GTG 2425 - Aušrinė Stundytė

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Aušrinė Stundytė

Saison 24 — 25

Aušrinė Stundytė
© Dominik Odenkirchen

Récital

Aušrinė Stundytė

Soprano

Andrej Hovrin

Piano

9 février 2025 — 20h

Avec le soutien de FONDATION VRM

Programme

Arnold Schönberg

Vier Lieder

I. Erwartung

Alban Berg

Sieben frühe Lieder

I. Nacht

II. Schilflied

III. Die Nachtigall

IV. Traumgekrönt

V. Im Zimmer

VI. Liebesode

VII. Sommertage

Arnold Schönberg

Vier Lieder

IV. Waldsonne

Richard Strauss

Acht Lieder

III. Die Nacht

I. Zueignung

VIII. Allerseelen

Vier Lieder

II. Cäcilie

IV. Morgen !

Arnold Schönberg

Vier Lieder

II. Schenk mir deinen goldenen Kamm

Entracte

Arnold Schönberg

Erwartung

Monodrame en un acte

L'attente perpétuelle

Wieder ein ewiger Tag des Wartens...

Cela se passe dans la forêt — une forêt nocturne où nulle clarté lunaire n'adoucit plus les feuillages. Partout, les ombres bougent. Opaques, mouvantes, elles dessinent les contours d'un labyrinthe dont aucun fil ne permet désormais de trouver la sortie. La musique, d'ailleurs, se diffracte ; la pelote s'emmêle ; chaque ligne de cette étrange polyphonie paraît seule, se heurte aux autres. Qui pénètre cette forêt-là le fait à ses risques et périls. Ainsi s'ouvre Erwartung.

Or, une femme est entrée. Un soprano sans nom, trébuchant et inquiet, silhouette isolée dont l'activité principale se résumera à ce simple mot, qui fait d'ailleurs office de titre : attendre (erwarten). Mais qu'attend-elle précisément, au gré de ces secondes qui s'éternisent ? Son amant, bien sûr, qui doit la rejoindre et qui ne vient pas ; la mort, surtout, dont elle pressent partout l'existence. L'angoisse est manifeste. La femme attend toujours.

Petit à petit, mot après mot, note après note, les deux attentes se mêlent, n'en font plus qu'une : dans la forêt se trouve un cadavre. L'amant est là — sans vie. Cette macabre découverte ne marque pas, pour autant, la fin de l'attente. Au contraire : la femme éperdue s'adresse au corps du défunt, aux arbres, au bois. Des sentiments violents, étouffants la traversent : impatience, panique, jalousie, désespoir — jusqu'à la folie. L'attente devient sans objet, perpétuelle. L'obscurité des

bois n'était peut-être, après tout, que la projection délirante d'une errance intérieure… Pour incarner cette figure expressionniste, ambivalente, il faut une interprète d'exception. La soprano lituanienne Aušrinė Stundytė, dont les prestations incandescentes suscitent, depuis quelques années, une admiration et une émotion unanimes, en est une rêvée. Autour d'Erwartung, présenté dans une version semiscénique, la chanteuse a choisi de déployer un certain nombre de Lieder de Schoenberg, mais également d'Alban Berg, figure essentielle de la seconde école de Vienne, ainsi que de Richard Strauss, autre arpenteur de la folie féminine — dont Stundytė est par ailleurs une interprète brillante.

Les œuvres rassemblées par la soprano s'inscrivent dans le sillage de plusieurs grands textes médicaux dont la publication, échelonnée sur une dizaine d'années, a fait de l'hystérie féminine un objet de recherche privilégié. La théorisation de l'inconscient, dont les premières notions apparaissent dans les Studien über Hysterie de Freud (1895), contribue en effet à faire de l'exploration de ce continent englouti la priorité de la psychiatrie. La psyché féminine, en particulier, passionne les savants. En 1905 est écrit un article retentissant de Freud autour du « cas Dora ». Constitué de fragments d'analyses d'un exemple concret, ce dernier texte bénéficie à l'époque d'un large lectorat.

Strauss, Schönberg, Berg, tous ont eu vent de ces réflexions dont la modernité bouleverse les schémas préétablis. Il est plus que vraisemblable que le psychiatre Hermann von Frischauf en ait également évoqué le contenu auprès de sa future épouse, Marie Pappenheim, librettiste d'Erwartung.

Ces thématiques, typiques de la Vienne du début du XXe siècle, ont suscité des œuvres musicales d'une vocalité exigeante, tendue, électrique.

Aušrinė Stundytė les maîtrise avec une énergie sidérante. Tout cela semble avoir été écrit pour sa voix prodigieuse, sa diction cinglante, sa singulière aura.

