Claudine Boulanger-Pic, psychologue
LE SYNDROME DE SUPERWOMAN Être une bonne maman, compagne, employée, mais aussi fille, sœur, copine, voisine… Nous, les femmes, nous avons encore tendance à cumuler les rôles, les missions, les exigences et les journées à n’en plus finir. Pourquoi, les Janette, nous consacrons-nous à autant d’efforts ? Comment arrêter cette course pour éviter de se perdre ? Ce sentiment que beaucoup de femmes connaissent bien porte un nom : le syndrome de Superwoman. Mais comment la première super héroïne féminine, véritable amazone des temps modernes peut-elle être associée à un syndrome synonyme de dysfonctionnement et de malaise avec cette horrible sensation d'être prise dans un tourbillon, une
spirale infernale qui, malgré toute l'énergie dépensée au quotidien, nous laisse insatisfaites et nous culpabilise de ne pas avoir eu le temps de faire tout ce qui était prévu. Quelle femme n’a jamais tenté de mener toutes les batailles de front (travail, famille, maison, etc.) mettant tout en œuvre pour devenir cette Superwoman au point de s’oublier elle-même ?
milliers d’années de patriarcat qui nous poussent à être une mère dévouée, une épouse aimante et une fée du logis. Même si les choses ont heureusement un peu bougé, nous avons toujours en nous cette croyance que la femme est responsable du bonheur des autres et même coupable de leur malheur ! Ce qui nous pousse à faire passer tout et tout le monde avant nous et notre propre Il existe plusieurs raisons qui bien-être. Et maintenant que les poussent les femmes à tenter de femmes s’épanouissent sur le plan devenir comme Superwoman alors professionnel, nous mettons un qu’il est peut-être utile de le rappeler : point d’honneur à prouver qu’il il ne s’agit que d’un personnage fictif ! est parfaitement possible de mener de front une carrière professionnelle, tenir une maison, élever L’INCONSCIENT COLLECTIF des enfants tout en restant une Encore aujourd’hui, l’image de compagne au top. la femme est influencée par les 48 ::: Janette et Psyché