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Texte
Fabien Rodrigues
GOUVERNE ME, I’M FAMOUS
ites voir, ce serait un peu la foire au grand n’importe quoi, la politique en ce début d’année, dans le monde dit « civilisé » ? On aurait aimé ne se soucier à ce sujet que de cette vilaine montée des extrêmes populistes chez nos voisins les plus proches, mais non, fallait-il aussi compter sur l’alliance franco-américaine pour nous assurer un bon gros facepalm des familles, avec des gouvernements plus WTF tu meurs, qui se soucient du choix populaire autant qu' Arthur de la bienséance sur son plateau à boites…
Alors, puisque tout le monde y va de sa petite nomination fantasque, cette nouvelle édition de BOLD aura, elle aussi, son gouvernement fantoche - y’a pas de raison m’sieurs dames ! Avec à sa tête un Premier Ministre et haut secrétaire de la galéjade, cover boy et bâtard sensible à la verve géniale, Monsieur Alexandre Kominek ! Tout aussi lunaire, le ministre de la Musique et du Pas Chaloupé, Jackie Moontan, se dévoile un peu plus sur son personnage de crooner hypnotique… Au ministère régalien de l’Art et de la Tolérance, Noé Duboutay tend son arc et incorpore son identité de genre de manière viscérale à son travail, sélectionné pour une prestigieuse résidence berlinoise. Chic.
Du côté du ministère de la Fraîcheur, on pourra compter sur Shafik Dridi et Alexis Goncalves, nos Smart Kids On The Block du cru, pour implémenter la politique de leur chouette marque Flower Instincts avec un bon goût sérieusement désinvolte ; tandis que notre taulière du ministère de Tout ce qui est Beau, Magali Eylenbosch, est encore allée nous trouver de jolies choses à se mettre au poignet et a testé pour vous et nous un sacré bolide nommé Bentley…
Au secrétariat général du Design et de la Promotion des Talents Nationaux à l’Expo Osaka 2025un portefeuille très niche nous en conviendrons - ce seront les designers luxembourgeois présents au Japon pour cet événement exceptionnel qui seront l’objet de toutes les attentions ; tandis que l’Alsace gastronomique, culturelle et artisanale sera à l’honneur chez notre ministre du Tourisme Local.
Enfin, pour vous inviter au prochain Conseil des Ministres, nous n’hésiterons pas à utiliser un des superbes timbres émis récemment au Grand-Duché, où le petit papier cranté regagne en popularité grâce à des collaborations créatives et une version crypto très désirable.
Si avec tout ça, on ne rempile pas pour un nouveau mandat...
Rodrigues
DIRECTION
Maria Pietrangeli
RÉDACTEUR EN CHEF
Fabien Rodrigues
RÉDACTEURS
Jonathan Blanchet | Magali Eylenbosch
Godefroy Gordet | Julie Kieffer
Sébastien Vécrin
DIRECTRICE COMMERCIALE
Julie Kieffer
CONSEILLERS EN COMMUNICATION
Aymeric Grosjean | Kevin Martin
PHOTOGRAPHE COVER
Louis De Caunes
OURS 20 200 exemplaires certifié CIM
SOCIÉTÉ ÉDITRICE WAT éditions Sàrl 74, rue Ermesinde L-1469 Luxembourg Tél.: +352 26 20 16 20
CONTACT redaction@boldmagazine.lu
GRAPHISTE
Dorothée Dillenschneider
Toute reproduction de ce magazine, même partielle, est interdite.
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COUVERTURE #90
À moins d’avoir vécu off the grid dans une grotte du Larzac ces dernières années, tu as forcément vu passer le minois espiègle ou le torse bombé d’Alexandre Kominek, éminent membre de la diaspora du stand up suisse, chroniqueur joyeusement hystérique dans La Bande originale de Nagui sur France Inter et showman invétéré aux déhanchés aussi « caliente » que son gros tube, J’aime les mamans. Monsieur cartonne partout où il passe avec sa tournée, arrive bientôt sur petits et grands écrans et jouera son « Bâtard sensible » au Casino 2000 le 4 avril prochain. L’occasion était trop belle pour ne pas tailler le bout de gras avec ce truculent humoriste, aussi bosseur que déconneur - et de lui offrir la couverture de ce numéro 90 par la même occasion…
SITE
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RÉSEAUX SOCIAUX
boldmagazine.lu
CULTURE
BOOK.06
LYDIA ALEGRIA : PAR UN HEUREUX HASARD
MUSIC.10
JACKIE MOONTAN : TON MEILLEUR CROONER LUNAIRE
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PLAYLIST.14
ARTY.16
NOÉ DUBOUTAY : L’ARC DE NOÉ
INTERVIEW.20
ALEXANDRE KOMINEK : LE VERBE INSENSÉ D’UN BÂTARD SENSIBLE
CINEMA.24
SERIES.26
DIARY.28
TRENDS
SPOTTED.38 UNE VESTE À NE PAS RETOURNER
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IT LIST.46
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STORY TIME. 50
SOCIETY
SMART KIDS ON THE BLOCK.52
FLOWER INSTINCS : DITES-LE AVEC DES FLEURS, AU PIED !
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FOCUS.58
AFFRANCHI COMME JAMAIS : LE TIMBRE POSTAL SE FAIT DÉSIRER
DESIGN.64 LE DESIGN LUXEMBOURGEOIS S’ENVOLE VERS OSAKA
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SNAPSHOT.78
LIFESTYLE
CRASH TEST.62
FOOD.68
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CITY TRIP.72
UNE ÉCHAPPÉE BELLE EN ALSACE POUR LE PLEIN DE SPASS
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Gordet
LYDIA ALEGRIA
PAR UN HEUREUX HASARD
Lydia Alegria n’est pas bédéiste. Elle n’est pas non plus foncièrement autrice. En tout cas, elle n’était pas destinée à être ambassadrice de la bande dessinée luxembourgeoise… Et pourtant, une rencontre, ou plutôt deux, voire trois, l’ont poussée à changer de direction. Ainsi, de son métier de professeure de français dans le secondaire, elle en vient à se passionner pour la bande dessinée, et tout récemment cosigner le livre, « Histoire de la bande dessinée au Luxembourg du XIXe siècle à nos jours ». Un ouvrage de référence sur la BD grand-ducale, qu’il était urgent de voir naître, plus de 70 ans après les premiers dessins de Gab Weis dans l’hebdomadaire « Revue »…
FAIRE VIVRE LE 9E ART LUXEMBOURGEOIS
Parfois, la vie impose ses heureux hasards : il y a peu, Lydia Alegria en a vécu un assez unique. Présidente D'Frënn vun der 9. Konscht - l'association des amis du 9e art - créée en 2019 et intégrée à la commission communale chargée d’organiser le festival de bédé de Contern depuis 2012, Lydia Alegria est l’une des ferventes défenseuse de la bande dessinée luxembourgeoise, « avec l’association, nous voulons la faire connaître, montrer qu’elle existe ». Il est vrai que le Luxembourg n’est pas mondialement célèbre pour sa bande dessinée, mais elle est pourtant logée au cœur de son histoire et reste bien vivace, notamment grâce aux initiatives auxquelles Madame Alegria prend part. Ici, strips et bulles ne sont pas juste là pour divertir, ils revendiquent une appartenance, des pères et mères, une incidence, aussi, et étouffe un peu la lourdeur bureaucratique de ce pays parfois austérisé par ses banques.
« POUR MOI C’ÉTAIT COMME UN VOYAGE. J’AI PU RENCONTRER
PLEIN DE PERSONNES QUI M’ONT
LITTÉRALEMENT RACONTÉ LA BANDE
DESSINÉE LUXEMBOURGEOISE »
Contactée un jour par Michal Grabowski, attaché culture / francophonie à l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Paris, Lydia Alegria rencontre Renaud Chavanne, président et fondateur du Salon SoBD, avec qui elle assurera la présence de la bédé luxembourgeoise au prestigieux salon en 2024, « Michal avait entendu parler du Festival de la BD de Contern et il avait lu l’une de nos publications baptisée Fortifications. Il a ainsi permis une mise en relation avec Renaud, qui nous a invités par la suite ». Il était question d’abord que le livre soit développé par Lydia Alegria et Claude Kremer, puis, finalement, ce dernier s’est retiré du projet, submergé de travail au CNL, pour que Renaud Chavanne le remplace. « Claude Kremer, qui travaille au Centre national de littérature, a mis à disposition ses notes concernant la bande dessinée au Luxembourg. Celles-ci ont été
bénéfiques à la construction de ce livre », explique-t-elle. « Ce livre, à la base, je ne devais pas le faire, mais quand on se lance dans un tel projet, on a du mal à s’arrêter. Je me suis retrouvée aux premières loges et conquise de l’être ». De sa détermination à faire vivre la bande dessinée luxembourgeoise, la professeure de français se retrouve propulsée dans une petite révolution pour le secteur. Bien accompagnée, elle plonge avec passion dans le passé oublié de la BD locale. Un plongeon périlleux entre caricatures grinçantes et planches imprimées sur les pages jaunies des journaux. Kremer à l’ouvrage ailleurs, Alegria et Chavanne s’emploient à défricher d’abord, puis dans une énergie de découvreuse, la femme de lettres passe d’interview en interview avec des artistes parfois disparus des radars, pour creuser et redorer cette littérature souvent considérée moins noble qu’une autre, « il y a du changement dans l’enseignement, j’ai de nombreux collègues qui aiment beaucoup la bande dessinée et l’utilisent en classe. Il faut, certes, absolument lire Proust ou Camus, mais elle est un outil pédagogique très intéressant. D’ailleurs, le lycée Vauban organise chaque année son salon de la BD et du manga ». C’est dire si les mentalités changent.
DÉPOUSSIÉRER UNE « JEUNE » LITTÉRATURE
On l’entend rapidement, il y a chez Lydia Alegria cette volonté de vulgariser, de mettre à l’honneur la bande dessinée comme une littérature de premier ordre et aussi d’œuvrer à combler un manque dans l’histoire de la littérature luxembourgeoise. La particularité du Luxembourg c’est que l’histoire se construit par rapport à des témoignages et comme le pays est assez petit, il est facile de contacter et rencontrer ceux qui portent ces témoignages : « Pour moi c’était comme un voyage. J’ai pu rencontrer plein de personnes qui m’ont littéralement raconté la bande dessinée luxembourgeoise. Comme Roger Leiner et Lucien Czuga, pères de l’anti-héros Superjhemp»…
Certaines choses existent dans la presse, mais les journaux ne font qu’attiser la curiosité de la « vulgarisatrice » qui s’est désormais prise au jeu et s’est donnée pour mission de faire paraître cet ouvrage. Un bouquin qui se construit ainsi au fil de ses pérégrinations et se structure donc logiquement en commençant par Albert Simon et ses caricatures, « ce ne sont pas encore de la bande dessinée,
mais ses caricatures allaient dans cette direction dans la manière dont elles étaient agencées ».
« ÊTRE ACHETÉ ET LU EST UN VÉRITABLE ENJEU
AUJOURD’HUI AU LUXEMBOURG
POUR LES BÉDÉISTES »
La presse use ensuite de l’art séquentiel pour garnir ses pages. D’abord, elle achète des planches à l’étranger, puis elle passe commande au local et fait naître et vivre, inconsciemment peut-être, les premiers grands noms officiels de la BD luxembourgeoise, tels que Gab Weis qui publie, entre 1946 et 1951, une page de dessins humoristiques dans la « Revue ». Le Dictionnaire des auteurs luxembourgeois, précise qu’à partir de l’été 1952 « paraît le premier épisode des aventures du jeune Mil », sous signature du maître Weis. « Tous les Luxembourgeois connaissaient Gab Weis et tous attendaient à chaque nouvelle parution la suite des aventures de Mil », explique Lydia Alegria pour conclure sur le sujet en l’adoubant : « il est aujourd’hui considéré comme le père fondateur de la bande dessinée luxembourgeoise ».
de tout. « Au décès de Roger Leiner, le monopole Superjhemp a disparu et une opportunité pour les bédéistes s’est ouverte. Et même si le public luxembourgeois est restreint, une scène s’est tout de même installée ».
LA GÉNÉRATION DE « L’APRÈS »
Ainsi, cet ouvrage parle aussi de cela : de l’histoire comme du présent, car toujours celui-ci façonne les histoires qui se racontent ensuite. Alors, la suite est assez classique, comme l’héritage laissé par Hergé, celui de Leiner et Czuga permet à une nouvelle génération de s’émanciper même dans la difficulté d’une jungle de l’édition, comme l’explique, la tristesse dans la voix, Lydia Alegria : « nous n’avons pas encore d’éditeurs formels au Luxembourg pour la BD et donc les auteurs doivent un peu se risquer à l’autoédition et passer par une librairie qui demande 40 % ».
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À l’image d’autres ouvrages de référence du genre, tel que « l’Art invisible » de Scott McLoud – ne boudons pas notre plaisir de le citer – Lydia Alegria et Renaud Chavanne poursuivent leur bible méthodiquement et en viennent finalement au bestseller du genre, celui qui explosera tous les chiffres, le fameux premier album de « Superjhemp », signé par le duo iconique Roger Leiner et Lucien Czuga. « Le paysage a été marqué par ce personnage pendant 20 ans. Les Luxembourgeois n’achetaient que ça. Lors de dédicaces, le public faisait la queue pour une signature de Leiner et Czuga, tandis que les autres auteurs restaient là à attendre ». Sorti en 1989, il bouscula les codes de l’édition locale pour devenir, avec 185 000 exemplaires vendus, la plus grosse publication du pays et sûrement le premier « objet culturel », comme certains experts le mentionnent. Ce que Tintin a été – et est encore – à la Belgique, Superjhemp l’est au Grand-Duché, avec en lui, en sous texte au masque et à la cape, une irrévérence vestige d’un temps où l’on pouvait rire
Voilà pourquoi l’ASBL D'Frënn vun der 9. Konscht est aussi née, « dans le but d’apporter des financements nécessaires et donner la chance à des auteurs qui n’ont pas encore été publiés, de l’être… », se réjouit Alegria, fière de dénombrer au sein de l’ASBL trois ouvrages : le précédemment cité Fortifications, inspiré des murailles historiques du pays et surfant sur une vague de fierté nationale, « Mondorfles-Bulles » en collaboration avec la commune de Mondorf-les-Bains et un fanzine qui trouvera sa deuxième édition au début de cette année.
Au Luxembourg, le public s’intéresse au local, des récits qui parlent du pays. Les auteurs peuvent difficilement s’installer dans des registres comme la science-fiction sans se faire destituer par de grands noms internationaux. « La nouvelle scène, si l’on peut l’appeler ainsi, vend en moyenne 500 exemplaires. Être acheté et lu est un véritable enjeu aujourd’hui au Luxembourg pour les bédéistes. Ici, s’il n’y a pas de luxembourgeois dans le fond, les gens ne s’y intéressent pas ». Et pourtant, certains s’exportent tout de même un peu : à l’image de Marion Dengler, installée à Berlin, ou Pascale Velleine, baignée dans le bain parisien, on peut gager que la génération de « l’après Superjhemp » trouvera elle aussi dans deux ou trois décennies, son histoire retranscrite dans un deuxième volume de vulgarisation de la bande dessinée luxembourgeoise…
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Sparkling PINK GRAPEFRUIT
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Les pamplemousses que nous choisissons avec soin proviennent des quatre coins du monde pour garantir le meilleur de la saison. Ces pamplemousses rouges et roses, récoltés à la main, apportent une saveur fraîche et acidulée.
Leur goût équilibre parfaitement douceur, acidité et une légère amertume délicieuse.
La combinaison idéale de carbonatation et de jus en fait une base parfaite pour accompagner une vodka premium, une tequila ou un spritz rafraîchissant. Elle est également excellente dégustée telle quelle !
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VODKA PAMPLEMOUSSE
1 - Remplissez un verre de glaçons, puis ajoutez 50ml de vodka.
2 - Complétez avec 150ml de Fever-Tree Sparkling Pink Grapefruit.
3 - Remuez délicatement et décorez avec une tranche de pamplemousse rose.
L’abus d’alcool nuit à la santé.
TON MEILLEUR CROONER LUNAIRE
Débarquant de temps à autre sur son vaisseau venant de la face cachée la plus connue de notre planète, tantôt au Luxembourg, tantôt à Berlin et ailleurs sur cette dernière, Jackie Moontan embarque à coup sûr son public dans une aventure musicale chaude et lascive, visuelle et moite juste comme il faut. Jouant volontiers la schizophrénie entre son personnage et son identité secrète - ou inversement ?Alain Schumann nous confie quelques secrets d’alcôve au lendemain de la sortie du nouvel opus de Jackie Moontan, The Dark Side of the Tanning Bed. Laisse-toi donc séduire, résister est futile…
Salut Jackie, qui es-tu dans le civil et d’où viens-tu ? Quel a été ton parcours au Luxembourg ?
Il y a cette rumeur qui court, que je ne viens pas vraiment de la lune. Je pense que c’est parce que j’ai un sosie. Il paraît que ce vieux Don Juan mi luxembourgeois, mi espagnol du nom de Alain Schumann et moi nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau. Apparemment il traîne dans des cafés jusqu’aux petites heures du matin et raconte à qui veut bien l’écouter qu’il a été dans des groupes de rock et qu’il aurait pu être une star. C’est le discours en tout cas, et après une dizaine de verres il commence à brailler Don’t stop me now de Queen avec son froc descendu. C’est triste, mais c’est une industrie impitoyable, celle de la musique - une maîtresse capricieuse qui broie les âmes sensibles, les bouffe et les recrache sans battre de l’œil…
« THE
DARK SIDE OF THE TANNING BED EST MON PREMIER ALBUM ET JE VOULAIS DU GROOVE, DES INSTRUMENTS JOUÉS, DES SEVENTIES ET DU SAXOPHONE… »
Comment est né cet alter ego scénique qu’est Jackie Moontan ? D’où vient-il, lui ?
Bon allez, je vais faire en sorte que je joue le personnage de Jackie pour le reste de l’interview, juste parce que j’aime faire plaisir à mon magazine luxembourgeois préféré ! Jackie est né d’une envie du sensuel, de la folie et du dramatique... J’avais envie de m’exprimer via un personnage théâtral déjà, avec lequel il serait possible d’exagérer, d’être plus enjoué que si c’était juste Alain. La lune, pour un autre point de
vue - et pour ma maman qui m’a toujours dit que j’étais dans la lune, une expression que j’ai toujours beaucoup aimée !
C’est ce côté all over the place qui me correspond bien et en dehors de la Terre, c’est l’astre qui m’a toujours le plus attiré ! Quant à Jackie, il y a sûrement un mélange entre mon idole d’enfance Jackie Chan et l’icône de la mode Jackie O… Le mélange entre le machisme du cascadeur et style incomparable, avec un prénom mixte, voire androgyne…
Comment est-il arrivé sur terre et quelle est sa mission ?
Je suis - enfin je veux dire IL EST - arrivé en fusée comme la plupart des extraterrestres. Mais l’atterrissage aurait dû se faire au-dessus de la Maison Blanche à Washington, gros coup de buzz dramatique qui aurait indubitablement boosté sa visibilité. À cause d’un problème technique, il s’est planté la gueule dans un marais du Mississippi et a failli se faire bouffer par un crocodile. Buzz kill...
Est-il toujours « Your mother’s favorite singer » ou est-ce que son identité évolue ?
C’est un slogan que j’ai utilisé tout au début oui, après avoir identifié ma cible de fans. J’ai évolué, j’aime les hommes aussi maintenant. Pourtant je reçois encore et toujours le plus de lettres d’admiration de dames qui ont entre 42 et 67 ans. Mais je ne m'en plains pas !
Où vas-tu chercher les inspirations pour le faire vivre et pour créer ta musique ?
La littérature, le cinéma, la musique, mais le plus souvent le quotidien et le monde qui m’entoure.
Le mondain aussi, le spirituel, le bizarre, le triste et touchant, l'hilarant et l’absurde et surtout l’amour, la super glue qui semble tenir tout ce foutoir en place.
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Tu viens de sortir ton nouvel album
The Dark Side of the Tanning Bed... What the f*** ?
The Dark Side of the Moon était déjà pris par un petit groupe obscur anglais et après tout quoi de pire pour un homme de lune qu’un coup de soleil ?
Plus sérieusement, tu peux nous en parler un peu ? Quelle est la vibe de ce nouvel opus ?
