Mars 2013 n° 19
laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne
Montagnes Pyrénées
Que ferons nous du vent?
Le renouveau s’installe
La légende de la primevère
Le Chocolat
Sommaire
La légende de la primevère
La légende de la primevère Page 2. C’est toujours l’hiver Le renouveau s’installe Page 3. Jean de France Pages 4. Poésie Page 5. Le Chocolat Pages 6 et 7. Que ferons nous du vent? Pages 8 et 9. La cinémathèque Page 10. La vie au foyer Le saviez-vous? Page 11
Voici une légende associée à la primevère surtout à la variété sauvage, dont les fleurs, de couleur jaune, sont disposées de telle façon qu’elles font penser à un trousseau de clés.
Passe-Temps Page 12
L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Giorgina CHASTEL Pierre FERAUT Suzanne DUPRAT Andrée VAISSIE Jo Vidal
Foyer Résidence Francis Barousse 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer
D’après cette légende, Saint Pierre le gardien de la porte du ciel faisait un jour tranquillement sa sieste lorsqu’il entendit un bruit venant de la porte de derrière. Quelqu’un essayait de s’introduire furtivement au ciel au lieu de frapper à la porte d’entrée, dont il gardait les clés. Saint Pierre se leva brusquement pour aller voir ce qui se passait. Mais il était encore un peu ensommeillé, et les clés lui tombèrent des mains et se retrouvèrent à la surface de
la terre. Alors- ô miracle- les clés prirent racines et donnèrent naissance à une belle plante aux fleurs jaunes. Le printemps venait de commencer et ces fleurs étaient les premières de la saison, on les a donc appelées primevères. Comme d’après la légende ces fleurs sont nées du trousseau de Saint Pierre, dans certains pays, comme l’Angleterre, on les connaît sous le nom de « fleurs des clés » ou « herbe de Pierre » En Allemagne on les appelle « petites clés du ciel ». Les fleurs et les feuilles de la primevère sont comestibles, qu’elles soient fraîches ou cuisinées, et par le passé elles étaient utilisées pour faire des tisanes ou du vin. Toute plante à des vertus sédatives.
C’est toujours l’hiver C’est toujours l’hiver, qui cette année n’a pas été méchant dans notre région: 5 cm de neige qui est restée un jour avec un peu de verglas, peu de petites gelées. Mais le printemps s’annonce, encore un mois avant le 21 mars, jour officiel du printemps. Le soleil brille, mais le vent est froid. Les belles journées ensoleillées nous invitent à aller marcher et respirer dehors, ce qui nous permet de garder la mobilité le plus longtemps possible malgré notre grand âge. Dans la pelouse nous voyons apparaître les petites marguerites blanches au cœur d’or. Des violettes ornent le dessous du buisson
devant chez moi. De nombreuses petites fleurs bleues, dont j’ignore le nom (à la campagne nous appelions cette plante, «le mouron»). Il y en a du bleu, du blanc, du rouge (le rouge est toxique pour les animaux). Même la mousse dans la pelouse se garnie de minuscules fleurs blanches. Quelques oiseaux chantent et viennent picorer dans la pelouse. J’aime le changement des saisons. Le printemps où tout renaît, l’été tout est or et fleurs, l’automne avec ses couleurs chatoyantes et l’hiver avec son manteau blanc. En trois mots, tout est beau. R.B.
