Batitech_9_2016

Page 1

9-2016 www.batitech.ch

ELECTROTECHNIQUE

44 I L’inachevé comme programme 48 I Le monde numérique 3D 54 I Comparatif d’appareils de contrôle testés en pratique



éditorial

bâtitech 9-16

bâitcteh Seoln une étdue de l’Unviertsié de Cmabrdige, l’odrre des letrtes dans un mot n’a pas d’ipmoratnce, la selue cshoe imoprtntae est que la prmeirèe et la denrirèe soeint à la bnone plcae. Le retse puet êrte dans un doésdrre toatl et vuos peouvz tuoujors lrie snas prbolmèe. C’est pacre que le cerevau huamin ne lit pas chqaue letrte elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. Je profite de l’occasion de parler d’un métier de l’ombre. Son nom est rarement cité, mais il apporte souvent beaucoup à un texte. C’est aussi un métier très ancien, peu connu, mal reconnu. Je parle du métier de correcteur/ correctrice. Il y a certainement très peu de lecteurs qui savent que tous les textes sont lus et corrigés par des correcteurs professionnels avant la publication; c’est aussi le cas pour notre revue «bâtitech». Malgré l’existence de logiciels de correction qui se perfectionnent de plus en plus, la réflexion «humaine» est encore nécessaire. Les qualités indispensables pour devenir correcteur/correctrice sont les suivantes: rigueur, précision, discipline, humilité, abnégation. Les principales difficultés sont que la correction sur écran peut s’avérer épuisant pour les yeux et qu’il est impossible de corriger une journée entière sans faire de pause.

Lire est une chose, corriger en est une autre. Il faut sans cesse s’interroger sur les mots, les phrases, la syntaxe, la typographie, etc. Et puis toujours avoir près de soi les dictionnaires récents. Et n’oublions pas que les journalistes professionnels utilisent un langage et un vocabulaire spécifique technique. S’ajoute la difficulté du traducteur qui doit souvent traduire des textes allemands difficiles à comprendre de par leur complexité dans tout le domaine de la technique du bâtiment ou le style, parfois tortueux, des rédacteurs. Au nom du team «bâtitech», j’aimerais vivement féliciter et remercier notre équipe de correcteurs/correctrices pour leur travail très apprécié qui garantit la qualité linguistique de notre revue technique.

Bernard Dätwyler

1


2

bâtitech 9-16

sommaire actuel I 18

partie technique I 44

www.batitech.ch

actuel

Ecoulements de douche Geberit CleanLine Les installateurs apprécient un montage aisé. Les nouveaux écoulements de douche Geberit CleanLine sont aussi faciles à installer qu’une grille-siphon classique. En outre, grâce à la feuille d’étanchéité injectée d’usine, l’étanchéité est fiable et sûre. C’est aussi simple que ça . . . www.geberit.ch/fr/cleanline

Geberit Distribution SA 8645 Jona Tél. 055 221 61 11 sales.ch@geberit.com www.geberit.ch

4 Le génie réside dans la simplicité 8 Sur une voie innovante depuis 40 ans 10 Atteindre les objectifs de la COP21 grâce à l’énergie solaire 12 La chaudière à gaz au sol pour les assainissements 14 Ledvance – This summer more than light will advance 16 Data Center Biel AG va combler une lacune 18 Qualité et motivation séduisent le jury

produits

20 Un matériau pour des salles de bain individuelles 22 Allure et fonctionnalité à prix réduits 24 L’armoire au miroir entièrement illuminé 25 Un design hot! 26 De l’air frais pour le bien-être 28 Connexion directe au cloud Microsoft 29 Feller Easynet – le réseau domestique

30 «CU 7000 4P Home» Cat.7 de Dätwyler 30 EDOCKING Desk, élégant et toujours prêt 31 Protection complète contre les courants de défaut 32 10,4 millimètres sont suffisants 33 Câble HDMI Premium High Speed pour applications 4K 34 Les nouveaux ventilateurs de toiture AC, avec rejet horizontal ou vertical

partie technique

36 La réussite, avec le traitement des eaux usées 40 Le radiateur revient 44 L’inachevé comme programme 48 «Conquérir le monde numérique, avec notre modèle 3D» 52 De nouvelles sources d’approches 54 Comparatif d’appareils de contrôle testés en pratique 64 Combinaison de technologies pour l’Ultra Large Bande (ULB)


sommaire

bâtitech 9-16

partie technique I 48 exposition

69 Infrastructure de la communication

associations

70 Dernière ligne droite pour le CAN Automation de bâtiments 71 Assemblée générale à Yverdon

formation

72 Training cérébral pour apprenants et spécialistes 74 Questions et réponses sur la NIBT

carnet

76 Pöyry remporte le contrat d’infrastructure 77 Seulement 5 % meilleur marché qu’en 2013 78 Pour une utilisation optimale de l’énergie solaire

3


4

bâtitech 9-16

actuel

Aperçu du développement d’un produit chez Geberit

Le génie réside dans la simplicité

Technologie de douchette WhirlSpray, système d’eau chaude hybride, technique de rinçage TurboFlush, chauffage de la lunette de WC, absorption d’odeurs intégrée avec filtre à charbon actif et plus encore: la liste des fonctions du nouveau WC-douche de Geberit, le Geberit AquaClean Mera, est longue. Il s’agit de l’un des plus importants projets de développement jamais encore réalisé chez Geberit. Comment se déroule un tel projet? Geberit AquaClean Mera se caractérise par un travail d’ingénierie révolutionnaire qui se retrouve dans la technologie de douchette WhirlSpray, une buse de douchette spéciale. La question à la base du développement était: à quoi doit ressembler le jet de la douchette afin de laver la même surface et d’offrir le même confort que sur le modèle précédent Geberit AquaClean 8000plus, et comment prolonger dans le même temps la durée d’activation de la douchette avec une consommation d’eau réduite?

Le génie réside dans la simplicité

En partant de la gauche sur la photo, Maurus Zwicker, concepteur de produits AquaClean et Rolf Weiss, spécialiste en technique d’écoulement.

La nouvelle buse de douchette a été développée avec succès grâce à une collaboration étroite des équipes des départements de technique d’écoulement et de développement de produits. Dans un échange permanent, Rolf Weiss, spécialiste en technique d’écoulement au département «Sanitärtechnische Grundlagen» (Principes sanitaires) et Maurus Zwicker, concepteur de produits AquaClean, ont recherché pas à pas une buse de douchette d’un genre tout nouveau avec un minimum de pièces mobiles et sans commande de pompe laborieuse. Ils ont finalement trouvé la technologie de douchette WhirlSpray. «Le génie réside dans la simplicité», précise Weiss: dans une cavité interne sphérique, un flux instable extrêmement turbulent se crée et produit un jet qui tourne sur son axe tout en changeant sans cesse de sens de rotation. Une fois sorti de la boule, le jet d’eau est encore enrichi en air et affiné.


actuel

bâtitech 9-16

5

Le fonctionnement de la technologie de douchette WhirlSpray sur le Geberit AquaClean Mera est tout simplement génial.

Ingénierie et construction de prototype virtuelles Le concepteur de produits, M. Zwicker, a modelé la géométrie CAO des petits composants et défini, en collaboration avec le département de technique d’outillage, la faisabilité de la buse en matière synthétique. L’expert en hydraulique M. Weiss a simulé les conditions d’écoulement de plus de 100 variantes. Parallèlement au développement virtuel, le département de construction de prototypes interne a fabriqué entre 20 à 25 modèles réels de buses qui ont permis de contrôler les simulations et la sensation de douche jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. En effet, chaque modification de paramètre a dû être simulée ou testée à part afin de pouvoir comprendre leur action et d’établir cette dernière sans équivoque.

Le «test de la moutarde» au laboratoire de technique sanitaire Les prototypes ont été testés au laboratoire de technique sanitaire, à l’aide d’un «test de la moutarde» développé en interne. Ce test permet de juger objectivement si le jet de la douchette nettoie soigneusement. Pour ce faire, une plaque en matière synthétique perforée est enduite de moutarde afin de mesurer le rayon d’action exact du jet de la douchette à la puissance souhaitée. Une caméra grande vitesse capable d’enregistrer 5000 images par seconde a également permis de vérifier si le jet de la douchette se comportait conformément au calcul préalable de la simulation sur ordinateur. A des fins de validation supplémentaire, 46 personnes volontaires (28 hommes et 18 femmes) ont testé, lors d’une enquête exhaustive interne, entre autres, l’intensité du jet de la douchette et sa position, l’action lavante subjective et le confort ressenti (douchette anale et pour dames) de la nouvelle buse de douchette par rapport aux modèles des concurrents. Le processus de recherche et de développement a abouti à la technologie de douchette WhirlSpray brevetée qui garantit un jet de douchette pulsé et affiné par ajout d’air dynamique, pour un lavage particulièrement soigné tout en étant vivifiant, doux et économe en eau.

Moins d’eau, mais toujours chaude Grâce à la faible consommation d’eau, il a par ailleurs été possible de passer à la nouvelle technologie hybride d’eau chaude en combinant chauffe-eau à écoulement libre et un accumulateur d’eau chaude. La


6

bâtitech 9-16

actuel

Comparatif du test de la moutarde: comparé au Geberit AquaClean 8000plus, la surface nettoyée présente le rayon souhaité et le degré de propreté visé, et ce pour une consommation d’eau nettement plus basse.

Geberit AquaClean Mera.

Geberit AquaClean 8000plus.

Mera illustre bien les efforts fournis par les spécialistes de Geberit de différents domaines pour rendre un produit encore plus durable, écologique et, du point de vue général, «meilleur». Leader en technique sanitaire, Geberit commercialise année après année des produits de qualité hautement développés. Pour ce faire, l’entreprise travaille continuellement au développement de nouveaux produits et à l’optimisation de ceux existants. A cette fin, Geberit procède depuis des décennies elle-même à la recherche et au développement sur le site de Rapperswil-Jona et dispose de laboratoires et d’installations de test des plus modernes. ■

A titre de comparaison: le test de la moutarde avec trois modèles concurrents.

Concurrent 1

Concurrent 2

Concurrent 3

combinaison de ces deux systèmes offre un avantage particulier au client: de l’eau chaude tout de suite grâce au chauffe-eau à écoulement libre, un débit volumique d’ampleur très agréable soutenu par la réserve d’eau chaude de l’accumulateur et

un confort de douche garanti par l’eau chaude. Après chaque douche, de l’eau chaude est aussitôt préparée par le chauffe-eau à écoulement libre. Le développement de la technologie de douchette WhirlSpray pour l’AquaClean

Geberit Distribution SA 8645 Jona www.geberit.ch


actuel

bâtitech 9-16

7


8

bâtitech 9-16

actuel

Domotec

Sur une voie innovante depuis 40 ans

En 2016, la société Domotec fête les 40 ans de son existence. C’est une bonne occasion pour jeter un regard sur son histoire mouvementée et sur les perspectives d’avenir. Dans le domaine de la production d’eau chaude, l’entreprise est le leader du marché suisse, avec des appareils issus de la technologie la plus moderne, conçus selon sept types de construction et proposés en 300 versions différentes. La société a été fondée en 1976 par Hans Gerhard qui s’occupait alors principalement de la planification, de la vente et de l’installation de cuisines et d’équipements d’aménagement intérieur pour habitations individuelles et collectives. Lorsqu’une de ses relations françaises lui proposa un contrat exclusif pour la distribution de chauffe-eau électriques en Suisse, l’homme d’affaires avisé saisit l’occasion et élargit ses activités commerciales. Bientôt, l’entreprise ne se contenta

Collaborateurs de Domotec SA, Aarburg.

toutefois plus d’assurer uniquement la commercialisation, mais se mit à développer ses propres appareils: 1983, chauffe-eau à encastrer et en armoires hautes, 1991, chauffe-eau ultraperformants Syncro, ainsi qu’en 1992, la technique d’assemblage DomoClick pour les rubans chauffants autorégulants. En 1998, Hans Gerhard se mit à la recherche d’un acheteur pour son entreprise prospère. Il voulait que ce soit un acteur du même secteur d’activité. La so-

ciété Domotec fut reprise par le concurrent Cipag et le fabricant de chauffe-eau MTS/ATG et dorénavant dirigée dans le cadre de la holding Cimetec. En 2000, la gamme de produits fut élargie pour englober les domaines du chauffage, des chaudières à mazout et à gaz, des petites citernes, des installations solaires et plus tard, des pompes à chaleur également. En 2011, la société Domotec fut reprise par le groupe italien «Ariston Thermo Group» ayant son siège principal à Fabriano.

Domotec aujourd’hui Actuellement, Domotec emploie 55 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 25 millions de francs. Ueli Ehrbar en est le directeur et délégué du conseil d’administration. Il est au service de l’entreprise depuis 32 ans et y a


actuel

bâtitech 9-16

Ueli Ehrbar, directeur de magasin, délégué du conseil d’administration.

Domotec SA, Aarburg.

assuré diverses fonctions, en commençant par les plus modestes, ce qui lui a permis d’acquérir des connaissances très étendues de la branche. L’ancienneté moyenne des employés est de 12 ans, un signe évident de la culture d’entreprise positive pour le personnel.

Gamme de produits et prestations de services La société Domotec met l’accent sur des systèmes modulaires et innovants, sur une grande souplesse dans tous les domaines commerciaux, ainsi que sur une excellente qualité, non seulement des produits proposés, mais également des prestations, avec un service clientèle couvrant tout le territoire et une activité de conseil individuel et complet. Dans le domaine de la production d’eau chaude, l’entreprise est le leader du marché suisse, avec des appareils issus de la technologie la plus moderne, conçus selon sept types de construction et proposés en 300 versions différentes. La gamme de produits comprend en outre des pompes à chaleur durables, des installations solaires, des chauffages au mazout et au gaz, des systèmes d’évacuation de gaz de fumée, des rubans chauffants autorégulants et des produits complémentaires de la technique domestique.

Partager le savoir-faire L’entreprise Domotec ne fournit pas ses produits directement aux utilisateurs. La vente et le conseil se font à travers des entreprises d’installations sanitaires et de chauffage. Pour ses plus de 5000 clients – principalement des établissements spécialisés, mais aussi des bureaux de plani-

Jürg Stenz, responsable technique F & E, vice-directeur.

fication et d’ingénierie, ainsi que des gérants d’immeubles, des régies et des cabinets d’architectes – Domotec organise régulièrement des séminaires spécialisés et des colloques clients. Les expositions situées à Aarburg et à Villars-Sainte-Croix fournissent un bon aperçu du large assortiment disponible.

Konrad Imbach, directeur de magasin GKS.

Les défis à relever à l’avenir La maison mère Ariston La société Domotec à Aarburg est une filiale de «Ariston Thermo Group» qui est implanté dans 30 pays avec 19 usines de production, 42 sociétés et 6600 collaborateurs. Ses produits sont distribués dans plus de 150 pays. Ariston Thermo Group est le leader mondial dans le domaine des équipements de production d’eau chaude, et dans le secteur du chauffage des intérieurs habitables, le groupe figure parmi les quatre plus grosses entreprises du marché européen. Actuellement, il réalise un chiffre d’affaires d’environ 1,3 milliard d’euros. Sa propension à investir dans les nouveaux produits, la qualité et les services, de même que son engagement dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’utilisation des énergies renouvelables font d’Ariston un prestataire de pointe en matière de technologies durables et de solutions de chauffage respectueuses de l’environnement.

«En raison de la transition énergétique, la gamme de produits se modifiera au cours des prochaines années», souligne le directeur, Ueli Ehrbar. Depuis 2009 déjà, les nouvelles ordonnances cantonales sur l’énergie interdisent l’installation de chauffe-eau électriques dans les nouvelles constructions. «A l’avenir, le remplacement de ce type d’appareils, par échange standard, sera probablement interdit également.» L’entreprise est prête à relever ces défis, sans sacrifier sa philosophie: conseil compétent et soutien des planificateurs et installateurs, présence dans les foires et expositions spécialisées, commercialisation axée sur la clientèle, grande flexibilité dans tous les domaines commerciaux et structure organisationnelle efficace. Ueli Ehrbar précise: «Il s’agit de fournir de la qualité de premier ordre en matière de produits et de services, ou en d’autres termes, de développer et de mettre sur le marché le bon produit au bon moment.» ■ Domotec SA 4663 Aarburg Tél. 062 787 87 87 www.domotec.ch

9


10

bâtitech 9-16

actuel

Nouvelle étude de REC

Atteindre les objectifs de la COP21 grâce à l’énergie solaire

Quelques jours avant l’ouverture du salon Intersolar Europe à Munich, un groupe de travail de REC vient de terminer une étude approfondie, qui explique comment l’énergie solaire peut fortement contribuer à limiter le réchauffement climatique. Cependant, cette étude montre clairement l’existence d’un décalage, dans de nombreux pays, entre les engagements pris en matière d’énergie renouvelable et les objectifs de réduction des émissions de CO2. En 2025, l’augmentation de la capacité mondiale nécessaire pourrait être jusqu’à neuf fois supérieure à l’ensemble des prévisions actuelles. Dans une nouvelle grande étude, REC, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions d’énergie solaire, souligne que cette énergie a le potentiel de combler l’écart en matière d’émissions de CO2. Selon les calculs de REC, basés sur

les objectifs de la COP21 fixés lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, en décembre dernier à Paris, l’énergie solaire peut contribuer significativement à atteindre cet objectif. Néanmoins, afin de parvenir à

réduire les écarts en matière d’émissions à l’horizon 2025, et pour éviter d’accélérer l’impact des changements climatiques, l’augmentation de la capacité photovoltaïque devrait être beaucoup plus importante que ne le prévoient au-


actuel

jourd’hui les analystes du secteur. Elle serait supérieure de 4,8 térawatts aux prévisions concernant la nouvelle capacité photovoltaïque cumulée d’ici à 2025. Cette étude a été présentée pour la première fois dans son intégralité au salon Intersolar Europe à Munich, le plus grand salon professionnel du secteur de l’énergie solaire. Elle présente différents scénarios à l’échelle mondiale, ainsi que des comptes-rendus nationaux pour les pays contribuant massivement aux émissions de carbone, tels que l’Inde, le Japon, les Etats-Unis et l’Allemagne. Elle souligne également la contribution potentielle d’émetteurs plus petits, tels que les Pays-Bas et la Belgique. Vous pouvez télécharger l’intégralité de l’étude ici, sur le site de REC (www.recgroup.com). Les résultats de cette étude, l’une des premières au monde à calculer l’impact spécifique de la COP21 sur le secteur de l’énergie solaire, arrivent à point nommé pour inciter tous les pays à prendre des initiatives favorisant la réduction de leurs émissions. Les gouvernements définissent des plans d’action et des objectifs pour appliquer l’accord historique de Paris sur le changement climatique, et pour préparer la 22e Conférence des Parties (COP22) organisée au cours des prochains mois. Lors de la COP22, les gouvernements chercheront à s’entendre sur les règles définies dans l’Accord de Paris, en élaborant les étapes concrètes nécessaires à l’application de cet accord. Afin d’atteindre les objectifs fixés à Paris, il faudra une réduction rapide et importante des émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines décennies. L’un des points clés étudiés par REC est le décalage, dans de nombreux pays, entre les engagements pris en matière d’énergie renouvelable et les objectifs de réduction des émissions polluantes. Par exemple, le secteur de l’énergie allemand devra réduire ses émissions de 1,152 Gt à l’horizon 2025 (ce qui équivaut à éliminer 50 millions de véhicules des routes allemandes) pour espérer atteindre l’objectif fixé à la COP21 de contenir la hausse des températures en deçà de 1,5 °C. Le groupe de travail de REC a estimé que l’Allemagne devra cesser presque totalement l’exploitation du charbon, qui représente encore 45 % du mix énergétique du pays, afin de combler ses écarts d’émissions cumulées d’ici à 2025. Pour à la fois remplacer le charbon et tenir ses

engagements quant à l’abandon du nucléaire, l’Allemagne devra ajouter chaque année 8 GW en moyenne à sa capacité photovoltaïque, par rapport aux prévisions actuelles. Il s’avère que le charbon représente un problème dans tous les pays étudiés par REC. Ainsi, l’Inde consomme moins d’électricité par habitant que les pays occidentaux, mais elle se classe quatrième des plus gros émetteurs mondiaux, car la part du charbon dans son mix énergétique est de 73 %. A l’horizon 2025, ce pays émergent aura besoin d’installations photovoltaïques cumulées supérieures de 374 GW par rapport aux prévisions actuelles. Les Pays-Bas, qui contribuent à hauteur de 0,4 % seulement aux émissions globales de CO2, se classent cinquièmes des plus mauvais élèves d’Europe en matière de performances environnementales selon l’IPE 2015 (Indice de performance environnementale), et ce en raison de leur utilisation plus élevée du charbon. Selon les calculs de REC, une forte augmentation des énergies éolienne et solaire (avec une production solaire cumulée supplémentaire de 14 GW, soit moins du double des prévisions actuelles) éliminera la dépendance au charbon d’ici à 2023. Aux Etats-Unis, des installations photovoltaïques cumulées d’environ 790 GW seront nécessaires pour permettre au pays de combler l’écart en termes d’émissions dans le secteur de l’énergie, d’ici à 2025. Cela représente le quadruple des prévisions actuelles en matière d’installations jusqu’en 2025. Pour le Japon, cinquième plus gros émetteur mondial, les calculs de REC démontrent que la promesse faite à la COP21 de réduire ses émissions de 26 % d’ici à 2030, par rapport aux taux de 2013, n’est pas à la hauteur des besoins, sachant que la contribution du Japon aux émissions mondiales s’élève à 3 %. Afin de combler une partie de cet écart avec l’énergie solaire, le Japon aurait besoin d’une capacité photovoltaïque cumulée supplémentaire de 250 GW d’ici à 2025, soit plus du triple des prévisions actuelles. Steve O’Neil, PDG de REC, résume la situation: «Les résultats de nos calculs sont révélateurs. Si l’on compare les prévisions d’émissions dans le cadre des politiques actuelles, et pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, il faut réduire les émissions mondiales cumulées de CO2 de

bâtitech 9-16

144 Gt à l’horizon 2025. Etant donné qu’à l’échelle mondiale, le tiers des émissions de CO2 provient du secteur de l’énergie, nous considérons que l’énergie solaire peut contribuer de façon importante, à hauteur de 25 % plus précisément, à la réduction des émissions, ce qui aura pour effet de limiter la hausse des températures. Plus tôt on accélérera le rythme des installations photovoltaïques, plus la capacité requise diminuera par la suite.» Selon les calculs de REC, cela nécessitera une forte augmentation de la capacité photovoltaïque, avec des installations de 1,7 térawatt pour la seule année 2025, soit neuf fois les prévisions basées sur la tendance actuelle. Adopter des objectifs à long terme jusqu’en 2040 permettra de réduire significativement le taux d’augmentation de la capacité requise. Cependant, ce ralentissement du rythme d’adoption devrait inexorablement intensifier l’impact du changement climatique au cours des prochaines années. REC continuera de tirer parti du dynamisme incroyable de l’énergie solaire avec des capacités élargies, de nouveaux modèles d’entreprise et une activité accrue sur les nouveaux marchés émergents. ■ REC D-80804 Munich Tél. +49 89 54 04 67 225 www.recgroup.com

A propos de REC

Célébrant son 20e anniversaire en 2016, REC est leader des marques européennes. Avec une fabrication intégrée allant du polysilicium aux wafers, cellules, panneaux et solutions clés en main, REC s’efforce de répondre aux besoins en énergie croissants du monde. Fondée en 1996, REC est une entreprise Bluestar Elkem dont le siège social se trouve en Norvège et le siège opérationnel à Singapour. REC conclut l’année 2015 avec 2000 employés à travers le monde, 1,3 GW de production de modules solaires et un chiffre d’affaires de 755 millions de dollars US.

11


12

bâtitech 9-16

actuel

Vaillant ecoVIT

La chaudière à gaz au sol pour les assainissements

Les installations de chauffage doivent également être assainies. La technologie la plus moderne basée sur de nombreuses années d’expérience crée une valeur ajoutée intéressante lors de modernisation tant pour les entreprises d’installation que pour les exploitants. Vaillant propose, avec la nouvelle chaudière à gaz de la gamme ecoVIT, des solutions sophistiquées à la pointe de la technologie actuelle. Mise en place et montage comme critère de décision Les nouvelles chaudières à condensation peuvent être installées simplement et rapidement. Les groupes préfabriqués d’usine, équipés de pompes de dernière technologie pour fonctionnement modulant ou régulé et set de charge de chauffe-eau, assurent un montage rapide du système de chauffage complet. Avec les prises électriques du système Pro-E protégées contre les confusions et la sécurité de polarité de l’interface eBus, l’installation électrique s’en trouve considérablement simplifiée. Le brûleur modulant à gaz adapte la puissance à la demande actuelle de chaleur, assurant ainsi une Grâce à une grande capacité en eau, de 85 à 100 litres selon la puissance, nul besoin de soupape de décharge ou de collecteur casse-pression. Un débit de circulation minimal d’eau ne doit pas être assuré.

Andreas Widmer Grâce à la technologie de condensation, il est aujourd’hui possible de chauffer beaucoup plus écologiquement. Les frais d’énergie peuvent, par exemple, déjà être baissés jusqu’à 15 %. La grande capacité en eau des nouvelles chaudières à gaz au sol facilite de manière significative l’intégration hydraulique dans les systèmes existants et apporte un précieux gain de temps lors de l’installation. Avec une puissance de 22 à 65 kW, ces chaudières sont spécialement indiquées pour des maisons familiales et de petits locatifs.

exploitation économique permanente. Grâce à ses dimensions compactes de 57 × 69 × 126 cm et d’un poids de 100 à 120 kg, l’ecoVIT est relativement simple à mettre en place dans un local technique.