Cette matière musicale d'une folle liberté autorise une plongée au plus près des sensations de la protagoniste, quelle qu'elle soit, ce que la soprano restitue avec toute la force de son expérience opératique. Theodor Adorno a donné de cette musique la définition la plus définitive, dans sa Philosophie de la nouvelle musique :

Dans Erwartung, l'enregistrement sismographique des chocs traumatiques devient en même temps la loi technique de la forme musicale, qui interdit continuité et développement. Le langage musical se polarise vers les extrêmes : et vers les gestes saccadés pour ainsi dire, des convulsions corporelles, et vers l'immobilisation hagarde de celui que l'angoisse engourdit.

Ces considérations peuvent s'appliquer à la totalité des pièces interprétées ce soir, et Aušrinė Stundytė, par sa science, sera tour à tour « convulsions » et « immobilisation hagarde ». Par la seule grâce de sa voix…

Andrej Hovrin

Piano

Le pianiste Andrej Hovrin débute ses études musicales dans sa ville natale de Samara (Russie), avant d'entamer un parcours professionnalisant au Conservatoire de Petrozavodsk.

À partir de 1996, il se spécialise dans l'accompagnement du Lied au gré d'études postgrades qui le mèneront de Petrozavodsk à Stuttgart.

Parallèlement à une carrière de chef de chant, son activité d'accompagnateur l'a emmené à travers toute l'Europe, ainsi qu'aux États-Unis. Il a ainsi eu le privilège d'accompagner de nombreux cours de chant internationaux (Opéra-Studio du Staatsoper Unter den Linden, Mozarteum Summer Academy de Salzbourg, Härnösand Opera Academy…) et de collaborer avec des enseignants renommés pour divers cours de maîtres (Inge Borkh, Richard Miller, George Shirley, Caroline Stein …).

Il a également accompagné le Concours DEBUT ainsi que le Concours de chant de l'Opéra de chambre du château de Weikersheim. Ses concerts l'ont conduit aux Staatsoper Stuttgart et Konzerthaus Berlin, mais aussi à La Monnaie de Bruxelles, au Teatro Arriaga de Bilbao, ou à l'Opéra national grec.

Andrej Hovrin enseigne à la Haute école de musique de Würzburg.

Aušrinė Stundytė

Soprano

Née à Vilnius, la soprano Aušrine Stundytė étudie le chant dans sa ville natale avant de se rendre à Leipzig, où elle travaille avec la professeure Helga Forner. Elle obtient, dès ces années étudiantes, diverses bourses, et prix d'encouragement. Elle fait ses débuts dans la troupe de l'Opéra de Cologne où elle interprète des rôles comme Antonia (Les Contes d'Hoffmann), Liù (Turandot) ou Cio-Cio-San (Madame Butterfly). Rapidement remarquée, elle est invitée sur les scènes de Lübeck, Essen, Lisbonne et Palerme, ville où elle interprète Sieglinde (La Walkyrie). Sa carrière, dès lors, vole de réussite en réussite.

Parmi ses prestations récentes, il convient de mentionner des débuts frappants dans le rôletitre de l'Elektra de Strauss, au Festival de Salzbourg (2020), une interprétation qui attire l'attention conjointe du public, de la critique et du milieu professionnel. Ce succès fulgurant lui vaudra d'ailleurs plusieurs invitations retour au Festival ; elle y a depuis chanté Judit (Le Château de Barbe-Bleue, été 2022) et Nastasja (L'Idiot, été 2024). D'autres grands rôles ont jalonné ces dernières saisons, parmi lesquels une Tosca et une Elektra remarquables au Royal Opera House Covent Garden de Londres, une très puissante Jeanne dans Les Diables de Loudun de Penderecki à l'Opéra de Munich ainsi que des débuts dans le rôle d'Emilia Marty (L'Affaire Makropoulos) à l'Opéra de Lyon.

Aušrine Stundytė a également marqué les spectateurs dans L'Ange de feu (Renata) au Festival d'Aix-en-Provence, ainsi qu'à Varsovie, Zurich, Munich et Lyon ; elle a chanté dans

Salome (où elle interprète le rôle-titre) au Staatsoper de Berlin et au Teatro Comunale de Bologne, dans Das Wunder der Heliane (rôle-titre) à Anvers, dans Lady Macbeth deMtsensk (rôletitre) à Lyon et à Anvers, dans Fidelio (Leonore) en version de concert en Israël, en version scénique au Volksoper de Vienne et à Florence.

La soprano lituanienne a chanté sous la direction de chefs d'orchestre comme Zubin Mehta, Gianandrea Noseda, Fabio Luisi, Jeffrey Tate, Julia Jones, Marco Armiliato, Markus Stenz, Gabriel Feltz et a travaillé avec des metteurs en scène tels que Robert Carsen, Peter Konwitschny, Graham Vick, David Alden, Christof Nel, Pierre Audi, Tatjana Gürbaca ou encore Anthony Pilavachi. Aušrine Stundytė se produit également dans un large répertoire de concert et de récital. Dans ce cadre, elle a fréquenté des institutions telles que le Gewandhaus de Leipzig, les philharmonies de Cologne et d'Essen, et plusieurs grandes salles de Tokyo.

