HG-Hebdo 17/2024

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Le journal professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886

e année

Gastrosuisse a élu son nouveau président en la personne de Beat Imhof

Lausanne, le 3 juillet 2024

Œnologie

L’Œil de Perdrix fêté à Neuchâtel

Édition romande

Formation

Serge Chobaz

Quelle utilisation pour les outils numériques dans la formation? Le responsable de domaine au Centre pour le développement des métiers livrera ses réponses à HGU Focus.

Prochaine parution le 17 juillet

Hôtellerie

Laurent

Gardinier à l’interview

LES VINGT ANS DU BAROMÈTRE DES APPRENTIS

Quel est le moral des apprentis? Sontils satisfaits de leur formation et de leur maître d’apprentissage? Et entendent-ils rester fidèles à l’hôtellerierestauration et au métier qu’ils ont appris? Pour obtenir la réponse à ces questions, Hotel & Gastro Union a réalisé pour la première fois en 2004 une enquête à grande échelle auprès des apprentis de tout le pays. Depuis, le baromètre des apprentis est présenté

chaque année par l’organisation professionnelle, qui mandate en amont l’institut d’études de marché et de recherche sociale Ipsos SA. Cette année, 1089 apprentis ont participé à l’enquête, réalisée sous forme de sondage en ligne du 16 avril au 24 mai 2024. Quid des résultats de la consultation? Au cours des vingt dernières années, beaucoup de choses ont changé dans le secteur de l’hôtellerie-restauration,

y compris en ce qui concerne la formation professionnelle. Ainsi, les formations initiales existantes ont été soumises à plusieurs reprises à des révisions. De plus, de nouveaux cursus ont vu le jour, comme celui de spécialiste en restauration de système et de spécialiste en communication hôtelière. Ce qui n’a pas changé durant ces deux décennies, en revanche, c’est la qualité des formateurs. En 2004 déjà,

trois apprentis sur quatre estimaient que les qualifications professionnelles de leurs formateurs étaient bonnes.

Malgré cela, seuls 26 % des apprentis voulaient absolument rester dans la branche après leur formation. Aujourd’hui, ils représentent 33 %, tandis que 24 % d’entre eux assurent qu’ils resteront probablement dans la profession qu’ils ont apprise (25 % en 2004). Et si la plupart des réponses des

Adligenswilerstr. 22, 6006 Lucerne

Un aperçu des nouveaux produits destinés aux professionnels

apprentis n’ont guère changé en l’espace de deux décennies, le baromètre des apprentis a lui-même beaucoup évolué: d’une part, les apprentis de la boulangerie-pâtisserie sont désormais inclus dans le sondage; d’autre part, les apprentis sont interrogés de manière plus approfondie et sur des thèmes plus larges.

Suite en page 4

hotellerie-gastronomie.ch

«Ma branche.

CONCOURS

Deux entrées à Aquarena Fun

En quelle année a été fondée l’association Relais & Châteaux qui compte 580 membres dans 65 pays?

A) 1953

B) 1954

C) 1955

Les bains thermaux Aquarena Fun offrent des expériences variées pour toute la famille, avec un espace à la fois extérieur et intérieur. Pour les fans de jeux aquatiques, l’eau thermale à 35 degrés se décline en bain de rivière, jacuzzi et toboggan de 65 mètres de long dans une grotte. Les amateurs de plaisir et de bien-être apprécieront les buses de massage et les douches cascades. Un inhalatorium parfumé et un espace de bien-être permettent également de se détendre. Le bassin de natation de 25 mètres ravira quant à lui les sportifs. Les bains thermaux de Bad Schinznach sont ouverts tous les jours de 8 h à 22 h.

Les 2 entrées pour 2 heures de détente à l’Aquarena Fun sont offertes par bad-schinznach.ch

Merci de nous faire parvenir votre réponse d’ici au 15.7. 2024 à l’adresse suivante:

Rédaction Hotellerie Gastronomie Zeitung, Case postale 3027, 6002 Lucerne, ou par e-mail: wettbewerb-hgz@hotellerie-gastronomie.ch

Le gagnant du n° 15/2024 est Feriel Weisskopf, Oltingen.

2023, l’Office

Les

des

Neuchâtelois

célèbrent les origines de l’Œil de Perdrix

A travers une fête populaire estivale, 30 vignerons présentent leur vision de ce rosé de Pinot Noir peu cuvé.

ANNONCE

«Ma branche. Mon job.»

Issu de pinot noir peu cuvé, l’Œil de Perdrix évolue à Neuchâtel dans son pays d’origine. Depuis 2023, l’Office cantonal des vins et terroirs célèbre mi-juin ce rosé dans une grande dégustation au Jardin Anglais. Une fête populaire qui réunit 30 vignerons et dont l’esprit convient bien à ce vin si mple, encore souvent servi à l’apéritif et bien connu outre-Sarine. «Il reste bien ancré dans nos cœurs, même si on le travaille moins comme un nectar costaud et plus en finesse», explique Benoît de Montmollin, du domaine du même nom, à Auvernier qui cultive 50 ha en biodynamie. Si on veut comprendre le goût que connaissent les Neuchâtelois depuis plusieurs générations et ce joli équilibre entre acidité franche et fruité dense, on peut commencer la dégustation par la cave Sandoz. Dans ce jeune millésime 2023, on trouve de jolies notes de cassis et un côté délicatement épicé. La majorité de leurs vignes se trouvent sur les hauteurs de la Ville de Neuchâtel, à La Coudre.