Le renouveau s’installe. L’hiver nous quitte, le mois de mars arrive, bien qu’encore les feuilles sèches et jaunies jonchent le sol. Le vent glacial, peu à peu s’apaise. Après la chute de la neige, avec son manteau blanc, la terre se laisse apercevoir. Celle-ci se couvre d’une naissante herbe verte, parsemée de violettes et de pâquerettes. Le gazouillis des oiseaux retentit sur les branches des arbres encore dénudées avec toutefois des poussées de jeunes bourgeons. Certains arbustes se retrouvent habillés de fleurs roses et blanches. Ainsi la campagne
est transformée par un tapis de floraison aux couleurs diverses. Voilà une nouvelle période à vivre, très agréable. Le soleil perce dans un ciel bleu, parfois nuageux et souvent orageux avec des giboulées. Les agriculteurs ayant diminué leurs tâches en hiver vont ensemencer leurs champs. Le travail reprend également dans les jardins particuliers. Certains légumes à périodes différentes sont à planter. Que de travail en perspective pour cette nouvelle et bénéfique saison ! A.V. La gazette du foyer. 3
Jean de France J’aimais ton rire, j’aimais ta voix qui racontait nos différences Moustaches rapportées de Cuba de Santiago; quelle importance! J’aimais tout ce qui était toi, quand tu bousculais nos consciences Jean Tenenbaum ou Jean Ferrat, tes mots déchiraient le silence Et je m’imaginais Créteil quand tu me fredonnais «ma môme» Et ces «deux enfants au soleil», Garcia Lorca en son royaume Moi, j’écoutais « nuit et brouillard » enfermé dans mon innocence Je comprendrai beaucoup plus tard ; nul ne guérit de son enfance Jean de France! Tu chantais pour les gens de France 4. La gazette du foyer
De la Bretagne à la Provence, Avec la fierté de l’insolence De dire ce qu’on ne disait pas Jean de France! Humain jusqu’à la transparence De ce regard qui fait confiance Pour le secret des confidences D’ailleurs, «que serai-je sans toi» et voilà Aragon qui danse Même Ferré n’en revient pas de ces mélodies qui s’élancent C’est «Potemkine» et «Maria», unis dans la même souffrance «Mourir au soleil», ça me va, mourir debout, quelle élégance ! Jean de France! Tu chantais pour les gens de France De la montagne aux plaines immenses Tu défendais tous ceux qui pensent Tu mettais le vide hors la loi du simple fait de ta présence
Un jour futur, un jour viendra ; tout plus tôt que la différence Et tes chansons de ce temps-là ont bercées mon adolescence Un drapeau rouge au bout des bras, tous ces taureaux quand j’y repense Jean de France! Tu chantais pour les gens de France De la Bretagne à la Provence, Avec la fierté de l’insolence De dire ce qu’on ne disait pas Jean de France! Humain jusqu’à la transparence De ce regard qui fait confiance Pour le secret des confidences Quand tu croisais les yeux d’Elsa Magnifique chanson de Barbelivien en hommage à Jean Ferrat (Qui nous a quitté le 13 mars 2010).
Poésie
Montagnes Pyrénées
Chanteurs des Pyrénées, nous parcourons le monde Fiers de les faire aimer et fiers de les chanter Il faudrait qu’autour d’elles, nous fassions une ronde Pour cela il faudrait que l’on soit des milliers Comme des demoiselles, se prenant par la main Elles font une chaîne, dans une farandole Et si le temps est clair, on les voit de très loin Majestueuses et blanches, telles une acropole Avez-vous entendu, ses gouffres et ses sources Les uns tourbillonnant, les autres chuchotant Nestes, Adours et Gaves dont rapide est la course Dotent chaque vallée d’un sourd bourdonnement Puis avez-vous senti, ses lys et ses narcisses Emergeant d’un tapis de mousse ruisselant Rhododendrons, bruyère au bord des précipices Odeurs de foins coupés parsemées par le vent Pyrénées éternelles charmantes ou ravinées Sous l’orage; inquiétantes, sous le soleil; riantes D’un bonnet de coton, l’hiver capuchonnées Je veux vous faire aimer, comme on aime une amante. Y.S.
