Bulletin d'information régional en Education et promotion de la santé

Page 1

numéro 6

2013

Bulle!n d’informa!on régional en Educa!on et Promo!on de la Santé

www.polecompetencesante974.re

Editorial Nous revoilà pour ce 6ème numéro du bulle•n d’informa•on du pôle régional de compétences en éduca•on et promo•on de la santé. Pour ce"e période de rentrée de scolaire et l’approche de l’été austral nous avons choisi pour ce"e édi•on de consacrer le dossier aux « Accidents de la vie courante ». C’est une théma•que que nous évoquons peu mais qui mérite largement l’a"en•on des acteurs de la préven•on. On compte en effet pas moins de 110 accidents de la vie courante par jour à la Réunion. Par défini•on ces accidents qui peuvent générer, des hospitalisa•ons, des handicaps voire même des décès, sont évitables par l’adop•on de mesures de sécurité. C’est pourquoi nous souhaitons à travers ce dossier sensibiliser l’ensemble des acteurs de la préven•on à l’importance de s’intéresser davantage à ces probléma•ques. Vous retrouverez dans ce dossier un défini•on des « Accidents de la vie courante », la situa•on au niveau na•onal et au niveau local. M. Solet, de la CIRE Océan Indien a bien voulu se soume"re à l’exercice de l’interview pour nous en dire davantage sur la situa•on locale. Nous avons, dans la con•nuité de ce dossier, établi un recensement des documents et ou•ls dont nous disposons sur le sujet, que nous présentons dans la rubrique «ou•ls et documenta•on». Vous retrouverez également nos rubriques classiques avec les actualités et notamment l’annonce de la journée « Vivre en Santé à la Réunion » dédiée à la sensibilisa•on des élus. Enfin, les premières informa•ons sur l’édi•on 2013 des Journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé de la Réunion dédiée à l’ensemble des acteurs locaux sont disponibles. Nous vous donnons rendez-vous au prochain numéro qui paraîtra début 2014 et sera consacré aux 7ème Journées de la préven•on et de l’éduca•on pour la santé. Bonne lecture et a"en•on aux chutes …

Dossier spécial Les accidents de la vie courante

p. 3-11

Actualités Dans ce numéro, nous faisons un zoom sur la journée collec•vité et sur le service préven•on de la Mutualité de La Réunion p. 1-2

Centre de ressources Retrouvez les ou•ls sur les accidents de la vie courante et les affiches d’informa•on sur ce sujet. p. 12-13

110

accidents de la vie courante par jour à la Réunion.


Actualités

ZOOM sur La journée Collec•vité Vivre en santé à La Réunion : « Bien être des jeunes, une préoccupa•on des élus locaux » 04 octobre 2013 à l’espace TAMARUN, Saline Les Bains Le pôle régional de compétences en éduca•on et promo•on de la sante, porté par l’IREPS Reunion, organise la 3ème édi•on de la journée « Vivre en santé à La Réunion ». Ce!e journée des•née aux élus locaux, vise à faciliter l’implica•on des collec•vités dans le développement de démarches de promo•on de la santé, à valoriser les expériences menées sur les territoires, à créer un réseau et un espace d’échanges dédié aux élus et à leurs préoccupa•ons en ma•ère de santé publique.

Ce•e année, le séminaire sera consacré aux poli•ques locales en ma•ère de bien être des jeunes. En effet, dans une île où la jeunesse représente 40 % de la popula•on, la ques•on de la santé des jeunes et de leur bien-être est devenue une priorité des collec•vités. Si l’ensemble des jeunes est globalement en bonne santé, la situa•on de la jeunesse réunionnaise est toutefois contrastée : exposi•on à des pra•ques et consomma•ons à risque, mal-être et souffrance psychique, autant de facteurs qui peuvent impacter leur état de santé immédiat ou à venir et comprome•re leur inser•on dans la société. Comment agir au niveau local pour maintenir le bienêtre et la santé des jeunes ? Quelles réponses apporter et quelles ac•ons me•re en œuvre pour favoriser l’épanouissement des jeunes ? Voici le fil rouge de ce•e journée autour duquel viendront se •sser des approches d’experts locaux et na•onaux ainsi que des expériences de terrain innovantes me•ant en scène les jeunes et leurs compétences.

Nous aurons l’honneur de recevoir Mr Laurent El Ghozi, Maire-adjoint à Nanterre et Président de l’associa•on « Elus, Santé Publique et Territoires » ainsi que de nombreux élus du territoire.

Ce•e 3ème édi•on du projet « Vivre en santé à La Réunion » perme•ra de réfléchir au rôle des collec•vités territoriales en ce domaine en donnant la parole aux élus et responsables locaux.

