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au: Nouve e i a part Avec l nique otech électr
le Leader
32 I Révision de la «Directive eau» W3 44 I Un réseau électrique intelligent 52 I Choc électrique
Pompe à chaleur WPL 15 | 25
Notre perle – une véritable première mondiale
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éditorial
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Où sont restés les professionnels? Le nouvel aéroport BER Berlin Brandenburg «Willy Brandt» est quasi terminé, mais plein de défauts de construction. Hors Amann, 58 ans, expert de l’aéroport de Francfort, a été appelé à l’aide en été 2012, lorsque le conseil de surveillance de l’aéroport a licencié le cabinet chargé de la supervision des travaux. Hors Amann et ses équipes sont dès lors en train de faire l’inventaire des dégâts: des défauts du réseau souterrain de distribution d’essence pour les avions, portes d’accès de départ et tapis à bagages en nombre insuffisant, ou encore mille arbres plantés à tort. Le pire est sans doute le système de protection incendie, avec ses 16 000 détecteurs et ses 50 000 têtes d’arrosage non conformes et des dizaines de kilomètres d’évacuation des gaz et d’alimentation en air frais déjà montés sous les faux plafonds, dans les murs ou sous terre ne fonctionnent pas selon les normes. Des kilomètres et kilomètres de conduites de froid non isolées sont en plus déjà cachés derrière les faux plafonds. La correction de ces défauts coûtera 1 milliard d’euros en plus des 4,3 milliards d’euros de coût total du hub selon le dernier rapport, doublant les estimations de départ. Le 7 janvier 2013, la mise en service de l’aéroport a été reportée à l’année suivante. Après analyse de la situation, l’ouverture a été une nouvelle fois repoussée à 2015. Un tollé médiatique international ternit la réputation «made in Germany». Chaque mois de retard coûte 15 millions d’euros d’entretien. Conçu pour accueillir 27 millions de passagers par an, il sera déjà proche de la limite de charge dès son ouverture. «La panne de l’aéroport met en danger l’internationalisation de Berlin pour les entreprises berlinoises et les in-
vestisseurs étrangers», dit Jan Eder, secrétaire général de la Chambre de commerce et d’industrie. Et pour 150 entrepreneurs qui avaient investi dans l’ouverture de l’aéroport comme prévu, c’est le drame. Des centaines de milliers d’euros investis sont perdus et des employés déjà engagés ont dû être licenciés. Selon Béatrice Posch, créatrice des poupées «Sorgenfresser» (littéralement «bouffeurs de soucis»), les retards mettent son existence financière en cause. A qui la faute de ces débâcles inimaginables? Est-ce la politique qui n’arrive plus à faire passer un grand projet sans manipuler vers le bas les budgets ou que les politiciens sont souvent mal entourés de vrais professionnels? Le marché public est aussi vecteur de la situation actuelle. La qualité des entreprises est souvent sacrifiée sur l’autel du prix le plus bas. Les revendications en cours des travaux sont préprogrammées. Je tiens à vous rendre attentif au problème de l’interdit du chauffage électrique, chauffage souvent imposé dans les années 1970/1980, par des communes coproductrices d’électricité! Il s’agit une fois de plus d’une aberration politique qui demande des investissements invraisemblables et à la limite du réalisable. Lire à la page 52 «Choc Electrique»!
Bernard Dätwyler Rédacteur en chef batitech@batinfotec.ch
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Le leader Optipress-Aquaplus est le système d’installation à perte de charge minimale. Il est doté d’un joint d’étanchéité unique – adapté à l’eau de boisson ou à l’eau industrielle, aux circuits de chauffage et de refroidissement, aux installations solaires et de sprinkler, à l’air comprimé et aux installations de chauffage. R. Nussbaum SA Case postale CH-4601 Olten Tél. 062 286 81 11 www.nussbaum.ch Succursales à Bienne (032 341 67 71) Carouge (022 827 44 77) Crissier (021 637 37 97) Sion (027 303 22 00)
actuel 4 Se chauffer au mazout, aujourd’hui et demain 8 Des chefs d’entreprises en faveur de la transition énergétique 10 Energies Nouvelles Vaud: nouvelle stratégie 12 Portraits des membres du comité 14 Systèmes air-eau 16 Nouveauté dans la famille à succès BioLyt 18 Un toit difficile avec de grandes longueurs et différentes pentes, couvert à double agrafage en Rheinzink 20 Gaz naturel, solaire, bois
produits 22 La nature à l’état pur 27 Nouveau collier pour conduites froides 26 Traitement physique de l’eau Aqua-4D® 24 Rendre l’efficacité énergétique visible sur place 28 Une commande sur base PC pour le Smart Grid 29 Lampe LED extra-plate pour une efficacité énergétique maximale!
partie technique I 38
partie technique 30 Il existe des conflits d’intérêts 32 Révision totale de la «Directive eau» W3 34 L’appartement solaire convainc 38 Les testeurs d’installations dans la pratique: comparatif (2e partie) 44 Sur la bonne voie vers le réseau électrique intelligent 46 Smart Buildings – indispensables pour le Smart Grid 48 La chaleur – le problème
associations 50 Electricité géothermique en Suisse 52 Audition devant la commission ad hoc du Grand Conseil 53 Coûts estimatifs pour le remplacement 55 Stratégie énergétique 2050: vices de construction
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carnet I 60 formation 56 Know-how NIBT 2 58 Brain Food
carnet 60 Inauguration du site Rama à Cully (VD) 62 Avancer ensemble – depuis 1763 63 Premier bureau en Suisse romande
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Interview de Philippe Cordonier
Se chauffer au mazout, aujourd’hui et demain Entre critiques, manque d’informations et préjugés, le chauffage au mazout véhicule souvent une image négative. Le droit de réponse de l’Union pétrolière grâce aux explications de Philippe Cordonier, responsable du domaine des combustibles. Propos recueillis par Magali Prugnard
Comment s’organise votre action pour encourager le développement du chauffage au mazout? Le but de notre association n’est pas de promouvoir le développement du chauffage au mazout au détriment des énergies renouvelables mais d’offrir un service
d’informations1. Ce que nous voulons, c’est que les propriétaires et les installateurs se fassent une opinion sur la base de faits et non pas d’a priori, de préjugés ou de données incohérentes. Le choix appartient aux consommateurs. Notre objectif est simplement qu’ils assument leur choix et en soit satisfaits, quelle que soit la solution de chauffage pour laquelle ils ont opté.
Marché des équipements de chauffage 2004–2011 – Mazout.
Marché des équipements de chauffage 2004–2011 – Comparaison.
Quelle part du marché représente aujourd’hui le chauffage au mazout? La statistique la plus récente de l’Office fédéral de la statistique (OFS) concernant les bâtiments et les logements révèle ce que beaucoup de gens ne veulent pas admettre. Le chauffage au mazout reste l’agent énergétique le plus utilisé dans les ménages suisses. La moitié des bâtiments et des logements est aujourd’hui équipée d’un chauffage au mazout. Durant la période 2000–2009, le nombre d’installations de chauffage au mazout a même augmenté en termes absolus de 26 000 unités. Il est également intéressant de voir que le marché des chaudières à condensation – qui sont beaucoup plus efficaces et écologiques – a été multiplié par 9 en l’espace de 7 ans (voir tableau 1). Est-il vraiment raisonnable de dire que le chauffage au mazout est écologique? Oui, car lorsqu’on parle d’écologie, plusieurs facteurs sont à prendre en compte: Premièrement le CO2. Certes, la combustion du gaz et du mazout dégage du CO2, mais les émissions de gaz à effet de serre sont directement liées à la quantité de combustible consommée et donc à l’efficacité du système de chauffage. Or, les nouvelles chaudières à condensation permettent un gain de rendement additionnel de 10 %, la condensation directe générant 6 % et la réduction supplémentaire de la température des gaz de combustion 4 %. Bien sûr, la quantité globale de CO2 émise reste plus importante que dans le cas du chauffage au bois mais ce dernier émet par contre bien davantage de composants polluants dans l’atmosphère que la combustion du mazout. En effet, lorsqu’on parle d’écologie, un deuxième facteur est toujours à prendre en compte: le rejet d’émissions polluantes. A ce chapitre, les chaudières au mazout modernes présentent un excellent bilan, en particulier lorsqu’elles sont
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250 ANNÉES D’EXPÉRIENCE. PRÊT POUR L’AVENIR. TOUTES LES RAISONS D’UNE CÉLÉBRATION. Le Groupe Pestalozzi célèbre son 250ème anniversaire et compte ainsi parmi les plus anciennes entreprises de Suisse. L’année du jubilé 2013 offre une formidable opportunité de faire une rétrospective de 250 années d’une tradition familiale émouvante – et, en même temps, de se tourner vers l’avenir. Les valeurs qui ont fait notre force dans le passé – fiabilité, www.pestalozzi.com justice, transparence – resteront déterminantes pour Pestalozzi à l’avenir.
Les entreprises du Groupe Pestalozzi
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exemple, une maison non isolée qui est équipée d’une ancienne chaudière au mazout consommant à l’année 22 l/m2 ne consommera plus que 15 l/m2 une fois munie d’une chaudière à condensation.
Installation de désulfuration à Cressier.
utilisées avec du mazout Eco pauvre en soufre (voir tableau 2). Concrètement, que gagne-t-on à remplacer son ancienne chaudière au mazout par une neuve? Assainir sa chaudière, c’est déjà faire un pas vers l’écologie. En effet, pour diminuer les émissions d’oxydes d’azote
(NOx), il suffit en général de changer de brûleur ou de type de combustible (par du mazout Eco). En revanche, pour restreindre la quantité de chaleur inutilisée sortant de la chaudière, il est nécessaire de se tourner vers les modèles utilisant la nouvelle technologie de la condensation. Cette solution entraîne des économies d’énergie pouvant aller jusqu’à 30 %. Par
Portrait A 48 ans, Philippe Cordonier occupe aujourd’hui trois fonctions: Responsable Combustibles de l’Union pétrolière, porte parole romand de l’Union pétrolière et directeur de Swissoil. Après un diplôme d’ingénieur en mécanique/thermique, il quitta les bancs de l’EPFL pour occuper diverses positions, en particulier le poste de chef d’exploitation de la centrale thermique de Chavalon avant de rejoindre l’Union pétrolière en 1999. Passionné d’automobile et d’aviation, il contribue aujourd’hui à faire revivre d’anciens avions militaires de légende, comme le Hunter et le Mirage III, en participant en tant que bénévole aux opérations de vol du Musée de l’aviation de Payerne «Clin d’Ailes». Philippe Cordonier.
D’accord, mais dans une maison bien isolée, de type Minergie par exemple, est-il aussi pertinent de se tourner vers des chaudières à mazout? Il est vrai que dans la construction de bâtiments neufs, le marché du chauffage est dominé par les énergies renouvelables (les pompes à chaleur, la chaleur à distance, les granulés de bois, les installations solaires). Cependant le problème se pose différemment dans le cadre de la modernisation des bâtiments anciens car le chauffage au mazout occupe aujourd’hui une belle part de ce marché. C’est pourquoi nous envisageons l’assainissement des bâtiments comme une chance à saisir et non pas comme l’épée de Damoclès. En effet, dans la plupart des bâtiments rénovés, le chauffage au mazout s’impose aujourd’hui comme une alternative efficace et rentable, qu’il est de surcroît facile à combiner avec le solaire. En termes de coût d’installation par exemple, la mise en œuvre d’une chaudière au mazout à condensation dans une petite maison s’élève entre 15 000 et 18 000 francs. L’ajout de panneaux solaires thermiques destinés à faire le complément chauffage de l’eau sanitaire revient à environ 15 000 francs et il est tout à fait possible d’engager ces frais dans un second temps. Si l’on compare ces chiffres avec le coût d’installation d’une pompe à chaleur à sondes géothermiques (les seules à offrir des rendements élevés), on constate qu’ils sont relativement bas. Entre 50 000 à 70 000 francs sont en effet nécessaires pour la mise en œuvre d’une pompe à chaleur géothermique dans une petite maison. Mieux vaut donc assainir son chauffage à mazout et investir l’argent ainsi économisé dans l’amélioration de l’isolation de sa maison. Que répondez-vous à ceux qui craignent que le prix du mazout augmente? Le mazout est un produit boursier et il n’y a aucun moyen de prévoir son prix car il dépend d’un trop grand nombre de facteurs. Cependant, il ne faut pas pour
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Huile en verre.
Facteurs d’émissions des chauffages (OFEV).
autant tomber dans une diabolisation excessive de cette énergie car le prix du mazout a augmenté de la même façon que celui du gaz et de l’électricité ces dernières années (voir tableau 3). L’avenir est dans la réduction de la consommation énergétique des bâtiments et pour réduire cette consommation, la solution passe essentiellement par l’isolation thermique. Celui qui ne fait que changer de solution de chauffage (en remplaçant sa chaudière au mazout par une pompe à chaleur par exemple) n’économise pas d’énergie mais change simplement d’agent énergétique en passant à l’électricité. En revanche, s’il commence par isoler sa maison, puis opte pour un mode de production de chaleur rentable et efficace, là il économise de l’énergie. Dans une petite maison bien isolée par exemple, une chaudière au mazout à condensation consomme annuellement 7 l/m2, et seulement 5 l/m2 si elle est combinée avec des panneaux solaires. Cette même chaudière consommera en-
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viron 15 l/m2 dans une maison mal isolée de même dimension. Pourquoi le bio-mazout n’est-il pas développé en Suisse? S’il est mieux développé en Allemagne, le bio-mazout n’existe pas sur le marché suisse. Il consiste à ajouter un certain pourcentage de produit neutre en CO2 dans le combustible d’origine fossile, exactement de la même manière qu’on fait du bio-carburant ou du bio-gaz. En théorie, il est tout à fait possible de mélanger jusqu’à 10 % du bio-diesel au mazout (pour faire du bio-mazout) sans rencontrer de problème technique, ni être taxé par les impôts sur les combustibles. La difficulté qu’on a sur le marché suisse, c’est qu’il n’y a que très peu d’importations de bio-diesel. En effet, l’EMPA a rendu, il y a quelques années, un rapport très critique sur les bio-carburants en montrant que la plupart d’entre eux n’étaient pas écologiques car ils sont fabriqués à partir des plantes oléagineuses
qui requièrent souvent de grandes quantités d’eau et de pesticides. Ce rapport a débouché sur une ordonnance très stricte qui limite la défiscalisation des bio-carburants à seulement quelques produits. La sévérité de cette ordonnance a com■ plètement cassé la filière en Suisse. 1
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Energies Nouvelles Vaud
Des chefs d’entreprises en faveur de la transition énergétique Une douzaine d’entreprises vaudoises ont lancé formellement lundi «Energies Nouvelles Vaud», une association réunissant des représentants de l’économie et de la recherche qui s’engagent en faveur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Ils veulent faire entendre leur voix et attirer l’attention des décideurs politiques et des habitants du canton de Vaud sur le potentiel économique et la valeur ajoutée que représente ce secteur d’activité pour notre canton.
Les buts d’«Energies Nouvelles Vaud» sont d’une part la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le sens d’une réduction de la consommation totale d’énergie et, d’autre part, une augmentation de la part des énergies renouvelables sur la consommation totale d’énergie. Les mesures doivent être compatibles avec l’environnement et concourir à la transparence des coûts dans le secteur énergétique.
conversion passe par la diversité des ressources. En tournant le dos au nucléaire, la Suisse a la chance unique de pouvoir assurer au pays un avantage économique, de créer des milliers d’emplois et de développer son indépendance énergétique en fondant sa politique sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Les élus politiques doivent préparer les conditions-cadres permettant cette reconversion.
Activités concrètes
En faveur de la Loi sur l’énergie
Concrètement, les activités de l’association vont porter sur l’information au public et aux décideurs politiques, ainsi que sur le transfert des connaissances et des échanges avec le secteur de l’administration en charge de l’énergie. «Energies Nouvelles Vaud» entend également participer à des manifestations, à des groupes de discussion, à des échanges d’expériences et à des présentations de pratiques innovantes.
Les efforts en matière de promotion économique devraient être ciblés sur les technologies vertes et sur des moyens financiers supplémentaires engagés par l’Etat dans ce secteur. Cette vision, «Energies Nouvelles Vaud» entend, dans les mois à venir, encourager les parlementaires de tous les courants politiques à la défendre, afin de réussir le virage énergétique qui est aussi un virage du développement durable, notamment en adoptant la nouvelle Loi sur l’énergie.
Création d’emplois et indépendance énergétique
Comité
«Energies Nouvelles Vaud» estime que la Suisse ne doit pas manquer le virage énergétique. La transition vers le renouvelable s’est accélérée depuis l’accident de Fukushima et l’abandon inéluctable de l’énergie nucléaire. La réussite de cette
Le comité d’«Energies Nouvelles Vaud» est composé de cinq personnes représentant des entreprises actives dans les énergies renouvelables. Il est présidé par Bertrand Barrard, directeur de Balzan & Immer Etanchéité SA, entreprise active
dans la pose de panneaux solaires. Les autres membres sont Patrick Chiché, de Chiché Architectes SA, avec plus de vingt ans d’expérience dans les concepts énergétiques intégrés à l’architecture, Sébastien Dubail, ancien directeur de Flexcell, entreprise spécialisée dans la fabrication de panneaux photovoltaïques innovants, Michel Lambelet, directeur romand de la société Hoval SA, fabricant et fournisseur de générateurs de chaleur pour le chauffage et la production d’eau sanitaire, et Stéphane Rezso, directeur de HSB, systèmes de chauffage et brûleurs, municipal à Crissier et député au Grand Conseil. «Energies Nouvelles Vaud» est partenaire de l’A EE, Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Des informations complémentaires sont disponibles sur son site internet ■ http://vaud.aee.ch
Contact Bertrand Barrard, président d’«Energies Nouvelles Vaud», tél. 079 752 76 93 Jérôme Christen, coordinateur romand de l’A EE, tél. 079 213 42 56
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Energies Nouvelles Vaud: nouvelle stratégie L’initiative des entreprises Energies Nouvelles Vaud réunit les représentantes et les représentants de l’économie et de la recherche vaudois qui s’engagent pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
ceptation, par le public vaudois, d’un approvisionnement énergétique respectueux de l’environnement et basé sur les propres ressources du pays.
Conditions-cadres Nos expériences montrent les innombrables possibilités des énergies renouvelables et la valeur ajoutée qu’elles apportent à toute la région. Nous souhaitons donc que Vaud mise sur les Energies Nouvelles afin que nous en sortions tous gagnants!
Nouvelle stratégie énergétique «Energies Nouvelles Vaud» s’engage dans le canton en faveur d’un approvisionnement énergétique respectueux de l’environnement et basé sur les propres ressources du pays. En innovant, ses membres contribuent à ce que le changement de stratégie en matière d’énergie devienne une réalité: par les produits fabriqués, les applications mises en place ou des activités entrepreneuriales exem-
plaires. Ils montrent que le changement de stratégie énergétique est réalisable techniquement et rentable. Ils créent des emplois dans le canton et stimulent l’activité économique régionale.
Transfert de savoir-faire «Energies Nouvelles Vaud» porte à la connaissance du public et du monde politique l’expérience de l’économie. Cette association donne une voix aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Par ses contacts avec les politiciens, les représentants de l’économie, les médias et le public, elle rend possible le transfert du savoir-faire et un échange d’expériences. Elle démontre les avantages concrets des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Elle améliore l’ac-
«Energies Nouvelles Vaud» s’engage en faveur de conditions-cadres favorables aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Ce faisant, elle base ses requêtes au monde politique sur la stratégie énergétique 2050 de la Confédération. C’est sur cette dernière que le canton de Vaud doit axer sa propre stratégie et la mise en oeuvre de celle-ci comme le prévoit la future Loi sur l’énergie.
Nos activités • Information au public et aux décideurs politiques, transfert des connaissances • Echanges avec les politiques et le secteur de l’administration en charge de l’énergie • Participation à des manifestations et à des groupes de discussion
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Le no. 1 des raccords en inox • Echange d’expériences et présentation des pratiques innovantes
rité énergétique du pays qui profitera à tout son tissu économique.
Notre structure
Développer toutes les énergies renouvelables
L’initiative des entreprises Energies Nouvelles Vaud est une association. L’Assemblée générale de ses membres définit ses activités, élit le président et le comité, puis décide des modifications à apporter aux statuts et au règlement des cotisations. En collaboration avec le secrétariat, le président et le comité déterminent les actions à mener et les réalisent. Energies Nouvelles Vaud est partenaire de l’Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique A EE qui milite au plan national en faveur de la mise en œuvre systématique de la nouvelle stratégie énergétique. L’A EE soutient Energies Nouvelles Vaud par sa logistique, sa documentation et sa connaissance du domaine concerné.
Pour réussir plus rapidement la transition du nucléaire aux énergies renouvelables, il faut toutes les développer. La diversité accroît la sécurité énergétique. Les installations d’énergies renouvelables décentralisées et disséminées en plusieurs lieux peuvent se compléter. En l’absence de vent, il y a généralement du soleil. A défaut, le relais peut être pris par l’hydraulique, le biogaz, les pompes à chaleur, les centrales à bois ou géothermiques. Energies Nouvelles insiste pour que les pompes à chaleur soient considérées comme faisant partie des énergies renouvelables au sens de la législation fédérale, quitte à ce que l’on fixe des exigences d’efficacité minimales.
CONSTRUISONS ENSEMBLE !