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Le Chocolat
Qui d’entre nous , grandsparents, enfants ou petitsenfants n’ont pas «salivé» devant les vitrines des chocolatiers, en voyant tous ses bonbons, sujets et gâteaux en chocolat, surtout en cette période de Pâques. Voici donc la longue histoire du chocolat. Originaire des plantes tropicales d’Amérique du sud et centrale, le cacaoyer, produisant les fèves de cacao, est cultivé depuis au moins trois millénaires dans cette région et dans l’actuel Mexique. En novembre 2007, des archéologues affirment avoir trouvé la plus ancienne preuve de l’utilisation des fèves, la situant entre 1100 et 1400 ans avant Jésus-Christ. L’analyse chimique des récipients trouvés sur le site de fouille de Puerto Escondido (Honduras) indique qu’à cette époque, le mucilage entourant les fèves servait à la fabrication de boisson fermentée. L’invention de la boisson chocolatée non alcoolisée fabriquée par la majorité des peuples Mayas et Aztèques, fut postérieure ; cette boisson était vraisemblablement d’abord utilisée à des fins thérapeutiques ou lors de certains rituels. Le chocolat est un produit de luxe dans toute la Mésoamérique et les fèves de cacao sont souvent utilisées comme monnaie d’échange, pour faire du troc, payer des impôts, acheter des esclaves. Et ce dès 1000 ans avant Jésus-Christ.
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Les aztèques utilisent un système dans lequel une dinde coûte cent fèves de cacao et un avocat frais trois fèves de cacao. Les Mayas cultivent des cacaoyers et utilisent les fèves pour fabriquer une boisson chaude, mousseuse et amère, souvent aromatisée avec de la vanille, du piment. Les Aztèques associent le chocolat, avec la déesse de la fertilité et ils pensent que celui-ci permet de lutter contre la fatigue. En 1492, Christophe Colomb jette par-dessus bord les fèves qu’il avait reçu des Amérindiens. Il les aurait prises pour des crottes de chèvre. C’est en 1502 sur l’île de Guanaja, qu’il découvre pour la première fois la boisson chocolatée. L’arrivée du chocolat en France a commencé avec l’exil des juifs d’Espagne puis
du Portugal vers 1536 fuyant l’inquisition, ou ils sont venus se réfugier dans l’hexagone en transportant le chocolat dans leurs valises. De nombreux juifs (Manassé) s’installent dans le quartier Saint-Esprit de Bayonne après 1609 ces premiers entrepreneurs du chocolat au pays Basque sont à l’origine de l’introduction du chocolat en France. Au début du XIX e siècle les premières fabriques de chocolat apparaissent en Europe. Vers 1870, Emile Menier fait construire une usine moderne de production de chocolat à Noisiel en Seine et Marne. Cette usine fait fortement baisser le coût du chocolat en France. Elle est aujourd’hui en partie classée monument historique avec la cité ouvrière attenante. Il existe trois sortes de
chocolat. Le chocolat noir: on ajoute à la pâte de cacao, du sucre, du beurre de cacao ou de graisse végétale. Le chocolat au lait: on ajoute à la pâte de cacao, du beurre de cacao, du lait en poudre, du sucre. Le chocolat blanc: on ne garde que le beurre de cacao et on ajoute du lait en poudre et du sucre. Pour tous les chocolats, on ajoute souvent des arômes ou épices, souvent de la vanille. Manger régulièrement du chocolat noir en quantité modérée peut avoir des effets positifs sur la santé (système circulatoire, stimulation cérébrale, anti diarrhéique). Il est réputé aphrodisiaque mais cet effet n’a jamais été prouvé. D.D. Source Internet
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Que ferons-nous du vent ? Bien sûr, il venait de loin, il passait et s’en allait mais on aurait dit qu’il s’obstinait autour de la maison, des haies, des arbres. Lui qui, ailleurs brossait la neige et recouvrait les pas d’un vieux qui s’en allait, creusait ici, les touffes d’herbes, s‘engageait dans les chemins. Bien sûr, les peupliers le connaissaient mieux que quiconque, puisqu’ils prenaient la forme qu’il leur imposait. Les spécialistes parlaient de l’anémo-morphose les changements de forme qu’imposait le vent. Tous les vents, évidemment : celui-ci cependant, était le plus fréquent, le plus constant. L’Autan. Non pas le marin, comme certains l’appelaient et qui n’est que la brise des bords de mer, mais un souffle venu de la haute mer et parfois de la montagne.
