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RÉFORME
FISCALE 2025 : QUELS IMPACTS POUR L’EMPLOYEUR ET SES SALARIÉS ?

Beauté
PIGMENTE-MOI SANS REGRET : FAUT-IL CRAQUER POUR LE MAQUILLAGE PERMANENT ?
Santé PRENDRE SOIN DE SA SANTÉ MENTALE : CONSEILS ET SOLUTIONS AU LUXEMBOURG
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FISCALE 2025 : QUELS IMPACTS POUR L’EMPLOYEUR ET SES SALARIÉS ?
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Face à un monde qui s’accélère, où les certitudes vacillent et les repères se redéfinissent, notre rôle est plus que jamais de questionner, d’explorer et de donner la parole à celles et ceux qui éclairent notre époque. Ce mois-ci, Femmes Magazine ouvre un dialogue sans détour avec les mutations de notre société. La réforme fiscale de 2025 n’est pas qu’une affaire de chiffres : elle pose la question du rapport entre l’entreprise, ses salariés et l’avenir du travail. Sophie Balliet, counsel chez A&O Shearman Luxembourg, signe une tribune percutante sur le thème de l’équité fiscale, mêlant expertise et vision.
Sur la scène politique internationale, nous nous interrogeons sur le phénomène Trump avec une conviction : il ne s’agit pas seulement d’un courant, mais d’une offensive contre la pensée elle-même. Une réflexion nécessaire, urgente.
Et parce qu’il est vital de prendre soin de notre équilibre intérieur, la Dr Sophie Hédo-Quoirin, directrice de la Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale, nous offre des clés concrètes pour préserver notre santé mentale, dans un environnement toujours plus exigeant.
À travers notre interview du mois, l’actrice luso-luxembourgeoise Hana Sofia Lopes incarne une génération qui brille au-delà des frontières. Avec son rôle dans Flucht aus Lissabon, elle a touché 5,8 millions de téléspectateurs. Son talent, sa force tranquille et sa parole libre en font une voix à suivre. À ses côtés, le réalisateur Alejandro Amenábar, maître du septième art, partage une vérité profonde : « Le cinéma m’a rendu plus humble. » Une leçon de grandeur à l’heure de l’ego roi. Et puis il y a celles et ceux qui, loin des projecteurs, bâtissent avec une détermination farouche. Rachel Rameau est une cheffe de cuisine et cheffe d’entreprise passionnée, qui impose sa vision et fait rayonner son savoir-faire avec force et authenticité.
Tout comme le Sri Lanka, qui nous rappelle que l’imprévu est souvent le plus beau des guides. Enfin, parce que notre territoire mérite qu’on le défende, nous consacrons plusieurs pages à ce trésor fragile qu’est l’eau au Luxembourg. Préserver cette richesse est un devoir collectif.
Bonne lecture, et surtout, restez curieux. Maria
Pietrangeli
Amenábar, les
d’un maître du septième art
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huile d’argan,
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Hana So a Lopes DES RACINES ET DES AILES
EN COUVERTURE :
Hana Sofia Lopes, actrice luso-luxembourgeoise, est à l’affiche de Flucht aus Lissabon, qui a déjà réuni 5,8 millions de téléspectateurs. Hana Sofia porte des boucles d’oreilles modèle Rombi et une bague Opera Tulle de Buccellati prêtés par Les Ambassadeurs et deux bracelets en or jaune de la collection Bouton d’Or de Fabienne Belnou.
DIRECTION ARTISTIQUE :
Alina Golovkova & Julie Kieffer
PHOTOGRAPHE : Christian Wilmes
MAKE-UP : Luca de Michele COIFFURE : Enzo Boulard
SOCIÉTÉ ÉDITRICE
WAT Éditions Sàrl
74, rue Ermesinde, L-1469 Luxembourg
Tél.: +352 26 45 85 86 redaction@femmesmagazine.lu
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Le maquillage permanent séduit de plus en plus de femmes en quête de praticité qui souhaitent avoir un regard intensifié, des sourcils structurés ou des lèvres joliment colorées dès le réveil. Mais avant de franchir le cap, mieux vaut s’informer : qui peut pratiquer cette technique ? Quels sont les signes d’un bon professionnel ? Quelles zones peut-on traiter et quels sont les risques ? Entre la promesse d’un gain de temps quotidien et d’éventuelles déconvenues, voici un guide complet pour faire un choix éclairé. Suivez-moi !
Rédaction : Alina Golovkova
Qui peut pratiquer le maquillage permanent ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le maquillage permanent n’est pas exclusivement réservé aux médecins ou dermatologues. Il est généralement réalisé par des dermographes spécialisés ayant suivi une formation en micropigmentation.
Toutefois, la réglementation varie d’un pays à l’autre. Au Luxembourg, l’exercice est encadré et requiert une formation certifiée en hygiène et sécurité.
Green flag : un institut ou un professionnel affichant clairement ses certifications, utilisant du matériel stérilisé et proposant une consultation préalable détaillée.
Red flag : un prestataire pratiquant dans des conditions d’hygiène douteuses, sans autorisation légale ni portfolio de réalisations.
zones du visage peut-on traiter ?
Le maquillage permanent permet de sublimer différentes parties du visage grâce à la micropigmentation.
Les sourcils : technique du poil à poil ou de l’ombrage poudré pour un effet naturel ou plus sophistiqué. Les lèvres : effet « candy lips » pour une bouche légèrement teintée, ou pigmentation complète pour un effet rouge à lèvres longue durée. Les yeux : un trait d’eyeliner semipermanent pour intensifier le regard, en version fine ou plus marquée.
Le maquillage permanent peut également être utilisé pour camoufler une cicatrice ou réaliser une densification capillaire pour celles souffrant de perte de cheveux localisée.
Quels sont les risques et complications possibles ?
Si la procédure est bien réalisée, les complications sont rares, mais elles existent.
Mauvaise cicatrisation : certaines peaux réactives peuvent mal réagir, notamment en cas d’eczéma ou à tendance atopique. Erreur de teinte : une couleur mal choisie peut virer au fil du temps, tirant vers l’orange ou le bleu-gris.
Asymétrie : un tracé mal exécuté peut déséquilibrer les traits du visage.
Allergies ou infections : un test préalable sur une petite zone est recommandé, ainsi que le respect strict des règles d’hygiène.
Conseil : évitez le maquillage permanent en période de grossesse, d’allaitement ou si vous souffrez d’une maladie auto-immune, sauf avis médical.
Si la couleur est trop foncée, il est possible de l’atténuer grâce à des séances de détatouage au laser ou par une correction pigmentaire. Pour une asymétrie ou une erreur de tracé, des retouches peuvent être envisagées, mais certaines corrections nécessitent plusieurs mois.
Conseil : ne tentez jamais d’éclaircir ou d’enlever le maquillage permanent avec des produits abrasifs ou des gommages, au risque d’abîmer la peau et de provoquer des cicatrices.
permanent au Luxembourg ?
Les tarifs varient en fonction de la zone traitée et de l’expérience du praticien.
Sourcils : entre 350 et 600 euros selon la technique utilisée.
Lèvres : de 400 à 700 euros pour une pigmentation complète.
Eyeliner : environ 250 à 500 euros selon l’épaisseur et l’effet désiré.
Conseil : optez pour un professionnel reconnu, même si le tarif est plus élevé. Une correction coûte souvent plus cher qu’une prestation bien réalisée dès le départ.
L’automne et l’hiver sont les saisons idéales, car la peau est moins exposée
aux UV, ce qui évite la décoloration prématurée des pigments et facilite la cicatrisation. Le printemps et l’été sont donc moins recommandés en raison de la chaleur, de la transpiration et des baignades qui peuvent altérer le résultat.
Conseil : planifiez votre séance à la rentrée ou en hiver.
Il n’existe pas de limite d’âge stricte, mais la peau fixe mieux le pigment avant 50 ans. Après cet âge, il est préférable de choisir des teintes douces et adaptées à la maturité de la peau, pour éviter un résultat trop marqué et garder un effet naturel.
Conseil : si vous hésitez, commencez par une pigmentation légère qui pourra être intensifiée lors de la retouche.
Comment se déroule une séance ?
Une séance dure en moyenne 1h30 à 2h, en plusieurs étapes :
Consultation préalable : discussion sur les attentes, analyse de la morphologie et choix de la teinte adaptée.
Dessin préparatoire : tracé au crayon pour valider la forme finale. Application d’un anesthésiant local : afin de réduire l’inconfort. Pigmentation : insertion du pigment à l’aide d’une fine aiguille. Soin post-procédure : conseils pour une cicatrisation optimale (éviter l’eau, le maquillage et le soleil pendant quelques jours).
Le résultat final est visible après quatre semaines, une fois la peau totalement cicatrisée.
des résultats ?
Le maquillage permanent n’est pas définitif et s’atténue progressivement.
Sourcils : 1 à 2 ans.
Lèvres : 2 à 3 ans.
Eyeliner : 2 à 4 ans.
La tenue dépend de plusieurs facteurs : type de peau, exposition au soleil, entretien et qualité du pigment utilisé.
Conseil : pour prolonger l’effet, hydratez régulièrement la zone pigmentée et appliquez une protection solaire SPF 50.
Le maquillage permanent est une solution pratique pour celles qui souhaitent sublimer leurs traits durablement. Mais il ne doit pas être pris à la légère : le choix du praticien, la technique utilisée et les soins post-traitement sont essentiels pour garantir le résultat recherché.
« J’ai toujours eu des lèvres assez pâles et je voulais leur donner un peu plus de couleur sans devoir les remaquiller plusieurs fois par jour. J’ai opté pour un maquillage permanent effet « candy lips », une teinte rosée très naturelle. Les premiers jours, mes lèvres étaient un peu gonflées et la couleur semblait trop intense, ce qui m’a un peu inquiétée. Mais après la cicatrisation, la teinte s’est adoucie et le rendu est parfaitement naturel. Aujourd’hui, mes lèvres ont l’air légèrement maquillées en permanence, comme après avoir appliqué un baume teinté. C’est subtil et j’en suis ravie ! »
VALÉRIE BONNET, FONDATRICE DE LUX DERMO ESTHETIC, NOUS DÉVOILE SA PASSION POUR LE MAQUILLAGE PERMANENT ET LES TECHNIQUES INNOVANTES QU’ELLE PROPOSE DANS SON SALON DE LA VILLE-HAUTE. RENCONTRE AVEC UNE EXPERTE QUI SUBLIME CHAQUE TRAIT AVEC FINESSE.
Vous êtes experte en maquillage permanent. Comment avez-vous découvert cette spécialité ?
Passionnée par l’esthétique depuis près de 30 ans, j’ai découvert le maquillage permanent comme une véritable révélation. Alliant précision, créativité et confiance en soi, cette technique m’a tout de suite fascinée. Après des formations de haut niveau auprès de grands noms comme Toni Belfato ou Maud Ravier, je suis devenue experte dans ce domaine.
En plus de votre activité en institut, vous êtes aussi formatrice.
Transmettre mon savoir est une suite naturelle de mon parcours. Je forme les professionnels de l’esthétique aux techniques les plus avancées du maquillage permanent, en alliant rigueur, précision et pédagogie. L’objectif : leur permettre d’acquérir une maîtrise solide et de garantir des résultats sûrs et harmonieux à leurs clientes.
Quelles sont les demandes les plus fréquentes ?
Les sourcils restent les plus demandés, notamment avec les effets poudré ou hyperréaliste, qui redessinent le regard sans l’alourdir. Le Blush Lips, très en vogue, sublime les lèvres en leur apportant éclat et définition tout en restant discret. L’eye-liner, quant à lui, reste un classique intemporel, dans des versions plus douces et poudrées.
À qui s’adresse le maquillage permanent ?
Il s’adresse à toute personne majeure souhaitant corriger une asymétrie, gagner du temps ou simplement mettre en valeur ses traits. Grâce aux pigments et techniques adaptés, il convient à tous les types de peau et offre aujourd’hui un rendu parfaitement naturel, loin des idées reçues.
Quelles innovations ont marqué votre métier ?
Les dermographes et aiguilles de dernière génération permettent une extrême finesse. Les pigments, désormais ultra sûrs et stables, garantissent une excellente tenue sans virer. La formation continue est indispensable pour garantir un service de qualité.
Comment garantissez-vous un résultat sur mesure ?
Chaque prestation commence par une écoute attentive. Je m’adapte à la morphologie, au style et aux envies de chaque cliente pour un résultat harmonieux et naturel.
Que diriez-vous à une femme qui hésite encore ?
Le maquillage permanent, c’est un vrai gain de temps et un coup de boost pour la confiance. Si vous hésitez, je suis là pour vous accompagner en toute transparence. Une fois testée, on ne revient plus en arrière !
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La Prairie redéfinit le luxe avec son nouveau sérum Skin Caviar
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Nouveauté : la Vital Perfection Uplifting and Firming Advanced Cream Soft, une crème anti-âge à la texture aérienne, conçue pour raffermir et illuminer la peau dès une semaine d’utilisation. Sa formule, enrichie en SafflowerRED™ et en ReNeuraRED Technology™, stimule le renouvellement cellulaire et améliore la communication entre la peau et ses cellules nerveuses pour une régénération visible. Après huit semaines, 67 % des utilisatrices constatent une peau plus ferme et éclatante. Une innovation sensorielle et efficace signée Shiseido.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, Marie-Stella-Maris, marque de lifestyle basée à Amsterdam, annonce un don record de 541.572 € pour des projets d'approvisionnement en eau potable. La marque propose de l’eau minérale naturelle, des soins naturels et des parfums d’intérieur haut de gamme. Elle est engagée dans la mission « De l'eau potable pour tous », double sa contribution à 5 % de son chiffre d'affaires du 20 au 27 mars. Ce geste permettra d'aider 27 000 personnes à accéder à l'eau potable, soulignant l'importance de l'engagement de la marque envers la résolution de cette problématique mondiale.
Le marché mondial des cosmétiques biologiques et naturels est ainsi passé d’une valeur de 17 milliards de dollars en 2018 à près de 21 milliards de dollars en 2023, et devrait atteindre plus de 23 milliards de dollars en 2028.
Après une décennie de recherche, la maison Sisley dévoile NEUR|AÉ, une approche inédite du soin de la peau fondée sur un principe scientifiquement prouvé : le lien entre l'épiderme et les émotions. Le vieillissement cutané ne se limite pas aux rides : le stress favorise leur apparition, la fatigue entraîne une perte de fermeté, et la tristesse altère l’éclat du teint. NEUR|AÉ mise sur les neurosciences pour rétablir cet équilibre, avec une routine en trois étapes : harmonie et réparation avec une huile restauratrice et un sérum réinitialisant, soin ciblé selon les besoins : crème énergisante, émulsion euphorisante ou baume relaxant et un geste bienêtre grâce à des applicateurs en jade, quartz ou améthyste, pour booster l’humeur instantanément.
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© Christian Wilmes
Hana Sofia porte une tenue Mes Demoiselles Paris prêtée par Vincent Verlaine, sublimée par des bijoux de la collection Opera Tulle de Buccellati, prêtés par Les Ambassadeurs.
À la fois chic et simple, avec ce jour-là un joli manteau rouge Kenzo, Hana Sofia Lopes nous rejoint à la rédaction de Femmes baignée des premiers rayons de soleil. À 35 ans, la comédienne, européenne affirmée, polyglotte, volubile, nous entraîne dans sa fraîche actualité avec la sortie de Flucht aus Lissabon. Cette fan des seventies qui évolue entre théâtre, cinéma et télévision déroule ses projets et ses passions, comme le yoga, pratiqué depuis le Covid, et quelques destinations. Elle reste marquée par sa traversée de la côte ouest des É tats-Unis, par la voie lactée contemplée depuis le Grand Canyon, elle qui adore voyager seule et se sentir libre, aimerait découvrir le Japon.
Rédaction : Karine Sitarz
Vous avez grandi au Luxembourg avec des parents portugais. Pouvez-vous nous parler de vos racines plurielles ?
