Série Unifor : Les Guides et la migration

Les Guides et la migration

Introduction

Ce dossier est un volume de la Série UniFor, créée à l’attention de tous les Staffs d’Unité qui se lancent dans l’organisation et la réalisation d’un weekend de Formation pour les Animateurs de leur Unité (UniFor – Unité en Formation).

Dans ce dossier, tu trouveras des techniques de formation ainsi que des activités à réaliser avec tes Animateurs pour aborder la thématique de l’accueil de personnes migrantes au sein des Guides. Il complète donc le dossier pédagogique Les Guides et la migration en te fournissant des activités clé sur porte à mettre en place durant ton UniFor.

Pourquoi aborder cette thématique avec tes Animateurs ?

• Pour connaitre la signification des termes liés à la migration (demandeur d’asile, réfugié...)

• Pour les outiller dans leur animation

• Pour impliquer toute l’Unité dans la réflexion d’un projet d’accueil d’Animés migrant

• Pour préparer ensemble un projet d’accueil (aménagements, actions concrètes à faire...)

• Pour qu’ils s’imaginent la réalité d’un parcours migratoire

• Pour écouter et partager les expériences qu’ils ont vécues

• Pour développer leur empathie envers les personnes migrantes

• Pour instaurer une dynamique de confiance entre les Staffs et toi

• …

• Tout simplement, pour alimenter la formation continue de tes Animateurs et garantir ainsi une qualité d’animation chez les Guides

et la migration

Rythmer le weekend

Cette partie du dossier aborde une série d’actions ou activités non formatives, mais tout aussi importantes au bon déroulement de l’UniFor. En effet, elles permettent de rythmer le weekend en ayant pour objectifs l’émergence et la gestion d’une dynamique de groupe.

Les activités brise-glaces

Souvent utilisés en début de session de formation, les brise-glaces sont des activités qui permettent de casser l’instant de flottement qui caractérise tout début d’évènement ou d’intervention. C’est ce fameux moment de tension où les participants viennent d’arriver, ne se sont plus vus depuis longtemps ou ne se connaissent tout simplement pas encore. Il s’agit de « briser » cette petite tension par une activité de maximum dix-quinze minutes, et de permettre ainsi à l’énergie de groupe d’émerger. Ce dossier t’en propose deux, mais n’hésite pas à les adapter ou à en chercher d’autres, selon les besoins de ton groupe d’Animateurs ou selon le thème de ton UniFor.

J’ai un chat

Objectif Matériel

Prendre un siège pour ne pas se retrouver au milieu Aucun

Nombre de participants

Minimum 10 personnes et maximum 50 personnes

Timing 15 minutes

Déroulement

1. Le groupe s’assied en rond à l’exception d’une personne qui se place debout au milieu du cercle. S’il y a vingt personnes en tout, il faut prévoir dix-neuf places assises.

2. La personne debout au centre du cercle énonce une phrase qui la définit, par exemple « J’ai un chat ». Toutes les personnes qui partagent cette caractéristique se lèvent et changent de place. Elles ne peuvent pas prendre la place ni à leur gauche ni à leur droite, elles doivent au minimum se déplacer de deux sièges. La personne au centre tente aussi de se trouver une place assise.

3. La personne qui n’a pas trouvé de siège reste au centre et énonce à son tour une information sur elle. Le jeu continue ainsi de suite. La personne au centre peut, à la place de donner une caractéristique, prononcer « citron-citron ». Dans ce cas, l’ensemble des participants doit changer de place.

Deux vérités pour un mensonge

Objectif Matériel

Timing

Déroulement

1. Chacun réfléchit à trois informations personnelles à donner : deux sont vraies et une est fausse.

2. Chacun note son prénom sur un morceau de papier et le place dans un chapeau.

3. Après quelques minutes, un participant pioche au hasard le prénom d’une personne à qui elle va énoncer ses trois phrases. Cette personne doit deviner quelle affirmation est fausse.

4. Lorsque cette dernière a deviné, elle pioche le prénom suivant à qui elle énoncera ses trois phrases et qui devra trouver la fausse.

5. Continuez jusqu’à ce que tout le monde soit passé (le dernier peut faire deviner à la première personne qui a énoncé ses phrases) ou bien que le temps soit écoulé.

Variante : si vous êtes un groupe restreint (max. dix personnes), chaque personne a le temps d’énoncer ses trois phrases et c’est le reste du groupe qui devine ensemble.

Dynamiser, donner de l’énergie

Ces activités très courtes permettent de réveiller ton groupe d’Animateurs et de leur insuffler de l’énergie avant une activité de formation. Ces jeux sont adéquats pour reprendre après une pause ou un diner.

Ninja Objectif Matériel

Être le dernier encore en lice Aucun

Nombre de participants

Maximum 10 personnes par Ninja

Timing

20 minutes

Déroulement

1. Les participants se placent en cercle rapproché pour que leurs bouts de doigts se touchent. Ils joignent leurs deux mains l’une contre l’autre.

3. Chacun a deux vies qui sont représentées par ses deux mains. Ce sont elles aussi qui permettent de retirer des vies aux autres joueurs. L’ordre des joueurs suit le sens horlogique pendant toute la durée du jeu.

4. Un joueur (joueur A) se désigne pour commencer. Pour jouer, il faut modifier sa posture. Il effectue tous les changements de position qu’il souhaite pour autant qu’il les effectue en un seul mouvement. Par exemple, bouger son bras uniquement ou faire un bond + bouger son bras sur le même temps. Soit ce mouvement sert à attaquer la main d’un autre joueur, soit à s’éloigner des autres joueurs pour se protéger.

a. Si le joueur A attaque B, le joueur B a le droit de bouger uniquement pour se défendre. Si ce dernier parvient à esquiver, c’est au suivant (B) de jouer. Par contre, si le joueur B n’a pas réagi assez vite et qu’une de ses mains est touchée, il perd une vie. Il place sa main touchée derrière son dos, elle est hors compétition. Lorsque sa deuxième main est touchée, il a perdu et se retire du cercle. C’est au joueur C de jouer.

b. Si le joueur A s’éloigne et n’attaque personne, c’est au suivant (B) à jouer.

H

G

2. Ils prononcent “NIN-JA”! Au “JA”, chacun fait un bond en arrière et, dans le même temps, choisit une posture. Il place ses bras et ses jambes comme il veut dans l’espace et tient la pause.

D E F

5. Les tours se poursuivent et il y a de moins en moins de monde dans le cercle à mesure que les mains perdent vie. Pendant le jeu, tout le monde reste immobile sauf à deux moments : lorsqu’il joue son tour ou bien lorsqu’il se défend d’une attaque.

6. Plus le rythme est rapide et plus vous êtes proches des autres, plus vous avez de chance d’éliminer les adversaires. Lorsqu’il ne reste plus que deux joueurs, celui qui parvient à toucher la dernière main en vie de l’autre a gagné !

Épervier

Objectif Matériel

Pour les joueurs : parvenir de l’autre côté du terrain

Pour l’épervier : toucher un maximum de joueurs afin qu’ils deviennent éperviers à leur tour

De quoi délimiter un terrain de jeu Nombre de participants Illimité

Timing 30 minutes

Déroulement

1. Délimite un terrain de jeu en fonction du nombre de joueurs. Désigne un épervier qui se place au milieu du terrain. Les autres joueurs se mettent en ligne au bout du terrain.

2. Quand tu donnes le signal de départ, les joueurs doivent traverser le terrain sans se faire toucher par l’épervier. Les joueurs touchés par l’épervier deviennent éperviers également. Les joueurs ayant réussi à passer doivent retenter de traverser dans l’autre sens au moment du signal et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un joueur gagnant.

