateur du projet MAP2ERA, Abdessalam El Khanchoufi. « Le but de l’INPMA est donc de valoriser l’utilisation marocaine des plantes médicinales, aider à l’organisation de la filière, l’intégrer dans le domaine économique et en faire ainsi un levier de développement par la valorisation et la conservation de la flore médicinale aromatique marocaine », poursuit-il avec passion. Même son de cloche chez le personnel de l’INPMA, dont Abdelmalek El Mekaoui, enseignant chercheur en phytobiotechnologies : « le marché marocain est alimenté de produits à haute valeur ajoutée importés de l’étranger et en même temps, le Maroc exporte ses plantes à l’état brut. C’est cette situation qu’il faut changer », tonne le chercheur.

péenne. L’objectif central de MAP2ERA est de renforcer la coopération internationale dans le domaine de la recherche, en particulier entre l’InstiLes entreprises surprises par tut National des Plantes Médicinales les opportunités et Aromatiques (INPMA) et l’Espace MAP2ERA vise principalement la Européen de la Recherche, ERA. mise en place d’un réseau de parC’est le premier projet européen tenaires et la formation technique, coordonné par une université marocaine, en l’occurrence l’INPMA, l’institut le plus important du Maroc dans la recherche sur les plantes aromatiques et médicinales. « Cette université a été créée dans une commune rurale avec comme objectif principal la recherche et le déve- • Roses séchées pour faire de l’huile de roses à l’INPMA.

Photo EPA © EU / Neighbourhood Info Centre

Photo EPA © EU / Neighbourhood Info Centre

Hicham Houdaïfa


• Réunion des scientifiques euro-méditerranéens, en marge des assises sur l’exploitation et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques à Fès.

scientifique, administrative et réglementaire du personnel de l’INPMA. Le projet implique l’Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN), dépendant du prestigieux Centre National de Recherche Scientifique français (CNRS), mais aussi la société allemande GIRAF et l’Université d’Alicante en Espagne. MAP2ERA a permis à l’INPMA d’intégrer l’Espace Européen de la Recherche et de diversifier ses sources de financement. L’INPMA a pu ainsi mieux répondre aux attentes de ses interlocuteurs : citoyens, agriculteurs, industriels du médicament, organisations professionnelles, ministère de tutelle… La rencontre entre chercheurs et entrepreneurs à la recherche d’opportunités offertes par le monde de la science, est une des activités mises en place dans le cadre du projet : l’INPMA et l’ICSN-CNRS - en collaboration avec l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) – ont récemment organisé une manifestation internationale à Fès. « Nous avons ramené des entreprises qui ont été surprises et aussi satisfaites par les opportunités offertes par ces assises », explique Houria Nadifi, Chargée de coopération au sein de l’ANPME. Parmi les organismes présents, des associations à la recherche de solutions pour augmenter les opportunités de travail des populations. « Je travaille pour un projet de restauration écologique des sites

dégradés, que ce soit d’anciens sites miniers, de carrières de gravats etc. », explique Miguel, qui travaille pour une association espagnole. « Il se trouve que nous opérons dans des régions qui sont également des viviers de plantes. Nous pensons que ce secteur peut être un pôle de création d’emploi. »

L’introduction de nouvelles plantes à la place des cultures illicites

Produit Des associations dont les membres sont en majorité des femmes. « Nous avons l’ambition de créer des projets générateurs de revenus pour la femme et la fille rurales », insiste M. Khanchoufi. Et d’ajouter : « nous sommes dans une zone d’extension des cultures illicites. L’introduction de nouvelles plantes, comme la verveine ou le myrte, permet une substitution de ces cultures. » Si le programme MAP2ERA est un franc succès, tout n’est pas si rose pour l’Institut. Il faut répondre aux besoins des étudiants dans un pays comme le Maroc où la recherche reste encore secondaire. L’Institut ne dispose pas d’un statut spécial et ne peut pas faire de la contractualisation. « Nous avons besoin de postes doctorants et il faut nous donner la latitude de créer des entreprises à l’intérieur de l’Institut. Nous disposons de 65 hectares pour le jardin expérimental et de 18 hectares d’une ferme expérimentale que l’on ne peut pas exploiter faute de moyens », déplore le Directeur de l’Institut. Pourtant, l’INPMA - qui a élaboré cinq axes de recherche - compte pour presque la moitié des brevets déposés par l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah. Une expérience pilote prometteuse dont les enseignements pourraient également nourrir la réflexion plus générale menée sur les politiques de recherche et innovation dans le cadre national ainsi que dans le cadre du dialogue bilatéral UE-Maroc sur la coopération en recherche et innovation.