C’est l’histoire classique de la montée et de la descente, la perte de l’innocence, vue à travers les yeux d’un homme venu de la lune. Il faut dire que c’est un premier album, mes trois premiers EP étaient autoproduits, avec un son de bedroom pop et avec des synthés très eighties. Je voulais ici m’éloigner de cela et me concentrer sur les années 70, une référence en matière de son et d’instruments joués, pour moi. Il y a donc une vraie vibe de groupe qui joue ensemble, avec le saxophone que j’adore et que j’ai voulu apposer sur la moitié des titres pour un groove maximum sur ce premier album. Comme un hommage à une époque musicale que je révère. Qu’on se demande de quand il date si on le trouve en vinyle, tout en l’encrant complètement dans son contexte contemporain, avec une patte particulière…
Studio / Live : comment abordes-tu ces deux versants de ta créativité musicale ? Un équilibre parfait ou bien l’un est-il plus facile que l’autre ?
Le studio, c’est la créativité absolue, l’expérimentation, la recherche et la frustration, les surprises, les trouvailles, les fautes et le jeu de construction et destruction. Mais le live, c’est la connexion, l’euphorie et la joie de vivre. Tout a sa difficulté et sa facilité. Après, si tu as une sale journée et une sale tête, il vaut franchement mieux être au studio !
Tes vidéos sont aussi très identitaires, quel est le processus de création derrière un de tes clips ?
Pour mon dernier clip Life Goes On, c’est même un processus de quelques années. L’idée, je l’avais déjà il y a sept ans, quand je vivais encore à Paris : un one shot qui commence sur le visage de Jackie et dévoile peu à peu le décor de fin du monde dans lequel il se trouve.
L’idée était ambitieuse et je n’avais pas les moyens de la réaliser pendant tout un temps, donc j’ai dû attendre. Parfois, le processus, c’est aussi attendre le bon moment…
En vidéo et en live, Jackie transpire un sex appeal assumé, une séduction éthérée qui englobe tout le monde... La tolérance est une de tes valeurs cardinales ?
En fin de compte, il y a bien plus de choses qui nous unissent que de choses qui nous divisent. Oui, dans un monde idéal, la tolérance de la différence serait une chose dont on n’aurait même plus besoin de parler. La seule chose intolérable c’est la haine - sous l’égide de certaines valeurs.
« L’IDÉE ÉTAIT AMBITIEUSE MAIS JE N’AVAIS ALORS PAS LES MOYENS DE LA RÉALISER. PARFOIS, LE PROCESSUS, C’EST AUSSI ATTENDRE LE BON MOMENT… »
Ce style incomparable... Tu shoppes où ?
Dans le placard de ma femme. Et en fripes bien sûr, pour découvrir ces kimonos en soie, ces chemises avec des cols géniaux, très larges ou arrondis, mais aussi des coupes que l’on ne fait plus et qui vont avec la musique que je fais.
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J’aime l’idée de cette petite pépite introuvable que l’on finit par dénicher dans le bon shop vintage, chez les hommes mais aussi chez les femmes - qui ont la chance d’avoir en général beaucoup plus de créations extravagantes à disposition que dans les sections masculines !
Quels sont les artistes luxembourgeois dont tu apprécies le travail ?
Le groupe avec lequel je me produis, THE BIG SEXY, qui est composé de Pol Belardi, Jérôme Klein et Niels Engel. Leur toucher extraordinaire et leurs prouesses musicales m’inspirent beaucoup. Mateus Wojda, John Wolter, le groupe Jambal et encore plein d’autres - la scène luxembourgeoise ne manque pas de talent.
Si tu pouvais collaborer avec n’importe qui, qui aurait les faveurs de Jackie Moontan ?
Anderson Paak ou bien Thundercat. Je pense qu’on pourrait s’amuser, peut-être même délirer.
Enfin, est-ce que tu as toujours envie de te rouler dans de la fourrure de lama avec ton public ?
Je suis toujours prêt pour un grand câlin bien chaud et furry, pourvu que vous le soyez aussi...
Merci Jackie
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PLAYLIST
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MESSY / LOLA YOUNG
Le buzz commence le 28 novembre 2024. Sofia Richie Grainge, fille de Lionel Richie et femme d’Elliot Grainge, le fils du boss d’Universal Music, poste un TikTok où elle danse sur Messy, au côté de l’influenceur Jake Shane. Résultat ? Vingt millions de vues et une choré virale, la Sofia Richie Dance, mélange de déhanchements et de haussements d’épaules. Un coup de projecteur inattendu qui propulse Lola Young en haut des charts britanniques et, au moment où j’écris ces lignes, avoisine les 200 millions de stream sur Spotify uniquement sur ce track. Mais Messy, ce n’est pas qu’une simple trend, c’est un cri du cœur en mode girl power. Une chanson qui parle de charge mentale, de l’épuisement d’être tout et son contraire, de ces attentes absurdes qui pèsent sur les femmes, tant les jeunes que les moins jeunes. Voilà sûrement pourquoi le tube résonne autant sur les réseaux sociaux. En plus, l’histoire est belle. La Lolo a été repérée dans un bar de seconde zone de Londres par le producteur d’Amy Winehouse, qui a direct net flashé sur sa voix brute et son songwriting incisif. Enfin, last but not least, la British vient de Croydon, comme Kate Moss, une autre porte-parole du féminisme made in la Perfide Albion. The boucle is bouclée.
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WHO LET THE DOGS OUT / LAMBRINI GIRLS
Lambrini Girls, c’est du punk qui mord, qui rit et qui crache au visage du patriarcat. Sur Who Let the Dogs Out, leur premier album, le duo de Brighton balance 30 minutes d’anarchie euphorique, mêlant riffs sauvages et punchlines vengeresses contre la misogynie, l’homophobie et la gentrification culturelle. Phoebe Lunny et Lilly Macieira transforment la rage en fête bruyante, avec des hymnes comme No Homo et Filthy Rich Nepo Baby Leurs influences ? Kathleen Hanna, Joan Jett et bien entendu les grands frères de Sleaford Mods. Mais derrière l’accent cockney à couper au couteau, la catharsis est bien réelle : Bad Apple démonte la corruption policière avec une fureur distordue, tandis que Nothing Tastes as Good as It Feels attaque l’industrie de la mode et son culte de la maigreur. Et puis il y a Cuntology 101, manifeste queer ultime scandé en chœur : « C-U-N-T! », comme un appel à reprendre le pouvoir. Oi !
. DISPO (PUNK)
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DIA / ELA MINUS
Vous ai-je déjà parlé de mon sang à Biarritz, Matthieu, le boss du disquaire Aberdeen Records ? Je l’aime d’amour, même s’il me ruine à chaque visite. Il a la vie que je veux, ce petit salopiot : il vend des skeuds la journée aux jolies touristes, surfe comme un dieu pendant sa pause lunch, mixe le soir pour la bourgeoisie basque… mais surtout, il a une culture musicale de zinzin. C’est lui qui m’a conseillé Dia, le deuxième album d’Ela Minus, la Colombienne exilée sous la bannière étoilée de Donald Trump. Cerise sur le BPM, elle est signée chez Domino Records, l’un de ses labels préférés. Et selon lui, elle produit une « techno girly racée ». J’ai écouté et, comme toujours, il a raison. C’est à la fois dancefloor, envoûtant, vaporeux, mélodique et toujours de bonne facture. Pendant vos vacances dans le Sud-Ouest, passez-lui le salam de la part de Bold. Mieux qu’une ristourne à 10 %, il vous offrira une bière et vous fera découvrir la bande-son de votre été.
. DISPO (ELECTRO)
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WE ARE HERE / HECTOPASCAL
Et boom, hectoPascal a balancé le 24 janvier une bombe dancefloor directement produite dans les bas-fonds d’Oberkorn. J’étais pas prêt. « We Are Here » est catchy sa grandmère, du genre à squatter ton cerveau malade non-stop dès la première écoute. La mélodie est explosive, la basse hypnotique - et le refrain ? Un mantra électrisant. Je le scande en boucle en braillant dans mon anglais désastreux pour le plus grand malheur de mes collègues de taf. Derrière ce tube ? Deux zikos, deux génies, deux Pascals, unis par une alchimie parfaite entre rock nerveux, beats synthétiques et amour du groove. L’un vient du rock (Traffic Jam), l’autre de l’électro (Packo Gualandris). Résultat : un son hybride, puissant et ultra-efficace. Le morceau « We Are Here », déjà number one dans le hit-parade de mon cœur, prouve que hectoPascal sait capturer l’instant, l’émotion et l’énergie pour les transformer en banger. Et ça vient du Luxembourg baby, alors let’s make it happen !
. DISPO (ELECTROPOP)
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Artiste multidisciplinaire, Noé Duboutay explore les intersections entre performance, histoire et identité queer. Son travail, à la fois théorique et viscéral, s’attache à déconstruire les récits dominants en les incarnant sur scène. En mêlant texte, mouvement et costumes, le Luxembourgeois interroge la manière dont les corps trans et non binaires sont perçus, représentés et - trop souvent - invisibilisés dans l’Histoire…
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La démarche de Noé s’ancre dans une réflexion historique profonde, où le passé dialogue avec les luttes du présent. Dans What a Hero?!, il revisite Le Roman de Silence, un livre médiéval du XIIIe siècle mettant en scène un héros·ïne contraint·e de performer la masculinité pour exister. À travers ce prisme, l’artiste analyse la résurgence des imaginaires médiévaux dans les discours identitaires contemporains, notamment leur récupération par les mouvements d’extrême droite.
« MES HÉROS SONT LES ARTISTES QUI S’ÉLÈVENT CONTRE LE FASCISME »
Avec Armor down!, son nouveau projet, il poursuit cette exploration en s’intéressant à la construction des récits historiques au XIXe siècle et à leurs liens avec l’idéologie fasciste. Par la performance, il questionne la tension entre hypervisibilité et effacement des corps queer et trans, interrogeant leur place – ou leur absence – dans les archives et les représentations culturelles.
Sélectionné pour une résidence au Künstlerhaus Bethanien à Berlin, Noé Duboutay plonge dans les ressources de la capitale teutonne pour enrichir sa recherche et tisser des liens avec la scène artistique locale. Entre boulot d’archives et performances immersives, il utilise son corps comme un espace de confrontation, invitant le spectateur à remettre
en question ses propres perceptions. Son art, à la fois politique et introspectif, agit comme une réécriture du passé, où les marges reprennent enfin leur place au cœur du récit.
Quelle est cette histoire à propos de ta sélection pour la résidence au Künstlerhaus Bethanien ?
J’ai été sélectionné·e par un jury mis en place par Kultur | lx sur la base d’un projet que j’ai soumis pour la résidence. Pour mon dernier projet, What a Hero?!, j’ai principalement étudié la montée du fascisme tardif et son lien avec les tendances médiévales dans la culture pop, le tout réuni dans une relecture performative de l’histoire de Silence.
Le Roman de Silence est une romance française du XIIIe siècle. Silence est le héros de l’histoire et incarne des rôles masculins exemplaires dans la société, tels que ménestrel, chevalier, héritier et jeune homme admiré. Cependant, Silence a été assigné femme à la naissance, ce qui est révélé à la fin du récit. L’histoire de Silence remet en question les rôles de genre normatifs et reflète des conceptions historiques complexes de l’identité de genre. Dans la continuité de ces thématiques, mon prochain projet, Armor down!, examinera la naissance de l’écriture de l’histoire médiévale au XIXe siècle et ses liens avec l’idéologie fasciste, en établissant des connexions entre l’invisibilité et l’hypervisibilité simultanées des corps queer et trans et les histoires occultées ou déformées. La pièce performative « Armor down! » interroge
Sébastien Vecrin
la perception des corps trans dans des contextes performatifs et la manière dont ces corps sont engagés dans l’écriture de l’histoire.
Que t’apporte cette prestigieuse résidence ?
Être en résidence dans une institution comme le Künstlerhaus Bethanien est bénéfique à plusieurs niveaux. Le plus important est d’avoir une liberté spatiale et temporelle pour me concentrer sur un projet spécifique. Avec cela vient aussi une liberté financière qui permet cette concentration. J’ai hâte d’explorer plusieurs archives dans la ville qui pourraient enrichir ma recherche et renforcer le lien avec l’histoire et la culture allemande du début du XIXe siècle. Sur le plan professionnel, cette résidence me permet de rester six mois à Berlin, ce qui m’aide à construire des connexions locales et internationales, à prendre le temps d’explorer les différents quartiers et, je l’espère, à y poser des racines. D’autres artistes internationaux seront également présents au Künstlerhaus Bethanien pendant la même période. J’ai hâte de les rencontrer, d’échanger nos pratiques et nos recherches.
« JE VEUX CONFRONTER MON PUBLIC À MA TRANSIDENTITÉ »
Sais-tu déjà ce qui en ressortira ?
Je veux créer une pièce performative avec différents accessoires, objets et costumes. Comme dans la plupart de mes performances, j’écris d’abord un texte qui sert de base.
Ensuite, en travaillant avec ce texte dans la performance, j’y ajoute des mouvements et des gestes. Le médium de la p erformance me permet d’explorer les perceptions simultanées des corps trans. Il aborde ceux-ci en tant que tels, ainsi que les projections et attentes qui leur sont associées.
Performer dans un corps trans et travailler sur la transidentité dans ma pratique artistique donne souvent l’impression de se mettre à nu. Cela me rend vulnérable, mais pour qui ? La question est : comment ce corps est-il perçu par le public ? Le corps en performance devient une confrontation, forçant le spectateur à s’interroger sur les raisons pour lesquelles il trouve un tel corps étrange – après tout, ce n’est qu’un corps. Un corps trans est à la fois vulnérable, invisible et hypervisible – il échappe à certaines attentes simplement parce qu’il ne correspond pas au corps cis-normatif. Performer avec un tel corps est toujours une confrontation avec la vulnérabilité, à la fois pour le·la performeur·euse et pour le public.
Est-ce un fardeau de représenter le Grand-Duché ?
Le lien avec le Luxembourg est essentiel, non pas pour montrer d’où je viens, mais pour créer une connexion avec la scène culturelle luxembourgeoise. Je veux faire partie du paysage culturel diversifié du Luxembourg, car je pense pouvoir y apporter mes perspectives et influencer mon public. Je considère mon travail comme un travail politique. Je veux confronter mon public à ma transidentité et ma queerness dans un contexte social et historique plus large.
Quel est ton animal totem ?
Hier, je parlais avec des ami.es et on riait de la différence entre les questions posées par les adultes et celles posées par les enfants. Les enfants veulent savoir ta couleur préférée, ta nourriture favorite, ton animal fétiche. C’est drôle, mais ça en dit long sur qui tu es. Mon animal totem, ou celui que j’aimerais être, a changé avec le temps. C’était un ver, puis un amphibien comme une grenouille ou un triton, puis un escargot. On verra ce que ce sera la prochaine fois.
Qui sont tes héros aujourd’hui ?
Mes héros sont les artistes et les activistes qui s’élèvent contre le fascisme et la censure croissante de l’expression dans la culture et l’éducation. Les activistes et artistes qui défendent l’accès aux soins de santé, y compris l’avortement et les soins d’affirmation de genre. Ceux qui éduquent ou qui font l’effort de discuter avec leurs copains, leur famille ou le public des discriminations envers les groupes marginalisés et de la violence policière croissante contre les personnes racisées et autres minorités. Ceux qui travaillent à rendre les espaces accessibles et qui pensent aux personnes avec des handicaps ou neurodivergents. Le gouvernement allemand a réduit les budgets des secteurs sociaux et culturels. L’inclusion a été l’une des premières choses à être sacrifiées. Ces coupes sont l’un des symptômes d’un paysage politique européen qui penche vers la droite. En regardant vers les prochaines élections en Allemagne et l’augmentation du nombre d’électeurs de l’AfD, je crains que ces coupes ne soient que le début. Mes héros sont ceux qui voient ces menaces et les prennent au sérieux.
Nan Goldin en est une, avec son discours d’ouverture de son exposition à la Neue Nationalgalerie de Berlin l’année dernière. Never again means never again for anyone!
Quelle est ta masterpiece ?
Je ne crois pas aux chefs-d’œuvre, pas plus que je ne crois aux génies. Je pense qu’un corpus d’œuvres se développe et change avec son contexte et son époque. Mon travail reflète les changements que je vis.
La musique t’influence-t-elle ?
Oui, j’écris souvent en écoutant de la musique, puis j’en mets pour ma recherche sur le mouvement. Je cite souvent des paroles de chansons ou des titres dans mes textes.
C’est une bonne référence à la culture pop et une façon de témoigner et de commenter les tendances et l’actualité. Ces jours-ci, j’écoute John Glacier, Eartheater, Sade, Colin Self, Ebow, Easter, et bien d’autres.
À quoi ressemblent tes moodboards ?
Plein de mèmes ! Des peintures, des inspirations de costumes et, en ce moment, beaucoup de dessins de manuscrits médiévaux.
As-tu encore foi en l’humanité ?
Je ne ferais pas d’art si ce n’était pas le cas, je pense.
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ALEXANDRE KOMINEK
LE VERBE INSENSÉ D’UN BÂTARD SENSIBLE
À moins d’avoir vécu off the grid dans une grotte du Larzac ces dernières années, tu as forcément vu passer le minois espiègle ou le torse bombé d’Alexandre Kominek, éminent membre de la diaspora du stand up suisse, chroniqueur joyeusement hystérique dans La Bande originale de Nagui sur France Inter et showman invétéré aux déhanchés aussi « caliente » que son gros tube, J’aime les mamans , interprété sous couvert de personnage latin libidineux et désopilant au verbe fleuri… Monsieur cartonne partout où il passe avec sa tournée, arrive bientôt sur petits et grands écrans et jouera son « Bâtard sensible » au Casino 2000 le 4 avril prochain. L’occasion était trop belle pour ne pas tailler le bout de gras avec ce truculent humoriste, aussi bosseur que déconneur - et de lui offrir la couverture de ce numéro 90 par la même occasion…
Salut Alex ! Pour celles et ceux qui auraient l’outrecuidance de ne pas encore savoir qui tu es, tu peux nous faire un petit point bio ?
Bien sûr ! Je suis né à Genève d’un père tunisien et d’une mère polonaise et j’y ai grandi dans les quartiers plutôt populaires de Plainpalais et des Acacias. Populaire à Genève, ça veut dire que t’as la Rolex, mais pas la Patek (rires) ! À l’école, j’étais ce qu’on pourrait appeler un cancre parmi les meilleurs, ce qui m’a permis d’aller à la fac et de me rendre compte que le droit, c’était vraiment pas fait pour moi. J’ai bifurqué vers une école de pub pour obtenir un bachelor. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser à l’humour, alors que je faisais déjà un peu de théâtre. J’ai fait mes premières scènes avec le Swiss Comedy Club entre Lausanne et Genève en 2013, alors que le stand-up en Suisse en était encore à ses prémices. On a commencé à jouer un peu plus dans les années suivantes, mais quand je dis plus, ça voulait dire trois ou quatre fois par mois !
C’est ce qui t’a donné envie d’aller voir ce qui se passait du côté de Paris ?
Oui, quand j’ai commencé à monter régulièrement à Paris à partir de 2016 et que j’ai vu que les mecs et les nanas jouaient quatre fois par soir, j’ai compris qu’il y avait de la marge de manœuvre… Je présente mon premier spectacle à la Petite Loge deux ans plus tard, je fais pas mal d’allersretours, je joue alors aussi au Théâtre Bo Saint-Martin, puis vient le COVID qui pète ma carrière. Retour en Suisse à nouveau, puis à la fin de tout ça je reviens à Paris au Théâtre du Marais et là ça commence à jouer et à plaire sévère ! C’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à faire de la radio.
Justement, de la Suisse à France Inter, un parcours d’immigration choisie qui a le vent en poupe ?
Il y a clairement eu les précurseurs, Marina Rollman et Thomas Wiesel, qui ont un peu installé la diaspora humoristique suisse. Marina s’est vraiment imposée avec des grosses chroniques, puis il y a eu une petite infiltration avec moi et là, soyons honnêtes, c’est le grand remplacement ! Rien que dans mon émission La Bande originale avec Nagui, y’a Julie Conti, Bruno Peki ou encore Rébecca Balestra, puis dans Zoom Zoom Zen t’as Matthieu Noël et Yann Marguet par exemple… On est une belle tripotée, oui ! Et après tout, les Français viennent piquer notre argent en Suisse, pourquoi on viendrait pas piquer leur public en retour (rires) ?
