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25 minute read
Interview
MINK’S
Mink’s est un rappeur came rounais complet, sans complexe qui s’est fait connaitre grâce au titre ‘’le gars la est laid’’ sorti en 2016. Il est devenu très populaire sur le continent après la sortie de ses deux albums, dont le 1er « IVOIRE NOIR » en 2015. On a bien aimé bien son single « Ça va te tuer » feat DJ Kenny. Dess surprises MINK’S nous en réserve à gogo.
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ZINZIN MAGAZINE :Bonjour/ bonsoir Mink’s. Dites-nous qui est Mink’s? MINK’S : mon nom à l’état civil est MINKADA FRANCK STEPHANE, célibataire âgé de 30 et titulaire d’une licence pro en Logistique et Transport. Mon parcours académique m’a conduit du Lycée Bilingue de Deido, au collège des Lauréats à Bonamoussadi, à l’Université de Douala, ESG et enfin DIT (Douala Institut of Technology) où j’obtiens ma Licence.
Z.M.: comment es-tu arrivé dans la musique ? Parle-nous de tes débuts MINK’S : comme tout jeune passionné, j’ai commencé par interpréter des classiques du Rap français, ensuite écrire mes propres freestyles, intervenir dans les kermesses du collège jusqu’à ce que l’envie d’aller plus loin, de faire carrière me prenne, encouragé par des amis qui me trouvaient à la hauteur.
Z.M.: quel a été le déclic? MINK’S : j’ai participé à plusieurs compétitions comme Challenge Vacance et Mboa Com Test car j’aimais la compétition, me frotter aux autres pour évaluer mon niveau et m’améliorer. Mais le déclic se produit quand je participe au Cameroun Hip Hop Talent Search où je fais la rencontre de mon producteur actuel, Ach4life, qui me motive et m’apporte des garanties et de l’assurance face à mon envie de faire carrière. Près de 6 ans plus tard l’aventure continue.
Z.M.: vos sources d’inspiration? MINK’S: Je suis quelqu’un d’assez ouvert et j’écoute beaucoup.
Je m’inspire de mon vécu et celui de mon entourage.
Je suis très friand d’his toires
comiques car je suis toujours entrain de blaguer, de rigoler ; ça se remarque bien dans mes chansons. Z.M.: quel thème abordez-vous dans vos chansons ? MINK’S : Je ne me prive pas tant que ça concerne notre vécu quotidien. L’amour à ma manière, le travail, la motivation personnelle, la fête, etc.
Z.M.: Mink’s a-t-il une technique de chant précise ou surfe-t-il sur plusieurs techniques ? MINK’S : non ; il est difficile de m’enfermer dans un style. C’est vrai que ma base c’est du Rap
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mais je le fais sous toutes les formes et sur tout type de musique. Il m’arrive parfois de chanter.
Z.M.: Mink’s peut t il nous décrire une de ses journée type? MINK’S : Quand je n’ai pas de contraintes matinales, je préfère dormir. Je me réveille autour de 10h. Je regarde les informations à la télé et sur les réseaux sociaux, je discute avec mes fans sur mes pages, ce qui me prend aussi beaucoup de temps. L’après-midi est souvent réservée aux sorties médias radio et Tv. Le soir c’est le studio jusqu’à très tard dans la nuit.
Z.M.: combien d’albums avez-vous sur le marché? MINK’S : Déjà 02 albums (Ivoire noir et Tranches de vie) mais beaucoup de singles et de collaborations également.
Z.M.: relatez-nous la petite histoire du hit Le gars-là est laid MINK’S : Il faut déjà dire que c’est une histoire vraie, la mienne. Tout ce que je raconte dans cette chanson je l’ai vécu. Un soir dans nos « divers » (papotages, ndlr) sur les bancs publics, mes amis se sont tellement moqués de moi que l’un d’eux m’a proposé de la faire en chanson. J’étais tout simplement jaloux du nouveau gars de mon ex-copine et pour me consoler, j’ai préféré dire a mes amis que le nouveau gars est laid.