Encore plus d’atouts techniques Grâce à une grande capacité en eau, de 85 à 100 litres selon la puissance, nul besoin de soupape de décharge ou de collecteur casse-pression. Des soupapes de décharge sont, par exemple, installées dans les chaudières murales afin d’éviter une surchauffe. Une quantité de circulation d’eau minimale ne doit pas être garantie sur cette nouvelle génération de chaudière. L’échangeur de chaleur à tube lisse en acier inoxydable est pratiquement insensible aux particules de saleté des systèmes de chauffage. Divers éléments d’installations de chauffage sont constitués de métaux ferreux non alliés ou faiblement alliés, qui ne sont pas résistants à la corrosion d’une eau contenant de l’oxygène. Même si l’installation respecte les directives de remplissage SWKI 102-01, il peut

La chaudière à gaz à condensation ecoVIT exclusiv en un coup d’œil – Gamme de puissances 22, 28, 36, 47 et 65 kW – Rendement normalisé 98 % (Hs)/109 % (Hi) – Préparation d’eau chaude solaire et appoint chauffage peuvent être combinés – – – – – –

Système Aqua-Kondens (AKS) Technique de régulation pour toutes les applications Electronique eBus Système DIA avec affichage en texte clair, éclairé Eléments pour gaz brûlés pour chaque situation d’installation Pour villas et immeubles collectifs jusqu’à 1000 m2 comme chaudière individuelle

– Intégration simple dans des installations complexes – Dimensions (H × L × P) 1257 × 570 × 691 mm – Capacité en eau de 85 à 100 litres


actuel

Le brûleur à gaz modulant ajuste la puissance à la demande actuelle de la chaleur. Grâce à ses dimensions compactes de 57 × 69 × 126 cm et d’un poids de 100 à 120 kg, l’ecoVIT est relativement simple à mettre en place dans un local technique.

y avoir diffusion d’oxygène dans tout système de chauffage. Les particules issues de l’érosion des pièces de fer peuvent décanter dans la chaudière en raison du grand contenu d’eau et ne plus atteindre la pompe de circulation du système.

Une efficacité accrue par un retour haute température L’efficacité peut en outre encore être augmentée, en utilisant le retour à haute température de la chaudière au sol pour la préparation d’eau chaude. Par le positionnement plus élevé du retour à haute température de la chaudière, il n’y a pas besoin de chauffer l’ensemble de la capacité d’eau.

En combinaison avec l’énergie solaire L’efficacité de la chaudière à condensation ecoVIT peut encore une fois être accrue en combinaison avec le système solaire Vaillant. Par exemple avec le capteur solaire plan Vaillant auroTHERM plus et le chauffe-eau combiné allSTOR VPS entre 300 et 2000 litres de capacité. L’énergie solaire emmagasinée sert à la préparation d’eau chaude sanitaire et à l’appoint au chauffage.

Protection intégrale grâce au service qui couvre toute la Suisse Vaillant offre aux clients une garantie de 2 ans sur tous les produits. L’exploitation d’une installation de chauffage avec un contrat de service Vaillant est encore plus

sûre. Vaillant prend en charge l’entretien régulier et couvre les coûts d’éventuelles réparations. Il est également possible d’implémenter le système de chauffage avec une unité de communication et de contrôle pour piloter l’installation à distance ou la surveiller.

bâtitech 9-16

Avec les prises électriques du système Pro-E protégées contre les confusions et la sécurité de polarité de l’interface eBus, l’installation électrique se trouve considérablement simplifiée.

Conclusion

d’installation qui sont demandés. Ainsi, la chaudière Vaillant ecoVIT exclusiv est idéale pour les remplacements dans des bâtiments existants. Avec la grande capacité en eau de l’échangeur, ce qui facilite l’intégration hydraulique existante, et avec son échangeur de chaleur autonettoyant à tube lisse en inox, l’ecoVIT offre tous les avantages d’une chaudière moderne. ■

En cas d’assainissement, ce sont des produits de grande qualité, fiables et simples

www.vaillant.ch

Equilibrage hydraulique et chaudière à condensation Pourquoi les appareils à condensation restent-ils souvent au-dessous de leurs possibilités techniques dans la pratique? Le bon fonctionnement d’une chaudière à condensation dépend principalement des températures de retour des systèmes de chauffage. Plus l’eau de chauffage retourne froide vers la chaudière, mieux elle pourra y refroidir les gaz brûlés et permettre la condensation de ces derniers dans la chaudière. Mais déjà à 55 degrés de température retour, il n’y a plus de condensation et l’exploitation de la chaleur latente tend vers zéro. Avec une température de départ de 60 °C et de 40 °C au retour, par exemple, le système de chauffage se trouve dans la bonne zone de condensation. La seule technologie de la chaudière ne permet pas un fonctionnement impeccable. L’installation complète de chauffage doit faire l’objet de réglages corrects. Ceux-ci assurent, dans la pratique, l’exploitation optimale du potentiel des chaudières à condensation, pour autant qu’elles se passent de soupape de décharge. Lors de l’équilibrage hydraulique, la quantité d’eau de chauffage est réglée de manière optimale pour chaque consommateur séparément. C’est ainsi que la chaleur est distribuée de manière régulière et économique dans la maison. Cela assure aussi que l’eau de chauffage coule suffisamment lentement par les consommateurs et se refroidit en conséquence. Ainsi, la température de retour n’est pas trop élevée et la chaleur latente de condensation peut être utilisée.

13


14

bâtitech 9-16

actuel

Création d’entreprise

Ledvance – This summer more than light will advance Née de la branche de luminaires classiques d’Osram, Ledvance allie l’éclairage général traditionnel aux technologies d’éclairage d’avenir. La lumière et l’avenir de la technologie d’éclairage sont les leitmotivs de cette société nouvellement créée. C’est dans cet esprit que la dénomination sociale fait référence à la remarquable technologie de l’éclairage d’aujourd’hui et de demain avec le terme LED, d’une part, et à sa mission «advancing Light» avec VANCE, particule dérivée du mot anglais «advance» (avancer), d’autre part. De cette manière, la dénomination sociale exprime les valeurs de la société. Pour le team en place, «Advancing light» est bien plus qu’une promesse: c’est une ligne de conduite. Ledvance AG est née de l’ancienne société Osram AG en Suisse. Le siège de la société reste sis à Winterthour, In der Au 6. Les mêmes visages amis composent l’équipe qui a vu le jour le 1er juillet 2016. «Osram», marque forte et réputée, permet à Ledvance de disposer de droits

d’exploitation, d’un accès au marché international et d’un large éventail de luminaires et de lampes LED haut de gamme. Le graphique illustre la composition de la gamme. Forte de plus de 200 nouvelles lampes LED, la société commercialisera, lors de la prochaine saison d’éclairage, la plus importante gamme de produits LED de remplacement de tous les temps, comprenant des luminaires allant des plus simples aux plus intelligents et des plus fonctionnels aux plus élégants sous la marque Osram. En matière d’éclairage, Ledvance n’en demeure pas moins un distributeur très achalandé. Membre du club très fermé des fabricants, la société propose également des produits équipés de la technologie d’éclairage classique:

des lampes à incandescence désuètes réservées à des utilisations spéciales aux lampes à décharge à haute intensité en passant par les luminaires halogènes, les tubes fluorescents et les lampes à économie d’énergie. Ledvance peut toujours proposer la solution idéale satisfaisant à toutes les exigences. Pour les revendeurs et les consommateurs, cela ne signifie qu’une chose: Osram propose tout ce qui existe en matière d’éclairage. Des collaborateurs expérimentés issus de tous les horizons, une équipe commerciale internationale, particulièrement efficace, un excellent accès au marché sur le plan international ainsi même qu’une grande expérience des volumes d’affaires et une chaîne d’approvisionnement parfaitement organisée sont l’héritage d’une longue tradition dans le secteur de l’éclairage. Grâce à tout cela, Ledvance reste également un partenaire privilégié pour le commerce de gros et de détail. ■ www.ledvance.ch

(Source image: Ledvance AG)


bâtitech 9-16

15


16

bâtitech 9-16

actuel

Premier coup de pioche avec Peter Gorini, Hans Jörg Rütsche, Adrian Roth, Erich Fehr, Pascal Schmid, Silvia Steidle et Reto Bertschi.

Construction du centre de données le plus moderne de l’Espace Mittelland

Data Center Biel AG va combler une lacune

Le premier coup de pioche de DataHub Bienne a eu lieu mi-août dans la zone industrielle des Champs-de-Boujean, à Bienne. Les travaux ont été officiellement ouverts par Erich Fehr, maire de la ville, Hans Jörg Rütsche et Peter Gorini, fondateurs de DataHub AG, Adrian Roth, CEO de DataHub Networks AG et CA de Data Center Biel AG, ainsi que Pascal Schmid, CEO du client régulier et initiateur du projet netrics sa. Après l’ouverture de DataHub Winterthour en automne 2015, il s’agit du second centre de données exploité par DataHub AG. Le DataHub Bienne devrait être mis en service en automne 2017. Le coup d’envoi du centre de données le plus important et moderne de Bienne a eu lieu en présence de nombreuses personnalités locales: Erich Fehr, le maire de la ville, Silvia Steidle, directrice des finances, Thomas Gfeller, promoteur de l’économie et Reto Bertschi, membre du conseil d’administration de Quickline et netrics, se sont tous réjouis de ce projet important pour la place économique de Bienne. «Le DataHub Bienne s’intègre parfaitement dans la place économique en pleine expansion de Bienne et tout particulièrement dans le pôle de développement des Champs-de-Boujean», explique Erich Fehr, maire de Bienne.

«Les nouvelles entreprises et celles déjà implantées y trouvent ainsi une infrastructure informatique optimale pour leur conquête numérique de la Suisse et du reste du monde.» Peter Gorini, CEO de DataHub AG, a ajouté: «Le DataHub Bienne comble une importante lacune de centre de données en Suisse.» Les agglomérations de Zurich, Berne et Genève sont bien couvertes, mais l’Espace Mittelland, et Bienne en particulier, était en reste jusqu’ici. A tort. Car Bienne est un emplacement idéal en tant que premier centre de calcul ou deuxième centre de calcul géoredondant. «Nous sommes donc ravis de bientôt pouvoir

offrir aux grandes entreprises, aux PME et aux pouvoirs publics le centre de données et de prestations de connexion le plus moderne de la région», affirme Peter Gorini.

La surface du projet initial a été doublée à 3000 mètres carrés Le projet d’un nouveau centre de données à Bienne, dans la zone de la Tissot Arena, existe depuis 2012. Suite à la planification détaillée, netrics sa, en tant que maître d’ouvrage initial, a décidé de céder le projet à Data Center Biel AG et, au lieu de cela, de prendre la place de client régulier pour les surfaces de bu-


actuel

A propos DataHub AG a été fondé en 2015 avec un capital-actions de CHF 4,2 millions et son siège est à Wallisellen. Le 1er novembre 2015, DataHub a mis en service son premier centre de données avec 1100 m2 de surface utile à Winterthour. La mise en service du second centre de données à Bienne, avec près de 3000 m2 de surface utile, est prévue pour l’automne 2017. Il appartient à Data Center Biel AG et sera exploité par DataHub AG. En tant que prestataire de service total, DataHub AG propose en collaboration avec des partenaires des solutions Cloud et de centre de données sur mesure pour les grandes entreprises, les PME et les pouvoirs publics en Suisse. Grâce à DataHub Networks AG, DataHub AG dispose en outre du réseau optique le plus moderne de Suisse depuis juin 2016. Ce dernier se base sur les conduites de fibre optique des CFF réparties sur 2000 kilomètres dans toute la Suisse et permet, grâce à 46 points d’accès bénéficiant d’emplacements centraux, une couverture optimale de la Suisse alémanique et romande ainsi que du Tessin.

reaux et du centre de données. Ceci en raison de la forte demande et de l’agrandissement du projet qui s’annonçait. netrics sa reporte au délai de remise le déplacement des près de 60 postes de travail de Lyss au DataHub Bienne. Le DataHub Bienne a été entièrement replanifié, avec ses quelque 3000 mètres carrés de surface et un volume d’investissement de près de 40 millions de francs, il est finalement deux fois plus grand que le projet prévu initialement. «En tant que fournisseur de services et de prestations gérés depuis le Cloud, la sécurité, la disponibilité et la rapidité de l’infrastructure

d’exploitation sont indispensables. Pour nous, c’est une chance qu’avec le DataHub Bienne un centre de données soit créé à proximité immédiate de notre entreprise», a expliqué Pascal Schmid, CEO de netrics sa, dans le cadre de l’événement de lancement des travaux. Outre netrics sa, une autre entreprise importante, Energie Service Biel/Bienne, prévoit d’utiliser le DataHub comme site informatique.

Efficience énergétique élevée: valeur PU de 1,35 L’alimentation électrique, le réseau de fibres optiques, les systèmes de refroidis-

sement et la climatisation sont conçus de manière redondante (infrastructure 2N) dans le DataHub Bienne et répondent aux normes de sécurité les plus strictes. DataHub AG accorde une très grande importance à une efficience énergétique élevée, garantie par le confinement d’allée chaude, des dispositifs de refroidissement de l’air par ligne (InRow) ainsi que par FreeCooling. «Nos clients économisent beaucoup d’argent avec chaque kilowattheure de courant non utilisé», a expliqué Hans Jörg Rütsche, CA DataHub AG. La valeur PU visée est de 1,35. Les travaux débuteront immédiatement après le lancement, le DataHub Bienne devrait être prêt dès l’automne 2017. ■ www.data-hub.ch www.datahub-networks.ch

bâtitech 9-16

Respirez un air meilleur grâce à l`évacuation

AERATION Info Ohnsorg et fils SA chaussée de Treycovagnes 17 1400 Yverdon-les-Bains Tél. 024 446 10 20 Fax 024 446 10 22 www.ohnsorg.biz info@ohnsorg.biz

Produit de qualité suisse

17


18

bâtitech 9-16

actuel

16e Designers’ Saturday: évaluation des projets présentés

Qualité et motivation séduisent le jury

Les 5 et 6 novembre prochains, pour le 16e Designers’ Saturday, Langenthal se transforme en un espace créatif unique et inspirant. Après la nomination des participants par le comité directeur, la sélection a été effectuée par un jury de professionnels. Particulièrement impressionné par le haut niveau des projets présentés et la motivation des participants, le jury est unanime: les concepts présentés promettent des installations exceptionnelles, des rencontres captivantes et des discussions passionnantes. Elisabeth Boesch (architecte ETH SIA BSA, Boesch Architekten, Zurich), Mauro Testerini (architecte d’intérieur et designer, PDG de Steiner Sarnen Schweiz AG, Sarnen), Camille Blin (designer et scénographe, cofondateur d’ACE, Lausanne), Karin Schulte (collaboratrice de la Kunstakademie Stuttgart, Stuttgart) et Ariana Pradal (journaliste et commissaire d’exposition pour Design & Architektur, Zurich) étaient chargés d’évaluer les projets présentés. Cette évaluation a fait apparaître clairement la grande diversité des concepts. Poétique, interactive, minimaliste, performante... cette année encore, la visite du Designers’ Saturday promet une expérience inspirante et exaltante. Le jury est unanime: les projets soumis sont de très

Création Baumann

Sur les sites de production de Création Baumann, Girsberger, Glas Trösch, Hector Egger Holzbau et Ruckstuhl, directement là où naît le design, les projets et prototypes prennent le pas sur la vente de marchandise, les échanges professionnels sont privilégiés aux présentations de produits, la production vivante au charme gris des halls d’exposition. Les projets présentés par près de 70 exposants sont soumis à un jury de professionnels et doivent avant tout répondre aux exigences élevées requises pour la participation, car au D’S, l’innovation et la créativité sont de rigueur. Cette année, le jury rassemble cinq professionnels des domaines de l’architecture, de l’architecture d’intérieur, du design, de la recherche et des médias.

Girsberger


actuel

bâtitech 9-16

Glas Trösch

haut niveau et la motivation des exposants palpable. La grande diversité des approches, des projets, des produits et des messages passés de manière intelligente et novatrice a constitué une sur-

Hector Egger Holzbau

Ruckstuhl

prise sans cesse renouvelée pour le jury de ce Designers’ Saturday. Cette année, trois thèmes ont été retenus: changement, mouvement et reflet. Les mises en scène sur le thème du changement traitent de métamorphose et d’anamorphose, jouant volontairement sur plusieurs angles d’observation. Dynamiques, elles rendent les modifications accessibles aux visiteurs. Le thème du mouvement est quant à lui incarné par des manèges ou des balançoires, associés à divers éléments son et lumière. Pour cette édition, le thème du reflet est à nouveau présent, comme il l’avait été dans des installations présentées l’année passée au Designers’ Saturday. Si de prime abord l’idée principale s’impose, la scénographie gagne peu à peu de

l’importance. «Tout le défi est là: réussir à ancrer l’idée sur place dans un environnement industriel, et c’est précisément cette réussite qui marque la qualité du projet», affirme Elisabeth Boesch, membre du jury du D’S pour la troisième fois. «Un aménagement impressionnant de l’espace, dans lequel les visiteurs suivent un parcours à travers les installations, à l’opposé des halls d’expositions habituels avec leurs places et surfaces standardisées, devant lesquelles on ne fait que passer, voilà ce qui a séduit mon âme d’architecte.» De cette manière, les présentations entament une relation non seulement avec les éléments sur place, mais aussi avec les visiteurs. «Tant avec les entreprises ayant réalisé les installations, qu’avec les têtes pensantes

derrière ces idées, nous bénéficions cette fois-ci d’une grande variété – et c’est justement ce que nous recherchons: pas une monoculture, une seule dimension, mais une palette la plus large possible», telles sont les paroles de Sergio Cavero, commissaire du Designers’ Saturday. «Stephan Hürlemann, atelier oï, Jörg Boner, Moritz Schmid, Adrien Rovero ou encore Simon Husslein – je me réjouis de voir tant de noms connus aux côtés des entreprises exposantes . . . La scène du design suisse va à nouveau nous offrir une prise de position passionnante.» Le jury ne représente qu’une partie du processus de sélection qui garantit la qualité des projets présentés et ainsi de l’ensemble du Designers’ Saturday. Après la nomination des exposants par le comité directeur et la sélection des projets par le jury de professionnels, les noms des participants à cette 16e édition seront publiés sur le site internet du Designers’ Saturday début septembre. Au cours de la manifestation, le jury récompensera les meilleures mises en scène. La motivation et l’excellence des réalisations seront reconnues et distinguées par un D’S Awards d’or, d’argent ou de bronze. Les billets d’entrées sont disponibles dès septembre 2016 en prévente sur internet ou au secrétariat du Designers’ Saturday. Les 5 et 6 novembre, il sera également possible d’acheter des tickets au guichet sur place à Langenthal.

Plus d’informations sur internet à l’adresse suivante: www.designerssaturday.ch

19


Avec ses bords minces, la baignoire ovale de la collection Ino de Keramik Laufen est aussi épurée et fine que le lavabo en SaphirKeramik. Elle est fabriquée en fonte minérale Sentec.

Sentec permet de réaliser d’un seul tenant les formes les plus exigeantes, comme par exemple cette baignoire de la Palomba Collection de Keramik Laufen. (Photos: Keramik Laufen)

Keramic Laufen

Un matériau pour des salles de bain individuelles Le spécialiste suisse des salles de bain Keramik Laufen continue de miser sur les innovations et présente Sentec, un matériau minéral utilisé pour les baignoires et receveurs de douche de la marque et pour la réalisation de projets individuels d’architectes ou de designers. Sentec est un nouveau matériau de Keramik Laufen prédestiné à la salle de bain grâce à ses nombreuses qualités exceptionnelles. Son nom est une contraction de «sensual» et «technical» qui résume bien les avantages de ce matériau: étant donné que Sentec fait l’objet d’un polissage en plusieurs opérations, sa surface satinée offre un toucher chaud et agréable – un véritable plaisir pour la peau, par exemple pendant le bain. Mais cette surface possède également des avantages indéniables sous la douche grâce à ses qualités antidérapantes et sécurisantes pour l’utilisateur. Sentec est en outre antibactérien, facile à nettoyer, résistant aux produits chimiques, résistant aux UV et insensible aux fortes variations de température.

Idéal pour les coins pointus et les formes complexes Les atouts techniques de Sentec apparaissent comme une évidence lorsque l’on jette un œil dans les ateliers de production de ce matériau: pendant le très rapide processus de production, un mélange homogène de différents minéraux naturels est coulé sous haute pression et chauffé jusqu’au durcissement dans un four. Cela permet de réaliser des coins même pointus et des formes complexes d’un seul tenant – par exemple pour les baignoires indépendantes – impossibles à obtenir avec de la céramique. Sentec permet également de produire des baignoires à simple paroi et en une seule pièce, contrairement aux modèles conventionnels en matériau minéral qui pré-

sentent une double paroi. Les baignoires en Sentec de Keramik Laufen, par exemple des nouvelles collections de salles de bain Val ou Ino, sont par conséquent beaucoup plus légères. Elles possèdent un trop-plein intégré et peuvent être installées de manière conventionnelle. Autre avantage de Sentec: les produits fabriqués à partir de ce matériau peuvent être modifiés a posteriori. Il est possible, par exemple, de découper des surfaces aux dimensions voulues ou de percer les trous destinés à la robinetterie avec une simple perceuse. Un kit de réparation permet en outre de réparer les petits dommages, rayures ou taches.

Réalisation de projets individuels Etant donné que la simplicité et la rapidité du processus de production permet théoriquement de produire des pièces uniques, Keramik Laufen met à profit ce matériau flexible pour concrétiser des demandes de clients en petites séries. La


produits

bâtitech 9-16

créativité n’a plus aucune limite, que ce soit pour des lavabos, des plans de travail, des accessoires, des meubles, des receveurs de douche, des baignoires, des éviers ou même des revêtements muraux. Sentec pourrait théoriquement être produit en de nombreux coloris, pour une sensualité esthétique poussée à un raffinement extrême. Mais dans ses collections, Keramik Laufen mise tout sur le blanc, par exemple pour Val, Ino, IlBagno Alessi One, Kartell by Laufen et la Palomba Collection. Pour résumer, les architectes et designers bénéficient avec Sentec d’un nouveau matériau leur permettant de réaliser des projets personnalisés et d’atteindre une harmonie parfaite de l’espace et des équipements. ■ Keramik Laufen AG 4242 Laufen Tél. 061 765 71 11 www.laufen.ch

Grâce au matériau Sentec, la baignoire ovale de la collection Val de Keramik Laufen (design: Konstantin Grcic) est aussi légère qu’élégante et s’accorde parfaitement aux lavabos de la série avec ses bords extrêmement fins.

La baignoire de la collection Kartell by Laufen aux lignes clairement définies est en fonte minérale Sentec.

21


22

bâtitech 9-16

produits

Sanimatic Citytouch pour les espaces publics

Allure et fonctionnalité à prix réduits Un design élégant et une technologie simple d’utilisation qui satisfont aux exigences les plus strictes en matière d’hygiène permettent aux utilisateurs d’espaces sanitaires publics et semi-publics de se sentir à l’aise. C’est l’objectif que vise Sanimatic. Citytouch est le nouveau robinet à fermeture automatique de la gamme Sanimatic. Une forme moderne, un entretien facile et un excellent rapport qualité-prix sont ses principaux atouts.

sont fabriqués en laiton et répondent ainsi aux hautes exigences de l’ordonnance fédérale sur l’eau potable. Les trois modèles Citytouch présentent un niveau sonore de 20 décibels maximum pour une pression d’entrée de 3 bars, ce qui correspond, pour ainsi dire, à un doux murmure de feuilles. Ils se situent dans la catégorie de bruit I.

Un montage et une utilisation simples Les robinets à fermeture automatique sont faciles à installer et à entretenir. La cartouche intégrée à commande pneumatique et à fermeture automatique peut se remplacer sans besoin de démonter tout le robinet. Le levier et la cartouche du mitigeur pour lavabo monotrou avec une saillie de 100 mm forment un bloc et doivent être remplacés en même temps. Pour ce qui est du modèle avec une saillie de 110 mm, il est possible de démonter le levier pour remplacer la cartouche située en dessous.

La nouvelle ligne de robinetterie Citytouch de Sanimatic est la preuve même que des formes modernes, des performances excellentes et un prix attrayant sont les ingrédients d’une alliance optimale.

Un environnement propre et lumineux, des produits fonctionnels et simples d’utilisation sont toujours très appréciés dans les espaces sanitaires publics et semi-publics. La marque Sanimatic, spécialiste du domaine, propose des robinets design afin de répondre à ces attentes. La nouvelle ligne de robinetterie Citytouch est la preuve même que des formes modernes, des performances excellentes et un prix attrayant sont les ingrédients d’une alliance optimale.

Fonctionnalité, simplicité d’utilisation et modernité des formes Citytouch est un robinet à fermeture automatique à la fois moderne et discret qui convient parfaitement à des espaces sanitaires accueillants. Son design sobre lui permet de se fondre dans différents environnements, au sein d’établissements scolaires, d’aires d’autoroute ou de gares, par exemple. Par ailleurs, la gamme répond aux exigences les plus élevées en matière de fonctionnalité et

Mitigeur pour lavabo monotrou, Mitigeur pour lavabo monotrou, Robinet vertical, saillie saillie 110 mm, réglage saillie 100 mm, réglage latéral 100 mm, pour eau froide de la température par le levier de la température. ou mitigée. pivotant. (Photos: Similor)

elle est adaptée à tous les budgets. Il existe trois modèles différents. Le robinet vertical possède une saillie de 100 mm et fournit de l’eau froide ou mitigée. Pour plus de confort, il est possible de choisir un mitigeur pour lavabo monotrou avec une saillie de 110 m et un levier pivotant pour le réglage de la température ou un mitigeur pour lavabo monotrou avec une saillie de 100 mm et un réglage latéral de la température. Les corps et l’entrée d’eau

Pour l’environnement Les trois modèles de robinet Citytouch bénéficient d’une technologie écologique qui satisfait aux exigences de l’étiquetteénergie «A» de l’Office fédéral de l’énergie OFEN, SuisseEnergie. ■ Similor AG 4242 Laufen Tél. 061 765 73 33 www.similor.ch


produits

bâtitech 9-16

23


24

bâtitech 9-16

produits

Nouveauté: l’armoire de toilette «Illuminato»

L’armoire au miroir entièrement illuminé Dans la salle de bains, l’éclairage doit assurer une bonne luminosité. La Keller Spiegelschränke AG a pris à cœur cette exigence et lance sur le marché sa nouvelle création au nom mélodieux «Illuminato».