D’où vient cet exode ? Les plateformes suisses ne permettent pas ce genre de format ?
Si, on est toutes et tous plus ou moins passés par les médias suisses. Il y a la radio et la scène, mais l’exposition est plus grande en France et je pense qu’on a tous en point commun d’avoir envie d’y jouer notre spectacle, donc on passe la frontière de manière assez naturelle !
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de l’humour ?
C’était quoi, le premier processus créatif ?
Je dois dire que c’est d’abord grâce à mes copains, qui m’ont inscrit à une scène ouverte. J’avais pas eu beaucoup de temps pour préparer mon passage, je me suis mis un bon coup de pression et je crois bien que mon premier sketch était un truc du genre « tu vas pas en boîte avec ta meuf ».
On était encore un peu loin du terme « processus créatif »…
«
POPULAIRE À GENÈVE, ÇA VEUT DIRE QUE T’AS LA ROLEX, MAIS PAS LA PATEK »
On a déjà eu la chance de te voir au Luxembourg avec le concept 360° Comedy Night, aux côtés notamment de Nino Arial ou encore Tareek : tu en gardes quel souvenir ?
J’en ai un très bon souvenir, avec un très bon public, chaud et bien habillé (rires) ! Il faut dire que les sets se déroulaient dans un club, donc il y a tout de suite une ambiance particulière… On avait été accueillis comme des princes par Samy en tout cas, je me réjouis de revenir !
Aujourd’hui, ta tournée est sold out partout, tu as annoncé pas moins de trois Olympia en janvier 2026 : comment tu expliques cet engouement explosif et cette dynamique incroyable ?
Écoute, je ne sais pas si quelqu’un a actionné un levier, mais j’ai l’impression qu’il y a tout de même un truc assez organique dans ce qui se passe et dans le travail commun qu’on fait avec mes producteurs Agapè et Dark Smile. On a vraiment bossé sur des petites salles au début, à Paris ou en province, pour créer la demande et jouer devant des salles bien remplies, puis s’ouvrir à de plus en plus gros et aujourd’hui, le fait d’avoir fait ça, ça permet
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aux gens de parler du spectacle, de le conseiller autour d’eux. Tu peux avoir la promo la plus dingue sur le web, y’a jamais mieux que le bouche-à-oreille et le travail pour arriver là où tu veux. Bien sûr, tu vas voir des humoristes percer d’un coup sur les réseaux sociaux - en tout cas tu vas avoir cette impression, mais souvent les gens ne savent pas qu’il y a des années de scène avant tout ça. Bien sûr, la radio aussi m’a amené un public que je n’aurais peut-être pas touché autrement et c’est vrai qu’il y a un moment assez explosif en ce moment, mais ça fait douze ans que j’ai fait ma première scène ! C’est pas un coup de chance, c’est le résultat d’un investissement, d’un taf sur plusieurs années pour que ça cartonne.
Tu alternes scène et radio, un équilibre complémentaire et bénéfique ?
Comment abordes-tu les deux ?
Il faut être assez méthodique dans l’organisation, parce que la scène demande beaucoup d’énergie, et la radio une régularité particulière. J’étale mon travail au mieux sur ma semaine, sans oublier que j’ai un devoir à rendre à un moment. Des fois l’inspiration vient, des fois ça coince et ça met un petit coup de stress, mais les deux sont effectivement complémentaires et peuvent se stimuler réciproquement. La radio me fait bosser sur des sujets que je ne traiterais pas forcément à la base et me donne des idées pour des vannes que je peux réutiliser sur scène par exemple. Mais ce n’est pas du tout le même exercice ! Sur scène, je joue beaucoup, je bouge, je suis
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très physique, alors qu’à la radio - et même si on est filmés maintenant - ça te pousse à écrire plus, à retranscrire cette physicalité pour toucher l’auditeur…
Par rapport à cette attitude physique justement, tu projettes en permanence une ouverture d’esprit quant à la sexualité, le corps, la diversité… Cela est important pour toi ?
Absolument. Déjà, c’est quelque chose que je ne travaille pas, je suis juste comme ça. Et ensuite, heureusement que je suis comme ça, sinon je passerais pour un gros con (rires) ! Au final ce faux mâle alpha, il se fait dominer et ça le rend sympathique aux yeux du public je crois - et c’est naturel. Et puis la tolérance, évidemment, puisque je tape sur tout le monde : c’est ma preuve d’amour et ma manière d’être inclusif !
Quand tu n’exerces pas ton talent, comment aimes-tu passer ton temps ?
J’aime beaucoup la boxe, ça me détend énormément. J’aime aussi beaucoup cuisiner, la bonne bouffe. Et puis je suis un ancien gros clubber de 35 piges en phase d’accalmie, mais j’ai encore quelques restes et j’aime toujours un peu la fête… Un joli petit cercle vertueux.
Qu’est-ce qui te fait rire aux larmes ?
Une bonne vieille chute à l’ancienne ! Ce qui me fait rire, outre la performance, c’est l’échec d’une tentative. T’as quelqu’un qui s’est dit « je vais y arriver » et on assiste à son échec pleine balle, c’est salaud, mais c’est génial. Encore plus que la chute inopinée, celle qui suit le moment où le mec s’est dit « je sais faire, je vais montrer ça à tout le monde »…et non. J’avoue, c’est mon guilty pleasure. Sinon, parmi les collègues, je dois avouer que ce que fait Robin Gomez est tellement bon… ça m’éclate vraiment !
On t’a aussi vu investi auprès de la Fondation Partage à Genève, tu as besoin de donner un peu de temps aux autres ?
L’opération avec la Fondation Partage était une première avec eux et ça s’est très bien passé, j’avais déjà collaboré avec d’autres assos auparavant, notamment pendant la pandémie de Covid-19 pour récolter des colis et trouver des logements pour les personnes en détresse. Si tu as le pouvoir d’amener ne serait-ce que quelques personnes vers ce genre de projet grâce à ta notoriété, ce serait dommage de ne pas le faire et je vais continuer à aider comme je peux, quand je peux le faire, oui… C’est important, c’est une conviction.
En parlant de Genève, c’est quoi l’adresse insider d’Alexandre Kominek au bord du lac ?
Alors je te dirais l’É tabli à Plainpalais et l’Audioclub pour continuer la soirée !
Tu reviens le 4 avril prochain au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains avec ton spectacle « Bâtard sensible », que peux-tu promettre à ton public local cette fois ?
J’ai surtout envie que lui me promette qu’il va être plus chaud que les Belges, parce que je viens de jouer chez vos voisins, là, et ils vous en ont mis plein la tronche quand j’ai dit que je jouais au Luxembourg au printemps ! Prouvez-moi que vous n’avez rien à leur envier niveau ambiance !
« SI ÇA MARCHE FORT EN CE MOMENT, C’EST PAS UN COUP DE CHANCE, C’EST LE RÉSULTAT D’UN INVESTISSEMENT, D’UN TAF SUR PLUSIEURS ANNÉES POUR QUE ÇA CARTONNE »
Qu’est-ce qui t’attend cette année ?
Je vais tourner pas mal dès avril, trois mois pour une production Netflix, puis pour le film French Lover. J’ai aussi un rôle dans bref. 2, qui sort mi-février. Et impossible d’oublier la tournée qui continue de plus belle jusque début 2026 avec les trois représentations à l’Olympia à Paris, puis un retour en Belgique avant une ultime date à L’Arena de Genève pour la clôturer comme il se doit.
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Qu’est-ce que tu rêverais de faire bientôt, si c’était possible ?
J’ai la scène et la radio pour faire des blagues, je ne serais pas contre avoir un rôle plus grave au cinéma, dans un registre dans lequel on ne m’attend pas ! Ça m’exciterait bien, oui…
Attention, mise en abîme : une question à trois de tes personnages de France Inter ! (Pour les accents adéquats, veuillez vous référer aux chroniques idoines). Fofinho, comment tu te réchaufferais pendant l’hiver au Luxembourg ?
Écoute Fofinho il a pas honte de dire qu’il est un peu vénal, ouiiii, alors il se réchaufferait bien sous la couette avec un beau Luxembourgeois bien doté…
Carlos, qu’as-tu à dire à toutes les mamans luxembourgeoises qui te désirent avec ardeur ?
Alors là, Carlos il leur dit qu’il arrive, qu’il va remplacer la Pom Pot’ des petits par de la Hunnegdrëpp et qu’il va la faire couler là où il faut…
Et enfin, MillionR, tu es en terrain conquis dans notre joli pays, tu as un peu de cash de côté au Grand-Duché ?
Eh bien MillionR, il a évidemment un peu de cash planqué au Grand-Duché, mais il vient surtout y mettre celui qu’il a pris chez les Français (rire s) !
Merci Alexandre !
MICKEY 17 L'EXPÉRIENCE INTERDITE
OBJECTEUR DE CONSCIENCE : BONG JOON-HO
COBAYES ET FAUX PROPHÈTES : ROBERT PATTINSON, NAOMI ACKIE, STEVEN YEUN...
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« À LA MANIÈRE D'UN PARASITE , MICKEY 17 PROMET UN NOUVEAU MÉLANGE DES GENRES, ENTRE FILM D'ANTICIPATION ET COMÉDIE NOIRE »
Il s'est fait attendre. Maintes fois repoussé alors qu'il devait sortir il y a un an (et que la production s'est officiellement conclue en décembre 2022), le premier long métrage post Parasite de Bong Joon-Ho a enfin les honneurs d'une sortie en salles. Et, visiblement, sans que le studio ait eu le dernier mot sur le montage final. Six ans après sa Palme d'or à Cannes, le réalisateur coréen adapte le roman presque éponyme d'Edward Ashton (Mickey7 ). Mickey 17 raconte les déboires d'un homme (incarné par Robert Pattinson), volontaire d'une méga-corporation envoyé sur un monde distant et glacial afin de le rendre vivable pour l'humanité. En réalité, c'est un employé « jetable », envoyé sur des missions à haut risque pour être cloné à l'envi lorsqu'il passe de vie à trépas. On imagine déjà les scènes de mort cocasses façon Tom Cruise dans Edge of Tomorrow... Arrive un moment où la machine se grippe :
présumé mort, le cobaye est répliqué un peu trop hâtivement par ceux qui l'emploient... Revenant au bercail, Mickey se retrouve face à un autre Mickey appelé à le remplacer. Sa vie, aussi peu considérée soit-elle, a encore moins de valeur, mais il refuse de se résigner...
À la manière d'un Parasite, Mickey 17 promet un nouveau mélange des genres, entre film d'anticipation et comédie noire. Et dans la lignée d'une filmographie profondément politique, le long métrage promet de renvoyer une nouvelle fois l'être humain à ses contradictions. Il s'annonce de fait comme la suite spirituelle de Snowpiercer (autre adaptation dans laquelle on voyait déjà clairement ce qui pouvait intéresser le cinéaste dans le propos), d'Okja et de Parasite. « Le film montre comment les humains peuvent être pathétiques » annonçait dernièrement Bong Joon-Ho au magazine Empire. « Dans la plupart des films de SF, la vie éternelle est traitée comme quelque chose de sublime ». Restent la question éthique et ses débordements que Bong a décidé d'aborder. Au casting on retrouvera également Mark Ruffalo ou Steven Yeun. Du blockbuster subversif ? On aime.
. SORTIE LE 5 MARS
THE INSIDER JEUX D'ESPIONS
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AU SERVICE SECRET DE : STEVEN SODERBERGH L'UNION DES ESPIONS : CATE BLANCHETT, MICHAEL FASSBENDER, REGÉ-JEAN PAGE...
Le réalisateur de Traffic signe un thriller d'espionnage où un couple d'espions se trouve confronté au dilemme ultime lorsque l'épouse est accusée de trahison : faut-il tromper ses commanditaires pour préserver son mariage ou se livrer à une guerre dans le couple ? On pense à The Americans, mais surtout à Mr & Mrs Smith. Avec Cate Blanchett et Michael Fassbender en haut de l'affiche, la promesse est belle. Le casting, en tout cas, risque de ne pas démériter.
. SORTIE LE 12 MARS
THE AMATEUR LA VENGEANCE DANS LA PEAU
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UNDERCOVER : JAMES HAWKES DANS LA TRAQUE : RAMI MALEK, LAURENCE FISHBURNE, RACHEL BROSNAHAN...
Vous reprendrez bien un thriller d'espionnage ? Quarante ans après avoir été adapté au cinéma avec Christopher Plummer, le roman The Amateur a droit à une nouvelle itération sur grand écran avec Rami Malek. La star de Mr Robot est Charlie Heller, petite main de la CIA qui voit sa vie bouleversée lorsque sa femme disparaît lors d'une attaque terroriste dans la capitale britannique. Face à l'inertie de sa hiérarchie, il décide de prendre les choses en main et de se faire justice lui-même...
. SORTIE LE 9 AVRIL
CINELUX
LUXFILMFEST, 15ÈME
Le Luxembourg City Film Festival célébrera sa quinzième édition, du 6 au 16 mars prochain. Un millésime anniversaire qui s'annonce riche en métrages. On nous promet des projections accessibles dès trois ans et des séances spécialement élaborées pour les ados. D'ailleurs, le fil rouge de ces quinze ans sera le « coming of age », genre de récit initiatique qui témoigne d'une étape décisive dans la vie de ses protagonistes gagnant en âge et en expérience… Autre temps fort connexe : l’exposition « Entre réflexions et immersion » au Cercle Cité, qui permet de découvrir jusqu’au 6 avril des œuvres présentées en première mondiale lors de la 81e Mostra de Venise en 2024, dans la section Venice Immersive. S’y sont alors distinguées deux productions locales : Ceci est mon cœur et Oto's Planet . Produite par Skill Lab, réalisée par Gwenael François et lauréate du Prix spécial du jury, cette dernière suit le personnage Oto et son chien Skippy dans leur quotidien sur une planète mystérieuse, jusqu’à ce qu’un extraterrestre surgisse de manière impromptue, perturbant leur vie paisible… À voir !
degré d'attente note sur 5
THE LAST OF US SAISON 2 TAKE ON ME
ÉQUIPE DE CHOC : CRAIG MAZIN, NEIL DRUCKMANN
PASSAGE AU LIVE : PEDRO PASCAL, BELLA RAMSEY, KAITLYN DEVER, ISABELA MERCED...
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« AUSSI PUISSANTE ET DÉCHIRANTE QUE NE L'ÉTAIT LE JEU, LA SAISON 1 AVAIT MIS TOUT LE MONDE D'ACCORD»
Il y a quelques années, on aurait fait la grimace en évoquant la moindre adaptation d'un jeu vidéo à l'écran.
Il y a bien eu Silent Hill, de Christophe Gans...une exception, jusqu'à peu. Désormais, quand on pense aux productions qui sont parvenues à transposer avec intelligence un univers de pixels traversé manette en main, la série The Last of Us s'impose comme le mètre étalon du genre.
Dans un univers post-apocalyptique ravagé par une pandémie qui a transformé une partie de l'humanité en créatures hostiles, The Last of Us raconte l'épopée désespérée de Joel. Lequel est amené à escorter, à travers les États-Unis, une jeune fille, Ellie, dont l'existence est porteuse d'espoir. Remarquablement écrit et mis en scène, enveloppé d'une
B.O. sublime, le jeu de Naughty Dog était le candidat idéal pour une renaissance sur un autre médium. En en reprenant la trame, la dynamique unique entre ses personnages et même son compositeur, la série HBO a transformé l'essai. Aussi puissante et déchirante que ne l'était le jeu, la saison 1
avait mis tout le monde d'accord, jusqu'aux plus sceptiques sur les choix de castings. Pedro Pascal était parfait en Joel et Bella Ramsey, découverte dans Game of Thrones, campait une formidable Ellie. Très attendue, cette saison 2 suscite pourtant autant de craintes. Parce que, comme le premier jeu, sa suite, qu'on pensait dispensable, s'est révélée encore plus passionnante et déchirante. Comment les créateurs et scénaristes vont-ils négocier le virage pris par la licence ? Composer avec une noirceur toujours plus étendue ? Et un récit aussi complet que complexe qui doit durer plusieurs saisons (on ne voit pas HBO abandonner la licence aussi vite) alors que le jeu n'a, pour l'heure, pas de troisième opus. On pourra compter sur la présence d'une équipe créative toujours au complet (avec Neil Druckmann, auteur du jeu matriciel qui veille au grain). Ici, on est prêt à replonger... Même si l'on sait qu'au fond, on n'en sortira pas indemnes.
. COURANT AVRIL SUR MAX
ZERO DAY VRAI OU FAKE ?
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COMPLOTISTES : ERIC NEWMAN, NOAH OPPENHEIM, MICHAEL SCHMIDT DANS LA FABRIQUE DU MENSONGE : ROBERT DE NIRO, ANGELA BASSETT, JESSE PLEMONS...
C'est LA production de prestige de Netflix de ce premier trimestre. Un thriller géopolitique à la distribution cinq étoiles mené par Robert De Niro - dont c'est la première incursion dans une série moderne. Il y incarne un ancien président américain devenu rapporteur d'une commission d'enquête sur une cyberattaque... Mais la mémoire du vétéran commence à lui faire défaut et il va avoir du mal à déceler le vrai du faux.
. SUR NETFLIX À PARTIR
DU 20 FÉVRIER
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LE GUÉPARD INSTANT CLASSIC
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INCONSCIENTS OU COURAGEUX : FABRIZIO DONVITO, RICHARD WORLOW ET BENJI WALTERS...
JEUNES PREMIERS : DEVA CASSEL, SAUL NANNI...
Il est osé de s'attaquer à une revisite du chef-d’œuvre de Visconti. C'est pourtant ce que va tenter cette série italienne produite par Netflix. Le streamer promet d'adapter le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans ses grandes largeurs. Le format sériel s'y prête peut-être, mais comment passer après le classique de 1963 ? Le jeune Saul Nanni marchera, quant à lui, sur les traces d'Alain Delon. La tutelle est écrasante, le challenge relevé. Réponse début mars.
. SUR NETFLIX À PARTIR DU 5 MARS
DOUGLAS IS CANCELLED ON NE PEUT PLUS RIEN DIRE
CANCEL CULTUREUX : STEVEN MOFFAT
AMI OU ENNEMI : HUGH BONNEVILLE, KAREN GILLAN...
À la suite d’un tweet l’accusant de sexisme, le présentateur vedette d’une émission télé (Hugh Bonneville, le pater familias de Downton Abbey ) se retrouve au cœur d’une polémique. Cornaquée par Steven Moffat (Sherlock, Doctor Who), qui y retrouve pour l'occasion Karen Gillan, cette minisérie aborde avec un humour corrosif la question de la cancel culture. Pas franchement fine aux entournures, elle est à voir pour les prestations de son duo d'acteurs.
. SUR ARTE.TV À PARTIR DU 6 MARS
Sélection
Fabien Rodrigues
FÉVRIER - MARS - AVRIL
JUSQU’AU 21.04 / SELF SERVICE WRITING
La Capsule du Centre Pompidou-Metz est un espace qui a été pensé comme un lieu intermédiaire, entre galerie d'exposition et atelier, où le public est invité à des pratiques participatives en lien avec la programmation du musée. Un laboratoire de création pour les artistes émergents ou confirmés qui y sont invités… Avec des techniques industrielles comme la soudure ou l’affûtage à la meuleuse, Matisse Mesnil y rejoue actuellement les moyens de la figuration, comme le paysage ou la nature morte. L'espace de la Capsule, transformé en alcôve parée de métal, invite ainsi les visiteurs à laisser une trace de leur passage en gravant à même les murs…
Centre Pompidou-Metz
JUSQU'AU 30.03 / ARTHUR UNGER
Dans le cadre des célébrations des 20 ans de la réhabilitation du Château de Courcelles, Montigny-lès-Metz accueille l’exposition « Un Regard Autre » d’Arthur Unger, peintre contemporain luxembourgeois qui a marqué l’histoire de l’art avec une technique révolutionnaire appelée pyrochimiogrammes. Ce procédé unique transcende les méthodes traditionnelles de la peinture : l’œuvre naît en effet de l’interaction entre la matière et le feu ! Cet alchimiste moderne entretenait une relation intime avec la matérialité, explorant sans relâche les limites des supports et des textures… L’art d’Arthur Unger se distingue donc par l’utilisation de feuilles de cuivre - qui remplacent la toile classique - et par des couleurs obtenues grâce à l’incidence du chalumeau sur le métal. Des textures audacieuses, des reliefs marqués et des couleurs vibrantes, dans une quête permanente d’introspection… Inspiré par ses séjours en Afrique, son art visionnaire reflète ses impressions du continent, mêlant intensité et profondeur. En parallèle, il a produit une importante collection d’encres de Chine sur papier, influencée par l’esthétique des calligraphies asiatiques… Cette exposition, organisée par sa fille, propose une rétrospective exceptionnelle à visiter librement le weekend !