Z.M.: 18juin votre nouvel album. Avec qui avez-vous collaboré ? MINK’S : Xmaleya, Blaise B et Magasco ; des artistes qui pour moi correspondaient à ce que je voulais avoir sur ces chansons
Z.M.: quel regard portestu sur la musique camerounaise ? MINK’S : elle retrouve ses lettres de noblesses après plusieurs années dans le noir, mais rencontre encore beaucoup de problèmes pour devenir réellement compétitive et suivre la norme internationale. Absence de droits d’auteur, pas de statut de l’artiste, etc.
Z.M.: où avez-vous grandi? D’où êtes-vous originaire? MINK’S : j’ai grandi à Douala, bien qu’étant originaire de Messamena dans la région de l’Est Cameroun.
Z.M.: quel est votre plus beau souvenir d’enfance ? MINK’S : mes fêtes d’anniversaire.
Z.M.: avez-vous des frères et des sœurs? MINK’S : oui plusieurs.
Z.M.: que fait Mink’s quand il ne rap pas? MINK’S : je suis un très grand amateur de Jeux vidéos.
Z.M.: votre plat préfère ? Et celui que vous n’aimez pas? MINK’S : J’aime le ERU, je mange un peu de tout vu que de par mon métier, je me retrouve à découvrir les plats des pays divers au gré de mes voyages.
Z.M.: quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le cadre de votre métier ? MINK’S : nos droits ne sont pas garantis, nous n’avons pas de statut légal. Sur le plan personnel, le fait de devoir perdre des amis qui ne comprennent pas les exigences dû à notre nouveau statut, le regard des autres, les multiples contraintes et privations.
Z.M.: quel est votre plus beau souvenir professionnel? MINK’S : un jeune fan d’environ 6 ans qui a repris une de mes chansons devant moi en plein concert.
Z.M.: Mink’s réalise environ combien de concerts /prestations par an ? MINK’S : je parlerai beaucoup plus de prestations, il faut compter en moyenne une cinquantaine.
Z.M. : quelles sont vos perspectives d’avenir ? MINK’S : dans un futur proche je compte me lancer dans le cinéma ; je me prépare d’ailleurs pour ça actuellement en participant dans quelques séries et web séries.
Z.M.: quand vous regardez votre parcours, avez-vous le sentiment d’avoir atteint vos objectifs de carrière ? MINK’S : pas vraiment, raison pour laquelle je continue de bosser dur. Mais si je suis satisfait je dirai oui car dans notre environnement ce n’est pas facile de rester au top pendant plusieurs années.
Z.M.: que pensez-vous de l’artiste Ténor ? MINK’S : Ténor est un talent brut sur qui le Cameroun peut compter pour continuer à porter haut notre musique sur le plan international.
Z.M.: les artistes rappeurs pullulent de plus en plus sur les ondes. Que pensez-vous de cet engouement pour le rap? MINK’S : le rap est un symbole de génération.
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Avec les succès obtenus par la génération qui nous précède (Krotal, Bantou Possi, Rasyn, Big Bzy, etc.) et de la nôtre (Franko, Maahlox, Stanley Enow etc.), il est normal à mon avis que ça suive.
Z.M.: si zinzin magazine vous dit 21 juin, vous pense à ? Vous sentez-vous concerné par l’évènement célébré à cette date? MINK’S : 21 juin Fête de la Musique. Oui bien-sûr ! Car au-delà de l’aspect festif, il est organisé des rencontres pour discuter des problèmes des artistes.
Z.M.: si vous aviez une baguette magique qui vous donnait droit à un seul miracle, ce serait? MINK’S : guérir tous les malades qui souffrent dans les hôpitaux.
Z.M.: où peut-on suivre la musique de Mink’s? MINK’S: Mink’s est disponible sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement légal comme Boomplay, Youtube, Spotify, itunes, etc.
Z.M. : un mot pour la fin MINK’S : j’invite tous les lecteurs de ZINZIN MAGAZINE à aller écouter et télécharger mon 3e album URBAN BANTOU disponible dès le 18 Juin 2021
Kandy Zenly
BOY TAG
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ZINZIN MAGAZINE : hello Boy Tag, thank you for giving us this interview on behalf of our 6th edition special music festival. Can you introduce yourself quickly?
