PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE AU SERVICE DE LA TRADITION
TABLE DES MATIÈRES MOT DE LA DIRECTION
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INTRODUCTION
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PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE
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PRÉSENTATION DU CCTT
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PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE CONTEXTE
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VISION D’AVENIR ET ENJEUX STRATÉGIQUES
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STRATÉGIE
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MISE EN ŒUVRE ET SUIVI DU PLAN
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ANNEXE 1
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PRÉVISION DES RESSOURCES HUMAINES, MATÉRIELLES ET FINANCIÈRES ANNEXE 2 LISTE DES ACRONYMES
Le genre masculin est utilisé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
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MOT DE LA DIRECTION MADAME SYLVIE PRESCOTT
DIRECTRICE GÉNÉRALE DU CÉGEP DE ST-FÉLICIEN
À l’aube de la fin des trois premières années d’activité du Centre collégial de transfert technologique (CCTT) Écofaune boréale, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je présente cette nouvelle planification stratégique 2021-2026 qui, souhaitons- le, mènera vers le premier centre de recherche technologique au Canada portant principalement sur la valorisation de la fourrure nordique, mais également de l’animal, et ce, dans une perspective de développement durable. Cet exercice de planification stratégique me rend particulièrement fière et me permet de constater à quel point notre organisation s’est surpassée au cours des trois dernières années, dans l’unique objectif d’offrir des services de qualité adaptés aux besoins et aux attentes des entreprises, des Premiers Peuples et des partenaires du milieu de la fourrure. Comme vous le remarquerez certainement à la lecture de la planification 2021-2026, les nouvelles orientations et les nouveaux objectifs sont fortement teintés par notre planification stratégique 2018-2021. C’est donc dire que notre équipe a commencé plus de 75 % des actions planifiées et que les objectifs établis en 2018 demeurent toujours actuels. Je suis consciente qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et que les résultats concrets seront plus perceptibles au cours des prochaines années, mais je suis néanmoins très satisfaite et reconnaissante de tout le travail accompli grâce à une équipe administrative déterminée de même qu’à un appui constant des acteurs du milieu de la fourrure. Dans toute organisation, il y a des cycles et je dirais que l’année 2018-2019 en a été une d’appropriation et de mise en place d’une structure organisationnelle, laquelle a connu des transformations au cours des deux dernières années, en vue de nous assurer de répondre adéquatement aux besoins signifiés par nos partenaires du milieu. Quant à la récente année, elle en a été une de planification en vue de la concrétisation de nombreux projets porteurs et structurants, tant sur le plan de l’expérience de nos partenaires autochtones que de la gestion responsable des nouvelles infrastructures technologiques que comporte maintenant le CCTT, situé à Mashteuiatsh.
L’année 2020-2021, qui avance à grands pas, a été marquée par l’ouverture, l’écoute, la consultation et la participation à de nombreuses rencontres permettant d’établir des projets de recherche structurants, mais surtout par de nouveaux liens avec de nombreux partenaires du domaine de la fourrure. Sans écarter l’enjeu de la sécurisation culturelle, les chercheurs et la direction poursuivent le travail de collaboration avec nos partenaires autochtones et allochtones dans le respect de leur culture, du rythme et des traditions qui demeurent propres à chacun d’eux. S’ajoutent bien entendu quelques exercices de rencontres planifiées avec le corps professoral du Cégep de St-Félicien et du Centre d’études collégiales à Chibougamau afin de susciter un intérêt et de voir émerger des partenariats structurants et des projets de recherche stimulants, permettant à des étudiants inscrits en Techniques du milieu naturel et dans d’autres programmes d’intégrer certaines activités de recherche au CCTT. Malgré cette planification et cette consultation, 2020 a également apporté son lot de perturbations occasionnées par la crise sanitaire de la COVID-19 et une cyberattaque de type rançongiciel. Toutefois, elle a tout de même été ponctuée d’innovations, de dépassements et de nouveautés, et ce, dans de nombreux secteurs d’activités tels les sous-produits de l’orignal, le tannage écoresponsable, la valorisation des peaux domestiques, la valorisation des rejets de l’animal et le développement de nouveaux procédés écoresponsables. Je termine en réitérant mes plus sincères remerciements au ministère de l’Enseignement supérieur et au ministère de l’Économie et de l’Innovation, qui ont cru à notre projet et dont le soutien permet aujourd’hui de mettre en lumière l’expertise de chercheurs chevronnés dans un domaine de niche et encore méconnu. Ainsi, nos activités de recherche, souhaitons-le, pourront permettre de valoriser l’animal de manière écoresponsable, réfléchie et répondant aux besoins et aux attentes d’une société bien ancrée au 21e siècle.
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MOT DE LA DIRECTION MONSIEUR DAVE HARVEY
DIRECTEUR DU CENTRE D’ÉTUDES COLLÉGIALES À CHIBOUGAMAU | ÉCOFAUNE BORÉALE
Il y a trois ans, Écofaune boréale n’existait pas. Une mobilisation antérieure à sa création, appuyée de recommandations favorables, laissait croire à la faisabilité et à la pertinence d’un tel centre de recherche au Québec. Force est de constater que les conditions étaient réunies, car Écofaune boréale est maintenant présent et est là pour rester.
en termes d’actions à réaliser au courant des prochaines années. Ainsi, au-delà de la nécessité de poursuivre dans une perspective de continuité de ce qui a été commencé il y a trois ans se dessine un désir de s’ajuster, de déjà s’actualiser et de mieux s’identifier afin d’assurer l’évolution du centre à long terme.
Mettre sur pied un centre collégial de transfert technologique, avec tout ce qu’il implique en termes d’accompagnement d’entreprises et de communautés, de recherches appliquées et d’impacts favorables sur l’enseignement, est un travail colossal qui va au-delà de ce tout premier cycle de vie de trois ans d’existence de notre jeune centre. Il est indéniable que le travail amorcé doit se poursuivre et par conséquent, la future planification stratégique s’inscrit dans la continuité des actions, des projets et des perspectives amorcés au cours des trois dernières années. Toutefois, une transition de la théorie vers la pratique est en cours et témoigne du cheminement du centre vers sa vocation : recherche appliquée, aide technique, transfert et information. Cette transition théorie- pratique influence significativement le positionnement du centre
Une équipe se construit et se développe, un laboratoire scientifique à la fine pointe de la technologie au service des acteurs du milieu est en place, des projets sont en cours de réalisation ou de planification et l’actuelle démarche de planification stratégique consolide les actions à poursuivre pour le développement du futur plus important centre de recherche technologique au Canada portant principalement sur la valorisation de la fourrure nordique, mais également de l’animal, et ce, dans une perspective de développement durable.
ÉCOFAUNE BORÉALE EXISTERA DE PLUS EN PLUS!
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1. INTRODUCTION PASSER DE LA THÉORIE À L’ACTION Tel que mentionné précédemment, notre défi pour les prochaines années est de « Passer de la théorie à l’action ». Nous avons pris notre envol, nous avons reçu des appuis favorables à tous les niveaux (gouvernement, organismes subventionnaires, communautés autochtones, entreprises privées, etc.) et nous sommes davantage outillés que nous l’étions à notre démarrage en termes d’infrastructures, d’équipements, de ressources humaines et de financement. C’est simple : nous devrons, au cours des prochaines années, maximiser l’aspect tangible de la vocation de notre centre de recherche par des réalisations et des projets au bénéfice des acteurs gravitant autour de la valorisation de la fourrure et des sous-produits animaux, incluant notre collège comme vecteur de recherche institutionnelle. La pérennité du centre y est étroitement liée. Pour y arriver, trois mots qui en disent long : développement, collaboration et reconnaissance.
2. PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE Notre démarche de planification stratégique 2021-2026 est relativement simple, compte tenu de la volonté d’assurer la continuité des actions entreprises depuis la création d’Écofaune boréale en 2018. Essentiellement, la démarche réalisée inclut les étapes et les activités suivantes : • Présentation du processus de réalisation de la planification stratégique 2021-2026 en régie administrative, au printemps 2020; • Première réflexion d’équipe CCTT dans le cadre d’un atelier de deux jours tenu les 26 et 27 août 2020 à Mashteuiatsh; • Embauche, en septembre 2020, d’un expert conseil Colab (Innovation sociale et culture numérique) du Collège d’Alma comme consultant externe pour la réalisation d’une consultation élargie avec des acteurs externes; • Consultation réalisée le 9 décembre 2020 en mode virtuel avec plus de 25 participants, regroupant à la fois des membres de l’interne (les directions du cégep, des administrateurs du conseil d’administration (CA) du cégep, des enseignants des sites de St-Félicien et de Chibougamau, des intervenants en recherche et des conseillers pédagogiques) et des acteurs externes. Cette séance de consultation a été préparée en collaboration avec l’organisme Colab du Collège d’Alma; • Entrevue individuelle avec André Benoît, expert-conseil senior des relations avec les Premières Nations et Inuit (PNI), le 25 janvier 2021; • Consultation écrite de l’équipe MMODE en janvier 2021 (incluant un avis du Conseil canadien de la fourrure).
