laGazettedufoyer n° 27 et 28

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Décembre 2013 n° 27

laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne


Sommaire Semaine Bleue

Semaine Bleue 2013

Pages 2 et 3. Régal en Limousin Montoulieu «Cité du Livre»

Cette année, la semaine bleue, semaine nationale des retraités et personnes âgées, s'est déroulée du 21 au 28 octobre. Le thème retenu "Vieillir et Agir Ensemble dans la Communauté" inspira le centre social d'animation "couleurs et rencontres" pour son fil rouge de la semaine, la photographie.

Pages 4 et 5. Je m’appelle Renée Page 6. Mon Touaine Reparties Assassines Page 7. L’indulgence Page 8. Les codes barres Page 9. Vie au foyer Page 10. Supplément Noël Pages 11, 12, 13 et 14. Nelson Mandela Pages 16 et 17. La double face d’internet Pages 18 et 19.

L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Giorgina CHASTEL Pierre FERAUT Suzanne DUPRAT Andrée VAISSIE

Foyer Résidence Francis Barousse 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer

Des animations telles que la visite d’une exposition photographique, les ateliers gymnastique, mémoire et «solidarité tricot», un atelier cuisine intergénérations et un goûter

spectacle à l’ehpad «Les Fontenelles» nous furent proposés. «Ramonville à travers vos yeux», rallye photo sur la commune, fut également organisé.


Vendredi après-midi, et après la réunion de reprise pour la revue "La voix des âges", une revue faite par et pour les séniors de Ramonville. Nous, et des jeunes de la commune, avons été les modèles d'un shooting photo intergénérations qui s'est déroulé dans les locaux de la maison communale de la solidarité, transformé en studio photo pour cette occasion.

Nous disons merci aux jeunes et leurs animateurs pour leur implication et leur participation.

Merci aussi aux organisateurs et animateurs du CCAS pour nous avoir proposé une semaine bien remplie.

Et merci à nous, les seniors, qui avons bien voulu participer à ce projet et jouer le jeu. L'équipe de rédaction. La gazette du foyer. 3


Régal en Limousin puis quelques années… La municipalité fait beaucoup de sauvetages achetant des maisons médiévales ou renaissances qui tombaient en ruines. Petit à petit des équipes techniques, communales, ont été formées à la rénovation du patrimoine, reconstruction des murailles, aménagement d’espaces verts, rénovation des façades, etc… Le centre ancien a retrouvé son faste médiéval, lorsque les foules de pélerins se pressaient autour du tombeau d’Arédius.

Saveurs limousines et retours aux sources, au pays du kaolin. La Creuse, la Haute-Vienne et la Corrèze forment une entité géographique qui occupe la partie nord-ouest du massif central. Dans ces vallons moutonnant à perte de vue, la rudesse de la nature a façonné une cuisine paysanne toute simple. La gourmandise des hommes en a embelli les formes, châtaignes, champignons, pommes de terre et lard gras se transforment en pépites au cœur de l’automne. Arrêtons-nous un instant à S a i n t - Yr i e i x - L a - Pe rc h e , l a montée en puissance de la belle Arédienne. Oui j’aime mon pays d’adoption, où j’ai mal lorsque le Toulouse FC (TFC) perd, car je suis un fervent supporter, oui je m’intéresse à la ville rose; mais à l’occasion d’une conver4. La gazette du foyer

sation ou d’une lecture concernant mon pays natal mon cœur sursaute de bonheur. Saint Yrieix, ancienne souspréfecture de la Haute-Vienne, porte, du parc régional Périgord-Limousin, exprime sa position de petite capitale, entre Corrèze, Dordogne et HauteVienne. La cité arédienne (Arédius est son fondateur) vit une véritable métamorphose de-

La renommée de St-Yrieix s’est faite grâce à Jean- Baptiste DARNET, chirurgien à St-Yrieix, qui signala à son apothicaire l’existence d’une terre spéciale utilisée par sa femme pour faire la lessive. C’est en 1771 que DARNET est chargé au nom du roi d’en diriger l’exploitation, la fabrication de la porcelaine peut alors commencer. Les habitants sont des Arédiens, mais aussi appelés les culs-noirs en raison de l’élevage des porcs, blanc et noir. Albert Jarry


Montolieu « Cité du livre »

L’histoire du papier – Un long cheminement. 1-) Avant le papier : Depuis le début de l’humanité l’homme a tracé des signes sur tous les matériaux solides existants: pierre, ivoire, bois, métaux, bambous, écorce de mûrier… Dans l’antiquité le support le plus utilisé est le papyrus mis au point par les Égyptiens il y a 5500 ans à partir d’une plante aquatique le cypérus papyrus. Ce support s’opposa jusqu’à la chute de l’empire Romain occidental (IVème siècle après J C). 2-) Le parchemin : Au IIème siècle avant notre ère le parchemin apparaît. Un support de peau sur lequel on peut écrire sur les deux faces à partir de peaux de mouton, chèvre, ou veau. Au XVIIème siècle le parchemin est le principal support d’écriture et perdure jusqu’au XIVème siècle. Mais rare et cher il laisse peu de place au papier. Cependant il sera utilisé par les notaires jusqu’au XVIIIème siècle, matériau plus noble et plus résistant que le papier. 3-) Le Papier : Inventé en Chine au IIème siècle avant J.C. le papier est fabriqué à partir de fibres végétales ou de bois lacéré, chanvre, écorce de mû-