BOY TAG : My real name is Tongwa Njopmu Felganie Belta. I was born in SandSand Quarter Muyuka. My mother is from Bangante (West region). And my father is from Lebialem (South West region). Growing up in Muyuka, I attended Worldwide Mission Nursery School. During my primary school days, I attended Presbyterian Primary School then also attended Anglo-Arabic Primary School.We later moved to Buea after the death of my mother. There I attended Marthlo Comprehensive Bilingual College (MACBICOL) and later studied Accounting at the University of Buea.
Z.M. : You are a Cameroonian rapper who really differs from the other 237 rappers with your own style, a mix of rap, tribal, rhyme in your music, can you tell us where you got this inspiration or the idea of this style of association?
B.T.: firstly my inspiration comes from God, then my passion to always show how diversely blessed we are in terms of culture has put me in a position to relate my music with our culture. Using my dialect in my songs. Also showing the world we speak many languages. That way, anyone who listens to any of my songs will find themselves in any of the languages.
Z.M.: why did you adopt the name Boy Tag, what is its meaning?
B.T.: the “TAG” in Boy TAG means The Albino Guy. I decided to adopt the name because I could no longer allow my happiness to be decided by others. Being an Albino in a place full of stereotypical mindsets, I was mocked and ridiculed as if being an albino was a Taboo. Growing up, it greatly affected my self-confidence but when I fell in love with Music, I decided to accept that identity, love myself more and use my gift to let the world know that our right live and enjoy life should not be limited by the way we look.
Z.M.: it is true that we have never seen you play a musical instrument in your videos, but do you have a musical instrument that you are passionate about? Do you play this instrument? B.T.: yes. I love playing the Conga drum. Growing up, I used buckets as Congas. Playing it was my own way of distracting myself from the mental trauma I was going through.
Z.M.: we all know that being albino is not easy, what was your difficulty as an albino growing up?
B.T.: Growing up, I didn’t have much friends. Most people around me would rather insult or make fun my albinism. It was hard because I was constantly hurt. It made me stay mostly indoors, away from the rest of world where I know I won’t be judged. Few friends also encouraged me to love myself.
Z.M.: signed under the label Steven’s Music, you always had feat with Daphne, why not the others like Shura who sings as well? Is it because Daphne’s musical style rolls or matches more with you or is it because of another motivation?
B.T.:musically, she’s very passionate.
Meaning she connects with music straight from the heart. Also she has that touch that only she can add to a particular song.
My collaboration with her on Hallelujah (her song) was because she knows a little about my real life story and how it was truly a blessing survive it. She needed me to thank God through her project which was an honor to me.
Z.M.: “GRANDMA” a calm and sweet rap to pay tribute to your mami who left without return, to hear you sing, we can tell that it was written with heart and deserves a B.T.: growing up, my grandmother was like the only remaining pillar I had in my life since my mother was sick. Especially after my father abandoned me and my grandfather didn’t have much. She went through stress just to provide for me and ensure that I was happy no matter what the circumstances were. Losing her was a huge blow to my heart.
Z.M.: and if we talk about “POTO POTO” your new single, it is a little different from what we are used to listen from you, the rap is calmer and the beat in a Makossa and Rumba style, is it the new version of Boy Tag future?
B.T.: the story of a guy who leaves his girlfriend at home and spends more time outside with other girls instead. The girl supported his bad habits and after some advice from his friends, he then realized he truly had a treasure at home that deserved his full attention. Poto-poto is a song that talks about appreciating the one who truly loves you. I’m a messenger who doesn’t want to limit himself to just one way of delivering his messages.
Z.M.: why such a desire to go on this different path in “POTO POTO”?
B.T.: understanding that I cannot be different if I think like everyone else, I decided to dive deeper and bring a song that not only the message will be relatable, the beat too will bring some originality and nostalgia (through the famous guitar notes from Franco’s Mario Song).
