laGazettedufoyer n° 24

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Septembre 2013 n° 24

laGazetteduFoyer La revue du Foyer Résidence Francis Barousse - CCAS Ramonville St-Agne

Le temps des vendanges

Le secret de l’oignon Point de vue


Sommaire

Le temps des vendanges

Le temps des vendanges Histoire de la vigne Pages 2, 3, 4. Le secret de l’oignon Page 5. A la recherche de champignons Pages 6 et 7. Tellement vrai... Pages 8 et 9. Point de vue Page 10. Les infos du foyer Page 11. Passe-Temps Page 12.

L’équipe de rédaction Renée BEAUDON Yvonne SOULET Denise DUCOS Giorgina CHASTEL Pierre FERAUT Suzanne DUPRAT Andrée VAISSIE

Foyer Résidence Francis Barousse 83 ter Avenue Tolosane 31520 Ramonville St-Agne 2. La gazette du foyer

Le pépé Machot avait un arpent de vigne pour faire son vin, juste en contrebas de sa maison. Guyte et moi profitions des derniers jours de vacances pour regarder pousser quotidiennement. Ces grappes noir-bleuté, dont on croquait la graine juteuse et ferme à la pulpe verte et au jus acide ou sucré. Je revois encore ces petites grappes à vin serrées les unes contre les autres. Graines bien rondes qui se mettaient à briller lorsque nous frottions dessus avec notre doigt. Enfin le jour « J » arrivait. J’avais déjà repris le chemin de l’école, mais c’était avec un plus vif plaisir que je venais pour les vendanges, comme pour exorciser cette rentrée tellement redoutée et faire de ces 2 ou 3 jours un surplus de vacances. Toute la famille était au complet. Même les voisins, les Vessot, étaient là pour un coup de main, encore une belle chose en voie de disparition ça, «L’entraide». Nous commencions tôt le matin, plein d’entrain, après un

copieux petit déjeuner comme seuls les paysans savent le faire. Puis pépé Machot distribuait les rôles ainsi que les paniers aux hommes forts, Tatane, Riri, etc… Bien sûr je restais avec grand-père et on s’éparpillait à travers les rangées bien alignées. Nous commencions toujours par le bas de la «Balme» (rangée), et la cueillette commençait en remontant. Les hommes venaient avec sur leurs épaules, les lourds paniers débordant de raisins qu’ils vidaient, si mes souvenirs sont fidèles, dans une cuve placée sur la charrette tirée par le cheval du père Vessot. Puis les garçons foulaient les grappes avec leurs pieds nus, et dans les rangées ce n’étaient que rire, appels et chansons. Nous nous interpellions ainsi de rang en rang jusqu’à que le soir se mette à l’heure mauve, selon l’expression si jolie de ma grand-mère. Une heure où les fleurs embellissent encore, où les teintes s’intensifient, comme pour un dernier feu


d’artifice avant de disparaître dans l’ombre. Nous étions fourbus, le dos douloureux d’être restés courbés, les doigts gourds d’avoir répété tant de fois le même geste, mais nous étions heureux. Heureux d’avoir accompli quelque chose en commun, un geste rituel perpétué par nos pères depuis la nuit des temps. Maguy, Suzon la raisonnable et moi, aidions la mémé à mettre la table. Ha ! Mes amis quelle tablée ! Des grands tréteaux, soutenant les plateaux recouverts de draps blancs entourés de bancs et de chaises pour que tout le monde y trouve sa place, nous rassemblaient par l’amitié devant les bons plats de salade et de charcuterie. Et le verre levé nous clamions: Allez tonton Pierre une chanson!

Et sur cette belle promesse nous repartions nous coucher d’un pas léger pour pouvoir, sagesse oblige, reprendre l’école le lendemain. Il fallait alors et sans faire la grimace, descendre à Lyon par le train tôt le matin, et accepter d’être enfermée pendant une semaine pour apprendre des choses inintéressantes à mon gré. Sacré Charlemagne avec ta barbe fleurie, tu aurais mieux fait de conter fleurette au lieu de nous inventer des dictées. Josianne Laurençon-Kuprys.