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3. PRÉSENTATION DU CCTT HISTORIQUE En 2014, l’Agence de développement des communautés forestières innue et jeannoise mettait de l’avant, avec plusieurs partenaires du milieu dont le Cégep de St-Félicien, le projet de mise en place d’un pôle de compétitivité sur la fourrure boréale. Ces travaux ont notamment permis la publication d’une étude d’opportunité visant la mise en place de ce pôle en juin 2014, qui a été suivie d’un Plan quinquennal de développement de la filière fourrure en mars 2015. Ces débuts prometteurs ont par la suite ouvert la voie à la présence de ce projet collectif au Sommet économique régional du Saguenay–Lac-Saint- Jean, tenu le 18 juin 2015. Dans la foulée de ce sommet, le premier ministre du Québec annonçait, en octobre 2015, la mise sur pied de 11 groupes de travail, dont celui sur la Fourrure nordique. De ce comité sont ressorties, en avril 2017, deux recommandations pour le Cégep de St-Félicien : • Mettre en place un programme de formation, sanctionné par une attestation d’études collégiales (AEC), portant sur les nouvelles technologies d’apprêtage et la caractérisation de l’ensemble de l’animal récolté; • Entamer les démarches nécessaires à l’implantation d’un CCTT sur les métiers et les technologies de la fourrure. Suite à l’appel de candidatures pour la création de nouveaux CCTT au Québec, lancé par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur à l’automne 2017, le CCTT Écofaune boréale a été reconnu officiellement en juillet 2018.
BREF BILAN DE LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE INITIALE La plus récente planification stratégique d’Écofaune boréale était par le fait même sa première. Un nouveau CCTT est né avec peu d’expérience dans le domaine de la fourrure, mais s’appuyant sur une solide expertise réseau en matière de développement durable. Cette première planification stratégique, quoique théorique pour un premier CCTT technologique en valorisation de la fourrure, a forcé la nouvelle équipe de chercheurs (un biologiste et un expert-conseil) à redoubler d’efforts et à se réinventer afin de répondre rapidement aux multiples demandes de recherche appliquée et d’accompagnement technique. Le bref bilan ci-après en témoigne : L’absence d’un diplôme d’études collégiales (DEC) souche et de personnel spécialisé dans le domaine constitue un défi de mise en œuvre important pour un nouveau centre de recherche. Malgré l’expression sans équivoque des besoins d’innovation par quelques entreprises et les Premières Nations, il fallait poursuivre l’évaluation des besoins et améliorer la connaissance du secteur d’activité afin de bien investir les énergies d’une petite
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équipe en construction. L’année 2018 a été l’occasion d’entreprendre ces démarches, qui se poursuivent encore aujourd’hui. La rencontre constante d’intervenants de la fourrure et du cuir nous mène lentement, mais sûrement, vers un portrait détaillé de l’industrie québécoise et nous conforte quant au potentiel important d’innovation dans ce secteur d’activité économique. En fonction des axes du précédent plan stratégique (Recherche et développement; Communication; Commercialisation; Transfert de connaissances et innovation; Gestion administrative et financière; Équipements), voici les principaux défis et avancées à ce jour. LA CRÉATION ET L’INSTALLATION D’UN LABORATOIRE Cette étape est apparue très rapidement incontournable, à la suite des démarches auprès des acteurs de l’industrie. Des nombreux besoins identifiés se dégageait une grande lacune, soit l’absence d’un laboratoire de recherche. L’embauche des deux premiers chercheurs en 2019 a donc été l’occasion de définir les besoins prioritaires du laboratoire en termes d’équipements, ce qui allait ensuite permettre les démarches de financement auprès du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MÉI) pour l’acquisition des premières infrastructures. Les équipements ont été installés progressivement jusqu’en janvier 2021. Il faut mentionner que cette démarche a été complexe à plusieurs égards, notamment en raison de l’absence totale d’équipementiers dans ce domaine au Canada. Ainsi, cette situation a forcé la fabrication sur mesure de plusieurs équipements au Québec et plusieurs achats ont été faits en Italie, en Grèce, en Turquie, en Allemagne et aux États-Unis. Notre laboratoire compte désormais plus de 30 équipements. Les équipements appartiennent à trois grandes catégories, soit ceux qui servent aux premières étapes des procédés de valorisation, à savoir les étapes de travaux humides, ceux qui servent à la seconde partie des procédés, à savoir les étapes à sec, et finalement, les équipements de laboratoire de biologie et de chimie. L’un des beaux succès des trois dernières années est certainement l’entente de partenariat de recherche avec la société Makivik pour la grande région du Nunavik. Cette entente prévoit l’installation d’un volet laboratoire de recherche à la tannerie de Kuujjuaq afin de répondre aux besoins de 14 communautés du Nunavik en innovation et en transfert de connaissances. LA RECHERCHE, L’AIDE TECHNIQUE ET LA DIFFUSION L’absence de laboratoire pour une bonne partie de la période 2018-2021 n’a pas facilité la réalisation de projets de recherche ou la diffusion au cours de cette période. En contrepartie, elle n’a pas empêché le centre de réaliser plusieurs aides techniques et d’ouvrir la voie à plusieurs projets de recherche. Au début 2021, cinq projets sont en cours et une dizaine sont en préparation. Ceux-ci ont été précédés de deux aides techniques, d’un projet de recherche et d’une formation sur mesure. LA CONSTRUCTION DE L’ÉQUIPE L’intérêt suscité pour le domaine d’activité d’Écofaune boréale s’est avéré des plus grands, comme en témoignent les réponses aux démarches de recrutement. En effet, malgré la rareté de la main- d’œuvre dans tous les domaines et les différents messages négatifs véhiculés à propos de la fourrure, l’embauche a été relativement facile. C’est cet intérêt partagé qui a facilité le recrutement d’une équipe de gestionnaires comprenant cinq chercheurs, dont deux docteurs (Ph.D.) et deux employés de soutien. Plus importante encore que le laboratoire, c’est la construction d’une équipe spécialisée compétente et mobilisée qui assurera à Écofaune boréale de bien jouer son rôle et qui garantira sa pérennité. COMPRÉHENSION ET CONNAISSANCE DES PARTICULARITÉS DE LA FOURRURE ET DU CUIR D’ICI ET D’AILLEURS Bien que la connaissance fine de l’industrie demeure à parfaire, il est déjà acquis que le nombre de clients et de partenaires est important au Québec, tout comme l’est le potentiel de croissance d’Écofaune boréale, en particulier si on considère les développements de la dernière année dans le domaine agricole pour la
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valorisation des peaux domestiques. Ce constat permet d’affirmer la pertinence d’un CCTT dans un créneau très spécifique, mais qui cache une grande industrie discrète. Une autre particularité intéressante est certainement l’absence de centres de recherche sur la fourrure et le cuir au Canada et aux États-Unis, mais également leur très faible nombre dans le monde. Cela appuie notre constat d’un potentiel de développement très prometteur. C’est un fait qui n’est pas anodin et qui doit influencer les stratégies de soutien à l’industrie et le développement du CCTT au cours de la période 2021-2026.
CHAMPS D’INTERVENTION D’ÉCOFAUNE BORÉALE AXES D’INTERVENTION AXE 1 LA VALORISATION DE LA FAUNE SAUVAGE BORÉALE
AXE 4 LA TRANSPOSITION DANS LES DOMAINES CONNEXES
Au Québec et au Canada, la fourrure et le cuir ont toujours été sous-développés si on tient compte de leur potentiel réel de valorisation en deuxième et troisième transformations. Depuis 50 ans, les résultats économiques démontrent une décroissance majeure au profit de l’Asie et de l’Europe. Pourtant, la faune est présente et le gaspillage l’est tout autant.
Bien qu’Écofaune boréale tire son origine de l’économie de la faune sauvage boréale, l’expertise développée est transposable à d’autres domaines connexes. La fourrure et le cuir sont eux aussi des produits à fort potentiel dans les domaines agricole et aquacole.
L’innovation et l’éducation sont au cœur de la remontée de ces industries, jadis prospères. Il faut toutefois partir sur de nouvelles bases, comme s’il fallait réapprendre à apprivoiser ce secteur d’activité, par l’écologie et l’éthique et par le redéploiement d’une expertise propre aux gens d’ici.
AXE 5 L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE EN TANT QU’APPROCHE PRIORITAIRE
AXE 2 LA VALORISATION DES PRATIQUES SOCIALES AVEC LES ACTEURS DE L’INDUSTRIE, LES PREMIÈRES NATIONS ET INUIT
La rencontre des cultures et des visions en matière de développement économique requiert une attention particulière dans un contexte où l’environnement reprend la place qui lui appartient. C’est peut-être à travers des projets de recherche communs que se cachent les pistes d’harmonie, de justice et d’équité dont nous avons besoin. Cherchons-les ensemble, trouvons-les ensemble et suivons-les ensemble. La nature a cette caractéristique de fournir cette richesse que nous avons le devoir de préserver et d’utiliser intelligemment. AXE 3 L’UTILISATION DE LA FLORE BORÉALE DANS LA VALORISATION DE LA FAUNE BORÉALE
L’un des grands défis de l’industrie de la fourrure et du cuir, incluant leurs différents produits et sous-produits, est certainement le remplacement des procédés chimiques par des procédés écoresponsables, idéalement de sources végétales locales, abondantes et écologiques. Découvronsles, redécouvrons-les et rentabilisons-les de manière durable.