Capter l’attention, se recentrer

Ces petits exercices ou actions te permettent de recapter l’attention de ton groupe. Si tu observes que tes Animateurs se dispersent ou perdent un peu le fil, n’hésite pas à appliquer ces quelques conseils.

Diffuser des huiles essentielles

Les huiles essentielles ont des vertus qu’il est bon d’explorer. En voici deux que tu peux diffuser dans l’air ambiant pour capter l’attention.

L’huile essentielle de citron a des propriétés vivifiantes. Elle aide à se concentrer et stimule les fonctions cognitives. L’huile essentielle de menthe poivrée redonne de l’énergie et du tonus.

Procure-toi un galet ou un morceau de bois. Si tu as un grand groupe et/ou une grande pièce, prévois-en plusieurs pour que le parfum atteigne tous les participants. Dépose sur chaque support maximum cinq gouttes d’huile essentielle de citron ou de menthe poivrée et répartis-les dans la pièce. Pense ensuite à aérer le local dans l’heure qui suit.

Créer la surprise incognito

Lorsque l’attention s’échappe, rien de tel que de créer une situation incongrue pour attiser la curiosité. Si tu sens que tu perds la concentration de ton groupe, continue ton animation comme si de rien n’était mais ajoute subtilement un élément improbable. Cela peut être un accessoire rigolo comme un chapeau en forme de cheval, un parapluie... Mais cela marche très bien aussi avec un comportement (sauter à pieds joints tout en continuant de parler, imiter la poule sans prévenir, rajouter le même mot à la fin de chaque phrase). Bref tu l’as compris, l’idée c’est d’amener l’inattendu, mine de rien. Les participants vont être surpris et probablement rire. Lorsque tout le monde a remarqué la blague, exprime au groupe que tu as fait cela pour attirer leur attention et les réveiller. Veille à avoir une voix bien audible et invite-les à se remettre dans une bonne dynamique, à rester concentrés avec toi. C’est reparti !

Le débriefing du week-end

Réalisé au terme d’une activité de formation, au terme de la journée ou du weekend, le débriefing permet de recueillir à chaud les réactions et les ressentis de tes Animateurs quant aux activités qui viennent d’avoir lieu.

Il se concentre sur trois aspects à analyser :

• le fond (le contenu de l’activité) ;

• la forme (la manière dont le contenu a été amené) ;

• le vécu (comment chaque Animateur a vécu ce moment).

En plus d’éclairer le formateur sur la façon dont l’activité ou le weekend s’est déroulé(e), les débriefings ont aussi l’avantage d’offrir aux participants un moyen d’expression personnel, évitant ainsi les éventuelles frustrations à l’issue de l’activité proposée. Plus celle-ci a été intense ou génératrice de fortes émotions, plus le débriefing est important.

Ce dossier te propose deux activités de débriefing. Tu peux évidemment en inventer d’autres ou bien les adapter au thème de l’UniFor !

Les chansons

Objectif Matériel

Exprimer son ressenti en chanson Un chansonnier par participant Nombre

de participants Illimité Timing 45 minutes

Déroulement

1. Distribue un chansonnier à chaque participant.

2. Invite chaque participant à choisir une chanson en fonction de son vécu. Par exemple : Everybody Hurts si son émotion de base est la tristesse, C’est bon pour le moral pour la joie, Jeune et Con pour la colère… Le chansonnier sert d’inspiration mais chacun peut choisir une chanson qui ne s’y trouve pas.

3. Lorsque tout le monde a choisi sa chanson, forme des sousgroupes. Si un participant a aimé le fond (contenu) de l’activité, il chante la chanson. S’il a un ressenti négatif par rapport au fond, il peut prononcer les paroles de la chanson sans les chanter. Pour exprimer son ressenti quant à la forme, il prononce les vraies paroles si le ressenti est positif ou fredonne l’air s’il est négatif.

4. L’activité se termine lorsque chacun a eu l’occasion de chanter/ parler son ressenti.

Le bonhomme

Objectif Matériel

Dessiner un bonhomme à l’image de son ressenti

Nombre de participants

Illimité

Timing 45 minutes

• De quoi dessiner, colorier, customiser (crayons, marqueurs, stickers, pages de magazines...)

• Des feuilles de brouillon

• Ambiance musicale de ton choix

Déroulement

1. Fournis une feuille de brouillon à chaque participant ainsi que de quoi la customiser.

2. Invite-les à dessiner un bonhomme (ou un autre dessin en lien avec le thème du weekend) qui illustre leur ressenti : a. Le cœur exprime le vécu.

b. La silhouette du corps représente leur ressenti quant à la forme.

c. La tête du bonhomme représente leur ressenti quant au fond.

3. L’idée est que chaque élément soit à l’image de leur ressenti. Un cœur qui bat fort si le participant a vécu des émotions, atrophié s’il a un vécu plutôt négatif... N’hésite pas à mettre une ambiance musicale pendant que les participants créent leur bonhomme.

4. L’activité se termine lorsque tous les participants ont terminé leur bonhomme. S’ils le souhaitent, donne-leur l’occasion de présenter leur bonhomme au reste du groupe.

L’évaluation du week-end

Réalisée tout au long du weekend ou lors d’un moment qui lui est dédié, l’évaluation est une étape importante dans le déroulement de l’UniFor. Indissociable des objectifs préalablement fixés, elle permet de déterminer si ceux-ci ont été atteints ou non, d’identifier les forces et les réussites, ainsi que de fournir des pistes d’amélioration pour la suite.

Chez les Guides, nous préférons l’utilisation de méthodes d’autoévaluation (se situer soi-même par rapport à des objectifs) et de coévaluation (déterminer ensemble l’atteinte des objectifs), plutôt que d’hétéroévaluation (une personne qui évalue une autre).

Ce dossier te propose deux techniques (autoévaluation et coévaluation), que tu es libre d’adapter ou remplacer par d’autres idées !

Objectif Matériel

Parcourir la marelle et déposer un x, un v et/ou un + selon l’atteinte des objectifs

10 participants par marelle.

Timing

Tout au long du weekend ou bien durant 30 minutes

Préparation

• Des craies

• Au moins un x rouge par participant

• Au moins un petit v vert par participant

• Au moins un + jaune par participant

• Un espace extérieur pavé ou bétonné

• Prévois des petits x rouges en suffisance, des petits v verts et des + jaunes.

• Sur un sol pavé ou bétonné, dessine une marelle. Chaque case correspond à un objectif à évaluer. Si tes objectifs s’y prêtent, tu peux les représenter en dessin. Si pas, tu peux inscrire un numéro dans chaque case et noter la légende à côté.

Déroulement

1. Mets à disposition les x, les v et les +. Les participants parcourent chacun à leur tour la marelle. Ils se déplacent d’une case à l’autre et décident de leur trajet en fonction des objectifs sur lesquels ils veulent s’exprimer.

2. Lorsqu’ils s’arrêtent sur une case, trois options sont possibles : • déposer un x rouge pour signifier que l’objectif n’est pas atteint ; • déposer un v vert pour signifier que l’objectif est atteint ; • déposer un + jaune pour proposer une modification ou une suggestion d’amélioration.

3. Chaque participant qui s’arrête sur une case commente ce qu’il fait. Les autres écoutent.

4. Chacun peut aussi ajouter des cases à la marelle s’il souhaite ajouter un objectif à évaluer.

5. L’activité se termine lorsque tout le monde a parcouru la marelle.

Anim1, 2 et 3 - juillet

Nombre de participants

La marelle (coévaluation)

Marguerite (autoévaluation)

Objectif Matériel

Placer les pétales selon l’atteinte des objectifs

Nombre de participants

Illimité

Timing

Tout au long du weekend ou bien durant 30 minutes

Préparation

• Une feuille par participant représentant une tige et un cœur de marguerite.

