HG-Hebdo 2/2016

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La revue des professionels depuis 1886 CXXXIe année

No 2

Lausanne, le 27 janvier 2016

Salon Sirha Genève

Economie

Abandon du taux plancher: quel impact?

Genève Aéroport continue de développer son offre de restauration

Hotel & Gastro Union fidèle au rendez-vous

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Édition romande

www.hotellerie-gastronomie.ch

Hôtellerie

Eric Fassbind innove Propriété de la famille Fassbind depuis 1959, l’hôtel City est devenu le Swiss Wine Hotel & Bar à Lausanne, où il rend un hommage original à la tradition viticole helvétique.

Implantée en Suisse depuis 2010, Moments Furniture mise sur l’hôtellerie

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Selon l’étude conduite par Pedro Marques-Vidal, deux tiers des Suisses parviennent à consommer l’apport recommandé en poisson.

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K E YS TO N E

COMMENT LES SUISSES SE NOURRISSENT

e quelle manière nos habi­ tudes alimentaires ont­elles évolué en une génération? C’est la question que s’est posée Pe­ dro Marques­Vidal, professeur asso­ cié au CHUV, qui a dirigé une des pre­ mières études d’ampleur à l’échelle suisse sur la question. Une tâche loin d’être aisée quand on sait que la Suisse a été l’un des derniers pays européens

AZA 6002 LUZERN

www.vega-ch.com

avec l’Albanie à ne pas avoir de don­ nées précises sur l’alimentation de sa population, et que manger est à la fois l’activité la plus simple et une des plus compliquées à évaluer. «Selon sa va­ riété, la teneur en nutriments d’une pomme varie du simple au triple, tan­ dis que le poisson sauvage n’a pas le même composition en acides gras qu’un poisson d’élevage», relève Pe­

dro Marques­Vidal, qui s’est notam­ ment basé sur l’étude genevoise du Bus Santé, l’une des plus anciennes de Suisse et d’Europe. Parmi les faits res­ sortant de l’analyse des nombreuses données collectées au fil des ans, plu­ sieurs sont de nature à rassurer. Ainsi, quatre personnes sur dix mangent au moins leurs deux portions de fruits par jour, et six sur dix parviennent à

Abonnement 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72 Annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45 Rédaction 021 616 27 12

Adligenswilerstr. 29/27 6002 Lucerne

www.cavedegeneve.ch

limiter leurs repas carnés hebdoma­ daires à un maximum de cinq. Dans un autre registre, les chercheurs im­ pliqués dans le projet sont parve­ nus à mesurer l’incidence du régime alimentaire sur certaines maladies, avec à la clé des observations corro­ borant des mécanismes connus et des études menées à très grande échelle aux Etats­Unis ou en Grande­Bre­

E-Mail edition@hotellerie-gastronomie.ch

tagne. Quant à savoir si nous sommes tous égaux face à l’alimentation, Pe­ dro Marques­Vidal et son équipe ont révélé qu’il y a d’une part un fort gra­ dient éducation­alimentation, et que, d’autre part, l’alimentation n’est pas envisagée de la même manière suivant que l’on soit en couple ou au contraire célibataire. Page 4

Paraît le mercredi

Ton nom.Ta recette.Tes pâtes. BUITONI recherche le Roi des pâtes 2016 ! www.concorso-buitoni.ch


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Revue de presse

Ac t ue l 2

Lausanne, le 27 janvier 2016

L’économie face au franc fort Un an plus tard, l’abandon du taux plancher pèse sur l’ensemble du pays

24 HEURES

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Les nuitées stables en novembre Les hôtels helvétiques ont enregistré une hausse de 0,1% de la fréquentation

Un air d’Eataly soufflera au Flon à partir de 2019

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Genève Aéroport étoffe son offre Un nouveau concept de restauration sera lancé d’ici à fin février

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Quid de la TVA préférentielle? La branche pourrait bénéficier d’une prolongation de son taux spécial

Mobimo dénonce tous les baux des Jumeaux pour accueillir le premier Eataly de Suisse. D’un montant de 30 millions de francs, la rénovation des deux bâtiments donnera naissance à une sur­ face commerciale de 3700 m2 qui sera entièrement occupée par l’enseigne née en 2004 à Turin, et qui cartonne déjà à New York, Tokyo, Munich, Dubaï et bientôt Londres.

Focus 4

Que mangent les Suisses? Une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question et livre des réponses

Ecla irage 6

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Hotels by Fassbind innove L’enseigne d’Eric Fassbind a rénové et rebaptisé l’hôtel City à Lausanne

H ote l & G as tro U nion 7

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TRIBUNE DE GENÈVE

Moments Furniture se diversifie La société belge implantée depuis 2010 en Suisse mise désormais sur l’hôtellerie

Fidèle au Salon Sirha Genève Hotel & Gastro Union tient un stand à la foire genevoise jusqu’à mercredi Tout savoir sur les formations L’édition 2016 de la brochure «Forma­ tions & Events» vient de paraître

La Suisse – ici St. Moritz – est délaissée par les touristes chinois au profit de l’Autriche.

S W I S S- I M AG E.CH/A N D R E A B A D R U T T

Une année plus tard, l’abandon du taux plancher pèse sur l’économie Le 15 janvier 2015, la Banque nationale suisse (BNS) créait la surprise. Quelles conséquences sur l’économie suisse un an plus tard? La décision de la BNS a certes entraîné des milliers de pertes d’emplois et cette ten­ dance va se poursuivre. «Mais la situa­ tion n’est pas aussi mauvaise que certains l’avaient craint», relativise Sergio Rossi, professeur de macroéconomie et de poli­ tique monétaire à l’Université de Fribourg. Un avis partagé par Nadia Gharbi, écono­ miste au département gestion de fortune de la banque Pictet, qui estime que «l’activité économique a été relativement résiliente en 2015, avec une croissance estimée à 0,8%». Pour 2016, la banque prévoit une «légère ac­ célération avec une croissance de 1,1%», in­ dique Nadia Gharbi. La BNS, elle, table sur 1,5%. Selon les régions ou les activités éco­ nomiques, il y a des gagnants et des per­ dants, note Sergio Rossi. «Les avantages et les inconvénients sont répartis de manière hétérogène.» Mais si la BNS avait maintenu le taux plancher, la situation serait encore

pire en ce qui concerne l’instabilité finan­ cière de l’économie nationale. Le tourisme particulièrement affecté Parmi les gagnants figurent les entreprises qui importent des produits en Suisse à par­ tir de la zone euro (biens d’équipement, voi­ tures, alimentation ou électroménager, no­ tamment). Du côté des perdants se trouvent les entreprises – et leurs employés – qui sont exposées à la concurrence internatio­ nale, en particulier dans la zone euro. Le tourisme est aussi affecté. «Actuellement, les touristes choisissent plutôt l’Autriche que la Suisse pour faire du ski», illustre Ser­ gio Rossi, avant d’ajouter que «des dizaines de milliers d’emplois pourraient encore être supprimés ou délocalisés en 2016.» «Le marché de l’emploi reste relativement ro­ buste, même s’il y a des pertes dans certains secteurs», estime Nadia Gharbi, pour qui les suppressions de postes seront vraisem­ blablement plus nombreuses en 2016 que l’année passée. Pour sa part, le Secrétariat d’Etat à l’économie prévoit un taux de chô­ mage moyen de 3,6%, contre 3,3% en 2015, avec un pic au printemps. ( AT S)

La société Uber demeure interdite à Genève Le Tribunal fédéral (TF) a jugé irrecevable un recours de l’entreprise de transport, qui conteste en justice le veto des autorités cantonales lui ayant interdit de concurrencer les taxis tant qu’une autorisation d’exploiter ne lui aurait pas été délivrée. En dernière instance, le TF n’entre pas en matière sur le recours d’Uber deman­ dant la restitution de l’effet suspensif, le préjudice n’étant selon lui pas «irréparable».

20 MINUTES

«La croissance mondiale pourrait dérailler» C’est le Fonds monétaire international qui l’affirme dans ses nouvelles projections trimestrielles. Signe du pessimisme ambiant, le Fonds a abaissé de 0,2 point sa prévision de croissance pour 2016 (3,4%) comme pour 2017 (3,6%) en pointant la situation «périlleuse» de nombreux pays émergents, guettés par le «ralentissement généralisé».

Les nuitées dans les hôtels suisses stables en novembre Au total, les établissements helvé­ tiques ont enregistré 1,9 million de nuitées, ce qui représente une légère hausse de 0,1%. Les hôtes étrangers ont généré 998’000 nui­ tées, soit une progression de 0,7% sur un an, indique l’Office fédéral de la statistique (OFS). En revanche, les hôtes indigènes ont enregistré un recul de 0,6% à 871’000 nui­ tées. Concernant les visiteurs européens, qui subissent de plein fouet la force du franc face à l’euro, la demande a continué de bais­ ser, de 4,3%, avec un recul marqué des hôtes allemands (–5,4%). Suivent la Russie (–26%) et la France (–8,1%). La clientèle britan­ nique affiche au contraire une hausse de 6,3%. Les visiteurs asiatiques progressent

de 12,6%: les Pays du Golfe enregistrent une hausse de 25,5%, la Chine, sans Hong Kong, une croissance de 8,5%. Les nuitées des touristes américains augmentent de 6,4%. Quant aux continents africains et océa­ niques, ils affichent des hausses respectives de 23,2% et 11,8%. Repli en Valais, hausse à Genève Les hôtels suisses voit leurs nuitées reculer dans neuf régions touristiques sur quatorze. C’est le Valais qui relève la plus grande di­ minution absolue (–9%), suivi par les Gri­ sons (–10,2%) et la Suisse orientale (–3,6). Genève (+9,1%), le Tessin (+6,4%) et l’Ober­ land bernois (+4,3%) ont en revanche da­ vantage séduit. De janvier à novembre, le nombre cumulé des nuitées se monte à 33,1 millions, en baisse de 0,7% sur un an. ( AT S)

Le chiffre de la semaine

4%

C’est dans cette proportion que le volume des nuitées devrait baisser dans les Alpes pendant la saison d’hiver, selon Jürg Schmid, directeur de Suisse Tourisme, qui s’attend toutefois à un retournement de tendance dans les régions de montagne dès la fin 2016.


Lausanne, le 27 janvier 2016

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Genève Aéroport étoffe son offre de restauration D’ici à fin février, un établissement à vocation gastronomique baptisé Le Chef remplacera l’ancien restaurant Altitude.

DR

SV Fondation: changement à la présidence

Les téléspectateurs se sont habi­ tués à le voir sauter en parachute d’un avion survolant la Suisse ro­ mande pour ensuite cuisiner des petits plats sous l’œil des camé­ ras pour un panel d’invités prove­ nant de tous les horizons. D’ici peu, Benjamin Luzuy, chef de cuisine et entrepreneur en série (Gourmet Brothers, Bottle Brothers, Home Gourmet, Street Gourmet), si­ gnera la carte du nouveau restau­ rant Le Chef à Genève Aéroport, la table anciennement appelée Alti­ tude et qui surplombe le tarmac. Le nouveau concept du trublion genevois s’articulera autour d’une

SV Fondation a une nouvelle pré­ sidente en la personne de Beatrice Conrad Frey. Cette diététicienne de 52 ans, membre du conseil de fondation depuis 2008, succède à Susy Brüschweiler (68 ans) qui prend sa retraite après cinq an­ nées à cette fonction. Créée en 1999, SV Fondation remplit deux missions: d’une part, en tant qu’actionnaire majoritaire de SV Group, elle garantit l’ancrage so­ cial et écologique du groupe de restauration et de gestion hôte­ lière; d’autre part, en qualité de fondation donatrice, elle finance chaque année une quinzaine de projets en faveur d’une alimenta­ tion saine à un prix abordable en Suisse. (H G H)

Un nombre record de 1,18 mil­ liard de touristes internationaux a voyagé dans le monde l’an der­ nier, soit une progression de 4,4% sur un an, malgré les menaces ter­ roristes, annonce l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). La fréquentation a augmenté en Europe (+5%), en Asie­Pacifique (+5%) et sur le continent améri­ cain (+5%), mais a reculé de 8% en Afrique du Nord, où des pays comme la Tunisie ont été frappés par des attentats contre des sites touristiques. «Les résultats 2015 ont été influencés par les taux de change, les prix du pétrole (en baisse) et les crises dans de nom­ breux endroits de la planète», se­ lon l’OMT, qui attend une aug­ mentation de 4% en 2016. ( AT S)

La commission de l’économie du Conseil national recommande en effet au plénum de donner suite à une initiative parlementaire de Dominique de Buman (PDC/FR) visant à pérenniser ce taux spé­ cial. La décision a été prise par 14 voix contre 8 et 1 abstention, an­ noncent les Services du Parlement. Comme le secteur du tourisme doit faire face à une situation très critique en raison du franc fort, le taux préférentiel a encore toute sa raison d’être, estime la commis­ sion. La majorité peut cependant imaginer uniquement une prolon­ gation de la durée de validité de ce taux. Les adversaires de l’initia­

Au niveau de la décoration, le res­ taurant exploité par Autogrill Suisse SA multipliera les am­ biances dans une veine néo­indus­ trielle et comptera 110 couverts. Les heures d’ouverture, elles, se­ ront larges: Le Chef sera ouvert sept jours sur sept de 7h à 22h, avec prolongation possible en cas de soirées privatives. (P CL)

Les hôtes suisses constituent tou­ jours la clientèle la plus impor­ tante, enregistrant une hausse de 0,9% pour se fixer à 64,9%, malgré un taux de change franc­euro at­ trayant. Les touristes australiens (+12%) et sud­coréens (+9,5%) ont

Davantage d’informations: www.youthhostel.ch/fr

25 % Hommes

75 %

Source: Forum économique mondial

Latest News

Près de trois millions de personnes ont visité le pays en 2015, ce qui représente une hausse de 4%.

Burqa

Un thème traité à Berne.

La commission des institu­ tions politiques du Conseil des Etats refuse son interdic­ tion en Suisse. S W I S S- I M AG E

tive de Dominique de Buman, par ailleurs président de la Fédération suisse du Tourisme, ne voient eux pas quelle utilité les hôtels pour­ raient trouver à long terme dans la poursuite renouvelée de l’ap­ plication du taux spécial. Celui­ci se traduit par un manque à gagner fiscal d’au moins 170 millions de francs par an pour la Confédéra­ tion. ( AT S)

également bien progressé. La force du franc a par contre fait baisser de 21% les nuitées des clients de la zone euro, particulièrement du­ rant les périodes estivales et au­ tomnales. Par ailleurs, l’associa­ tion se félicite de l’obtention, avec la Fondation suisse pour le tou­ risme social d’un prix spécial dé­ cerné par le jury du Prix Suisse En­ vironnement 2016, récompensant leur rôle de pionnières du tou­ risme durable, ainsi que «leur en­ gagement de longue date en faveur de la protection de l’environne­ ment et du climat». ( AT S)

Organisée dimanche 24 janvier dans le cadre de Sirha Genève, la Sélection européenne de la Coupe du monde de la pâtisserie (Coupe Europe) a vu la victoire de l’équipe belge constituée d’Arnaud Nico­ las et de Mathieu Dierinck, qui a décroché le titre de Championne d’Europe de la pâtisserie. Le duo s’est imposé devant ses confrères danois (Mike Adelsten et Kennet Bach Lausten) et ses consœurs suédoises (Maria Grave et Lina Östberg), classés respectivement au deuxième et troisième rang. Les trois équipes médaillées par­ ticiperont à la Coupe du monde de la pâtisserie 2017 à Lyon , et se­ ront accompagnées de l’équipe suisse. Formée de Cédric Pilloud et Jorge Cardoso, cette dernière bénéficiera en effet d’une Wild Card grâce à son quatrième rang. L’épreuve a duré cinq heures, au cours desquelles les concurrents ont confectionné deux entremets glacés aux fruits, dix desserts à l’assiette intégrant du chocolat, une pièce artistique en sucre et une autre en chocolat. (P CL)

Polynésie

La destination lance une campagne mondiale axée sur sa population, sa culture et son tourisme vert.

Qatar

Auberges de jeunesse: ventes en léger repli Les auberges de jeunesse suisses ont enregistré 746’988 nuitées (–4,7%) et des ventes de 46,6 millions de francs (–1,6%) en 2015.

Femmes

Un style néo-industriel

L’hôtellerie suisse devrait continuer de bénéficier du taux de TVA à 3,8%, ins­ tauré en 1996 et prolongé depuis à plusieurs reprises.

Paris toujours à la peine Les attentats de Paris en no­ vembre continuent de peser sur les réservations de vols interna­ tionaux en direction de la capitale française, avec un «retard de 17%» pour le premier trimestre 2016 par rapport à début 2015, selon la société spécialisée Forwardkeys. Cette entreprise a accès aux bases de données de «plus de 200’000 agences de voyage en ligne et phy­ siques». Par pays, les réservations depuis les Etats­Unis vers Paris présentent notamment «un retard de 7,4%», et la Chine de 13% «mal­ gré le Nouvel An chinois qui est une saison favorable au voyage (à partir du 9 février)». «Le retour à la normale est fonction du temps, et aussi de la capacité des autorités françaises à démontrer qu’on peut visiter Paris en toute sécurité», a expliqué Olivier Jager, directeur général de Forwardkeys. ( AT S)

carte à base de produits du terroir, et déclinée en quatre méthodes de cuisson, et ce afin de coller aux envies du moment: «du frais pour le cru ou mariné, de la légèreté pour la cuisson vapeur, des sa­ veurs exaltées pour le feu vif, de la tendreté pour la cuisson douce», comme il l’explique dans un com­ muniqué annonçant l’ouverture de la nouvelle table à fin février, une fois que les travaux de trans­ formation seront achevés.

Hôtellerie: prolongation de la TVA spéciale? Davantage d’informations: www2.unwto.org/fr

Tourisme: record mondial en 2015

La répartition des cadres supérieurs par sexe dans le monde

Pâtisserie: les Belges remportent la Coupe Europe

Pêche

Les volumes de poissons pêchés dans le monde sont largement sous­estimés, selon une étude.

TGV

La SNCF va «durcir les conditions d’échange» des billets TGV en instaurant des frais à partir d’avril.

Nestlé

La forme des Kit Kat ne peut être déposée comme une marque, vient de décider la justice britannique.

Starbucks: résultats décevants Starbucks a publié jeudi des résul­ tats inférieurs aux attentes, fai­ sant état d’un bénéfice net de 687,6 millions de dollars (692,7 millions de francs) au 1er trimestre clos le 27 décembre, contre 983,1 mil­ lions un an plus tôt. Ses prévisions pour le 2e trimestre sont aussi in­ férieures aux estimations des ana­ lystes. Le chiffre d’affaires net du groupe américain, numéro un mondial, est lui en hausse de 11,9% à 5,37 milliards de dollars. Il a tou­ tefois manqué le consensus, qui était à 5,39 milliards. Les ventes des cafés ouverts depuis plus de 13 mois ont progressé de 8% glo­ balement et de 9% dans la division Amérique, mais les ventes dans la région Asie­Pacifique ont en re­ vanche déçu. ( AT S)

Le Tessin divisé sur le Gothard La construction d’un second tun­ nel au Gothard divise le Tessin comme rarement auparavant: les partis, les régions et même le gou­ vernement sont partagés. Le débat porte sur les conséquences éco­ nomiques et écologiques des dif­ férents scénarios ainsi que sur la menace de l’isolement du reste de la Suisse. Pour le gouvernement cantonal, dont les cinq membres comptent deux représentants de la Lega, la cohésion nationale est en jeu. Le Conseil d’Etat estime qu’il est raisonnable à long terme de construire une galerie d’assai­ nissement parce que la sécurité s’en trouvera améliorée. Au sein du gouvernement, la seule oppo­ sition vient du socialiste Manuele Bertoli: avant d’investir des mil­ liards dans un nouveau tunnel, il faudrait d’abord épuiser les capa­ cités d’Alptransit, a­t­il déclaré récemment. ( AT S)


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Lausanne, le 27 janvier 2016

PEDRO MANUEL MARQUES-VIDAL DIS-MOI COMMENT TU MANGES…

Professeur associé au CHUV, Pe­ dro Marques­Vidal a dirigé une des premières études d’ampleur sur les habitudes alimentaires des Suisses et leur évolution en une gé­ nération. Décodage. Quand vous arrivez à Lausanne, voici une dizaine d’années, après avoir été chercheur dans plusieurs pays, vous vous attendez à trouver un pays très richement doté en statistiques. Mais vous tombez de haut… P ED RO M A RQ U E S-V I DA L : En ef­ fet. Je connaissais les travaux des HUG sur la composition corpo­ relle des patients selon la maladie, et la Suisse pour être la patrie de Nestlé. Je m’attendais donc à un terreau fertile et je suis tombé de haut. A part une étude sur les ten­ dances alimentaires réalisée par Coop en 2009 et le sondage télé­ phonique très général qu’effectue l’Office fédéral de la statistique tous les cinq ans, il n’existait au­ cune étude d’ampleur nationale. Nestlé disposait de bien plus d’in­ formations que l’OFSP. Voici cinq ans, je me souviens d’une réunion sur la nécessité d’une enquête na­ tionale sur l’alimentation, où un expert avait dit très clairement que ça ne se justifiait pas et qu’il suffisait d’extrapoler les données allemandes pour la Suisse aléma­ nique, françaises pour la Suisse romande et italiennes pour le Tes­ sin… Bref, la Suisse était un des derniers pays européens avec l’Al­ banie à ne pas avoir de données, ou fragmentaires, sur l’alimentation de sa population… Comment faire de la prévention quand on sait que l’alimentation est détermi­ nante dans le risque de développer HGH:

Quatre Suisses sur dix mangent aux moins deux portions de fruits par jour.

des maladies cardiovasculaires, diabète ou cancers? Là aussi, on est très mal outillés en termes statistiques. Une question d’objectifs et de méthode tout d’abord: comment votre équipe a-t-elle travaillé pour réaliser cette étude? Nous avons travaillé sur deux études. La première est gene­ voise: il s’agit de Bus Santé, qui existe depuis 1992, ce qui en fait une des plus anciennes de Suisse et d’Europe. On tire au sort des habitants de 18 à 75 ans, qui sont invités à se rendre aux HUG ou dans le bus lui­même, afin de faire un bilan de santé. A ce jour, plus de 19’000 personnes ont été éva­ luées. La seconde étude est finan­ cée par le Fonds National suisse, et s’inscrit dans le projet pluri­ disciplinaire CoLaus. Elle est menée à Lausanne depuis 2009, auprès de 5000 personnes. Dans les deux études, les participants remplissent un questionnaire sur ce qu’ils ont consommé au cours des quatre dernières semaines. Il y a une centaine de questions qui évaluent aussi le niveau d’éduca­

K E YS TO N E

tion, le mode de vie, statut mari­ tal, activité physique, tabagisme, etc. A la différence des études télé­ phoniques, c’est d’une grande fia­ bilité: on voit les gens, on les pèse, on les mesure, on calcule leur ni­ veau de corpulence et on vérifie les données.

Pour davantage d’informations: www.hug-ge.ch/medecine-premier-recours/uep www.colaus.ch

Une équipe de chercheurs se penche sur l’assiette des Suisses, hier et au­ jourd’hui: comment nos habitudes alimentaires ont­elles évolué en une génération?