Fin des chauffages électriques Ce que nous attendons La Suisse ne doit pas manquer le virage énergétique. La transition vers le renouvelable s’est accélérée depuis l’accident de Fukushima et l’abandon inéluctable de l’énergie nucléaire. La réussite de cette conversion passe par la diversité des ressources. En tournant le dos au nucléaire, la Suisse a la chance unique de pouvoir assurer au pays un avantage économique, de créer des milliers d’emplois et de développer son indépendance énergétique en fondant sa politique sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Les élus politiques doivent préparer les conditions-cadres permettant cette reconversion.
Avant d’autoriser le remplacement d’installations de chauffage, Energies Nouvelles estime qu’il faudrait exiger une analyse thermique du bâtiment et des mesures d’isolation en cas de déficience. La fin des radiateurs électriques est un bon pas, mais le renouvellement des chauffages à mazout et à charbon devrait également être interdit, sauf exceptions accordées à des conditions définies par le règlement et limitées dans le temps. Le fonds de l’énergie devrait être augmenté afin de disposer des moyens financiers plus importants pour encourager la conversion. Les normes de construction devraient être plus strictes.
Enfin... Nouvelle loi vaudoise sur l’énergie Le parlement vaudois sera amené cet automne à voter une nouvelle Loi sur l’énergie adaptée au nouveau contexte de l’abandon de l’énergie nucléaire d’ici à 2035. Energies Nouvelles l’encourage à adopter un cadre législatif à la fois incitatif et contraignant. Les impulsions données par le parlement vaudois ces dernières années doivent trouver une concrétisation dans ce projet de loi, car elles constituent l’occasion idéale de donner un nouvel élan à la politique énergétique de ce canton. A terme, cela permettra aux entreprises de moins consommer, de réaliser des économies et d’assurer la sécu-
... les efforts en matière de promotion économique devraient être ciblés sur les technologies vertes et des moyens financiers supplémentaires engagés par l’Etat dans ce secteur. Cette vision, Energies Nouvelles entend, dans les mois à venir, encourager les parlementaires de tous les courants politiques à la défendre, afin de réussir le virage énergétique qui est aussi un virage du développement durable. ■
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Energies Nouvelles Vaud
Portraits des membres du comité Le président, Bertrand Barrard, a suivi une formation en fiduciaire avant d’obtenir un CFC de constructeur en toitures plates. Il est entré en 2002 au sein de l’entreprise familiale Balzan & Immer et y a développé la pose de panneaux photovoltaïques. En 2007, il a mis en place un partenariat avec l’entreprise Bird pour la gestion des déchets de chantier dans le but de réduire l’impact écologique sur l’environnement. Désormais, les matériaux utilisés sont 100 % recyclables et l’entreprise a été certifiée EcoEntreprise. M. Barrard a repris la société à son compte en 2012 et suit actuellement une formation de conseiller énergétique, afin de proposer des solutions pour l’assainissement des biens immobiliers et valoriser les énergies renouvelables. Patrick Chiché est un architecte qui a plus de vingt ans d’expérience dans les concepts énergétiques intégrés à l’architecture. Assistant à la chaire de construction du Département d’architecture durant plusieurs années, il participe aux
recherches pionnières en économie d’énergie que l’EPFL a développées depuis 1975. Théoricien, il est l’auteur, avec Michel Herzen, de l’ouvrage «Architecture et démarche énergétique». Praticien, il ouvre son propre bureau en 1979. Il a reçu deux années consécutives le Prix solaire suisse pour des bâtiments ayant obtenu le label Minergie, l’un avec l’ingénieur Mats-Ola Nilsson et l’autre, avec l’ingénieur Lucien Keller. Partenaire Minergie, il est membre de Lignum-Bois, de la Société suisse pour l’Energie solaire et de l’Association pour le développement de l’énergie renouvelable. Sébastien Dubail s’engage depuis plus de 20 ans en faveur des énergies renouvelables et particulièrement celle de l’énergie photovoltaïque. Il a été cofondateur de l’entreprise Flexcell, fabricant suisse de panneaux photovoltaïque innovants. Au sein de cette entreprise, il a participé au développement d’une technologie unique au monde, de son stade «recherche & développement» à sa phase industrielle.
Dans un premier temps, il a occupé des postes dans le développement et l’industrialisation de la technologie et des produits photovoltaïques flexibles. Finalement, en 2010, M. Dubail a repris la Direction opérationnelle, puis générale de l’entreprise. Auparavant, il a participé à la mise au point de cellules photovoltaïques high-tech dans le groupe «photovoltaïque» de l’EPFL à Neuchâtel. Michel Lambelet est ingénieur ETS en électrotechnique avec orientation en physique nucléaire. De 1974 à 1989, il a été chef de projet, chef de chantier, puis chef de groupe dans le département des grandes centrales nucléaires et thermiques conventionnelles chez ASEA Brown Boveri & Cie à Baden. En 1989, il est devenu directeur romand chez Elcotherm SA, puis six ans plus tard, directeur pour la Suisse du service après-vente de Cuenotherm SA. Depuis 1999, il est directeur romand de la société Hoval SA, fabricant et fournisseur de générateurs de chaleur pour le chauffage et la production d’eau sanitaire. Il a consolidé et développé la société en Suisse romande, notamment par l’introduction du segment des énergies renouvelables. Stéphane Rezso est directeur de HSB, systèmes de chauffage et brûleurs à Crissier, entreprise qu’il a créée en 1996. Auparavant, il a exercé la fonction de conseiller technique, ingénieur en informatique chez Tobler SA à Crissier. Soucieux des problèmes environnementaux, il a suivi une formation CAS de management en développement durable à la Haute école d’ingénieurs et de gestion du canton de Vaud. Très engagé sur le plan politique, il a été conseiller communal à Crissier pendant 20 ans. Il est actuellement municipal et député, et préside aussi le groupe «Energie» du Grand Conseil vaudois. ■
Les membres du comité.
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Plafonds rafraîchissants, appareils à induction et appareils de ventilation décentralisés
Systèmes air-eau Une température ambiante agréable et un confort élevé grâce aux systèmes air-eau de TROX HESCO Schweiz AG. Chaque personne a un ressenti différent et des attentes autres en matière de température et de ventilation sur le lieu de travail. L’un a trop chaud; l’autre a trop froid, tandis qu’un troisième se plaint des courants d’air ou d’un niveau sonore trop élevé. Le confort d’une pièce est déterminé par la température ambiante, l’humidité de l’air, la vitesse du flux, ainsi
avoir des effets sur la santé ou engendrer un risque d’accident plus important. La technologie de plafond rafraîchissant répond à ces aspects négatifs de manière intelligente.
Structure modulaire TROX HESCO Schweiz AG a créé un plafond rafraîchissant de haute qualité pou-
thermique suspendu en dessous du plafond brut. L’eau refroidie coule avec une température de canalisation d’environ 16°C dans un méandre de tube de cuivre. La totalité de la surface de plafond est refroidie via des lignes thermoconductrices en aluminium enveloppant le méandre de tube de cuivre. Toutes les sources de chaleur présentes dans la pièce diffusent maintenant leur surplus d’énergie thermique à la surface du plafond rafraîchissant grâce à un échange de rayonnement et par convection.
Modèle Le module d’air frais TROX HESCO a été spécialement conçu pour une amenée optimale d’air préparé avec un plafond rafraîchissant thermoactif. Une ventilation d’efficacité optimale est synonyme de charge de substances nocives la plus réduite possible associée à un confort thermique optimal dans l’espace de travail ou de détente. Le conduit d’air frais en tôle d’acier zinguée de série ne nécessite aucun entretien car aucune matière filtrante n’est utilisée. Les gicleurs de vidage alignés géométriquement avec des buses spéciales à lame directrice intégrées formées X30 (plastique polypropylène) évacuent un débit volumétrique partiel par gicleur pour le diriger à plat latéralement via le plafond rafraîchissant. Le module d’air frais dispose aussi d’ouvertures de débit d’air ondulées soutenant la décharge de l’accumulation de masse.
Extérieur du bâtiment.
Dans quels cas les systèmes air-eau sont-ils utilisés? que par des facteurs architecturaux comme l’éclairage et la couleur. Le climat thermique ambiant est influencé par des facteurs extérieurs tels que la température du jour, le rayonnement du soleil et les charges intérieures comme les personnes, les ordinateurs, les machines et les éclairages. Le climat ambiant est rarement perçu. Le moindre écart de paramètres de la zone de confort entraîne une sensation désagréable pouvant altérer les performances,
vant se compléter très facilement avec un éclairage, une ventilation et une dalle en béton thermoactif. Le plafond rafraîchissant WK-DK-S réunit toutes les conditions nécessaires en un seul produit: refroidissement, chauffage, esthétique, acoustique, éclairage et alimentation en air frais.
Principe de fonctionnement Sur le plan technique, un élément rafraîchissant consiste en un grand échangeur
L’utilisation des systèmes air-eau est recommandée quand un système air-air nécessite d’importants flux d’air pour rafraîchir l’espace; ceci entraîne des coûts énergétiques élevés en matière de traitement et de transport de l’air. Les systèmes air-eau s’imposent dans ce contexte car avec ces systèmes, la puissance de chauffage et de refroidissement peut être dimensionnée, indépendamment du flux d’air extérieur. Les systèmes air-eau offrent un autre avantage: le transport de
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concepts de ventilation adaptés jusqu’à la mise en service. Premier fabricant sur le marché, TROX HESCO offre un air de qualité et un climat ambiant agréable!
Ramada – remise en forme.
l’énergie est bien plus efficace par eau que par air, ce qui permet de consommer moins d’énergie pour une puissance de chauffage ou de rafraîchissement identique.
TROX HESCO fait bien sûr du conseil et du service ses priorités. Nos collaborateurs compétents et nos documents d’information détaillés vous offrent une aide rapide et efficace: du développement de
TROX HESCO Schweiz AG CH-8630 Rüti Tél. 055 250 73 08 www.troxhesco.ch
Visions audacieuses & Concepts réalisables une alliance parfaite
Les meilleures solutions se fondent sur une alliance parfaite. Hälg Group réunit le meilleur des techniques du bâtiment pour vous fournir la solution optimale. Qu’il s’agisse de conseils, d’étude, d’exécution, de maintenance, d’exploitation ou de tout à la fois: vous profitez de l’alliance parfaite que forment notre expérience, nos capacités d’innovation et notre savoir-faire. Afin que tout fonctionne d’une façon impeccable. Votre partenaire Hälg Group se trouve près de chez vous. Ou sur www.haelg.ch
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Le grand récipient à cendres se laisse vider d’une manière propre et confortable.
Le grand et robuste brûleur, en forme de soucoupe, est la pièce maîtresse de la chaudière Hoval BioLyt (8–36).
En détail
Nouveauté dans la famille à succès BioLyt C’est typiquement Hoval: en tant que passionné de solutions technologiques, obtenir un résultat sophistiqué. Lancement réussi avec le dernier produit de la famille des chaudières à biomasse Hoval. La nouvelle chaudière à granulés BioLyt (8–36) atteint un rendement de jusqu’à 98 % et sa puissance peut être modulée de 30 à 100 %. Elle est idéale pour les propriétés de petite et moyenne tailles, y compris les écoles et les bâtiments commerciaux.
La technique, par passion Le grand et robuste brûleur, en forme de soucoupe, est la pièce maîtresse de la chaudière Hoval BioLyt (8–36). Il fournit la stabilité dans la zone de combustion. Nouvellement combiné, un anneau de postcombustion est installé au-dessus de la plaque du brûleur. Ce duo innovant permet de brûler les granulés de bois pratiquement sans laisser de cendres. Un grand plus en matière de protection de l’environnement. Un séparateur de poussières spécialement conçu installé après la postcombustion permet de minimiser les émissions de poussières. Il fait tourbillonner les gaz de combustion, comme un cyclone, de sorte que les particules de poussière les plus lourdes tombent vers le bas et donc en dehors de la cheminée. C’est pourquoi
les niveaux de poussière sont très nettement en dessous des normes européennes. La chaudière BioLyt (8–36) est équipée d’une régulation de la combustion contrôlée par microprocesseur, ce qui, ajoutée à la sonde lambda éprouvée, rend l’utilisation pour une combustion très efficace et assure un fonctionnement sans problème, même avec des granulés de qualités variables. Cela réduit la consommation de granulés, économise des coûts et protège l’environnement. Des régulateurs à haut rendement intégrés aux échangeurs de chaleur augmen-
La nouvelle chaudière BioLyt (8–36) couvre avec sa gamme de puissances de 8 à 36 kW une plus grande plage que son prédécesseur, la BioLyt (10–26). En même temps, l’écart avec sa «grande sœur», la BioLyt (50–160), est réduit.
tent le transfert de chaleur des gaz de combustion à l’eau de chauffage. L’interaction parfaite de tous les composants dans le processus de combustion conduit à des rendements qui peuvent grimper jusqu’à 98 %. Les chaudières BioLyt (8–36), en plus du respect de l’environnement et l’efficacité énergétique, font également la différence en matière de sécurité: le brûleur intégré avec la vis sans fin d’alimentation protège contre tout retour de flamme dans le réservoir à granulés. Les granulés sont amenés dans la vis rotative à travers sept cellules et ainsi transportés depuis le réservoir vers le brûleur.
Manipulation simple et montage aisé Avec cette nouvelle chaudière, Hoval satisfait une demande de ses clients: le corps de chaudière, le revêtement et la commande sont livrés séparément et peuvent être montés sur site en quelques mouvements. Grâce à cette conception modulaire, la chaudière BioLyt (8–36) trouve sa place même dans des espaces restreints, comme souvent dans les bâtiments anciens. Une soupape de sécurité, une arrivée d’eau froide et une conduite d’évacuation, c’est tout ce dont elle a besoin, grâce à sa construction. Mais elle est équipée en standard d’un retour à
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année. De plus, si le technicien de service Hoval effectue l’inspection annuelle, il effectue aussi ce travail suivant le cadre du contrat de maintenance.
Les granulés de bois – des bâtonnets d’énergie comprimés Les granulés de bois: des bâtonnets d’énergie comprimés.
température élevée, de sorte qu’elle peut s’insérer facilement dans pratiquement n’importe quel système de distribution. En combinaison avec un système solaire, elle remplit au maximum les exigences écologiques. L’ensemble du système, y compris le brûleur propre à Hoval, peut être piloté de façon centralisée au moyen de la régulation Hoval TopTronic® T.
Propre et confortable Moins il y a de cendres, moins il y a à retirer. En règle générale, le cendrier n’a besoin d’être vidé qu’une seule fois par
Les granulés de bois se composent à 100 % de bois non traité. Comme matériau de base pour sa fabrication, on utilise des déchets tels que copeaux et sciure de bois provenant de l’industrie du bois. La matière première est comprimée sous haute pression sans fixateur pour fournir de petits rouleaux cylindriques. La lignine naturelle contenue dans le bois agit comme fixateur et assure une grande solidité. 2 kg de granulés de bois fournissent la même énergie calorifique qu’un litre de fuel. Le stockage de combustible pour la consommation d’une année est peu encombrant et possible dans un silo en tissu ou un local de stockage. Le fournisseur de combustible livre les granulés en sacs ou dans un camion silo spécial. ■
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Source d’énergie locale, renouvelable, neutre en CO2 Le bois comme énergie de chauffage apporte d’un point de vue bilan écologique des avantages décisifs: • Le bois est disponible localement et minimise ainsi considérablement le coût énergétique pour la mise en œuvre et le transport. • Le bois est une source d’énergie durable car renouvelable. • Le bois est neutre en CO2, car il ne produit pas plus de dioxyde de carbone lors de sa production qu’il n’en absorbe par photosynthèse lors de sa croissance. Avantageux en coût et approvisionnement assuré Le bois, en tant qu’énergie locale, est sûr et ne dépend pas des spéculations sur les marchés internationaux comme le fuel ou le gaz. Cela garantit une stabilité relative des prix.
«RENAULT M’OFFRE EXACTEMENT LES ÉQUIPEMENTS DONT J’AI BESOIN AU QUOTIDIEN.»
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Le nouveau campus de Jansen, vue du côté rue.
Image: Pino Musi, Milan
Le campus Jansen
Un toit difficile avec de grandes longueurs et différentes pentes, couvert à double agrafage en Rheinzink Les grandes surfaces triangulaires en pentes variables avec des longueurs jusqu’à 25 m sont couvertes en agrafage. La technique de l’agrafage est traditionnelle, et appréciée en montagne et dans les constructions modernes; les toits agrafés sont durables et sans entretien et cette technique est adaptée aux formes inattendues. Les toits agrafés, qui ne pouvaient naguère pas mesurer plus de 6 mètres, peuvent maintenant, grâce aux machines, aux transports modernes et aux nouvelles techniques de pose, avoir de plus grandes longueurs, puisque la norme SIA 232 permet de faire des toits d’une longueur de 16 mètres. Il est important que le revêtement ait une fixation souple et résistante au vent. Les revêtements du nouveau
campus de Jansen sont intéressants parce qu’ils offrent la chance de faire intervenir un nouveau savoir.
• Sous-toiture étanche Gyso AS-300 • Sous-lattes avec clous étanches • Lambris sapin de 30 mm • Couche de séparation structurée AIR-Z de Rheinzink • Couverture à double agrafage Rheinzink prépatiné-pro ardoise, en bandes de 450 mm, assorti aux joints de la façade
Evacuation de l’eau pluviale Le toit Le toit est formé des couches suivantes: • Construction porteuse, dalle de béton • Barrière de vapeur THERM DS 1 • Isolation laine de verre 260 mm, Arbex 24 mm
Elle se fait par un chéneau encaissé qui court tout le tour du bâtiment. Ses dimentions ont été définies par le CD de Suissetec ad hoc. Les descentes nécessaires à ces grandes surfaces ont été «cachées» dans l’isolation des façades. Une
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boîte d’attente largement dimensionnée et des trop-pleins suffisants assurent la sécurité même par gros orages.
Couverture La toiture agrafée a été réalisée avec compétence par les maîtres-ferblantiers et ouvriers des firmes Loher SA d’Oberriet et Franz Rossi SA d’Oberbüren. La distribution des pattes fixes et coulissantes a été, à cause de la forme triangulaire des toits, fixée en collaboration avec le conseiller de Rheinzink. Tous les raccords sont à agrafes debout, technique à la fois traditionnelle et moderne. Les bandes dépassant 16 mètres ont été prolongées par des agrafes transversales posées à des endroits précis. Il en ressort des bandes longues tout de même capables de dilater correctement. ■
Toitures et façades se fondent les unes avec les autres, malgré les arêtes claires des corps. Image: Pino Musi, Milan
Pose des bandes, préfabriquées en atelier, transportées et élevées avec panier sur le toit, en bas raccord à l’égout, en haut à la rive biaise, au milieu du toit liaisons transversales coulissantes. Images: Rheinzink (Schweiz) AG
Toit, égout du toit et système de barre à neige en hiver.
Panneau de chantier
Toiture en hiver.
Objet: Jansen Campus Maître de l’oeuvre: Jansen SA, CH-9463 Oberriet Architecte: Davide Macullo, Lugano Direction de chantier: Architectes rlc SA, Rheineck Planning de façade et de toiture: Fiorio façades Sàrl, Zuzwil Ferblanteries: Loher Ferblanterie SA, CH-9463 Oberriet et Franz Rossi SA, Oberbüren Matériau: Rheinzink prépatiné-pro ardoise, placage à double agrafage, Rheinzink (Schweiz) AG, CH-5405 Baden-Dättwil
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La villa Milliet, dans la campagne lausannoise.
Villa individuelle à Jouxtens-Mézery (VD)
Gaz naturel, solaire, bois Pour Monsieur Jacques Milliet, propriétaire de cette spacieuse villa contemporaine sur les hauts de Lausanne, il était important de concevoir son système énergétique comme un tout, permettant à la fois de disposer d’énergies renouvelables, de produire sa propre électricité et de bénéficier du confort que procure le gaz naturel.
Dachs G5.5 avec échangeur à condensation externe de 2 à 3 kWth a été intégré dans le concept énergétique de sa nouvelle demeure, où il fonctionne essentiellement en hiver. Installé au sous-sol, le
Besoins thermiques, y.c ECS
~ 19 000 kWh/an
Température départ/retour
85 °C, 5–70 °C
Distribution de chaleur
Chauffage par le sol/ou radiateurs, selon les pièces
Système de chauffage
Couplage chaleur-force Dachs type G5.5, 14.8 kWth, 5.5 kW él. Moteur monocylindre 4 temps de 580 ccm
Source de chaleur supplémenmentaire
Capteurs solaires à tubes sous vides Vitosol 300-T (12 m2) et poêle à bois (Barbas 5 kW env.)
Production électrique annuelle
~ 5000 kWhél/an
Accumulateur
Accumulateur combiné de 2000 litres
Maître d’ouvrage
Jacques Milliet
Architecte
Jean-Philippe Poletti, Pizzera et Poletti SA
Auteur: Pierre-Alain Kreutschy A la tête d’un garage de la capitale vaudoise, Monsieur Milliet est passionné par les technologies innovantes et c’est avec le regard du professionnel qu’il a analysé les performances des couplages chaleurforce installés depuis plusieurs années dans son entreprise. Convaincu par les résultats obtenus au garage, c’est tout naturellement que le couplage chaleur-force
couplage chaleur-force est associé à un impressionnant accumulateur de 2 m3 pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, dont 150 litres de bain-marie dédiés à l’ECS, une résistance de 4 kW assu-
Conception CVC
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Les capteurs solaires à tubes sous vide assurent la part renouvelable.
rant le secours en cas de besoin. L’alimentation en chaleur du système est réalisée à raison de 30 % par les capteurs solaires à tubes sous vide Vitosol 300-T de Viessmann et à 70 % par le Dachs G5.5 qui produit par ailleurs 84% de l’électricité consommée en moyenne annuelle, atteignant ainsi un rendement global de 86 %. Perfectionniste et soucieux de disposer d’un confort sur mesure adapté à chaque situation, le propriétaire a com-
Le CCF Dachs G5.5 et l’imposant accumulateur.