rier, bambou, paille de riz, bois de santal (sources de cellulose) et enfin tous chiffons de lin ou coton, ainsi que les vieux papiers. Mais ce support reste le monopole de l’Asie pendant 1000 ans. Au premier siècle la fabrication est codifiée par un japonais, Cai Lun, ce qui favorise l’expansion de ce papier dans toute l’Asie uniquement. En 751 de notre ère, après la bataille de Samarkand, le secret de fabrication du papier est révélé au monde Islamique par des prisonniers chinois. Pendant cinq siècles le papier se trouve associé à la culture arabo-islamisque. Ainsi le papier arrive en Espagne au Xème siècle, puis en Italie par la Sicile. Grâce à de nouvelles technologies, Fabriano et Venisse deviennent des centres de production. Le monopole Italien prend fin au milieu du XIVème siècle quand les Français décident d’importer la technique de production. Les premiers centres papetiers français se situent à Troyes (1348) en Auvergne, à Grenoble et à Angoulême. Les moulins à papier sont tous construits sur le même modèle

économique : une unité de fabrication rurale, liée à l’énergie hydraulique, fondée sur un principe artisanal et familial. A partir du XVème siècle la France est pourvue d’une production papetière autonome et commence à exporter. L’Europe ayant découvert graduellement le papier, toutes les conditions sont remplies pour le développement de L’imprimerie avec Gutemberg (1440). Au XVIIème siècle les papeteries s’implantent dans la montagne Noire audoise. Pascal Polère est le premier papetier à s’installer à Brousses (1694) sur la rivière Dure puis six nouveaux moulins se construisent. Celui que nous avons visité est le dernier moulin à papier en activité du Languedoc, il perpétue la tradition du papier à la main. L’activité industrielle du moulin de Brousses a pris fin en 1981 avec l’arrêt de la machine à papier. Depuis la famille poursuit cette activité papetière la 7ème génération. En 1994 le moulin s’est ouvert au public pour des visites guidées 363 jours par an. Texte donné par Suzanne Duprat. La gazette du foyer. 5


Je m’appelle Renée. Je suis née dans une petite commune du Bourbonnais. Mes parents étaient cultivateurs vignerons (métayer), c’est-à-dire que la récolte du blé, des pommes de terre et du vin était partagée par moitié avec le propriétaire.

ont dû quitter la ferme. Nous avons dû chercher du travail. (Plus facile que maintenant). Lucie : concierge à la chambre de commerce. Andrée : aux cuisines du bon St Pourçain. Georges : EDF téléphone. Renée : employée de maison, et je

Un envoyé de celui-ci était là, avec des sacs, le jour du battage du blé à la machine, et avec des tonneaux le jour où on tirait la cuve pour le vin et aussi des sacs pour les patates (pommes de terre). Avec cette moitié mes parents devaient nourrir toute la famille; 8 personnes dont 6 enfants. Lucie née en 1913 (décédée), Andrée née en 1922 (décédée), Georges né en 1923 (vivant en fauteuil roulant), Renée née en 1924 (bien vivante), Noël né en 1928 (décédé), Camille né en 1930 (décédé le premier).

Moi je me suis mariée en 1960 et mon mari divorcé avait la garde de sa fille. En 1964 ma fille est née, quel bonheur d’avoir une fille bien à moi, une petite sœur pour la fille de mon mari et qui est restée avec nous jusqu’à son mariage. Elle a eu deux filles, dont une a eu deux garçons. Ce sont mes petits enfants de cœur et ils m’aiment tous. Mon mari décède en 1980. Mes deux filles parties à Bordeaux où elles avaient une crèche, je suis restée seule plus de 20 ans. J’ai demandé à ma fille (qui après la réussite d’un concours a été nommée à Ramonville) de me trouver un foyer logement, ce qu’elle a fait.

Nous étions heureux ensemble, nous avons mangé normalement et étions habillé correctement. Tous aidant aux travaux de la ferme et moi à la maison, ménage, cuisine, lavage jusqu’en 1955.

m’occupe d’une petite fille que j’aime comme ma fille et me le rend bien (passé médical chargé mais vivante). Noël : chez un entrepreneur de travaux public. Camille chez un marbrier.

Et c’est le 22 octobre 2005 que je suis arrivée ici (à 1 km de chez ma fille) cela fait 8 ans. J’ai fait des connaissances agréables. Il y a des activités, Gym douce, mémoire, chant, collage. Les repas sont servis à la salle à manger et le petit déjeuner est fait à l’appartement. La Directrice et le personnel sont très sympathiques et les jours et les années passent vite.

Mes

Tous ont été mariés sauf Noël.