Cela paraît tout de même assez complexe de déterminer précisément les quantités et la nature de ce que chacun consomme… Manger est à la fois l’activité la plus simple et une des plus com­ pliquées à évaluer. On mange se­ lon les envies et les disponibilités en aliments, selon les rites et les règles sociales ou en les contour­ nant. Au Moyen Age, les oiseaux étaient considérés comme des mets de choix car plus proches du ciel; ils étaient servis à la table des nobles. En revanche, les tu­ bercules sortis des entrailles de la terre étaient proches de l’en­ fer et donc à éviter. Si vous me dites avoir mangé du foie gras, on pourra estimer la quantité mais on ne saura pas si vous avez mangé le gras du canard sur le pourtour de la tranche, le chutney de figues

ou la salade qui l’accompagnaient. Il faudra donc le préciser. Et une pomme? Selon la variété, la te­ neur en certains nutriments va­ rie du simple au triple. De même, un poisson sauvage n’a pas la même composition en acides gras qu’un poisson d’élevage. Et si on passe à l’industrie, on s’aperçoit que la teneur en acide gras trans d’un Kentucky Fried Chicken va­ rie du simple au quintuple dans un même pays… Sans compter le mode de préparation: la cuisson vapeur, la friture ou la grillade n’ont pas les mêmes effets sur la composition finale des aliments. Quel a été dès lors votre fil rouge? Nous nous sommes basés sur les recommandations de la Société Suisse de nutrition (SSN), même si elles sont parfois un peu confuses, voire très conciliantes. Dans quelle mesure les Suisses observent-ils ces recommandations? Pour ce qui est des fruits par exemple, on s’aperçoit que quatre personnes sur dix mangent au moins leurs deux portions par jour; quant aux légumes, on en est à moins d’une sur dix. Six per­ sonnes sur dix parviennent à limi­ ter leurs repas carnés hebdoma­ daires à un maximum de cinq. Et deux tiers des gens à consommer l’apport recommandé en poisson. De manière générale, les femmes et les personnes âgées font mieux, les fumeurs moins bien. En re­ vanche pour ce qui est des lai­ tages – trois rations par jour re­ commandées –, on en est très loin puisque moins d’un dixième des gens y parviennent. L’apport en calcium a diminué, ce qui est plu­ tôt inquiétant. Tout comme l’ap­ port en fer qui est insuffisant, surtout pour les femmes, d’où un risque élevé d’anémie. Enfin, on ne consomme pas suffisamment de fibres alimentaires. Comment l’alimentation des Suisses a-t-elle évolué de manière générale, ces vingt dernières années? L’ingestion calorique diminue lé­ gèrement, ce qui est logique et

reflète l’évolution du marché du travail et l’augmentation de la sé­ dentarité. En 20 ans, on est passé d’environ 2200 calories quoti­ diennes à 2100 pour les hommes; pour les femmes, ces chiffres sont passés respectivement de 1800 calories à 1700 aujourd’hui. La consommation quotidienne de sucre a légèrement augmenté, de l’ordre de cinq à six grammes. La prise d’acides gras saturés (lard, saindoux) diminue d’un gramme environ, ce que compense à

Pedro Marques-Vidal, professeur associé au CHUV, a dirigé une étude d’ampleur dédiée aux habitudes alimentaires en Suisse.

peu près une prise équivalente d’acides gras mono­insaturés (colza, olive). Cela dit, on sait que l’huile de palme a gagné en im­ portance du fait de la nourriture industrielle, mais on ne dispose pas de chiffres précis là­dessus. L’apport en protéines est resté re­ lativement stable, mais la part du poisson a augmenté, ce qui est une bonne chose. La consommation de fruits et légumes ne s’est en re­ vanche pas améliorée. Et le sel? On est bien au­delà des recom­ mandations de l’OMS, mais on ne sait pas si ça a évolué. Comment se situe la Suisse sur le plan nutritionnel, par rapport à ses voisins? Difficile de faire des comparai­ sons internationales, dans la me­ sure où les méthodes et les don­ nées disponibles ne sont jamais les mêmes… Selon la FAO, la Suisse s’en tire plutôt bien, sa consom­ mation de calories étant relati­ vement stable. Le taux d’obésité reste un des plus bas d’Europe, mais augmente malgré tout. En revanche, à la différence de la France ou de l’Allemagne notam­ ment, la consommation de protéi­ nes végétales n’augmente pas et la consommation de fruits, légumes et céréales a baissé au cours des

A N N O N C E

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Lindt & Sprüngli: investissements Lindt & Sprüngli veut doper ses activités en matière de recherche et développement. La fondation «Lindt Chocolate Competence» érigera pour 80 millions de francs un centre de compétences au siège du chocolatier à Kilchberg (ZH). Le nouveau bâtiment, qui s’éten­ dra sur trois niveaux en surface et deux en sous­sol, permettra de contribuer à la formation de spé­ cialistes et à assurer la relève dans la branche en Suisse. Le groupe entend aussi renforcer la collabo­ ration avec les universités et les hautes écoles. Le centre compren­ dra également un musée, une bou­ tique et un atelier. ( AT S)

vingt dernières années. Ceci a un impact négatif pour l’apport en fibres et en vitamines. Comment vos observations se traduisent-elles en termes de santé publique? On a pu mesurer l’incidence du régime sur certaines maladies: à mesure que la consommation de poisson augmente, la fréquence des maladies cardio­vasculaires diminue. La même chose s’observe par rapport à la consommation de fruits et au risque de cancer. Nos observations corroborent des mé­ canismes connus et des études menées à très grande échelle aux Etats­Unis ou en Grande­Bre­ tagne notamment. Sommes-nous égaux face à l’alimentation? Il y a un fort gradient éduca­ tion­alimentation… Plus le ni­ veau de formation est élevé, meil­ leur est en principe l’équilibre alimentaire. Mais la courbe s’in­ verse si on considère les immi­ grés, dont le niveau d’éducation est en­dessous de la moyenne na­ tionale. On s’aperçoit que les Ita­ liens, Espagnols, Portugais ont en principe gardé leurs habitudes alimentaires de type méditerra­ néen. Sinon, les femmes se nour­ rissent mieux que les hommes: le

«Manger est à la fois l’activité la plus simple et une des plus compliquées à évaluer.»

fait qu’elles soient plus attentives à la santé est l’explication la plus probable. Les personnes âgées mangent aussi plus sainement, mais là, on ne sait pas trop si c’est dû aux habitudes acquises dans leur jeune âge ou au fait qu’elles développent plus de maladies et suivent de ce fait les recomman­ dations de leur médecin. Enfin, plus étonnant, les couples ont un meilleur équilibre alimentaire que les célibataires. On aurait pu s’attendre à ce que les personnes seules consacrent davantage de temps à leur alimentation, mais

non, mieux vaut être marié à cet égard… Si on dressait le portrait robot de l’élève modèle en termes d’alimentation, à quoi ressemblerait-il? Une Suissesse, mince, relative­ ment âgée, non fumeuse, de for­ mation supérieure. Ou alors à un migrant du sud de l’Europe. Quels sont les obstacles à une alimentation saine, selon les sondés? Beaucoup parlent du prix des pro­

Airbus Group: projet avec Uber

K E YS TO N E

Le groupe aéronautique européen Airbus Group a pris un ticket avec le service américain de réserva­ tion de voiture Uber, afin de tester un projet­pilote de transport à la demande par hélicoptère de type H125 et H130 à l’occasion du fes­ tival du film de Sundance qui s’est ouvert aux Etats­Unis. Cette ini­ tiative est une première déclinai­ son de la stratégie de Tom Enders, PDG d’Airbus Group, qui a décidé d’implanter son groupe dans la Si­ licon Valley au printemps dernier afin de contribuer à le maintenir à la pointe de l’innovation et de la créativité. ( AT S)

duits, mais on s’aperçoit que les gens confondent souvent alimen­ tation équilibrée et origine biolo­ gique. Aux Etats­Unis, l’espérance de vie des jeunes générations est désormais inférieure à celle des Baby Boomers, qu’en est­il chez nous? L’espérance de vie des Suisses est excellente, la meilleure du monde puisqu’elle vient de dé­ passer celle des Japonais. C’est dû pour partie à l’alimentation, mais aussi à un taux d’activité physique relativement élevé et à la qualité du système de santé. PROPOS R ECU EI LLI S PA R V ÉRO N I Q U E ZB I N D EN

A N N O N C E

MON CHEF EST LE MAÎTRE D’APPRENTISSAGE DE L’ANNÉE Bischofzell Culinarium et GastroJournal cherchent les maîtres d’apprentissage de l’année 2016 pour les distinguer par le prix du Porteur d’avenir. Le prix est doté dans chaque catégorie de CHF 10’000.– comme reconnaissance pour un engagement exceptionnel dans la promotion de la relève. Les apprenants des maîtres d’apprentissage nominés reçoivent des prix attractifs en nature. Annonce ton chef! Es-tu un apprenant d’une des catégories ci-contre, à droite? Es-tu convaincu que ton maître d’apprentissage mérite ce prix pour sa compétence en formation, en motivation, en créativité et pour sa personnalité? Es-tu concerné par les affirmations suivantes? • En tant qu’apprenant, je suis intégré à l’entreprise. Je peux mettre en œuvre mes propres idées dans l’entreprise. • Je peux à tout moment me tourner vers mon formateur pour parler avec lui de problèmes privés, scolaires et professionnels. • Mon maître d’apprentissage est un grand professionnel. Je peux profiter de son savoir. • J’exerce mon activité avec plaisir et je suis fier de mon métier. Si tu peux t’identifier avec ces points, alors inscris ton maître d‘apprentissage sur www.porteurdavenir.ch. La condition est que le maître d’apprentissage inscrit ait terminé une formation de base de 3 ans avec CFC et qu’il ait suivi le cours de formateur professionnel.

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Pour des raisons de lisibilité, nous renonçons à mentionner la forme au féminin – il va de soi qu’à chaque fois, il s’agit des deux sexes. Le délai d’inscription est le 15 mars 2016. Les gagnants seront distingués lors de la remise des prix du 19 septembre 2016 au Kaufleuten. La nomination des maîtres d’apprentissage de l’année est effectuée par le jury. La voie judiciaire est exclue.

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Seules les inscriptions d’apprenants (dès la 2e année d’apprentissage) seront prises en compte.

PARTENAIRES MÉDIAS


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Écla irage

HG H No 2

Moments Furniture mise sur l’hôtellerie

Hotels by Fassbind innove à Lausanne Adresse bien connue des Lausannois et exploitée de longue date par la famille Fassbind, l’hôtel City a été rénové et rebaptisé.

Implantée depuis 2010 en Suisse, la société belge Moments Furniture est spécialisée dans le mobilier pour EMS, cliniques et hôpitaux. Sous l’impulsion de sa succursale helvétique, elle vient toutefois d’élargir son domaine d’activité.

Un confort moderne et cosy Le résultat vaut le coup d’oeil. Dans l’établissement désormais agrémenté d’une cave à vin et d’une salle de fitness avec sauna, l’ameublement privilégie les lignes épurées et mélange les matériaux (bois, tissus, métal, etc.) pour conférer aux lieux une touche cosy et moderne – sans pour autant négliger le confort. Auparavant, Moments Furniture avait déjà collaboré avec le Groupe BOAS, d’abord dans le cadre de ses EMS, puis à travers l’hôtel Disco­ very à Crissier. «Parallèlement, nous avons aussi été impliqués dans l’aménagement de l’hôtel Lavaux à Cully, ce qui nous a per­ mis de faire nos preuves, même si nous présentons généralement une chambre témoin avant de concrétiser chaque nouveau pro­ jet», poursuit Anthony Donadini, précurseur au sein de son groupe dans le secteur hôtelier. Jusqu’alors, l’entreprise belge n’avait en effet jamais travaillé avec l’hôtellerie, concentrant ses efforts sur les EMS, hôpitaux et cliniques qui constituent depuis plusieurs décennies son cœur de cible. «Le Groupe BOAS a été l’un de nos premiers clients hôteliers. L’avantage est que nous avions déjà collaboré dans le domaine des soins, et que BOAS savait dans quel esprit nous travaillons.» Une dimension européenne La création de Moments Furni­ ture remonte à 1935, quand M. Braekevelt se met à commercia­ liser des… chaises d’église. A me­ sure que son entreprise grandit, il développe son outil de produc­ tion en sollicitant les sœurs à qui est dédié le mobilier. Méticuleux et inventif, il commence à cher­

Pour sa troisième rénovation de­ puis qu’il est passé en 1959 dans le giron de la famille Fassbind, l’hô­ tel City a vu les choses en grand. Directeur de la chaîne Hotels by Fassbind qui l’exploite, Eric Fass­ bind a mandaté les architectes d’intérieur Marc Hertrich et Ni­ colas Adnet pour renouveler le concept de cet établissement si­ tué à la rue Caroline, à Lausanne, et le rénover entièrement pour un montant de huit millions de francs. «Nous avons commencé par reprendre la boutique située au rez­de­chaussée pour y instal­ ler la réception et le bar à vin, ainsi que le fitness avec sauna aménagé au sous­sol. Parallèlement, nous avons rajouté 11 chambres, ce qui a permis de porter la capacité to­ tale à 62 chambres», explique Eric Fassbind. Le Swiss Wine Hotel & Bar est né Une chambre du Swiss Wine Hotel & Bar de la chaîne Hotels by Fassbind.

cher des moyens pour rendre ses chaises plus confortables, rallon­ geant le dossier ou dotant l’assise d’une mousse pour la rendre plus douillette. De fil en aiguille, il en vient à développer une gamme de produits destinés aux personnes âgées, jusqu’à ce que la société ne soit cédée dans les années 1980 à deux frères qui adoptent la nou­ velle raison sociale de Moments Furniture, un nom peut­être aty­ pique mais qui évoque les «mo­ ments agréables» passés auprès des proches placés en institution.

«Hotels by Fassbind est l’un de nos premiers clients dans l’hôtellerie» ANTHO NY DO NADI N I , MOM ENTS FU RN ITU RE

A ce stade, la réputation de l’en­ seigne est de fabriquer des meubles certes solides et résis­ tants, mais pas spécialement beaux. C’est là qu’une nouvelle stratégie est mise en place par la direction, dont l’intention est de tirer profit du savoir­faire acquis depuis une cinquantaine d’an­ nées, tout en développant de nou­ velles lignes de produits répon­ dant à un certain nombre de cri­ tères esthétiques. Dans la foulée, Moments Fur­ niture qui dispose en Belgique de sa propre chaîne de production exploitée par une centaine de col­ laborateurs développe ses acti­ vités à l’échelle européenne. Plu­ sieurs succursales sont ouvertes dans les pays limitrophes (Pays­ Bas, France, Allemagne), puis en

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Suisse il y a six ans. Anthony Do­ nadini participe dès le départ à l’aventure, lui qui est au bénéfice d’une quinzaine d’années d’expé­ rience dans le domaine de l’amé­ nagement d’intérieur, au cours desquelles il a notamment tra­ vaillé pour l’entreprise aléma­ nique Bigla. «Nous avons com­ mencé par installer un show­ room à Ecublens (VD), puis nous avons inauguré une seconde adresse à Zofingen (AG) et re­ cruté deux représentants char­ gés de développer le marché alémanique», explique Anthony Donadini. Une passion née à l’enfance Le principal atout de Moments Furniture, et la raison pour la­ quelle sa représentation helvé­ tique a pu élargir le domaine d’activité à l’hôtellerie, tient à la capacité des équipes à personna­ liser leurs services. «Nous avons l’avantage de pouvoir fabriquer des pièces sur mesure. En plus de notre usine belge où sont confec­ tionnés le mobilier et la tapisse­ rie, nous disposons de deux autres sites de production: l’un en Alle­ magne pour les lits, l’autre en Ita­ lie pour la menuiserie», résume le directeur pour la Suisse, qui s’est découvert très jeune une passion pour le métier et mis dès l’âge de six ans à réaménager sa chambre toutes les semaines, au grand dam de ses parents. Une sensibilité in­ née d’autant plus importante que l’esprit avec lequel les EMS (pour ne citer qu’eux) sont aménagés a beaucoup évolué au fil des ans. Fi­ nis les grands réfectoires où s’ali­ gnaient les chaises en plastique, désormais les espaces s’articulent autour d’alcôves comprenant cha­ cune leurs fauteuils, tapis et lumi­ naires, ce qui a un impact positif sur le moral des résidents, à la ma­ nière de ce qui se fait dans l’hôtel­ lerie. PAT R I CK CL AU D E T

Davantage d’informations: byfassbind.com/fr www.momentsfurniture.com

Il y a quelques semaines, la chaîne Hotels by Fassbind a rouvert l’hô­ tel City de la rue Caroline, à Lau­ sanne, qu’elle a entièrement ré­ nové et rebaptisé Swiss Wine Ho­ tel & Bar (lire ci­contre). Moments Furniture a suivi le chantier de près, elle qui a été mandatée à la suite d’un appel d’offres pour fournir tout le mobilier selon un concept d’aménagement défini par les architectes d’intérieur Marc Hertrich et Nicolas Adnet. «Nous nous sommes basés sur un cahier des charges extrêmement précis, et nous avons réalisé une grande partie des pièces dans notre usine en Belgique, notamment ce fau­ teuil orange avec un seul accou­ doir que l’on trouve dans toutes les chambres», lance Anthony Dona­ dini, directeur de Moments Fur­ niture pour la Suisse.

Lausanne, le 27 janvier 2016

Le nouveau concept ne se limite pas à l’agrandissement des par­ ties communes ni à la création d’un bar à vin; il imprègne chaque recoin de l’hôtel rebaptisé Swiss Wine Hotel & Bar afin d’illustrer le thème de la vigne et au vin. «Quoi de plus normal quand l’on sait que Lausanne est située entre les ré­ gions viticoles de La Côte et de Lavaux, et que la Suisse romande entretient dans son ensemble un rapport privilégié et intime avec la viticulture», souligne le directeur de Hotels by Fassbind qui a autofi­ nancé l’intégralité des travaux. Ainsi, les chambres portent toutes l’empreinte du terroir ro­ mand grâce à une décoration thé­ matique à la fois sobre et évoca­ trice, comme lorsque la patère prend la forme d’un cep, la mo­ quette reproduit les nervures du chêne sur les barriques ou la tête de lit est prolongée par un bois de vigne stylisé. Dans le bar à vin à proprement parler, et plus parti­ culièrement au caveau, les tabou­ rets sont en liège et en bois et la carte du vignoble vaudois et suisse s’affiche sur les murs. «Avec notre sommelier, nous avons choisi des vins en provenance de tout le pays, et issus uniquement de la cave de petits producteurs. Plusieurs vi­ gnerons vaudois sont représentés, mais nous avons aussi les crus du

Des espaces lumineux et colorés.

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Tessinois Paolo Hefti, de la Zuri­ choise Nadine Saxer et du Valai­ san Nicolas Zufferey», énumère Eric Fassbind. Inauguré en fin d’année dernière, le Swiss Wine Hotel & Bar est d’ores et déjà de­ venu le lieu de ralliement des habi­ tués du quartier qui y passent à la sortie des bureaux. «Le taux d’oc­ cupation est lui aussi réjouissant, même s’il est vrai que cet hôtel a toujours été le plus performant de notre groupe.» Cette rénovation intervient quelques mois après la transfor­ mation complète de l’hôtel Agora Swiss Night, à Lausanne, dont le concept valorisant la «suissitude» sans tomber dans les clichés est en train d’être implanté au Swiss Night am Kunsthaus à Zurich, ra­ cheté au début de l’an dernier.

Hotels by Fassbind Né de la répartition des hôtels de Georges Fassbind à sa mort en 2010 entre ses deux fils Eric et Marc, Hotels by Fassbind compte trois hôtels à Lausanne (Alpha­Palmiers, Agora Swiss Night, Swiss Wine) et autant à Zurich (Senator, Swiss Night am Kunsthaus et Hôtel du Théâtre, racheté en octobre).

Dans la foulée, Eric Fassbind lan­ cera le 28 mars prochain un chan­ tier d’envergure, toujours à Zurich, mais cette fois­ici à l’hôtel Senator dont il est propriétaire depuis plu­ sieurs années. «Nous passerons de 120 à 163 chambres et l’ampleur des travaux qui dureront une an­ née sera comparable à celle des travaux entrepris à l’hôtel Agora à Lausanne.» PAT R I CK CL AU D E T

Plusieurs chambres jouissent d’une vue imprenable sur la ville.

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Lausanne, le 27 janvier 2016

Hotel & Gastro Union présent en force au Salon Sirha Genève

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Cette page est consacrée à l’actualité de Hotel & Gastro Union et de ses cinq sociétés professionnelles.

Davantage d’informations: www.hotelgastrounion.ch/fr/hgu/formation-et-events

De dimanche 24 à mardi 26 janvier, le secrétariat romand de Hotel & Gastro Union a participé à la foire professionnelle qui s’est tenue à Palexpo Genève.

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Galerie de photos prises au Salon Sirha Genève: www.facebook.com/hotelgastrounion.romandie

et Jean-Michel Martin, président de Hotel & Gastro Union Romandie. 2 Johanna Peyrot de passage avec Arthur Leclerc. 3 Le sécrétariat romand (presque) au grand complet: Eric Dubuis, secrétaire romand et membre de la direction, Catherine Gehri, Laetitia Galay et Roman Helfer (manque Sylvie Wuillemin). 4 Beaucoup d’intérêt de la part des professionnels romands – ici Roman Helfer en train de présenter les avantages de Hotel & Gastro Union. 5 Laetitia Galay et Michel Allain, membre et responsable des apprentis romands chez Compass Group. 6 Parallèlement au Salon, plusieurs concours ont eu lieu, dont la Sélection européenne de la Coupe du monde de la pâtisserie – ici le gagnant de la finale internationale de 2015, Fabrizio Donatone (à g.), avec Vincent Ferniot.

«Formation & Events»: le programme de 2016 Nouveaux cours, nombreux événements et concours: telles sont les surprises de la nouvelle brochure «Formations & Events» taillée sur mesure pour les professionnels de l’hôtel­ lerie­restauration et de la boulangerie­pâtisserie­ confiserie. Par le biais de ses cinq sociétés professionnelles, Hotel & Gastro Union s’engage activement pour la réalisation d’objectifs articu­ lés autour de trois axes principaux (réseau, formation, sécurité), et ce dans le but de valoriser les métiers de l’hôtellerie­restauration et de la boulangerie­pâtisserie­confise­ rie. Une mission d’autant plus im­ portante à ses yeux que Hotel & Gastro Union a créé l’Ecole hô­ telière suisse de Lucerne, et est membre fondateur de Hotel & Gastro formation – deux institu­ tions qui contribuent de longue date à promouvoir la branche et ses collaborateurs. Dans le domaine de la for­ mation, Hotel & Gastro Union dispose également d’un grand nombre de modules destinés à ses 22’000 membres, qui ont ainsi l’occasion de parfaire leurs connaissances parallèlement à leur activité professionnelle. Et ce en bénéficiant de conditions particulièrement attractives, ce qui est une manière de les remer­ cier pour leur fidélité et le soutien qu’il apporte tout au long de l’an­ née à Hotel & Gastro Union et à ses cinq sociétés professionnelles. Nombreuses sont d’ailleurs les personnes qui saisissent cette op­ portunité pour poursuivre leur formation, conscientes qu’elles augmentent ainsi leur valeur sur le marché du travail. Elles sont

Une brochure de 50 pages pour présenter les formations de 2016.

d’ailleurs encouragées dans leur démarche par les mesures in­ cluses dans la Convention collec­ tive nationale de travail (CCNT) qui encourage et soutient finan­ cièrement la formation conti­ nue dans l’hôtellerie­restaura­ tion, et que Hotel & Gastro Union a contribué à mettre en place en jouant un rôle actif dans les négo­ ciations avec les partenaires so­ ciaux. Il est aussi utile de rappeler que les membres peuvent toucher un montant de 1000 francs de la part de leur société profession­ nelle s’ils ont deux ans de sociéta­ riat à leur actif et passé avec suc­ cès une formation professionnelle supérieure auprès de Hotel & Gas­ tro formation. D’où l’intérêt du programme de formations mis sur pied par Hotel & Gastro Union et ses par­ tenaires, et décrit dans une bro­ chure de 50 pages dont l’édi­ tion 2016 vient de paraître. Les membres y trouveront le détail des cours prévus durant l’année, avec la mention des tarifs spé­ ciaux réservés aux membres. H GU L’offre des formations et des événements est également disponible en ligne.

Action du creux de janvier 2 membres recrutés = une année de cotisation offerte

1 Le chef pâtissier Philippe Blondiaux

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H ote l & G as tro U nion

HG H No 2

Une année de cotisation offerte De décembre 2015 jusqu’à fin jan­ vier, Hotel & Gastro Union orga­ nise l’action du creux de janvier, en vertu de laquelle les membres participant à l’opération ont la possibilité de se voir offrir une an­ née de cotisation. Pour ce faire, il leur suffit de montrer qu’ils sont fiers de leurs métiers en invitant

deux collègues à rejoindre Hotel & Gastro Union. Une manière de rappeler que l’union fait la force, et que le fait de s’engager à titre individuel contribue à valoriser l’ensemble de la branche. Les per­ sonnes intéressées n’ont qu’à rem­ plir un formulaire disponible en ligne (www.hotelgastrounion.ch) sous «Action du creux de janvier» à la rubrique «Devenir membre maintenant», où doivent figurer les coordonnées de chacun. H GU


FOTO: FOTOLIA

Beziehungsstatus kompliziert – Erfahrungen und Meinungen über Sex und Segen, Lust und Kirche. DOSSIER SEITEN 5–8

EVANGELISCHREFORMIERTE ZEITUNG FÜR DIE DEUTSCHE UND RÄTOROMANISCHE SCHWEIZ NR. 2 | FEBRUAR 2016 www.reformiert.info > SEITE 13

PORTRÄT

FOTO: ANNETTE BOUTELLIER

INFOS AUS IHRER KIRCHGEMEINDE

FOTO: FOTOLIA

Die Haare verstehen Martin Burri war der Coiffeur, der die Haare versteht. Seit einem Hirnschlag kann er seinen Beruf nicht mehr ausüben. Aber er hat seine Berufung gefunden. Und seine Lebensqualität sei höher als vorher, sagt er. SEITE 12

Bedürfnis nach Sicherheit oder Sehnsucht nach Wildnis: Der Wolf im Konfliktfeld menschlicher Interessen

REINHARD KRAMM ist «reformiert.»-Redaktor am Calanda

Es geht gar nicht um den Wolf Angesichts des grossen Elends auf der Welt ist die Frage, ob in Grau­ bünden zwei Wölfe erschossen wer­ den dürfen, nicht wahnsinnig re­ levant. Sie wird aber hochemotional diskutiert. Das macht stutzig. SACHFRAGEN. Vordergründig geht es um Fakten wie: Ist das Wolfsrudel inzwischen zu gefährlich für Men­ schen? Nützt der geplante Abschuss überhaupt? Wurden alle Vergrät­ zungsmittel ausgeschöpft? Darf man den Menschen in Siedlungen um den Calanda nicht mehr Vorsichts­ massnahmen zumuten? Fragen, die sich unemotional beantworten liessen oder ganz praktisch lösen. LEBENSENTWÜRFE. Dass dem nicht so ist, zeigt: Es geht um etwas ande­ res. Wenn wilde und potenziell gefähr­ lichen Tiere einwandern, stehen menschliche Lebensentwürfe zur Dis­ kussion. Die einen nehmen wohl­ dosierte Wildnis in Kauf, vorzugswei­ se, wenn die Gefahr in entfernten Erholungsgebieten lauert. Andere, häufig Bewohner in abgelegenen Gegenden, wollen Nullgefahr durch Tiere für sich und ihre Kinder. Die unterschiedlichen Lebensent­ würfe bedrohen einander. Sie sind nicht miteinander kompatibel. Die beiden demnächst toten Wöl­ fe erliegen also einem Konflikt unter Menschen. Aus ethischer Perspek­ tive werden hier Tiere instrumentali­ siert. Das ist falsch.

Herrscher über Leben und Tod ETHIK/ Die Menschenwürde ist unantastbar, Tierwürde dagegen schon. Für Zürcher Rhesusaffen und Bündner Wölfe hat dieser Unterschied gravierende Folgen. Heutige Vorstellungen von Menschenwürde und Menschenrechten basieren auf dem kategorischen Imperativ, den der Philosoph Immanuel Kant vor 200 Jahren formulierte: Kein Mensch, so Kant, darf andere ausschliesslich als Mittel für eigene Zwecke benutzen. Jeder Mensch ist ein Zweck für sich, er hat eine Würde. Darum ist es verboten, Menschen zu erniedrigen und zu instrumentalisieren. Was Menschen heilig ist, gilt für Tiere nicht. Soeben hat der Zürcher Regierungsrat beschlossen, Versuche der Universität an drei Rhesusaffen zur Erforschung von Hirnströmen zu erlauben. Fast gleichzeitig genehmigt das Bundesamt für Umwelt den Abschuss von zwei Jungwölfen aus dem Calandarudel in Graubünden und St. Gallen. Würde man Menschen ungefragt Elektrodenarrays ins Hirn implantieren, wie bei den Affen geplant, mit Steckern aus der Schädeldecke, wäre das ein Verstoss gegen Kants Imperativ. Auch sie vor einem Computer anzubinden und unter Durst sechs Monate lang mehrstündige Aufgaben lösen zu lassen, wäre eine verbotene Instrumentalisierung. Szenenwechsel nach Graubünden: Kein Mensch dürfte präventiv erschossen werden, nur weil er sich «zunehmend problematisch» gegenüber anderen verhält. Wie kann es sein,dass die Würde des Menschen unantastbar ist, jene der Tiere aber nicht? DAS EBENBILD GOTTES. «Traditionell bezieht sich die Theologie in dieser Frage auf die Gottebenbildlichkeit des Menschen», sagt der Zürcher Sozialethiker Christoph Ammann. Der Mensch wird laut Genesis 1, 26–28 als Gottes Ebenbild erschaffen und erhält den Auftrag, über die Tiere zu herrschen.

