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Des défis pour une nouvelle maman

En 2018, Megan Snook était enceinte d’environ 30 semaines de son deuxième enfant lorsqu’elle a remarqué que quelque chose n’allait pas. Elle a passé la semaine suivante à chercher de l’aide par rapport à ses inquiétudes. Elle a appelé son médecin. Elle s’est rendue à l’hôpital, mais on l’a renvoyée à la maison. Sa pression artérielle est montée en flèche, elle avait un gros mal de tête et sa vision est devenue trouble. Elle est retournée à l’hôpital, mais on l’a encore renvoyée chez elle. À son retour à la maison, elle a été frappée par deux AVC qui ont provoqué une paralysie de son côté gauche et une perte de vision. Elle a été conduite de Campbell River (en ColombieBritannique) à Victoria en ambulance, où elle a subi une césarienne d’urgence et a reçu un traitement pour son AVC.

Megan a dû surmonter de nombreuses difficultés durant son rétablissement. « J’étais une nouvelle maman, j’avais une lésion cérébrale et j’étais tellement fatiguée. Je suis atteinte du syndrome douloureux post-AVC. C’est épuisant physiquement et mentalement de ressentir de la douleur tout le temps », dit-elle.

Les sources de soutien, comme la physiothérapie, une garderie, un congé pour proche aidant et une aide financière, ont été difficiles à trouver. De plus, il était ardu d’y avoir accès et elles étaient souvent insuffisantes. Son jeune âge a joué contre elle, car on s’attendait à ce qu’elle se rétablisse plus rapidement. En outre, certains services lui ont été refusés, car ils étaient uniquement offerts aux personnes âgées. « Essayer de m’y retrouver dans les différents services a été vraiment très difficile et cela m’a demandé beaucoup d’efforts de demander de l’aide, indique Megan. Je me sentais déprimée, vaincue et je ne pouvais pas défendre mes droits. »

Megan et sa famille ont déménagé dans une ferme en Saskatchewan, ce qui leur a permis d’adopter un mode de vie plus sain et plus facile à gérer. Ils ont des chiens, des chats et des chevaux. Une véritable source de thérapie pour elle. « Je vais mieux ici. Ma santé mentale est meilleure et je ressens moins de douleur physique », ajoute-t-elle.

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