Renée Beaudon

parents

ayant

6. La gazette du foyer

vieillis,


Mon Touaine Vous- avez pas vu mon Touaine par- là, mon Touaine, mon homme quoi. Ha ce que cet homme m’en fait voir, y sont tous les mêmes, et pour finir voué toujours nous les femmes les pauvres victimes. Mais comme dit le proverbe, l’occasion fait le larron et voué bien souvent que l’occasion fait les mariages. Moi d’abord j’ai pris mon homme d’occasion, avant de le vouaire y le connaissais pas. Y revenait du marché et comme y ai mal à mes pauvres jambes y m’étais assis sur un banc, où y avait déjà un homme, y me regardait et moi aussi et je me disais, quel bel homme, quelle belle moustache brune. Un moment après avec beaucoup d’honnêteté et de savoir-vivre, il m’offrit une prise de camphre, dans une tabatière queue de rat, il l’a pris et éternué bien fort. Mais il fallait bien répondre à sa politesse et comme y avait dans mon sac une bouteille d’arquebuse et que le goulot dépassait, y pouvait pas moins faire que de l’y en offrir. Mais pensez–donc sur un banc avait pas organisé pour payer la goutte aux hommes, n’avions point de verre, alla but à la bouteille, holà-la quelle descente on aurait dit le canal de Suez. Un moment après je me suis levée pour partir y m’a suivie jusque chez moi et là y m’a demandé,

vous ne pouvez pas savoir ce qui m’a demandé, y m’a demandé ma main et moi pauvre ingénue, pas habituée à ces choses- la, je m’en suis trouvée assise sur mon réchauffe pieds et qui m’en suis relevée quand y est senti qu’on brulo et qui y avait un grand rond à ma robe de laine. Et là y est donné ma main, celle qui était pas embarrassée et y pense que je me suis bien trop pressée, à 89 ans vouai un peu jeune pour un coup de tête pareil.

Des réparties assassines. Au conservatoire national d’art dramatique, Louis Jouvet, professeur, à François Perier, jeune élève : « Si Molière voit comment tu interprètes Don Juan, il doit se retourner dans sa tombe. » Et Perier de répliquer du même ton : « Comme vous l’avez joué avant moi, ça le remettra en place. »

«Le Maréchal va beaucoup vous manquer» diton à l’épouse du Maréchal de Boufflers après qu’il eut décédé. «Peutêtre, mais au moins, je saurai où il passe ses nuits», répliqua-t-elle.

Renée Beaudon Cindy Crowford à Amanda Lear : « Merci de m’avoir envoyé votre livre, je l’ai adoré. Mais dites- moi, qui vous l’a écrit ? » Réponse d’Amanda Lear : « Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre. Mais dites-moi, qui vous l’a lu ? »

Un député « Monsieur Churchill serait-il en train de dormir pendant que je parle ? » Churchill : « Si seulement. » La gazette du foyer. 7


L’indulgence L’indulgence définie comme la facilité à excuser ou à pardonner les fautes d’autrui joue un rôle essentiel dans les rapports sociaux et est une des attitudes les plus sujettes à des controverses, louée par les uns, décriée par les autres. Dans quelle mesure l’indulgence est-elle une qualité ? Quelles sont ses limites ? Ne peuton pas concilier indulgence et sévérité? Dire d’une personne qu’elle est indulgente est généralement perçu par beaucoup, à juste titre, comme un éloge fondé. L’indulgence est, en effet, associée à d’autres qualités comme la bonté, la bienveillance elle suppose aussi une faculté de compréhension de la nature humaine, de sa complexité faite de grandeur, mais aussi de faiblesses. Qui est dépourvu de défauts ? Qui n’a pas commis d’erreurs, de fautes parfois graves ? Être indulgent c’est être capable de saisir et de comprendre cette complexité de l’être humain. L’indulgence mérite également d’être louée comme ennemie de la vengeance, réaction primaire. Pardonner est un acte profondément humain qu’implique la volonté de dominer l’instinct de châtiment, la maîtrise de soi, la capacité à éteindre le désir exprimé par le célèbre concept « Œil pour œil, dent pour dent », de répondre à la violence par la violence. Ceci se manifeste bien dans la pièce de Corneille « Cinna ». 8. La gazette du foyer

L’empereur Auguste apprend que son fils adoptif Cinna a ourdi un complot contre lui. Sa première réaction est de réprimer en châtiant le coupable. Mais après une longue délibération en soi, il s’élève au- dessus de l’instinct de vengeance et décide de pardonner aux comploteurs. L’indulgence est d’autant plus justifiée si le coupable a un sincère repentir et elle peut modifier son attitude, provoquant sa reconnaissance envers celui qui lui a pardonné et un changement positif de son comportement. Ce qui apparaît dans le célèbre roman de Victor Hugo « Les misérables » où le bagnard Jean Valjean est pardonné par l’évêque à qui il a dérobé des chandeliers précieux et qui affirme aux policiers ayant arrêté Jean Valjan qu’en fait il les lui a donné. Cette générosité de l’évêque va jouer un rôle fondamental dans le rachat de Jean Valjan bouleversé par l’attitude du prélat envers lui. Cependant les détracteurs de l’indulgence sont nombreux. Il est vrai que certain de leurs

