Giovanni Marinelli MARCINELLE: 1956 - 2016
Ce projet est dédié à la mémoire des mineurs et de leurs familles émigrées en Belgique
Giovanni Marinelli MARCINELLE: 1956 - 2016 édité par Andrea Tinterri Gaia Conti Manuela De Leonardis
Couverture Giovanni Marinelli #Places, 2016 (détail) Quatrième de couverture Giovanni Marinelli #Places, 2016 (détail ) Gardes Giovanni Marinelli #Places, 2016 #Visions, 2016 Art direction & design www.bildung-inc.com
Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou quelque moyen, électronique, mécanique ou autre, sans l’autorisation écrite des détenteurs de droits d’auteur et de l’éditeur. Images et oeuvres ©Giovanni Marinelli Imprimé au mois de septembre 2016 Graffietti Stampati, Italie
©Greta Edizioni www.gretaedizioni.com ISBN 978-88-99367-23-7
L’exposition est placée sous le Patronage du Ministère des Biens et des Activités Culturels et du Tourisme Ambassade d’Italie à Bruxelles Commune de Charleroi Institut Italien de Culture à Bruxelles Région Marche Province de Pesaro et Urbino Commune de Pesaro Confindustria Pesaro Urbino Camera di Commercio Pesaro e Urbino En collaboration avec la Bibliothèque San Giovanni de Pesaro #AImagazine Les conservateurs et les organisateurs de l’exposition expriment leur gratitude au personnel du pôle musela du Bois du Cazier, pour l’aide et la coopération fournies. Ils désirent en outre remercier tous ceux, sous des formes diverses, qui en ont rendu possible la réalisation, et en particulier: Alfiero Renga Rita Renga Massimo Renga Urbano Ciacci
MARCINELLE: 1956 - 2016. L’exposition.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de ‘MARCINELLE: 1956 - 2016. L’exposition.’ presentée par le Bois du Cazier avec BAG Gallery, du 8 octobre au 4 decembre 2016. Traduction Maria Emanuela Cossu Daniel Clarke Bureau de presse BDG press relationship.bdg@bildung-inc.com
Christina Magnanelli Weitensfelder
Préface
Le pôle muséal du Bois du Cazier de Marcinelle (BE) continue son chemin de mémoire en accueillant l’exposition photographique de Giovanni Marinelli, réalisé en collaboration avec BAG Gallery de Parme et de Pesaro (IT). L’exposition ‘Marcinelle 1956 - 2016. L’Exposition.’ coïncide avec la soixantième année de la tragédie de Marcinelle, qui a eu lieu le 8 août 1956. L’ensemble du projet est une authentique réflexion, même historique, sur un certain moment de l’émigration italienne après la Seconde Guerre mondiale. L’épisode de Marcinelle raconte le protocole italo-belge signé en 1946, un échange, main-d’œuvre-charbon, raconte l’histoire d’un accueil difficile, d’un petit village accroché à une colline, à un portail qui marque la frontière entre un dedans et un dehors: entre ceux qui travaillent et ceux qui attendent. Le projet de Giovanni Marinelli renvoie le résultat d’un processus complexe qui ne se termine pas à l’intérieur même de la mine ou le seul jour de la tragédie. Il est un chemin qui vous emmène derrière les décombres du deuxième conflit mondial,
les besoins différents de deux pays au moment de leur reconstruction, l’architecture d’un village accroché à une montagne noire, à un fossile qui doit être trouvé et ramené à la lumière. C’est pour ces raisons que Marinelli cherche les éléments d’un processus universel comme celui de l’émigration, et il les cherche sur et hors du site de la mine, le long des rues en pente bordées de maisons basses aux briques sombres, attachées les unes aux autres comme les maillons d’une chaîne, comme pour se donner le courage de grimper et atteindre le petit promontoire. Il cherche ce qui ramène dans l’immanence de la contemporanéité, dans un débat quotidien qui a besoin de profondeur historique, de présences avec qui se confronter, pour une réflexion comparative, moins émotionnelle et, enfin, plus objective. Ce projet est également le résultat de ce qui s’est créé comme un axe de relations entre les deux villes de Pesaro et Marcinelle, grâce à la collaboration entre la Commune de la ville de Pesaro, la ville de Charleroi et Bildung Inc, Arts Media Company. -7-