Une première étiquette en 1861

Cet emblématique vin rosé provient historiquement de la région, raison pour laquelle le Neuchâtel Œil de Perdrix est considéré par les connaisseurs comme «l’Original». Au Musée de la vigne et du vin, à Boudry, l’historien Patrice Allafranchini raconte: «Œilde-Perdrix est une appellation générique de la viticulture, dont on trouve les premières mentions au 14 e siècle en Bourgogne. A l’époque, un Œil est un rouge qu’on n’a pas réussi à vinifier en blanc et qui avec le temps prend la teinte mordorée de l’œil d’une perdrix morte.» Les vins et terroirs, eux, se concentrent sur une autre partie de l’histoire: «C’est en 1861 que datent les premières

d’informations: neuchatel-vins-terroir.ch

traces de l’existence de l’Œil de Perdrix dans le canton. Louis Bovet, propriétaire encaveur à Areuse, fit imprimer une étiquette portant la mention Œil de Perdrix. On ne sait si c’est la plus ancienne ou la première, mais elle prouve la longue tradition dont est issue le Neuchâtel Œil de Perdrix.»

Un producteur mélange les traditions

Au Jardin Anglais, la plupart des producteurs restent classiques, et, malgré quelques franc-tireurs, aucun ne s’aventure dans un Œil de Perdrix en assemblage avec du gamay, comme dans d’autres cantons. Situé à Vaumarcus, Boris Keller vinifie un Rosé de Gamay, à Bonvillars, mais demeure ancré dans la tradition de Neuchâtel, même si avec son Klin d’œil il avoue s’inspirer des rosés de Provence. Par contre Jean-Claude Angelrath, au Landeron, reste le seul à s’amuser à combiner les deux traditions historiques du canton avec son Œil de Perdrix Non Filtré, alors qu’il s’agit d’ordinaire que de Chasselas. Il obtient un vin au fort parfum d’agrumes, avec un côté étonnamment madérisé.

A l’encavage de l’Etat de Neuchâtel, on opte pour un pressurage direct et une légère macération de quatre heures pour un résultat aromatiquement complexe avec d’intenses arômes d’orange amères. Autre domaine historique, datant, lui, de 1858, les v ins Porret à Cortaillod où une sœur et un frère, Sophie et Martin, veillent depuis 2020 sur le domaine, travaillent en bio et développent de jolis cuvées parcellaires, comme les Calames en rouge. Pour l’Œil de Perdrix, ils conservent une structure classique, optant pour une «macération d’une heure à une heure et demi, sans deuxième fermentation et un élevage en foudres». Le sommet de l’Œil de Perdrix de gastronomie, on le déniche à la Maison Carrée, à Auvernier, où Jean-Denis et Alexandre Perrochet élèvent en biodynamie sur lies, avec une macération de deux jours et autour d’un pressoir antique un vin très intense. Sur le millésime 2023, on apprécie les arômes de groseille et le final poivré. ALEXANDRE CALDARA

RTS Info

Le Valais panse ses plaies

Les intempéries du week-end ont fait un mort en Valais dans la commune de Saas-Grund, qui a été atteinte par une lave torrentielle. A la suite de p récipitations massives, surtout dans le Haut-Valais, le Rhône a pour sa part débordé en différents endroits, notam ment entre Rarogne et Gam pel ou encore à Chippis et à Sierre. Il s’agit «d’une situation de crue extrême», selon Raphaël Mayoraz, chef du Service valaisan des dangers naturels.

Sonntagszeitung

La réforme de la LPP ne convainc pas

La réforme de la prévoyance professionnelle (LPP), soumise à votation le 22 septembre, ne convainc pas les Suisses, révèle un sondage repris par l’hebdomadaire. Seules 30 % des person nes interrogées se disent favorables au projet. Elles sont en revanche 45 % à s’y opposer. L’enquête, commandée par l’Union syndicale suisse (USS), a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1045 personnes par Oliver Strijbis, professeur à l’université Franklin de Zurich.

Le Matin Dimanche

Les dangers de l’urbanisation croissante

L’urbanisation augmente les risques de dégâts lors d’intempéries, explique Balz Grollimund, responsable du développement des modèles de risque de catastrophe chez Swiss Re. Les villes, qui sont souvent situées en bord de mer, de rivières ou de lacs, concentrent la majeure partie de la croissance démographique et de l’accroissement des richesses, relève-t-il. Les catastrophes y provoquent donc plus de dommages, dit-il.

LE CHIFFRE

C’était, à fin juin, le montant le moins cher pour une nuit d’hôtel à Zurich les 9 et 10 juillet, dates auxquelles Taylor Swift se produira dans le cadre de sa tournée «The Eras Tour». Plus de 100 000 personnes sont attendues pour les deux concerts zurichois, dont 10 000 en provenance de l’étranger.