• Des pétales (autant que le nombre de participants multiplié par le nombre d’objectifs)

• De la colle

• Prévois une feuille par participant sur laquelle sont dessinés la tige d’une marguerite et son cœur jaune, dans lequel est écrit le sujet de l’évaluation (par exemple, le nom de l’activité à évaluer ou le nom et l’année de l’UniFor).

• Définis les objectifs à évaluer. Inscris un objectif par pétale et prévois suffisamment de pétales pour que chaque participant puisse évaluer tous les objectifs.

Déroulement

1. Chaque participant place les différents pétales suivant ce qu’il souhaite exprimer. Si le pétale est accroché au cœur de la fleur, c’est que l’objectif est atteint. S’il se trouve au sol, c’est l’inverse. S’il est en train de tomber, l’objectif est partiellement atteint.

2. Propose un tour de table et invite chaque participant qui le souhaite à s’exprimer sur un objectif atteint et un autre partiellement ou non atteint.

Variante : tu peux aussi laisser la possibilité aux participants d’inscrire sur le pétale ce qu’ils veulent exprimer par rapport au sujet énoncé. Dans ce cas, laisse les pétales vierges et prévois de quoi écrire.

FormerTu trouveras, dans cette partie du dossier, une dizaine d’activités de Formation, clé sur porte, pour aborder la thématique de la migration chez les Guides. Ces activités portent le nom d’Unités de Formation (UF).

Veille à toujours les adapter à ton groupe, à l’espace et au matériel dont tu disposes et aux objectifs que tu poursuis. En effet, la réussite des activités dépend aussi de la flexibilité du formateur, de sa maitrise du sujet abordé, de l’intérêt et de l’implication des participants ainsi que des réalités matérielles et temporelles.

UniFor

Les Guides et la migration

uides.be

UniFor · Les Guides et la migration · G uides.be

Personne demandeuse d’asile, migrante, réfugiée... Quelle différence ?

Objectif

Matériel

Déroulement

1. Indique aux participants la zone de jeu et invite-les à retrouver les définitions cachées.

2. Le but du jeu est de faire correspondre chaque terme avec sa définition afin de se familiariser avec des termes tels que demandeur d’asile, migrant, réfugié, sans-papier... Il y a des définitions correctes (parfois plusieurs pour le même terme) et d’autres erronées à laisser de côté.

3. Une fois que tous les morceaux de papier sont trouvés et que les correspondances sont faites, rassemble les participants pour mettre en commun et débattre sur les éventuels avis divergents.

Conseils

• Il y a plusieurs définitions correctes pour la quasitotalité des mots et il n’y a pas forcément de définition erronée pour chaque mot.

• Lors de la mise en commun, veille à ce que chacun puisse s’exprimer.

Préparation

• Photocopie et découpe les définitions qui se trouvent à la page 17 en séparant bien le mot défini de sa définition.

• Disperse et cache les mots et les définitions dans ta zone de jeu, en t’assurant que les binômes mot-définition soient séparés.

Pour développer le sujet et connaitre les associations correctes, tu peux te référer aux pages 7, 8 et 9 du dossier Les Guides et la migration

1. Un demandeur d’asile ou un demandeur de protection internationale

2. Protection subsidiaire

3. Sans-papiers, personne en séjour irrégulier

4. Un migrant

a) Instance centrale de la procédure d’asile en Belgique.

b) Toute personne qui migre ou a migré un jour, quel que soit son statut de séjour ou la raison de son départ.

c) Statut octroyé aux personnes qui n’obtiennent pas le statut de réfugié, mais à l’égard desquelles il y a de sérieux motifs de croire que, si elles étaient renvoyées dans leur pays d’origine, elles encourraient un risque réel de subir des atteintes graves (comme la peine de mort, la torture ou la violence aveugle dans le cadre d’un conflit armé).

d) Organisme qui convoque les demandeurs d’asile pour une audition au cours de laquelle ils doivent expliquer les raisons de leur exil.

e) Personne qui a fui son pays par plaisir parce que sa vie n’y était pas assez luxueuse et qui demande autorisation à un état tiers (par exemple, la Belgique) d’y faire fortune et de profiter de la sécurité sociale européenne.

f) Administration indépendante qui a pour mission d’examiner les demandes d’asile et d’accorder ou de refuser le statut de réfugié ou la protection subsidiaire.

g) Terme qui regroupe entre autres les travailleurs migrants, les apatrides et les migrants considérés en situation irrégulière par les autorités publiques.

h) Administration qui assiste le ministre de l’Intérieur et le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration dans la gestion de la politique des étrangers en Belgique.

i) Personne qui quitte ou fuit son lieu de résidence habituel pour une nouvelle destination, à l’étranger ou à l’intérieur de son propre pays, dans l’espoir d’y trouver la sécurité ou des conditions d’existence plus favorables.

5.

j) Personne qui n’est pas ou plus autorisée à séjourner dans le pays où elle se trouve.

k) Personne qui a fui son pays parce que sa vie ou son intégrité y étaient menacées et qui demande une protection à un état tiers (par exemple, la Belgique).

l) Personne satisfaisant aux critères de la convention de Genève, qui précise qu’il s’agit d’une personne qui a fui son pays « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ».

m) Organisme qui traite notamment les demandes de séjour (regroupement familial, régularisation...), enregistre les demandes d’asile, gère les centres fermés et organise les retours forcés.

n) Règlementation européenne qui s’applique aux États membres de l’Union européenne ainsi qu’à la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein. Elle prévoit qu’un seul État est responsable de traiter une demande d’asile. Sur cette base, le premier pays d’entrée irrégulière en Europe est le plus souvent considéré comme responsable.

o) Il peut s’agir d’un demandeur d’asile dont la demande a été rejetée, d’un étranger (étudiant, touriste...) dont le visa n’est plus valable, d’une personne entrée illégalement sur le territoire...

p) Premier organisme par lequel passer pour enregistrer sa demande d’asile en Belgique.

q) Personne qui n’est pas ou plus autorisée à séjourner dans le pays où elle se trouve, qui vit dans la rue et qui n’a pas d’amis ni famille.

1L, 2C, 3K-P, 4B-G-J, 5A-D-F, 6M, 7I-N-Q, 8O

Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA)

Un réfugié

Office des Étrangers (OE)

Règlement Dublin

Se représenter un parcours migratoire

Objectif Matériel

S’imaginer la réalité d’un parcours migratoire

Nombre de participants

Entre 15 et 20 participants

Timing 45 minutes

Déroulement

• Un rôle pour chaque participant

• 3 stands

• Une pièce suffisamment grande pour tous les participants

• De quoi projeter la vidéo La procédure d’asile en Belgique

1. Distribue à chaque participant un rôle qui se trouve dans l’encadré orange. Assure-toi qu’au moins la moitié ait un rôle de personne migrante tandis que l’autre moitié un rôle d’instance (OE, structure d’accueil, CGRA). Délimite trois stands qui représenteront ces trois organismes. Donne-leur quelques minutes pour s’approprier leur rôle : d’où ils viennent, quelle est leur destination...

2. Quand tout le monde est prêt, le jeu de rôle démarre. Les participants incarnant les instances restent à leur stand tandis que les personnes migrantes voyagent dans la pièce.

3. Au bout d’un certain temps, met fin au jeu de rôle et rassemble les participants. Invite-les à sortir de la peau de leur personnage. Pour résumer le parcours de migration qu’ils viennent d’expérimenter, projette la vidéo de la Croix-Rouge qui illustre la procédure d’asile en Belgique.

4. Invite les participants à faire part de leur ressenti à propos du jeu de rôle et de la vidéo. Voici quelques questions pour aiguiller les échanges.

a. Comment se sentent-ils ? b. Qu’est-ce qui était difficile pendant le jeu de rôle ? c. Que pensent-ils après avoir visionné la vidéo ?