GLOBAL, Bulle•n d’informa•on régional en Educa•on et Promo•on de la Santé, numéro 6 - Septembre 2013 Directeur de la publica•on : Comité de pilotage du Pôle de Compétences • Rédac•on en chef : Cédric PEDRE • Comité de Rédac•on : Comité de pilotage et Groupe Communica•on du pôle • Concep•on : Yannis KESSORI • Coordonnées : IREPS Réunion - Animateur du pôle -13 rue Roland Garros -97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 - email: contact@polecompetencesante974.re • Septembre 2013

1


Actualités

ZOOM sur un acteur du pôle La Mutualité de la Réunion : acteur de Santé Publique

La Mutualité s’est dotée d’une nouvelle Direc!on de la Promo!on de la Santé depuis le début de l’année 2013

La lu•e contre le diabète et les pathologies associées cons•tuent la priorité de la toute nouvelle Direc•on de la promo•on de la Santé de la Mutualité. Signataire du PRAANS et désireuse de travailler en étroit partenariat avec les ins•tu•ons, professionnels de santé, associa•ons…la Mutualité s’est dotée de moyens financiers, humains et logis•ques à la hauteur de ses ambi•ons. Le Directeur, Walter PAYET peut ainsi s’appuyer sur une équipe pluridisciplinaire apte à réaliser des ac•ons de terrain sur l’ensemble du territoire, à par•r des sites de Saint Denis, le Tampon et Saint André : ■ Diane BAILLIEUX : chargée de projet nutri•on santé – diété•cienne ■ Ma•hieu DE PALMA : chargé de projet Sport Santé ■ Véronique CHRITAENS : Infirmière ■ 5 éducateurs spor•fs ■ 5 animatrices nutri•on

Le second voit le démarrage de projets concrets : dépistage, Educa•on Thérapeu•que du Pa•ent, pra•que spor•ve adaptée, groupes de parole, conférences, manifesta•ons telles que la Marche de la Mutualité en Août et la Journée Mondiale du Diabète le 14 Novembre…

Le premier semestre 2013 a essen•ellement été consacré à la concep•on du programme d’ac•ons et la mise en place des partenariats.

2


Dossier spécial

Les accidents de la vie courante Selon le ministère des affaires sociales et de la santé les accidents de la vie courante (AcVC) sont des trauma•smes non inten•onnels qui se répar•ssent usuellement selon le lieu ou l’ac•vité; il existe donc : • les accidents domes•ques, se produisant à la maison ou dans ses abords immédiats : jardin, cour, garage et autres dépendances, • les accidents scolaires, incluant les accidents survenant lors du trajet, durant les heures d’éduca•on physique et dans les locaux scolaires, de la crèche à l’enseignement supérieur, • les accidents de sport ou de vacances, et les accidents de loisirs, • les accidents survenant à l’extérieur : dans un magasin, sur un tro•oir, à proximité du domicile. Sont exclus : les accidents de travail, les accidents de la circula•on, les accidents causés par des éléments naturels, les suicides et les agressions qui ne sont pas considérés comme des accidents. Étouffements, noyades, chutes, intoxica•ons, brûlures ou électrocu•ons..., les causes et les circonstances de survenue des accidents de la vie courante (AcVC) sont très diverses. Les Accidents de la Vie Courante correspondent aux accidents survenant au domicile, sur les aires de sports ou de loisirs, à l’école. Ils sont étudiés régulièrement par les enquêtes Baromètres santé de l’Inpes. Leur volet « Accidents » interroge sur :

•les accidents ayant entraîné une consulta•on chez un médecin ou dans un hôpital au cours des douze derniers mois ; • la descrip•on détaillée du dernier accident (catégorie, lieu, mécanisme, limita•ons consécu•ves) • les chutes des personnes âgées, le port du casque, la capacité à nager, etc.

Les données chiffrées : Au niveau na"onal : Les résultats du Baromètre santé 2010 et du Bulle•n épidémiologique hebdomadaire -BEH n°29-30 2011, indiquent que les accidents non inten•onnels sont responsables de 4 % de la mortalité totale, avec une prévalence de 10,3 % chez les 15-85 ans, et plus d’hommes que de femmes concernés (11,7 % versus 9 %). Les accidents de la vie courante sont les plus nombreux avec 20 000 décès par an et une prévalence de 7,6 % dans la popula•on, suivis par les accidents de la circula•on (4 000 décès par an) puis ceux du travail (1 000 décès par an). En 2010, 11 millions de blessés à la suite d’accidents de la vie courante ont eu recours au soin, 4,5 millions de blessés ont eu recours aux urgences et 500 000 ont été hospitalisés. Les accidents non inten•onnels sont responsables de 4 % de la mortalité totale (Bulle•n épidémiologique hebdomadaire - BEH n°29-30, 2011, InVS). Les AcVC restent une cause importante de décès en France. De nombreux décès pourraient être évités par des mesures de préven•on et de réglementa•on adaptées.