JUDENTUM

Revolutionäre Erklärung Das Christentum sei gottgewollt, halten orthodoxe Rabbiner in einer gemeinsam veröffentlichten Erklärung fest. Mitunterzeichner Jehoschua Ahrens erklärt im Interview, warum dieser Satz revolutionär ist. SEITE 3

«Ethisch entscheidend ist aber, wie diese Herrschaft verstanden wird», so Ammann. Die Gottebenbildlichkeit sei nicht primär ein Vorrecht, sondern eine ethische Aufgabe. Der Mensch solle sein Verhältnis zu Tieren so gestalten, wie Gott sich ihm gegenüber verhalte: als Liebe, die dem anderen Raum gibt. IN DER VERANTWORTUNG. Theologisch könne man also fragen: Sind die politischen Entscheide gegenüber Rhesusaffen und Wölfen Ausdruck einer solchen Einstellung? Zweifel seien erlaubt, findet Ammann, warnt aber vor einfachen Ableitungen. Jeder Fall müsse als Einzelfall analysiert werden. Tierversuche berührten grundsätzlich die Würde des Tiers. Der Mensch setze Tiere willentlich und aktiv Belastungen aus und habe dafür die Verantwortung zu übernehmen. «Rhesusaffen müssen ein affengemässes Leben führen können», so Ammann. Der Fall der Wölfe liege anders. «Sie in Ruhe zu lassen, ist bei Wildtieren das ethische Gebot.» Eingriffe des Menschen müssten ethisch gerechtfertigt sein. Er habe erhebliche Zweifel, ob die Situation in Graubünden wirklich gravierend genug sei, um zur schärfsten Waffe, der Tötung der Tiere, zu greifen. Diese komme nur als «ultima ratio» in Betracht. Warum kann man denn die Würde des Tiers nicht der Menschenwürde gleichstellen? Für Christoph Ammann ist diese Frage nicht so entscheidend. Auch beim Menschen müsse man, wenn unterschiedliche Grundrechte in Konflikt geraten, heikle Abwägungen vornehmen. Entscheidend ist für den Sozialethiker, dass beim Tier solche Entscheidungen gleich gewissenhaft vorgenommen werden, wie wenn es um Menschen gehen würde. REINHARD KRAMM

HEIMGARTEN

Laden und Übungsfeld Die «Schickeria» des Aarauer Heimgartens ist neu mitten in der Stadt. Im Secondhandladen arbeiten zwei Frauen, die nach einer psychischen Erkrankung ihren Weg zurück in die Gesellschaft finden. SEITE 4

KIRCHGEMEINDEN GEMEINDESEITE. Orgelkonzert? Suppentag? Ferienpass? Schlittelplausch? «reformiert.» informiert Sie im zweiten Bund über die Aktivitäten Ihrer Kirchgemeinde. AB SEITE 13

FOTO: RETO SCHLATTER

KOMMENTAR


Die Schweizer Branchenzeitung seit 1886 Luzern, den 27. Januar 2016

No 2

CXXXI. Jahrgang

Ausgabe: Deutsche Schweiz / Tessin

Hotellerie

To u r i s m u s

To u r i s m u s

www.hotellerie-gastronomie.ch

Bestimmungen für Zweitwohnungen

Das könnte das Vermummungsverbot im Tessin und Glarus bewirken.

Folgen der Aufhebung des Mindestkurses

Seite 2

Seite 3

Seite 6

Parahotellerie im Wandel

Ferienwohnungen, Campingplätze sowie Bed & Breakfasts sind gefragter denn je. Doch auch dort fordern die Gäste Qualität.

So verdient man während eines Fremdsprachenaufenthalts Geld.

Seite 13

Seite 19

HOTELLERIE-MITARBEITER HELFEN IM ALTER

In Alterszentren unterstützen immer mehr Mitarbeiter der Hotellerie die Bewohner.

D

ie Zahl der Rentner steigt in den nächsten Jahren massiv an. 2011 ist die erste Genera­ tion der so genannten Baby Boomer, wie man die Generationen zwischen 1946 und 1964 nennt, in Rente gegan­ gen. Damit erreichen bereits heute mehr Leute das AHV­Alter als je zu­ vor. Doch wir altern anders als früher. Die Generation 70plus ist so fit wie

AZA 6002 LUZERN

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noch nie. Zu diesem Schluss kommt die Studie «Die Gesellschaft des lan­ gen Lebens» der Gottlieb Duttwei­ ler Institute (GDI). «aging culture», wie es in der Studie heisst, gewinnt an Bedeutung. Die Mehrheit hat alles was sie braucht. Neues wird nur ange­ schafft, wenn etwas Altes ersetzt wer­ den muss. Der Konsum sinkt, andere Bedürfnisse rücken in den Vorder­

CO R B I S

grund. Attraktive Wohnformen für den dritten Lebensabschnitt werden immer wichtiger. Wohnformen, bei denen die Bewohner möglichst lange selbständig leben, gleichzeitig aber auch nach Bedarf auf die Dienstleis­ tungen des Umfeldes zurückgreifen können. Diese Zwischenstufe von Da­ heim und Heim füllt das Wohnen mit Serviceleistungen aus, das derzeit ei­

Abonnement 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72 Inserate 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45 Redaktion / Verlag 041 418 24 40

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nen Boom erlebt. In immer mehr Al­ terssiedlungen wohnen ältere Men­ schen selbständig in hindernisfreien Apartments und können nach Bedarf spezielle Dienste in Anspruch neh­ men wie Haushaltshilfe, Mahlzei­ ten­ und Fahrdienst oder Pflegeleis­ tungen. Dieser Service wird von den Bewohnern je nach Aufwand bezahlt. Wichtige Faktoren sind dabei Hotel­

E-Mail info@hotellerie-gastronomie.ch

lerieleistungen. Angebote wie Rei­ nigen, Wäsche machen oder Blumen giessen gehören ins Aufgabengebiet der Hotellerie­Hauswirtschaft. Und so braucht es auch im Segment der Al­ tersbetreuung immer mehr ausgewie­ sene Berufsleute, die hier ein neues Arbeitsumfeld vorfinden . Seite 8

Erscheint jeweils mittwochs

Dein Name. Dein Rezept. Deine Pasta. BUITONI sucht den Schweizer Pastakönig 2016. www.concorso-buitoni.ch


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A k t ue ll

HGZ No 2

PresseSpiegel

A k t ue ll 2

Zweitwohnungen Seit Anfang Jahr gelten die neuen Gesetzesbestimmungen

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Sexspielzeug zum Valentinstag Das Hotel Kameha Grand bietet Prickelndes an

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Die Auswirkungen des Franken-Schocks Nicht alle Regionen sind gleich betroffen, asiatische Gäste reisen trotzdem an

SONNTAGSZEITUNG

Wirte prellen den Staat um Millionen

S chwe rpu n k t 8–9

Senioren wohnen wie im Hotel Angestellte der Hotellerie finden in Altersheimen neue Arbeitsplätze

Prod u k te 10

Neuheiten im Schaufenster Die Messe Swissbau lockte 100 000 Besucher nach Basel

Pe rsön lich

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Interview mit Peter Haecky Die Haecky Import AG handelt seit 100 Jahren mit Spirituosen und Lebensmitteln

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John Malkovich in 100 Jahren Louis XIII Cognac liess einen Film produzieren, der erst in 100 Jahren ausgestrahlt wird

A spe k te 13-14

Parahotellerie im Wandel Qualitativ hochstehende Ferien­ wohnungen, Bed & Breakfasts sowie Campingplätze sind immer gefragter

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Dank des Kochverbandes auf der ganzen Welt arbeiten Ambassadoren verhelfen zu spannenden Jobs im Ausland

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Eine gute Kombination: Sprachkurs und jobben im Ausland So wird ein Sprachaufenthalt erschwinglich

H ote l & G as tro U nion 21

Hotel & Gastro Union Alle Mitglieder sind an die Generalversammlungen eingeladen

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Agenda Kurse und Veranstaltungen

Pagina Ita lia na 22

La grande Intervista con Esther Lüscher

Ende des Baubooms in Berggebieten: Zweitwohnungsgesetz und hohe Immobilienpreise bremsen die Nachfrage.

K E YS TO N E

Querfinanzierung erlaubt künftige Investitionen in die Hotellerie Vor drei Jahren hat das Stimmvolk die Initiative «Schluss mit dem uferlosen Bau von Zweitwohnun­ gen!» angenommen. Anfang Jahr sind die entsprechenden Gesetzes­ bestimmungen in Kraft getreten. Die Initianten hatten gefordert, dass in Ge­ meinden mit einem Zweitwohnungsanteil von über 20 Prozent keine neuen Zweitwoh­ nungen mehr bewilligt werden. Nach länge­ rem Streit im National­ und Ständerat, wie denn diese Initiative genau umzusetzen sei, hat der Bundesrat nun auf Anfang Jahr das Zweitwohnungsgesetz und die entspre­ chenden Verordnungen in Kraft gesetzt. Das sind die wichtigsten Bestimmungen: × Wohnungen ohne Nutzungsbeschrän­ kung können in Gemeinden mit einem Zweitwohnungsanteil von über 20 Pro­ zent nur dann erstellt werden, wenn sie Hotelprojekte querfinanzieren oder wenn geschützte oder ortsbildprägende Bauten innerhalb der Bauzone nicht an­

Alles zum Zweitwohnungsgesetz: wwww.are.admin.ch/zweitwohnungen

Kaffeemeisterschaft Theresa Prüssen siegt in der Kategorie Coffee in Good Spirits

ders erhalten werden können. × Wohnungen, die touristisch bewirtschaf­ tet werden, dürfen weiterhin neu gebaut werden im Rahmen eines strukturierten Beherbergungsbetriebs, worunter Ho­ tels und hotelmässige Residenzen zu ver­ stehen sind. Voraussetzung ist, dass die Wohnungen dauerhaft und ausschliess­ lich zur kurzzeitigen Nutzung durch Gäste zu marktüblichen Bedingungen angeboten werden. Damit soll sicherge­ stellt werden, dass mit dem Bau «warme Betten» entstehen. × Zulässig bleibt die Erstellung von Erst­ wohnungen sowie von Wohnungen, die Erstwohnungen gleichgestellt sind, bei­ spielsweise solche zu Ausbildungs­ oder Erwerbszwecken. × Wohnungen, die am 11. März 2012 schon bestanden oder rechtskräftig bewilligt waren, können frei umgenutzt werden. Der Zweitwohnungsanteil wird für jede Ge­ meinde vom Bundesamt für Raumentwick­ lung (ARE) ermittelt, indem die Daten des eidgenössischen Gebäude­ und Wohnungs­ registers mit dem Einwohnerregister ver­ knüpft werden. (N I M)

Erstmals zeigen nach Branchen aufgeschlüsselte Zahlen der eidgenössischen Steuerverwaltung (ESTV), dass Wirte und Hotelier zu den grössten Manipulatoren bei der Mehrwertsteuer gehören. So sprach der Staat 2013 fast 900 Bussen gegen Gastrobetriebe und Hotels aus. Das ist, gemessen an der Branchengrösse, ein absoluter Rekordwert. Mit einem simplen Trick: Für die Kasse verwenden sie statt des regulären Abrechnungs­ schlüssels einen sogenannten Trainingsschlüssel, der nur für Schulungen des Personals bestimmt ist. Tippen sie über diesen Schlüssel ein, fliesst der Betrag nicht automatisch in die Buchhaltung. Der Staat will sich die Manipulationen nicht mehr weiter gefallen las­ sen und härter gegen Betrüger und Trickser vorgehen.

TAGES-ANZEIGER

Samih Sawiris will eine Festung als Luxushotel nutzen Der Tourismusunternehmer Samih Sawiris will eine Folterburg in Montenegro zu einem Luxushotel umbauen. Er ist bereit, 15 Millionen Euro dafür zu investieren. Die Festung Mamula steht am Eingang zur Bucht von Kotor. Sie wurde im 19. Jahrhundert von der österreichisch­ ungarischen Doppelmonarchie gebaut. Sie diente während des Zweiten Weltkriegs als Konzentrationslager für bis zu 2000 Menschen. Etwa 100 Häftlinge seien dort exekutiert worden, 50 weitere verhungert. Angehörige der Opfer laufen Sturm gegen das Projekt.

Hotel bietet Sexspielzeug zum Valentinstag Rosen, Herzen und Champagner – das kann jeder schenken am Valentinstag. Wer es gerne etwas aufregender hätte, findet im Hotel Kameha Grand in Zürich genau den richtigen Ort: die Burlesque Suite. Im Mittelpunkt dieser Suite steht ein rundes, überdimensionales Kingsize­Bett, dazu gibt es einen vollen Koffer mit erotischem Spielzeug. Die Farben Rot und Schwarz do­ minieren in dieser aussergewöhnlichen Suite, die eine unvergleichliche Kulisse für ein verliebtes Paar bietet. Noch spezieller wird der Valentinstag mit dem Package «50 Shades of You.» Da­ rin enthalten sind zwei Übernachtungen in der Burlesque Suite, eine Flasche Cham­ pagner auf dem Zimmer und ein Frühstück per Roomservice, den ganzen Tag erhält­ lich, und – damit das Erlebnis nicht gleich wieder in Vergessenheit gerät – ein profes­

Mehr Informationen unter: www.kamehagrandzuerich.com

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sionelles Fotoshooting in diesem einzig­ artigen Ambiente. Es erwartet die Gäste bei diesem Arrangement ausserdem ein Make­up sowie ein Posen­Coaching, damit alles im rechten Licht erscheint. Fünf Fotos von diesem besonderen Termin erhalten die Gäste als Andenken an ein unvergessli­ ches Wochenende im «Kameha Grand Zü­ rich». Buchen kann man das Arrangement ab 1990 Franken pro Nacht auch noch nach dem Valentinstag. Das Restaurant L’Unico hat sich für den Valentinstag die Redensart «Liebe geht durch den Magen» zum Motto gemacht. Chefkoch Igino Bruni zaubert für die Lie­ benden ein besonderes Vier­Gänge­Menü «L’Amore». Unter anderem gibt es zum Des­ sert Variationen von Jahrgangsschoko­ lade. Kostenpunkt 149 Franken – inklusive Champagner. (M G S)

46,6

Millionen Franken erwirt­ schafteten die Schweizer Jugendherbergen 2015. Somit erzielten sie trotz eines Logiernächte­Rückgangs von 4,7 Prozent und eines Umsatz­Rückgangs von 1,6 Prozent das zweitbeste Umsatzergebnis seit der Gründung der Organisation vor über 90 Jahren.


Luzern, den 27. Januar 2016

Burkaverbot – schlecht fürs Image, aber noch kein Gästerückgang Im Tessin tritt im Frühling das Vermummungsverbot in Kraft und die Glarner stimmen an der Landsge­ meinde über ein solches ab. Keine gute Ausgangslage für den Tourismus.

H OT EL A RCH I V SCH W EIZ

Ausstellung über Evans-Nachlass Ernest und Jean Evans waren zur Zeit der Belle Epoque massgeblich an der Vermarktung der Schweiz als Tourismusland beteiligt. Un­ ter anderem brachte Ernest 1890 die ersten Skier aus Skandina­ vien mit nach Zermatt und gab ei­ nen Reiseführer über «Health & Pleasure Resorts» heraus. Jean malte viel beachtete Aquarelle von der Schweizer Bergwelt. Vom 28. bis 31. Januar stellt das Hotel­ archiv Schweiz nun im Belle Epo­ que Hotel Victoria in Kandersteg zum ersten Mal Bilder, Fotos und Dokumente aus dem Nachlass der Tourismuspioniere Evans aus. (R I F)

Michelin übernimmt den On­ line­Reservierungsanbieter Book­ atable und wird damit zum euro­ päischen Marktführer im Bereich Online­Reservierung für Restau­ rants. Michelin Restaurants ko­ operiert bereits seit März 2013 mit dem in London ansässigen Spe­ zialisten für Internet­Reservie­ rungen. Europaweit nutzen über 15 000 Restaurants den Service von Bookatable. 2015 verzeich­ nete der Anbieter mehr als 34 Mil­ lionen Tischreservierungen über sein Webportal und die mobilen Anwendungen. Darüber hinaus wird Michelin Restaurants sein Angebot auf weitere Länder aus­ dehnen, vor allem in Skandina­ vien. (S SI)

Hug AG mit leichtem Umsatzrückgang

Lindt plant Chocolate Competence Center

Weitere Informationen finden Sie unter: www.hug-familie.ch

Rückläufiger Konsum sowie die Währungs­ situation führten 2015 bei der Backwaren­Gruppe zu leichtem Umsatzverlust. Schweizerinnen und Schwei­ zer griffen auch letztes Jahr bei Schoggi und Guetzli wieder et­ was weniger zu. Mitverantwort­ lich waren auch der lange, warme Sommer sowie der zunehmende Einkaufstourismus. Der Konsum­ rückgang führte zu einem Um­ satzverlust von 3,5 Prozent auf noch rund 110 Millionen Fran­ ken. Hug reagiert jetzt mit einer Markenoffensive («Wernli teilt me gernli») und investiert 2016 rund 20 Millionen Franken in die Pro­ duktionsanlagen. Verwaltungs­ ratspräsident Werner Hug rech­ net in diesem Jahr wieder mit ei­ nem bescheidenen Wachstum. Trotz dieser Herausforderun­

Das Wichtigste in Kürze

Umgestaltung

Das Garden Restaurant im «Dolder Grand» wird von Künstler Rolf Sachs zum All­Day­Dining­Restaurant Saltz umgestaltet. Chef à la carte Patrick Hetz lässt sich davon zu neuen Kreationen inspirieren. Am 7. März 2016 wird Eröffnung gefeiert.

Flüchtlingslehre

Attentate, Flüchtlingsströme, se­ xuelle Übergriffe – in der Bevöl­ kerung steigt der Wunsch nach Si­ cherheit. Dazu gehört, dass man einander ins Gesicht schauen Auch ohne Burka kann man sich vor kann. Die Forderung nach einem Kälte und Blicken schützen. K E YS TO N E Burkaverbot ist zwar nachvoll­ ziehbar, macht aber kaum Sinn. Erstens, weil es in der Schweiz – VIP die Grand Tour of Switzer­ besonders im Tessin und in Glarus land befahren, um auf Social Me­ – kaum verschleierte Touristinnen dia Kanälen darüber zu berichten. gibt. Zweitens, weil Ängste und Dadurch sollen über 50 Millionen Probleme auf das Thema «Burka» neue Kontakte entstehen. projeziert werden, die nicht mit Für das Image der Schweiz Verboten gelöst werden können. als Ferienland sind die Signale Drittens, weil Gäste aus Golfstaa­ aus dem Tessin und Glarus nicht ten wirtschaftlich sehr interes­ förderlich. Geschadet haben sie sant sind. Das belegen die Zahlen aber noch nicht. Bisher sind bei Schweiz Tourismus und beim des Bundesamts für Statistik. Schweizer Tourismus Verband Konstanter Wachstumsmarkt keine negativen Reaktionen von Reiseveranstaltern eingegangen. Im Jahr 2014 zählte man 770 725 «Die Schweiz ist ein weltoffe­ Logiernächte von arabischen Gäs­ nes Land. Davon haben wir immer ten. Das sind über 400 Prozent profitiert. Und zwar die gesamte mehr als zur Jahrtausendwende. Volkswirtschaft», sagt Barbara Trotzdem beträgt der Anteil an Gisi, Direktorin des Schweizer Touristen aus Golfstaaten nur ge­ Tourismus Verbands. Sie plädiert rade mal 3,9 Prozent am Gesamt­ für Gastfreundschaft und gegen­ markt. Pro Tag gibt ein arabischer seitiges Verständnis. In Luzern, in Gast im Schnitt 430 Franken aus. einer der beliebtesten Destinati­ Zum Vergleich: Gäste aus anderen onen arabischer Gäste, setzt man Märkten geben 169 Franken aus. ebenfalls auf Verständnis. Sybille Schweiz Tourismus ist seit Gerardi, Leiterin Unternehmens­ 2003 mit drei Mitarbeitenden am kommunikation bei Luzern Tou­ Arabischen Golf präsent und ver­ rismus, sagt: «Wir führen regel­ stärkt nun die Bearbeitung die­ mässig Aktivitäten zur interkul­ ses Marktes weiter. Vor allem im turellen Kommunikation durch Bereich Lifestyle und Luxus. Un­ und werden diese 2016 weiter aus­ R I CC A R DA FR EI ter anderem wird ein arabischer bauen.»

Michelin übernimmt «Bookatable»

Das Bauprojekt auf dem Areal der Lindt & Sprüngli (Schweiz) AG in Kilchberg wird von der Lindt Chocolate Competence Founda­ tion realisiert. Die gemeinnützige Stiftung hat zum Ziel, den Scho­ koladestandort Schweiz langfris­ tig zu sichern. Im Fokus steht ei­ nerseits die branchenspezifi­ sche Aus­ und Weiterbildung von Fachkräften und die Förderung des Nachwuchses. Da die globale Ausrichtung der Schweizer Scho­ koladeindustrie eine wachsende Anzahl von Spezialisten verlangt, wird in Zusammenarbeit mit Uni­ versitäten und Hochschulen an neuen Produktions­ und Verfah­ renstechnologien gearbeitet. An­ dererseits entsteht eine Infor­ mationsplattform. Ein Schoko­ lademuseum mit multimedialen Elementen bringt Geschichte und Herstellung von Schokolade näher und bietet Einblicke in die For­ schungsanlagen. (S SI)

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gen konnte die Hug AG dank der Dar­Vida­Produkte den Schwei­ zer Marktanteil halten. Die Voll­ korngebäcke verzeichnen seit Jahren ein gesundes Wachstum. Mit neuen Sorten werden kon­ tinuierlich neue Konsumenten dazugewonnen. Bei den Hug­Produkten fei­ erte 2015 vor allem das Willi­ sauer Ringli mit verschiedenen Rezeptvarianten im Rahmen des 165­Jahr­Jubiläums ein Come­ back. Und der Wernli­Umsatz stieg im Ausland um 12 Prozent. Auch im Bereich Food Service konnte dank spezieller Produkte und Dienstleistungen für die Gas­ tronomie der Export angekur­ belt werden, wie Geschäftsleiter Andreas Hug erklärte. Im Food Service Schweiz hingegen musste erstmals ein leichter Umsatzver­ lust hingenommen werden. Zu diesem Ergebnis führten vor al­ lem der schwächelnde Tourismus sowie der Strukturwandel in der Gastronomie. (N I M)

SRF 1 strahlt am 4. und am 11. Februar 2016 zwei DOK­Sendungen über die RIESCO­Lehrgänge («Flüchtlingslehre») von Hotel & Gastro formation Schweiz aus. 3sat bringt diese beiden DOK­Sendungen als Doppelfolge am 2. März 2016.

Trend Nachhaltigkeit – wie viel tun Sie im Job der Umwelt zuliebe? (Gesamtstimmen: 54) Kein Interesse

11% Viel

Künftig mehr

39%

50%

Umfrageergebnis aus der Ausgabe No 1

mit en Sie Mach nserer bei u age! Umfr e n i l On

Was halten Sie vom Burkaverbot?

a) Finde ich wichtig b) Sollte überall herrschen c) Nichts Abstimmen unter www.hotelleriegastronomie.ch Das Ergebnis wird in der nächsten Ausgabe publiziert.

Weiterbildung: Arbeitgeber sind gefordert Angesichts des rasanten wirt­ schaftlichen und technologischen Wandels wird Weiterbildung für Arbeitnehmende immer wichti­ ger. Nicht zuletzt aufgrund die­ ses starken Anpassungsdrucks tritt am 1. Januar 2017 ein neues Weiterbildungsgesetz (WeBiG) in Kraft, das unter anderem von den Arbeitgebern verlangt, dass sie die Weiterbildung ihrer Mit­ arbeitenden begünstigen. Tra­ vailSuisse, die Dachorganisation der Arbeitnehmenden, der auch die Hotel & Gastro Union ange­ hört, fordert deshalb die Arbeitge­ ber auf, bereits jetzt eine Weiter­ bildungsstrategie zu entwickeln und aufzuzeigen, wie die finanzi­ elle, zeitliche und organisatori­ sche Unterstützung ihrer Mitar­ beitenden aussieht. Von Bedeu­ tung ist dabei, dass alle die Chance erhalten, an Weiterbildung teilzu­ nehmen. (N I M)

Industriespionage im Glarnerland Die Industriespionage ist das wet­ terunabhängige Programm für Kurzausflüge im und ins Glarner­ land. Die Betriebsbesichtigun­ gen verknüpfen Tourismus, In­ dustrie und Gewerbe. Im Winter stehen insgesamt sieben Glarner Betriebe auf dem Programm. In die süsse und würzige Welt der Lebensmittelbranche entfüh­ ren die Café­Konditorei Müller AG aus Näfels, die Confiserie Lä­ derach AG mit dem Schoggi­Er­ lebnis in Bilten und die Geska AG mit der Schabzigerfabrik in Gla­ rus. Auch das Menzihuus stellt in seinen geschützten Werkstätten Lebensmittel her. Es lüftet seine Geheimnisse erneut gemeinsam mit dem Seminarhotel Lihn, das auch für sein Panorama­Restau­ rant bekannt ist. Im Märchenho­ tel Braunwald zeigt die Direktion ihr Geheimrezept für perfekte Fa­ milienferien. (S SI)

Alles für die Katz Nur sechs Monate nach der Lan­ cierung des Reservationsportals für Restaurants (HGZ berichtete) heisst es auf der Katzentisch­Web­ site nur noch «Katzentisch ist lei­ der zu. Vielen Dank für deinen Be­ such.» Der Schweizer Unterneh­ mer Thomas Sterchi sucht bei den Gründen für das frühzeitige Aus keine Ausreden: «Unser Anspruch war, per Ende 2015 täglich 20 bis 25 Tische zu vermitteln. Die effek­ tiven Zahlen bewegten sich aber im Bereich von fünf bis zehn.» Trotz intensiver Werbemassnah­ men stagnierten die Buchungen auf tiefem Niveau, worauf der eine oder andere Partner abgesprun­ gen sei. Ein kleines Katzentür­ chen will sich Sterchi dennoch of­ fen lassen: «Wir haben in der kur­ zen Zeit viel Know­how getankt und eine starke Technologie auf­ gebaut. Zudem verfügen wir über gute Kontakte. Ich schliesse ein Comeback nicht aus.» (EP S)


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Zitat der Woche

«Vielen Unter­ nehmen fehlen Möglichkeiten und Ressour­ cen, um die Prüfungen der Seile von Schwebebah­ nen selbst auszuführen»

Luzern, den 27. Januar 2016

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HÖCHSTER GÄSTEZUWACHS IN GENF Unterschied Logiernächte November 2014 und November 2015 (in Logiernächten)

Graubünden

9100 (–10,2 %)

Wallis

9700 (–9,0 %)

Ostschweiz

4500 (–3,6 %)

Genf

20 000 (+9,1 %)

Tessin

5200 (+6,4 %)

Berner Oberland

4900 (+4,3 %)

R EN É W EB ER , LEIT ER P R Ü F- U N D I N S P EK TI O N S S T ELLE D E S P R I VAT EN P R Ü FI N S TI T U T S I W M .

Die moderne Dosenabfüllanlage von Ramseier Suisse in Hochdorf weist eine Kapazität von 25 000 Standarddosen pro Stunde auf.