Conseils

Pour développer le sujet, tu peux te référer à la page 9 du dossier Les Guides et la migration Rôles à distribuer

Organismes de migration, personnes isolées ou familles, mineurs étrangers non accompagnés (MENA) ou personnes majeures, différentes nationalités... Voici quelques exemples de rôles à distribuer - Office des Étrangers - Centre Fedasil de Rixensart - Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides - Jeune Guinéen de 16 ans qui n’a plus de famille - Famille irakienne composée du père, de la mère et de leurs deux enfants de 6 et 8 ans - Musicien afghan de 33 ans - Étudiante ukrainienne de 22 ans - Ingénieur syrien (sa femme et ses enfants sont en Syrie) - Deux amis d’enfance érythréens de 22 ans. Ils ont fait un parcours de six ans dans différents pays avant d’arriver en Belgique

- Jeune Somalienne de 15 ans

- Famille palestinienne compos ée du père, de la mère et de leur enfant de 1 an

Anim1, 2 et 3 - Pâques

Réfléchir l’accueil

Objectif Matériel

Instaurer une réflexion en Unité sur la possibilité d’initier un projet d’accueil de personnes migrantes

Nombre de participants

Illimité

Timing

90 minutes

• Une boite par question

Idées de questions :

- Diversité : sommes-nous une Unité diversifiée d’après moi ? Sur une échelle de 1 à 4 ? Pourquoi d’après moi ?

- Bénéfices de l’accueil : quel bénéfice (un mot) puis-je citer de la diversité dans notre Unité ?

- Objectifs : si on démarrait un projet d’accueil, quel objectif me fixerais-je pour moi-même ? Quel serait l’objectif pour mon Groupe ? Pour les personnes accueillies ?

- Valeur : si on démarrait un projet d’accueil, quelle valeur (un mot) déciderais-je de suivre ? Quelle valeur guiderait mon projet ?

- Attentes : quelles seraient mes attentes dans ce projet ? Qu’est-ce que j’espèrerais en retirer ?

- Motivation : quelle serait ma motivation ? À quel point serais-je prêt à m’investir en termes de temps, de type de tâches, etc. ?

Préparation

Note une question sur le couvercle de chaque boite. Dispose les boites dans une pièce.

Déroulement

1. Chaque participant se balade dans la pièce et répond individuellement aux différentes questions. Il note sa réponse sur un bout de papier et le place dans la boite correspondante. N’hésite pas à mettre une ambiance musicale pendant ce temps.

2. Quand tout le monde a fait le tour, crée des sous-groupes et distribue une feuille ainsi qu’une boite à chacun d’entre eux. Chaque sous-groupe va ouvrir la sienne et dépouiller les réponses. Invite-les à coller les réponses dépouillées sur la feuille et à les annoter : un avis qu’ils partagent, un autre qui demande plus d’explication, un autre encore qu’ils nuancent. Laisse-leur le temps de discuter et de compléter la feuille.

3. Lorsque c’est fait, une personne par sous-groupe explique à l’entièreté du groupe le contenu de leur échange : quelle est leur question de départ, quelles sont les réponses et quelles sont leurs annotations. Donne l’occasion à l’ensemble du groupe de rebondir sur l’un ou l’autre élément.

4. L’activité se termine lorsque tous les sous-groupes ont fait leur compte rendu.

- Quelles sont mes craintes par rapport à ce projet d’accueil ? - ...

Conseils

• N’hésite pas à ajouter tes propres questions, ou à prévoir une boite d’expression libre (pas de question, chacun peut écrire ce qu’il souhaite sur l’idée d’un projet d’accueil).

• Un projet d’accueil est quelque chose qui se murit. Au terme de cette UF, le but n’est pas de déboucher sur une décision. À moins que l’ensemble de l’Unité soit très décidé, propose un deuxième temps de réflexion en aval de l’UniFor. Cela permettra aux Staffs d’y réfléchir entretemps.

Se préparer à l’accueil

Objectif

Baliser le projet, penser aux aménagements à prévoir et aux actions concrètes à faire en vue d’accueillir des personnes migrantes.

Nombre de participants

Illimité

90 minutes

Timing

Matériel

• Sur le plateau de jeu imprimé

- Un exemplaire imprimé des cartes bleues au centre

- Un tas de feuilles de brouillon

- Une zone par Staff dans laquelle se trouve un exemplaire des cartes orange, un exemplaire des cartes vertes, des bics

- Un tas de cartes Uno (seulement les chiffres de couleur)

- Un pion par Staff sur la ligne de départ

- Un dé

• 4 stands

- Stand orange : un grand tableau récapitulatif avec une ligne par question et une colonne par Staff. De quoi accrocher les feuilles de réponses au tableau.

- Stand bleu : un grand tableau récapitulatif pour y accrocher les idées d’aménagements à faire. De quoi accrocher les feuilles de réponses au tableau.

- Stand vert : une ligne du temps par Staff. Un exemplaire imprimé de la feuille de route, de la convention de partenariat, de la fiche santé et du document de droit à l’image. De quoi accrocher les cartes actions sur la ligne du temps. Des bonus à distribuer s’ils désignent un référent.

- Stand jaune : une liste d’idées de défis à distribuer au gré de tes envies. Des bonus à distribuer s’ils réussissent le défi.

Préparation

- Imprime le plateau de jeu et dispose dessus les six éléments précisés dans la liste de matériel.

- Attribue chaque stand ainsi que le plateau de jeu à un membre du Staff d’Unité et places-y le matériel prévu.

Déroulement

1. Chaque Staff forme une équipe. Leur but est de parvenir à la ligne d’arrivée du jeu de l’oie. Sur le plateau de jeu, il y a des cases de différentes couleurs : orange, bleu, vert, jaune et multicolore. Pour avancer, chaque équipe à son tour lance le dé et avance son pion. Elle pioche une carte correspondant à la couleur de la case :

a. Case orange - balises du projet d’accueil. Chaque équipe possède un exemplaire du tas de cartes orange. L’équipe tire une carte orange sur laquelle se trouve une question qui permet de baliser le projet d’accueil (telle que : « quelles sont nos forces ?»). Elle prend une feuille de brouillon sur le plateau de jeu puis se déplace au stand orange pour répondre. Elle note ses réponses et donne sa feuille remplie au chef référent du stand orange. Le chef orange compile toutes les réponses et les colle petit à petit sur un grand tableau récapitulatif.

b. Case bleue - aménagements à prévoir. « Si nous accueillions des réfugiés dans notre Unité, devrait-on changer des choses ? Si oui, comment nous adapterions-nous ? ». L’unique paquet de cartes bleues est déposé au centre du plateau de jeu, face cachée. Sur chacune est citée l’une des facettes de la vie quotidienne Guide. Quelques cartes vierges sont aussi placées sur la table pour ajouter l’une ou l‘autre thématique ou spécificité propre à l’Unité. L’un des Animateurs prend la première carte et la lit au reste du Staff ; tous les participants réfléchissent et discutent des aménagements à apporter (ou pas) à l’animation par rapport à ce thème si le Groupe accueillait un ou plusieurs migrant(s), tant à titre temporaire qu’à titre définitif. L’équipe écrit le contenu de leurs échanges sur une feuille de brouillon et va la porter au chef du stand bleu qui compile les réponses. Si au plateau de jeu on arrive au bout du paquet, le retourner et piocher la première carte.

c. Case verte – action concrète à faire. Chaque équipe possède un exemplaire du tas de cartes vertes. L’équipe pioche une carte verte, sur laquelle est inscrite une action à réaliser lorsqu’on accueille un jeune migrant dans son Groupe (par exemple, « inscrire l’Animé dans SCRIBe »). Elle se rend au stand vert qui possède une ligne du temps par Staff. Le but est de placer correctement l’action sur la ligne du temps. Certaines actions conditionnent les suivantes, tandis que d’autres peuvent être interchangeables. S’ils se concertent pour décider qui est référent de cette tâche dans le Staff, ils gagnent un bonus ! Précision : être la personne référente ne signifie pas forcément devoir réaliser la tâche soi-même. Cela signifie que c’est cette personne qui a la responsabilité que cette tache soit faite en temps et en heure, de lancer l’initiative, de demander de l’aide pour y arriver si besoin, etc.