3


Dossier spécial

Les données chiffrées : En 2008, il y a eu 19 703 décès par AcVC en France métropolitaine (taux standardisé de 25,1/100 000). Les deux •ers des décès par AcVC sont survenus chez les 75 ans et plus. •Chutes (11,3/100 000) - Première cause de décès par AcVC avec 5 563 décès en 2008 •Suffoca•ons (3,8/100 000) - 2 999 décès en 2008. Ces décès ont été très majoritairement liés à l’inges•on d’aliments provoquant l’obstruc•on des voies respiratoires (2 666 décès, soit 88,9%) •Noyades accidentelles (1,5/100 000) – 1 028 décès en 2008. Chez les moins de 25 ans, il s’agissait de la première cause de décès par AcVC, avec 131 décès en 2008, soit 30% des causes connues (et 37 décès sur 137 par AcVC chez les moins de 5 ans) •Intoxica•ons (2,0/100 000) - 1 376 décès en 2008. Pour près de la moi•é (614), ces décès sont survenus chez des personnes âgées de 65 ans et plus. Plus des deux •ers des intoxica•ons (959 décès, 69,7%) ont eu pour cause des médicaments (prises accidentelles ou erreurs de prescrip•on), les autres étant dues à d’autres substances, dont les gaz. •Accidents par le feu (0,7/100 000) - 476 décès en 2008 Au niveau régional : Le Centre Hospitalier Gabriel Mar•n de Saint Paul ( CHGM ) par•cipe depuis 2005 au système de surveillance de l'enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC). Ce"e surveillance repose sur l'enregistrement aux urgences d'informa•ons sur les pa•ents pris en charge à la suite d'un AcVC. Les résultats de ce"e enquête me"ent en avant les éléments suivants : - le lieu les plus à risques semble être la voie publique, - certaines ac•vités se dis•nguent : pra•ques de sports à roule"es et roues, - le bricolage provoquerait des chutes d'escabeaux, d'échelles, ou de toitures.

Figure 2 Comparaison de la répartition des AcVC entre La Réunion 2005-2009 (n=43 199) et la France 20052008 (n=435 102), après standardisation sur l'âge, données Epac / Figure 2 Distribution of HLIs between Reunion Island 2005-2009 (n=43 199) and France 2005-2008 (n=435 102), after standardization for age, EPAC data 35 La Réunion

30

France 25

%

20

Quelques chiffres • 43 199 AcVC enregistrés entre 2005 et 2009 à la Réunion • Nombre annuel d’AcVC stable dans le temps • Environ 40 400 passages aux urgences pour AcVC sur l’île par an ; 110 accidents par jour • 2000 accidents de vélos par an

15 10 5

0 [0-10]

[10-20]

[20-30]

[30-40]

[40-50]

[50-60]

[60-75]

[75 ; + ]

Tranche d’âge

4


Dossier spécial

Les données chiffrées :

t cause et le sexe, La Réunion, 2000 à 2004 (taux brut moyen pour 100 000 personnes)

Hommes

Cause

N

Femmes

Taux*

N

Total

Taux*

N

Taux*

Chute

131

11,1

98

11,7

229

11,4

Expositionàdesfacteursnonprécisé

144

49,7

50

23,5

194

36,2

40

2,8

18

1,3

58

2,0

40

3,6

37

3,4

77

3,5

Intoxication accidentelle

22

1,7

22

2,1

44

1,9

Noyade

92

Exposition au feu

Exposition à des facteurs autres précisés Total*

5,6 31

2,4

500

37,2

7

0,5

99

2,9

4

0,5

35

7,1

236

34,4

736

30,7

*Taux standardisé

de 2000 à 2004, La Réunion (taux pour 100 000 personnes)

2000

Chute Exposition à des facteurs non

précisés Exposition au feu

Intoxication accidentelle Noyade Exposition à des facteurs autres précisés Total

2001

2002

Tx

N

2003

Tx

N

Variation 2000-2004

2004

N

Tx

N

Tx

N

Tx

41 47

5,7 6,6

41 46

5,6 6,3

51 40

6,9 5,4

50 37

6,7 4,5

46 27

6 9,10% 2,60% 3,5 -42,60% -46,00%

11 15 10 23 9

1,5 2,1 1,4 3,2 1,3

8 12 9 18 4

1,1 1,6 1,2 2,4 0,5

17 25 4 26 6

2,3 3,4 0,5 3,5 0,8

9 13 12 24 6

1,2 1,7 1,6 3,2 0,8

13 12 9 8 10

1,71 8,20% 11,00% 1,6 -20,00% -24,80% 1,2 -10,00% -15,40% 1 -65,20% -67,30% 1,3 11,10% 4,40%

156

21,7

138

18,9

169

22,8

148

19,7

125

N

Tx

16,4 -19,90% - 24,70%

Les spécificités de la Réunion par rapport à la Métropole : • 2,2 fois moins de chutes accidentelles mais 2,4 fois plus de chutes d’arbres • Part des sports d’équipes 1,35 fois plus élevée (football) • Accidents nau•ques largement plus fréquents sur l’île • 3 fois plus de consulta•ons pour noyades • 256 piqûres de poissons-pierre en 5 ans et 2 fois plus de piqûres d’oursins • Les touristes ont propor•onnellement plus recours aux urgences pour AcVC que les résidents (1,4 fois plus) • Les hommes plus concernés par les AcVC que les femmes