Z.M.: this originality that you have in your music is a pure killer, what is your news for your fans? Are there any projects in the works?
B.T.: I am presently working on some great songs with some wonderful artists. My EP is on the way. Also my album is in the pipeline. Let’s just I’m coming back better and stronger this time. I want to use this opportunity to thank all those who have always been supporting my music from day one.
Z.M.: and the people appreciate this new style a little bit calm in “POTO POTO”. Seeing the reactions of the fans on YouTube, from the feedback you had from your fans, will you continue in this style of music? wants me to deliver the message in a particular way, I will.
Z.M.: we know that the Boy Tag has probably other solo projects; can you tell us about them and describe them in a few words?
B.T.: apart from music, I’m also trying to invest in other areas like farming, starting clothing brand, etc. So far, I can say I’m on the right track because it will go a long way to secure my financial freedom as I keep thriving in the entertainment field.
Z.M.: today you are one of the most loved and respected Cameroonian rappers with this touch of originality that you send back, how did you find your beginnings as an artist? What is your dream as an artist?
B.T.: my beginnings were not that beautiful. Facing insults whenever I would get on stage to perform played negatively on my confidence. It was only after I had grown to love and accept myself that everything started to change.
Z.M.: soon it’s the feast of music what are your impressions? A wish for your colleagues?
B.T.: yes, in commemoration of the big day for the artists, I’d only pray that we all get the strength to keep letting our voices heard. It’s a field full of frustration. So it is only right to wish that we all maintain the passion we have for the art. Not just money motivation.
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Z.M.: a word for the end
B.T.: to everyone supporting my music and also that of others, I say thank you. Believe in yourself, trust in God and put in the work. The rest will naturally follow.
GUY MICHEL KINGUE
Artiste Gospel de talent et de renommée, Guy Michel n’a plus rien à prouver. Si oui, qu’il a encore de belles choses à donner. Nous sommes allés à sa rencontre pour le bonheur de nos lecteurs, et pour démystifier le Prince de la Louange.
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ZINZIN MAGASIN : Bonjour/ bonsoir Guy Michel. Alors qui est GMK ? GUY MICHEL KINGUE : je suis KINGUE NSOMBO GUY MICHEL, marié et père de 2 enfants, CEO d’une PME Cabinet d’architecture d’intérieur et de communication.
Z.M. : depuis combien de temps exercez-vous comme artiste Gospel ? G.M.K. : j’exerce comme artiste Gospel depuis le 26 Avril 2010.
Z.M. : Quel a été le déclic ? G.M.K. : Le déclic a été un appel de Dieu.
Z.M. : Vos sources d’inspiration ? G.M.K. : ma source d’inspiration c’est Dieu (le Saint-Esprit).
Z.M. : G.M.K. a-t-il une technique de chant précise ou surfe t’il sur plusieurs techniques ? GMK : je travaille en général sur toutes les techniques qui me parlent, J’aime le raill et certains modes de composition musicale.
Z.M. : G.M.K. peut-il nous décrire une de ses journées type ? GMK : je me réveille, je prie avec ma femme et mes enfants, ensuite je m’apprête pour aller bosser et une fois au boulot je prie avec mes collaborateurs et ma journée est lancée.
Z.M. : Vous chantez essentiellement en langue Duala et occasionnellement en français. Pourquoi ? GMK : chanter en langue et en français c’est un choix.
Z.M. : Combien d’albums avez-vous sur le marché ? GMK : j’ai un seul album sur le marché et le 2ème arrive.
Z.M. : relatez-nous la petite histoire du hit Ne Munyengue ? G.M.K. : C’est un cantique qui m’a toujours parlé et j’ai eu l’inspiration de la refaire avec une petite sœur, Gaëlle NANA et l’Esprit de Dieu a fait le reste. Z.M. : Où avez-vous grandi ? D’où êtes-vous originaire ? G.M.K. : j’ai grandi à Yaoundé dans un quartier appelé NSIMEYON2, je suis Abo, SAWA du Moungo. Mon village c’est Mangamba.