Et qui pourra les lire, dans le frisson des frênes, les rumeurs du chêne, la résistance du hêtre ? Pourtant elles étaient là, aux différents moments de la vigueur du souffle. Il était possible de voir frémir les frondaisons du frêne, d’entendre de légers craquements, de surveiller les inclinaisons. Il y avait quand même de la souffrance dans ces affrontements. Et la nuit ! Alors qu’au soir, les souffles s’apaisaient, ils reprenaient de plus belle dans l’ombre et les vieux volets grinçaient. Vraiment, ce n’étaient pas des contrevents ! Une vielle chanson disait que le vent soulignait la méchanceté de la vie et qu’il fallait pourtant poursuivre son chemin. Jeunes ou moins jeunes marchaient sur ces airs, au pas cadencé.
Chaud ou froid, selon les saisons… Il s’apaisait parfois, se manifestait en cycle de trois jours, jusqu’à la pluie venu d’ouest. Tant qu’il ne pleuvait pas il s’entêtait. On le craignait ; il apportait de l’énervement, il rendait fou disaiton. Même les bêtes ne l’aimaient pas. Pourtant les enfants l’avaient aimé, spontanément, sans savoir les méfaits qu’il pouvait commettre. Les jeux au pied des haies de fusains ou d’aubépines, les frayeurs lorsqu’un gros lézard vert déboulait, effrayé lui-même et s’enfuyait. Mon chat était là, et c’était l’affrontement, avec cris et morsures. Et l’autan passait, dispersant dans l’air le parfum des printemps. Il y avait au milieu des appels des enfants, des silences, des pensées, des réflexions, peut-être des mélancolies…
Quant à l’enfant, il n’avait d’idée que de musser dans son lit, en écoutant le long grondement qui n’empêchait pas son sommeil. Au contraire, il mettait en marche une continuité, un bonheur échevelé de pouvoir jouer encore… Et l’autan qui passait aujourd’hui était-il le même que celui d’antan ? Pour essayer de le savoir, il fallait s’éloigner des uniformités heureuses de l’enfance. L’histoire personnelle était passée là-dessus, souvent avec des fracas, des bourrasques, des blessures. Sans aller trop loin, la vie avait ses branches cassées, ses feuilles emportées, ses jours d’amertume sur lesquels le vent avait fait claquer la porte … Et les joies même, il était possible qu’elles aient été enlevées dans le tourbillon de l’oubli.
Mais le vent, le vivant, les animait. Âme, le vent, autorité, l’autan. Vie des jours. Les cyprès, les sapins, les ifs, se riaient des bourrasques. Ils savaient ce qui est le temps, le passage, la durée. Ils en avaient connus des secousses, et ils avaient leurs racines : ce socle dans la terre, profond. Ils n’étaient pas les ennemis du vent, ils savaient- de mémoire savoir- qu’il fallait vivre sec. Et ils le faisaient. Assez semblable aux enfants. Impossible de monter sur l’arbre- conifère. Difficile, aussi, d’entrer dans la demeure de l’enfant. Seul, le vent, peut-être. Seul, l’autan. Demandons aux enfants puisque les ifs ne parlent pas. Il y avait des paroles du vent. De l’autan. 8. La gazette du foyer
L’histoire, celle des événements plus généreux, les vents de la révolte, ceux du boulet, tout cela était passé, changeant les points de vue, les regards, les perceptions. On ne sentait plus les choses de la même façon. Et qu’en avait à faire le vent ? Les anciens disent qu’il ne soufflait plus autant, qu’il se faisait plus rare et, pourtant, il laissait la même sécheresse ; en peu de temps, il rendait squelettique la tige du tournesol et des mottes écrasées il extrayait une belle poussière. Dans ses effets, il était le même mais l’homme qui engageait le dialogue avec lui était un autre. Le retour vers les émerveillements dont il était familier n’avait rien de la nostalgie, justement