5


Dossier spécial

Les orienta!ons en ma!ère de préven!on

Au regard des éléments de la discussion issus de l'enquête, il semblerait per•nent d'axer la préven•on sur : - La sensibilisa•on des habitants sur les chutes d'arbres, notamment vers les cueilleurs de fruits et les bricoleurs, - Le développement des pistes cyclables, - Une meilleure sécurisa•on des voies publiques, - La préven•on des chutes chez les personnes âgées au regard de l'accroissement de leur nombre dans les années à venir, - Le renforcement des surveillances des plages, - L’informa•on sur les risques spécifiques encourus lors des baignades et ac•vités de mer ( touristes et réunionnais) - La campagne de préven•on sur les accidents domes•ques notamment les brûlures.

T

UN ENFAN

SEC QUELQUES OYER EN PEUT SE N

S FANT DAN ER UN EN SURVEILL tous les Retrouvez

ANS 20 CM

ONDES D

= SON BAIN

D’EAU

ITÉE

NOYADE ÉV

es sur ww bons gest

te.fr w.inpes.san

UN E PETIT

S ALIM

NFAN T

ENTS

Retro

PEUT

HOR

uvez

S DE

tous

S’ÉTO UFFE

R AV

PORT

EC D ES PE TITS ALIM ES EN ENTS FANT S=É TOU FFEM ENT ÉVITÉ

ÉE D

les b

ons g

estes

sur w

ww.i

npes

.sante

.fr

6


Dossier spécial

L’interview de la CIRE Interview de M. Jean Louis Solet ingénieur épidémiologiste à la Cellule de l’InVS en Région océan Indien (CIRE) Honorine Bernard : Bonjour, M. Solet, vous êtes ingénieur épidémiologiste à la Cellule de l’InVS en Région océan Indien, en quoi consiste votre travail au quo•dien ? Jean Louis Solet : Globalement, nous avons deux principaux axes de travail: Le premier est la surveillance de l’état de santé de la popula•on et la contribu•on à la veille sanitaire à par•r de l’analyse de données transmises par un réseau de partenaires. L’objec•f est d’avoir une veille régulière sur les risques épidémiques à visée d’alerte afin de décrire la situa•on sanitaire et, en fonc•on des données, d’informer et de conseiller les autorités sanitaires (ARS océan Indien) sur les mesures de ges•on à prendre pour protéger la popula•on. La surveillance repose surtout sur les données transmises par des réseaux de professionnels de santé libéraux, hospitaliers dont les urgen•stes. Il existe ainsi : ■ une transmission quo•dienne de données anonymes sur les passages aux urgences dans les différents hôpitaux de l’île ; ■ un réseau de médecins libéraux sur l’ile. Ils sont plus d’une cinquantaine à suivre chaque semaine les maladies telles que la grippe et les gastroentérites et à transme#re leurs données d’ac•vité ; Il existe également d’autres sources de données comme les résultats d’analyses biologiques transmis par les laboratoires, les écoles sen•nelles, les données d’ac•vité médicale et de consomma•on médicamenteuse de la CGSS…

Le second axe de travail concerne la réalisa•on d’études et travaux de recherche et d’acquisi•on de connaissances dans le domaine de la santé. Ces travaux ont concerné les maladies à risque épidémique (étude de séroprévalences de la dengue, du West-Nile ou de la leptospirose) mais aussi les maladies chroniques (enquête de prévalence du diabète à Mayo#e, enquête de couverture vaccinale à Mayo#e…)..

Honorine Bernard: Au sujet de l’enquête sur les accidents de la vie courante ( AcVC), que pensez vous des résultats concernant la Réunion ? Jean Louis Solet : Nous pouvons dire que ce#e probléma•que est sous média•sée, alors que, comme en métropole, les accidents de la vie courante cons•tuent un poids important en terme de santé publique. Les données recueillies par le disposi•f de surveillance à la Réunion démontrent que chaque jour plus de 100 recours aux services d’urgence concernent des accidents de la vie courante. Globalement on retrouve à la Réunion des résultats assez proches de ceux de la métropole. Il existe deux résultats importants : les chutes représentent près de 60 % des accidents et plus de la moi•é des accidentés sont des enfants et des adolescents de moins de 20 ans. Les accidents de la vie courante ne sont pas une fatalité et une bonne par•e sont évitables, il y a donc des possibilités d’ac•ons de préven•on. Néanmoins, le développement de mesures de préven•on adaptées est plus compliqué que pour les accidents de la circula•on rou•ère, car les causes et les circonstances des AcVC sont mul•ples.

