Jakub Józef Orliński & Michał Biel
Contre-ténor & piano
Saison 24 — 25
Récital
Jakub Józef Orliński
Contre-ténor
Michał Biel
Piano
20 septembre 2024 — 20h
Avec le soutien de FONDATION VRM
Programme
Georg Friedrich Haendel
Voi che udite (Agrippina)
Tadeusz Baird
Quatre sonnets d'amour
Franz Schubert
Die Stadt Auf der Donau
Nachtstück
Georg Friedrich Haendel
Un zeffiro spirò (Rodelinda)
− Entracte
Luca Antonio Predieri
Dovrian quest'occhi piangere (Scipione il giovane)
Henry Purcell
Sweeter than roses (Pausanias, The Betrayer of His Country)
If music be the food of love
Bonduca's Song: O lead me to some peaceful gloom (Bonduca)
Mieczysław Karłowicz
Idzie na pola
Smutną jest dusza moja
Skąd pierwsze gwiazdy
Po szerokiem morzu
Rdzawe liście
Czasem gdy długo
Georg Friedrich Haendel
Furibondo spira il vento (Partenope)
Jakub Józef Orliński, breakdance et grand écart musical
Il avait fait le « buzz » en 2016, lors du bis d'un concert de l'ensemble baroque l'Arpeggiata, dirigé par la théorbiste Christina Pluhar. Entre les rythmes du tamburello et de la guitare battante, le contre-ténor Jakub Józef Orliński posait son improvisation de beatbox avant de s'élancer dans un numéro de breakdance endiablé à coups de « power moves » et de « freezes ». Avec presque 2 millions de vues, le phénomène Orliński était né.
À 33 ans le chanteur polonais à la gueule d'ange et au timbre cristallin a ainsi, en quelques années, mis le monde à ses pieds. Né dans une famille d'architectes à Varsovie juste après la chute du mur de Berlin, c'est sur la scène hip-hop en tant que breakdancer qu'il écume ses jours. Le chant lyrique le happe plus tard, à la suite d'une rencontre décisive avec sa professeure Radziejewska à l'université de musique FrédéricChopin. Les cours d'Edith Wiens à la Juilliard School de New York entre 2015 et 2017 lui apporteront une aura internationale qui ne le quittera plus. Passionné par la musique ancienne, le contre-ténor s'est rapidement illustré dans des programmes surfant sur la mise en lumière de répertoires inédits. Aidé du chanteur et musicologue Yannis François mandaté pour lui dénicher quelques pépites, son disque Beyond (« Au-delà ») fait ressurgir les très belles pages du compositeur Giovanni Cesare Netti, originaire du royaume de Naples.
Dans ce récital aux multiples facettes, à la hauteur de l'éclectisme du chanteur, on retrouvera ses figures tutélaires baroques, notamment Georg Friedrich Haendel (1685-1759). Si Orliński affectionne tellement cette période musicale, c'est que l'ornementation lui offre un écrin de créativité. En ouverture de la soirée, le lamento d'Ottone, tiré d'Agrippina, deuxième opéra en italien du caro Sassone. Voi che udite, « vous qui m'écoutez », implore Ottone pour obtenir la compassion de ses auditeurs, alors qu'il renonce au trône lui préférant Poppée. Les sixtes napolitaines déchirantes soutiennent ici le désarroi du personnage. En opposition, dans Un zeffiro spirò, aria lumineuse tirée de Rodelinda, le souffle se fait réparateur pour apaiser les tourments de l'âme. C'est avec Furibondo spira il vento que le contre-ténor refermera le concert. Extrait de Partenope, composé dans la période londonienne d'Haendel, cette redoutable aria avec ses longues vocalises dépeint un personnage en pleine crise d'hystérie.
Henry Purcell (1659-1695) s'invite aussi dans ce programme avec quelques pages célèbres : If music be the food of love qui reprend le vers introductif de La Nuit des rois de Shakespeare et les langoureux O, lead me to some peaceful gloom et Sweeter than roses.
Ce n'est pas un hasard si cet amoureux des grands écarts convoque également Schubert au cours de ce programme. Peu de contre-ténors se sont aventurés sur le versant du lied allemand, tant l'univers sonore de cette tessiture est intimement lié au répertoire des castrats. Ainsi avec ces trois lieds Die Stadt, Auf der Donau et Nachtstück, Jakub Józef Orliński, en artiste de son temps, ne cesse de déjouer les codes. Ce récital est également un hommage aux origines polonaises du musicien, qui présente les mélodies du compositeur et alpiniste Mieczysław Karłowicz (1876-1909), mort dans une avalanche dans les Tatras, et le cycle du compositeur Tadeusz Baird (1928-1981). Les quatre sonnets de Tadeusz Baird composés en 1956 dressent un pont entre la Pologne et l'Angleterre, puisque les textes de ces mélodies ont été choisis parmi les 154 sonnets que Shakespeare dédia à un jeune homme mystérieux, connu sous les seules initiales de W.H. Une note dans l'édition de la partition indique que le compositeur les a arrangés dans un ordre qui lui est propre, afin de suggérer une certaine progression dramatique. Subtils et érotiques, ces Quatre sonnets d'amour sont la pierre angulaire de toute l'œuvre du compositeur. S'il est difficile de parler d'un style spécifique à Baird, il semble plus adéquat de souligner la multiplicité de sa démarche avec une attention particulière apportée à la voix. Profondément lyriques, étrangement expressives, intensément subjectives, ces mélodies très rarement données en concert témoignent encore de la personnalité hors du commun du chanteur Jakub Józef Orliński.
