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SPECTACLE

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À LA UNE

À LA UNE

– SPECTACLE –LA TROUPE À CŒUR OUVERT S’OFFRE UN CADEAU POUR SON 40E ANNIVERSAIRE

ISABELLE GILBERT

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Le 31 mars dernier, La Troupe À Cœur ouvert annonçait la production d’un documentaire dans le cadre de son 40e anniversaire prévu pour septembre 2021. Quel en sera le sujet? Le documentaire traitera de la production du spectacle à grand déploiement Le Paradis du Nord qui a été présenté de 2005 à 2011. Grâce à un financement de 25 000 $ de la MRC d’Abitibi-Ouest, la troupe se fera donc ce beau cadeau pour ses 40 chandelles. Le public pourra le visionner au cours de l’année 2022. Les thèmes abordés par le documentaire, réalisé par Jean Caron, seront le devoir de mémoire, la dimension humaine et Le Paradis du Nord comme levier identitaire, touristique et économique.

Pour bien démarrer les festivités, du 7 au 13 juin prochain, la troupe présentera 7 capsules web soulignant

POUR DU CONTENU 100% RÉGIONAL

COURTOISIE

le 40e anniversaire. Elles incluront des témoignages de personnes ayant travaillé derrière ou devant la scène durant toutes ces années.

Au cours de l’été 2021, la troupe travaillera également sur une production qui sera présentée en août 2021 pour souligner son 40e anniversaire. Plusieurs artistes régionaux se joindront alors à la production. Il va sans dire que le spectacle se déroulera en respectant les consignes sanitaires qui seront en vigueur à ce moment.

40 ANS DE SPECTACLES

La Troupe À Cœur ouvert a été fondée en 1982 par Gabriel Desjardins de La Sarre. La première présidente était Lise Bégin et, depuis 1987, Donald Renault occupe ce poste. Au départ, c’était surtout une troupe de théâtre. En 1990, la troupe commence à faire du théâtre d’été de style cabaret. Par la suite, la troupe a diversifié ses activités en créant des partenariats avec les milieux culturels, économiques et touristiques. À la fin des années 1990, le théâtre musical devient un nouveau créneau avec l’arrivée de Daniel Morin à la mise en scène et de Jocelyne Beaulieu à la direction musicale. S’enchaînent les productions Demain matin, Montréal m’attend, Grease, Le Roi Lion, Hair Spray, Annie, etc.

Au début des années 2000, Le Paradis du Nord, dont les textes ont été écrits par Danielle Trottier et la musique composée par Jacques Marchand, va occuper la troupe et ses nombreux bénévoles pendant sept années de magie.

Au fil des ans, les activités de la troupe se sont déplacées à plusieurs reprises. Du Théâtre de Poche (Salle Liliane Perreault), à la salle des Chevaliers de Colomb, au Club de curling, à l’auditorium de La Cité étudiante Polyno (Salle Desjardins), au Colisée (Aréna Nicol Auto) ainsi que sur différentes scènes ailleurs dans la région. En 2003, la troupe s’est enracinée dans un lieu multifonctionnel où elle pouvait centraliser ses activités administratives, la préparation des productions et les répétitions.

En 2008, pour assurer la relève dans le milieu, la troupe a fondé L’École des arts de la scène qui offre depuis des cours touchant les arts de la scène, les arts plastiques, la musique avec l’Harmonie séniore, la danse Cardio pour la mise en forme, etc. La Troupe À Cœur ouvert s’est aussi distinguée dans le milieu communautaire avec du théâtre interactif ou d’intervention sur certains sujets touchant le vivre-ensemble.

On peut dire que cette troupe de théâtre a vraiment laissé sa marque dans l’histoire témiscabitibienne et nous leur souhaitons encore de nombreuses années à allumer des flammes dans nos yeux et nos cœurs!