Parmi ses projets les plus brûlants figurent une prise de rôle (Färberin, dans La Femme sans ombre) à Amsterdam et un retour au Staatsoper de Vienne pour Elektra.

Elle a enregistré, en 2018, des mélodies peu connues d'Hermann Heyer, pour le label Mitteldeutscher Rundfunk.

Arnold Schönberg (1874-1951)

Vier Lieder, op.2 (1899-1900)

I. Erwartung

Richard Dehmel (1863-1920)

Aus dem meergrünen Teiche

Neben der roten Villa Unter der toten Eiche Scheint der Mond.

Wo ihr dunkles Abbild

Durch das Wasser greift, Steht ein Mann und streift

Einen Ring von seiner Hand.

Drei Opale blinken;

Durch die bleichen Steine Schwimmen rot und grüne Funken und versinken.

Und er küsst sie, und Seine Augen leuchten

Wie der meergrüne Grund: Ein Fenster tut sich auf.

Aus der roten Villa

Neben der toten Eiche Winkt ihm eine bleiche Frauenhand.

Attente

Sur l'étang glauque, À côté de la villa rouge

Sous le chêne mort

Brille la lune.

Là où son reflet sombre

Se colle sur l'eau,

Se tient un homme et il retire

De sa main une bague.

Trois opales scintillent ;

À travers les pierres pâles

Dansent de rouges et vertes Étincellent pour ensuite disparaître.

Et il l'embrasse, et Ses yeux s'illuminent

Comme les profondeurs glauques :

Une fenêtre s'ouvre.

De la villa rouge

À côté du chêne mort

Une pâle main de femme

Le salue.

Alban Berg (1885-1935)

Sieben frühe Lieder (1905-1908)

I. Nacht

Carl (Ferdinand Max) Hauptmann (1858-1921)

Dämmern Wolken über Nacht und Tal, Nebel schweben, Wasser rauschen sacht.

Nun entschleiert sich's mit einem Mal.

O gib acht! gib acht!

Weites Wunderland ist aufgetan, Silbern ragen Berge traumhaft groß,

Stille Pfade silberlicht talan

Aus verborg'nem Schoss;

Und die hehre Welt so traumhaft rein. Stummer Buchenbaum am Wege steht

Schattenschwarz, ein Hauch vom fernen Hain

Einsam leise weht.

Und aus tiefen Grundes Düsterheit

Blinken Lichter auf in stummer Nacht.

Trinke Seele! Trinke Einsamkeit!

O gib acht! Gib acht!

Nuit

Les nuages assombrissent la nuit et la vallée

La brume plane, l'eau bruisse doucement.

Soudain tout se révèle d'un seul coup.

Oh, prends garde ! Prends garde !

Un vaste pays de merveilles s'est ouvert, Des montagnes argentées fabuleusement grandes,

Des sentiers tranquilles grimpant vers des vallées argentées

Jaillissent d'une matrice cachée.

Et le noble monde est si pur.

Un hêtre silencieux se dresse au bord du chemin

D'un noir d'ombre ; venu du lointain bosquet

Un souffle solitaire se répand.

Et du fond de l'obscurité

Des lumières scintillent dans la nuit muette.

Bois mon âme ! Bois de cette solitude !

Oh, prends garde ! Prends garde !

II. Schilflied

Nikolaus Lenau (1802-1850)

Auf geheimem Waldespfade Schleich' ich gern im Abendschein An das öde Schilfgestade, Mädchen, und gedenke dein!

Wenn sich dann der Busch verdüstert, Rauscht das Rohr geheimnisvoll, Und es klaget und es flüstert, Dass ich weinen, weinen soll.

Und ich mein', ich höre wehen Leise deiner Stimme Klang, Und im Weiher untergehen Deinen lieblichen Gesang.

Chanson du roseau

Sur le sentier secret de la forêt J'aime me glisser dans la lumière du soir Jusqu'à la rive désolée bordée de roseaux, Et penser à toi, ma bien-aimée !

Quand le bois s'assombrit alors, Le roseau frémit mystérieusement, Et, lui se lamentant et murmurant, Je ne puis faire autrement que pleurer, pleurer.

Et il me semble entendre souffler

Le son léger de ta voix, Et se perdre dans l'étang

Les doux accents de ton chant.

III. Die Nachtigall

Theodor Storm (1817-1888)

Das macht, es hat die Nachtigall

Die ganze Nacht gesungen; Da sind von ihrem süßen Schall, Da sind in Hall und Widerhall

Die Rosen aufgesprungen.

Sie war doch sonst ein wildes Blut, Nun geht sie tief in Sinnen, Trägt in der Hand den Sommerhut Und duldet still der Sonne Glut Und weiß nicht, was beginnen.