Z VG

–10 %

Die Aludose ist viel besser als ihr Ruf

Aludosen sind hip. Besonders bei jungen Konsumenten sind sie hoch im Kurs. So ist in den letz­ ten Jahren der Anteil an Dosen­ Immer schön recyclen bier auch in der Schweiz kontinu­ ierlich gestiegen und liegt heute So sind die vollständige Wieder­ bei 35 Prozent. Energydrinks verwertbarkeit, das leichte Ge­ und Süssgetränke werden ebenso wicht und logistische Vorteile zu gerne in Dosen verkauft. Im Jahr nennen. Einmal produziert, ist 2000 wurden insgesamt lediglich Aluminium dank Recycling ein 2000 Tonnen abgesetzt. 2014 lag Rohstoff, der auch zukünftigen der totale Absatz bereits bei 10 137 Generationen zur Verfügung ste­ Tonnen Aludosen. hen kann. Damit die Aludose je­ Dieser Aufwärtstrend hat das doch eine so positive Ökobilanz Unternehmen Ramseier dazu be­ aufweist, darf das Recycling nicht wogen, eine Dosenabfüllanlage zu vernachlässigt werden. Aber auch bauen, gerade auch, um der star­ da schneidet die Schweiz gut ab. ken Konkurrenz aus dem Aus­ 2014 gelangten landesweit 9290 land entgegenzutreten. Die An­ Tonnen Dosen an die Sammel­ lage wurde vor eineinhalb Jah­ stellen zurück. Dies entspricht ei­ ren am Standort in Hochdorf in ner Sammelmenge von stolzen 92 Betrieb genommen. Die Gesamt­ Prozent. B ER N A D E T T E B I S SI G kosten beliefen sich dabei auf vier Millionen Franken. «Die Investi­ tion hat sich gelohnt», sagt Chris­ Das Unternehmen tian Consoni, CEO von Ramseier. Ramseier Suisse Nach rund 18 Monaten ist der Do­ senanteil an Getränken bereits stark angestiegen. 1910 als «Emmentalische Obstweingenossenschaft Neu auch «Suure Moscht» mit Ramsei» im Emmental und ohne Alkohol aus der Dose gegründet, betreibt die Firma Ramseier Suisse heute vier Der Standort in Hochdorf ist die Standorte und beschäftigt grösste Schweizer Brauerei in 280 Angestellte. Neben den Schweizer Besitz. Gebraut und Traditionsmarken Ramseier, abgefüllt werden helles Lager­ Sinalco und Elmer ist sie ein kompetenter Produktions­ bier, Amberbier und Biermisch­ partner. getränke. Daneben hat es auch Die Kundenstruktur setzt sich der «Suure Moscht» von Ramseier folgendermassen zusammen: in die Dose geschafft. Gerade bei Wanderern sei die Dose sehr be­ 63 Prozent Detailhandel/ Convenience, 27 Prozent liebt, weiss Christian Consoni. Doch halt, da war doch noch Gastronomie und 10 Prozent was. Aludosen würden eine Industrie/Export.

5%

10 %

Wenn Spitzenköche gemeinsam kochen Die Dinner Jam Sessions im «Seedamm Plaza» in Pfäffikon sind begehrt. Am jüngsten Event wurden die Produzenten in den Mittelpunkt gerückt.

Mehr Informationen unter: www.seedammplaza.ch

schlechte Ökobilanz aufwei­ sen, hiess es. Dieser Ansatz ist je­ doch längst überholt. Die im Auf­ trag des Bundesamtes für Umwelt von der Umweltberatung Carbo­ tech durchgeführte Studie «Öko­ bilanz Getränkeverpackungen» verdeutlicht, dass es Dosen längst mit anderen Getränkeverpackun­ gen aufnehmen können. Denn die Aludosenhersteller steigern mit ständigen Innovationen die Um­ weltverträglichkeit von Aludosen.

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Quelle: Bundesamt für Statistik BFS

Mehr Informationen unter: www.ramseier.ch

Die Firma Ramseier Suisse setzt auf eine moderne Dosenabfüllanlage und kann so der starken ausländischen Konkurrenz entgegentreten.

–5 %

Fast 100 Gäste hatten sich kürz­ lich an einem Montagabend im Restaurant Pur im «Seedamm Plaza» in Pfäffikon zu einem spe­ ziellen Event eingefunden. Auf Das Jam-Session-Team (v. l.): Tarik Lange, Samuel Indermühle, Daniela dem Programm stand eine wei­ Bachmann, Martin Stein, Philip Ebnicher, Manuel Engel, Susanne Hasenberger, tere Dinner Jam Session. Zu die­ Adrian Bührer und Ralph Schelling. Z VG sem Anlass werden Gastköche ins Seminar­ und Kongresszentrum am Oberen Zürichsee geladen, die durch den Abend und brachte den ter Schweizer Seeforelle, Salz­ gemeinsam ein Mehrgangmenü Gästen die Arbeitsweise der Pro­ zitronen, Puschlaver Topinam­ bestreiten. So kommen die Gäste duzenten und Köche näher. bur und Trüffel. Den Hauptgang an einem Abend in den Genuss Für den ersten Gang – Wiedi­ übernahm der Herr des Hauses. von verschiedenen kulinarischen ker Quitte mit antiveganem Tofu – Er setzte dafür Kalbfleisch der Handschriften. Begleitet werden zeichnete Private Chef Ralph Metzgerei Holzen aus Ennetbür­ die Speisen jeweils von Weinen Schelling verantwortlich. An sei­ gen ein. Deren Inhaber Stefan Ma­ der Vinothek Brancaia aus Zürich. ner Seite wirkte der Käser Willi this verarbeitet jedes Stück seiner «Wir bieten diese Formel seit Schmid aus dem Toggenburg. Den Tiere. Ganz in diesem Sinne prä­ 2008 an. Und mittlerweile wer­ «Tofuersatz» produzierte der Kä­ sentierte sich das Gericht: etwas den es bald an die dreissig An­ ser direkt vor Ort aus Schafmilch. Kalbskopf im Mie de pain an Pilz­ lässe dieser Art sein, die hier über Serviert wurde das Gericht mit creme, Kalbsfilet auf Rosenkohl die Bühne gegangen sind», erzählt Farina­Bona­Streuseln aus dem sowie Kalbsschwanz­Ragout mit Adrian Bührer, Küchenchef im Onsernonetal. Karotte und Liebstöckel. Restaurant Pur. «Treffen Leiden­ Danach kamen die Gäste in den Genuss einer kleinen Käse­ schaft, Professionalität und Spass Spannungsvolle Kombinationen in der Küche aufeinander, sind auswahl von Willi Schmid, darun­ grosse Gaumenfreuden auf dem Beim zweiten Gang trat Dennis ter auch sein viel gerühmter Jer­ Remo Brunner in Aktion. Der sey Blue, mit dem er 2010 einen Teller so gut wie garantiert.» Auch für Mitte Januar hatte Sous­chef vom Hotel Waldhaus Award gewann. Den krönenden Adrian Bührer drei Gastköche in Sils­Maria war mit Freddy Abschluss zauberte Chocolatier eingeladen. Jeder Profi steuerte Christandl vor Ort. Dieser ver­ Fabian Rimann aus Wettingen zu­ ein Gericht bei. Dieses Mal stan­ treibt mit viel Leidenschaft sammen mit Erich Keller von der den neben den Künstlern am Herd die Bergkartoffeln der Familie Firma Felchlin aus Schwyz auf die die Produzenten im Scheinwer­ Tschalèr aus dem Albulatal. Der Teller. Bei Grand­Cru­Schokola­ ferlicht. Alle vier Köche waren experimentierfreudige Koch aus denmousse mit Panna cotta, ge­ mit einem ihrer langjährigen Pro­ dem Engadin servierte die High­ füllten Himbeeren, Tahiti­Vanille­ duzenten angereist, die ihnen be­ l a n d ­B u r g u n d y ­ R e d ­ K a r t o f­ glace und Karamellmousse mit sonders am Herzen liegen. Exe­ feln als Schaum und kombinierte Mandelschaum klang dieser Janu­ cutive Chef Heinz Brassel führte diese mit Kombucha marinier­ arabend aus. B ER N A D E T T E B I S SI G


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«Die Schweizer Armeeküche ist Teil der heimischen Kochkultur»

Ein auf einem Stein gebratenes Schweinssteak ist sehr schmackhaft.

Der Stabsadjutant Daniel Marti hat mit dem Weber Verlag ein Kochbuch realisiert, das die Historie der Militärküche anhand von Rezepten und Geschichten aufzeigt.

Z VG

H GZ : Daniel Marti, wie ist die Idee zum Buch entstanden? DA N I EL M A RT I : Das ist eine lange Story. Zu Beginn sollte es eine Art internes Handbuch, ein so­ genanntes Reglement für unsere Küchenchefs werden. Dieses be­ absichtigte ich, mit der Medien­ stelle des Schweizer Militärs um­ zusetzen. Mit hilfreichen Tipps und Rezepten für Bankette. Doch nachdem ich in «Salz & Pfeffer» ein Interview zum Thema «La Cuisine Suisse n’existe pas» ge­

Mehr Informationen unter: www.he.admin.ch

ben durfte, kontaktierte mich Etwa den Einfluss der Franz A. Zölch vom Weber Verlag. Konservendosen? Er wolle ein Kochbuch realisieren Ja, beispielsweise. Noch vor dem – mit mir, meinte er am Telefon. Ersten Weltkrieg hielt die Fleisch­ Nun ja, wir machen schon eins, konserve aus Rind­ oder Schwei­ war meine Antwort. Aus diesem nefleisch Einzug in unsere Trup­ ersten Gespräch entstand dann penverpflegung. Doch diese Me­ die Zusammenarbeit mit dem We­ thode des Haltbarmachens ist viel ber Verlag. älter. Bereits Napoleon Bonaparte schrieb einen Wettbewerb aus Wie sind die Reaktionen auf zum Lebensmittelkonservieren. das Kochbuch ausgefallen? Wir haben sehr viele positive Rückmeldungen erhalten. Einer­ Daniel Marti ist eidg. seits von Leuten aus der Branche, dipl. Küchenchef und die selber Dienst gemacht haben. Berufsunteroffizier. Er Andererseits auch von Hobbykö­ ist Teamchef des Swiss chinnen und ­köchen, die auch Armed Forces Culinary gerne mal einen einfachen Eintopf Teams (SACT). nachkochen. Es sind nun schon fast alle Exemplare der ersten Ausgabe weg. Anfang April wird die zweite Auflage erscheinen. Sie stellen auch zwei Rezepte mit Militärkonserven vor. Das Buch enthält nicht nur Werden die Soldaten heute Rezepte, sondern auch Hinimmer noch mit Büchsenfutter tergrundinformationen. Wie abgespeist? entstand das Konzept dazu? Der Stellenwert der Konserven­ Bei der ursprünglichen Idee ging kost hat sich stark verändert. Wir es in erster Linie um das Sam­ führen zwar immer noch ein Sor­ meln von Rezepten der Armee­ timent an Konservendosen. Heute Kochnationalmannschaft. Doch legen wir in unseren Küchen je­ als das Kochbuch plötzlich viel doch Wert auf gesunde Verpfle­ umfangreicher werden sollte, gung aus frischen, saisonalen beschloss ich, den Einfluss der Zutaten. Mit den beiden Rezep­ Armeeverpflegung auf die Ess­ ten wollte ich aufzeigen, wie sich kultur im Allgemeinen und auf die Küchenchefs ins Zeug leg­ jene der Schweiz im Speziellen ten, um aus den «Büchsen» etwas aufzuzeigen. Schmackhaftes zu zaubern.

Ambitioniert sind auch die Rezepte der Armeenati: Sie bieten Ideen für den Apéro sowie für vier saisonal ausgerichtete Fünfgangmenüs. Ja, das Swiss Armed Forces Culi­ nary Team (SACT) kann sich in­ ternational mit den besten Teams messen. Ich wollte aufzeigen, wie das SACT arbeitet. Die Mann­ schaft bestreitet nicht nur Wett­ bewerbe, sondern richtet auch Bankette aus, etwa für den Bun­ desrat. Die Menüs sind alle trup­ pentauglich. Es kommen keine Luxusprodukte darin vor. Wie steht es um den Küchennachwuchs? Die Situation ist die gleiche wie in der «zivilen» Gastronomie. Wir brauchen immer motivierte und gute Köche und Köchinnen. I N T ERV I E W: B ER N A D E T T E B I S SI G

Buchtipp

Das Beste aus der Schweizer Militärküche, Daniel Marti ISBN 978-3-03818-089-0, CHF 69.–

www.weberverlag.ch Wer eines von fünf Exemplaren gewinnen will, schreibt bis 3. Februar eine E-Mail an: karin.huwyler @hotellerie-gastronomie.ch

Über 10 000 Fachbesucher informierten sich an der «Ornaris» über Trends und Neuheiten Vom 17. bis 19. Januar ging in Zürich die Konsumgütermesse erfolgreich über die Bühne. Fachbesucher strömten zahlreich an die «Ornaris».

Mehr Informationen unter: www.ornaris.ch

Die Messe ist fester Bestandteil der Agenda der Facheinkäufer und Aussteller geworden. Letz­ tere zeigten sich sehr zufrieden. So seien auch die grossen Detail­ händler wie Coop, Globus und Manor vor Ort gewesen, um sich über die neuesten Trends für die kommende Frühlings­ und Som­ mersaison zu informieren.

«Ornaris», ist zufrieden mit der Einführung des Service­Themas: «Wir möchten den Facheinkäu­ fern unsere Fachkompetenz wei­ tergeben.» Um die Bedeutung der «Ornaris» in der Schweizer Kon­ sumgüterbranche zu stärken, soll das Rahmenprogramm in Zu­ kunft noch weiter ausgebaut wer­ den. Den Fachbesuchern wird da­ mit ein weiterer guter Grund ge­ geben, die Messe auf keinen Fall zu verpassen. Im Messemagazin «Ornatip» wird das Thema auf den neuen Serviceseiten aufgenommen. Die Texte sollen den Facheinkäufern relevante und berufsalltagsnahe Hilfestellungen bieten. (B EB)

Facheinkäufer holen sich an der «Ornaris» wichtige Inputs, auch im Bereich der Wohnaccessoires.

Z VG

Zahlreiche Bio- und Gourmetprodukte Während drei Tagen präsentier­ ten die rund 400 Aussteller eine inspirierende Produktpalette aus den unterschiedlichsten Berei­ chen von Papeterie über Floristik bis hin zu Schmuck und Wohnac­ cessoires. Den rund 10 000 Fach­ einkäufern wurden die Artikel für die kommende Frühlings­, Oster­ und Sommersaison prä­ sentiert. Zudem waren Gour­ metprodukte gut vertreten, auch aus der Schweiz. Denn bereits im

letzten Jahr wurde das «Swiss Made»­Signet erfolgreich ein­ geführt. Dieses holt damit den Swissness­Trend an die Fach­ messe und erleichtert den Fachbe­ suchern die Suche nach Schweizer Produkten. Die Anforderungen an die «Swiss Made»­Aussteller wur­ den für die «Ornaris» in Bern vom letzten Jahr definiert. Dement­ sprechend kann ein Produkt als «Swiss Made» bezeichnet werden,

wenn 60 Prozent der Produkti­ onskosten in der Schweiz anfallen. Erstmals führte die Fach­ messe in Zürich ein Rahmenpro­ gramm zu einem Service­Thema durch. So standen «Digitale Trends für den Detailhandel» im Fokus. Diese wurden sowohl auf den Service­Seiten des Messe­ magazins als auch an der Messe selbst behandelt. Vor Ort hat­ ten die Besucher die Gelegenheit, sich anhand von Impulsreferaten

mit der Thematik vertraut zu ma­ chen. Claudio Dionisio, Gründer und Geschäftsführer von «Best of Swiss Web», erklärte in seinen Kurzvorträgen, wie online bereits mit sehr kleinem Budgets grosse Marketing­Effekte erzielt werden können. Etwa mit einem Themen­ blog oder einer Fanseite auf der Facebookseite. Die Resonanz auf die Impuls­ referate fiel sehr positiv aus. Do­ minique Lüthy, Messeleiter der

Zum Thema Die «Ornaris» ist die grösste Schweizer Fachmesse im Bereich Konsumgüter. Fach­ einkäufer und Aussteller nutzen die Plattform, um Kontakte zu pflegen, sich über Neuheiten auszutauschen und Bestellun­ gen entgegenzunehmen oder aufzugeben. Sie findet jeweils im Januar in der Messe Zürich und im August auf dem Gelände der Bernexpo statt. Nächste Termine: Bern: 13. bis 15. August 2016 Zürich: 15. bis 17. Januar 2017


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Beherbergungsstatistik: www.bfs.admin.ch

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Im November 2015 generierten Touristen aus dem asiatischen Raum 12,6 Prozent mehr Logiernächte als 2014.

S W I S S- I M AG E

Asiaten kommen trotz des starken Frankens Vor rund einem Jahr hob die Nationalbank die Untergrenze zum Euro auf. Wie geht es der Branche ein Jahr nach diesem Schock? Der Entsetzensschrei im Touris­ mus war gross, als Nationalbank­ chef Thomas Jordan am 15. Ja­ nuar 2015 die Aufhebung des Eu­ romindestkurses ankündigte. Nach dem Entscheid fiel der Euro massiv. Kurze Zeit kostete er nicht einmal mehr einen Franken. Die Angst, dass die Touristen we­ gen des teuren Frankens ausblei­ ben könnten, schien berechtigt. Die Branchenverbände entschie­ den, zusammen bei Jordan vorzu­ sprechen. Mit dabei auch Georges Knecht, derzeit Präsident der Ho­ tel & Gastro Union. Doch Jordan hatte kein Musikgehör für die An­ liegen der Branche. Trotzdem hat sich der Euro in der Zwischenzeit etwas erholt. Zurzeit kostet ein Euro rund 1.10 Franken. Also alles nur halb so

schlimm? Ja und nein. Die Über­ nachtungszahlen vom Bundesamt für Statistik (BfS) liegen nur bis November 2015 vor.

«Eine Unter­ grenze von 1.20 Franken wäre schön.» B A R B A R A GI SI , D I R EK TO R I N SCH W EIZER TO U R I S M U S-V ER B A N D

Der Rückgang bei den Logiernäch­ ten betrug von November 2014 bis November 2015 gesamthaft 0,7 Prozent (minus 142 000 Logier­ nächte). Das ist zwar weniger als befürchtet, aber eben doch ein Rückgang. So sagt denn Alain Su­ ter, Mediensprecher von Schweiz Tourismus: «Die Tourismusbran­ che bekommt die Auswirkungen der Frankenstärke sehr direkt zu spüren, indem das Reiseland Schweiz für viele Gäste aus der

Eurozone schlicht unerschwing­ lich geworden ist.» Dies belegen die Logiernächte für diese Märkte mit einem Minus von zehn Pro­ zent für die Periode Januar bis Ok­ tober 2015. Im Sommer 2015 (Mai bis Oktober) war der Rückgang gar 12,3 Prozent. Ganz anders sieht es für jene Herkunftsmärkte aus, die von der Frankenstärke nicht be­ troffen sind. Gäste aus Asien ver­ zeichneten zwischen Januar und Oktober einen Anstieg – Südost­ asien um 10,1 Prozent, Korea um 19,6 Prozent, Indien um 22 Pro­ zent und China um 34,4 Prozent. «Der Heimmarkt entwickelte sich in dieser Zeit mit einem Plus von 0,2 Prozent ebenfalls zufrieden­ stellend, was für die hohe Loya­ lität der Schweizer gegenüber ih­ rem Heimatland spricht», freut sich Suter. Nicht nur Gäste aus den Heim­ und Fernmärkten sind wichtige Stützen der Schweizer Touris­ musbranche. Die Entwicklung der Gästeanzahl in den Städten wirkt sich ebenfalls positiv auf die Lo­ giernächte­Statistik aus, auch dank des Geschäftstourismus.

Luzern, den 27. Januar 2016

So haben im Vorjahresvergleich benachbarten Ländern Deutsch­ 1,8 Prozent mehr Gäste in gro­ land und Österreich.» Deshalb ssen und 0,4 Prozent mehr Gäste brauche es Massnahmen wie Har­ in kleineren Städten übernach­ monisierung der Mehrwertsteuer tet. Weniger erfreulich präsen­ im Gastgewerbe, staatliche Un­ tiert sich die Situation in den für terstützung der Hotellerie und den Freizeitgast klassischen Fe­ die Wiedereinführung der gestaf­ riendestinationen wie den Berg­ felten Auszahlung des 13­Monats­ gebieten mit einem Minus von 2,5 lohnes im L­GAV. Prozent. Obwohl Schweiz Touris­ mus klar sagt, dass die Aufhe­ bung für den Tourismus schädlich war, äussert sich die Organisa­ tion nicht dazu: «Schweiz Tou­ rismus als nationale Tourismus­ vermarktungsorganisation stellt keine Forderungen und möchte sich nicht in Finanzangelegen­ heiten einmischen. Grundsätz­ lich sind jegliche Massnahmen begrüssenswert, die den Franken schwächen», sagt Alain Suter. Et­ was klarer äussert sich Barbara Gisi, Direktorin Schweizer Tou­ rismus­Verband: «Eine Unter­ grenze von mindestens 1.20 Fran­ ken wäre schön, aber wir stellen die Forderung zurzeit nicht ex­ plizit. Denn sie hat politisch keine Chance.» Pointiert gegen die For­ derung ist Christoph Juen, CEO CH R I S TO P H J U EN , von hotelleriesuisse. «Eine For­ CEO H OT ELLER I E SU I S SE derung nach einer neuen Unter­ grenze zum Euro wäre eine unge­ bührliche politische Einmischung Diego Glaus ist Gastgeber im Al­ in die Unabhängigkeit der Natio­ bergo Losone. Ihn freut gar nicht, nalbank und ist sachlich kaum zu dass im Tessin viele Hoteliers die vertreten. Aber die Nationalbank Übernachtungspreise zum Teil soll trotz beschränktem Spiel­ massiv gesenkt haben. «Einige ha­ raum alles unternehmen, was ben die Preise bis zu 70 Prozent möglich ist, um eine Preisstabi­ gesenkt. Diese falsche Preisstra­ lität zu erreichen und langfristig tegie hat einen grossen, vermeid­ den überbewerteten Franken zu baren Schaden für alle Hotels ge­ schwächen.» neriert. Wir mussten die Preise deshalb auch ein wenig anpas­ Wie reagieren Hoteliers sen.» Aber im Durchschnitt nur auf den starken Franken? zehn bis fünfzehn Prozent. Zu­ dem konnte das Albergo Losone Nicht alle Regionen sind von ei­ den Umsatzrückgang durch die nem Rückgang betroffen. Viele Preissenkung zur Hälfte mit ei­ Städte konnten mehr Logier­ nem Zuwachs von Übernachtun­ nächte generieren. Und fünf von gen kompensieren. Nichts desto vierzehn Regionen legten bei den trotz sagt Glaus: «Ich appelliere Logiernächten zu. Darunter das an meine Hotelier­Kollegen, wie­ Berner Oberland und das Tessin. der eine moderatere Preisstrate­ Was machen sie besser als andere gie zu verfolgen. Die Destination Regionen? Bruno Brawand, Gast­ Ascona–Locarno ist in ihrer Art geber im Berghaus Bort (Berner einzigartig.» Dies scheinen vor al­ Oberland), hatte trotz Schnee­ lem Schweizer Gäste zu schätzen. mangel im Dezember viele Gäste. Denn sie kommen vermehrt ins «Für unseren Erfolg war klar die Tessin. Doch alle fast zur gleichen gute Erreichbarkeit zu Fuss sowie Zeit. Deshalb hat Diego Glaus sei­ das gute Wetter massgebend. Des­ ner Meinung nach eine ganz ein­ halb waren die Gäste eher auf das fache Lösung für das Problem gute Wanderwetter eingestellt, des starken Frankens: «Der Bund wovon wir aufgrund unserer müsste die Verteilung der Schulfe­ Lage profitieren durften.» Zudem rien den Kantonen aufzwingen, so konnten die Skigebiete der Jung­ wie es in Deutschland erfolgreich frau­Region eröffnet werden. Aber gemacht wurde. Das gäbe weniger auch Brawand spürt den starken Staus, eine regelmässigere Auslas­ Franken sehr: «Der Schweizer tung, zufriedenere Gäste und ren­ Gast vergleicht die Preise mit den table Skigebiete.» M A R I O G SELL

«Die Forderung nach einer neuen Unter­ grenze zum Euro wäre eine ungebührliche politische Ein­ mischung.»

A N Z E I G E

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S chwe rpu n k t

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David Kohlhoff, Leiter Hotellerie im Alterszentrum Stampfenbach in Zürich, zeigt einer Bewohnerin die Anwendung des iPads.