L’armoire de toilette «Illuminato» est adaptée à l’encastrement dans la paroi et la salle de bain se présente sous son meilleur jour grâce à l’éclairage sur tout le pourtour.

A part les bandes LED, toute la face de l’armoire, de haut en bas, est recouverte d’un miroir. L’élégant design d’un miroir illuminé se marie avec l’aménagement

intérieur pratique d’une armoire de toilette. Une bande LED à réglage variable, de 4000 kelvins en blanc froid, déploie sa

lumière vers l’avant à travers le verre frontal, vers le haut et vers l’intérieur, mais aussi indirectement vers le bas. L’illumination peut être réglée avec un bouton placé sur la double prise ergonomique. Le miroir couvre le châssis en aluminium de 70 centimètres de haut, en le chevauchant de 1,5 centimètre, alors que le joint d’ombre à l’arrière de l’armoire de toilette lui donne un aspect d’élégant filigrane. Le modèle est disponible en diverses exécutions. La version à un miroir offre des largeurs de 50 et 60 centimètres, celle à double miroir permet de choisir entre 80, 90, 100 et 120 centimètres de large, et la variante à trois portes peut être livrée dans les largeurs 130 et 150 centimètres. Grâce à la puissance d’illumination du produit, se refléter dans le miroir est un vrai plaisir, et un départ du bon pied le matin est assuré. «Illuminato» est l’armoire conçue pour tous ceux qui veulent se sentir bien dans leur salle de bains et qui apprécient un petit extra en matière de confort et d’élégance. ■

Karl F. Schneider AG 8952 Schlieren, Tél. 044 755 40 40 www.pr-kfs.ch

Pour des coûts mieux répartis.

Le confort et la qualité de vie sont personnels, ainsi la répartition des coûts énergétiques doit être équitable. Les technologies modernes peuvent enregistrer, lire et facturer une consommation précise. Nos systèmes de mesure (chaleur, froid et eau), avec bus de données ou dispositif radio, sont faciles à installer et permettent une mesure précise. Profitez de nos compétences et expériences – nous sommes à votre entière disposition. Rapp Enserv AG | Bâle | Münsingen | Affoltern a. Albis | Lugano | T +41 58 595 77 44 | enserv@rapp.ch | www.rapp.ch


produits

bâtitech 9-16

25

Gétaz-Miauton

Un design hot! Les radiateurs de votre salle de bains sont formidables: ils vous garantissent une serviette douce et chaude à la sortie du bain et veillent, par leur design et leur chaleur, à une ambiance agréable et chic. Découvrez à ce propos chez Gétaz-Miauton les nouveaux modèles Caleido, dessinés par Karim Rashid. Par l’agréable chaleur qu’il diffuse dans l’air et sur le linge de toilette, le radiateur est un élément de confort indéniable dans une salle de bains. Et en la matière, il existe une référence de modernité: le fabricant italien Caleido. Dans sa collection Design, on trouve notamment les modèles «Art», imaginés par Karim Rashid: des radiateurs constitués d’une plaque d’acier unique avec une sérigraphie multicolore. Le dessin ondulant, que l’on retrouve sur tous les modèles «Art», symbolise cette chaleur vibrante qui nous enveloppe de douceur. Les modèles intègrent un thermostat radio programmable ou un thermostat à réglage manuel. Quant aux motifs, ils sont disponibles dans de multiples coloris. En Suisse, les radiateurs de salle de bains Caleido sont commercialisés par GétazMiauton. ■ www.gétaz-miauton.ch


26

bâtitech 9-16

produits

Systec Therm AG

De l’air frais pour le bien-être De l’air frais est la condition préalable pour se sentir à l’aise et pour rester en bonne santé. Mais l’exigence quant à des maisons toujours plus hermétiques et mieux isolées empêche l’apport d’air nécessaire. Les appareils d’aération douce pour pièces individuelles M-WRG résolvent ce problème avec brio. Les nouveaux appareils d’aération avec récupération de chaleur sont posés dans le mur extérieur et ne nécessitent pas de système de conduites. Les appareils autonomes conviennent parfaitement à la pose dans des nouvelles constructions ainsi qu’à une pose ultérieure. Ils apportent de l’air frais et filtré dans les pièces, ils évitent les

problèmes de moisissure et de nuisances sonores, ils évacuent les polluants de l’habitat à l’extérieur et empêchent le pollen et les odeurs d’entrer dans la maison. ■ Systec Therm AG Tél. 071 274 00 50 www.systectherm.ch


produits

bâtitech 9-16

27


28

bâtitech 9-16

produits

Nouveaux modules E/S Beckhoff «Azure™ Certified»

Connexion directe au cloud Microsoft Au salon de Hanovre 2016, on avait pu découvrir Beckhoff en tant que partenaire, sur le stand Microsoft. Le spécialiste de l’automation industrielle a présenté ses nouveaux produits IoT (Internet des Objets) qui permettent une intégration simple des niveaux automatisation et terrain au cloud Azure. Avec ces produits logiciels ou matériels, il est possible de connecter très simplement au Cloud Azure™ tous les signaux des systèmes d’automatisation, systèmes de bus de terrain et appareils, via des protocoles de communication standards tels qu’OPC UA et AMQP.

Sur le stand Microsoft, Beckhoff a également présenté le CX51xx, premier contrôleur d’automatisation industriel au monde à être équipé de Windows 10 IoT Core Pro. Le contrôleur saisit les données énergétiques d’un consommateur et transmet les données de processus au Cloud Azure – via une communication standard. En plus de cela, Beckhoff – un des premiers adhérents au groupe de travail OPC-UA – a dévoilé la première liaison OPC-UA-AMQP aux services Cloud OPC-UA-AMQP-Azure à être embarquée dans le contrôleur.

Segments de clients et branches cibles les plus diverses

Avec de nouveaux produits logiciels et matériels IoT, Beckhoff permet une connexion simple et rapide des niveaux d’automatisation et de terrain au Cloud Microsoft Azure.

Le nouveau coupleur de bus IoT EK9160 assure une connexion directe et sans programme de commande spécifique, entre les E/S EtherCAT de Beckhoff et le Cloud Microsoft Azure. Le coupleur assure ainsi une intégration simple et standardisée des données E/S dans des services de données et de communication basés sur le Cloud. La certification «Azure Certified» de l’appareil est une condition préalable essentielle pour assurer une connexion sans faille et simple à configurer, via une page web intégrée, avec le Hub Azure IoT. Pour effectuer la démonstration de la rapidité de l’intégration des processus industriels au Cloud Azure, Beckhoff présente une ligne de production modulaire, dont le système de transport linéaire (Beckhoff XTS) est couplé à un robot Pick-and-place. Les variables du

processus telles que les données de Condition Monitoring ou de surveillance énergétique sont sauvegardées et analysées dans le Cloud Azure: la maintenance préventive permet ainsi d’accroître la disponibilité des installations. L’offre logicielle TwinCAT IoT comporte différents produits pour l’implémentation des fonctionnalités MQTT et AMQP via des blocs fonctions. Ceci directement à partir du système de commande. Par ailleurs, le TwinCAT IoT Data Agent constitue une application Gateway facile à configurer, qui peut non seulement transmettre aux services de communication Microsoft-Azure des données issues de commandes modernes TwinCAT 3, mais aussi des données de processus de systèmes TwinCAT 2 ou de systèmes tiers via OPC UA.

L’intégration facile d’IoT dans la technique d’automatisation Beckhoff et au Cloud Azure englobe tous les secteurs industriels, de la connexion de capteurs modulaires à l’intégration d’un robot industriel complet. Il en résulte des avantages en cas d’utilisation dans des machines et des équipements, des installations éoliennes ainsi que dans des bâtiments ou des infrastructures urbaines. Dans tous ces secteurs d’application, on profite des avantages de la technique d’automatisation Beckhoff, tels que: – premier contrôleur d’automatisation industriel au monde à être équipé de Windows 10 IoT Core Pro et d’une connectivité Publisher OPC-UA-AMQP intégrée au Cloud Azure (pour le traitement des données énergétiques dans la production, les machines et les bâtiments) – contrôleurs Many-Core puissants avec 36 cœurs et Windows 10 IoT Enterprise pour le pilotage d’usines intelligentes (scénario de fabrication) – configuration ultrasimple de la connectivité entre applications industrielles et services Azure – solution de commande hautement intégrée pour technique de mesure, la logique et les services Cloud ■

Beckhoff Automation SA 1442 Montagny-près-Yverdon Tél. 024 447 27 00 www.beckhoff.ch


produits

bâtitech 9-16

Tellement simple. Tellement rapide. Tellement sûr.

Feller Easynet – le réseau domestique L’implémentation toute simple d’une installation de réseau domestique des plus modernes. Planification super simple et installation plus rapide pour les installateurs électriciens, une complète flexibilité et performance pour leurs clients. Avec Easynet, Feller fournit maintenant la solution de câblage d’avenir dédiée à la domotique tout spécialement. Du panneau de brassage aux boîtes murales. Les composants de qualité Easynet sont parfaitement assortis pour travailler plus vite, plus simplement et plus sûrement.

Equipé pour l’avenir La planification d’une infrastructure de données sûre pour l’avenir et indépendante de l’opérateur se base d’une part sur le réseau coaxial et d’autre part sur le réseau IP à paire torsadée. C’est l’état de la technique d’aujourd’hui. Les appareils d’électronique grand public, les appareils ménagers et ceux dédiés à l’infrastructure des bâtiments sont intégrés de cette manière, de même que les applications futures dans le domaine de la domotique.

Une solution unique pour tout cela: Feller Easynet Easynet prend en compte les besoins d’aujourd’hui et ceux de demain du pla-

nificateur électricien et des monteurs, de même que ceux des fournisseurs de télécommunications et les utilisateurs finaux. Le résultat: une solution pour réseaux domestiques rationnelle non seulement moins complexe que les solutions actuelles mais en plus, son avenir est plus sûr.

Moins complexe et plus flexible L’objectif à la base du développement de Feller Easynet était de réduire systématiquement la complexité des solutions pour réseaux domestiques courants tout

en améliorant leur aptitude à l’usage quotidien. Il est ainsi possible de réaliser un réseau domestique rapidement et simplement avec seulement quelques composants. ■ Feller SA 8810 Horgen Tél. 044 728 72 72 www.feller-easynet.ch

29


30

bâtitech 9-16

produits

Idéal pour le câblage maison à grande vitesse

«CU 7000 4P Home» Cat. 7 de Dätwyler La vidéo en continu sans interférences, les jeux en temps réel et les sauvegardes des données allant jusqu’à 10 gigabits par seconde: Dätwyler Cabling Solutions a développé le câble de données «CU 7000 4P Home» spécifiquement pour le câblage multimédia à haute vitesse dans des bâtiments résidentiels. Le câble blindé AWG 26 est livré dans une boîte pratique du type Pull-Quick (304 m). Le câble a seulement un diamètre de 5,8 mm et il peut être tiré facilement même à travers des tubes minces. Tiré jusqu’à 60 m, il répond à toutes les exigences de l’ISO/CEI pour un produit de catégorie 7 (600 MHz) et est compatible avec tous les systèmes enfichables courants selon EN 50173 et ISO/IEC 11801. Ses principales caractéristiques

sont une atténuation de 32 dB / 60 m à 500 MHz, de très bonnes valeurs NEXT de 92 dB à 500 MHz, une impédance de haute précision qui se présente par un Return Loss de 26 dB à 500 MHz, et de bonnes caractéristiques mécaniques, par exemple une résistance à la traction de 62 N. ■ Dätwyler Cabling Solutions SA 6460 Altdorf Tél. 041 875 12 68 www.cabling.datwyler.com

Smart home, commande centralisée par tablette

EDOCKING Desk, élégant et toujours prêt Qui n’a jamais cherché sa tablette et après l’avoir trouvée, constaté qu’elle était déchargée? Avec la solution EDOCKING, le contrôle de l’installation domotique sera toujours disponible à l’endroit souhaité. Les produits EDOCKING sont les éléments privilégiés pour mettre en valeur une installation. Ils sont disposés à des endroits clés, offrent un design élégant et raffiné et un aspect innovant. Plu-

sieurs variantes sont disponibles: une première solution consiste à fixer la station contre un mur afin de remplacer votre écran de commande général. La seconde alternative, EDOCKING Desk, consiste à disposer la tablette sur un bureau, une table ou un meuble plat tout en conservant une certaine flexibilité. Elle représente la solution parfaite pour les salles de conférence ou le domicile. Il s’agit d’une station d’accueil pour iPad Air ou iPad Mini en aluminium anodisé avec finition spéciale afin de s’intégrer

avec élégance dans tout environnement. Avec son chargeur incorporé, elle permet d’avoir son iPad toujours prêt à l’usage. L’EDOCKING Desk est mobile et peut être placé à l’endroit idéal. Disponible en quatre différentes teintes, d’autres finitions/teintes sont possibles sur demande. ■ Ergo3 Sàrl 2502 Bienne Tél. 032 325 45 77 www.ergo3.ch


produits

bâtitech 9-16

31

Sécurité électrique

Protection complète contre les courants de défaut Sur les équipements électroniques (par ex. convertisseurs de fréquence), en cas de panne, il peut se produire des courants de défaut continus plats et des courants de défaut alternatifs haute fréquence, qui ne sont pas détectés par un disjoncteur différentiel de type A. La protection complète des personnes et installations n’est donc pas garantie. Pour ces applications en particulier, il faut donc utiliser des disjoncteurs différentiels sensibles à tous types de courants de type B (NIBT 2015 5.1.3.3). Avec les appareils de série DFS 4 type B de l’entreprise Doepke, Demelectric propose des interrupteurs différentiels sensibles à tous types de courants à deux et quatre pôles compacts, avec 3 réponses en fréquence de déclenchement différentes jusqu’à 100 kHz ou 20 kHz. Pour la protection des personnes, le type B SK est

approprié chez le fabricant proposant la plus grande gamme au monde d’interrupteurs différentiels. Pour la protection contre l’incendie classique jusqu’à 300 mA, choisir le type B NK et pour la protection contre l’incendie jusqu’à 20 kHz à 420 mA, le type B+. Toutes les versions sont disponibles pour des courants de 16 A à 125 A dans un boîtier pour montage sur rail 35 mm selon DIN EN 60715 avec seulement 4 unités modulaires. Les appareils détectent les courants de

défaut continus plats ainsi que tous les autres courants de défaut de type B selon CEI 60755. En outre, ces disjoncteurs sensibles à tous les types de courants reconnaissent sans faille tous les courants de défaut de toutes les fréquences et fréquences de battement de 0 Hz (courant continu plat) à 100 kHz. Avec sa grande plage de détection de fréquences, le DFS 4 B dépasse nettement les exigences de la norme CEI 62423 relative aux interrupteurs différentiels de type B. ■ Demelectric AG 8954 Geroldswil Tél. 043 455 44 00 www.demelectric.ch


32

bâtitech 9-16

produits

Réseaux à large bande, câble extérieur FTTx à 288 fibres de Dätwyler

10,4 millimètres sont suffisants Dätwyler Cabling Solutions a élargi la gamme des câbles à fibres optiques «FO Outdoor wbKT S-Micro» par un produit à 288 fibres G.652.D dans des faisceaux torsadés (12 × 24). Le diamètre de ce câble extérieur FTTx est seulement de 10,4 mm. Ainsi il convient parfaitement pour le soufflage dans des micro-conduites d’un espace utile à partir de 12 mm. Avec ses faisceaux tressés et ses interstices secs, ce câble compact sans métal permet un montage particulièrement aisé et est facile à couper. Les utilisateurs bénéficient en plus des valeurs d’atténuation extraordinaires – par exemple 0,21 dB / km à 1550 nm (câblé) – et de bonnes propriétés mécaniques, comme le montre la résistance à la traction augmentée de 2900 N et les longueurs de soufflage très longues dans des micro-conduites.

La fiche de données pour la gamme de câbles FO Outdoor wbKT S-Micro (de 24 à 288 fibres) peut être trouvée sur le site de Dätwyler. ■ Dätwyler Cabling Solutions SA 6460 Altdorf Tél. 041 875 12 68 www.cabling.datwyler.com


produits

bâtitech 9-16

33

Transmission multimédia

Câble HDMI Premium High Speed pour applications 4K Ceconet lance des câbles HDMI compatibles Premium High Speed d’une longueur pouvant aller jusqu’à 10 mètres qui correspondent au «Premium HDMI Cable Certification Program» et transmettent en qualité High-End du contenu riche 4K/UltraHD. La toute dernière version 2.0b du HDMI, Interface Multimédia Haute Définition pour la transmission digitale de données vidéo et audio, est adaptée à la transmission fluide de contenus 4K et de films en 3D. Désormais, Ceconet propose des câbles HDMI compatibles Premium High Speed d’une longueur pouvant aller jusqu’à 10 mètres qui correspondent au «Premium HDMI Cable Certification Program» et transmettent en qualité High-End du contenu riche 4K/UltraHD. Les deux extrémités des câbles HDMI 2.0b sont équipées de fiches HDMI 360° blindées plaquées or. Ils permettent des transmissions de données 4K à 50/60 Hz (4096 × 2160 px) ainsi que le HDR, et prennent en charge les bandes passantes jusqu’à 18 Gbit/s. Les câbles HDMI Premium High Speed fabriqués par Ceconet existent également en version Ultra Slim, dans des longueurs comprises entre 0,75 et 3 m. Ils sont notamment indiqués pour les applications HDMI High Speed dont l’espace réservé au passage des câbles est limité. D’après Flavio Bossi, membre de la direction de Ceconet, l’ensemble de câbles HDMI 2.0b proposé par Ceconet constitue un assortiment peu coûteux qui répond à tous les besoins. «De plus, nos câbles HDMI compatibles High Speed, toutes longueurs confondues, correspondent au câble HDMI Premium High Speed certifié avec lequel nous avons l’honneur de pourvoir, en lien avec sa nouvelle Box TV UHD, le fournisseur leader de télécommunications en Suisse.» ■ Ceconet AG 5506 Mägenwil Tél. 062 887 27 37 www.ceconet.ch


34

bâtitech 9-16

produits

Helios Ventilatoren vous présente

Les nouveaux ventilateurs de toiture AC, avec rejet horizontal ou vertical C’est à la foire IFH/Intherm à Nuremberg que le spécialiste en ventilation Helios Ventilatoren a présenté pour la première fois sa nouvelle gamme de tourelles de toiture AC. Les variantes avec rejet horizontal (RD), rejet vertical (VD), en diamètre de 180 jusqu’à 710 mm et avec un débit d’air jusqu’à 30 000 m3/h, sont livrables dès à présent.

Les nouvelles tourelles de toiture de Helios sont livrables avec rejet horizontal, rejet vertical et en version T120. L’enveloppe en aluminium résistant à l’eau de mer assure une durabilité maximale, même lorsque l’air est chargé de sel.

Design unique, enveloppe en aluminium résistant à l’eau de mer La série complète des tourelles de toiture Helios est présentée pour la première fois avec un design unique. Que ce soit la version avec rejet horizontal, avec rejet vertical, les tourelles en exécution EX ou résistant aux températures T120, le design reste identique. L’enveloppe est fabriquée

en aluminium résistant à l’eau de mer. Elle résiste ainsi également à la corrosion et aux conditions météorologiques, même lors de conditions extrêmes. Ces tourelles sont donc idéales pour la pose en région côtière. Le matériel utilisé garantit un poids plus léger et facilite ainsi les manipulations lors du montage.

Construction réfléchie pour un montage facile Grâce à une construction réfléchie, l’installation est simple et rapide. Par exemple: lors du branchement électrique du ventilateur au réseau, aucune partie de l’enveloppe ne doit être démontée. Les branchements se trouvent sur le côté de l’enveloppe et sont ainsi directement à portée de main. Le câblage innovant simplifie également la pose du câble depuis l’intérieur du bâtiment à travers la tourelle de toiture. La boîte à bornes est comprise dans la livraison pour les grandeurs de 180 à 250 mm. Dès 315, un interrupteur de révision résistant aux intempéries et aux UV sert de boîte à bornes.

Les tourelles de toiture AC de Helios ont été développées d’après les normes scientifiques les plus récentes et à l’aide de méthodes de simulations les plus modernes. (Résultat analyse extraction de l’air)

Turbine centrifuge à haut rendement nouvellement développée Les tourelles de toiture possèdent maintenant une turbine centrifuge à haut ren-

dement nouvellement développée, avec des pales inclinées vers l’arrière et un moteur régulable par variation de tension. Le bruit de fonctionnement est minimal pour un rendement maximum. De ce fait, les nouvelles tourelles de toiture répondent parfaitement aux exigences actuelles des normes ErP relatives à l’efficience énergétique, et même déjà aux normes exigées en 2020.

Exécution T120 élargit la gamme pour des domaines d’utilisation avec des températures élevées Les tourelles de toiture, dans leur exécution standard, sont prévues pour des domaine d’utilisation avec une température du fluide véhiculé jusqu’à + 70 °C. Pour des fluides véhiculés dont la température dépasse les 70 °C, nous proposons des variantes T120, livrables dès le troisième trimestre. Ces ventilateurs sont parfaitement indiqués lorsque la température constante du fluide véhiculé atteint jusqu’à 120 °C. De plus, depuis le milieu de l’année, une variante EX a été rajoutée et une série EC est prévue pour le quatrième trimestre de cette année. ■ www.helios.ch

A propos Les différents systèmes de ventilation d’Helios sont installés dans des appartements, des bâtiments industriels et commerciaux, et utilisés dans tous les domaines de la technique de la climatisation, du chauffage, du froid et du séchage. La palette des produits Helios est l’une des plus importantes en Europe: nos ventilateurs couvrent des plages de débits d’air de 90 m3/h à 2,2 mio m3/h et des turbines avec un diamètre de pales jusqu’à 7100 mm.


actuel

bâtitech 9-16

35


36

bâtitech 9-16

partie technique

L’équipe Bluetector (de gauche à droite): David Din, CEO; Mike Reiter, ingénieur électrique; Sascha Sendrowski, directeur technique.

La réussite, avec le traitement des eaux usées Bluetector AG de Root a développé une technologie innovante pour le nettoyage et l’élimination des eaux usées. La start-up lucernoise a déjà reçu plusieurs prix pour cette technologie. A l’avenir, l’équipe veut, avec une autre méthode, gagner des substances précieuses, contenues dans des boues d’épuration. Oskar E. Aeberli «Avec notre Bluebox, nous nous concentrons sur un marché de niche très intéressant dans le traitement des eaux usées», souligne le PDG David Din. Fondée en 2012, la start-up a développé une technologie innovante pour le traitement des boues et des eaux contaminées par des

polluants. Une première application commerciale était liée à l’élimination des eaux usées de toilettes mobiles. «Elles ont un mouvement si lent qu’elles ne peuvent pas être rejetées dans les égouts sans traitement préalable», explique le PDG, qui a déjà acquis une expérience précieuse au Luxembourg, avec une autre start-up pour eaux usées.

Petite station d’épuration mobile Développée par une équipe de trois hommes, la Bluebox est une petite usine de traitement des eaux usées mobile. Cela se passe localement; ce qui veut dire, à la source de la production des eaux fécales et usées produites ou sur les terrains des entreprises qui ont produit ces déchets. Les eaux usées sont si bien nettoyées qu’elles peuvent être rejetées à l’égout avec l’approbation des autorités locales. Comme alternative, les eaux usées ainsi traitées peuvent également être utilisées pour le lavage des voitures et/ou comme eau de rinçage pour les WC.


partie technique

bâtitech 9-16

Focus Entreprise Créée en Fondateur Administration

Bluetector SA 2012 David Din, CEO Jürg Meyer (président) Mattia Pedrini Richard Lockyer MarkusVayhinger Idée directrice Traitement des eaux usées en tant que service: les clients peuvent traiter leurs eaux usées grâce à la Bluebox, plutôt que de les transporter dans une usine de traitement avec des véhicules spéciaux; action très onéreuse et, dans certains cas, sur de longues distances Secteur Cleantech Financement ZKB, LUKB, StartAngels investiere.ch Objectifs de croissance Pouvoir payer la poursuite de la croissance avec leur propre flux de trésorerie (cash flow) Employés 3 Lieu Technopark Lucerne Internet www.bluetector.com (Photo: Peter Frommenwiler)

Le processus de nettoyage, qui a lieu dans un container, consiste principalement à traiter mécaniquement les matières visqueuses et boueuses. Les dé-

chets des eaux usées sont tout d’abord pressés et la boue ainsi épaissie est éjectée dans un simple conteneur. Puis, dans d’autres réservoirs, suivent les autres étapes de clarification biologiques et mécaniques. Dans les trois mois qui ont suivi la création de la société, la première installation pilote a été installée et mise en service par le team Bluetector 2013. Pendant une année entière, les ingénieurs et techniciens de Bluetector ont optimisé l’installation pilote. En été 2015, la première Bluebox a été livrée. Après quelques difficultés (maladies de jeunesse), elle fonctionne de manière fiable depuis le mois de décembre, chez le premier client de l’entreprise Start-up. La filiale suisse est leader sur le marché des toilettes mobiles. La société exploite plus de 100 sites en Europe. Entre-temps, le premier client a déjà commandé deux autres Bluebox pour une utilisation en Allemagne et en Suisse. Ces deux Bluebox sont déjà en

production. Ceci permet à David Din d’ouvrir la voie de la production en série. Après un nouvel exercice de financement avec un certain nombre d’investisseurs, (voir Focus) cela permettra de fabriquer quatre autres installations, en 2016, 2017 et 2018. A partir de 2019 la production annuelle pourra être portée à une douzaine d’installations. «Notre plus grand défi, au début de la mise au point, a été de trouver des investisseurs qui croient en une idée novatrice. La plupart des bailleurs de fonds investissent uniquement quand il y a du concret et peuvent voir quelque chose», décrit David Din, selon ses expériences dans ce domaine. Maintenant, il est temps pour lui d’obtenir des fonds pour dix Bluebox et ainsi d’assurer les deux prochaines années. Il est convaincu qu’«... ensuite, nous serons financièrement autonomes, en tant que société, nous pourrons payer la production et les investissements supplémentaires de notre propre cash flow».