À la maison, on parlait portugais. La musique, la nourriture, les news à la télé étaient aussi présentes en portugais. Par contre, dans mon école à Howald, il y avait peu d’étrangers, les petits Luxembourgeois m’ont donc tirée vers leur langue. J’étais immergée dans deux cultures. Par ailleurs, les visites à mon grand-papa au Canada, où la famille de ma maman vivait, ont ajouté à ces racines plurielles. Enfant déjà j’étais fascinée par les
voyages, les avions, les aéroports et les langues étrangères. Le cinéma m’a ramenée au Canada, grâce au film Kanaval j’ai pu aller me recueillir sur la tombe de mes grands-parents.
Qu’est-ce qui vous a amenée vers le théâtre et le cinéma ?
À la maison, où j’ai grandi avec un grand-frère, théâtre et cinéma n’étaient pas courants, le premier film que j’ai vu, à huit ans, c’était Titanic ! Mais à l’Athénée, voyant les élèves quitter l’école pour le Conservatoire, j’ai eu envie de les suivre. À quinze ans, je m’y suis inscrite en classe d’art dramatique avec Marja-Leena Junker et cette heure de cours a été, jusqu’à mes 19 ans, la plus belle heure de la semaine ! Mon père me voyait en droit à la Sorbonne, moi au Conservatoire à Lisbonne où j’ai appris que j’étais admise alors qu’on était déjà à Paris ! Il a dit : on remet les bagages dans la voiture et on y va ! Je suis restée deux années à Lisbonne avant d’enchaîner avec une 3e, grâce à Erasmus, à Madrid.
J’ai toujours été fascinée de voir comment les gens vivent, pensent, partout dans le monde
Vous jonglez avec plusieurs langues. Laquelle vous correspond le mieux ? Ont-elles été une porte d’entrée sur le monde du spectacle ?
J’ai grandi avec toutes, elles ont des musicalités différentes, sont complémentaires, je les aime toutes. Oui, cela a été une porte d’entrée mais j’avais ce désir de voyages, de connaître d’autres cultures et passer par les Conservatoires de Lisbonne,
Madrid et Paris m’a permis de me constituer un grand réseau puis de travailler dans différents pays.
Quels sont vos ports d’attache ?
Aujourd’hui, au Portugal où j’ai commencé à travailler, et au Luxembourg où je suis revenue pour jouer dans Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller au Grand Théâtre. Les choses se sont ensuite enchaînées ici… mais la vie m’a ramenée à Lisbonne pour une production allemande.
Entre le théâtre, le cinéma, la télévision, votre cœur balance-t-il ?
J’ai commencé avec la télé au Portugal puis continué avec le théâtre avec, entre 2020 et 2024, une dizaine de productions. J’avais donc un désir de retourner au cinéma et Flucht aus Lissabon est arrivé. J’ai dû faire des choix, c’est difficile mais il faut oser dire non, c’est important d’avoir une vision.
S’il fallait retenir un projet parmi la soixantaine qui vous a occupée ?
Habiter le temps de Rasmus Lindberg, mis en scène par Michel Didym, co-produit par le Grand Théâtre, avec Irène Jacob, Jérôme Kircher, Eric Berger. C’est la pièce dont je suis la plus fière, son thème m’interpelle, il parle des traumas transgénérationnels et de quelle manière ce que nos ancêtres ont vécu nous affecte aujourd’hui. Quand je suis dans la petite maison de mes grands-parents au nord du Portugal, j’imagine tout ce qui s’y est passé. C’est en fait ce que raconte la pièce, tellement bien écrite ! Michel Didym est compliqué, exigeant, il a été dur avec moi, mais cela a été d’une richesse inimaginable. Pour la première fois en France, j’avais un des rôles principaux. En tournée, j’ai partagé la loge d’Irène Jacob, entendre ses histoires de vie a été un bel apprentissage.
Et côté cinéma ?
Sans hésitation, Kanaval de Henri Pardo, cinéaste canadien d’origine haïtienne, c’est
un peu son histoire, il parle d’un petit garçon qui va de Haïti au Québec. Quand on se dirige vers un nouveau pays, que prend-on de notre culture d’origine et que nous apporte la nouvelle ? On a tourné au Québec, en pleine forêt, à moins 25°C, c’était spectaculaire. Le film a été présenté au Festival international de Toronto, je portais une robe magnifique de Luís Sanchez, c’était comme un conte de fées, et quand j’ai découvert le film, je me suis pris une claque, je me suis un peu retrouvée dans le petit garçon. Henri Pardo est attentif, sensible et respectueux.
Quels sont vos projets actuels ?
Tournant inattendu dans ma vie, j’ai le rôle principal, presque sur mesure, au côté de Hans Sigl dans le film de la ZDF, Flucht aus Lissabon dont je parlais. Ce thriller sort mi-mars (ndlr : l’interview a eu lieu le 8 février). Avec le Tage au centre du film, une boucle est bouclée, quinze ans après avoir étudié à Lisbonne, la vie et la ville me font un cadeau. Ensuite, il y aura une série télé toujours au Portugal, mais chut...
UN AUTEUR DE THÉÂTRE :
Tennessee Williams dont les personnages féminins sont complexes, profonds.
UN FILM FÉTICHE :
The Red Shoes (1948) de Michael Powell et Emeric Pressburger, l’histoire d’une ballerine qui doit choisir entre sa passion pour l’art et sa vie personnelle.
UNE FEMME INSPIRANTE :
Michelle Obama, j’admire son parcours, son aisance, Oprah Winfrey aussi qui m’a aidée dans un moment difficile de ma vie et encore Alicia Vikander, une actrice suédoise que j’admire.
Au lendemain de la journée internationale de l’eau, qui se déroule le 22 mars de chaque année depuis plus de trois décennies, qu’en est-il de la protection de cette ressource vitale au Grand-Duché ? Le Luxembourg semble plus que jamais mettre un point d’honneur à proposer une eau de la meilleure qualité possible, que ce soit via ses institutions publiques ou grâce aux procédés rigoureux mis en place par les sociétés qui exploitent les sources minérales et mettent de l’eau sur les tables du pays. Mais aussi grâce aux générations futures sur lesquelles il nous faudra compter et que l’on doit éduquer dès aujourd’hui…
Rédaction : Fabien Rodrigues
Il y a deux ans, au sortir de la pandémie de COVID-19 et pour marquer le trentième anniversaire de cette journée internationale particulièrement scrutée à travers la planète dans le contexte climatique actuel, c’est le thème « accélérer le changement » qui avait été choisi, montrant l’urgence de faire évoluer notre comportement par rapport à l’eau. Un but clair, à terme : promouvoir et soutenir la gestion durable des ressources pour les générations futures, un objectif que le ministère de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité estimait alors comme « loin d'être atteint ». S’il semble utopique d’espérer des améliorations bluffantes depuis lors, des efforts continuent à être mis en place, dans le secteur public, privé et en matière de pédagogie pour aller dans le bon sens.
Volontarisme et participation citoyenne pour un patrimoine inestimable
L’Administration de gestion des eaux (AGE) n’a de cesse de le répéter : l'importance des eaux souterraines est indéniable. Sur les quelque
44 millions de mètres cubes d'eau potable utilisés par an au Luxembourg, 55 % proviennent de 250 captages d'eau souterraine qui sont exploités par 53 communes et cinq syndicats d'eau potable. Ces eaux souterraines sont toutefois des ressources limitées qui doivent être exploitées avec précaution pour éviter leur surexploitation et leur dégradation. Dans le cadre de sa mission, l'AGE, qui effectue ainsi un suivi régulier du débit des sources et du niveau des eaux souterraines, est en charge de délivrer les autorisations relatives à l'eau et de limiter les prélèvements afin de pérenniser le bon état quantitatif de la ressource.
Mais pour aller encore plus loin et agir pour son avenir, l’AGE est aussi responsable de la mise en application de la directive-cadre européenne sur l'eau (DCE), adoptée par l’Union européenne en 2000 afin de créer un cadre commun pour la gestion durable des ressources en eau - souterraine ou non, c’est-à-dire incluant les cours d’eau. Elle vise en outre à protéger les eaux de surface et les eaux souterraines et à améliorer leur état écologique d’ici 2027 - date à laquelle
toutes les masses d'eau européennes doivent atteindre un bon état écologique. Un objectif qui est « loin d'être atteint aussi bien au niveau européen que national, malgré les efforts fournis ces dernières années », selon l’AGE.
Début 2025, cette dernière a ainsi publié le calendrier et le programme de travail du 4 e plan de gestion des parties luxembourgeoises du district hydrographique du Rhin et de la Meuse, qui s’étalera de 2027 à 2033 et qui prévoit la participation active du public à l'élaboration, la révision et la mise à jour dudit plan. Le document est donc soumis à la consultation du public (en français et en allemand sur le site de l’AGE, jusqu'au 14 juillet) qui est invité à se prononcer sur le calendrier et le programme de travail.
De manière plus locale, les communes contrôlent régulièrement la qualité de l’eau distribuée à ses habitants et font les investissements nécessaires pour assurer à tout moment une eau potable d’une qualité irréprochable, comme c’est le cas, par exemple, avec le Syndicat des Eaux du Sud (SES), qui exploite 66 captages d’eau souterraine et dont la plupart sont des sources. Depuis 2003, le SES a investi 25 millions d’euros pour restaurer et renouveler ses captages-sources et quatre millions d’euros ont été investis dans des installations de traitements. Des investissements qui comptent et qui marchent : ainsi, via 64 000 paramètres analysés en 2021, le taux de conformité à Koerich s’élevait à 100 % et à 99 % à Dondelange et Rebierg. Ce sont là des valeurs paramétriques qui remplissent déjà les obligations introduites dans la DCE pour le 12 janvier 2026…
La capitale luxembourgeoise n’est pas en reste et encourage la consommation d’eau du robinet autant qu’elle met en avant sa qualité. La ville de Luxembourg met à la disposition de ses résidents une eau saine, dont en moyenne 60 % proviennent des sources propres de la
Ville qui se trouvent à Muhlenbach, Septfontaines, Pulvermuhl, Grünewald, Kopstal et Birelergrund. Les 40 % sont couverts par l'eau de surface en provenance du lac de la Haute-Sûre.
Elle assure également l'entretien régulier des réservoirs d'eau et des conduites d'eau ainsi que le remplacement progressif des conduites et l'extension du réseau de plus de 400 kilomètres de conduites d'eau afin de garantir un approvisionnement ininterrompu en eau potable de qualité…
Rosport vs Lodyss, le choc des titans de l’eau ?
L’eau luxembourgeoise en bouteille a été pendant longtemps - très longtemps - assimilée à la marque historique des Sources Rosport. Mais Brasserie Nationale est venue jouer les troublefêtes en mars 2020 en dévoilant la nouvelle marque Lodyss, une eau minérale « datant de l’ère glaciaire et conservée à l’abri de toute pollution humaine, certifiée zéro nitrate et faible en sodium » comme l’entreprise la décrivait lors de son lancement sur le marché. Avec une approche durable 100 % verre, une stratégie marketing audacieuse et la force de frappe de la brasserie (Bofferding, Battin, Munhowen Drinx…), Lodyss s’est vite imposée sur les tables des bars et restaurants luxembourgeois, sans pour autant faire oublier l’emblématique Rosport…
En tant qu’acteurs économiques nationaux de premier plan et alors que nos voisins belges semblent intéressés par le marché grand-ducal, chaque marque met plus que jamais en avant ses atouts durables et la qualité de ses eaux plates et pétillantes. Lodyss se targue ainsi toujours d’être faiblement minéralisée et sans nitrate, grâce à un système de filtration naturelle, ce qui en fait une eau « parfaite pour les nourrissons et toute la famille ». Sa production sur le site de
Brasserie Nationale dans le sud du pays met une emphase sur les circuits courts, l’énergie solaire et le recyclage optimisé.
De leur côté, les Sources Rosport entendent bien faire comprendre que ses eaux sont toujours bien présentes, grâce tout d’abord à une récente harmonisation des noms - äddi Viva (ou presque) pour la version plate, qui est devenue Rosport Viva, mais aussi grâce à une nouvelle collection de contenants.
En septembre dernier, les Sources Rosport ont ainsi lancé leur toute nouvelle gamme de bouteilles en PET fabriquées à partir de matière plastique « made in Luxembourg » et soufflées à Rosport, pour une meilleure revalorisation. Rosport Classic, Blue et Viva sont depuis soutirées dans une même bouteille transparente, fabriquée « à partir de plastique recyclé et recyclable à 100 % ».
Un engagement vers plus de durabilité qui ne s’arrête pas aux contrôles draconiens effectués sur les eaux commercialisées ni à l’emballage : « La politique environnementale de Rosport, prévoit également que les chemins parcourus par les fournisseurs soient les plus courts possible, tout en respectant la charte de qualité de l’entreprise. Pour n’en citer que quelques-uns, les préformes des bouteilles en PET proviennent de Bascharage, les bouchons d’une usine de Wiltz, les étiquettes arrivent du Fridhaff tandis que les cartonnages nécessaires à la fabrication des trays et des intercalaires de palettes sont fabriqués à Lintgen », précise l’entreprise.
Chez Lodyss, on met également ces valeurs durables et locales en avant, notamment à travers le choix du 100 % verre consigné, mais c’est aussi l’argument « glaciaire » qui prime dans la communication du groupe. « Lodyss est puisée dans un aquifère situé à 317 m sous terre, formé il y a 30 000 ans, en pleine ère glaciaire. Des siècles
durant, l’eau a été préservée de toute forme de pollution grâce aux couches imperméables qui l’entourent. Aussi, elle ne présente aucune trace de nitrates ni de nitrites, d’hormones, de perturbateurs endocriniens ou encore de plomb. Seule eau au Luxembourg à bénéficier de ces attributs, Lodyss est aussi l’une des rares eaux au monde à présenter ce haut degré de pureté » : voilà le message important transmis par Brasserie Nationale.
Si les instances en charge de prendre soin de l’eau luxembourgeoise semblent s’engager de manière structurelle pour la protection à long terme de ce patrimoine naturel, ce sont les générations à venir qui devront évidemment prendre le relais et continuer les efforts de leurs pairs. L’éducation, la pédagogie et la sensibilisation sur les enjeux de l’eau auprès des plus jeunes sont donc ici primordiales.
À cet effet, l’AGE a lancé en 2023 le site teamwasser.lu qui s’adresse aussi bien aux enfants et aux adolescents qui veulent se familiariser avec le sujet de l’eau qu’aux adultes qui les encadrent. Toutes et tous peuvent y trouver des articles, des vidéos, des jeux et du matériel pédagogique en français, en allemand et en luxembourgeois.
Parmi ces documents et contributions disponibles sur la plateforme publique, on peut ainsi retrouver un guide pour les enseignants du secondaire, établi dans le cadre de l’exposition itinérante « Eau circulaire » et qui propose un ensemble d’activités pédagogiques et du matériel de sensibilisation à une gestion durable de l’eau… Ou encore des idées d’excursions et des astuces pour économiser l’eau potable, parce qu’au final, comme dans de nombreux enjeux de société à l’heure actuelle, c’est encore et toujours sur l’humain qu’il faut agir pour que cela fonctionne…
La santé mentale est un enjeu majeur de société. Pourtant, le sujet reste tabou et les défis sont nombreux : manque de professionnels, difficultés d’accès aux soins, stigmatisation des troubles psychiques… La Dr Sophie Hédo-Quoirin, directrice de la Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale, fait le point sur la situation au Luxembourg et les solutions mises en place pour améliorer la prise en charge des patients.
Rédaction : Alina Golovkova
Comment évaluez-vous l’état de la santé mentale au Luxembourg aujourd’hui ?
Nous constatons une prise de conscience croissante de l'importance de la santé mentale, mais la situation reste préoccupante, en particulier chez les jeunes. Comme dans de nombreux pays européens, la crise du COVID-19 a eu un impact profond sur les adolescents et jeunes adultes. L'isolement, l'anxiété et la perte de repères ont laissé des séquelles durables, et peu de mesures concrètes ont été mises en place pour y remédier.
Les réseaux sociaux ont-ils un impact sur la santé mentale des jeunes ?
Cela joue. Les réseaux sociaux contribuent à cette fragilité psychologique, notamment à travers le harcèlement en ligne et l'isolement qu'ils peuvent renforcer. La génération ayant traversé l'adolescence pendant la pandémie est particulièrement vulnérable, avec une nette hausse des troubles anxieux et dépressifs, surtout chez les jeunes filles et jeunes femmes.