Depuis
cantonal
vins et terroirs célèbre mi-juin l’Œil de Perdrix au Jardin Anglais, à Neuchâtel. DR
Davantage

LAURENT GARDINIER «L’HÔTELLERIE EST AU CŒUR DE NOS SOCIÉTÉS»

DR Bien implantée en Suisse, l’association

Gastrosuisse: nouveau président

Lors de la 133e assemblée de Gastrosuisse qui s’est tenue le 18 juin à Neuchâtel, les délégués ont pris congé de Casimir Platzer, qui a dirigé la fédération pendant dix ans. Beat Imhof lui succède à la présidence et le nouveau vice-président est le Vaudois Gilles Meystre. Daniela Segmüller, David Maye et Samuel Vörös ont été élus pour la première fois au Conseil. Elu dès le premier tour de scrutin face au vice-président sortant Massimo Suter, Beat Imhof a assuré qu’il ferait tout son possible pour «répondre aux exigences élevées de la fonction». Cuisinier de formation, le Zurichois de 52 ans est titulaire d’un Master en management général à la Haute école EMBA de Lucerne. Il a été directeur de Dine & Shine Event Catering, SV Suisse SA de 2011 à 2015, puis directeur du catering et directeur adjoint du Samsung Hall de 2015 à 2018. Il est CEO du Casinotheater à Winterthour depuis 2018. (ATS)

SV Group: un chef romand distingué

En décernant le titre de «Chef Champion», SV Group récompense les plus grands talents culinaires parmi le personnel de ses quelque 300 restaurants, restaurants scolaires et universitaires, et cuisines d’hôtels répartis dans toute la Suisse. Placé sous le signe d’une alimentation saine et durable, le concours de cette année a vu la victoire d’Edwin Paul Dhanapal Chelliah. Pour son menu à trois plats, le chef de l’École Internationale de Genève, âgé de 40 ans, s’est inspiré de la cuisine marocaine et indienne et a ainsi suscité l’enthousiasme du jury, indique SV Group dans un communiqué. (HGH)

Premier hôtel

Zleep en Suisse

Le design danois rencontre l’art de vivre suisse: c’est en ces termes que le groupe hôtelier H World International annonce l’ouverture à Chavannes, dans la périphérie de Lausanne, du premier hôtel Zleep en Suisse. Le concept? Un établissement qui se caractérise par une esthétique fonctionnelle, intemporelle et stylée, où les matériaux naturels comme le bois et un éclairage chaleureux créent une atmosphère détendue. Les services numériques tels que les bornes d’accueil pour l’auto-enregistrement offrent un plus en termes de flexibilité, dixit la chaîne. (HGH)

d’informations: sv-group.com

relaischateaux.com/fr

Relais & Châteaux

fête ses 70 ans. Le point sur ses projets avec son président.

HGH: Laurent Gardinier, vous étiez récemment en Suisse pour la première fois en qualité de président de Relais & Châteaux. Quel regard portez-vous sur le pays et son hôtellerie?

LAURENT GARDINIER: Le premier Relais & Châteaux y a été affilié en 1975, ce qui est tôt quand on considère que l’association créée en 1954 a commencé à déployer ses activités vers le milieu des années 1960. Cela est notamment dû à la proximité géographique et culturelle avec la France et au fait que la Suisse est le pays où la grande hôtellerie a été formalisée à travers les écoles. Ce marché joue donc un rôle important.

Vous parlez de la proximité culturelle avec la France. Or, les membres de Relais & Châteaux sont aujourd’hui plus nombreux en Suisse alémanique qu’en Suisse romande. Comment s’est opéré ce rééquilibrage?

Il s’est fait naturellement, à mesure que la dimension gastronomique, qui fait partie de l’ADN de notre association, s’est développée. Aujourd’hui, il existe un écosystème culinaire fort aussi bien en Suisse alémanique qu’en Autriche et en Allemagne, ce qui explique la répartition géographique de nos établissements en Suisse.

La Suisse est le cinquième marché source derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Comment expliquez-vous l’importance d’un si petit pays en termes de ventes?

On sait que les Suisses voyagent beaucoup depuis longtemps. C’est lié au pouvoir d’achat et à l’ouverture au monde, et, dans le cas de Relais & Châteaux, c’est aussi le reflet d’une attirance pour la belle hôtellerie. On notera aussi que la clientèle indigène est importante dans nos 24 maisons helvétiques.

Depuis votre élection à la présidence, vous misez sur trois axes: la réduction de l’empreinte écologique, la préservation de la diversité et la responsabilité sociétale. Comment ces valeurs s’incarnent-elles?

D’une part, à travers un manifeste que nous allons présenter en novembre lors de notre assemblée générale, et qui réactualisera celui que nous avions publié en 2014. D’autre part, via l’adaptation de notre grille d’analyse sur la base de nos nouvelles priorités. Dans le cadre de ce processus, nous avons créé une commission réunissant sept membres. La démarche émane donc de la base, et non de la présidence, ce qui facilitera

l’implémentation des nouveaux préceptes sur le terrain.

En quoi votre analyse a-t-elle évolué depuis 2014?

Elle s’est affinée. Ce qui a changé en dix ans, c’est la notion d’urgence et le rôle de l’hôtellerie dans les communautés locales. D’un côté, notre secteur intègre socialement et culturellement les acteurs régionaux, notamment par le biais de la gastronomie. De l’autre, notre activité génère une empreinte carbone qu’il faut réduire en optimisant nos processus, sans pour autant renoncer à la qualité. L’enjeu est de combiner ces deux aspects et de passer des intentions à une mise en œuvre concrète.