L’INPMA est un établissement universitaire fonctionnel depuis 2005. Il reçoit des étudiants doctorants et des stagiaires niveau master et licence ainsi que des étudiants dépendant des ministères. L’INPMA a une capacité d’accueil de 28 étudiants et de 30 personnes du staff (enseignants, chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnel administratif). En plus de ce volet recherche appliquée, l’Institut fait également de la formation continue destinée aux pharmaciens, médecins ou toute personne concernée par la filière, couronnée par un diplôme d’université ou certificat. L’INPMA s’occupe également de la formation et de l’encadrement des coopératives et associa- • Des exposants de coopératives, en marge des assises sur tions qui travaillent dans l’exploitation et la valorisation des plantes médicinales et aromale domaine des plantes. tiques à Fès.

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

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Marchés

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

Fiche marché

La prune

Fruit juteux et sucré, la prune est un fruit de plein été. Elle s’avère intéressante par sa haute densité nutritionnelle. Son eau de constitution abondante est chargée en minéraux et oligo-éléments, notamment en potassium, en fer et en magnésium. Elle apporte aussi de nombreuses vitamines. Ainsi, la prune contribue utilement à la couverture des besoins de l’organisme en ces substances. Un petit fruit doux à consommer sans modération ! Meriem EL HASSOUNI

L

a prune est le fruit du prunier. Il s’agit d’un fruit charnu à noyau, qu’on appelle une drupe en botanique, à peau fine, voire transparente dans certaines variétés. Sa forme est généralement sphérique, plus ou moins allongée, sa couleur varie du jaune clair au violet foncé.

Production

« Les statistiques de 2010 rapportent une superficie de prunier de 8.600 Ha avec une production de 74.000 T environ », déclare Ahmed Oukabli de l’INRA de Meknès. Les régions de Chefchaouen, Khémisset, puis Meknès viennent en tête des zones de production de prunes au Maroc.

Variétés

La grande majorité des prunes cultivées au Maroc sont de type japonais. Elles sont aqueuses et

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supportent mal les manipulations et le transport. La variété Stanley a été développée surtout dans la région de Khémisset et Meknès. D’autres variétés locales comme Zerhouni, Meless et Zuitn sont implantées dans les ceintures urbaines et en zones Rifaines. Les pruniers japonais fleurissent en février-mars et sont récoltés en juinjuillet. Stanley fleurit vers mars-avril et est récoltée en août-septembre.

Bien choisir ses prunes

La prune doit être souple au toucher mais pas molle, parfumée, lisse, sans tache. Dure, elle risque de ne jamais atteindre sa pleine saveur… La fine pellicule blanche qui peut la recouvrir dans certains cas est la «pruine», une protection que certaines variétés fabriquent naturellement contre le soleil et la chaleur. C’est une garantie de fraîcheur et de maturité.

les prunes deux à trois jours à température ambiante. Une fois mûre, on la garde une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur, à une température de 4°C. En prenant soin de la sortir quelques heures avant de la consommer pour qu’elle retrouve toute sa saveur. Elle se congèle bien, une fois lavée, essuyée et dénoyautée.

Valeur nutritive

La prune est un fruit désaltérant avec une teneur en eau de 83% et un apport calorique modéré (52 kcal/100 g). Elle contient de la vitamine C et K, et est très riche en antioxydants, acides phénoliques et flavonoïdes, dont la composition varie selon ses variétés. Enfin, la prune apporte aussi une quantité appréciable de fibres alimentaires (2,3 g/100 g).

Conservation

Si nécessaire, on peut laisser mûrir

Evolution des surfaces et de la production de prunes Année

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Superficie (Ha) Quantité en Tonnes

7. 986

8.003

8.183

7.101

8.608

8.952

9. 163

61.009

80.347

79.272

62.781

73 .737

78. 752

64.710

Source : Ministère de l’Agriculture et de la pêche Maritime



Maroc

Marchés Elle & Vire Yag Go Choco Spread Noisettes

Carle Mayonnaise Mayonnaise en bouteille squeeze. Distributeur : Bimex Négoce - Huile végétale, eau, vinaigre, jaune d’œuf, épaississant (amidon, gomme de guar, gomme de xanthane), sucre, sel, jus de citron concentré, conservateur (sorbate de potassium ), régulateur d’acidité (acide lactique), antioxydant ( E385), arôme - Références : mayonnaise, ketchup et moutarde. - Epicerie. - Poids : 230 g. - Prix : 13,50 DHs

Maroc

Spécialité laitière à tartiner au chocolat et aux noisettes, contenant 45% de lait et moins de sucre. Importateur : Sofralim - Lait écrémé (45%), chocolat aux noisettes (23%) (pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, pâte de noisettes (20%), émulsifiant : lécithine de soja, arôme naturel de vanille), sucre, inuline (fibres alimentaires), matière grasse laitière, maltodextrine, amidon modifié, conservateur : sorbate de potassium, correcteur d’acidité : acide citrique, stabilisant : gomme de cellulose, sel. - Références : noisette, chocolat au lait. - Crémerie. - Poids : 230 g. - Prix : 36,75 DHs.