Quels sont les troubles psychiques les plus fréquents ?
Les troubles les plus courants concernent l’anxiété et la dépression, ainsi que certaines formes d’addictions (drogue, alcool, consommation de substances toxiques).
Certains troubles psychiatriques, comme la schizophrénie (1 % de la population) et les troubles bipolaires, restent constants et touchent autant les hommes que les femmes, quel que soit leur milieu. En revanche, les troubles anxieux et dépressifs sont plus fréquents chez les femmes.
La santé mentale est-elle encore un sujet tabou au Luxembourg ?
Il y a une évolution des mentalités, mais certaines idées reçues persistent. Beaucoup de gens considèrent encore la dépression comme une simple faiblesse de caractère et non comme une véritable maladie.
Quels sont les principaux obstacles à une prise en charge efficace ?
Il est difficile de savoir où trouver de l’aide et comment naviguer dans le système de santé, de s’y repérer. De plus, le manque de psychiatres et de pédopsychiatres est criant. Aujourd’hui, obtenir un rendez-vous chez un psychiatre au Luxembourg prend en moyenne 6 mois.
Quels dispositifs existent pour accompagner les patients ?
La Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale propose un réseau de prise en charge comprenant des consultations, un hôpital de jour, ainsi qu’un espace de rencontres et d’activités pour favoriser l’intégration sociale. Un accompagnement à domicile est également assuré, ainsi qu’un dispositif de soutien à l’emploi. Par ailleurs, un guichet unique est en cours de développement afin d’orienter plus facilement les patients vers les structures adaptées. Ce projet devrait voir le jour d’ici un à deux ans.
Le rythme de vie au Luxembourg a-t-il un impact sur la santé mentale des résidents ?
Ce n’est pas propre au Luxembourg, mais le rythme de vie occidental moderne est un facteur de stress important.
Ici, les frontaliers, en plus de la pression professionnelle, subissent des trajets longs et fatigants qui affectent leur bien-être mental.
Quelles actions sont entreprises pour promouvoir le bien-être mental, en dehors de la prise en charge médicale ?
La Ligue Luxembourgeoise d’Hygiène Mentale, en collaboration avec le Ministère de la Santé, propose des formations de premiers secours en santé mentale, accessibles au grand public et aux entreprises. Cette formation vise à apprendre à reconnaître les signes de souffrance psychique, à réagir efficacement et orienter vers des ressources adaptées, à l’image des gestes de premiers secours physiques. L’objectif est de mieux identifier et accompagner les personnes en détresse pour éviter que leur situation ne s’aggrave.
Des campagnes de sensibilisation sont également menées sur des sujets comme l’anxiété, la dépression et la schizophrénie. Tous les deux ans, la Semaine de la santé mentale propose des conférences et des actions de prévention pour informer et briser les tabous autour des troubles psychiques.
Quels sont les publics les plus vulnérables face à l’isolement social ?
Les jeunes adultes, qui peinent à trouver leurs repères.
Les familles monoparentales, majoritairement des femmes, confrontées à une charge mentale et financière importante. Les migrants, qui cumulent les défis d’intégration et d’adaptation culturelle.
L’isolement peut entraîner un cercle vicieux : par exemple, un enfant en difficulté scolaire à cause d’une barrière linguistique peut voir son mal-être s’aggraver, ce qui affecte aussi sa mère, qui se sent impuissante.
Quelle est la première démarche à entreprendre en cas de mal-être ?
Le médecin généraliste doit être le premier point de contact, il peut orienter vers un spécialiste si nécessaire.
Les soins sont-ils pris en charge par la CNS ?
Les consultations psychiatriques et les psychothérapies prescrites sont remboursées. En revanche, les consultations chez les psychologues non-psychothérapeutes ne sont pas prises en charge.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes pour prendre soin de leur santé mentale ?
Écouter ses émotions et ne pas minimiser son mal-être.
Oser demander de l’aide avant que la situation ne devienne trop lourde.
Apprendre à dire non et poser ses limites pour éviter l’épuisement.
Prendre du temps pour soi régulièrement, se ressourcer, sans culpabiliser.
Préserver des relations sociales, car l’isolement aggrave la détresse psychologique.
Quelles avancées espérez-vous voir dans les années à venir ?
J’espère que la maladie mentale sera reconnue comme une maladie comme une autre. Il faudrait aussi plus de psychiatres, de personnel soignant et une organisation plus claire du réseau de soins, afin que chacun sache vers qui se tourner en cas de besoin.
Un message pour conclure ?
Il ne faut pas avoir peur d’en parler, ni de demander de l’aide. Il existe des solutions, et elles ne sont pas toujours celles que l’on imagine. La santé mentale, c’est une question d’équilibre : avec du soutien et des ressources adaptées, on peut toujours avancer et se rétablir.
Laissez-vous guider à travers le monde fascinant de l’imprimerie dans l’exposition Gutenberg Revisited. Sur deux étages, l’histoire de l’impression typographique, de la période pré-Gutenberg à nos jours, est présentée de manière claire et ludique. Cerise sur le gâteau, de superbes presses historiques vous attendent à la sortie de l’exposition afin que petit·e·s et grand·e·s puissent s’essayer à l’impression.
Découvrez l’histoire fascinante de Jean Dieudonné, pionnier de la production de cartes à jouer à Grevenmacher, une tradition qui a marqué la ville pendant cinq générations. Profitez d’activités interactives pour toute la famille et d’un livret spécial Gutenberg & Dieudonné for Kids, rempli d’énigmes, d’informations adaptées aux enfants et de jeux éducatifs.
La start-up belge Enky, spécialiste de l'ameublement professionnel par abonnement, poursuit son expansion et s'installe au Luxembourg après une croissance fulgurante en Europe. Forte de plus de deux millions d'euros levés via des financements participatifs et d'un succès en France et au Royaume-Uni, l'entreprise veut quintupler son activité en un an. Son concept de « Mobilier As A Service » séduit : louer plutôt qu'acheter, pour plus de flexibilité et une empreinte écologique réduite.
Enky propose désormais des meubles reconditionnés et lance une offre de « lease-back », rachetant le mobilier des entreprises pour leur louer, maximisant ainsi la durabilité des équipements. Avec une plateforme d'investissement en ligne garantissant des rendements attractifs, la start-up mise sur la confiance des investisseurs. « Le marché luxembourgeois est idéal pour notre modèle circulaire et innovant », affirme Aïssa Laroussi, co-fondatrice d'Enky.
: Feu vert à un plan de 800 milliards d’euros pour la défense de l’UE
Réunis à Bruxelles début mars, les dirigeants de l'UE ont validé un plan historique de 800 milliards d'euros pour renforcer la défense du continent. Baptisé « ReArm Europe », ce programme vise à porter les dépenses militaires à 3 % du PIB, un seuil jugé essentiel face à la menace russe. Porté par Ursula von der Leyen, ce plan inclut 150 milliards d’euros en prêts et permet aux États de dépasser les limites budgétaires pour moderniser leur arsenal. Il ouvre aussi l’accès aux fonds de cohésion européens pour financer ces investissements.
Cependant, Viktor Orbán a refusé de signer la déclaration commune sur l’Ukraine, laissant 26 pays réaffirmer leur soutien à Kiev et leurs orientations pour de futures discussions de paix. Malgré ces divergences, les observateurs estiment que l'Europe de la défense franchit un cap décisif avec ce programme ambitieux.
Une étude de Mastercard révèle que 51 % des jeunes femmes belges de la Génération Z envisagent de créer leur entreprise, contre 40 % en Europe. Leurs motivations principales sont la flexibilité (45 %), la réalisation d’un rêve (41 %) et le refus du salariat (38 %). Cependant, des freins persistent : peur de l’échec (27 %), revenus irréguliers (26 %) et manque de financement (24 %). Environ 40 % des femmes de cette génération jugent l’accès aux fonds crucial. Pour y remédier, 25 % souhaitent un mentor et 72 % veulent renforcer leurs compétences en cybersécurité. Laurie Delrue du Réseau Entreprendre souligne la progression de la mixité. Grâce aux initiatives de soutien, l’objectif est d’atteindre 30 % de femmes entrepreneures cette année, confirmant l’émergence d’une « Génération E » prête à s’imposer économiquement.
Dans un contexte de réglementation toujours plus exigeant, les banques et acteurs financiers cherchent à optimiser leurs processus de conformité, notamment en matière de KYC (Know Your Customer) et KYB (Know Your Business). Pour répondre à ces défis, Wecan Group, entreprise technologique suisse spécialisée dans la gestion sécurisée des données de conformité, annonce un partenariat stratégique avec Proximus NXT Luxembourg. Cette collaboration marque une étape clé dans l'expansion de Wecan Group sur le marché luxembourgeois. Wecan Group est reconnu pour sa plateforme Wecan Comply, une solution permettant aux institutions financières d'échanger et de gérer leurs données KYC/KYB de manière fluide et sécurisée. Déjà adoptée par les principales banques et gestionnaires de fortune en Suisse, l'entreprise ambitionne désormais de conquérir le Luxembourg. De son côté, Proximus NXT, acteur majeur de la transformation numérique, apportera son expertise en connectivité et en services IT pour accompagner cette expansion. Avec cette alliance, Wecan Group et Proximus NXT entendent offrir aux institutions financières un cadre de conformité renforcé, en phase avec les attentes du secteur et les impératifs réglementaires.
L’Union européenne a fixé des objectifs contraignants de réduction du gaspillage alimentaire : -10 % dans la production et -30 % dans la distribution et la restauration d'ici 2030. Insuffisant pour Foodsharing Luxembourg, qui réclame une réduction de moitié, en accord avec l'ONU. Soutenue par plusieurs ONG, l'association presse le gouvernement d'adopter une loi stricte, intégrant dix mesures concrètes. Experts et politiques s'accordent sur l'urgence d'agir, alors que la stratégie nationale sur le climat inclut déjà cette problématique. « Le Luxembourg doit être pionnier », affirme Daniel Waxweiler, ambassadeur du Pacte européen pour le climat et membre de Foodsharing Luxembourg. Il est temps de passer des promesses aux actions concrètes pour protéger les ressources et lutter efficacement contre le changement climatique.
La loi du 20 décembre 2024 apporte des changements importants en matière de fiscalité. Pour Joël de Marneffe, legal advisor chez Securex, en termes de politique de rémunération des entreprises, l’impact de la réforme est double : avec un aspect monétaire (financier et fiscal) et un objectif d’attractivité du Luxembourg.
Rédaction : Marc Auxenfants
Joël de Marneffe, quels sont les changements prévus par la réforme ?
Pour les contribuables, le premier effet immédiat porte sur le relèvement des 23 tranches du barème d’imposition. Ces tranches ont été augmentées d’environ 6,5 %. Donc, mécaniquement, nous payons moins d’impôts. Le gain est de 5 à 15 % selon le salaire. Et ce avec un effet immédiat pour toutes les personnes en classe 1 (célibataires et célibataires sans enfants) et classe 2. Pour la classe 1A, le gain d'impôts est un peu plus élevé, pour atteindre jusqu’à 200 euros par mois à partir de 4 000 euros mensuels. L'idée étant de donner un petit coup de pouce principalement aux personnes seules avec enfant à charge, mais aussi de rapprocher un petit peu la classe 1A de la classe 2, qui est moins imposée.
Quels sont les autres changements en matière de crédit d’impôt ?
Le principe du crédit d'impôt consiste à accorder un montant en net basé sur le salaire, et qui s'ajoutera au salaire du
salarié. L'employeur verse le crédit d'impôt au salarié et puis est remboursé par l’État. Globalement, le montant du crédit d’impôt a été lui aussi relevé. Ainsi, avec le crédit d'impôt monoparental, la loi instaure un petit coup de pouce supplémentaire pour les personnes monoparentales exclusivement. Son montant varie entre 750 et 3 504 euros, en fonction du revenu. Mais il peut diminuer, si par exemple l'enfant touche aussi une pension alimentaire de la part de l'autre parent. La loi augmente également le crédit d'impôt salaire social minimum (CISSM), de telle sorte que ces salariés qui gagnent le salaire social minimum non qualifié ne paient pas d'impôts du tout. Concrètement, le montant de l'impôt à payer est inférieur au montant des crédits d'impôt figurant sur sa fiche de paie. Et en cas d’indexation salariale, le montant d'impôt augmentera lui aussi. Mais le montant des crédits d'impôt restera supérieur au montant de l'impôt. En conclusion, les personnes touchant le salaire
social minimum non qualifié, même en classe 1, la plus lourdement taxée, ne payent plus d'impôts.
Quels sont les autres éléments de cette réforme fiscale ?
La réforme propose des réductions d'impôts sous forme de primes visant à développer l’emploi au Luxembourg : par exemple dans le cas d’une embauche de jeunes salariés ou de salariés hautement qualifiés. Elles ont pour objet de diminuer l'impôt sur certains montants qui normalement devraient être imposés. Ainsi les jeunes salariés peuvent bénéficier d’une exemption d'impôts (totale ou partielle) sur l’éventuelle prime ou bonus versés par l’employeur. Le salarié doit avoir moins de 30 ans et débuter en 2025 une première activité professionnelle en CDI au Luxembourg. Le salaire doit être inférieur à 100 000 euros annuels. Si l'employeur décide d’accorder une prime, le jeune salarié peut bénéficier d'une exemption fiscale de
75 % sur le montant du bonus reçu. La mesure est valable cinq ans, tant qu’on reste chez le même employeur. Pour ce dernier, il n'y a pas de gain à proprement parler.
De plus, le gouvernement a décidé d'améliorer un petit peu les possibilités d'octroyer les primes participatives ; un bonus que l’employeur peut accorder ou non aux salariés de son choix, et dont une partie peut être exempte d'impôt. À condition de ne pas dépasser certains montants, l'idée étant de pouvoir défiscaliser des montants un peu plus élevés pour des salariés qui ont participé à l’accroissement des bénéfices de l’entreprise.
La réforme couvre aussi le régime d'impatrié. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit des personnes qui viennent de l’étranger pour travailler au Luxembourg. L’idée est de favoriser l'embauche de salariés considérés comme hautement qualifiés, qui ne résidaient, ni n’étaient
La réforme s’inscrit dans une stratégie de réduction des charges fiscales des ménages et une augmentation de leur pouvoir d’achat
JOËL DE MARNEFFE
imposés au Luxembourg dans les années qui précèdent. L’idée est de leur faire bénéficier d'un régime fiscal favorable, avec une exemption fiscale jusqu’à 50 % du salaire, pendant un certain nombre d'années (jusqu’à huit ans). Les personnes déjà dans l’ancien régime peuvent bénéficier du nouveau régime. Le gain est substantiel pour le salarié ; ce qui constitue un élément d'attractivité, puisqu'il paie des impôts sur la moitié de son salaire (avec un plafond de 400 000 euros par an).
Quid du crédit d'impôts pour les heures supplémentaires des frontaliers ?
Un petit rappel du contexte : les conventions fiscales signées entre les pays frontaliers et le Luxembourg concernent notamment les seuils de tolérance fiscale, au-delà desquels les salariés frontaliers doivent payer l’impôt dans leur pays de résidence. La convention avec l’Allemagne, qui a été révisée avec effet au 1er janvier 2024, prévoit une augmentation du nombre de jours de tolérance de 19 à 34. Un autre point ajouté à la nouvelle convention prévoit qu’un élément de revenu ait été effectivement imposé au Luxembourg, pour qu’il soit exempt d’imposition en Allemagne.
Dans le cas des heures supplémentaires par exemple, celles prestées au Luxembourg sont en théorie imposables au Luxembourg. Mais effectivement, elles ne sont pas imposées, car il existe une exemption fiscale sur le paiement des heures supplémentaires. Avec cette nouvelle formulation, l'Allemagne se réserve désormais le droit d'imposer le montant des heures supplémentaires, qui n'a pas été effectivement imposé au Luxembourg. Les termes de cette convention respectent en cela le modèle de l’OCDE.
Quelle solution la réforme fiscale propose-t-elle dans ce cas ?
Les frontaliers allemands paieront leurs impôts sur les heures supplémentaires au fisc allemand. À titre de compensation, le crédit d’impôt figurant dans la réforme fiscale leur permettra de récupérer une partie des montants versés dans le cadre de la déclaration fiscale.
