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Après le CNR ? Le mot d’Étienne Billot, DGA de l’ARS

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“ À la suite de ces ateliers, nous avons récupéré un matériau relativement riche qui regroupe entre 30 et 40 questions clairement formulées parmi lesquelles nous avons opéré une répartition. En effet, certaines relèvent clairement de dispositifs nationaux et ont été transmises au ministre de la santé. Mais une douzaine d’entre elles peuvent être travaillées localement.

La grande nouveauté du CNR réside dans le fait qu’il était ouvert à tous. Ce qui revenait à dire “ nous vous donnons la main ”. Faites des propositions pertinentes et nous nous engageons à les mettre en œuvre. Nous sommes donc bien là sur un exercice de démocratie participative, sur la production locale de décisions et des solutions. C’est une méthode très prometteuse. Nous souhaitons pourvoir renouveler cette opération, soit sur les mêmes sujets, soit sur d’autres thèmes tel que celui du handicap. Nous avons en effet un gros retard d’équipement en matière de structures et de services médicosociaux. Simultanément, nous voyons depuis plusieurs années une société qui prône, à juste titre, l’inclusion à l’école, dans l’emploi ou l’accès au sport. Le thème du handicap se prête plutôt bien à une approche CNR, une démarche qui se décline sur tous les grands défis de notre société. À La Réunion plus qu’ailleurs, on constate que les enjeux sont imbriqués et que l’on a intérêt à aborder les problèmes de manière globale. Aujourd’hui, tout le monde est bien conscient que maintenir une population en bonne santé est un enjeu qui ne repose pas uniquement sur la médecine, mais aussi sur l’éducation, le logement, les transports, l’emploi et les conditions de travail. Ce CNR constitue indéniablement une nouvelle étape dans la manière dont on construit les politiques publiques au niveau local. Nous avons ouvert une porte qu’il est souhaitable de ne pas refermer ”.

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