L’espace cuisine où crépite le feu de bois.
biné radiateurs et chauffage au sol selon que la pièce à vivre est destinée au travail (radiateurs + chauffage au sol) ou au repos (radiateur seul), la cuisine – où trône d’ailleurs une superbe table de cuisson au gaz naturel – bénéficiant de la chaleur
du foyer crépitant d’un poêle à bois aux lignes contemporaines. En somme, un concept exemplaire dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 de la Confédération. ■
Votre fournisseur de frigorigènes. 3 Vaste assortiment de fluides frigorigènes Plus de 20 produits 3 Réseau de livraison couvrant tout le territoire Plus de 45 points de vente 3 Service de livraison PanGas Livraison de toute commande passée avant 12 h 3 Disponibilité maximale Organisation des achats et du conditionnement propre au groupe d’entreprises 3 Concept optimal de récupération et de recyclage Retraitement / récupération au sein du groupe 3 Une offre étendue et avantageuse PanGas AG Siège principal, Industriepark 10, CH-6252 Dagmersellen Téléphone 0844 800 300, Fax 0844 800 301, www.pangas.ch
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Kaldewei
La nature à l’état pur Les baignoires colorées diffusent des accents voluptueux dans la salle de bains. Elles sont assorties aux nouvelles couleurs tendance mates des receveurs de douche émaillés. Design, raffinement technique, allures de spa: l’espace fonctionnel qu’est traditionnellement la salle de bains se transforme en une oasis de bien-être moderne agencée de façon personnalisée et propice à la relaxation. De même, la planification de salle de bains ne se limite désormais plus au classique coloris blanc: les matériaux naturels tels que le bois et la pierre sont très appréciés sur les murs et les sols de la salle de bains, que des accessoires assortis viennent harmonieusement compléter. Proposées dans une sélection de cinq coloris, les baignoires design en acier émaillé Kaldewei 3,5 mm de qualité supérieure relookent entièrement la salle de bains en lui conférant des accents voluptueux. L’architecture de salle de bains moderne se caractérise par une conception généreuse de l’espace, empreinte de couleurs chaudes et de matériaux naturels, et ainsi propice à la création d’une ambiance de détente. En plus des receveurs de douche
émaillés déclinés dans les coloris de la Coordinated Colours Collection, les gammes de baignoire Asymmetric Duo, Centro Duo, Conoduo et Ellipso Duo sont désormais disponibles dans cinq couleurs mates exclusives: Noir Lave, Oyster Grey, Seashell Cream et Blanc Arctique sont non seulement un concentré de nature à l’état pur, mais se combinent idéalement avec des surfaces telles que le bois, le marbre et d’autres matériaux naturels. L’élégant Anthracite City mat vient harmonieusement compléter la palette de couleurs des baignoires Kaldewei.
Les couleurs naturelles ont le vent en poupe – pas seulement dans la salle de bains Le blanc classique reste toutefois populaire dans la salle de bains – mais la tendance évolue vers une nouvelle esthétique, dans laquelle dominent les coloris naturels et à l’élégance intemporelle. Les grandes salles de bains à receveurs de
douche plats et baignoires îlots sont très populaires. Kaldewei marque cette évolution en créant des baignoires et des bacs de douche stylés et aux couleurs chaudes: «Les couleurs élégantes et intemporelles dépassent le simple phénomène de mode, et s’imposent non seulement dans la salle de bains, mais également dans l’industrie du meuble et de la cuisine», déclare Nicole Roesler, directrice marketing et gestion produits de Kaldewei GmbH & Co. KG. «Les coloris crème et marron foncé ont également fait leur apparition dans le secteur automobile», ajoute-t-elle. La salle de bains est un lieu intime, dans lequel nous passons en moyenne cinq ans de notre vie. Il est par conséquent très important que cette pièce soit particulièrement propice au bien-être, et la couleur joue à cet effet un rôle central!
Franz Kaldewei AG CH-5000 Aarau Tél. 062 205 21 00 www.kaldewei.com
Comme une journée à la plage: la teinte Seashell Cream mat de Kaldewei confère à la baignoire et à la douche des accents sensuels – idéale pour des moments de plaisirs et de détente dans un spa à domicile.
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Un truc cool!
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Systèmes air-eau de TROX HESCO Schweiz AG Plafonds froids, unités à induction et systèmes décentralisé. Les systèmes air-eau sont utilisés de nos jours dans de nombreux
immeubles modernes et offrent, tout particulièrement dans les bâtiments des solutions éco-énergétiques pour la ventilation et la climatisation des espaces intérieurs. TROX HESCO accorde une importance particulière à la prise en charge de la clientèle et met à disposition une assistance tout aussi bien dans les domaines de la conception et de la sélection des composants et systèmes que des services et de la maintenance. TROX HESCO Schweiz AG Walderstrasse 125 Postfach 455 8630 Rüti ZH Tel. +41 (0)55 250 71 11 Fax +41 (0)55 250 73 10 www.troxhesco.ch
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Afficheurs ECO 10
Rendre l’efficacité énergétique visible sur place Les afficheurs ECO 10 des boîtiers d’ambiance ecoUnit 3 SAUTER sont un moyen simple, sûr et efficace de permettre aux utilisateurs et aux propriétaires d’immeubles d’éviter des gaspillages et de réduire leur facture d’énergie. De plus, ces afficheurs jouent un rôle important dans le processus de certification Green Building. Economies d’énergie et durabilité – depuis longtemps déjà un argument de vente pour les appareils électroménagers, ces critères sont de plus en plus d’actualité dans le domaine du bâtiment. Les certifications LEED ou DGNB augmentent non seulement la valeur marchande des bâtiments, elles offrent également de bonnes opportunités pour automatiser les locaux. Au bout de plusieurs années, plus d’un gérant immobilier constate qu’il ne parvient pas à atteindre durablement les objectifs théoriques d’économie d’énergie fixés. Cela est dû au fait que beaucoup d’utilisateurs d’immeubles ne réalisent pas à quel point la modification des valeurs de consigne peut influencer la consommation d’énergie.
Un voyant LED pour plus de clarté L’afficheur ECO 10 de SAUTER constitue ici un atout précieux. En effet, cet afficheur implique activement l’utilisateur dans l’évolution de la consommation d’énergie du local grâce à un voyant LED de couleur qui se trouve sur le boîtier
SAUTER ecoUnit 3 avec afficheur ECO 10.
d’ambiance. Sa fonction principale: il signale lorsque le mode de fonctionnement est économe en énergie (voyant LED vert) ou lorsque de l’énergie est
consommée inutilement (voyant LED rouge). Comme c’est le cas pour beaucoup d’autres produits SAUTER pour l’automatisation intégrée de locaux, l’ou-
Respectueux de l’environnement et esthétiques. Les systèmes d’énergie solaire de Schweizer. www.schweizer-metallbau.ch
produits
til d’ingénierie CASE Engine permet de configurer les valeurs seuils selon les besoins. A l’aide de symboles intuitifs, l’afficheur indique non seulement un mode de fonctionnement énergivore, il en indique également la cause: • Chauffage trop fort • Climatisation trop forte • Eclairage allumé alors que le soleil brille • Fenêtre ouverte alors que le réglage de la ventilation correspond aux besoins Cela permet, d’une part, d’augmenter le confort de l’utilisateur. D’autre part, les exploitants et propriétaires immobiliers disposent d’un meilleur contrôle sur les réglages individuels qui, selon les cas, peuvent s’avérer contre-productifs dans le cadre d’une gestion économe en énergie.
Des bâtiments prestigieux misent aussi sur les produits SAUTER Les afficheurs SAUTER ne servent pas seulement à contrôler la consommation, ils font également partie intégrante du programme ECO 10 de SAUTER. Il s’agit d’un engagement énergétique pionnier dans le domaine du développement durable qui vise à encourager les gérants et utilisateurs de bâtiments à adopter des comportements éco-responsables. Ce programme explique en 10 étapes brèves et concises comment réduire sa facture d’énergie et ses émissions de CO2 grâce à des prestations d’automatisation de bâtiments complètes et de qualité ainsi qu’à des produits intelligents. Etant donné les solutions intégrées, optimales en termes de coûts et simples à utiliser que nous proposons, de plus en plus de maîtres d’ouvrage et de propriétaires immobiliers font appel aux technologies
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Le groupe SAUTER • Entreprise domiciliée à Bâle (Suisse) et opérant à l’échelle mondiale • Fondée en 1910, jouissant de plus de 100 ans de tradition et d’expérience • Emploie environ 2200 collaborateurs • Présente et active dans le monde entier, avec une tendance continue à l’expansion • Solutions globales tout en un dans la gestion technique des bâtiments • Souci prioritaire: efficacité énergétique maximale et durabilité • Sécurité des investissements et de l’exploitation pendant tout le cycle de vie du bâtiment • Entreprise leader en technologies pour l’automatisation de bâtiments et l’implémentation de systèmes • Membre de l’eu.bac, de BACnet Interest Group (BIG-EU), BACnet International, EnOcean Alliance, LONMARK International • Références de renom sur www.sauter-controls.com
de pointe de SAUTER pour l’automatisation des locaux de leurs bâtiments en vue d’obtenir la certification Green Building. Ainsi, le Palais an der Oper de Munich a récemment fait installer des boîtiers d’ambiance SAUTER avec afficheurs ECO 10 dans ses locaux. En tant que premier prestataire mondial de technologies et de solutions pour l’automatisation des bâtiments verts, SAUTER assure le confort et le parfait climat ambiant dans les environnements durables. Spécialiste en la matière, SAUTER développe, produit et commercialise des systèmes de GTB qui augmentent l’efficacité énergétique des bâtiments, tout en proposant une gamme exhaustive de prestations de services pour optimiser l’exploitation des installations techniques. De la planification à l’exploitation, en passant par la mise en œuvre, ces produits, solutions et prestations permettent d’assurer, durant tout le cycle de vie, une haute efficacité énergétique dans des immeubles administratifs, des cen-
tres de recherche et de formation, des hôpitaux, des bâtiments industriels et de laboratoire, des aéroports, des centres de loisirs, des hôtels ou des centres de gestion des données. Avec plus de 100 ans d’expérience et des compétences technologiques éprouvées, SAUTER est un intégrateur de systèmes confirmé, garantissant une innovation permanente et une qualité suisse. Distingué par le prix GebäudeEffizienz Award 2010 pour la meilleure prestation/service énergétique et le meilleur système d’automatisation de 2009, SAUTER fournit aux utilisateurs comme aux exploitants une vue d’ensemble de la consommation et des flux énergétiques, et de ce fait de l’évolution des coûts. Sauter AG CH-4016 Bâle Tél. +41 (0)61 695 55 55 www.sauter-controls.com
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Participants De Rham & Cie SA, Agence immobilière SA Béatrice Amiguet, www.derham.ch Genicoud SA, Installations sanitaires Alain Saugy, www.genicoud.ch Marcos Rodriguez Responsable des Ventes Suisse romande Fixe +41 27 456 71 41 Mobile +41 78 622 90 89 E-mail rodriguez@planethorizons.com Skype pht.rodriguez
Ancien immeuble à Morges.
Planet Horizons Technologies
Traitement physique de l’eau Aqua-4D® Rapport d’observation du traitement physique de l’eau sur l’élimination et la prévention de l’entartrage et la prévention de la corrosion dans les conduites d’eau potable d’un ancien immeuble à la rue Louis de Savoie 52 à Morges, Vaud. Pour connaître l’évolution d’un traitement, il est indispensable de poser des tubes de contrôle facilement démontables. Tube de contrôle de l’eau froide du bâtiment
Tube de contrôle de l’eau froide du bâtiment
Tube de contrôle de l’eau chaude du bâtiment
La photo 1 a été prise en décembre 2011 afin de connaître l’état du tube de contrôle après 8 mois de traitement Aqua4D®. L’observation constatée est que la tuyauterie était dans un état bien avancé de corrosion et avec des dépôts importants. L’Aqua-4D® a arrêté cette progression et l’effet curatif demande encore du temps pour éliminer totalement les dépôts.
La photo 2 du même tube a été prise en septembre 2012. Il y a un effet positif. Il démontre clairement que le traitement Aqua-4D® agit progressivement jusqu’à l’élimination totale des dépôts (effet curatif) et ensuite de façon permanente pour éviter qu’il se reforme à nouveau (effet préventif).
Ce tube de contrôle (photo 3) a été installé dans un état neuf (sans traces). Après 21 mois de mise en route du traitement Aqua-4D®, nous apercevons clairement que celui-ci n’a pas subi d’entartrage. Une fine couche de passivation s’est formée pour éviter que la tuyauterie ne subisse les effets négatifs de la corrosion. ■
Photo 1
Photo 2
Photo 3
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Samvaz SA
Nouveau collier pour conduites froides Le choix dans la fixation pour la technique du bâtiment est déjà énorme. Il existe pléthore de solutions pour fixer une conduite contre une paroi ou un plafond. Il en va de même pour les conduites d’eau glacée. Alors pourquoi un nouveau collier de froid? Parce que les matériaux évoluent, parce que la technologie avance, parce que la technique bouge, parce que les besoins des monteurs évoluent. C’est ainsi qu’est née l’idée de ne plus couler les colliers de froid dans la masse, et de remplacer le polyuréthane par du polystyrène. L’air est un excellent isolant, c’est d’ailleurs cette propriété qui est utilisée dans le polyuréthane expansé. Mais il peut également être emprisonné dans une coque hermétique.
Ce principe est appliqué dans les nouveaux colliers de froid PIPEX® Poly-Isol 2.4b. Les coques en polystyrène noir sont moulées puis soudées ensemble par un procédé révolutionnaire à ultrason pour une étanchéité parfaite. Les caractéristiques techniques parlent d’elles-mêmes: fixation combinée M10 –½’’, tenue à la température –100 °C à +100 °C, conduc-
tivité thermique de 0,040 W/ mK, ils sont étanches à la vapeur. De plus, vu le procédé de fabrication, ils sont plus esthétiques, plus résistants aux chocs et meilleur marché de 15 % par rapport à la version en polyuréthane expansé PIPEX® Poly-Isol 2.4a qu’ils remplacent. Ces nouveaux colliers ont tout pour plaire: tous les diamètres standards entre 15 et 76 mm sont couverts, y compris les diamètres spéciaux tels que 18 et 22 mm. Ils sont fabriqués à Châtel-St-Denis, dans le sud du canton de Fribourg. Samvaz SA CH-1618 Châtel-St-Denis Tél. 021 948 34 34 www.samvaz.ch
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produits
Une solution globale pour l’acquisition des données énergétiques et process
Une commande sur base PC pour le Smart Grid Le tournant énergétique est désormais global. Partout sur notre planète, des hommes planchent sur la distribution d’énergie de demain. Ce sont plus particulièrement les énergies renouvelables qui ont le vent en poupe. En raison de la décentralisation croissante de la production d’énergie, le besoin d’un réseau électrique intelligent se fait de plus en plus pressant afin de fournir de l’énergie en toute efficacité et fiabilité: le Smart Grid. Avec sa commande sur base PC, Beckhoff propose aujourd’hui déjà une solution globale pour mesurer les données énergétiques et de process. Une solution qui peut se plier aux exigences du futur marché intelligent de l’électricité grâce à des modules logiciels évolutifs. Le Smart Grid désigne la mise en réseau et la commande des producteurs d’électricité, des moyens électriques des réseaux de distribution, des réservoirs d’énergie ainsi que les consommateurs. L’accent est mis sur la définition de standards de communication uniformes entre les différents participants. Ces standards n’étant pas encore définis, le choix
d’un contrôleur flexible et ouvert est d’une importance décisive. Avec ses PC embarqués et son logiciel d’automatisation TwinCAT, Beckhoff dispose des conditions préalables optimales. On trouve aujourd’hui déjà des commandes sur base PC Beckhoff dans de nombreuses applications qui profilent l’image du Smart Grid futur, par exemple dans des bâtiments, des centrales éoliennes, des centrales de cogénération, des centrales hydrauliques ou des postes satellites aux réseaux énergétiques.
Intégration de la mesure dans le système d’E/S
Grâce au système TwinCAT, les commandes Beckhoff sont déjà «Smart Grid ready» – elles peuvent être adaptées aux exigences du marché de l’électricité intelligent de demain par le biais des modules logiciels adéquats.
Modulaires et peu encombrantes, les bornes d’E/S sont directement branchées par simple juxtaposition aux PC embarqués Beckhoff, sur rail DIN. Les bornes d’E/S sont disponibles pour tous les types de signaux analogiques et numériques que l’on peut utiliser dans le monde de l’automatisation. Elles permettent également l’intégration des tâches de mesure, fonctionnalité très importante pour un Smart Grid. Beckhoff propose des bornes de mesure de puissance pour déterminer les valeurs efficaces de courant, de ten-
sion, de puissance active, de puissance réactive et de puissance apparente d’un réseau triphasé. Les bornes de surveillance réseau enregistrent les données brutes de courant et de tension avec un taux d’échantillonnage à 10 kHz. Ces données sont ensuite transmises au PC de commande pour traitement. Il existe également des bornes d’entrées analogiques servant à mesurer la température, la résistance, la pression ou les vibrations. L’intégration de la technique de mesure est rendue possible par un système de bus de terrain suffisamment rapide et déterministe: EtherCAT. EtherCAT englobe des mécanismes d’horodatage haute précision et de synchronisation via des références externes telles que GPS et IEEE 1588.
Communication ouverte grâce au logiciel d’automatisation TwinCAT EtherCAT assure la transmission des signaux digitaux et analogiques au PC de commande. Là, le logiciel de commande TwinCAT prend en charge le traitement et l’analyse des données. TwinCAT fournit différentes bibliothèques de fonctions qui permettent de calculer les harmoniques générées par des charges nonlinéaires dans le réseau. TwinCAT ne fait pas que traiter les données, il les communique aussi au monde extérieur. TwinCAT prend en charge notamment les protocoles de télécontrôle conformes IECI 60870-5-101, 102, 103 et 104, ainsi que l’IEC 61850 très prisé dans le domaine des Smart Grids. Des interfaces peuvent également être réalisées via BACnet/IP, Modbus RTU/TCP et M Bus. Quant à la thématique sensible de la sécurité dans le domaine de la communication, on dispose du protocole OPC UA qui possède d’excellentes propriétés de sécurité. Comme TwinCAT est modulable et évolutif, toutes les applications actuelles et futures mettant en œuvre des commandes Beckhoff sont automatiquement en mesure d’être un participant au sein d’un réseau électrique intelligent.
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produits
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Lampe LED extra-plate pour une efficacité énergétique maximale! Züblin a développé une nouvelle lampe à LED aux lignes très fines. Elle est disponible avec ou sans détecteur de mouvement intégré et est déclinée en deux versions: 13 W et 22 W. Le modèle 13 W délivre un flux lumineux de 700 lumen, associé à une température de couleur blanc chaud. Quant à la variante 22 W, elle permet de disposer de 1200 lumen. La lampe SlimLED, ultraplate, est prévue pour l’installation dans des garages, des cages d’escalier, des vestibules, des entrées et convient au montage dans des sous-sols. Elle se distingue par une efficacité énergétique remarquable. En comparaison avec des produits conventionnels avec lampes à incandescence, le potentiel d’économie d’énergie est d’environ 88 %.
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cité énergétique maximale, dans un sens double! M. Züblin SA CH-8304 Wallisellen Tél. 044 878 22 22 www.zublin.ch
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partie technique
Situation actuelle fondamentale des concessions sanitaires
Il existe des conflits d’intérêts Les usages de l’eau sont divers. Il faut déjà lors des installations dans le bâtiment pouvoir garantir un approvisionnement en eau potable, hygiénique et irréprochable. En plus des exigences de qualité sur les produits, il faut s’assurer que seules les personnes possédant des compétences éprouvées puissent effectuer les travaux nécessaires. L’octroi du droit applicable par l’Etat est appelé «concession». La concurrence libre et l’obligation de concessions peuvent conduire à des objectifs contradictoires. Max Meyer Bien que la qualité et les besoins en eau potable soient établis au niveau fédéral, il appartient aux cantons et aux communes d’édicter des règlements sur les installations. Les produits (conduites, raccords, etc.) doivent répondre à des normes de qualité élevées. Il est primordial que la combinaison des produits et
des matériaux ne puisse en aucun cas provoquer des connexions avec les eaux usées. Les connaissances professionnelles en sont le point central.
