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Entrepreneuriat

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MIRYA BIKA’A

MIRYA BIKA’A

ENTREPRENEURIAT DANS L’UNIVERS DU BEATMAKER

Vous avez sans doute encore en tête cette mélodie qui, lorsque ses notes s’envolent dans l’espace, vous fait dodeliner de la tête et parfois esquisser des pas de danse originaux. Si vous avez entre 30 et 50 ans, vous ne pouvez pas connaitre l’un des producteurs les plus célèbres également Beatmaker le plus talentueux de la planète Rap, Hip Hop, RNB : Dr DRE. Icone d’au moins deux générations, il est l’un des précurseurs du beatmaking tel que popularisé aujourd’hui. Mais c’est quoi au juste, un Beat Maker ? Zinzin magazine a fait une incursion entrepreneuriale dans le microcosme atypique de cette branche de la musique.

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C’est cet artiste qui tire dans les coulisses d’un studio de production musicale, les ficelles de votre enjoyment rythmique. Faiseur de sons en français littéral, ce professionnel de la musique est celui qui compose patiemment, casque aux oreilles, les somptueuses et harmonieuses mélodies sur lesquelles rappeurs ou chanteurs poseront ensuite leurs textes. Même s’il travaille sur un ordinateur, le créateur d’instrumentaux est d’abord un excellent musicien, capable de concevoir des mélodies efficaces, afin de les rentabiliser en les vendant aux divers interprètes à la recherche du graal symphonique. Le beatmaking est né aux États-Unis au sein des groupes de rap qui avait chacun leur propre Beatmaker. Ce dernier pouvait également en produire pour d’autres groupes sans toutefois être cité ni crédité. L’éclosion de la discipline surviendra dans les années 90, concomitamment avec celui du Rap, et fera sortir de l’ombre ce magicien du son, faisant du Beatmaking un métier à part entière et plutôt bien rémunéré. Internet a favorisé sa vulgarisation et l’élargissement de leurs réseaux de distribution. Nombre d’entre eux finissent par devenir également producteurs. Les sources d’inspiration vont aussi bien du Jazz, Soul, Blues qu’à la musique savante, encore dite classique. On se souviendra longtemps du percutant beat de Hate Me Now du rapeur Nas, qui surfe allègrement sur de la musique classique. Certains Beatmakers ont d’abord été Disc-jockeys, et inversement. De nos jours, les ordinateurs munis de logiciels spécifiques ont remplacé l’usage des disques vinyles d’antan. Apres le raz-de-marée outre-Atlantique, le Cameroun qui n’est pas en reste, s’est aussi laissé emporter par la vague révolutionnaire du beatmaking contemporain.

La pléthore d’applications et de tutoriels dédiés à l’apprentissage du métier donnant à penser qu’il est facile, n’est qu’une impression. Etre Beatmaker, c’est d’abord une histoire de talent et d’amour inconditionnel pour la musique que vous produisez. Ce qui suppose un travail acharné mais surtout, de bons outils. Il vous faudra également commencer par les bases qu’est l’apprentissage du solfège, pour parvenir à lire une partition ou une tablature. Ensuite, vous devrez bosser à fond sur un instrument que vous prendrez la peine de maitriser. L’idéal serait le piano, car la plupart des instrus se conçoivent avec des accords de synthé. La guitare vous sera également très utile. Associés à des plugins à installer sur votre logiciel de MAO (Musique Assistée par Ordinateur), ces deux-là vous permettront de reproduire les sons de tous les instruments de la planète, et de vous démarquez sans avoir besoin de copier bêtement le vulgum. Vous pouvez aussi vous faire accompagner d’un professionnel. Inutile de vous préciser qu’une bonne base en informatique est également requise, même si elle ne suffira probablement pas à faire de vous le prochain Timbaland. Une fois que vous aurez bien apprivoisé votre instrument, vous pourrez le brancher à votre PC afin de vous enregistrer et de commencer à travailler vos premiers beats, en associant vos compositions à des samples efficaces. il existe divers logiciels de MAO. En fonction de l’effet recherché, vous pourrez recourir aux stations audionumériques les plus populaires, disponibles sous Mac et Windows que sont : FL Studio : idéal pour les DJs et les producteurs de musique électronique ; Reason : le top pour les musiciens car il comporte une grande sélection d’instruments virtuels ; Ableton Live : qui est un programme pour accompagner les artistes sur les concerts ; Logic : disponible uniquement sous Mac, il plait beaucoup aux utilisateurs de ce système d’exploitation ; Pro Tools : sans doute le DAW le plus populaire, il est très accessible pour les débutants. Ce n’est qu’en faisant un bon usage des préalables évoqués ci-dessus, que vous vous démarquerez dans le domaine et que vous produirez des beats « bankables

DJ SALLAS THE GENIUS

Theophile ABI SALLAS aka DJ Sallas is DJ and Producer, and one of Central Africa most travelled and exposed DJs after playing in about 15 countries in 3 different continents of the world. His is also Executive of Association African DJs, Stanley Enow’s DJ, Ballantine’s True Music Ambassador, and his genres are EDM-Electro-Afrobeat-Dancehall-Hip-Hop-Latino-Trap. Performing for more than a decade, he gives to Zinzin magazine his observations concerning the craft in Cameroon centre mostly on its promotion.

“Cameroon has a wonderful sound born out of the unique rhythms of its cultural diversity. There are different countries that cannot boast of the quality of music like that of Cameroon but because they understand music promotion, their sounds are all over the place.

In Cameroon there are little or no music festivals either by show organizers or corporations. Little is done to get the wonderful craft made here on the international scene. International festivals happen without Cameroonian Artists on the lineup because we aren’t doing enough to promote ourselves out there. Nevertheless, the music made here is great and if pushed to get such exposure as music of other places have, everything around showbiz in this country would witness turn around.”

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