37


38

bâtitech 9-16

partie technique

Trois questions à David Din, CEO Bluetector AG Les exigences croissantes des lois environnementales et des réglementations augmentent de plus en plus le coût de l’élimination des eaux usées, de sorte que, de nos jours, même les PME, pour des raisons financières, préfèrent nettoyer leurs eaux usées, au lieu de simplement s’en défaire. Contrairement aux grandes entreprises industrielles ou municipales, les PME ne disposent pas des millions nécessaires pour construire elles-mêmes une usine de traitement des eaux usées. Nos clients Bluebox reçoivent, pour ainsi dire gratuitement, un système complet pour le nettoyage de leurs eaux usées. Et ils nous payent simplement un montant, pour chaque mètre cube d’eaux usées traitées.

Nous nous concentrons fortement sur les entreprises industrielles de l’importance des PME qui ne peuvent pas écouler leurs eaux usées directement dans les égouts, mais les font transporter par véhicules spéciaux, déplacements coûteux et doivent ensuite payer pour l’élimination dans les usines de traitement des eaux usées. Fondamentalement, notre Bluebox serait également appropriée pour le traitement décentralisé d’eaux usées communales. Dans les régions éloignées, il est certainement moins coûteux de nettoyer les eaux usées directement là où elles sont produites, sans avoir à construire une infrastructure coûteuse.

Déjà lors de la phase initiale nous étions conscients du fait que dans les boues d’épuration, le plus grand potentiel était dans le traitement des eaux usées. Il faut beaucoup d’argent pour brûler ces boues, dans les usines d’incinération des déchets. Nous essayons constamment d’améliorer nos processus. Cela inclut bien entendu le développement et l’expérimentation de nouvelles méthodes pour récupérer, à partir des eaux usées ou des boues d’épuration, des produits d’une grande valeur économique – des produits qui sont de nos jours encore brûlés avec l’ensemble des boues d’épuration.

Actuellement, le CEO cherche, dans la région du grand Lucerne, une halle pour la production en série d’une Bluebox par mois. Ce qui le dérange particulièrement, en tant qu’entrepreneur, ce sont les grands obstacles bureaucratiques qui doivent être surmontés, comme toutes les start-up dans leur phase de développement. Il voit ici un besoin considérable d’action pour que les startup bénéficient de plus de chances de succès.

La location est le fil conducteur Une fois fabriquées, les Bluebox (coût de fabrication en usine CHF 250 000) ne peuvent pas être achetées par les clients intéressés, mais seulement louées. Avec le choix de la location, David Din espère gagner les clients qui hésitent à investir dans des solutions nouvellement développées. En raison du développement des affaires récentes, les perspectives sont bonnes, mais à son avis, il pourrait bientôt atteindre le seuil de rentabilité. Il serait possible à Bluetector de déjà l’atteindre avec six installations placées. «Nous sommes convaincus, cependant, d’être en mesure de produire au moins 20 Bluebox dans les cinq prochaines années», maintient David Din avec confiance.

Banques cantonales en tant qu’investisseurs Pour la réalisation de la technologie de nettoyage innovant, deux cycles de capitalisation ont été nécessaires, en 2013 et 2014, ceci pour des sommes de 0,6 respectivement de 2,0 millions de francs suisses. Le dernier tour a été dirigé par la Banque Cantonale de Lucerne (LUKB), la Banque Cantonale de Zurich (ZKB), la StartAngels et les membres de Communityinvestiere.ch se sont impliqués dans la levée des fonds. Après avoir obtenu le premier client important, Bluetector a déjà été honoré de plusieurs prix, entre autres le prestigieux «CTI Start-up Label». En plus, la société a obtenu, en 2014, la 27e place du Top 100 des Startup Arward et a ainsi été reconnue comme l’une des cinq meilleures start-up Cleantech suisses. ■


produits

bâtitech 9-16

39


40

bâtitech 9-16

partie technique

Le radiateur revient Pendant de nombreuses années, le radiateur traditionnel a dû laisser sa place au chauffage de sol, maintenant, il retourne dans la salle de séjour. Les radiateurs modernes ont des avantages thermotechniques et de coût; esthétiquement, ils attirent tous les regards. Giovanni Ricciardi et Vincenzo Visco * Par une froide journée d’hiver, Peter Gross est assis avec sa famille dans la voiture. Ils vont dans leur maison de vacances à la montagne. Sa femme Clara sort le téléphone et commence à taper. Dans la maison de vacances, le système de chauffage (smart) intelligent avec radiateurs réagit à ces données et définit les

températures ambiantes souhaitées. A leur arrivée à la maison de vacances, toute la famille de Peter Gross pourra profiter, dès la première seconde, d’une ambiance chaleureuse.

Radiateur intégré à fleur du mur Avec des technologies innovantes pour maison intelligente, de tels scénarios de

Dans la rénovation d’un chalet suisse, onze radiateurs design, placés à fleur de la paroi, sont l’élément charme et rustique de l’ensemble.

Symbiose parfaite entre forme et fonction: la construction du cadre permet facilement de purger le radiateur et de nettoyer la paroi.

contrôle des systèmes de chauffage modernes existent: «State of the Art». Pour que l’air de la maison de vacances puisse être rapidement chauffé, même pendant la durée du trajet, c’est possible avec le radiateur «flinke». Pour être efficace, la source de chaleur doit fonctionner avec des températures de départ faibles et nécessite donc une plus grande surface de transfert de chaleur. Au cours des dernières décennies, le chauffage par le sol a remplacé le radiateur de la salle de séjour. Les sols chauffants semblent être favorables au premier coup d’œil, car ils offrent de plus grandes surfaces de transfert de chaleur et de types d’installation facile, ceci, en particulier dans les nouveaux bâtiments. Les radiateurs peuvent essentiellement être adaptés à ces circonstances, en remplissant au moins deux options. En premier lieu, la zone de transfert de chaleur doit être augmentée, ce qui peut être réalisé avec une structure interne complexe du radiateur; deuxièmement, soutenir le transfert de chaleur, par de petits ventilateurs de radiateur intégrés. Dans ce domaine, des entreprises leader du secteur ont développé des solutions et des produits. En principe, les radiateurs ont, par rapport au chauffage par le sol, l’avantage qu’ils réagissent beaucoup plus rapidement, ce qui s’applique à la fois lors du chauffage et du refroidissement. Un avantage significatif de l’élément chauffant, c’est le positionnement flexible dans l’espace, à savoir exactement où le chauffage ou le refroidissement est nécessaire. Par exemple, sous une grande fenêtre ou dans le coin qui est destiné à la lecture ou regarder la télévision. Dans une opération de diminution de la température, il faut faire de sérieuses réserves quant au confort lors de refroidissement par le sol. Le froid venant du sol a une influence perturbatrice sur le confort. Un autre aspect: dans des bâtiments modernes, bien isolés, la chaleur doit être évacuée rapidement, par exemple si plusieurs personnes entrent dans la salle. Là, un chauffage au sol est beaucoup trop lent.


partie technique

Les normes et recommandations exigent l’utilisation de matériaux économes en énergie pour l’isolation des bâtiments aussi bien pour les nouvelles constructions que lors de rénovations. Avec une bonne isolation, la puissance de chauffage nécessaire peut être réduite. La surface nécessaire pour le transfert de chaleur est faible. Par conséquent, il est possible de placer des radiateurs. Cela remet en jeu le radiateur, reconnu de longue date. L’utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles solutions se développe et cela permet une optimisation de la capacité de chauffage et de refroidissement du radiateur, éventuellement avec une aération intégrée.

Radiateurs en matières synthétiques Il y a encore un autre aspect qui parle en faveur du radiateur: de plus en plus, la construction met l’accent principal sur des produits écologiques, que ce soit pour la production, l’exploitation et l’éli-

bâtitech 9-16

mination et qui requièrent peu de ressources. Les radiateurs classiques sont en acier. Mais pour leur fabrication, la quantité d’énergie nécessaire est importante. Il existe une alternative, le radiateur de remplacement en matières synthétiques durables tel que le polybutène. Cette année, à l’exposition ISH de Francfort, les premiers radiateurs en cette matière ont été montrés, y compris le modèle «Zmart» de la société suisse Zehnder de Gränichen. La solution choisie pour distribuer la chaleur dans ce chalet se marie Ces technologies et produits discrètement avec l’atmosphère générale. innovants ne conviennent pas seulement pour les temps froids, ils peuvent également être facilement utilisés à la saison thermostat, qui peuvent réguler à la fois chaude. La combinaison de la chaleur et le mode chauffage et refroidissement, du froid dans une pompe à chaleur à peuvent être utilisées avec un système de fonctionnement bivalent avec thermostat maison intelligente. Il n’y a pas que le est sans limites. Les têtes électroniques de chauffage qui est important, mais aussi

41


42

bâtitech 9-16

partie technique

tout ce qui concerne le refroidissement et ses avantages. Pour assurer une capacité de refroidissement appropriée, la surface de transfert de chaleur doit être augmentée et rendue plus efficace. L’opération de refroidissement doit atteindre au moins 30 W/m². Aujourd’hui, les radiateurs en acier planaire travaillent avec de multiples couches et ailettes perfusées pour en augmenter la surface. Ainsi, les radiateurs par ailleurs déjà lourds sont encore plus lourds et l’efficacité de la matière utilisée n’est plus optimale.

Dans les éléments de chauffage et de refroidissement modernes, notamment lors de l’utilisation de polymère, le volume de chauffage et de refroidissement est traversé par des surfaces de transfert de chaleur sur de courtes distances. Le diamètre hydraulique de la section transversale du côté air est sensiblement plus grand qu’un radiateur de chauffage/de refroidissement en acier correspondant et favorise une bonne convection naturelle sur le côté air. Ainsi, les densités de puissances élevées peuvent

être obtenues avec un faible poids. Ce concept offre également des avantages au niveau de la déshumidification. Dans ce mode de fonctionnement, la corrosion sur la face extérieure des organes de chauffage/refroidissement de l’acier est un réel souci. Aux points de soudure, des microfissures peuvent se produire, ce qui conduira, tôt ou tard, à la corrosion. La matière plastique polymère ne présente pas cet inconvénient, puisqu’il n’y a pas de corrosion possible.

L’intégration intelligente (smart) avec les applis En outre, des solutions intelligentes favorisent le bien-être et la satisfaction des utilisateurs, en se mettant à leur disposition pour des besoins individuels. Avec le développement de systèmes intelligents ménagers, il est possible d’intégrer des systèmes de chauffage et de refroidissement. Par des applications placées sur le web et autres App, on peut contrôler de façon optimale l’air ambiant et donc l’adapter aux besoins. Il est possible ainsi d’économiser de l’argent par des optimisations permettant d’influer sur le cours du cycle de vie de ces systèmes. Outre les avantages mentionnés ci-dessus, le faible poids et la résistance à la corrosion, cette nouvelle génération de radiateurs offre de nouvelles possibilités de conception en forme, texture et couleur. En outre, tous les caractères esthétiques individuels peuvent être satisfaits, depuis le simple et discret jusqu’au bling-bling à outrance. Cela permet le retour de la nouvelle génération de radiateurs, dans une atmosphère sophistiquée. ■

Auteurs * Giovanni Ricciardi et Vincenzo Visco sont des participants de l’exécutif MBA de l’Université de Lucerne – Secteur économique



L’inachevé comme programme Au NEST de Dübendorf, les deux institutions de recherche et d’essai Empa et Eawag, avec d’autres partenaires, testent de nouveaux développements matériels et d’idées pour la construction d’objets vivants: le projet pionnier est de faire des progrès dans la durabilité et l’efficacité des ressources, surtout dans les domaines de la construction. Jutta Glanzmann Gut Au commencement, en 2009, ce n’était qu’une idée, et c’est le 23 mai de cette année qu’il a été inauguré à Dübendorf: NEST ou incubateur pour le parc d’innovation suisse, c’est ainsi que Gian-Luca Bona, directeur de l’Empa, a décrit le projet au cours de son allocution d’ouverture. Jusqu’à présent, c’est avec plus de 90 partenaires de la recherche, de l’industrie et du secteur public qu’il a été développé; c’est le concept d’une maison dont

la seule constante devrait être le changement, bien que maintenant le bâtiment expérimental modulaire, situé sur le campus des deux instituts de recherche Empa et de l’Eawag, existe, il n’est pas et ne doit pas être terminé à l’avenir: cela a toujours été, dès le départ, une pierre d’achoppement par rapport aux règlements de construction. Comment pouvez-vous obtenir un permis de construire pour un bâtiment qui ne sera jamais fini, par définition? Ici, la flexibilité et l’inventivité ont également

été demandées aux autorités compétentes de la ville de Dübendorf.

La forme Au niveau architectonique, NEST n’est pas un projet classique: l’extérieur de la maison va toujours se modifier, l’intérieur reste stable et clair, ce sont les intentions des architectes Fabio Gramazio et Matthias Kohler. NEST, c’est tout d’abord un noyau de bâtiment central avec trois plates-formes ouvertes, puis des modules composés d’unités de recherche et d’innovation. Ceux-ci sont installés sur les plates-formes selon un principe «Plug & Play». Fabio Gramazio compare NEST, par analogie à une ville, comme un quartier avec des blocs individuels qui sont empilés verticalement et ont des caractéristiques différentes – comme un empla-


partie technique

bâtitech 9-16

La façade extérieure sud-est de NEST.

L’atrium a une telle paroi intérieure à caractère permanent et agit comme un lieu de rassemblement.

cement nord ou plein sud. Les conditions cadres sont celles que l’on trouve dans la pratique quotidienne. Conceptuellement, les architectes se sont tournés sur une maison dont l’atrium, qui s’étend sur tous les étages et jusqu’au toit, a une façade intérieure, quasi un caractère permanent, et peut faire fonction de lieu d’arrivée et de rencontre. Les extérieurs, en modules, peuvent être changés dans le temps comme des inserts. Au premier coup d’œil, le noyau et les plaques semblent donner un accès très réduit. Mais selon les architectes, c’est nécessaire pour le travail de développement: malgré les possibilités d’échange et de modification, des voies d’évacuation doivent fonctionner pour que les entrées et les liaisons à la technologie restent idéalement placées.

La technique Ce qui n’est pas visible au premier coup d’œil est tout aussi essentiel: c’est l’approvisionnement efficace et économe de l’énergie au bâtiment. Par conséquent, les énergies conjointes d’Energy Hub (ehub) avec NEST, s’intègrent pour les temps d’exploitation. Ceci est une plate-forme de recherche sur l’énergie et doit optimiser la gestion de l’énergie au niveau du quartier. Tous les composants du NEST génèrent l’énergie, soit économiser, convertir, stocker ou restituer, ils sont reliés d’une manière intelligente. Dans le même temps, couplée à ehub, l’énergie circule hors du bâtiment avec le démonstrateur move, qui est également sur les lieux de l’Empa. Ainsi l’énergie ne sert pas directement, mais peut être convertie en carburant durable pour la mobi-

lité du futur. L’eau est un autre axe de recherche: dans le WaterHub de l’eau, Eawag étudie l’utilisation multiple de l’eau et met au point de nouvelles approches des nutriments et récupérations d’énergie à partir des eaux usées. Donc, au NEST, au lieu d’une seule canalisation, il y a six conduites séparées: une pour les matières fécales, une pour l’urine, une pour l’eau de pluie, une pour l’eau grise de la douche, moins polluée, une pour les eaux grasses de la cuisine, plus lourdes, et, pour des raisons de sécurité, une conduite menant directement à l’égout. Les flux de déchets distincts permettent de développer des solutions pour la réduction de la consommation d’eau, pour une utilisation multiple de l’eau de récupération et de l’utilisation des substances dans les eaux usées. Pour marquer l’ou-

45


46

bâtitech 9-16

partie technique

verture de NEST, un nouvel engrais a été présenté: l’Eawag a développé une méthode dérivant de l’urine et qui est en vente depuis peu (www.vuna.ch). Les travaux de recherche dans NEST peuvent donc compter sur de nombreux projets précurseurs et gagner, avec la nouvelle plate-forme, encore plus d’espace et de possibilités.

Les premières unités (units) NEST Living Lab abrite, également dans la maison, deux unités opérationnelles. Pour une «Vision Wood»: le système de module «comment vivre dans le futur» développé par l’Empa et ETH Zurich et entièrement développé par Renggli AG, a été placé entre les deux principales plateformes à la fin d’avril, à l’aide de deux grues mobiles. En plus de la préfabrication industrielle, qui fait partie intégrante du projet de recherche, des développements importants en bois, à l’intérieur et dans la zone extérieure, sont aussi testés. Ainsi les trois unités occupées et mises en place sont utilisées quotidiennement et soumettent les surfaces des matériaux en bois à l’épreuve prati-

Peter Schwehr, de l’Université de Lucerne – secteur Ingénierie et Architecture, présente «Meet2Create» au président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann. C’est là que les connaissances du monde futur du travail doivent être obtenues.

que. La gamme de projets de recherche va du bois hydrophobe jusqu’au secteur sanitaire, en passant par la façade en bois, dont le revêtement de surface «fibrilles» est actuellement à l’essai, à l’assaut du vent et des intempéries. La deuxième unité complète se veut être un aperçu des environnements du monde du travail futur: «Meet2Create», c’est un environ-

nement de bureau, conçu par la haute école de Lucerne, Engineering & Architecture. En collaboration avec d’autres partenaires de l’industrie, ils examinent des sujets de recherches tels que l’ameublement flexible, l’air ambiant personnalisable sur le lieu de travail ou de la technologie de construction passive dans les salles de réunion.

Konrad Graser, de NCCR Fabrication numérique, démontre à un public intéressé la production robotique sur site.

(Photos: Empa)


partie technique

bâtitech 9-16

Tove Larsen, membre du conseil d’Eawag dans le secteur Water Hub. Là, Eawag étudie l’utilisation multiple de l’eau et de nouveaux concepts développés pour retrouver des substances nutritives et énergétiques à partir des eaux usées. Unité Vision Wood. Innovations en bois dans une cohabitation: lavabo en bois hydrophobe.

En tout, NEST peut accueillir environ 15 unités, qui devraient être en activité dans cinq à sept ans et laisser leur espace pour de nouvelles unités dès la fin de leur temps de recherches. «ehub», «Water Hub», «Meet2Create» et «Vision Wood» n’en sont qu’à leurs débuts; sur la plateforme supérieure, ceci à la fin de 2016, en coopération avec l’association suissetec, un centre de fitness et de bien-être solaire va être créé. Pour les deux prochaines années, cinq unités supplémentaires sont en planification: dans «HiLo», un salon avec environnement de travail sur deux étages, l’ETH Zurich étudiera les façades adaptables et de nouvelles opportunités dans la construction légère. Le groupe Werner Sobek travaille avec l’Université de Stuttgart et l’ETH de Zurich sur une unité de «Urban mining», l’utilisation

des villes comme source de matières premières. Dans l’unité «SolAce», l’EPFL s’approche du multifonctionnel avec des façades actives comme centre d’intérêt et la haute école de Saint-Gall veut examiner la vie des personnes dans la troisième étape de la vie. La cinquième unité est appelée «fabrication numérique», elle est initiée par le même centre national de recherches (NCCR) à l’ETH Zurich. Les chercheurs étudient la préfabrication sur site, avec robotique et processus de construction numériques. ■

Porte de bois minéralisé et poignée en bois antimicrobien.

Que préférez-vous?

Produit de qualité suisse

E

Le romantisme?

L'efficacité?

Ohnsorg et fils SA Tél. 024 446 10 20 www.ohnsorg.biz

C

O

Lamellhut®

47


48

bâtitech 9-16

partie technique

L’équipe dirigeante d’Archilogic SA (de gauche à droite): Tomas Polach, cofondateur, CTO, Dominique Burgauer, CFO, Frederic Schwarz, cofondateur, Pascal Babey, cofondateur, Kaspar Helfrich, cofondateur, CEO.

«Conquérir le monde numérique, avec notre modèle 3D» Depuis le 1er mars 2014, la start-up Archilogic AG développe une plate-forme Internet pour les modèles 3D, ce qui devrait simplifier la présentation et la planification des projets immobiliers durables. La plate-forme permet des modèles 3D des locaux directement dans le navigateur et accessibles à tous. Oskar E. Aeberli Lorsque l’on a un contenu 3D, il y a deux façons pour trouver son chemin sur l’Internet. Soit des modèles 3D, déjà créés

(BIM, scanner, etc.), sont déjà chargés ou bien Archilogic transforme les plans d’étage 2D simples dans les modèles 3D sémantiques. Lors d’interprétations de plans, les informations supplémentaires

à partir de photographies ou des croquis sont aussi pris en considération. Le cofondateur Tomas Polach avance: «Avec la plate-forme développée par Archilogic, notre objectif principal est de réinventer et définir la communication dans l’architecture. L’objectif à long terme serait que les modèles 3D basés sur le Web correspondent à une norme mondiale standardisée.» Et quelle est la solution développée? «Nous, le quartet fondateur, développons des solutions inno-


partie technique

bâtitech 9-16

tectes et les maîtres d’oeuvre était tout à fait inefficace, en raison de la différence des connaissances et que cela conduisait jusqu’à un ralentissement des travaux. Cela nous a motivés pour développer une plateforme de communication innovante», dépeint Tomas Polach.

Divers accès Comment les utilisateurs individuels d’Internet arrivent-ils à la plate-forme 3D Archilogic? «Selon le degré d’utilisation de la plate-forme, il existe différents types d’accès. Chacun peut déplacer les meubles et ainsi changer fondamentalement la visualisation du local. Il y a un accès particulier pour les architectes et les professionnels du bâtiment, qui peuvent également déplacer les fenêtres et les portes, ou même modifier l’architecture, ceci directement sur la plate-forme. Autre genre d’accès, par exemple, celui réservé aux designers industriels. Tous ces utilisateurs ont besoin d’un code d’accès spécifique et doivent payer une redevance pour l’utilisation accrue de la plateforme.» ➜

Focus

vantes pour la communication entre les espaces. Notre plate-forme 3D fait des locaux une expérience spatiale vivable», explique Tomas Polach.

Avec Archilogic et dans un cadre architectural, les résidents des bâtiments peuvent contribuer directement à l’élaboration des locaux, proposer certains matériaux et ainsi participer à la planification. Mais n’y a-t-il pas aujourd’hui déjà divers programmes 3D en architecture? «Nous ne développons pas de nouveaux logiciels d’architecture, mais une plate-forme Internet, qui affiche l’architecture et le design en trois dimensions, tout peut être partagé et édité. Et cela directement dans le navigateur». Ceci explique les avantages du développé architectural et l’utilisation de la plate-forme. Qu’est-ce qui a décidé les quatre fondateurs à construire une plate-forme entièrement sur Internet? «Nous sommes un groupe de quatre architectes ETH avec des spécificités en formations différentes. Après l’achèvement de nos études, nous avons créé, avec succès, notre premier bureau d’architecture. Dans la pratique, nous avons cependant trop souvent trouvé que la communication entre les archi-

Nom

Archilogic SA

Fondée le

1er mars 2014 en tant qu’entreprise dérivée

Fondateurs

Kaspar Helfrich Tomas Polach Frederic Schwarz Pascal Babey

CFO

Dominique Burgauer

Idée générale Améliorer la communication des projets immobiliers à travers toutes les phases via des modèles 3D interactifs basés sur le Web Branches

Infrastructure et Architecture

Financement 12 investisseurs providentiels Objectifs

Employés

Numérisation universelle de l’architecture et de la planification des projets immobiliers 15 personnes dont 5 architectes et 6 ingénieurs

Domicile

Zurich

Internet

www.archilogic.ch

49


50

bâtitech 9-16

partie technique

Qui n’a pas rêvé de réaménager son appartement? Avec un modèle 3D, c’est facile et rapide d’essayer de le remeubler.

Chaque objet sur la plate-forme 3D dispose d’une adresse spécifique. Et cette URL a tout ce dont l’utilisateur a besoin pour faire son travail de planification. Il ne doit pas télécharger des programmes supplémentaires mais peut travailler directement sur la plate-forme.