Au même titre qu’elle l’est pour différents acteurs de l’écosystème du développement durable, l’économie circulaire est une priorité pour Écofaune boréale. L’industrie de la fourrure et du cuir repose sur l’exploitation de ressources naturelles et présente un fort potentiel d’optimisation de l’utilisation des ressources. À terme, cette optimisation permettra de créer de la richesse et mènera à des solutions durables innovantes dans un secteur d’activité économique où tout est à construire. SECTEURS D’INTERVENTION • Sous-produits de la faune • Tannage chimique ou écoresponsable de la fourrure et du cuir • Fabrication du feutre naturel • Cuir de poisson • Caractérisation de produits ou de sous-produits • Développement de produits ou de procédés écoresponsables • Recherche et choix d’équipements ou de procédés • Recherche de subventions • Service-conseil • Formation sur mesure • Essais techniques, technologiques ou en laboratoire • Valeur ajoutée
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CLIENTÈLE DU CENTRE PAR AXE DE DÉVELOPPEMENT (2018-2021) AXE 1 RECHERCHE ET ANALYSE DE SOUS-PRODUITS DE LA FAUNE
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AXE 6 SERVICE-CONSEIL
• Client à Kuujjuaq • Client au Lac-Saint-Jean • Client de la Basse-Côte-Nord
• Client en Beauce
• Client au Saguenay–Lac-Saint-Jean
• Client au Lac-Saint-Jean
• Client à Québec • Client en Mauricie
AXE 2 CARACTÉRISATION DE PRODUITS ET DE SOUS-PRODUITS
• 2 clients à Lanaudière
• Client à Montréal • Client au Lac-Saint-Jean AXE 3 DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS ÉCORESPONSABLES
• Client au Lac-Saint-Jean
PARTENARIATS ACTIFS LES REGROUPEMENTS (EXISTANTS OU EN DÉVELOPPEMENT)
• Client au Témiscamingue
• Les Inuit du Nunavik et les différentes communautés autochtones
• 5 clients à Montréal
• L’Association des taxidermistes du Québec
• Client en Mauricie
• La grappe industrielle MMODE
AXE 4 RECHERCHE ET CHOIX D’ÉQUIPEMENTS OU DE PROCÉDÉS
• Le Conseil canadien de la fourrure • Le Centre des métiers du cuir de Montréal
• Client à Kuujjuaq
• Vêtements Québec
• Client au Témiscamingue
• L’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ)
AXE 5 RECHERCHE DE SUBVENTIONS
• Tous les clients
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ORGANIGRAMME
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4. PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE CONTEXTE PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DU CONTEXTE EXTERNE (INCLUANT OPPORTUNITÉS ET MENACES)
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FACTEURS SITUATIONNELS Opportunités • La pandémie de la COVID-19 • Les collaborations avec les Premières Nations et Inuit
Opportunité
• Le cuir d’orignal non récupéré annuellement de manière structurée (gaspillage de masse) comme levier de valorisation de la faune sauvage dans une perspective d’économie circulaire
La règlementation rigoureuse et éthique sur la chasse et le trappage au Québec et au Canada
• La récession économique post-COVID-19
Menace
• Les mouvements anti-fourrures
Les règlementations d’états ou les directives internes d’entreprises anti-fourrures comme en Californie et au sein de l’Union européenne
• La concurrence internationale
FACTEURS JURIDIQUES
Description de l’élément de contexte : Notre règlementation provinciale jouit d’une relative acceptabilité sociale et témoigne d’une capacité de gestion durable et éthique des espèces fauniques. Il faut profiter de ce levier pour proposer des projets de valorisation et promouvoir ces règles. L’Institut de la fourrure du Canada, qui promeut l’utilisation durable et judicieuse des ressources en fourrure du Canada, représente un partenaire éventuel avec qui œuvrer. En contrepartie, certaines positions officielles anti-fourrures et autres dans le monde, auxquelles le Canada n’échappe pas, représentent des obstacles et des défis supplémentaires à relever et à considérer dans nos approches et dans nos intentions de développement. FACTEURS POLITIQUES Opportunité Les mouvements associés à la promotion de l’achat local Menace Les mouvements anti-fourrures Description de l’élément de contexte : La valorisation durable de la fourrure doit passer par un modèle d’économie circulaire qui favorise les retombées locales et régionales en premier lieu, créant ainsi une richesse de proximité et un pouvoir d’achat et une stabilité économique accrus au sein d’une communauté, d’une ville et d’une région. L’intensification et l’harmonisation du maillage entre créateurs, fabricants, détaillants et grossistes-distributeurs dans toute la chaîne logistique (par exemple l’approvisionnement en fourrure) ainsi qu’avec d’autres secteurs créatifs et innovants sont des moyens pour y arriver et ils peuvent impliquer Écofaune boréale. En contrepartie, la présence marquée de mouvements antifourrures et leurs messages associés (cruauté animale, production de masse, rentabilité financière avant tout, etc.) obligeront Écofaune boréale à viser l’équilibre et à souligner le bien-fondé du secteur de la fourrure.
Menaces
Description de l’élément de contexte : Le contexte actuel de la pandémie et la période qui suivra viennent renforcer l’importance du développement de l’économie circulaire et de l’achat local. Le Québec et le Canada représentent un territoire de prédilection pour relancer et implanter une économie gravitant autour de la fourrure nordique. De plus, le souhait souvent exprimé des peuples des Premières Nations et inuit, soit d’assurer le maintien de leurs activités traditionnelles et la relance de l’économie du secteur, consolident le fondement d’économie circulaire et la pertinence de nos actions projetées. Avec les pertes d’emplois massives en production, une image négative de l’industrie s’est installée au fil du temps, ce qui rend plus difficile le recrutement de la main-d’œuvre. Pour l’ensemble de l’industrie et de ses différentes composantes, redorer cette image représentera un défi; la créativité devra faire une différence pour la rendre attractive. Finalement, il nous apparaît plus que souhaitable, en termes de succès, d’acceptabilité sociale et de potentiel économique, de profiter d’une activité déjà bien implantée notamment en territoire québécois, comme la chasse à l’orignal, pour tester et déployer un modèle systémique d’économie circulaire autour de la valorisation des peaux d’orignaux (projet « Fourrure publique »). En contrepartie, la menace de récession post-pandémique risque de rendre plus rares les occasions d’investissement des partenaires en raison d’une perspective de survie à court terme, au détriment du développement futur. Une fois de plus, les différents mouvements utiliseront nos intentions de développement comme un levier pour renforcer leurs idéologies. Finalement, le retard du Québec et du reste du Canada au sein de l’industrie de la fourrure mondiale exigera des efforts supplémentaires dans une perspectivede positionnement concurrentiel à l’échelle internationale. Nous nous limitons trop souvent à vendre une ressource sans la transformer. C’est également sans compter le fait que les produits entièrement conçus au Québec, voire au Canada, ont une valeur plus élevée que les produits des marchés asiatiques notamment, ce qui représente un obstacle de plus à surmonter.
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FACTEURS ÉCOENVIRONNEMENTAUX Opportunités • L’intérêt et la demande constante des entreprises pour des approches et des solutions associées au développement durable • La perte de marché au sein des entreprises d’élevage agricole, provoquant une contrainte d’enfouissement des peaux • Les surpopulations de phoques dans l’Atlantique Menace Les procédés chimiques polluants au sein de l’industrie du tannage, qui sont une étape majeure dans le processus d’apprêtage des fourrures Description de l’élément de contexte : Une convergence de notre mission et de notre vision avec plusieurs types de facteurs clés prend encore plus de sens dans l’approche du développement durable. Cette nécessité de développement durable est transversale et a de multiples facettes. En effet, nous constatons qu’au-delà de la fourrure sauvage, les perspectives d’accompagnement par Écofaune boréale, en termes d’expertise de valorisation sous l’angle du développement durable, s’élargissent (élevages agricoles). En 2020, quatre organisations ont demandé du soutien pour répondre à la problématique du gaspillage des peaux dans les abattoirs. La situation actuelle des phoques de l’Atlantique est telle que les bancs de poissons sont menacés. On rapporte même que le phoque diversifie son alimentation et s’attaque maintenant à d’autres espèces. Cette surpopulation laisse entrevoir des possibilités de valorisation de cette espèce pour les communautés autochtones. Le marché asiatique demeure actuellement le plus grand débouché pour les peaux de phoques dans le monde. En contrepartie, nous sommes conscients qu’une étape charnière du processus de valorisation de la fourrure nordique, soit le tannage, représente notre talon d’Achille, compte tenu des procédés chimiques existants, très efficaces, mais aussi très polluants. FACTEURS TECHNOLOGIQUES Opportunités • La disponibilité d’une technologie de pointe au service des activités traditionnelles d’apprêtage des fourrures • La possibilité de développer de nouvelles technologies, en collaboration avec plusieurs autres CCTT au Québec Menace Le désintérêt des jeunes et des nouvelles générations envers les savoirs et les pratiques traditionnelles et non technologiques, mais également envers le secteur de la fourrure en général