Raibi de Chergui Recette de Raibi à partir de lait frais et sans conservateurs dans un pot rond finement dessiné et facile à emporter. Fabricant : Les Domaines - Lait écrémé, crème, poudre de lait écrémé, sucre, texturant, arôme coloré, ferments lactiques - Crémerie. - Poids : 170 g. - Prix : 2 DH.

Aiguebelle Chocolat blanc aux fruits secs Chocolat blanc aux fruits secs contenant du calcium, des protéines et des fibres. Fabricant : Compagnie Chérifienne de Chocolaterie - Sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, noisettes, amandes, raisins secs, noix de coco, lécithine, vanilline. - Confiserie. - Poids : 100 g. - Prix : 11,50 DHs. Emco Müsli Biscuits Biscuits au müesli, myrtilles et canneberges. Importateur et distributeur : Jessy Diffusion - Flocons d’avoine (40%), sucre, huile végétale, son de blé, farine de blé, canneberges (3,4%), raisins (2,2%), myrtilles (0,2%), émulsifiant : lécithine de soja, agent levant, antioxydant : palmitate d’ascorbyle, régulateur d’acidité : acide citrique, extrait naturel de tocophérol, arôme identique nature. - Références : myrtilles et canneberges, noisettes, chocolat. - Biscuiterie. - Poids : 60 g. - Prix : 6,50 DHs.

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Jibal Svelty Yaourt brassé sans sucre, sans matière grasse et sans aspartame. Nature goût sucré. Fabricant : Safilait - Lait écrémé, édulcorant, poudre de lait, amidon, ferments lactiques. - Crémerie. - Poids : 110 g. - Prix : 2 DHs.

Le Fer Boisson gazeuse aromatisée au citron. Fabricant : Sodalmu pour Bim Stores - Eau gazéifiée, sucre, arôme de citron, conservateur E211, acidifiant E330, citrate E331. - Boissons. - Volume : 1 l. - Prix : 4,95 DHs. Mabel by Aiguebelle Tablette chocolatée au lait et aux amandes. Fabricant : Compagnie Chérifienne de Chocolaterie - Sucre, graisse végétale, lait en poudre, amandes (10%), cacao en poudre, lécithine de soja, vanilline. - Confiserie. - Poids : 150 g. - Prix : 11,20 DHs.

Touareg Vin Blanc du Maroc Vin blanc présentant un bouquet équilibré et vif alliant le muscat, les agrumes et la mangue. Se mariera bien aux plats légers, poissons et dessert. Touareg est une nouvelle référence des vins d’Appellation d’Origine Garantie (AOG) Guerrouane. Fabricant : Les Deux Domaines - Cépages : Muscat, Marsanne, Roussane. - Références : rouge, blanc, rosé. - Volume : 75 cl. - Prix : entre 50 et 55 DH. Jaouda Le yaourt Tendre Yaourt ferme aux arômes de fruits élaboré suivant une recette crémeuse. 4,5 % de matière grasse. Fabricant : Copag - Lait frais écrémé, poudre de lait écrémé, ferments lactiques, arôme. - Références : vanille, banane. - Crémerie. - Poids : 110 g. - Prix : 2 DHs.

Jaouda Perly façon tarte aux fraises Fromage blanc avec de vrais morceaux de tarte aux fraises. 3,9% de matière grasse. Fabricant : Copag - Lait frais écrémé, crème, sucre, préparation de morceaux de tarte aux fraises, ferments lactiques. - Références : nature, sans sucre. - Crémerie. - Poids : 90 g. - Prix : 3 DHs

Donnez de la visibilité à vos produits Envoyez vos nouveautés à s.ousaid@foodmagazine.ma Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.