Qu’est-ce que la plate-forme 3D d’Archilogic offre comme possibilités à l’utilisateur? «Chaque objet sur la plate-forme 3D dispose d’une adresse spécifique. Et cette URL a tout ce dont l’utilisateur a besoin pour son travail de planification. Donc, il ne doit pas télécharger des programmes supplémentaires, mais peut travailler directement sur la plate-forme. Avant de commencer à travailler, il doit simplement se connecter puis il peut travailler directement. La communication avec le modèle fonctionne donc en bidirectionnel. L’utilisateur peut visualiser le modèle, le réviser, le stocker et, si nécessaire, le retransmettre. Notre modèle fonctionne beaucoup comme Youtube

d’architecture», explique Tomas Polach. Quand le développement de la plateforme 3D a-t-il commencé? «La société Archilogic AG a été fondée le 1er mars 2014. Avant, les quatre architectes, nous avons travaillé au développement de la plate-forme, sous la forme d’une entreprise dérivée de l’ETH de Zurich», décrit T. Polach. Entre-temps, la société s’est agrandie et emploie maintenant 15 employés à plein temps. «Notre objectif est resté inchangé jusqu’à ce jour: développer une plate-forme 3D qui est facilement accessible à tout le monde, sans logiciel spécial requis, comme un jeu simple ; mais l’utilisateur a à sa disposition une planification architecturale sé-

rieuse des bâtiments. Par rapport à ses concurrents, notre modèle est unique», explique le cofondateur. Quel est l’état actuel du développement de la plate-forme 3D? «Nous avons récemment achevé une première version et nous sommes en train de construire plusieurs milliers de modèles 3D par mois. Notre objectif à moyen terme est de numériser en quelques années tous les modèles, dans le monde entier. Autrement dit, il devrait être possible, à l’avenir, de planifier tous les intérieurs et conceptions sur cette terre avec notre modèle 3D», espère Tomas Polach. Mais cela nécessite un développement sophistiqué et étendu ainsi qu’une énorme capacité de


partie technique

bâtitech 9-16

Le chemin de la popularisation Comment le modèle 3D peut-il, le plus tôt possible, intéresser beaucoup d’utilisateurs? «Actuellement, une action a été lancée, notre modèle peut être essayé et testé gratuitement par toutes les parties intéressées. A titre d’exemple, un client peut nous envoyer par mail un plan d’étage et nous lui retournons un modèle 3D, afin qu’il puisse se faire une idée de ses options de planification. Nous voyons que cette action est bien reçue par le client et ceci de façon globale, surtout pour la diffusion rapide de notre modèle», expliquent Tomas Polach et ses collègues. ■ Les lunettes 3D permettent de s’imaginer de façon réaliste l’intérieur des bâtiments.

stockage? «Nous avons besoin non seulement de stockage pour nos modèles, mais aussi des ressources humaines importantes pour mettre en œuvre notre vision et passer de la théorie à la réalité»; c’est très optimiste. Bien qu’Archilogic (encore actuellement) agisse depuis Zurich, l’objectif principal est d’être présent dans le monde entier, ceci le plus rapidement possible, afin d’attirer et de gagner un nombre toujours plus grand d’utilisateurs sur cette plate-forme. Pendant ce temps, la jeune entreprise a déjà des clients dans le monde entier, bien qu’en nombre encore assez modeste. «Nous enregistrons une progression mensuelle de 15 % au niveau des nouveaux utilisateurs», se plaît à commenter l’un des quatre fondateurs et chef des finances, Dominique Burgauer. Les responsables sont déjà prêts à discuter avec leurs concurrents aux Etats-Unis, ainsi qu’examiner les possibilités de coopération dans les procédures ultérieures. Comment Archilogic peut-il rivaliser avec succès dans cette concurrence féroce? «A cet égard, il existe plusieurs facteurs pertinents. Ainsi, notre plate-forme est beaucoup plus rapide et ne nécessite pas de temps de démarrage aussi important que celles de nos deux concurrents. Ceux-ci emploient plus les caméras et la numérisation des locaux avec restitution en détail. Nos modèles sont, en revanche, moins facilement modifiables, cependant, avec de plus grandes fonctionnalités.» Tomas Polach en montre les différences essentielles.

Trois questions à: Kaspar Helfrich, cofondateur, PDG Il existe déjà un grand nombre de programmes 3D en architecture. Nous ne développons pas de logiciel pour architecture, mais une plate-forme Internet qui peut être affichée en trois dimensions sur l’architecture et le design; cela est édité et partagé – directement dans le navigateur.

Nous voyons un grand intérêt dans la phase de commercialisation de biens immobiliers, grâce à nos modèles 3D d’intérieurs. En Suisse, nous sommes déjà activement diffusés dans deux des trois plus grands portails immobiliers. Nous voyons aussi une demande croissante dans la phase de commercialisation. Dans la phase utilisation de biens immobiliers, nous aidons les futurs occupants à établir et à optimiser l’utilisation des espaces ou refléter directement d’autres fonctions en ligne. Notre technologie est utilisée ici comme un super utilisateur pour les images numériques des bâtiments. Dans le développement et la construction de biens immobiliers, nous voyons la demande comme une aide à la communication entre les concepteurs professionnels et les clients ou les utilisateurs finaux.

A l’heure actuelle, nous aidons beaucoup de gens dans la phase de vente. Cela nous permet de faire des développeurs immobiliers un groupe cible important. De nouveaux groupes de clients s’ajoutent quotidiennement, de par notre technologie, qui est de plus en plus utilisée dans d’autres phases du cycle de vie des bâtiments. Nous sommes constamment surpris par les multiples applications de notre plate-forme. Nous nous félicitons de tous les contacts et nous consacrons toujours du temps pour réfléchir à de nouveaux genres d’applications.

51


52

bâtitech 9-16

partie technique

De nouvelles sources d’approches Des ingénieurs sanitaires, des maîtres professionnels et des responsables d’association se sont rencontrés dans la maison Optinauta à Trimbach près d’Olten, pour discuter des défis à solutionner dans la construction de grands objets et définir de nouvelles approches. Andreas Stettler

La densification exige de repenser les processus

Avec un exposé principal et cinq courtes présentations sur la qualité de l’eau potable, de l’eau chaude, de la distribution fine et de la mise en service, les bases pour d’intensifs échanges d’expériences étaient jetées. Stefan Kotzsch, microbiologiste (Lucerne/Eawag) a présenté le côté scientifique

Au sujet de l’eau chaude, la distribution fine et essais/mise en service, trois ingénieurs sanitaires se sont exprimés: Michele Guglielmo (GRP Ingenieure AG) se risque à penser à l’eau chaude décentralisée avec toutes ses inconnues. Erich Ott (Ernst Basler + Partner AG) met en évidence une aggravation de la distribution

gues et a plaidé pour un rinçage systématique, des essais et la mise en service des systèmes d’installation, y compris le protocole. Tout n’est malheureusement pas exécuté de façon cohérente, et seulement pour les grands objets et après des périodes de stagnation de l’eau de plusieurs semaines, voire des mois. Les outils proposés existent déjà, sous la forme de normes (SIA 385/1 + 2, SSIGE W3). Par la

La discussion très animée par les participants était pour Roy Nussbaum, chef de la direction de Nussbaum AG (centre), la preuve que l’âme du secteur des bâtiments contient encore beaucoup de défis pour la profession. (Photos: Markus Wolf)

de la formation de bactéries dans l’eau potable distribuée dans les systèmes de distribution d’eau et a souligné l’importance de la qualité des matériaux utilisés, les températures appropriées, tout en évitant la stagnation. Etonnant: il n’y a pas nécessairement que les vastes systèmes complexes d’installation qui offrent le meilleur terreau pour la croissance des bactéries, mais aussi les derniers centimètres avant la douche et les tuyaux souples, organes qui échappent souvent à la certification.

fine à cause des exigences accrues du confort et les appartements toujours plus spacieux avec pour causes, la multiplicité et l’éloignement des consommateurs. La conception de la distribution de l’eau et le choix de la méthode d’installation (points de soutirages uniques, tés, etc.) sont des cas de plus en plus spécifiques à résoudre. E. Ott se pose la question, de quelles sortes de confort sanitaire l’humain a-t-il réellement besoin. Roni Hess (Enerconom AG) a finalement fait appel au sens des responsabilités de ses collè-

suite, les participants ont appris des représentants des associations qu’un groupe de travail avait déjà été formé.

De nouvelles approches pour la planification et la mise en œuvre Le débat a permis aux participants à la conférence de demander aux conférenciers certains conseils et de faire connaître leurs propres idées. Où et comment isoler? Faut-il séparer eau chaude et eau froide? Des températures inférieures au point de soutirage sont-elles justifiées?


partie technique

Comment les économies d’énergie, les demandes croissantes en besoins sanitaires peuvent-elles être compatibles? L’eau chaude doit-elle continuer à être produite centralisée ou décentralisée à l’avenir? Mais trouver une solution pour les questions abordées, ce n’était pas le but de l’événement. Par conséquent, les questions sans réponse sont restées en suspens, peut-être, pour un autre débat.

Conclusion de la 4e réunion des experts Les principales conclusions après les présentations et les discussions sont: • La conclusion décisive pour la stabilité biologique et la qualité de l’eau brute, de l’approvisionnement en eau, c’est une distribution de grande valeur et bien entretenue et l’utilisation de matériaux certifiés de haute qualité. Dans les grands bâtiments, le réchauffement indésirable de l’eau froide est de plus en plus reconnu comme une zone à problème. • Les bases pour la préparation et la distribution de l’eau chaude dans les bâtiments sont les normes SIA 385/1 et 385/2 et SSIGE W. 3. Le potentiel d’innovation sur les grands objets reste la production centralisée ou décentralisée et le stockage de l’eau chaude ainsi que le maintien de la chaleur dans la distribution. • Les temps de réponse pour l’eau chaude selon SIA 385 sont à atteindre avec le système de points de soutirage unique et maintien de la chaleur dans le distributeur. Lorsqu’il y a un système de points de soutirage unique, les variations de la pression et de la température doivent rester minimes. • Le premier remplissage se fera en respectant les normes de l’hygiène et gagnera en importance avec l’augmentation de la taille et de la complexité des projets de constructions. Les responsabilités pour les essais et la mise en service doivent être clairement définies par écrit et à l’avance. La 4e réunion d’experts Nussbaum peut être considérée comme un succès. Les commentaires sur place et avec le recul ont été très positifs. La discussion ouverte était par elle-même la meilleure preuve que l’âme du secteur des bâtiments contient encore beaucoup de défis pour la profession. ■

bâtitech 9-16

53


54

bâtitech 9-16

partie technique

Vérification des appareillages électriques mobiles, selon la nouvelle législation

Comparatif d’appareils de contrôle testés en pratique En Suisse, comme partout ailleurs, après la réparation d’un appareil ou d’une rallonge électrique, les entreprises d’installations électriques doivent veiller à la vérification de ces appareillages avant qu’ils quittent leur usine. Les appareils de contrôle effectuent toutes les mesures prescrites, de manière automatique ou semi-automatique. Mais quel appareil répond à «mes» besoins? La rédaction de la revue «Elektrotechnik» a soumis 12 appareils de contrôle à une comparaison pratique, apportant une aide concrète quant au choix de l’appareil adéquat. (Source: www.bhkw-sachverstaendige.de) Raymond Kleger Les équipements électriques mobiles sont, par définition, reliés à une installation fixe par un dispositif d’enfichage. Dans le jargon professionnel, on parle d’appareillage électrique enfichable. Les appareillages électriques, une fois entre les mains des installateurs-électriciens, ne sont autorisés à ressortir de l’usine qu’après avoir été contrôlés. Il s’agit de vérifier l’état de l’appareil et d’appliquer

les mesures nécessaires, afin que l’objet retrouve son état d’origine. En pratique, cela signifie qu’il est soumis aux vérifications suivantes: • état de fonctionnement • sécurité d’utilisation générale, en particulier la sécurité électrique • compatibilité électromagnétique (CEM). La maintenance d’un appareil sousentend les étapes suivantes: diagnostic

des pannes, remise en état et vérification. L’appareil de contrôle assure le contrôle défini dans la norme DIN/VDE 0701-702: test du conducteur de protection, mesure de la résistance d’isolement, du courant dans le conducteur de protection et du courant de contact. Sans l’utilisation d’un appareil de contrôle, il faudrait avoir recours à plusieurs appareils de mesure différents: • mesurer la résistance du conducteur de protection, si tant est qu’il y ait une

Photo 1 montrant l’ensemble des appareils qui couvrent différents besoins. Une entreprise qui vérifie quotidiennement des appareils électriques utilisera un appareil de contrôle entièrement automatisé, onéreux, car cela est économiquement rentable. Pour une petite entreprise, qui ne contrôle qu’occasionnellement des appareils, un appareil de contrôle simple suffit. L’employé notera manuellement le type d’appareil et le numéro de série, la norme appliquée, date et signature, pour pouvoir prouver, en cas de litige, que l’appareil a quitté l’atelier après avoir été contrôlé.


partie technique

bâtitech 9-16

Débat autour de nos tests

Photo 2: Une plaque de cuisson 230 V et une rallonge ont été testées avec chacun des appareils de contrôle.

connexion pour conducteur de protection. • mesurer la résistance d’isolement. S’il est possible d’effectuer la mesure de l’isolement, il est autorisé d’appliquer la méthode de substitution de mesure du courant de fuite pour mesurer le courant dans le conducteur de protection. S’il n’est pas possible d’effectuer la mesure de l’isolement, il faut effectuer une mesure du courant dans le conducteur de protection, en appliquant soit une méthode de mesure directe soit une méthode de mesure du courant différentiel. • si certains éléments des appareils sont accessibles et conducteurs et s’ils ne sont pas liés au conducteur de protection, il faut mesurer le courant de contact. L’appareil de contrôle permet à l’installateur-électricien d’effectuer efficacement toutes les mesures et lui donne l’assurance de pouvoir prouver clairement, dans le cadre d’une procédure judiciaire, que les vérifications sont conformes à la norme et que l’appareil électrique a quitté son atelier en parfait état.

Une grande variété d’appareils de contrôle Le comparatif de ces différents appareils met en lumière les différentes possibilités de mesures et de documentations. Ce n’est que pour le test de résistance du conducteur de protection que nous vérifions la précision de la mesure, car elle est déterminante pour la vérification d’une rallonge électrique. Autrement, nous partons

du principe que tous les appareils répondent aux normes correspondantes (VDE 0404-2). A travers ce test de comparaison, nous souhaitions absolument montrer à quel point la manipulation des appareils était simple ou complexe. Ceci est particulièrement important pour les utilisateurs qui ne manipulent pas quotidiennement l’appareil de contrôle. Concrètement, nous nous sommes penchés sur les questions suivantes: • La mesure est-elle facile à effectuer? • Quelles mesures sont concrètement possibles et à quel point s’effectuentelles de manière automatique? • A quelle vitesse s’effectue la vérification? • Comment les résultats des mesures sont-ils représentés? • Comment se déroule le guidage de l’utilisateur? • Les états dangereux sont-ils signalés? • L’appareil est-il maniable ou plus facilement utilisable en atelier? • Quels accessoires sont disponibles? L’évaluation des appareils a été effectuée par trois personnes, qui se sont efforcées de rester objectives. Inévitablement, des éléments subjectifs ont aussi été formulés. Deux appareils de chaque fabricant sélectionné ont été testés: un modèle simple, qui couvre les besoins des «testeurs occasionnels» et un modèle qui permet d’effectuer des mesures plus vastes, pouvant générer des documents électroniques et être complété avec des accessoires optionnels. Le tableau montre une vue d’ensemble de toutes les mesures et données des appareils.

Nous restituons ici les éléments que nous avons constatés lors de la manipulation des appareils. Nous avions toujours en tête à la fois le testeur occasionnel et le testeur professionnel, dont les besoins peuvent être radicalement différents. Le testeur occasionnel est un installateur qui est amené de temps à autre à vérifier un appareil et qui transcrit manuellement les résultats dans un carnet. Pour les petites entreprises, le prix de l’appareil est déterminant, car une fois de plus, la législation a imposé une acquisition et donc une dépense supplémentaire. Le testeur professionnel quant à lui est un électricien d’exploitation qui gère un grand parc d’appareils ou un installateur-électricien dont la vérification des appareils électriques fait partie des prestations. Il veut gérer ses données de mesure via un logiciel et emporte toujours son appareil avec lui. Le poids et les dimensions, la rapidité et les extensions possibles sont donc des caractéristiques essentielles. Nous nous penchons en premier lieu sur les appareils les moins onéreux.

GT 400 d’Amprobe • Positif: il fait partie des appareils testés les moins onéreux, dispose d’une prise test de type 23, est très compact, léger et robuste. La manipulation est simple, la consignation est manuelle. L’aide qui s’affiche sur l’écran, avec indication du schéma de connexion de l’appareil à tester, est utile. ➜

GT 400 d’Amprobe.

55


56

bâtitech 9-16

partie technique

• Négatif: l’écran n’est pas rétroéclairé et le contraste est faible. Le menu, en particulier la saisie de la longueur d’un câble via une seule touche, est un peu délicat et difficilement réglable sans avoir préalablement jeté un coup d’œil à la notice imprimée. Les résistances de contact de la sonde peuvent être compensées (réglage du zéro), mais par contre pas l’adaptateur pour les rallonges. Le résultat du test effectué sur notre rallonge était négatif, alors qu’avec d’autres appareils, il était positif. Une vérification active10 est impossible. Le fabricant propose un fonctionnement avec six piles AA rechargeables, qui ne peuvent toutefois être rechargées qu’en dehors de l’appareil.

• Inconvénients: l’enregistrement des données de mesure n’est quasiment pas utilisable, car elles sont enregistrées sous un numéro fixe, attribué par l’appareil lui-même. Le câble de raccordement est encombrant.

PAT 150 de Megger • Avantages: l’appareil est bien compact, la notice d’aide pour le raccordement de l’appareil à tester est imprimée dans

peuvent être transmises à un PC, raccordé à l’appareil durant la mesure. Le logiciel PC est compris. • Négatif: le display est un afficheur de texte pur, il a peu de contraste et ne dispose pas de rétroéclairage. L’appareil est relativement grand, la technique n’est plus tout à fait dernier cri. La procédure de contrôle n’est pas automatique, chaque mesure est sélectionnée

ST 725 de Benning • Avantages: l’appareil est maniable, robuste et a des dimensions relativement petites. L’utilisation est très simple et logique, et s’articule autour de 9 touches au total. Sur l’écran bénéficiant

Minitest Pro de Metrawatt.

PAT 150 de Megger.

ST 725 de Benning.

d’un bon contraste, mais sans rétroéclairage, l’écriture est grande et bien lisible. Le raccordement à l’appareil à tester est symbolisé par une impression à côté du bouton adéquat. La procédure de mesure est entièrement automatique. Notre câble de rallonge peut être vérifié par l’intermédiaire d’une touche dédiée. A l’issue de la mesure de la résistance du conducteur de protection, un message s’affiche, indiquant que la valeur limite du tableau peut être relevée à l’arrière de l’appareil.

le couvercle de protection. La manipulation est assez simple et partiellement dirigée. Le PAT 150R dispose de batteries intégrées pouvant être rechargées par l’intermédiaire d’un câble de recharge. Inversion de polarité, courtcircuit et rupture de ligne sont signalés, toutefois sans préciser quel conducteur est sectionné. • Inconvénients: la question du calibrage est maladroitement résolue, la mesure de la résistance du conducteur de protection manque de précision et le résultat de mesure fluctue. Lors du contrôle de la rallonge, la valeur de la résistance était inférieure de 20 %, par rapport à celle d’autres appareils.

Minitest Pro de Metrawatt • Positif: l’appareil est relativement simple d’utilisation, l’affichage des valeurs de mesure s’effectue dans l’affichage de texte, des LED de couleur rouge, orange ou vert indiquent dans une matrice le résultat de la vérification; «vert» est toujours bon et «rouge» toujours mauvais; «orange» indique que la vérification doit être effectuée manuellement dans la matrice. Les valeurs de mesure

par commutateur rotatif. L’appareil ne fonctionne que s’il est raccordé au secteur et n’a pas d’interrupteur d’alimentation. La mesure de la résistance du conducteur de protection est très imprécise. Lorsqu’on soustrait la résistance de la sonde de la valeur affichée (celle-ci peut être mesurée), la valeur de mesure se situe dans la zone de tolérance.

MI3309 de Metrel • Généralités: par rapport aux appareils très simples (GT-400 d’Amprobe, ST 725 de Benning et TG Basic 1 de GMW), la manipulation de cet appareil est plus complexe, en raison des nombreuses possibilités additionnelles. • Avantages: écran contrasté et rétroéclairé. Malgré les nombreuses possibilités, l’appareil reste compact. Les batteries se rechargent dès que l’appareil est branché sur le secteur. Le menu permet de sélectionner différents types d’appareils qui ont des valeurs limites différentes. Il est possible d’effectuer des mesures individuelles telles que la vérification du conducteur de protection. L’appareil met à disposition douze procédures de contrôle prédéfinies, notamment la «classe de protection I» avec mesure du courant de fuite et


partie technique

éléments conducteurs non mis à la terre. Un logiciel payant permet de définir des procédures de tests supplémentaires. Pour la mesure du câble, il est possible de sélectionner la longueur, les interruptions et les courtscircuits sont signalés. Il est possible d’effectuer des mesures actives, y compris la mesure de la puissance. L’appareil dispose d’une mémoire; la saisie de

MI3310 de Metrel.

chiffres est possible, celle de lettres trop fastidieuse. L’appareil permet le raccordement d’un lecteur de code-barres et d’une imprimante pour documenter les résultats des contrôles. • Inconvénients: le test de ligne est caché par la navigation des menus (organisateur VDE). En effectuant au préalable les tests avec les modèles d’appareils les plus simples, on remarque que les mesures ne s’effectuent pas de manière fluide et qu’elles doivent être acquittées par l’utilisateur à plusieurs reprises.

TG Basic 1 de G-MW • Généralités: l’appareil a la même forme que le GT-400 d’Amprobe, mais possède une prise test de type 13 et un firmware différent. • Positif: identique au GT-400 d’Amprobe, l’écran est toutefois rétroéclairé, mais le contraste est aussi un peu faible. Il est intéressant de remarquer que la rallonge passe ici positivement le test, sans aucun problème. Suite à la page 60

bâtitech 9-16

57


Tableau de test des appareils (norme VDE 07010702) Fonctions testées

GT 400 Amprobe

ST 725 Benning

PAT 150 Megger

Minitest pro Metrawatt

MI 3399 Metrel

TG Basic 1 G-MW

GT 800 Amprobe

1

Procédure de contrôle/ automatique / manuelle

A

A

A+M

M

A+M

A

A+M

2

1

3 fixes

5 fixes

4 fixes

Interrupteur de haut 12 fixes / supp. 3 fixes en bas logiciel optionnel / code-barres

13 fixes, Poss. 17 supp.

3

Mise en mémoire des valeurs de mesure

Non

Mémoire 999 Erg.

Non

Logiciel

Mémoire 1500 Erg.

Non

Mémoire 3896 Erg.

4

2

Logiciel pour évaluation des données

Incl., pas de banque – de données

Incl., pas de banque de données

Incl., pas de banque de données

Payant, banque de données

5

Procédure de mesure: A) Active (courant différentiel) B) Passive (courant de fuite de substitution)

P

A, P

A, P

A

A, P

P

A, P

6

3

Lignes de rallonge avec test de fonctionnement?

monophasé

monophasé

monophasé (opt. triphasé)

Avec accessoires opt. (mono et triphasé)

monophasé

monophasé

Non

7

4

Valeur limite de longueur de câble

Tableau dans l’appareil

Tableau sur l’appareil

Tableau

Tableau sur l’appareil

Tableau dans l’appareil

Tableau dans l’appareil (pas de mémorisation)

Calculatrice

8

Mesure active d’appareils triphasés

Non

Avec accessoire opt.

Avec accessoire opt.

Non

Non

Non

Avec accessoire opt.

9

(P) RCD pouvant être contrôlé?

Non

Oui

Oui

Non

Oui

Non

Oui

10

Commande / Guidage par menu

Très simple

Très simple, 9 touches

Clair, avec symboles

Sonde à permuter. Inversion manuelle de la polarité du réseau

Logique, mais connaissances nécessaires

Très simple

Clair

11

5

Durée de mesure et résultat du contrôle

21 s 0.11 › 20 M ‹ 0.1 mA

20 s 0.06 › 20 M ‹ 0.1 mA

16 s 0.04 › 99.9 M ‹ 0.1 mA

25 s

› 9.99 M ‹ 0.10 mA

34 s 0.09 › 200 M ‹ 0.07 mA 1.57 kVA

21 s 0.065 › 20 M ‹ 0.1 mA

27 s 0.06 › 100 M ‹ 0.25 mA 1.45 kVA

12

Avertissement en cas de faux raccordement au réseau?

Oui

Oui

Non

Oui

Oui

Oui

13

Reconnaissance classe de prot. SK I/II

Non

Non

Non

Non

Non

Non

Dans procédure de contrôle

14

Inspection visuelle demandée?

Non

15

Courant d’essai mesure cond. prot. 200 mA DC

Procédure de contrôle?

6 0.07

Non

Non

Non

Oui, détaillé

Non

Oui

200 mA DC

200 mA DC

200 mA DC

200 mA AC

200 mA DC

200 mA AC / 5 A AC

16

7

Note au début

Oui

Oui

Non

Oui

Note au détut

Oui

17

8

Tension d’essai isolement abaissable ou déconnectable?

Non

250 V

250 V

Déconnectable

250 V

Non

250 V / déconnectable

18

Inversion polarité (L-N) automatique?

Oui

Oui

Manuelle

Oui

Oui

19

Test de fonctionnement avec mesure de puissance

Non

Non

Non

Non

Oui

Non

Oui

20

Valeurs de mesure, lisibilité

Ok, faible contraste Bon, bon contraste

Bon, bon contraste

Peu, bon contraste Bon / mauvais via LED

Bon, bon constraste Bon / mauvais via LED

Ok, faible contraste

Ok, petit écran, peu lisible sur le côté

Avertissement si objet éteint?