Rétrospectives et principes fondamentaux Il fut un temps où seules les entreprises qui avaient un «maîtrisé» ou quelqu’un ayant une formation équivalente pou-
vaient lancer une entreprise de sanitaire. Puis des exceptions ont été introduites, notamment en raison d’un manque de «maîtrisés»; en particulier, lorsque les connaissances commerciales de certains ont été mises en doute. Les responsabilités décentralisées ont conduit à une confusion concernant l’obtention des permis. Ainsi, il est arrivé qu’une entreprise ait pu effectuer des travaux dans une commune, même s’il n’y avait personne qui avait un certificat de fin d’apprentissage valable en sanitaire. De nombreuses années d’expériences pratiques étaient, par exemple, considérées comme «équivalentes», bien que d’autres municipalités refusent un tel permis pour les mêmes entreprises ou personnes. Le système de la concession a souvent été un frein à la concurrence pour le secteur du sanitaire, même si les directives
Ainsi, les installations sanitaires enchantent les utilisateurs, car elles répondent aux exigences légales, grâce aux connaissances professionnelles des installateurs qui sont à jour.
partie technique
Principes importants de la SSIGE La SSIGE connaît la certification des personnes. Les règlements peuvent être obtenus gratuitement auprès de www.ssige.ch ›› registres et répertoires. L’organisme de certification des personnes de la SSIGE traite les demandes entrantes. Un comité de surveillance vérifie la validité des documents présentés et les certificats de capacités étrangers. Le système d’exigences minimales est appliqué, afin que les professionnels ayant des qualifications différentes soient répertoriés dans le registre. La SSIGE indique que la réglementation ou l’absence de celle-ci, au niveau de la sécurité dans le domaine de l’eau, varie en fonction de la municipalité. Cela affecte également l’installation de contrôle. La SSIGE est ouverte à un système de «contrôle social». Cela permet d’éliminer les cas litigieux du marché. La SSIGE ne parle pas de certificat professionnel, mais d’un certificat qui tient compte notamment de la possession d’un diplôme professionnel. Tous les cinq ans, un renouvellement de ce papier est nécessaire. A ce moment-là, une formation spécifique peut être demandée. Cela garantit que les nouvelles connaissances et les procédures sont connues par les professionnels de la branche.
étaient de nature publique. Avec l’émergence de l’idée d’un marché global et efficace interne, notamment en raison de la libre circulation des personnes dans l’UE, l’aspect concurrentiel a été plus fortement pondéré. Depuis que la Suisse a ouvert les frontières aux membres de l’UE, la question devait être résolue: quelle formation doit avoir le travailleur, en Suisse, pour pouvoir effectuer des installations sanitaires. Et c’est par le biais de l’«acte pour le marché unique» que cette question devrait être traitée. Le principe est: celui qui exerce son activité à son lieu de domicile peut l’exercer dans toute la Suisse. Seules contraintes, par exemple: pour des raisons de santé, cela doit être justifié et non discriminatoire. Cela peut signifier que quelqu’un qui n’a aucune formation formelle terminée, mais a une plus longue expérience de travail et peut exercer le métier sanitaire à son propre lieu de résidence, peut également l’exercer dans toute la Suisse.
Solution actuelle effective Puisque l’approvisionnement en eau se fait au niveau local (par municipalité et/ou services industriels), l’autorisation reste une «affaire de la commune». Ceci est décrit dans un règlement de distribution d’eau. Par exemple, la solution de Zurich, en date du 23 septembre 2009, tient compte des règlements fédéraux, du canton de Zurich, ainsi que des normes
européennes pour l’approvisionnement en eau et des lignes directrices de la SSIGE. Les règles indiquent que c’est le système de concession documenté par la SSIGE qui est le plus important, et que pour exécuter des travaux d’installations dans la technique du bâtiment, seul un personnel qualifié disposant d’une autorisation d’installation de la SSIGE ou ayant une personne au niveau de la direction à temps plein et ayant cette autorisation, est autorisé à exécuter des installations sanitaires. Suite à cette définition, on attire l’attention sur le registre central de la SSIGE, mais il y a aussi la possibilité d’accorder un droit d’installation pour des objets uniques aux personnes compétentes non inscrites dans le registre central. Mais elles doivent satisfaire aux exigences et compétences professionnelles de la SSIGE. Dans la pratique, il est prouvé que les communes tiennent à jour leurs propres listes des sociétés agréées pour accomplir des travaux sanitaires dans leur région et attirent aussi l’attention sur les documents de la SSIGE. Il est aussi possible qu’une société ou un individu dans la commune «A» puisse effectuer des installations sanitaires, sans satisfaire aux exigences requises par la SSIGE. La question est de savoir comment la commune «B» répond, si une telle entreprise veut exécuter des travaux sanitaires, cela conduira à des conflits de législation du marché
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intérieur par rapport au système de concessions. A ce niveau, le traitement de telles demandes est complexe et il n’est pas facile d’y répondre. Si l’on veut rester pragmatique, il faudrait suspendre la concession jusqu’à ce que le demandeur, s’il n’est pas sur la liste de la SSIGE, fasse une demande à la commune avec livraison des documents demandés. Faits à considérer: le contrôle des municipalités à l’égard de la documentation de la SSIGE (droit privé) domine et un possible conflit avec l’acte pour le marché unique ne sera pas résolu par principe, ce sera aux tribunaux de trancher. Cela a pour conséquence que si une municipalité a refusé un permis, mais que l’entreprise est autorisée à effectuer son travail sanitaire dans sa ville de résidence, la voie hiérarchique de la justice doit être activée. Ceci est de nature à empêcher les petits installateurs de faire leur demande. On peut se demander pourquoi la commission sur la concurrence n’essaie pas de contrer activement ces objectifs contradictoires. En 2011, le Tribunal fédéral a rendu un jugement dans une telle affaire. Un installateur d’une commune voisine a été exclu pour un travail sanitaire dans la ville de Schaffhouse; cause du refus: «l’absence d’un examen professionnel supérieur». La plainte a été reçue et a obtenu gain de cause devant le tribunal fédéral. Ensuite, la SSIGE a fait un avis juridique où elle ne considère pas le jugement comme essentiel et représentatif. Les résultats de l’enquête seront toutefois intégrés dans des modèles de règles d’une alimentation en eau de la SSIGE. ■ Ils doivent être publiés.
Documents importants www.ssige.ch/registre La Directive GW1 et les Règlements GW101 (eau potable) Il existe un certificat pour les travaux d’installations à usage domestiques pour l’eau potable (WH1) et un autre pour les travaux d’entretien sur les installations domestiques d’eau potable à usage domestique (WH2).
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partie technique
Les nouvelles normes W3 de la SSIGE, valables dès 2013
Révision totale de la «Directive eau» W3 La commission principale qui, selon les règles de la SSIGE, est responsable et compétente pour le domaine de l’eau, a décidé de soumettre les «Directives pour l’établissement d’installations d’eau de boisson» à une révision totale et d’y intégrer les normes européennes EN 806 ainsi que la norme EN 1717. Depuis peu de temps, ce travail est terminé de façon satisfaisante. Et c’est sous la dénomination «Directive pour installations d’eau potable» qu’elle est mise en application dès le début janvier 2013. Cosimo Sandre, SSIGE La SSIGE fixe les directives techniques reconnues dans les domaines des approvisionnements en eau et en gaz. Ainsi, l’ensemble des règles de la SSIGE pour l’eau
ministratif ainsi qu’aux planificateurs et entreprises d’installateurs sanitaires. En outre, elle est utilisée lors du contrôle d’installations par les entreprises de distribution d’eau en tant qu’étalon, pour évaluer les installations nouvelles ou existantes.
Objectifs de la révision de la directive W3
Diverses pièces de raccordement avec des géométries internes différentes.
sert de ligne directrice pour les services en approvisionnement d’eau ainsi que pour le planificateur, l’installateur et l’exploitant d’installations en eau potable. La nouvelle directive W3, dénommée «Directive pour installations d’eau potable», décrit les exigences pour les installations d’eau potable dans les bâtiments. Elle est destinée au personnel opérationnel et ad-
Le but principal de la révision de la directive W3 était de faire correspondre l’édition 2000 avec la norme européenne EN 806 et à reprendre les points importants contenus dans des règlements SSIGE. Certaines informations techniques promulguées par d’autres groupements spécialisés et jugées inexactes pour le standard suisse n’ont pas été reprises dans les directives de la SSIGE. Dans le complément 1 au W3 (W3C1), l’antiretour est toujours traité et il s’appuie sur l’EN 1717 et des exemples d’installations éprouvées. En outre, dans ce complément 1, cinq catégories de liquides sont décrites. Grâce à cette nouvelle subdivision, plus précise, l’eau potable alimentaire est constamment protégée contre un écoulement libre de fluides de la catégorie 5 (liquide pouvant transmettre des maladies pathogènes). Le complément 2 (W3C2) est une nouveauté pour le secteur de l’assainissement suisse; il a été repris de l’EN 806 et décrit la maintenance des installations sanitaires. Bien que pour déterminer la section conduite, ce soit le modèle simplifié de la
SSIGE qui ait été incorporé dans la partie 3 de la norme EN 806, ce même chapitre a dû être considérablement remanié. Les changements démographiques et des comportements des utilisateurs, les exigences de confort accrues, le progrès technologique, la nouvelle législation nationale et les différents systèmes de distribution d’eau potable ont été les raisons de la contestation sur la détermination simplifiée de la section des conduites et la refonte complète du chapitre. Des experts de l’école d’ingénieurs de Lucerne ont été appelés à discuter en profondeur sur les questions hydrauliques et trouver des solutions.
Le groupe de travail pour la révision des W3 Au sein de la SSIGE, une sous-commission W-UK 7 (technique du bâtiment et produits hydrauliques) a été créée, sous la direction de Christian Walter (IWB de Bâle); elle était responsable de la révision et de l’incorporation des normes européennes dans la directive SSIGE W3. Tous les principaux groupes d’utilisateurs de la W3, tels que les représentants des services des eaux, ainsi que des représentants des associations professionnelles étaient parties prenantes dans ce groupe.
Thèmes de la révision En plus de l’incorporation des normes EN 806 et EN 1717, les questions suivantes ont été spécifiquement abordées dans la révision: Définitions et symboles Pour commencer, il fallut les définir et qu’elles soient analogues à la norme internationale, afin d’assurer l’échange de documents techniques et plans, selon les termes et symboles de la norme EN 806. Champs d’application La directive décrit les exigences dès la conduite principale à l’entrée dans le
partie technique
bâtiment, respectivement la chambre de compteur jusqu’aux points de soutirage et appareils y compris la détermination de la section des conduites de distribution à partir de la conduite d’alimentation d’eau du réseau jusqu’au compteur principal. Les exigences relatives à l’entrée dans le bâtiment et la pose souterraine des conduites sont décrites dans la directive W4. Hygiène Les revendications sanitaires ont été ajustées à la législation suisse en vigueur actuellement; elle met en œuvre les exigences concernant la réglementation de l’hygiène en matière de séparation claire des eaux usées et de l’eau potable, ceci par écoulement libre ou rupture de charge. Le problème des eaux stagnantes a été spécialement étudié et traité. Installations d’eau chaude Les bases pour l’eau chaude se trouvent dans la norme SIA 385. Jusqu’à présent, l’eau chaude était définie comme l’eau potable chauffée. Nouveauté, l’eau chaude sanitaire, conformément à la détermination des catégories de fluide de la directive W3, est répertoriée dans la catégorie 2 (Eau destinée à la consommation humaine), c’est-à-dire un liquide qui n’est pas dangereux pour la santé humaine, mais par rapport à l’eau potable et sa température, la couleur, l’odeur ou le goût peuvent être altérés. Traitement de l’eau potable La directive européenne 98/83 définit les niveaux maximaux admissibles de sodium dans l’eau potable à 200 mg/l. Cette valeur a été reprise dans la W3. En mélangeant de l’eau brute à l’eau adoucie, il est possible d’assurer la valeur prédéterminée. Produits et matériaux La certification SSIGE d’un produit permet de prouver que tous les documents techniques et déclarations de conformité sont administrés pour la mise en circulation de ce produit et que les exigences concernant la loi sur les denrées alimentaires sont respectées. A l’avenir, une pièce justificative pourra être validée, même sans certificat SSIGE. Ici, il faudra prouver que la mise sur le marché du produit est en conformité avec la norme technique et pouvoir être en mesure de
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montrer, à la demande, les documents nécessaires. Dimensionnement des conduites Le chapitre de dimensionnement des conduites a été entièrement revisité. Etant donné que chaque installation sanitaire est unique en soi, aucune distinction n’est faite entre les installations normales ou spéciales. Les nouveautés sont la taille de l’installation, les conditions de pression disponible et les conditions d’exploitation; cela permet de déterminer s’il serait possible de prendre la méthode simplifiée ou la méthode de calcul pour déterminer le dimensionnement des conduites. Unité de raccordement – Loading Units (LU) Dans le groupe de travail SSIGE, la valeur de l’unité de raccordement était sujette à examen et devait être définie plus précisément. L’unité de raccordement (LU), comme elle est appelée actuellement, ne correspond pas au débit d’eau au point de soutirage, mais désigne le débit requis au point de raccordement en amont du point de puisage, en fonction du type et de sa durée d’utilisation. Elle ne correspond pas au débit de puisage énoncé dans les normes produits qui, elles, déterminent le débit en laboratoire à une pression de 3 bars. L’unité de raccordement doit être comprise comme une valeur par défaut, afin de permettre à l’installateur et aux planificateurs de faire une présélection rapide et facile du diamètre des tuyaux. Précédemment, la majorité des batteries mélangeuses possédaient deux poignées (eau chaude et eau froide), tandis que maintenant, elles n’ont qu’une poignée et sont munies de limiteurs de débit et certains appareils ont des électrovannes. Cela a permis que la valeur des unités de raccordement soit partiellement revue à la baisse. Tableaux LU Vu la grande diversité des systèmes de distribution d’eau, leurs différentes formes de construction (voir fig. 1) et coefficients de résistance, il n’est plus possible de donner des tableaux d’unités de raccordement spécifiques aux produits. Avec l’aide des fabricants, qui ont fourni les coefficients Zeta de leurs systèmes, la SSIGE a calculé et mis en tableaux les unités de raccordement spécifiques. Pour
Le limiteur (vert) incorporé dans la douche provoque une contre-pression élevée à l’élément de mélange, ce qui entraîne des superpositions supplémentaires en pression d’eau froide par rapport à la conduite d’eau froide et provoque des variations de température très élevées.
les petites et moyennes installations, il est possible de déterminer le diamètre des conduites par la méthode simplifiée et les unités de raccordement LU. Les nouveaux tableaux LU sont disponibles gratuitement sur le site de la SSIGE depuis le début de janvier 2013 sous www.svgw.ch/w3-lu-tabellen, sous la forme de fichiers PDF. Pour le dimensionnement du branchement, un tableau LU a été calculé indépendamment du matériau, mais en tenant compte des pertes de charges moyennes du polyéthylène, de l’acier inoxydable, des matériaux composites et de l’acier zingué. Simultanéité En 2010, une importante campagne de mesure a été réalisée simultanément dans les régions de Bâle et de Zurich et dans plus de 30 objets; les débits réels ont été mesurés pendant plus d’une semaine. Grâce à un taux de transmission élevé des données, 1 à 4 secondes pour les grands ensembles, les débits de pointe ont été déterminés et un nouveau diagramme de simultanéité a pu être créé. Variation de température Une vaste étude a été réalisée pour déterminer les causes des variations de température dans une installation. Aujourd’hui, les causes ainsi que les approches possibles pour résoudre le problème sont connues.
(Ndlr) Prochainement, nous aurons certainement l’occasion de reparler de ce phénomène dans «bâtitech». ■
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partie technique
La maison solaire à 100 % de chaleur, primée à de multiples occasions, a assuré lors de la dernière saison hivernale, par un service solide et sans failles. (Photo: Jenni AG)
Energie solaire
L’appartement solaire convainc L’immeuble avec toute son alimentation en chaleur solaire, Josef Jenni l’a créé il y a quelques années à Oberburg; il sera bientôt complété par deux autres maisons solaires. Grâce à l’expérience et au développement continu, le système solaire peut être conçu de façon plus petite et plus économique. Jürg Wettstein A l’entrée de l’Emmental, Oberburg est un village solaire en devenir, il pourrait couvrir 100 % de ses besoins en chauffage avec de l’énergie solaire. Après que le fameux premier immeuble solaire eut convaincu, c’est maintenant au tour de deux autres bâtiments. Plus tard, d’autres maisons du même modèle pourront être réalisées. Toutefois, la taille du premier système solaire était excessive, les nouvelles maisons solaires vont profiter des
expériences faites et permettre d’avoir des logements plus spacieux.
Le premier immeuble solaire est remarquable A la fin 2005, le premier réservoir solaire avait été construit à la force du poignet dans l’atelier de Jenni Energietechnik AG à Oberburg BE, aux abords du chantier. Une fois terminé, il a été placé dans la gaine de la première maison en Europe entièrement chauffée par le soleil. Ainsi, le bâtiment a été construit autour du ré-
servoir. Le bâtiment répond aux normes de construction Minergie P. En 2007, les huit appartements ont pu être occupés. L’idée solaire et pionnière de Josef Jenni, chef d’entreprise, a été récompensée par le Watt d’Or (2008) et l’Energy Globe (2009). C’était le début des expériences de maisons solaires. Est-ce qu’une surface de 276 m² des capteurs solaires intégrés dans le toit et le réservoir de stockage de 205 000 litres suffisent pour dépendre à 100 % du soleil? C’est après quelques mois d’hiver et l’accumulation des expériences faites qu’il a été possible de répondre à cette question. Aujourd’hui, c’est clair: le concept répond aux attentes, il surpasse les modèles calculés. Josef Jenni dit: «L’objectif a été atteint, les maisons sont chauffées en hiver avec de l’énergie solaire stockée. Et
partie technique
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Laissez-vous servir avec efficacité!
SlimLED ultraplate Josef Jenni: «L’expérience de la première maison solaire nous permet de construire deux autres maisons multifamiliales, qui seront caractérisées par une amélioration au niveau économique.» (Photo: Jürg Wellstein)
nous avons aussi réalisé que le système entier est encore surdimensionné – ceci par un facteur 2.»
Les développements conduisent à un système plus petit Le semestre d’été, les collecteurs solaires servent à chauffer l’eau du réservoir. Selon les besoins, la chaleur est distribuée par le biais du chauffage par le sol. L’eau chaude sanitaire est chauffée dans des chauffe-eau en acier chromé, qui sont intégrés au gros réservoir saisonnier. Et en hiver, quand l’ensoleillement disponible est suffisant, la charge stockée est également activée. Et Joseph Jenni de rappeler: «Pour l’efficacité du système solaire, il est crucial que la gestion du réservoir soit optimisée avec possibilité de charge et de décharge. Le premier hiver que nous avons connu, par exemple, la température la plus basse, dans le secteur inférieur du réservoir, n’est jamais descendue en dessous de 40 °C, alors qu’idéalement elle devrait être réduite à 25 °C.»
Optimisation de l’installation de chauffage La prochaine étape est de projeter et de construire deux autres maisons solaires. En tenant compte des données détaillées empiriques et du développement correspondant de l’ensemble du système solaire, la nouvelle conception sera plus petite et donc moins coûteuse. La surface des capteurs est réduite à 180 m², de sorte que les deux appartements en attiques bénéficieront d’une surface habitable plus grande
Ronde ou carrée? SlimLED est une lampe à LED toute en minceur, disponible avec ou sans détecteur, 13 W ou 22 W!
La production de réservoirs de stockage solaires L’objectif de Jenni Energietechnik AG à Oberburg est le stockage solaire (réservoirs Swiss Solar®). Ainsi, l’entreprise est le leader européen du marché dans le domaine du chauffage solaire. Environ 50 % de la production des réservoirs est exportée. Lorsqu’il s’agit de grands réservoirs supérieurs à 200 000 litres, cela exige de résoudre des défis exigeants en logistique. Toutes les tailles de réservoirs sont produites à Oberburg.
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tion mécanique centralisée, mais seulement dans les cuisines et salles de bains.