Z.M. : quel est votre plus beau souvenir d’enfance ? Le plus triste ? G.M.K. : mon plus beau souvenir d’enfance est le jour où mon père m’a offert une godasse ; le plus triste est le jour où les chiens du voisin m’ont sérieusement mordu.
Z.M. : avez-vous des frères et sœurs ? G.M.K. : j’ai 2 sœurs et 2 frères.
Z.M. : que fait Guy Michel quand il ne chante pas ? G.M.K. : quand je ne chante pas, je suis à mon bureau ou je vais jouer au Football, ou encore je joue avec mon chien et mes enfants. Parfois, je suis aussi dans la présence de mon Dieu et j’écoute la musique Gospel en boucle.
Z.M. : votre plat préféré et celui que vous n’aimez pas ? G.M.K. : mes plats préférés sont l’OKok, le katikati et le riz au curry. Je n’aime pas ceux à base de macabo et de poisson.
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Z.M. : est-ce qu’il y a des choses que vous auriez aimé changer chez votre conjointe ? G.M.K. : il y’a des choses que j’aimerai changer chez mon épouse mais ça reste privé.
Z.M. : quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le cadre de votre art ? G.M.K. : les difficultés dans mon art sont les mêmes : manque d’accompagnement et parfois de moyens ; en plus de ça, le stade semi professionnel de l’activité Gospel au Cameroun.
Z.M. : quel est votre plus beau souvenir sur la scène? G.M.K. : une fois j’étais à un ministère et une maman est montée sur scène, une maman âgée; elle a sortie de son soutien 500 FCFA elle m’a faroté. Ensuite, elle a dansé avec moi. Cela m’avait beaucoup marqué et ému. Une autre fois au Palais des Sports de Yaoundé, devant une foule de prêt de 8.000 personnes, le back stage s’est écroulé et le grand écran Led est tombé ; tout s’était arrêté mais le peuple de Dieu continuait à chanter en Accapela.
Z.M. : quels sont vos perspectives d’avenir ? G.M.K. : un featuring avec ma petite sœur Ida FOBASSO et un album très bientôt et aussi, la sortie du deuxième single de notre Poulin Ludovic.
Z.M. : est-ce que quand vous regardez votre parcours, vous avez le sentiment d’avoir atteint vos objectifs de carrière ? G.M.K. : atteindre mes objectifs, non. Je n’en ai pas vraiment, je veux juste servir Dieu et aller où il m’emmène.
www.zinzinmag.com pullulent de plus en plus sur les ondes radio et TV. Que pensez-vous de cet engouement ? G.M.K. : je pense que le réveil fait son effet, l’évangile touche et les talents sont dévoués à Dieu.
Z.M. : si vous aviez un conseil à prodiguer à vos confrères ce serait ? G.M.K. : Dieu ce n’est pas le Buzz mais la proximité avec lui.
Z.M. : si Zinzin magazine vous dit 21 juin, vous pensez à ? Vous sentez-vous concerné par l’événement célébré à cette date ? G.M.K. : le 21 juin c’est la fête de la Musique. Bien-sûr ça m’interpelle !
Z.M. : si vous aviez une baguette magique qui vous donnait droit à un seul miracle, ce serait ? G.M.K. : la magie je n’y crois pas ; mais le seul beau miracle que mon Dieu pourrait me donner et qui me ferait du bien en ce moment dans ma vie, serait d’avoir ma maison.
Z.M. : où peut-on suivre la musique de Guy Michel ? G.M.K. : ma musique est sur les plateformes de distribution et de streaming. Également sur ma chaine YouTube
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MIRYA BIKA’A
L’excellence qui se démarque sur son visage, son assurance qu’elle transmet à travers son magnifique sourire, sont des preuves que la vocation est quelque chose de particulier mais que peu de personnes perçoivent en eux-mêmes ou refusent de l’accepter. Renoncer à un emploi bien rémunéré, pour se laisser happer par les Vibrations sonores, notre charmante chanteuse et actrice MYRIA BIKA’A ne le regrette pas une seconde. Après cette interview, vous allez comprendre la signification de son mot phare “BOT BEM”. Lisons...