d. Case jaune – un défi fun. L’équipe se rend au stand jaune et se voit proposer un défi par le Chef d’Unité du stand jaune. S’ils le réussissent, ils gagnent un bonus.

e. Case multicolore – au choix ! Deux options pour choisir la couleur : soit c’est le hasard qui décide, dans ce cas pioche une carte Uno pour déterminer la couleur ; soit l’équipe peut décider de la couleur en échange d’un bonus (gagné grâce aux défis jaunes réussis ou aux actions vertes auxquelles ils ont attribué un référent). Il est plus intéressant de tomber sur les cartes vertes et orange puisque l’objectif est de toutes les piocher. Or, si le dé ne fait pas souvent tomber les Staffs sur les cases vertes ou orange, ils risquent de ne pas arriver au bout. Troquer un bonus contre le choix de couleur peut leur sauver la mise ! Les cartes bleues quant à elles sont en commun avec le reste de l’Unité, c’est illimité.

2. Lorsqu’il ne reste plus que quinze minutes de jeu, notifie-le aux équipes. C’est le moment de faire valoir leurs bonus ! Lorsque le temps est écoulé, le jeu s’arrête. Donne une pause aux Staffs. Pendant ce temps, comptez les points. Les membres du Staff d’Unité référents des stands s’assurent d’accrocher les dernières réponses reçues à leurs panneaux récapitulatifs. Un membre du Staff regroupe tous les résultats : il note le nombre de réponses vertes, orange et bleues par Staff et réalise le classement.

3. Tout le monde se regroupe pour une mise en commun géante. Passez en revue ensemble tous les tableaux : les balises du projet (orange), les aménagements à faire (bleu) et l’ordre des actions à réaliser (vert). Chaque Staff explique à tout le monde ce qu’il a noté. La ligne du temps permet plusieurs configurations, mais assure-toi que l’ordre général y est respecté. Termine par annoncer les gagnants.

Conseils

• Pour développer le sujet, tu peux te référer aux pages 16, 17, 22 et 23 du dossier Les Guides et la migration

• Variante : si vous êtes peu nombreux dans le Staff d’Unité ou s’il y a peu de Staffs, tu peux regrouper les stands orange, bleu et vert en un seul stand.

Anim1, 2 et 3 - Pâques

Dépa r t

Arrivé e

Nombre de places d’accueil : d’après nous, combien d’enfants pouvons-nous accueillir ?

Évaluer nos forces : quelles seraient nos ressources potentielles pour nous aider dans ce projet ?

Quelles sont nos forces ?

Anticiper les freins : quels seraient nos freins qui pourraient mettre à mal le fonctionnement du projet ?

Poser nos limites : quelles limites décidons-nous de poser ?

À partir de quel moment le projet doit être revu, voire abandonné ?

Qu’est-ce que nous n’acceptons pas en tant que Staff/ Unité ?

Critère d’évaluation de projet : qu’est-ce qui ferait de ce projet une réussite ?

Quels en seraient les indicateurs ?

Identifier un centre d’accueil et prendre rendez-vous Préparer la feuille de route en vue du rendez-vous

Liste défis fun jaune

- Mime : fais deviner au reste de ton équipe un mot, une expression en lien avec la migration (un demandeur d’asile, un réfugié, un centre d’accueil, l’OE...) ou le guidisme (un rassemblement, la Promesse, un pilotis...)

Faire remplir la Fiche Santé par les parents et l’infirmier du centre d’accueil Faire remplir le document de droit à l’image

S’assurer que le transport jusqu’aux activités Guides est assuré

Trouver un uniforme pour l’Animé et le matériel nécessaire ainsi qu’un espace de rangement Signer la convention de partenariat Inscrire l’Animé dans SCRIBe Payer la cotisation Mettre en place la solution envisagée pour avoir le budget suffisant

- Pictionnary.

Jeux d’enfants 6. Her 7. L’étrange histoire de Benjamin Button 8. La vie d’Adèle 9. Diamants sur canapé 10. La La Land

N’oublie jamais

L’homme qui murmurait à l’oreille des cheveux

Roméo + Juliette

- Retrouve les noms des films qui sont écrits en émoticônes. L’idéal est de créer une liste de films en lien avec le thème de l’UniFor. Voici un exemple sur le thème Saint-Valentin : Réponses : 1. Titanic

- Mime en cascade version dessin dans le dos de celui de devant, le dernier de la cascade doit trouver de quel dessin il s’agit (donner des dessins simples : un arbre par exemple).

- Offre un cadeau au dernier arrivé dans ton Staff.

- Fais un discours à ton Staff.

- Obtiens une signature d’un autre Staff.

- Trouve quelqu’un qui a le même totem que toi (si pas le totem, le même animal ou la même espèce).

- Lance une chanson que tout le monde chante.

- Cite le nom de dix Animateurs dans ton Unité.

- Fais une photo avec ton Chef d’Unité.

- ...

Prendre conscience des inégalités

Objectifs Matériel

• Favoriser l’empathie

• Faire émerger les représentations et préjugés des participants

• Faire prendre conscience des inégalités en termes d’accès aux droits fondamentaux

Nombre de participants Illimité

Timing

45 minutes

Déroulement

• Un lieu spacieux et calme : une grande salle ou un très large escalier

• Les cartes « profils » imprimées et découpées

• La liste des situations

1. Distribue une carte « profil » à chaque participant. Si le groupe est inférieur à trente personnes, choisis en priorité parmi les cartes bleu clair, en variant au maximum les profils des personnages. Demande-leur de la garder pour eux et de ne pas la montrer aux autres.

2. Invite les participants à lire leur carte « profil» et à se glisser dans la peau de ce personnage le temps du jeu. Laisse-leur quelques minutes pour imaginer leur histoire, leur passé, leurs envies, leurs difficultés... Passe auprès de chaque participant pour clarifier les éventuelles questions de vocabulaire. Tu peux faciliter l’appropriation de leur personnage en lisant les questions suivantes :

a. Dans quel pays vis-tu aujourd’hui ? b. Comment s’est passée ton enfance ? c. Comment était ta maison ? d. Quel métier exerçaient tes parents ? e. À quoi ressemble ta vie aujourd’hui ? f. Que fais-tu de tes journées ? g. Où vis-tu ?

h. Quelle est ta situation financière ? i.Que fais-tu pour tes loisirs ? j. Qu’est-ce qui te motive et qu’est-ce qui te fait peur ?

3. Une fois que les participants se sont approprié leur profil, demandeleur de se mettre en ligne au bout de la pièce ou en bas de l’escalier. Explique-leur que tu vas leur lire une liste de situations ou d’évènements. À chaque fois qu’ils sont en mesure de répondre « oui» à l’affirmation, ils doivent faire un pas en avant. Dans le cas contraire, ils restent sur place.

4. Lis les situations une par une en vérifiant leur bonne compréhension par le groupe et en reformulant si nécessaire. Marque une pause entre chacune afin que les participants puissent éventuellement avancer et observer leur place par rapport à celle des autres.

5. Lorsque toutes les affirmations sont lues, c’est le moment de débriefer. Cette étape est essentielle pour que l’animation prenne tout son sens. Le débriefing peut se faire en maintenant la place de chacun, soit en réunissant l’ensemble des participants en rond (dans ce cas, note la position finale de chacun sur un tableau).