parce que le vent de l’autan avait créé des scènes étonnantes, de surprenants mouvements nullement figés mais toujours fuyants, en avenir. S’il s’engageait dans ses cycles habituels de trois, six, neuf jours, s’il donnait l’impression qu’on en était à un recommencement, ce n’était pas quand même qu’en situation initiale. Le temps avançait, les remous de l’autan étaient évolution. Le vent enveloppant disait la vie du monde actuel. La vie des champs évoluait, le vent l’observait et caressait ou violentait les surfaces qui lui étaient offertes. Naguère, il y avait des haies au bord des champs, et les champs étaient plus réduits qu’aujourd’hui. Alors, le vent jouait ou se heurtait à tout moment. Aujourd’hui, l’espace lui est donné et il va ventre à terre, cherchant peut-être des enfants avec qui jouer. Alors, qu’on se le dise, c’est le même vent têtu, riche de son impulsion, de son existence… Qu’on ne dise pas que les choses restent en place, que rien ne change. Il n’y a pas de vent, sans que change les idées. La nuit revient, régulièrement à toute époque et ramène, entre les arbres, entre les rues, le même souffle de vie. Entre générations. Les paroles, les sentences restent les mêmes. Les fils du vent s’en vont au long des routes, roulottes luisantes : et vers quelle quête ? Vers quelle utopie s’en va l’homme « aux semelles de vent » animé d’idéaux de changement et qui se retrouvèrent peut-être, un matin gris de pluie, désenchanté, une fois retombé l’autan des enthousiasmes ? Il entendra peut-être les mots de Valéry, qu’il énonçait pour l’humour. « Le vent se lève, il faut tenter de vivre ! » Pas la peine d’aller si loin dans les citernes philosophiques.
avait déplacé. Qu’importait à l’enfant des haies, cette formulation ? Encore qu’en lui-même il le sentait ?la force de la croissance et de l’aller. Il irait, lui, en face des marées de la vie ; il aurait alors à décider s’il ferait face ou s’il s’enfuirait. L’autan ne s’enfuyait jamais, convoquant des pluies bienfaitrices ou d’autres vents. L’autan était un créateur. Si de nombreuses choses s’en allaient dans le vent – et l’enfance, surtout- d’autres restaient, vivaient, creusaient le sol du quotidien. C’est curieux comme le vent emportait (emporte) et laissait (laisse). Il n’y a pas de temps pour le vent. En symbole ou en force active, notre autan n’éloignait nullement de l’esprit. Sûr on n’y pensait pas assez mais, au bout du compte, c’est ce qui restait, qui ensemençait. L’esprit, ce n’était pas seulement des positions de la philosophie et des théologies, c’était l’admiration, la surprise, l’à venir des inventions. Rien n’est plus inventif que le vent. Un enfant s’en allait dans les prés, ébouriffé, ravi, chantant un air qui s’en allait, lui aussi, on ne sait où, et, au cœur de son improvisation, il lançait à l’horizon: « Oh !le vent monotone, allo, coco, respecte mon coquelicot !» Puis le calme arrive… Joseph VIDAL
Mais, s’il n’y avait pas le vent ! Pourrait-on imaginer un monde, celui des villes, des champs et des collines, sans le souffle vivant- certains pensent que non- de nos autans et aussi de nos cers ou tramontanes ? Quand les anciens parlaient et témoignaient de leurs parcours, ils disaient que le vent tournait. Non pas tourbillonnant, mais ramenait en place, ou dans une autre place, ce que l’autre vent contraire La gazette du foyer. 9
Il y a quelques jours, je me suis rendue à la cinémathèque de Toulouse située au numéro 69 de la rue du Taur de cette même ville, pour une visite culturelle. La cinémathèque est une institution fondée dans les années 1960 par Raymond Borde (1920-2004). Elle est dédiée à la mémoire du cinéma et elle est placée sous le statut d’association loi 1901 à but non lucratif. Elle est financée par le centre national de la cinématographie, la direction des affaires culturelles, la ville de Toulouse, le conseil général et le conseil départemental. Elle dispose de deux salles de projection, d’une bibliothèque et d’une salle d’exposition. C’est la 2ème cinémathèque de France après celle de Paris.