Das macht, es hat die Nachtigall

Die ganze Nacht gesungen; Da sind von ihrem süßen Schall, Da sind in Hall und Widerhall

Die Rosen aufgesprungen.

Le rossignol

Ainsi, le rossignol

A chanté toute la nuit ; Et, des accents de son doux chant, Dans l'écho et les résonances, A fait éclore les roses.

D'habitude, elle était plutôt sauvage, Désormais, elle s'enfonce dans ses pensées, Tenant à la main son canotier Et supportant en silence l'ardent soleil Et ne comprenant pas ce qui la ronge.

Ainsi, le rossignol

A chanté toute la nuit ;

Et, des accents de son doux chant, Dans l'écho et les résonances, A fait éclore les roses.

IV. Traumgekrönt

Rainer Maria Rilke (1875-1926)

Das war der Tag der weißen Chrysanthemen, Mir bangte fast vor seiner Pracht…

Und dann, dann kamst du mir die Seele nehmen

Tief in der Nacht.

Mir war so bang, und du kamst lieb und leise, Ich hatte grad im Traum an dich gedacht.

Du kamst, und leis' wie eine Märchenweise

Erklang die Nacht…

Couronné de fleurs

C'était le jour des chrysanthèmes blancs, Je tremblais presque devant sa splendeur…

Et puis, ensuite tu vins prendre mon âme

Dans la profondeur de la nuit.

J'étais effrayé et tu vins adorable et douce, Alors qu'en rêve je pensais justement à toi.

Tu vins et doucement comme un chant féérique

La nuit a résonné…

V. Im Zimmer

Johannes Schlaf (1862-1941)

Herbstsonnenschein.

Der liebe Abend blickt so still herein.

Ein Feuerlein rot Knistert im Ofenloch und loht.

So! Mein Kopf auf deinen Knien, So ist mir gut;

Wenn mein Auge so in deinem ruht. Wie leise die Minuten ziehn! …

Dans la chambre

Soleil d'automne.

La charmante soirée pénètre par la fenêtre.

Un petit feu rouge

Crépite et flambe dans le poêle.

Ainsi, ma tête sur tes genoux, Je me sens bien ;

Quand mes yeux plongent dans les tiens.

Comme les minutes passent sans bruit ! …

VI. Liebesode

Otto Erich Hartleben (1864-1905)

Im Arm der Liebe schliefen wir selig ein.

Am offnen Fenster lauschte der Sommerwind, Und unsrer Atemzüge Frieden

Trug er hinaus in die helle Mondnacht.

Und aus dem Garten tastete zagend sich

Ein Rosenduft an unserer Liebe Bett

Und gab uns wundervolle Träume, Träume des Rausches, so reich an Sehnsucht!

Ode à l'amour

Dans les bras de l'amour, nous nous endormions bienheureux.

Par la fenêtre ouverte, le vent d'été écoutait

Et emportait notre paisible souffle

Dans la nuit au brillant clair de lune.

Et du jardin, tâtonnant et hésitant

Venait un parfum de roses auprès de notre couche

Et nous donnait des rêves merveilleux,

Des rêves enivrés et emplis de désir !

VII. Sommertage

Paul Hohenberg (1885-1956)

Nun ziehen Tage über die Welt, Gesandt aus blauer Ewigkeit,

Im Sommerwind verweht die Zeit.

Nun windet nächtens der Herr Sternenkränze mit seliger Hand

Über Wander- und Wunderland.

O Herz, was kann in diesen Tagen

Dein hellstes Wanderlied denn sagen

Von deiner tiefen, tiefen Lust:

Im Wiesensang verstummt die Brust, Nun schweigt das Wort, wo Bild um Bild

Zu dir zieht und dich ganz erfüllt.

Jours d'été

Ainsi, les jours passent sur le monde, Envoyé par le bleu éternel,

Le temps s'évanouit dans le vent de l'été.

Ainsi, la nuit, le Seigneur tresse

De sa main bénie des couronnes d'étoiles

Au-dessus d'une terre d'errance et de merveilles.

Ô mon cœur, que peut raconter en ces jours

Ton plus lumineux chant de voyageur

Sur ton profond, profond désir ?

Dans le chant des prés, la poitrine se tait

Désormais il n'y a plus de mots, mais des images

Qui l'une après l'autre t'apparaissent et t'emplissent.

Aušrinė Stundytė © Schneider photography

Arnold Schönberg

Vier Lieder, op.2

IV. Waldsonne

Johannes Schlaf (1862-1941)

In die braunen, rauschenden Nächte Flittert ein Licht herein, Grüngolden ein Schein.

Blumen blinken auf und Gräser Und die singenden, springenden Waldwässerlein, Und Erinnerungen.