Michał Biel
Piano
Le pianiste polonais Michał Biel a étudié à la Juilliard School auprès de Brian Zeger, Margo Garrett, Jonathan Feldman et J.J. Penna. Il a également étudié avec Eytan Pessen à l'Académie d'opéra du Teatr Wielki à Varsovie, ainsi qu'avec Andrzej Jasiński et Grzegorz Biegas à l'Académie de musique Karol Szymanowski à Katowice. Il s'est produit dans des salles de concert telles que le Wigmore Hall de Londres, le Concertgebouw d'Amsterdam, la Philharmonie de Berlin, le Carnegie Hall et l'Alice Tully Hall à New York. Il a également joué dans des opéras prestigieux : Théâtre des Champs-Élysées, Opéra d'Anvers, Opéra de Francfort, Opéra National du Rhin, Palais des Arts Reina Sofía à Valence ainsi qu'au Grand Théâtre de Varsovie. Michał Biel collabore régulièrement avec Jakub Józef Orliński, avec lequel il enregistre Farewells et qu'il accompagne lors de tournées internationales.
Michał Biel a reçu de nombreux prix, dont celui de meilleur jeune pianiste au concours international Stanisław Moniuszko à Varsovie, de meilleur jeune accompagnateur au Grand Prix de l'Opéra à Bucarest et de meilleur accompagnateur au concours vocal L. Różycki à Gliwice.
Jakub Józef Orliński
Contre-ténor
Né en 1990 à Varsovie, Jakub Józef Orliński commence son parcours musical dans un chœur amateur qui interprète de nombreuses œuvres de la Renaissance mais aussi des œuvres plus contemporaines. Il étudie ensuite le chant lyrique à l'université de musique Frédéric-Chopin de Varsovie avant d'intégrer l'Académie d'opéra du Grand Théâtre de Varsovie puis la Juilliard School de New York, dont il sort diplômé en 2017.
A l'été 2017, il fait ses débuts au Festival d'Aixen-Provence en Orimeno dans l'Erismena de Cavalli. Il y enregistre également Vedro con mio diletto de Vivaldi, dont la vidéo cumulera plus de onze millions de vues sur YouTube. À l'automne 2017, il tient le rôle-titre du Rinaldo de Haendel à l'Opéra de Francfort. Rapidement, il devient l'un des chanteurs les plus demandés, triomphant à la fois sur scène, en concert et sur disque.
En septembre 2020, il reçoit le titre de meilleur chanteur de l'année décerné par le magazine allemand Opernwelt. En 2021, il fait ses débuts au Metropolitan Opera dans l'opéra Eurydice de Matthew Aucoin et est nommé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur enregistrement d'opéra pour sa prestation dans Agrippina avec l'ensemble Il Pomo d'Oro, dirigé par Maxim Emelyanychev.
En janvier 2022, il fait ses débuts au Royal Opera House de Londres dans le rôle de Didymus dans la production de Katie Mitchell de l'oratorio Theodora de Haendel. En 2023, il ajoute un autre opéra de Haendel à son répertoire avec le rôle d'Athamas et de Cupidon dans Semele au
Bayerische Staatsoper de Munich. En 2024, il est Licida dans L’olimpiade de Vivaldi au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
Son premier enregistrement chez Warner/Erato — dont il est artiste exclusif — Anima Sacra, lui a valu le prix Opus Klassik de l'enregistrement vocal solo, tandis qu'avec son deuxième, Facce d'amore, il remporte le prix de l'enregistrement récital solo de l'année aux International Opera Awards 2021. Anima Aeterna en 2021 et Beyond en 2023 ont été accompagnés de tournées européennes puis mondiales avec l'ensemble Il Pomo d'Oro, tandis que Farewells, avec le pianiste Michał Biel donne lieu à de multiples récitals tels que celui présenté au Grand Théâtre de Genève. Son prochain album, Lets BaRock, prévu pour l'automne 2024, réimagine la musique baroque avec des instruments pop, notamment la batterie et la guitare basse.
En juillet 2024, il participe à la Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été à Paris, durant laquelle il exécute quelques pas de breakdance avant de chanter Viens, Hymen de Rameau. En mai 2025, il sera de retour à Genève aux côtés du metteur en scène Romeo Castellucci et de la soprano Barbara Hannigan dans le Stabat Mater de Pergolèse.
Décrit comme « la première superstar de l'opéra à séduire la génération Z » (magazine Telegraph Luxury), Jakub Józef Orliński poursuit, parallèlement à sa carrière lyrique, une activité de mannequin et d'influenceur, tout en étant un breakdancer accompli.
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
« Otto, Otton… Voi che udite »
Récitatif et aria d'Ottone, extrait de Agrippina (1709)
Livret de Vincenzo Grimiani (1655-1710)
Otto, Otton, qual portentoso fulmine è questi?
Ah, ingrato Cesare, infidi amici, e Cieli ingiusti! ma più del Ciel, di Claudio, o degli amici ingiusta, ingrata ed infedel Poppea! Io traditor? Io mostro d'infedeltà?
Ahi Cielo, ahi fato rio!
Evvi duolo maggior del duolo mio?
Voi che udite il mio lamento, compatite il mio dolor!
Perdo un trono, e pur lo sprezzo; ma quel ben che tanto apprezzo, ahi che perderlo è tormento che disanima il mio cor.
Othon, Othon, quel est ce coup de tonnerre prémonitoire ?
Ah, César ingrat, amis perfides et cieux injustes !
mais plus que le ciel, Claude ou les amis, injuste, ingrate et infidèle Poppée !