B I LD ER A N N E T T E B O U T ELLI ER , A SZ

SENIOREN WOHNEN WIE IM HOTEL

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or vier Jahren ging der erste Jahr­ gang der so genannten Baby­Boo­ mer­Generation (1946–1964) in Rente, 2029 wird der letzte fol­ gen. Sind in den letzten Jahren vor allem Seniorenresidenzen für Gutbetuchte wie Pilze aus dem Boden geschossen, liegt der Fo­ kus nun vermehrt auf Angebote für die Mittelschicht. Das zeigt das Produkt Vitadomo der Ter­ tianum­Gruppe, die 16 Residen­ zen im Tessin und der Deutsch­

schweiz betreibt. Vitadomo bie­ folgende individuelle Leistungen «Hier herrscht eine sehr schöne tet betreutes Wohnen und Pflege bezogen werden: In der Hauswirt­ Atmosphäre», «Hier zu wohnen im Alter mit Leistungen à la carte schaft sind das zum Beispiel Rei­ ist wie im Hotel». Insgesamt sind an. Derzeit gibt es zwei Stand­ nigung à la carte oder ganze Rei­ 44 Mitarbeiter in Glattbrugg tätig, orte, einen im Tessin und einen in nigungspakete, Haushaltshilfe, sechs davon in der Gastronomie Glattbrugg. Wäscheservice und ­beschrif­ und fünf in der Hauswirtschaft. Daniel Widmer ist Geschäfts­ tung, Näh­ und Flickarbeiten, Bü­ Für die Hauswirtschaft hat sich führer der Vitadomo AG Buben­ gelservice, Pflanzenpflege, Blu­ Daniel Widmer für eine Outsour­ holz in Glattbrugg, das im April mensträusse und saisonale De­ cing­Lösung entschieden. «Bei 2015 eröffnete. «Wir denken, dass korationen in der Wohnung. Ein dieser Lösung trage ich das Risiko unser Produkt einem grossen Be­ paar Beispiele: Ein Paket Mit­ nicht, wenn ich mal mehr Leute dürfnis älterer Menschen ent­ tag­ und Nachtessen wahlweise oder mal weniger brauche», hält spricht, weil das Angebot indivi­ Fleisch, Fisch oder vegetarisch er fest. duell auf ihre Bedürfnisse und kostet 855 Franken pro Monat. Dennoch gibt es mit Alisa Me­ finanziellen Möglichkeiten zu­ Ein Paket für eine wöchentliche hinbasic eine feste Ansprech­ sammengestellt werden kann.» Reinigung kommt im Monat auf person für hauswirtschaftliche Bei Vitadomo bezahlt der Bewoh­ 150 Franken zu stehen. Aufgaben. Die ausgebildete Ho­ ner nur das, was er wirklich benö­ Die Erfahrungen dieser telfachassistentin ist seit der Er­ tigt. Die Bewohner leben autonom Wohnform seien ausschliesslich öffnung dabei, hat aber einen Ar­ in ihrer eigenen Kleinwohnung, positiv, so Widmer. «Die Leute beitsvertrag mit der Schmid Tex­ können aber nach Bedarf auf die schätzen die Kombination von tilrewashing AG. «Die Arbeit interne Spitexabteilung zurück­ Freiheit und Betreuung nach Be­ gefällt mir sehr gut», erzählt sie. greifen, und das 24 Stunden lang. darf.» Das Feedback der Bewoh­ Besonders der Kontakt mit den Falls nötig, gibt es auch stationäre ner ist gut. Die schönsten Rück­ Bewohnern mache ihr viel Freude. Pflegezimmer. Zu diesem Grund­ meldungen seien, so Widmer: Vier Mitarbeitende unterstützen angebot können unter anderem «Wir fühlen uns hier zu Hause», sie bei der Reinigung und dem Un­

Mehr Informationen zur gdi-Studie «Gesellschaft des langen Lebens» unter: www.gdi.ch

Altersheime sind längst keine düsteren Endstationen mehr. Heute gibt es für ältere Menschen neue Angebote. Dabei spielt auch die Hotellerie eine wichtige Rolle. terhalt der Liegenschaft. «Mir ge­ fällt die Vielfalt meiner Tätig­ keit, kein Tag gleicht dem andern», so Mehinbasic. Zu ihren Aufga­ ben gehören die Organisation und Planung, die aktive Mithilfe und Unterstützung ihrer Mitar­ beiter sowie die Sicherstellung der Verrechnung der Reinigungs­ dienstleistungen an die Bewohner. Zudem bildet sie die Schnittstelle zwischen ihrer Arbeitgeberin, der Firma Schmid und Vitadomo. Treffpunkt Waschsalon Ein anderer Anbieter von Senio­ renwohnungen ist Senevita, ge­ gründet 1989 in Wabern. Heute ist das Unternehmen schweizweit auf 21 Betriebe angewachsen. Im kommenden Frühjahr steht mit der Eröffnung des Senevita Son­ nenpark in Pratteln die 22. Eröff­ nung bevor. Im Mietpreis einge­ schlossen ist zwar eine wöchent­


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liche Wohnungsreinigung, doch weitere Reinigungen können nach Wunsch dazugebucht werden. «Gerade bei den betreuten Woh­ nungen putzen die Bewohnenden gerne noch selber und erledigen auch selber die Wäsche», sagt Fa­ bienne Engel, Sprecherin von Se­ nevita. Dafür steht ein Waschsa­ lon mit Waschmaschinen, Trock­ ner und auch Bügeleisen kostenlos zur Verfügung. «Der Waschsalon wird oft für Gespräche und Aus­ tausch unter den Bewohnern ge­ nutzt. Meist hat es auch eine Sitz­ ecke mit Zeitschriften, wo man auf die Wäsche warten kann.» Bei einem voll belegten Haus werden rund 50 Mitarbeitende in Pratteln tätig sein, acht davon in der Hauswirtschaft. Zu deren Aufgaben gehören: fachgerechte Reinigung und Pflege der öffent­ lichen Räume, Senioren­ und Fe­ rienwohnungen sowie der Pflege­ abteilung, die Einhaltung der Hy­ gienevorschriften, fachgerechte und selbständige Erledigung der Wäscheversorgung (einsammeln, sortieren, vorbehandeln, waschen, trocknen, bügeln, versorgen), Mit­ hilfe im Restaurant, in der Kü­ che oder der Pflegeabteilung nach Bedarf. Wie das Arbeitsfeld der Haus­ wirtschaftsabteilung aussehen wird, weiss Sonja Müller. Die Ho­ telfachfrau EFZ, die sich an der Hotel & Gastro formation in Weg­ gis zur Bereichsleiterin Hotel­ lerie­Hauswirtschaft weiterbil­ den liess, ist Leiterin Hauswirt­ schaft im Senevita Pilatusblick in Ebikon mit 68 Wohnungen und 22 Pflegebetten. Insgesamt be­ treut Sonja Müller acht Mitarbei­ tende. Ihr Team ist zuständig für die Reinigung im ganzen Haus ausser der Küche. Auch die Wä­ schepflege des ganzen Betriebes und technische Aufgaben gehören zum Pflichtenheft. «Der grosse Aufgabenbereich macht unsere Arbeit sehr abwechslungsreich», sagt Sonja Müller. Öffentliche Heime ziehen nach Was private Anbieter vorleben, geht an städtischen Einrichtun­ gen nicht spurlos vorbei. So zum Beispiel in der Stadt Zürich, die schweizweit mit 25 Institutio­ nen der grösste Anbieter von Al­ terseinrichtungen ist. Auch hier

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S chwe rpu n k t

Altersresidenzen im Fokus Vitadomo Bubenholz Das Vitadomo Bubenholz in Glattbrugg umfasst 59 hindernisfreie Wohnungen und 43 Einzelpflegezimmer, einen Gymnastikraum, einen Coiffeursalon, ein Bistro/Restaurant mit Mehrzwecksaal und eine TCM­Praxis (Traditionelle Chinesische Medizin). Eine 1,5­Zimmer­Wohnung ist ab 1750 Franken pro Monat zu haben, eine 2,5­Zimmer­Wohnung ab 2150 Franken und eine 3,5­Zimmer­Woh­ nung ab 2590 Franken, alle jeweils inklusive Nebenkosten. Im Basispaket eingeschlosssen sind Miete, 24­h­Notruf­System in der Wohnung, Nutzung aller Gemeinschaftsein­ richtungen und Gartenflächen, Teilnahme an Aktivitäten, Anrecht auf Pflegebett in der hauseigenen Pflegeeinrichtung. Dazu können Essens­ und Reinigungspakete sowie andere Dienstleistungen indivduell gebucht werden. www.vitadomo.ch

Schenkt man Senioren ein bisschen Aufmerksamkeit, wird das gerne mit einem Lächeln gedankt.

hat man die Zeichen der Zeit er­ ersetzt. «Die beiden bis vor kur­ kannt und geht auf die Bedürf­ zem verschiedenen Vertragsarten nisse der Bewohner ein. Aus die­ ‹Service­Wohnen› und ‹Vollpen­ sem Grund hat man in drei Häu­ sion mit Eigenleistungen› bringen sern das mehrjährige Pilotprojekt nach der Vereinheitlichung einen Service­Wohnen getestet, was in verminderten administrativen etwa dem gleichen Angebot ent­ Aufwand und sind nun neu unter spricht wie das der erwähnten dem Motto ‹Wohnen bei ASZ – si­ privaten Anbieter: Es wird ein cher und eigenständig› zusam­ Grundpreis entrichtet, individu­ mengeführt», so Tobler. elle Dienstleistungen werden se­ parat verrechnet. «Es ist sehr motiDoch seit Anfang dieses Jah­ res gelten wieder in allen Häu­ vierend, in einem sern die gleichen Regeln: «Die Alterszentrum Stadt Zürich hat sich entschlos­ sen, diese Formel aufzuheben und ‹Hotelflair› zu in allen Häusern den gleichen Ser­ entwickeln. Hier vice anzubieten», weiss Lena Tob­ ler von der Stabsstelle Kommuni­ kann ich meine kation der Stadt Zürich. Dies hat langjährige Erfaheinen einfachen Grund: «Auch in unseren anderen Häusern er­ rung aus der Hotelbrachten die Bewohner einzelne lerie gut nutzen.» Leistungen selber wie Wäsche wa­ schen oder die Wohnung reini­ DAV I D KO H LH O FF, A LT ER SZEN T R U M gen», so Tobler. Diesen Vollpensi­ S TA M P FEN B ACH , ZÜ R I CH onsgästen wurden diese Dienst­ leistungen in der Hotellerietaxe gutgeschrieben. Eine Lösung, In den Alterszentren der Stadt die nun das Pilotprojekt Ser­ Zürich werden rund 400 Stellen vice­Wohnen in den drei Häusern dem Bereich Hotellerie zugeord­

net. Einer der Mitarbeiter ist Da­ vid Kohlhoff. Der Absolvent der Schweizer Hotelfachschule Lu­ zern ist seit knapp drei Jahren Leiter Hotellerie im Alterszen­ trum Stampfenbach. In der Ho­ tellerie betreut er 20 Mitarbei­ ter, fünf Lernende und vier Prak­ tikanten. Er wird dabei von drei Teamleitern unterstützt. Zum Aufgabengebiet des Ho­ tellerie­Teams gehören die Kü­ che, wo neben der Verpflegung für die 95 Bewohnenden sowie der Gäste des öffentlichen Res­ taurants auch das Essen für eine Kita sowie Apéros und Bankette ausgerichtet werden. Der Ser­ vice im Restaurant und sämtli­ che hauswirtschaftlichen Auf­ gaben gehören ebenfalls zu den Aufgaben. «Meine Arbeit ge­ fällt mir einerseits, weil es für mich persönlich sehr sinnstif­ tend ist, für ältere Menschen mit meinem Team da zu sein. Ande­ rerseits ist es sehr motivierend, in einem Alterszentrum ‹Hotel­ flair› zu entwickeln», sagt David Kohlhoff. «Hier kann ich meine langjährige Hotellerie­Erfahrung sehr gut nutzen.» R U T H M A R EN D I N G

Senevita Pratteln Das Senevita Sonnenpark, Pratteln, bietet ab Frühjahr 2016 45 Ein­ und 36 Zweizimmer­ wohnungen. Die Einzimmerwohnungen sind ab rund 2400 Franken zu haben, die Zweizimmerwohnungen ab 2870 Franken im Monat inklusive aller Nebenkosten. Im monatlichen Pensionspreis sind unter anderem die Teilnahme an allen Aktivitäten und Anlässen des Hauses, ein Notrufsystem mit Pflegebereitschaft während 24 Stunden, tägliches Mittagessen und wöchentliche Wohnungsreinigung inbegriffen. Weitere Dienstleistungen wie zusätzliche Mahlzeiten, medizinische Pflege, Betreuung, Fusspflege und Wäscheservice werden nach Bedarf verrechnet. In der Hauswirtschaft sind das für allgemeine Reinigungsarbeiten 45 Franken pro Stunde oder das Waschen und Falten persönlicher Wäsche 60 Franken pro Stunde. www.senevita.ch

Alterszentrum Stampfenbach Das Alterszentrum Stampfenbach beherbergt 96 Bewohner. In der Hotellerietaxe (ab 127 Franken pro Tag in der Einzimmerwohnung) sind unter anderem folgende Leistungen inbegriffen: drei Hauptmahlzeiten, wö­ chentliche Reinigung und Wäscheservice. Werden eigene Leistungen erbracht, erfolgt eine Gutschrift auf der Hotellerietaxe. Die nicht konsumierten Leistungen werden vom regulären Pensionspreis abgezogen. www.stadt-zuerich.ch

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Solar-Fassade produziert Strom Die Sunpower­Module der Firma Schweizer Metallbau in Hedingen sind eine ästhetische und funktionale Fassadenverkleidung. Sie sind in mehreren Farben und diversen Oberflächen erhältlich. Abgebildet sind Module, die die Lattenstruktur von Holz aufneh­ men. Obwohl die Solarzellen nicht sichtbar sind, liefern sie gute Ertragswerte, selbst wenn der Himmel bedeckt ist. www.schweizer-metallbau.ch

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Wassermanagement Das Wassermanagement «Aqua 3000 open» eignet sich für Bauten im Bildungs­ und Freizeitsektor sowie im Gesundheitswesen. Dem System lassen sich Dusch­, Wasch­ und Spülarmaturen anschliessen, und es ermöglicht einen sparsamen Betrieb aller Komponenten. Hygienespü­ lungen, Wassermenge oder Temperaturgrenzwerte sind pro Raum und Armatur individuell kontrollier­ und einstellbar. Das System sorgt für mehr Ökologie. www.franke-ws.com

An der Swissbau in Basel, einer der grössten Baumessen Europas, wurden auch Z VG strapazierfähige Materialien und energiesparende Techniken präsentiert.

Schwerelose Eleganz im Badezimmer Schwebende Leichtigkeit trotz massiver Kubatur – Waschtische der Linie Kartell by Laufen lösen mit nur vier Millimeter schmalen Kanten Gewicht und Massivität des Möbels optisch auf. Wasch­ tische aus Saphir­Keramik gibt es in vielen Formen. Dunkles Echtholzfurnier unterstreicht die Wertigkeit des Waschtischs und nimmt dessen schmalen Kanten als Gestaltungsmerkmal wieder auf. www.laufen.com

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Intelligente Lösungen sind der Schlüssel für erfolgreiche Neu­ und Umbauten. Genauso wichtig wie Gestaltung und Design sind heute Funktio­ nalität, Unterhalt und Nachhal­ tigkeit. Dies zeigten die rund 1100 Aussteller aus 19 Ländern anläss­ lich der Swissbau, der Leitmesse der Bauindustrie, die Mitte Ja­ nuar in Basel stattfand. Über 100 000 Besucher liessen sich während fünf Tagen inspirieren. Von Architektur und Planung über digitale Transformation bis hin zu Fragen in Bezug auf die Energie­ zukunft der Schweiz waren die Themen enorm breit gefächert.

«Die Innova­ tionskraft, die Kreativität und die Vielfalt der Produkte begeistern.» U ELI M AU R ER , B U N D E SR AT

Die Stimmung der Aussteller war ausgesprochen positiv. Dies ob­ wohl Bundesrat Ueli Maurer die diesjährige Swissbau mit verhal­ ten optimistischen Tönen eröff­ nete. Verhalten, weil die Branche in einigen Regionen der Schweiz in jüngster Zeit Umsatzeinbussen zu verzeichnen hatte. Optimis­

tisch, weil auch er sich von den im Rahmen der Swissbau präsentier­ ten Produkten und Lösungen be­ geistern liess. «Ähnlich wie wir regelmäs­ sig Hunger haben und etwas essen müssen, gibt es auch bei bestehen­ den Gebäuden immer einen Er­ neuerungs­ und Werterhaltungs­ bedarf.» Diese Aussage war bei mehreren Ausstellern zu hören. Gerade Hotels und Restaurants hätten einen hohen Investitions­ bedarf. Das beginne bei pflege­ leichten Waschtischen mit was­ sersparenden Armaturen in sa­ nitären Anlagen und gehe über strapazierfähige Bodenbeläge aus Naturstein oder nachwach­ sendem Massivholz bis hin zu ei­ ner ausgeklügelten Lüftungs­ technik mit energiesparenden Massnahmen. Die Steigerung der Energie­ effizienz und eine verstärkte Nut­ zung erneuerbarer Energien wa­ ren dann auch das Thema einer hochkarätig besetzten Rahmen­ veranstaltung. «Mit einer Erneu­ erungsrate von nicht einmal ei­ nem Prozent schaffen wir die Energiewende nicht», warnte Bundesrätin Doris Leuthard. «Es braucht mindestens das Dop­ pelte.» Denn heute gehen 40 Pro­ zent der CO2 ­Emissionen und die Hälfte des Energieverbrauchs auf das Konto der Gebäude. Dies hat das Baugewerbe erkannt, und Hans Killer, Präsident von Bauen­ schweiz, überreichte Doris Leut­ hard die Charta der Schweize­ rischen Bauwirtschaft für eine energetische Transformation des Gebäudeparks. Doch viele Eigen­ tümer von Liegenschaften wür­ den das Risiko scheuen, sagte ein Architekt aus Zürich. Dabei ginge es um eine langfristige Werterhal­ tung der Gebäude. (G A B)

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Digitaldruck auf Glas

Mehr Informationen unter: www.swissbau.ch

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Bauen und Renovieren

Die Beiträge auf den Produktseiten werden von Gabriel Tinguely zusammengestellt und redigiert. gabriel.tinguely@ hotelleriegastronomie.ch

Die Techniken des Tessiner Familienunternehmens Galvolux machen Glas zu einem unverzicht­ baren Material in der zeitgenös­ sischen Innenausstattung. Sei es als Spiegel, bedruckter Raumteiler wie auf dem Bild mit Laserdekor oder als Kombination. Ob trans­ parent, transluzent oder deckend, Galvolux lässt keine individuellen Kundenwünsche offen. Dank steter Forschung ist Galvolux europaweit führend in der Glas­ und Spiegelfertigungstechnik. www.galvolux.com

Ein Meisterstück fürs Badezimmer In Zusammenarbeit mit Star­Designer Arik Levy hat Kaldewei die Premium­Kollektion Meisterstücke erweitert. Das Ensemble Emerso – Badewanne und Waschtisch – besticht durch aussergewöhnliche Stilelemente. So besitzt die freistehende, vollemaillierte Wanne einen leicht ansteigenden Rand, der an ein endloses, in sich gedrehtes Seidenband erinnert. www.kaldewei.ch

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Verborgenes Potenzial Im Durchschnitt duscht jeder Schweizer acht Minuten. Dies entspricht der Energiemenge, die eine 80 Kilogramm schwere Person aufbringen muss, um den Eiffelturm 55 Mal zu er­ steigen. Um diese Energie nicht länger versickern zu lassen, bietet Joulia eine Inline­Dusch­ rinne mit einem eingebauten Wärmetauschmodul an. Dabei wird das Abwasser genutzt, um nachfliessendes Kaltwasser zu erwärmen. Diese clevere Technik hilft massiv, Energie zu sparen. www.joulia.com

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Die vernetzte Toilette Mit dem Begriff «Digital Public Bathroom» läutet Sanimatic eine neue Ära für Sanitäranlagen ein. Unter dem futuristischen Titel bündeln sich technisches Wissen, moderne Selbstschlussarmaturen, eine neue Urinalsteuerung sowie die intuitiv bedienbare Sanitär­App. Über das integrierte Bluetooth­Modul lassen sich Einstellungen und Diagnostik einfach, schnell und hygienisch mittels der App «SmartControl» vornehmen. www.similor.ch


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Pe rsön lich

Wettstreit in der Kaffeeküche

Kopf der Woche

Heisse Rhythmen, klatschende Zuschauer und flatternde Nerven der Finalisten waren die Zutaten der erfolgreichen Kaffeemeisterschaft.

Neuer Verkaufsleiter bei GastroImpuls Hunkeler Gastro AG

«Hinter jedem Gericht muss eine Story stehen» JA N LEI M B ACH K Ü CH EN CH EF R E S TAU R A N T M ER I D I A N O, K U R S A A L B ER N

Der 42­jährige Luzerner war während gut 13 Jahren bei der Kellerei St. Georg in Luzern tätig, zuletzt in der Funktion als Leiter Marketing und Verkauf. Anschliessend zeichnete er bei Le Patron für das Gastronomie­ team verantwortlich.

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Personalia

Alexandre Kaden Neuer Pächter im Restaurant Safran Zunft, Basel

Mehr Informationen unter: www.swissscae.ch

Am 14. Januar fand im Trendlo­ kal Rösterei Kaffee & Bar in Bern die «Swiss SCAE Coffee in Good Spirits Championship» statt. Acht Kandidatinnen und Kandidaten kämpften um den Pokal. Gewon­ nen hat ihn Theresa Prüssen vom Unternehmen Mitte in Basel. Mit Michele Giannini und Jael Lützel­ schwab belegten zwei weitere Bas­ ler die Podestplätze. Die «Coffee in Good Spi­ rits»­Meisterschaft ist eine der interessantesten Kaffee­Diszip­ linen. Sie verbindet das nachmit­ tägliche Kaffeegeschäft mit der Blauen Stunde und dem Abend­ geschäft in Kaffeebars. In einer der Disziplinen der Swiss Coffee Championship wird dabei nach der optimalen Synergie zwischen Spirituosen und Kaffee gesucht. Theresa Prüssen ist Schweizer Meisterin der «Coffee in Good Spirits». Z VG Nach acht Minuten Mise­ en­place galt es, in zehn Minu­ ten zwei Irish Coffees und zwei Cocktails zuzubereiten. Bei den reitung infiziert. Theresa Prüs­ gleich ist das Wissen des Baristas letzteren sollte Kaffee eine zent­ sen ist auch Wein­Sommelière über den von ihm verwendeten rale Komponente darstellen und und Hobby­Imkerin – den Irish Kaffee gefragt. Beurteilt wer­ Grand Marnier war eine weitere Coffee süsste sie mit eigenem Ho­ den auch die technische Handha­ Zutat, die dieses Jahr vorgegeben nig. Sie liebt es, verschiedene In­ bung der Mühle und der Siebträ­ war. Bewertet wurden neben der teressengebiete miteinander zu germaschine sowie die Arbeits­ Qualität und Präsenz des Kaffees verknüpfen. technik und das Auftreten im in den Drinks die Kreativität, Tex­ Als Schweizer Meisterin hat Allgemeinen. tur und kommerzielle Nutzbar­ sie sich für die «Coffee in Good keit der Kreation. Punkte brach­ Spirits World Championship» «Der klassische ten auch der technische Umgang qualifiziert und wird vom 29. mit dem Kaffee­ und Bar­Equip­ März bis 1. April nach Shanghai Brühkaffee – die ment ein. Abzüge gab es für das reisen. «Für diese einmalige Ge­ weltweit häufigste Überschreiten der Zeitlimits. Ob­ legenheit verschiebe ich meine wohl Theresa Prüssen das Zeit­ gleichzeitig geplanten Ferien Zubereitungsart limit um 11,78 Sekunden über­ gerne nach hinten», sagt Theresa für Kaffee – ist in schritten hatte, reichte es ihr den­ Prüssen. «Denn jetzt heisst es erst noch für den ersten Rang. einmal trainieren.» der jungen Ba«Bei der Rangverkündigung ristaszene wieder stieg die Spannung ins Uner­ Weitere Titelkämpfe bei den messliche», sagt Theresa Prüssen. Schweizer Kaffeemeisterschaften sehr erfolgreich.» «Dass ich gewonnen hatte, konnte H EI NZ T R ACH S EL , SC A E SCH W EIZ ich dann im ersten Moment gar Am 1. November 2015 fanden nicht fassen. Denn die Überzeit in Basel bereits die Cup Taster ärgerte mich.» Doch ihre Krea­ Championships statt. Dabei sind Den Abschluss macht der Brewers tion überzeugte die Juroren Glo­ die Teilnehmer aufgefordert, über Cup vom 21. und 22. Mai in Basel. ria Pedroza, Philipp Meier, Phil­ mehrere Runden aus jeweils acht Bei dieser neuen Disziplin geht Dreier­Sets jenen sortenreinen es um den klassischen Brühkaf­ ipp Henauer und Mathias Bühler. Kaffee zu identifizieren, der sich fee, der mit einer beliebigen Brüh­ von den beiden anderen unter­ methode wie Filter, French Press, «Erhitzter Gin löst scheidet. Bewertet werden die An­ Syphon oder Aero Press zuberei­ zahl Fehler und die Zeit. Mit ei­ tet werden darf. Die Jury bewer­ die intensiven ner Trefferquote von 100 Prozent tet die sensorischen Eigenschaf­ Aromen des gewann Michal Otte, Geschäfts­ ten des Getränks. Es geht dabei führer der Rösterei Kaffee & Bar um die perfekte Extraktion. Je­ Kaffees besser als in Bern und Mitarbeiter der Kafi­ der Teilnehmer hat sieben Minu­ bloss heisses schmitte in Langnau, den Titel vor ten Zeit, drei Tassen Kaffee sepa­ 47 Mitstreitern. rat zuzubereiten. Alle drei Tassen Wasser.» Vom 12. bis 14. Februar geht es sollten so identisch wie möglich T H ER E S A P R Ü S S EN in St. Gallen weiter mit der Latte sein und dürfen keinen TDS­Wert Art und der Barista­Meister­ (Trockenwert) von über zwei Pro­ In ihrem Designer Drink spielte schaft. Latte Art bezeichnet die zent aufweisen. Theresa Prüssen mit Wacholder­ Kunst, mit dem Giessen von Milch noten. Diese finden sich im «na­ Sujets in die Tasse zu zaubern. Keiner ist zu jung, um ein tural» aufbereiteten äthiopischen Hierfür müssen die Teilnehmer in richtiger Kaffee-Crack zu werden Kaffee genauso wie im Hernö Gin. maximal acht Minuten zwei iden­ Dazu kommen Golden Monaco tische Caffè Latte oder Cappuc­ Die Welt des Kaffees fasziniert vor Extra dry Tonic sowie Campari in cini zubereiten. Zusätzlich gilt es allem junge Restaurationsfach­ Verbindung mit Grand Marnier. je zwei Espressi macchiati und Ei­ leute. An der Gewerblichen Be­ Theresa Prüssen trank schon genkreationen zu brauen. rufsschule St. Gallen (GBS) ist die immer gerne Kaffee. Doch erst als Etwas mehr Zeit haben die Ausbildung zum Barista ein Frei­ sie neben dem Studium das Café Teilnehmer der Barista­Meis­ fach. Fachlehrer Martin Erlacher der Uni führte, begann sie sich so terschaft zur Verfügung. In ei­ organisiert nun in Zusammenar­ richtig mit dem Getränk zu be­ ner Viertelstunde müssen diese beit mit Roger Bähler, Geschäfts­ schäftigen. Heute arbeitet sie als je vier identische Espressi, Cap­ führer von Turm Kaffee St. Gal­ Leiterin des Kaffeehauses «Fu­ puccini und Eigenkreationen zu­ len, und dem Kaffeegerätehändler mare – Non Fumare» in Basel. bereiten. Die letzteren bestehen André Kissling die erste Baris­ Dort wurde sie mit dem Virus der aus einer Espressobasis und dür­ ta­Championship für Lernende wettkampfmässigen Kaffeezube­ fen keinen Alkohol enthalten. Zu­ der Restauration. G A B R I EL TI N GU ELY

Iwan von Ah

. . . zitiert . . .

Z VG

«Brother Frank» Neuester Streich von Markus Arnold

Nach sechs Jahren als Leiter Gastronomie aller Betriebe von Candrian Catering in Basel wird Alexandre Kaden ab Mitte Jahr eine neue Herausforderung annehmen und sich als Pächter des Restaurants Safran Zunft in Basel selbständig machen.

Von Anfang Februar bis Ende März wird der Spitzenkoch Markus Arnold zusammen mit Barkeeper Tom Weingart in der Nähe des Bahnhofs Bern Erlebnisgastronomie auf Zeit anbieten.

Beatrice Conrad

Daniel Wälti

Neue Präsidentin des Stiftungsrates

Neuer Gastgeber im Sorell Hotel Krone, Winterthur

Die SV Stiftung hat eine neue Stiftungsratspräsidentin: Die Ernährungsberaterin Beatrice Conrad Frey (52), seit 2008 Mitglied des Stiftungsrates, übernimmt das Präsidium von Susy Brüschweiler.

Der diplomierte Hotelier übernimmt die Führung des Boutique­Hotels und des Restaurants Krone in der Altstadt von Winterthur. Er folgt auf die bisherige Gastgeberin Marcia Nietlispach.

Kein Schnee – na und? Christof Steiner

o G as tk

Gastgeber Kurhaus Bergün lumne

Zugegeben, als Hotelier in den Bergen ist es schon ziemlich schwierig und bedarf einer gehörigen Portion Zweckoptimismus und Selbstvertrauen, wenn man zwar zur Wintersaison lädt, diese den Namen aber mitnichten verdient. So bekanntlich geschehen Anfang dieses Winters: Statt Schnee gab’s herrlichstes Spätherbstwetter. Was tun, wenn das ersehnte Weiss nicht kommt? Während landauf landab und insbesondere in den Medien gejammert wurde, entwickelte sich jedoch vielerorts im Stillen ein Angebot reich an Phantasie, welches so in dieser Dichte selten erlebt werden konnte. «Kein Schnee – na und?» lautete plötzlich die Devise! Vom Bündnerland übers Berner Oberland bis ins Wallis, überall war Kreativität und Spontaneität gefragt, und es wurde geliefert! Schwarzeis-Schlittschuhfahren auf gefrorenen Bergseen mit Pop-up-Beizen hier,

Skifahren auf bestens präparierten Kunstschneepisten, kombiniert mit rasanten Mountainbike-Downhills inklusive Materialtransport da, BBQ und Lotto an diesem Berg, Wanderungen mit spektakulärstem Wetter und Aussichten an jenem Ort, Ad-hoc-Weihnachtschöre mit Kindern. Und plötzlich schien vieles möglich, und Kooperationen zwischen Leistungsträgern verschiedenster Bereiche entstanden; alle sassen irgendwie im selben Boot. Und das Beste: Die Gäste waren happy! Mittlerweile hat Frau Holle ihre Arbeit angetreten und eine gewisse Normalität ist im Wintertourismus eingekehrt – glücklicherweise! Ein grosses Bravo für diesen ungeahnten Effort und Ideenreichtum sei der Branche nachträglich trotzdem gegönnt. Bleibt zu hoffen, dass Innovation, Zusammenhalt und positiver Esprit auch in der Normalität Bestand haben.