arguments paraissent fondés. En premier si l’indulgence peut amener certains coupables sur la voie du repentir et du rachat, l’absence de sanctions peut encourager d’autres à récidiver, puisqu’ils ont évité le châtiment. L’indulgence peut aussi être perçue dans certains cas comme une marque de faiblesse, un manque de fermeté, qui fait que des individus méritants d’être punis, ne le sont pas ou comme ils devraient l’être, ce qui soulève des débats souvent passionnés entre partisans et adversaires de la sévérité des peines. L’indulgence envers le coupable est aussi critiquée, comme injustice envers la victime, ce qu’exprime un proverbe scandinave « Indulgence envers le loup, s’appelle injustice envers le mouton ». Reconnaissons aussi qu’il est quasiment impossible d’être indulgent envers certains qui se sont rendus coupables d’actes bafouant la dignité humaine. Peut-on être indulgent envers des tueurs en


série, des meurtriers d’enfants ou des criminels de guerre nazis et autres ? Toutefois il est possible de concilier dans de nombreux cas indulgence et sévérité. Il est difficile de ne pas punir un certain nombre d’actes déviants ou délictueux, mais en infligeant une sanction proportionnelle à la gravité de l’acte commis, non celle prévue par le code pénal, qui serait automatique. L’indulgence se manifestera ici dans la recherche de circonstances atténuantes, susceptibles de rendre la sanction moins sévère tout en la maintenant. S’il s’agit d’un premier délit, on peut aussi se dispenser de châtier, en essayant de faire prendre conscience au coupable du caractère malsain de son comportement. Dans le cas d’une condamnation, l’indulgence se révèlera dans l’accompagnement du coupable, dans la connaissance des droits essentiels de sa personnalité, dans une sorte de rééducation afin qu’il ne récidive pas et dans les cas les plus graves qu’il se réinsère, réconciliant ainsi châtiment et indulgence, l’un sanctionnant, l’autre exprimant la foi du rachat. Pierre Feraut

Les codes – barres Les codes – barres ont quarante ans. Le brevet initial date d’octobre 1952 (concernant un code à lignes verticales, mais aussi sous d’autres formes) a été déposé par deux étudiants américains, Norman Joseph Woodland

et Bernard Silver qui cherchaient une méthode pour automatiser l’enregistrement des produits des fabricants. Leur idée à consister à combiner le système de sonorisation de films et de code morse. Il s’agissait ensuite de balayer le code avec une lumière pour traduire les barres verticales en informations. L’utilisation courante n’interviendra cependant qu’à partir d’avril 1973, suite à l’invention, en octobre 1970 de Georges Lauder, qui ajoute des chiffres sous les barres verticales pour identifier le produit.

La première utilisation des codes – barres a été l’étiquetage des wagons de train, mais il n’y a pas eu un succès commercial. Les supermarchés s’en servent pour automatiser leurs activités, ils sont devenus presque universels dans cette tâche. Le premier produit doté d’un code – barre scanné à une caisse est un paquet de gomme à mâcher, le 26 juin 1974 dans la ville de Détroit (Ohio). La gazette du foyer. 9


Vie au foyer Repas de fête.

Ce 20 décembre 2013 fut encore, pour le foyer, une journée très agréable car nous avons fêté Noël un peu en avance sur le calendrier.

L’apéritif étant servi, nous avons enfin dégusté un repas digne de ce nom (enfin une viande cuite comme il faut) et son accompagnement comme il se doit. En fin de repas, avec la bûche Des résidents(es) avaient invi- pâtissière nous avons tous tés des membres de leur fa- levé notre verre en souhaitant mille. De ce fait, la salle à man- à toute l’assemblée un joyeux ger était complète et cela était Noël. très réjouissant de voir et d’entendre tout ce monde parler et Le repas et l’après-midi étaient rire. accompagnés par Anna FERNANDEZ chanteuse qui, avec sa Monsieur Christophe LUBAC voix et sa sono nous a régalées Maire de Ramonville était pré- de chansons et de danses dont sent avec des membres du nous avons profité, sans modéconseil d’administration du ration. Son répertoire convenait CCAS, Madame Carine JANDAU parfaitement pour notre âge et directrice du foyer Francis Ba- notre désir. rousse était accompagnée des membres du bureau du FRFB. Auparavant, notre animateur Fernando a projeté sur grand Nous nous sommes assis(es) écran le film qu’il a réalisé devant des tables très joliment avec toutes les activités et sordécorées. Monsieur le Maire ties que nous avons faites au en a profité pour nous dire cours de l’année 2013, avec quelques mots et nous souhai- le centre social d’animation ter de bonnes fêtes. du CCAS «Couleurs et ren10. La gazette du foyer

contres». Nous apercevions des Ramonvillois(es), ainsi que des résidentes du foyer Francis BAROUSSE. Toutes ces activités sont organisées dans l’esprit de se faire rencontrer des personnes qui n’en ont pas l’occasion dans d’autres circonstances. Nous remercions très chaleureusement Monsieur le Maire et les personnes de son conseil d’administration, Madame JANDAU et ses collaboratrices, tous les employés(es) cuisines, services et toutes les personnes qui ont participées à cette agréable journée. Denise Ducos.