La journée avait été chaude, mais la soirée était fraîche. Les étoiles brillaient comme nos regards et nous avions du mal à nous séparer. C’était toujours un peu triste la fin d’une fête, mais grandpère savait bien vite me consoler. Il ne faut pas pleurer mon Pinpin, on reviendra très bientôt pour tirer le vin nouveau.

Histoire de la vigne

L’histoire de la vigne se confond avec celle du bassin méditerranéen. Il y a plus d’un million d’années, la vigne y poussait déjà sous forme de vigne sauvage. La vigne sauvage est une liane qui poussait sur les arbres des lisières jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Elle est apparue avant l’humanité.

Les lianes sauvages n’ont qu’une lointaine ressemblance avec nos modernes cépages. De 8000 ans avant notre ère jusqu’au Moyen-Âge on trouve l’apparition de la vigne dans le Caucase puis en Egypte, en Grèce, Italie, Afrique du nord Espagne, Portugal et le sud de la France.

Les Romains influencèrent l’implantation de la vigne au nord de l’Europe et en GrandeBretagne. A partir du IV e siècle, le christianisme concourt au renforcement de la valeur attachée au vin. La liturgie de la communion sous les deux espèces (le pain et le vin) pratiquée jusqu’au XIII e siècle est l’un des moteurs du maintien de la tradition vinicole. Le Moyen-Age se fait le témoin des progrès de la qualité du vin: Les vins de l’antiquité étaient coupés d’eau et agrémentés d’herbes et aromates. Charlemagne en l’an 800, dans une ordonnance, prend des mesures pour améliorer la qualité du vin : « Que nos intendants se chargent de nos vignes qui relèvent de leur ministère, et les fassent bien travailler, qu’ils La gazette du foyer. 3


mettent le vin dans une bonne vaisselle et qu’ils prennent toutes les précautions pour qu’il ne soit gâté d’aucune manière ». Les cathédrales et les églises étant propriétaires des vignobles, sous l’activité du « vin de messe », les moines gèrent de nombreux vignobles monastiques, contribuant ainsi à la création de vignobles de qualité existant encore aujourd’hui. Le vignoble Bordelais prend son véritable essor au XII e siècle (avant il n’était pas sous influence de l’église). Le vin rouge ne s’est développé, en France puis en Europe, qu’à partir du

4. La gazette du foyer

XIV e siècle. Les vins les plus appréciés étaient blancs ou rosés. Le vin se vend au détail en ville dans les tavernes. Un balai, une couronne de laurier ou des pampres entrelacées placés au-dessus d’une porte, indiquent que l’on peut acheter ou boire du vin à l’intérieur. Le prix du vin est annoncé par un crieur public ou un employé de la taverne. En 1779 dans la vallée du Rhône, le marquis de Rochegude procède à la première mise en bouteille. La Révolution Française, en rétablissant la liberté de culture, et en morcelant les biens de l’église pour les distribuer au peuple,

va profondément bouleverser le paysage viti-vinicole français. En 1863, les maladies du vin grèvent lourdement le commerce français. Napoléon III demande à Louis Pasteur de chercher un remède. Pasteur propose de chauffer le vin à 57 o c afin de tuer les germes et résout ainsi le problème de sa conservation et du transport, c’est la Pasteurisation. Dans la Genèse, on peut lire que Noé s’est enivré en buvant le vin de sa vigne, cela ne l’a pas empêché de vivre pendant 950 ans, alors que penser ? Denise Ducos (source internet)


Le secret de l’oignon

En 1919, lorsque la grippe a tué 40 millions de personnes, un médecin visitait de nombreux agriculteurs pour voir s’il pouvait les aider à lutter contre la grippe. Beaucoup d’agriculteurs et leurs familles l’avait attrapée et beaucoup étaient morts. Le médecin arriva dans une exploitation agricole où, à sa grande surprise, tout le monde était en parfaite santé. Lorsqu’il demanda ce qu’ils faisaient de différent des autres, la femme lui dit qu’elle avait mis un oignon non pelé dans une assiette dans chaque chambre de la maison. Le médecin ne la crût pas. Il lui demanda s’il pouvait avoir un des oignons qu’elle avait utilisé pour l’observer au microscope. Elle lui en donna un. Le médecin trouva le virus de la grippe dans l’oignon. De toute évidence l’oignon avait absorbé