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partie technique
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Revêtement du toit Eternit gris foncé
L’expansion à tout un village solaire avec une couverture de 100 %
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Les nouvelles maisons solaires (comme à droite) ont un réservoir beaucoup plus petit et avec moins d’énergie solaire. Donc l’espace de vie disponible est plus grand et les coûts peuvent être optimisés. (Photo: Jenni AG)
et pourront profiter de balcons intégrés dans la toiture. Et le réservoir saisonnier aura une capacité de 105 000 litres, de sorte qu’il correspond à un volume d’environ 50 % du réservoir de la première maison solaire. Josef Jenni: «Nous nous efforçons d’améliorer la décharge de stockage. En outre, nous avons également vu que la pose des tuyaux de chauffage au sol doit être revue.» Dans les deux nouvelles maisons solaires, les distributeurs sont placés au centre de la chambre et alimentés par un réseau de chauffage «aller» qui sera rame-
né de 30 °C à environ 25 °C. L’influence mutuelle thermique, respectivement le chauffage du circuit de retour par l’apport de chaleur, doit donc être exclu. Pas de changements dans les capteurs solaires. Ici, en cas de stagnation de l’eau, l’autovidange est d’une grande importance, ainsi que le dégazage lors de la mise en service. Un fonctionnement optimisé et saisonnier du système solaire exige un pilotage orienté vers la pratique et assez de points de mesures pour la saisie des données. Dans les deux nouvelles maisons solaires, il n’y a plus de ventila-
Température à l’intérieur
Collecteurs 276 m2
Température extérieur
Eau chaude
ouvert
Chauffage de sol
fermé
fermé
ouvert OUVERT
fermé
FERMÉ
fermé fermé
OUVERT
FERMÉ
Eau froide
Réservoir saisonnier 205 000 l
Lors de surcapacité, libérer la chaleur pour la maison voisine: Importance: 1.0 = OUVERT Relâchez: 1.0 0.0 = FERMÉ
Le fonctionnement du système solaire peut être consulté en permanence: www.jenni.ch/html/Heizen% 20mit%20Sonne/MFH/Prinzip.htm
(Photo: Jenni AG)
Si l’on regroupe toutes les nouveautés, les nouvelles fonctionnalités ne permettent pas seulement d’améliorer l’efficacité énergétique, mais cela a une influence positive sur tout l’aspect économique. Le début de la construction est prévu pour la fin février 2013. Avec cette extension, Jenni Energietechnik AG confirme d’une part que le concept apporte 100 % de chaleur solaire et, d’autre part, il contribuera au fait que la consommation d’énergie totale suisse pour le chauffage et l’eau chaude peuvent être réduites. Et
A Oberburg, l’union fait la force. En 2005, le grand réservoir a été déplacé à la main par les employés, de l’atelier jusque sur le chantier. (Photo: Jenni AG)
l’on veut simplement démontrer que le soleil stocké dans un réservoir peut apporter de la chaleur pendant l’hiver. D’autres maisons solaires vont suivre, de sorte que la mise en œuvre complète de l’apport de chaleur solaire pour des maisons multifamiliales va avoir un large impact. Et Joseph Jenni de conclure: «Dans le même temps, nous présentons les plans de construction et plan énergétique aux architectes et planificateurs en techniques du bâtiment. Nous restons à la disposition des parties intéressées que nous invitons à visiter notre halle de production des réservoirs et leur montrons comment utiliser ces systèmes dans la maison solaire.» Jenni Energietechnik AG Lochbachstrasse 22 CH-3414 Oberburg BE josef.jenni@jenni.ch www.jenni.ch
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bâtitech 3-13
partie technique
Appareils de mesure pour le contrôle des installations électriques basse tension
Les testeurs d’installations dans la pratique: comparatif (Partie 2) Dans le dernier numéro de «bâtitech», nous avons publié la première partie de ce dossier, en présentant notamment l’obligation de contrôle des installations électriques conforme à l’ordonnance sur les installations électriques à basse tension (OIBT) avant d’être remises à l’acquéreur ainsi que le travail de synthèse qu’il a fallu effectuer pour la réalisation de ce comparatif des testeurs. Pius Nauer, Raymond Kleger
Signification des mesures Lors des mesures de conductivité, on vérifie la qualité du raccordement entre le conducteur de protection et la prise de terre. Le contrôle du conducteur de protection est l’opération la plus importante: elle permet de détecter de façon aisée et rapide des défauts pouvant conduire à une situation dangereuse. A cette fin, le testeur d’installation injecte un courant de mesure d’intensité minimale 200 mA dans le conducteur de protection d’une prise en direction d’un boîtier de luminaire par exemple. Il convient de signaler ici que ces mesures très importantes peuvent être réalisées sans problème avec des dispositifs très simples. Les plus connus sont les testeurs de poche qui ont cependant l’inconvénient de ne pas être protégés contre les tensions externes. Le testeur basique ET 09 d’Elbro contrôle la résistance des conducteurs de protection, indique l’ordre de grandeur de la résistance de passage; une LED rouge signale par ailleurs la présence de tensions externes sur le conducteur de protection. Le contrôle de polarité permet de vérifier que prises et récepteurs sont correctement raccordés. La plupart du temps il s’agit là de la première étape du contrôle final. A ce stade déjà, un testeur d’installation devrait repérer un conducteur de protection sectionné ou sous tension. Nous avons contrôlé ces deux points.
Pour le conducteur de protection sous tension, nous avons raccordé une prise avec mise au neutre selon schéma III et inversé les fils de phase L et de neutre N; le conducteur de protection se retrouve ainsi sous tension. Il s’agit là d’un cas classique auquel on est confronté lors de la rénovation ou de l’extension d’installations anciennes. Cette inversion a provoqué plusieurs accidents au cours des dernières années. Un testeur d’installation s’avère donc d’autant plus intéressant si, dans pareil cas, il se refuse à poursuivre les contrôles tels que la mesure de l’impédance de boucle. La mesure d’impédance de boucle permet de vérifier si l’impédance entre la phase L et le conducteur de protection PE est assez faible, en d’autres termes si le courant de court-circuit est assez élevé pour déclencher le fusible situé en amont dans l’intervalle de temps prévu. Ici c’est le temps de mesure qui s’avère particulièrement intéressant. Pour une prise de mesure ponctuelle, la vitesse de mesure n’a aucune importance; par contre, pour un agent chargé de vérifier la conformité des installations et amené à faire de telles mesures tout au long de la journée, la vitesse de mesure peut devenir un argument déterminant pour ou contre un dispositif précis. Avec un dispositif de protection à courant différentiel-résiduel, le déclenchement se fera en cas d’anomalie. Tous les testeurs étudiés offrent plus de possibi-
lités que n’en imposent les NIBT pour le contrôle d’une installation. La résistance d’isolation est mesurée entre N et PE et entre L et PE. Dans les installations électriques à basse tension récentes, cette résistance doit excéder 1 M Ohm par circuit et le testeur doit procéder à la mesure avec une tension d’au moins 500 V. Bien évidemment tous les testeurs sont en mesure de procéder à ce type de mesures. Dans nos installations, on notera cependant toujours d’une part une capacité entre conducteurs, d’autre part une capacité engendrée par les condensateurs antiparasites, dans les ballasts pour lampes par exemple. Lors de la mesure d’isolement, une tension continue provenant du dispositif de mesure est appliquée. La mesure de la résistance d’isolation est d’autant plus rapide que le courant délivré par le testeur est fort. Les testeurs d’installations sont tous conçus également pour vérifier le sens de rotation des phases. Il y a lieu de signaler à nouveau qu’il existe des dispositifs très simples pour procéder à ces mesures spécifiques. Dans ce comparatif, nous ne procéderons pas à ce type de vérification.
CA 6116, entreprise Chauvin Arnoux La pointe de mesure ne fonctionne que pour des mesures d’isolement et requiert une pile de 9 V. Pendant la mesure d’isolement, il faut appuyer sur le bouton de test et le maintenir enfoncé en permanence. La mesure d’isolement se fait au moyen d’un cordon de mesure supplémentaire. Il y a lieu de valider les mesures de résistance Riso par «OK» avant de pouvoir passer à la mesure suivante. Cela s’avère un peu contraignant lors de contrôles d’installations. Les cordons de mesure sont un peu courts, les pointes sont
partie technique
Profitest MTech GMC, le dispositif pour professionnels avec de nombreuses possibilités de mesure, pour utilisation exigeante.
certes enfichables mais s’égarent facilement. Le dispositif est encombrant et lourd – il pèse trois fois plus que le dispositif le plus léger. Contrôle du conducteur de protection: il faut régler au préalable le courant de mesure et se positionner sur 12 mA ou 200 mA. Le mesure de continuité qui s’ensuit est aisée et fiable – avec en prime un signal acoustique et visuel en cas de branchement erroné! Signalisation de danger: il n’y a aucune signalisation particulière en cas de continuité du PE non satisfaisante; le danger est par contre clairement identifiable sur l’écran, la tension s’affichant en gros caractères. Si le PE se trouve sous tension, un signal acoustique est émis – il est cependant impératif de presser le bouton de test, aucun courant IK ne sera ici mesuré. Il faudra veiller à acquitter tout défaut signalé avant de poursuivre par d’autres mesures. Navigation, affichage, prise en main: un sélecteur rotatif permet de déterminer les
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Amprobe Telaris 0100 Plus, dispositif léger et à prix très avantageux, mesure erronée des faibles impédances de réseau.
principales mesures. Pour les autres réglages, l’utilisateur se laisse guider par le menu. Les manipulations sont très aisées. Il suffit d’activer l’aide pour voir apparaître schématiquement les procédures de mesure sur l’écran. Fonctionnement avec accu ou pile: seul un fonctionnement avec les accus intégrés est envisageable. La recharge se fait au moyen d’un chargeur indépendant. Accessoires: 1 cordon USB, 1 cordon tripode/secteur, 1 cordon tripode/3 cordons de sécurité, 3 pointes de touche Ø 4 mm, 3 pinces crocodiles, 2 cordons de sécurité coudés droits 3 m, 1 sonde télécommande, 1 bloc secteur, 1 sangle main, 1 sangle confort 4 points, 1 sacoche de transport, 1 logiciel d’exportation des données, 5 fiches techniques de sécurité et 1 notice d’utilisation en 5 langues.
Fluke 1652 C, entreprise Fluke Les testeurs d’installation Fluke sont les plus rapides parmi ceux que nous avons testés. La sonde de mesure avec bouton
déporté est très petite et maniable et s’utilise pour l’intégralité des mesures. Fluke offre une palette intéressante de testeurs d’installations répondant aux divers besoins des utilisateurs. Mesure d’isolement/durée: pour mesurer la résistance d’isolement Riso, il faut maintenir une pression sur le bouton de test. Ceci est valable pour tous les testeurs Fluke. Signalisation de danger: la non-continuité du conducteur PE est signalée optiquement – il faut cependant maintenir un doigt sur la plaque métallique. En cas d’inversion entre phase et neutre, il faut impérativement tenir compte du voyant; le courant IK sera mesuré malgré tout, ce qui peut perturber. Il faut également s’habituer au fait qu’en cas de coupure de neutre et de sélecteur placé simultanément sur la position V, le testeur relèvera malgré tout une tension entre L et N. Cette remarque s’applique également au testeur 1654 B. Sur l’écran, le pictogramme triangulaire de signalisation
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partie technique
Aperçu des différents dispositifs Testeurs d’installations
Chauvin Arnoux 6116 Chauvin Arnoux
Fluke 1652C Fluke 1654B Fluke
Profitest MTech GMC
Telaris 0100 Plus Amprobe
IT 465 RECOM et EurotestCombo Metrel
MFT1835 Megger
1
Sonde avec déclencheur
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
2
Mesure d’isolement / durée
4,0 … 8,0 s
1,5 s
3,5 s
4,6 s
3s
1,9 s
12,9 s
6,7 s
6,2 s
7,5 s
3
Mesure d’isolement / durée avec capacité 1 µF
8,0 s
3,8 s
4
Tension mesurée R(Isolation)
50 V 100 V 250 V 500 V 1000 V
50 V (1654B) 100 V (1654B) 250 V 500 V 1000 V
50 V 100 V 250 V 325 V 500 V 1000 V
100 V 250 V 500 V
50 V 100 V 250 V 500 V 1000 V
100 V 250 V 500 V 1000 V
5
Mesure d’impédance de boucle / durée
7,4 s
1,2 s
1,5 s
3,9 s
3,5 s
3,7 s
6
Mesure d’impédance de boucle après DDR / durée
11,7 s
5,0 s
3s
8,6 s
11 s
18,7 s
7
Comparatif caractéristiques des fusibles / courants de courts-circuits
Non
Non
Oui
Non
Oui
Non
8
Contrôle PE / signal acoustique
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Oui, très bon
9
Contrôle DDR, type A et B
A
A A/B (1654B)
A/B
A
A/B
A/B
10
Signalisation de danger / coupure de PE
Non
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
11
Inversion neutre / phase Signalisation de danger
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
12
Menu / navigation
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui, tous réglages
Faible, 2 sélecteurs
13
Présentation des valeurs mesurées
Bon
Bon
Bon
Bon
Bon
Bon
14
Prise en main
O.K.
O.K.
Complexe
Pas vraiment logique
O. K.
O. K.
15
Lisibilité écran
Bonne
Bonne
Bonne
Bonne de jour
En partie très petite
Bonne
16
Eclairage écran
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
17
Protocolisation possible
Oui
Non Oui (1654B)
18
Notice d’utilisation
PDF/CD
PDF/CD + notice PDF/CD + notice Papier courte courte
PDF/CD + notice courte
PDF/CD + Papier
19
Autres modèles
Non
1653B, 1654B
M-Base, M-Xtra
Non
Oui, par exemple www.recom.ch
Oui, par exemple www.recom.ch
20
Durée de la garantie
1 an
3 ans
1 an
2 ans
3 ans
3 ans
21
Fonctionnement par accu ou pile
accu
pile
accu/pile
pile
accu/pile
accu/pile
22
Référence 1,31 kA
1,4 kA
1,5 kA
1,4 kA
0,82 kA
1,5 kA
1,5 kA
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Dimensions extérieures du dispositif 28 x 19 x 12,8 cm (L x P x H)
25 x 10 x 12,5 cm 26 x 33 x 9 cm
23,5 x 10 x 5,7 cm
14 x 23 x 8 cm
23,5 x 15 x 8,5 cm
24
Poids du dispositif
1,3 kg
2,3 kg
0,65 kg
1 kg
1 kg
25
CHF 2380.– Prix brut NDLR: le testeur Chauvin Arnoux a été implémenté et dispose de nouvelles fonctions depuis la rédaction de ce comparatif. Nous n’avons pu disposer du nouveau modèle à temps.
CHF 1490.– CHF 2290.– Fluke 1654B
CHF 1898.– MBASE CHF 2198.– MTECH CHF 2998.– MXTRA
CHF 1256.–
CHF 1395.– RECOM CHF 1450.– Metrel
CHF 1850.–
2,4 kg
partie technique
d’un danger est très petit et n’est pas doublé par un signal acoustique. Navigation, affichage, prise en main: les réglages principaux se font via le sélecteur rotatif. Pour les options complémentaires (DDR, V, IK, Riso), l’utilisateur se laisse guider par le menu. L’affichage est très lisible, le maniement est facile, la notice d’utilisation est d’emblée très explicite. Généralités: en cas de faible impédance de boucle, il faut impérativement compenser la résistance des cordons de test. La prise en main est bonne, le dispositif est léger. Accessoires: 6 piles de type AA, 1 mallette de transport renforcée, adaptateur de zéro, jeu de cordons standard TL165X (3 cordons 4 mm, 3 pinces crocodiles et 3 pointes de touche), bandoulière rembourrée, guide de prise en main concis, sonde télécommande TP165X avec déclencheur, manuel de l’utilisateur sur CD-ROM.
Profitest MTech, entreprise GMC Le dispositif de type Profitest MTech est plébiscité par les agents chargés de faire
des contrôles périodiques dans les installations électriques. Sonde avec bouton «marche»: la pointe de mesure avec bouton de test est grande mais facilement maniable. Mesure d’isolement/durée: la mesure de la résistance d’isolement Riso prend du temps particulièrement en présence de capacités. Contrôle du conducteur de protection: mesure de précision pour basses résistances. Aucun signal acoustique en cas de noncontinuité, ce qui est regrettable. Signalisation de danger: petit affichage sur l’écran en cas de non-continuité du PE, doublé selon le réglage du dispositif d’un témoin LED. Certains réglages ne bénéficient pas de la signalisation LED, ce qui n’est pas sans risque. Si le conducteur PE est sous tension, la mesure du courant IK s’avère impossible. L’état du conducteur PE apparaît clairement sur un écran bien dimensionné. Navigation: claire et explicite, de nombreux réglages sont envisageables. Il est ainsi possible de sélectionner des valeurs seuils pour les courants de court-circuit
en fonction des types de fusibles utilisés, ce qui requiert bien évidemment certaines connaissances. Le dispositif est certes complexe mais le sélecteur rotatif permet de procéder aisément aux mesures les plus courantes. Lisibilité de l’affichage: sur l’écran figurent de très nombreuses informations. Le dispositif appartient à la catégorie des multimesureurs et s’adresse donc plus précisément à des professionnels. Mesure de l’impédance du réseau: la compensation automatique de la résistance des cordons de test s’avère très avantageuse, plus particulièrement en cas de faible impédance de réseau. En cas de courants de court-circuit très élevés, ce dispositif fournit les mesures les plus fiables. Accessoires: fiches type SCHUKO (PROCH), embout-prise pour mesures bipolaires et adaptateur 2/3 pôles interchangeables (PRO-A3-II), 2 pinces crocodiles, ceinture, set d’accus et chargeur, guide de prise en main concis, manuel de l’utilisateur sur CD-ROM, certificat d’étalonnage, logiciel ETC, interface USB.
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partie technique
Telaris 0100 Plus, entreprise Amprobe Avec ce dispositif, il convient de vérifier la polarité en mettant le sélecteur sur la position court-circuit; en effet, c’est dans cette position exclusivement que les erreurs de branchement au niveau des prises seront signalées. L’avantage de ce dispositif est par contre son faible poids: il pèse à peine 0,65 kg, soit trois fois moins que le dispositif le plus lourd. L’affichage se fait sans rétro-éclairage. Contrôle du conducteur de protection: mesure de faible résistance, cependant sans aucun signal acoustique. La mesure dure longtemps.
MFT 1835 Megger, appareil très pratique, réglage commode et rapide via deux sélecteurs de fonctions, qualité d’affichage exceptionnelle.
Mesure de l’impédance de réseau: comme il s’avère impossible de compenser la résistance des cordons de test, le dispositif procède à des mesures hors tolérances en cas de faible impédance du réseau. Accessoires: 1 cordon de mesure avec fiche Schuko, 3 cordons de mesure avec fiche de sécurité, 3 pinces crocodiles, 3 sondes de test, 1 étui, 1 mallette de transport, 6 piles 1,5 V, IEC LR6, 1 notice d’utilisation.
IT 465 RECOM et EurotestCOMBO, Metrel Recom IT 465, dispositif léger, navigation aisée, mesure précise des faibles impédances, semblable au dispositif EurotestCOMBO de Metrel.
Signalisation de danger: se fait par signal acoustique en cas de non-continuité du PE ou de PE sous tension; cependant, si le sélecteur se trouve en position «tensions» ou «mesure basse résistance», il n’y a aucune signalisation. En cas de non-continuité du PE ou de PE sous tension, la mesure du courant IK s’avère impossible. Il en est de même en l’absence du conducteur de neutre. Le neutre peut se brancher sur le plot PE mais il est impossible de régler une tension entre L-N ou L-PE ou encore N-PE. Prise en main: le dispositif est très maniable. Les désignations des différentes positions du sélecteur sont cependant déroutantes et trop petites.
Le dispositif est très pratique et léger (1 kg). Par comparaison aux autres appareils, il n’y a ici aucun sélecteur de fonctions. Les réglages se font via les menus. Des diodes rouge et verte nous indiquent si les valeurs seuils réglées sont ou non respectées. En activant l’aide, on accède aux schémas de branchement. Ce dispositif présente cependant un inconvénient: le fusible déclenche inévitablement si la pointe contacte un conducteur sous tension en cas de vérification de PE amorcée hors tension. Sonde test avec bouton «marche»: la sonde avec touche test fonctionne avec pile séparée de 9 V. Les cordons de mesure sont un peu courts. Contrôle du conducteur de protection: si la vérification est satisfaisante, la diode verte s’allume. Il est possible de régler une valeur seuil pour le PE. Signalisation de danger: avertissement vi-
suel sur l’écran, doublé d’un ronfleur relativement inaudible. Lorsque le PE est sous tension, un avertissement clair apparaît à l’écran et le ronfleur s’active, la mesure IK est bloquée. Navigation, présentation des résultats: il n’y a pas de sélecteur de fonctions, la procédure de réglage est claire et explicite et se fait via les menus. La notice d’explication n’est pas indispensable. Cependant, de tels réglages s’avèrent un peu plus longs. Les valeurs importantes apparaissent en petite taille, celles qui sont inintéressantes sont surdimensionnées, ce qui peut être quelque peu déroutant. Le dispositif RECOM IT 465 est techniquement identique à l’EurotestCOMBO de Metrel. Accessoires: bandoulière rembourrée, câble de test universel 3 × 1,5 m, câble de test pour prises secteur 1,5 m, sonde avec déclencheur, 3 pointes de test (1 bleue, 1 noire et 1 verte), 3 pinces crocodiles (1 bleue, 1 noire et 1 verte), adaptateur secteur et 6 accus NiMH AA, grande sacoche, Logiciel «Eurolink PRO», câble PS avec interface USB et RS 232, notice d’utilisation et manuel sur CD, guide de prise en main concis, certificat d’étalonnage.
MFT 1835, entreprise Megger Ce dispositif est apparu depuis peu sur le marché – un prototype a été présenté lors du salon Ineltec 2011. L’écran, de bon contraste, donne une vue d’ensemble
partie technique
claire. Les cordons de mesure sont trop courts, ce qui est regrettable. Le sélecteur est petit et très maniable. Contrôle du conducteur de protection: si la vérification est satisfaisante, elle déclenche un signal acoustique. Si le PE est sous tension, il s’ensuit un bip sonore doublé de l’affichage de la tension mesurée. Signalisation de danger: pictogramme triangulaire sur l’écran non doublé d’un signal sonore. La mesure IK est bloquée quand le PE se trouve sous tension. La touche de test est un peu mal placée. Navigation: grâce aux deux sélecteurs rotatifs, les réglages sont aisés et très rapides Prise en main: facile, sans notice d’utilisation, étudiée jusque dans le moindre détail. Accessoires: guide de prise en main concis, notice d’utilisation détaillée sur CDROM, certificat d’étalonnage, sonde télécommande SP 5, bandoulière avec impression «Megger», set de trois cordons
de mesure avec pointes de touche et pinces crocodiles, cordon avec prise secteur de type 12, chargeur.
Résumé Divers facteurs sont à prendre en compte en matière de testeurs d’installations. Les dispositifs que nous avons testés sont conformes à toutes les normes en vigueur dans ce domaine. Une vérification correcte dépend avant tout de la personne qui l’effectue, ceci indépendamment du type de testeur et de ses éventuels points faibles. Si la personne est parfaitement consciente des singularités que présente son testeur, nos critères négatifs n’auront que peu d’influence sur ses résultats. L’utilisation que l’on fera d’un tel dispositif est cependant déterminante lors de son acquisition. Il est évident que les agents qui effectuent des contrôles à longueur de journée opteront pour des testeurs avec temps de mesure réduits. Le prix de l’appareil est ici secondaire alors
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que le gain de temps est déterminant. Ces quelques minutes par contre importeront peu à l’installateur procédant aux ultimes mesures avant la remise de son chantier. Prise en main facile et manipulation sécurisée restent cependant des facteurs primordiaux. Le prix joue un rôle important dans les cas où tous les monteurs d’une entreprise doivent disposer de leur propre testeur. Nous tenons ici à remercier tout particulièrement l’entreprise Recom qui, dans le cadre de nos tests, nous a mis tous les appareils à disposition et nous a procuré les photos des différents modèles. ■
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partie technique
Le Smart Grid donnera un nouveau visage à la distribution de courant électrique.