Description de l’élément de contexte : Notre courte existence nous a permis de constater qu’il existe ailleurs dans le monde plusieurs équipements et une technologie de pointe permettant réellement d’optimiser les processus de valorisation de la fourrure et des sous-produits animaux. L’acquisition récente de plusieurs de ces équipements (33) et les possibilités multiples à explorer sont des atouts significatifs pour nous. À cela s’ajoutent toutes les technologies émergentes que nous découvrirons et apprendrons à utiliser. En contrepartie, les Premières Nations et Inuit ont exprimé clairement leurs inquiétudes face au désintérêt des jeunes envers les activités traditionnelles de leurs peuples, perçues comme non rentables, exigeantes physiquement et peu, voire pas technologiques. Ce sera un défi d’une part de réanimer cet intérêt chez les jeunes envers le secteur de la fourrure en général et d’autre part, de combiner efficacement la technologie de pointe aux savoirs traditionnels. FACTEURS ÉDUCATIONNELS Opportunités • Un fort intérêt chez les peuples des Premières Nations et Inuit pour préserver et améliorer leurs connaissances dans le domaine de la fourrure et du cuir • L’intérêt du développement économique par de la formation auprès des Premières Nations et Inuit et des allochtones • Les programmes de partenariat avec les centres de recherche et les maisons d’enseignement à l’international Menaces • La rareté de l’expertise • L’absence et / ou la nouveauté des programmes dans le domaine (seulement une AEC en valorisation de la fourrure) • Les fausses croyances sur la fourrure sauvage Description de l’élément de contexte : La collaboration, voire la prise en charge directe ou l’implication substantielle des Premières Nations et Inuit au sein de notre planification stratégique, et plus concrètement au sein de nos activités et projets, est un facteur clé nécessaire et déterminant pour le développement d’Écofaune boréale. Nous devrons nous assurer de leur mobilisation en facilitant la concrétisation d’un de leurs souhaits fondamentaux : le maintien des activités traditionnelles par la transmission et l’enseignement de leurs savoirs. « Seul on avance vite, ensemble on va plus loin »... Dans un secteur nouveau et peu développé, les partenariats de recherche devront être réfléchis à plusieurs niveaux, incluant le développement à l’échelle internationale. Des projets de fin d’études et des programmes d’échange et de mobilité étudiante à caractère international seraient des opportunités uniques pour des étudiants allochtones et autochtonesde s’imprégner des avancées des Européens. En contrepartie, il reste beaucoup à faire pour assurer une crédibilité, une reconnaissance et une pérennité au secteur
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de la fourrure et la rareté de l’expertise en ce qui concerne la transmission des connaissances nous obligera à innover et à soutenir nos partenaires tant du point de vue des technologies que des pratiques sociales novatrices. Une seule attestation d’études collégiales dans le domaine existe, ce qui constitue un défi important dans l’établissement d’un continuum de formation. Il n’en demeure pas moins que la réputation et la crédibilité du secteur de la fourrure sont aussi à refaire pour en augmenter l’attrait et l’intérêt. Des stratégies multiples devront être utilisées, comme l’analyse du cycle de vie et l’étude des comparables. AUTRES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE EXTERNE Opportunités • L’absence d’autres centres de recherche au Canada dans le domaine de la fourrure • La disponibilité du financement et des subventions • Un intérêt tangible des partenaires et des acteurs du secteur de la fourrure envers nos services • Un intérêt récent et croissant du secteur « domestique » (récupération et valorisation des peaux d’élevages agricoles) envers les services d’Écofaune boréale Menaces • L’enjeu absolu de rentabilité financière dans le secteur et dans une perspective temporelle trop courte, notamment selon les paradigmes des Premières Nations et Inuit • La dévitalisation de l’industrie ayant appauvri les entreprises et diminué leur capacité à investir dans l’innovation Description de l’élément de contexte : Cela représente une occasion inestimable que d’être le premier et le seul centre de recherche appliquée au Canada reconnu formellementpar une autorité gouvernementale. Nous devons saisirl’opportunité pour développer et maintenir un leadership dans le domaine. Jusqu’à présent, les retours positifs aux demandes de financement et de subventions sont un indicateur clé nous permettant de croire à un positionnement fort et durable de notre centre comme chef de file dans ce domaine. Finalement, nous sommes un centre qui se dit et se veut près de la nature, voire en harmonie avec elle. Nous devons garder en tête l’importance de respecter le rythme et les capacités de cette dernière. En contrepartie, nous évoluons dans un contexte national, international et mondial où le rythme est rapide, où les exigences et les attentes sont grandes, où les résultats doivent être à plus ou moins long terme… ce qui demeure un défi dans l’accompagnement de nos partenaires, dans la mesure où notre ultime et principale ressource, la nature sauvage,est limitée. Promouvoir l’innovation et ses retombées auprès d’une industrie dont les capacités sont limitées est un défi stimulant, mais qui comporte son lot de risques.
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PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DU CONTEXTE INTERNE (INCLUANT FORCES ET FAIBLESSES) RESSOURCES HUMAINES Forces • La multidisciplinarité parmi les membres de l’équipe (techniciens, bacheliers, docteurs, membres des PNI, etc.) • L’enthousiasme et la mobilisation au sein de l’équipe Faiblesse L’expertise à accroître et à enrichir Description de l’élément de contexte : Les domaines universitaires représentés au sein de l’équipe sont variés, complémentaires et pertinents : biologie, chimie et biochimie. La présence de bacheliers et de docteurs renforce notre capacité de recherche et de réalisation de projets. À cela s’ajoutent des expertises en tannage, en trappage, en taxidermie, en ébénisterie, en travaux pratiques en milieu naturel et en laboratoire ainsi qu’en administration. L’ajout récent d’une biologiste innue renforce notre positionnement face à notre mission d’accompagnement des Premières Nations et Inuit. Les ressources humaines sont une force indéniable au sein de notre jeune CCTT; elles sont l’âme et le potentiel de notre centre et donc, assurément, un élément clé à consolider, à développer et à utiliser. En contrepartie, bien que nos connaissances et nos expériences soient riches et diversifiées, elles demeurent limitées dans une perspective appliquée à notre mission et notre champ d’intervention. Il reste beaucoup à faire : nous devrons avancer prudemment et humblement. En outre, bien que la richesse de l’équipe soit grande, la mission ultime de notre CCTT exige une perspective sociale et pédagogiquenon négligeable. Bien que nous constations l’importance d’une évolution sur le plan technologique, les enjeux, lesdéfis, les réalités et les approches auxquels nous sommes confrontés comme CCTT en valorisation de la fourrure sauvage nécessitent cette expertise sociale et pédagogique au sein de l’équipe à court terme, pour éviter la création d’un fossé entre l’évolution de nos connaissances scientifiques sur le plan technologique et notre accompagnement offert quant au développement de la dimension sociale et anthropologique, omniprésente dans nos axes et nos secteurs d’intervention. RESSOURCES MATÉRIELLES Force Acquisition et inventaire d’équipements de recherche (plus d’une trentaine d’équipements acquis en moins de 2 ans) Faiblesse Expertise peu développée quant aux utilisations possibles et au potentiel des équipements
Description de l’élément de contexte : Un centre de recherche bien pourvu en équipements possède des leviers et des capacités significatives pour générer des projets de recherche, mais aussi pour soutenir le développement des partenaires du milieu et les communautés autochtones concernées. Nous avons acquis pour plus de 700 000 $ d’équipements de pointe et peu répandus au Canada. C’est donc une force importante pour notre centre en termes de positionnement sur les projets possibles au niveau de la valorisation de la fourrure nordique. Malgré cela, le secteur de la fourrure et du cuir exploite un très grand éventail d’équipements spécialisés en fonction des différents types de peaux et de procédés et de l’utilisation finale de la peau. Il est déjà clair qu’il faut prévoir des acquisitions d’équipements, et probablement d’un pavillon de recherche, si la tendance des demandes de projets se maintient. Encore une fois, notre expérience limitée et récente dans le domaine nous confirme l’importance d’expérimenter l’utilisation de nos équipements pour développer des connaissances fines et optimales permettant leur utilisation à leur plein potentiel au service de nos clients et de nos projets. RESSOURCES FINANCIÈRES Forces • L’augmentation du financement de base avec le renouvellement d’un statut permanent • L’annexe budgétaire supplémentaire augmentant les leviers • Les réponses positives des organismes subventionnaires et / ou des partenaires aux demandes de financement, qui donnent la capacité à l’équipe de générer des revenus externes Faiblesse L’existence récente du CCTT (historique et notoriété limités) demeure un défi pour générer de la croissance à plus long terme Description de l’élément de contexte : Une croissance rapide et soutenue par des leviers de financement non récurrents est un catalyseur pour un centre de recherche. Toutefois, cette croissance sera soumise à une pression forte à l’interne pour assurer sa pérennité d’une part, et la poursuite de son développement d’autre part. Bien que la conjoncture nous soit favorable (taux de réponse positif de près de 100 % à ce jour à nos demandes, augmentation légère du financement de base à venir avec le renouvellement), il s’agit d’un point de vigilance majeur à considérer et à prioriser dans nos actions et nos décisions. De plus, et en concordance avec le contexte externe, notre mission d’accompagnement des Premières Nations et Inuit exige du temps avec des retombées davantage à long terme, ce qui représente un défi supplémentaire dans une structure et un cadre formel issus d’une autre culture.