la bactérie et permis à la famille de rester en bonne santé. J’ai entendu cette même histoire chez ma coiffeuse. Quelques années auparavant un certain nombre de ses clients avaient attrapé la grippe. Les membres du personnel avaient tous été malades. L’année suivante elle avait mis plusieurs assiettes avec des oignons dans son salon et, à sa grande surprise, aucune personne de son équipe ne fut malade. Je ne connais pas l’histoire des agriculteurs, mais j’ai contracté une pneumonie qui m’a rendu très malade. J’ai lu un article qui disait de couper les deux extrémités d’un oignon, de le piquer avec une fourchette à une extrémité et de le poser sur une assiette près du malade toute la nuit. Il précisait que l’oignon noircirait le lendemain par les germes. J’ai fait comme c’était dit. L’oi-

gnon était dans un triste état le lendemain et moi je me sentais beaucoup mieux. Cet article disait aussi que les ails et les oignons placés dans les chambres dans le passé avaient protégé les gens contre la peste noire. Tous les deux ont de puissantes propriétés bactériennes et antiseptiques. La morale de cette histoire? Achetez quelques oignons, placez- les dans des assiettes sans les peler un peu partout dans la maison. L’oignon vous aidera, vous et vos proches à ne pas tomber malade. Et si vous attrapez la grippe, elle sera moins forte… Il n’y a pas grand-chose à perdre à essayer ! Seulement 1 euro d’oignons !!! Un médicament de santé pour toute la famille. Denise Ducos (Envoi de mon camarade Mario) La gazette du foyer. 5


A la recherche de champignons Je m’étais promis de ne pas en parler pour ne froisser personne, mais c’est plus fort que moi. Et depuis, si certains d’entre vous ont dans l’idée de se balader dans ce beau département, il faut que je les prévienne. Dans le verbiage du code civil, ne rien dire serait une non -assistance à personne en danger, et dans le nôtre, une belle connerie ! Car il y a en Ariège un sujet plus sensible et plus propice aux conflits que l’ours, l’aéroport ou les poubelles réunis : celui des champignons. Enfin attention, pas n’importe quels champignons. Dans un pays qui doit bien avoir la moitié de son territoire plus ou moins forestier, on ne se baisse pas pour n’importe quoi. Seuls comptent dans les récits qui vont suivre le cèpe et la morille. Tout commence par un « je ne sais quoi » de changement dans le décor. Pas encore vraiment l’automne, mais disons la fin de l’été. Un soir qui semble ressembler à tous les autres soirs, avec des anciens se plaignant de leurs rhumatismes, et disant en regardant le ciel : « Té, il va pleuvoir ». Alors autour de la table familiale, le silence se fait. Un silence épais, presque gênant. Le silence de l’attente. On dit souvent qu’on ne se transmet ses coins à champignons que sur son lit de mort. C’est faux!, On les embarque dans l’au-delà, des fois que… Non l’ariégeois ne tient nullement ses coins à champignons 6. La gazette du foyer

de son père ou de son grandpère, mais seulement de ses grandes errances dans les bois, à toutes saisons et par tous les temps. C’est d’ailleurs là que réside le premier et vrai plaisir du champignon, la balade en forêt. L’Ariégeois va aux champignons pour le plaisir d’être seul en forêt, pour se remplir de nature avant que l’hiver ne vienne endormir la terre. La quête du champignon est un art de vivre, un esthétisme gratuit pour les poètes des coteaux. Mais pour avoir ce plaisir divin, bonnes gens, ce n’est pas si simple.

Vous qui avez cru jusqu’à présent au bois plus ou moins abandonné et livré à lui-même, détrompez-vous, régulièrement son propriétaire vient en tournée d’inspection, coupant ici quelques branches, surveillant la bonne dépose des feuilles mortes... Dans ce département à nul autre pareil, les propriétaires mycophiles se sont parfois regroupés en associations dont l’unique but est de payer un garde pour veiller sur le précieux terroir à cèpes. Non vous ne rêvez pas, dans le bois le plus isolé et le plus escarpé de l’Ariège, à tout moment, vous pouvez entendre le pas lourd du garde-chasse, gare alors à la verbalisation si vous n’êtes pas en mesure de présenter le permis de ramassage ad-hoc. Venez donc compter aux premiers jours d’octobre le nombre de voitures hâtivement parquées sur les bas-côtés de nos routes forestières !