Il Polo Museale Bois Du Cazier di Marcinelle (BE) prosegue nel suo percorso della memoria ospitando il progetto fotografico espositivo di Giovanni Marinelli, realizzato in collaborazione con le BAG Gallery di Parma e Pesaro (IT). La mostra ‘Marcinelle: 1956 – 2016. L’Exposition.’ coincide con il sessantesimo anno dalla tragedia di Marcinelle, avvenuta l’8 agosto 1956. Tutto il progetto è una autentica riflessione, anche storica, su di un momento determinante dell’emigrazione italiana nel secondo dopoguerra. L’episodio di Marcinelle racconta del protocollo italo–belga firmato nel 1946, di uno scambio, manodopera–carbone che racconta la storia di un’accoglienza difficile, di un piccolo paese aggrappato ad una collina, ad un cancello che segna il confine tra un dentro e un fuori: tra chi lavora e chi aspetta. Il progetto di Giovanni Marinelli restituisce il risultato di un processo complesso che non si esaurisce all’interno della miniera stessa o nel solo giorno della tragedia. È un percorso che si porta -8-
dietro le macerie del secondo conflitto mondiale, le diverse esigenze di due paesi nel momento della loro ricostruzione, l’architettura di un paese aggrappato ad una montagna nera, ad un fossile che deve essere trovato e riportato alla luce. È per queste ragioni che Marinelli cerca i reperti di un processo universale come quello dell’emigrazione, e li cerca dentro e fuori dal sito minerario, lungo le vie in salita costeggiate da case basse dai mattoni scuri, una attaccata all’altra come in una catena, come a farsi forza per salire e raggiungere il piccolo promontorio. Cerca reperti che riporta nell’immanenza della contemporaneità, in un dibattito quotidiano che ha bisogno di profondità storica, di presenze con cui confrontarsi, per una riflessione comparata, meno emozionale e, finalmente, più obiettiva. Questo progetto è anche il risultato che si è creato come asse di relazioni tra le due città di Pesaro e Marcinelle, grazie alla collaborazione tra il Comune della città di Pesaro, il comune di Charleroi e Bildung Inc, Arts Media Company.
The Bois Du Cazier Museum complex in Marcinelle (BE) continues its memorial itinerary by presenting the photographic project by Giovanni Marinelli, created in collaboration with the BAG Gallery of Parma and Pesaro (IT). The exposition ‘Marcinelle: 1956 - 2016. The Exhibition.’ coincides with the sixtieth anniversary of the Marcinelle tragedy, which took place on 8 August 1956. The entire project is an authentic historical reflection on a determining moment for Italian emigration in the post-war period. The Marcinelle episode tells of the Italian - Belgian agreement signed in 1946, of an exchange of labour for coal, it tells the story of an uneasy welcome, of a small country clinging to a hill, of a gate which marks the boundary between inside and outside: between those who work and those who wait. Giovanni Marinelli’s project presents the result of a complex process which is not limited to the mine itself or the single day of the tragedy. It is a journey which carries the burden of the ruins of
the second world war, the various needs of two countries in the moment of their reconstruction, the architecture of a country clinging to a black mountain, to a fossil which has to be found and brought into the light. It is for these reasons that Marinelli looks for the remains of the universal process of emigration, and he looks for them both inside and outside of the mine area, along the sloping roads lined by small houses in dark brick, all connected as though in a chain, as though they were all pulling together to reach the small peak. He looks for remains which he brings into the present, in a daily debate which requires historical depth, presences with which to measure for a comparative, less emotional and more objective reflection. This project is also the result which has emerged from the relationship between the cities of Pesaro and Marcinelle, thanks to the collaboration between the Municipality of Pesaro, the Municipality of Charleroi and Bildung Inc, Arts Media Company. -9-
#Places
‘La tragédie doit servir de source de force. Quelle que soit la difficulté, il n’y a rien de pire que de perdre espoir.’ Dalai Lama