Die längst verklungenen: Golden erwachen sie wieder, All deine fröhlichen Lieder.

Und ich sehe deine goldenen Haare glänzen, Und ich sehe deine goldenen Augen glänzen Aus den grünen, raunenden Nächten.

Und mir ist, ich läge neben dir auf dem Rasen Und hörte dich wieder auf der glitzeblanken Syrinx

In die blauen Himmelslüfte blasen.

In die braunen, wühlenden Nächte Flittert ein Licht Ein goldener Schein.

Soleil dans la forêt

Dans les nuits brunes et gémissantes Une lumière scintillante entre, D'un éclat vert doré.

Les fleurs et l'herbe éclosent Et les ruisseaux chantent

Et sautillent, Et les souvenirs.

Ceux qui se sont tus depuis longtemps D'un réveil d'or jaillissent à nouveau, Tous tes chants joyeux.

Et je vois tes cheveux dorés briller, Et je vois tes yeux dorés briller

Dans les nuits vertes et murmurantes.

Et je me vois allonger près de toi dans l'herbe Et je t'entends jouer de la syrinx étincelante

Soufflant dans les airs bleus du ciel.

Dans les nuits brunes et agitées

Scintille une lumière Un éclat doré.

Richard Strauss (1864-1949)

Acht Lieder, aus „Letzte Lieder“ op.10 (1885)

III. Die Nacht

Hermann von Gilm (1812-1864)

Aus dem Walde tritt die Nacht, Aus den Bäumen schleicht sie leise, Schaut sich um in weitem Kreise, Nun gib acht.

Alle Lichter dieser Welt, Alle Blumen, alle Farben, Löscht sie aus und stiehlt die Garben Weg vom Feld.

Alles nimmt sie, was nur hold, Nimmt das Silber weg des Stroms, Nimmt vom Kupferdach des Doms Weg das Gold.

Ausgeplündert steht der Strauch, Rücke näher, Seel an Seele; O die Nacht, mir bangt, sie stehle Dich mir auch.

La Nuit

De la forêt sort la nuit, Hors des arbres, elle se faufile sans un bruit, Et, tout autour d'elle, regarde, Maintenant, prends garde.

Toutes les lumières de ce monde, Toutes les fleurs et toutes les couleurs, Elle les éteint et dérobe les gerbes Dans les champs.

Elle ravit tout ce qui est tendre, Du fleuve, elle dérobe l'argent, Et de la coupole en cuivre, Elle dérobe les reflets d'or.

Le buisson, dépouillé, reste là, Rapproche-toi, nos âmes l'une contre l'autre ; Oh ! je redoute qu'à moi

La nuit vienne te ravir.

I. Zueignung

Ja, du weißt es, teure Seele, Daß ich fern von dir mich quäle, Liebe macht die Herzen krank, Habe Dank.

Einst hielt ich, der Freiheit Zecher, Hoch den Amethysten-Becher, Und du segnetest den Trank, Habe Dank.

Und beschworst darin die Bösen, Bis ich, was ich nie gewesen,

Heilig, heilig an's Herz dir sank, Habe Dank.

Dévouement

Oui, douce âme, tu le sais, Que je me tourmente loin de toi, L'amour rend les cœurs malades, Je te remercie.

Autrefois, ivre de liberté, Je levais la coupe d'améthyste, Et tu bénis le breuvage, Je te remercie

Et tu y invoquais les maux, Jusqu'à ce que je devienne ce que je n'ai jamais été, Saintement, je me suis laissé couler sur ton cœur, Je te remercie.

VIII. Allerseelen

Stell auf den Tisch die duftenden Reseden, Die letzten roten Astern trag herbei, Und laß uns wieder von der Liebe reden, Wie einst im Mai.

Gib mir die Hand, daß ich sie heimlich drücke Und wenn man's sieht, mir ist es einerlei, Gib mir nur einen deiner süßen Blicke, Wie einst im Mai.

Es blüht und duftet heut auf jedem Grabe,

Ein Tag im Jahr ist ja den Toten frei, Komm an mein Herz, daß ich dich wieder habe, Wie einst im Mai.

Jours des Morts

Dépose sur la table les résédas parfumés, Amène avec toi les derniers asters rouges, Et parlons, une fois encore, d'amour, Comme autrefois en mai.

Donne-moi la main, que, en secret, je la serre Et si quelqu'un le voit, cela n'est rien, Donne-moi seulement un de tes doux regards, Comme autrefois en mai.

Aujourd'hui, chaque tombe est en fleur et embaume, Pour seulement un jour, les morts sont libres, Viens contre mon cœur, que je t'aie à nouveau

Comme autrefois en mai.

Vier Lieder, op.27 (1894)

II. Cäcilie

Heinrich Hart (1855-1906)

Wenn du es wüßtest, Was träumen heißt Von brennenden Küssen, Von Wandern und Ruhen Mit der Geliebten, Aug in Auge, Und kosend und plaudernd –Wenn du es wüßtest, Du neigtest dein Herz!