Pe rsön lich

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HGZ No 2

PETER HAECKY

Ein Film, den Sie nie sehen werden

«MEIN GROSSVATER WAR VISIONÄR»

John Malkovich spielt die Hauptrolle in einem Film­ projekt, das erst in 100 Jahren ausgestrahlt wird.

Der Verwaltungsrats­ präsident der Haecky Gruppe über die Firmen­ geschichte des Familien­ unternehmens und die Zukunftsplanung.

100 Jahre Haecky Die Haecky Import AG wurde 1916, mitten im Ersten Weltkrieg, von Jean Haecky gegründet. Sie ist heute ein modernes Familienunterneh­ men mit Sitz in Reinach/BL und rund 270 Mitarbeitenden. Sie führt über 2000 Produkte aus dem Segment hochwerti­ ger Spirituosen und Lebens­ mittel im Angebot, darunter Weltmarken wie Heinz, Maille, Tabasco, Picosa, Molinari, Jim Beam, Montenegro, Coruba.

Das Unternehmen ist noch immer im Besitz der Gründerfamilie. Wird das so bleiben? Wir sind 23 Aktionäre, alle aus den Haecky­Familien, in der drit­ ten, vierten und fünften Genera­ tion. Und wir haben uns klar für die Unabhängigkeit entschieden. Für die Aktionäre, die mich zum Verwaltungsratspräsidenten ge­ wählt haben, liegt ein grosser Teil

Peter Haecky: «Unsere Produkte finden sich in fast jedem Haushalt». CL AU D I A LI N K

ihres privaten Vermögens in der ner Arbeit zufrieden sind. Aber Familienfirma. Deshalb fühle es ist klar, dass ich in einigen ich mich verpflichtet, die Verant­ Jahren altersbedingt austre­ wortung für die Umsetzung aller ten werde. Meine Aufgabe ist es, erforderlichen Massnahmen zu mit einer entsprechenden Per­ sonalplanung die Zukunft der tragen. Familienfirmengruppe sicherzu­ Wie war es, in einer Unternehstellen. Meine Nichte, Franziska merfamilie aufzuwachsen? Kohler­Sütterlin, und mein Sohn, Ich bin als Kind ganz selbstver­ Philippe Haecky, arbeiten seit ständlich ins Umfeld der Firma bald drei Jahren im VR mit. Sie hineingewachsen. Sie war auch sind das Bindeglied zur nächsten mein Spielplatz. Ich wusste ge­ Aktionärsgeneration. Wir haben nau, wohin ich gehen musste, um in unserer Familie klare interne Süssigkeiten zu erhaschen, ohne Regeln für die Zukunft festgelegt. dass mein Vater mich sah. Und im Lager baute ich zum Leidwe­ Gab es auch Tiefschläge? sen der Verantwortlichen Hüt­ Ja, immer dann, wenn wir uns von ten und Verstecke. Die Firma war einem Mitarbeiter trennen müs­ am Familientisch ein natürliches sen. Ich stehe dann im Konflikt Tagesgespräch und stand zuvor­ zwischen menschlichen Schick­ derst. Das hatte natürlich auch salsschlägen und den zu errei­ Schattenseiten. Ich lernte aber chenden Firmenzielen. Uner­ sehr früh eine tiefe Verbindung zu freulich ist auch, wenn Markenei­ unseren Produkten kennen. gentümer sich entscheiden, nicht mehr mit uns zusammenarbeiten Gibt es schon Szenarien für zu wollen. Da wir uns mit Leib Ihren Ausstieg? und Seele für eine Marke einset­ Ich bin seit vielen Jahren im­ zen, schmerzt ein Verlust nicht mer wieder in den VR gewählt nur aus geschäftlicher Sicht, son­ worden. Das zeigt, dass die Ak­ dern auch aus persönlichen Emp­ tionäre mit dem Resultat mei­ findungen. I N T ERV I E W: N I CK M A N O U K

Mehr Informationen unter: www.haecky.ch

H GZ : Peter Haecky, ihr Grossvater Jean hat eine Kochlehre absolviert und war danach erfolgreicher Hotelier. Warum gründete er eine Importfirma? P E T ER H A EC K Y: Mein Grossvater sah die Notwendigkeit zur Di­ versifizierung und hatte den Mut, mitten in Krisenjahren ein zwei­ tes Standbein zu gründen neben seinen Hotels in Luzern, Weis­ senburg und Paris. Das neue Un­ ternehmen war für damalige Zeiten ein innovativer Startup. Danach haben meine Eltern mit Geschwistern sowie mein älterer Bruder mit Cousin und Schwa­ ger die Firma weitergeführt. Ich fühle mich geehrt, dass ich jetzt das 100­jährige Jubiläum als Ver­ waltungsratspräsident feiern darf.

Luzern, den 27. Januar 2016

Louis XIII Cognac, einer der welt­ weit edelsten Cognacs, hat ei­ nen Film produziert, der sich da­ Je älter, desto besser: Schauspieler mit beschäftigt, wie die Erde in John Malkovich und der Cognac hundert Jahren aussehen könnte. Louis XIII. Z VG «100 Jahre – der Film, den Sie nie­ mals sehen werden», wird erst in ihre Nachkommen weitergeben, hundert Jahren, also im Jahre die dann die Chance haben, dieses 2115 aufgeführt. Der Film ist eine Ereignis mitzuerleben. Hommage an die hundert Jahre Als Liebhaber französischer handwerklicher Sorgfalt und Ge­ Lebensart und als nachdenk­ duld, die es braucht, um eine Ka­ lich stimmender Virtuose entwi­ raffe des Louis XIII Cognacs her­ ckelte John Malkovich das Ori­ zustellen. Vier Generationen von ginaldrehbuch für «100 Jahre». Kellermeistern widmen sich ein Zusammen mit seiner Filmpart­ Leben lang mit Herzblut der Her­ nerin Shuya Chang reist er im stellung eines Cognacs, ohne je­ Film durch eine ungewisse Zu­ mals Gelegenheit zu bekom­ kunft, die mithilfe aufwendiger men, das Ergebnis ihrer Hand­ Kulissen und computergenerier­ werkskunst selber verköstigen zu ter Effekte dargestellt wird. «Ich fand diese Idee grossartig. In ge­ können. wisser Weise wünschte ich, alle Schauspieler Malkovich als meine Filme würden erst hundert Drehbuchautor und Filmemacher Jahre später erscheinen. Ich frage mich, wie sich das auf die Betrach­ Um sicherzustellen, dass «100 tungsweise auswirkt», kommen­ Jahre» bis zur offiziellen Premiere tiert John Malkovich. in 2115 tatsächlich geheim bleibt, Gleich dem Kellermeister, der wird der Film in einem hochmo­ sein Leben einem Kunstwerk dernen Safe verwahrt, der sich widmet, das er niemals verkösti­ nach Ablauf von hundert Jahren gen kann, wird auch die Crew von automatisch öffnet. 1000 Gäste «100 Jahre» den Film nie in sei­ aus der ganzen Welt haben eine ner finalen Fassung zu sehen be­ exklusive Einladung zur Premiere kommen. Bleibt zu hoffen, dass von «100 Jahre» erhalten, die im die handwerkliche Qualität, die in französischen Cognac stattfinden den Cognac­Karaffen steckt, auch wird. Die Einladung können sie an für den Film zutrifft. (N I M)

Leserbrief

Schreiben Sie uns! Wir freuen uns über Inputs, Lob, Ideen und natürlich auch Kritik. briefe@hotellerie-gastronomie.ch oder an Hotellerie Gastronomie Verlag, Postfach 3027, 6002 Luzern

A N Z E I G E

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Der Hotellerie Gastronomie Verlag ist der grösste Fachverlag der Schweizer Hotel- und Gastrobranche. Die Zeitung berichtet über alle aktuellen Themen, die Berufsleute interessieren. Mit dem Magazin präsentiert der Verlag den Leserinnen und Lesern spannendes Hintergrundwissen zu Trends im Food- und Beverage-Bereich. Lösen Sie jetzt ein Jahres-Abo und Sie erhalten 36 Ausgaben der Hotellerie Gastronomie Zeitung inklusive der Magazine für 98 Franken.

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Luzern, den 27. Januar 2016

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A spe k te

HGZ No 2

PARAHOTELLERIE IM WANDEL Ferienwohnungen, Bed & Breakfast und Campen – es gibt viele Möglichkeiten, ausser Haus zu übernachten. Die Ansprüche der Gäste steigen aber auch in diesem Segment.

→ Viele Gäste möchten die Vorteile einer schicken Wohnung auch in den Ferien oder auf Geschäftsreise nicht missen. Im Bild ein Apartment im Pradas Resort in Brigels. Es wurde am 26. Dezember 2015 eröffnet.

Z VG

M

arlene Dietrich sang: «Ich hab noch einen Koffer in Berlin.» In einer modernen Version dieses Liedes würde sie wohl nicht mehr vom Koffer sin­ gen, sondern von einer Couch. Diese stünde ihr nicht bloss in Berlin zur Verfügung, sondern in über 200 000 Städten auf der gan­ zen Welt. Sofern sie ein Profil bei Couchsurfing.com hat. Das Prinzip von Couchsur­ fing ist einfach. Dem Motto fol­ gend – «Du hast Freunde in der ganzen Welt. Du hast sie nur noch

nicht kennen gelernt» –, verbin­ den sich reisefreudige Mitglieder einer weltweiten Online­Com­ munity. Wer einen Schlafplatz braucht, findet über die Plattform einen Gastgeber, der ihn gratis aufnimmt. Der Reisende profitiert neben der kostenlosen Übernach­ tung vom Insiderwissen eines Einheimischen was Sehenswür­ digkeiten, Restaurants und Frei­ zeitaktivitäten betrifft. Im Ge­ genzug bietet der Reisende selber auch einen Schlafplatz an. Über 11 Millionen Menschen sind Mitglied der Couchsurfer­Community.

Airbnb.com vermittelt Übernach­ Airbnb stellt die Unterkünfte on­ nahmen wie Verifizierungstools, tungsmöglichkeiten zwar nicht line, verbindet Gastgeber und gegenseitige Bewertungen und gratis, aber nach ähnlichem Prin­ Gäste, wickelt die Bezahlung der 24­Stunden­Notfall­Hotline. zip. Von der Matratze am Boden Übernachtungskosten für beide bis zum Schloss, von der Yacht Parteien sicher ab und bietet so­ Gute Möglichkeit für «Best Agers» übers Maiensäss bis zum Iglu – gar eine Gastgebergarantie. Diese Gastgeber können auf dieser Platt­ stellt sicher, dass allfällige, durch «Unsere Klientel ist älter, als man form kostenlos alle möglichen Lo­ Gäste verursachte Schäden versi­ vermutet», sagt Julian Trautwein. gis anbieten. Gastgeber wie auch chert sind. Und zwar bis zu einer Das Durchschnittsalter der Gäste Gäste bezahlen lediglich bei er­ Höhe von 900 000 Franken. in der Schweiz liegt bei 35 Jahren; folgter Buchung eine Kommission «Wir tun alles dafür, dass die das der Gastgeber etwa vier Jahre an Airbnb. Für Gastgeber beträgt Sicherheit von Gästen und Gastge­ höher. 65 Prozent der Gastgeber diese, unabhängig vom Buchungs­ bern gewährleistet ist», sagt Air­ sind Frauen. Unter Gastgebern volumen, drei Prozent; für Gäste bnb­Sprecher Julian Trautmann. und Gästen befinden sich auch je nach Destination und Lokalität Neben der Gastgebergarantie gibt viele sogenannte «Best Agers». zwischen neun und zwölf Prozent. es verschiedene Sicherheitsmass­ Allein im letzten Jahr hat

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Moderne Resorts verbinden die Vorteile von Hotels und Ferienwohnungen ideal. Auch Jugendherbergen und Campingplätze treffen mit ihren erweiterten Angeboten den Nerv der Zeit.

Hotelmüde Geschäftsreisende ziehen Wohnungen vor Couchsurfing richtet sich auf Ein­ zelreisende aus, Airbnb hat zudem Familien, Longstay­Gäste und Geschäftsreisende im Visier. Die­ sen Markt pflegt Airbnb, indem spezielle Dienstleistungen entwi­ ckelt wurden. Wie beispielsweise eine automatisierte Reisekosten­ abrechnung für Geschäftsleute. Wer beruflich viel und lange unterwegs ist, wird oft etwas ho­ telmüde und schätzt es, die «ei­ genen» vier Wände zu haben. Airbnb ist nicht das einzige Unter­ nehmen, das dies erkannt hat. In der Schweiz gibt es verschiedene Anbieter von Longstay­ und Ser­ viced Apartments. Einer ist die Ema House AG in Zürich. Sie hat in der Limmatstadt an sechs be­ vorzugten Wohnlagen Hotel Sui­ tes und Serviced Apartments. Im Mai 2015 eröffnete das Unterneh­ men ein neu umgebautes Haus mit 23 Suiten, drei Sitzungsräumen und einem Saal mit einer Mee­ tingkapazität bis zu 60 Personen. Auch Airbnb ist im Meeting­ markt tätig. Immer mehr Firmen nutzen die Plattform, um die idea­ len Locations für ungestörte Mee­ tings und Workshops zu finden.

Ob Private oder Firmen – seit der Gründung von Airbnb im Jahr 2008 konnten über 60 Millionen Gäste verzeichnet werden. Mehr als zwei Millionen Gastgeber in 34 000 Städten bieten Übernach­ tungsmöglichkeiten an. Auch in der Schweiz. Das billigste Logis ist hier ab 25 Franken pro Nacht zu haben. Im Schnitt verlangen die Schwei­ zer Gastgeber 112 Franken (Stand 15. Januar 2016). Airbnb sei nicht bloss im Low­Budget­Segment unterwegs. Auch exklusive Cha­ lets in Saas­Fee, St. Moritz und Davos, eine Yacht auf dem Genfer­ see und ein Luxus­Apartment in Zürich inklusive Butler sind über Airbnb buchbar. Die Preise liegen zwischen 1000 und 6000 Franken pro Nacht.

«Wir werden niemals ein Hotel ersetzen können.» J U LI A N T R AU T W EI N , S P R ECH ER VO N A I R B N B

«In der Schweiz bieten wir rund 17 000 Unterkünfte an. Die meis­ ten davon in Genf, Zürich, Basel, Lausanne, Bern und St. Gallen», sagt Julian Trautwein. Airbnb verzeichne zurzeit gerade ein grosses Wachstum in den Ski­ und Ferienregionen. Kennzahlen mag er zwar nicht verraten, aber: «Im Vergleich zu 2014 hatten wir 2015 einen Zuwachs von 115 Prozent.» Der Airbnb­Sprecher kann nicht ausschliessen, dass ein klei­ ner Teil dieses Zuwachs durch Gäste entstand, die aus der Ho­ tellerie zu Airbnb übergelaufen sind. Trautwein ist dennoch klar

«Das Einhalten der in ihrem Land geltenden Gesetze ist grundsätz­ lich Sache der Gastgeber. Wir wei­ sen sie aber regelmässig auf ihre Pflichten hin», sagt Julian Traut­ wein von Airbnb. Oft sei es für Pri­ vatpersonen aber gar nicht so ein­ fach, Vorgaben wie das Bezahlen einer Tourismusabgabe zu erfül­ len. Zum Beispiel, weil man dafür Gewerbetreibender sein müsse. In solchen Fällen springt Airbnb als vermittelnder Geschäftspart­ ner ein und bezahlt die Abgaben im Auftrag der privaten Gastgeber. So zum Beispiel in London, Paris oder Amsterdam.

der Meinung, dass sich Hotellerie und Airbnb gut ergänzen, nicht konkurrenzieren. Das sehen auch etliche Schweizer Hoteliers so. Sie haben Airbnb als Absatzkanal für sich erkannt und bieten ihre Zimmer ebenfalls über diese Plattform an. «Wir freuen uns über jeden Gast­ geber. Unser Fokus liegt aber klar auf dem Homesharing­Gedan­ ken.» Daher werden professio­ nelle Gastgeber gleich behandelt wie Private. hotelleriesuisse steht den neuen Plattformen positiv gegenüber «Wir erachten solche Dienstleis­ tungen als sinnvolle Ergänzung zu den touristischen Angeboten», sagt Thomas Allemann, Mitglied der Geschäftsleitung hotellerie­ suisse. «Sie können bei Grossan­ lässen eine wichtige Rolle über­ nehmen, um fehlende Bettenka­ pazitäten zu kompensieren. Die Portale akquirieren Touristen­ gruppen, die ohne ähnliche An­ gebote nicht in die Schweiz reisen und somit nicht zu einer höheren Bruttowertschöpfung im Touris­ mus beitragen würden.» Trotz dieser Ausgangslage ist hotelleriesuisse der Ansicht, dass die Vermittlungsportale und da­ mit die neuen Anbieter von Be­ herbergungsleistungen die glei­ chen Vorgaben erfüllen müssen wie Hotels. «Eine Gleichstellung aller Marktteilnehmer ist unseres Erachtens nicht überall gewähr­ leistet.» So seien unter anderem noch Fragen zu klären wie: Gelten die Mieteinnahmen als steuerba­ res Einkommen? Werden die Tou­ risten per Meldeschein gemeldet? Und werden Mehrwertsteuer und Kurtaxen entrichtet?

Private Gastgeber sollen die Qualität ebenfalls hochhalten

Mehr Informationen unter: www.airbnb.com www.parahotellerieschweiz.ch

sich ihr Anteil verdreifacht. Ju­ lian Trautwein nennt Gründe für das Interesse der älteren Genera­ tion: «Gastgeber können sich et­ was zur Rente dazuverdienen, ler­ nen Menschen aus aller Welt ken­ nen und haben Gesellschaft.» Gäste wiederum fühlen sich am fremden Ort in einer «belebten» Wohnung gleich etwas heimischer. Zudem erhalten sie einen authen­ tischen Eindruck vom Leben der Bewohner des Reiselandes.

Sind die Spiesse gleich lang, haben sowohl hotelleriesuisse wie auch Parahotellerie Schweiz nichts ge­ gen neue Anbieter auf dem Markt. Für Fredi Gmür, CEO der Schwei­ zer Jugendherbergen und Präsi­ dent von Parahotellerie Schweiz, ist wichtig, dass Gastgeber von Couchsurfing­ und Airbnb­Ange­ boten hohe Qualitätsanforderun­ gen erfüllen, damit sie der Marke Schweiz und ihrem guten Image nicht schaden. In den letzten Jahren hat sich in Sachen Qualität in der Schwei­ zer Parahotellerie nämlich viel getan. Unter anderem wurde eine einheitliche Klassifikation für Fe­ rienwohnungen eingeführt und Jugendherbergen und Camping­ plätze verwandelten sich immer mehr zu Ferienresorts mit Kin­ der­Animation, gratis WLAN, Wellness und Erlebnisangeboten. Statt nur im Zelt, schlafen Gäste auf zeitgemässen Campingplät­ zen auch in modernen Mietcam­ pern, Bungalows, Schlaffässern

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oder anderen originellen Unter­ künften. Und auch die Gastrono­ mie auf den Campingplätzen hat sich enorm weiterentwickelt, so­ dass selbst Nichtcamper sie gerne besuchen. Diese Entwicklung ist eben­ falls bei Ferienhaussiedlungen zu beobachten. Ein gutes Beispiel ist das Pradas Resort in Brigels, das im Dezember 2015 eröffnet wurde. Die 83 Wohnungen in 16 Häusern sind stylish eingerichtet und ste­ hen Hotelzimmern in nichts nach. Im Gegenteil. Sie verfügen so­ wohl über gratis WLAN und zwei Flachbildschirme wie auch über eine Sammlung der neuesten Ra­ vensburger Spiele. Die Küchen sind mit hochwertigen Geräten und Utensilien ausgestattet. Im Resort gibt es eine Wellnessan­ lage, Kids­Club und Restaurant. Nicht nur der Standard ist in der Parahotellerie höher gewor­ den. Auch die Klientel hat sich verändert. Sie wird internationa­ ler. «Bei Interhome haben Gäste aus Indien und den Golfstaaten markant zugelegt», weiss Fredi Gmür. «Ihre Präferenz liegt im Berner Oberland, und die Gäste aus dem arabischen Raum sind mittlerweile auf Platz drei der Kunden­Charts für diese Region.» Der grösste Teil der Parahotelle­ riegäste (65 Prozent) stammt aus der Schweiz. Doch schon 20 Pro­ zent der Gäste kommen aus den Fernmärkten. Dieser Anteil dürfte in den nächsten Jahren noch weiter an­ steigen. Besonders wenn das Wachstum von Airbnb im glei­ chen Mass anhält wie bisher und die klassischen Parahotelle­ rie­Anbieter die neuen Vertriebs­ kanäle geschickt für sich zu nut­ zen wissen. R I CC A R DA FR EI


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«gusto16» – das sind die Finalisten

Am Informationstag bei Romer’s Hausbäckerei posierten die Finalisten und Finalistinnen für ein Gruppenfoto.

Neun junge Kochtalente stehen im Finale des einzigen nationalen Kochwettbewerbs für Lernende. Am 17. und 18. März findet die zwölfte Ausgabe des «gusto» statt. Nun stehen die Finalteilnehmen­

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«Eine objektive Jury bewertete im anonymisierten Verfahren.»

stützung der Leading Partner Emmi, Ice Factory, Kadi, Merce­ des­Benz und Unilever Food So­ lutions sowie weiteren Part­ nern und Preissponsoren gelang es Prodega/Growa/Transgour­ met, mit «gusto» die ideale Platt­ form für junge Köche zu schaf­ fen, um sich und ihr Können ei­ ner breiten Öffentlichkeit zu präsentieren. Für das Unter­ nehmen ist die nachhaltige För­ derung der Schweizer Kochju­ gend eine Herzensangelegenheit.

Beim Wettkochen zuschauen

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den fest. Knapp 100 Schweizer roren keine einfache Aufgabe, Kochlernende haben eine Arbeit und das hohe Niveau der Ein­ zum Thema «Tradition: kreativ sendungen führte zu knappen interpretiert» eingereicht. Vor­ Entscheidungen. gegebene Zutaten waren Fisch, Unter die neun Finalisten des Bio­Gemüse und Kräuter für die «gusto 16» schafften es eine Frau Vorspeise sowie «Swiss Quali­ und acht Männer. Zwei Lernende ty»­Kalbfleisch für den Haupt­ sind im 3. und sieben im 2. Lehr­ gang. Bei beiden Gerichten ver­ jahr. «Schade, dass sich kein Kan­ langte die Aufgabenstellung zwei didat aus der Romandie für den verschiedene Garmethoden oder Final qualifizieren konnte», sagte Koch­ und Zubereitungstechni­ Marlies Löffel von Transgourmet, ken. Einmal mehr hatten die Ju­ die den Wettbewerb organisiert.

Wenn die neun Finalisten am 17. März in den Räumlichkeiten der Berufsschule Baden zum Wettko­ chen antreten, kann dies erstmals mittels «Live­Stream» auf der «gustoevent»­Webseite mitver­ folgt werden. Auch Eindrücke der Preisverleihung im «Lake Side» in Zürich wird es dort geben. Den Teilnehmern und Fina­ listen von «gusto» winken attrak­ tive Preise. So qualifiziert sich der Gewinner für den internationa­ len Kochwettbewerb «Les Chefs en Or» in Paris. Zudem fliegt er für zwei Wochen nach New York. Der Zweite gewinnt eine Gour­ metreise nach Hamburg und der Dritte reist kulinarisch von Lu­ zern nach Lugano. Für den Vier­ ten gibt es ein Messerset von Kai und unter allen Teilnehmen­ den, die die Aufgabenstellung er­ füllten, verlost Prodega/Growa/ Transgourmet 30 Plätze für eine zweitägige Gewürz­Bildungsreise nach Salzburg und zehn Plätze für eine Exkursion ins Tropenhaus Frutigen. Erfolgreicher Kochwettbewerb Was 2004 als kleiner Lehrlings­ wettbewerb begann, entwickelte sich zum renommierten und na­ tionalen Wettbewerb für enga­ gierte Kochlernende. Organi­ siert wird «gusto» unter dem Patronat des Schweizer Koch­ verbandes von Prodega/Growa/ Transgourmet, dem grössten Ab­ hol­ und Belieferungsgrosshänd­ ler der Schweiz. Dank der Unter­

G A B R I EL T I N GU ELY

Mehr Informationen unter: www.gustoevent.ch

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Die Finalisten des «gusto16» Benjamin Anderegg 2. Lehrjahr Restaurant Stucki, Basel Samuel Gwerder 2. Lehrjahr, Seminar­ & Wellnesshotel Stoos Norman Hunziker 2. Lehrjahr Runway 34, Glattbrugg Joel Jäger 3. Lehrjahr Seeklinik Brunnen Philemon Kleeb 3. Lehrjahr Kursaal Bern Silvan Oswald 2. Lehrjahr, Hotel & Gastro formation, Weggis Dominik Roider 2. Lehrjahr Quellenhof, Bad Ragaz Jan Schmid 2. Lehrjahr, Restaurant Frauenhof, Altstätten Fabienne Zuberbühler 2. Lehrjahr Rehaklinik Bellikon

Für den erfolgreichen Hotelbetrieb spielen viele Faktoren eine Rolle. Die Fachmesse Intergastra in Stuttgart bringt Hoteliers und Experten zusammen.

namhafte Experten und Ausstel­ ler an allen fünf Veranstaltungs­ tagen auf der Messe Stuttgart ein. Hotellerie ist traditionell ei­ nes der Kernthemen der Inter­ gastra und mit der Sonderfläche «Fokus Hotel» geht die europaweit wegweisende Fachmesse gezielt auf die Bedürfnisse von Inhabern, Hotelmanagern, Architekten und Planern ein. Moderiert wird das Forum für die Branche von Pro­ fessor Christian Buer, Leiter Tou­ Unzählige Rädchen müssen per­ rismuswirtschaft und Hospitality fekt ineinander greifen, damit die an der Hochschule Heilbronn. Mit Planung, der Bau und die Führung hochkarätigen Referenten aus den eines Hotels erfolgreich sind. Fri­ Bereichen Design und Architek­ sche Ideen und Lösungen, wie das tur, Gastronomie, Beratung, Ver­ erfolgreich gelingen kann, liefert band und Investment diskutiert die Intergastra 2016 vom 20. bis Experte Christian Buer aktuelle 24. Februar in Stuttgart. Entwicklungen und Trends. Der Branchentreffpunkt für die Hotelbranche und Gastrono­ Ist die Digitalisierung Fluch oder mie aus Deutschland und dem an­ Segen für die Hotelbranche? grenzenden deutschsprachigen Raum liefert Ansätze zu wichtigen Am ersten Intergastra­Tag steht Fragen wie Standort, Finanzie­ die Gastronomie in Hotels im Mit­ rung oder auch zum Themenfeld telpunkt. Experten antworten Gestaltung, Ambiente und De­ auf die Frage, wie der Gastrobe­ sign im Hotel. Auch auf Heraus­ reich mit Leben gefüllt werden forderungen für die Branche, wie kann und eine Runde hochkaräti­ die Gewinnung von qualifizierten ger Experten diskutiert «Die Zu­ Mitarbeitern und gut ausgebilde­ kunft der Gastronomie im Hotel». tem Nachwuchs oder die Nach­ Trends und Politik sind am Sonn­ haltigkeit in der Hotellerie gehen tag der Intergastra die Themen im

Hotel­Forum. Unter der Leitung von Professor Christian Buer dis­ kutieren Verantwortliche führen­ der Branchenverbände in einem Premium Panel, wie sich die Bran­ che dem Wandel stellen und sich die Hotellerie 2016 erfolgreich weiterentwickeln kann. Struktu­ relle Veränderungen des Mark­ tes, Weiterbildung der Mitarbeiter und Marktdaten werden in weite­ ren Vorträgen und Expertenrun­ den vorgestellt. Am dritten Tag stehen Immobilien, Bauen und Nachhaltigkeit im Fokus. Erfolgs­ faktoren für junge Hotelmarken, Trends in Design und Architek­ tur oder Nachhaltigkeit werden im Forum beleuchtet und disku­ tiert. Der letzte Tag betrachtet die zunehmende Digitalisierung der Branche und stellt Chancen so­ wie Risiken von Buchungsporta­ len sowie Bewertungsplattformen vor. Experten diskutieren die Be­ deutung und Zukunft von Porta­ len und wie Hoteliers die digitale Transformation für ihren Erfolg nutzen können. «Wir freuen uns auf einen re­ gen Erfahrungsaustausch und den Dialog mit allen Beteiligten», erklärt Gerd Fleischer, Kommu­ nikationsleiter der Messe Stutt­ gart. «Mit dem diesjährigen

Mehr Informationen unter: www.intergastra.de

Intergastra 2016: Im Fokus stehen Lösungen für Hoteliers, Planer und Architekten

Auch heuer werden visionäre Konzepte ausgezeichnet: Das Projekt «Blattwerk» Z VG siegte im Intergastra-Wettbewerb «Freiluftgastronomie der Zukunft».