De temps en temps une journée comme ça, nous ferait vieillir moins vite. Simone Bilotte.


Supplément Noël 2013 La gazette du foyer. 11


Noël 1942 montre son nez, j’ai 10 ans !

Nos fêtes de fin d’année furent toujours fêtées. J’irai même jusqu’à dire maintenant j’ai connu plus de soixante- dix sapins. Une forêt n’est-ce pas? Mon arbre dans le Lot un simple genévrier. Un de ces beaux, bien droit, le plus régulier possible. Mon grand plaisir, le choisir moi-même. Ce choix était très délicat car beaucoup étaient splendides. En même temps je ramassais un peu de mousse et de lichen pour les décorations. Un jour, non contente de mon bois en face où avec mes parents que je le choisissais sans crier gare, je me mis simplement en route une serpe à la main pour gravir la montagne en forme de chapeau de gendarme ; bois de l’extrême sommet et qui a constamment 12. La gazette du foyer

attiré les gens du village pour son très beau point de vue sur les méandres du Lot. Dans un grand no man’s land en dessous trônaient des genévriers tous plus beaux les uns que les autres, au milieu des chênes rabougris. Cette fugue fut de taille pour mes jeunes jambes. Pour atteindre cette lande dégagée, il fallait traverser un bois impénétrable. Ma montagne comme je le disais a bien dû rire de mon épopée de braconnière en herbe. Je bravais ce soi-disant « gendarme » au risque d’entorses que je collectionnais ou risquais de me rompre le cou comme le disait maman. Cette dernière, intuitive en ce début Décembre, avait compris. Elle me guettait du haut de notre perron, folle d’inquié-

tude, et je perçu un soupir de soulagement dès l’orée du bois lorsqu’elle me vit apparaître traînant un immense «roi des forêts». J’ai eu droit à une belle remontrance ! Maman avait dû secouer notre cloche de «rassemblement» sans succès, car il m’avait bien fallu deux heures pour accomplir ce «tour de force». Chez nous un tour de force est une bêtise. Et moi qui voulais lui faire une belle surprise ! L’enfer est pavé de bonnes intentions. Si j’ai de bons souvenirs de mes Noël de guerre, il m’a manqué quelque chose : des oranges. Et parce que nous n’en avions pas, nous en avions l’eau à la bouche en les évoquant. Vers la fin des privatisations, j’ai retrouvé ce goût perdu dans des cachous sucés sur une pomme. Yvonne Soulet


Conte de Noël C’est l’histoire de ma grand-mère Anne qui avait pratiquement perdu la marche, elle utilisait une canne.

Puis au petit matin elle rejoignait ses petits enfants qui stationnaient devant les jouets que le Père Noël avait déposés.

Elle avait de la peine de ne pas pouvoir courir Voyant venir leur maavec ses petits-enfants. mie vers eux, pleurant de joie et dansant avec Puis vint la nuit de Noël. eux, ils la regardèrent Notre mamie, dans car le miracle de Noël le silence de la nuit, était présent: Elle avait entendit le tintement retrouvé l’agilité de ses d’une multitude de clo- jambes. chettes. Elle se disait en souriant « Tiens le père Suzanne Duprat. Noël passe ».

Origine de la bûche de Noël. La coutume d’allumer une bûche à Noël, dans l’âtre, remonte à très longtemps et existait dans toute l’Europe. On dit que le feu produit par la bûche est un hommage au soleil. Ce geste cérémoniel serait dérivé de diverses célébrations païennes associées au solstice d’hiver. A l’origine, il s’agissait d’une bûche qui devait brûler du 24 Décembre jusqu’au Nouvel An. Allumée dans la pièce à vivre, elle apporte chaleur et lumière à la veillée. On devait choisir une très grosse bûche de bois dur ou une vieille souche et provenant de préférence d’un arbre fruitier. La bûche devait être coupée avant le lever du soleil. La bûche était souvent décorée de rubans. On la portait ensuite dans la grande pièce familiale avec un grand cérémonial. En France la coutume dit qu’on

doit placer dans l’âtre autant de bûches qu’il y a d’habitants dans la maison. Le chef de famille bénissait la bûche avec de l’eau et du sel parfois avec du vin. Il fallait s’occuper des bûches avec les mains ; aucun instrument ne pouvant s’approcher du feu. Si le feu faisait beaucoup d’étincelles, on disait que la moisson de l’été suivant serait bonne.

de l’année. Les cendres de la bûche étaient précieusement conservées contre les orages, pour guérir certaines maladies et pour fertiliser les terres. C’est pour continuer à célébrer ce retard que la bûche de Noël a vu le jour sous la forme d’un délicieux dessert qui aurait été inventé par un pâtissier en 1945.