«Notre secteur intègre socialement et culturellement les acteurs r égionaux»

Depuis la fin de la parenthèse covid, le trafic aérien et le tourisme battent de nouveaux records. L’activité hôtelière est-elle compatible avec les mesures de préservation de l’environnement?

Notre industrie est liée à la mobilité. En Suisse, le train est plébiscité, mais ce n’est pas le cas dans tous les pays. L’objectif est de faire en sorte que, lorsque les gens viennent chez nous, ils sachent que nous faisons tout pour réduire au maximum notre empreinte. L’effort passe entre autres par une gastronomie locale et saisonnière.

C’est sous l’impulsion de votre père Xavier que votre famille a bifurqué vers l’hôtellerie-res-

Les meilleurs chas selas primés

La 13e édition du Mondial du Chasselas s’est déroulée à Aigle les 31 mai et 1er juin 2024. Au total, 740 échantillons ont été dégustés par 92 jurés selon les normes strictes de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin. S elon le communiqué de presse officiel, cette édition a été marquée par une participation record de chasselas étrangers (particulièrement allemands), avec 129 inscrits (17,4 %), résultat remarquable pour un cépage peu v inifié en dehors du pays; ils n’étaient que 8,8 % lors de la première édition en 2012. Si les fendants avaient trusté le podium en 2023, les Vaudois se sont cette année taillé la part du lion dans la catégorie principale, s’appropriant entre autres les trois premières places. Les Trockenbeerenauslesen et autres Eisweine allemands ont quant à eux largement dominé la famille des vins doux, voire liquoreux, et celle des swings (chasselas légers). Deux vins effervescents se sont retrouvés en tête des vinifications spéciales, reflet de la popularité croissante de ce style de vins. Enfin, c’est un Dézaley qui a remporté la compétition des vieux millésimes. Infos sur le classement disponibles en ligne (mondialduchasselas.com). (HGH)

Château d’Aigle: nomination

tauration. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce domaine?

J’apprécie le côté patrimonial de la mission confiée à chaque hôtelier. Ensuite, la dimension architecturale et le design me passionnent, car il s’agit de combiner modernité et histoire. Ce métier met aussi en avant les relations humaines et la cohésion d’équipe, essentielles dans le service. De plus, la notion de goût est centrale, que ce soit en termes de décoration ou de gastronomie. Enfin, la gestion d’entreprise est cruciale, avec des défis économiques et technologiques. Ce métier est passionnant et stimulant, toujours surprenant; il ne me donne jamais l’impression de travailler.

L’heure est-elle à l’expansion?

Nous ne nous fixons aucun objectif de croissance. Toutefois, nous recevons de nombreuses demandes d’adhésion (600 par an) et nous prospectons en Inde et en Chine, où nous souhaiterions valoriser la marque. Les ventes annuelles de nos 580 membres répartis dans 65 pays se montent à 2 ,8 milliards de francs, dont la moitié provient de l’offre de restauration. PROPOS RECUEILLIS PAR

Bio express

Laurent Gardinier est président de Relais & Châteaux depuis janvier 2023. Propriétaire avec ses frères du Relais & Châteaux Domaine Les Crayères à Reims et du restaurant Le Taillevent à Paris, il a étudié les sciences politiques et la gestion d’entreprise et se passionne pour la littérature, l’histoire et la philosophie.

Sophie Menghini prendra les rênes du Château d’Aigle et de ses musées à partir du 1er août prochain. La nouvelle directrice, 51 ans, est actuellement directrice adjointe du Château de Chillon. Diplômée de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), Sophie Menghini a grandi et fait ses classes à Aigle. Elle apporte «une riche et longue expérience dans le tourisme, la gestion d’événements et la direction d’un monument historique», annonce le comité de l’Association du Château d’Aigle et de ses Musées (ACAM). Son expertise constitue «un atout important» pour promouvoir le Château en tant que lieu h istorique, culturel et œno-touristique «incontournable», note le communiqué. (ATS)

Vins vaudois au Montreux Jazz

Partenaire de longue date de la manifestation, l’Office des vins vaudois (OVV) sera, cette année encore, au cœur des festivités du Montreux Jazz Festival. Du 5 au 20 juillet 2024, les festivaliers pourront profiter de la diversité des vins vaudois en musique au bar de l’Esplanade, qui a fait peau neuve pour cette édition 2024. Situé au pied de la Lake House, ce bar constitue le lieu idéal pour s’accorder un verre entre deux danses endiablées, dixit un communiqué de l’OVV. Une sélection de vins locaux permettra aux festivaliers de trouver le parfait accord vin-musique. Sur l’ensemble du festival pas moins de 18 vins vaudois seront bus et dégustés, sans oublier le cocktail phare le l’OVV, In Chasselas Veritas. (HGH)

Davantage
Davantage d’informations:
Laurent Gardinier gère en famille un hôtel à Reims et un restaurant à Paris. DR

Les boulangers-confiseurs ont les meilleurs formateurs

Le baromètre 2024 des apprentis montre que la plupart des jeunes professionnels sont satisfaits de leur entreprise formatrice et de leur formateur. De même, 60 % des apprentis estiment que l’image de leur métier est bonne. Mais un apprenti sur quatre ne sait pas encore s’il restera dans la branche.