10. La gazette du foyer
A l’occasion du 100ème anniversaire des studios de cinéma Universal, la cinémathèque présente dans le hall d’entrée les grands classiques du cinéma horrifique, tel que Dracula, la momie, Frankenstein, etc… par des affiches exceptionnelles. Accompagnés d’un guide, le groupe de visiteurs et moimême, sommes allés dans une petite salle où il était projeté un documentaire sur le centre de recherche et de documentation qui se situe à Balma. Dans ce centre sont conservés, archivés, restaurés tous les documents liés au cinéma (30 000 copies, 50 000 affiches, 500 000 photos….) tout cela dans une température constante de 15°. Le centre possède aussi tous les films des pays du monde.
Le centre de Balma n’est pas ouvert au public, sauf pour les journées du patrimoine. (Après avoir surmonté moultes obstacles, le centre possède les négatifs originaux de « La grande illusion » de Renoir). Nous avons assisté à la projection d’un petit film intitulé « L’oiseau mangeur de fer », en anglais, « It’s a bird ». 1er film sonore de Charley Bowers en 1930. (Le volatile a un bel appétit, il est capable d’engloutir une casse d’automobile avant de pondre un œuf pas ordinaire tous les cent ans). Vers midi, nous nous sommes tous retrouvés au restaurant, devant un bon repas. Les langues se sont enfin déliées et nous avons passé un bon moment où l’ambiance était très chaleureuse. D.D.
La vie au foyer Rappel des horaires d’hiver et d’été du foyer
FOYER RESIDENCE FRANCIS BAROUSSE
HORAIRES D’OUVERTURE ET DE FERMETURE DES PORTES
ETE : 7h15
- 21h30
HIVER : 7h15
- 20h30
(Du 1er avril au 27 octobre)
(Du 28 octobre au 31 mars)
Fermeture à 20h le dimanche.
Le dimanche, c’est jour de repos !
Portes fermées de 12h à 13h.
Le saviez-vous? Le sous-sol de l’opéra Garnier à Paris ne ressemble pas à ce que l’on pourrait penser. En effet, il abrite un lac artificiel qui sert entre autres à l’entraînement des plongeurs mais aussi de réserve d’eau pour les pompiers, (on peut trouver des carpes vivantes !). Ce lac a été conçu par l’architecte de l’opéra, Charles Garnier, pour stabiliser l’ouvrage.
Si les films de James Bond existent, c’est en partie grâce à l’ancien président des Etats-Unis John Fitzgérald-Kennedy. Lors d’une interview dans « Life Magazine » celui-ci cita « From Russia With love » de Ian Fléming comme faisant partie de ses livres préférés. Les ventes du roman décollèrent et un an plus tard, le premier film de la série sorti.
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PASSE-TEMPS Amusez-vous si le cœur vous en dit avec ces charades d’Yvonne Soulet. Mon premier est dans la liste des cinq sens Mon second « Jules » qui fait rêver ses lecteurs Mon troisième ne dit pas la vérité Mon tout arrive en tête d’affiche aux élections (Gout - Vernes - Ment). Mon premier ses enfants sont chantés dans l’hymne national Mon second connait bien les monastères Mon tout est la richesse d’un pays (Patrie - moine). Mon premier « Mon dieu que j’aime ce port du bout du monde »( chant) Mon second : « Un pic un cap ou une péninsule » Mon tout culmine aussi avec des pics (Pirée - Nez). Mon premier, ils forment une grande surface pastorale Mon second est un personnage souvent cité dans le film un «Dîner de cons» Mon tout ce sont trompettes, satyres, pied de moutons etc… (Champ - pignon).
Rebus
12. La gazette du foyer