«Smart Grids»
Sur la bonne voie vers le réseau électrique intelligent Nous sommes actuellement confrontés à un grand défi: livrer toujours plus d’électricité avec une précision maximale. Mais l’infrastructure de réseau existante ne satisfait plus à ces exigences. D’où la nécessité de créer des systèmes intelligents qui sont d’une part capables d’intégrer du courant électrique de qualité variable, produit par des unités centrales et locales, et d’autre part en mesure de le livrer à tous les groupes de consommateurs avec fiabilité et selon leurs besoins. En termes simples: nous avons besoin de Smart Grids. Texte et illustration: ABB
Pionniers
Dans le secteur de l’énergie, un terme commence à s’imposer: Smart Grids ou réseaux intelligents. Ils seront les successeurs des réseaux électriques existants, rendus plus intelligents grâce à des technologies d’information et de communication innovantes.
Parmi les grandes entreprises travaillant sur le concept des Smart Grids, ABB a créé une vision et en propose une définition bien compréhensible: il s’agit d’un système autocontrôlant qui se base sur des standards industriels et qui garantit un réseau stable, sûr, efficace et ménageant l’environnement. Il franchit des
frontières nationales et internationales et se met au service du commerce d’électricité. Un réseau intelligent est capable de détecter des perturbations et d’y remédier. Il se montre flexible vis-à-vis des variations de l’offre et de la demande, ce qui permet un rééquilibrage permanent et garantit la stabilité requise par les consommateurs. De plus, il intègre le côté clientèle dans le fonctionnement du système, ceci par le biais d’une gestion de la charge efficace, afin que les entreprises d’approvisionnement puissent optimiser sa performance. Bien que de tels réseaux vraiment intelligents soient encore une vision, ABB conduit, depuis quelques années déjà, des recherches sur les technologies et standards nécessaires à la mise en place de ces réseaux. De nombreux produits et systèmes ont fait leurs preuves et sont
partie technique
d’ores et déjà en service. Avec son large portefeuille de technologies énergétiques et systèmes de gestion de réseaux, ABB joue un rôle de pionnier dans la mise à disposition de solutions intégrées au service du développement de réseaux intelligents. Le moteur du développement des réseaux intelligents est d’une part, le transfert partiel de la production centralisée vers la production locale et d’autre part, l’évolution croissante de la production d’énergies renouvelables. Ces facteurs contribuent notablement à l’atteinte des objectifs en matière de protection du climat, mais ont aussi une influence sur la stabilité des réseaux existants.
Consommateurs-fournisseurs Dans le monde entier, la plupart des réseaux électriques sont équipés de systèmes de gestion d’énergie et de communication, ainsi que d’automation des stations. Certains d’entre eux disposent même d’un système de surveillance à grand rayon d’action et utilisent des transformateursdéphaseurs ou des systèmes de transmission de courant triphasé flexibles dans le but de détecter et éliminer rapidement toutes perturbations apparaissant dans un réseau suprarégional. ABB dispose, outre les produits et systèmes cités, de la technologie dite de courant continu haute tension (HVDC) qui est d’une grande importance dans le con-
texte de l’intégration d’énergies renouvelables dans le réseau électrique. Toutes ces solutions, et bien d’autres technologies très complexes, seront appliquées dans un Smart Grid. Le Smart Grid donnera un nouveau visage à la distribution de courant électrique. C’est précisément dans ce domaine de l’approvisionnement en électricité qu’apparaîtront les changements les plus significatifs. A partir du moment où la part de la production décentralisée d’électricité est croissante et que les énergies renouvelables gagnent en importance, les réseaux de distribution doivent être en mesure de gérer les variations de qualité du courant et être conçus pour un flux de puissance multidirectionnel. En même temps, ils doivent réagir avec une flexibilité accrue aux modifications de la demande, car le consommateur d’énergie sera également producteur et pourra choisir son fournisseur parmi de nombreux concurrents.
L’évolution de systèmes éprouvés Afin de garantir la gestion efficace de systèmes aussi complexes, nous aurons besoin d’une communication en temps réel sûre et de systèmes de gestion de réseau extrêmement adaptatifs. Ces systèmes fourniront aux entreprises de production d’énergie et à leurs clients, des données en temps réel sur la performance des ins-
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tallations du réseau, sur le flux de puissance et la demande en provenance de l’intégralité du réseau. En outre, ils seront équipés d’appareils intelligents automatisés capables de réagir à un déséquilibre dans le système. Ils contribueront à l’amélioration de la gestion des actifs parce qu’ils permettent un suivi prévisionnel plus efficace ainsi que des temps de réaction plus courts en cas de perturbations. Grâce à l’intégration de systèmes d’information et à la disponibilité d’outils qui traitent les réactions des clients, les fournisseurs vont pouvoir optimiser leurs processus, leurs relations clientèle et offrir des services sur mesure. La mise en place de systèmes de surveillance plus intelligents et l’automatisation accrue des stations de transformation et des installations de distribution dans les réseaux de distribution optimiseront leur exploitation et augmenteront leur fiabilité, disponibilité, sécurité et efficience énergétique. Le Smart Grid n’est guère une révolution. Les systèmes existants seront plutôt modifiés pas à pas. Ils se développeront en réseaux intelligents grâce à de nouvelles technologies. Ils permettront de satisfaire aux exigences futures et surtout d’intégrer les énergies renouvelables à grande échelle. ■
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partie technique
L’avenir des réseaux électriques
Smart Buildings – indispensables pour le Smart Grid Pour intégrer les très fluctuantes ressources électriques éolienne et solaire, ainsi qu’un nombre croissant de petits producteurs décentralisés, les réseaux électriques se doivent de devenir intelligents. Et pour exploiter pleinement le potentiel des Smart Grids, les bâtiments intelligents – Smart Buildings – seront aussi appelés à jouer un rôle central. Texte: Thomas Fischer; photos: Siemens La consommation d’énergie mondiale augmentera sensiblement durant ces prochaines années, probablement jusqu’à 60 % d’ici l’an 2030. Pour couvrir ces besoins énergétiques en respectant le climat et l’environnement, il est logiquement souhaité d’accroître la part des sources d’énergie renouvelables. Les réseaux d’ap-
provisionnement actuels ne sont toutefois ni conçus pour une demande accrue en électricité, ni pour une part croissante de production électrique renouvelable se caractérisant par de fortes variations. Le Smart Grid (réseau électrique intelligent) représente une solution permettant de répondre à ces défis. Celui-ci devra pouvoir interconnecter les producteurs d’électricité avec les consommateurs, les installa-
tions d’accumulation disponibles ainsi que les réseaux de transport et de distribution, tout en les synchronisant entre eux de manière intelligente. La charge du réseau sera équilibrée grâce à la commande automatique et au contrôle des installations consommatrices, améliorant ainsi la sécurité d’approvisionnement, tout en évitant les onéreuses pointes de charge. Dans ce schéma énergétique, les bâtiments restent toutefois confinés à un rôle de grand consommateur (environ 40 % de la part mondiale). Certes, grâce aux techniques de régulation intelligentes, les bâtiments modernes réduisent aujourd’hui déjà leur propre consommation énergétique d’une ampleur équivalente à
Le bâtiment intelligent de demain pourra lui-même produire et accumuler de l’énergie. Grâce à la temporisation de charge, il pourra en outre luimême «décider» du moment opportun de sa consommation électrique.
partie technique
celle des mesures prises pour l’isolation thermique. Mais le concept de «Smart Building» laisse entrevoir des possibilités encore plus ambitieuses qu’une efficacité énergétique élevée. Ainsi, le bâtiment intelligent est en mesure de produire luimême de l’énergie et de la stocker. Il peut en outre décider lui-même du moment opportun de la consommation d’énergie grâce à la temporisation de la charge. A l’avenir, la consommation et la production énergétique pourront donc être prises en considération de manière anticipée. Une fonctionnalité qui devrait rendre le Smart Building irremplaçable pour le Smart Grid.
Production et stockage sur site A l’avenir, les bâtiments équipés de toits photovoltaïques ou de turbines éoliennes, selon leur situation géographique, joueront de plus en plus le rôle de petites centrales électriques autonomes. Dans la plupart des cas, ces bâtiments devraient même produire plus d’électricité ou d’énergie thermique que pour leurs propres besoins et restituer leur énergie excédentaire dans les réseaux publics. La question du stockage de ces excédents n’est cependant pas encore résolue. Aujourd’hui, la seule solution véritablement éprouvée consiste en l’utilisation de bassins d’accumulation et dans le pompageturbinage de l’eau par des centrales électriques. Souhaitable, l’accumulation décentralisée d’énergie à proximité des installations de production fait l’objet de nombreux développements, des solutions étant attendues sur le marché dans un proche avenir. Outre le stockage dans des batteries d’accumulateurs conventionnelles, les experts examinent d’autres alternatives. La transformation de l’énergie électrique en hydrogène est une possibilité vivement discutée. La base de cette technologie dénommée PEM (Proton Exchange Membrane) permet de décomposer l’hydrogène et l’oxygène grâce à l’électrolyse de l’eau par du courant électrique. La production d’hydrogène procure un vecteur énergétique stockable et exploitable de manière universelle, mais le rendement de la transformation de l’énergie électrique en hydrogène et réciproquement doit encore être optimisé. Une autre option possible consisterait à stocker l’énergie excédentaire sous forme de froid dans un congélateur géant. Enfin, le stockage
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par l’entremise de véhicules électriques reste une option largement discutée. Des véhicules pourraient accumuler de l’électricité éolienne ou solaire auprès des stations-service, pour ensuite la restituer au réseau en fonction de la demande.
La «temporisation de charge» comme potion magique Dans le puzzle des solutions envisagées, la «temporisation de charge» constitue un autre débouché. L’idée consiste à gérer de manière intelligente la consommation électrique au sein des bâtiments, typiquement en déclenchant autant que possible les appareils électriques durant l’obscurité ou l’absence de vent. Dans les habitations (réfrigérateurs, machines à laver, lave-vaisselle, etc.) comme dans les commerces et entreprises (réfrigération, climatisation), les installations deviendront ainsi de plus en plus intelligentes et disposeront de techniques d’information et de communication largement intégrées. Celles-ci leur permettront de mesurer leur propre consommation à l’aide de capteurs et de l’optimiser grâce au traitement sophistiqué de l’information. Ces appareils pourront en outre communiquer leur état de fonctionnement vers l’extérieur, par exemple via les technologies Powerline. Il sera ainsi possible d’attendre le moment opportun pour activer un appareil spécifique. L’objectif est à la fois de faire profiter le client de prix avantageux pour le courant électrique à certaines heures tout comme de permettre au fournisseur d’électricité d’éviter des pointes de charges, ou encore d’activer des unités de production d’énergie locales, telles que le couplage chaleur-force. Ce concept représente un changement radical de paradigme, car les centrales électriques ciblent actuellement leur production sur les besoins des consommateurs tels que les habitations, les usines et les bureaux. A l’avenir, ce sera exactement l’inverse: les bâtiments adapteront leur consommation électrique en fonction de l’offre énergétique, et la consommation suivra ainsi la production. Une gestion centralisée du réseau électrique ne sera alors plus possible pour de tels réseaux futuristes intégrant de multiples producteurs d’électricité décentralisés. Les besoins individuels des consommateurs seront au contraire assistés au niveau local par des systèmes intégrés qui
Les producteurs d’électricité, consommateurs électriques, accumulateurs et réseaux de transport/distribution devront être intelligemment optimisés entre eux afin de répondre aux futurs défis du marché de l’électricité.
Le bâtiment deviendra lui-même une centrale électrique. Les excédents d’électricité de provenance solaire et éolienne devront aussi être stockés.
pourront prendre une multitude de données en considération.
Les bâtiments, des systèmes numériques Les appareils intelligents joueront un rôle primordial dans des bâtiments devenus consommateurs, producteurs et accumulateurs d’énergie, au centre des réseaux électriques de demain. Le potentiel d’automatisation intelligente des bâtiments est énorme, ceux-ci étant appelés à devenir de véritables systèmes numériques, acteurs d’une gestion énergétique globale. Pour que cette vision énergétique se réalise, des progrès seront néanmoins encore nécessaires dans les technologies de communication et les systèmes de technique du bâtiment, en convergence avec les équipements électrotechniques. Cette tendance sera d’abord perceptible dans les bâtiments du secteur tertiaire, suivis de près par les bâtiments d’habitation. ■
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partie technique
LED – Connaissances de base
La chaleur – le problème Un environnement chaud ne nuit pas aux lampes à incandescence, au contraire, leur puissance lumineuse s’accroît au prix d’une petite réduction de leur durée de vie. Les lampes fluocompactes résistent bien aux hautes températures, par contre cela se fait aux dépens de l’éclairage. Quant aux LED, la situation est différente. Leur durée de vie diminue de façon drastique s’il y a excès de température. En cas de dépassement d’un seuil critique, elles sont endommagées. Il y a lieu de savoir que les semi-conducteurs sont soumis à des règles très sévères. Raymond Kleger Dans le cas d’une LED, le courant continu est directement transformé en lumière dans la diode. Son rendement diminue en fonction de la température, ainsi que sa durée de vie. Pour une température de la puce de 40 °C, la LED HPR20D19K10YW du fabricant Huey Jann Electronics, Taiwan, a un flux lumineux de 100 %. Celui-ci passe à 90 % pour une température de 120 °C.
Cette température ne peut être mesurée par l’utilisateur. On ne peut l’obtenir que par le calcul. Pour une température de 110 °C de la puce LED, il y a lieu de s’attendre à une espérance de vie de 50 000 heures. Si la puce de la même LED atteint une température de 130 °C, sa durée de vie se réduit à 3 ans. La LED atteint sa fin de vie, si sa puissance d’éclairage chute à 70 % de la valeur initiale.
face rayonnante et transmettant les calories au milieu ambiant. D’après le cours de thermique:
Hypothèse: la LED a 10 W de dissipation thermique et la température environnante est de 40 °C. Température du radiateur:
Air
LED – température de la puce
th(Radiateur)
Air
Image thermique d’un spot LED avec les températures significatives. Température environnante 20°C. Source: Monolicht
Pour l’utilisateur, il s’agit de la température mesurable, qui en l’occurrence revêt une grande importance.
LED concrète avec radiateur et résistances thermiques.
Pour une LED, la source lumineuse à proprement parler, la puce, est vraiment minuscule. Si une lampe à LED présente une grande surface, c’est que de nombreuses LED sont placées en série. Les LED de haute puissance bleues ont une tension de conduction de 3 à 4,5 V, en fonction du courant. Une LED blanche est constituée d’une LED bleue émettant de la lumière blanche à travers une couche fluorescente. Notre LED blanche HPR20D-19K10YW (3 en série) a 14,2 V pour 0,8 A, ce qui produit une puissance électrique de 11,4 W, dont 15 % sont émis sous forme de chaleur. Il reste 9,7 W de pertes thermiques.
Température de la puce LED
Bilan
Température du dissipateur de chaleur 59,2 °C
Evacuation des calories Les pertes de chaleur de la LED sont à évacuer dans l’air ambiant. Cela se fait par l’intermédiaire d’un radiateur placé sous la LED, disposant d’une bonne sur-
LED température 61,9 °C
Image thermique d’un spot LED avec les températures significatives. Température environnante 20 °C. (Source: Monolicht)
Contrairement aux lampes à incandescence, les LED n’émettent pas de chaleur en direction du rayonnement lumineux, ce qui représente un gros avantage. Par contre, les pertes thermiques sont à évacuer dans l’air ambiant par l’intermédiaire d’un radiateur. Cela suppose une bonne maîtrise du management thermique, côté fabricant, et une utilisation de la lampe LED conformément aux directives et conseils d’utilisation. Si par exemple, on monte une ampoule LED Retrofit dans un luminaire avec une verrine étanche, cela va provoquer la mort prématurée de celle-ci. ■
partie technique
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associations
Société Suisse pour la Géothermie SSG
Electricité géothermique en Suisse Près de 99 % de la masse du globe terrestre présente une température supérieure à 1000 °C. La quantité d’énergie thermique stockée dans la Terre est colossale, et se renouvelle sans cesse en raison de l’activité souterraine naturelle. La chaleur de la Terre – la géothermie – semble justement prédisposée à être utilisée pour la production de chaleur et d’électricité. La géothermie profonde est une technologie respectueuse du climat, quasiment inépuisable et insensible aux influences extérieures. Elle fournit une énergie en ruban disponible en permanence et peut contribuer de manière substantielle à l’approvisionnement énergétique futur de la Suisse. Les connaissances sur le potentiel de la géothermie à faible profondeur (< 400 m) pour la production de chaleur et de froid sont déjà largement répandues en Suisse. En revanche, le poten-
tiel bien plus important de la géothermie profonde n’est encore que peu connu. La géothermie profonde peut par exemple chauffer des quartiers entiers ou des serres de grandes dimensions, servir au bien-être du public dans des établissements thermaux, et surtout produire de l’électricité 24 heures sur 24. Dans près de 25 pays, y compris chez nos voisins allemands, autrichiens, italiens et français, des installations de production d’électricité géothermique sont déjà exploitées avec succès.
Types de géothermie
Echangeur de chaleur
Refroidissement
Surveillance du réservoir
Courant électrique Conversion d’énergie Le chauffage urbain
Sondages hauts Sondages pour production Sondage d’injection
Réservoir géothermique stimulé
Les installations hydrothermales utilisent l’eau naturellement présente dans le sous-sol, tandis que les installations pétrothermales (voir graphique) en sont indépendantes.
Tout l’enjeu de la géothermie profonde consiste à capter la chaleur à une grande profondeur le plus efficacement possible, et à la réacheminer à la surface de la Terre. Pour transporter la chaleur, on utilise de l’eau circulant en général dans un circuit. Les installations géothermiques de production électrique comprennent donc au moins deux forages profonds: l’un sert à capter l’eau chaude, l’autre à réinjecter l’eau refroidie dans le sous-sol. Selon l’origine de l’eau utilisée, on distingue en géothermie profonde deux types d’installations: • Les installations hydrothermales qui utilisent l’eau naturellement présente dans le sous-sol lorsque des fissures ouvertes sont présentes. • Les installations pétrothermales fonctionnent indépendamment de la présence d’eau ou de fissures ouvertes dans le sous-sol. Le processus consiste à injecter de l’eau sous pression dans les couches rocheuses profondes via un puits de forage, afin de créer ou d’agrandir des microfissures et d’ouvrir un passage permettant à l’eau de circuler entre les deux puits (stimulation hydraulique). On parle également d’Enhanced (ou Engineered) Geothermal Systems (EGS) ou de procédé Hot Dry Rock (HDR). Les deux systèmes ne doivent pas être considérés comme strictement distincts. Il s’agit en réalité souvent de systèmes mixtes. Pour produire de l’électricité à partir de la géothermie profonde, l’eau ou les roches souterraines doivent atteindre une température d’au moins 100 °C. Il faut également que la quantité d’eau circulant entre les deux puits et pompée dans la centrale en surface soit suffisamment importante. Pour atteindre cette température minimale de 100 °C sur le Plateau suisse, les forages doivent atteindre environ 3 km de profondeur, car la température souterraine augmente en moyenne de 30 °C par kilomètre.
associations
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Potentiel de la géothermie profonde en Suisse
Perspectives
Le potentiel théorique de la géothermie profonde est considérable, et pourrait couvrir l’intégralité de l’approvisionnement électrique de la Suisse. Mais seule une petite partie de ce potentiel est aujourd’hui techniquement exploitable. La part de l’approvisionnement électrique que la géothermie profonde pourra couvrir à long terme dépendra du développement ultérieur des technologies actuelles et de leur adaptation aux conditions souterraines en Suisse. Avec le modèle actuel reposant sur deux à trois puits, une seule installation géothermique peut atteindre environ 3–6 MW électriques. Une puissance avoisinant les 4 MWel suffit à couvrir les besoins en électricité d’une petite ville de quelque 10 000 habitants. Dans sa dernière étude, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) estime que la Suisse produira jusqu’à 4400 GWh d’électricité géothermique par an d’ici à 2050, ce qui correspond à environ 7,5 % de la consommation électrique actuelle du pays. Le prix de revient de l’électricité issue des installations hydrothermales s’élève aujourd’hui à près de 40 ct./kWh, mais le potentiel de diminution des coûts est élevé. L’OFEN table sur des prix de revient nettement plus faibles à l’avenir, de l’ordre de 12 ct./kWh. Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie pourrait compter ainsi parmi les sources d’énergie les moins chères en Suisse.