Le système de surveillance EPAC (Enquête permanente sur les accidents de la vie courante) est un disposi•f qui, après plusieurs années de recueil de données sur la Réunion permet aujourd’hui de développer des messages de préven•on adaptés. La Cire par•cipe également à un réseau de surveillance développé entre les pays de la zone océan indien. Celui-ci permet d’avoir une veille régionale sur les pathologies à poten•el épidémique telles que le chikungunya, la dengue, la grippe, les maladies respiratoires.

7


Dossier spécial

L’interview de la CIRE

Pour la Réunion, un certain nombre d’accidents méritent qu’on s’y intéresse de plus près car ils sont plus spécifiques et peuvent avoir de graves conséquences : Il s’agit : ■ des chutes d’arbres qui correspondent, pour les adultes, à la saison des cueille!es des fruits (mangues, letchis…) ■ des accidents de sports avec roues ou roule!es (skateboard, vélo ou rollers) ■ des accidents nau"ques (oursins, poisson pierre, noyades) Aujourd’hui, la CIRE suit avec sa"sfac"on les ac"ons engagées par l’ARS afin de développer des programmes de préven"on sur ces thèmes. Honorine Bernard : Selon vous, quels accidents de la vie courante sont les plus faciles à prévenir ?

de consignes d’échauffement préalable devrait être intégrées à la pra"que. Les accidents de la vie courante qui ont lieu au domicile représentent 60 % des AcVC. Beaucoup de choses simples à me!re en place comme le rangement des produits ménagers en hauteur pour éviter l’accès aux enfants, la surveillance des enfants à proximité des sources de chaleur (four, plaque, bouilloire, feu...), les caches de protec"on des prises électriques. Ces gestes simples dans l’habitat sont souvent négligés. Le nombre annuel de passages aux urgences pour accidents domes"ques évolue peu mais reste encore très important à la Réunion.

Honorine Bernard : Au sujet de l’enquête sur les accidents de la vie courante, selon vous quelles ac"ons les professionnels de la santé publique peuvent me!re en place pour prévenir les publics avec lesquels ils travaillent ? Jean Louis Solet :

Jean Louis Solet : La réduc"on du nombre d’accidents dus à des chutes apparaît prioritaire. Certaines sont évitables notamment à la maison et en par"culier chez les personnes âgées grâce à la mise en place de tapis an"-dérapants dans les baignoires et salles de bain, la pose de mains courante dans les escaliers. Ces éléments restent assez simples, mais d’autres aménagements peuvent être plus lourds comme l’installa"on des personnes âgées au rez de chaussée afin d’éviter d‘avoir à emprunter des escaliers. Pour réduire les risques de noyades, il y a déjà beaucoup de recommanda"ons, de réglementa"on pour diminuer le nombre d’accidents, notamment vis-à-vis des jeunes enfants dans les piscines familiales (mise en place d’une couverture du bassin, systèmes d’alarmes en cas de chute…) L’appren"ssage de la nata"on dès le plus jeune âge est à encourager.

C’est tellement vaste qu’il faudrait certainement ne retenir que quelques thèmes prioritaires et développer des ac"ons concertées auprès d’un même public cible Par exemple en face d’une personne âgée, les professionnels pourraient s’inquiéter des risques de chutes et apporter des conseils sur l’installa"on d’éléments de préven"on (tapis, rampe...). Alors que pour les parents des enfants en bas âge, il est simple de penser à ranger hors de portée, les médicaments, les produits ménagers et les produits u"lisés pour l’entre"en du jardin. Chaque parent devrait prendre conscience que les accidents sont fréquents et n’arrivent pas qu’aux autres mais qu’ils ne sont pas une fatalité. Ainsi, la première règle est la surveillance des enfants, la seconde est la préven"on par des gestes simples qui relèvent le plus souvent du bon sens. Honorine BERNARD : Merci beaucoup pour vos réponses.

Au niveau de la préven"on des AcVC liés à la pra"que d’un sport individuel, type vélo, rollers, skate des éléments simples peuvent être promus comme le port du casque et des genouillères en plus du développement de pistes cyclables et de lieux adaptés à la pra"que. Par contre, il y a des sports pour lesquels la préven"on des accidents est plus complexe comme pour le football par exemple. En tout cas, quel que soit le sport, le respect

8


Dossier spécial

La legisla!on sur les accidents de la vie courante Il existe trois types de texte sur les accidents de la vie courante : ● la réglementa!on européenne ● le code de la consomma!on ● les lois et ordonnances Ainsi, ils perme"ent d’encadrer les biens de consomma!on comme les produits cosmé!ques, les baladeurs , les jouets, mais aussi de donner des normes pour des matériaux de construc!on comme les portes, les balcons, les piscines. Voici la liste des textes :