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LIEN AVEC L’ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT
Faiblesse
Forces
Les contraintes des conventions collectives sur l’agilité d’Écofaune boréale en termes de recrutement et de rétention de ressources humaines hautement qualifiées (doctorat)
• Le bon positionnement du cégep auprès de certaines Premières Nations et Inuit • La vocation particulière du cégep en matière de développement durable • La présence d’une attestation d’études collégiales (AEC), exclusive et unique à notre cégep, en valorisation de la fourrure nordique • La création récente d’une fonction à temps plein de conseillère à la recherche au sein du cégep • Les liens et les opportunités possibles en termes de projets avec les programmes existants : Techniques du milieu naturel, Sciences humaines, Sciences de la nature, etc. • Un bassin significatif d’expertise en biologie et autres domaines connexes au CCTT présent dans les départements d’enseignement du cégep
Description de l’élément de contexte : Sans l’appui, l’implication et la contribution (humaine et financière) du cégep, Écofaune boréale n’aurait pas le même bilan et positionnement après trois ans d’existence. C’est une force appréciable à maintenir et à développer davantage. En contrepartie, l’avenir nous obligera à maximiser nos capacités d’innovation dans le respect des règles et des principes en vigueur pour demeurer compétitifs, performants et attractifs dans un contexte externe de changement, d’incertitude, de vulnérabilité et de compétition à l’échelle mondiale. AUTRES ÉLÉMENTS DE CONTEXTE INTERNE
Faiblesses
Forces
• L’absence d’un DEC souche ou d’une voie de sortie spécifique à la fourrure au sein d’un programme de DEC comme Techniques du milieu naturel
• Un champ d’intervention spécialisé, mais ouvrant la porte à plusieurs possibilités d’actions
• Le peu de liens créés à ce jour avec l’équipe du cégep (enseignants – étudiants) Description de l’élément de contexte : Le Cégep de StFélicien a plus de 20 ans d’expérience en accompagnement des Premières Nations et Inuit. Il est de plus reconnu pour son leadership et son positionnement fort en développement durable. Une ressource supplémentaire en recherche institutionnelle apporte une complémentarité au bénéfice du CCTT, tout comme les autres opportunités de contribution au sein des équipes du cégep. Ce sont là quatre forces importantes pour notre CCTT à statut intégré. En contrepartie, nos actions et l’énergie déployée au cours de nos trois premières années d’existence ont davantage visé à nous bâtir, à nous faire connaître et à prendre une place au sein de notre secteur d’activité, et ce, au détriment de nos liens internes avec nos enseignants et nos étudiants. Bien qu’il s’agisse là à notre avis d’un passage obligé, nous devons admettre que les liens avec la communauté collégiale sont prioritaires et nécessaires dans la poursuite de nos activités et de notre développement par rapport à notre responsabilité comme centre de transfert (retombées sur l’enseignement collégial). Enfin, la présence d’un DEC souche n’est pas une obligation au développement du CCTT, mais représente un levier supplémentaire non négligeable à bien des égards. MODE DE GOUVERNANCE Force Le soutien exprimé par l’administration du cégep dans le déploiement et le développement d’Écofaune boréale (pertinence du statut intégré)
• Le fait d’être une fenêtre sur l’innovation québécoise des produits de la fourrure et du cuir Faiblesse Le champ d’intervention large et l’étalement géographique des entreprises concernées par le secteur de la fourrure est un défi supplémentaire pour une petite équipe Description de l’élément de contexte : Notre expérience relativement nouvelle est confrontée à nos ambitions et à notre capacité limitée à répondre promptement aux demandes des acteurs du milieu de la fourrure à l’échelle nationale. Il s’agit là d’une force et d’une faiblesse à la fois que nous trouvons important de garder en tête pour notre développement dans les prochaines années. L’industrie étant grandement basée sur l’interaction par le toucher et la sensation (touch and feel), l’absence de salons commerciaux ou d’exposition des produits innovants peut nuire au développement de marchés. Écofaune boréale peut représenter cette nouvelle fenêtre ouverte en permanence sur l’innovation et les nouvelles pratiques, ce qui est bénéfique pour un jeune centre de transfert comme le nôtre.
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5. VISION D’AVENIR ET ENJEUX STRATÉGIQUES NOTRE MISSION NOTRE RAISON D’ÊTRE Écofaune boréale entend se consacrer à la réalisation de recherches appliquées combinant le développement technologique, l’aide technique, le transfert de connaissances, la diffusion d’information scientifique ainsi que l’adoption de pratiques sociales novatrices permettant à tous les acteurs impliqués dans le développement de la fourrure nordique et de sa chaîne de valeur de se repositionner économiquement par rapport à la réalité du marché mondial de la fourrure, du cuir et de leurs produits dérivés, dans le respect des exigences écoresponsables et de développement durable ainsi que des pratiques des Premières Nations et Inuit.
NOS VALEURS CE QUI NOUS DÉFINIT ET NOUS MOTIVE 1. L’AGILITÉ Quand nous faisons preuve d’agilité, nous démontrons de l’ouverture, de la confiance, de l’autonomie, une capacité d’adaptation ainsi qu’une capacité à oser et à sortir des sentiers battus. 2. LE RESPECT Quand nous faisons preuve de respect, nous sommes conscients de la fragilité de la faune sauvage et de sa richesse ainsi que de son équilibre, qu’il faut favoriser. Nous voulons accompagner nos partenaires autochtones et allochtones selon leurs besoins (faire avec eux) et à leur rythme. 3. L’INNOVATION Quand nous faisons preuve d’innovation, nous sommes créatifs, rigoureux, dynamiques, originaux et flexibles. 4. LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Quand nous sommes des acteurs de développement durable, nous faisons preuve d’écoresponsabilité, d’éco-innovation, de responsabilité dans l’utilisation de la ressource faunique disponible et d’un souci accru pour la protection de l’environnement. 5. LE PARTENARIAT ET LA COLLABORATION Quand nous agissons en partenariat et en collaboration, nous exprimons notre humilité face aux savoirs traditionnels, nous sommes convaincus de l’importance de l’humain et de son développement social et nous favorisons la mobilisation des connaissances et la coconstruction dans une perspective d’économie davantage locale.
Écofaune boréale vise à être LE centre de recherche appliquée et de transfert de référence à l’échelle canadienne en matière de valorisation durable de la fourrure et du cuir naturels ainsi que de l’ensemble de l’animal.
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ENJEUX STRATÉGIQUES NOS PRINCIPAUX DÉFIS POUR 2021-2026 Compte tenu de la mission que nous nous donnons, des valeurs qui sont les nôtres, de ce que nous voulons devenir et en fonction de la lecture que nous faisons de notre contexte actuel, les deux principaux enjeux auxquels nous devrons faire face au cours des prochaines années sont les suivants :
ENJEU 1 Un lieu d’innovation et d’expertise reconnu et inspiré par les meilleures pratiques technologiques et sociales
ENJEU 2 La transmission du savoir, le renouvellement et le développement des pratiques
Rapidement identifié comme un défi de notre centre compte tenu de sa récente mise en opération ainsi que comme une clé nécessaire à l’atteinte de notre vision selon les opportunités et les menaces exposées, cet enjeu touche tant les ressources (humaines, financières, matérielles et technologiques) que les activités vocationnelles (recherche, aide technique, enseignement). Le travail de la fourrure est une question de savoir-faire, de connaissances pratiques et d’expérience. Nous sommes convaincus que les savoirs traditionnels et technologiques sont essentiels et que les efforts déployés en concertation permettront un renouvellement et une relance du secteur, au même titre que l’apport en expertise de spécialistes multidisciplinaires permettant d’établir des collaborations durables sur des bases de respect et de partage ouvert des connaissances.
Il s’agit d’un incontournable pour le développement de notre centre dans une perspective de transmission et de maintien des savoirs (traditionnels autochtones, innovants, autres), d’inclusion, de collaboration et d’économie circulaire rentable et viable. C’est également un incontournable au regard de l’obligation d’Écofaune boréale d’assurer des retombées sur l’enseignement et sur l’environnement interne du cégep. Les avancées en matière de valorisation de la fourrure etdes sous-produits animaux doivent être considérées comme des opportunités intéressantes et engageantes pour le développement des compétences, pour l’acquisition de connaissances et donc, pour le développement pédagogique et entrepreneurial. La transmission du savoir prend aussi une toute autre forme dans une perspective de soutien au maintien et au développement d’une industrie québécoise et canadienne durable de la fourrure et du cuir. Un secteur délaissé par les nouvelles générations, par nos autorités et dont l’implication est obligatoire à la relance économique et sociale et au retour de ses lettres de noblesse; un secteur perçu par plusieurs comme dommageable à bien des égards plutôt que bénéfique pour l’environnement et la faune; dit autrement, secteur négligé pendant des années, la fourrure reprend tranquillement vie et développe de nouveaux créneaux un peu partout dans le monde. Cette reprise demeure toutefois confrontée à une représentation négative des activités de récolte et de mise en valeur de la fourrure, une image dont le secteur souhaite se défaire. Pour l’heure, Écofaune boréale répond davantage à des demandes d’innovations technologiques et d’aides techniques, car elles sont considérées par l’industrie comme plus urgentes. Mais à moyen et long terme, il est prévisible que les innovations sociales auront également des impacts. Les publications, les innovations, la rigueur scientifique du centre, les formations et l’information populationnelle contribueront aussi au déploiement réel d’une industrie durable pour le bien de la société québécoise. C’est l’effet papillon d’actions de diffusion de la connaissance.
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6. STRATÉGIE
ENJEU 1
ORIENTATION Poursuivre et accroître le développement de l’expertise en recherche au sein de la mission propre du CCTT Écofaune boréale.
RÉSULTATS ATTENDUS Au terme des cinq ans, Écofaune boréale sera composé d’une équipe pérenne, multidisciplinaire et multiculturelle regroupant des expertises scientifiques, technologiques et sociales. D’ici 2022, la maîtrise des équipements sera reconnue autant à l’interne qu’à l’externe et contribuera significativement au développement du secteur de la valorisation des produits animaux.
AXES DE DÉVELOPPEMENT Le développement des ressources humaines (scientifiques et sociales), l’acquisition des connaissances propres aux équipements techniques et technologiques et un développement organisationnel innovant.
Annuellement, des avancées technologiques, sociales et durables probantes en matière de valorisation de la fourrure et du cuir naturels ainsi que de l’ensemble de l’animal généreront des impacts socio-économiques positifs auprès de nos partenaires.