21

Eclairage écran

Non

Non

Oui

Non

Oui

Oui

Oui

22

Notice d’utilisation

Imprimée

Imprimée

Résumé imprimé, Notice en PDF

Imprimée

Imprimée

Imprimée

Imprimée

23

Garantie

2 ans

2 ans

3 ans

2 ans

2 ans

2 ans

2 ans

24

Service / Réparations en Suisse

Non

Non

Oui

Oui

Non

Non

Non

25

Sacoche / Mallette

Sacoche

Sacoche

Mallette

(optionnel)

Sacoche

Sacoche

Intégré dans mallette

26

Scanner optionnel, imprimante, clavier

Imprimante

Scanner, Imprimante

Scanner, clavier

27

Fonctionnement accu / batterie, secteur

Accu / batterie (recharge hors appareil)

Batterie / secteur

Batterie / secteur (150R avec accu)

Secteur

Accu / secteur

Accu / batterie (recharge hors appareil)

Secteur

28

Dimensions (L x B x H) en mm

265 × 110 x 50

270 × 115 × 55

203 × 48 × 78

77 × 200 × 150

230 × 40 × 80

265 × 110 × 50

299 × 248 × 19

29

Poids

0,7 kg

1,1 kg

1,3 kg

1,5 kg

1,14 kg

0,7 kg

env. 4 kg

30

Spécificités

Prise type 23

Signalisation vert / jaune / rouge (bon / évaluation / mauvais)

Configurateur VDE

Fiche type 23

31

9

CHF 1118.–

CHF 990.–

CHF 592.–

CHF 1600.–

32

Prix en vigueur Représentation en Suisse

CHF 540.–

CHF 895.–

CHF 795.–

Distrelec, Benning, Recom Electronic AG Camille Bauer Recom Electronic AG Recom Electronic AG Metrawatt AG, RecomElectronic AG

Conrad Camille Bauer Distrelec, Electronic AG, Metrawatt AG, Recom Electronic AG Recom Electronic AG Recom Electronic AG


partie technique ST 750A Benning

Pat 410 Megger

Secutest Base Metrawatt

MI 3310 Metrawatt

TG Omni G-MW

A+M

A+M

A+M

A+M

A

22 fixes; procédure de contrôle sur l’objet

100 individuelles; procédure de contrôle sur l’objet

Individuel; Individuel; 9 positions 13 fixes / suppléd’interrupteurs libre- mentaires avec logi- procédure de ciel opt. / code-barre contrôle sur l’objet ment assignables

Mémoire (2 GB)

Mémoire 10 000 Erg.

Mémoire 50 000 Erg.

Mémoire 6000 Erg.

Mémoire (tablette)

Payant, banque de données

Incl., pas de banque de données (bdd en option)

Incl., pas de banque de données (bdd en option)

Incl., pas de banque de données

Incl., banque de données

A, P

A, P

A, P

A, P

A

monophasé

monophasé (opt. triphasé)

Avec accessoires opt. monophasé (mono et triphasé) (opt. triphasé)

Non

Calculatrice

Calculatrice et dans la procédure de contrôle

Calculatrice

Tableau dans l’appareil

Tableau dans l’appareil

Avec accessoire opt.

Avec accessoire opt.

Avec accessoire opt.

Avec accessoire opt.

Avec accessoire opt.

Non

Oui

Oui

Oui

Optionnel

Dirigé selon procédures de contrôle fixes

Relatif à l’objet, librement définissable, procédures de contrôle

9 interrupteurs librement assignables. Procédure dirigée selon prescription

Logique, mais connaissances nécessaires, réponse lente

Procédure de contrôle dirigé

54 s 0.073 › 100 M 0.000 mA 1.513 kVA

23 s 0.1 › 99.9 M ‹ 0.1 mA 1726 kVA

47 s 0.120 › 300 M 0.050 mA 1.53 kVA

47 s 29 s 0.03 0.081 › 199 M › 20 M 0.06 mA 1.52 kVA 0.005 mA 1478 W

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Dans la procédure

Dans la procédure

A l’interrupteur

Dans la procédure

Dans la procédure

Oui, très detaillée

Oui

Oui, très détaillée

Oui, très détaillée

Oui, très détaillée

200 mA DC 10 A AC

200 mA DC (en option 10/25 A AC)

200 mA AC / DC (en option 10 A)

200 mA AC 10 / 25 A AC

200 mA (10 A DC en option)

Oui

Oui

Oui

Oui

Note

250 V / déconnectable

250 V / déconnectable

Déconnectable

250 V

250 V / déconnectable

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Grand écran tactile

Bonne lisibilité, en partie un peu pixellisé

Ecran brillant, petite écriture

Contraste insuffisant

Grand affichage clair

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Imprimée

Résumé imprimé, Notice en PDF

Résumé imprimé, Notice en PDF

Imprimée

PDF sur la tablette

2 ans

3 ans

2 ans

2 ans

2 ans

Non

Oui

Oui

Non

Non

2

Intégré dans mallette

Sacoche

Optionnel

Intégré dans mallette

Intégré dans mallette

3

Scanner, imprimante, clavier (clavier tactile intégré)

Scanner, imprimante Scanner, impriman(clavier intégré) te, clavier (écran tactile en option)

Scanner, imprimante Scanner (intégré) Echoué au test pratique

Secteur

Secteur

Secteur

Accu / secteur

Secteur

350 × 410 × 170

320 × 255 × 120

150 × 295 × 145

250 × 310 × 130

250 × 300 × 130

env. 6 kg

2,7 kg

env. 2,5 kg

5 kg

3,1 kg

Appareils médicaux selon EN 62353

Test interrupteur manuel / électronique, testeur de sécurité

Pas de compensation de zéro (sonde de mesure 4 conducteurs). App. médicaux EN 62353 / App. de soudure selon IEC 60974

Configurateur VDE

Tablette En option: App. médicaux selon EN 62353 App. de soudure selon IEC 60974

CHF 2598.–

CHF 2390.–

CHF 1843.–

CHF 1990.–

Benning, Recom Electronic AG Recom Electronic AG

CHF 2386.–

Camille Bauer Conrad Camille Bauer Metrawatt AG, Electronic AG, Metrawatt AG, Recom Electronic AG Recom Electronic AG Recom Electronic AG

1

4

5

6 7

8

9

bâtitech 9-16

Procédures de contrôle fixes ou définissables, affectées à une touche/interrupteur ou liées à un objet de contrôle. Logiciel inclus/payant, uniquement création d’un protocole ou gestion avec banque de données. Mesure de la résistance du conducteur de protection et d’isolement pouvant être effectuée avec chaque appareil de contrôle. Contrôle de fonctionnement incluant vérification des brins/polarité. La valeur limite de la résistance du conducteur de protection varie en fonction de la longueur du câble. Détermination de la valeur en fonction de tableaux (dans l’appareil de mesure ou dans la notice) ou au moyen d’une calculatrice intégrée. Mesure d’une plaque de cuisson avec raccordement 230 V. Conducteur de protection, isolation, courant de fuite de substitution et mesure de puissance (si possible). Compensation du zéro impossible: résistance de la sonde soustraite manuellement de la valeur de mesure. Important si branché sur tous les pôles et appareils électroniques. Quand l’appareil est éteint, impossible de réaliser une mesure raisonnable de l’isolement et du courant de fuite par substitution. Appareils avec parasurtensions, varistors ou lampes au néon ne peuvent le cas échéant pas être mesurés. Les appareils sensibles peuvent le cas échéant être endommagés. Prix de l’appareil de base (TG Omni, y compris tablette); arrondi au franc.

59


60

bâtitech 9-16

partie technique

couvercle de protection. Les mesures sont bien précises. • Négatif: on souhaiterait que le cordon de raccordement soit monté sur une fiche de l’appareil et non pas monté de manière fixe en dehors de la mallette. L’écran est très petit, dispose cependant d’un bon contraste. Si l’on observe l’écran latéralement, la lisibilité en pâtit. Le clavier optionnel, spécialement fourni par Amprobe (pas sur la photo) est bien plus grand que l’appareil et n’est pas facile à ranger.

Pat 410 de Megger

• Positif: la mallette offre de la place pour tous les câbles de raccordement nécessaires, et les accessoires optionnels tels

• Positif: l’appareil est très léger (version 200 mA, version 10 A plus lourde). La manipulation via le clavier intégré aux dimensions généreuses, est confortable et dispose d’une navigation par menu. Il est possible de définir très précisément des procédures de test, même celles hors norme! Le déroulement du contrôle est documenté en continu, et en cas de bons résultats de mesure, la valeur adéquate se colore en vert. Le logiciel PC payant qui dispose d’une

ST 750A de Benning.

Pat 410 de Megger.

que le scanner de codes-barres sont bien protégés. L’écran tactile est dans l’air du temps, le système d’exploitation fonctionne vraisemblablement sous Linux. Il existe en tout 22 procédures de contrôle fixes, pour lesquelles certains paramètres tels que la longueur et la section du câble sont à définir librement. Pour les rallonges, chaque conducteur est mesuré séparément; chaque erreur est identifiée et affichée. Les mesures sont précises. Les résultats sont enregistrés sur une carte SD. Des connexions sont disponibles pour une imprimante et un lecteur de code-barres. • Négatif: l’appareil est lourd et rangé dans une grande mallette toutefois très robuste. L’appareil ne fonctionne que

banque de données, permet d’afficher automatiquement les appareils électriques qu’il faut contrôler périodiquement. Le Pat 410 est le seul appareil qui détecte automatiquement s’il y a un interrupteur secteur électronique. Dans ce cas, mesurer selon la méthode de substitution du courant de fuite est en effet impossible. • Négatif: il devrait y avoir un message d’alerte si les temps de mesure définis individuellement sont trop courts, car dans ce cas aucune mesure n’est possible. L’écran de grandes dimensions, rétroéclairé, semble pixellisé quand l’écriture est petite. Le boîtier convient pour les tables de travail, mais est moins convaincant pour des mesures en conditions plus sévères. Si l’appareil

ST 750A de Benning TG Basic 1 de G-MW.

branché sur le secteur. Il est impossible de définir des procédures de test personnalisées. Une seule prise test de type 13 est disponible.

• Négatif: identique au GT-400 d’Amprobe, la sonde n’est toutefois pas compensable. Dans une seconde phase, nous nous penchons sur les mesures des appareils plus complexes et les constatations.

GT-800 d’Amprobe • Positif: l’appareil est compact, robuste et simple d’utilisation. Il est possible de sélectionner chaque test de mesure individuellement, par un interrupteur rotatif. La notice d’aide et le schéma de raccordement sont imprimés dans le

GT-800 d’Amprobe.


partie technique

bâtitech 9-16

n’est pas raccordé au secteur, il ne s’éteint pas automatiquement. Il continue de fonctionner jusqu’à ce que la batterie soit vide.

Secutest Base de Metrawatt • Positif: l’appareil est robuste, conçu pour une utilisation de terrain dans des conditions sévères. L’écran est clair, avec une bonne résolution, mais l’écriture est très petite. Comparé aux autres modèles, la commande de cet appareil est très différente. L’appareil guide l’utilisateur à travers la procédure de contrôle et garantit la conformité à la norme. Ce n’est pas le cas avec les autres appareils. Pour faciliter la saisie du texte, un clavier classique, avec ou sans fil, peut être raccordé. • Négatif: lorsque nous avons effectué les mesures, le réglage «tenir compte de l’incertitude de la mesure de fonctionnement» était activé. Résultat: pour les petites résistances de conducteur de

Secutest Base de Metrawatt.

protection, la tolérance de mesure additionnée était si élevée que notre câble de rallonge n’a pas réussi le test. Une mesure de vérification effectuée avec un pont de mesure montre toutefois que la valeur de la résistance du Secutest Base

est exacte, si ce réglage n’est pas actif. Sac de transport ou adaptateur de contrôle pour mesurer par exemple les rallonges ne sont disponibles qu’en option. Il n’y a pas de protection pour la face frontale de l’appareil. ➜

61


62

bâtitech 9-16

partie technique

MI3310 de Metre

• inspection visuelle • mesure • inspection fonctionnelle • documentation et évaluation

• Positif: l’appareil est intégré dans une mallette relativement grande et robuste, avec un cordon enfiché de 16 A pour le raccordement au secteur. Tous les schémas sont représentés dans le couvercle. Il est possible de sélectionner parmi 13 procédures de contrôle fixes. Au terme de la mesure, toutes les valeurs de mesure sont représentées clairement. Le clavier intégré à l’appareil permet la saisie des noms et chiffres. TG Omni de G-MW.

MI3310 de Metrel.

• Négatif: lors de la procédure de mesure automatique, la résistance du conducteur de protection n’est pas mesurée avec précision. Lors d’une mesure individuelle par contre, la mesure est précise. L’écran réagit très lentement. Le contraste pourrait être amélioré. C’est uniquement avec le logiciel PC payant qu’il est possible de réaliser des procédures de tests personnelles. Les interfaces (ports RS232 et USB) placées en dehors de la mallette ne sont pas protégées.

TG Omni de G-MW • Généralités: la commande s’effectue via une tablette fonctionnant sous le système d’exploitation Android. Grâce à cette idée novatrice, des possibilités toutes nouvelles s’offrent à l’utilisateur, en matière de commande et de documentation. Et ceci pour une modique somme. La caméra embarquée permet d’intégrer facilement une photo de l’appareil testé dans le PDF ou de scanner un code-barres/code QR. L’appareil de contrôle que nous avons utili-

sé ne nous a toutefois pas permis d’utiliser la caméra-photo, ni le scanner. Il va sans dire qu’un appareil de contrôle est un investissement sur le long terme. On se pose alors la question de savoir combien de temps des tablettes adéquates disposant d’applications qui fonctionnent seront disponibles sur le marché. • Positif: le boîtier est identique à celui du GT-800 d’Amprobe, mais il dispose d’un câble de raccordement secteur branché. La tablette est amovible, fixée magnétiquement sur la face avant et bien protégée dans la mallette. La commande est dans l’air du temps, l’utilisateur est guidé et les procédures de contrôle établies individuellement sont faciles à créer. • Négatif: la sonde ne peut pas être compensée, les valeurs des mesures se situaient toutefois dans la plage appropriée. Etant donné qu’un grand nombre de détails n’ont pas encore fonctionné dans ce test, il est impossible d’établir une appréciation définitive.

Vérification des appareils à courant triphasé Il est possible d’effectuer une vérification passive du courant triphasé avec chacun des appareils de contrôle. Il suffit de disposer d’un câble triphasé, sur lequel les phases L1, L2, L3 et N sont court-circuitées. Il faut cependant être conscient du fait que les trois courants de fuite s’additionnent. Cette méthode de contrôle est désormais obsolète.

Contrôle en détail Le contrôle s’articule autour de quatre étapes:

L’ordre des vérifications doit absolument être respecté. L’inspection visuelle sert à détecter des défauts purement extérieurs et de vérifier si l’appareil est utilisé conformément à l’usage prévu. L’inspection visuelle est effectuée par une personne qualifiée ou formée et évalue par exemple la lisibilité des inscriptions, s’il existe des signes de surcharge, si les câbles de raccordement sont endommagés, si les décharges de traction sont défectueuses ou si le boîtier est abîmé.

Mesures concrètes de l’appareil de contrôle Sans entrer dans le détail, nous évoquons les quatre mesures types qu’un appareil de contrôle moderne peut effectuer automatiquement, sur un appareil qui dispose d’un raccordement de conducteur de protection. Toutes les mesures ne peuvent toutefois pas être effectuées, selon le type d’appareillage électrique. Sur un appareil de classe de protection II, sans parties métalliques non isolées, il est uniquement possible de réaliser l’inspection visuelle et fonctionnelle. Les mesures doivent obligatoirement être effectuées après une remise en état ou une modification. Mesure du conducteur de protection: contrôle de la liaison basse impédance entre le raccord du conducteur de protection et les éléments du boîtier conducteurs. La photo à côté du tableau montre le circuit de mesure. Pendant la mesure, le câble doit être déplacé, pour vérifier qu’il n’y a pas de mauvais contact. La résistance du conducteur de protection est contrôlée avec un courant d’essai de 200 mA (AC ou DC) au minimum, la tension d’essai s’élève au moins à 4 V. Si les surfaces sont très oxydées, il peut être avantageux d’appliquer un courant de mesure plus élevé. Les faux contacts par contre peuvent se souder si on applique un courant de mesure élevé, ce qui n’est pas souhaitable. Si le courant d’essai s’élève à 200 mA, ce risque n’existe pas; un mauvais contact est alors diagnostiqué. Pour les lignes jusqu’à 16 A et 5 m de longueur, la résistance doit être inférieure à 0,3 Ω. Si les lignes sont plus longues, la résistance peut être majorée de 0,1 Ω,


partie technique

pour chaque rajout de 7,5 m de longueur, avec toutefois un maximum de 1 Ω. Pour notre câble de rallonge, la valeur de 0,7 Ω aurait été tolérée. Avec certains appareils de contrôle, la mesure manquait vraiment de précision, et notre rallonge a échoué au test. • Mesure de l’isolement: pour les appareils monophasés, la mesure est prise entre les conducteurs L/N court-circuités et le conducteur de protection PE. Pour les appareils triphasés, les conducteurs actifs (L1/L2/L3/N) sont à court-circuiter. Si on se penche sur un appareillage électrique isolé (classe de protection II) (p. ex. une perceuse avec un câble de raccordement à deux pôles), il faut vérifier si le mandrin métallique dispose de la résistance d’isolement nécessaire par rapport au raccordement électrique. Pour ce faire, une tension d’essai de › 500 V DC est appliquée et le mandrin est balayé avec la sonde. Lors de la mesure de la résistance d’isolement, la valeur mesurée doit être supérieure à › 2 MΩ, en pratique celle-ci s’élève à plusieurs 10 MΩ. Pour les appareils de classe de protection I, il faut dans ce cas mesurer une valeur supérieure à › 1 MΩ. Lorsqu’il s’agit d’appareils avec électronique intégrée, il est possible qu’ils contiennent des parasurtensions. La norme autorise dans ce cas une mesure avec 250 V. Pour les appareils équipés d’éléments chauffants (p. ex. chauffages à tubes armés) la valeur mesurée doit être supérieure à › 0,3 MΩ. • Mesure du courant de fuite par substitution: le processus de mesure du courant de fuite par substitution peut uniquement être effectué si la mesure de l’isolement a été réussie. Les conducteurs L/N sont court-circuités, l’appareil à tester est hors tension, mais connecté. On parle ici de procédure de mesure passive. La procédure de mesure est identique à celle de la mesure de l’isolement, mais le test est effectué avec une tension alternative située entre 25…250 VAC. Le courant de fuite est converti sur la tension nominale du secteur par l’appareil de contrôle. Les appareils équipés d’électronique ne peuvent pas être testés avec cette méthode, car les éventuels courants de fuite n’apparaissent que si l’appareil à tester est en fonctionnement et parce que l’électronique ne s’allume pas sans tension de secteur.

• Courant de fuite (mesure du courant différentiel): la mesure du courant différentiel est une procédure active, l’appareil à tester est branché sur le secteur et est allumé. Le processus de mesure correspond au mode de fonctionnement d’un RCD (photo à côté du tableau, en bas). L’appareil de contrôle mesure en L et N la somme des courants, la différence correspond au courant de fuite qui circule vers la terre. La mesure du courant différentiel est une procédure pratique. Il est presque impossible d’effectuer une fausse mesure et la protection du contrôleur reste intacte; il n’y a aucun risque de tensions de contact dangereuses. Parallèlement, il existe aussi la procédure de mesure directe, qui est utilisée chez certains appareils. Conseil pratique: si les mesures sont effectuées en tenant compte des normes, on remarque généralement que les valeurs mesurées sont meilleures que les valeurs limites admises. La résistance du conducteur de protection est généralement meilleure que la valeur limite autorisée de 0,3 Ω. La résistance d’isolement est bien supérieure à 2 MΩ et le courant de fuite nettement inférieur à 3,5 mA. Si l’on contrôle régulièrement des appareils semblables, on connaît leurs valeurs de mesure types. Si exceptionnellement, avec la mesure on devait se rapprocher de la valeur limite, tout indique que cet appareil a un problème.

Contrôle du fonctionnement Le contrôleur doit contrôler l’appareil uniquement dans la mesure où ceci est nécessaire pour prouver sa sécurité. Par exemple: • mise sous tension de l’appareil possible • fonction arrêt d’urgence • voyants de contrôle et d’avertissement • mise en place d’un DDR (appuyer sur le bouton test) • sens de rotation chez les appareils à courant triphasé

Documentation La réalisation de la documentation peut se faire manuellement, à l’aide d’une plaquette de contrôle et/ou par voie électronique. L’enregistrement des valeurs de mesure est très recommandé. Ceux qui ne veulent prendre aucun risque consignent les points suivants:

bâtitech 9-16

• identification (type d’appareil et numéro de série) • norme appliquée (VDE 0701-0702) • résultats de mesures et résultat du contrôle (bon/mauvais) • spécifications de l’appareil de contrôle (type et numéro de série) • délai de vérification (6…36 mois – selon utilisation) • date du contrôle • nom du contrôleur

Bilan Les appareils de contrôle facilitent le contrôle des appareils électriques enfichables. Toutefois, ce vaste contrôle imposé par la loi mène aussi à des méprises. La vérification des appareils très simples, comme une bouilloire munie d’un câble défectueux, dépend uniquement de la bonne volonté de l’installateur-électricien. Les frais de réparation, les mesures avec l’appareil de contrôle et la documentation ne sont pas chiffrables. D’un autre côté, les appareils de contrôle procurent une grande sécurité, car ils effectuent en peu de temps les trois contrôles de base, test du conducteur de protection, isolement et courant de fuite. La responsabilité du fait des produits a aussi fait son entrée en Suisse! Tous les installateurs doivent assimiler ceci – la révolte ne sert à rien. Quiconque souhaite s’assurer d’un point de vue juridique, ferait bien de travailler selon les dispositions légales. C’est au plus tard lors d’un accident que la vie de toute l’entreprise peut être mise en jeu. Remerciements particuliers: pour ce test, tous les appareils nous ont aimablement été mis à disposition par la société Recom Electronic AG à Wollerau. Elle nous a également apporté son soutien pour les mesures, car sans connaître les appareils, un tel comparatif n’aurait pas été possible dans un délai raisonnable. ■

10

Un contrôle actif signifie que l’appareil à tester est branché sur le secteur. Si cela est impossible, il faut procéder à une mesure du courant de fuite par méthode de substitution, sauf si les appareils à tester sont équipés d’électronique, auquel cas cette méthode n’est pas tolérée.

63


64

bâtitech 9-16

partie technique

Le déploiement de la fibre optique progresse – toutefois pas à la même vitesse partout

Combinaison de technologies pour l’Ultra Large Bande (ULB) coûts sont répartis. Cela sous-entend l’établissement d’un contrat par exemple entre le fournisseur de télécommunications, le distributeur d’énergie et la commune. Il est judicieux de mandater une instance neutre (p. ex. un bureau d’ingénieurs) pour l’élaboration du contrat et la direction du projet local d’installation de la fibre optique.