Moi, traître ? Moi, monstre d'infidélité ?
Ô ciel, ô cruel destin !
Y eut-il douleur plus grande que la mienne ?
Vous qui entendez ma plainte, ayez pitié de mon chagrin !
Je perds un trône, et pourtant je le méprise ; Mais ce bien que j'estime tant Oh, le perdre est un supplice qui décourage mon cœur.
Tadeusz Baird (1928-1981)
4 sonety miłosne (Quatre sonnets d'amour)
William Shakespeare (1564-1616) / Maciej Słowmczyński (1922-1998)
I. Spójrz co tu ciche serce wypisało (Sonnet 23, « Vois ce que l'amour silencieux a écrit »)
Jak lichy aktor, co stojąc na scenie, Zapomniał z trwogi słów do swojej roli
Lub ogarnięte wściekłością stworzenie, Któremu gniew się ruszyć nie pozwoli, Tak ja, nie wierząc, bym umiał wysłowić
Nadmiar miłości, straciłem już wiarę, I tonę w uczuć wezbranych powodzi, Pod namiętności zbyt wielkim ciężarem. O, niech więc za mnie mówią księgi moje, Milczący serca mojego posłowie, Które o miłość błaga i nagrodę, Chociaż słowami tego nie wypowie.
Spójrz co tu ciche serce wypisało
Słuchaj oczyma to miłości prawo.
Semblable à un acteur imparfait qui en scène
Est jeté par sa timidité hors de son rôle,
Ou à un être en délire qui, emporté par trop de frénésie,
Sent son cœur s'affaiblir par l'excès de la force,
J'oublie, par manque de confiance, de parler exactement
Suivant les formes prescrites par le rite d'amour,
Et je semble défaillir sous la force de mon amour,
Accablé de tout le poids de sa puissance.
Oh ! que mes écrits soient donc
Les éloquents et muets interprètes de mon cœur qui te parle :
Ils plaident mieux pour mon amour et méritent plus d'égards
Que cette langue qui en a déjà trop dit.
Oh ! apprends à lire ce que mon amour silencieux a écrit :
Il appartient à l'esprit sublime de l'amour d'entendre avec les yeux.
(Traduit de l'anglais par François-Victor Hugo)
II. Drwię, mając ciebie, z całej ludzkiej pychy. (Sonnet 91, « Avec toi, je me vante de toutes les fiertés humaines »)
Jedni ród sławią, inni zręczność swoją, Inni swe skarby, inni ciała siłę, Inni strój modny, choć im źle go skroją, Inni sokoły, psy i konie miłe.
I każdy jedno ma upodobanie, Które najwięcej radości mu sprawia, Lecz nie chcę z nimi wchodzić w porównanie, Nad wszystko dobre, moje lepszym stawiam. Dla mnie twa miłość lepsza, niż ród stary, Droższa niż skarby i strojów przepychy, Milsza niż sokół, konie i ogary.
Drwię, mając ciebie, z całej ludzkiej pychy. Lecz wynędzniałem od tego zarazem, Drżąc, że odejdziesz, czyniąc mnie nędzarzem.
Les uns se glorifient de leur naissance, d'autres de leur talent,
D'autres de leur richesse, d'autres de leur vigueur corporelle,
D'autres de leurs vêtements enlaidis à la mode nouvelle ; Ceux-ci de leurs faucons et de leurs chiens, ceux-là de leurs chevaux ;
Il n'est pas de goût qui ne comporte une satisfaction À laquelle il trouve une joie sans égale ;
Mais aucune de ces jouissances n'est la mesure de la mienne,
Et je les centuple toutes dans un bonheur suprême.
Ton affection me rend plus noble qu'une haute naissance, Plus riche que l'opulence, plus élégant que les vêtements coûteux,
Plus joyeux que faucons ou que chevaux.
En te possédant, je me vante de toutes les fiertés humaines. Misérable en ceci seulement que tu peux m'enlever
Tout cela et me faire le plus misérable du monde !
(Traduit de l'anglais par François-Victor Hugo)
III. Słodka miłości
(Sonnet 56, « Doux amour »)
Słodka miłości, wróć, by nie mówiono, Że siły twoje od twych pragnień słabsze, Pragnienia, choć je dzisiaj nakarmiono, Jutro powrócą, tak ostre jak zawsze.
Więc wróć! Choć dzisiaj twoje głodne oczy
Mrużą się, ciężkie sennym nasyceniem,
Jutro spójrz znowu i ducha miłości
Nie chciej zabijać zbyt długim znużeniem.
Niech odpoczynek będzie oceanem
Dzielącym brzegi, na które przybyło
Dwoje kochanków młodych, by nad ranem
Pobłogosławić wracającą miłość.
Lub zwij to zimą, której mroźna szata
Po trzykroć każe oczekiwać lata.
Doux amour, renouvelle ta force ; qu'il ne soit pas dit
Que tu t'émousses plus vite que l'appétit
Qui aujourd'hui est amorti par la nourriture,
Mais qui demain reprend son premier aiguillon.
Sois ainsi, toi, amour ! Quand tu rassasierais aujourd'hui
Tes yeux affamés jusqu'à ce que la satiété les ferme,
Regarde demain encore, et n'éteins pas
L'ardeur de l'amour par un incessant refroidissement.
Que ce triste intérim soit comme l'Océan
Qui sépare les rives où deux nouveaux fiancés
Viennent chaque jour, en sorte qu'au moment où ils doivent
Se rapprocher, l'entrevue soit plus délicieuse encore !