FRANCE Exclusive Creätion Häagen –Dazs Nouvelle gamme de desserts glacés pâtissiers à partager, conçus à l’occasion des fêtes de fin d’année Fabricant : Häagen –Dazs - Références : vanille mangue, caramel chocolat. - Surgelés. - Prix : 18 €. La Cuisine d’Océane Mon Wok Nouvelle gamme de plats cuisinés au wok en barquettes micro-ondables et prêtes en 2 minutes. Fabricant : Maison Gendreau - Références : curry de dinde et nouilles aux petits légumes, riz cantonais aux champignons noirs, poulet et riz thaï aux poivrons et basilic. - Epicerie. - Poids : 300 g. - Prix : 2,60 €. Soy les P’TITS CROCS Petites bouchées panées au tofu et aux légumes prêtes en 5 minutes. Produit bio. Fabricant : Soy - Tofu* 51,9% ( eau, soja* dépelliculé 13,3%, gélifiants : sulfate de calcium, nigari), emmental* râpé 10,4%, chapelure de blé* (farine de blé*, levure, huile de tournesol*, sel de mer), huiles de tournesol* et de tournesol oléique*, farines de blé*, flocons de blé*, carottes*, oignons*, gluten de blé*, protéine de soja* texturé, sel de mer, persil*, extrait de levure*, gélifiants : gomme de caroube*, agar-agar*, vinaigre de cidre*, poivre*. (*Ingrédients biologiques). - Références : P’tits Crocs à l’Emmental, P’tits Crocs Recette pizza. - Epicerie. - Poids : 180 g. - Prix : 3,30 €. Lustucru Cubes à Rissoler Cubes de pomme de terre à rissoler à la poêle prêts en 5 minutes. Pour accompagner les repas quotidiens. Fabricant : Lustucru Frais Flocons de pomme de terre réhydratés et pommes de terre 90%, farine de blé, huile de colza ou tournesol, sel. - Références : cubes à rissoler, maxi cubes à rissoler, noisettes à poeler, noisettes rustic à poêler. - Rayon frais. - Poids : 300 g. - Prix : 1,99 €. Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

Lancements TUNISIE Hello Kitty Glace Vanille Fraise Aux Coeurs De Céréales Enrobées Glace à la saveur de vanille et de fraise avec des cœurs de céréales enrobées. Fabricant : Al Naseem Tunisie - Glace : eau, sucre, graisse végétale, lait écrémé en poudre, lactosérum, glucose, émulsifiant (E471), stabilisants (E410, E412, E407), acide citrique, arômes, colorant (E124), enrobage : semoule, sucre, farine, malt d’orge, beurre de cacao, lait entier en poudre, émulsifiants (E471, E322), sel, arômes naturels, colorants naturels (E120). - Surgelés. - Volume : 1 l. - Prix : 3,20 €. La Valle Sugar Free Herbal Candies: Alpine Herbs Bonbons sans sucre aux herbes alpines, avec édulcorants. Fabricant : Indaco - Edulcorants : isomalt, aspartame, acesulfame K, arômes artificiels, extrait d’herbes balsamiques (0,3%), colorant naturel: E150d. - Confiserie. - Poids : 30 g. - Prix : 0,91 €.

Monde

Monde

CANADA Blue Water Seafoods Simply Bake Tilapia with Classic Seasoning Deux filets de Tilapia crus surgelés avec un assaisonnement classique. Fabricant : BlueWater SeaFoods - Filets de tilapia, eau, huile végétale, sel, amidon de maïs modifié, ail déshydraté, poivron rouge déshydraté, maltodextrine, paprika, gomme de xanthane, oignon en poudre, persil, acide citrique, ail en poudre, sucre, dextrine de tapioca, gomme arabique, acide ascorbique, carraghénane, épices, arôme, tocophérols. - Surgelés. - Poids : 255 g. - Prix : 4,33 €. Sunset Kidz MiMi Candy Tomatoes Tomates cerise lavées et prêtes à consommer dans une barquette operculée. Fabricant : Summer Fresh Salads - Tomates cerise. - Produits frais - Poids : 85 g. - Prix : 0,90 €.

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Marchés

Lancements

Monde

www.innovadatabase.com

Les tendances décryptées McNeil adopte le luo han guo McNeil Nutritionals, fabricant des édulcorants Splenda (à base de sucralose), vient de lancer sur le marché américain « Nectresse », un édulcorant naturel sans calories. Il est destiné aux personnes recherchant une alternative basse calorie au sucre, « avec le bon goût que vous attendez de la marque Splenda », explique-t-on chez McNeil. Il s’agit du premier lancement majeur utilisant le luo han guo, ce fruit originaire de Chine et dont l’extrait est 300 fois plus sucré que le saccharose. Il a d’ailleurs été identifié comme le prochain édulcorant naturel à suivre la voie de la stévia. Un sachet de Nectresse équivaut à deux cuillères de sucre.