Schwerpunkt bieten wir im Fo­ Ausstellern aus dem In­ und Aus­ rum Fokus Hotel wertvolle Anre­ land zusammen. Damit wird die gungen für die Entscheider in der Veranstaltung dem hohen An­ Hotellerie.» Bei der letzten Inter­ spruch gerecht und erhält regel­ gastra waren 83 Prozent der Fach­ mässig von den Ausstellern wie besucher an Investitionsentschei­ auch den Fachbesuchern Best­ dungen beteiligt und 43 Prozent noten. Küchentechnik und Food, kamen mit konkreten Investiti­ Ambiente und Ausstattung, Dienstleistungen, handwerklich onsplänen nach Stuttgart. hergestelltes Speiseeis, Getränke Über die Intergastra und Kaffee, das sind die Themen, zu denen sich die Fachbesucher Alle Aspekte des Geschäfts mit aus dem In­ und Ausland infor­ Gästen zu beleuchten, das ist der mieren und dabei auch über den Anspruch der Intergastra, einer Tellerrand blicken. Im Südwes­ der wichtigsten europäischen ten schlägt das gastronomische Fachmessen für Gastronomie, Herz Deutschlands und bietet mit Hotellerie und engagierte Gast­ der Intergastra zum Jahresan­ geber. Das umfassende Ange­ fang Innovationen, Trends und bot auf über 100 000 Quadratme­ vielfältige Möglichkeiten zum tern brachte im Jahr 2014 knapp fachlichen Austausch. 90 000 Besucher mit rund 1300 G A B R I EL T I N GU ELY


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B es t of Sw iss G as tro

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TOBIAS HOESLI «GAST ZU SEIN, HAT NICHT NUR MIT ESSEN ZU TUN»

B E S T O F S W I S S G A S T RO : Tobias Hoesli, warum sind Sie Vegetarier und dann sogar Veganer geworden? H O E S L I : Ganz einfach: Wegen der Tiere. In der Koch­ lehre habe ich hinter die Kulis­ sen der Massentierhaltung gese­ hen und diese wollte ich so nicht mehr unterstützen. Gleichzeitig war es mir wichtig, weiterhin gut und abwechslungsreich essen zu können. Als Vegetarier hat das wunderbar geklappt und auch als Veganer, aber leider nur im pri­ vaten Bereich. Beim Auswärts­ essen wurde es viel schwieriger. Dadurch wurde ein Grundpfeiler für die Entstehung der heutigen «Marktküche» gelegt, denn vega­ nes Essen und Genuss kann sehr wohl zusammen funktionieren. Das wollen wir zeigen. TO B I A S

Wie sieht Ihr Werdegang aus? Ich habe einen klassischen Wer­ degang hinter mir. Nach der Koch­ ausbildung habe ich eine Winter­ saison in Adelboden verbracht und anschliessend an einigen Or­ ten Erfahrung gesammelt. Dann kam der Umzug und Stellenantritt in Zürich. Ich arbeitete mich in ei­ nem Betrieb hoch, was eine span­ nende Zeit war. Es folgte die Wir­ teprüfung und die Betriebsleiter­ ausbildung. Auch im Ausland war ich ein halbes Jahr beschäftigt – in Wien als stellvertretender Chef de service in einem mit 15 Punk­ ten ausgezeichneten Restaurant. Diese Zeit war unglaublich lehr­ reich und ich konnte viele gute In­ puts nach Hause mitnehmen. Sie sind mit 26 Jahren noch relativ jung für einen eigenen Betrieb. Das ist so. Mir wurde von vielen Personen ans Herz gelegt, noch zu warten. Ich habe mir diesen Schritt gut überlegt und plötzlich hat einfach alles gepasst, sodass ich zur Lokalität und dem Kon­ zept ja sagen musste. Wenn ich mit dem veganen Restaurant noch länger gewartet hätte, wäre es nichts Spezielles mehr geworden, doch diesen Wow­Effekt wollten wir mitnehmen.

Welche Erwartungen hatten Sie nach der Anmeldung zum Award? Wir wussten nicht genau, auf was wir uns mit der Anmeldung ein­ lassen. Die Entscheidung trafen wir sehr spontan. Vieles hatte si­ cherlich mit einer Standortbe­ stimmung zu tun. Zum Zeitpunkt der Anmeldung war der Betrieb noch kein Jahr alt.

Den ausführlichen Bericht, das Interview und ein Rezept gibt es ab dem 2.2.2016 auf: www.bosg.ch/bewegt

Die «Marktküche» will Zürich mit veganer Küche überzeugen. Tobias Hoeslis Konzept wurde 2016 mit dem Best of Swiss Gastro Award in der Kategorie Trend ausgezeichnet.

Der 26-Jährige weiss ganz genau, was er will.

Worauf legen Sie persönlich Wert als Gastgeber? Auf die Wertschätzung des Gasts. Gast zu sein, hat nicht nur mit es­ sen zu tun. Das ganze Drumhe­ rum muss auch stimmen. Etwa, dass ihm der Mantel beim Ein­ gang abgenommen wird, man ihn an den Tisch begleitet und dass nachgeschenkt wird. Am wich­ tigsten ist mir aber die Authen­ tizität und dass man merkt, dass gerne im Betrieb gearbeitet wird. So erkundige ich mich nach dem Service jeweils persönlich nach dem Wohlbefinden der Gäste.

Z VG

Was hat das Team der «Marktküche» zur Teilnahme am Best of Swiss Gastro Award bewogen? Wir wollten herausfinden, wie unser Konzept des veganen Res­ taurants ankommt und uns die­ sem Wettbewerb einfach stellen. Es gibt keine bessere Möglichkeit, um am selben Abend noch qua­ lifiziertes Feedback zu erhalten. Logisch kann man an die Tische gehen und nachfragen. Aber das Feedback schwarz auf weiss auf den Bewertungskarten zu sehen, ist eindrücklich.

A N Z E I G E

WIR SUCHEN DIE BESTEN Presenter

Luzern, den 27. Januar 2016

Hauptsponsoren

Was haben Sie in der drei Monate langen Publikumsphase alles unternommen, um die Gäste auf sich aufmerksam zu machen? Jeder Gast, der bei uns getrun­ ken oder gegessen hat, erhielt eine Bewertungskarte. Wir er­ klärten kurz, warum wir teil­ nehmen. Für uns war das Feed­ back das Interessanteste. Was hat Ihnen rückblickend die Teilnahme bei Best of Swiss Gastro gebracht? Medienpräsenz und Austausch unter den Gastronomen, spezi­ ell an der Award Night. Da erhiel­ ten wir interessante Inputs. Es ist wichtig, sich in der Branche zu vernetzen. Welche Tipps können Sie den neuen Nominierten 2016/2017 mit auf den Weg geben? Das Wichtigste ist, sich nicht zu verstellen. Man soll sein eigenes Ding durchziehen. Denn nur so ist man authentisch. Durch eine Auszeichnung lockt man mehr und neue Gäste an. Kann man ih­ nen nicht das bieten, weshalb man ausgezeichnet wurde, ist der Re­ putationsschaden umso grösser. I N T ERV I E W B OSG , B E A R B EI T E T VO N S A R A H SI D LER


Luzern, den 27. Januar 2016

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HGZ No 2

Dank des Schweizer Kochverbandes auf der ganzen Welt arbeiten

Arbeiten im Ausland ist gefragter denn je. Der skv bietet seinen Mit­ gliedern Hand beim Netzwerken. Als Küchenprofi steht einem die Welt offen: Wer für eine gewisse Zeit im Ausland arbeitet, erwei­ tert seinen Horizont und entwi­ ckelt seine Persönlichkeit. Somit ist es eine der besten Investitio­ nen, die man für seine berufliche Zukunft tätigen kann. Doch es ist gar nicht so einfach, gute Ad­

Mehr Informationen unter: www.hotelgastrounion.ch/de/skv

Wer im Ausland arbeitet, dem öffnen sich neue Welten. Der Schweizer Kochverband skv hilft beim Kontakteknüpfen zu 27 Destinationen.

ressen ausfindig zu machen. Zu­ führer Andreas Fleischlin ent­ dem ist das Organisatorische oft­ sprechend geprüft. Wenn alle An­ mals sehr anspruchsvoll. Der skv forderungen erfüllt sind, wählt er hilft jungen und talentierten Be­ einen Ambassador aus. Danach rufsleuten, den Traum von einem stellt der Geschäftsführer den beruflichen Arbeitsaufenthalt zu Kontakt zwischen den beiden her. Alles Weitere läuft dann direkt verwirklichen. Mit dem Projekt «Ambassador zwischen «Auslandsaspiranten» – Kochen im Ausland mit dem skv» und Ambassador ab. bietet der Verband Unterstützung. Seinen Mitgliedern gibt er damit Optimale Vorbereitung die Möglichkeit, mit erfahrenen Berufskollegen, die im Ausland «Damit sich die ‹Kandidaten› op­ leben und arbeiten, die entspre­ timal auf das Arbeiten im Ausland chenden Kontakte zu knüpfen. vorbereiten können, haben wir Wer sich für das Projekt interes­ von jedem Land die wichtigsten siert, reicht sein Dossier inklusive Informationen in einem Dossier Wunschdestination beim skv ein. zusammengetragen», so Andreas Dieses wird dann von Geschäfts­ Fleischlin. Diese reichen von der

I LLU S T R ATI O N SO L A N G E EH R LER

Aufenthaltsbewilligung über das aus der Schweiz bei der Jobsuche Arbeitsrecht bis hin zur Führer­ und beim Networken. Im vergan­ ausweisanerkennung. Die Doku­ genen Jahr nahm etwa Elisabeth mentation ist dank der Ambassa­ Albrecht, ehemaliges Mitglied der doren, die in der ganzen Welt tätig Junioren­Kochnationa lma nn­ sind, viel detaillierter als etwa die schaft, diese Dienstleistung an di­ Reiseinformationen des EDA. Der versen Destinationen ihrer Welt­ skv will seinen Mitgliedern da­ reise in Anspruch. Die Mitglieder des skv erhal­ durch einen Auslandsaufenthalt ten dadurch ein Lernfeld und eine erleichtern. «Für das Projekt konnten wir spannende Weiterbildungsmög­ 27 Ambassadoren gewinnen, die lichkeit. «Unser Ziel wäre natür­ an 27 verschiedenen Destina­ lich, das durch den Auslandsauf­ tionen der Welt arbeiten», sagt enthalt erworbene Know­how Andreas Fleischlin. Das reiche nach einer gewissen Zeit wieder in von Hongkong über Mexiko bis die Schweiz zurückholen zu kön­ hin zu Myanmar. Diese erfahre­ nen», erklärt Andreas Fleischlin. nen Berufsleute vor Ort unter­ Davon würde die gesamte Bran­ stützen die jungen Berufskollegen che profitieren. B ER N A D E T T E B I S SI G

A N Z E I G E

«Mit dem L-GAV setzen wir ein klares Zeichen – gegen LohnDumping und für korrekte Löhne!» Urs Zimmermann, Hoteldirektor, Garten Hotel Dellavalle, Brione www.l-gav.ch

Der Gesamtarbeitsvertrag im Schweizer Gastgewerbe: Gut für alle


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Schwanensee, Safari und Hüttengaudi: GastroAargau testete die Jugend der Branche im Rüebliland auf Können und Nerven. Feuer und Flamme – unter die­ sem Motto mass sich der Aargauer Gastro­Nachwuchs am 16. Januar beim neunten Lernenden­Wett­ bewerb in Unterentfelden. 71 Kochlernende und 31 Restaura­ tions­ und Hotelfachlernende des zweiten und dritten Lehrjah­ res präsentierten einer Fachjury eigens kreierte Vorspeisen­ oder Dessertplatten und stilvoll gestal­ Sorgfältiger Aargauer Nachwuchs: Damit der Hauptgang nicht nur tete Banketttische. ein Gaumen-, sondern auch ein Augenschmaus wird. Z VG Ehe die jungen Restaurant­ und Hotelfachleute in den Fokus rückten, bewies Urs Kohler sein Die Hauptrolle des Abends ge­ zukünftigen Fachleute zur Teil­ Improvisationstalent: Der Direk­ hörte aber eindeutig den Lernen­ nahme und unterstützten sie in tor von GastroAargau sprang kur­ den. Ideen­ und detailreich de­ der Vorbereitungszeit. zerhand in die Rolle des Modera­ korierten sie Tische nach The­ tors, nachdem dieser krankheits­ men wie «Hüttengaudi», «Safari» Beifall für die Gastro-Junioren halber ausfiel. Souverän, mit Witz oder «Schwanensee». Die vier­ und Fachwissen führte er durchs hundert Gäste wurden zudem Spätestens bei den Kreationen des Programm. Für die reibungslose durch den gekonnten Service ver­ kalten Vorspeisenbuffets wurde Organisation investierte OK­Prä­ wöhnt, ohne dass diese Kompo­ der Appetit angeregt. Mit Stolz sident Werner Schuhmacher im nente zur Bewertung hinzugezo­ präsentierten die jungen Berufs­ Vorfeld bereits viele Stunden und gen worden wäre. Einmal mehr leute des dritten Lehrjahres ihre liess sich auch trotz des Modera­ zeigte sich die Wichtigkeit der Häppchen. Bruno Lustenberger, torenwechsels nicht aus der Ruhe Vorbereitung der Akteure: Die Präsident der Hotel & Gastro for­ Lehrbetriebe motivierten ihre mation Aargau, lobte die Teilneh­ bringen.

menden: «Wir können wirklich stolz sein auf unseren Nachwuchs in der Schweiz. Ich möchte mich herzlich für die Unterstützung von allen Seiten bedanken: bei den Betrieben, den Jugendlichen, den Eltern, den Sponsoren und al­ len übrigen Beteiligten.» Der Ap­ plaus galt ihm und den überzeu­ genden Junioren. Es folgten der Fisch­ und der Hauptgang. Diese hatten es in sich. Die Instruktoren der überbetrieb­ lichen Kurse und Berufsschulleh­ rer verarbeiteten 80 Kilogramm Rindsfilet, 250 Kilogramm Ge­ müse und 110 Kilogramm Meer­ wolfsfilet. Mit Hilfe der Lernen­ den wurden die Teller frisch an­ gerichtet und fanden den Weg im Lawinenservice auf die Tische. In Windeseile wurden so sämtliche Gäste bedient. Dann begrüsste Paul Nuss­ baumer, Direktor der Hotelfach­ schule Belvoirpark, Zürich, die Lernenden und die Gäste. In sei­ ner Ansprache bemerkte er mit Schalk, dass es schon Mut brau­ che, einen Zürcher in den Aargau einzuladen. Für seine mit Anek­ doten gespickte Rede erntete er viele Lacher und noch mehr Ap­ plaus. Der musikalische Zwi­ schengang von Flavia Zucca und Martin Gisler brachte sogar man­ chen Gast dazu, sich vom Stuhl zu erheben und das Tanzbein zu schwingen. Mit den süssen, le­ ckeren Kreationen der Kochler­

Mehr Informationen unter: www.hgf-ag.ch

Der Aargauer Gastro-Nachwuchs macht Hunger auf eine feine Zukunft

Luzern, den 27. Januar 2016

nenden des zweiten Lehrjahres wurde der Bankettabend abge­ rundet, ehe der eigentliche Höhe­ punkt des Abends aus Sicht der Teilnehmer anstand: die Preis­ verleihung und Krönung der Bes­ ten. Gold, Silber und Bronze so­ wie haufenweise Komplimente für ausgezeichnete Leistungen wurden verteilt. Die Wertung für das kalte Vorspeisenbuffet ent­ schied Jasmin Küng für sich. Die Köchin im dritten Lehrjahr ab­ solviert ihre Ausbildung im Kan­ tonsspital Baden. Alles Frauen auf dem Podest Bei der Tischdekoration der Ler­ nenden im zweiten Lehrjahr überzeugte Angelina Baumgart­ ners «Hüttengaudi» die Jury am meisten. Sie arbeitet in Pfänd­ lers Gasthof zum Bären in Bir­ menstorf. Bei den «Drittkläss­ lern» trumpfte Jasmin Felder vom Seenger Restaurant Eich­ berg mit ihrer Deko so richtig auf: Mit «Schwanensee» landete sie zuoberst auf dem Treppchen. Das imposanteste Süssspeisenbuf­ fet zauberte Susanna Blatter, die beim Paul­Scherrer­Institut in Villigen im zweiten Lehrjahr ist, auf die Platte. Dem passioniert arbeitenden Aargauer Nachwuchs gehen die Ideen nicht aus. Die Begeisterung der Gäste ist auch Tage danach noch spürbar. «Genial, was die Lernenden alles gemacht haben», schreibt Karin Suppiger auf der Facebook­Page von GastroAargau. Daniel Keller doppelt nach: «Gerne wieder!» Die nächste Aus­ gabe folgt im Januar 2018. Dann feiert der Wettbewerb sein zehn­ jähriges Jubiläum. B EN N Y EP S T EI N

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A N Z E I G E

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Gute Kombination: Sprachkurs und jobben im Ausland Ein Sprachaufenthalt hat seinen Preis. Es gibt aber diverse Möglich­ keiten, wie man ihn sich erschwinglich macht. Wer mehrsprachig ist, hat ganz klar Vorteile im Job. Besonders, wenn er in der Branche Hotel­ lerie, Gastronomie und Touris­ mus arbeitet. Die beste Methode, sich eine neue Sprache anzueig­ nen oder bestehende Kenntnisse zu vertiefen, ist ein Aufenthalt im Sprachgebiet. Es gibt vieles, was für das Lernen vor Ort spricht: × Man ist konstant mit der Spra­ che, die es zu erlernen gilt, in Berührung. Dadurch lernt man unbewusst auch dann weiter, wenn die Schulbücher schon längst zugeklappt worden sind. × Man lernt Land und Leute ken­ nen; besonders, wenn man in einer Gastfamilie wohnt. × Durch das Leben in einem frem­ den Land erweitert man seine sozialen und interkulturellen Kompetenzen. Zudem gewinnt man Lebenserfahrung. Zugegeben, ein Sprachaufent­ halt ist eine tolle Sache. Vor al­

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H orizonte

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lem, wenn er an einem sonnigen Ort am Meer oder in einer tren­ digen Metropole stattfindet. Man muss einfach die nötige Zeit und das entsprechende Budget haben. Der Faktor Zeit ist, zumindest für Berufstätige, die in der Saison­ hotellerie oder ­gastronomie ar­ beiten, das kleinere Problem. Die Zwischensaison ist für sie ein ide­ aler Zeitpunkt für einen Sprach­ aufenthalt. Einerseits haben sie ein paar Wochen frei, die man sinnvoll nützen könnte. Anderer­ seits sind die Klassen oft kleiner als im Hochsommer. Je weniger Leute in einer Klasse sind, desto mehr Aufmerksamkeit kann der Lehrer jedem Studenten widmen. So bekommt man mehr fürs Geld. Es muss nicht immer London sein Günstiger werden Sprachaufent­ halte auch, wenn man flexibel ist, was die Destination betrifft. Statt in London, Madrid oder Paris lässt sich die Sprache genauso gut in Brighton, Valencia und Montpel­ lier lernen. Auf einen Besuch der Metropolen braucht man deswe­ gen nicht zu verzichten. Sie lassen sich bei einem Weekend­Trip gut auf eigene Faust erkunden. Oft or­ ganisieren die Schulen selbst Aus­ flüge in die Hauptstädte.

Nicht nur bei der Wahl der Des­ tination und des Zeitraums lässt sich Geld sparen. Es gibt auch die Möglichkeit, sich den Sprachau­ fenthalt zumindest teilweise «zu verdienen». Bei Boa Lingua, ei­ nem unabhängigen Spezialis­ ten für weltweite Sprachaufent­ halte, gibt es so genannte «Work & Study»­Programme.

«Die effizienteste Methode, eine Sprache zu lernen, ist der Aufenthalt im Sprachgebiet.» LU K A S K R EB S , KO M M U N I K ATI O N S V ERA N T WO RT LI CH ER B EI B OA LI N GUA

Mehr Informationen unter: www.boalingua.ch

Luzern, den 27. Januar 2016

Neben Volontariaten, Praktika und Farmstays gibt es auch die Möglichkeit von Aufenthalten als Demi­Pair oder bezahlten Jobs. Als Demi­Pair erhält man ei­ nen fundierten Einblick in die Lebensweise der Einheimischen. Man wohnt mindestens drei Mo­ nate lang bei einer Familie, be­ sucht täglich einen professionel­ len Sprachkurs und hilft danach im Haushalt oder bei der Kin­ derbetreuung. Im Gegenzug sind Kost und Logis gratis. «Das ist die preisgünstigste Variante eines Sprachaufenthalts», sagt Lukas Krebs. Er ist Kommunikations­ verantwortlicher bei Boa Lingua. Eine weitere Option sind Praktika und Anstellungen im Ausland. «Da gewisse Kommu­ nikationsfähigkeiten vorhanden sein müssen, finden die Arbeits­ einsätze meist erst im Anschluss an einen Sprachaufenthalt statt», sagt Lukas Krebs. Der Vorteil sol­

Sprachkurs und jobben im Sprachgebiet – so holt man das Beste aus der Zwischensaison raus.

cher «Work Experience»­Pro­ gramme besteht für die Studenten darin, dass sie ihre Sprachkennt­ nisse aus der Schule im Arbeits­ umfeld anwenden, vertiefen und erweitern können. Gleichzeitig verdienen sie Geld und sammeln Berufserfahrung. Diese Art des Sprachaufenthaltes bietet sich be­ sonders für Gastgewerbler an. Sie sind für die Schulen leicht in der Berufswelt zu platzieren und kön­

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nen ohne lange Einarbeitungszeit sofort eingesetzt werden. Ausser­ dem macht es sich in ihrem Le­ benslauf gut, wenn sie Auslands­ erfahrung vorweisen können. Ei­ nen kleinen Wermutstropfen gibt es allerdings: Mit Löhnen, wie sie im Schweizer Gastgewerbe üblich sind, darf man im Ausland nicht rechnen. Die Erfahrungen, die man macht, dürften jedoch unbe­ zahlbar sein. R I CC A R DA FR EI

A N Z E I G E

MEIN CHEF IST DER LEHRMEISTER DES JAHRES Bischofszell Culinarium und GastroJournal suchen die Lehrmeister des Jahres 2016, um sie mit dem Zukunfts-

Es werden nur Anmeldungen von Lernenden

trägerpreis auszuzeichnen. Der Preis ist pro Kategorie mit CHF 10‘000.– dotiert als Anerkennung für besonderes

(ab 2. Lehrjahr) berücksichtigt.

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Aussagen auf dich zu: • Als Lernender bin ich in den Betrieb eingebunden. Ich kann eigene Ideen realisieren. • Bei privaten, schulischen oder betrieblichen Problemen kann ich mich jederzeit an meinen Ausbildner wenden. • Mein Lehrmeister ist fachlich sehr versiert und ich kann von seinem Wissen profitieren. • Ich übe meine Tätigkeit mit Freude aus und bin stolz auf meinen Beruf. Wenn du dich mit diesen Punkten identifizieren kannst, dann melde deinen Lehrmeister auf

Aus Gründen der Lesbarkeit wird auf die Nennung der weiblichen Form verzichtet – selbstverständlich sind immer beide Geschlechter gemeint. Anmeldeschluss ist der 15. März 2016. Die Gewinner werden an der Preisverleihung vom 19. September 2016 im Kaufleuten Zürich ausgezeichnet. Die Nomination der Lehrmeister des Jahres erfolgt durch die Jury. Der Rechtsweg ist ausgeschlossen.

www.zukunftstraeger.ch an. Bedingung ist, dass der angemeldete Lehrmeister eine 3-jährige Grundausbildung EFZ und einen Berufsbildnerkurs hat. TRÄGERSCHAFT

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Luzern, den 27. Januar 2016


Luzern, den 27. Januar 2016

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H ote l & G as tro U nion

Generalversammlungen 2016

Eckpunkte Generalversammlung der Regionen

Romandie Datum Sonntag, 13. März 10.00 Uhr Martigny, Wallis Anmeldung: romandie@hotelgastrounion.ch

Zentralschweiz Hier informiert die HGU wöchentlich über die Aktivitäten der fünf Berufsverbände. Tägliche News finden Sie auf unseren Online-Kanälen.

Datum Montag, 14. März 18.15 Uhr Hotel Flora, Luzern Anmeldung: zentralschweiz@hotelgastrounion.ch

Bern Datum Montag, 21. März * * Anmeldung: bern@hotelgastrounion.ch

Eine aktive Teilnahme macht mehr Spass.

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Ostschweiz

Alle Mitglieder sind eingeladen, an den Generalversammlungen in ihrer Region teilzu­ nehmen und somit die Weiterentwicklung ihrer Branche und ihrer Region mitzugestalten.

«Ein Highlight für mich ist das Networking unter Berufs­ kollegen.»