La bonne nouvelle, c’est que le nombre d’apprentis qui voient leur avenir dans le secteur de l’hôtellerie-restauration est stable depuis des années. Mais c’est aussi la mauvaise nouvelle: malgré les efforts consentis par les entreprises, les associations patronales et les organisations professionnelles, il n’a pas été possible de réduire de manière significative le nombre de professionnels qui quittent le secteur après leur apprentissage. Tel est le constat du sondage auquel ont participé plus de 1000 apprentis de tout le pays.

Un problème bien connu

La raison la plus souvent citée pour quitter la branche, tous métiers confondus, est les horaires de travail. C’est d’ailleurs pour les apprentis de l’hôtellerierestauration classique (55 %) et de la boulangerie-confiserie (56 %) le principal critère de réorientation professionnelle après l’apprentissage.

De nombreuses entreprises ont pris des mesures pour rendre les horaires de travail plus attrayants. Ils ont par exemple

adapté les heures d’ouverture et les processus de production ou supprimé l’heure de chambre.

Mais même avec la meilleure volonté du monde, personne ne peut résoudre le problème de base: les gens veulent du pain frais pour le

71 % des apprentis restent chez leurs parents pendant leur apprentissage

petit déjeuner et ils viennent à l’hôtel ou au restaurant quand ils ont congé, c’est-à-dire surtout le soir, les week-ends, les jours fériés et durant les vacances scolaires. Ce qui pourrait être changé, c’est en revanche l’avis des apprentis sur les heures de travail –i l y a après tout aussi des avantages à avoir du temps libre quand les autres travaillent –, mais ces

aspects-là devraient être mis en avant et communiqués plus largement. Actuellement, les horaires de travail sont de loin la raison la plus importante de quitter le métier (45 %). Les conditions de travail difficiles (20 %) et le manque d ’estime (19 %) sont d’autres facteurs de mécontentement importants au travail.

Heureusement, il y a aussi de bonnes raisons pour lesquelles les apprentis restent dans le métier et donc dans la branche. Ainsi, 49 % des apprentis restent parce que le métier leur plaît, tandis que 36 % d’entre eux apprécient les travaux variés et 32 % le fait qu’ils puissent être créatifs et partager leurs idées. L’ambiance de travail (14 %) joue également un rôle important.

En tête et en queue de peloton

L’ambiance de travail et l’esprit d’équipe au sein de l’entreprise formatrice sont surtout déterminants pour les apprentis des métiers de l’administration et de la gestion hôtelière (17 %). En revanche, seuls 8 % des apprentis de la boulangerie-confiserie citent l’ambiance de travail comme raison de rester dans la profession.

Et 70 % des futurs boulangers et confiseurs indiquent que le métier leur plaît, tandis que 81 % trouvent que leurs formateurs ont des

Plus de la moitié des apprentis sont satisfaits de la qualité de leur formation

connaissances professionnelles élevées et aussi de bonnes compétences sociales dans leurs relations avec les apprentis (75 %).

L’impact du manque de personnel

On a également demandé aux apprentis, entre autres, s’ils devaient faire des heures supplémentaires en raison du manque de personnel dans l’entreprise. Deux tiers des apprentis ont répondu par l’affirmative, mais seuls 21 % d’entre

Quel est le ressenti des jeunes en formation dans la branche?

eux font régulièrement des heures supplémentaires. Pour 21 % des personnes interrogées, les heures supplémentaires ne sont effectuées que pendant la haute saison ou lors d’événements particuliers. Concernant les 25 % restants, les heures supplémentaires sont irrégulières et n’ont pas d’explication particulière. Il n’est pas rare non plus que les apprentis renoncent souvent ou au moins occasionnellement à des jours de repos. Seuls 4 6 % des sondés déclarent ne jamais devoir renoncer à des jours de repos.

(RIF/PCL)

Baromètre des apprentis

Depuis 2004, Hotel & Gastro Union évalue la satisfaction des apprentis de l’hôtellerie, de la restauration et de la boulangerie par rapport à leur formation. Cette année, 1089 apprentis de toutes les régions linguistiques et de toutes les années d’apprentissage ont participé à l’enquête. Le sondage, représentatif, a été réalisé par l’institut Ipsos à Root (LU).

Situation des apprentis dans les entreprises formatrices

Gastrosocial: une prévoyance optimale en toute situation

Quand on a travaillé dur pendant de longues années, on veut pouvoir profiter de sa retraite sans souci d’argent. C’est pourquoi il est crucial d’opter tôt pour une caisse de premier plan comme Gastrosocial.

L’hôtellerie-restauration a ses spécificités, notamment en matière de prévoyance professionnelle. Gastrosocial connaît parfaitement cette branche et est donc la caisse de prévoyance idéale pour ses salariés.

Une bonne prévoyance professionnelle permet de se prémunir contre les conséquences d’une

invalidité, de préparer l’avenir de ses proches ou de profiter de sa retraite sans souci d’argent. Mais pour les salariés de l’hôtellerie-restauration, il est capital d’opter pour une caisse qui connaît les spécificités de leur branche sur le bout des doigts. Or, cette caisse existe: elle s’appelle Gastrosocial.