Afin de rendre exploitable le potentiel théoriquement gigantesque de la géothermie profonde, deux défis doivent être relevés. D’une part, nous devons pouvoir être capables de prédire avec davantage de précision la présence d’eau souterraine (systèmes hydrothermaux) ou de roches adaptées à la création d’un échangeur de chaleur artificiel (systèmes pétrothermaux). La connaissance du sous-sol profond doit être considérablement améliorée. D’autre part, il faut optimiser les procédés permettant d’augmenter le débit de production ou de créer des échangeurs de chaleur plus efficaces. Ces deux aspects ne peuvent être atteints que par la réalisation d’installations pilotes, car seuls des forages peuvent apporter des informations sur les conditions souterraines réelles et les procédés ne peuvent être mis en œuvre, testés et améliorés que dans des situations réelles. Si ces défis sont relevés et résolus, la géothermie profonde pourra devenir une source d’énergie d’avenir et fournir une contribution significative à l’approvisionnement futur, avec une production d’électricité suisse en ruban. ■
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associations
Association Choc Electrique
Audition devant la commission ad hoc du Grand Conseil Notre association compte à ce jour 1018 adhérents. Nous étions 32 le 6 février 2012. Nos membres sont prêts à participer à l’effort général d’économie et d’efficience énergétiques, mais ils n’acceptent pas d’être stigmatisés et de devoir faire un effort financier disproportionné par rapport aux autres citoyens. Choc Electrique admet que le projet de loi cantonale sur l’énergie a été sensiblement revu depuis la consultation 2011, notamment suite à la votation fribourgeoise. En ce qui concerne le chauffage électrique, plusieurs aménagements ont été introduits dans le projet de loi soumis au Grand Conseil et vont dans la bonne direction: notamment le soutien au propriétaire pour ses efforts en matière d’isolation du bâtiment et dérogation admise s’il produit la moitié de sa consommation. En revanche, il reste le point central de l’interdiction que Choc Electrique ne peut pas accepter. En cas d’interdiction, même dans un délai au 31 décembre 2030, c’est une perte de valeur immédiate de l’ordre de 100 000 francs pour la majorité des propriétaires concernés.
Remplacer par un circuit hydraulique – une gageure Sur la base des statistiques fournies par nos membres, nous pouvons affirmer que plus de 90 % d’entre eux n’ont pas de circulation d’eau (22 % ont des nattes dans le sol et plus de 70 % ont des convecteurs «directs»). L’installation d’un circuit hydraulique représente une intervention lourde, délicate et onéreuse pour remplacer un système qui marche parfaitement bien.
La consommation totale moyenne est de 16 484 kWh et se décompose en 11 200 kWh pour le chauffage (moyenne nationale), 2200 kWh environ pour l’eau chaude sanitaire et 3000 kWh pour l’éclairage, cuisine, loisirs. Aucune gloutonnerie énergétique ne peut leur être reprochée.
Plus de 100 000 Vaudois sont directement concernés En plus de 2,15 adultes habitant le logement, 2,1 autres sont indirectement concernés, en tant qu’héritiers, par la baisse de valeur vénale induite par ce projet de loi et par les coûts encourus. Les 25 000 logements vaudois chauffés à l’électricité concernent donc environ 105 000 adultes. L’analyse des statistiques fédérales de 2010 sur les logements et la consommation d’énergie du chauffage montre qu’un logement chauffé à l’électricité consomme en moyenne 25 % d’énergie de moins que le gaz et 11 % de moins que le mazout. De plus, il est incontestablement moins polluant et affecte moins notre balance des paiements.
Le coût global du remplacement par rapport aux gains de consommation Selon le rapport Weinmann, publié en février 2010, repris par un postulat à l’automne 2011, le remplacement de tous les chauffages électriques par des PAC (pompes à chaleur) coûterait aux Vaudois entre 1,3 et 1,5 milliard de francs pour économiser 7,3 % de la consommation cantonale d’électricité. Nous esti-
Quelques chiffres sur la consommation d’électricité en Suisse Térawattheures TWh
En % de la consommation électrique
Nombre de logements
Consommation annuelle par logement kWh
Consommation totale d’électricité
59,80
100 %
dont ménages
18,66
pour chauffage électrique
2,78
31,2 %
4 079 060
4 574
4,6 %
247 947
11 212
pour chauffage par PAC
1,08
1,8 %
225 098
4 798
associations
estimons que la facture finale se situerait entre 2 et 2,5 milliards d’investissements, à augmenter des frais financiers estimés au taux de 3 % entre 600 et 750 millions. Dans le cas «idéal» où tous les chauffages électriques du pays seraient remplacés par des PAC, en utilisant les taux de rendements réels de 2010 pour les PAC, nous calculons que 2,6 % seulement de la consommation d’électricité peuvent être économisés . Nous relevons enfin que dans une consommation totale d’électricité en augmentation, la part des chauffages électriques devrait se réduire à environ 1 % en 2050, en raison de la disparition «naturelle» des chauffages électriques. ■
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Potentiel d’économie Si tous les chauffages électriques sont transformés en pompes à chaleur Consommation annuelle moyenne PAC
4 798
Consommation annuelle moyenne CE
11 212
Facteur de conversion
2,3
% de la consommation avec PAC (4,6 %/2,3)
2,0
Source: Statistique suisse de l’électricité 2010
Chauffages électriques
Coûts estimatifs pour le remplacement Auteur: Ph. Grandgirard, MGM architectes associés SA Deux cas de figure se présentent pour les maisons individuelles, jumelles ou contiguës. 1. Système où l’électricité est utilisée pour chauffer de l’eau, qui est distribuée dans des serpentins insérés dans les chapes. On appelle cela chauffage au sol à basse température. 2. Système où l’électricité est raccordée à des nattes chauffantes à résistance, également noyées dans le ciment des chapes, et à des radiateurs-convecteurs électriques.
pompe à chaleur). Il faudra également créer un nouveau local de stockage des combustibles de remplacement. D’emblée, il faut souligner que l’autorisation de créer ce local (ou plus sû-
Dans le cas n° 1
ntie Gara ans 15
Le système électrique de production d’eau chaude peut être remplacé par un autre combustible, à savoir: • le gaz naturel si le quartier est approvisionné, ou éventuellement stocké dans une citerne à gaz extérieure. • les granulés de bois «pellets», qui nécessitent un plus grand local de chauffage pour une chaudière plus volumineuse, ainsi qu’un local de stockage des «pellets». • le mazout qui implique lui aussi un agrandissement du local chaufferie pour la chaudière ainsi qu’un autre local aux normes pour les citernes. Avec ces trois combustibles, il faudra équiper la maison d’une cheminée pour évacuer les rejets selon les normes. • la pompe à chaleur à géothermie, moyennant deux forages à env. 200 m de profondeur (Fr. 20 000.– par forage). Quel que soit le mode choisi, tous les travaux de transformation peuvent se faire sans trop de désagréments pour les usagers, car ils ne touchent pas les pièces habitées, le système de distribution de l’énergie calorifique restant en l’état dans les chapes. Par contre, le remplacement de l’électricité par un autre combustible impliquera certainement l’agrandissement du local chaufferie, ou la construction d’un nouveau local (hormis la
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associations
rement ces locaux) dépendra du règlement sur les constructions.
Estimation des coûts du remplacement pour une villa individuelle de 6 pièces Solution retenue: granulés de bois type «pellets», pour son énergie renouvelable. Agrandissement du local chauffage existant ou construction d’un nouveau local (chaudière volumineuse) et création d’un local de stockage des «pellets», env. 40 m3 SIA à Fr. 450.– Fr. 45 000.– Dispositif de remplissage par dessileur rotatif avec vis de remplissage de la chaudière Fr. 12 000.– Chaudière, y compris tous raccordement, vannes, régulation, chauffe-eau sanitaire Fr. 21 000.– Cheminée d’évacuation des rejets selon norme Fr. 5 000.– Travaux divers d’isolation des tuyaux, de menuiserie (exemple: porte anti-feu), serrurerie, peinture, etc. Fr. 15 000.– Frais secondaires: – Honoraires architecte pour permis de construire, soumissions, direction des travaux – Honoraires ingénieur en chauffage pour étude dimensionnement, soumissions et direction des travaux spécifiques – Emoluments et taxes permis Fr. 17 000.– Coûts totaux estimés hors taxes Fr. 115 000.–
Dans le cas n° 2 • Résistances par nattes électriques (type de l’époque «Jura», «Siemens», «Electro-sol») noyées dans les chapes. • Radiateurs convecteurs électriques apparents dans les pièces. Ces deux modes sont souvent complémentaires (exemple: zones jour – séjour, cuisine: nattes électriques, zones nuit – chambres, bains: radiateurs). Si l’on supprime le chauffage électrique, on se trouve dans une maison sans aucun équipement de chauffage, ni production d’énergie! • Il faut noter que dans ce type de maison, il n’y a pas de local de chauffage (car il n’y a pas besoin de production de fluide caloporteur): le raccordement du chauffage électrique est fait directement sur le tableau électrique principal. Si le chauffage électrique devait être supprimé, il faudrait créer de toute façon un local pour la production de la chaleur. • Il faut aussi réaliser qu’habituellement, lors de toute construction, l’installation d’un chauffage central à circulation d’eau chaude par monotube ou bitubes pour l’alimentation des radiateurs ou convecteurs, se déroule en tout début du second œuvre (soit dès la mise hors d’eau de la maison, ce qui entend dalles et murs bruts, toiture étanche mais pas encore isolée). Dans tous les cas, ces travaux d’installation d’un chauffage central à circulation d’eau chaude consistent en effet à installer des tubes en acier bruts qui doivent être façonnés, coudés et soudés sur place, à poser des consoles dans les murs pour supporter les radiateurs, à mettre en eau et effectuer les essais de pression pour contrôler l’étanchéité et à y remédier s’il y a des défectuosités.
Dans le cas de figure qui nous intéresse, il faut y ajouter un ensemble de travaux annexes: cette installation demande obligatoirement des percements de dalles (carottages avec moyen hydraulique, donc perte d’eau!), des percements de murs porteurs et galandages, ceci sur des supports entièrement finis. Tout ceci dans une maison habitée et meublée! Une fois l’installation de chauffage terminée, il faudra obturer tous les passages de tuyauterie, effectuer les étanchéités isolantes et acoustiques, rhabiller les plâtres, réfectionner les carrelages, les faïences et tous les autres revêtements de sols comme parquet, moquette, réfectionner les peintures et papiers peints. Dans cette logique de travaux, on doit envisager que certains revêtements d’origine qui ne seront plus disponibles sur le marché devront être refaits à neuf. Tous ces travaux ne peuvent se faire que durant l’été, sur une durée d’environ 2 mois si la planification est bonne et les entreprises mandatées sérieuses. Compte tenu de tous les désagréments qui nécessitent la protection du mobilier et de l’agencement (poussière, gravats, eau...), compte tenu du bruit, du va-et-vient des corps de métier dans toutes les pièces, on voit mal comment habiter cette maison pendant cette période. Par conséquent, où se loger durant cette période?
Estimation des coûts du remplacement pour une villa individuelle de 6 pièces Solution retenue: production de chaleur au gaz (la moins onéreuse au niveau de l’infrastructure, et dans l’hypothèse où le gaz naturel est distribué dans la commune). Création d’un local technique pour chaudière à gaz, local accolé à la maison (pour autant que le règlement sur les constructions l’autorise), environ 40 m3 SIA à 450.– Fr. 18 000.– Cheminée d’évacuation des rejets selon norme Fr. 5 000.– Introduction et taxe pour le gaz naturel dans la maison (ne nécessitant pas une fouille de plus de 20 m) Fr. 10 000.– Travaux préparatoires de maçonnerie pour tous carottages, percements, etc., y compris évacuation et taxes Fr. 15 000.– Installation complète de chauffage central par radiateurs, y compris la chaudière à gaz, vase d’expansion, boiler pour l’eau chaude sanitaire Fr. 65 000.– Travaux de rhabillage de maçonnerie, de plâtrerie, peinture murs et réfection papier peints Fr. 12 000.– Travaux de réfection des revêtements carrelages, faïences, revêtement de sols, parquets, etc. Fr. 10 000.– Frais secondaires: – Honoraires ingénieur chauffagiste pour dimensionnement, soumissions et direction des travaux spécifiques – Honoraires architecte direction des travaux + permis de construire – Emoluments et taxes permis Fr. 25 000.– Coûts totaux estimés hors taxes Fr. 160 000.– Ceci ne tient compte • ni des frais de logement temporaire • ni du changement, qui peut être complet, du carrelage et des faïences des locaux sanitaires, si les carreaux endommagés n’existent plus sur le marché • ni d’autres désagréments importants, notamment le nettoyage complet de la maison et le réaménagement du mobilier stocké.
associations
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Association Suisse de l’Industrie Gazière
Stratégie énergétique 2050:
les vices de construction La Stratégie énergétique 2050 de la Confédération souffre de graves vices de construction. Elle néglige le rôle que le gaz naturel, le biogaz et leur réseau peuvent jouer dans notre avenir énergétique. L’économie gazière suisse estime que la copie doit être revue en profondeur. «Le gaz naturel et le biogaz font partie de la solution, et non du problème», déclare Hajo Leutenegger, président de l’Association Suisse de l’Industrie Gazière (ASIG), concernant la Stratégie énergétique 2050 de la Confédération. Dans sa prise position, l’association faîtière suisse des entreprises de transport et de distribution de gaz naturel dénonce plusieurs points du projet mis en consultation, touchant notamment aux domaines essentiels que sont les bâtiments, la production électrique, la mobilité et l’industrie.
rendements de plus de 90 %, ce qui n’est pas possible dans les grandes centrales. Le projet de la Confédération ne donne pas les mêmes armes à toutes les installations. Il ne tient pas assez compte du fait que les installations CCF seront nécessaires, surtout pour les mois d’hiver, lorsque la consommation électrique est la plus forte. Sans CCF, la Suisse sera encore plus dépendante des importations de courant, ce qui pèsera d’autant plus sur les réseaux électriques tout en aggravant le bilan CO2 global.
Le biogaz gagne en importance Les conduites de gaz naturel pour stocker du courant La stratégie ignore complètement l’utilité et le potentiel qu’offrent les quelque 18 500 km de conduites du réseau actuel de gaz naturel. Une conduite à haute pression enterrée peut transporter jusqu’à dix fois plus d’énergie qu’une ligne à haute tension, avec moins de pertes qui plus est. Contrairement au réseau électrique, une conduite de gaz peut aussi stocker de l’énergie. Le développement des technologies qui permettent de transformer le courant éolien ou solaire excédentaire produit dans les périodes de basse consommation en gaz renouvelable et de le stocker dans le réseau gazier est déjà avancé aujourd’hui (power-to-gas).
Une différenciation claire est nécessaire La stratégie met toutes les énergies fossiles dans le même sac, au lieu de les différencier en fonction de leur impact sur l’environnement. Remplacer le mazout par du gaz naturel est déjà aujourd’hui la mesure la plus efficace pour protéger le climat. Elle permet de réduire les émissions de CO2 de 25 %. L’option consistant à chauffer les bâtiments à l’avenir exclusivement à l’aide de pompes à chaleur électriques en lieu et place du mazout et du gaz naturel entraînerait une hausse de la consommation d’électricité importée précisément durant les mois d’hiver, qui sont déjà les plus saturés. Une grande part du courant importé étant actuellement issue de centrales à charbon au bilan CO2 exécrable, cela ne résoudra rien. L’idée selon laquelle la majorité des bâtiments couvriront leurs besoins de chaleur tout en produisant du courant sans avoir recours à une source d’énergie primaire est une vue de l’esprit.
Production électrique: la cogénération vire en tête La production simultanée de courant et de chaleur à l’aide de gaz naturel par des installations locales de cogénération (ou couplage chaleur-force, CCF) est en revanche à la fois très rationnelle et très efficace. Cette technique permet d’atteindre des
Les efforts déployés par la branche pour augmenter massivement la production de biogaz et son injection dans le réseau gazier ne sont pas non plus reconnus. Les voitures à gaz naturel roulent déjà aujourd’hui avec une part d’environ 20 % de biogaz, et cet agent énergétique renouvelable et respectueux du climat est toujours plus utilisé pour le chauffage.
Ne pas mettre en péril le domaine industriel Restreindre l’utilisation du gaz naturel dans le domaine des bâtiments entraînerait en outre une baisse du nombre des consommateurs et une forte hausse des coûts pour les consommateurs restants. Les gros consommateurs industriels devraient faire face à une hausse des coûts de réseau économiquement intenable, avec des conséquences négatives pour la place économique suisse. Par ailleurs, la construction de réseaux de chaleur à distance dans les zones déjà desservies en gaz naturel et en biogaz est discutable sous l’angle de la rationalité économique.
Importations surtout d’Europe occidentale Le gaz naturel utilisé en Suisse provient à raison des deux tiers de gisements situés dans l’UE et en Norvège. Contrairement à ce que la Stratégie énergétique avance au chapitre géopolitique, il n’y a pas de dépendance vis-à-vis de la Russie, grâce à la large diversification du portefeuille d’approvisionnement. De plus, le marché continental du gaz naturel, qui s’appuie sur les réseaux de conduites, se mondialise en relation avec le développement des transports de gaz naturel liquéfié (GNL). ■
Contact et informations Pierre-Alain Kreutschy, porte-parole de l’ASIG pour la Suisse romande, tél. 021 310 06 37, kreutschy@gaz-naturel.ch Daniel Bächtold, porte-parole de l’ASIG, tél. 044 288 32 62, baechtold@erdgas.ch
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Know-how NIBT 2 Il est possible de discuter et de philosopher longuement sur la raison d’être des normes. En fait, les normes doivent nous faciliter la vie grâce à l’uniformisation et alléger les travaux de routine. Du fait de la normalisation, le nombre de solutions et de ce fait, la liberté tellement appréciée, est restreint. On pourrait même mieux faire que ne le décrit la norme. Qui donc a eu l’idée? Pourtant, être mieux c’est quoi? Comment qualifie-t-on les solutions? Certains domaines ne se laissent guère plus normaliser. Par ailleurs, il est vrai que les cas rencontrés dans la pratique posent parfois problème et dans ce cas, il est bon de pouvoir s’appuyer sur des réflexions faites en amont. Nous avons effectué une sélection de questions et de réponses autour de la notion de protection. Elles rejoignent fort probablement des situations que vous rencontrez régulièrement dans le cadre de vos activités quotidiennes. David Keller, Pius Nauer
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Passages de câbles avec brosses
Nous constatons régulièrement dans la pratique que le tableautier utilise des brosses pour le passage des câbles dans les tableaux de répartition. Quelques contrôleurs désapprouvent ceci et d’autres laissent passer. L’armoire de distribution visible sur la photo cicontre (photo 1) est placée dans la salle de classe d’une école technique. Par conséquent, des personnes non qualifiées y ont accès. J’ai fait remarquer au fabricant de l’armoire que cela est dangereux, surtout si un objet venait à tomber dans ce tableau de répartition. Il a répondu que les conducteurs extérieurs sont précisément munis d’un dispositif de séparation, afin que dans ce cas, on puisse exclure un court-circuit. Comment considérez-vous ce cas? (R.V., par e-mail) Je refuserais ces entrées de câbles dans le tableau de répartition! D’après NIBT
Photo 1
5.3.9.7.2.1.2, le degré de protection d’un ensemble d’appareillage enfermé dans une enveloppe et accessible à des personnes non qualifiées doit être au moins de IP 2XC. Le tableau de répartition que vous avez cité se trouve dans la salle de
classe d’une école, il est donc accessible à des personnes non qualifiées. Cet ensemble d’appareillage sert très vite de surface de rangement et un objet va passer tout aussi vite à travers les brosses. La protection de base est surtout destinée à éviter le contact avec les parties sous tension. D’après vos photos, on peut partir du principe qu’il existe même la possibilité de passer la main à l’intérieur de la distribution. Le degré de protection requis IP 2XC est respecté si le test au doigt d’épreuve est validé ou si un corps étranger de diamètre 12,5 mm ne peut pénétrer dans le boîtier. Le troisième chiffre (C) concerne la protection de personnes travaillant avec des outils de diamètre supérieur ou égal à 2,5 mm et d’une longueur maximale de 100 mm contre le contact fortuit avec des parties dangereuses (l’outil peut pénétrer dans le boîtier sur toute sa longueur).
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Protection amont d’une prise de courant T13
Lors d’un contrôle périodique, j’ai été confronté à la situation suivante (voir photo 2): une prise de courant T13 a été installée à l’aide d’une boîte de dérivation, à titre de complément d’une prise de courant CEE. Ai-je le droit de valider cela ou dois-je désapprouver la solution?
Photo 2
Comme bien souvent, la réponse correcte à la question posée dépend du moment où a été réalisée l’installation. D’après la réglementation actuelle, c’est à dire NIBT 2010, il y aurait lieu de réprouver cela. Si l’installation date de la période 2005 à 2010, cette configuration aurait été admissible pour des constructions à usage
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commercial ou industriel. Dans l’habitat, il faudrait la réprouver. Si l’installation a été réalisée entre 1997 et 2005, cela aurait été admissible, aussi pour l’habitat. D’après les PIE 1985, la prise de courant aurait pu être protégée avec des éléments des dispositifs de protection correspondant à 2 niveaux supérieurs, donc l’installation décrite était également recevable. L’origine de ces réajustements est à trouver parmi les expériences faites avec les dégâts matériels ou les incendies provoqués par des prises de courant en surcharge. Les prises de courant anciennes étaient entre autres fabriquées avec une embase en céramique. En cas de surcharge, ce matériau offrait une meilleure résistance aux sollicitations thermiques que les socles en matière plastique utilisés actuellement. Il y a lieu de répéter que la surcharge d’une prise de courant n’est pas admissible, aussi bien en 1985 qu’aujourd’hui. L’utilisation d’un élément de protection contre les courants de surcharge n’a pas lieu de dépasser le courant assigné d’une prise de courant, mais doit aider à éviter de tels dégâts et incendies, quand le client s’évertue à mettre bout à bout une demi-douzaine de prises multiples.