Château de Courcelles
LÉGENDE
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SPECTACLE
14.02-24.08 / MONSIEUR
STEICHEN
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L’artiste américaine Lisa Oppenheim a été invitée à créer un nouvel ensemble d’œuvres en réponse à la pratique artistique du célèbre Edward Steichen. L’exposition s’intéresse à des aspects périphériques et souvent méconnus de l’œuvre du photographe et commissaire d’exposition américain d’origine luxembourgeoise : sa production picturale, qu’il a abandonnée et en grande partie détruite ; sa passion pour les fleurs, et en particulier pour les Delphiniums, dont il a créé plusieurs variétés ; ou encore les motifs de design textile qu’il a produits au milieu des années 1920 à partir de photographies d’objets du quotidien. Lisa Oppenheim souhaite ainsi ici habiter la pratique de Steichen plutôt que de s’intéresser à un projet en particulier. L’exposition inclut également plusieurs œuvres de Steichen issues de la collection du MNAHA à Luxembourg, mettant en évidence le rôle joué par les femmes dans sa vie et son œuvre et la manière dont il a intégré leur présence et leurs gestes dans ses photographies. Présentées au sein d’une même installation, les œuvres d’Oppenheim et de Steichen dressent ensemble un portrait abstrait, subjectif et kaléidoscopique de « Monsieur Steichen »…
21.02 / KOMPROMAT
Le mythique duo néo-post-punk fondé par Vitalic et Rebeka Warrior viennent défendre leur nouveau projet sur la scène de la Kufa ! D'un côté donc, Vitalic aka Pascal Arbez-Nicolas, qui s'est fait un nom sur la scène techno du french underground depuis la fin des années 90 et remixe pour le compte de Daft Punk, Björk et d'autres grands noms. Rebeka Warrior, d'autre part, n'est pas non plus une page blanche : depuis le début des années 2000, elle est la moitié du duo d'électroclash Sexy Sushi, où elle ne se contente pas de peaufiner les arrangements, mais écrit et chante également les textes. Avec KOMPROMAT, ce n'est pas la première fois que Vitalic et Rebeka Warrior se retrouvent. En 2012 déjà, ils ont travaillé sur leur premier album Traum und Existenz. Mais cette formation se présente désormais de manière plus sombre et encore plus mystérieuse. Inspirée par la « vieille techno berlinoise », elle propose dix morceaux avec des basses saccadées, interrompues de manière inattendue pour être recomposées par des constructions mélodiques au synthétiseur et par la voix suave de Rebeka. Une seconde, on a envie de pleurer, puis d'embrasser le monde et tout cela en dansant… Immanquable.
Kulturfabrik
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25.02 / TALIB KWELI
Talib Kweli, MC basé à Brooklyn, s'est imposé les vingt dernières années comme l'un des rappeurs les plus doués sur le plan lyrique, des plus sensibles aux questions sociales et des plus perspicaces sur le plan politique. Qu'il travaille avec Mos Def au sein de Black Star, qu'il s'associe avec le producteur Hi-Tek pour Reflection Eternal, qu'il sorte des morceaux marquants en solo ou qu'il collabore avec Kanye West, Pharrell Williams ou encore Just Blaze, Talib Kweli attire l'attention par son lyrisme de haut niveau, ses histoires captivantes et sa capacité à créer sur pratiquement n'importe quel type d'instrument… En 2011, Kweli a fondé Javotti Media, qui se définit comme « une plateforme pour les penseurs et les acteurs indépendants » et qui a vocation de s’imposer largement en matière de publication de musique, de films et de livre. Mais en attendant, il va enflammer le Klub des Rotondes !
Rotondes
Sélection
Fabien Rodrigues
28.02-02.03 /
PICTURE A DAY LIKE THIS
La mort de son enfant pousse une femme à chercher un miracle qui lui rendra la vie. Pour cela, il lui suffit de trouver, au cours d’une journée, une personne vraiment heureuse. Mais chaque rencontre, aussi prometteuse soit-elle, se solde par une déception. Très applaudi lors de sa création au Festival d’Aix-en-Provence, l’opéra en un acte Picture a day like this composé par George Benjamin, figure majeure de la musique d’aujourd’hui, sur un texte original de Martin Crimp, est une fable initiatique sur la nature humaine et la découverte de soi, un conte universel aux couleurs changeantes où le flux de la musique épouse celui de la vie. Corinna Niemeyer, assistante de Sir George Benjamin lors de la création de l’opéra, dirige à cette occasion l’Orchestre de Chambre du Luxembourg.
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08.03
/
28.02-06.03 / LES JOURS DE LA LUNE
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« Ragnagnas, une scène de crime dans mes culottes, bloody mary, Erdbeerwoche, decongelar el bistec… » : qu’on en parle ouvertement ou par métaphores, qu’on le taise ou le revendique, c’est là partout et tout le temps, de la puberté à la ménopause. C’est, avec la sexualité, le sujet qui touche tout le monde tout en restant intime et tabou. Alors justement, parlons-en : « LES RÈGLES ». Sur scène, trois femmes – trois comédiennes de différentes générations – porteront les témoignages ou les silences de centaines de femmes d’ici et d’ailleurs, d’enfants, de mères et de grands-mères, de pères et de maris. Mais aussi de médecins, de philosophes, de sociologues, etc. Les jours de la lune est un moment de lâcher-prise collectif où on décide que tout, absolument tout, peut être abordé, dit et entendu.
BOITES À IMAGES : LA B-FORE
Le festival du court métrage « Boîtes à Images » s’offre, à l’occasion de son édition 2025, un événement warm up en amont de sa future sélection, avec une soirée dédiée aux grands gagnants du dernier cru à la Kulturfabrik. Le public pourra ainsi (re) découvrir Comme ça, tu sais de Jean-Philippe Thiriart et Cédric Guénard (Belgique), La nuit où je suis mort de Franck Hermet (Luxembourg) et Axel Stryker - coup de cœur de Bold - de Mo Salazar. Suite aux projections, les mélomanes pourront se diriger vers la scène de la Kufa sur laquelle Filiband, groupe aux influences multiples réunissant des musiciens du Luxembourg, de la France et du Burkina Faso, se produira à l’occasion de la sortie de son nouvel opus « Vise loin »…
Kultufabrik
08.03 / NATALIE JANE
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Natalie Jane, l'un des talents vocaux les plus captivants de ces dernières années, donne à son public des émotions plus grandes que nature. Grâce à ses succès avérés comme AVA et Seven - tous deux présents sur son premier EP Where Am I ?l'auteure-compositrice-interprète originaire du New Jersey et basée à Los Angeles a accumulé à ce jour plus de 500 millions de streams combinés à travers le globe, tout en tournant à l’international et en montant sur la scène de festivals majeurs tels que Lollapalooza. Après s'être retrouvée sur la liste des « 25 artistes émergents à suivre en 2024 » de grammy. com, la sensation pop de vingt ans s'apprête à partager un nouvel ensemble de morceaux alliant sa voix puissante à une sensibilité assumée et à une attitude sans concession - une dynamique qu'elle incarne depuis qu'elle a sorti sa propre musique dès les années lycée… À voir en live !
den Atelier
LA SÉLECTION D'ELFY DE SUPERMIRO
Concert incontournable ou exposition à ne pas louper, chaque mois, Elfy sélectionne le meilleur des événements juste autour de vous.
Elfy Pins
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13.03 /
50
YEARS BY MUMMENSCHANZ
AU ESCHER THEATER
Au mois de mars, je t’emmène dans un endroit où l’absurde, la tendresse et la poésie se rencontrent le temps d’une soirée… Les Mummenschanz, magiciens masqués venus de Suisse, débarquent au Escher Theater pour fêter leurs 50 ans de créations folles et silencieuses. De la mousse, du papier toilette, du métal : entre leurs mains, tout devient créatures vivantes et éclats de rire ! Un spectacle pour toute la famille sans paroles mais plein d’émotions. Peut-être que l’on s’y croisera ? Réserve vite ta place pour ne pas manquer ces virtuoses de l’imaginaire !
Escher Theater
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Tous les bons plans et sorties faits pour toi, sont sur SUPERMIRO. 100 % local. 100 % good mood
Sélection
Fabien Rodrigues
19.03 / LAMBRINI GIRLS
Après un été bien rempli avec les festivals de Glastonbury, Reading et Leeds ou encore Green Man, le féroce duo noisepunk venu de Brighton, Lambrini Girls ne montre aucun signe de repos avec son nouveau single « Company Culture ». En 2024, le duo a sorti les singles « God's Country » et « Body Of Mine », tous deux classés sur la liste de BBC6 Music. Le groupe est composé de Phoebe Lunny (chant/guitare) et de Lilly Macieira (basse), accompagnées en live par le batteur Banksy. Le groupe s'est fait un nom grâce à des performances live inoubliables et au soutien de références telles que Variety Magazine, BBC Radio 1, NME, The Line Of Best Fit, KEXP, Consequence, Evening Standard, CLASH, So Young - et a été nommé au Rising Stars Award de Rolling Stone UK ! Il paraît que même Monsieur Iggy Pop est un fan… À ne pas louper !
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20.03 / DAPHNIS & CHLOÉ
La collaboration de Ravel avec Diaghilev et les Ballets russes donne naissance en 1912 à Daphnis et Chloé, dont la concertiste Claire-Marie Le Guay a enregistré la version originale pour piano. À l’occasion du 150 e anniversaire de la naissance de Ravel, elle s’associe au danseur et chorégraphe Constant Vigier pour proposer une création de ce chef d’œuvre emblématique, mettant en lumière la pureté et l’essence musicale et dramatique de cette forme à un clavier et un couple de danseurs. Claire-Marie Le Guay est pianiste, concertiste et soliste internationale, lauréate de nombreux concours internationaux et des Victoires de la musique, et s’est produite avec les plus grands chefs d’orchestre. Chorégraphe indépendant, Constant Vigier a, quant à lui, participé au laboratoire de danse Tell Tale Steps organisé par le Northern Ballet à Leeds, et créé des œuvres pour la compagnie IMAGES du London Studio Center. Ancien élève de l’École de danse de l’Opéra de Paris, il dirige des ateliers chorégraphiques pour cette prestigieuse institution… Une rencontre au sommet à ne pas manquer.
26.03 / LES JOLIES CHOSES
Les choses simples s’avèrent souvent bien plus cruelles qu’elles n’y paraissent. Ce spectacle tour de force, où l’énergie n’est jamais relâchée, en est la preuve vivante. Sur une scène immaculée, cinq interprètes s’activent au rythme d’un métronome et répètent mécaniquement quatre mouvements, aussi simples qu’éprouvants. Peu à peu, la cadence s’accélère, exigeant une rigueur de plus en plus irréprochable. La sueur perle, le vernis craque, jusqu’à l’explosion cathartique : les mouvements calibrés du début s’effritent, révélant des corps empreints de doutes, de colère et d’un ardent désir de désobéissance. Figure de proue de la nouvelle vague de la danse canadienne, Catherine Gaudet explore dans son travail les soubresauts de l’inconscient et les micromouvements qui trahissent les émotions et sensations que nous cherchons toutes et tous à camoufler derrière le masque des conventions sociales…
13. – 16.03 ZELTIK
Red Hot Chilli Pipers, The Kilkennys, The Coronas, Afro Celt Sound System
07. – 11.05 LIKE A JAZZ MACHINE
Bojan Z, Chico Freeman, Greg Lamy, Benoit Martiny, Michel Reis
30. – 31.05
Rea Garvey, dEUS, KAMRAD, EDSUN, TUYS, Fil Bo Riva, Joel Marques USINA
21.06 FÊTE DE LA MUSIQUE
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28.03 // Doors: 8pm
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BLAIZ FAYAH + Maryana 05.04 // Doors: 7:30pm Schëppe Siwen & the FeelGood Mclouds 19.04 // Doors: 3:30pm OUT OF THE CROWD festival 2025
23.04 // 8pm @ratelach Dean Johnson Free Entrance 13.05 // Doors: 7:30pm Elder + Temple Fang
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Sélection
Fabien Rodrigues
DU
27.03 AU 11.04 /
FOXFINDER
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Manipulations. Résistances. Amalgames. Paranoïa. Où est le chemin ? C’est dans une Angleterre rurale dystopique que l’on suit l’histoire de William Bloor, un jeune homme chargé par l'État d'enquêter sur la ferme de Samuel et Judith Covey, soupçonnée d'être infestée par des renards. Dans ce monde oppressant, ces animaux sont considérés comme des ennemis dangereux, capables de ruiner les récoltes, de menacer l'ordre social et doivent être éradiqués à tout prix… Au fil de son enquête, William découvre un univers de tensions cachées, de secrets enfouis et de croyances aveugles. Une histoire haletante où chaque personnage lutte pour sa survie dans un environnement où la vérité est aussi insaisissable qu'un renard dans la nuit. Adapté de l’anglais pour cette première mondiale en français, le texte de Dawn King est ici mis en scène par Véronique Fauconnet. Sur scène : Aude-Laurence Biver, Mika Bouchet-Virette, Rosalie Maes et Matila Malliarakis…
Théâtre Ouvert de Luxembourg
DU 01.04 AU 30.05 / GRAINES
L’exposition Graines explore les enjeux de la diversité et interroge notre rapport à l’origine. La fascinante beauté formelle des graines, révélée par les photographies de Thierry Ardouin, sera présentée dans une exposition conçue par l’Atelier EXB en collaboration avec neimënster. Choisies, éclairées et cadrées avec le plus grand soin, les graines photographiées perturbent notre subjectivité de spectateur : elles deviennent des symboles qui, loin d’une image générique, interrogent notre rapport à l’origine. De l’émergence de l’agriculture, il y a plus de 10 000 ans, aux questions que soulèvent les semences hybrides actuelles, en passant par la découverte des usages des graines à travers les cultures et les époques, l’ouvrage Histoires de graines explore les enjeux de la diversité. Issues, pour la plupart, des collections du Muséum national d’histoire naturelle, ces graines sauvages ou cultivées venues du monde entier fascinent par leur beauté formelle : couleurs, textures, formes, apparences, elles captent le regard, interrogent nos perceptions…
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chaque samedi
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24.05
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ATELIERS DE DANSE
YOUNG MOVERS
atelier hebdomadaire pour les 15-35 ans >>danse contemporaine / danse classique / danses urbaines
OPEN MOVERS
atelier tous niveaux à partir de 16 ans > danse contemporaine avec A Anne-Mareike Hess
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Sélection
10.04 / MC ★ SOLAAR
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Faut-il encore le présenter ? Pionnier du rap français dans les années 90, MC ★ Solaar continue de s’affirmer comme l’une des plus belles plumes de la scène francophone. Son style particulier, poétique et ludique s’impose.
L’artiste auteur de l’intemporelle Caroline a véritablement démocratisé le mouvement rap en France. Après de multiples distinctions, dont cinq Victoires de la musique et de nombreux disques d’or, MC ★ Solaar présente à son public en 2024 son nouvel album : « Triptyque : Lueurs célestes ».
L’artiste est également de retour sur scène à travers une tournée ambitieuse, qui a la bonne idée de passer par la scène du Chapito, qui se débarrassera de ses chaises pour l’occasion et pour faire danser les fans comme il se doit sur des rythmes forcément banger de ce cher Claude… Casino 2000
11.04 / TIAKOLA
Faut-il encore présenter Tiakola ? Faisant partie des artistes francophones les plus écoutés avec près de sept millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, son album « Mélo », sorti en 2022 et certifié triple disque de platine, est le projet qui a été le plus écouté sur la plateforme en 2023. Mélomane de sa génération, faiseur de tubes qui multiplie les featurings et enchaîne les certifications, Tiakola a signé son retour avec le projet « La Mélo est Gang X » en collaboration avec Gazo. Avec trois certifications remportées sur huit nominations lors de la première cérémonie des Flammes, Tiakola continue son ascension l’année dernière et dévoile un EP surprise intitulé «X» , projet remettant la musique au centre de sa démarche artistique tout en gardant ce côté rap qui ne l’a jamais quitté. Il nous démontre une nouvelle fois que celui qu’il est, se trouve toujours aux manettes et le prouvera sans aucun doute sur la grande scène de la Rockhal !
23.04 / DEAN JOHNSON
La voix ténor aux accents rustiques de Dean Johnson et sa guitare acoustique simplement grattée font vibrer les oreilles de ses fans dans le nord-ouest du Pacifique et au-delà depuis plus d'une décennie. C'est en chantant des valses classiques mais inaltérables de cow-boy, des ballades sur la nostalgie du paradis, des confessions honnêtes et d'autres chansons qui brisent le cœur d'une manière qui rappelle la tradition country tout en restant unique, qu'il s'est progressivement constitué une base d'admiratrices et admirateurs dévoués. Une occasion en or de découvrir l’univers unique de ce talent dans l’atmosphère feutrée et intimiste du Ratelach… D’autant plus que son premier album, Nothing for me, please, est enfin disponible sur le label Mama Bird Recording Co.
Kulturfabrik
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Pas à pas, on laisse derrière nous une saison hivernale qui nous aura réconciliés avec le vrai froid, celui qui pique le nez avec un grand soleil dans le ciel… Un moment parfait pour faire le plein de petites vestes qui vont accompagner notre printemps, avec une tendance claire pour de belles coupes, des teintes sobres et unies, mais aussi, ici et là, une explosion de motifs et de couleurs…
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Les pièces à avoir absolument, les derniers accessoires geek à ne pas manquer ou encore les fragrances qui nous ont titillé les narines, petite liste non exhaustive de nos coups de cœur... Qu'on puisse se les offrir, ou pas !
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CHAMPION X CHEVIGNON X MADAME SARFATI COMEDY CLUB
Madame Sarfati est bien plus qu’un comedy club créé par l’excellent Fary : c’est un lieu de rencontre et de vie où un.e artiste se cache derrière chaque élément… Et on connaît la passion de son fondateur pour la mode urbaine pointue, ce qui explique les deux collaborations créatives entre Madame Sarfati et les marques Chevignon et Champion - parangons du revival nineties du moment - aux « origines parisiennes et inspirations multiculturelles ». Les valeurs d’équipe, d’amitié, de rire ensemble et de soutien s’y retrouvent de manière centrale, avec des pièces pour toute l’année : t-shirts, polos manches longues et veste style « college », ça se shoppe après un bon spectacle du côté du Louvre…
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MARINE SERRE X REPETTO
Repetto aime depuis toujours célébrer l’alliance du savoir-faire artisanal et de la créativité contemporaine à travers des collaborations uniques. Aux côtés de créateurs et de Maisons emblématiques, la marque réinvente sans cesse ses pièces iconiques, et s’associe aujourd’hui avec la visionnaire Marine Serre. Cette collaboration inédite mêle féminité, audace et élégance, donnant vie à une collection capsule au cœur de laquelle se trouve une valeur partagée : la durabilité. L’utilisation de matériaux recyclés par Marine Serre s’aligne parfaitement avec l’engagement de Repetto envers le savoir-faire français et son procédé de fabrication unique en « cousu-retourné », développé par Rose Repetto. Camille, la ballerine iconique et intemporelle de la Maison Repetto, se réinvente donc ici et se pare du croissant de lune, signature de la créatrice. Sur la ballerine Lilouh, ce motif se déploie délicatement embossé, sublimant la silhouette du pied…
En ce début d’année, Montblanc dévoile un bel éventail de nouveautés très tendance dans sa ligne de maroquinerie, imprégnées de couleurs vives et de nouvelles formes distinctives. Jouant avec les codes intemporels de la Maison qui trouvent leur inspiration dans le monde de l'écriture tout en s’alignant avec les hits du moment comme le cuir souple, le directeur artistique de Montblanc, Marco Tomasetta, dévoile par la même occasion trois nouvelles teintes saisonnières : le cassis, une riche couleur bordeaux ; le cayenne, qui mêle des tons vibrants de rouge et d'orange ; mais aussi notre coup de cœur, le smoky blue, une nuance grise de bleu clair à la fois élégante et edgy qui se marie particulièrement bien à la collection Soft de cuir souple, qui place des éléments fonctionnels à l'extérieur de chaque pièce, les transformant ainsi en caractéristiques emblématiques du design propre à cette ligne…
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DU B&O, MAIS SUR MESURE !