Les céréales au lupin font leurs débuts en Australie Les chercheurs en sciences alimentaires et technologies de l’université australienne Curtin ont fait équipe avec un fabricant local de l’Ouest du pays pour produire ce qui est présenté comme la première céréale de petit-déjeuner au monde riche en lupin. Selon le Professeur Vijay Jayasena, cette céréale répond à de nombreuses exigences des consommateurs en matière de santé. « Ces céréales Super Lupin sont sans gluten, riches en fibres diététiques, riches en protéines, pauvres en graisses, ne contiennent pas de cholestérol et présentent un faible index glycémique, ce qui veut dire que les consommateurs se sentiront rassasiés plus longtemps et éviteront le grignotage », affirme-t-il. D’autres céréales de petitdéjeuner sur le marché contiennent du lupin, mais seulement à hauteur de 3 à 5% du produit, tout en affichant l’ensemble des allégations santé. Or, « pour réellement récolter les pleins bénéfices, un produit alimentaire devrait contenir au moins 20% de lupin », explique Pr. Jayasena. Les récents lancements (voir tableau) sont intervenus principalement dans les applications céréales et boulangerie, mais des applications inhabituelles sont également possibles. Ainsi, l’entreprise australienne Food IQ a quasiment achevé ses essais commerciaux pilotes et ses évaluations du marché pour des chips et des pains à base de lupin. Ces deux produits seront commercialisés prochainement.

Principales catégories de produits contenant du lupin (Monde, janvier à juin 2012) Catégorie

Nombre de lancements enregistrés

Biscuits sucrés

37

Pains et produits boulangers

26

Céréales de Petit-déjeuner

17

Cakes, pâtisseries

17

Pâtes et nouilles

8

Biscuits salés

8 (Source : Innova Market Insights)

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Coca-Cola fait son entrée dans les produits laitiers fortifiés Coca-Cola a signé un accord avec Fair Oaks Farms Brands pour distribuer la gamme de boissons énergétiques riches en protéines « Core Power » aux EtatsUnis, signant les débuts du fabricant de boissons dans le secteur des produits laitiers fortifiés. Core Power sera distribuée dans quelques 10.000 épiceries, magasins de proximité et de produits gourmets. Ce milk-shake riche en protéines est fabriqué à partir de lait frais, naturel et de grande qualité, et de miel. Il ne contient pas de protéines en poudre qui laisseraient, selon l’entreprise, un arrière-goût de craie. Son ratio unique (20% de protéines sériques – 80% de caséines) est identique à celui constaté naturellement dans le lait. Core Power sera disponible en deux versions - 26 g et 20 g de protéines – et contenu dans une bouteille en plastique recyclable. L’entrée de Coca-Cola sur ce marché correspond aux prévisions faites récemment par Innova Market Insights sur la forte hausse de la demande mondiale en produits protéinés. Selon ses recherches, les EtatsUnis représentaient plus de 40% de l’activité de brevets sur les protéines alternatives (période 1980-2011).



Marchés

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Nutrition

Comment allier déjeuner professionnel et équilibre alimentaire ? Votre profession vous amène à multiplier les déjeuners aux restaurants ? Voici 4 astuces pour garder le fil de l’équilibre alimentaire.

Linda Belabed,

Docteur en Sciences de la Nutrition, Nestlé Maghreb

collègues et de commander une salade en accompagnement.

Astuce n°4

Prendre un café ou un thé non sucré en fin de repas à la place du dessert.

Un dernier conseil pour bien gérer son poids... Ne laissez pas les kilos s’installer. Réagissez dès un ou deux kilos de trop. Moins vous en avez à perdre, et plus c’est récent, plus c’est facile! N’oubliez pas qu’il est toujours possible de compenser des excès dès le lendemain en veillant à faire un repas léger.

Astuce n°1

Buvez uniquement de l’eau à table.

Astuce n°2

Choisissez judicieusement votre formule. Entrée + plat + dessert est la formule à éviter. Limitez-vous à une entrée + plat ou un plat + dessert, voire un plat + café pour les plus raisonnables. Si vous devez choisir entre entrée et dessert, privilégiez l’entrée qui est en générale plus variée et moins calorique.

Astuce n°3

Bien choisir son menu :

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- Privilégier l’eau, les salades composées, les grillades, les légumes, les poissons. - Limiter : le pain, les frites, le beurre, la mayonnaise, le ketchup, les pâtisseries et les sodas. - Enfin, si vous optez pour un dessert, privilégiez ceux aux fruits (salade de fruits, sorbet citron...) ou un produit laitier type yaourt ou fromage blanc. Si vos choisissez une pizza : préférez les classiques, celles avec des légumes ou avec du poulet ou du poisson : Marguerita, Végétarienne, Quatre saisons… L’astuce est de partager en 2 ou en 4 la pizza entre