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Distancement prise de courant / douche
Nous sommes chargés des installations électriques d’un immeuble collectif. Lors du raccordement des armoires de salle de bain, nous avons constaté que le menuisier a prévu une prise de courant supplémentaire. Dans la zone réservée à la douche, il y a un petit décrochement par rapport au sol, mais pas de receveur à proprement parler. La distance
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Photo 3
entre le décrochement et la prise de courant est inférieure à 60 cm, par contre, celle entre le mélangeur et la prise de courant est supérieure à 1,20 m. Pouvons-nous laisser cela? L’espacement à partir de la prise de courant, décrit dans la norme, est-il valable pour le milieu ou le bord de la prise de courant? (J. D., par e-mail) Un receveur est un receveur, par exemple un bac en plomb ou en plastique, etc. Un décrochement au sol n’est pas un receveur. Heureusement pour vous, a-t-on envie de dire, parce que cela a pour con-
z rve rder iper e s a Ré ns t artic sa ur p Le salon technologique po du bâtiment et de l’infrastructure
séquence l’admissibilité de la configuration présentée. S’il y avait un receveur dans la zone du décrochement, il y aurait lieu de déplacer la prise de courant. D’après NIBT 2010, les prises de courant (230 V) ne sont pas autorisées dans les volumes 0 à 2. Du fait que le cadre de la prise de courant fait, lui aussi, partie de la prise de courant, il n’est pas autorisé dans les volumes cités. Donc, il y a lieu de respecter les distances assignées jusqu’au bord du cadre (voir photo 3). ■
Du 10 au 13 septembre 2013 Messe Basel www.ineltec.ch
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Entraînement cérébral pour personnes apprenantes et spécialistes
Brain Food Les appareils de commutation complètent toujours une installation. Afin de pouvoir effectuer un choix parmi la multitude de produits disponibles sur le marché, il faut disposer de bonnes connaissances techniques. De même, pour une utilisation correcte et pour la compréhension des données des fabricants, il faut la dose de «je sais faire».
Rico De Boni, Marcel Schöb Pratique d’installation Les questions suivantes font partie des objectifs évaluateurs suivants du plan de formation de l’installateur électricien CFC: Plan de formation L2/5.1.3: • Les personnes en formation définissent le matériel d’installation suivant l’utilisation et ils installent les lignes à courant fort selon les règles de la technique. • Les personnes en formation établissent des commandes électromécaniques et électroniques.
Exercice 13 Il y a lieu d’intégrer 3 variateurs rotatifs dans une combinaison d’interrupteurs. Que faut-il prendre en considération?
Exercice 14 Quand faut-il utiliser un télévariateur?
Exercice 15 L’éclairage du corridor est allumé avec le
contact à poussoir 1 et une minuterie de cage d’escalier. Le contact à poussoir 2 commute également l’éclairage du vestibule au moyen d’une minuterie de cage d’escalier. A l’aide du contact à poussoir 3, les 2 groupes d’éclairage peuvent être commutés simultanément par les automates. Les éléments de commande manquants sont à reporter sur le schéma qu’il y a lieu de compléter (voir illustration 15).
Exercice 16 Un client souhaite un aperçu du bilan énergétique d’une machine et demande si la solution à adopter consiste à employer un compteur d’heures de fonctionnement ou de consommation énergétique.
Exercice 17 L’éclairage doit être commuté à l’aide d’un programmateur horaire et un interrupteur crépusculaire. Durant le weekend, il y a lieu d’activer une programmation séparée. A l’aide d’un commutateur manuel, il est possible de sélectionner «off», «par horloge» (mode auto), ou une
Horloge de programmation
Exercice 17
commutation directe. Dessiner le schéma correspondant (sans PE). Les éléments manquants du schéma sont à compléter.
Exercice 18 Comment faut-il régler l’horloge de programmation et l’interrupteur crépusculaire de façon à ce qu’il en résulte un temps de fonctionnement sensé?
Exercice 19 «L’apprenti débutant» veut savoir comment fonctionne l’interrupteur crépusculaire et quel est le rôle de la temporisation.
Exercice 20 La mise en place du capteur de luminosité et des éléments de câblage correspondants ne peut être réalisée qu’à grand renfort de moyens. Existe-t-il une alternative à la combinaison horloge de programmation/interrupteur crépusculaire avec capteur de luminosité?
Exercice 21 Dans une installation de chauffage, on a monté sur sonde portant la désignation PT 100. a) de quel type de capteur s’agit-il? b) comment fonctionne-t-il?
Exercice 22 Le ventilateur du WC ne doit pas être activé directement avec la lumière. Par contre, après l’extinction de la lumière, il doit rester en fonctionnement pendant un temps défini. Que faut-il pour cela?
Eclairage corridor
Solutions voir page 64
Eclairage vestibule
Exercice 15
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Il est toujours plus important de s’informer, d’en savoir plus, de comprendre les diverses facettes d’une question à notre époque mouvementée. Pour vous, des journalistes compétents éclairent l’actualité dans les quotidiens et magazines suisses et vous livrent une analyse de fond. Cette information est mise en perspective par des rédactions auxquelles vous pouvez faire confiance. Forgez-vous votre propre opinion. Commandez dès maintenant un abonnement à l’essai de votre journal ou magazine préféré sur www.presseabo.ch et, si la chance vous sourit, vous gagnerez CHF 10‘000.– en espèces ou des bons d’achat de Coop City d’une valeur cumulée de CHF 40’000.–. Vos quotidiens et magazines suisses.
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MM. Maret et Maurer pour le rituel coupé de ruban.
Options spéciales pour le VSR de Viteos.
Véhicules de surveillance des réseaux, tout-terrain et conventionnel.
Site d’exercice gaz naturel des Gaziers romands
Inauguration du site de La Rama à Cully (VD) Garantir la sécurité des biens et des personnes est un objectif permanent des professionnels du gaz naturel. Conscients de cet objectif, les Gaziers romands se sont donné les moyens de développer leurs compétences en la matière, en réalisant un site d’exercice ciblant tous les aspects sécuritaires liés au gaz naturel. Il a été inauguré récemment.
Collaboration exemplaire
La finalité de cet outil est d’entraîner régulièrement les collaborateurs susceptibles d’intervenir dans des situations exceptionnelles d’urgence, afin qu’ils puissent développer les bons réflexes en toute
sécurité. Unique en Suisse, il permettra de réaliser des stages de formations axés sur la pratique, avec des mises en situation d’urgence réelles, au niveau romand bien sûr, mais également au niveau national.
Accueillis par Monsieur Jean-Marie Maurer du Service de protection et sauvetage de la ville de Lausanne (SPSL), division secours et incendie, en charge de la gestion du centre de formation de La Rama, les nombreux invités ont assisté à la partie officielle entamée par le président des Gaziers romands, Monsieur Stéphane Maret, qui a rappelé la genèse du projet et remercié les nombreux contributeurs.
Monsieur Stéphane Maret fait la genèse du projet.
Monsieur Martial Wicht: la SSIGE gérera la formation à La Rama.
La Rama existe grâce à la commission technique, présidée par Monsieur Pelet.
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De gauche à droite, Claude-Olivier Pelet, Hervé Favarger, Didier Drouaud et Stéphane Favre.
Les soldats du feu en pleine action (à droite sur l’image).
Parmi eux, la Ville de Lausanne et les différents services impliqués, Gaznat SA et en particulier son directeur général, Monsieur René Bautz, les membres de la Commission technique des Gaziers romands et ceux du Groupe de travail réseaux, véritable cheville ouvrière du projet. Poursuivant la partie officielle au nom du service de protection et sauvetage de la Ville de Lausanne, le lieutenant Michel Gandillon, officier de presse et responsable communication, a énuméré les différentes missions du SPSL ainsi que la composition de ses ressources, 240 collaborateurs fixes et environ 1400 volontaires et miliciens. Les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires), les ambulanciers (professionnels et volontaires), la protection civile (professionnels et miliciens), le centre de formation de La Rama, ainsi que l’Office des pompes funèbres officielles, forment l’ossature principale du SPSL. C’est ensuite au tout nouveau directeur du bureau de Lausanne de la Société suisse de l’industrie du gaz et de l’eau (SSIGE), Monsieur Martial Wicht, que la parole a été donnée. Monsieur Wicht a eu l’occasion d’évoquer la mission formatrice de la SSIGE qui propose une grande variété de formations et de perfectionnements professionnels, dont celle destinée aux collaborateurs des distributeurs de gaz qui interviennent lors de situations critiques ou anormales, et qui aura désormais lieu à La Rama (informations détaillées: Intervention de Sécurité Gaz). Quatrième et dernier intervenant, Monsieur Claude-Olivier Pelet, président de la
commission technique des Gaziers romands et chef d’orchestre de cette collaboration romande exemplaire, a procédé à la description par le menu du site d’exercice. Conçu pour générer des fuites de gaz naturel dans une multitude de configurations, sur les réseaux ou les installations intérieures, ainsi que pour provoquer des feux de fouilles, le site offre en effet de multiples possibilités de mises en situation d’urgence réelles. Unique en son genre, il permettra aussi d’organiser des formations pour d’autres domaines d’activité, par exemple pour les interventions de pompiers.
Coupé de ruban et feu de fouille spectaculaire C’est en présence de Monsieur JeanMarie Maurer du SPSL que le président des Gaziers romands a procédé au traditionnel et incontournable coupé de ruban, suivi d’une visite guidée dans les dédales du site d’exercice gaz naturel. A l’image des principales activités mises en pratique lors des formations, plusieurs «postes» jalonnaient le parcours des visiteurs, guidés par les membres-experts de la commission technique romande. Pour compléter la panoplie sécuritaire présentée par une partie «prévention», trois véhicules de surveillance des réseaux étaient également exposés, dont notamment la toute nouvelle acquisition du distributeur
neuchâtelois Viteos, ainsi qu’un quad tout-terrain affrété par Ereca. Point d’orgue de la visite, une démonstration spectaculaire d’extinction de feu de fouille, passage obligé pour les futurs «élèves» de la formation «Intervention sécurité gaz» de La Rama. A une pression de 5 bars et dans un bruit assourdissant, les flammes géantes provoquées par l’embrasement du gaz s’échappant de la conduite artificiellement fuyarde atteignent plusieurs mètres de haut et dégagent une chaleur intense. C’est caparaçonnés dans leurs équipements de protection individuels que les volontaires chargés de la démonstration – sous le commandement de Monsieur Didier Drouaud, concepteur du site – ont accompli avec succès leur mission téméraire de soldats du feu, maîtrisant par deux fois l’opération d’extinction du brasier artificiel, mais ô combien réel. Casque bas, messieurs les Gaziers! Crédit photographique: Pierre-Alain Kreutschy
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Pestalozzi: 250 ans
Avancer ensemble – depuis 1763 Le groupe Pestalozzi présente son bilan comptable. En 2012, il a réalisé un chiffre d’affaires de 160 millions de francs suisses, soit une baisse de 8 % par rapport à l’année précédente. Grâce à des mesures orientées client, à l’élargissement des gammes et secteurs ainsi qu’à l’optimisation des processus, ce partenaire commercial et prestataire de services logistiques démarre son année de jubilé de manière optimiste. L’entreprise, dirigée par la même famille depuis huit générations, célèbre cette année ses 250 ans d’existence. Pestalozzi a une succursale en Suisse romande, à Lonay. secteur de la construction. Par conséquent, le chiffre d’affaires 2012 du groupe Pestalozzi a baissé de 8 % par rapport à l’année précédente. «Avec 27 places d’apprentissage (30 l’année précédente), nous avons maintenu de justesse une part d’apprentis de 10 % sur l’ensemble du personnel. Nous accordons une importance toute particulière à la formation professionnelle», explique Dietrich Pestalozzi. A la fin de l’année 2012, les effectifs totaux, soit 293 personnes dont 283 sont employées à temps plein, se situaient à 3 % en dessous de ceux de l’année précédente.
Dietrich Pestalozzi, propriétaire, président et délégué du conseil d’administration.
Le groupe Pestalozzi a enregistré une baisse concernant les produits en acier pour l’industrie des machines et de soustraitance. La demande de ces secteurs clients a été plus faible que l’an passé, notamment en raison de la conjoncture européenne et de la valeur élevée du franc suisse. En ce qui concerne les produits dédiés au secteur d’activité du second œuvre, le niveau atteint en 2012 en termes de quantité a pu être maintenu. Le niveau général des prix a été plus faible qu’en 2011, ce que le propriétaire Dietrich Pestalozzi impute à la valeur élevée du franc suisse, à une baisse des prix des matières premières sur le plan international et à la pression tarifaire dans le
À L’AVENIR, LES INSTALLATEURS TRAVAILLERONT EN RÉSEAU
Augmenter la productivité grâce aux innovations Malgré des conditions cadres difficiles, le groupe Pestalozzi a pu clôturer l’exercice 2012 avec des chiffres noirs. La demande est désormais axée sur des services innovants, comme par exemple une application pour smartphones, permettant d’effectuer des demandes et de commander des produits du domaine de la domotique depuis le chantier de construction. La planification et le traitement des profilés pour métallurgistes ont été étendus aux façades à montants et traverses. Dans le secteur d’activité «Enveloppe des édifices», l’acquisition d’une nouvelle installation de coupe longitudinale permet de répondre de manière encore plus ciblée aux besoins des plombiers et couvreurs en rouleaux de tôle de toutes tailles. Depuis 1763, le groupe Pestalozzi fait
Travailler en réseau: Augmentez votre productivité grâce à une organisation efficace et des technologies innovantes. Demandez-nous conseil. › www.brz.eu/ch
Les 250 ans du groupe Pestalozzi en 2013 Le groupe Pestalozzi a décidé de célébrer son jubilé d’une manière pour le moins originale, en transformant «Saturn», le plus grand navire de charge des eaux continentales de Suisse, en «bateau anniversaire» Pestalozzi. Le 30 mai 2013, «Saturn» prendra le large avec à son bord des personnalités du monde politique, des affaires et de la presse à l’occasion d’un premier évènement marquant parmi les 20 organisés spécialement pour les clients et fournisseurs. Le grand public aura l’occasion de fêter le jubilé de l’entreprise le 7 septembre 2013 à Dietikon lors de la «Journée des portes ouvertes». Les bénéfices de la course de parrainage qui traversera, entre autres, les halls de production de Pestalozzi à Dietikon et à laquelle participeront des sportifs reconnus, des collaborateurs et le public, seront reversés à des organisations caritatives. Une fête populaire, avec diverses offres culinaires, musicales et interactives, sera également organisée à cette occasion. La journée «Sport d’hiver» dédiée aux collaborateurs et à leurs conjoints marquera l’ouverture de l’année de jubilé le 22 mars 2013 à Davos. avancer les gens et les marchés avec succès, enthousiasme et dynamisme. En perpétuel développement et à la pointe du progrès, il aborde l’avenir avec innovation et efficacité. www.pestalozzi.com
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Gasser Passivhaustechnik
Premier bureau en Suisse romande En début d’année, Gasser Passivhaustechnik (technologie maisons passives) a ouvert à Givisiez le premier bureau pour la Suisse romande, qui sera dirigé par Rolf Boschung, un technicien expérimenté. «Notre entreprise se focalise sur le client et ses besoins individuels», a déclaré Daniel Diggelmann, chef du département Gasser Passivhaustechik. «Avec l’ouverture du bureau à Givisiez, nous pouvons répondre à notre clientèle croissante en Suisse romande et offrir un meilleur service.» Cette offre comprend les systèmes domotiques pour des bâtiments énergétiquement efficients, les appareils de ventilation de confort et les appareils compacts pour les maisons familiales ainsi que le tout nouveau système d’aération
semi-centralisé pour les immeubles locatifs.
Rolf Boschung, responsable du bureau à Givisiez Parfaitement bilingue, Rolf Boschung a suivi une formation professionnelle de dessinateur en chauffage et sanitaire qu’il a complétée avec des études dans la ventilation et la climatisation. Avide de nouvelles technologies, il est actif depuis plus de 15 ans dans le domaine des pompes à chaleur et celui de la ventilation de confort pour lequel il a obtenu le titre de «Partenaire spécialiste Minergie».
Gasser Passivhaustechnik Gasser Passivhaustechnik, un secteur de la société Josias Gasser Baumaterialien AG, s’est spécialisé dans le conseil global relatif à la construction de maisons passi-
ves, de maisons certifiées Minergie-P et d’assainissement énergétique. Depuis 2005, Gasser Passivhaustechnik est le partenaire de drexel & weiss et il est le distributeur exclusif de leurs systèmes de technique de Rolf Boschung. rendement énergétique en Suisse. Le siège principal se trouve à Laupen ZH avec un bureau à Coire GR et un nouveau à Givisiez FR.
Adresse du bureau Josias Gasser Baumaterialien AG Département Passivhaustechnik Bureau Suisse romande Tél. 026 460 30 80 Fax 026 460 30 89 Mobile 079 878 08 00 rolf.boschung@gasser.ch www.gasser.ch
Cycle de conférences Bien construire, architecture neuve et rénovation Les matériaux : lesquels choisir et quel impact ? Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique Les technologies du futur Animations et expositions pour petits et grands Concours « La maison de demain » Exposition « Mission possible : l’habitat de la société à 2000 watts » Exposition « Les 3R » et l’atelier de bricolage « Fabrique ta Brikasou ! », par equiterre Prix Lignum 2012 : exposition Région-Ouest
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Partenaire média
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Brain Food Horloge de programmation
Réponse aux exercices 13 à 22 Solution 13 Pour des raisons d’échauffement, la puissance maximale diminue de 20 %. Il y a lieu de consulter les notices de montage.
Solution 14 Un télévariateur est à utiliser quand la commande de variation de l’éclairage est à effectuer à partir d’endroits différents. Par ailleurs, le télévariateur convient pour une puissance supérieure à celle d’un variateur rotatif. Possibilité de sauvegarder des ambiances, etc.
Solution 15
Illustration 17
Voir illustration 15. • 21.00 h: la luminosité est inférieure à la consigne › lumière ON • 23.00 h: l’horloge coupe l’éclairage, pour économiser de l’énergie pendant la nuit. • 04.00 h: l’horloge active à nouveau l’éclairage. • 06.00 h_ la luminosité est supérieure à la consigne › lumière «off».
Solution 19 Eclairage corridor
Eclairage vestibule
Illustration 15
La luminosité captée par la sonde entraîne la fermeture d’un contact dès qu’elle est inférieure à la valeur seuil définie. Ouverture du contact dès qu’elle est supérieure à cette valeur. La temporisation réglable évite des réactions intempestives suite à de brèves variations (éclairs, autos, etc.).
Solution 20 Solution 16 Le compteur d’heures de fonctionnement ne prend que le temps de marche en compte, indépendamment de la consommation énergétique. Le compteur d’énergie apporte toutes les précisions nécessaires.
Une horloge avec programme astro commute en fonction du lever et du coucher du soleil. Détermination des heures en fonction de la localisation. Pas besoin d’interrupteur crépusculaire avec capteur de luminosité.
Solution 21
Voir illustration 17.
a) Il s’agit d’un capteur de température. b) Basé sur une variation de la résistance du platine (conducteur à froid/PTC) PT 100 = 100 ((??)) à 0°C.
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Solution 22
L’interrupteur crépusculaire commute l’éclairage lorsqu’il fait sombre et le coupe dès que la lumière ambiante est suffisante. L’horloge coupe à 23:00 h et enclenche à 04:00 h. Les réglages de la combinaison horloge de programmation et interrupteur crépusculaire pourraient être les suivants :
Pour un enchaînement de séquences correct, voici les possibilités: • ventilateur avec programmation horaire intégrée • interrupteur avec temporisation intégrée • relais de ventilation séparé ■
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Rédaction: Bernard Dätwyler et Michel Hottinger Potteilaz 123, 1030 Bussigny, natel 079 310 99 80 batitech@batinfotec.ch, www.batitech.ch Responsable électrotechnique: Pierre Schoeffel, tél. 061 485 90 80 pierre.schoeffel@keyboost.ch Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AG Zeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarau tél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61 www.az-verlag.ch Editrice: Ratna Irzan Marketing: Valentin Kälin, valentin.kaelin@azmedien.ch Direction de la vente: Jürg Rykart, juerg.rykart@azmedien.ch Régie des annonces: Rolf Niederberger, tél. 058 200 56 18 (CWS) rolf.niederberger@azmedien.ch André Fluri, tél. 058 200 56 27 (E) andre.fluri@azmedien.ch Personne compétente: Verena Müller, tél. 058 200 56 42 verena.mueller@azmedien.ch Layout: Toni Zürcher, toni.zuercher@azmedien.ch Impression et administration: Vogt-Schild Druck AG Gutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch
bâtitech: Parution: 10 fois par an, prix de l’abonnement: Fr. 85.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704 Tirage: 5700 ex. Remp 2012: Exemplaires totalement distribués (confirmation par la Poste Remp) 1194 exemplaires total tirage vendu, abonnements gratuits 1275 exemplaires Autres publications de l’éditeur: Elektrotechnik, Megalink, Technica, HK-Gebäudetechnik, Chemie plus, natürlich, wir eltern, FIT for LIFE, Kochen Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manuscrits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires aux auteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tous les droits de traduction et de publication des articles, soit dans d’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication de tirages à part. Association: USTSC Union suisse des professionnels de la technique sanitaire et chauffage VSSH, Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89 info@vssh.ch suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de la Technique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand, rte des Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombier tél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55 romandie@suissetec.ch www.suissetec.ch
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Page de couverture R. Nussbaum SA
bâtitech 3-13
41 62 45 37 24 63 9 US 4 49 15 29 37 61 21 37 35 57 27 7 51 21 5 13 11 17 10 43 53 US 2 3 23 59 25
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