Un lieu d’innovation et d’expertise reconnu et inspiré par les meilleures pratiques technologiques et sociales
OBJECTIFS (LE COMMENT)
POURSUIVRE LE DÉVELOPPEMENT DE L’EXPERTISE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
ACTIONS
INDICATEURS
1. Réalisation de projets de recherche sur la fourrure, le cuir et les sous-produits de l’animal.
1.1 Nombre de projets de recherche
2. Réalisation d’aides techniques auprès des entreprises
2.1 Nombre de projets sur les procédés 2.2 Nombre de projets sur les équipements
CIBLES
1.1 Trois projets de recherche par année au sein des secteurs potentiels suivants : fourrure terrestre, fourrure aquatique, cuir de poisson, cuir agricole, sous-produits animaux
ÉCHÉANCIER
1.1 À partir de 2021
2.1 Deux projets sur les procédés par année 2.2 Deux projets utilisant les équipements d’ici cinq ans
2.1 À partir de 2021 2.2 À partir de 2021
3. Réalisation de partenariats avec des experts internationaux (bidirectionnels)
3.1 Nombre d’ententes de partenariat à caractère international
3.1 Un projet d’entente par année portant sur la fourrure, le cuir ou les poissons
3.1 À partir de 2021
4. Accueil de projets de maîtrise ou de doctorat
4.1 Nombre de projets de recherche soutenus par des chercheurs universitaires
4.1 Un projet de recherche subventionné par année
4.1 À partir de 2023 pour les projets de maîtrise et à partir de 2024 pour les projets de doctorat
5. Réalisation de projets avec des CCTT et des universités
5.1 Nombre de projets avec des centres de transfert collégiaux 5.2 Nombre de projets avec des universités
5.1 Cinq projets de collaboration
5.1 À partir de 2021
5.2 Deux projets de collaboration
5.2 À partir de 2024
6. Intégration du personnel du CCTT aux différents comités institutionnels de la recherche du cégep
6.1 Nombre de personnes actives au sein des comités portant sur la recherche institutionnelle
6.1 Un membre au comité d’éthique de la recherche 6.2 Un membre au comité d’analyse de la recherche
6.1 À partir de 2023
7. Évaluation du potentiel d’une chaire de recherche du CRSNG sur le tannage végétal
7.1 Probabilité découlant d’une recension des écrits tenant compte du volet qualitatif et des retombées financières à long terme
7.1 Un rapport d’évaluation du potentiel de recherche portant sur une chaire collégiale spécifique dans le domaine du tannage végétal
7.1 D’ici 2025
8. Intensification de l’utilisation des services du réseau Synchronex et de Québec Innove
8.1 Nombre de comptes rendus et de suivis de rencontres
8.1 Trois rencontres statutaires par année
8.1 D’ici 2025
6.2 À partir de 2022
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OBJECTIFS (LE COMMENT) P OURS UIVRE LE DÉVELOP P EMENT DE L’ÉQUIP E DE RECHERCHE ET D’AIDE TECHNIQUE, NOTAMMENT P AR L’ÉLARGIS S EMENT DE S ES ACTIVITÉS CONNEXES
ACTIONS
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INDICATEURS
CIBLES
ÉCHÉANCIER
1. Recrutement de nouveaux experts dans les domaines de l’économie circulaire et de la valorisation écoresponsable
1.1 Nombre de contrats de travail enseignantschercheurs, consultants ou chercheurs-partenaires
1.1 Un nouveau contrat de chercheur par année
1.1 À partir de 2021
2. Acquisition de connaissances sur l’écoresponsabilité et l’acceptabilité sociale de l’industrie de la fourrure et du cuir
2.1 Nombre de formations de l’équipe de recherche en matière de développement durable
2.1 Un rapport d’étude ou une publication au terme des cinq ans portant sur l’économie circulaire en valorisation de l’animal
2.1 À partir de 2021
1. Publication d’articles concernant les innovations sociales de l’industrie de la fourrure et du cuir
1.1 Nombre d’articles scientifiques publiés en innovation sociale 1.2 Nombre de parutions non scientifiques en innovation sociale
1.1 Deux articles scientifiques au terme des cinq ans
1.1 À partir de 2024
1.2 Trois parutions non scientifiques au terme des cinq ans
1.2 À partir de 2023
PUBLIER DES INNOVATIONS SOCIALES ET TECHNOLOGIQUES ÉCORESPONSABLES 2. Publication d’articles concernant les innovations technologiques de l’industrie de la fourrure et du cuir
1. Appropriation, maîtrise et amélioration continue des équipements actuels et futurs du laboratoire
2.1 Trois articles scientifiques 2.1 Nombre d’articles scientifiques publiés en innovation au terme des cinq ans technologique 2.2 Nombre de parutions non 2.2 Quatre parutions non scientifiques au terme scientifiques en innovation des cinq ans technologique
2.1 À partir de 2023
1.1 Nombre de chercheurs qui utilisent efficacement les équipements technologiques
1.1 Chaque nouveau chercheur démontre des aptitudes à utiliser les outils technologiques propres à son champ d’expertise au terme des cinq ans 1.2 Les équipements acquis permettent de répondre aux besoins signifiés par les partenaires externes et les chercheurs
1.1 À partir de 2021
1.2 Suivi des acquisitions prévues au plan directeur des investissements en recherche (PDIR) 2020-2025
OFFRIR LE MEILLEUR P ARC D’ÉQUIP EMENTS DE VALORIS ATION DE LA FOURRURE ET DU CUIR AU CANADA
2.2 À partir de 2022
1.2 D’ici 2026
2. Implantation et développement du laboratoire délocalisé à Kuujjuaq pour la région du Nunavik
2.1 Nombre de laboratoires installés
2.1 Un laboratoire installé au terme des cinq ans
2,1 À partir de 2022
3. Lancement d’un laboratoire mobile destiné aux Premières Nations
3.1 Nombre de laboratoires aménagés
3.1 Un laboratoire aménagé au terme des cinq ans
3.1 À partir de 2023
4. Évaluation du potentiel de construction du pavillon de recherche Écofaune boréale
4.1 Taux de satisfaction des usagers (chercheurs, partenaires externes et gestionnaires) du bâtiment actuel en location
4.1 Réflexion réalisée sur l’acquisition ou la poursuite d’une location d’un bâtiment permettant d’accueillir les chercheurs et les équipements technologiques
4.1 D’ici 2026
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OBJECTIFS (LE COMMENT)
ACTIONS
1. Réalisation de projets de recherche avec les PNI
CIBLES
ÉCHÉANCIER
1.1 Dix projets de recherche d’ici cinq ans par les chercheurs du CCTT au sein des secteurs potentiels suivants : fourrure terrestre, fourrure aquatique, cuir de poisson, cuir agricole, sous-produits animaux 1.2 Deux projets d’ici cinq ans par les enseignants-chercheurs
1.1 Deux par année à partir de 2021
2.1 Nombre de projets sur les procédés
2.1 Un projet sur les procédés par année
2.1 À partir de 2021
2.2 Nombre de projets sur les équipements
2.2 Un projet par année utilisant les équipements
2.2 Aux deux ans, à partir de 2023
3.1 Nombre d’employés issus des PNI travaillant chez Écofaune boréale 3.2 Nombre de projets du CCTT impliquant un consultant ou un sous-traitant membre des PNI
3.1 Au moins une personne des Premiers Peuples au sein de l’équipe du CCTT 3.2 Un projet par année qui implique un membre des PNI
3.1 À partir de 2021
4. Tenue d’un forum provincial sur la fourrure
4.1 Taux de réponses favorables des Premiers Peuples à la tenue d’un premier forum dans ce domaine
4.1 Tenue du forum des Premières Nations et Inuit (au moins cinq PNI)
4.1 En 2024
5. Formation auprès des PNI en territoire avec le laboratoire mobile
5.1 Nombre de formations sur mesure
5.1 Deux formations courtes et sur mesure offertes annuellement
5.1 À partir de 2021
6. Implication dans les projets de chaînes d’approvisionnement direct des PNI vers les manufacturiers
6.1 Nombre de projets concrets entre des PNI et des manufacturiers
6.1 Un projet de maillage par année
6.1 À partir de 2021
7. Développement géographique des collaborations avec les autres PNI du Canada
7.1 Nombre de partenaires potentiels à l’échelle canadienne
7.1 Cinq projets de collaboration avec des Premiers Peuples des autresprovinces canadiennes 7.2 Provinces ou territoires de réalisation
7.1 En 2023
2. Réalisation de projets d’aides techniques pour les PNI
CONS OLIDER LA VOCATION D’ACCOMP A GNEMENT DES P REMIÈRES NATIONS ET INUIT (P NI)
INDICATEURS
3. Recrutement et maintien d’employés issus des PNI au sein d’Écofaune boréale
1.1 Nombre de projets de recherche impliquant les communautés autochtones
7.2 Secteur géographique des partenariats établis
1.2 Aux deux ans à partir de 2023
3.2 À partir de 2021
7.2 Par année à partir de 2024
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2 ENJEU 2
La transmission du savoir, le renouvellement et le développement des pratiques ORIENTATION Créer et maximiser des liens durables de collaboration interne au cégep (enseignement, transfert, autres retombées internes et / ou sur l’enseignement collégial) à valeur ajoutée au sein de la mission propre du CCTT et nécessaires au positionnement du cégep vis-à-vis le développement durable, le développement pédagogique, la valorisation animale et l’accompagnement des Premières Nations et Inuit (PNI). Collaborer avec le réseau de partenaires externes et accompagner les PNI dans la relance et l’adaptation, le cas échéant, des savoirs traditionnels. Soutenir et maintenir le développement d’une industrie québécoise et canadienne durable de la fourrure et du cuir.
AXES DE DÉVELOPPEMENT La consolidation et le développement de nouvelles expertises au sein des manufactures québécoises et des Premières Nations et Inuit.