Plus globalement, quel est l’impact de cette réforme pour le Luxembourg ?
La réforme s’inscrit dans une stratégie de réduction des charges fiscales des ménages et une augmentation de leur pouvoir d’achat. Et aussi dans une ambition d'attractivité économique du pays, qui s’adresse à la fois aux jeunes, notamment les moins de 30 ans, aux salariés impatriés hautement qualifiés et aux frontaliers.
Et quel en est l’impact pour les entreprises ?
En termes de politique de rémunération, l’impact est double. Avec un aspect monétaire (financier et fiscal), et un objectif d’attractivité du Luxembourg. Sur le premier aspect, les possibilités d'exemption fiscale et d’optimisation du package salarial ne sont pas légion au Luxembourg. La réforme prévoit une légère augmentation de la prime participative. L’employeur pourra dégager un peu plus de primes participatives pour exempter un peu plus certains bonus. À condition toutefois que l’employeur puisse payer des bonus. La prime jeunes salariés est un élément qui pourra aider les entreprises à attirer des jeunes talents.
Au niveau des ressources humaines et de la gestion des salaires, quels en seront les coûts pour les entreprises ?
La méthode n’est pas trop compliquée. Au niveau de la prime jeunes, il n’y a pas de formulaires particuliers à remplir, il faut uniquement vérifier que les conditions d’attribution soient remplies. La prime participative nécessite un formulaire d’administration et un travail un peu plus important de vérification à effectuer. Quant au régime des impatriés, il y a un travail de simulation à effectuer pour vérifier si le nouveau système est plus intéressant que l’ancien. Mais le nouveau régime est plus simple. Je pense donc que la réforme implique plus de simplification pour les aspects des primes, qui rappelons-le, sont annuelles uniquement, et constituent une possibilité et non une obligation légale.
Plus d’équité avec plus d’harmonisation fiscale ?
La fiscalité joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale et la souveraineté nationale d’un pays. Dans l'Union européenne, près de 90 % des recettes publiques proviennent des impôts, soulignant ainsi l’importance de veiller à ce que les systèmes fiscaux des États membres soient capables de générer les recettes nécessaires.
La Commission a fait sienne la lutte contre l’évasion fiscale et a lancé toute une série d’investigations en matière d’aide d’État entre 2014 et 2016 contre de grands groupes. Sur le plan juridique, ces affaires se sont toutes soldées par un échec pour la Commission sauf l’affaire Apple, dans laquelle la Cour de justice de l'Union européenne a décidé le 10 septembre 2024 que les accords fiscaux (ces fameux rescrits fiscaux) entre l’Irlande et Apple sont bien une aide d’État illégale.
Quel est le point commun entre Amazon, Apple, Fiat, Ikea, McDonald's, Nike et Starbucks ? Tous ces géants bien connus du grand public ont eu affaire à la Commission européenne, qui a cherché, par le biais de ses investigations en matière d’aide d’État illégale, à remettre en cause certaines de leurs structures destinées à optimiser leur charge fiscale. Après plus de dix ans de batailles juridiques, la saga des aides d'État semble toucher à sa fin. Cependant, ces affaires ont sensibilisé à l'importance de l'équité fiscale et à la nécessité de lutter contre l'évasion fiscale.
Rédaction : Sophie Balliet, Counsel chez A&O Shearman Luxembourg
L’Irlande doit désormais récupérer la somme de treize milliards d’euros.
La Commission a cependant atteint son objectif : du fait de la médiatisation sans précédent de ces enquêtes, le grand public a été sensibilisé aux problématiques d’équité fiscale. L’objectif de la Commission est de réduire les distorsions économiques causées par des régimes fiscaux divergents. Alors même que la fiscalité directe reste de la compétence exclusive des États membres, la Commission est parvenue à faire passer nombre de mesures pour lutter contre l'évasion fiscale, accroître la transparence et tenter de simplifier la fiscalité pour les petites et moyennes entreprises.
Des avancées à l’échelle internationale
L’impulsion à l’échelle internationale a été donnée par l’Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) dès 2012 avec le projet sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), qui vise à promouvoir une fiscalité plus transparente et équitable.
Dans ce contexte, le Cadre inclusif de l'OCDE et du G20 sur BEPS a réalisé une belle avancée dans la mise en œuvre de ses projets liés au Pilier 1relatif à la réallocation d'une partie des droits d'imposition des géants de la tech - et au Pilier 2 - relatif à la mise en place d’un taux d'imposition minimum mondial de 15 % pour les grands groupes multinationaux.
Il va sans dire que le bon fonctionnement de ces mesures nécessite une coopération internationale renforcée. Il faudra désormais voir quel sera en pratique l’impact des élections américaines puisque le président Donald Trump a déjà dénoncé l'accord mondial relatif au Pilier 2.
Les
« LE CINÉMA M’A RENDU PLUS HUMBLE »
Alejandro Amenábar est l’un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération. Oscarisé pour Mar adentro, récompensé par un Golden Globe et onze Goya – l’équivalent espagnol des César – il a dirigé des stars comme Nicole Kidman, Penélope Cruz et Javier Bardem. De son premier film Tesis au chef-d’œuvre Les Autres, en passant par l’exceptionnel Ouvre les yeux, il explore le suspense, l’émotion et la quête de sens. Artiste complet, il compose également la musique de la plupart de ses films. Invité d’honneur du Luxembourg City Film Festival, il s’est confié à Femmes Magazine. Gentleman, ouvert et sans filtre, il évoque avec une sincérité rare son amour du septième art, son parcours et cette quête infinie de récits à raconter.
Rédaction : Alina Golovkova
Vous avez d'abord réalisé l’extraordinaire
Abre los ojos (Ouvre les yeux en français) en 1997, avec Eduardo Noriega et Penélope Cruz. En 2001, Hollywood en a fait un remake, Vanilla Sky, porté une nouvelle fois par Penélope Cruz, et Tom Cruise. Avez-vous une préférence entre les deux ?
Quand j’ai vu Vanilla Sky, j’ai ressenti un sentiment étrange… Comme si j’écoutais une chanson que j’avais écrite, mais interprétée par un autre. Je n’étais pas entièrement satisfait d’Ouvre les yeux, j’aurais aimé l’améliorer davantage. D’une certaine manière, Vanilla Sky a perfectionné certains aspects que j’aurais voulu retravailler. Mais les deux films ont leur identité propre, et je les apprécie chacun différemment.
Vous êtes né au Chili mais vous avez grandi à Madrid. Racontez-nous.
Mes parents ont quitté le Chili pour l’Espagne alors que je n’avais qu’un an et demi. Nous avons d’abord vécu dans un petit village près de Madrid, puis j’ai été envoyé dans un pensionnat religieux pour quelques années. Les weekends, je retrouvais la maison familiale en pleine campagne, au milieu des champs.
Quel enfant étiez-vous ?
J’étais un enfant solitaire passionné par les films, la lecture et l’écriture. Ma mère m’a particulièrement encouragé à m’occuper à la maison. Je pense que j’ai été beaucoup inspiré par cette période de ma vie pour réaliser le film Les Autres. Ma mère ne m’empêchait pas de voir la lumière du jour comme dans ce film bien sûr, mais mon univers d’enfant s’est principalement construit à l’intérieur.
Comment le cinéma est-il entré dans votre vie ? Vous avez raconté que voir Superman avait été une révélation.
Le premier film que je me souviens avoir vu au cinéma était le classique de Walt Disney, Blanche Neige. Je me souviens avoir été captivé par la sorcière. Ensuite, Les Dents de la mer m’a terrifié… et n’a pas arrangé ma peur de l’eau ! Puis est venu Superman.
Ce qui m’a le plus marqué était la musique, qui m’attirait finalement plus que les films. John Williams était le compositeur de génie derrière les bandes originales des Dents de la mer et Superman. C’est alors que je me suis mis à collectionner les BO de
films. La fusion entre musique et cinéma m’a fasciné et dans les années 80, j’ai plongé corps et âme dans le septième art.
Qu’avez-vous ressenti lorsque le succès est arrivé ? La passion était-elle toujours présente ?
Quand on rêve de cinéma, l’Oscar semble être la consécration suprême. Comme beaucoup, j’ai sans doute aspiré à cette reconnaissance. Quand cela s’est concrétisé pour moi, j’ai compris que l’essentiel était ailleurs : ce que j’apprécie le plus, c’est la connexion avec le public. Être capable de m’exprimer à travers mes films, d’expliquer quelque chose aux spectateurs et d’avoir leur intérêt, et pourquoi pas leur argent en retour – c’est pour moi ce qu’il y a de plus gratifiant.
Paradoxalement, le cinéma m’a aussi rendu plus humble. À l’université, j’étais convaincu que j’allais réussir, avec une certaine arrogance. Mais lorsqu’on se confronte à la réalité du métier et que les résultats ne sont pas toujours ceux espérés, l’humilité devient une leçon essentielle.
Qu’est-ce que le bonheur pour vous ?
Me sentir réalisé à travers mes films. Aujourd’hui, à l’aube de mes 53 ans – c’est ce qui donne du sens à ma vie.
Diriez-vous que c’est la mission de votre vie ?
Oui, absolument, c’est ce que je ressens aujourd’hui. Plus jeune, je m’imaginais avec une famille, un chien et bien sûr des films en toile de fond. Mais avec le temps, j’ai compris que je serais prêt à tout sacrifier pour le cinéma. C’est ma plus grande passion.
L’actrice germano-française Romy Schneider disait « Réussir, c'est être en contact avec le monde et communiquer sa passion. » Vous reconnaissez-vous dans cette phrase ?
Oui, c’est tout à fait cela.
Vous avez aujourd’hui réalisé vos rêves ?
J’ai eu la chance de commencer jeune et de connaître le succès très tôt. Même si cela peut paraître fou de l’énoncer ainsi –
parfois je me dis que si je devais mourir demain, je partirais en paix. J’ai vécu intensément, j’ai raconté mes histoires. J’ai aussi compris qu’une vie créative impose à un moment donné une remise en question – parfois on doit accepter qu’on n’a plus rien à raconter.
Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est le renouveau. Trouver une histoire inédite, une nouvelle façon de l’exprimer. C’est un défi exaltant, un vertige créatif qui me pousse à explorer de nouvelles voies.
Si vous n’aviez pas été réalisateur, qu’auriez-vous aimé être ?
Un compositeur, sans hésitation (rires).
Un film que vous pourriez regarder inlassablement ?
2001, l'Odyssée de l'espace.
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Le musée du Louvre dévoile Louvre
Couture. Objets d’art, objets de mode, une exposition où la mode contemporaine dialogue avec les arts décoratifs. Parmi les créateurs exposés figurent Cristóbal Balenciaga, dont les silhouettes épurées trouvent un écho dans les lignes sobres du mobilier Louis XVI, et Iris van Herpen, dont les robes sculpturales s'harmonisent avec les formes organiques des œuvres Art nouveau. L'exposition met également en lumière des créations de maisons telles que Chanel, avec une veste inspirée des motifs rococo, et Dior, présentant une robe évoquant les drapés des sculptures classiques. Une exploration fascinante des correspondances entre passé et présent. À découvrir jusqu’au 21 juillet 2025 au musée du Louvre, Paris.
Rédaction : Alina Golovkova
Demna, architecte du renouveau de Balenciaga, est désormais le directeur artistique de Gucci, succédant à Sabato de Sarno. Connu pour son approche radicale du luxe, il pourrait insuffler à la maison florentine une esthétique subversive, flirtant avec le streetwear et la déconstruction. Ce choix marque une rupture avec l’élégance feutrée de son prédécesseur et promet une nouvelle ère pour Gucci. Première collection attendue avec fébrilité.
H&M s’associe à Magda Butrym pour une collection capsule célébrant les dix ans de sa maison. Disponible dès le 24 avril 2025, la ligne mêle artisanat slave et esthétique romantique à travers 45 pièces : robes à roses 3D, tailleurs aux épaules larges et manteaux structurés. Les accessoires, dont des boucles d’oreilles en cristal et des sandales ornées de pivoines, traduisent l’élégance signature de Butrym. Une collaboration raffinée et accessible, où chaque détail évoque l’opulence et la sensualité de la couture. À découvrir en boutique et en ligne.
© H& M
Demi-finaliste du prix LVMH cette année, le label Zomer, fondé en 2023 par le designer néerlando-tatar Danial Aitouganov et le styliste néerlando-caribéen Imruh Asha, a présenté lors de la Fashion Week de Paris un accessoire inédit : le No Budget Bag. Cet objet conceptuel, constitué uniquement d'anses sans sac, ironise sur l'obsession des it-bags et la surconsommation dans l'industrie du luxe. Alors que des maisons comme Balenciaga et Chloé rééditent leurs modèles phares, Zomer propose une réflexion subversive sur la valeur des accessoires de mode, invitant à repenser notre rapport au consumérisme.
Lauréat du prix LVMH en septembre dernier, Duran Lantink continue d’imposer sa vision radicale. Pressenti pour reprendre la direction artistique de Jean-Paul Gaultier, le créateur néerlandais a confirmé son talent à la dernière fashion week prêt-à-porter féminin automne-hiver à Paris avec son défilé Duranimal. Entre upcycling de pièces de luxe et constructions hybrides, il redéfinit le vêtement avec une approche subversive et durable. Un style avantgardiste qui surprend et détone. Un héritier idéal pour l’univers Gaultier ?
La Fondation Azzedine Alaïa explore l’affinité esthétique entre Alaïa et Mugler, deux maîtres de la coupe architecturale. L’exposition dévoile une sélection de pièces rares : vestes aux épaules aiguisées, tailleurs à la taille corsetée et robes aux volumes futuristes. Témoignant d’un échange créatif entre ces visionnaires, ces silhouettes sculpturales, issues des années 80 et 90, célèbrent un idéal de puissance et de sensualité. À découvrir jusqu’au 29 juin 2025 à la Fondation Azzedine Alaïa, Paris.
Comment choisir l’offre la mieux adaptée à mon voyage et à mon séjour ? Quels risques sont déjà couverts par mes contrats d’assurance et par mes cartes bancaires ? Et pour quels types de couverture faut-il éventuellement contracter une assurance ou une assistance supplémentaires ? Quelques réflexes de bon sens et bonnes pratiques à adopter, lors de la réservation de son voyage, et avant le départ.
Rédaction : Marc Auxenfants
Avant de souscrire un nouveau contrat d'assurance ou d'assistance : vérifiez les garanties déjà souscrites afin d’éviter les cumuls
Par définition, l'assurance intervient pour indemniser l'assuré. Tandis que l'assistance apporte une aide (rapatriement, remorquage et dépannage du véhicule…) et rend un service.
Lors de la réservation du séjour (transport, hébergement, location de véhicule), une assurance annulation voyage peut être souscrite auprès du fournisseur de service (agence de voyage, compagnie aérienne, hôtel, loueur…). Toutefois, certaines cartes bancaires proposent déjà cette garantie, selon Selectra, le comparateur de fournisseurs notamment de services financiers et assurantiels.
La perte ou la détérioration des bagages et des biens emportés ou achetés sont généralement couvertes par le transporteur. « Les transporteurs aériens ont des obligations d'indemnisation forfaitaire en cas de perte ou de détérioration de vos bagages. Cette obligation découle de l'achat d'un billet d'avion, » confirme Luxair sur son site.
« Le transporteur aérien est responsable des bagages détruits, perdus ou endommagés à concurrence de 1 519 DTS*. S’il s’agit de bagages enregistrés, le transporteur aérien est responsable même s’il n’est pas en faute, à moins qu'il n'y ait un défaut inhérent aux bagages. en cas de bagages en cabine, le transporteur aérien n’est responsable que s’il est en faute. »
1 519 DTS correspondent à environ 1 880 euros. Au-delà de ce montant, une assurance supplémentaire devra donc être souscrite pour les biens de grande valeur. À noter que certains opérateurs, à l’exemple de Luxair, proposent en outre une assurance voyage qui couvre « l’assistance, le rapatriement, l’accident et le bagage, et inclut une couverture en protection juridique. ». Ces garanties sont peut-être déjà comprises dans
vos contrats d’assurance/d’assistance et dans vos cartes bancaires. Aussi, vérifiez donc avant de signer.