Ou comparons-le à l'hiver qui, plein d'ennui, Donne à la bienvenue de l'été trois fois plus d'attrait et de prix.
(Traduit de l'anglais par François-Victor Hugo)
IV. Jakże podobna zimie jest rozłąka (Sonnet 97, « Quel hiver a été pour moi ton absence »)
Jakże podobna zimie jest rozłąka
Z tobą, radości przelotnego roku!
Jakiż chłód czułem, w jakich żyłem mrokach!
Jaka grudniowa pustka była wokół!
A przecież właśnie przechodziło lato
I jesień płodna, cała w drogich plonach,
Niosąca wiosny urodzaj bogaty
Jak owdowiała i brzemienna żona.
Lecz dla mnie były te plony dojrzałe
Gorzkim owocem mego smutku tylko
Bo czym bez ciebie jest lato wspaniałe?
Gdy ciebie nie ma, nawet ptaki milkną
Lub taki smutek rozbrzmiewa w ich śpiewać, Że drżąc przed zimą, liść blednie na drzewach.
Quel hiver a été pour moi ton absence, Ô toi, joie de l'année fugitive !
Quels froids glacés j'ai sentis ! Quels sombres jours j'ai vus !
Partout quel désert gris de décembre !
Et pourtant le temps de notre séparation était le plein été ;
C'était l'époque où l'automne féconde, chargée de riches moissons,
Portait dans son sein le gage d'amour du printemps, Comme une veuve restée grosse après son mari mort. Mais moi je ne voyais dans cet abondant enfantement
Qu'une génération orpheline et des fruits sans parents, Car c'est près de toi qu'est l'été avec ses plaisirs, Et, toi absent, les oiseaux même sont muets,
Ou, s'ils chantent, c'est d'un ton si triste
Que les feuilles pâlissent, craignant que l'hiver ne soit proche.
(Traduit de l'anglais par François-Victor Hugo)
Franz Schubert (1797-1828)
Die Stadt (« La ville »)
Extrait de Schwanengesang, D 957, no. 11 (1828)
Heinrich Heine (1797-1856)
Am fernen Horizonte
Erscheint, wie ein Nebelbild, Die Stadt mit ihren Thürmen, In Abenddämmrung gehüllt.
Ein feuchter Windzug kräuselt
Die graue Wasserbahn; Mit traurigem Tacte rudert Der Schiffer in meinem Kahn.
Die Sonne hebt sich noch einmal
Leuchtend vom Boden empor, Und zeigt mir jene Stelle, Wo ich das Liebste verlor.
À l'horizon lointain Apparaît, comme une image de brume, La ville et ses tours, Enveloppée du crépuscule du soir.
Un courant d'air humide fronce L'onde grise ; Le marin dans ma barque Rame d'une cadence triste.
Le soleil se découpe encore une fois Brillant au-dessus du sol Et me montre cet endroit, Où j'ai perdu ce que j'avais de plus cher.
Auf der Donau (« Sur le Danube »)
Extrait de Drei Lieder, D 553 (1817)
Johann Baptist Mayrhofer (1787-1836)
Auf der Wellen Spiegel Schwimmt der Kahn. Alte Burgen ragen Himmelan; Tannenwälder rauschen Geistergleich — Und das Herz im Busen Wird uns weich.
Denn der Menschen Werke Sinken all';
Wo ist Thurm, wo Pforte, Wo der Wall, Wo sie selbst, die Starken? Erzgeschirmt, Die in Krieg und Jagden Hingestürmt.
Trauriges Gestrüppe
Wuchert fort,
Während frommer Sage Kraft verdorrt.
Und im kleinen Kahne
Wird uns bang — Wellen droh'n, wie Zeiten, Untergang.
Sur le miroir des vagues
Flotte notre bateau,
De vieux châteaux s'élèvent
Vers le ciel,
Des forêts de sapins frémissent
Comme des fantômes,
Et le cœur dans la poitrine
Devient tendre.
Car les œuvres humaines
Échouent toujours,
Où est la tour, où est la porte, Où est le mur,
Où sont-elles, ces forteresses
Bien protégées, Qui étaient assiégées dans la guerre
Et la chasse ?
Des fourrés tristes
Prolifèrent,
Tandis que la force des paroles pieuses
Se dessèche :
Et dans le petit bateau, la crainte
Nous saisit,
Les vagues, comme le temps, Menacent de mort.
Nachtstück (« Nocturne »)
Extrait de Zwei Lieder, D 672 (1819)
Johann Baptist Mayrhofer
Wenn über Berge sich der Nebel breitet, Und Luna mit Gewölken kämpft, So nimmt der Alte seine Harfe, und schreitet, Und singt waldeinwärts und gedämpft:
«Du heil'ge Nacht!
Bald ist's vollbracht.
Bald schlaf ich ihn
Den langen Schlummer, Der mich erlöst
Von allem Kummer.»
Die grünen Bäume rauschen dann, Schlaf süss du guter alter Mann; Die Gräser lispeln wankend fort, Wir decken seinen Ruheort; Und mancher liebe Vogel ruft, O lass ihn ruh'n in Rasengruft! —
Der Alte horcht, der Alte schweigt — Der Tod hat sich zu ihm geneigt.
Quand au-dessus des montagnes la brume s'étend, Et la lune se bat contre les nuages, Alors le vieil homme prend sa harpe et s'avance
Et chante vers la forêt et à voix basse :
« Toi, sainte nuit :
Bientôt ce sera fini, Bientôt je dormirai du long sommeil, Qui me libérera de toute peine. »
Les arbres verts murmurent alors :
« Dors doucement, toi, bon et vieil homme ; »
Les herbes chuchotent en vacillant :
« Nous couvrirons l'endroit de ton repos ;»
Et maint oiseau appelle :
« Oh, qu'il se repose dans sa tombe engazonnée ! »
Le vieil homme entend, le vieil homme se tait ; La mort s'est inclinée devant lui.