Les immatriculations trahissent leurs origines limitrophes et des ombres furtives se glissent entre les arbres, le panier à la main. Chaque année à la même époque, c’est la guerre des champignons. «Entendez-vous dans nos montagnes, mugir ces féroces voisins ! Ils viennent jusque dans nos combes, ramasser nos cèpes et nos morilles ! Aux armes Ariégeois ! Sauvez nos champignons !» Un malheureux ayant commis l’erreur de se garer en bordure d’un champ retrouva le terrain soigneusement labouré autour de sa voiture rendant impossible tout mouvement. Il dût aller demander au premier propriétaire de tracteur venu, lequel était le laboureur, qui n’accepta de le tirer de là qu’en échange des champignons ramassés frauduleusement dans

son bois. Peut-être qu’un jour, négligeant bêtement le 31 de votre plaque d’immatriculation, vous demanderez au premier venu dans quelle forêt on peut aller chercher des champignons. Malheureux! Je ne connais qu’une seule réponse envisageable : « N’y allez pas, il y a des vipères ! » Ah les vipères! Quel coup de génie : dans chaque forêt à champignons, on trouve parait-il des vipères…et des méchantes encore. Des panneaux menaçants vous le rappellent. C’est certainement vrai et ne comptez pas sur moi pour dire du mal des Ariégeois, mais je suis simplement surpris que des vipères soient systématiquement dans les lieux où l’on pourrait chaparder des champignons, du bois ou des ardoises. Donc, avec ou sans vipères, en

automne, soyez assez gentil de ne pas aller dans les bois qui ne sont pas les vôtres. D’ailleurs c’est la saison à toute autre chose : celle des feux de bois, des rencontres et des petits coups de gnôle. Allez donc voir les gens, parlez-leur, dévoilez-vous et je suis sûr que très vite on vous entraînera dans la grande cuisine devant le feu. Alors sans manière, on vous servira sur la nappe à carreaux une fricassée de cèpes dont vous me direz des nouvelles. Si l’Ariégeois met tant de volonté à protéger ses champignons, bonnes gens, ce n’est pas pour vous en priver, mais pour s’octroyer le luxe de vous les offrir dans les meilleures conditions possibles. Respecter ce désir-là, c’est comprendre les hommes et les femmes de cette terre. Olivier de Robert. «L’antidépresseur Ariégeois» (source Internet)

La gazette du foyer. 7


Tellement vrai ! Seuls les plus de cinquante ans peuvent comprendre ! Vengeance de vieux !

A la caisse d’un supermarché, une vielle dame demande un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l’écologie et lui dit : «Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vielle génération qui a gaspillé toutes les ressources !» La vielle dame s’excuse auprès de la caissière et explique : «Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologique de mon temps». Alors que la vieille dame quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute: «Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépends. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !». Alors un peu énervée, la vieille dame fait observer qu’à l’époque on retournait les bou8. La gazette du foyer

teilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et rempli de nouveau : «Les bouteilles étaient recyclées mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute : «de mon temps, on montait l’escalier à pied, on n’avait pas d’escaliers roulants et peu d’ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues, on marchait jusqu’à l’épicerie du coin. Mais c’est vrai on ne connaissait pas le mouvement écologique. On ne connaissait pas les couches jetables, on lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine on s’activait pour préparer les repas; On ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans effort et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit. Quand on

emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n’avait pas de tondeuse à essence autopropulsées ou auto-portées, on utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement, on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité, mais c’est vrai on ne connaissait pas le mouvement écologique. On buvait à l’eau de la fontaine quand on avait soif. On n’utilisait pas des tasses ou des bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoirs au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais c’est vrai on ne connaissait le mouvement écologique. Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se


rendaient à l’école à vélo ou à pied au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 h sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayons et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés en fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue. Mais c’est vrai on ne connaissait pas le mouvement écologique. On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bandes multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui. Alors ne viens pas me gonfler avec ton mouvement écologique.

turier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres du haut de leur ignorance. Merde à la fin ! Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l’environnement. Mon camarade qui m’a envoyé ce texte, et moimême, sommes un peu d’accord sur le sujet, mais si nous n’avions pas eu la panoplie des accessoires électriques vous ne liriez pas «la Gazette du foyer». Denise Ducos

Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes c … comme vous, qui s’imaginent avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel…(pensent même que c’est un grand cou-

« Qui écoute médire est lui-même du nombre des médisants » Proverbe oriental.