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Prix Partenariat : décerné par L’Indice bohémien à la Municipalité de Sainte-Germaine-Boulé

émiscabitibien ! Allo, ami t

J’me présente : je suis Sainte-Germaine-Boulé. Pour t’aider dans ta géographie, parce qu’on est quand même une grande région, je suis située dans le sud de la MRC d’Abitibi-Ouest. Le monde de chez nous disent souvent qu’on est quelque part à mi-chemin entre La Sarre et Rouyn-Noranda. Drette là où il faut que tu zigonnes avec le poste de ta radio de char pour te remettre sur la fréquence de Rouyn ou de La Sarre, selon le bord où tu t’en vas te promener. Mais, bien avant les histoires d’antennes de machin FM, il y a bientôt 90 ans de ça, j’ai vu le jour! Fondée grâce aux cœurs pleins de fierté et remplis d’espoir des pionniers arrivés de partout et à qui ça ne faisait pas peur de devoir se retrousser les manches. Quatre-vingt-dix ans déjà ou à peine (à toi de choisir)… C’est selon l’angle de ton point de vue, mais mes quelques tours de compteur sur l’horloge de l’existence des municipalités m’ont tout de même permis de voir passer passablement de monde et de modes de vie pour me donner une certaine vision panoramique de la patente. C’est vrai qu’il y a bien des gogosses qui ont changé et évolué, et se sont même tordues avec le temps, parfois pour le meilleur et d’autres pour le pire, comme dirait un bon curé de paroisse. La roue du rouet qui tourne, quoi!

Mais, au-delà des cossins apparents, y’a également des valeurs qui, elles, sont restées sensiblement pareilles, comme si elles avaient réussi ce tour de force de résister aux changements de la modernisation et de passer au travers des décennies. J’aimerais te parler de l’une d’entre elles qui est, encore aujourd’hui, bien présente chez les citoyens qui m’habitent : le goût du collectif, l’implication et la participation pour bâtir notre culture communautaire! Ça, j’en suis fière! Dans mon livre à moi, ce n’est rien de moins que notre âme. Ç’a beau être souvent invisible, tu peux la sentir cette énergie-là quand tu te promènes chez nous. La beauté de l’affaire ou la complexité de la patente à gosse, c’est que ça ne s’achète pas… même sur Amazon! Ça se construit plutôt au fil des ans et des générations, au travers des petites claques quotidiennes reçues, des fois dans le dos et d’autres fois dans la face, en se passant le flambeau de génération en génération. Quand une petite municipalité a encore ça en dedans d’elle, ça lui permet de pas lâcher le morceau, de se retrousser les manches comme à l’époque de nos pionniers et de continuer de se réaliser, de rester vivante comme communauté et de se tenir debout. Comme citoyen, c’est l’fun de pouvoir vivre dans un tel environnement et d’y participer à son tour. C’est pour ça que je suis vraiment fière du Prix d’excellence en arts et culture qu’on a reçu dernièrement. C’est mon nom qui est dessus, « Sainte-Germaine-Boulé », mais c’est tous ceux qui sont passés ici depuis ma fondation qui sont derrière ça. Bravo!

Il était une fois à Sainte-Germaine...

Le 15 avril dernier, j’étais ben relaxe. Le genre de veillée où tu te dis qu’il faudrait qu’on paye cher $$ pour te faire sortir. Quand tout à coup, KABOUM! C’est quoi ça? Y’a des bruits qui surgissent du village… Tracteurs, camions de pompier, klaxons de char et jeunesses sur leur vélo s’en donnaient à cœur joie. Un DÉFILÉ! On se reposera plus tard, enweille au village! Après tout, quand il y a battue au village, on doit y aller! C’était beau à voir aller en plus, ça respirait le bonheur et la fierté! Pas plus senteux qu’un autre, j’ai pris le temps d’aller m’informer de ce qui se passait. C’est là que j’ai appris que les miens venaient de mettre la main sur le Prix Partenariat d’excellence en arts et culture pour ses accomplissements dans la communauté. L’affaire qui est l’fun avec une belle récompense collective, c’est qu’on se la partage. Ça vient multiplier par mille l’effet de la victoire… Un peu comme le faisait Mononc’ Jack avec ses bretelles… Quand tout le monde peut y toucher, avoir son boute et y participer, ben après, tu peux être certain d’avoir des bras avec toi pour déplacer des montagnes et même réussir l’impossible de pelleter des nuages pour mieux voir ton soleil.