Georg Friedrich Haendel
« Un zeffiro spirò »
Aria d'Unulfo, extrait de Rodelinda (1725)
Livret de Nicola Francesco Haym (1678-1729)
Un zeffiro spirò che serenò quest'alma, e calma vi portò. S'io salvo il mio signore altro non brama il core, e pace allor avrò.
Un zéphyr a soufflé qui rassure mon âme et lui amène le calme. Si je sauve mon seigneur, c'est tout ce mon cœur désire et alors j'aurai la paix.
Entracte
Luca Antonio Predieri (1688-1767)
« Dovrian quest'occhi piangere »
Aria de Scipione, extrait de Scipione il giovane (1731)
Livret de Giovanni Francesco Bortolotti (fl. 1700-1750)
Dovrian quest'occhi piangere, dolce mio ben lo so, piangere il volto amabile che più non rivedrò, ma tempra le mie lagrime il tuo costante amor.
Questa fortezza estrema, vedila pure, e trema, perfido ingannator.
Ces yeux devraient pleurer, mon bel amour, je le sais, pleurer le visage aimable que je ne reverrai plus, mais ce qui retient mes larmes c'est ton amour fidèle. Ce courage extrême, vois-le et tremble, perfide trompeur.
Henry Purcell (1659-1695)
« Sweeter than roses »
Extrait de Pausanias, The Betrayer of His Country (1731)
Pièce de Richard Norton (c. 1666-1732)
Sweeter than roses, or cool evening breeze
On a warm flowery shore, was the dear kiss, First trembling made me freeze, Then shot like fire all o'er. What magic has victorious love!
For all I touch or see since that dear kiss, I hourly prove, all is love to me.
Plus doux que les roses ou la brise fraîche du soir
Sur un chaud rivage fleuri, était le cher baiser, D'abord tremblant il m'a glacé
Puis il m'a enflammé tout entier.
Quelle magie a l'amour victorieux !
Car tout ce que je touche ou vois depuis ce cher baiser, Me prouve d'heure en heure que tout ne m'est qu'amour.
If music be the food of love
Henry Heveningham (1651-1700)
If music be the food of love, Sing on till I am fill'd with joy; For then my list'ning soul you move To pleasures that can never cloy.
Your eyes, your mien, your tongue declare That you are music ev'rywhere.
Si la musique est la nourriture de l'amour, Chantez jusqu'à ce que je sois rempli de joie ; Car alors mon âme à l'écoute s'éveillera
Aux plaisirs qui ne peuvent jamais écœurer.
Vos yeux, votre visage, votre langue déclarent Que vous êtes la musique en toutes parts.
Bonduca's Song: O lead me to some peaceful gloom
Extrait de Bonduca (1613)
Pièce de John Fletcher (1579-1625)
O lead me to some peaceful gloom, Where none but sighing lovers come, Where the shrill trumpets never sound, But one eternal hush goes round.
There let me soothe my pleasing pain, And never think of war again. What glory can a lover have, To conquer, yet be still a slave?
Conduisez-moi dans un ombrage paisible, Où ne viennent que des amoureux soupirants, Où les trompettes stridentes ne sonnent jamais, Mais un silence éternel règne.
Là, laissez-moi apaiser ma douleur agréable, Et ne plus jamais penser à la guerre. Quelle gloire peut avoir une amante, À conquérir, tout en restant esclave ?
Mieczysław Karłowicz (1876-1909)
Idzie na pola
Extrait de Drugi śpiewnik (« Deuxième recueil de chansons »), op. 3 no. 3
Kazimierz Przerwa-Tetmajer (1865-1940)
Idzie na pola, idzie na bory, Na łąki i na sady, Na sine wody, na śnieżne góry, Na miesiąc idzie blady.
Idzie w niezmierną otchłań wszechświata, Skąd pył dróg mlecznych prószy, Idzie błękitna, cicha, skrzydlata — Muzyka mojej duszy.
Elle va dans les champs, elle va dans les forêts, Dans les prés et les vergers, Sur les eaux bleues, sur les montagnes enneigées, Pendant un mois, elle devient pâle.
Elle va dans l'abîme incommensurable de l'univers, D'où la poussière des voies lactées s'envole, Elle va bleue, silencieuse, ailée — La musique de mon âme.
Smutną jest dusza moja
Extrait de 6 pieśni (« Six mélodies »), op. 1 no. 6
Kazimierz Przerwa-Tetmajer
Smutną jest dusza moja aż do śmierci...
Opuszczam ręce, niech się co chce dzieje, Już mi cios żaden mózgu nie przewierci, Bom już zeń wygnał do szczętu nadzieję.
I oto stoję, milczący jak we śnie, Nad urną pragnień mych, rozbitą w ćwierci, A żem ją strącić musiał w proch tak wcześnie, Smutną jest dusza moja aż do śmierci.
Triste est mon âme jusqu'à la mort...
Je capitule, advienne que pourra, Aucun coup ne transpercera plus mon cerveau, Car j'ai banni tout espoir.
Et je suis là, muet comme dans un rêve, Devant l'urne brisée de mes désirs Que j'ai dû réduire si tôt en poussière, Mon âme est triste jusqu'à la mort.