Si la lumière faisait projeter des silhouettes sur le mur, on disait q u ’ u n membre de la famille allait mourir au cours La gazette du foyer. 13


La galette des rois.

Le père Noël adore la fête des rois. Tous les ans à la fin de l’année, il prépare trente et une galettes : une galette pour chaque jour du mois de janvier. Les rennes sont ravis, le père Noël aussi ! Aujourd’hui, c’est justement la fête des rois. Les rennes ont posé un tapis doré sur leur dos; le père Noël a mis sa cape brodée de fil d’argent et il appelle: «Venez tous dans la salle à manger! La fête des rois va commencer.» Les rennes et le père Noël s’élancent dans l’escalier… puis s’arrêtant net : sur la table il n’y a pas de galette ! Le père Noël fronce les sourcils. Il regarde ses rennes, l’air soupçonneux : « Qui l’a volée? Qui l’a croquée? Qui l’a mangée? » -Pas nous ! Pas nous ! Pouvez-vous le jurer? Demande le père Noël. On le jure ! On le jure» -promettent les rennes, «on n’a rien touché!». Le père Noël court jusqu’à la cuisine : la réserve est-elle encore en place, dans le grand placard? Calamité il n’y a plus une seule galette, plus la moindre petite miette! «C’est impossible, gé14. La gazette du foyer

mit le père Noël. Elles ne se sont pas envolées, elles ne se sont pas envolées»... Répètent les rennes inquiets. «Mais elles jouent peut-être à cache-cache, en roulant comme des roues?». Aussitôt, ils commencent à chercher partout : dans chaque recoin, dans chaque trou… Rien ! Ils ne trouvent rien ! Il n’y a plus une seule galette, plus la moindre petite miette ! Sans galette, plus de fête ! Les rennes et le Père Noël sont vraiment désolés : Ils s’assoient tristement sur les marches de l’escalier. Tout à coup, des notes de musique s’élèvent à l’extérieur du palais. Un soulèvement de tambour se fait entendre. Une trompette lance des « Pouet » et des « Pouet » ! Quelle fanfare ! Le père Noël jette un coup d’œil par la fenêtre… Et que voit-il? Un spectacle incroyable! Un défilé de chars dorés sur lequel trônent des souris ; des souris déguisées en rois, en reines, en princesses ! Soudain le renne Cachou regarde les roues des chars et il s’écrie:

« Père Nono ! Père Noël !elles sont là, elles sont là ! ». «Je ne suis pas aveugle», ronchonne le Père Noël. «Je les vois bien ces souris…». «Pas les souris!», interrompt Cachou. «Pas les souris, mais les galettes : ce sont les roues!». «Incroyable! Phénoménal!» Le père Noël écarquille les yeux : «oui, ses galettes, ses délicieuses galettes servent de roues pour des chars de défilé!». Furieux, il file au rez-dechaussée et se lance hors de son palais, prêt à gronder, rugir, tempêter. Mais devant la porte, quelqu’un l’attend déjà: «Bonjour Père Noël !je suis Aurélie Dorémi, la vrai reine des souris. Je voulais vous inviter, vous et vos rennes à notre grand défilé». Le Père Noël en reste bouche bée. Il ne sait plus quoi répondre…Tonnerre de tonnerre! Va t-il se mettre en colère ? Non, il répond avec le sourire : «J’accepte reine Aurélie! Mais avant, je vais chercher quelque chose dans mon atelier». Sous le regard ahuri de ses rennes, le père Noël monte au grenier de son palais, et il en rapporte de vraies roues en bois, des roues pour mettre à la place de ses galettes. Peu après, les chars sont prêts : Les galettes sont rangées dans le grand placard de la cuisine… Toutes sauf une, que le père Noël et ses rennes partagent avec les souris. Et devinez qui a eu la fève! Un bonhomme vêtu de rouge, portant sur le dos une cape brodée de fils d’argent… Évidemment.

D.D.


Janvier 2014 n° 28

laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne


Songes-tu parfois mon aimée, Assise près du foyer clair, Lorsque sous la porte fermée, Gémit la bise d’hiver. Qu’après cet automne clément, Les oiseaux, cher peuple étourdi, Trop tard, par un jour de tourmente, On prit leur vol vers le midi. Que leurs ailes blanches de givre, Sont lasses d’avoir voyagé ; Que sur le long chemin à suivre Il a neigé, neigé, neigé ; Et que perdu dans la rafale, Ils sont là, transis et sans voix, Eux dont la chanson triomphale Charmait nos courses dans les bois. Hélas !comme il faut qu’il en meure De ces émigrés grelottant ! Y songes-tu ? Moi qui les pleure, Nos chanteurs du dernier printemps.

Nelson Mandela : une voie, un homme Le 18 juillet 1918 né dans un petit village de Mvezo, district d’Ummtata, un petit garçon qui ne s’appelait pas encore Nelson. Son père l’a prénommé Rolihlahla, qui, en Xhosa, signifie «celui qui créé des problèmes» ! (quelle prémonition).