Avec cette belle reconnaissance-là du milieu, le défilé avec ma gang pis notre diplôme fraîchement reçu du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue, on m’a aussi dit que je devais écrire et me présenter dans les pages de ton journal dans un « publi-machin-truc ». Ça venait avec le prix… De quoi qui nous aiderait ou plutôt, une publicité qui pourrait te donner le goût à toi, ami lecteur témiscabitibien, de faire un détour pour venir nous voir et t’arrêter chez nous. Tout un défi pareil, t’en conviendras… Après m’être gratté pas mal la tête et avoir chiffonné trois ou quatre feuilles de papier, j’ai décidé de t’écrire personnellement pour t’inviter plutôt que d’essayer de jouer à l’agence de voyages avec toi. Ce n’est pas trop ma tasse de thé que d’essayer de te monter un bidule qui aurait ressemblé probablement davantage à un mauvais dépliant publicitaire qui veut essayer de te vendre sa dernière destination voyage.

Si tu nous connais déjà, il y a de fortes chances que tu sois déjà venu nous voir pendant notre grosse fin de semaine du Festival du bœuf… C’te fin de semaine-là, y’a du monde au village. On start notre samedi matin avec un jogging collectif. Après l’effort collectif, ça relaxe un peu partout proche de l’aréna, les pieds sur un cooler. Ça jase et profite de l’après-midi en attendant de pouvoir manger comme des rois. Parce que leur souper de bœuf cuit sur la braise ne fait pas juste sentir bon mon ami, il est vraiment EXCELLENT! Tellement, qu’il y a même certains végétariens endurcis qui m’ont déjà glissé dans le creux de l’oreille qu’ils se donnent le droit de défroquer le temps du souper du Festival. Après t’être rempli la panse, tu vas même pouvoir sortir ton jeu de pieds des beaux jours et swinger avec le gros orchestre!

Si, au contraire, on ne se connaît pas, ou même si on se connaît, je t’invite à profiter de ton été pour venir faire ton tour par chez nous! Le monde de la place aime ça la visite. Ils sont reconnus pour être légendaires, pas juste dans leurs histoires contées, mais aussi dans leur accueil des visiteurs. Loin de moi l’idée de vouloir profiter de notre Temple de la renommée pour nous péter les bretelles avec ça, mais sache qu’icitte, notre histoire, notre culture pis nos légendes, on en est bien fiers parce qu’ils ont été façonnés par notre monde, au fil des générations. Elles ne sont pas meilleures ni plus belles que celles des autres places, mais ce sont les nôtres, avec nos couleurs et notre saveur au travers de notre vécu, et tu ne les entendras pas ailleurs. Si tu veux qu’on te les raconte et apprendre à mieux me connaître, réserve ta place maintenant avec ta gang (cinq personnes) à bord de notre légendaire Pigeon mobile fraîchement électrifié pour un voyage guidé à l’intérieur de Sainte-Germaine-Boulé. Une balade guidée et contée de proche deux heures t’attend dans notre Sentier historique, culturel et légendaire (si la Santé publique le permet, évidemment). D’ici là, je te dis de faire attention à toi.

À bientôt, mon ami!

Sainte-Germaine-Boulé

Réserve ton tour!

819 787-6221, poste 42 mariotremblay7607@gmail.com

Photo : la famille Pigeon et la Pigeon mobile.

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