6. Donne deux minutes aux participants pour sortir de la peau de leur personnage (mais sans révéler leur profil aux autres). Commence par leur demander ce qu’ils ressentent à la suite de l’activité, puis continue en abordant les questions soulevées et ce qu’ils ont appris :

a. Comment me suis-je senti dans la peau de mon personnage ?

b. Qu’est-ce que j’ai ressenti quand les autres avançaient et pas moi ? Et inversement ? Certains ont-ils eu le sentiment que leurs droits fondamentaux n’étaient pas respectés ? À quels moments ?

c. Concernant ceux qui avançaient souvent, à quel moment ontils constaté que les autres n’avançaient pas aussi vite qu’eux ?

d. Le fait de changer de lieu d’origine ou de vie de certains personnages aurait-il modifié le résultat ?

7. Pose ensuite la question suivante : à votre avis, parmi les personnages, qui pourrait, dans certains cas, être reconnu comme réfugié s’il demandait l’asile en Belgique ? Laisse le groupe s’exprimer et guide les débats à l’aide des informations fournies dans la section « Éléments de réponse » à la page suivante.

8. Si tu disposes de davantage de temps, passez en revue les profils de chacun : les participants peuvent-ils deviner le rôle joué par les autres ? Certains peuvent lire leur carte « profil » et présenter en quelques mots le personnage tel qu’ils l’avaient imaginé.

Éléments de réponse

Cette section amène des éléments de réponses à la question « quels personnages pourraient être reconnus comme réfugiés s’ils demandaient l’asile en Belgique » (point 7).

À la suite d’atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Assemblée générale des Nations Unies se réunit le 28 juillet 1951 pour signer la Convention relative au statut des réfugiés et des apatrides. Elle permet aux réfugiés d’accéder à un statut de protection reconnu internationalement. Les États signataires ont le devoir d’accorder le statut de réfugié aux personnes qui peuvent prouver qu’elles sont persécutées ou risquent de l’être dans leur pays d’origine. Le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies est chargé de veiller à ce que cette Convention soit bien appliquée.

Ce que dit la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés :

« Est reconnue réfugiée une personne qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, sa religion, sa nationalité, ses opinions politiques ou son appartenance à un certain groupe social et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de son pays. »

Si on ne prend en compte que les quelques informations dont on dispose, les profils qui pourraient éventuellement être reconnus réfugiés sont les profils signalés par une étoile. Ils pourraient obtenir ce statut à la condition d’apporter des preuves suffisantes d’un risque de persécution dans leur pays, lié à l’un des critères de la Convention de Genève : groupe ethnique, minorité religieuse, orientation sexuelle, particularité physique, problématiques liées au genre – comme l’excision par exemple – opinions politiques... lors de l’examen de leur demande d’asile.

Attention, un contexte de guerre dans le pays d’origine n’implique pas nécessairement que la personne soit reconnue réfugiée. Elle pourrait par contre obtenir une protection subsidiaire.

Le statut de protection subsidiaire est accordé à l’étranger qui ne peut être considéré comme un réfugié, et à l’égard duquel il y a de sérieux motifs de croire que, s’il était renvoyé dans son pays d’origine, il encourrait un risque réel de subir des atteintes graves, telles que la peine de mort, la torture ou des traitements inhumains ou dégradants, ou encore des menaces graves en raison d’une violence aveugle en cas de conflit armé.

En Belgique, les dossiers de demande d’asile sont analysés de manière individuelle par le Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides, au cas par cas, d’abord sous l’angle du statut de réfugié, ensuite sous l’angle de la protection subsidiaire (appelée ainsi parce qu’elle est subsidiaire au statut de réfugié).

Les MENA sont protégés en tant que mineurs. Même s’ils n’introduisent pas une demande d’asile, ils ne seront pas expulsés avant leur majorité.

Conseils

Si on le souhaite, le débriefing peut être élargi à des questions plus générales, afin d’aller au-delà du jeu, en tirer des conclusions et réfléchir ensemble :

• Quels droits sont en jeu pour cette activité ? (par exemple : droit au respect de sa vie privée, droit de la santé, droit à l’éducation, droit aux loisirs, droit d’expression...)

• Les personnages joués nous sont-ils complètement étrangers ?

• Est-ce que j’imaginais que des écarts si grands puissent exister ?

• Qu’est-ce qui m’a le plus interpellé ?

• Et moi, où me situerais-je si je jouais mon propre rôle ?

Anim1 et 2 - Juillet

Tu es...

La fille/le fils d’une mère célibataire sans emploi.

Tu es...

Une jeune Guinéenne de 18 ans qui a fui certaines traditions imposées aux femmes dans son pays et qui est aujourd’hui demandeuse d’asile en Belgique.

Tu es...

Un/une jeune vivant dans un pays où règne l’insécurité, où les attentats suicides sont quotidiens.

Tu es...

Une fillette afghane dont la famille a déjà été menacée à plusieurs reprises par des Talibans.

Tu es...

Un mineur étranger non accompagné (MENA) de 15 ans vivant en Belgique.

Tu es...

Un/une jeune violoniste de bonne famille.

Tu es...

Le patron d’une grosse société d’import-export de renommée internationale.

Tu es...

Un/une jeune de 17 ans dont la passion est l’animation dans un mouvement de jeunesse.

Tu es...

La fille/le fils de l’ambassadeur des ÉtatsUnis vivant en Afrique du Sud.

Tu es...

Un enfant hospitalisé dans un hôpital de Bagdad, en Irak.

Tu es...

Un instituteur chinois qui tient un blog où il critique le gouvernement.

Tu es...

Une jeune fille indienne habitant dans un petit village à la campagne. Ton père t’a promise en mariage à l’un de ses amis.

Tu es...

La fille/le fils du directeur de l’agence bancaire locale. Tu étudies les sciences économiques à l’université.

Tu es...

Un enseignant/une enseignante.

Tu es...

Un/une jeune Rom (Tzigane) de 17 ans qui n’a jamais terminé l’école primaire. Les Roms sont sans cesse discriminés dans ton pays.

Tu es...

Un jeune homosexuel/ une jeune homosexuelle.

Tu es...

La fille/le fils d’un opposant politique au gouvernement.

Tu es...

Un travailleur social dans une association d’aide aux sans-abri.

Tu es...

Un jeune garçon/une jeune fille vivant dans un quartier défavorisé.

Tu es...

Un/une jeune bouddhiste habitant dans un pays qui persécute les personnes pratiquant cette religion.

Tu es...

Un enfant appartenant à une tribu nomade du désert, menacée de disparaitre.

Tu es...

Un enfant né dans un camp de réfugiés au Liban suite à la fuite de ta famille, qui a quitté la Syrie car elle y était menacée.

Tu es...

Un jeune Belge diplômé/une jeune Belge diplômée en électricité actuellement en recherche d’emploi.

Tu es...

Un fermier dans un village de montagne reculé.

Tu es...

Une jeune musulmane qui vit chez ses parents très pratiquants.

Tu es...

Le fils/la fille d’un avocat, prisonnier politique au Congo. Ta famille est menacée, vous cherchez à quitter le pays.

Tu es...

Un/une jeune en situation de handicap qui ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.

Tu es...

Un joueur de football camerounais engagé au Standard de Liège.

Tu es...

Un journaliste prêt / une journaliste prête à tout pour faire son métier malgré la dictature qui dirige son pays.

Tu es...

Une mère ivoirienne exilée avec ses trois filles en Belgique, car tu avais peur qu’elles soient enlevées par ta belle-famille pour être excisées.

Tu es...

Un père de famille, policier.

Tu es...

Un jeune Croate orphelin/une jeune Croate orpheline, tu vis dans une institution d’aide à la jeunesse.

Tu es...

Un jeune Palestinien em prisonné/une jeune Palestinienne emprisonnée pour avoir écrit son opinion sur Internet ou sur les réseaux sociaux.

Tu es...