Tu parles, ce soir où tu m’aimes, Des oiseaux du prochain Avril ; Mais ce ne seront plus les mêmes, Et ton amour attendra-t-il ?

Il s’appelle donc Rolihlahla Madiba, Madiba parce que c’est le nom du clan auquel il appartient, de la tribu thembu du peuple xhosa. Il est de souche royale, le sait et, d’une certaine manière, ne se départira jamais de ce sentiment. Ce n’est qu’ensuite, à l’école de Qunu, qu’on lui a donné un prénom anglais et chrétien.

François Coppée

«Les blancs ne pouvaient ou

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ne voulaient pas prononcer un prénom africain, et ils considéraient qu’en porter un était non civilisé». C’est une institutrice, miss Mdingane qui lui a donné le prénom de Nelson. C’est d’ailleurs l’année de sa naissance qu’une délégation du Congrès national africain (ANC) se rend à la conférence de paix de Versailles, organisée à la fin de la Première Guerre mondiale, pour y exprimer les revendications des noirs d’Afrique du Sud. Avec un ami, Mandela se retrouve à Johannesburg, la ville de l’or. Il étudie dans des établissements européens, se


trouve soudain face à la violence de la vie, la violence du racisme, la violence sociale, la violence du travail. Il rencontre un homme qui lui ouvre de nouveaux horizons, cet homme c’est Walter Cisulu. Libres ou en prison, ils ne se quitteront plus jusqu’à la mort de Cisulu, en mai 2003. Mandela devient avocat et rencontre sa première femme Evelyn. Une ligue de la jeunesse est créée au sein de l’ANC. Mandela en devient membre du comité exécutif. Son destin est pratiquement scellé bien qu’il avoue alors, «J’avais des doutes sur l’étendue de mes convictions politiques». Après des années de combat contre l’apartheid qui signifie: Séparation, mise à part, affectant des populations selon les critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. Avec ses compagnons Mandela est arrêté le 5 décembre 1956, le coup de filet touche pratiquement toute la direction nationale de l’ANC. Ils sont acquittés faute de preuves. A partir de janvier 1962, Mandela sillonne l’Afrique pour plaider la cause de l’ANC. C’est durant cette période de semi-liberté qu’il rencontre Winnie Madikizéla qui deviendra son épouse. Il est arrêté une fois de plus le 5 août 1962 et en avril 1964 devant ses juges Mandela déclare: «J’ai combattu la domination blanche, j’ai combattu la domination noire. J’ai chéri l’idée d’une société libre et démocratique dans laquelle tous

vivraient en harmonie avec des chances égales. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et (que j’espère atteindre). Mais s’il en était besoin, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir». Ses camarades et lui (sauf Bernstein, acquitté) sont tous condamnés à la perpétuité. Mandela va rejoindre sa cellule dans le bagne de Robben Island, une île au large de la ville du Cap. Il devient le prisonnier matricule 466/64. Il ne recouvrira la liberté que vingt-sept ans plus tard. «La prison ne vous vole pas seulement votre liberté, elle essaie aussi de vous déposséder de votre identité. C’est par définition un état purement autoritaire qui ne tolère ni indépendance ni individualité» Le 11 février 1990 Mandela est libre, Enfin. Lors de son premier discours, prononcé depuis l’hôtel de ville du Cap, il dit : «Je suis là devant vous non pas comme un prophète mais comme un humble serviteur du peuple. Ce sont vos inlassables et héroïques sacrifices qui m’ont permis d’être là aujourd’hui. Je remets dans vos mains les dernières années qu’il me reste à vivre».

Vous êtes ceux qui m’inspirent chaque jour de ma vie.» Beau vieillard élégant, Nelson Mandela a tenu promesse, après un mandat, il s’est retiré de la vie politique, mettant son autorité morale au service des enfants et des grandes causes. Il finit ses jours en compagnie de Graça, sa dernière compagne, fidèle à son organisation l’ANC. Extrait d’un journal hors-série sur la vie de Nelson Mandela. Rolihlahla Madiba Nelson Mandela décède le 5 décembre 2013 à Johannesburg (Afrique du sud) et est enterré à Qunu. Nous avions les terres. Les afrikaners sont arrivés avec la bible et nous ont dit : « Fermons les yeux et prions » Lorsque nous les avons rouverts, ils avaient pris nos terres et nous avaient laissé la bible(…). Mandela nous a rendu la terre. Desmond Tutu, archevêque du Cap (prix Nobel de la paix en 1994). Denise Ducos.

Le 16 octobre 1993 Mandela reçoit, en même temps que De Klerk le prix Nobel de la paix. En 1994 à soixante-quinze ans, Nelson Mandela vote pour la première fois. Pendant les meetings électoraux il déclare : «Je voudrais vous mettre tous dans ma poche. J’ai soixantequinze ans, et avec vous j’ai l’impression d’en avoir seize. La gazette du foyer. 17


La double face d’internet.