La position d’Openaxs La vision d’Openaxs, l’Association des entreprises électriques suisses pour le développement de réseaux ouverts à large bande, est la suivante: «Une Suisse qui dispose d’une infrastructure de télécom-

Couvrir l’ensemble de la Suisse avec un réseau FTTH (Fiber To The Home) est, dans un avenir proche, peu réaliste. Néanmoins, les câbles à fibre optique s’approchent souvent à moins de 100 m des foyers. Une combinaison de fibre et de cuivre assure dans la plupart des cas l’accès rapide à internet. Rüdiger Sellin Il règne en Suisse une vive concurrence au niveau des infrastructures, entre Swisscom en tant que fournisseur de l’approvisionnement de base, les nombreux opérateurs du réseau câblé et les fournisseurs d’énergie. Du côté des acteurs du marché, on essaie autant que possible (et dans la mesure où cela est souhaité par les communautés locales ou les cantons) d’élaborer ensemble le réseau de raccordement à la fibre optique, afin de réduire les coûts. Dans les zones à faible densité de population, il est peu probable que la FTTH soit installée dans les prochaines décennies. Pour les fournisseurs d’accès

internet, les coûts sont trop élevés et dans les administrations communales, les priorités sont généralement fixées ailleurs, en raison de la situation financière tendue. Il est vrai que la construction et l’entretien notamment des routes, des conduites d’eau et de l’éclairage font partie des obligations de la commune. Mais les câbles ULB sont généralement laissés aux soins des fournisseurs tels que Swisscom, UPC Cablecom ou du distributeur local d’électricité, si tant est qu’il ait la volonté et qu’il soit en mesure de construire des réseaux de communication. De nombreux exemples le prouvent: il est aussi possible de créer un réseau de fibre optique local dans de petites localités, si les

Les communes suisses et le déploiement de la FTTH, état des lieux en février 2016. (Illustration: Swisscom)

munication ouverte et globale, qui autorise une véritable concurrence sur le marché des télécommunications, accroît l’attractivité des communes et soutient le tournant énergétique.» Les câbles à fibre optique doivent principalement servir à atteindre cet objectif. Openaxs souhaite étendre le plus possible son Swissfibrenet et estime que le rôle des providers est


partie technique

d’offrir des services de télécommunication sans infrastructure propre. Openaxs pense que la concurrence a peu d’utilité dans la construction de l’infrastructure, surtout dans les zones rurales où la construction du réseau est très peu rentable. Ce qui serait nécessaire, d’après Openaxs: «un mandat des autorités politiques afin d’activer la construction du réseau et de garantir le service public. Il faut également un mandataire qui mette à disposition l’infrastructure de base neutre: la couche 1 (le réseau physique) et la couche 2 (le transport de données). Un critère déterminant pour la rentabilité et l’innovation des futurs réseaux à haut débit est l’instauration d’une libre concurrence dans le secteur des services de télécommunications (couche 3). Les entreprises et les clients privés auront la garantie que les fournisseurs de services amélioreront en permanence leur offre, seulement si la liberté de choix entre différents fournisseurs de services est possible.» La clé de répartition des coûts est problématique. Selon l’analyse d’Openaxs, il faut tenir compte du fait que la construction de l’infrastructure physique (couche 1) représente plus de 80 % des coûts totaux. L’un des principaux indicateurs est par conséquent le coût de raccordement par unité d’utilisation. Le transport des données (couche 2) représente environ 15 à 20 %. Côté recettes, il faut tenir compte de la complexité des flux de paiement. Le client paie à un fournisseur

bâtitech 9-16

La technologie «DSL + LTE Bonding» testée chez Swisscom Les nouvelles applications internet et le nombre croissant d’appareils connectés nécessitent des débits de plus en plus élevés. Streaming, vidéos en qualité HD et nouveaux services cloud ne sont que quelques exemples qui illustrent le fait que le volume de données au sein du réseau fixe de Swisscom double aujourd’hui déjà, tous les 16 mois. C’est la raison pour laquelle le fournisseur suisse étend rapidement son réseau, tout en développant en parallèle des technologies de réseau innovantes telles que la technologie DSL+LTE Bonding. Par Bonding, on entend le groupement des largeurs de bandes via différents médias. Le Digital Subscriber Line (DSL) est depuis le passage au nouveau millénaire, le terme générique qui désigne le circuit numérique des lignes de cuivre analogiques. Long Term Evolution (LTE) désigne la génération actuelle de la téléphonie mobile numérique. A l’issue de tests concluants en laboratoire et avec ses propres collaborateurs, Swisscom a groupé les largeurs de bandes du réseau de téléphonie mobile et fixe depuis janvier 2016 dans le cadre d’un projet pilote, afin de recueillir de premières expériences avec une sélection de clients privés. Afin d’atteindre des débits supérieurs, Swisscom a mis au point un récepteur LTE innovant qui réceptionne le flux de données radio mobiles et le transmet au routeur DSL par WLAN, avec connexion au réseau fixe. Le routeur est doté d’un logiciel intelligent qui réunit les flux de données des réseaux fixes et mobiles, mettant ainsi des débits supplémentaires à la disposition du client. La nouvelle technologie permet dans un premier temps d’atteindre des largeurs de bandes totales allant jusqu’à 20 Mbit/s. Dans un second temps, des largeurs de bandes plus élevées seront testées. La disponibilité du DSL+LTE Bonding et les débits disponibles dépendent de la longueur de la ligne de cuivre du réseau fixe et de la couverture par le réseau mobile 3G ou 4G au domicile du client. Le lancement sur le marché est prévu fin 2016 environ.

de services les prestations qu’il achète via le haut débit. Par conséquent, le «take rate» (taux d’utilisation) est un critère décisif pour le «business case». Il s’agit du pourcentage de toutes les unités d’utilisation qui achètent des services via le réseau de fibre optique. De son côté, le fournisseur de services paie en général le

transport des données (couche 2). L’entreprise qui met à disposition la couche 2 paie à son tour des taxes au constructeur du réseau, l’exploitant de la couche 1. Openaxs soutient une coopération avec Swisscom. Si les cantons et les communes s’engagent avec Swisscom dans des coopérations pour la construction, ils

65


66

bâtitech 9-16

partie technique

Vectorisation (FTTC) > VDSL depuis 2006 / Vectorisation depuis début 2014 > Jusqu’à 100 Mbit/s

Centrale

Fibre optique

Cuivre

env. 250 m

Fibre optique jusque devant les immeubles (FTTS) > Depuis 2013 > Jusqu’à 100 Mbit/s, à partir de 2016, 500 Mbit/s

Fibre optique jusque dans les immeubles (FTTB) > Depuis 2013 > Jusqu’à 100 Mbit/s, à partir de 2016, 500 Mbit/s

Fibre optique jusque dans les foyers et les commerces (FTTH) > Depuis 2008 > Depuis fin 2013, 1 Gbit/s Illustration 2: Les technologies dans le réseau de raccordement de Swisscom – cuivre et fibre se complètent de manière optimale. (Illustration: Swisscom)

peuvent offrir une réelle concurrence sur une seule infrastructure. Pour cela, chaque maison a besoin d’un raccordement à la fibre optique avec plusieurs fibres conformément au modèle quatre fibres ComCom. Dans les contrats de coopération de la construction, il convient de clarifier notamment les paramètres suivants: • Combien de fibres sont-elles posées? • Où se situent les sites de transition entre la couche 1 et la couche 2? • Qui paie le câblage dans les immeubles? • Comment les coûts sont-ils répartis? La définition des paramètres a un impact important sur les coûts et les avantages du réseau de fibre optique pour la commune. Openaxs présente un exemple de calcul: «Si Swisscom prend en charge 60 % des coûts d’investissement et l’entreprise électrique locale 40 %, l’investissement pour l’entreprise électrique n’est rentable que si cette dernière parvient à attirer 40 % des clients télécom sur sa fibre.» L’association Openaxs met à disposition un modèle de contrat et transmet sur demande des conseillers locaux. D’après l’association, «pour une commune, le partenaire le plus approprié pour la construction est généralement l’entreprise électrique locale qui appartient bien souvent à la commune. Les entreprises électriques présentent le profil idéal pour construire des réseaux de télécommunications, car les réseaux de fibres optiques peuvent être posés dans les

mêmes conduites que les réseaux électriques.» (voir brochure «La FTTH dans les zones rurales», www.openaxs.ch).

Investissements élevés pour le déploiement de la large bande dans l’ensemble de la Suisse Il est d’ailleurs tout à fait compréhensible que Swisscom, en tant que prestataire de l’approvisionnement de base en Suisse, ne partage pas le même avis. Car si elle ne dispose pas de son propre réseau, Swisscom peinera à garantir son engagement ambitieux en matière de qualité. Les réseaux FTTH naissent généralement de coopérations. En outre, le réseau mobile et fixe ainsi qu’un service client de qualité reconnu sont au centre de sa stratégie. Pour la seule année 2015, Swisscom a par exemple investi en Suisse 1,81 milliard de francs pour l’extension de l’infrastructure informatique et de réseau. Chaque année, elle modernise ainsi entre autres l’infrastructure du réseau fixe dans environ 300 communes. Pour alimenter les localités en dehors des centres urbains, Swisscom mise sur une large combinaison de technologies, qui permettent d’obtenir des largeurs de bandes nettement supérieures. Outre la FTTH avec une largeur de bande symétrique de 1 Mbit/s (= dans les deux sens) principalement déployée dans les grandes villes, l’éventail de technologies comporte la Fiber To The Curb (FTTC, Fibre jusqu’au trottoir) avec vectorisation, la Fiber To The Street (FTTS, Fibre jusqu’à la rue) et la Fiber To The Building (FTTB,

Fibre jusqu’au bâtiment). Avec la méthode de vectorisation, la diaphonie au niveau d’un faisceau de câbles est compensée par des ondes en opposition de phase. En supprimant les interférences, il est possible de transmettre des données avec un débit bien plus élevé, dans le réseau de raccordement existant, via des conducteurs de cuivre classiques. Dans le cas de la FTTS et de la FTTB, Swisscom s’approche encore plus des bâtiments (FTTS) ou rentre dans les bâtiments (FTTB) en raccordant le répartiteur du quartier à la fibre optique. Les longueurs des câbles de cuivre qui relient encore les boîtiers de raccordement dans les foyers s’en voient réduites. Avec la FTTS et la FTTB, il est possible d’atteindre actuellement des largeurs de bandes jusqu’à 100 Mbit/s et d’ici fin 2016 jusqu’à 500 Mbit/s (voir illustration 2). L’ensemble des procédés mentionnés sont introduits graduellement dans le réseau de raccordement de Swisscom. Mais l’exploitation des bons vieux câbles en cuivre continue. Le Comité ITU-T (Union internationale des télécoms) a développé à cet effet le standard G.fast. G.fast est l’acronyme récursif pour «fast access to subscriber terminals» (accès rapide aux terminaux d’abonnés). Il succède au standard VDSL2 (Very high speed Digital Subscriber Line, 2e génération). G.fast est décrit dans les spécifications ITU-T G.9700 et G.9701. Ce procédé de transmission utilise également la vectorisation déjà employée par la FTTC, via des câbles de cuivre de téléphonie existants. En raison des hautes fréquences, G.fast est toutefois uniquement adapté à des lignes courtes pouvant atteindre jusqu’à 250 m. Il complète idéalement la FTTH et a été conçu pour la FTTB et la FTTS. Depuis 2012 déjà, Swisscom mène des expériences de terrain et souhaite atteindre avec G.fast des vitesses de transmission de 500 Mbit/s, à partir de fin 2016. Avec cette technologie, Swisscom contribue de manière fondamentale à l’avancée de la numérisation de la Suisse et à son premier rang mondial. D’après la société Akamai, dont le siège se trouve à Cambridge, la Suisse occupe la première place au sein de l’Europe et la troisième à l’échelle mondiale en matière de déploiement du très haut débit (› 10 Mbit). Cette entreprise anglaise fait partie des leaders mondiaux de Content Delivery Networks (CDN).


partie technique

Depuis juin 2015, Swisscom suit une stratégie élargie et améliorée en matière de construction de réseau. Celle-ci comporte entre autres une meilleure coordination avec les communes (gestion des comptes communaux), une meilleure gestion des partenaires (partenaires de construction) et s’appuie sur une analyse continuelle et une étude de faisabilité des technologies et des techniques de construction les plus récentes. La vision à long terme: chaque commune suisse devrait disposer d’une couverture quasi totale de 80 Mbit/s. D’ici fin 2020, environ 85 % des foyers et commerces devraient disposer d’un raccordement d’au moins 100 Mbit/s (flux descendant, c’est-à-dire de la centrale jusqu’au client). D’après Swisscom, ceci n’est réalisable qu’en effectuant une combinaison judicieuse des technologies FTTB, FTTS, FTTHB et FTTH (voir illustration 2). Outre la technologie G.fast, Swisscom cite un jalon technologique supplémentaire, notamment le «DSL + LTE Bonding», une innovation qui

bâtitech 9-16

consiste à coupler des largeurs de bandes via le réseau mobile et fixe.

Et les opérateurs de réseau câblé? Les câblo-opérateurs suisses s’appuient également sur un câblage de fibre optique au plus près des quartiers. Au niveau du système dit «Cable Modem Termination System (CMTS)» chez le fournisseur de réseau câblé, les modems câbles des foyers sont raccordés via un réseau hybride (fibre optique et câbles coaxiaux existants). Comme ces derniers ont un comportement différent de celui des câbles de cuivre, on met à contribution DOCSIS (Data over Cable Services Interface Specification) pour le transport sur le niveau réseau. Pour pouvoir fournir des bandes passantes plus élevées, c’est DOCSIS 3.1, la dernière génération de ce procédé de transmission, qui est introduit sur le réseau hybride. Pour le transport de données, ce procédé utilise une combinaison de modulations d’am-

Les communes suisses et le déploiement de la FTTS/FTTB, état des lieux en février 2016. (Photo: Swisscom)

plitude en quadrature (QAM) et de techniques IP connues. Chez le client, le modem câble fractionne à nouveau le faisceau d’informations DOCSIS en informations partielles adéquates pour la TV, la Voice over IP (VoIP) et internet. Quickline AG, deuxième fournisseur de réseau câblé en Suisse, mise aussi sur

67


68

bâtitech 9-16

partie technique

Quartier résidentiel

Autres sources de signal (via antennes, lignes fixes) Canaux de satellites

Transmetteurs optiques

Amplificateurs à double sens

Récepteurs / décodeurs / codeurs

Routeurs, contrôleurs headend

Filtres de canaux, mélangeurs Nœuds optiques

Centrale de tête

Installations résidentielles

Coffret de distribution

Modem câble

(Boîtier décodeur)

Coffret de distribution

Réseau hybride (câbles en fibre optique et coaxiaux) chez le fournisseur de réseau câblé. (Illustration: Rüdiger Sellin)

seau envisagé avec le nouveau CMTS cBR-8 de Cisco et l’introduction de DOCSIS 3.1, permettront à l’avenir de soutenir des vitesses de transmission potentielles jusqu’à 10 Gbit/s (flux descendant) et jusqu’à 1 Gbit/s (flux montant). Ce sont pas moins de 400 000 clients, issus des 21 fournisseurs de réseaux câblés locaux, rassemblés dans le groupement Quickline qui en profiteront plus tard. Avec des bandes passantes jusqu’à 200 Mbit/s, Quickline offre aujourd’hui déjà des largeurs de bandes relativement élevées. Toutefois, celles-ci ne sont pas garanties («best effort»). Pour l’instant, les indications de vitesses concernant DOCSIS 3.1 doivent aussi être considérées comme théoriques, car ces bandes passantes ne seront de loin pas atteintes dans les prochains temps. Ceci devrait également concerner le leader du marché, UPC Cablecom qui travaille également au déploiement de DOCSIS 3.1 dans son réseau câblé. Ce standard pourrait même être intéressant pour les entreprises qui ont besoin d’un débit plus élevé que les abonnés privés. Néanmoins, pour des motifs d’ordre historique, dans la plupart des bâtiments d’entreprises, on a posé pas ou peu de câbles coaxiaux. Ce sont avant tout les abonnés privés et les petites entreprises qui devraient donc profiter de l’offensive de vitesse des fournisseurs de réseaux câblés. La largeur de bandes effective dépend entre autres du nombre de connexions au répartiteur ainsi que de la fréquence

d’utilisation, car dans le cas des câbles coaxiaux, il s’agit d’un média partagé. A l’origine, il n’avait été développé que pour le transport de données dans une direction, notamment pour la distribu-

tion pure des chaînes TV ou radio. Ce n’est que plus tard que les câbles coaxiaux ont développé leur capacité duplex, grâce à l’utilisation d’astuces techniques en tout genre. Les transports symétriques avec des vitesses identiques dans les deux sens ne sont cependant pas possibles. Mais cette caractéristique vaut également pour les paires en cuivre, même si celles-ci ne sont pas partagées. Chaque abonné a sa propre ligne en cuivre, allant de la centrale de raccordement locale jusqu’à son boîtier de raccordement. Les cabinets de conseil et les groupes technologiques prédisent pour 2050 au plus tard un net recul des vieux câbles coaxiaux, et déjà à partir de 2030 un recul des câbles en cuivre. La transition dite énergétique accélérera peut-être le recul des câbles cuivre/coaxiaux, étant donné que les fibres optiques sont insensibles aux champs magnétiques. Mais le passé l’a prouvé à maintes reprises: on ne vit jamais si vieux que lorsqu’on est donné pour mort. ■

Facteurs de coûts et de risques élevés pour la partie extérieure D’après Tobias Münzer, expert FTTH et Market Manager Public Networks chez le spécialiste du câblage suisse R & M, les travaux de construction en extérieur sont le facteur de coûts et de risques le plus élevé dans le déploiement de la FTTH. Il faudrait utiliser des solutions résistantes, susceptibles de supporter toute une série de facteurs environnementaux, notamment les contraintes mécaniques telles que la pression et la vibration, les variations de température, le rayonnement UV ou la pénétration d’eau, d’humidité et de poussière. Tobias Münzer souligne: «La manipulation et l’installation correctes des systèmes de câblage sont un élément clé, afin de garantir la sécurité de fonctionnement et la disponibilité des infrastructures FTTH sur le long terme.» Les pannes, détériorations ou destructions résultant d’accidents, de vandalisme ou de facteurs environnementaux étant malheureusement des faits quotidiens. L’interruption du signal serait facile à diagnostiquer, par une vérification des composants actifs dans le réseau. Il serait toutefois important que les opérateurs de réseau reconnaissent le plus rapidement possible le type exact d’erreur. «Ils peuvent ainsi limiter l’incident de manière rapide et précise ou réagir immédiatement, afin de protéger l’infrastructure contre des dégâts plus importants liés aux facteurs environnementaux, a récemment expliqué Tobias Münzer, lors du congrès annuel du Conseil européen FTTH à Luxembourg. R&M y a présenté, dans une exposition connexe, ses nouveaux systèmes de câblage et de distribution destinés à l’équipement en fibre optique des villes et des secteurs résidentiels.


exposition

bâtitech 9-16

Com-Ex, un nouveau salon spécialisé à Berne

Infrastructure de la communication

Dätwyler Cabling Solutions est le principal sponsor du salon professionnel suisse pour l’infrastructure de la communication Com-Ex. Ce faisant, la société renforce son engagement pour l’exposition qui se tiendra pour la première fois sur le site de la Bernexpo du 20 au 22 septembre. La société d’Altdorf s’était engagée fermement pour la Com-Ex. Dätwyler fait partie du groupe des douze sociétés importantes de l’industrie TIC qui ont initié la nouvelle exposition au printemps dernier. Avec les autres initiateurs, Dätwyler s’engage dans le conseil consultatif pour un développement fructueux de la ComEx. En s’engageant comme sponsor principal, Dätwyler apporte une contribution importante à un événement de haut niveau dont toute l’industrie profitera.

Christian Scharpf, responsable du marché suisse de la société Dätwyler Cabling Solutions AG, donne plusieurs raisons pour lesquelles il soutient la nouvelle exposition professionnelle: «La Com-Ex a un objectif thématique clair et devient une des réunions les plus importantes de l’industrie TIC suisse. L’organisation de l’exposition est indépendante des grands organisateurs d’expositions et peut réagir avec souplesse aux évolutions du marché. Les demandes des exposants seront prises

en compte et, si elles sont faisables et sensées, elles seront immédiatement réalisées.» Com-Ex est la nouvelle exposition professionnelle suisse pour l’infrastructure de la communication. Elle s’adresse aux utilisateurs et aux fournisseurs d’infrastructures de centres de données et de LAN, aux opérateurs de réseaux câblés (CATV), aux usines de production d’électricité, aux villes et municipalités, aux prestataires de services de communication M2M, aux utilisateurs de logiciels pour la planification, la gestion et surveillance des réseaux de communication ainsi qu’aux fournisseurs de solutions dans les domaines Smart Metering, Smart City et FTTx. ■ www.com-ex.ch

69


70

bâtitech 9-16

associations

Centre suisse d’études pour la rationalisation du bâtiment

Dernière ligne droite pour le CAN Automation de bâtiments

Concepteurs, installateurs, intégrateurs et fabricants ont de quoi être satisfaits: le tout nouveau CAN Automation posera dès 2017 un jalon décisif pour la standardisation des appels d’offres. Il facilitera les processus, améliorera la qualité, la sécurité et la transparence et servira de base pour rédiger des offres faciles à comparer. Des séances d’information et des cours seront mis sur pied pour aider les utilisateurs à apprivoiser ce nouveau produit. Dès son origine, ce projet a bénéficié d’un large soutien: maîtres d’ouvrages publics, associations professionnelles et entreprises importantes se sont investis pour créer un modèle de description des prestations utilisable par tous. Cela fait maintenant trois ans que les professionnels élaborent des éléments de texte standardisés pour décrire les travaux généraux, les systèmes de gestion ainsi que les systèmes d’automation des installations techniques et des locaux. Ces articles normalisés seront disponibles dans les trois langues nationales à partir de 2017. Les 25 partenaires et les 10 porteurs du projet se sont rencontrés à la mi-juin à Berne, pour s’informer sur l’état d’avancement du projet. Ils étaient tous d’accord pour souligner que l’engagement de tous les participants

Automation de bâtiments – Concept.

doit rester entier dans la phase de mise en application.

Premières expériences pratiques Le nouvel outil a fait l’objet d’un essai qui a permis de glaner les premières expériences pratiques et l’utilisation du CAN Automation via un logiciel d’application certifié a montré son bon fonctionnement en version numérique. Pour Peter Siegenthaler, qui a rédigé une offre test avec le nouveau CAN, la charge de travail pour les entrepreneurs de la GTB est assez conséquente au début. Il en est

convaincu: «La mise en œuvre demande un changement de mentalité», mais il y voit à moyen terme une grande chance pour la branche de l’automation des bâtiments. L’utilisation du CAN apportera, dans ce domaine aussi, plus d’exactitude dans la calculation et les appels d’offres, facilitant ainsi la comparaison des offres pour les concepteurs et les clients finaux. Daniel Knopf de Viscom Engineering AG insiste sur le fait que «la collaboration des concepteurs et entrepreneurs GTB, surtout au début, sera décisive pour promouvoir l’utilisation dans la pratique». ■ CRB 8036 Zurich Tél. 044 456 45 45 www.crb.ch


associations

bâtitech 9-16

Markus Heitzmann et Markus Gabriel, deux nouveaux membres au comité.

Visite de laboratoire.

Energie-bois Suisse

Assemblée générale à Yverdon

Les membres d’Energie-bois Suisse se sont réunis en Suisse romande pour la première fois dans l’histoire de l’association. C’est la Haute Ecole d’Ingénierie de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD), à Yverdon, qui a accueilli cette manifestation. Outre la partie consacrée aux statuts, au cours de laquelle deux nouveaux membres du Conseil d’administration ont été élus, celle-ci a donné lieu à des présentations intéressantes, des visites passionnantes et, pour finir, un délicieux apéritif. C’est sous un soleil radieux que les quelque 70 membres et une poignée d’invités se sont rassemblés le 9 juin dernier dans un auditorium de la HEIG-VD. Le matin, ceux qui sont arrivés en avance ont eu l’opportunité de voir une installation pilote de torréfaction de la biomasse à Tecorbe, le technopôle de l’environnement situé à Orbe. Sous la direction du professeur Jean-Bernard Michel, une équipe travaille au développement d’un procédé visant à augmenter la densité énergétique du bois de chauffage de 30 % dans le cadre d’un projet commun avec la HEIG-VD et la société Granit Technologies SA. Après le repas de midi à la cantine, le président Konrad Imbach a souhaité la bienvenue à l’auditoire avant d’ouvrir la séance. Le directeur désigné Andreas Keel et les nombreuses activités de l’associa-

tion dans les différentes régions ont entre autres été présentés et le budget a été adopté. De plus, deux nouveaux membres ont été élus au comité: Markus Heitzmann et Markus Gabriel. Pour conclure, le président a honoré et remercié Hans-Jürg Schmid, entrepreneur visionnaire et membre de longue date du comité d’Energie-bois Suisse, pour les services rendus. En seconde partie, Roger Röthlisberger, professeur responsable de la filière Energie et technologies de l’environnement, a exposé les derniers résultats de recherche sur les gaz d’échappement des chauffages au bois avant de présenter les locaux du laboratoire, où à la fin de la journée des spécialités raffinées et du vin régional ont invité à l’échange et à la détente. ■ www.energie-bois.ch

A propos Depuis plus de 35 ans, Energiebois Suisse encourage une utilisation du bois raisonnable, respectueuse de l’environnement, moderne et efficace au plan énergétique; en Suisse, le bois représente en importance la deuxième source d’énergie renouvelable et nationale. Nous proposons une multiplicité de prestations intéressantes et modernes qui font de nous un interlocuteur important et compétent dans le domaine de l’énergie-bois au service des spécialistes, maîtres d’ouvrage, politiciens, entreprises et personnes privées intéressées.

71


72

bâtitech 9-16

formation

Exercice 611

Exercice 610

Training cérébral pour apprenants et spécialistes

Brain Food

Les appareils de mesure font partie des outils importants pour les contrôles et la recherche de défauts. Ce n’est qu’en connaissant vraiment les appareils que l’on peut les utiliser de manière optimale et sûre. Rico De Boni, Marcel Schöb Traduction: Pierre Schoeffel Pratique d’installation Les questions suivantes font partie des objectifs évaluateurs du plan de formation de l’installateur électricien CFC:

• Plan de formation L4 / 5.1.7: Les personnes en formation vérifient, lors de la mise en service de l’installation, le fonctionnement correct et l’efficacité du dispositif de protection. Elles documentent les résultats des mesures.

Exercice 606

• Plan de formation L3 / 5.3.6: Les personnes en formation établissent au moyen d’instruments de mesure les résultats exacts des valeurs électriques et elles interprètent les résultats des mesures.

Exercice 607

Exercice 605 Comment est réalisé le contrôle correct de la prise de courant 3LNPE?

Le contrôle correct de la tension doit être réalisé à l’aide d’un testeur de tension à 2 pôles. Quels sont les arguments en matière de sécurité, en faveur de cette solution?

Quels sont les appareils de mesure présentant une faible résistance interne et quels sont ceux ayant une résistance interne importante?

Exercice 608 Comment se présentent les mesures avec des appareils de mesure de différentes résistances internes?

Exercice 609 Dans la notice du multimètre numérique on mentionne à propos de la précision: «1 % + 3 digits». Quelle est la valeur de l’erreur pour un affichage de 408,8 V?

Exercice 610 D’après CEI, l’utilisation d’appareils de mesure est liée à des catégories de sécurité. • a) Pour quelle utilisation l’appareil cidessous est-il prévu? • b)Comment sont définies les autres catégories de sécurité?

Exercice 611 Exercice 614

Quelles sont les caractéristiques dont doit bénéficier l’appareil de mesure pour


formation

bâtitech 9-16

afficher correctement la tension côté secondaire, sur ce convertisseur BT 230/12 V?

Exercice 612 • a) Quelles valeurs de tension et de courant l’appareil de mesure doit-il présenter pour pouvoir mesurer la résistance d’isolement de la nouvelle installation courant fort dans une habitation? • b) Quelle résistance d’isolement faut-il atteindre pour cela?

Exercice 613 Comment procède-t-on correctement pour une mesure de résistance d’isolement (installation en service)?

Exercice 614 • a) Dessinez le circuit pour les appareils de mesure pour la mesure du courant et de la tension et notez les valeurs affichées. • b) Quel danger existe-t-il lors d’une telle mesure avec un multimètre? • c) Comment peut-on éviter ce risque?

Exercice 615 Peut-on également mesurer du courant continu avec une pince ampèremétrique?

Exercice 616 Les appareils de mesure modernes ont différentes fonctions complémentaires. Que signifie: a) hold b) smooth c) min/max d) range e) low Z

Exercice 617 • a) Comment est vérifiée la conductibilité du conducteur de protection et du conducteur de liaison équipotentielle de protection? Esquissez un schéma. • b) Comment est également appelée cette mesure? • c) Quels appareils de mesure sont également adaptés à ce type de mesure? • d) Quelle valeur faut-il atteindre?