Un étudiant/une étudiante en mathématiques à l’université de Princeton.

Tu es...

Un jeune homme grec dont le père travaille dans une usine et la mère dans un atelier de couture.

Tu es...

Un jeune Australien/une jeune Australienne de 23 ans, étudiant/étudiante à l’université et fan de surf.

Tu es...

Un bijoutier/une bijoutière.

Liste des situations

- Tu n’as jamais eu de graves difficultés financières.

- Tu as un logement décent avec l’électricité et l’eau potable.

- Tu es allé/allée à l’école et es capable de lire le journal.

- Tu peux te balader en rue en toute sécurité.

- Tu peux voter aux élections régionales et nationales.

Tu es...

Un jeune Érythréen/une jeune Érythréenne dans un camp de réfugiés en Lybie.

- Tu peux célébrer les fêtes religieuses les plus importantes avec tes parents, tes proches.

- Tu estimes que ta langue, ta religion et ta culture sont respectées dans la société dans laquelle tu vis.

- Tu bénéficies d’une protection sociale.

- Tu peux participer à la vie associative locale.

- Tu as une vie intéressante, tu es optimiste concernant ton avenir.

- Tu n’as jamais été inquiet/inquiète de ne pas pouvoir manger à ta faim.

- Tu peux utiliser Internet et bénéficier de ses avantages.

Tu es...

Un/une jeune Belge, en situation de handicap mental.

- Tu penses pouvoir étudier et exercer la profession de ton choix.

- Tu as l’impression que tes compétences sont appréciées et respectées.

- Tu peux tomber amoureux/amoureuse de la personne de ton choix.

- Tu peux exprimer tes opinions librement en public.

- Tu n’es pas inquiet/inquiète pour l’avenir de tes enfants.

- Tu n’as pas peur d’être harcelé/harcelée ou attaqué/attaquée dans les rues ou par les médias.

- Tu n’as jamais fait l’objet de discrimination.

Tu es...

- Tu as facilement accès à des soins médicaux

Le quotidien d’enfants migrants

Objectifs Matériel

• Favoriser l’empathie

• Faire découvrir le parcours d’enfants demandeurs d’asile et de leurs familles à travers leurs témoignages

Nombre de participants

Des groupes par Staff ou par Branche, maximum 8 personnes par groupe

Timing

120 minutes (dont environ 60 minutes pour le documentaire)

Préparation

• Feuilles de brouillon

• 4 enveloppes

• 4 feutres de couleurs différentes

• Carnet de route

• De quoi projeter le documentaire : Je n’aime plus la mer d’Idriss Gabel. Pour avoir accès à l’entièreté du documentaire, consulte le site internet Annoncer la couleur qui recense les centres de prêts ou contacte le Carrick via info@guides.be.

• Insère une feuille de brouillon dans les quatre enveloppes « discussion », qui ont pour titre l’un des sujets suivants :

- « Les migrants arrivent en masse, c’est très facile de venir et de rester en Belgique !» Après avoir vu ce documentaire, quelle serait ta réaction si quelqu’un disait cela devant toi ?

- La vie pour un enfant/jeune dans un centre d’accueil est-elle similaire à celle d’un autre enfant/jeune ? Quelles similitudes et différences as-tu constatées ? Y a-t-il des choses qui t’ont étonné dans le film ?

- Comment caractériser les relations enfants-parents qui sont montrées dans le documentaire ? Donne des exemples. Ressemblent-elles à celles que tu connais ?

- Comment les enfants interrogés envisagent-ils leur vie à la sortie du centre, leur futur ? Partages-tu certaines de leurs craintes, de leurs espoirs ?

Déroulement

1. Note la phrase « Je n’aime plus la mer » au tableau et demande aux participants qui pourrait l’avoir prononcée. Note les suggestions. Dévoile ensuite l’affiche du film, et suggère au groupe d’affiner ses hypothèses. Au vu de l’affiche, quel type de film s’attendent-ils à voir ? À leur avis, qui sont les enfants sur l’affiche ?

2. Lance la projection du documentaire.

3. Lorsqu’il est terminé, distribue le carn et de route . Laisse du temps pour qu’ils le complètent individuellement.

4. Pour commencer la mise en commun, propose à ceux qui le souhaitent de dévoiler leurs impressions à chaud suite au visionnage du documentaire (cfr le Carnet de Route).

Anim1, 2 et 3 - Pâques

5. Organise ensuite une phase de réflexion collective autour des quatre axes de discussion. Divise le groupe en quatre sousgroupes et désigne un rapporteur pour chacun d’entre eux. Chaque sous-groupe reçoit une enveloppe « discussion » et un feutre de couleur différente.

6. Donne dix minutes pour que chaque sous-groupe discute et note lisiblement ses idées sur la feuille, qu’il remettra ensuite dans l’enveloppe. Une fois que c’est fait, l’enveloppe passe à un autre groupe (par contre, chaque groupe garde son feutre). L’activité se poursuit jusqu’à ce que tous les sous-groupes aient pu contribuer à chaque discussion en appuyant, répondant, précisant, réfutant les éléments apportés précédemment, ou en ajoutant de nouveaux.

7. Une fois les quatre discussions menées, un rapporteur de chaque sous-groupe prend connaissance du contenu de son enveloppe et en présente la synthèse au groupe.

À ce stade, nous voulons porter un point d’attention particulier sur certaines caractéristiques parfois ambivalentes à propos des enfants demandeurs d’asile, bien présentes tout au long du documentaire Je n’aime plus la mer

Le phénomène de parentification. Grâce à la rapidité avec laquelle la plupart des enfants apprennent la langue française, ils se retrouvent fréquemment à devoir assister leurs parents dans un rôle de traducteur vis-à-vis des intervenants sociaux, scolaires ou autres. Dès lors, ils se retrouvent parfois au cœur de discussions ou d’échanges d’adultes qu’ils ne devraient jamais connaitre sous cet angle-là. Ce faisant, ils arrivent rapidement à devoir remplir une fonction d’adultes et/ou de parents à l’égard de leurs propres parents…

La grande capacité de résilience. Compte tenu de toutes les situations difficiles et (souvent) traumatisantes qu’ils ont rencontrées, les enfants ont développé une étonnante capacité à passer au-delà de ces évènements et à continuer à « grandir ». Bien sûr, un enfant n’est pas l’autre et on ne peut ni tout généraliser ni tout simplifier. Bon nombre d’enfants présentent aussi des séquelles de traumatismes marquants...

Le développement précoce d’une forme de maturité qui dépasse leur âge. Ce point constitue en quelque sorte la synthèse des deux précédents. Beaucoup d’enfants de 9, 10 ou 12 ans ont une vision de leur parcours de vie très mature. Cela dénote parfois avec les enfants de leur âge… Cela n’empêche pas non plus qu’ils puissent présenter simultanément d’autres difficultés au niveau comportemental ou psychologique.

En colère

Surpris

Dégouté

Amusé

ROUTE

DE

Je n’aime plus la mer. Les enfants de l’exil CARNET

Mes premières réactions

La note que j’attribue au documentaire : Après avoir vu le film, je me sens

 

Le savais-tu ? La Croix-Rouge de Belgique est mandatée depuis 1989 par l’Etat pour gérer des centres d’accueil pour demandeurs d’asile. La loi Accueil (2007) prévoit dans ces centres l’hébergement, la nourriture, un kit de base de produits d’hygiène, un accompagnement social et médical, ainsi que la scolarisation des mineurs, des possibilités de formation et des activités pour intégrer ces structures et leurs résidents dans leur environnement local. 1583 enfants résidaient dans nos centres Croix-Rouge en 2017 (environ 30% du public accueilli).

à toi de t’exprimer : É cris une lettre à un.e enfant/jeune vivant dans un centre d’accueil. Qu’as-tu envie de lui dire après avoir découvert les parcours et la vie quotidienne des enfants demandeurs d’asile dans «  Je n’aime plus la mer  » ?