Wenn du es wüßtest, Was bangen heißt In einsamen Nächten, Umschauert vom Sturm, Da niemand tröstet Milden Mundes

Die kampfmüde Seele –Wenn du es wüßtest, Du kämest zu mir.

Wenn du es wüßtest, Was leben heißt, Umhaucht von der Gottheit Weltschaffendem Atem, Zu schweben empor, Lichtgetragen, Zu seligen Höhen –Wenn du es wüßtest, Du lebtest mit mir!

Cécile

Si tu le savais,

Ce que c'est de rêver De baisers brûlants, De marche et de repos

Avec sa bien-aimée

Les yeux dans les yeux, Et en se cajolant et en bavardant –Si tu le savais, Tu laisserais ton cœur fléchir !

Si tu le savais,

Ce que c'est l'angoisse

Dans les nuits solitaires, Tourmenté par la tempête, Lorsque personne ne console

D'une bouche clémente

L'âme épuisée par le combat –Si tu le savais, Tu viendrais vers moi.

Si tu le savais,

Ce que c'est de vivre, Nimbé dans le souffle divin Qui créa le monde, De s'élever dans les airs, Porté par la lumière, Vers des hauteurs bien heureuses –Si tu le savais, Tu vivrais avec moi !

IV. Morgen !

John Henry Mackay (1864-1933)

Und morgen wird die Sonne wieder scheinen Und auf dem Wege, den ich gehen werde, Wird uns, die Glücklichen, sie wieder einen

Inmitten dieser sonnenatmenden Erde…

Und zu dem Strand, dem weiten, wogenblauen, Werden wir still und langsam niedersteigen, Stumm werden wir uns in die Augen schauen, Und auf uns sinkt des Glückes stummes

Schweigen…

Demain !

Et demain le soleil brillera à nouveau

Et sur les chemins que je prendrai

Nous unira de nouveau, nous les bienheureux, Au cœur de cette terre qui émane le soleil…

Et vers l'immense plage d'un bleu profond, Nous descendrons calmement et lentement, Nous nous regarderons silencieusement dans les yeux, Et le silence muet du bonheur nous couvrira…

Arnold Schönberg

Vier Lieder, op.2

II. Schenk mir deinen goldenen Kamm

Richard Dehmel

Schenk mir deinen goldenen Kamm; Jeder Morgen soll dich mahnen, Dass du mir die Haare küsstest.

Schenk mir deinen seidenen Schwamm; Jeden Abend will ich ahnen, Wem du dich im Bade rüstest, O Maria!

Schenk mir Alles, was du hast; Meine Seele ist nicht eitel, Stolz empfang ich deinen Segen. Schenk mir deine schwerste Last: Willst du nicht auf meinen Scheitel Auch dein Herz, dein Herz noch legen, Magdalena?

Donne-moi ton peigne d'or

Donne-moi ton peigne d'or ; Tous les matins il doit te rappeler, Que tu embrassais mes cheveux.

Donne-moi ton éponge de soie ; Tous les soirs je soupçonnerai, Pour qui tu t'es parée dans le bain –

Oh Marie !

Donne-moi tout ce que tu as ; Mon âme n'est pas coquette, Fièrement, je reçois ta bénédiction.

Donne-moi ton lourd fardeau : Ne veux-tu pas sur mes cheveux Poser aussi ton cœur, ton cœur, Madeleine ?

Entracte

Erwartung, op.17

Monodrame en un acte

Livret de Marie Pappenheim (1882-1966)

La Fondation du Grand Théâtre de Genève

Le Grand Théâtre est régi depuis 1964 par la Fondation du Grand Théâtre de Genève sous la forme juridique d'une Fondation d'intérêt communal, dont les statuts ont été adoptés par le Conseil municipal et par le Grand Conseil. Principalement financée par la Ville de Genève avec le soutien de l'Association des communes genevoises et de mécènes, la Fondation a pour mission d'assurer l'exploitation du Grand Théâtre,

Conseil de Fondation

M. Xavier Oberson, Président*

Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente*

M. Guy Dossan, Secrétaire*

M. Sami Kanaan*

Mme Frédérique Perler*

M. Claude Demole*

Mme Dominique Perruchoud*

M. Ronald Asmar

M. Shelby R. du Pasquier

M. Rémy Pagani

M. Charles Poncet

* Membre du Bureau

Situation au 27 août 2024

notamment en y organisant des spectacles d'art lyrique, chorégraphique et dramatique (art. 2 de ses statuts).

Le Conseil de Fondation est composé de quatorze membres, désignés par le Conseil municipal et le Conseil administratif de la Ville de Genève, et d'un membre invité représentant du personnel.