OBJECTIFS (LE COMMENT)
DÉVELOPPER LES HABILETÉS PÉDAGOGIQUES AU SEIN DU CCTT
ACTIONS
RÉSULTATS ATTENDUS Au terme des cinq ans, Écofaune boréale aura contribué au développement d’un bassin de nouveaux experts dans le domaine de la fourrure et du cuir au Québec (technologique et social). Au terme des cinq ans, des projets de fin d’études et des projets de recherche auront vu le jour avec la communauté collégiale. D’ici cinq ans, une contribution des chercheurs au développement entrepreneurial et à la valorisation de la fourrure et du cuir chez les Premiers Peuples. D’ici trois à cinq ans, les acteurs du milieu de la fourrure seront reconnus comme facilitateurs ou catalyseurs lors de projets de partenariats entre les industries et les Premiers Peuples. D’ici 2026, Écofaune boréale aura favorisé l’exportation du savoir-faire et aura participé à la conception d’au moins un procédé et un produit durable innovant écoresponsable au profit de ses partenaires allochtones et autochtones.
INDICATEURS
CIBLES
ÉCHÉANCIER
1. Développement des contenus de formation et de transfert
1.1 Nombre de préparations de contenu de formation et de transfert
1.1 Au moins trois trousses pédagogiques d’ici cinq ans
1.1 Un en 2021, un en 2023, un en 2025
2. Création d’une communauté de pratique CCTT / cégep
2.1 Taux de participation et taux de satisfaction des participants
2.1 Rencontre deux fois par année d’un groupe de personnes intéresséespar le domaine d’expertise
2.1 À partir de 2022
3. Développement d’outils à caractère pédagogique
3.1 Nombre de trousses et d’outils de transfert d’expertise (fiches techniques)
3.1 Autour de 20 fiches 3.1 À partir de 2021 selon techniques réalisées au terme les besoins et en continu des cinq ans
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AS S URER L’IMP LANTATION D’UN P ROJ ET INS TITUTIONNEL EN DÉVELOP P EMENT DURABLE : FAIRE DIS P ARAÎTRE L’ENFOUIS S EMENT DE CENTAINES DE MILLIERS DE P EAUX VALORIS ABLES
1. Poursuite du projet d’envergure provinciale sur la récupération des peaux d’orignaux 2. Transfert du modèle pour le chevreuil
1 à 4.a Nombre de projets de recherche 1 à 4.b Nombre de projets étudiants en développement durable (DD)
3. Poursuite du projet « Cuir du Québec » avec l’industrie agricole
1 à 4.c Nombre de stages
4. Poursuite des projets de valorisation du cuir de poisson
1 à 4.d Nombre d’enseignants impliqués activement
1 à 4.a Un projet de recherche par année 1 à 4.b Un projet en DD par année retenu par les étudiants de Saint-Félicien ou de Chibougamau 1 à 4.c Un stage étudiant par année 1 à 4.d Création d’un comité en développement durable / CCTT 1 à 4.e Un événement avec des partenaires CCTT (Centre des métiers et du cuir, écoles de mode, Groupe CTT, Vestechpro)
1 à 4.a À partir de 2023 1 à 4.b À partir de 2023
1 à 4.c À partir de 2023 1 à 4.d À partir de 2021 1 à 4.e En 2024
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OBJECTIFS (LE COMMENT)
DÉVELOPPER DES PROJETS ÉQUIPE « COLLÈGE – CCTT »
ACTIONS
INDICATEURS
CIBLES
1. Réalisation d’activités conjointes pour la mise en place de projets avec les enseignants et les étudiants
1.1 Taux de participation et de satisfaction de la communauté collégiale 1.2 Taux de participation et de satisfaction des cadres 1.3 Taux de participation et de satisfaction des enseignants
1.1 Un lac-à-l’épaule pour le lancement des activités 1.2 Une demi-journée annuelle à l’intention des cadres de la régie élargie 1.3 Une demi-journée annuelle à l’intention des enseignants des sites de Saint-Félicien et de Chibougamau
2. Instauration d’une vitrine éducative dans les sites de Saint-Félicien et de Chibougamau
2.1 Nombre d’expositions sur la fourrure et ses dérivés sur chacun des sites desservispar le cégep
2.1 Une vitrine au site de Saint-Félicien, au Complexe Vinette et à Holy Family
3. Organisation de visites au CCTT pour le personnel du cégep
3.1 Nombre de visites effectuées annuellement
3.1 Une visite d’une demi3.1 À partir de 2021 journée annuelle pour les enseignants, une visite d’une demi-journée aux deux ans pour le personnel de soutien et les professionnels (total de 40 personnes accueillies)
1. Offre de rencontres d’échange virtuelles
1.1 Nombre de rencontres virtuelles ou de webinaires auprès des allochtones
1.1 Trois rencontres virtuelles en français et deux rencontres en anglais auprès des allochtones d’ici cinq ans 1.2 Trois rencontres virtuelles en français et deux rencontres en anglais auprès des PNI d’ici cinq ans
1.2 Nombre de rencontres virtuelles ou de webinaires auprès des PNI
MAINTENIR ET ENTRETENIR LA COMMUNICATION AVEC LE MILIEU INTERNE ET EXTERNE
ÉCHÉANCIER
1.1 En 2021 1.2 À partir de 2021
1.3 À partir de 2021
2.1 À partir de 2022
1.1 À partir de 2021
1.2 À partir de 2021
2. Participation à des événements nationaux et internationaux
2.1 Nombre de participations par année
2.1 Participation à des salons, colloques et forums à raison de un à deux événements par année
2.1 À partir de 2021
3. Développement de projets avec le Conseil canadien de la fourrure et l’Institut de la fourrure du Canada
3.1 Nombre de projets de collaboration
3.1 Au terme des cinq ans, avoir réussi à obtenir trois projets de collaboration avec au moins une des deux entités
3.1 À partir de 2022
4. Poursuite des projets avec la grappe industrielle MMODE
4.1 Nombre de concours soutenus par et / ou avec le CCTT
4.1 Au terme des cinq ans, avoir un projet d’envergure internationale et deux projets au Canada en collaboration avec MMODE
4.1 À partir de 2021
5. Réalisation du premier colloque provincial – Fourrure nordique et valorisation animale
5.1 Taux de participation et de satisfaction d’un événement dans ce domaine d’activité
5.1 Tenue d’un premier colloque provincial en fourrure nordique organisé par le CCTT, en collaboration avec le cégep
5.1 En 2023
6. Organisation de rencontres entre les acteurs internes et externes du CCTT
6.1 Nombre de rencontres réalisées
6.1 Tenue d’au moins deux rencontres par année
6.1 À partir de 2021
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PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
OBJECTIFS (LE COMMENT)
EN COLLABORATION AVEC LE CÉGEP, CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION EN LIEN AVEC LE DOMAINE DELA FOURRURE
ACTIONS
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INDICATEURS
CIBLES
ÉCHÉANCIER
1. Offre de l’attestation d’études collégiales (AEC) en valorisation de la fourrure nordique
1.1 Nombre de cohortes formées avec l’implication du CCTT
1.1 D’ici cinq ans, avoir réussi à former une première cohorte dans le nord du Québec et une première cohorte dansle sud du Québec
1.1 D’ici 2026
2. Implication de l’expertise du CCTT dans l’offre de cours de l’AEC Eeyou-Ituun et de l’AEC Protection de la faune d’un territoire cri
2.1 Nombre de chercheursenseignants du CCTT impliqués dans les offres de cours
2.1 Deux enseignants chercheurs du CCTT impliqués dans un ou plusieurs cours des AEC
2.1 Selon le calendrier de réalisation des AEC du Service aux entrepriseset aux collectivités
3. Réalisation de projets avec le Centre des métiers du cuir de Montréal (Cégep du Vieux Montréal)
3 et 4 Nombre de projets réalisés avec des partenaires du réseau des cégeps
3 et 4 Deux projets de partenariats structurants avec chacun des cégeps permettant le rayonnement etle positionnement de chacun
3 et 4 À partir de 2022
4. Réalisation de projets avec les écoles de design de mode du Québec (Cégep Marie-Victorin)
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PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
7. MISE EN OEUVRE ET SUIVI DU PLAN
B-2.2 La direction générale procède à l’appel de projets et met en place le processus d’évaluation des projets aux fins de recommandation auprès du comité de régie élargie.
1. SUIVI DE MISE EN OEUVRE (PLANS ANNUELS, RENCONTRES ET COMITÉS SPÉCIAUX, COMMUNICATIONS AVEC LE CONSEIL D’ADMINISTRATION OU AUTRES)
B-2.3 La direction générale, en collaboration avec la direction des études, soumet au comité de régie élargie les documents suivants : processus d’appel de projets, critères pour recommander les projets et formulaire de demande de projet. La commission des études recommande au cégep les projets qui relèvent de sa compétence, soit :
A- MISE EN ŒUVRE DE LA PLANIFICATION ANNUELLE Annuellement, la direction du centre d’études, responsable du CCTT, doit atteindre des objectifs de développement pour les secteurs sous sa supervision, qu’elle soumet aux membres du conseil d’administration pour approbation. Ceci dit, le CCTT possède son propre plan d’action annuel. Celui- ci est entériné au mois de septembre de chaque année par les administrateurs du cégep et un suivi (bilan complet des opérations annuelles) est déposé pour avis au ministère de l’Enseignement supérieur.
• Les projets pédagogiques visant à améliorer la réussite
La direction générale ainsi que les cadres de la régie administrative documentent, dans leurs propres bilans annuels, leur contribution aux différents dossiers couverts par le CCTT. Au terme des cinq ans, un bilan complet sera réalisé par l’équipe de gestion du CCTT, en collaboration avec la direction générale du cégep. B- APPEL DE PROJETS ANNUELS AU PLAN STRATÉGIQUE DU CÉGEP – STATUT INTÉGRÉ La direction responsable du CCTT procède, au mois de septembre de chaque année, à une présentation des objectifs aux membres de la régie administrative du cégep en vue d’une recommandation formelle au CA pour adoption.