Réglementa!on européenne Décision de la Commission du 7 janvier 2010 concernant les exigences de sécurité que doivent comporter les normes européennes rela!ves aux disposi!fs de blocage des fenêtres et des portes de balcon à l’épreuve des enfants, à monter soi-même, en applica!on de la direc!ve 2001/95/CE du Parlement européen et du Conseil Direc!ve 2009/164/UE de la Commission du 22 décembre 2009 modifiant, pour les adapter au progrès technique, les annexes II et III de la direc!ve 76/768/CEE du Conseil rela!ve aux produits cosmé!ques Règlement (CE) n° 1223/2009 du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 rela!f aux produits cosmé!ques Décision de la Commission du 23 juin 2009 concernant les exigences de sécurité que doivent comporter les normes européennes rela!ves aux baladeurs conformément à la direc!ve 2001/95/CE du Parlement européen et du Conseil Direc!ve 2009/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2009 rela!ve à la sécurité des jouets Décision de la Commission du 21 avril 2005 concernant les exigences de sécurité auxquelles doivent répondre les normes européennes rela!ves aux ar!cles de loisirs flo"ants à u!liser dans ou sur l’eau en vertu de la direc!ve 2001/95/ CE du Parlement européen et du Conseil Direc!ve 2001/95/CE du Parlement européen et du Conseil du 3 décembre 2001 rela!ve à la sécurité générale des produits (ndlr : direc!ve entrée en vigueur le 15 janvier 2004. Elle établit de nouvelles obliga!ons pour les produits de consomma!on à l’excep!on des denrées alimentaires) Direc!ve 88/378/CEE du Conseil du 3 mai 1988 concernant le rapprochement des législa!ons des États membres rela!ves à la sécurité des jouets

Code de la consomma!on Ar!cles L. 221-1 à L. 221-11 (Préven!on)

Lois et ordonnances ● Ordonnance n° 2008-810 du 22 août 2008 complétant la transposi!on de la direc!ve 2001/95/CE du 3 décembre 2001 rela!ve à la sécurité générale des produits ● Loi n° 2006-406 du 5 avril 2006 rela!ve à la garan!e de conformité du bien au contrat due par le vendeur au consommateur et à la responsabilité du fait des produits défectueux ● Ordonnance n° 2005-136 du 17 février 2005 rela!ve à la garan!e de la conformité du bien au contrat due par le vendeur au consommateur ● Loi n° 2005-67 du 28 janvier 2005 tendant à conforter la confiance et la protec!on du consommateur

9


Dossier spécial

Les campagnes de préven!on na!onales « Baignades et sports nau!ques» ► Opéra!on Savoir nager 2012 L’opéra•on Savoir Nager est un programme d’appren•ssage gratuit de la nata•on, ini•é par le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Educa•on populaire et de la Vie associa•ve, et des•né aux enfants de 7 à 12 ans pendant la période juillet / août. L’enjeu de ce•e opéra•on est d’offrir aux enfants le bagage essen•el pour pra•quer des ac•vités aqua•ques en toute sécurité.

► Baignade : avez-vous les bons réflexes ? (2009) Ce•e campagne interministérielle est menée avec de nombreux partenaires : Ins•tut na•onal de préven•on et d’éduca•on pour la santé (INPES), Calyxis, la Société na•onale de sauvetage en mer (SNSM), la Fédéra•on française de nata•on (FFN), la commission de la sécurité des consommateur (CSC), l’Ins•tut de veille sanitaire (InVS) et la Fédéra•on na•onale des sapeurs pompiers de France (FNSPF). Ce•e campagne informe des précau•ons simples à prendre pour perme•re aux vacanciers de pra•quer une ac•vité nau•que en toute sécurité.

J’apprends la mer

Le ministère chargé de la mer en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) mène une campagne visant à informer les usagers des comportements de préven•on à adopter dans les pra•ques de loisirs nau•ques en eau de mer et en eau douce. A ce•e occasion, un guide des loisirs nau•ques est disponible en téléchargement sur le site Internet du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie mais également les bons gestes à adopter en mer. h•p://www.sante.gouv.fr/les-campagnes-de-preven•on-des-accidents-lies-aux-baignades-et-sports-nau•ques.html

10


Dossier spécial

Les campagnes de préven!on na!onales « Accidents domes!ques » ► "Protégez votre enfant des accidents domes!ques" (2009 ) Ce•e campagne est issue d’un partenariat entre les différents acteurs de la préven•on : Ins•tut na•onal de préven•on et d’éduca•on pour la santé (INPES), Commission pour la sécurité des consommateurs (CSC), l’Assurance maladie, l’Ins•tut de veille sanitaire (InVS), Calyxis, le ministère chargé de la santé et le ministère chargé de l’intérieur. Une brochure "Protégez votre enfant des accidents domes•ques" a été éditée à l’occasion de ce•e campagne de préven•on, elle présente des conseils pra•ques de préven•on pour chaque type d’accidents pouvant se produire dans un logement

Accidents de la vie co

urante

Comment aménager sa maison pour éviter les chut es ?