Bang & Olufsen lance l'Atelier, offrant pour la première fois aux clients la possibilité de créer des produits personnalisés en collaboration avec les maîtres artisans danois, soulignant l’engagement de la marque incontournable envers son public. Ces nouvelles possibilités custom sont mises en place pour options de personnalisation dans les domaines suivants : Atelier Bespoke (conception d’un produit sur mesure), Catalogue Atelier (choix parmi plus de 500 000 combinaisons possibles de tissus, de bois et de finitions en aluminium) et Atelier Editions (éditions limitées de produits iconiques). Pour marquer le lancement d'Atelier et l'approche du 100e anniversaire de la société, Bang & Olufsen présente en outre la Beosound 2 Atelier Limited Edition Anniversary Collection, comprenant 10 dégradés de couleurs différents, inspirés par les émotions façonnées par le son…
Texte & Sélection
Fabien Rodrigues
LE BLING CHIC
À votre avis, que donne la rencontre entre le génial Pharrell Williams et la Maison de joaillerie « plus intemporelle, tu meurs » Tiffany & Co ? Forcément une pépite, voire un véritable missile d’élégance et de bon goût relevé d’une touche très fraîche. Présentée lors d’un dîner rempli de stars A-list et concocté par ce cher chef Jean Imbert, la collection collaborative a volé la vedette sans grand mal en mettant sous les projecteurs les très convoitées perles de culture de Tahiti. Le motif emblématique de la collection Tiffany Titan by Pharrell Williams s'inspire du trident de Poséidon, clin d'œil à Atlantis, la communauté de Virginia Beach où Pharrell Williams a grandi. Symbole d'une individualité intrépide, les créations juxtaposent le motif en forme de lance à un maillon de forme unique. Ces nouveaux modèles de perles de Tahiti Tiffany Titan by Pharrell Williams sont proposés en cinq styles : pendentif, boucles d'oreilles, collier, bracelet et bague, tous réalisés en or rose 18 carats avec des diamants pavés, tandis que les perles sont sourcées en Polynésie française. « Nous sommes certains qu'un approvisionnement responsable en perles signifie respecter à la fois la planète et les personnes qui cultivent ces trésors » affirme à cette occasion Tiffany & Co. Sublime, inabordable.
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MONTRE-MOI TES CHAUSSETTES…
Alors que les jours vont s’allonger et les températures remonter petit à petit, pourquoi ne pas découvrir nos chevilles et les parer de superbes chaussettes à porter de manière assumée. Burlington, référence en la matière, rend hommage à quelque chose que nous aimons tous et dont nous avons tous envie : des souvenirs de vacances ensoleillées et de beaux souvenirs. Les modèles aux couleurs chaudes et vibrantes et à l'aspect vintage séduisant exhalent un flair nostalgique et l'utilisation de matériaux aérés ouvre l'appétit pour le printemps et les beaux jours. Les classiques intemporels et les motifs rétro ajoutent une touche de nostalgie et nous ramènent aux étés interminables et insouciants de notre jeunesse…
DE LA LUMIÈRE QUI PASSE CRÈME
Fondé par le couple de designers suédois Jacqueline Kessidis & Lucas Lind, Crème Atelier est né suite au projet de rénovation de leur maison. Après avoir bâti le foyer de leurs rêves, Jacqueline et Lucas ont souhaité créer quelque chose ensemble, à leur image. L'idée de fabriquer des lampes durables via l’impression 3D fut le début de cette nouvelle aventure créative. Le plastique utilisé est produit biologiquement grâce à de l'extrait d'amidon de maïs et d'emballages alimentaires recyclés, ne reste qu’à lui donner cette forme organique, presque onirique qui habille une pièce subtilement juste par sa présence et son rayonnement, mais aussi par son côté espiègle… Ainsi, la lampe Soft Serve renvoie l’imaginaire aux cônes de glaces italiennes si désirables… Alléchant ! À retrouver au Grand-Duché chez Smets.
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SAMSUNG GALAXY S25 : L’INNOVATION MOBILE À SON APOGÉE
Le Galaxy S25 repousse les limites de l’innovation mobile. Grâce à ses avancées en intelligence artificielle, en photographie et en performances, il s’impose comme le smartphone incontournable de cette année. Matthieu, de La Minute Tech d’Orange, nous parle de ce Samsung innovant.
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Le Galaxy S25 introduit plusieurs innovations majeures. Quelles sont les avancées qui marquent un tournant cette année ?
Le Samsung Galaxy S25 se distingue par l’intégration d’une intelligence artificielle multimodale, capable de comprendre le texte, la voix, les images et les vidéos. Cette technologie révolutionne l’expérience utilisateur. À cela s’ajoute un bond en avant en matière de performances, grâce au processeur Qualcomm Snapdragon 8 Elite, qui affiche une augmentation de 40 % des performances du NPU et 37 % du CPU par rapport à la génération précédente. Côté photographie, le S25 Ultra embarque un capteur principal de 200 MP et un ultra grand-angle de 50 MP, offrant une netteté et un rendu des couleurs inégalés. Le design n’est pas en reste avec un cadre en titane et un écran protégé par le nouveau Corning Gorilla Armor 2.
L’intelligence artificielle du Galaxy S25 promet une expérience plus fluide et intuitive. Quels sont les usages du quotidien qui en bénéficient le plus ?
L’IA embarquée transforme l’usage du smartphone au quotidien. La traduction instantanée en temps réel avec « Live Translate » permet de traduire appels et messages sans application tierce. La synthèse intelligente facilite la gestion des notes et e-mails. L’IA optimise aussi la photographie et vidéo, ajuste la batterie et améliore la recherche avec « Circle to Search » pour obtenir des infos sans quitter l’application utilisée.
Quelles nouvelles fonctionnalités vont révolutionner l’expérience mobile des utilisateurs ?
Avec One UI 7, le Galaxy S25 devient un assistant intelligent, s’adaptant aux préférences de l’utilisateur tout en garantissant
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la confidentialité. Samsung et Google placent l’IA au cœur d’Android. Une nouveauté phare est l’intégration de Gemini, un assistant IA accessible via un appui long sur le bouton latéral, facilitant la navigation entre les applications Samsung, Google et tierces.
La photographie sur smartphone atteint un nouveau sommet avec le Galaxy S25. Quelles sont les innovations majeures ?
Le Galaxy S25 Ultra repousse les limites avec son capteur principal de 200 MP, optimisé par un algorithme IA pour améliorer netteté et précision des détails. Le capteur ultra grand-angle de 50 MP garantit des clichés exceptionnels, même en basse lumière.
Côté vidéo, l’enregistrement HDR 10 bits offre des couleurs quatre fois plus riches qu’en 8 bits. Grâce aux algorithmes IA, les vidéos sont plus nettes et colorées.
Avec ces innovations, le Galaxy S25 s’impose comme une référence technologique, offrant une expérience utilisateur performante, intuitive et immersive.
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Le Samsung Galaxy S25 est à partir de 0 € avec un forfait mobile et une offre de reprise ajouter en shop ou en ligne sur orange.lu.
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Pour rester informé de toutes les nouveautés tech, découvrez les épisodes de La Minute Tech sur YouTube. Matthieu, expert Orange, les passe au crible et donne son avis.
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Cadrans printaniers
PIMPEZ VOTRE POIGNET
Décidément, ces dernières années, la couleur a envahi les cadrans dans tous les segments de l’horlogerie et les Manufactures n’hésitent pas à rivaliser d’audace. Histoire de tourner le dos au temps maussade, on s’offre des tocantes joyeuses à souhait, qui sentent bon le printemps…
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ORIS
Faut-il absolument que la belle horlogerie se prenne au sérieux ? En tout cas, avec l’édition ProPilot Miss Piggy, Oris semble avoir choisi son camp. Il faut un sacré second degré pour s’offrir cette irrésistible version rose vif, résultat d’une collaboration avec Miss Piggy des Muppets. Ornée d’un diamant baguette à 12 heures, la pièce, étanche à 100 mètres, se veut ultra-divertissante puisqu’un judas au dos du boîtier révèle le portrait glamour de la star placé sur le rotor lilas. Il apparaît et disparaît lorsque ce dernier tourne. Elle est dotée d’un boîtier en acier inoxydable de 34 mm et d’un mouvement automatique Swiss Made. La marque précise que Miss Piggy influence les femmes depuis un demi-siècle. Certaines d’entre elles n’ont d’ailleurs pas hésité à en dire le plus grand bien, à l’instar d’Eleonor Picciotto, fondatrice de The Eye of Jewelry, qui dit : « Miss Piggy est inoubliable, c’est une diva, sans vergogne, pleine d’esprit, vive et très glamour comme toutes les femmes fatales devraient l’être. »
Prix : 2.800 €
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TAG HEUER
Cette nouvelle Tag Heuer Carrera Date de 36 mm en acier poli allie élégance, précision et juste un brin d’audace. Son cadran lilas brossé azuré, sublimé par un dégradé sur son pourtour, attire immédiatement l’attention, tandis que les index sertis de diamants apportent une touche de préciosité. Elle est équipée du mouvement automatique Calibre 7, offrant une réserve de marche de 56 heures. Elle arbore une fenêtre de date à 6 heures, à la fois stylée et pratique. Étanche à 50 mètres, elle est montée sur un bracelet à maillons en H, fuselé, pour un confort maximal au poignet. On est loin de l’univers des circuits et des courses automobiles qui ont inspiré le premier chronographe Heuer Carrera à Jack Heuer. Quoique ! On retrouve le sens du style et un penchant pour le design moderne qui a toujours animé la manufacture. Y compris lorsqu’elle propose un modèle urbain et destiné aux femmes actives.
Prix : 4.300 €
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CIMIER
La nouvelle collection « Cimier 711 Pop » revisite l’une des créations les plus cultes de la marque, en mariant le savoir-faire suisse à une touche d’originalité. Le côté pétillant de la teinte Lime Green est particulièrement séduisant. On retrouve tout naturellement le cadran de la « Cimier 711 Heritage Chronograph », qui se distingue par la disposition inhabituelle des compteurs chronographes de 30 minutes et 12 heures, respectivement à 11 et 7 heures. Typique d’une « Cimier Sport » des années 1960, une échelle télémétrique, permettant de mesurer la distance en fonction de la vitesse du son, est placée sur le bord extérieur du cadran, et une échelle tachymétrique, permettant de mesurer la vitesse compte tenu du temps et de la distance, est disposée au centre pour apporter une touche vintage supplémentaire. Cette pièce est animée par le calibre automatique CIM 100, basé sur le Valjoux 7750, et dispose d’un boîtier ergonomique de forme tonneau de 39,5 mm en acier inoxydable.
Prix : 2.630 €
Dans ce numéro, j’aurais pu miser sur l’une ou l’autre complication horlogère. Pourtant, la déferlante de couleurs qui égaye les cadrans m’a interpellée en ce début d’année. La plupart des marques misent désormais sur l’originalité pour susciter notre enthousiasme. Est-ce toujours judicieux ? À chacun de se faire une idée ! Les montres ne sont pas données et un cadran blanc, noir ou bleu marine demeure incontestablement plus intemporel. On ne peut cependant pas nier que ce vent de fraîcheur arrive à point, alors que le secteur est un chouïa malmené. En tout cas, il y en a pour tous les goûts.
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TUDOR
Rendez-vous du côté de South Beach avec la nouvelle Black Bay Chrono « Flamingo Blue » de Tudor. En effet, le nouveau chronographe de la Maison évoque les eaux tropicales, alors que, du côté de notre hémisphère, l’hiver n’a pas encore tiré sa révérence. Cela dit, rien ne nous empêche de prendre de l’avance sur la météo avec cette montre qui s’adresse à celles et ceux qui cultivent la différence et veulent se démarquer du commun des mortels. Rappelons au passage que la famille Black Bay Chrono était en ellemême audacieuse - et ce, avant l’arrivée de ce nouveau modèle. En effet, depuis le lancement de son premier chronographe en 1970, le modèle Oysterdate, la marque a toujours proposé des montres intimement liées au monde des sports mécaniques. De la même manière, depuis 1954, Tudor n’a jamais cessé d’améliorer ses montres de plongée professionnelles. Le modèle Black Bay Chrono matérialise le mariage de ces héritages, sous la forme d’un chronographe sportif de puriste, aux sous-compteurs contrastés, et équipé d’un calibre Manufacture automatique de haute performance. On retrouve également un boîtier satiné et poli de 41 mm en acier et les fameuses aiguilles « Snowflake », signature de la marque depuis 1969.
Prix : 5.990 €
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FLOWER INSTINCTS
DITES-LE AVEC DES FLEURS, AU PIED !
Depuis son espace créatif de Differdange, la marque Flower Instincts s’impose discrètement, mais clairement, comme une référence internationale en matière de sneakers éthiques et novatrices, mais aussi plus généralement grâce à une ligne de streetwear très fraîche et une approche collaborative bienveillante, axée sur ce qui compte vraiment. Derrière ce beau projet, un duo de potes passionnés de mode qui s’est trouvé chez Smets avant de se lancer dans la grande fosse au style : Alexis Goncalves et Shafik Dridi...
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Un modèle reconnaissable entre mille, inspiré des bestsellers et de la scène skate des années 90, décliné en un large éventail de coloris et présenté sur les réseaux sociaux grâce à une mise en scène très réussie : voilà comment vous vous êtes peut-être déjà frottés à la marque Flower Instincts. Vous vous êtes même peut-être demandé, comme moi, d’où venait cette gamme clairement branchée et si bien mise en valeur, sans savoir que tout partait d’un espace bien pensé situé pas bien loin, au 1535° Creative Hub de Differdange. Sans savoir non plus que derrière ce joli projet lifestyle se cachaient - enfin pas vraiment - deux anciens de chez Smets devenus amis et associés depuis !
DEUX GARÇONS, UNE PASSION, MOULT POSSIBILITÉS
Shafik Dridi et Alexis Goncalves sont deux loustics du coin et tous deux ont grandi en Moselle proche avec un goût assumé pour le design et la mode. À respectivement 33 et 26 ans, ils ont donc réussi aujourd’hui à en faire leur métier et ça fait bien plaisir, notamment lorsqu’on connaît le caractère relativement timoré de la mode émergente dans la Grande-Région. Avant tout cela, Shafik s’était essayé à la compta sans grande conviction, avant de repasser un baccalauréat en design graphique et de le mettre en œuvre lors de deux premières expériences professionnelles « plutôt détente ». Puis arrive son premier gros défi, celui d’intégrer l’équipe marketing de Smets, à Strassen, où il développe notamment les campagnes web. Il y rencontre un jeune stagiaire - Alexis, vous l’aurez compris.
« ON RÊVAIT D’ALLER AU COMPLEXCON DE LAS VEGAS EN TANT QUE VISITEURS, ON A FINI PAR Y ALLER AVEC
UNE MOTO COMME EXPOSANTS
POUR NOTRE PREMIÈRE ! »
Originaire de Thionville, ce dernier a étudié en alternance à Nancy, où il s’occupait également des réseaux sociaux pour un shop de sneakers et streetwear très en vue, Le Vestiaire. Un premier pas dans le marketing et la mode qui oriente ses choix de cursus, jusqu’à l’ultime obtention d’un master à Paris, avec ce fameux stage de plusieurs mois à Strassen entre-temps. La rencontre est faite, les deux nouveaux potes sont formés de manière idoine et ont tous deux l’envie de monter un projet ensemble, surtout autour de la sneaker : il n’y a plus qu’à ! Et c’est l’occasion - ou plutôt les occasions qui vont faire le larron : le premier facteur sera une rencontre entre Shafik et un joueur de basket professionnel américain en résidence dans un club grand-ducal, qui crée alors lui aussi sa première paire de souliers. Shafik prend les photos, le sportif lui balance en retour un contact sérieux. « À l’époque, Alexis et moi, on se passionne pour le bootleg, c’est-à-dire des créateurs de sneakers aux USA qui apposent leur style, leur patte et leur marque sur un modèle de chaussure déjà existant. Ce fournisseur va alors nous permettre de faire un premier test dans ce sens », précise Shafik.
SMART KIDS ON THE BLOCK
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Un test concluant puisqu’arrive de plus le second facteur décisif dans le lancement de Flower Instincts : la pandémie et le confinement de 2020. Les gens ne peuvent plus sortir et se tournent vers le shopping en ligne - un moment parfait pour tester le prototype, d’autant plus que le phénomène de la précommande marche bien, même dans le luxe. Ces messieurs lancent donc une campagne participative, notamment auprès d’influenceurs spécialisés, avant même que le proto soit produit et ça marche - la cible est séduite et les 200 paires prévues partent en intégralité ! « J’avais l’impression d’avoir touché le million », s’amuse Alexis. Bien sûr, tous les bénéfices partent en dépenses non prévues, ajustements et investissements, mais la machine est lancée et c’est le plus important : il ne reste que des possibles à partir de là…
UNE FLEUR DURABLE
Outre un œil attentif à chaque détail et une vision commune quant à l’esthétique, Alexis et Shafik veulent aussi - et le plus rapidement possible - conférer à leur griffe Flower Instincts un caractère très important pour eux : celui de la durabilité, grâce à un choix de matériaux
de qualité et à une production européenne, plus précisément au paradis de la chaussure locale qu’est le Portugal. Une conviction vertueuse sur laquelle ils doivent transiger pour la production des tout premiers modèles, qui se font en Chine via leur contact américain initial, le temps de générer assez de fonds pour pouvoir tout rapatrier en Europe. Et tout maîtriser, jusqu’aux designs de la chaussure-base qui sont désormais pris en charge par l’équipe.
« C’est assez innovant ce qu’on a fait, puisque malgré l’importance de la manufacture de chaussures au Portugal, un modèle de sneakers n’avait jamais vraiment été développé, encore moins avec des designs venant du Luxembourg. C’est encore plus le cas avec notre nouveau modèle runner ! La technologie et les matériaux sont là, on veut profiter de l’expertise portugaise pour produire avec le bilan carbone le plus optimal possible », nous explique Alexis. Ah oui, le Luxembourg ! Déjà très familier avec l’environnement économique, Shafik s’installe dans le sud du pays en 2022 et Alexis n’est pas bien loin : pour eux c’est clair, Flower Instincts sera une entreprise luxembourgeoise, installée au 1535° Creative Hub depuis la création de la société ou presque.
Une fois bien installés dans leur espace differdangeois et dans leur processus de production, les deux potes entrepreneurs peuvent développer l’univers de la marque : chaque collection traite d'un sujet précis, mais subtil. Et principalement des addictions, très présentes dans la société actuelle : la drogue, l'alcool, mais aussi le sucre, les fast-foods ou les écrans, chacune est traitée sous forme de clichés graphiques très identitaires sur les paires produites et leur emballage. Une vision avec un message clair : croire en ses rêves, en soi, en sa capacité à changer les règles de cette société. Notamment sur le modèle phare, la « SDT », inspirée des modèles qui cartonnaient sur la scène skate des années 1990 et 2000 - donc forcément à nouveau très désirables en ces temps de nostalgie stylistique… Déclinée en de nombreux coloris, la SDT est le navire amiral de Flower Instincts, un modèle qui - outre ses versions star comme la « Veuve Noire » - s’aventure volontiers sur le terrain des collabs et des éditions spéciales plus niche, comme l’ « Ultra Blue » réalisée avec Karmine Corp ou encore la « Delamama » pour laquelle Flower Instincts s'est associé à Sneakmart et à Mister V pour proposer 5 paires exclusives, avec une boîte spéciale, inspirées de chacune des pizzas Delamama du célèbre streamer…
Une collab food et mode qui retranscrit bien la vibe des fondateurs de Flower Instincts puisqu’ils ont aussi ouvert en parallèle un petit smash burger qui cartonne à Thionville, Pollux, qui souffle sa première bougie ce 21 février !