S’agissant de son propre véhicule, l'assurance automobile souscrite au Luxembourg inclut obligatoirement une clause de responsabilité civile (RC). Elle vise à couvrir la réparation des dommages causés à autrui, à l’étranger aussi, conformément à la loi du pays de survenance du sinistre. Cependant, certains contrats et certaines cartes bancaires proposent aussi une assistance véhicule et occupants à l’étranger.
S’il s’agit d’un véhicule de location, le loueur proposera une assurance assortie d’une franchise, somme à payer après un sinistre, mais qui ne sera pas remboursée par l’assureur. À savoir cependant que certaines cartes bancaires couvrent aussi les dommages ou vols du véhicule de location.
Doit-on souscrire une assurance pour la location de logement ?
« La garantie RC vous protège en cas de dommages que vous causeriez involontairement à des tiers dans le cadre de votre vie privée, » répond Foyer.
« Elle est valable dans le monde entier ».
Et « elle figure de manière générale dans le contrat d’assurance habitation, d’assurance auto ou encore dans l’assurance RC exploitation (professionnel) ».
De même, certaines cartes bancaires la proposent pour l’étranger.
La prise en charge de vos frais de santé à l'étranger diffère selon le lieu de destination. Dans les pays de l’espace économique européen, la carte européenne d'assurance maladie permet de bénéficier de soins imprévus et médicalement nécessaires, qui ne peuvent
pas attendre votre retour au Luxembourg ; et d’être remboursé des dépenses de santé (frais médicaux, pharmaceutiques, dentaires, d'hospitalisation et d'analyse et d'examens de laboratoire). Hors Europe, la prise en charge varie selon le pays de destination. Aussi, renseignez-vous auprès de votre organisme d'assurance maladie. Hors d’Europe toutefois, une assurance complémentaire santé et voyage sera certainement nécessaire pour couvrir certains frais restant à votre charge.
Lors de désaccord avec un tiers (agence de voyage, compagnie aérienne, hôtel), la garantie « protection juridique » permet de bénéficier d'une prise en charge des frais et honoraires d'avocat. Elle est souvent incluse dans les contrats d’assurances (RC et auto), et offerte par les cartes bancaires.
Avant de souscrire un nouveau contrat d'assurance ou d'assistance : vérifiez les garanties déjà souscrites afin d’éviter les cumuls ; évaluez les assurances supplémentaires proposées en fonction de vos besoins et de votre situation personnelle durant le voyage. Avant de partir à l'étranger : vérifiez que votre destination fait partie de la liste des pays couverts par vos garanties d'assistance et d'assurance ; vérifiez aussi les exclusions figurant dans votre contrat. En effet, « s'informer reste le maître mot en ce qui concerne les assurances, » conseille Kelly Mulombe, juriste auprès du Centre Européen des Consommateurs GIE.
*Les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) sont une unité de compte du Fonds Monétaire International (FMI), utilisée pour fixer les limites d’indemnisation en cas de perte, de destruction ou de détérioration des bagages lors d’un vol international.
Kelly Mulombe, comment savoir si je suis bien assuré ? Et comment éviter les assurances double emploi ?
Avant de souscrire une nouvelle assurance pour son voyage et son séjour, le premier réflexe consiste à revérifier les contrats d’assurance et d’assistance auxquels vous avez déjà souscrits, ainsi que les types de protection proposés par les cartes de crédit. Cet état des lieux des risques couverts, permet d’éviter les doublons.
D’ailleurs chaque année, tout assuré devrait faire le point sur ses assurances et sur les risques couverts par ces dernières.
Comment savoir si le contrat proposé par le prestataire de services couvre bien mes risques ?
Dans tout contrat de prestation de service, l’information consommateur est obligatoire. Soyez donc attentifs, la liberté contractuelle permet au prestataire de service de formuler ses options. La première démarche pour le consommateur consiste à s’informer sur les termes et conditions des contrats (assurance, carte de crédit) auprès de son prestataire de service d’assurance et
d’assistance (assureur, banque…). Il faut donc prendre le temps de lire les contrats et leurs conditions, et de bien regarder les exclusions qui y sont mentionnées, car elles peuvent être très spécifiques. De même, si un astérisque apparaît dans certaines clauses, je conseille vivement de les lire attentivement. Et en cas de réclamation, il s’agira de se tourner en premier lieu vers le fournisseur de service auprès duquel le contrat a été souscrit.
En ce qui concerne les services liés au voyage (transport en avion, location de véhicule et de logement), il s’agira de s’informer auprès des prestataires de services. Par exemple, dans le cas d’une location de voiture, il est crucial de se renseigner sur les conditions de location directement auprès du loueur (et pas seulement auprès de l’intermédiaire, par exemple la plateforme sur laquelle vous faites une réservation). Enfin, pour l'habitation, si la RC de votre propre assurance couvre les exigences du loueur, vous n’avez pas besoin de souscrire une nouvelle assurance. Il faut toutefois bien vérifier que tous les risques sont bien couverts.
Quels sont les principaux litiges liés aux assurances voyages que vous recevez ?
Il s’agit essentiellement des litiges portant sur les locations de voiture, notamment sur des cas de double assurance. Ainsi, n’oubliez pas que la RC couvre les dommages corporels et matériels causés aux tiers qui est une obligation légale qui figure dans votre propre contrat d’assurance, mais aussi dans celui du loueur. Par ailleurs, en ce qui concerne les dommages et vols sur les véhicules, les assurances des loueurs proposent différentes options. Vous devez donc vérifier les franchises qui sont proposées ainsi que les exclusions. Un autre cas concerne l’assistance ou l’assurance de la carte bancaire. Celles-ci ne s’appliquent que si la carte bancaire a servi pour le paiement du billet d’avion, la réservation du logement ou de la voiture de location. Enfin, il faut savoir que les voyages à forfait – qui comprennent généralement plusieurs prestations de type transport et séjour – sont également directement encadrés par la réglementation européenne. Ainsi, en cas de modification substantielle des prestations, ou bien si l’un ou l’autre des services promis ne correspondent pas à ce qui a été conclu, le consommateur peut en demander l’annulation.
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JUSQU’AU I21.09
BERT THEIS ET LE COLLAGE
exposition
JUSQU’AU 04.01.26
exposition
Bert Theis appartient à cette génération d'artistes qui a émergé au début des années 90 et qui a abordé l'espace public comme une zone non monumentale et émergente avec de multiples possibilités. L’exposition présentée par la Konschthal s’inspire de Parabel vom Wasserbecken, titre d'un projet de livre non réalisé de Bert Theis récemment retrouvé dans ses archives, série de collages emblématique de son travail dans les années 1980 en discours avec le texte satirique La Parabole du réservoir d'eau de l’auteur américain Edward Bellamy. Au-delà des planches originales conçues pour ce livre, l'exposition présente tous les collages de Bert Theis réalisés au cours des différentes décennies, mettant en lumière de nombreux matériaux inédits. Mais surtout, l’exposition part de la question : qu’est-ce qu’un collage, au fond ? KONSCHTHAL www.konschthal.lu
Cette présentation rassemble une quinzaine de femmes artistes pour lesquelles la pratique de la sculpture joue un rôle prépondérant. Les œuvres sélectionnées esquissent des histoires culturelles, sociales et politiques. Elles révèlent en effet les traces d’une mémoire collective et individuelle contenue dans les objets trouvés, les matériaux expérimentés ou certaines techniques artisanales. De l’architecture métallique héritière de l’ingénierie du 19e siècle aux luttes pour les droits des femmes et des travailleurs, et la défense environnementale dans les années 1970-1980 aux États-Unis, elles s’enracinent dans une époque…
www.mudam.lu
06.04 concert
Kassie Krut a débuté en tant que projet solo pour Kasra Kurt, qui était par ailleurs guitariste et chanteur au sein de Palm - un projet parallèle qui lui permettait d'assouvir son goût pour l'électronique… Puis Kurt s'est installé à New York avec Eve Alpert, la co-guitariste et chanteuse du groupe, et Matt Anderegg, qui avait produit leur dernier album. Sur leur premier EP autoproduit et éponyme, l'approche du groupe est d'une simplicité trompeuse. Avec une palette restreinte et un penchant pour la répétition, ils trouvent un monde de textures et de timbres musicaux opposés. Les sons qu'ils créent de toutes pièces harmonisent en fait les bruits de la vie quotidienne : alarmes, notifications, sonneries…
ROTONDES
23.04
opéra/danse
- ville
Une jeune femme est seule dans sa chambre. Elle se lève, prête à partir, lorsque le téléphone sonne. C'est son ex-amant. Elle tente tout pour le reconquérir. Mais en vain - elle ne peut pas le convaincre, il la quitte pour quelqu'un d'autre. Il raccroche, et elle reste là, chuchotant « Je t'aime » dans le vide... Cette version de La Voix humaine tisse avec subtilité le texte percutant de Jean Cocteau et les mélodies évocatrices de Francis Poulenc avec la danse et la vidéo afin d'explorer les profondeurs de l'âme humaine. Sur scène, une soprano, une danseuse et un pianiste échangent dans une synergie artistique, offrant un voyage où tous les éléments dialoguent et se complètent naturellement…
CAPE ETTELBRUCK
www.cape.lu
Découvrez les principaux points d’intérêt de la capitale avec notre circuit « City Promenade » ou explorez un thème spécifique comme l’architecture, le patrimoine UNESCO ou encore l’Europe. Les jeunes explorateurs pourront aussi profiter de formats adaptés aux enfants. Et le mieux, c’est que vous avez le choix : rejoignez une de nos visites guidées ou réservez un guide personnel pour votre groupe. Visitez Luxembourg
votre référence pour explorer la capitale
24.04-18.05
théâtre
26.04 concert
Jeune avocate, Tessa Ensler travaille dans un cabinet prestigieux. Surmontant les désavantages de son origine humble, elle fait son chemin dans un système qu’elle maîtrise avec brio et se trouve à l’orée d’une très brillante carrière. Mais une nuit de fête, un événement imprévu survient avec violence et humiliation. Elle va se trouver alors tout à coup du mauvais côté de la barre, forcée de voir son travail et ses valeurs d’une toute autre perspective. Et forcée de partager le sort de tant de femmes… L’auteure australienne Suzie Miller a écrit une œuvre très originale sur le sujet des violences faites aux femmes et donne à voir une héroïne de notre temps, à l’intelligence aiguë et au courage qui inspire…
THÉÂTRE DU CENTAURE
Swann Périssé, depuis toute petite, n’a jamais été calme. Elle pensait que la sérénité arriverait avec l’âge, mais à 30 ans, elle a dû reconnaître qu’elle avait des problèmes de colère. Au début, elle croyait qu’elle était toute seule. Elle a ensuite demandé aux gens autour d’elle leurs techniques pour gérer leur irritabilité. Les réponses étaient tellement inquiétantes qu’elle s’est dit qu’il fallait en faire un spectacle. C’est là qu’elle a réalisé que chez les femmes, la colère est associée à la folie. Calme est un spectacle hilarant de stand-up qui parle de colère, de randonnée, de sexe, de sextoys, de consentement, de haters, de justice, d’écologie et surtout d’indignation…
DEN ATELIER www.atelier.lu
Vous le connaissez au moins depuis Jurassic Park, voire La Mouche : Jeff Goldblum est une star incontestée du grand écran, qui partageait récemment l'affiche avec Ariana Grande et Cynthia Erivo dans le rôle du magicien d'Oz, dans le film Wicked… Mais monsieur est aussi un musicien de renom : il a créé le Mildred Snitzer Orchestra il y a trente ans et depuis, lui et son groupe se sont produits devant des publics extatiques dans tous les États-Unis et dans le monde entier, jouant des arrangements contemporains de classiques du jazz et du répertoire américain. Leurs albums ont accueilli de brillants artistes comme Kelly Clarkson, Miley Cyrus, Fiona Apple, Freda Payne, Haley Reinhart, Imelda May et bien d'autres encore. Mais c’est sans conteste sur scène que la magie opère…
30.04-03.05
GYPSY
théâtre
Le metteur en scène de théâtre et d’opéra Laurent Pelly se saisit, sous forme de « concert hall », de l’une des grandes comédies musicales de Broadway, encore jamais représentée en France, ni au Luxembourg : Gypsy, une fable musicale sur le destin déchirant d’une mère dévorée par son rêve de célébrité. Inspiré du roman autobiographique de la célèbre stripteaseuse Gypsy Rose Lee, il met en scène Rose et ses deux filles traversant les États-Unis pour présenter leur numéro de « vaudeville ». La remarquable partition aux accents jazzy de Jule Styne ainsi que les paroles doucesamères de Stephen Sondheim font voyager le public dans la folie de cette femme à une époque charnière où ce « vaudeville » devient « l’entertainment » moderne. Le rôle de la mère y est interprété par la soprano Natalie Dessay.
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La grand-messe musicale arlonaise, plus connue sous le sobriquet du festival des Aralunaires, est de retour pour une édition 2025 qui sent bon, voire très très bon. Outre un line-up franchement bien curaté, le festival innove à nouveau en matière d’inclusion et de lieux de spectacles uniques. Imaginez une balade à vélo de quelques kilomètres le dimanche matin, menant à la dernière ferme en activité sur le sol de la ville d’Arlon – la ferme de Birel, où attend sur une scène improvisée rien de moins que l’artiste Billie – aka la fille de M - pour un concert des plus bucoliques… Voilà exactement l’esprit qu’on aime aux Aralunaires ! Mais on commencera dès le 30 avril par un incontournable du festival, à savoir le concert en l’Église Saint-Donat et la très fraîche Léonie Pernet, ancienne batteuse de Yuksek, ou encore avec le live très attendu de Turquoise…
Née à l'ombre des tristement célèbres Vele di Scampia, l'un des quartiers les plus durs de Naples, Deborah, DJ, productrice et directrice de label aujourd’hui mondialement connu, a rencontré des débuts modestes mais est parvenue à se frayer un chemin vers le succès international… Plus que tout autre chose, les racines de Deborah et son éthique inébranlable font partie intégrante de sa vision d'artiste florissante que nous voyons aujourd'hui. Pour son set nocturne au Rockhal Club, elle sera précédée des talents locaux Feller, Netty et Hugo qui s’assureront de chauffer la salle comme il se doit pour accueillir une des reines des platines actuelles…
théâtre
Deux étrangers au bout du monde, si différents… Dany Boudreault est né dans un milieu rural au bord du lac Saint-Jean au Québec. Gurshad Shaheman a grandi en république islamique d’Iran, où il a passé les douze premières années de sa vie. À partir d’une liste de lieux et de personnes – famille, premières amours, amis, ennemis – qui ont marqué leurs ébats et combats de jeunesse, Boudreault et Shaheman se donnent pour mission de remonter à contre-courant le fleuve de la vie de l’autre afin d’en dresser un portrait inédit…
KINNEKSBOND
Chaque mois, Le Billet de L’effrontée s’impose comme un espace de courage et de vérité brute. Portée par la plume incisive d’Alice Welter, journaliste féministe engagée, cette rubrique donne la parole à celles que l’on a trop souvent réduites au silence : les femmes victimes de violences, d’injustices ou de discriminations systémiques. Dans ce lieu de parole sans compromis, la peur change de camp. Les récits sont crus, bouleversants, vrais, mais jamais vains : ils portent en eux la force d’une prise de conscience collective et le souffle d’un espoir nouveau.
Violences physiques, psychologiques, économiques…Leila* a été confrontée dès son plus jeune âge à la violence masculine. Au cours de sa vie, elle a porté plainte pas moins d’une quinzaine de fois. Des plaintes toutes classées sans suite, à l’exception d’une. C’est justement ces obstacles pour s’extraire d’une relation violente, que Leila évoque à travers son témoignage. Témoignage qui exprime avec justesse les difficultés que rencontrent les femmes qui tentent de sortir d’une relation d’emprise. De ces années de violence, Leila ne ressort pas indemne, mais elle s’est reconstruite au jour le jour avec le courage et la persévérance qui ne l’ont jamais quittée. Elle a décidé de partager un extrait de son histoire.