Jakub Józef
Skąd pierwsze gwiazdy
Extrait de 6 pieśni (« Six mélodies »), op. 1 no. 2
Juliusz Słowacki (1809-1849)
Skąd pierwsze gwiazdy na niebie zaświecą, Tam pójdę, aż za ciemnych skał krawędzie. Spojrzę w lecące po niebie łabędzie
I tam polecę, gdzie one polecą.
Bo i tu — i tam — za morzem — i wszędzie, Gdzie tylko poszlę przed sobą myśl biedną, Zawsze mi smutno i wszędzie mi jedno; I wszędzie mi źle — i wiem, że źle będzie.
Là où brilleront les premières étoiles, J'irai jusqu'aux bords sombres des rochers. Je regarderai les cygnes voler dans le ciel
Et je volerai là où ils volent.
Car ici — et là — au-delà de la mer — et partout, Où que j'aille, mes tristes pensées me précèdent, Je suis toujours triste où que j'aille ; Et partout je me sens mal — et je sais que ce sera difficile.
Po szerokiem morzu
Extrait de Drugi śpiewnik, op. 3 no. 9
Kazimierz Przerwa-Tetmajer
Po szerokiem, po szerokiem morzu
Płynie okręt z kotwicą urwaną,
Wiatr go pędzi coraz dalej, dalej
W przestrzeń pustą, chmurną, ołowianą.
Po szerokiem, po szerokiem morzu
Nie do brzegu ty płyniesz okręcie, O podwodną gdzieś uderzysz skałę
I bez śladu przepadniesz w odmęcie.
Au large, au grand large
Un navire vogue avec son ancre arrachée, Le vent le pousse de plus en plus loin
Dans l'espace vide aux nuages couleur de plomb.
Au large, au grand large,
Ce n'est pas vers le rivage que tu vogues, navire, Tu vas heurter un rocher sous l'eau quelque part
Et sans trace, tu seras perdu dans les profondeurs.
Rdzawe liście
Extrait de Najpiękniejsze piosnki (« Les plus belles mélodies »), op. 4
Kazimierz Przerwa-Tetmajer
Rdzawe liście strząsa z drzew
Wiatr jesienny i gna precz, Poniesione w chłodną dal Nie powrócą nigdy wstecz.
Żaden z liści więcej już
Nie odrośnie na swym pniu, Poniesiony w chłodną dal Nie powróci nigdy tu.
Nie powrócą nigdy tu, W moje serce, do mej krwi, Te marzenia, które czas I poznanie wzięły mi.
Les feuilles rouillées secouent les arbres
Le vent d'automne les emporte, Emportées dans le froid lointain
Pour ne jamais revenir.
Aucune de ces feuilles ne repoussera jamais
Ne repoussera jamais sur son tronc, Emportées dans le froid lointain
Ne reviendra jamais ici.
Ils ne reviendront jamais ici, Dans mon cœur, dans mon sang, Ces rêves que le temps Et la connaissance m'ont enlevés.
Czasem gdy długo
Extrait de Najpiękniejsze piosnki (« Les plus belles mélodies »), op. 4 Kazimierz Przerwa-Tetmajer
Czasem, gdy długo na pół sennie marzę, Cudny kobiecy głos mię skądś dolata, Anielskie śpiewający pieśni, Piękniejsze niżeli wszystkie pieśni świata.
W głos ten się całą zasłuchuję duszą, Serce mi z piersi tęsknota wyrywa, Poszedłbym za nim wszędzie, wszędzie... Niewiem, Czy to miłość, czy śmierć tak odzywa.
Parfois, quand ma rêverie se prolonge, Une belle voix de femme me parvient de quelque part, Chantant des chansons angéliques, Plus belles que toutes les chansons du monde.
J'écoute cette voix de toute mon âme, Mon cœur de langueur se déchire, Je la suivrais partout, partout... Je ne sais pas, Si c'est l'amour ou la mort qui parle ainsi.
Jakub Józef
Georg Friedrich Haendel
« Furibondo spira il vento
Aria d'Arsace, extrait de Partenope (1730)
Librettiste inconnu
Furibondo spira il vento
E sconvolge il cielo e il suol,
Tal adesso l'alma io sento
Agitata dal mio duol.
Le vent souffle furieusement
Et bouleverse le ciel et la terre, C'est ainsi que mon âme se sent
Secouée par mon chagrin.
La Fondation du Grand Théâtre de Genève
Le Grand Théâtre est régi depuis 1964 par la Fondation du Grand Théâtre de Genève sous la forme juridique d'une Fondation d'intérêt communal, dont les statuts ont été adoptés par le Conseil municipal et par le Grand Conseil. Principalement financée par la Ville de Genève avec le soutien de l'Association des communes genevoises et de mécènes, la Fondation a pour mission d'assurer l'exploitation du Grand Théâtre,
Conseil de Fondation
M. Xavier Oberson, Président*
Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente*
M. Guy Dossan, Secrétaire*
M. Sami Kanaan*
Mme Frédérique Perler*
M. Claude Demole*
Mme Dominique Perruchoud*
M. Ronald Asmar
M. Shelby R. du Pasquier
M. Rémy Pagani
M. Charles Poncet
* Membre du Bureau
Situation au 27 août 2024
notamment en y organisant des spectacles d'art lyrique, chorégraphique et dramatique (art. 2 de ses statuts).
Le Conseil de Fondation est composé de quatorze membres, désignés par le Conseil municipal et le Conseil administratif de la Ville de Genève, et d'un membre invité représentant du personnel.