VEGAS ET DES PROJETS
En fin d’année dernière, forts d’une quarantaine de modèles sold out grâce à un système de drops qui colle bien à l’image de la marque - comprendre un système de vente par lots produits, « droppés » en ligne jusqu’à épuisement du stock limité ; de pop-ups à succès pendant les fashion weeks parisiennes ; et animés par le développement de leur bébé, notamment en matière de streetwear, Shafik et Alexis ont pris la direction de Las Vegas pour assister au ComplexCon, un des plus grands événements mondiaux pour le secteur.
« À la base, c’était un rêve d’y aller en visiteurs, on a toujours du mal à croire que notre première visite s’est faite en tant qu’exposants », nous confient les deux potos, encore visiblement joyeusement surpris des réussites récentes de leur entreprise commune.
C’est aussi pour cela qu’il fallait voir les choses en grand : ils ont donc décidé d’acheter une moto, de la custom, d’éditer une collection capsule de pulls hyper limitée qui va avec et d’emporter le tout à Sin City. Rien que ça ! Un événement d’envergure qui leur permet de rencontrer du beau monde qui n’a pas idée que ces deux modeux qui montent sont basés au Luxembourg… Et c’est là que se pose la question : à force de voir sa marque de manière globale, n’en oublie-t-on pas le marché local, qui nous connaît encore relativement peu ? Certes, il y a eu la collab avec l’artiste Thomas Iser pour une Penny Sneaker très chouette, mais la valeur locale de Flower Instincts n’est-elle pas aussi dans son rayonnement national ?
Ainsi, parmi les projets de l’année 2025 et outre le lancement de nouveaux modèles qui s’annoncent clairement comme
des best sellers - dont un modèle plus « adulte » et minimaliste que j’ai pu entrapercevoir lors de cette rencontre et que je veux déjà à mes pieds - Alexis et Shafik vont probablement se faire voir un peu plus au Grand-Duché dans les mois à venir. Seront-ils candidats aux prochains Luxembourg Design Awards, qui n’avaient pas pu décerner de prix « fashion design » en 2023 faute de participants, en novembre prochain ? L’idée n’est pas exclue ! Les deux copains méritent en tout cas la reconnaissance de leur goût sûr, de leur réseau béton et de leur travail acharné urbi et orbi, de Differdange à Las Vegas…
« OUTRE LE DESIGN, LA PRODUCTION EUROPÉENNE ET LA DURABILITÉ DE NOS CRÉATIONS SONT ÉGALEMENT TRÈS IMPORTANTE DANS L’IDENTITÉ DE FLOWER INSTINCTS
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LUGA 2025 : UNE
MÉTAMORPHOSE VERTE
AU CŒUR DU LUXEMBOURG
Du 7 mai au 18 octobre 2025, le Luxembourg accueillera l'exposition éphémère LUGA - Luxembourg Urban Garden, un événement ambitieux qui transformera les espaces urbains en véritables havres de verdure. LUGA invite les visiteurs à un parcours immersif de plus de 11 kilomètres, où installations paysagères, jardins urbains et projets agricoles redéfiniront l’espace citadin. Cette initiative met en lumière une thématique centrale : "Rendre visible l’invisible", une démarche visant à promouvoir des villes plus durables et respectueuses de l’environnement.
La ville de Luxembourg va se transformer en un gigantesque laboratoire vivant pour la durabilité et l'innovation environnementale. Cette initiative audacieuse cherche à redéfinir les interactions urbaines avec la nature, en incorporant des espaces verts dynamiques et multifonctionnels au sein de l'architecture urbaine. LUGA 2025 est destinée à démontrer comment les villes peuvent devenir des écosystèmes intégrés qui favorisent non seulement une meilleure qualité de vie mais aussi une résilience écologique.
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CINQ SITES EMBLÉMATIQUES AU CŒUR DU PROJET
L’exposition se déploiera sur cinq sites stratégiques : le parc municipal Edouard André, les vallées de la Pétrusse et de l’Alzette, le quartier du Kirchberg et la Nordstad à Ettelbruck. Ces espaces seront réinventés par des créations paysagères audacieuses et des interventions artistiques originales, incitant le public à réfléchir à l’impact de la nature en ville.
UNE FUSION ENTRE NATURE, ART ET TECHNOLOGIE
LUGA ne se limite pas à une simple exposition horticole. Le projet ambitionne de créer un dialogue entre la nature et les nouvelles technologies, en intégrant des installations innovantes qui réinterprètent la ville. Parmi les initiatives phares, le projet "Blue Sky" transpose en végétation la mélodie du célèbre morceau "Mr. Blue Sky" de l’Electric Light Orchestra, une approche artistique unique basée sur la synesthésie.
DES HUBS POUR DÉCOUVRIR ET EXPÉRIMENTER : QUATRE ESPACES DE VIE ÉMAILLERONT LE PARCOURS
• Le Culture Hub, lieu de créativité et de gastronomie locale.
• Le Science Hub, laboratoire d’expérimentations autour de la biodiversité et du climat.
• Le LUGA Lab, espace d’échange intergénérationnel.
• L’Agriculture Hub, plateforme d’exploration des pratiques agricoles modernes.
UNE
PROGRAMMATION RICHE ET ENGAGÉE
Avec plus de 1 000 événements prévus sur 162 jours, LUGA proposera une multitude d’activités, de conférences et d’ateliers ouverts à tous. En outre, dans une démarche éco-responsable, l’événement s’engage contre le gaspillage alimentaire, mettant en place des mesures strictes pour réduire son impact environnemental. L'engagement de LUGA 2025 envers l'écologie ne se limite pas
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à la présentation de jardins et de technologies vertes, l'exposition s'engage également à promouvoir l'inclusion sociale et la diversité. Des programmes spéciaux seront mis en place pour impliquer des communautés sous-représentées, offrant des ateliers et des initiatives éducatives qui visent à éduquer tout en renforçant le tissu social.
LE CRÉMANT LUGA 2025 : ÉLOGE DU PATRIMOINE VITICOLE LUXEMBOURGEOIS
Après 439 jours de maturation dans les casemates du Fort Royal, les 6000 bouteilles de la Cuvée LUGA 2025 Crémant Millésimé entament une nouvelle étape : le remuage dans les caves de la Moselle luxembourgeoise. Ce processus délicat affine le crémant en éliminant les dépôts de levure, préparant ainsi cette cuvée unique pour sa dégustation. Créée pour célébrer LUGA 2025 – Luxembourg Urban Garden, cette cuvée est le fruit d’un partenariat entre le Fonds de Solidarité Viticole, trois groupements de vignerons de la Moselle et l’Institut Viti-Vinicole (IVV) de Remich, avec le soutien du programme LEADER Miselerland. Le vieillissement en casemates a attiré de nombreux visiteurs lors des visites exclusives organisées en partenariat avec Frënn vun der Festungsgeschicht Lëtzebuerg et le Groupe Goeres. Ces événements ont permis de découvrir les secrets de la vinification et de déguster des crémants luxembourgeois d’exception. LUGA 2025 vise à servir de modèle pour d'autres villes en montrant
comment intégrer efficacement la verdure et les pratiques durables dans les environnements urbains. L'exposition aspire à inspirer des changements similaires à travers le monde, proposant des solutions innovantes qui peuvent être adaptées à différents contextes urbains pour améliorer la qualité de vie et la santé environnementale.
À NOTER DÈS MAINTENANT
PARMI LES GRANDS TEMPS FORTS :
• 10.05.2025 – Opening Festival LUGA au Parc municipal Edouard André (Ville de Luxembourg)
• 11.05.2025 – Opening Festival LUGA Nordstad (Ville d’Ettelbruck)
• 18.10.2025 – Closing Party LUGA (Ville de Luxembourg)
• 19.10.2025 – Closing Party LUGA Nordstad (Ville d’Ettelbruck)
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VOLONTARIAT À LUGA : IMPACTEZ DIRECTEMENT LE FUTUR URBAIN
En tant que bénévole à LUGA, les participants auront l'opportunité de contribuer directement à l'une des plus grandes expositions de jardinage urbain et de développement durable en Europe. Cela représente une chance unique de se former dans le domaine de l'organisation d'événements écoresponsables, tout en jouant un rôle actif dans la mise en œuvre de pratiques durables à une échelle significative.
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AFFRANCHI COMME JAMAIS
LE TIMBRE POSTAL SE FAIT DÉSIRER
Design, technologie, hip-hop : la gamme des timbres luxembourgeois s’est achetée une sacrée street credibility ces dernières années. S’il reste autant un accessoire pratique du quotidien qu’un objet de collection, il semblerait qu’au Luxembourg comme dans d’autres pays, le timbre bénéficie d’un retour en grâce et attire des collectionneurs de plus en plus jeunes. En s’aventurant sur le terrain crypto, il gagne aussi en pertinence avec le monde qui l’entoure, sans jamais oublier de rendre hommage aux artistes d’hier et d’aujourd’hui…
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Et quoi de plus anodin qu’un timbre postal, peut-on penser ? Objet de collection de notre enfance pour les plus… expérimentés d’entre nous - disons - il paraitrait presque impossible que ce petit bout de papier adhésif s’affranchisse de ce statut à l’heure du tout ou presque numérique. Pourtant, alors que nous l’avons utilisé sans vraiment le voir pendant des lustres, le timbre se fait depuis peu plus pointu, voire branché ! Outil du quotidien, mais aussi d’image pour POST Luxembourg et son service philatélie, le timbre nouveau est arrivé et sait clairement se faire courtiser…
RELATION ENTRE POST
ET LA SCÈNE CULTURELLE LUXEMBOURGEOISE
SOLIDEMENT ANCRÉE »
UN SUJET QUI FAIT MOUCHE
Selon Claude Balthasar, Chef du service Patrimoine & POST Philately, le timbre avait en effet « perdu de son poids, du fait qu’il sert avant tout à affranchir un courrier papier, action de moins en moins courante aujourd’hui ». Moins utilisé, il restait toutefois un objet d’intérêt évident et attrayant pour les philatélistes luxembourgeois. Alors, comment rester pertinent dans ce contexte pour ce petit quadrilatère cranté ? « Depuis quelques années, nous travaillons vraiment à trouver des sujets intéressants et contemporains, qui vont attirer l’œil de l’utilisateur. Si les tirages sont en baisse, l’intérêt peut quant à lui se développer à nouveau. On voit par exemple de jeunes collectionneurs qui ne cherchent plus par millésimes ou par pays, mais qui vont plutôt collectionner autour d’une thématique précise », nous explique M. Balthasar, ajoutant qu’un autre facteur favorisant ce nouvel entrain postier sont les collaborations internationales. Par exemple ? « Cette année, au mois de septembre, ce sont pas moins d’une quinzaine de pays qui vont collaborer pour l’émission d’un timbre similaire autour du sujet de la paix. Nous aurons aussi une collaboration avec le Vatican, autour d’un éminent personnage luxembourgeois qui fut à l’origine de l’institut archéologique pontifical… Ce genre de sujet, plus vraiment abordé, peut revenir de manière très pertinente grâce au timbre et intéresser les gens ».
On en a connu, des produits et objets stars du passé qui reviennent soudainement sur le devant de la scène grâce à la scène créative. Pensons par exemple au Cognac, spiritueux « de papa » relégué au fond des bars pendant des décennies et réapparu comme une véritable coqueluche des rappeurs américains au début des années 2000… Si les artistes ont le pouvoir de rendre désirables à peu près n’importe quoi à partir du moment où ils adoubent l’item en question - on a encore récemment vu que c’était bien plus compliqué en matière de convictions politiques - certains objets du quotidien peuvent aussi gagner une nouvelle popularité sur l’impulsion de leurs créateurs.
Et si un sujet qui titille la curiosité est combiné à un design remarquable ou encore à une technologie hyper actuelle. Dans le premier cas, on pense facilement aux superbes timbres édités pour l’« Asteroid Day », avec un design de Reza Kianpour percutant, ou encore à la série hommage à l’artiste Armand Strainchamps produite à l’occasion de l’exposition rétrospective organisée au siège de POST Luxembourg en mars 2024. Dans le second, POST a su surprendre avec la création d’un crypto-timbre ! Une édition limitée à collectionner numériquement grâce à la technologie NFT, disponible en plusieurs couleurs, sous les signes du lion et du dragon luxembourgeois. « Ce genre de stratégie permet de promouvoir le timbre, dans cette version ou en version physique, auprès d’un public plus jeune et plus averti », conclut Claude Balthasar à ce sujet.
FOCUS
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QU’ATTENDRE CETTE ANNÉE ?
Qui dit année d’exposition universelle, dit forcément timbre dédié. En effet, à l’occasion de l’Expo Osaka 2025, POST Luxembourg émettra un timbre ad hoc - en cours de réalisation et qui se retrouvera sans doute sur la Pavillon du Luxembourg au Japon.
Et puis difficile de ne pas penser aux 25 ans de règne du Grand-Duc Henri, « événement pour lequel nous nous préparions déjà depuis un moment, mais le programme d’émission envisagé va être forcément bousculé suite à l’annonce récente de sa future abdication le 3 octobre prochain », précise le Chef du service Patrimoine & POST Philately. Quoi qu’il arrive, deux timbres spéciaux seront dévoilés, dont une version qui s’annonce déjà must have en broderie de tissus disponible à la vente et une version très limitée et très…luxe !
UN TIMBRE HIP-HOP ? C’EST OUI !
À l’occasion de la Journée mondiale de la Poste du 9 octobre dernier, POST Luxembourg a réalisé une collaboration unique avec le groupe de hip-hop luxembourgeois « De Läb. Le titre « Ween ass am Haus? »
(qui est dans la maison ?) – auquel les fans de De Läb répondent en chœur « De Läb ass am Haus » (De Läb est dans la maison) lors des concerts – a inspiré une production mettant en avant les multiples services de POST. La réponse adaptée « d’POST ass am Haus » s’y impose naturellement, dans un clip tournée à Schweich et Warken. La production est en outre le fruit de la collaboration entre les membres de De Läb, David Galassi et Corbi, l’équipe de production de Beast sous la direction de Roxane Péguet, et l’équipe créative et le département relations publiques de POST. Le clip met en scène des acteurs du quotidien, avec David et Corbi dans les rôles de postiers, ainsi que le rappeur Leandro Afonso Pinto, représenté par De Läbbel, dans un rôle de gamer invétéré. Une vidéo qui fait un carton, puisqu’elle compte presque 200,000 vues en trois mois à peine…
David Galassi explique : « En général, je pense qu’il devrait y avoir plus de collaborations entre les entreprises et les artistes, d’une manière aussi créative, c’est vraiment cool ». D’autant plus qu’un timbre personnalisé a été émis à l’occasion de cette campagne pour De Läb, qui a forcément touché les foyers luxembourgeois et les mélomanes de tous bords. Isabelle Faber, directrice des Ressources Humaines, Relations publiques et RSE de POST Luxembourg, ajoute : « La relation entre POST et la scène culturelle
luxembourgeoise est solidement ancrée, notamment au travers de nombreux partenariats de longue date avec des organisateurs d’événements culturels de tout genre et pour tous les publics. Il n’est pas rare non plus que POST soutienne les artistes directement, comme par exemple, pour la création de visuels de timbres ou dans le cadre de campagnes publicitaires. Cette co-production avec De Läb, réalisée entièrement par des équipes luxembourgeoises, tant au niveau artistique que technique, en est un bel exemple ».
Autre exemple d’une collaboration « street art » avec un talent local : la série de timbres plutôt audacieuse réalisée par l’artiste Alain Welter pour Noël 2023, qui rendait hommage à la stratégie RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) de POST grâce à des visuels plutôt inhabituels : un bonhomme de neige qui fond et un Boxemännchen qui transpire.
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Si le style du graffeur Alain Welter fait sourire au premier regard, les illustrations incitent ensuite à la réflexion sur les conséquences dues au changement climatique. Ici, la culture et le timbre se mettent au service d’une cause plus actuelle que jamais, notamment lorsqu’on pense aux feux dévastateurs qui ont sévi en Californie, tout juste un an après ce projet. « C’était une décision forte, mais pour laquelle le retour a été très positif de la part du public », nous confie M. Balthasar.
En s’articulant autour de sujets d’actualité, de talents créatifs locaux ne boudant pas les nouvelles technologies - au contraire - le timbre regagne donc bien en hype et en succès, témoin permanent de son époque autant qu’il est un vecteur discret et efficace de valeurs pour son émetteur, comme pour celles et ceux avec qui il collabore…
« LE CRYPTO-TIMBRE EST UNE ÉDITION
LIMITÉE À COLLECTIONNER NUMÉRIQUEMENT GRÂCE À LA TECHNOLOGIE NFT »
CRASH TEST
BENTLEY CONTINENTAL GTC
SPEED V8 HYBRID
UNE REINE SUR LE BITUME
Époque oblige, la sublimissime Continental GT abandonne son W12 pour un V8 hybride. Pas de raison de faire la moue, vous pourriez bien être surpris, elle en garde suffisamment sous le capot pour vous emmener au septième ciel.
Par sa rareté, le fait de se mettre au volant d'une Bentley est toujours un émerveillement. Il ne me reste maintenant plus qu’à convaincre les puristes que même là où la fée électricité s’en mêle, il peut quand même y avoir un maximum de plaisir. Un V8 hybride rechargeable, est-ce bien sérieux ? Clairement, lorsqu’on appuie sur le bouton Start, la première impression est consternante. D’ailleurs, à la concession, on me dit d’entrée de jeu : « Ne vous inquiétez pas, là elle est en marche ! » Ça, je m’en suis bien rendu compte, mais pour une version « Speed », censée être la plus décoiffante de la gamme, ça manque un peu d’entrain. Heureusement, l’animal cache bien son jeu. Vous allez probablement penser qu’à ce tarif, on s’y attend un peu…
UNE LIGNE DE RÊVE
Cette nouvelle Continental GTC Speed est la version cabriolet du nouveau coupé Continental GT, dont elle partage non seulement le nouveau groupe motopropulseur hybride, alliance d’un moteur essence turbo V8 4,0L et d’un puissant moteur électrique, mais aussi le design. Elle se distingue déjà par sa face avant, dotée de nouveaux phares ovales qui encadrent une grille de calandre foncée exclusive aux modèles Speed. À l’arrière, place à de superbes feux à effet fumé. Le caractère sportif est incontestable et assure une vraie présence sur la route. Sept couleurs extérieures de série sont disponibles, classiques ou plus audacieuses. Un large éventail de jantes 22‘’ permet également d’ajouter une touche personnelle à la voiture. Côté look, on ne peut pas rêver mieux !
VOYAGE INTÉRIEUR
Au volant, la belle Anglaise déploie pas mal d’atouts, même si les évolutions ne sont pas flagrantes. À l’intérieur, la spécification Couleur vous permet de choisir parmi 15 teintes de cuir principal et 11 cuirs secondaires dans le cadre du schéma de couleur Speed unique de l’habitacle. Diverses finitions sont proposées pour les surfaces rigides au sein de l’habitacle : des placages en bois brillants traditionnels ou plus contemporains. Avec des équipements uniques spécialement conçus pour sublimer l’expérience de conduite à ciel ouvert, comme les accoudoirs et le volant chauffants - et les chauffe-nuques intégrés aux sièges avant - l’équipe des designers Bentley a pensé à tout. Pour un luxe sportif suprême, vous pouvez choisir d’orner les chromes intérieurs
d’une finition foncée plus déterminée avec la spécification Dark Chrome Interior. Elle est parfaitement assortie aux détails extérieurs, ce qui se remarque d’autant plus une fois la capote baissée. Côté écrans, le Rotating Display permet d’afficher trois cadrans analogiques, un écran 12,3 pouces ou le placage du tableau de bord.
ON THE ROAD
Grâce à la météo grand-ducale, j’ai pu tester la voiture sur routes glissantes. La plateforme de la GT n’est pas franchement différente de celle de la précédente génération, mais cette nouvelle motorisation augmente sensiblement le poids qui avoisine 2,5 tonnes. Sur autoroute, la voiture se montre particulièrement réactive et développe un impressionnant potentiel. Elle passe de 0 à 100 km/h en 3,4 s et affiche une vitesse maximale limitée à 285 km/h (ça, je ne l’ai pas testé sous peine de devoir payer une amende salée) ! Par contre, sur petites routes, la masse se ressent inévitablement et demande quelques ajustements aisés grâce à une stabilité totale resentie. Les quatre roues directrices réduisent le rayon de braquage de la voiture à faible vitesse, tout en assurant des changements de voie et des dépassements fluides sur l’autoroute. On se sent résolument en sécurité. Si le mode confort est un vrai régal, tant il est silencieux, on ne rechigne pas à enclencher le mode sport pour de petites montées d’adrénaline et un son finalement plus enivrant que prévu. Ce cabriolet est également équipé d’une capote en toile qui se déploie et se replie en moins de 20 secondes en roulant jusqu’à 48 km/h.