Un maximum d’avantages pour les employeurs et les salariés

Avec plus de 22 000 établissements affiliés et quelque 190 000 a ssurés, Gastrosocial est la plus grande caisse suisse de compensation et de pension de l’hôtellerie-restauration. Gastrosocial est en outre la caisse de compensation de Gastrosuisse. Les quelque

280 collaborateurs de Gastrosocial connaissent parfaitement les besoins et les défis de la branche et sont ainsi en mesure de proposer aux employeurs et aux salariés des conseils personnalisés et exhaustifs respectant les exigences de la CCNT, l’objectif étant toujours de proposer un maximum d ’avantages aux employeurs affiliés à Gastrosocial et à leurs salariés assurés.

«Nous accompagnons et conseillons nos assurés dans toutes les situations qu’ils rencontrent au cours de leur vie»

FELIX SCHWAN, RESPONSABLE DU SERVICE CLIENTS DE GASTROSOCIAL

Ainsi, les employeurs et les salariés bénéficient les uns comme les autres de l’expertise spécialisée des collaborateurs de Gastrosocial.

Trouver la meilleure solution

Membre de la direction et responsable du Service Clients de Gastrosocial, Felix Schwan explique: «Nous accompagnons et conseillons nos assurés dans toutes les situations qu’ils rencontrent au cours de leur vie.» Il en énumère certaines: «Service militaire, conséquences d’un accident, mariage, naissance d’un enfant, retraite, décès: notre tâche quotidienne consiste à conseiller l’assuré concerné afin de trouver avec lui la meilleure solution possible.»

Grâce à Gastrosocial, les assurés sont protégés et peuvent faire face aux aléas de l’existence. Les nombreuses solutions de prévoyance, conçues sur mesure pour les besoins de celles et ceux qui travaillent dans l’hôtellerie-restauration, les connaissances des experts de Gastrosocial et les conseils personnalisés qu’ils prodiguent aux assurés garantissent à chacun un maximum de sécurité et de soutien. «Pour envisager l’avenir avec sérénité, je pense qu’il vaut la peine de faire confiance à l’expérience et à la compétence de la plus grande caisse de compensation et de pension de l’hôtellerie-restauration », dit Felix Schwan.

Taux de conversion élevé

qu’ils soient saisonniers, employés à temps partiel, cadres ou membres de la direction.

Des prestations supérieures aux prescriptions légales

Il est recommandé de vérifier si l’on est assuré auprès d’une bonne caisse de pension. Pour le savoir, il faut comparer ses prestations à celles des autres caisses, notamment en matière de rente d’invalidité ou de rente de partenaire et d’orphelin en cas de décès. Dans ce contexte, il est utile de savoir que, chez Gastrosocial, ces prestations sont plus élevées que les prescriptions légales en vigueur.

Scannez et accédez directement au relevé de compte de caisse de pension

La caisse de pension Gastrosocial se distingue par un financement solide et par un taux de conversion supérieur à la moyenne (119 % au 31.5.2024). Les assurés bénéficient d’un taux très intéressant sur leur avoir de vieillesse LPP. Pour l’année 2023, il était en effet de 1,75 %, aussi bien pour la part obligatoire que pour la part surobligatoire de l’avoir de caisse de pension. Depuis des années, le taux proposé par Gastrosocial est du reste sensiblement supérieur au taux minimum prescrit par le Conseil fédéral, qui, pour 2023, était de seulement 1 %. Très avantageux, le taux de conversion de 6,8 % pour la part obligatoire et de 6,5 % pour la part surobligatoire de l’avoir de vieillesse garantit aux retraités une rente maximale. Dans l’hôtellerie-restauration, les conditions d’emploi et les classes de salaire sont très diverses. Or, chez Gastrosocial, les solutions de prévoyance sont combinables de façon personnalisée, si bien que tous les salariés bénéficient d’une prévoyance professionnelle optimale et sur mesure,

Les salariés sont nombreux à se demander combien d’argent ils ont sur leur compte de caisse de pension. Pour en avoir le cœur net, il leur suffit de consulter leur relevé personnel de compte de caisse de pension. Ce document offre une vue d’ensemble détaillée de l’avoir de vieillesse de l’assuré concerné et liste tous ses employeurs passés et actuels qui ont fait appel aux services de la caisse de pension Gastrosocial. Il peut ainsi facilement suivre l’évolution de son épargne, découvrir d’éventuelles incohérences ou lacunes en matière de cotisations et y remédier si nécessaire. Le relevé de compte de caisse de pension peut être commandé gratuitement à l’adresse suivante: gastrosocial.ch/fr/employes/extraits-de-compte-commandes/extrait-de-comptecaisse-de-pension. (RIF/BDE)

Gastrosocial Buchserstrasse 1 5001 Aarau Tél. 062 837 71 71 gastrosocial.ch

L’hôtellerie-restauration emploie aussi de jeunes mères, qui sont nombreuses à vouloir assurer l’avenir de leurs enfants s’il devait leur arriver quelque chose.
Dans l’hôtellerie-restauration, les conditions d’emploi sont variées. Mais il existe des solutions de prévoyance sur mesure. PHOTOS GASTROSOCIAL

Une garantie de cinq ans sur les coupe-légumes

Aucun problème si la machine dysfonctionne: Brunner-Anliker améliore son service vis-à-vis des clients de la restauration.