Chèr.e

Choqué

OK

Pensif

Pour moi, le moment le plus marquant du film est : Le premier lien qui me passe par la tête entre ce film et ma vie est : Satisfait

Partager son vécu

Préparation

• Prépare une série de questions, par exemple :

- T’est-il déjà arrivé qu’un de tes Animés migrants ait une réaction très forte sans que tu comprennes pourquoi ? Comment as-tu réagi ?

- Que fais-tu lorsqu’un Animé migrant ou un autre non-migrant ne vient pas à une réunion sans prévenir de son absence ?

- Comment fais-tu pour communiquer avec les Animés migrants ?

- Es-tu inquiet à l’idée que certains de tes Animés migrants ne participent pas au camp ? Ou que leur centre d’accueil ferme ou qu’ils doivent le quitter ?

- Qu’est-ce qui est difficile pour toi au quotidien dans ton animation ?

- Qu’est-ce qui te motive dans ton animation ?

- As-tu un conseil à partager, une pratique qui a eu un chouette impact auprès de ton Groupe ? - …

• Numérote les questions et assure-toi qu’elles ne dépassent pas le nombre de six (une par face d’un dé - à moins de jouer avec deux dés et de prévoir douze questions). S’il y a moins de questions que de cases, prévois des petits jeux, chansons ou défis.

Déroulement

1. Le but de cette activité est de partager ses expériences. En l’état, cette UF s’adresse donc principalement aux Unités qui ont déjà démarré un projet d’accueil de personnes migrantes. Elle se fait à l’aide d’une grille de Lotto. Derrière chaque case se trouve une question en lien avec le projet d’accueil.

2. Un participant commence et lance le dé. Lis la question associée au numéro du dé. Invite le groupe à s’exprimer sur la question.

3. Lorsque le sujet est épuisé, quelqu’un d’autre lance le dé et une autre question est mise sur la table.

4. L’activité se termine lorsque toutes les questions ont été abordées ou que le temps est écoulé.

UF 8

Ce que je retiens

Déroulement

1. Propose aux participants de conclure le weekend en s’écrivant une lettre à eux-mêmes.

2. Indique sur un panneau le début de toute une série de paragraphes que chaque participant complètera de façon personnelle. Les différents paragraphes permettent aux participants de faire le point sur ce qu’ils retiennent du weekend et ce qu’ils souhaitent à l’avenir.

« Cher moi-même, Ce weekend, nous avons abordé différents sujets comme... Ce que je retiens du weekend c’est... J’ai eu l’occasion d’apprendre une astuce, celle de... Pour le futur, j’ai le souhait de...

Signature »

3. Chaque participant place ensuite son courrier dans une enveloppe qu’il ferme. L’évaluation peut rester 100% personnelle. Le participant indique son adresse et, dans un coin, une date à laquelle il souhaite recevoir son propre courrier. Explique-leur que tu t’engages à poster chaque enveloppe entre telle et telle date.

Mise en perspective

Quelques semaines ou quelques mois après l’activité, le participant aura la surprise de trouver dans sa boite aux lettres le courrier qu’il s’était écrit. Le fait de le relire lui permettra à nouveau de faire le point grâce à un retour sur soi et de prendre conscience de son évolution.

Construire le weekend

Tu trouveras, dans cette partie du dossier, une suggestion d’horaire pour ton weekend UniFor ainsi qu’un horaire vierge à compléter si tu souhaites construire ta propre version de weekend UniFor !

Pense à considérer les caractères énergique et dynamique des activités quand tu les répartis sur ton horaire.

UniFor

8h30 - 8h45

8h45 - 9h

9h - 9h15

9h15 - 9h30

9h30 - 9h45

9h45 - 10h

10h - 10h15

10h15 -10h30

10h30 - 10h45

10h45 - 11h

11h - 11h15

11h15 - 11h30

11h30 - 11h45

11h45 - 12h

12h - 12h15

12h15 - 12h30

12h30 - 12h45

12h45 - 13h

13h - 13h15

13h15 - 13h30

13h30 - 13h45

13h45 - 14h

14h - 14h15

14h15 - 14h30

14h30 - 14h45

14h45 - 15h

15h - 15h15

15h15 - 15h30

15h30 - 15h45

15h45 - 16h

16h - 16h15

16h15 - 16h30

16h30 - 16h45

16h45 - 17h

17h - 17h15

17h15 - 17h30

17h30 - 17h45

17h45 - 18h

18h - 18h15

18h15 - 18h30

18h30 - 18h45

18h45 - 19h

19h - 19h15

19h15 - 19h30

19h30 - 19h45

19h45 - 20h

20h - 20h15

20h15 - 20h30

20h30 - 20h45

20h45 - 21h

21h - 21h15

21h15 - 21h30

21h30 - 21h45

21h45 - 22h

22h - 22h15

22h15 - 22h30

Horaire à compléter

Prêt à te lancer dans l’aventure de l’UniFor ?

Envoie-nous les photos des activités de formation réalisées ou des moments forts de ton UniFor ! N’hésite pas à nous partager aussi vos réflexions, vos commentaires ou vos suggestions quant aux activités proposées dans ce dossier. Ton retour nous intéresse ! Tu peux nous envoyer tout ça à unifor@guides.be

Merci de participer activement à la formation continue de tes Animateurs et, par ricochet, de garantir une qualité d’animation chez les Guides !

Bibliographie

Christelle Alexandre, Kit CU 28 : Ouverture à tous : demandeurs d’asile et réfugiés (janvier 2018). Les Scouts asbl.

Danièle Festy, Ma bible des huiles essentielles (2008). Leduc S. Les Guides Catholiques de Belgique. (2022). Les Guides et la migration. Consulté le 02 novembre 2022 sur Guides.be > bibliothèque > documents pédagogiques > Animateur > Les Guides et la migration https://www.guides.be/bibliotheque/ documents-pedagogiques/animateur/les-guides-et-la-migration

Les Guides Catholiques de Belgique asbl. (s.d). Consulté le 02 novembre 2022 sur Guides.be > Animateur > Ton animation > Solidarité migrants et réfugiés > Ressources https://www.guides. be/animateur/ton-animation/solidarite-migrants-et-refugiesants et réfugiés | Guides

Marthe Liénart, L’anim en proche (2020). Arc-en-Ciel asbl.

Pierre Hublet, Je n’aime plus la mer. Les enfants de l’exil. (2018). Croix-Rouge de Belgique.

Vincent Buron, Techni’Kit (2014). Résonance asbl.

Dans la même collection

• Organiser une UniFor

• Comportements : prise de tête ? prise de recul !

• Les Guides et le handicap

Qui sommes-nous ?

Les Guides sont un mouvement de jeunesse reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, ouvert à toutes et à tous dès l’âge de 5 ans. Notre Mouvement compte plus de 24 000 membres et se donne pour mission de soutenir les jeunes dans leur développement personnel avec et par le groupe. Au travers de leurs activités, nos Animateurs offrent aux jeunes de tous âges une pause authentique, ancrée dans le réel, une fenêtre sur la vie. Par le jeu, la découverte et l’amusement, nous créons un espace propice à l’autonomie et l’épanouissement, où les émotions se vivent à fond et les amitiés se créent pour longtemps.

Nos publications appliquent les recommandations orthographiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En application de la charte orthographique/grammaticale prévalant en FW-B, pour l’instant, nous utilisons une orthographe où le genre masculin s’utilise aussi pour les ensembles mixtes.

Une publication des Guides Catholiques de Belgique asbl 2022. Dépôt légal : D/2022/13.791/5.

Rue Paul-Émile Janson, 35 • 1050 Bruxelles • Tél. 02/538.40.70 www.guides.be • info@guides.be