ZINZIN MAGAZINE : Bonjour/bonsoir . MIRYA BIKA’A. Très enchanté de vous avoir dans cet entretien pour le compte du 6e numéro de Zinzin Magazine édition spéciale fête de la musique. MIRYA BIKA’A. Très enchanté de vous avoir dans cet entretien pour le compte du 5e numéro de Zinzin Magazine édition spéciale fête de la musique.
MIRYA BIKA’A :
Bonjour Zinzin magazine c’est moi qui vous remercie.
Z.M. : alors pour commencer : qu’est-ce qui vous a motivée à devenir chanteuse de Jazz? Et quels auM.B. : à la base j’ai toujours écouté les musiques... on va appeler ça les musiques du monde. Donc j’ai assez été influencée par les musiques du monde et surtout les musiques des chanteuses africaines. Quand j’ai décidé de m’y mettre réellement, j’ai commencé à interpréter les tubes de Tshala Muna, Monique seka et autres dans les lycées et collèges. J’ai commencé à chanter les chansons du territoire : Bikutsi, Makossa, etc. Je m’appelais Émilie rose comme les deux prénoms sous lesquels j’ai sorti ce petit album de 6 à 8 titres. Mais je ne le sentais pas. C’est là que je fais la connaissance d’un groupe appelé l’équipe du Sud. Ils étaient dans le genre Jazz, Folklorique, Afro fusion. Ce qui était intéressant, c’était le fait de réaliser des créations avec les artistes ; on a créé un festival appelé festival du Sud. On le faisait bénévolement. Le festival existe depuis 10 ans. J’ai changé de nom qui est maintenant Myria Bika’a et j’ai démissionné de mon boulot pour me consacrer pleinement à ma passion. Je fais dans le Jazz fusion ; mon style est tradi moderne africain. M.B. :je fais de la musique depuis 2015. Et puis il y a eu la sortie de mon album de 10 titres en 2016 MASSOMA en tant que myria Bika’a. Donc depuis 6 ans.
Z.M. : pourquoi avoir laissé tomber le mannequinat au profit de la musique ?
M.B. : déjà le mannequinat c’était à cause de mes prédispositions physique naturelles. Quand je suis au collège, à 14 ans je commence à courir le 800 mètres dames. C’est parce que le sport commençait déjà à trop me strier et que je n’aimais pas beaucoup. Mais on reste mannequin à vie.
Z.M. : êtes-vous modèle photo ?
M.B. : Non, je ne suis pas modèle photo. On apprend à être modèle photo et peut être je pourrais me former
Z.M. : parlez-nous un peu du titre “ A LOV AM”
M.B. : A lov am à la base c’est une chanson qui est faite dans mon genre musical en afro fusion, guitare, chant et après j’ai commencé à me dire : « on me connait dans plusieurs festivals en Afrique, partout où je suis partie on me connait mais pas vraiment dans mon pays en tant que chanteuse ». C’est comme ça que je suis allée revisiter la chanson A Lov Am pour la mettre dans la sauce actuelle genre urbain camerounais. J’ai travaillé ce genre avec un compositeur de la maison Chadese Record et le clip c’est avec le maison de production Kprod, qui est un single sorti en 2020.
Z.M. : quel a été le déclic pour que vous deveniez actrice ? Avez-vous fait l’école des Arts ?
M.B. : : Non, je n’ai pas fait l’école des Arts mais il y a des années j’ai rencontré le metteur en scène et acteur Jonas Embom par hasard. J’accompagnais un ami à un atelier où il formait les acteurs et moi j’étais en congés. Il a senti ma pertinence lorsque je répondais aux questions qu’il posait à ses élèves ; il m’a demandé si j’aimerais me former avec lui. J’ai répondu que j’en avais bien envie. Un jour, on était en train d’enregistrer une émission acteurs et musiciens, j’ai
rencontré Emy Dany Bassong. Elle que je connais bien avant parce que j’avais rencontré Noëlle Kenmoe pour son film 2 avril, donc l’actrice principale était Emy Dany Bassong. On s’est recroisé ensuite ; elle m’a dit qu’il y’avait d’autres saisons de sa web-série qu’elle n’avait pas encore tourné, “ les Tcha kaï” saison2. C’est sur son plateau qu’elle m’a proposée le rôle de sa grande sœur et sur le champ on a créé un personnage. Z.M. : pentre chanteuse et actrice y a-t-il une différence avec votre personnage ?