Les coupe-légumes de BrunnerAnliker produits à partir du 1er juillet 2024 bénéficient d’une extension de garantie de cinq ans couvrant l’ensemble de la machine. Cette amélioration souligne l’engagement de l’entreprise à a ssurer la meilleure qualité et fiabilité pour ses clients. Depuis plus de 100 ans, Brunner-Anliker

est à la pointe de l’innovation dans l’industrie de la transformation des aliments, offrant des équipements de pointe reconnus pour leur précision, leur durabilité et leur efficacité. Avec l’introduction de la garantie de cinq ans, Brunner-Anliker établit des normes d ’excellence et fait en sorte que les clients puissent investir dans leurs produits en toute confiance. «Nous sommes fiers de l’ingénierie et du savoir-faire artisanal qui entrent dans la fabrication de chaque machine», déclare Lukas Arnet, CEO de Brunner-Anliker. La garantie de cinq ans couvre tous les composants et offre une protection complète contre les dé-

fauts de fabrication ou les dysfonctionnements, ce qui permet aux entreprises qui dépendent des machines Brunner-Anliker de travailler en toute tranquillité. Cette initiative fait partie des ef-

forts continus de Brunner-Anliker pour améliorer la satisfaction de sa clientèle et soutenir les partenariats à long terme avec les clients.

Brunner-Anliker s’engage également en faveur de la durabilité. En proposant des machines à longue durée de vie et à garantie prolongée, l’entreprise encourage la réduction des déchets et l’utilisation d’équipements à longue durée de vie. Cette approche n’est pas seulement bénéfique pour l’environnement, elle aide également les entreprises à réduire leurs coûts globaux et leur empreinte écologique. Les machines de Brunner-Anliker sont utilisées dans différents secteurs, y compris la restauration et l’hôtellerie. Grâce à la nouvelle garantie, les clients peuvent compter sur des performances ininterrompues et se concentrer sur leur activité principale. (HGH)

Une coccinelle pour 30 ans de partenariat

LES DEMI-FINALISTES SONT CONNUS et cuisinieront en direct le 7 octobre au Trafo Baden

Les demi-finalistes (de g. à dr.): Olivier

ASSISTEZ EN DIRECT À LA COMPÉTITION ENTRE LES HUIT DEMI-FINALISTES POUR L‘ACCÈS À LA FINALE ET DONC POUR LE TROPHÉE DE CUISINE LE PLUS PRESTIGIEUX DE SUISSE.

Le 7 octobre 2024, lors de l‘événement public au Trafo de Baden, laissez-vous emporter et inspirer par les talents culinaires des huit demi-finalistes du Cuisinier d‘Or. Entre 09h30 et 17h30 environ, les candidats montreront tout leur savoir-faire afin de s‘assurer une place parmi les cinq finalistes pour la finale du 10 février 2025 au Kursaal de Berne.

Vous trouverez de plus amples informations sur le Cuisinier d‘Or, les candidats et la demi-finale du 7 octobre 2024 dans les médias sociaux, sur www.cuisinierdor.ch ou en scannant le code QR ci-dessous :

#CuisinierdOr

ORGANISATEUR PRESENTING-PARTNER

SPONSORS DE DIAMANT

En 1994, la boulangerie Hiestand a cuit ses premiers croissants et pains avec de la farine IP-Suisse. Hiestand et IP Suisse célèbrent aujourd’hui leurs 30 ans de partenariat avec un petit pain spécial en forme de coccinelle. Pour chaque petit pain à la coccinelle vendu jusqu’à fin septembre 2024, la boulangerie Hiestand fait don de dix centimes pour la réalisation d’un projet climatique dans u ne ferme IP-Suisse, qui favorise la biodiversité. hiestand.ch

Du gingembre dans la bouteille

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«Gingr Guru» est le nom d’un nouveau sirop dans lequel seul du gingembre bio et équitable fraîchement pressé est mis en bouteille, sans sucre ni additifs artificiels. Pour préparer une boisson rafraîchissante, il est recommandé de verser 2 cl de «Gingr Guru» dans un verre et de le remplir de 3 dl d’eau chaude. C’est ainsi que l’on obtient 50 portions de thé au gingembre par bouteille d’un litre, sans avoir à éplucher ni à couper le rhizome si caractéristique. gingrguru.ch

Une boisson à l’avoine fraîche

De l’avoine, du sel, de l’huile de colza et de l’eau. C’est tout ce que contient la boisson d’avoine de Jucker Farm SA. De plus, elle est fraîche (non-UHT) et capable de produire une belle mousse, tout en ne contenant aucun additif artificiel ni sucre ajouté. L’avoine transformée est cultivée selon des principes régénératifs dans la région de Zurich, sur des surfaces agricoles situées à Rafz (ZH). L’alternative au lait est ensuite produite dans la manufacture de la ferme Bächlihof à Jona (SG). juckerfarm.ch/haferdrink.ch DR

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Les appareils sont exclusivement produits en Suisse. DR
Hofer, Julien Maillard, Elodie Schenk, João Coelho, Mirco Kristal, Frederik Jud, Fatmir Spescha, Urs Koller

SERGE CHOBAZ

«

L’UTILISATION DU NUMÉRIQUE EST DÉJÀ UNE RÉALITÉ»

Quelle utilisation pour les outils numériques dans la formation?