La gazette du foyer. 9


Point de vue Progrès technique et régression sociale. Par Pierre Feraut. L’histoire des divers pays de notre planète se caractérise par des contrastes qui se manifestent notamment sur le plan social par de profondes inégalités à l’origine de crises et de révolutions souvent violentes. Notre époque est à cet égard particulièrement révélatrice, si nous considérons plusieurs pays occidentaux, dont la France. D’un côté un progrès technologique sans cesse croissant avec l’explosion de l’informatique (Internet, Smartphone, Réseaux sociaux etc…), de l’autre une dégradation de vie de nombreux concitoyens victimes d’une crise économique qui est allée en s’aggravant. Durant ce qu’on a appelé « Les trente glorieuses » (1945-1975) progrès technique et progrès social allaient de pair. Puis un décrochage s’est produit : si le progrès technique a poursuivi sa course, la situation sociale de nombreux citoyens a stagné voire régressé avec la montée inexorable du chômage. Les «trente glorieuses» ont été une période de plein emploi. Cette heureuse conjecture n’est plus qu’un lointain souvenir nostalgique. En 2013 la France, toutes catégories confondues, comptent 4,8 millions de chômeurs soit 11% de la population active. A ceci s’ajoute la stagnation 10. La gazette du foyer

du pouvoir d’achat de nombreux ménages sous l’effet de charges croissantes et de la non augmentation des salaires. Or cette situation est une menace pour notre pays, comme elle l’est pour d’autres pays occidentaux comme l’ Espagne, l’Italie , la Grèce et le Portugal. D’abord elle entraîne une marginalisation croissante d’individus et de familles.

Dans les années soixante la pauvreté était en recul très net. Actuellement elle augmente sans cesse comme l’attestent les chiffres des organismes de secours. Le chômage, les emplois précaires de plus en plus nombreux font apparaître des catégories de nouveaux pauvres qui viennent frapper aux portes des centres d’aide. Un quotidien régional titrait récemment « Le triste record des restos du

cœurs + 1590 de bénéficiaires par rapport à l’année dernière où déjà la demande avait augmenté de 12% par rapport à l’année 2011. Autre chiffre éloquent cité dans le même quotidien : 3 millions de jeunes de 18 à 25 ans sont exclus du départ en vacances. De plus le chômage, la précarité ne plongent pas seulement dans la détresse économique: ils sont aussi une atteinte économique à la dignité de l’individu : la perte de l’emploi dévalorise celui qui en est victime, lui donnant l’impression qu’il n’est plus utile à la société pour laquelle il est devenu une charge. Enfin cette explosion du chômage menace la cohésion sociale, entraînant une fracture au sein de la société : un fossé se creuse en effet, entre les nantis dont les revenus s’accroissent régulièrement et cette fraction de plus en plus importante de la population qui, sous le double effet de la perte d’emploi et de la stagnation du pouvoir d’achat, se paupérise. Il est urgent de remédier à cette situation qu’on a laissée empirer au cours des années, et devant laquelle, malheureusement, les gouvernements successifs semblent impuissants, entraînant dans la population une désaffection croissante envers la classe politique, comme l’attestant les sondages, et une montée des extrémistes.


Les infos du foyer

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RÉUNION DE RENTRÉE DU FOYER RÉSIDENCE FRANCIS BAROUSSE VENEZ NOMBREUX!!! Vendred i 12 heur 27 Septembre es Salle Re stauran t

Ce mois ci nous fêterons un joyeux anniversaire à: Mme Quost, née le 20 Mme Castillon, née le 26

Mme Bilotte, née le 30

TRÈS

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Jeux et Passe-temps

12. La gazette du foyer


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