M.B. : Normalement oui, parce que je pose juste les personnages je ne suis pas un personnage donné. Je suis moi et je pose les personnages thème par thème. En réalité, je veux transmettre les émotions de ce que je chante, de ce que je raconte.
Z.M. : que signifie Bot Bem?
M.B. : Ça signifie mes gens; ceux-là qui m’écoutent, me font des critiques constructives, qui m’aiment alors que je ne sais pas ce que je leur rends. Ce sont eux que j’affectionne de cette façon. C’est en langue Dibom (parlée dans le Nkam, ndlr).
Z.M.:bientôt la fête de la musique. Quelles sont vos impressions par rapport?
M.B. : je pense que la fête de la musique doit être une plateforme pour les artistes de s’exprimer quelque chose de sérieux. Pour moi on ne devrait pas faire de programmation.
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Z.M. :quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant qu’artiste et actrice ?
M.B. : les difficultés que je rencontre en tant que chanteuse c’est beaucoup plus par rapport au genre musical que je fais. Le public camerounais n’est pas encore accro à ce genre de musique mais dans les festivals et autres j’ai ma place. En tant que actrice : ça fait deux ans et demi, au plus trois ans que je le suis, donc je ne peux pas encore dire que c’est difficile.
Z.M. : les artistes qui vous inspirent sont Tshala Muna, Angélique Kidjo, Annie Anzouer. Y a-t-il une particularité en elles qui vous inspirent? Dites-nous en plus
M.B. : Oui bien-sûr! Elles ont chacune une particularité qui m’inspire. Comme leur genre musical qui se ressemble, l’énergie dégagée sur la scène, et le côté Africain qui est prôné par ces artistes.
Z.M. : quels sont vos projets en cours ? Un nouveau film? Ou un album ?
M.B. : je suis en pleine préparation de ma web-série ; des petits capsules qui développe plusieurs thèmes autour d’une artiste, une artiste qui est la seule à se considérer comme telle. Elle fait tout faux, elle fait tout à gauche et elle a comme l’impression que ce sont les autres qui ont un problème. La Web série compte 26 épisodes pour la première saison, qui est intitulée “ La Fille Buda”.
Z.M. : un mot de fin pour les jeunes filles qui peinent à se frayer un chemin ? mûrir, essayer de toujours démarrer et faire aboutir jusqu’à la fin leurs projets, quel qu’il soit. S’il n’y a pas de retombées positives, vous aurez au moins appris. Et puis être persévérante, il n’est jamais tard ; aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années.
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Z.M. : un souhait pour vos collègues artistes en prélude à la fête de la musique ?
M.B. : (rires) moi je suis déjà assez contente d’avoir été interviewée par Zinzin Magazine. Je vous remercie. Ce que je peux souhaiter à mes collègues pour la fête de la musique c’est de bonnes vibes, et que la musique soit pour nous tous. Merci....
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Je suis entre 188 et 190, mais je ne suis pas 189. Qui suis-je ? Réponse : ET
J’ai une serrure mais pas de porte. Qui suis-je ? Réponse : CADENAS
Lorsque je mange, je grandis. Mais si je bois, je meurs, qui suis-je ?Réponse : LE FEU
Je rentre toujours la première et sors toujours la dernière, qui suis-je ? Réponse : UNE CLE
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Qu’est ce qui t’appartient mais que les autres utilisent plus que toi ? Réponse : TON PRENOM
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Quelle est la moitié de 2 plus 2 Réponse : 3
Qu’est ce qui a deux branches, mais pas de feuilles Réponse : DES LUNETTES Combien de gouttes d’eau peut-on mettre dans un verre vide
UNE SEULE PAR CE QUE LE VERRE N EST PLUS VIDE