• Les activités des programmes d’études • Les projets de recherche • Les projets de transfert technologique B-2.4 Le cégep décide des projets retenus selon des critères préétablis et connus par les acteurs collégiaux. C- SUIVI DES PROJETS Le ou les responsables devront, au besoin, faire état de l’avancement du projet à la demande de la direction générale ou de la direction du CCTT. Ainsi, à la mi-janvier, les promoteurs seront convoqués à une rencontre individuelle de suivi avec la direction du Centre d’études collégiales à Chibougamau. Aucun rapport n’est demandé à cette étape. Au plus tard le 11 juin 2021, un rapport écrit doit être remis à la direction du CCTT. Ce dernier comprend notamment : • Un rappel des objectifs poursuivis par le projet • Les ressources humaines, financières et matérielles utilisées • Les résultats obtenus par rapport aux indicateurs prévus • L’appréciation de l’atteinte des objectifs • Les obstacles rencontrés
Les objectifs retenus au plan de travail du CCTT et au plan stratégique du cégep sont par la suite acheminés à l’ensemble de la communauté collégiale à titre d’information préparatoire à l’exercice d’appel de projets annuels. B-1 Processus de mise en œuvre de projets de recherche émergents auprès de la communauté collégiale Annuellement, la direction générale procède au lancement d’un appel de propositions auprès de groupes ou d’individus intéressés à soumettre un projet dont la réalisation devra s’effectuer pendant la prochaine année scolaire (possibilité que le projet s’échelonne sur plus d’une année).
• Les suites éventuelles à donner au projet, le cas échéant Au terme de l’année, une rencontre de groupe de type « bilan » sera réalisée avec tous les promoteurs de projets.
2. MÉCANISMES DE REDDITION DE COMPTES (AU CONSEIL D’ADMINISTRATION, AUX MINISTÈRES ET AUX AUTRES BAILLEURS DE FONDS) • CA de septembre du Cégep de St-Félicien :
Pour postuler, les groupes ou les individus intéressés doivent remplir un formulaire standardisé qui doit être déposé à la direction générale au plus tard à la mi-mars de chaque année. B-2 Processus de sélection B-2.1 Le cégep confie la prise en charge du processus d’identification des priorités institutionnelles d’appel de projets et de l’évaluation de ceux-ci au comité de régie administrative.
- Adoption du plan d’action annuel d’Écofaune boréale avec résolution • 30 septembre de chaque année : - Dépôt du plan d’action annuel d’Écofaune boréale au ministère de l’Enseignement supérieur, accompagné de la résolution du CA du cégep
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• CA d’octobre (ou novembre) du Cégep de St-Félicien : - Dépôt du rapport annuel d’Écofaune boréale de l’année précédente terminée au 30 juin, avec résolution - Dépôt des états financiers d’Écofaune boréale de l’année précédente terminée au 30 juin, avec résolution - Dépôt de la requête annuelle d’information (TRANSIT), avec résolution • 1er décembre de chaque année : - Dépôt du rapport annuel d’Écofaune boréale de l’année précédente terminée au 30 juin au ministère de l’Enseignement supérieur, accompagné de la résolution du CA du cégep - Dépôt des états financiers d’Écofaune boréale de l’année précédente terminée au 30 juin au ministère de l’Enseignement supérieur, accompagnés de la résolution du CA du cégep - Dépôt de la requête annuelle d’information (TRANSIT) au ministère de l’Enseignement supérieur, accompagnée de la résolution du CA du cégep
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3. MÉCANISMES D’ÉVALUATION ET D’ACTUALISATION DU PLAN STRATÉGIQUE 20212026 (PORTÉE, PÉRIODICITÉ, MODALITÉS) Les plans d’action annuels d’Écofaune boréale sont rédigés à partir du plan stratégique 2021-2026, selon les échéanciers planifiés. Le rapport annuel permet de faire un bilan sur les enjeux, les orientations, les contextes interne et externe, les objectifs ainsi que les réalisations associées à chaque année. Ce bilan périodique est le principal mécanisme permettant de réguler et d’actualiser le plan stratégique en continu, en fonction de la mission d’Écofaune boréale et des aléas externes. Considérant la portée de cinq ans de la présente planification stratégique d’Écofaune boréale, une attention particulière sera portée à la fin de l’an 2 (2022-2023) ainsi qu’à la fin de l’an 4 (2024-2025) dans le but d’assurer le maintien du niveau le plus actuel possible de notre planification stratégique et de la maintenir en concordance avec les contextes interne et externe du CCTT.
* Le ministère de l’Enseignement supérieur transmet au ministère de l’Économie et de l’Innovation les documents déposés le 1er décembre de chaque année.
SÉMIOLOGIE Le logo d’Écofaune boréale est inspiré d’un style d’art traditionnel qui représente, sous certaines formes, l’environnement, les végétaux, les minéraux et les animaux. Évidemment, la vocation particulière d’Écofaune boréale suggère une représentation davantage liée à la faune dans un contexte historique où les cultures qui nous entourent sont toutes concernées par des activités intimement liées à la vie nordique, à la trappe, à la vie en territoire, à la médecine traditionnelle ou à la nourriture naturelle des forêts. L’attachement des peuples d’ici (anciens, présents et futurs) à la faune sauvage s’illustre dans ce logo de plusieurs manières, un peu comme une symbiose d’éléments représentatifs d’activités complémentaires gravitant autour de la fourrure des animaux sauvages nordiques. Écofaune boréale espère agir en trait d’union entre des visions, des valeurs à repartager, des partenariats à redéfinir, vers un développement respectueux de la « faune » valorisée de manière durable.
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PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
ANNEXE 1 PRÉVISION DES RESSOURCES HUMAINES, MATÉRIELLES ET FINANCIÈRES ÉVOLUTION PRÉVUE DES RESSOURCES HUMAINES 2020-2021 (EN ETC)
PRÉVISIONS 2025-2026 (EN ETC)
VARIATION (%)
1
2
100 %
Personnel scientifique
4,2
6
43 %
Personnel administratif
2,2
3
36 %
7,2
11
53 %
CATÉGORIE DE PERSONNEL
Personnel technique
TOTAL
ÉVOLUTION PRÉVUE DES RESSOURCES MATÉRIELLES (SELON LE PDIR 2020-2021) ÉQUIPEMENTS / INFRASTRUCTURES
PROVENANCE DES INVESTISSEMENTS
INVESTISSEMENTS PRÉVUS
ÉCHÉANCE D’IMPLANTATION
Laboratoire de recherche de Mashteuiatsh
100 000 $
30 juin 2022
90 000 $ MÉI 10 000 $ cégep
Laboratoire de recherche de Kuujjuaq
50 000 $
30 juin 2022
40 000 $ MÉI 10 000 $ cégep
Pavillon de recherche (projet potentiel à évaluer)
4 000 000 $
30 juin 2024
3,2 M$ MÉI/FCI 400 K$ cégep 400 K$ autres
250 000 $
30 juin 2023
100 K$ MÉI 100 K$ CAN 25 K$ cégep 25 K$ autres
Équipements
50 000 $
30 juin 2025
27,5 K$ MÉI 27,5 K$ CAN 5 K$ cégep
Équipements
50 000 $
30 juin 2026
27,5 K$ MÉI 27,5 K$ CAN 5 K$ cégep
Équipements
50 000 $
30 juin 2027
27,5 K$ MÉI 27,5 K$ CAN 5 K$ cégep
Laboratoire mobile (recherche et développement + formation)
PLANIFICATION STRATÉGIQUE ÉCOFAUNE BORÉALE 2021-2026
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ÉVOLUTION PRÉVUE DES REVENUS EN FONCTION DU VOLET DE LA MISSION PROVENANCE DES REVENUS
2020-2021
PRÉVISIONS 2025-2026
VARIATION (%)
Recherche appliquée
286 446 $
750 000 $
162 %
Aide technique
40 000 $
200 000 $
400 %
0$
100 000 $
1 000 %
326 446 $
1 050 000$
222 %
Diffusion d’information et formation TOTAL
RETOMBÉES SUR L’ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL ACTIVITÉS
Projets enseignants / étudiants en cours (15)
2021-2022
2022-2023
2023-2024
2024-2025
2025-2026
1
2
3
4
5
1
1
1
1
1
2
2
3
1
1
1
1
1
5
7
10
12
16
21
AEC en fourrure (4) Stages (9)
1
Maîtrises (3) Doctorats (2) Accueil d’étudiants étrangers (22) TOTAL
ANNEXE 2 LISTE DES ACRONYMES
2
4
AEC
Attestation d’études collégiales
CCF
Conseil canadien de la fourrure
ÉFB
Écofaune boréale
ICF
Institut canadien de la fourrure
MMODE
Montréal mode (la grappe industrielle de la mode montréalaise)
MÉI
Ministère de l’Économie et de l’Innovation
FCI
Fondation canadienne de l’innovation
CAN
Canada (fédéral)
CDEM
Corporation de développement économique montagnaise
SOCCA
Société de crédit commercial autochtone
PNI
Premières Nations et Inuit
1665, rue Nishk Mashteuiatsh (Québec) G0W 2H0
1105, boul. Hamel CP 7300 Saint-Félicien (Québec) G8K 2R8
110, rue Obalski Chibougamau (Québec) G8P 2E9
Imprimé sur papier Enviro. Fait de fibres recyclées à 100 % et certifié FSC.