M. Thomas Putallaz

Mme Maria Vittoria Romano

Mme Françoise Vaufrey Briegel

M. Juan Calvino, Membre invité représentant du personnel

M. Guy Demole, Président d'honneur

Secrétariat Cynthia Haro fondation@gtg.ch

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Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.

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· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison

· Service de billetterie personnalisé

· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre

· Invitation au pot de Première

· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production

· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage

Bureau (novembre 2024)

M. Rémy Best, président

M. Shelby du Pasquier, vice-président

M. Luis Freitas de Oliveira, trésorier

Mme Benedetta Spinola, secrétaire

Autres membres du Comité (novembre 2024)

Mme Emily Chaligné

M. Romain Jordan

Mme Pilar de La Béraudière

Mme Marie-Christine von Pezold

Mme Adeline Quast

M. François Reyl

M. Julien Schoenlaub

M. Gerson Waechter

Membres bienfaiteurs

M. Metin Arditi

MM. Ronald Asmar et Romain Jordan

M. et Mme Rémy Best

M. Jean Bonna

Fondation du groupe Pictet

M. et Mme Luis Freitas de Oliveira

Mme Mona Hamilton

M. et Mme Pierre Keller

Banque Lombard Odier & Cie

MKS PAMP SA

M. et Mme Yves Oltramare

M. et Mme Jacques de Saussure

M. et Mme Julien Schoenlaub

M. et Mme Pierre-Alain Wavre

M. et Mme Gérard Wertheimer

Membres individuels

S.A. Prince Amyn Aga Khan

Mme Marie-France Allez de Royère

Mme Diane d'Arcis

M. Luc Argand

M. Cesar Henrique Arthou

Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn

M. et Mme François Bellanger

Mme Maria Pilar de la Béraudière

M. Vincent Bernasconi

M. et Mme Philippe Bertherat

Mme Antoine Best

Mme Saskia van Beuningen

M. et Mme Nicolas Boissonnas

Mme Clotilde de Bourqueney Harari

Comtesse Brandolini d'Adda

Mme Emily Chaligné

M. et Mme Jacques Chammas

M. et Mme Philippe Chandon-Moët

M. et Mme Philippe Cottier

Mme Tatjana Darani

M. et Mme Claude Demole

M. et Mme Guy Demole

M. et Mme Michel Dominicé

M. Pierre Dreyfus

Me et Mme Olivier Dunant

Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe

Mme Heidi Eckes-Chantré

Mme Denise Elfen-Laniado

Mme Diane Etter-Soutter

M. et Mme Patrice Feron

M. et Mme Éric Freymond

M. et Mme Olivier Fulconis

M. et Mme Nicolas Gonet

M. et Mme Yves Gouzer

Mme Claudia Groothaert

M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière

Mme Bernard Haccius

Mme Beatrice Houghton

Mme Victoria Hristova

M. et Mme Éric Jacquet

M. et Mme Daniel Jaeggi

M. Guillaume Jeangros

Mme Jane Kent

M. Antoine Khairallah

M. et Mme Jean Kohler

Mme Mallu Kulvik

M. Marko Lacin

Mme Brigitte Lacroix

M. et Mme Philippe Lardy

Mme Éric Lescure

M. Pierre Lussato

Mme France Majoie Le Lous

M. et Mme Colin Maltby

M. Bertrand Maus

M. et Mme Olivier Maus

Mme Béatrice Mermod

Mme Vera Michalski-Hoffmann

Mme Jacqueline Missoffe

M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol

M. Fergal Mullen

M. Xavier Oberson

M. et Mme Patrick Odier

M. et Mme Alan Parker

M. et Mme Shelby du Pasquier

Mme Jean Pastré

Mme Sibylle Pastré

Baron et Baronne Louis Petiet

M. et Mme Gilles Petitpierre

Mme Marie-Christine von Pezold

M. et Mme Charles Pictet

M. Charles Pictet

M. et Mme Guillaume Pictet

M. et Mme Ivan Pictet

M. Nicolas Pictet

Mme Françoise Propper

Comte et Comtesse de Proyart

M. et Mme Christopher Quast

Mme Zeina Raad

Mme Brigitte Reverdin

M. et Mme Dominique Reyl

M. et Mme François Reyl

Mme Karin Reza

Mme Chahrazad Rizk

M. et Mme Jean-Pierre Roth

M. et Mme Andreas Rötheli

M. et Mme Jean-Rémy Roussel

M. et Mme Adam Said

Mme Maria-Claudia de Saint Perier

Marquis et Marquise de Saint Pierre

M. Vincenzo Salina Amorini

M. Alain Saman

Mme Nahid Sappino

M. Paul Saurel

Mme Isabelle de Ségur

Baronne Seillière

M. Jérémy Seydoux

Mme Nathalie Sommer

Marquis et Marquise Enrico Spinola

Mme Christiane Steck

Mme Kenza Stucki

M. Eric Syz

M. Riccardo Tattoni

Mme Suzanne Troller

M. et Mme Gérard Turpin

M. Olivier Varenne

Mme Ghislaine Vermeulen

M. et Mme Julien Vielle

M. et Mme Olivier Vodoz

Mme Bérénice Waechter

M. Gerson Waechter

M. et Mme Stanley Walter

M. Stanislas Wirth

M. et Mme Giuseppe Zocco

Membres institutionnels

1875 Finance SA

BCT Bastion Capital & Trust

FCO Private Office SA

Fondation Bru

Fondation de l'Orchestre de la Suisse Romande

International Maritime Services Co. Ltd.