► Guide "Aménager votre maison pour éviter les chutes" (2009 pour la dernière version) Ce guide conçu par l’INPES en partenariat avec l’Assurance maladie et le ministère chargé de la santé, donne des conseils pour réduire le risque de chute en aménageant simplement un logement. Il présente également des informa•ons pour préserver l’équilibre et la qualité de vie des personnes âgées et les mouvements à suivre pour se relever d’une chute

« Bricolage»

BRICOLAGE

Les précautions à prendre

► Campagne "Bricolage, les précau!ons à prendre" (2007) Ce•e campagne, menée par l’Ins•tut na•onal de préven•on et d’éduca•on pour la santé (INPES), l’Assurance maladie et de nombreux partenaires dont le ministère chargé de la santé, vise à sensibiliser le public sur les risques liés au bricolage. Une brochure éditée par l’INPES présente un ensemble de conseils sur les gestes à effectuer avant, pendant et après le bricolage

10


Dossier spécial

Pour aller plus loin : Sources : Diaporama de présenta•on des Disposi•f de surveillance des accidents de la vie courante à la Réunion; Bilan 20052009; Conférence de presse CHGM 3 novembre 2011 Résultats de l’Enquête permanente sur les accidents de la vie courante ( EPAC), Ile de la Réunion, France 20052009,Bulle•n épidémiologique hebdomadaire, N°7, 1er mars 2011, Mortalité par accidents de la vie courante, île de La Réunion 2000-2004, BEH du 8 décembre 2009 / no 46-47 Analyse exploratoire visant à iden•fier les facteurs de gravité des accidents de la vie courante, Île de La Réunion, France, Données de l’étude Epac, 2005-2009, Bulle•n épidémiologique hebdomadaire, N°7, 1er mars 2011, Site internet : Stop aux accidents quo•dien : h!p://www.stopauxaccidentsquo•diens.fr/ INPES : Accidents domes•ques des enfants : ancrer les gestes de préven•on dans le quo•dien : h!p://www.inpes.sante.fr/30000/actus2009/004.asp Accidents domes•ques : h!p://www.accidents-domes•ques.com/

11


Centre de ressources

Ou!ls d’éduca!on pour la santé Léa et le feu « Léa et le feu » est une malle"e pédagogique perme"ant d’aborder de manière très large le thème du feu : élément physique, représenta!ons, dimensions affec!ves et spirituelles, etc. 5 grands thèmes (feu sur la terre, feu pour vivre, feu à éprouver, feu à maîtriser, feu pour la fête) sont abordés à travers histoires, ac!vités et expériences à réaliser en classe ou en-dehors, des visites et enquêtes à mener, des débats à lancer, etc. Les ac!vités proposées perme"ent des exploita!ons variées et modulables en fonc!on du temps, de l’envie, des intérêts de l’animateur. Elles perme"ent tant une exploita!on individuelle que collec!ve et peuvent ini!er une mise en projet du groupe classe. Le kit propose une démarche d’évalua!on, pour l’élève et pour l’enseignant, ainsi que des ressources complémentaires fouillées et argumentées. La structura!on opéra!onnelle de l’ensemble des documents, leur graphisme agréable et coloré et la fini!on soignée de l’ensemble renforcent l’intérêt pour le matériel.

Les expert de la prudence La malle"e pédagogique « Les experts de la prudence » propose des ac!vités autour de comp!nes et de jeux de préven!on pouvant être menées dans une ac!on d’éduca!on aux dangers de la maison.

AS’TRUC Memory, la sécurité à la maison «AS’TRUC Memory, la sécurité à la maison » est un jeu de société sur la préven!on des risques domes!ques, des!né aux enfants à par!r de trois ans, avec le partenariat du GEMA, Groupement des Assureurs Mutualistes. Uniquement avec des dessins, l’enfant mémorisera les 15 risques d’accidents les plus courants dans sa maison. Grâce à une mécanique ludique, basée sur le principe du Memory, l’enfant devra, à par!r d’un mauvais geste (jeton rouge), retrouver le bon geste (jeton vert) pour gagner la paire. Le joueur qui aura le plus de paires gagnera la par!e ! Un livret de conseils sur la préven!on accompagne ce jeu pour apporter un sou!en pédagogique aux parents pour que la maison reste toujours un espace de bonheur et de sécurité.

Badaboum et Garatoi-Préven!on des accidents des enfants. Retrouver à l’aide du jeu, les situa!ons dangereuses présentes dans la cuisine, le salon, la chambre, la salle de bain, la salle à manger, la cour, l’atelier, au square, au bord de la mer… deux maro"es sont proposées « Badaboum et Garatoi » afin d’entreprendre des anima!ons avec les élèves. Elles ont pour but de perme"re le passage de l’imaginaire à la réalité. Chaque scène est construite en 4 temps.

Cap’taine Prudence Sous la forme de photolangage, les personnages Cap’taine Prudence, Nina et Arthur, nous expliquent le risque incident et comment réagir (numéro de téléphone, d’urgence et d’alerte).