M. Thomas Putallaz
Mme Maria Vittoria Romano
Mme Françoise Vaufrey Briegel
M. Juan Calvino, Membre invité représentant du personnel
M. Guy Demole, Président d'honneur
Secrétariat Cynthia Haro fondation@gtg.ch
Devenez mécène du Grand Théâtre !
Comme mécène ou partenaire du Grand Théâtre de Genève, vous serez associé à la plus grande structure artistique de Suisse romande et renforcerez tant son ancrage à Genève que son rayonnement au-delà de ses frontières. Vous participerez au déploiement des ambitions d'excellence et d'innovation artistiques, et d'ouverture à tous les publics. Chaque saison, le Grand Théâtre présente des productions lyriques et chorégraphiques qui évoquent les grands sujets de notre époque, destinées à faire vivre l'expérience incomparable de l'art sous toutes ses formes au plus grand nombre. Avec une compagnie de ballet menée par le grand chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, à la pointe de l'expérimentation transdisciplinaire, le Grand Théâtre développe un nouveau répertoire de danse contemporaine dont les tournées feront briller Genève et la Suisse à l'international.
Votre don permet la réalisation de projets audacieux, avec un large champ d'initiatives qui vous permettent de participer directement au financement d'une saison ou d'un spectacle ; contribuer à la création mondiale d'un ballet ; soutenir un projet qui rassemble plusieurs
disciplines artistiques ; vous engager pour la jeunesse et pour la diversification des publics ; pour l'accessibilité à toutes et tous et à petit prix ; aider les artistes du Grand Théâtre, sa troupe de jeunes chanteurs en résidence ou les jeunes danseurs de sa compagnie de ballet.
À titre individuel, dans le cadre d'une fondation ou d'une entreprise, votre mécénat se construit selon vos souhaits en relation privilégiée avec le Grand Théâtre, pour enrichir votre projet d'entreprise ou personnel. Rejoignez-nous pour bénéficier non seulement d'une visibilité unique et d'un accès exceptionnel aux productions, mais aussi pour vivre des émotions fortes et des moments inoubliables en compagnie des grands artistes de notre époque !
Rejoignez-nous, engageons-nous ensemble à pérenniser les missions du Grand Théâtre !
Informations et contact
+41 22 322 50 58
+41 22 322 50 59 mecenat@gtg.ch
Ville de Genève, Association des communes genevoises, Cercle du Grand Théâtre de Genève, Aline Foriel-Destezet, République et Canton de Genève
Ses grands mécènes : Fondation Alfred et Eugénie Baur, Généreux donateur conseillé par CARIGEST SA, Guy Demole, FCO Private Office SA, Caroline et Éric Freymond, Fondation Ernst Göhner, Indosuez Wealth Management, Fondation Inspir', JT International SA, Fondation Leenaards, Brigitte Lescure, Fondation Francis et Marie-France Minkoff, Fondation du Groupe Pictet, REYL Intesa Sanpaolo, Fondation Edmond J. Safra, Union Bancaire Privée, UBP SA, Stiftung Usine, Fondation VRM
Ses mécènes : Rémy et Verena Best, Bloomberg, Boghossian, Cargill International SA, Fondation Coromandel, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, Denise Elfen-Laniado, Angela et Luis Freitas de Oliveira, Fondation Léonard Gianadda Mécénat, Hirslanden Clinique La Colline — CMSE, Hyposwiss Private Bank Genève SA, Mona Lundin-Hamilton, France Majoie Le Lous, Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature, MKS PAMP SA, Adam et Chloé Said, Famille Schoenlaub, Fondation du Domaine de Villette
Le Cercle du Grand Théâtre de Genève
Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.
Pour la saison 2024-2025, le Cercle soutient les productions suivantes : le ballet Ihsane, Fedora, Khovantchina et Stabat Mater.
Pourquoi rejoindre le Cercle ?
Pour partager une passion commune et s'investir dans l'art vivant avec la plus grande scène culturelle de la Suisse romande.
Certains de nos avantages exclusifs :
· Cocktails d'entracte
· Dîner de gala annuel
· Voyages lyriques sur des scènes européennes
· Conférence annuelle Les Métiers de l'Opéra
· Participation à la finale du Concours de Genève (section voix)
· Priorité pour la souscription des abonnements
· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison
· Service de billetterie personnalisé
· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre
· Invitation au pot de Première
· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production
· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage
Bureau (novembre 2023)
M. Rémy Best, président
M. Shelby du Pasquier, vice-président
Mme Véronique Walter, trésorière
Mme Benedetta Spinola, secrétaire
Autres membres du Comité (novembre 2023)
M. Luis Freitas de Oliveira
M. Romain Jordan
Mme Pilar de La Béraudière
Mme Marie-Christine von Pezold
M. François Reyl
M. Julien Schoenlaub
M. Gerson Waechter
Membres bienfaiteurs