« Ma première histoire de violence avec un homme, a été avec mon père biologique. Alors que j’étais encore dans le ventre de ma maman, il avait déjà transmis cette violence. Quelque part, c’est comme si c’était imprégné en moi, et toute ma vie, j’ai essayé de briser ce cycle. »
Aujourd’hui âgée d’une trentaine d’années, Leila a grandi au Luxembourg loin de ce père violent, avec sa mère, son beau-père et les cinq enfants qu’ils ont eus ensemble. À 13 ans, elle rencontre son premier petit ami. « C’était mon premier copain. Il était violent et très manipulateur, mais c’était pas encore
le pire. » Leila hiérarchise les violences qu’elle a subies. « Il me séquestrait. » Je disais à ma maman : « Je rentre pas ce soir, mais en fait, j’étais enfermée chez lui. Il m’a cassé des côtes, il a voulu me jeter du sixième étage. » Malgré la violence inouïe de ces scènes, elle n’en parle pas autour d’elle, elle est comme piégée. Elle n’a que 13 ans, son copain en a 18.
« Vers mes 14 ans, j’ai vu la mort devant mes yeux, j’ai cru que j’allais mourir. J’étais pleine de sang, de coups, de bleus. Il habitait tout près d’un commissariat de police. J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai couru au commissariat, je suis entrée, et là, on m’a accueillie en m’interpellant : « Eh oh, jeune fille, on ne court pas comme ça, on toque avant d’entrer ! » Je les ai suppliés de verrouiller la porte : « Il me suit, il va arriver ! » Les agents m’assurent qu’ici, il ne m’arrivera rien. »
La porte reste donc ouverte. La jeune Leila leur explique qu’elle vient de se faire battre. Un agent l’interroge : « Vous avez quel âge jeune fille ? » Lorsqu’elle lui répond qu’elle a 14 ans et demi, il lui demande de partir chercher un parent et de revenir accompagnée. « Je leur ai dit : je sors de là, il me ramasse, je suis morte. » Leila a beau expliquer qu’elle craint pour sa vie, la police n’en démord pas. « Un des policiers m’a dit : « C’est pas possible, vous êtes toute jeune, vous devez vous faire des
films ». J’ai dû repartir. Ma maman ne pouvait pas m’accompagner, donc c’est mon beau-père qui a dû venir. J’étais en très mauvais termes avec lui. »
Accompagnée cette fois-ci d’un adulte, Leila porte plainte. « Ça a été catastrophique. Il a fallu que j’aille d’abord à l’hôpital pour faire un constat. Au final, ça n’a rien donné, classé sans suite. Moi, par contre, je l’ai quitté après ça », résume-t-elle.
À 14 ans, Leila s’extirpe donc de justesse d’une première relation violente. Une relation qui a sans doute eu un impact sur ses prochaines rencontres : « Après une relation comme ça, on est hyper vulnérables, donc on retombe facilement dans une autre relation de domination ».
*Prénom modifié pour préserver l’anonymat
Rédaction : Alice Welter
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Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump multiplie les offensives contre les politiques de diversité, les sciences, la fonction publique fédérale et les médias traditionnels. Sa feuille de route ultra réactionnaire, est directement inspirée du think tank Heritage Foundation qui veut saper les fondements de la démocratie pour installer un régime autoritaire.
Rédaction : Fabien Grasser
La purge a commencé et se poursuit jusqu’à l’absurde : dans sa frénétique lutte contre les programmes de diversité, le Pentagone a effacé de ses sites internet une photo du bombardier B29 « Enola Gay », qui avait largué la première bombe atomique de l’histoire sur Hiroshima. L’avion avait été nommé ainsi par le pilote de l’appareil du nom de sa grand-mère. Le grand bûcher numérique n’a pas fait la distinction. Le mot « gay » est banni, comme le sont désormais sur l’ensemble de sites gouvernementaux fédéraux les mots femmes, LGBT, noir, diversité, genre, climat, environnement… La liste s’allonge de jour en jour au gré des décrets présidentiels et de la chimérique croisade contre le « wokisme » menée par le 47e président des États-Unis et les milliardaires qui l’entourent. Des dizaines de milliers de documents, dont des données partagées avec la communauté scientifique mondiale, ont disparu en quelques semaines.
Depuis sa prise de fonction, le 20 janvier, Donald Trump chamboule le jeu politique et économique mondial par des décisions brutales et des revirements inattendus, où l’ami du matin devient l’ennemi du soir et vice versa, où les menaces imminentes d’imposer de spectaculaires droits de douane sont remisées avant de brusquement ressurgir à l’agenda. Ces manœuvres ont amené les Européens à dégainer le carnet de chèque pour se doter d’une défense « autonome » qui, dans un premier temps au moins, se traduira par de colossales commandes à l’industrie militaire américaine, dont le vieux continent demeure en grande partie dépendant.
Soit très précisément ce que Trump avait exigé des Européens depuis son premier mandat.
Ces coups de billard à plusieurs bandes illustrent des stratégies a priori peu lisibles et semblant parfois tenir de l’improvisation ou de la déraison. Quoi qu’il en soit, elles contrastent avec la conduite sans ambiguïté et résolue de la guerre culturelle que Trump mène tambour battant depuis sa reconquête de la Maison-Blanche. Celle-ci passe par la fin des programmes DEI (diversité, équité et inclusion) dans les administrations et agences fédérales, le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires, la censure de médias établis, la suppression de l’aide internationale ou les coupes sombres dans la recherche scientifique, quand elle contredit les thèses complotistes et s’oppose aux ambitions mercantiles du chantre Maga.
Ce substrat réactionnaire, encore disséminé lors du premier mandat de Trump, a été synthétisé dans le « Project 2025 ». Élaboré par le think tank Heritage Foundation, il est qualifié de fasciste par ses détracteurs. Concocté par les franges ultra-conservatrices et l’extrême droite américaines, ce document de plus de 900 pages est une feuille de route gouvernementale pour les quatre prochaines années. Elle préconise un renforcement du pouvoir présidentiel par l’affaiblissement des contre-pouvoirs démocratiques habituels, afin d’aboutir à un régime autoritaire. Parmi ses stratégies, figure la paralysie du système électoral par la multiplication à l’infini des recours judiciaires contre les résultats des votes. Se revendiquant du christianisme, le projet veut restaurer la place de la famille traditionnelle, démanteler l’État administratif (« un mastodonte de marxisme culturel »), protéger les frontières d’une immigration qualifiée de « criminelle » ou encore « garantir les
droits individuels donnés par Dieu pour vivre librement ». Les droits des femmesl’IVG en premier lieu - et les sciences sont des cibles privilégiées de ce programme. Lorsque des médias l’avaient révélé au cours de la campagne électorale, Donald Trump s’en était distancié par crainte de s’aliéner une partie de l’électorat, potentiellement effrayé par ce plan de destruction de la démocratie. Mais depuis le 20 janvier, la majeure partie des décrets signés par le président sont directement issus du « Project 2025 ».
Des milliers de scientifiques ont été licenciés, perdant emploi, salaire et couverture médicale. Les autres sont aux abois, craignant que ne s’abattent sur eux les foudres du Doge, le département de l’efficacité gouvernementale
L’opposition politique, la société civile et une large partie de la population américaine n’émergent que doucement du coma dans lequel les a plongées la réélection du milliardaire new-yorkais et la violence de ses premières décisions, relayées en direct depuis le Bureau ovale. Le vendredi 7 mars, sous la bannière Stand Up for Science, des milliers de chercheurs et d’universitaires sont descendus dans les rues américaines
pour protester contre l’obscurantisme dans lequel la nouvelle administration tente de plonger l’Amérique.
L’initiative a été relayée par des scientifiques du monde entier dans leurs propres pays, tant pour marquer leur solidarité avec leurs collègues que pour alerter sur la diffusion d’une idéologie dont les partis d’extrême droite se passent particulièrement le relais en Europe.
« Je n’en reviens pas d’être obligée de le dire : la science est importante », se désole une entomologiste dans le cortège formé ce jour-là, à Washington.
« Il n’y pas de liste officielle des sujets censurés », raconte pour sa part une chercheuse du National Institute of Health (NIH, Institut national pour la santé), qui reconnaît s’être autocensurée en écartant, dans un récent article, les passages sur les inégalités raciales face au changement climatique, terme désormais prohibé dans la littérature officielle.
D’éminents scientifiques ont été empêchés de participer à des conférences internationales. Dans bien des cas, aucune interdiction formelle ne leur est signifiée, mais leurs déplacements sont entravés par des mesures parfois cyniques. Le plafond de dépenses sur leurs cartes de crédit professionnelles est ainsi limité à un dollar, rendant impossible l’achat d’un billet d’avion ou la réservation d’un hôtel.
Des milliers de scientifiques ont été licenciés, perdant emploi, salaire et couverture médicale. Les autres sont aux abois, craignant que ne s’abattent sur eux les foudres du Doge, le département de l’efficacité gouvernementale. Confié hors de tout mandat officiel à Elon Musk, cet organisme est chargé de tailler dans les effectifs de l’administration fédérale et de supprimer des agences dont la mission contrevient aux projets
Le peu de considération accordé à la liberté d’expression par le président et son clan se mesure aussi aux rétorsions
dont font l’objet les médias qui rendent objectivement compte des actions du nouveau gouvernement
de Trump (en particulier celles dédiées à la protection de l’environnement et du climat). La plupart des décisions prises dans ce cadre sont illégales, s’accorde une majorité de juristes américains. Mais en attendant que justice passe, les dégâts sont considérables et il faudra des années pour reconstruire certains pans des services publics, détruits en l’espace de quelques semaines.
Pour le seul mois de février, les suppressions d’emploi aux États-Unis ont grimpé de 245 % par rapport à février 2024 (+ 41 000 % dans la fonction publique). Les fonctionnaires, mais aussi les sous-traitants de l’administration ou encore les petits commerces et services entourant les grands ensembles administratifs, sont touchés. Un résultat catastrophique et impopulaire pour celui qui s’est fait élire sur la promesse de rendre leur pouvoir d’achat aux Américains. Aussi, Trump a-t-il demandé au patron de Tesla de lever le pied et d’utiliser « le scalpel plutôt que la hache ». L’image n’en demeure pas moins glaçante.
Elon Musk, qui s’est illustré par des saluts nazis lors de la soirée d’investiture de Trump, le 20 janvier, est aussi en pointe du combat pour la « liberté de la parole ». Cet autre cheval de bataille trumpien avait fourni à J. D. Vance matière à tancer les Européens lors de la conférence de Munich sur la sécurité, à la mi-février, leur reprochant de fouler au pied un droit fondamental. Dans
leur collimateur se trouve la régulation du numérique, mise en place par l’Union européenne. Ils jugent que ces réglementations sont une entrave au business des géants de la tech. À leurs yeux, elles sont surtout un obstacle à la diffusion de leurs discours de haine contre les femmes, les LGBT, les minorités raciales, la démocratie. Cette régulation freine, sans les empêcher, la publication des fake news, qu’ils ont sacralisées en « vérités alternatives ».
En mars, ces adeptes autoproclamés de la liberté de parole ont interdit les manifestations et actions de protestation dans les écoles, collèges et universités du pays, sous peine de voir suspendus leurs financements fédéraux. Et Trump a promis aux fortes têtes le renvoi définitif de leur établissement et la prison. Le peu de considération accordé à la liberté d’expression par le président et son clan se mesure aussi aux rétorsions dont font l’objet les médias qui rendent compte des actions du nouveau gouvernement.
La couverture et l’accès à la MaisonBlanche ont été restreints sinon interdits à plusieurs médias, à l’image de l’agence de presse AP. Membre depuis plus d’un siècle du pool de presse qui couvre l’actualité présidentielle, elle a été bannie en raison de son refus de nommer le golfe du Mexique « golfe d’Amérique », selon l’une des innombrables lubies de Trump. Des médias aussi prestigieux
comme Reuters, le HuffPost ou le Tagesspiegel sont également proscrits.
Depuis 1914, le pool de presse de la Maison-Blanche était géré par la White House Correspondents Association. Mais le 25 février, le cabinet présidentiel a m is un terme à cet usage pour désigner lui-même les journalistes autorisés ou non à pénétrer dans le saint des saints. Les exclus ont été remplacés par des médias conservateurs traditionnels et surtout par une flopée de journaux, sites internet et télés qui se distinguent par leur contenu raciste, misogyne, homophobe, masculiniste, antivax ou complotiste. En somme, tout ce qui forme l’épine dorsale idéologique nauséabonde de la mouvance Maga. Un nouveau venu sort néanmoins du lot : la chaîne de télé NewsNation, plutôt modérée, pas spécialement proTrump, mais surtout connue pour sa couverture de l’actualité des ovnis… Une certaine vision de la liberté d’expression et une façon d’afficher son mépris vis-à-vis des médias établis, qualifiés de « woke », car travaillant selon les normes professionnelles de la vérification des informations.
L’inquisition lancée par Trump trouve ses relais dans la sphère des entreprises privées : Meta (Facebook, Instagram, etc.) Amazon ou encore Walmart ont volontairement emboîté le pas à l’administration en mettant fin à leurs programmes DEI, héritiers de la lutte pour les droits civiques dans le but de corriger les inégalités raciales, de genre ou d’handicap dans l’enseignement et le monde du travail. L'inclination de ces acteurs privés à suivre la nouvelle doctrine vise leurs intérêts commerciaux avec la perspective, pour les géants de la tech, de décrocher de juteux contrats avec l’État. Donald Trump boit du petit-lait, alors qu’il a érigé la soumission en mode de gouvernement. La boucle est cependant loin d’être bouclée : il va encore puiser de nombreux décrets dans le funeste « Project 2025 ».
Rachel Rameau est une passionnée de restauration qui a su imposer sa vision et bâtir un restaurant à son image. Autodidacte, elle a surmonté de nombreux défis pour faire évoluer son établissement tout en restant fidèle à ses valeurs.
Rédaction : Maria Pietrangeli
N om de l'enseigne :
Restaurant de Pefferkaer à Huncherange
Son activité : Restauratrice
Date de la fondation : 2006
Nombre de salariés : 9
Quel était votre objectif principal en ouvrant ce restaurant ?
Avant tout, nous voulions travailler ensemble, mon mari et moi, et créer un lieu qui nous ressemble. Nous souhaitions accueillir nos clients comme s’ils étaient chez eux, leur offrir un moment agréable, loin du stress et des tracas du quotidien. Ici, nous avons enfin la liberté d’insuffler notre propre philosophie de travail : créer un espace chaleureux, convivial, où chaque client se sent à l’aise, une extension de leur maison, un endroit où l’on vient se détendre et profiter pleinement du moment.
Pourquoi cette activité ?
J’ai suivi un BTS en gestion avant de venir travailler au Grand-Duché. J’ai commencé comme serveuse dans un restaurant, puis j’ai rejoint un hôtel où j’ai occupé plusieurs postes, de la réception à la comptabilité et la gestion. La seule chose que je n’avais jamais exercée professionnellement, c’était la cuisine. Pourtant, chez moi, j’ai toujours adoré cuisiner et recevoir du monde. Ouvrir un restaurant s’est donc imposé comme une évidence. Mon mari, lui, est sommelier de formation. C’est avant tout une passion commune qui nous a poussés à franchir le pas.
Comment votre cuisine a-t-elle évolué depuis l’ouverture de votre restaurant ?
En découvrant cette maison, nous avons tout de suite perçu son potentiel, idéalement située au cœur d’un village, dans un cadre correspondant à notre amour de la campagne. N’ayant pas de formation en cuisine à mes débuts, nous avons misé sur des plats traditionnels.
Au fil du temps, nous avons introduit des plats plus élaborés, qui ont rencontré un succès encore plus grand, faisant évoluer notre cuisine naturellement. J’ai eu la chance d’avoir une grand-mère passionnée de cuisine, qui m’a transmis sa curiosité et son envie d’innover. C’est avec cet état d’esprit que nous continuons à faire évoluer notre carte.
Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant qu’entrepreneure ?
L’un des plus grands défis au départ a été la gestion du personnel, passer du statut de collègue à celui d’employeur demandant une adaptation et un nouveau regard sur les relations de travail.
L’autre difficulté majeure était l’administratif. Malgré mon expérience, de nombreuses démarches m’étaient inconnues, et la charge administrative, en plus du travail quotidien, représentait une pression constante.