VERDICT
Pour le coup, je ne vais pas vous dire : j’achète ! Il s’agit d’une voiture exceptionnelle, destinée à une clientèle exigeante et qui se fiche un peu de faire des comparaisons avec le prix des autres GT. Bien sûr, on se retrouve dans un segment qui cultive la quintessence du luxe, mais on ne peut pas nier que, pour le coup, Bentley signe une voiture quasi zéro défaut qui assure à ses passagers un confort exceptionnel. Et si on se permet encore un petit caprice en regrettant le W12, force est de constater que cette version remplit parfaitement le cahier des charges. On aime son silence en mode électrique et son tintement en mode hybride. Le constructeur va-t-il continuer à nous séduire en version 100 % électrique ? Seul l’avenir nous le dira…
AVANTAGES
• Le design toujours incisif du modèle
• Les performances
• Les possibilités de personnalisation
INCONVÉNIENTS
• La liste des options
• La taille du coffre
• L’équipement numérique
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
Puissance : 782 ch
Longueur : 4895 mm
Prix : 385 513 €
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EXPO 2025
LE DESIGN LUXEMBOURGEOIS
S’ENVOLE VERS OSAKA
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À quelques semaines de l’ouverture de l’Expo Osaka 2025 et alors que Nancy Braun vient d’être nommée directrice adjointe du Pavillon du Luxembourg, ce dernier commence à prendre forme et à dévoiler ce que le Grand-Duché souhaite montrer au monde lors de cet événement exceptionnel. Le design luxembourgeois y tiendra une place particulière, avec un accent mis sur l’économie circulaire…
À partir du 13 avril prochain, Osaka deviendra pour six mois une véritable vitrine sur le monde à l’occasion d’une nouvelle édition de l’Exposition universelle. Une occasion pour chaque pays présent avec un pavillon national de dévoiler aux yeux des visiteurs ce qui se fait de mieux au sein de ses frontières - et le Luxembourg fera naturellement partie de ceux-ci.
Grâce à une construction modulaire en acier surmontée d’une membrane tendue en toiture, le Pavillon du Luxembourg est conçu selon les principes de l’économie circulaire, par le cabinet d’architecture STDM. Le thème choisi pour le Pavillon est d’ailleurs « Doki Doki − The Luxembourg Heartbeat ». « Doki Doki », l’expression japonaise qui désigne les battements de cœur enthousiastes et joyeux, sera ainsi le fil rouge de l’expérience du visiteur dans le Pavillon luxembourgeois, avec une véritable volonté de connexion entre les deux pays et une emphase mise sur les économies circulaires. Il faut dire que l’exposition elle-même aura pour thématique « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain » et prévoit l’accueil d’une trentaine de millions de visiteurs…
QUATRE PROJETS EN DIRECTION DU
JAPON
En matière de design, le message du GIE (Groupement d’Intérêt Économique) en charge de la gestion et de la promotion du Pavillon luxembourgeois est clair : faire valoir l’excellence du savoir-faire local, en accord avec la thématique choisie et avec la sélection de 4 projets forts mis en place dans le Pavillon national, et notamment dans la zone d’accueil VIP :
• Le fauteuil LOOM de la designer luxembourgeoise Julie Conrad, fabriqué avec une structure en bois produite par le menuisier luxembourgeois BrakoN!er (Norbert Brakonier) accueillera le public avec son cadre en bois raffiné et un siège en textile doux noué et tissé en utilisant du coton naturel.
• Pour l’accompagner, la table basse Oh! a été réalisée par le designer Georges Zigrand, qui a travaillé plus de dix ans dans des studios de design londoniens avant de reposer ses valises au Grand-Duché, se concentrant principalement sur le design 3D.
• Geckeler Michels est un studio de design basé au Luxembourg et à Berlin, travaillant pour et avec de nombreuses marques renommées à travers le monde et cofondé par Frank Michels et David Geckeler. Pour la salle à manger de l’espace VIP, ceux-ci proposent la table SPECTRUM et les chaises PANORAMA, produites au Japon, à moins de 200 km d’Osaka.
• Enfin, seront également installés sur le Pavillon du Luxembourg des fauteuils EL SANTO, designés par Dante Goods and Bads - entité composée du designer luxembourgeois Christophe de la Fontaine et de sa partenaire Aylin Langreuter.
Les designers sélectionnés auront a priori également la possibilité de dévoiler encore plus leur talent lors d’une semaine d’exposition sur le Pavillon, du 28 avril au 5 mai.
ENCORE PLUS DE CIRCULARITÉ ?
La sélection des projets s’est effectuée tout d’abord à travers un appel à propositions, pour lequel le GIE Luxembourg @Expo 2025 Osaka s’est adressé ouvertement aux designers et artisans basés au Luxembourg, les invitant à soumettre leurs propositions de mobilier pour la zone VIP du Pavillon du Luxembourg. « L’objectif est de promouvoir le design et l’artisanat luxembourgeois tout en présentant des concepts innovants, ancrés dans des économies circulaires et efficaces en termes de ressources. Un objectif important est également de sensibiliser à l’importance de la préservation des ressources naturelles », précise le GIE à ce sujet. Les candidats ont été encouragés à proposer des créations originales et innovantes, utilisant des matériaux de haute qualité et qui incarnent ces principes de circularité, en mettant l’accent sur la réutilisation, le recyclage et la durabilité des matériaux. Les projets recueillis ont ensuite été présentés à un jury de professionnels.
« DOKI
DOKI, L’EXPRESSION JAPONAISE QUI DÉSIGNE LES BATTEMENTS DE CŒUR ENTHOUSIASTES ET JOYEUX, SERA LE FIL ROUGE DE L’EXPÉRIENCE DU VISITEUR DANS LE PAVILLON LUXEMBOURGEOIS »
Il apparaît cependant que la fédération nationale du design, Design Luxembourg, n’a pas été concertée pendant ce processus de sélection, comme nous l’a confirmé son président. Interrogé sur le sujet, le GIE s’explique :
« Au niveau de la construction, le projet est suivi de près par les services de l’Administration des bâtiments publics (ABP), à l’instar de nombreux autres projets financés par des fonds publics. Pour la construction du Pavillon et l’aménagement intérieur des espaces VIP, il a été choisi de ne pas opter pour du mobilier standard, mais de créerpour ce projet spécifique - une opportunité de promotion du design luxembourgeois. Ainsi un appel à projets organisé entre autres par l’ABP a été lancé. Afin de trancher parmi les propositions remises et ensuite vérifiées par l’ABP, un comité de sélection a été constitué avec notamment l’utilisateur et directeur du Pavillon, M. Daniel Sahr, deux représentants de la maîtrise d’ouvrage et membres du GIE, Mme Tatjana Konieczny et M. Max Gindt, l’architecte du projet du pavillon, M. Arnaud de Meyer (STDM architectes) et la présidente de Design Friends, Mme Anabel Witry, en tant que représentante du secteur du design, celle-ci connaissant le contexte du projet, puisqu’elle faisait partie du jury du Circular by design Award pour le mobilier extérieur autour du Pavillon. L’intégration d’une seule personne représentante du secteur du design au comité de sélection a été jugée suffisante et de ce fait, une personne supplémentaire issue de Design Luxembourg n’a pas été sollicitée ». Un choix argumenté donc, même si une implication de Design Luxembourg, qui organisera notamment en novembre
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prochain le Luxembourg Design Festival, ainsi que les Luxembourg Design Awards, aurait pu conférer à la démarche sélective pour Osaka un aspect encore un peu plus…circulaire !
« LES DESIGNERS CHOISIS
BÉNÉFICIERONT A PRIORI D’UNE
SEMAINE D’EXPOSITION SUR
LE PAVILLON POUR DÉVOILER
ENCORE PLUS LEUR TALENT »
SUR PLACE, ET APRÈS…
Si l’économie circulaire s’est trouvée au centre de la réflexion quant à la construction du Pavillon et le choix des designers pour le meubler, son fonctionnement sur place et l’après-expo universelle n’ont pas été oubliés pour autant. Ainsi, pour l’offre de restauration proposée au public sur place du 13 avril au 13 octobre, le GIE a choisi comme partenaire l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg (EHTL). « Après une première expérience fructueuse lors de l’Expo Dubai 2020, et grâce à un accord de coopération signé avec le GIE, l’EHTL se réjouit d’être à nouveau un partenaire officiel du Pavillon luxembourgeois. L’école offre ainsi la chance inouïe à ses élèves et étudiants de participer à ce grand événement qui, selon les autorités japonaises, devrait attirer 28 millions de visiteurs », se réjouit la direction de l’école suite à cet accord.
Un choix qui semble adéquat dans une dynamique d’économie circulaire, qui a poussé pas moins de
80 apprenants de l’EHTL à postuler pour faire partie de l’aventure. Ce sont finalement deux groupes de dix élèves qui auront le privilège de passer chacun trois mois à Osaka, où ils auront pour mission d’assurer des tâches en cuisine, service, accueil et… pâtisserie ! Car le design gourmand et l’excellence des pâtissiers luxembourgeois seront aussi mis à l’honneur au Japon : suite à un concours lancé en collaboration avec la Chambre des Métiers du Luxembourg et l’EHTL, six créations de six professionnels de la scène gastronomique locale seront servies sur le Pavillon du Luxembourg.
On pourra ainsi déguster La Forêt Noire de Paul Bungert, La poire William rencontre la poire Nashi d’Archibald de Prince, Sakura de Carole Goerend, Fusion Miel and Sudachi – Voyage de Luxembourg à Osaka de Pauline Michelin, Cœur de Joie de Stéphane Muller et Doki Doki Matcha Mirabelle de Kiyohara Yurie, pâtissière née à Osaka !
Enfin, une des particularités du Pavillon luxembourgeois est d’être « circular by design », c’est-à-dire que les principes de l’économie circulaire sont appliqués dès la conception du bâtiment. Cette spécificité permettra une réutilisation partielle des composants et c’est dans ce contexte que le Commissaire général au Pavillon luxembourgeois, André Hansen, a signé l’année dernière au nom du GIE Luxembourg@Expo2025Osaka une lettre d’intention avec Katano City, située dans la préfecture d’Osaka. Cette lettre officialise la volonté de la ville de vouloir reprendre une partie des matériaux de construction du Pavillon luxembourgeois à l’issue de l’Exposition universelle. La boucle est-elle bouclée ? Loin de tourner en rond, le Pavillon du Luxembourg et le GIE en charge semblent en tout cas vouloir aller droit vers le succès avec un procédé volontariste, qui poussent vers le haut le savoir-faire et la créativité des professionnels luxembourgeois à l’occasion de cette Expo exceptionnelle…
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Oyez, oyez, l’heure est grave : il semble bien que le bowling fasse son grand retour ! Difficile de ne pas constater le nouvel engouement pour cette pratique iconique de la fin du XXe siècle, qui effectue un retour en grâce tout comme d’autres jeux comme les arcades, les fléchettes et autres kickers. Alors autant prendre le train en route avec style, et pour ce faire, le groupe 1Com a visé juste avec l’ouverture du bien nommé Strike à Howald…
• Impossible de ne pas trouver son bonheur en matière de divertissement : l’endroit propose 14 pistes de bowling réparties sur deux étages, accompagnées d’une variété de bornes d’arcade, de tables de billard, de shuffle boards et de jeux de fléchettes, sans oublier les tirs au panier, le kicker…
• Strike est aussi clairement un sports bar, avec 18 écrans télévisés et un programme sportif varié. L’endroit a vocation de diffuser toutes les grandes compétitions : rugby, football, basketball, Formule 1… Coup de cœur pour le grand salon de visionnage à l’étage, hyper confort,
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avec son écran géant. Attention, les places y sont déjà chères, pensez à réserver !
• Côté food, la carte proposée est en adéquation avec le lieu : des grands platters à partager, des burgers, pizzas et autres plats de pâtes. Côté boisson aussi, il y a tout ce qu’il faut pour passer un bon moment, mais on aimerait plus de choix sur certaines références et en cocktails. À bon entendeur… Le tout est proposé à des prix honnêtes et ça fait plaisir.
• La situation du Strike est assez idéale : dans la zone commerciale de Howald, avec un parking gratuit dédié, il jouxte un autre établissement phare du groupe, le Yoyo. Ce qui permet à toute la famille de s’y rendre ensemble et de panacher les activités.
• Notre conseil Bold : le dimanche pour une fin de weekend réussie. Tôt si vous avez des minots, après 17h si vous préférez une ambiance plus chill et adulte. Testé et franchement approuvé !
WHAT’S SOUP ?
L’Infinity Village accueille depuis peu au Kirchberg la seconde adresse gourmande et locale Soupmania, inaugurée en 2024 par Caroline Van Kasteren, rue des Bains. « Un endroit où vous vous sentirez comme chez vous, avec une nourriture saine et savoureuse, comprenant des soupes, des quiches, des salades et des desserts, tous faits maison », promet la direction. Les divers modes de consommation du quartier y sont pris en compte : on peut y manger sur place ou venir prendre sa soupe à emporter tôt le matin, avec un petit café avant d’attaquer la journée, ou encore se faire livrer via les plateformes adéquates. La plupart des soupes peuvent être personnalisées, avec des croûtons, des crevettes, du poulet ou des boulettes de viande pour répondre à toutes les faims. Toujours au centre de la démarche Soupmania : des ingrédients frais, provenant autant que possible de la production locale et un encouragement au recyclage…
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LE COMPTE INSTA À SUIVRE
@maison_verot : Toi aussi, la simple vue d’un joli pâté croûte te fait saliver comme jaja ? Alors prépare le sopalin avant de check la page de Maison Verot, maison charcutière d’excellence depuis 1930 et véritable référence française en la matière. Également auteure d’ouvrages géniaux comme « Terrines, Feuilletés & Pâtés croûte avec des Légumes », Maison Vérot transforme ses productions artisanales en œuvres d’art, rien de moins. Tout est hyper léché tout en étant furieusement appétissant, à l’instar de leur fameux Oreiller de la Belle Aurore, une tranche de pur bonheur emballée avec autant de soin qu’une paire de Louboutins. Iconique.
FRESH & SPICY
Dans la grande valse des soft drinks qui accompagnent avec effervescence nos meilleures soirées - seuls, en cocktails ou en créations virgin - une nouvelle petite bombe de saveur vient de débarquer chez Fever Tree. On connaissait la ginger beer très spicy de l’enseigne phare, il faudra désormais compter sur sa déclinaison « Blood Orange », aka orange sanguine. Les agrumes utilisés pour sa conception sont cultivés dans tout le sud de l’Italie et en Sicile et sont plus sucrés et plus doux que les oranges classiques, apportant un arôme à la fois frais et plein de caractère. Grâce au mariage avec le puissant gingembre, ce nouveau mixer Blood Orange Ginger Beer se sert volontiers en mule, accompagné d’une tranche d’orange sanguine, bien sûr !
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VERS LE NORD
En fin d’année, le futur complexe hôtelier Anatura Luxembourg dévoilait son projet, son chantier et son approche culinaire, aux bords des lacs de Weiswampach… La société Lamy Group souhaite en outre y incarner un tourisme durable, intégré dans la nature, grâce à un bel hôtel 4 étoiles dont l’ouverture s’est faite à la fin janvier et qui comprend 90 chambres et suites « alliant confort, innovation et immersion totale au cœur de la nature ». Dans les cuisines, c’est le chef star belge doublement étoilé Yves Mattagne qui assure la direction gastronomique et signe la carte du restaurant Sensa - avec à ses côtés le chef Valentin Beck, ancien du restaurant doublement étoilé Ma Langue Sourit, en charge de la gestion quotidienne. On nous promet une réflexion gastronomique autour des « saveurs du monde » ainsi qu’un lounge bar - et on a hâte de découvrir tout cela très vite lors d’une virée très tourisme local vers le Grand Nord grand-ducal…
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ALEGRIA !
Face au Théâtre des Capucins, la cheffe pâtissière
Carole Lesquer accueille depuis fin 2024 son public gourmand dans un espace bien pensé, avec le sourire et une belle petite carte de « hautes » pâtisseries maison. Une nouvelle aventure sous forme d’hommage à ses origines… On l’avait connue derrière les fourneaux de Flûte Alors!, c’est donc à présent en solo que Carole Lesquer se lance pour proposer ce qu’elle fait de mieux. Alegria, c’est son nouveau et premier bébé à elle, dont le nom rend hommage à ses origines espagnoles et à son envie de proposer « un lieu qui sent bon la joie ». Carole propose aussi des clubs sandwichs veggies et des soupes maison le midi, réalisés grâce aux légumes de la ferme Muller, ainsi que des desserts à l’assiette toute la journée dans son bel espace de réception lumineux à l’étage…
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VALSE ÉTOILÉE
Trois. C’est le nombre très probable d’étoiles Michelin que le Luxembourg va perdre d’office lors de la prochaine cérémonie du Guide rouge BeLux. En effet, la saison gastronomique a été fatale pour deux récipiendaires récents de cette distinction très convoitée, qui ont décidé de baisser le rideau : le Pavillon Eden Rose de Caroline Esch et Valentin Prade à Kayl en décembre, suivi de La Villa de Camille et Julien à Luxembourg, qui a annoncé la mise en vente de l’établissement en janvier. La dernière est plus subtile : René Mathieu n’emporte pas son étoile de Bourglinster au Findel, où il s’est installé dans son nouveau restaurant Fields en début d’année. Mais il est fort à parier qu’il y obtiendra à nouveau son étoile rouge, ainsi que la verte, très vite. De bonnes surprises du côté de la jeune génération de chefs pourraient cependant venir équilibrer le firmament grand-ducal le 28 avril prochain, à Anvers.
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Elle était annoncée pour la fin 2024, ce sera finalement ce printemps qui verra l’ouverture très attendue du nouveau Luxembourg Marriott Hotel Alfa, idéalement situé face à la Gare centrale de Luxembourg. Rendant hommage à l'histoire du bâtiment depuis les années 1930, le futur établissement souhaite offrir une ambiance intemporelle avec des touches de design art déco dans le hall et le salon exécutif M Club, ainsi que dans les 153 chambres et suites. Côté gastronomie, la renaissance de la célèbre Brasserie Alfa, avec les peintures originales de l'artiste luxembourgeois Julien Lefèvre, devrait s’imposer sans grand mal comme un lieu de rencontre idéal pour les locaux comme pour celles et ceux voulant profiter d’une bonne adresse à quelques pas des quais. La vocation est celle d’une brasserie française, avec « un menu qui mélange plats français classiques et influences luxembourgeoises subtiles ». Des fruits de mer frais et des spécialités régionales seront en outre servis dans un cadre confortable et rehaussé par un service à table à la théâtralité adéquate pour l’ambiance des lieux. Sans oublier le bar, où les clients pourront savourer de bons cocktails. Hâte !
L’ITALIE VERSION BURGERS
Après une longue période d’incertitude, l’ancien restaurant Al Bacio de la rue Notre-Dame, à quelques pas du Knuedler, dévoile enfin sa nouvelle promesse aux aficionados de bonne cuisine italienne : l’adresse est devenue Tomi’s Italian Burgers ! Tout est dans le nom… Et si l’orientation de la cuisine évolue vers quelque chose de plus urbain, ce sont toujours Tonio et Mino qui sont aux commandes, tout comme pour le restaurant Al Bacio qui a déménagé il y a un petit moment déjà non loin de là, en bas de la rue Philippe II. Pour leurs savoureux burgers, les patrons proposent des versions classiques avec une touche d’Italie, mais aussi des options plus audacieuses, avec du veau au Taleggio ou encore du thon mi-cuit, citron confit et guacamole, par exemple ; sans oublier une suggestion hebdomadaire très alléchante… Andiamo !
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BON RENDEZ-VOUS !