M. Metin Arditi
MM. Ronald Asmar et Romain Jordan
M. et Mme Rémy Best
M. Jean Bonna
Fondation du groupe Pictet
M. et Mme Luis Freitas de Oliveira
Mme Mona Hamilton
M. et Mme Pierre Keller
Banque Lombard Odier & Cie
MKS PAMP SA
M. et Mme Yves Oltramare
M. et Mme Jacques de Saussure
M. et Mme Julien Schoenlaub
M. et Mme Pierre-Alain Wavre
M. et Mme Gérard Wertheimer
Membres individuels
S.A. Prince Amyn Aga Khan
Mme Marie-France Allez de Royère
Mme Diane d'Arcis
M. Luc Argand
M. Cesar Henrique Arthou
Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn
M. et Mme François Bellanger
Mme Maria Pilar de la Béraudière
M. Vincent Bernasconi
M. et Mme Philippe Bertherat
Mme Antoine Best
Mme Saskia van Beuningen
Mme Clotilde de Bourqueney Harari
Comtesse Brandolini d'Adda
Mme Emily Chaligné
M. et Mme Jacques Chammas
M. et Mme Philippe Chandon-Moët
Mme Claudia Ciampi
M. et Mme Philippe Cottier
Mme Tatjana Darani
M. et Mme Claude Demole
M. et Mme Guy Demole
M. et Mme Michel Dominicé
M. Pierre Dreyfus
Me et Mme Olivier Dunant
Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe
Mme Heidi Eckes-Chantré
Mme Denise Elfen-Laniado
Mme Diane Etter-Soutter
M. et Mme Patrice Feron
M. et Mme Éric Freymond
M. et Mme Olivier Fulconis
M. et Mme Yves Gouzer
Mme Claudia Groothaert
M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière
Mme Bernard Haccius
Mme Victoria Hristova
M. et Mme Éric Jacquet
M. Guillaume Jeangros
Mme Jane Kent
M. Antoine Khairallah
M. et Mme Jean Kohler
M. Marko Lacin
Mme Brigitte Lacroix
M. et Mme Philippe Lardy
Mme Éric Lescure
M. Pierre Lussato
Mme France Majoie Le Lous
M. et Mme Colin Maltby
M. Bertrand Maus
M. et Mme Olivier Maus
Mme Béatrice Mermod
Mme Vera Michalski-Hoffmann
Mme Jacqueline Missoffe
M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol
M. Fergal Mullen
M. Xavier Oberson
M. et Mme Patrick Odier
M. et Mme Alan Parker
M. et Mme Shelby du Pasquier
Mme Jean Pastré
Mme Sibylle Pastré
Baron et Baronne Louis Petiet
M. et Mme Gilles Petitpierre
Mme Marie-Christine von Pezold
M. et Mme Charles Pictet
M. Charles Pictet
M. et Mme Guillaume Pictet
M. et Mme Ivan Pictet
M. Nicolas Pictet
Mme Françoise Propper
Comte et Comtesse de Proyart
M. et Mme Christopher Quast
Mme Zeina Raad
Mme Brigitte Reverdin
M. et Mme Dominique Reyl
M. et Mme François Reyl
Mme Karin Reza
Mme Chahrazad Rizk
M. et Mme Jean-Pierre Roth
M. et Mme Andreas Rötheli
M. et Mme Jean-Rémy Roussel
M. et Mme Adam Said
Mme Maria-Claudia de Saint Perier
Marquis et Marquise de Saint Pierre
M. Vincenzo Salina Amorini
M. Alain Saman
Mme Nahid Sappino
M. Paul Saurel
Mme Isabelle de Ségur
Baronne Seillière
M. Jérémy Seydoux
Mme Nathalie Sommer
Marquis et Marquise Enrico Spinola
Mme Christiane Steck
Mme Kenza Stucki
M. Riccardo Tattoni
Mme Suzanne Troller
M. et Mme Gérard Turpin
M. Olivier Varenne
Mme Ghislaine Vermeulen
M. et Mme Julien Vielle
M. et Mme Olivier Vodoz
Mme Bérénice Waechter
M. Gerson Waechter
M. et Mme Stanley Walter
M. Stanislas Wirth
Membres institutionnels
1875 Finance SA
BCT Bastion Capital & Trust
FCO Private Office SA
Fondation Bru
Fondation de l'Orchestre de la Suisse Romande
International Maritime Services Co. Ltd. Lenz & Staehelin
Moore Stephens Refidar SA
Plus d'informations et le détail complet des avantages pour les membres du Cercle sur gtg.ch/cercle
Inscriptions
Cercle du Grand Théâtre de Genève
Gwénola Trutat
Case postale 44 1211 Genève 8 +41 22 321 85 77 (8 h-12 h)
cercle@gtg.ch
Compte bancaire
No 530290
Banque Pictet & Cie SA
Organe de révision
Plafida SA
Opéra Récital Concert
La Clémence de Titus
Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart 16 au 29 octobre 2024
Privée de public en 2021, La Clémence de Titus de Mozart retourne sur la scène du Grand Théâtre. Cette production à succès brosse un portrait au vitriol des élites sous le regard critique de Milo Rau.
Lisette Oropesa
Soprano
Alessandro Praticò, piano 3 novembre 2024 — 20h
Chansons et airs de Maurice Ravel, Léo Delibes, Jules Massenet, Georges Bizet, Gioachino Rossini, Saverio Mercadante et Giuseppe Verdi.
Petite messe solennelle
Concert du Chœur du Grand Théâtre 6 & 8 novembre 2024 — 20h
Gioachino Rossini Œuvre de musique sacrée, créée le 14 mars 1864 à Paris. Temple de Saint-Gervais.
IMPRESSUM
Directeur de la publication
Aviel Cahn
Rédaction
Juliette de Banes
Gardonne
Christopher Park
Sabryna Pierre
Traduction
Christopher Park
Relecteur
Patrick Vallon
Photo couverture
© Diana Markosian
Réalisation graphique
Sébastien Fourtouill
Impression
Atar Roto Presse SA
Grand Théâtre de Genève
Boulevard du Théâtre 11
Case postale 44
1211 Genève 8
Standard +41 22 322 50 00
Billetterie +41 22 322 50 50
Contact info@gtg.ch gtg.ch
#WeArtGTG
Lisette Oropesa Récital
3 novembre 2024 — 20h
Alessandro Praticò piano