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L’Entreprise du mois 1

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L’ONSSA

Au cœur de la sécurité sanitaire Début 2010, l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) démarrait ses activités dans le cadre du contrôle sanitaire et de la protection du consommateur. Retour sur l’histoire, le rôle et les activités de cet établissement. Siham HAMDI

C

réé par la loi n°25-08, l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires a regroupé les différents services qui assuraient auparavant le contrôle sanitaire des produits alimentaires, au sein du département du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime. Ayant démarré ses activités en janvier 2010, l’Office, placé sous la tutelle de l’Etat, est aujourd’hui un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, qui contribue à l’amélioration de la sécurité et de la qualité des produits alimentaires au Maroc. Sa création constitue également une des réelles concrétisations des orientations du Plan Maroc Vert,

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qui vise l’amélioration de la qualité des produits agricoles, la garantie de la sécurité sanitaire des produits tout au long de la chaîne alimentaire, l’amélioration de la compétitivité des produits agricoles et agroalimentaires, ainsi que la consolidation de la confiance du consommateur dans la fiabilité du système d’inspection et de contrôle des produits alimentaires.

Un rôle, des missions

Le rôle de l’ONSSA est principalement relatif à la protection de la santé du consommateur et à la préservation de la santé des animaux et des végétaux. Le regroupement des différents services en une seule instance a permis en effet d’apporter de nombreux avanta-

ges, tels que l’autonomie, l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience du contrôle à travers l’homogénéisation des approches, la mutualisation des moyens et la mise à la disposition des professionnels d’un seul et unique interlocuteur. L’ONSSA est chargé de différentes missions, relatives notamment à la surveillance et à la protection sanitaire du patrimoine végétal et animal au niveau national et aux frontières, à la sécurité sanitaire des produits alimentaires depuis les matières premières jusqu’au consommateur final, y compris les produits de la pêche et les aliments pour animaux, à l’homologation et au contrôle des intrants agricoles et des médicaments vétérinaires,


ONSSA 3

1- L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires a démarré ses activités en janvier 2010. 2 & 3- Parmi les missions de l’ONSSA figure le contrôle de la qualité des produits alimentaires au niveau des véhicules de transport des marchandises et au cours de la fabrication industrielle.

ainsi qu’à l’application des législations et réglementations qui se rapprochent de celles de l’Union Européenne, et des normes nationales alignées sur les normes internationales, notamment celles du Codex Alimentarius, de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (accords SPS). Toutes ces missions et activités s’inscrivent dans le cadre d’une approche innovante et moderne basée sur le contrôle harmonisé des processus de fabrication, la responsabilisation des professionnels et l’obligation de l’autocontrôle, l’octroi de l’agrément sanitaire à tous les établissements agroalimentaires, ainsi que sur l’obligation de la traçabilité et la responsabilisation des professionnels pour le retrait des produits dangereux ou non-conformes.

La structure de l’ONSSA

L’ONSSA est organisé en structures centrales, régionales et provinciales.

Au niveau central, l’Office comprend, outre la Direction Générale, Financière et Administrative, celle des Services Vétérinaires, celle des Contrôles et de la Protection des Végétaux, la Division de la Réglementation et de la Normalisation, ainsi que le Service Assurance Qualité et celui de la Gestion et de l’Audit. De plus, étant donné l’importance de l’aspect juridique et normatif qui permet à l’ONSSA de mener à bien ses missions, il a été décidé de créer également une Division chargée des affaires juridiques, pour élaborer, actualiser et mettre à jour les textes législatifs et réglementaires conformément aux normes et aux exigences reconnues à l’échelle internationale. Afin d’offrir un service de proximité, l’ONSSA dispose, sur l’ensemble du pays, de 10 directions régionales coiffant 67 services vétérinaires provinciaux, 42 services provinciaux du contrôle des produits végétaux et d’origine végétale, 33 services provinciaux de la protection des végétaux, 14 antennes régionales de contrôle des se-

mences et des plants, 5 directions du contrôle et de la qualité aux frontières, ainsi que 17 laboratoires d’analyses. L’Office compte également un effectif de 2.243 salariés, dont 316 ingénieurs et 286 médecins vétérinaires.

L’engagement qualitatif de l’ONSSA

Un programme d’assurance qualité a été lancé pour doter les structures

Le budget de l’ONSSA

Au titre de l’année 2012, le budget de l’ONSSA s’élève à 681 MDH, dont 387 MDH relatifs au budget de fonctionnement et 294 MDH pour l’investissement. Ce budget sera déployé pour la concrétisation de nombreux programmes, relatifs notamment aux services vétérinaires, aux contrôles de la protection des végétaux, à la mise à niveau des laboratoires, au développement de la qualité et aux actions d’appui.