À quelques pas du lycée technique de Bonnevoie, Cristina et Rosa ont ouvert Le Rendez-Vous, nouveau QG pour les fêtardes et fêtards du jeudi, mais aussi pour les foodies tout au long de l’année grâce aux plats créatifs et joyeusement surprenants du chef Philippe Crauser. Une adresse au décor très fleuri et cosy, qui bénéficie d’une configuration très «event» permettant un large éventail d’événements privés et qui promet de sacrées soirées estivales grâce à une double terrasse unique ! Côté assiette, le chef propose une carte courte, mais intéressante et plutôt pertinente avec les lieux : des planches apéro sophistiquées et des tartes flambées pour qui sera d’humeur à partager, mais aussi des smash burgers et quelques vrais bons plats et entrées pour déjeuner et dîner comme il faut, amenés à changer de manière très régulière. L’équipe a eu la bonne idée d’identifier des créations signature ci et là sur le menu du moment, il suffit de se laisser porter ! Une belle surprise gourmande et festive en ce début d’année...
UNE ÉCHAPPÉE BELLE EN ALSACE POUR LE PLEIN DE SPASS
Le marché de Noël à Strasbourg, check. La route des vins et le Haut-Kœnigsbourg : check. Les jolies petites rues de Colmar : check… L’Alsace est depuis bien longtemps un terrain de jeu fertile pour une escapade réussie le temps d’un long weekend. Mais loin de se contenter de leurs atouts intemporels, nos voisins alsaciens continuent d’innover et de rayonner grâce à un patrimoine culturel, bien-être, gastronomique et historique sans cesse renouvelé… Du verre soufflé, des tables étoilées, de jolies villes bien cachées et de quoi se prélasser : si l'on s’y dirige en général plus volontiers avant les fêtes, la nouvelle année est une saison plus que propice pour une belle échappée alsacienne. Ça tombe bien, Bold est allé défricher le terrain pour vous…
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Révéler qu’il suffit de deux petites heures en voiture direction l’Alsace pour être dépaysés en amoureux, en famille ou entre potes ne relève clairement pas de la révolution touristique, on en est bien conscients. Traditions, sites historiques, villes pittoresques, hôtels-spas de renom et grandes tables forment depuis quelques décennies déjà un combo gagnant qui attire non seulement les visiteurs du Luxembourg et de la Grande Région, mais qui sait aussi les faire venir de bien plus loin. Si les bases sont déjà bien installées, qu’est-ce qui pourrait donc bien faire revenir sur place et surprendre les aficionados de la région ? Probablement ce petit supplément d’âme qu’apportent de belles histoires, une plongée au cœur d’un savoir-faire unique, une nouveauté notable ou encore une bonne dose d’art et d’artisanat, qu’elles soient une destination ou un pit stop bien trouvé sur le chemin d’un séjour mémorable…
LALIQUE, PARANGON DU GRAND ARTISANAT…
L’adresse n’est pas inconnue, ni la marque - au contraire. Lalique et sa célèbre Villa, nichée dans un superbe parc à quelques minutes de l’incontournable Petite-Pierre, sont des noms qui résonnent sans mal dans l’esprit des amoureux de luxe et de haute gastronomie. À l’instar d’autres tables alsaciennes de prestige comme l’Auberge de l’Ill ou Olivier Nasti, son restaurant peut se targuer de deux étoiles au Guide Michelin, d’une réputation éprouvée et d’une cave qu’il faut voir pour croire qu’elle est bien réelle ! Mais outre cette expérience à table - destination en soi pour de nombreux gastronomes - un séjour à la Villa René Lalique bien organisé démontre avec brio toute l’excellence du savoir-faire séculaire qui se cache derrière ce prestigieux patronyme. C’est ce que j’ai pu découvrir sur invitation de la Maison, des méandres de la manufacture au confort exclusif d’une douce suite…
Tout d’abord, notons que la maison que René Lalique avait fait bâtir en 1920 a soufflé ses 100 bougies en 2020. L’établissement, tout jeune centenaire donc, impressionne toujours sans mal qui y fait son arrivée, surplombant le parc qui l’entoure, le tout étant niché aux pieds du parc naturel des Vosges du Nord. Membre de la collection Relais & Châteaux, la Villa cinq étoiles bénéficie de six suites et semble dotée d’une jeunesse renouvelée avec le chef Paul Stradner, désormais à la tête d’une gastronomie engagée et fidèle aux produits du Rhin… Après plusieurs années passées au côté du chef triplement étoilé Jean-Georges Klein avec qui il partage les valeurs d’une « cuisine de goût plutôt que des assiettes complexes », le chef Stradner y privilégie l’excellence dans une forme de simplicité, de vérité, célébrant d’abord le terroir et les artisans d’exception qui l’entourent. C’est d’ailleurs évident lorsque l'on ouvre la carte du restaurant, dans le cadre étincelant de la grande salle de réception qui en impose - soyons clairs : une carte de l’Alsace y mentionne les nombreux producteurs et artisans locaux avec qui le chef travaille au quotidien pour réaliser sa vision et mettre en œuvre son savoir-faire en cuisine.
Le résultat dans l’assiette est à la hauteur de la promesse, avec des créations signature comme « L’œuf parfait colza », la « Lisette, cèpe, oseille et plancton » ou encore « L’omble chevalier de Sparsbach », véritable trésor d’Alsace, préparé de trois façons : mariné, cru et fumé sur place… Le menu étant régulièrement mis à jour, il semble superflu de s’attarder sur les détails d’une édition passée. Mais une chose est sûre : À l’image des trois F - la Femme, la Faune et la Flore, qui caractérisent les sources d’inspiration de René Lalique, le chef Stradner mise sur trois A pour exprimer avec brio ses racines culinaires : l’Autriche (son pays natal), l’Allemagne (où il a œuvré de longues années) et l’Alsace (région qui l’a adopté). Et il peut compter sur une petite dizaine de ruches et le jardin potager du domaine, qui viennent alimenter la cuisine et
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apporter une touche « du potager à l’assiette » plutôt appréciable…
Mais avant le volet sommeil, impossible de ne pas descendre les quelques escaliers qui mènent à la cave et où nous attend Romain Iltis, Meilleur Ouvrier de France 2015, élu Meilleur Sommelier de France en 2012, Wine Director du Lalique Group, Chef Sommelier et gardien de ce trésor - reprenons notre souffle - pour un dernier verre. « Trésor » car oui, la cave de la Villa René Lalique incarne un univers à part entière. Précédée d’une œuvre signée de Lalique et de l’artiste anglais Damien Hirst - Eternal, qui déroule 14 panneaux de cristal - elle se dévoile dans un volume aussi spectaculaire que contemporain.
Un « havre unique », comme le qualifie la Maison, de 60 000 bouteilles, tapissé de parois de verre, et qui s’articule autour d’une table d’hôtes magistrale. La carte des vins, forcément exceptionnelle, réunit ici les terroirs du monde entier, dont 1000 vins notés entre 90 et 100 par le célèbre guide Parker et plus d’une centaine auréolée de la note maximale de 100 points. On peut également compter pas moins de 650 vins de la région, ainsi qu’une très belle sélection des États-Unis, de Bordeaux, et en particulier des Sauternes centenaires provenant de la cave familiale du Président Directeur Général de Lalique, Silvio Denz, et conservés depuis plusieurs générations…
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Après en avoir pris plein les mirettes, direction le cocon indécemment douillet d’une des six suites originales de l’établissement, sorry not sorry. Si les extérieurs ont été restaurés à l’identique pour préserver l’âme et l’authenticité de cette maison « familiale » par Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration Lalique Maison inspirée des motifs originaux du créateur, Monsieur Denz a donné carte blanche au duo créatif pour témoigner « en six clés » de chacune des créations emblématiques de l’histoire de Lalique. Ainsi, la suite « Hirondelles » se décline dans les tons de rouge avec des portraits du maître-verrier qui rappellent à ses hôtes qu’ils se trouvent dans la chambre qu’occupait à l’époque René Lalique ; « Zeila » est quant à elle un hommage à la panthère créée par la petite-fille de l’artiste ; et la chambre « Rose » impose les tons poudrés chers au créateur…
« À LA VILLA RENÉ LALIQUE, LE CHEF STRADNER PRIVILÉGIE L’EXCELLENCE DANS UNE FORME DE SIMPLICITÉ, CÉLÉBRANT D’ABORD LE TERROIR ET LES ARTISANS D’EXCEPTION QUI
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Il est temps de quitter le luxe joyeusement indécent de la Villa René Lalique pour une visite de la manufacture toute proche. Et c’est effectivement là que l’on comprend aisément la réputation, la stature et l’image de marque haut de gamme du nom Lalique… De souffleurs de verre aux personnes responsables d’apposer la signature finale sur une création prête à être emballée et envoyée aux quatre coins du monde, un ballet absolument dingue de professionnels qualifiés, attelés aux tâches les plus précises et hypnotiques, fait naître une constellation d’œuvres de cristal, héritage de la vision de René Lalique qui continue à porter la prestigieuse Maison depuis 1888.
PÉPITES CACHÉES AU PIED DU MONT SAINT-ODILE
À une petite heure de là, la ville d’Obernai n’est peut-être pas la plus connue d’Alsace, mais sa taille humaine et son charme en font sans mal une destination plus que sympathique le temps d’un weekend dans le coin. Son centre-ville est en outre tout ce qu’il y a de plus pittoresque, avec ses belles maisons à colombages, ses remparts, son beffroi, sa place du Marché ou encore la Halle aux blés… Située en plein sur la route des vins, Obernai est aussi un point de départ et de repos pour une petite série de dégustations auprès des vignobles locaux, mais aussi à la distillerie Lehmann, « plus vieille distillerie d’Alsace » fondée en 1850 par Joseph Lehmann dont la pratique se transmet depuis six générations de père en fils. Distinguée par le prestigieux label EPV - Entreprise du Patrimoine Vivant, la société familiale se caractérise ainsi par la détention d’un patrimoine spécifique et par un savoir-faire rare reposant sur la maîtrise des techniques traditionnelles… Au fil des années
et aujourd’hui plus que jamais, Lehmann est une véritable référence pour les amateurs d’eaux-de-vie de grande qualité, dans le secteur gastronomique comme chez soi, notamment grâce à leur éventail de classiques très apprécié, à la gamme premium « Réserve de Famille » ou encore à quelques saveurs relativement audacieuses comme le cédrat, le céleri, le sorbier des oiseaux ou encore…le gratte-cul !
Les alentours d’Obernai offrent tout ce qu’il faut en matière d’hébergement, mais soyons honnêtes, on est quand même là pour prendre du bon temps et soin de soi. L’Alsace est connue pour certains de ses hôtels-spas très réputés, comme La Cheneaudière, et l’un d’entre eux peut faire valoir depuis peu un renouveau remarquable à quelques kilomètres à peine d’Obernai : le 6717 Nature Hôtel & Spa, à Ottrott, dont l’histoire remonte à 1986 lorsque Désiré Schaetzel acquiert le Couvent des Sœurs Bénédictines des Pays-Bas pour le transformer en un hôtel de charme 4 étoiles, Le Clos des Délices. En 2021, après des années de recherche et de visites d'hôtels à travers l'Europe, le propriétaire Monsieur Schaetzel donne vie à un projet ambitieux : l'extension et la création du 6717 Nature Hôtel & Spa, via un investissement colossal de 13 millions d’euros qui vise à atteindre l'objectif des 5 étoiles. Coup de cœur du Jury 2022 aux Villégiature Awards, l’établissement offre une combinaison particulièrement appréciable d’immersion dans la nature, de randonnées, de détente et de plaisirs de la table.
On y craque tout particulièrement pour les nouvelles suites aux dimensions plus que confortables et au design contemporain, comprenant de belles terrasses avec vue et des salles de bain dignes de figurer dans une production cinématographique !
CITY TRIP
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On enfile un peignoir et direction le spa, qui bénéficie d’un bassin intérieur et extérieur, de bains à remous, d’un espace hammam très cosy et d’une véritable aventure thermoludique dans un parcours climatique coloré et olfactif…
Après tant d’émotions, place à la gourmandise avec La Table du 6717, dirigée par Audrey Stippich et Régis Dell, dont la cuisine est guidée par les saisons dans une approche gastronomique décomplexée. De belles salles lumineuses, une terrasse ombragée lors des beaux jours et une vue sur la jolie cascade extérieure - au bord de laquelle des sessions de yoga sont proposées - composent la cadre très confort du restaurant, dont l’expérience est renforcée par la sympathie absolue du personnel (coucou Sylvère !). À noter qu’Audrey Stippich s'est vu décerner en novembre 2023 le premier prix lors du concours culinaire du Meilleur Foie Gras organisé par la Fédération des Chefs d'Alsace, et que l’établissement propose aussi des formules détente et gastronomie variées pour les clients ne résidant pas à l’hôtel.
L’ART SUR LA ROUTE
Pour profiter de toutes ces expériences en partant du Luxembourg ou de la France proche, il semble naturel de prendre la route la plus courte, à savoir l’A4 direction Strasbourg. Soit. Mais est-on vraiment à la minute ? Petit plaisir personnel que je vous confie ici : en passant par l’Allemagne, on évite non seulement un trafic dense et éreintant dans cette direction, mais il est de plus possible
de s’arrêter le temps d’une visite culturelle souvent très réussie à la Völkinger Hütte, seule usine sidérurgique de l’âge d’or de l’industrialisation de la Grande Région entièrement conservée et premier monument de cette époque à avoir été inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
«POURQUOI RETOURNER EN ALSACE ? POUR CE PETIT SUPPLÉMENT
D’ÂME QU’APPORTENT DE BELLES HISTOIRES OU UNE PLONGÉE AU CŒUR D’UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE D’EXCEPTION QUI
L’ENTOURENT »
Avec ses immenses halls, ses espaces ouverts et ses enchevêtrements vertigineux de tuyaux, ce lieu insolite situé à Völklingen offre désormais un lieu unique pour des expositions internationales, des festivals et des concerts, dans une ambiance de grand musée industriel à ciel ouvert - et permet, par ses dimensions, l’installation d’œuvres monumentales et assez inoubliables. La « salle de mélange », intérieure, propose quant à elle des expositions temporaires, à l’instar de The True Size Of Africa, qui expérimente jusqu’au mois d’août prochain différentes approches de cet immense continent qui traquent les traditions de pensée, les préjugés et les stéréotypes et qui permettent d‘adopter de nouveaux points de vue – par le biais immersif de l‘histoire culturelle et de l‘art contemporain…
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DES ACTIVITÉS SPORTIVES
DANS LES AUBERGES DE JEUNESSE DE LUXEMBOURG !
VENEZ DÉCOUVRIR DES ACTIVITÉS
PASSIONNANTES POUR TOUS LES ÂGES :
• Amusez-vous sur le mur d'escalade et au tir à l’arc
• Partez à l'aventure dans les sports nautiques
• Explorez la campagne pittoresque à pied ou à vélo
• Faites monter l'adrénaline avec le VTT et le Gravel
• Savourez de délicieux repas
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ÉVÈNEMENTS PHARES :
15 mars 2025
22 mars 2025
31 mars – 6 avril 2025
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26 avril 2025
Cours d’initiation au tir à l’arc à Echternach 16 mai 2025
Randonnée nocturne avec dîner aux chandelles « Earth Hour » 24 mai – 14 septembre 2025
Semaine Télévie au restaurant à Remerschen 1er août 2025
5 avril – 28 septembre 2025 Parc à trampolines à Echternach 17 octobre 2025
7 – 18 avril 2025
Journées d’escalade pour adolescents à Echternach 31 octobre 2025
Randonnée guidée avec dîner à Beaufort
Randonnée LUGA (printemps) à Luxembourg
Location de canoës, kayaks et SUP à Lultzhausen
Randonnée LUGA (été) à Luxembourg
Randonnée LUGA (automne) à Luxembourg
Escalade d’Halloween à Echternach
Les Auberges de Jeunesse Luxembourgeoises asbl (+352) 26 27 66 200 animation@youthhostels.lu www.youthhostels.lu
FRONTIÈRES ÉCLECTIQUES
Qu’il était bon de sortir d’hibernation pour rejoindre la foule dans nos salles préférées.
UB40 a ainsi réchauffé les cœurs avec ses classiques reggae, tandis que Lacrim a imposé sa présence avec un rap puissant à la Rockhal d’Esch-Belval. The Exploited, légendaires, ont quant à eux réveillé le punk qui sommeille en nous à L’Entrepôt d’Arlon. Mais on a aussi pu découvrir la bande de filles en cavale de BODIE, qui a braqué The Long Way, nouveau pub rock à Longwy - qui ne cesse de séduire grâce à ses concerts, karaokés et autres blind tests ! Les frontières grand-ducales vibrent de bons sons de tous les côtés, alors ne boudons pas notre plaisir…
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Casino Luxembourg
CECI EST (TOUJOURS) LE CASINO
À l’occasion du vernissage de l’exposition The Mindful Hand, le Casino Luxembourg avait vu les choses en grand, avec les bons sons de Lucia Porumb et la dégustation de la bière artisanale de l'artiste Jules Maillot brassée in situ. The Mindful Hand est la première exposition monographique institutionnelle de l’artiste belge Eva L’Hoest. Elle réunit une série d’œuvres inédites qui interrogent la manière dont les technologies d’imagerie analogiques et numériques influencent notre perception et notre mémoire, modifient la notion de paysage et redessinent les frontières entre la main et l’esprit…
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LA POUPÉE MONTE LE SON
Un hommage contemporain, décalé et pêchu à la victoire de France Gall à l’Eurovision en 1965, avec une certaine Poupée de cire, poupée de son : voilà ce qui a emporté le cœur du jury international et du public luxembourgeois lors de la finale du Luxembourg Song Contest, le 25 janvier dernier. C’est en effet Laura Thorn et son titre La Poupée Monte le Son qui ont été choisis avec une large avance pour représenter le Luxembourg lors du prochain European Song Contest, à Bâle. Dans la grande salle de la Rockhal et sur un superbe plateau qui montre bien que le Grand-Duché est de retour pour rester dans cette compétition emblématique, Laura a fait preuve de brio vocal sur une chorégraphie millimétrée et effrontée juste ce qu’il faut pour s’imposer face à six autres talentueux finalistes…
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OH, MON BATEAU !
Quand la grande cuisine rencontre les flots… À l’invitation de Gault&Millau Luxembourg et d’Oceania Cruises, quelques gastronomes invétéré.es et membres de la presse spécialisée ont investi le très chouette comptoir de la Grünewald’s Chef Table le temps d’une soirée forte en saveurs et en joie. Sur un thème maritime ad hoc et après avoir découvert les nombreux séjours que propose le plus foodie des croisiéristes, chacun a pu se frotter à l’art du dressage (d’assiettes) aux côtés du chef Clovis Degrave et de sa brigade. Et si Pauline Michelin proposait un délicieux iceberg en dessert, il en aurait fallu bien plus pour faire couler ce beau moment auquel Bold a eu le plaisir de participer…
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TWISTED DRAG
On l’attendait depuis longtemps, il est enfin arrivé : le premier event drag organisé à la Kantin de Dudelange ! On savait que les pourparlers étaient en cours, que les perruques étaient laquées et que les machines à coudre fumaient à tout-va, mais la soirée à guichets fermés du 18 janvier a dépassé toutes les attentes. En maîtresse de cérémonie, l’incontournable Madame Yoko a donné le LA avec brio tandis que Medusa Venom, Miss Calima et la guest-star Leona Winter, finaliste de Drag Race France saison 3, ont assuré le show tout au long de la soirée. Croix dans vos agendas : la prochaine aura lieu le 29 mars !
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VEN. 06 JUIN
TIMMY TRUMPET BIGFLO & OLI
MARC REBILLET BIGA*RANX
JERSEY MATHILDA 15 15
SAM. 07 JUIN
SOPRANO HAMZA VALD TRINIX RONISIA BBNO$
YOA WALLACE CLEAVER B.B. JACQUES
MICHEL HUBERT LOVELACE
DIM. 08 JUIN
JULIEN DORÉ
MICHEL POLNAREFF
BEN MAZUÉ YODELICE
KO KO MO PUGGY SOLANN
RORI TERRENOIRE
SAM. 07 JUIN - ESCHER THEATER EN SALLE
STEPHAN EICHER
DIM. 08 JUIN - KULTURFABRIK
ULTRA VOMIT +GUESTS
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LA REPROGRAMMATION MOTEUR HOMOLOGUÉE*
AU SERVICE DE LA PERFORMANCE
*avec modification de la carte grise du véhicule
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BMW M3
510 ch
650 Nm 680 ch 830 Nm
Gain de puissance : + 170 ch
Gain de couple : +180 Nm
WOT Engineering S.à r.l.
An der Fraesbich 47 L-8509 Redange info@wot.lu
+352 20 60 23 29