À VENIR, UN POSSIBLE IMPÔT SUR LA VENTE DE LA RÉSIDENCE PRINCIPALE PAR RENÉ VÉZINA, JOURNALISTE SPÉCIALISÉ EN ÉCONOMIE
À Québec, et surtout à Ottawa, les gouvernements ont ouvert leurs goussets pour atténuer les dommages causés par la pandémie. Les employeurs comme les employés ont eu droit à des programmes de soutien. Mais la facture associée à toutes ces mesures finira par nous rebondir en plein visage. Où trouver l’argent ?
JEAN CHAREST Associé McCarthy Tétrault
JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER
I
l se pourrait fort bien que les gouvernements aillent puiser dans des réservoirs de capitaux protégés depuis toujours, par exemple sur le gain en capital résultant de la vente d’une résidence principale. Le choc serait terrible. Pour des millions de Canadiens, la résidence principale demeure une importante source de capital à la retraite, une fois vendue. C’est surtout vrai dans les grandes agglo mérations où les prix ont explosé, mais le principe vaut d’un bout à l’autre du pays. Et les construc teurs eux-mêmes en subiraient les conséquences.
UNE HYPOTHÈSE À CONSIDÉRER Celui qui évoque cette mesure ne souhaite pas la voir appliquée, mais son expérience de politicien et ses connaissances du milieu lui indiquent que c’est là une des pistes que les gouvernements pour raient bien suivre le jour où la situation reviendra à la normale. Il s’agit de Jean Charest. Aujourd’hui associé au cabinet d’avocats McCarthy Tétrault, il a été tour à tour vice-premier ministre du Canada, puis premier ministre du Québec de 2003 à 2012. « Il faut comprendre que la relation la plus proche au Conseil des ministres demeure celle qui s’établit entre le premier ministre et son ministre IMMOBILIER COMMERCIAL : : DÉCEMBRE – JANVIER 2021
7