«Es ist ein schöner An­ lass, um Danke zu sagen.»

Datum Mittwoch, 23. März * * Anmeldung: ostschweiz@hotelgastrounion.ch

Zürich Weitere Infos zu den Regionen: www.hotelgastrounion.ch

sammlungen diskutiert. Die Kon­ Beruf zu sein, macht das Arbeiten (siehe Auflistung nebenan). Die taktpersonen finden Sie auf der nicht zu einer alltäglichen Tätig­ Traktanden und die Details wer­ Website der Hotel & Gastro Union keit, sondern zur Berufung. den laufend auf unserer Website unter «Regionen». Nebst der or­ veröffentlicht. dentlichen Generalversammlung Geselliger Imbiss oder Apéro Im Gegensatz zu einem Vor­ der Region stehen auch Führun­ im Anschluss stand eines Berufsverbandes, der alle drei Jahre im Rahmen der gen und Besichtigungen auf dem Programm. Die Region Nordwest­ Es stellt sich die Frage, wie die Delegiertenversammlung gebil­ schweiz geht dieses Jahr zum Bei­ fünf Berufsverbände für mehr Ar­ det wird, werden die Regionalvor­ spiel zur VEBO Genossenschaft in beitnehmende mit Berufsstolz stände jährlich gewählt. Dieser Oensingen. VEBO ist eine Werk­ sorgen können. Welche Ansätze setzt sich aus dem Präsidenten/ statt für Menschen mit Behinde­ sollen verfolgt und wie sollen der Präsidentin, dem Kernvor­ rung und unterstützt die Wieder­ diese umgesetzt werden? Dies und stand und dem erweiterten Regio­ eingliederung von Behinderten viele weitere Themen werden an nalvorstand zusammen. erfolgreich. So erfolgreich, dass den Generalversammlungen ge­ Die Generalversammlungen oder VEBO bereits den Solothurner meinsam besprochen. Ziel ist es, das Ansehen der Be­ auch Mitgliederversammlun­ Unternehmenspreis erhalten hat gen genannt, finden jährlich statt. und mehrere weitere Werkstätten rufe in unserer Branche zu för­ Dort können die Mitglieder den daraus entstanden sind. Die Teil­ dern und dazu braucht es Sie! Ihre weiteren Verlauf ihres Verbandes nehmer dürfen sich auf eine spe­ Teilnahme an der jährlichen Ge­ mitbestimmen. Eingeladen sind zielle Führung freuen. Die ande­ neralversammlung in Ihrer Re­ alle Mitglieder der fünf Berufs­ ren Regionen gestalten ebenfalls gion. Im Anschluss an die ordent­ verbände. Auf dem Programm spannende und nicht alltägliche lichen Sitzung, die nicht länger als maximal zwei Stunden dau­ stehen Wahlen der Regionalvor­ Besichtigungen. stände, aktuelle Branchenthemen ert, erwartet Sie ein Imbiss oder Hotel & Gastro Union für und Ehrungen. Apéro. Es ist ein guter Anlass, um Netzwerk, Bildung und Sicherheit neue Berufskollegen kennen zu lernen oder alte Kollegen wieder­ M A RCEL A M M A N N Die Hotel & Gastro Union ist die zutreffen. Der Regionalpräsident Berufsorganisation in der Hotelle­ Nordwestschweiz Marcel Am­ rie­ und Gastronomiebranche. Sie mann formuliert es wie folgt: «Es Der erweiterte Regionalvorstand verkörpert die knapp 22 000 Mit­ ist ein schöner Anlass um Danke besteht aus den Netzwerkleiten­ glieder, welche sich mit ihrer Mit­ zu sagen, den Mitgliedern zu prä­ den, welche vom Kernvorstand gliedschaft aktiv für Netzwerk, sentieren, was wir zusammen al­ und den Präsidenten der Regio­ Bildung und Sicherheit einsetzen. les erreicht haben und was wir nen auserwählt werden, sowie Das Ziel dieser Berufsorganisa­ noch erreichen wollen. Ein High­ aus den Vorstandsmitgliedern der tion beziehungsweise der Mitglie­ light für mich ist immer wieder Verbände. Die Vorstandsmitglie­ M A RCEL A M M A N N der ist ganz klar, den Stellenwert das Networking unter Berufskol­ der vertreten die Interessen ihrer der Berufe in der Hotellerie­ und legen. Ich freue mich sehr auf die Region, organisieren Netzwerk­ Jubilare, sprich Mitglieder, wel­ Gastronomie­ sowie in der Bä­ Veranstaltung.» anlässe und Events – und das alles nebenberuflich und ehrenamtlich. che sich seit 25 oder 50 Jahren ckerei­ und Konditoreibranche zu mittels ihrer Mitgliedschaft für fördern. Zwar haben die Mitglie­ Ausserordentliches Engagement Die Kraft zu diesem ausser­ ihre Branche einsetzen, werden der bereits zahlreiche Errungen­ dank Leidenschaft ordentlichen Engagement erhal­ geehrt. Auch Absolventen der hö­ schaften erreicht, am Ziel sind wir ten sie nicht zuletzt aus der Lei­ heren Berufsbildung können sich aber noch lange nicht. Wenn es Die Hotel & Gastro Union ist in denschaft zu ihrem Beruf. Sind auf Geschenke und Wertschät­ darum geht, die Gemeinsamkei­ acht Regionen aufgeteilt und prä­ Sie stolz auf Ihren Beruf? Inter­ zung freuen. Mitglieder haben die ten der Mitglieder zu definieren, sent. Diese werden von der Haupt­ essiert Sie der Werdegang Ihrer Möglichkeit, Themen oder An­ so könnte man zahlreiche aufzäh­ geschäftsstelle Luzern sowie der Branche? Dann melden Sie sich träge zu stellen. Diese Anträge len. Eine ist jedoch besonders her­ Geschäftsstelle Romandie opera­ heute noch an und bestimmen Sie werden jeweils im Voraus dem Re­ vorzuheben und das ist der Be­ tiv unterstützt. Sieben Regionen mit, wohin es gehen soll. Ihre Re­ gionalpräsidenten zugestellt und rufsstolz, welcher die Mitglieder haben die Daten ihrer General­ gion freut sich auf Ihre engagierte die Themen an den Generalver­ auszeichnet. Stolz auf den eigenen versammlung bereits festgelegt Teilnahme. (H GU)

Datum Montag, 11. April * * Anmeldung: zuerich@hotelgastrounion.ch

Nordwestschweiz Datum Montag, 25. April * * Anmeldung: nordwestschweiz@hotelgastrounion.ch

Tessin Datum Dienstag, 18. Oktober * * Anmeldung: ticino@hotelgastrounion.ch

* Zeit und Ort folgen auf unserer Homepage


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ESTHER LÜSCHER «PRIMI MESI EMOZIONANTI» L’ultima Assemblea dei delegati della Hotel & Gastro Union ha eletto Esther Lüscher alla carica di presidente. Le sue impressioni sui primi due mesi del mandato. H GZ : Signora Lüscher, come ha vissuto i primi due mesi da presidentessa della HGU? E S T H ER LÜ S C H ER : In modo molto avvincente, vario ed esigente. È impressionante di quante cose nuove si vengono a conoscere in così breve tempo.

Nella sua prima intervista dopo l’elezione ha detto che Igeho era il suo primo obiettivo, il posto cioè dove voleva avere i primi contatti con i soci. Le è riuscito questo? Igeho era il punto di partenza ideale per iniziare il mio mandato. Ho apprezzato molto i miei incon­ tri con i «vecchi» e i «nuovi» soci. Fra l’altro ho potuto allacciare an­ che dei primi contatti interessanti. Quale è stata la sua esperienza più bella? Quella di costatare di come a molti soci faceva piacere la mia elezione. Per me è bello sentire che si crede in me e mi si dà fiducia. Ma sono anche consapevole che il mio com­ pito è di grande responsabilità. A Igeho HGU ha reclutato 586 nuovi soci. Lo vede come un successo? Certamente! Questo ci rafforza anche nell’idea che con la strate­

gia e le misure che comporta sia­ mo sulla buona strada.

una rete costruita nel corso degli anni e che possono continuare a curare.

E S T H ER LÜ SCH ER , P R E SI D EN T E S S A H OT EL & G A S T RO U N I O N

Per quali ragioni si dovrebbe aderire alla propria Società professionale? Le ragioni possono essere diverse a secondo dell’età e dei bisogni. Una persona giovane potrebbe avere interesse ad aderire per accedere alle numerose proposte di formazione, in certi casi gratui­ tamente. Ogni Società professio­ nale sostiene inoltre i giovani ta­ lenti e può perfino facilitare l’ac­ cesso a particolari posti di lavoro. Coloro che sono a metà del loro cammino professionale devono esserci perché hanno delle solide formazioni, esperienze e soprat­ tutto orgoglio professionale. Il loro know­how è importante per il settore. Infine, coloro che sono andati in pensione approfittano di

CXXXI. JAHRGANG I m press u m

L’Igeho si svolgerà il prossimo anno, nel 2017. Quali eventi sono previsti per quest’anno? A ottobre si terrà la ZAGG a Lucerna, con due importanti ap­ puntamenti: la SwissSkills della ristorazione, dell’economia do­ mestica e della cucina e la Notte dei gastronomi. Senza dimenti­ care Gastronomia a novembre a Losanna.

Esther Lüscher è presidentessa della Hotel & Gastro Union dallo scorso Z VG mese di ottobre.

«Noi tutti siamo responsabili per lo sviluppo del settore gastroalberghiero.»

HOTELLERIE GA STRONOMIE ZEITUNG

timi due mesi, e di evadere le pen­ denze. In seguito, mi organizzerò al meglio per l’anno 2016.

Ha già intravisto ulteriori misure per accrescere il numero dei soci di tutte le Società professionali? In così poco tempo non sarebbe niente male. Comunque ho già potuto partecipare alle riunioni dei comitati delle diverse Società professionali, impegnate tutte ad accrescere il numero dei loro soci. Lavoriamo inoltre già da tempo a diversi provvedimenti e verifi­ chiamo ulteriori possibilità. In merito, affrontiamo tutta una se­ rie di questioni.

Nel suo primo anno intero da presidentessa della HGU, quali sono i suoi concreti obiettivi per il 2016? Mi limito a tre obiettivi, nel senso pieno della rete, della formazione e della sicurezza. In primo luogo, le Società professionali vanno raf­ forzate e le Regioni sostenute. In secondo luogo, stanno in primo piano la revisione delle professioni (Big Picture) e un CCNL stabile. E infine, come terzo punto, la HGU deve essere percepita come un’or­ ganizzazione innovativa. Pos­ siamo così guadagnare nuovi soci e offrire a quelli che già lo sono un’adesione allettante. Quali sono i punti da trattare nel primo trimestre? Comincerò ad occuparmi delle informazioni, della documen­ tazione e degli appunti degli ul­

Sulla persona Esther Lüscher assolveva un apprendistato come Assistente in albergheria presso l’Hotel Kulm di Arosa. In seguito, affrontava l’esame professionale di Responsabile di economia domestica e l’esame professio­ nale di livello superiore. Esther Lüscher ha un ricco bagaglio di esperienze professionali, acquisite nelle diverse funzioni svolte nel settore gastro­ alberghiero, anche come docente di scuola professionale, esaminatrice, istruttrice nei corsi interaziendali.

Quale sarà per lei il punto forte di quest’anno? Il momento saliente per me è co­ stituito dal mio impegno come presidentessa. È un piacere enorme collaborare con molti soci attivi, con i Comitati, con le Re­ gioni e con i Segretariati. Noi tutti siamo responsabili dell’ulteriore sviluppo della HGU e del settore gastro­alberghiero. I N T ERV I S TA : R U T H M A R EN D I N G

Wettbewerb

HERAUSGEBERIN Hotel & Gastro Union Adligenswilerstrasse 22 6002 Luzern Tel. 041 418 22 22 (Geschäftsstelle Luzern) Tel. 021 616 27 07 (Geschäftsstelle Lausanne) info@hotelgastrounion.ch www.hotelgastrounion.ch VERLAG HotellerieGastronomie Verlag Adligenswilerstrasse 27 6006 Luzern Tel. 041 418 24 44 Fax 041 418 24 71 info@hotellerie­gastronomie.ch www.hotellerie­gastronomie.ch VERLAGSLEITUNG UND CHEFREDAKTION Mario Gsell (mgs) Jörg Ruppelt (stv. Verlagsleiter) PRODUKTIONSLEITUNG Bernadette Bissig (beb) Mario Gsell (mgs) Jörg Ruppelt (rup) Sarah Sidler (ssi) Gabriel Tinguely (gab) VERKAUF Jörg Greder (Verkaufsleiter) Gabriel Tinguely Josef Wolf Karin Huwyler (Kundendienst Anzeigen) Iris Fischer (Buchhaltung) REDAKTION Bernadette Bissig (beb) Patrick Claudet (pcl) Benny Epstein (eps) Riccarda Frei (rif) Ruth Marending (rma) Sarah Sidler (ssi) Gabriel Tinguely (gab) Nick Manouk (nim) REDAKTIONELLE MITARBEIT Vlora Gashi Krasniqi (Hotel & Gastro Union) Giuseppe Pennisi (Pagina italiana) GESTALTUNG Solange Ehrler (Creative Direction) Luka Beluhan (Art Direction) Pierina Bucher (Polygrafin) GESTALTERISCHE MITARBEIT Fotografie Christine Benz Gina Folly Elise Heuberger Christoph Läser Claudia Link Filipa Peixeiro Valentina Verdesca Salvatore Vinci PRODUKTION Hansruedi Läng (Technik) ÜBERSETZUNG Bertrand Denzler KORREKTORAT Antje Giovannini (HGV) Peter Voser (Ringier Print) Verena Schaffner (Ringier Print) DRUCK Ringier Print Adligenswil AG, CH­6043 Adligenswil/LU

Zu gewinnen: Sonntagsbrunch mit Champagner à discrétion für zwei Personen In we lc hem Kan ton gilt ab Frühjahr 2 016 ein B urkaverbo t? A) Wallis B) Tessin C) Uri Umgeben von der natürlichen, ganzjährigen Schönheit der Schweizer Alpen fügt sich das The Chedi Andermatt elegant in die klassi­ schen Ski­Chalets von Andermatt ein, einem zeitlos charmanten Ort im Urserntal. Eine be­ queme, zweistündige Bahnfahrt bringt die Gäste von Zürich geradewegs in das Herz von Andermatt, das dem Hotel direkt gegenüber­ liegt. Für ihre erste Schweizer Anlage wählte GHM – der asiatische Hotelbetreiber und Sy­ nonym für Stil, Service und Musse – den re­ nommierten Architekten Jean­Michel Gathy

Luzern, den 27. Januar 2016

für das Design der 123 geräumigen Gästezim­ mer und ­suiten. Traditionelle Materialien wie warme Hölzer und Naturstein schaffen intime, jedoch visuell beeindruckende Umgebungen. Die grosszügigen Einrichtungen beinhalten die Sportboutique, das ausgedehnte Spa­ und Well­ ness­Center mit einem Bereich von Hydrother­ malbädern und zwei Swimmingpools sowie erstklassige Restaurants. In einem davon darf der Gewinner dieses Wettbewerbs mit Beglei­ tung ein Frühstück mit Champagner à discré­ tion geniessen.

Der Preis wurde gesponsert von «The Chedi Andermatt».

w w w.ghmho tels .com/de/andermat t Einsendeschluss ist der 10. 02. 2016. Senden Sie Ihre Antwort an: Redaktion Hotellerie Gastronomie Zeitung, PF 3027, 6002 Luzern, oder mit einer E-Mail an: wettbewerb-hgz@hotellerie-gastronomie.ch Der Gewinner aus Ausgabe Nr. 1/2016 ist Hans Huber, Meiringen.

Alle Rechte vorbehalten. Jede Verwendung der redaktio­ nellen Inhalte bedarf der schriftlichen Zustimmung durch die Redaktion. Die in dieser Zeitung publizierten Inserate dürfen von Dritten weder ganz noch teilweise kopiert, be­ arbeitet oder sonst wie verwertet werden. HOTELLERIE GASTRONOMIE ZEITUNG Die Hotellerie Gastronomie Zeitung ist die aufla­ genstärkste und meistgelesene Zeitung im Schwei­ zer Gastgewerbe. Mit einer von der Werbemedien­ forschung (WEMF) beglaubigten Auflage von 29 926 und ihren ausgewiesenen Mehrfachlesern erreicht die Zeitung in der ganzen Schweiz wöchentlich über 125 000 Fachper­ sonen aus dem Gastgewerbe und seinen artverwandten Branchen. Die Druckauflage variiert je nach Woche und aufgrund eines zielgruppenorientierten Zielversandes zwischen 25 700 (Basisauflage) und 47 000 (Grossauflage II) Exemplaren und beträgt im Durchschnitt 31 000 Ex­ emplare. FACHBEILAGEN Das hochwertige Hotellerie Gastronomie Magazin erscheint drei Mal im Jahr in deutscher Sprache und wird jeweils der Zeitung beigelegt. Sie erreicht mit einer Druck­ auflage von 27 000 Exemplaren rund 10 000 Fachkräfte, Gastronomen und Hoteliers. Mit den zweisprachigen Themenmagazinen (ehemals Booklets), die in Deutsch und Französisch erschei­ nen, betrat der Hotellerie Gastronomie Verlag 2011 verlegerisches Neuland. Diese hochwertigen, mono­ thematischen Gastrozeitschriften kommen wie Life­ style­Magazine für den Endkonsumenten daher, rich­ ten sich aber ausschliesslich an den Branchenprofi. Jede Ausgabe fokussiert dabei auf ein bestimmtes Fachthema. Die Themenmagazine werden der Hotellerie Gastronomie Zeitung lose beigelegt. Dadurch werden sie zielgruppen­ orientiert in der Branche diffundiert. Die Druckauflage beträgt 33 500 Exemplare (27 000 dt. und 6 500 frz).


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Inhalt

5.–9. Februar Paris-Nord Villepinte Frankreich

Für die Bäcker- und Konditorbranche sowie die Eis-, Schokoladen- und Süsswarenhersteller ist diese Messe der zentrale Treffpunkt. www.europain.com

8. Februar Marmite Food Lab 8048 Zürich

Basis: 17. Februar Upgrade: 23. März Luzern

26.–28. Februar Art Deco Hotel Montana Luzern

11. März Hotel & Gastro Union Luzern

Am Montag, 8. Februar, findet in Zürich das siebte Marmite Food Lab statt. Thema wird die Neue Schweizer Küche sein. Profitieren Sie als Mitglied von 20% Rabatt. www.hotelgastrounion.ch

Wirtschaftliches Handeln, Qualitätsbewusstsein und Dauerhaftigkeit sind Gründe, Ihr persönliches Wissen im Prozessmanagement zu erweitern. www.hotelgastrounion.ch

Vom mediterranen Erbe über die sensorische Fehleransprache bis hin zum richtigen Einsatz in der Küche. Endlich macht Olivenöl richtig Spass! www.hotelgastrounion.ch

Nach diesen Halbtageskursen können Sie nicht nur die Kosten der Reinigung und der Wäscherei selbständig errechnen, sondern bestimmen auch, ob es sich lohnt, selber zu reinigen und zu waschen oder nicht. www.hotelgastrounion.ch

11. März Schweizer ParaplegikerZentrum, Nottwil

Wir zeigen Ihnen auf, weshalb FODMAP in der Diätküche ein essenzieller Bestandteil werden könnte. www.hotelgastrounion.ch/skv

18.–20. April Italien

Freuen Sie sich auf eine unvergessliche Reise mit kulinarischen Höhepunkten und geselligem Beisammensein . www.hotelgastrounion.ch

12. Mai HACO AG 3073 Gümligen

FoodPairing ist keine wilde Geschmacksmischerei, es folgt vielmehr einer sensorischen Systematik. www.hotelgastrounion.ch

Nutzen Sie unsere Online-Anmeldung unter www.hotelgastrounion.ch. Weitere Kurse und Veranstaltungen der Hotel & Gastro Union finden Sie im Netz.

Lernende trimmen sich fit

Kurs der Woche!

Sie erlangen Sicherheit beim Arbeiten vor dem Gast und festigen Ihre bereits vorhandene Fachkompetenz. Die Inhalte werden dem Durchführungsort angepasst, angelehnt an die QV Richtlinien. INHALT × Verkauf: Verkaufsgespräche verbal – nonverbal, Tipps und Tricks × Fertigung: Speisen zubereiten × Gueridon­Service: Arbeiten und Verhalten vor dem Gast ZIELGRUPPE Alle Restaurationsfachfrauen/ ­männer, welche 2016 ihr QV haben. KOSTEN CHF 30.– Mitglieder CHF 330.– Nichtmitglieder TERMINE 23. Februar oder 1. März, 3. März oder 10. März DURCHFÜHRUNGSORTE BBZBiel Hotel & Gastro formation Aargau AUSKUNFT & ANMELDUNG www.hotelgastrounion.ch/bildung

Get-together bvham

Gettogether!

Lust auf berufliche Vernetzung und Apéro an einem spannenden Ort? INHALT × Networking­Apéro & Austausch × Besichtigungen & Spass KOSTEN Kostenlos für Mitglieder CHF 50.– für Nichtmitglieder TERMINE 16. März, 18.00 bis ca. 20.30 Uhr 18. Mai, 18.00 bis ca. 20.30 Uhr 4. Juli, 15.45 bis ca. 19.00 Uhr 29. November, 18.00 bis 20.30 Uhr DURCHFÜHRUNGSORTE The Chedi Andermatt/ Atlantis by Giardino, Zürich/ Bundeshaus und Hotel Bellevue, Bern/ Montana, Luzern AUSKUNFT & ANMELDUNG www.hotelgastrounion.ch/bvham


t r e i t n e s ä r p

PERU Die Fachreise für Mitglieder der Schweizer Gastrobranche

Eine Fortbildungsreise nach Peru, internationaler Hotspot der Stunde im Bereich der Gastronomie. Kennenlernen der Funktionsweisen, Philosophien und Herkunft der peruanischen Küche – unter anderem mit exklusivem Workshop beim weltberühmten Ausnahmekoch Virgilio Martínez. Professionelle Chefkoch-, gaumenkitzelnde Gourmet- und eindrückliche Kulturmomente. Vereint in einer 14tägigen Fachreise in die lateinamerikanische Hochburg internationalen gastronomischen Trendsettings. Lernen Sie die Cocina Novoandina vor Ort bei ihren Meistern kennen – eine Investition nicht nur zu Ihrer fachlichen Weiterbildung als Mitglied der Schweizer Gastrobranche. Sondern auch ein eindrückliches, inspirierendes und geschmacksintensives Erlebnis.

REISEDETAILS Gourmet-Momente

• Degustations-Menüs in den mehrfach ausgezeichneten Restaurants von Virgilio Martínez und Gastón Acurio • weltweit beste Ceviche beim Chefkoch chinesischer Abstammung, Javier Wong • Fusion-Gerichte mit japanischen, chinesischen, europäischen und amerikanischen Einflüssen • Geschmack und vielfältige Einsetzbarkeit der Inka-Körner Mais, Amarant oder Quinoa • Kosten traditioneller Gerichte in Strassenküchen der lokalen Märkte

Chefkoch-Momente

• exklusiver Workshop mit Virgilio Martinez in seinem Restaurant in Lima und Marktbesuch mit seinen Köchen • Treffen mit Kochschülern von Gastón Acurios Projekt «Fondación Pachacútec» • Kochwettbewerb mit Nachwuchsköchen der renommierten Kochschule USIL • direkt an die Entstehungsorte berühmter Spezialitäten – zum «Catch of the Day» mit Fischern, zur Herstellung von Pisco in Weinanbaugebiete, Besuch nachhaltiger Anbauprojekte und CevicheZubereitung auf Limas zentralem Fischmarkt • Kennenlernen der traditionellen Basis – Anbauart und Produkte aus Inka-Zeiten sowie ursprüngliche Gerichte wie Pachamanca oder Cuy

Kultur-Momente

• Tagesausflug zur weltberühmten Inka-Stätte Machu Picchu • Besichtigung der Kolonialstädte Lima und Cuzco • Lateinamerikanisches Nachtleben – inkl. Barkeeper-Workshop mit Pisco als Schwerpunkt • Ausflug in Paracas-Nationalpark und auf Islas Ballestes mir ihren Seelöwen und Pinguinen • Beachbuggy-Fahrt, Sandboarden und Relaxen unter Palmen

Cocina Novoandina & ihre Aushängeschilder

Die neuandische Küche löst Sushi als Paradebeispiel exotischer Gastronomie ab. Kreativität, Innovation und die Aufarbeitung der reichen Inka-Esskultur machen Peru – zusammen mit Einflüssen jahrzehntelanger Immigrationsbewegungen aus allen Kontinenten – zum einmaligen Entstehungsort neuartiger gastronomischer Kombinationen. Nebst weltbekannter Chefs mit Restaurants im Ausland wie Martínez und Acurio prägten auch Namen wie Schiaffino, Rey, Perret oder Konishi die Szene bereits in den 90ern. Mit der Gründung von Kooperationen mit Bauern, wissenschaftlichen Studien zu Inka-Zutaten und systematischer Nachwuchsförderung.

INFORMATION Daten: 3. bis 17. April 2016, 14 Tage mit optionaler Verlängerung im Amazonasgebiet bis 19. April 2016, 16 Tage Preis: CHF 5‘900.Einzelzimmerzuschlag: CHF 550.Verlängerung im Doppelzimmer: CHF 650.-

Mitglieder der Hotel & Gastro Union: 400 Franken Rabatt. Abonnenten der Hotellerie Gastronomie Zeitung: 150 Franken Rabattt (nicht kumulierbar)

(Preis Variante 4-Sterne-Hotels: CHF 6‘900.-, Einzelzimmerzuschlag CHF 850.-), Frühstück und 1 weitere Mahlzeit pro Tag, 2 Degustations-Menüs, Workshops und Eintritte, Trinkgelder, Begleitung durch lokale Deutsch

Inklusive: internationale Flüge mit Iberia über Madrid in Economy-Klasse (inkl. Flugtaxen CHF 116.-, Stand November 2015), Inlandflüge/Transfers/ Transportmittel, gute 3-SterneHotels auf Basis Doppelzimmer

sprechende Reiseleiter, cotravel Reiseleitung, ausführliche Reisedokumentation Exklusive: allfällige Impfungen, Getränke, Versicherungen, persönliche Auslagen.

ANMELDUNG

Ich/wir melde/n mich/uns definitiv an zur Fachreise «Peru». Anzahl Personen: Ich bin

Doppelzimmer

Mitglied der Hotel & Gastro Union

Einzelzimmer

mit bzw.

ohne Verlängerung

Abonnent der Hotellerie Gastronomie Zeitung

Bitte senden Sie mir detaillierte Unterlagen über die Fachreise «Peru». Name

Vorname

Funktion

Betrieb

Strasse/Nr.

PLZ/Ort

Tel. tagsüber

E-Mail

Datum Unterschrift

Talon einsenden an: Hotellerie Gastronomie Verlag, Kennwort «Peru», Adligenswilerstrasse 27/29, Postfach 3027, 6002 Luzern

per Talon, E-Mail cotravel@cotravel.ch oder bei cotravel Tel.: 061 308 33 00


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