Au début, nous étions quatre : deux en salle et deux en cuisine. J’étais en cuisine dès sept heures du matin jusqu’à minuit, chaque jour. Nous habitions juste au-dessus du restaurant, et les premières années ont été entièrement consacrées à notre projet, sans compter les heures. Le démarrage a été éprouvant, mais porté par notre passion et notre engagement.
Quelle est votre plus-value par rapport à la concurrence ?
Notre principal atout, c’est notre dimension familiale. Nous sommes investis à 100 %, toujours présents, sans compter nos heures. Mon mari est là au quotidien, et notre fils nous a rejoints il y a sept ans. Pour lui, il était inconcevable de faire autre chose, ce qui nous motive encore davantage. Ce qui nous distingue, c’est cette passion partagée, ce lien familial qui se reflète dans notre restaurant et dans l’accueil que nous offrons à nos clients.
Comment avez-vous financé vos débuts, et quels conseils donneriez-vous pour lever des fonds ? Est-ce qu’une banque vous a aidée ?
Aucune banque ne nous a soutenus au départ, la restauration étant jugée trop instable. Obtenir un prêt était compliqué. Heureusement, nous avions des fonds propres et avons pu négocier un paiement échelonné avec la propriétaire de la maison inoccupée.
Nous avons un bon banquier aujourd’hui, mais seulement une fois notre activité sécurisée. Pour ceux qui se lancent, mieux vaut anticiper leur financement et envisager des alternatives aux banques traditionnelles.
Comment intégrez-vous les nouvelles technologies ou innovations dans votre activité ?
Nous utilisons les réseaux sociaux au maximum de nos capacités, même si nous ne sommes pas des spécialistes en la matière. Nous avons un compte Facebook et un compte Instagram, qui sont nos principaux outils de communication.
Aujourd’hui, les réseaux sociaux nous permettent de maintenir ce lien avec nos clients, de partager nos actualités et de toucher un public plus large.
Quelle structure de networking a marché pour vous ?
L’entrée dans les guides a été un facteur clé pour nous. Dès l’ouverture, nous avons été référencés au Guide Michelin et avons obtenu un Bib Gourmand un an plus tard, renforçant notre visibilité. Nous avons ensuite intégré le Gault & Millau, avec une note passée de 13 à 14,5. Notre engagement pour les produits locaux nous a valu le label Restaurant de Terroir, et mon mari a été élu Sommelier de l’année, renforçant notre notoriété. En 2019, j’ai rejoint l’Association des Maîtres Cuisiniers de France, devenant la cinquième femme du guide, une reconnaissance d’autant plus significative en tant qu’autodidacte.
Quel conseil pouvez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans la même activité ?
Mon principal conseil serait de ne jamais se lancer dans la restauration sans une véritable passion pour ce métier. Sans elle, il est impossible de tenir sur la durée. C’est une profession exigeante qui demande un investissement total, où il ne faut pas compter ses heures. La clé de la réussite, c’est l’engagement et l’amour du travail bien fait.
POUR 4 PERSONNES PRÉPARATION : 25 MIN CUISSON : 35 MIN
Poireaux mimosa
4 gros poireaux
Huile d’olive
4 œufs
Sauce hollandaise
150 g de beurre
3 jaunes d’œufs
1 c. à s. d’eau
1 c. à s. de jus de citron
Sel, poivre de Cayenne
Finitions
1 citron confit
4 c. à s. d’huile d’argan
Sel, poivre
Préparez les poireaux mimosa : préchauffez le four à 200 °C. Coupez les poireaux en tronçons d’environ 15 cm, et lavez-les bien afin d’en retirer toute la terre.
Déposez les poireaux dans du papier d’aluminium, salez, poivrez et arrosez d’huile d’olive, puis faites-les cuire en papillote pendant 15 à 20 min, jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Réservez.
Pendant ce temps, faites cuire les œufs dans de l’eau bouillante pendant 12 min pour obtenir des œufs durs. Refroidissez-les sous l’eau froide, puis écalez-les. Réservez.
Préparez la sauce hollandaise : faites fondre le beurre dans une casserole à feu doux, retirez l’écume blanche à la surface puis versez lentement le beurre fondu dans un petit bol, pour séparer le beurre clarifié du petit-lait au fond. Gardez le beurre clarifié au chaud.
Préparez un bain-marie en plaçant un bol résistant à la chaleur au-dessus d’une casserole d’eau frémissante. Attention, l’eau ne doit pas toucher le fond du bol. Versez-y les jaunes d’œufs, l’eau, le sel et le jus de citron et fouettez constamment jusqu’à ce que le mélange épaississe et devienne mousseux. Retirez le bol du bain-marie et ajoutez le beurre clarifié petit à petit, en fouettant constamment pour obtenir une sauce lisse et épaisse. Rectifiez l’assaisonnement selon votre goût.
Disposez les tronçons de poireaux sur les assiettes et arrosez-les d’un filet d’huile d’argan. Parsemez de citron confit haché finement. Nappez les poireaux de sauce hollandaise chaude. Râpez les œufs durs sur les poireaux pour créer « l’effet mimosa ». Servez immédiatement et dégustez.
LOVE
& HARISSA DE AÏDA ET KENZA TAZI
Ce livre plonge au cœur de la cuisine marocaine, mêlant recettes traditionnelles et créations modernes. Il célèbre les épices, le partage et l’incontournable harissa, emblème de saveurs relevées. À travers anecdotes et savoir-faire, il offre une immersion gourmande pour les passionnés de gastronomie méditerranéenne.
L'ACCORD METS & VINS de Pascal Carré
Pascal Carré, sommelier à La Cave des Sommeliers, vous conseille pour un accord mets & vins. Retrouvez sa sélection dans sa boutique 2, rue de Kleinbettingen à Steinfort.
VIOGNIER DU DOMAINE LOUIS CHEZE
Voilà un plat qui sent bon le printemps. Les œufs sont toujours délicats à associer. L'accord avec des vins oxydatifs, comme les vins jaunes du Jura, est souvent recommandé, mais dans ce cas, je vous suggère plutôt un vin issu du cépage Viognier. Avec ses arômes d’abricot et de bergamote, il est suave et riche tout en restant sec. Pour cela, je proposerais un Viognier du domaine Louis Cheze, une référence en la matière !
WWW.LA-CAVE-DES-SOMMELIERS.COM
Oatly et Nespresso lancent Oatly Barista Edition Coffee, le blend idéal pour les amateurs de boissons à l’avoine. Label pionnier en ce qui concerne celles-ci, Oatly unit ses forces avec le géant Nespresso pour régaler les coffee lovers amateurs d’avoine. Ensemble, ils ont donc lancé la gamme Oatly Barista Edition Coffee, un mélange spécialement conçu pour les palais qui savourent leur café avec un nuage d'avoine. Cette édition limitée exclusivement développée pour les machines Nespresso Vertuo possède « des saveurs riches agrémentées d’une généreuse touche de caramel afin de créer l’accord parfait avec la boisson à l’avoine Oatly », nous prometon. Collab’ disponible en boutique jusqu’à épuisement - mais on a un peu le temps...
Annoncé depuis quelques temps déjà, Munchies a enfin ouvert ses portes dans la rue Chimay mi-mars. L’endroit longtemps connu sous le nom de Downtown a été repris par les frères De Toffol et leur groupe en plein boom Black Sheep (Pop Up Hertz, Bella Ciao, Partigiano, Schuman), qui l’ont transformé en burger place branché et plein de bon goût. Une carte courte,
des prix sympas pour la capitale, des boissons maison et une coupe de Prosecco à 2 eurostout le temps ! Dans une déco vraiment réussie avec son flipper bien placé, on adore le BLT, le Flying Dutchman sans pain, le side de poulet coréen et le coleslaw, ainsi que pour les sodas houblonnés de la marque maison Kelti - une nouveautéparticulièrement réussis…
Nouvelle ouverture en plein centre piéton de la capitale luxembourgeoise, avec une cuisine ouest-africaine que l’on a peu l’habitude de voir et qui fait plaisir ! Odum Afro Fusion, dans un cadre cosy à la décoration contemporaine mâtinée d’influences africaines, la cuisine se veut traditionnelle ou fusion, le menu étant composé de ces deux orientations. On peut ainsi y déguster de l’asun, soit de l’agneau braisé et épicé servi avec poivrons, piments et yam frit, ou encore du suya - du bœuf mariné aux cacahuètes cuit au barbecue et servi avec du riz jallof… Mais aussi une salade mangue et noix de pécan ou des « gnocchi casava » dans la section fusion… Enfin, l’établissement propose parfois également des soirées animées, avec un agenda publié sur son site web.
Toujours en plein centre-ville de la capitale , la rumeur courait depuis quelques temps : l’ancien magasin Hästens, au coin de la rue du Curé et de la rue du Fossé, a bien été transformé en bar-restaurant et a rouvert ses portes sous le nom de Tetro Bar & Kitchen et la direction des frères Abdili - qui ont également repris les rênes du Go Ten en ce début d’année. Loin d’être étrangers à la scène lifestyle de la capitale, Alban et Ejup y proposent des formules qui font le succès de leurs établissements : un cadre cosy notamment à l’étage, une petite terrasse où voir et être vu(e) et une carte simple avec des burgers, des pinsas et une belle sélection de gins...
Face au Royal Hamilius, l’ancien Kin Khao a trouvé repreneur et est devenu Atmos, un lieu résolument contemporain, dédié à la fête et à une cuisine de brasserie honnête. Leonardo, le nouveau directeur polyvalent et créatif, a effectué de jolis travaux, notamment à l’étage où les tables laissent place à un dancefloor après le dîner en fin de semaine. On y traîne aussi volontiers en journée et au déjeuner - et bien sûr en terrasse pour l’afterwork des beaux jours, à quelques pas du tram. Une attention particulière a été portée aux cocktails, à découvrir avec modération…ou non !
Les Disciples Escoffier Luxembourg, jeune association inaugurée en avril 2024, organise leur deuxième grand gala de charité le mercredi 21 mai au domaine thermal de Mondorf - événement gastronomique au profit des enfants hospitalisés. Cette soirée placée sous le signe de l’excellence gastronomique réunira ainsi des chefs renommés et des passionnés de la haute cuisine pour célébrer l’héritage culinaire d’Auguste Escoffier, tout en apportant leur soutien à une noble cause. À cette occasion, une tombola caritative sera organisée au profit de L’île aux Clowns, association dédiée à apporter du réconfort et des sourires aux enfants hospitalisés. Un menu d’exception, une ambiance conviviale et un engagement solidaire : un rendezvous incontournable pour les épicuriens et les philanthropes du Grand-Duché…
Pour finir le mois en beauté, pourquoi ne pas (re)découvrir un des domaines viticoles luxembourgeois les plus réputés, dans un endroit emblématique des rives de la Moselle ? Le domaine Ruppert organise ainsi, du 30 avril au 2 mai, ses fameuses journées portes ouvertes dans sa villa iconique des hauteurs de Schengen. Au programme : une mise en avant de toute la gamme évidemment, mais aussi un menu autour des asperges nouvelles, une dégustation canaille des produits La Guildive (pata negra, anchois et sardines), de l’animation et de la bonne compagnie, le tout avec une vue imprenable sur le cours de l’eau…
C’est le prix qu’il fallait débourser pour un menu dans le célèbre restaurant du chef triplement étoilé - et truculent jury de Top Chef - Paul Pairet à Shanghai. « Fallait », car après treize ans de succès et une réputation de restaurant le plus fou du monde, avec une expérience immersive unique et un menu en 20 services, l’aventure s’est arrêtée fin mars… Le chef souhaiterait se concentrer sur ses autres projets.
DANS UN MONDE OÙ LA PRODUCTION DE MASSE PRÉDOMINE, CERTAINES ADRESSES SE DISTINGUENT EN REMETTANT L’ARTISANAT ET LE SAVOIR-FAIRE AU CŒUR DE LEUR DÉMARCHE. C’EST LE CAS DE KOK BY FEZAL , UNE BOUTIQUE NICHÉE AU CŒUR DU LUXEMBOURG, QUI INVITE À UN VOYAGE SENSORIEL À TRAVERS DES OBJETS UNIQUES, FAÇONNÉS PAR DES ARTISANS PASSIONNÉS. RAFFINEMENT, TRADITION ET ÉLÉGANCE SONT LES MAÎTRES-MOTS DE CET ÉCRIN OÙ CHAQUE PIÈCE RACONTE UNE HISTOIRE. RENCONTRE AVEC LA FONDATRICE , FEZAL SCHWIRTZ-TOKER.
Pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre boutique et ce qui vous a motivée à la créer ?
KOK est né d’une passion pour l’artisanat et les savoir-faire authentiques. J’ai toujours été fascinée par le travail minutieux des artisans et par la beauté intemporelle des objets faits à la main. Avec KOK, j’ai voulu offrir un espace où cette richesse pouvait être découverte et appréciée au Luxembourg. Mon ambition est de faire voyager mes clients à travers des pièces uniques, imprégnées d’histoire et de tradition, et de partager avec eux un peu de l’âme de la Turquie.
Quels types de produits proposez-vous et comment les sélectionnez-vous ?
Chaque article chez KOK est soigneusement sélectionné pour son élégance, son unicité et la qualité de son artisanat. Nous proposons des produits raffi nés tels que des porte-bonheurs Evil Eye, des pièces en cuivre et en bois fi nement travaillées, de la porcelaine faite à la main, ainsi que des saveurs authentiques comme les vins et les loukoums. Tous ces objets sont le fruit du talent d’artisans passionnés, et j’attache une grande importance à choisir des créations qui racontent une histoire et apportent une touche spéciale au quotidien de mes clients.
Quelles sont les valeurs de votre boutique et quelle expérience souhaitez-vous offrir à vos clients ?
KOK repose sur des valeurs de raffi nement, d’authenticité et de transmission du savoir-faire artisanal. Plus qu’un simple lieu de vente, je souhaite que ma boutique soit une véritable expérience sensorielle et inspirante. Dès qu’ils franchissent la porte, je veux que mes clients ressentent l’essence même de la Turquie : l’élégance du travail manuel, la chaleur des traditions et la richesse des saveurs. Mon objectif est de leur offrir bien plus qu’un achat, mais un voyage à travers des objets qui ont une âme.
Si vous deviez décrire votre boutique en trois mots, quels seraient-ils ?
Raffi nement, savoir-faire, élégance… et toujours avec amour.
Quels sont vos futurs projets ou événements auxquels vous souhaiteriez convier vos clients ?
J’ai à cœur de continuer à faire découvrir l’artisanat turc sous toutes ses formes et d’organiser des événements immersifs au sein de la boutique. De prochaines dégustations de vins et de douceurs turques sont prévues, ainsi que des collaborations avec des artisans pour des démonstrations et des ateliers. Chaque événement sera une nouvelle occasion d’échanger, de partager et de faire vivre l’âme de KOK à travers des moments uniques.
FEZAL SCHWIRTZ-TOKER
3, Rue du Palais de Justice, L-2229 Luxembourg • Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h T. :621 29 31 24 • fezilles@pt.lu • @kok_byfezal • www.kok-by-fezal.com
Et si votre maison alliait confort et sobriété énergétique ? La maison passive ne se contente pas d’être un habitat performant : elle révolutionne la manière dont nous consommons et produisons l’énergie. Grâce à des matériaux innovants et des technologies avancées, la maison passive offre une alternative durable aux logements traditionnels. Son impact va au-delà de ses murs et les aides financières disponibles renforcent son attrait. Décryptage des éléments-clés pour un mode de vie à faible empreinte carbone.
Rédaction : Alina Golovkova
La maison passive : une conception énergétique optimisée
Une maison passive est une habitation conçue pour minimiser ses besoins en énergie. Grâce à une isolation performante, une ventilation mécanique contrôlée et une excellente étanchéité à l’air, elle maintient une température agréable sans chauffage conventionnel. Les apports solaires et la chaleur dégagée par les occupants suffisent à assurer un confort thermique optimal.
Astuce : optez pour une orientation plein sud pour maximiser les gains thermiques en hiver, tout en prévoyant des protections solaires comme des brisesoleil en été pour éviter la surchauffe.