Responsable de domaine au Centre pour le développement des métiers de la HEFP, Serge Chobaz livrera ses réponses à HGU Focus.

HGH: Serge Chobaz, quel est votre rôle au sein de la Haute école fédérale en formation professionnelle (HEFP)?

SERGE CHOBAZ: Je suis l’un des trois responsables de domaine gérant une équipe de responsables de projet. La mission du Centre pour le développement des métiers est d’accompagner sur le plan pédagogique et méthodologique les organisations du monde du travail et les écoles professionnelles dans toutes les phases du développement des métiers.

Comment se répartit la tâche?

est responsable de domaine au Centre pour le développement des métiers de la Haute école fédérale en formation professionnelle. DR

sage à l’enseignement orienté vers les compétences opérationnelles. Traditionnellement, la formation était orientée vers les disciplines. Il y a une quinzaine d’années, la réforme de la loi sur la formation professionnelle a mis plus l’accent sur les aptitudes pratiques.

Avec quels changements?

Les plans de formation sont désormais articulés autour des situations professionnelles, et non plus des matières. Cela implique une façon différente d’enseigner et davantage de collaboration entre les enseignants. Dans ce contexte, nous jouons un rôle d’accompagnateur en réfléchissant avec eux à la façon d’élaborer les plans d’étude. La tâche nécessite un important travail de coordination en amont, la formation étant dispensée sur trois lieux – l’entreprise, l ’école professionnelle, les cours interentreprises.

Lors du forum HGU Focus, vous évoquerez les outils numériques dans la formation. Où en est-on actuellement?

L’utilisation du numérique est déjà une réalité dans la formation.

les questions pédagogiques, en créant par exemple un environnement d’apprentissage et d’enseignement numérique pérenne, tout en accompagnant les élèves.

Quelle est la compétence numérique de ces derniers?

Le cliché voudrait que les jeunes maîtrisent parfaitement les nouvelles technologiques. Dans la réalité, beaucoup souffrent de grosses lacunes, en termes de protection des données ou de respect de la vie privée. A cela, rien d’étonnant: c’est seulement depuis deux ans qu’un plan d’enseignement traitant des compétences numériques a été introduit à l’école obligatoire.

Et l’intelligence artificielle?

Elle ouvre de nombreuses perspectives pour la formation, notamment au niveau des parcours i ndividualisés. Elle est déjà utilisée par les enseignants pour préparer ou évaluer des séquences de formation, la plupart du temps en mode exploratoire, car il y a tellement de questions à régler. Notre rôle est d’accompagner nos partenaires dans une implémentation pertinente et responsable de ces outils. PR

De quelle façon l’approche de la formation a-t-elle évolué?

L’un des grands enjeux auquel nous sommes confrontés depuis quelques années déjà, c’est le pas-

Le Secrétariat d’Etat à la formation et à l’innovation (SEFRI) pose le cadre à travers ses ordonnances, que les organisations professionnelles sont chargées de mettre à jour régulièrement. Notre mission, elle, consiste à soutenir les différents acteurs. Nous les aidons notamment à formuler les compétences et les objectifs de leur profession respective, tout travaillant avec eux à l’établissement des prescriptions légales, des plans d’étude ou des règlements d’examen.

En 2019, nous avons reçu un mandat de la Confédération pour mettre en place un programme de soutien aux écoles professionnelles dans le cadre du développement des compétences numériques. Inédit, ce projet baptisé «Trans:formation» a pris tout son sens au moment de la pandémie, durant laquelle les établissements ont été confrontés à leurs limites en la matière. Après la confusion du début, nous avons pu, dès la rentrée 2020, dépasser les problématiques techniques et aborder

HGU Focus en bref

Centré sur la formation, le forum HGU Focus a lieu le 2 septembre à Lausanne. Gratuit pour les apprentis, 90 francs pour les professionnels (repas et boissons inclus). Infos et inscription via le code QR ci-dessous.

LUNDI 2 SEPTEMBRE 2024, HOTEL ALPHA PALMIERS BY FASSBIND, LAUSANNE

PROGRAMME de 8h30 à 16h30

Conférences :

Formation professionnelle 2030, Florian Berset, SEFRI

Utilisation des outils numériques en formation : potentiel et perspectives de l’IA, Serge Chobaz, HEFP

Générations Z & alpha, Daniel Charbonnier, Minds in Motion SA

Qu’est-ce qui fait bouger la branche ?

Reto Walther et Jordan Kestle, Hotel & Gastro Union

hotelgastrounion.ch ∙

Ateliers :

Discussions de groupes (format BarCamp)

Salon de la formation :

Stands des principaux acteurs de la branche : institutions, écoles & partenaires

NETWORKING

Lunch à 12h30, apéritif de clôture à 16h30

Présence d’Oliver Schärli, nouveau directeur général de Hotel & Gastro Union TARIF

Frs 90.– lunch et boissons compris. Gratuit pour les apprentis de nos métiers

Union sur la formation

Davantage d’informations: hotelgastrounion.ch
Serge Chobaz

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