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L’Entreprise du mois 4

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ONSSA 7

4 & 5- L’ONSSA compte des ingénieurs et des vétérinaires chargés du contrôle de la santé animale et végétale.

6

6 & 7- L’ONSSA s’active également pour contrôler de près la qualité et la fraîcheur des produits alimentaires dans les grandes surfaces.

de l’ONSSA d’un référentiel qualité et aboutir à leur accréditation selon les normes ISO 9001, ISO 17020 et ISO 17025. Ainsi, deux des laboratoires régionaux d’analyses et de recherches de l’Office viennent d’obtenir une accréditation selon la norme NM ISO 17025 dans différents domaines (analyses microbiologiques sur les aliments, biochimie des produits de la mer, etc.). De plus, l’ONSSA fait figure aujourd’hui de pionnier au Maroc dans le domaine de la norme ISO 17020, à la suite de l’octroi, par le Service Marocain d’Accréditation (SEMAC), d’un certificat d’accréditation à sa Division de la Pharmacie et des Intrants Vétérinaires en tant qu’organisme d’inspection de type A. Enfin, la certification de la Direction Centrale selon la norme ISO 9001 est actuellement en cours.

Relations bilatérales

Office de poids au niveau national, mais aussi international, l’ONSSA compte de nombreux partenaires parmi lesquels figurent les administrations concernées par le contrôle et la sécurité sanitaire des produits alimentaires. D’autre part, les entreprises agroalimentaires, représentées par leurs associations et fédérations, ainsi que les importateurs de produits alimentaires et les associations de défense des consommateurs dévelop-

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pent des relations de partenariat avec l’ONSSA. En effet, l’Office entretient des liens étroits de coopération avec ces organisations professionnelles, qui se résument par la signature de conventions de partenariat ou de contrats-programmes, l’échange d’information et de données, l’accompagnement et l’assistance technique des professionnels dans la mise en œuvre des systèmes d’autocontrôle, etc. A l’échelle internationale, l’Office noue des relations bilatérales avec de nombreuses instances, notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), etc.

Réglementation : au cœur des missions de l’ONSSA

L’ONSSA procède à l’actualisation et à la mise à jour des textes législatifs et réglementaires relevant de ses compétences, et propose à cet effet des projets de textes qui sont élaborés, examinés et transmis dans le circuit d’approbation. Il est à noter également que l’Office est sollicité par le Département de l’Agriculture pour donner son avis sur tous les textes inscrits à l’ordre du jour du gouvernement, ou soumis à l’examen au Parlement. Quant à l’aspect normatif, l’ONSSA s’attèle essentiellement à la program-

mation, la rédaction, l’examen et la validation des projets de normes, ainsi qu’à l’adoption de certaines normes internationales lorsqu’elles sont appropriées au contexte Marocain, telles que les normes Codex, ISO, etc. En effet, l’ONSSA assure actuellement le secrétariat et/ou la présidence de 10 Commissions Techniques de Normalisation qui constituent un espace privilégié de préparation et d’élaboration des normes marocaines relatives aux produits agroalimentaires.

Loi 28-07 : à l’ordre du jour

La mise en œuvre de la loi 2807 nécessite la publication des textes d’application. D’ailleurs, un décret n°2-10-473, pris pour l’application de cette loi, a été publié au BO le 06 octobre 2011, et prévoit la publication d’environ 30 arrêtés. Actuellement, ces arrêtés sont en cours de finalisation par l’ONSSA, en concertation avec les administrations et organisations professionnelles concernées. Par ailleurs, rappelons qu’un autre projet de décret, pris par l’application de la loi 28-07 et portant sur les modalités d’étiquetage des produits alimentaires, a été finalisé et est en cours d’examen au sein du Secrétariat Général du Gouvernement.



FOOD Mondain Inauguration du CFIA Maroc, le 25 septembre 2012 à Casablanca De g. à dr. au 1er plan : Joël Sibrac, Président de la CFCIM, et Amine Berrada Sounni, Président de la Fenagri.

De g. à dr. : Eric Verdavainne, Gérant de Kerix, et Yann Lebeau, Chef de mission Maghreb-Afrique de France Export Céréales.

De g. à dr. : Hassan Attou, Directeur Appui Commercial à la CFCIM, Charles Fries, Ambassadeur de France au Maroc, et Samir Lahlou, Directeur Commercial de Comaner.

Expo Halal International, les 13 et 14 septembre 2012 à Meknès De g. à dr. : Abdelkader Amara, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, et Mohamed El Ouahdoudi, Initiateur de l’Expo Halal International. De g.à dr. : Aboubakr Belkora, PDG de AJP, et Ahmed El Moussaoui, Wali de Meknès-Tafilalet.