Des matériaux pensés pour l’isolation et l’efficacité énergétique
Le bois, en plus d’être un isolant naturel performant, possède des
propriétés hygroscopiques qui régulent l’humidité intérieure, assurant ainsi un confort accru. La ouate de cellulose et le liège sont idéaux pour éviter les ponts thermiques tout en offrant une isolation phonique efficace. Le triple vitrage, quant à lui, réduit non seulement les pertes thermiques mais bloque également les rayonnements infrarouges en été, optimisant ainsi un certain confort toute l’année.
Astuce : privilégiez des fenêtres en bois-aluminium avec intercalaire warm edge pour limiter la condensation et améliorer la performance énergétique.
Les fenêtres à vitrage électrochrome permettent d’adapter instantanément la transmission lumineuse et thermique selon l’ensoleillement. Les pompes à chaleur à absorption, fonctionnant au gaz naturel ou au biogaz, sont une alternative efficace aux modèles
classiques. Quant aux panneaux solaires hybrides PVT, ils captent simultanément l’énergie photovoltaïque et thermique, offrant un rendement jusqu’à 25 % supérieur aux solutions classiques.
Astuce : installez un puits canadien combiné à une ventilation double flux pour préchauffer ou rafraîchir naturellement l’air entrant.
et limites : ce qu’il faut savoir
Selon le Passivhaus Institut, les maisons passives réduisent la consommation énergétique jusqu’à 90 % par rapport aux constructions classiques, assurant un retour sur investissement à moyen terme. Leur conception ultraisolée garantit un confort thermique homogène, éliminant les courants d’air et la sensation de parois froides.
Cependant, leur construction impose une grande rigueur dans l’exécution : une mauvaise mise
en œuvre de l’étanchéité peut nuire à leur performance globale. De plus, l’inertie thermique doit être bien calculée pour éviter une surchauffe en été, notamment en utilisant des matériaux à déphasage thermique élevé comme les briques monomur ou le béton de chanvre.
Astuce : vérifiez régulièrement le bon fonctionnement de la ventilation double flux et nettoyez ses filtres tous les trois à six mois pour assurer une qualité d’air optimale.
Mobilité douce : un prolongement naturel
Une maison passive s’inscrit dans une démarche globale de réduction d’empreinte carbone. La mobilité douce en est un prolongement logique. Installer un carport solaire permet non seulement de recharger une voiture électrique avec de l’énergie propre mais aussi de créer un espace ombragé pour limiter l’échauffement du véhicule.
Astuce : optez pour un vélo cargo électrique si vous devez transporter des courses ou vos enfants, une alternative viable à la voiture pour les trajets courts.
un coup de pouce
Le Luxembourg soutient activement les propriétaires qui souhaitent construire ou rénover dans une démarche passive. La prime Klimabonus propose jusqu’à 24 000 € d’aides selon la performance énergétique atteinte. Les crédits à taux réduit permettent de financer des projets écologiques à moindre coût. Pour les installations spécifiques,
comme les panneaux solaires thermiques ou les systèmes de ventilation performants, des subventions supplémentaires sont accessibles. De plus, la TVA réduite à 3 % s’applique à certains équipements, rendant les investissements plus accessibles. L’Agence de l’énergie conseille les particuliers sur les meilleures solutions adaptées à leur projet.
Astuce : faites réaliser un audit énergétique avant d’entamer des travaux pour identifier les meilleures optimisations en fonction des aides disponibles.
La maison passive est déjà une solution concrète aux enjeux énergétiques et écologiques. Construire passif aujourd’hui, c’est investir dans un avenir durable et autonome.
RÉDUISENT LA CONSOMMATION
ÉNERGÉTIQUE JUSQU’À 90 % PAR RAPPORT AUX CONSTRUCTIONS CLASSIQUES, ASSURANT UN RETOUR SUR
MAISONS DU MONDE Miroir
ZARA HOME
Distributeur de savon
TIKAMOON Vasque
H&M Tapis
WESTWING COLLECTION
Pot de rangement
BATH & LIVING
Linge de bain
FERM LIVING
Porte-serviette
MONOPRIX Vide poche
LA REDOUTE INTÉRIEURS Meuble double vasque
BATH BAZAAR
Porte brosse
Je suis tombée sous le charme de cette douche en alcôve encastrée, sublimée par des carreaux vert pistache. Élément central de la pièce, elle se distingue avec caractère, tandis que les murs en zellige beige clair accentuent le raffinement de l’ensemble. Dès le premier regard, on est transporté dans une ambiance apaisante et ensoleillée, où l’élégance se mêle à une touche méditerranéenne. Les matériaux – bois ancien, marbre et laiton doré – apportent chaleur et authenticité. Une palette douce et lumineuse vient parfaire cet espace, conjuguant chic et sérénité.
Sélection : Dorothée Dillenschneider
Tout commence avec une envie. Celle de partir, mais surtout de ressentir. Découvrir un pays autrement, loin des itinéraires balisés, au plus près de son âme. Laisser de côté les plans trop précis, accepter de se perdre un peu, de se laisser surprendre. Après deux semaines à arpenter ce pays en sac à dos, je peux vous l’affirmer : le Sri Lanka ne se raconte pas, il se vit. Chaque endroit y réserve une rencontre, une émotion, une histoire à raconter. Laissez-moi vous embarquer sur les routes de l’ancienne Ceylan, là où l’imprévu devient la plus belle des aventures.
Rédaction : Kevin Martin
Sigiriya : Mystères anciens et nature grandiose
Après de longues heures de vol et une escale dans l’effervescence de Bombay, l’envie de m’éloigner de l’agitation devient irrésistible. À peine arrivé au Sri Lanka, je quitte Colombo sans attendre et mets le cap au nord, direction Sigiriya. C’est ici, au cœur d’une ancienne cité royale, que se dresse le majestueux Lion Rock, un vestige imposant classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’ascension, moins redoutable qu’elle n’en a l’air, réserve une récompense inoubliable : une vue à couper le souffle sur une mer de verdure, ponctuée de temples et de lacs miroitants. Petit conseil : partez tôt le matin pour éviter la foule et la chaleur.
Mais Sigiriya ne se résume pas à son célèbre rocher. L’âme du lieu se révèle aussi au détour des routes qui serpentent entre rizières et villages, dans les échanges spontanés avec les locaux, ou lors d’un arrêt improvisé pour savourer un jus de mangue fraîchement pressé. La meilleure façon d’explorer la région ? Louer un scooter et se laisser porter.
Haputale : Le Sri Lanka suspendu dans les
Le voyage se poursuit vers les montagnes, direction Haputale, un petit village perché dans les hauteurs
au cœur des paysages verdoyants, entre plantations de thé, cascades et brume flottant entre les collines. À Haputale, les levers de soleil sont d’une beauté saisissante. Le meilleur endroit pour en profiter reste Lipton’s Seat, un point de vue légendaire où Sir Thomas Lipton venait autrefois admirer ses plantations.
Le sentier qui mène à ce belvédère traverse des collines de thé infinies, où l’on croise des cueilleuses en sari coloré, un panier sur le dos, dans un décor empreint de calme et de simplicité.
Avant de repartir, ne manquez pas la visite d’une fabrique de thé, où vous pourrez déguster une tasse fraîchement préparée, avec en toile de fond les vallées embrumées. Pour profiter pleinement de Haputale, je vous conseille de séjourner dans une guesthouse en pleine nature. Rien de mieux que de se réveiller au son des oiseaux et d’admirer les plantations de thé s’étendant à perte de vue. Pour rejoindre Lipton’s Seat, laissez de côté le tuk-tuk et optez pour la randonnée à pied. Croyez-moi, avec de bonnes chaussures et un peu de courage, le parcours est bien plus gratifiant et offre un panorama incroyable.
Non loin de Haputale, Ella se dévoile comme une escale vibrante au cœur des montagnes. Ce petit village, véritable repère de voyageurs, séduit
C’EST UN LIEU OÙ LA NATURE RENCONTRE UNE ATMOSPHÈRE CRÉATIVE ET ÉNERGIQUE, OÙ LES VOYAGEURS
SE CROISENT ET LES HISTOIRES S’ÉCHANGENT
par son ambiance décontractée et ses paysages spectaculaires. C’est un lieu où la nature rencontre une atmosphère créative et énergique, où les voyageurs se croisent et les histoires s’échangent.
On se sent à la fois chez soi et ailleurs, dans un coin du monde où l’on peut vraiment savourer l’instant présent
Les incontournables de la région ne manquent pas. La randonnée vers Little Adam’s Peak, par exemple, est idéale pour commencer. Facile d’accès, elle offre une vue panoramique incroyable. À ne pas manquer non plus, le Nine Arches Bridge, ce pont ferroviaire légendaire caché dans la jungle. Si vous avez la chance d’être là au
moment du passage du train, vous vivrez un instant suspendu dans le temps.
Le soir, le village se transforme en un lieu vivant, où les bars cosy, les cafés bohèmes et les restaurants fusionnent pour créer une ambiance chaleureuse, propice aux rencontres. On se sent à la fois chez soi et ailleurs, dans un coin du monde où l’on peut vraiment savourer l’instant présent.
Cap sur la côte sud, où le Sri Lanka dévoile ses plages sauvages et préservées. Loin des stations balnéaires bondées et des complexes touristiques, Tangalle et ses environs sont un véritable havre de paix à la Robinson Crusoé.
Je préfère vous prévenir, c’est un lieu où l'on se sent bien et où l’on finit par y rester plus longtemps que prévu.
Les plages de Tangalle sont parfaites pour se ressourcer. Medaketiya Beach, par exemple, est idéale pour une balade matinale. Rekawa Beach est un lieu magique où vous pourrez observer les tortues marines pondre leurs œufs sous
le ciel étoilé, un spectacle aussi rare qu’émouvant. Pour un hébergement unique, je vous recommande l’établissement Shiva's Beach Cabanas qui propose des cabanes en bord de plage. Croyez-moi, se réveiller les pieds dans le sable, avec vue sur l’océan, est une expérience incomparable. Le cadre y est très simple mais authentique.
Si vous êtes aussi à l’aise sous l’eau que sur l’eau, je vous conseille de vous rendre à Mirissa, à quelques kilomètres plus à l’ouest. L’endroit est réputé pour ses eaux cristallines et son fond marin exceptionnel, parfait pour le snorkeling.
Le Sri Lanka, une histoire qui s’écrit en soi
Ce voyage, ce n’était pas seulement un itinéraire, mais une immersion dans un pays vibrant d’authenticité. C’est se perdre dans une ruelle et découvrir un temple oublié. C’est goûter un plat dont on ne connaît même pas le nom et en tomber amoureux.
Le Sri Lanka ne se visite pas, il se ressent, s’imprègne en soi, laissant derrière lui une envie irrésistible d’y retourner, encore et encore.
• Amusez-vous sur le mur d'escalade et au tir à l’arc
• Partez à l'aventure dans les sports nautiques
• Explorez la campagne pittoresque à pied ou à vélo
• Faites monter l'adrénaline avec le VTT et le Gravel
• Savourez de délicieux repas
5 avril – 28 septembre 2025 Parc à trampolines à Echternach 24 mai – 14 septembre 2025
7 – 18 avril 2025
26 avril 2025
16 mai 2025
Journées d’escalade pour adolescents à Echternach
août 2025
Randonnée guidée avec dîner à Beaufort 17 octobre 2025
Randonnée LUGA (printemps) à Luxembourg 31 octobre 2025
Location de canoës, kayaks et SUP à Lultzhausen
Randonnée LUGA (été) à Luxembourg
Randonnée LUGA (automne) à Luxembourg
Escalade d’Halloween à Echternach
Les Auberges de Jeunesse Luxembourgeoises asbl (+352) 26 27 66 200 animation@youthhostels.lu www.youthhostels.lu
BÉLIER
(21 MARS – 19 AVR.)
Bon anniversaire et bonne année, chers Béliers ! L’éclipse récente vous pousse à harmoniser votre vie avec plus de joie, bien-être et leadership. Vos rêves prennent forme et, dès l’été, Jupiter soutiendra vos ambitions, notamment au foyer. Soyez patients et remerciez ce printemps généreux pour ses bonnes nouvelles.
(21 JUIN – 22 JUIL.)
Le soleil revient dans la vie des Cancers ! Je suis des plus heureuses pour mes chouchous du zodiaque, qui s’inquiètent souvent pour les autres mais ne sont pas toujours écoutés. Avril vous promet de briller, surtout dans votre carrière. Après un hiver difficile, laissez tomber les ressentiments : votre beauté intérieure reprend le dessus. La gorgeousness vous appelle !
BALANCE
(23 SEPT. – 22 OCT.)
Un mois un peu plus capricieux s'annonce pour nos balances. Malgré des ambitions clarifiées, l’élan du Bélier bouscule leur besoin de légèreté. Patience jusqu’à la saison du Taureau, allié de Vénus, pour apaiser l’esprit. Une méditation, quelques stretches musculaires ainsi que des massages crâniens seront les bienvenus !
(22
– 19 JANV.)
Doucement mais sûrement, on envisage de plus grands départs. Qu'il soit psychologique ou physique, le détachement de la routine s'effectue naturellement. La peur ne freine plus la joie d’un nouveau départ. Mercure et Vénus, enfin directes, apportent un optimisme productif. Souriez et suivez votre intuition !
TAUREAU
(20 AVR. – 20 MAI)
Il est temps d'ajouter un peu de légèreté à vos pensées sérieuses et vos certitudes. Avec la fin des rétrogrades de Mercure et Vénus, vous pourrez dès la mi-avril vous engager dans un quotidien plus fun et spontané ! Prenez le temps d'explorer de nouvelles recettes et de choyer votre peau si vous en avez l'occasion.
GÉMEAUX
(21 MAI – 20 JUIN)
On retrouve liberté et confiance en soi, les pirates ! Ce printemps de l’amour s’annonce sous les couleurs du rire et de l’aventure. Ne laissez pas l’indécision vous freiner sous l’influence des changements environnants. Exprimez toute la complexité qui vous habite et osez suivre vos envies avec courage !
(23 JUIL.– 22 AOÛT)
Lions de cœur, on vous attend sur le dancefloor ou sur le terrain du leadership créatif. On a besoin de vous pour faire grandir les cercles de femmes qui parlent avec le cœur et combattent avec leur âme. Le mois d’avril vous invite à initier des renouvellements de groupes ou de passions. Un peu de temps sacré avec des animaux vous fera le plus grand bien !
VIERGE
(23 AOÛT – 22 SEPT.)
Beautés vierges, à vous les conversations cruciales ce moisci, pour dénouer des situations parfois compliquées afin de vous libérer d'engrenages non désirés. Explorez vos envies avec confiance, y compris par des pratiques sensuelles consenties : une voie libératrice pour affirmer vos choix.
SCORPION
(23 OCT.– 21 NOV.)
Scorpion Daily Mystic ! On se développe bien mieux dans un quotidien moins imprévisible dès le mois d’avril, avec des habitudes qui nous plongent dans le shadow work, comme le tarot, l’hypnothérapie ou le yoga. Prenez soin du corps, il vous le rendra. Planifiez vos séances de breathwork… et offrez-vous un sauna ce mois-ci !
SAGITTAIRE
(22 NOV. – 21 DÉC.)
Un renouveau créatif discret émerge avec l’équinoxe. Le corps devient un allié pour un bien-être durable. Mystiques, utilisez vos réseaux pour partager votre élan créatif et inspirer sans crainte. Le mantra « Je m'exprime avec générosité de cœur » vous accompagnera sans modération.
VERSEAU (20 JANVIER – 18 FÉVR.)
Ce mois-ci, vos amis et voisins vous inspirent des escapades de 2-3 jours et des retrouvailles familiales. Vous puisez votre force dans des idéaux fédérateurs. N'étouffez pas vos envies de résistance face à un système qui ne vous convient plus. Mi-avril, la loyauté du cœur vous soutiendra après les rétrogrades.
POISSONS (19 FÉVR. – 20 MARS)
C’est le mois des plaisirs financiers, sirènes du zodiaque. La déesse qui est en vous prend des responsabilités et gagne en pouvoir dans un domaine désiré. Prenez soin de votre corps pour profiter des festivités dès le début du mois. Câlinez vos amis, chéri.e.s et animaux : ils vous le rendront bien !