Introduction
Le poids économique du secteur associatif
Le PIB associatif était évalué en 2017 à 113 milliards, soit 3,3 % du PIB. Les budgets associatifs ont augmenté de 1,6 % chaque année depuis cinq ans. Mais considérant l’augmentation identique du PIB et l’inflation, le poids économique des associations a en fait tendance à stagner. Cette stagnation marque une rupture dans l’évolution du poids économique des associations. Les associations vivent principalement, et de façon croissante, à partir des ressources tirées de leurs activités. Les quatre sources de financement des associations restent les cotisations, les dons, les recettes d’activité et les subventions publiques. Les recettes ont une origine soit publique (commandes publiques), soit privée (participation des usagers aux ser1 « Le paysage associatif français – Mesures et évolutions », 3e édition, Dalloz Juris Associations, 2019.
Introduction
Les activités économiques et commerciales des associations
La dernière étude de Viviane Tchernonog – troisième édition du Paysage associatif français – 1 confirme une croissance continue du nombre total d’associations qui seraient aujourd’hui environ un million et demi. Si les petites associations ont vu leur nombre et leur poids relatif augmenter dans les dernières années, elles ne représentent toutefois qu’un poids économique très limité. Les grandes associations, gérant un budget supérieur à 500 000 €, ont, elles, vu leur nombre relatif baisser de 2,1 % mais leur poids économique augmenter de 1,9 %. Les associations de taille intermédiaire continuent de baisser en termes de nombre et de poids économique dans le budget total du secteur associatif.
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