Dans toutes les innovations technologiques de ces dernières années, internet (abréviation de international net work, réseau international) est l’une des plus révolutionnaires par les services offerts comprenant notamment la consultation d’informations (sites web), la messagerie électronique, le commerce électronique, des forums, des blogs etc… Mais avec l’usage plus ou moins répandu de ce remarquable outil un certain nombre de dangers sont apparus, dévoilés par plusieurs journaux, faisant apparaître un nouveau terme «la cyber criminalité». Ainsi un médecin et député toulousain a tiré, cet été, la sonnette d’alarme sur un site de médicaments dangereux, qui imitait à la perfection celui d’un laboratoire connu, et dissimu18. La gazette du foyer

lait, en fait, une vaste arnaque, et favorisait le développement d’un marché en pleine expansion, celui des contrefaçons. Pilule miracle à bas coût, promesses des lendemains meilleurs sans ordonnance... Au mieux il ne se passe rien, au pire la toxicité de ces produits peut entraîner de sérieuses complications médicales. C’est le cas, cité par un quotidien régional, d’un toulousain de trente ans qui a eu recours à internet pour se procurer du Viagra. Surfant sur le net, il a trouvé un site qui lui paraissait sûr, et a payé par carte bleue. Il en a pris le soir même et a été victime d’un violent malaise et d’un saignement de nez qui a duré deux jours. Il lui a été révélé, après consultation médicale, que ces produits pouvaient contenir tout un tas de substances incontrôlées et

même de la mort aux rats dans certains cas. Mais il existe d’autres domaines où ceux que l’on appelle les hackers malveillants, les pirates du web « piègent le grand public qui mord à l’hameçon par manque de vigilance » explique Pierre Yves Bonnetain, consultant en sécurité. Un procédé assez courant est la demande de rançon. L’internaute se voit accusé d’un tas d’infractions plus ou moins graves, allant du téléchargement illégal à la fréquentation de sites pédopornographiques, le faux logo d’une autorité publique labellise le message aux yeux de la victime qui doit payer une rançon déguisée en amende. Autre procédé de chantage : le pirate fait croire à la victime que l’ordinateur est infecté et qu’il est nécessaire de payer un


antivirus pour débloquer la machine qui, en réalité, est intacte la victime paie, le pirate simule alors une procédure de désinfection. Astuce également très répandue les courriers non sollicités ou SPAM constituent plus de 72 % des échanges de courriers électroniques mondiaux. Le procédé du phishing « hameçonnage » en anglais désigne l’imitation de courriers officiels en vue d’extorquer des informations personnelles aux internautes.

Il ne faut pas négliger non plus les répercussions négatives de la toile sur les mœurs. Ainsi les atteintes sexuelles commises par internet ont progressé de 73 % entre 2011 et 2012 selon une étude sur la cybercriminalité, qui note aussi que 80 % des faits enregistrés concernent la diffusion de l’image pornographique des mineurs. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, 455 faits d’atteinte sexuelle par internet : exhibitions sexuelles, racolage, agressions sexuelles sans violences, infractions liées à la pédopornographie ont été constatées en 2012 par la police et la gendarmerie contre 263 un an

plus tôt. Sur ces 455 faits, 362 relèvent de la diffusion ou de la détention d’images à caractère pornographique de mineurs, un chiffre en hausse de 6 % par rapport à 2011. Sans nier la gravité de ces faits, ne les considérons pas comme irréversibles. Il existe des règles de sécurité de base qu’il importe de connaître. L’information et l’éducation sont indispensables pour que ce remarquable instrument que constitue internet ne soit pas détourné, comme tant d’autres inventions, à des fins néfastes pour l’humanité. Pierre Féraut.

N’oublions pas les fraudes à la carte bancaire, les piratages des terminaux dans les points de vente ont doublé en 2012. Une technique qui vise à enregistrer les coordonnées bancaires des clients, pour copier la piste magnétique comprenant les coordonnées bancaires de la carte afin de les reproduire sur une autre carte support qui peut-être une carte de fidélité. La gazette du foyer. 19


Jeudi 30 Janvier Salle Re staurant

En Raison de la réorganisation du poste d’animateur au sein du CCAS et du Foyer, nous vous informons des nouveaux horaires de Fernando. Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

Matin CCAS FRFB CCAS CCAS CCAS

A.M. CCAS FRFB FRFB FRFB FRFB

Les Anniversaires de Décembre et Janvier

Mme DEVOSGES Czeslawa , née le 01/12 fêtera ses 87 ans Mme ALAUX Nelly, née le 08/12 fêtera ses 78 ans Mme FOURCADE Jeanine, née le 20/12 fêtera ses 86 ans Mme DUPRAT Suzanne née le 03/01 fêtera ses 89 ans Mme SOULET Yvonne, née le 04/01 fêtera ses 82 ans Mme MARTINEAU Sonia, née le 09/01 fêtera ses 88 ans Mme SEGONNE Gilberte, née le 11/01 fêtera ses 89 ans M. BRETEAU Jacques, né le 19/01 fêtera ses 71 ans

20. La gazette du foyer


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