Lenz & Staehelin

Moore Stephens Refidar SA

Plus d'informations et le détail complet des avantages pour les membres du Cercle sur gtg.ch/cercle

Inscriptions

Cercle du Grand Théâtre de Genève

Gwénola Trutat

Case postale 44

1211 Genève 8 +41 22 321 85 77 (8 h-12 h)

cercle@gtg.ch

Compte bancaire

No 530290

Banque Pictet & Cie SA

Organe de révision

Plafida SA

Opéra

Énée

Énée

Didon & Énée

Henry Purcell

Ballet

Ballet

Ballet Opéra

Beethoven 7

Beethoven 7

Opéra Ballet

Opéra Ballet

Beethoven 7

Khovantchina

Khovantchina

Mirage

février 2025

Henry Purcell février 2025

Opéra de Henry Purcell 20 au 26 février 2025

Chorégraphie de Sasha Waltz 13 au 16 mars 2025 Ballet invité

Chorégraphie de Sasha Waltz 13 au 16 mars 2025

Ballet invité

qu'on version

Chorégraphie de Sasha Waltz 13 au 16 mars 2025

Ballet invité

Opéra de Modeste Moussorgski

Nouvelle production

25 mars au 3 avril 2025

Opéra de Modeste Moussorgski Nouvelle production 25 mars au 3 avril 2025

habituelle fantaisie célèbre belge Peeping manettes de ce baroque, déploie alternatif qui nous les vertiges de Didon.

habituelle fantaisie la célèbre belge Peeping manettes de ce baroque, déploie alternatif qui nous les vertiges de Didon.

Avec son habituelle fantaisie surréaliste, la célèbre compagnie belge Peeping Tom, aux manettes de ce joyau du baroque, déploie un récit alternatif qui nous plonge dans les vertiges de la psyché de Didon.

Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz poursuit sa réflexion sur les utopies et les idéaux bafoués dans une chorégraphie inspirée et consacrée à la Symphonie n° 7 de Ludwig van Beethoven.

Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz poursuit sa réflexion sur les utopies et les idéaux bafoués dans une chorégraphie inspirée et consacrée à la Symphonie n° 7 de Ludwig van Beethoven.

Figure majeure de la danse contemporaine, Sasha Waltz poursuit sa réflexion sur les utopies et les idéaux bafoués dans une chorégraphie inspirée et consacrée à la Symphonie n° 7 de Ludwig van Beethoven.

IMPRESSUM

Directeur de la publication

Aviel Cahn

Rédaction

Marie Favre

Michaël Rolli

Traduction

Michaël Rolli

Relecteur

Patrick Vallon

Photo couverture

© Petra Baratova

Réalisation graphique

Sébastien Fourtouill

Impression

Atar Roto Presse SA

Opéra de Modeste Moussorgski

Nouvelle production 25 mars au 3 avril 2025

Écrin parfait pour la musique aux évocations folkloriques de Modeste Moussorgski, Calixto

Bieito achève son cycle russe avec Khovantchina : prophétie tragique d'une Russie éternellement tiraillée.

Écrin parfait pour la musique aux évocations folkloriques de Modeste Moussorgski, Calixto Bieito achève son cycle russe avec Khovantchina : prophétie tragique d'une Russie éternellement tiraillée.

Grand Théâtre de Genève

Boulevard du Théâtre 11

Case postale 44

1211 Genève 8

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+41 22 322 50 00

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Chorégraphie

Création mondiale

Chorégraphie de Création mondiale

6 au 11 mai 2025

6 au 11 mai 2025

Dans cette première pour le Ballet Damien Jalet exploration de humaine avec Mirage se traverse un rêve éveillé, mouvant, à l’instar phénomènes

Dans cette première pour le Ballet du Damien Jalet poursuit exploration de humaine avec Mirage se traverse un rêve éveillé, mouvant, à l’instar phénomènes fascinants.

Écrin parfait pour la musique aux évocations folkloriques de Modeste Moussorgski, Calixto Bieito achève son cycle russe avec Khovantchina : prophétie tragique d'une Russie éternellement tiraillée.

PROCHAINEMENT

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James Baillieu piano
Baryton

Roméo et Juliette

Beaucoup de bruit pour rien

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