Inauguration du show-room de Kool Food, le 28 septembre 2012 à Casablanca De g. à dr. : Anas Lahlou, PDG de Kool Food, Salma Lahlou, Responsable Marketing, Housna Andaloussi, Directrice de Développement, Halil Ölcücüer, Vice-Président, et Abderrahim Bengaich, Directeur Fonctions et Supports.

Inauguration des bureaux de Nürnberg Messe au Maroc, le 26 septembre 2012 à Casablanca

De g. à dr. : Michael Witter, Ambassadeur d’Allemagne au Maroc, Margarethe Niederleier-Bennaziz, Chargée de projets à l’Ambassade d’Allemagne, et Andreas Kottwotz, Conseiller pour l’agriculture, l’alimentation et la protection des consommateurs à l’Ambassade d’Allemagne.

Signature de la convention cadre entre la Fédération Nationale des Minotiers et France Export Céréales, le 2 octobre 2012 à Casablanca

De g. à dr. : Ahmed Bouaida, Président de la FNM, Jean-Pierre Langlois-Berthelot, Président de France Export Céréales, et Philippe Baudry, Ministre Conseiller pour les affaires économiques et Chef du service économique à l’Ambassade de France au Maroc.

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Délices d’initiés Buergo.Fol Packaging Maroc Bientôt une unité de découpe et confection de films pour emballage Fruit d’une association entre RMIA, société marocaine spécialisée dans les emballages, équipements et ingrédients, et la société allemande Buergo.Fol, leader européen sur le marché des films, l’unité Buergo.Fol Packaging Maroc entrera en production dès janvier 2013. Les machines, en cours d’installation, permettront de découper et confectionner au Maroc les films fabriqués et imprimés en Allemagne. Films rigides ou flexibles, films barrière… pour sacherie, scellage ou thermoformage, seront ainsi découpés sur place, à la demande du client.

Elcowa Projets au Maroc Elcowa Industrie, filiale de Elcowa récemment créée à Casablanca, spécialiste notamment de la détection de métal et du pesage, prévoit à terme de fabriquer au Maroc les convoyeurs équipant ces machines. Ces derniers sont en effet réalisés sur mesure en fonction de la taille du produit à traiter.

Qualilab International Partenaire de ControlVet

Tri de déchets Quatre centres en 2013

Le laboratoire d’analyses agroalimentaire, eaux et environnement de travail Qualilab International vient de conclure un partenariat avec ControlVet, société portugaise spécialisée dans les analyses (sécurité alimentaire, santé animale, contrôle environnemental), le conseil et les logiciels (gestion intégrée des laboratoires, web-HACCP, etc.). « Ce partenariat nous permettra de bénéficier de tout le savoir-faire du groupe ControlVet », déclare Mounir Diouri, Directeur Général de Qualilab International. ControlVet dispose déjà d’un réseau de laboratoires dans plusieurs pays, et désormais au Maroc.

Au salon CFIA Maroc, Id Automatisme Maroc a dévoilé la réalisation de 4 centres de tri de déchets ménagers organiques et valorisés (emballages), en 2013, dans les villes de Tanger, Fès, Meknès et Agadir. A suivre !

Khlii d’escargots Une innovation bientôt sur les rayons C’est au salon CFIA qu’une coopérative a présenté son nouveau produit, qui consiste en un Khlii d’escargot. Fabriqué à base d’escargots, cette innovation sera bientôt commercialisée dans les grandes surfaces du Royaume.

Citruma Des jus pour les petits ! Après le repositionnement de sa gamme de jus Marrakech, la société Citruma prévoit le lancement d’une gamme de jus lactés en petits conditionnements… très prochainement !

Casablanca Nouvelle chocolaterie Youssef Benkirane, Gérant de la société Panache Distribution spécialisée dans les produits de boulangerie, s’apprête à ouvrir une chocolaterie à Casablanca. A suivre…

Les managers qui bougent FENAGRI

Pascale Nejjar a assuré les fonctions de Directeur de la FENAGRI pendant un peu plus de quatre ans. Mme Nejjar a souhaité évoluer professionnellement et prendre de nouvelles fonctions à compter du 14 juillet 2012. Nathalie Barbe, Directrice du CETIA (Centre Technique des Industries Agroalimentaires) depuis avril 2011, lui a succédé.

SGS Maroc Automotive

Succédant à Fransisco Vaamonde, Philippe Joyeux est passé de Directeur Général au poste de Président Directeur Général de SGS Maroc Automotive. C’est désormais Hassan Boukil qui lui succède à la direction générale.

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