12


Ou ls d’éduca on pour la santé Apprendre porter secours à l’école maternelle Le guide de àl’allaitement maternel Groupe de travail àpluridisciplinaire cadre du PNNS - Public : Parents et face au danger, aux Apprendre porter secours,dans c’estle apprendre à réagir correctement professionnels accidents. Cet appren•ssage fait par•e du « vivre ensemble » et nécessite, tout au long de la scolarité, des mises en situa•on régulières. A l’école maternelle, celles-ci doivent passer par le langage oral en groupe ou en classe en•ère. C’est pour répondre à ce•e spécificité de l’enseignement dans les pe•tes classes que les auteurs ont élaboré ce nouvel ou•l, composé de deux supports complémentaires : les photos de grand format, aisées à manipuler en classe, me•ent en scène des élèves de maternelle dans le cadre scolaire. Regroupées en huit séries, elles présentent les dangers de la cour, du couloir, des toile•es, de la classe, les situa•ons d’accidents, de sur-accidents, les interven•ons auprès des blessés, l’appel au secours ; quatre familles cartes symbolisent les différents types de situa•ons ; le livret d’accompagnement propose un module complet de huit séances dans une con•nuité d’appren•ssage

Les gestes qui sauvent Ce DVD a pour voca•on d’aborder les gestes simples à connaître face à un certain nombre d’événements. Structuré en 4 chapitres, il aborde les premiers secours, les accidents de la vie courante, les risques rou•ers et les catastrophes. Il perme•ra à la fois aux néophytes, comme aux personnes déjà sensibilisées sur ces thèmes, d’avoir un ou•l auquel se référer, ou sur lequel s’appuyer lors d’ac•ons de sensibilisa•on

SECOURIS, Edi on Voyage « Amusez-vous aux gestes qui sauvent» SECOURIS est un jeu de plateau éduca f sous forme de ques ons/réponses qui permet aux enfants d’apprendre tout en s’amusant. Il entraîne les joueurs de ville en ville à travers la France et les DOM, et ils apprennent comment agir face à un accident en répondant correctement aux ques ons. A chaque étape, est posée une ques on liée au secourisme et à la santé Chaque bonne réponse permet de gagner des jetons pour les aider à retourner dans leur ville. Il propose ainsi aux enfants et aux adultes d’acquérir les réflexes de base du secourisme tout en s’amusant.

Trimory « Trimory » est un jeu de mémoire et d’astuces sur les produits dangereux et la chaîne des secours (Protéger, Alerter, Secourir) pour pe ts et grands.

1.2.3 Roulez « 1, 2,3, Roulez » est un jeu de cartes qui permet de tester ses connaissances sur la préven on rou ère par l’intermédiaire de 5 thèmes (histoire, code de la route, environnement, comportement, technologie).

Etre piéton. Support d’appren ssage pour l’enfant piéton Cycle3 « Etre piéton » a été conçu pour perme•re aux enseignants du cycle 3 de travailler avec leurs élèves (âgés de 8 à 10 ans) sur le thème de la circula•on piétonne. Au travers des ac•vités proposées, l’enfant va non seulement apprendre à marcher et traverser dans des situa•ons complexes, mais également à lire un plan et à repérer des i•néraires sûrs. Il est aussi invité à observer et an•ciper les comportements, parfois dangereux, des autres usagers. Ce support permet aux enseignants d’animer des séances en classe, mais les incite également à aller plus loin, en organisant des sor•es pédagogiques dans la rue ou des exposi•ons de travaux d’élèves en fin d’année.

13


Agenda

En bref

Agenda 2013

La commission de labélisa!on « ou!l péi» s’est réunie le 4 juillet 2013, l’ou!l de préven!on «Savoir(s) pour lu"er contre les IST» a reçu le label dans le cadre d’une u!lisa!on pédagogique. Retrouvez les résultats de toutes les commissions sur

Rencontre ou!ls sur la sécurité rou!ère

http://www.polecompetencesante974. re/ou!lpei/

Vendredi 6 Décembre 2013 Plus d’informa!ons : Karine BIJOUX Documentaliste : 02 62 71 10 88

Journées de la préven!on et de l’éduca!on pour la santé

Jeudi 28 Novembre et vendredi 29 novembre 2013 A l’Hôtel Le Récif Plus d’informa!ons : h"p://www.polecompetencesante974.re/jeps

Ce bulle•n peut par•ciper, en fonc•on de la place disponible, à la diffusion des actualités des acteurs du Pôle de Compétences (manifesta•ons, forums, concours, conférences, …). Il suffit pour cela de faire parvenir vos documents (affiches, flyers, communiqués …), à l’adresse email suivante: communica!on@ polecompetencesante974.re.

Vous souhaitez par•ciper à ce!e plateforme de ressources, contactez l’IREPS de la Réunion pour obtenir la charte d’adhésion. Pôle de Compétences IREPS Réunion Animateur du pôle 13 rue Roland Garros 97460 SAINT PAUL Tél: 0262 71 10 88 Fax: 0262 71 16 66 contact@polecompetencesante974.re

14


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.