Exercice 618 Le courant de court-circuit (min. IK) est mesuré sur la prise de courant T25 et a une valeur de 260 A. On a monté un disjoncteur de canalisation 16 A/C. Cette valeur est-elle suffisante?

Les solutions aux exercices figurent sur le site internet www.batitech.ch, rubrique Brain Food.

73


74

bâtitech 9-16

formation

Questions et réponses sur la NIBT

Know-how NIBT 34

En parcourant le précédent rapport annuel du CES (Comité Electrotechnique Suisse), on constate qu’il existe plus de 6300 normes dans le domaine des applications de l’électricité. En partant du câble/fil jusqu’aux dispositifs de coupure, en passant par les luminaires et les prises de courant, il semblerait que tout soit bientôt normalisé. En étudiant la NIBT, on constate qu’il existe beaucoup de références à d’autres normes ou de documents d’harmonisation. Est-il encore possible d’installer dans les règles de l’art, sans connaître toutes ces normes? Faut-il toujours prévoir les déclarations de conformité? Quelles sont les possibilités de s’orienter en cas de doute pour que les choses soient claires? Bien sûr: lisez simplement les questions et réponses ci-dessous et vous trouverez certainement des renvois à d’autres documents. David Keller, Pius Nauer Traduction: Pierre Schoeffel

1

Prise de courant CEE bleue pour circuits électriques 400 V?

Dans une installation de chauffage à distance de taille importante, nous avons installé une ligne d’amenée pour une chaudière à mazout. Outre cette chaudière, on trouve encore un chauffage à copeaux de bois dans le même local. Nous avons réalisé la ligne d’amenée à partir de la distribution principale jusqu’à la prise de courant murale. Le choix de cette prise correspond à un modèle CEE 32 A «Bleu». «Bleu» pour la simple raison que le circuit n’est pas protégé par un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel. Le circuit électrique est du type 3 × 400 V/230 V. Voilà que lors du contrôle de réception, le contrôleur a mis ce choix en cause et affirme que la prise de courant n’a pas le droit d’être en bleu. D’après son argumentation, les prises de courant CEE de couleur bleue ne sont admissibles que pour 200 V/250 V. Il n’existe pourtant pas d’autre prise de courant bleue dans tout le bâtiment. Cette prise n’est pas placée de manière à être accessible librement. Ne peut-on pas laisser cette prise telle quelle? (S. M., par e-mail) Je suppose que vous avez opté pour le type de prise bleu parce que le contact du conducteur de protection est positionné direction 9 h sur ce produit. Sur les prises de courant CEE rouges habituellement utilisées, l’emplacement du contact du conducteur de protection correspond à la direction 6 h. Ces prises de courant sont

utilisables librement, dans la mesure où l’on ne prévoit pas une autre mesure telle que le verrouillage, etc. Par contre, il ne suffit pas de ne considérer que l’emplacement du contact du conducteur de protection. Le courant assigné, la tension nominale ainsi que la fréquence doivent bien entendu être concordantes. L’organe de contrôle a remis en cause à juste titre la prise de courant bleue que vous avez montée, parce que ce type présente une tension assignée de 250 V. Différents fabricants proposent aujourd’hui des prises noires ayant un contact pour le conducteur de protection direction 7 h. Pour ces types de produit, la tension assignée est de 500 V. Dans votre cas d’utilisation, elles sont autorisées. (pn)

2

Déclarations de conformité

Nous avons reçu des armoires de toilette pour les salles de bain de la part du maître d’ouvrage et avons quelques doutes par rapport à la sécurité. Les bornes sont flottantes et ne sont pas montées de manière fixe. Nous sommes également étonnés par l’indice de protection IP 24 mentionné. Nous ne pouvons pas imaginer que le luminaire soit protégé contre les projections d’eau. Devons-

Le sigle de sécurité suisse garantit la conformité aux normes (informations complémentaires sur www.esti.admin.ch/actuel)

nous améliorer cela, ou quelle est la démarche à suivre? (R. F., par e-mail) Pour une armoire de toilette équipée de parties électriques (basse tension), il faut une déclaration de conformité, d’après l’ordonnance sur les matériels électriques à basse tension (OMBT). Le fabricant ou l’entreprise mettant le produit sur le marché s’en sert pour déclarer que le produit correspond aux exigences principales. Si une telle déclaration est mise à votre disposition, vous pouvez et devez vous fier au fait que le produit soit autorisé. Le fabricant déclare quelles sont les normes auxquelles le produit est «conforme». Dans la plupart des cas, sous cette rubrique de la déclaration, on trouve des références aux normes telles que EN 60558-1 ou équivalentes. Si l’on considère qu’il existe 6300 normes, juste dans le secteur électrotechnique, il est peu probable de connaître l’intitulé de toutes ces normes et également s’il s’agit des normes adéquates. Si vous avez des doutes, allez sur le shop online de electrosuisse (www.electrosuisse.ch), rubrique normalisation et dans la fenêtre de recherche, saisissez les numéros des normes citées. A l’issue de la recherche, vous disposerez d’une liste de tous les éléments se rapportant à ce numéro. Vous pourrez au minimum trouver le titre de la norme et vérifier ainsi si cette norme s’avère vraiment être pertinente. Par contre, cette déclaration de conformité ne doit pas vous être remise obligatoirement. Ce sont uniquement les autorités (chez nous, il s’agit de l’ESTI, l’Inspection fédérale des courants forts) qui sont habili-


formation

bâtitech 9-16

tées à la demander. C’est plus simple si le fabricant appose le sigle de sécurité suisse. Il garantit que le produit est conforme aux normes! Ce qu’il y a de positif, c’est que depuis quelque temps, vous pouvez trouver vous-même sur le site de l’ESTI, si le produit est habilité à mentionner le sigle de sécurité (www.esti.admin.ch/ actuel/Registre des autorisations valides du signe de sécurité). Par contre, si vous avez des doutes quant à la conformité aux normes, vous pouvez signaler cela à l’inspection des courants forts. Lors de défectuosités flagrantes tels que le manque d’une protection principale ou d’une protection en cas de défaut suffisante, vous n’avez pas le droit de raccorder le produit et de le mettre en service! (dk)

3

Renoncer à la protection contre les surcharges pour moteur RWA/EFC

Dans une installation, nous avons raccordé un moteur EFC pour un clapet. Le moteur présente une puissance de plus de 500 W. D’après la NIBT, un tel moteur doit être protégé contre les surcharges. C’est la raison pour laquelle nous voulions monter un relais thermique. Par contre, le fabricant du moteur estime qu’il ne faut pas prévoir de protection contre les surcharges, parce qu’en cas de problème, l’homme est plus important que le moteur. Le clapet coupefumée doit donc fonctionner, même si le moteur subit une surcharge. Nous avons quelques doutes à ce sujet, d’autant plus que le fabricant du moteur n’a pas été en mesure de préciser à quel endroit de la norme on parle de renonciation à la protection contre les surcharges. Qu’en pensez-vous? (R. M., par e-mail)

De manière générale, d’après NIBT 4.3.3.3.1 e), chez nous en Suisse, tous les moteurs de puissance supérieure à 500 W sont à protéger contre les surcharges. Dans la NIBT, au chapitre 5.6, on trouve des indications sous «Alimentation pour services de sécurité». Les Exutoires de Fumées et de Chaleur (RWA/EFC) sont également concernés par ce chapitre. Au chapitre 5.6.7.3 on indique effectivement que dans les circuits pour services de sécurité il est permis de renoncer à une protection contre les surcharges, dans la mesure où la défaillance de l’alimentation électrique peut présenter un risque plus important. Comme vous le constatez, il est effectivement possible de se passer de la protection contre les surcharges dans votre cas. La NIBT demande toutefois que l’apparition d’une surcharge soit surveillée et signalée. La solution consiste à installer un relais thermique pour ce type d’installation de moteur. Cela permet effectivement de signaler le déclenchement du relais thermique à l’aide d’une lampe de signalisation. (pn)

75


Gare de Lausanne

Pöyry remporte le contrat d’infrastructure Pöyry Suisse, partenaire de la communauté d’ingénieurs 4G, est chargé par les CFF du lot principal «Galette – Bâtiment Voyageur» à la gare de Lausanne. Pour la réalisation de ce mandat important, Pöyry utilisera ses ressources en spécialistes des secteurs génie civil, trafic ferroviaire et bâtiment. Selon les prévisions des CFF, le trafic sur l’axe Lausanne–Genève entre 2010 et 2030 passera de 50 000 à 100 000 voyageurs par jour. Le programme Léman 2030 permet d’une part de doubler la capacité en places assises entre Lausanne et Genève et d’autre part d’introduire la cadence au quart d’heure sur le RER Vaud et le Léman Express. La réalisation de ces objectifs repose à la fois sur des investissements liés à l’acquisition de nouveaux trains et sur le développement des infra-

structures. Les gares de Lausanne, Renens et Genève, actuellement saturées aux heures de pointe, seront considérablement transformées avec de nouvelles structures d’accès, de transit et d’offres commerciales. Le lot principal de la gare de Lausanne, projet d’envergure, comprend toute la gare existante. Les éléments principaux concernent l’élargissement et l’allongement des quais, l’extension des passages sous-voies et de l’étage commercial, le

A propos Pöyry est une entreprise internationale de consulting et d’ingénierie. Nous suivons nos clients dans le monde entier dans le secteur de l’industrie et de l’énergie et proposons des prestations locales à nos marchés clés. Nous proposons un management consulting et des prestations pour l’ingénierie et le déroulement du projet. Notre spécialité concerne le secteur de la production d’énergie, du transport et la distribution d’énergie, du papier et de la cellulose, de la chimie et du bioraffinage, de l’industrie minière et de la production de métal, de la circulation et de l’eau. Pöyry dispose d’un vaste réseau de bureaux locaux et emploie environ 6000 experts. Pöyry a atteint en 2015 un chiffre d’affaires net de EUR 575 millions. Les actions de l’entreprise sont cotées au Nasdaq Helsinki. Pöyry Suisse est représenté avec plus de 400 généralistes et spécialistes sur les sites de Zurich, Bellinzone, Berne, Coire, Lucerne et Vevey.

passage sous le bâtiment historique de la gare et la nouvelle construction du bâtiment au sud de la gare. Pöyry Suisse aura alors un rôle prépondérant dans le cadre de la Communauté d’ingénieurs 4G dans le projet de construction, l’appel d’offres et la réalisation. Les travaux de conception commenceront dès septembre 2016, leur réalisation est prévue à partir de 2018 et la mise en service en 2025. «Pöyry a déjà contribué dans une large mesure à la conception et la réalisation de la gare Löwenstrasse à Zurich. Nous sommes heureux d’apporter notre savoirfaire global et de participer au succès de ce vaste projet urbain d’une grande complexité», déclare Reto Graf, responsable de la succursale de Vevey de Pöyry. Les travaux s’effectueront sans interruption du service, ce qui augmente la complexité du projet. Le décalage prévu de la toiture de la gare, classée monument historique, conservée mais déplacée et rehaussée, sera un défi particulièrement exigeant pour les ingénieurs. La méthode de modélisation du bâtiment BIM (Building Information Modeling) sera utilisée dans le cadre de ce projet. Grâce à BIM – un procédé encore récent en Suisse – les travaux de coordination entre la maîtrise d’œuvre et les entreprises participantes pourront être considérablement réduits. ■

www.poyry.ch


carnet

bâtitech 9-16

Sondage 2015 sur les prix du PV

Seulement 5% meilleur marché qu’en 2013 Après une interruption d’une année, ee-news.ch a effectué un relevé des prix du photovoltaïque pour 2015 en collaboration avec Energie avenir Suisse (EZS). Avec une moyenne de CHF 2459, TVA comprise, la réduction de coût est seulement de 5 % par rapport à 2013. ee-news.ch et Energie avenir Suisse ee-news.ch, après une interruption en 2014, vient de relancer son sondage annuel sur les prix du PV. Dans le cadre du sondage 2015, l’accent a été mis sur les prix des installations, mais différents autres paramètres ont aussi été examinés, comme par ex. la provenance des modules solaires, etc. Le sondage 2015 sur les prix du PV a été réalisé par Energie avenir Suisse (www.ezs.ch, contenu) en collaboration avec ee-news.ch (communication, questions posées aux participants).

CHF 2459 par kWc Le prix moyen par kilowatt crête (kWc) de puissance PV des installations évaluées s’élève à CHF 2459. Ce montant tient compte de tous les coûts, y compris de l’onduleur, du système de montage, etc., mais pas du prix d’une éventuelle batterie ni d’une éventuelle gestion de la charge. Le prix moyen des installations PV n’a donc plus baissé que de 5 % depuis 2013. Le prix au kWc le plus bas indiqué dans le sondage est de CHF 1280, le plus élevé de CHF 6367. Le prix moyen d’un kWc de puissance installée est environ un tiers moins élevé pour les grandes installations (› 30 kWc) que pour les petites installations (‹ 10 kWc).

Provenance des modules Le sondage a porté sur 60 installations PV. Les modules solaires de 30 d’entre elles provenaient de Chine. Les modules de 5 installations venaient d’Allemagne, pour trois resp. deux installations, ils provenaient de Suisse resp. du Japon. Quant aux installations restantes, leurs modules provenaient d’autres pays ou alors aucune indication n’avait été donnée à ce sujet.

Composition des coûts Les modules solaires représentent toujours la plus grande part des coûts, avec une moyenne de 45 %, pour les 41 instal-

lations prises en compte. La maind’œuvre et le reste du matériel représentent en moyenne env. 23 % resp. 19 % du coût total. L’onduleur constitue en moyenne 13 % du coût total. En ce qui concerne la composition des coûts pour différentes tailles d’installations, on n’a pas constaté de différences notables entre les petites installations jusqu’à 20 kWc et les grandes installations à partir de 20 kWc.

Contrat d’entretien et batterie 50 propriétaires d’installations ont indiqué ne pas avoir conclu de contrat d’entretien. Seul un propriétaire d’installation

a déclaré être en possession d’un tel contrat. 32 propriétaires d’installation envisagent explicitement l’achat d’une batterie pour leur installation, 13 propriétaires ne sont expressément pas intéressés par l’achat d’une batterie. ■

77


78

bâtitech 9-16

carnet

5e Congrès Chaleur solaire

Pour une utilisation optimale de l’énergie solaire Avec des capteurs posés en façade, les propriétaires peuvent chauffer leur eau avec de l’énergie solaire même si la toiture est occupée par une installation photovoltaïque (PV). Grâce aux verres colorés, les capteurs sont même de plus en plus appréciés comme éléments de design. Parallèlement, de nouvelles mesures d’assurance qualité garantissent une installation en bonne et due forme des capteurs solaires ainsi que leur bon fonctionnement pendant toute leur durée de vie. Les propriétaires voient ainsi leur facture baisser tout en contribuant à la protection du climat. Christine Arnold, sur mandat de Swissolar A l’issue de sa rénovation totale, l’immeuble d’habitation de la Stettbachstrasse, dans le 12e arrondissement de Zurich, répondra au standard Minergie® A et aura ainsi valeur de projet phare pour la transition vers la société à 2000 watts. C’est pourquoi les responsables

«L’idée des capteurs en façade n’est pas neuve, elle a plus de 20 ans», explique Maik Brünig. Comme les capteurs peuvent généralement être posés avec un angle un peu plus favorable en toiture qu’en façade, cette seconde option n’a été exploitée que rarement jusqu’à présent. «Mais la situation a évolué. Au fur et à mesure que les installations photovoltaïques colonisent les toits des habitations suisses, les capteurs thermiques

une bonne orientation du mur. «Mais même avec une orientation optimale, il faut compter environ un tiers de rendement en moins par rapport à un montage sur toiture», explique Brünig. Les façades idéales sont celles qui sont orientées sud-est ou sud-ouest. En effet, à la verticale, l’angle d’incidence des rayons est d’autant plus favorable que le soleil du matin et du soir est bas à l’horizon. A contrario, la meilleure orientation des

5e Congrès Chaleur solaire

Grâce à des capteurs posés à la verticale, la façade de cet immeuble d’habitation de la Hofwiesenstrasse peut être utilisée pour chauffer l’eau chaude sanitaire.

prévoient d’utiliser l’énergie solaire pour chauffer l’eau chaude sanitaire. Or, la toiture sera occupée par une installation PV. Alors, où installer les capteurs solaires? Maik Brünig, de la Ernst Schweizer AG, a une solution toute trouvée: «Les capteurs solaires peuvent être montés à la verticale sur la façade.» Ainsi, l’énergie solaire peut être exploitée sur une grande partie de l’enveloppe du bâtiment: la façade chauffe l’eau et le toit génère de l’électricité.

doivent migrer sur les façades.» Ce fut le cas récemment sur deux immeubles d’habitation de Zurich, le premier dans la Hofwiesenstrasse, le second dans la Eichhalde. «Le montage n’est pas compliqué ni plus onéreux que sur le toit, et les capteurs en façade peuvent être installés aussi bien sur du neuf que sur de l’ancien en rénovation», précise Brünig.

Une orientation optimale L’installation des capteurs en façade exige

Le 24 novembre 2016 se tiendra dans la halle Minergie du Parc des expositions de Lucerne le 5e Congrès Chaleur solaire Suisse. Swissolar et Suissetec vous invitent à ce rendez-vous incontournable de la branche pour rester informé sur les développements actuels et participer aux débats sur les conditions cadres politiques. Cette année, plusieurs thèmes centraux attendent les visiteurs: le premier volet concerne la Stratégie énergétique 2050 et la mise en œuvre des modèles de prescriptions énergétiques des cantons (MoPEC). Dans un second temps, les résultats de la recherche seront présentés, les possibilités d’utilisation des surfaces verticales seront exposées et les conclusions du contrôle par échantillonnage de l’OFEN seront débattues. Des exposés sur les perspectives du marché ainsi que sur les modèles de distribution et de financement dans le domaine de la chaleur solaire complèteront le programme de la journée. Date: jeudi 24 novembre 2016, de 8 h 45 à 15 h 45


carnet

bâtitech 9-16

installations en toiture est le sud. Par ailleurs, le rendement fluctue au fil des saisons. En automne, lorsque la consommation augmente, les capteurs verticaux fournissent davantage de puissance que les capteurs horizontaux, en raison de la position plus basse du soleil et de l’angle de rayonnement plus favorable. En hiver, les capteurs en façade peuvent même tirer profit des surfaces enneigées: le rayonnement du manteau blanc peut augmenter le rendement jusqu’à 20 %. Par ailleurs, les capteurs posés à la verticale sont beaucoup moins exposés au problème de la poussière ou de la neige, qui recouvrent souvent les installations montées en toiture et restreignent ainsi leur rendement.

Plus qu’une simple alternative Pour fournir à un immeuble une quantité d’eau chaude suffisante, le champ de capteurs posés en façade doit être relativement étendu. C’est pourquoi il est important que les capteurs trouvent grâce aux yeux des propriétaires et des résidents. «Il existe aujourd’hui de nombreuses options, bien différentes des verres solaires noirs ou bleu foncé standards», précise Brünig. «Doré, bronze, bleu, vert, j’ai même croisé du jaune.» Les architectes ont ainsi une plus grande liberté pour intégrer les capteurs comme éléments de design. Sur la façade de l’immeuble de la Hofwiesenstrasse, par exemple, on a utilisé des verres solaires gris, et sur celle de l’immeuble de la Stettbachstrasse, des capteurs de couleur. Si l’on opte pour une esthétique à la fois élégante et individuelle, il faut savoir que les couleurs claires font perdre quelques points de rendement. Et pourtant: si ces capteurs sont intégrés à la façade, ils peuvent compenser par eux-mêmes une partie de ces pertes. En hiver, ils réduisent les pertes de chaleur par transmission des murs, contribuant ainsi à l’isolation thermique du bâtiment. Incidemment, les capteurs participent également à la protection de la façade contre les intempéries.

L’importance de l’assurance qualité Qu’ils soient posés en toiture ou en façade, les capteurs doivent fonctionner de manière irréprochable pour une utilisation optimale de l’énergie solaire. Dans le cadre d’un contrôle par échantillon-

Avec ses verres solaires gris assortis, l’installation de la Eichhalde s’intègre parfaitement dans l’esthétique du bâtiment. (Photos: Ernst Schweizer AG, Metallbau)

nage, l’Office fédéral de l’énergie a inspecté 1151 installations solaires thermiques. Les premiers résultats ont montré qu’un nombre assez élevé d’installations présentaient une marge d’amélioration, et aussi – hélas – que certaines ne fonctionnaient pas comme souhaité. Comme les systèmes bivalents fournissent de la chaleur même lorsque les capteurs ne fonctionnent pas – ou seulement partiellement –, de nombreux exploitants ne remarquent même pas les éventuels dysfonctionnements. Les investissements ne sont donc pas rentables, les exploitants perdent de l’argent et les effets bénéfiques pour le climat sont réduits. De nouvelles mesures sont censées garantir qu’à l’avenir les capteurs seront parfaitement dimensionnés et correctement montés, et que leur fonctionnement sera surveillé. Dans le cadre du Modèle d’encouragement harmonisé des cantons (ModEnHa), qui sera mis en œuvre à partir de 2017, il sera nécessaire de présenter une garantie de performance

validée (GPV) afin d’être en mesure d’obtenir des aides au financement pour les installations neuves ou les extensions d’installations existantes. Le document concerné, qui peut être créé en ligne, récapitule les besoins du bâtiment et, sur la base de ces derniers, les dimensions et les paramètres clés de l’installation. Pour les installations d’une puissance thermique supérieure à 20 kW, le ModEnHa prescrit une télésurveillance du rendement permettant de détecter rapidement tout dysfonctionnement. Toutefois, non seulement les aspects techniques doivent faire l’objet de contrôles plus fréquents, mais aussi le niveau de connaissances des conseillers. A l’avenir, les pros du solaire chargés de conseiller les propriétaires et de monter les installations solaires devront suivre régulièrement des formations continues. Ils disposeront ainsi de connaissances à jour et contribueront à une utilisation optimale de l’énergie solaire par capteurs thermiques et installations PV. ■

79


80

bâtitech 9-16

impressum/registre

bâtitech: Parution: 10 fois par an, prix de l’abonnement: Fr. 95.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704 Tirage et diffusion (Authentification WEMF/SW 2015) Tirage 5700 ex*., Tirage diffusé: 5027 ex., Tirage vendu 1210 ex. * sont compris: ex. à l’essai, ex. de promotion, de manifestations et de foires.

Registre des annonceurs Beckhoff Automation AG

33

BRZ Schweiz AG

17

CeCoNet AG

65

Citroën (Suisse) SA

Page de couverture

2

Rédaction: Bernard Dätwyler et Michel Hottinger Potteilaz 123, 1030 Bussigny, natel 079 310 99 80 batitech@batinfotec.ch, www.batitech.ch

Com-Ex

61

Dätwyler Cabling Solutions AG

67

Responsable électrotechnique: Pierre Schoeffel, tél. 061 485 90 80 pierre.schoeffel@keyboost.ch

Demelectric AG

57

Elektro-Material AG

75

Esylux Swiss AG

73

Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AG Zeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarau tél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61, www.az-verlag.ch Directeur général: Roland Kühne Editrice: Maike Juchler Marketing: Christine Ziegler, christine.ziegler@azmedien.ch Direction de la vente: Jean-Orphée Reuter, 058 200 54 46 Régie des annonces: Rolf Niederberger, tél. 058 200 56 18 (CVS) rolf.niederberger@azmedien.ch André Fluri, tél. 058 200 56 27 (E) andre.fluri@azmedien.ch Personne compétente: Nicole Lüscher, tél. 058 200 56 42 nicole.luescher@azmedien.ch Layout: Tony Zürcher, tony.zuercher@azmedien.ch Impression: Vogt-Schild Druck AG Gutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch

Fischer Otto AG

Page de couverture

3

Grundfos GmbH

39

Helios Ventilatoren AG

53

Hoval AG

43

IMI Hydronic Engineering Switzerland AG

32

Inter Protection SA

43

Krüger + Co. AG

7

Lucoma AG

17

Mobil in Time AG

25

NeoVac ATA AG

31

Ohnsorg Söhne AG

17, 47

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manuscrits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires aux auteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tous les droits de traduction et de publication des articles, soit dans d’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication de tirages à part.

Osram AG

35

Oventrop (Schweiz) GmbH

26

PanGas AG

43

Prolux Solutions AG

23

Un produit de

R. Nussbaum SA

27, 41

Rapp Enserv AG

24

Editeur: Peter Wanner CEO: Axel Wüstmann Participations importantes de AZ Medien AG en vertu de l’article 322, al. 2 du CP: AZ Anzeiger AG, AZ Verlagsservice AG, AZ Fachverlage AG, Atmosphären Verlag GmbH, AZ Management Services AG, AZ Regionalfernsehen AG, AZ TV Productions AG, AZ Zeitungen AG, FixxPunkt AG, Belcom AG, Media Factory AG, Mittelland Zeitungsdruck AG, Vogt-Schild Druck AG, VS Vertriebs GmbH, Weiss Medien AG, Dietschi AG, TrisCom-Media AG, Radio 32 AG, AZ Vertriebs AG, Zofinger Tagblatt AG

Sanitas Troesch AG

Page de couverture

4

Scherrer Metec AG

38

Siemens Schweiz AG

15

Solu’Tubes SA

77

Suva Schweiz

29

Techem (Schweiz) AG

42

Association: USTSC Union suisse des professionnels de la technique sanitaire et chauffage VSSH, Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89, info@vssh.ch suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de la Technique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand, rte des Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombier tél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55 romandie@suissetec.ch www.suissetec.ch

Theben HTS AG

3

Walter Meier (Fertigungslösungen) AG

5

WT Wärmeaustausch Technologien AG

6

REPRODUCTION INTERDITE

Geberit Vertriebs AG

Page de titre




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.